Oran-infos et environs.2
**********************************
*photos sur Oran: Dis, c’était comment Oran
*anciennes photos du vieil Oran..cliquer ici: Promenade à travers Oran .
*Oran sous la neige…cliquer ici: neige à oran
*Horaires des trains-Oran….ici
*Le temps qu’il fait à Oran…Météo Oran heure par heure..cliquer ici: Long term forecast for Oran
*************************************
**Sit-in des médecins à Oran
* Ils étaient en tout quelque 150 blouses blanches à s’être rassemblés pour pointer du doigt la pénurie de médicaments, dont souffrent, depuis bientôt deux mois, l’ensemble des services hospitaliers. «Nous nous sommes rendus au préalable vers les différents services afin d’avoir la liste de médicaments en pénurie, nous explique l’une des portes paroles du collectif Camra d’Oran. On a réussi à établir une liste, non exhaustive, de 93 médicaments et molécules qui manquent dans nos services ! » Selon les manifestants, à force d’être cyclique, la pénurie en devient persistante…d’où la colère, du reste légitime, des patients. « Il faut savoir que beaucoup de médicaments de chimiothérapie ne sont pas disponibles, ni les médicaments d’urgence, nous explique-t-on encore. On ne trouve pas, ou si peu, d’antibiotique, ni d’antidouleur ni de folutés (sérum, bicarbonates et autres…) ».
Dans un autre registre, les manifestants ont dénoncé le manque d’infrastructures hospitalières, celles plus à même d’accueillir les patients cancéreux. « Le manque d’infrastructure hospitalières pour traiter les malades cancéreux fait que le patient a des rendez-vous, pour sa radiothérapie, de plus en plus tardif. Quelque fois, il arrive même que le malade décède avant l’arrivée de son rendez-vous ! » Au final il s’était agi d’un sit-in ayant regroupé aussi bien les blouses blanches que les patients, qui ont tenus, pour certains, à être présents. A noter que dans la matinée, juste avant la tenue du sit-in, une opération « don de sang » a été organisée au niveau des différents services hospitaliers. L’opération a été un franc succès puisque rien que dans le service du CHU d’Oran, plus de 80 poches de sang ont été récolté. Enfin, signalons que des actions similaires ont eut aujourd’hui dans les services hospitaliers de différentes wilayas du pays. (El Watan-31.01.2012.)
****Erreurs de l’état civil: Près de 7.000 demandes de rectification en six mois
Nombreux sont les citoyens confrontés quotidiennement aux tracas des guichets des services de l’état civil et des guichets des daïras, allant des files d’attente aux fautes et erreurs dans la transcription des noms et prénoms sur les documents administratifs établis et qui nécessitent tout un parcours du combattant pour apporter les corrections nécessaires. D’autre part et malgré toutes les mesures prises par les services concernés, de nombreuses affaires atterrissent devant les tribunaux pour la demande de correction, chose qui cause un énorme préjudice au Trésor public et qui constitue une charge supplémentaire pour les tribunaux.
Entre 1.000 et 1.300 demandes de modification des actes de l’état civil sont enregistrées chaque mois par les tribunaux de la wilaya d’Oran. Une trentaine de demandes de jugement est déposée quotidiennement au niveau des tribunaux spécialisés à Oran. Dans ce cadre, le tribunal de la cité Djamel a enregistre durant le premier semestre de l’année en cours quelque 7.000 demandes de jugement pour rectification d’erreur sur des documents officiels délivrés par les services d’état civil des commune de Bir El-Djir et Oran et notