*Equipe Nationale algérienne

*Abdelhak Benchikha: « la victoire face au Maroc est vitale » 

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Moins de 10 jours seulement nous séparent du grand derby maghrébin qui s’annonce d’ores et déjà, décisif notamment, pour l’Algérie.

Très optimiste, le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, affiche, tout comme les joueurs, une volonté de fer de gagner ce match décisif contre le Maroc et «il n’y a pas de raison pour ne pas le gagner», avait-il, fait remarquer, hier, lors d’une conférence de presse animée au stade du 5-Juillet (Alger).
«Les joueurs, déclare Benchikha, sont tous animés de cette grande volonté et de cette détermination à faire plaisir aux Algériens en leur offrant une victoire face au Maroc.»
Le sélectionnaur national a indiqué, d’ailleurs, que «je suis en contact permanent avec les joueurs. Et j’estime être satisfait du fait que j’ai toujours trouvé du répondant chez eux. Ils sont bel et bien prêts pour cette rencontre» dit-il. Questionné sur son choix des 23 joueurs, le sélectionneur national, a confié: «J’ai beaucoup réfléchi pour ce choix des joueurs et je pense, que j’ai fait le bon choix du fait que j’ai retenu les joueurs les plus performants et c’est un effectif équilibré du fait qu’il y a deux joueurs par poste.
«Je suis très content, dira-t-il, de constater avec satisfaction que tous les joueurs veulent disputer ce match décisif. Ce qui veut dire que je n’ai vraiment pas besoin de les motiver.»
Concernant les joueurs blessés, le sélectionneur des Verts reconnaît que «j’amais bien voulu avoir Meghni, Matmour, Kader, Guedioura, mais cela aurait déséquilibré le groupe», mais «ils seront sûrement avec nous au match retour contre le Maroc».D’ailleurs, Benchikha insiste sur la non convocation de Meghni pour ne plus faire d’exception car il aurait fallu aussi rappeler Kadir, Matmour ou encore Guedioura qui reviennent aussi de blessure. Quant à Mesloub, sa non-convocation correspond au fait que le nombre est fixé à deux par poste. Ce qui, explique le sélectionneur national, est dû au retour en forme de Ziani, entre autres. Pour ce qui est du poste de gardien de but, le sélectionneur national estime également qu’il a fait le bon choix dans ce secteur puisque les joueurs choisis sont prêts pour ce match. Du côté de la forme des gardiens de but locaux alors que d’autres comme Ousserir réalisent de belles choses, Benchikha dira que «Kial (37 ans) est actuellement le gardien le plus en forme en championnat, mais j’ai décidé de prendre ceux qui ont l’habitude d’être appelés.»
C’est-à-dire que le sélectionneur national veut garder cet état d’esprit du groupe et du collectif. Quant au cas de Chaouchi, il dira que «ce n’est après tout qu’un retour aux sources et à la normale. J’ai discuté avec lui et j’ai décidé de le prendre en position de force. Maintenant, c’est à lui de s’assagir. Je n’ai fait que lui tendre la perche et c’est à lui de bien la saisir.»
Pour ce qui est de Soudani, l’international A’ et joueur de l’ASO Chlef, le sélectionneur, quelque peu irrité, a annoncé qu’il veut que le joueur suive les étapes. «Il sera convoqué en temps opportun. Concernant le choix de Ziaya, Abdoun et Ghezzal, c’est dira Abdelhak Benchikha, par rapport à leur regain de forme affiché que le choix a été effectué.»

Sur le match en lui-même
Concernant la rencontre en elle-même, le sélectionneur national reconnaît que «c’est un match décisif et il est impératif de le gagner. Mais il faut bien dédramatiser. Car, le match ne doit en aucun cas sortir de son contexte. L’enjeu ne doit pas prendre le dessus sur le jeu. C’est ce qu’il faudrait que les joueurs comprennent et assimilent bien. C’est un derby, certes, mais il doit se dérouler dans un esprit de fair-play et qu’il soit une fête entre frères», a lancé le patron des Verts. «Ce rendez-vous, poursuit Benchikha, ne doit pas sortir de son cadre sportif. C’est donc à moi de modérer la motivation des joueurs pour mieux aborder ce match. Et il n’ y a vraiment pas de raison pour ne pas le gagner.»

Son avis sur les Lions de l’Atlas
Pour ce qui est de l’adversaire des Verts dans ce groupe «D» des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2012), le sélectionneur des Verts, estime que «c’est une très bonne équipe qui possède d’ailleurs des joueurs très forts individuellement. C’est donc à nous de trouver la faille.
Nous respectons cette équipe marocaine, mais elle va laisser les trois points à Annaba. Il faudra donc gagner les duels et je pense que ce sera sur un exploit individuel d’un joueur qui fera la différence. Il faudra vivre 90 minutes sereinement. Les Annabis m’ont promis, non pas 60.000 spectateurs, mais 60.000 supporters. Et c’est donc dans les moments les plus difficiles durant le match qu’on a besoin de ses supporters fidèles», espère Benchikha. (L’Expression-17.03.2011.)

**Du programme des Verts

Le sélectionneur national a estimé qu’une semaine n’est pas suffisante pour préparer un tel match difficile. Mais nous devons compenser ce manque de temps par la motivation et surtout la détermination et la volonté de tous. Par la suite, le sélectionneur national a dévoilé le programme des Verts dont voici le contenu: le 21 mars: premier contact et travail collectif. Le lendemain, la matinée sera consacrée aux attaquants alors que l’après-midi au travail collectif. Le 23 mars : matinée pour la défense et l’après-midi pour le collectif. Le 24 mars: matinée pour les sponsors et 20h, séance d’entraînement.
Le 25 mars: zone mixte et huis clos dans l’après-midi. Le 26 mars: conférence de presse le matin à 11h et entraînement à 20h.

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*ALGÉRIE – GABON
*Les Verts en route pour les quarts de finale

Certes la tâche s’annonce difficile, mais les Algériens ont les moyens nécessaires pour gagner ce match.

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Après avoir bien négocié son premier match face à l’Ouganda, la sélection algérienne A’ de football rencontrera, aujourd’hui à 15h30 à Khartoum, son homologue gabonaise pour le compte de la 2e journée du groupe A de la phase finale du Championnat d’Afrique des nations exclusivement réservé aux joueurs locaux qui se poursuivra jusqu’au 25 février prochain au Soudan.
Pour les joueurs de l’entraîneur Benchikha, l’enjeu de ce match n’est autre qu’un ticket qualificatif aux quarts de finale de cette compétition en cas de victoire. Or, il se trouve que pour les Gabonais, l’enjeu est que ce match contre l’Algérie est placé sous le signe du rachat, suite à leur première défaite face au pays organisateur, le Soudan (1-0). D’ailleurs, le sélectionneur du Gabon, Pierre Aubameying, est très clair avec ses joueurs: «On s’est mis dos au mur tout seuls, on se doit de rectifier le tir face à l’Algérie, jouer sans la peur au ventre et essayer de décrocher les trois premiers points.»
Quant à la manière avec laquels’y prendre face aux Algériens, le coach gabonais précise que «dans une compétition comme celle-ci, il faut imposer son jeu et faire la différence pour engranger des points».
C’est dire combien sera difficile la tâche des Algériens devant une équipe qui va jeter toutes ses forces dans ce match de la dernière chance pour tenter d’arracher une qualification au prochain tour. Les Algériens ont donc repris les entraînements dimanche et tous les joueurs étaient présents y compris les blessés. C’est-à-dire Laïfaoui, Djabbou et Soudani. Seulement les joueurs ayant disputé le match de samedi face à l’Ouganda ont été ménagés et se sont contentés de séances de tennis-ballon.
D’ailleurs, le sélectionneur national reconnaît qu’«il y a des blessés, certes, mais leurs blessures ne sont pas méchantes», avant de poursuivre d’une manière tranchante: «En tout cas, quel que soit l’effectif aligné, notre objectif sera de gagner ce match.» Il est vrai qu’à part Laïfaoui, tous les joueurs sont prêts pour le second match face au Gabon, car il devait attendre la séance d’hier pour connaître la décision du staff médical. Mais apparemment, et selon les informations en provenance de Khartoum, Laïfaoui ne pourrait pas prendre part à ce match face au Gabon. Ses douleurs au pied ne lui permettent pas de le faire.
Heureusement que le staff technique possède bien des doublures. Khoualed ou Belkalem sont bien disposés à prendre en charge la mission que devait prendre Laïfaoui. D’ailleurs, Belkalem s’en est bien sorti face à l’Ouganda en prenant la place de Laïfaoui. Le match face à l’Ouganda ne doit pas faire oublier aux Algériens que celui contre le Gabon est tout à fait différent. Benchikha avait bien averti ses joueurs à l’issue de la première victoire face à l’Ouganda: «Il faut rester les pieds sur terre. Il n’est pas question de joueur facile face au Gabon.»
Et il a confirmé les ambitions de notre sélection nationale à l’issue des entraînements de dimanche dernier en ces termes: «L’ambiance est très bonne au sein du groupe et il est impératif de gagner ce match face au Gabon pour assurer la qualification aux quarts de finales et ce, sans dépendre du résultat du dernier match face à la sélection soudanaise.»
Et comme en football, on ne change pas une équipe qui gagne, il est donc évident que Benchikha ne va certainement pas changer son équipe-type à l’exception, peut-être, de Laïfaoui qui sera sûrement remplacé, comme face à l’Ouganda, par Belkalem.
Seulement, les défenseurs algériens se doivent d’être très vigilants devant ces Gabonais qui ne jurent que par la victoire. C’est-à-dire qu’il faudrait s’attendre à ce que «les Panthères B» jouent l’offensive à outrance. A Maïza, Zemmamouche et consorts de bien s’en charger au moment où le trio Djabou, Messaoud et Djallit ne sont à la disposition de Soudani pour marquer des buts et assurer ainsi une victoire synonyme de qualification aux quarts de finale.
A noter enfin, que dans ce même groupe et pour cette même journée d’aujourd’hui, le Soudan rencontrera l’Ouganda à partir de 18 heures. Ce sera pour les Soudanais le match de la qualification, alors que pour les Ougandais, ce serat le match du rachat. (L’Expression-08.02.2011.) 

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*Abdelhak Benchikha nouvel entraîneur de l’équipe nationale

benchikha356.jpg Abdelhak Benchikha a été nommé sélectionneur de l’équipe nationale en remplacement de Rabah Saâdane, a annoncé lundi 13 septembre la FAF. « La Fédération Algérienne de Football a nommé Mr. Abdelhak Benchikha au poste de sélectionneur national en remplacement de Mr. Rabah Saâdane démissionnaire », a précisé la FAF.Saâdane avait démissionné de son poste de sélectionneur au lendemain du match nul concédé par l’équipe nationale face à la Tanzanie (1-1) le 3 septembre dernier à Blida pour le compte de la première journée des qualifications à la CAN-2012.

La nomination de Benchikha répond au souci de la fédération « de faire confiance aux techniciens algériens de haut niveau d’une part et à celui d’assurer d’autre part la stabilité de l’encadrement de l’Equipe Nationale au moment où celle-ci se trouve en pleine phase de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations – CAN- 2012 », a ajouté la même source.

Le nouveau sélectionneur a pour mission de « qualifier l’Algérie à la prochaine CAN-2012 », a indiqué la FAF. Les Verts affronteront la République centrafricaine le 10 octobre prochain à Bangui pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires.

« Le staff technique, outre sa composante actuelle, sera renforcé dans le but d’améliorer son rendement », a indiqué la FAF.  Benchikha rencontrera bientôt la presse pour présenter son programme. (TSA-13.09.2010.)

 

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*Les grands chantiers du futur sélectionneur

L’ère Rabah Saâdane a pris fin dans les circonstances que tout le monde connaît et sur lesquelles il serait inintéressant de revenir dans la mesure où, en football comme dans la vie, il est beaucoup plus judicieux et pratique de se tourner promptement vers l’avenir que de ressasser les épisodes passés.

1D’autant plus que dans le cas précis de notre sélection nationale, l’imminence du déjà décisif second rendez-vous de ces éliminatoires en République centrafricaine et la nécessité absolue de remettre de l’ordre dans la maison Algérie, contraignent le futur sélectionneur à agir vite. Et bien !  Sans pour autant verser dans l’alarmisme, le successeur attendu de Rabah Saâdane aura véritablement devant lui un grand chantier à ciel ouvert qu’il aura à gérer en parallèle avec l’urgence des résultats sur le terrain, seuls garants de la pérennité de la désormais internationale réputation des Verts, condamnés à réserver leur place pour la CAN-2012.   Tout en veillant à tourner la page pour, justement, mieux préparer cet avenir afin que l’Algérie reparte vite sur des bases saines et éviter de subir une nouvelle traversée du désert de vingt-quatre ans, l’urgence des urgences pour la fédération tutelle est donc de nommer un nouvel entraîneur national qui puisse redonner une âme à cette équipe. L’un des plus grands défis qui attendent, d’ailleurs, le futur sélectionneur national, concerne le rétablissement de l’autorité au sein de cette équipe, au sein de laquelle ceux qu’on appelle communément les “cadres”, font la pluie et le beau temps au point de s’offrir, même, le luxe de donner un avis sur le maintien ou non de… Saâdane. En l’absence d’une vraie autorité au sein de l’équipe, en raison de la passivité d’un Saâdane qui a fini par perdre carrément le contrôle du groupe, l’image du staff technique a été, à tout le moins, détériorée et dégradée. Et ce n’est certainement pas les exemples qui manquent, tellement ils sont légion. Rafik Saïfi qui impose son diktat, en pleine Coupe du monde, contre les USA et force Saâdane à changer son plan, Fawzi Chaouchi qui remet en cause la titularisation de Raïs M’bolhi la veille du choc face à l’Angleterre ou encore, tout récemment, Anthar Yahia qui “prend” sa place dans l’axe de la défense face à la Serbie, en amical, alors qu’il venait de convoler en justes noces 48 heures à peine avant, tout comme Hassen Yebda (qui venait juste de trouver un club) et M’bolhi (qui a passé le stage dans les avions entre Alger et Sofia), “forcément” titulaires face à la Tanzanie alors que la norme footballistique mondiale exigerait qu’ils se retrouvent, tout au mieux, remplaçants sur le banc de touche.

Poigne-Jeu-Séduction :
le triptyque recommandé
Cela rappelle bien quelques vérités tues, soulignées sous le couvert de l’anonymat par un des joueurs qui révélait que “certains cadres décident même de la composante de l’équipe le jour du match”. “Ils ont une telle influence sur Saâdane qu’il est obligé de les écouter, et ce n’est pas pour rien que ces mêmes joueurs exigeaient le maintien de Saâdane, tout comme ils l’avaient fait, du reste, fait aussi au moment du départ de l’ancien coach national Jean-Michel Cavalli”, précisait également la même source au sortir du Mondial.
Pour le bien de la sélection, donc, le successeur de Saâdane doit faire table rase des “largesses” de son prédécesseur en mettant tous les joueurs sur le même pied d’égalité à même de gagner (ou forcer, c’est selon), leur respect, quitte même à en sacrifier certains en guise d’exemple à méditer.   
La seconde et non moins nécessaire mission qui attend le futur patron des Verts, est de réconcilier l’EN avec son jeu à l’algérienne, et ce, à la faveur d’un véritable projet de jeu. Aux antipodes de la pratique d’un jeu naturellement porté vers l’offensive, comme la sélection a de tout temps produit ou tenté d’en produire, l’EN version Saâdane s’est vu enfermée dans le carcan d’un système ultra-défensif qui se résumait en un seul mot : verrouillage. L’assise défensive qu’a réussie Saâdane à mettre en place a, certes, été source de bon nombre de satisfactions, mais n’a toutefois pas été utilisée comme base arrière d’un jeu tourné vers l’avant.
Surtout que cette EN mondialiste possède en les Meghni, Yebda, Boudebbouz, Ziani, Matmour, Ghezzal, Ziaya, Djebbour et autres Lacen et Belhadj des atouts de haut niveau en ce sens.
Des talents qui n’ont rien à envier aux Ghanéens quart de finalistes de la World Cup 2010 que sont les Kingson, Paintsil, Mensah, Sarpei, Annan, Inkoom, Asamoah, Boateng et autres Ayew, sauf que la grande différence est que le coach serbe, Milovan Rajevac, a su exploiter leur potentiel offensif pour mettre en place un collectif tourné résolument vers l’attaque.

Entre le marteau de la rue
et l’enclume des politiques !
Celui qui s’assiéra sur le banc des Verts en lieu et place du démissionnaire Saâdane aura, de fait, à faire preuve d’un réel sens du management de haut niveau, surtout que cette EN n’est plus l’apanage de son seul public, avec lequel il doit impérativement la réconcilier, mais aussi et surtout du monde politique qui s’est habitué, en particulier lors de la campagne victorieuse du Mondial 2010, à venir y mettre son grain de sel. Le maintien de Saâdane contre le gré de la FAF en raison du soutien de poids d’influents personnages de la haute sphère politico-financière nationale en était l’exemple le plus édifiant. Sentant le vent de la révolte populaire, ceux qui le soutenaient dernièrement ont d’ailleurs vite fait de s’en démarquer, comme tout jeu de yo-yo si propre au raisonnement politique typiquement algérien.  Mais n’ignorant aucunement que l’improductive scène nationale ne peut proposer l’alter ego d’un Saâdane pour recadrer les Verts, les politiques ne semblent avoir désormais d’autre alternative, pour conforter leurs places, que de faire appel à une grosse pointure internationale, comme le font depuis assez longtemps nos voisins tunisiens et marocains, avec le succès que l’on sait.
Surtout qu’en matière de moyens financiers et d’engagement en faveur de l’EN, jamais peut-être l’État algérien ne s’est montré aussi “choyant”. L’historique pont aérien entre Alger et Khartoum pour permettre à une douzaine de milliers de supporters de garantir l’opération Coupe du monde, les colossaux budgets dégagés pour permettre aux coéquipiers de Ziani de bénéficier de primes faramineuses et de stages de préparation dans les plus luxueuses stations habituellement réservées au must européen en la matière en sont des preuves toutes récentes.  
Que ces fonds servent désormais à garantir aux Verts un encadrement technique à la hauteur de leur nouvelle dimension et de leurs ambitions futures n’en sera, contexte oblige, qu’un investissement doublement intéressant. Et pour le football national qui gagnera en maturité internationale et pour ceux qui en dictent la politique pour contrôler encore mieux la rue algérienne. (Liberté-06.09.2010. 

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1 *Rétablir l’autorité du coach, doter l’EN d’un plan de jeu et la réconcilier avec son public

Les grands chantiers du futur sélectionneur

Saâdane, le professionnalisme et le virage du football 
Le hasard a voulu qu’au moment du lancement du premier supplément Liberté Sports, l’actualité foisonne de rebondissements et d’événements majeurs, à l’image de la démission du coach national, Rabah Saâdane, le lot de spéculations concernant sa succession, ainsi que l’avènement, pour la première fois dans l’histoire du football algérien, du professionnalisme. Deux faits marquants qui constitueront, donc, les deux sujets principaux de ce supplément sports, qui vient remplacer Liberté Foot, dont l’expérience enrichissante nous a permis d’être encore plus proches de nos lecteurs et donc de leurs attentes. Friands de ce qui se passe autour de l’équipe nationale, nous avons jugé utile, en ce qui concerne le premier sujet de l’équipe nationale, de brosser un tableau sans complaisance sur les chantiers qui attendent le futur entraîneur national. L’état de déliquescence, tant du point de vue technique qu’organisationnel, dans lequel se retrouve notre équipe nationale, oblige les décideurs du football algérien à parer au plus pressé pour nommer un staff technique compétent et, surtout, capable de redonner à cette sélection une âme et une motivation. En l’absence d’une vraie autorité au sein de l’équipe, en raison, notamment, de la passivité d’un Saâdane qui a fini par perdre carrément le contrôle du groupe, l’image du staff technique a été, pour le moins, souillée et galvaudée. L’état d’esprit doit donc changer et l’autorité du staff doit être rétablie au plus vite. La seconde mission qui attend le futur patron des Verts, est de les doter d’un véritable projet de jeu. Sur ce qu’on a vu lors de ce Mondial et lors du match contre la Tanzanie, les Verts ont surtout péché de ce côté. Avec une fédération stable et tout un peuple derrière cette sélection nationale, la tâche du futur patron des Verts sera donc très ardue. Cette sélection nationale a vraiment tout pour réussir, à condition de ne pas se tromper sur le choix du coach.
Second sujet traité dans ce premier numéro du supplément sports, le dossier du professionnalisme. Liberté propose à ses lecteurs une lecture, point par point du cahier des charges que doivent remplir les clubs, et publie en annexe le document complet tel que publié dans le Journal officiel. L’enquête de nos journalistes révèle déjà des difficultés rencontrées sur le terrain de la vérité.
1Des couacs qui ont obligé la FAF à accorder aux clubs un sursis d’une saison pour répondre aux exigences de la feuille de route du professionnalisme. Mais une chose est sûre, le football algérien est en pleine mutation. Les réformes opérées, que ce soit au niveau de l’équipe nationale ou de la gestion du football en général, seront décisives. L’avenir du sport roi en Algérie en dépend.  (Liberté-06.09.2010.)

*Succession de saâdane

Débat : technicien local ou étranger ?

Aussitôt le départ de Rabah Saâdane de la tête de la barre technique des Verts consommé, les noms de ses potentiels successeurs commencent à paraître dans la presse. Alain Michel, l’entraîneur du MCA, Abdelhak Bencheika, l’actuel coach des A’, René Girard, le technicien de Montpellier, Nouredine Korichi, l’ex-défenseur des Verts, Rabah Madjer, sont entre autres les noms qui reviennent dans les tabloïds.
Cependant, la FAF, par la voix de son président, Mohamed Raouroua, indique que “pour le moment, plusieurs pistes sont explorées mais nous allons prendre le temps de bien choisir le potentiel qu’il faut afin de permettre aux Verts de jouer leurs chances à fond pour la CAN-2012”. Une déclaration qui confirme l’information révélée hier par Liberté, selon laquelle l’actuel entraîneur des A’, Abdelhak Benchiekha, est appelé à prendre l’intérim pour le match contre la République Centrafrique, prévu le 8 octobre prochain. Cependant, connaissant les ambitions de Bencheika, ce dernier pourrait carrément postuler à la succession de Saâdane surtout dans le cas d’un résultat probant contre la République Centrafrique. D’ailleurs, le président de la JSK, M. Hannachi, voit en une association entre lui et Madjer la meilleure solution. Du coup, une question s’impose : quel entraîneur pour les Verts ? Certain y voient en le recrutement d’un technicien étranger une nécessité pour élever le niveau de l’EN au rang des grandes nations de football, alors que d’autres insistent sur le fait que seul un coach algérien pourrait redorer le blason de l’EN. (Liberté-06.09.2010.)

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*Il est le sélectionneur de la Centrafrique et ancien entraîneur de la JSMB

Jules Accorsi : “Je ne m’attendais pas au nul de l’Algérie !”

Le Maroc a subi le même sort que son voisin algérien à l’occasion de la première journée des éliminatoires de la CAN-2012, puisque les Lions de l’Atlas ont été tenus en échec à domicile face à la République centrafricaine (0-0), manquant du coup l’aubaine de prendre la tête du groupe D. En effet, les marocains, avides de redorer leur blason terni, se sont heurtés à un adversaire loin d’être ridicule, comme en témoigne sa prestation samedi soir à Rabat. En plus d’une farouche résistance imposée durant toute la partie, les Centrafricains ont joué en bloc en optant pour un système défensif, et ce, compte tenu des conditions de la rencontre.
Un dispositif similaire à celui employé par les tanzaniens face à l’Algérie, sauf que les Centrafricains recèlent quelques bonnes individualités et une technicité appréciable. Sur le plan offensif, les Fauves disposent de bonnes dispositions. La preuve, sur des contres rapides, ils étaient à deux doigts de trouver le chemin des filets, n’étaient les miraculeux sauvetages du keeper marocain, Nader Lamyaghri. Côté effectif, l’ossature du prochain adversaire des Fennecs est formée par sept éléments évoluant à l’étranger, particulièrement dans le championnat suisse, belge et français, à l’image du gardien de Sedan Geoffrey Lembet qui avait annihilé toutes les tentatives marocaines. Ils comptent également des joueurs qui évoluent dans le championnat gabonais. C’est dire que les Verts seront avertis à se méfier davantage de leur prochain adversaire lors de leur deuxième journée des éliminatoires de la CAN-2012, prévues le 8 ou le 9 octobre à Bangui surtout que le sélectionneur centrafricain, le Français Jules Accorsi, connaît assez bien le football algérien, dans la mesure où il a eu par le passé à driver la JSMB en 2004, avant d’être remplacé par Harouni. D’ailleurs, dans une déclaration à la presse locale, reprise par l’APS, Jules Accorsi estime que son team jouera son va-tout dans cette poule, notamment après l’échec des deux favoris du groupe qui sonne comme un brin d’espoir pour la Tanzanie et la Centrafrique. “Je ne vous cache pas que je ne pensais jamais que la première journée tournera à l’avantage des petits poucets du groupe. Je pensais que le groupe serait déséquilibré, mais après les deux semi- échecs de l’Algérie et du Maroc, tout demeure possible”, dira-t-il d’emblée. et d’ajouter : “Nous travaillons avec les moyens de bord. Nous devons, toutefois, hisser notre niveau. D’ailleurs, nous pensons déjà au match avec l’Algérie que  nous allons bien préparer.” Évoquant le match du Maroc, l’ex-entraîneur de la JSMB s’est dit, en outre, satisfait du résultat mais pas de la manière. “Un point est toujours bon à prendre surtout à l’extérieur devant un gros calibre. Toujours est-il que je ne suis pas satisfait de la manière avec laquelle nous avons joué. Nous avons beaucoup subi, ce qui met en doute nos chances de qualification car avec un tel jeu, on ne peut pas prétendre à être de la partie en Guinée équatoriale et au Gabon”, fait-il savoir. Avec un point chacun dans leur escarcelle, l’Algérie, le Maroc, la Tanzanie et la Centrafrique sont en tête du classement, et la deuxième journée sera déjà déterminante pour les quatre équipes, sachant que les Verts et les Lions de l’Atlas seront attendus de pied ferme, respectivement, à Bangui et Dar-Essalem. Une chose est, en revanche, sûre, un autre faux pas des coéquipiers de Ziani en terre centrafricaine, risque de compromettre sérieusement leur participation à la phase finale de la CAN-2012. L’équation est donc simple : les Verts doivent aller chercher une victoire à Bangui ou, au minimum, revenir avec le point du nul pour préserver leurs chances de qualification. (Liberté-06.09.2010.) 

***Éliminatoires CAN-2012 (1re journée)

Le point du groupe D

Le point du groupe D après le déroulement, vendredi et samedi, des matches de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012 (CAN-2012), dont la phase finale est prévue au Gabon et en Guinée équatoriale :

Algérie – Tanzanie       1 – 1
Maroc  – Centrafrique  0 – 0
 
Classement : Pts  J   G   N   P  Bp  Bc  Dif
1. Tanzanie      1 1    0   1   0   1    1    0
Algérie            1  1    0   1   0   1    1    0
2. Centrafrique 1 1    0   1   0   0    0    0
Maroc              1 1    0   1   0   0    0    0

Reste à jouer :
2e journée (8-10 octobre) :
Centrafrique – Algérie
Tanzanie – Maroc
3e journée (25-27 mars 2011) :
Algérie – Maroc
Tanzanie – Centrafrique
4e journée (3-5 juin 2011) :
Maroc – Algérie
Centrafrique – Tanzanie
5e journée (2-4 septembre 2011) :
Tanzanie – Algérie
Centrafrique – Maroc
6e journée (7-9 octobre 2011) :
Algérie – Centrafrique
Maroc – Tanzanie

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**Le football algérien en pleine mutation

Professionnalisme : mode d’emploi

L’Algérie du football bascule en mode professionnel. Dans le but évident de mettre fin à l’ère de l’amateurisme de bon aloi dans lequel végétait le football national depuis déjà assez longtemps, les instances qui gèrent les compétitions estampillées DZ ont ainsi instauré le tout nouveau championnat professionnel avec ses deux niveaux.
Objectif : mettre fin à l’anarchie pénalisante qui régissait les lois d’un marché interne non producteur et depuis quelques années déjà
non exportateur de talents.

Voulant mettre à profit le retour à la mode du football algérien dans le concert international des nations à la faveur de l’inoubliable épopée des Verts lors des éliminatoires jumelées du Mondial et de la CAN-2010 ainsi que les participations, certes, mitigées mais toujours énergisantes dans les deux compétitions majeures précitées, la FAF, en étroite collaboration avec une LNF rebaptisée LFP, a ainsi promulgué une batterie de mesures à laquelle ont dû se soumettre, non sans mal, les clubs-acteurs du championnat national avec ses deux paliers pour mériter le qualificatif de professionnel qui s’érigera désormais, non pas en simple appellation bonne seulement à apparaître sur les documents officiels à en-tête, mais plutôt en nouveau mode de vie. Pour la postérité, c’est le 12 juillet 2010 que la FAF et la LNF ont rendu public le fameux cahier des charges relatif aux obligations techniques devant être souscrites par les clubs éligibles au professionnalisme. La date-butoir pour la mise en conformité a d’ailleurs maintes fois été décalée afin de permettre aux clubs concernés de prendre les mesures utiles et nécessaires à l’application des dispositions de ce même cahier des charges.
Puisant son origine de quatre ordonnances gouvernementales, dix lois républicaines, deux décrets exécutifs, un arrêté ministériel et les résolutions d’un conseil interministériel, ce cahier des charges, adopté après délibérations par le conseil fédéral s’articule, en fait, autour de trente-cinq articles répartis en neuf chapitres : dispositions générales
(3 articles), conditions et obligations en matière d’encadrement sportif et technique, de joueurs et de dirigeants (4 articles), conditions et obligations en matière d’installations sportives et de formation (5 articles), conditions et obligations en matière financière et comptable (5 articles), conditions et obligations en matière sécuritaire (4 articles), conditions et obligations en matière d’encadrement des supporters (2 articles), conditions et obligations vis-à-vis de l’administration chargée des sports, de la Fédération algérienne de football et de la Ligue du football professionnel (4 articles), conditions et obligations en matière de relations de travail et de règlement intérieur (5 articles) et, enfin, conditions et obligations en matière d’organisation structurelle (3 articles).

Un cahier des charges
qui ne laisse rien au hasard
On l’aura bien compris, rien n’a été laissé au hasard. Et les clubs qui désiraient se fondre dans le moule et faire partie du premier championnat professionnel, ont ainsi été contraints de revoir leur mode de fonctionnement selon le nouveau modèle. N’y étant pas totalement préparés, beaucoup de clubs, anciennement appelés clubs sportifs non amateurs et régis dorénavant par les règles de sociétés par actions (sportives, commerciales ou simplement à but lucratif), ont éprouvé mille et une difficultés pour se conformer à cet exigeant cahier des charges qui présente bien des particularités. Ainsi, dans le registre “nouveautés”, les clubs seront dorénavant obligés de déclarer les personnes chargées de l’encadrement technique et médical auprès de l’administration fiscale et des organismes d’assurances sociales et de retraite, de  disposer d’un directeur technique justifiant des qualifications requises, de  souscrire des assurances pour l’encadrement sportif technique et médical mais également, grande innovation, de disposer de psychologues.
Libres par le passé de dicter à leurs futurs clubs employeurs des clauses qui leur semblaient adéquates et avantageuses dans leurs contrats, les joueurs seront, désormais, pour leur part, tenus de s’engager selon le nouveau statut du joueur fixé par la FAF.
En contrepartie, le club se doit de déclarer ses joueurs auprès de l’administration fiscale et des organismes d’assurances sociales et de retraite et de leur transmettre conformément aux procédures et dispositions législatives, et réglementaires en vigueur, les déclarations des salaires, ainsi qu’à la FAF et à la LFP. Toujours en matière de “nouveautés”, les clubs seront tenus, à l’orée de la saison, de transmettre à leur tutelle la liste nominative de leur équipe dirigeante composée d’un président-directeur général, d’un président du conseil d’administration, d’un directeur général ou manager, d’un président du directoire, d’un président du conseil de surveillance, de membres du directoire ou du conseil de surveillance, des administrateurs désignés et du gérant de société.

Plus de ch’kara,
place aux virements bancaires !
Mais la grande innovation intervient surtout dans le mode de paiement et de rémunération. Habitués à percevoir leur argent cash, en liquide, dans des sachets et en tranches, les joueurs, désormais professionnels, doivent apprendre à connaître les particularités des services bancaires car, comme le stipule clairement le cahier des charges, les clubs sont obligés de régler toutes opérations financières par chèque ou virement vu qu’ils sont tenus de s’interdire la manipulation d’espèces sauf pour des régies nécessaires aux menues dépenses conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur prévues en la matière. En des termes plus clairs, la ch’kara sera bannie pour laisser place à des virements de salaires mensuels !
Faisant la part belle au volet formation et infrastructures, le nouveau code de la route du modèle professionnel algérien impose, par ailleurs, aux clubs de justifier, par tout document légal, de la jouissance permanente ou partielle d’une installation sportive, de souscrire aux contrats d’assurances obligatoires aux installations recevant du public, de disposer d’une installation de vidéo surveillance et de disposer au sein de l’installation sportive d’un système d’éclairage approprié pour permettre le déroulement des rencontres en nocturne et leur retransmission télévisuelle, tout en s’engageant à établir une feuille de recettes à l’occasion de chaque rencontre, ce document devant mentionner toutes les places vendues et faire apparaître les recettes brutes.
En parallèle à la création d’un comité de supporters, le club sportif professionnel doit aussi disposer d’un centre de formation ou à défaut de s’engager à en créer un dans un délai de trois ans. 
Tout un programme ! (Liberté-06.09.2010.)

 


 

2 réponses à “*Equipe Nationale algérienne”

  1. 7 08 2011
    fieldrunners hd (11:46:49) :

    I agree with your *Equipe Nationale algérienne at ElAyam.5, fantastic post.

    Répondre

  2. 29 12 2012
    bloons tower defense 5 (01:23:33) :

    What a perfect web site.
    bloons tower defense 5

    Répondre

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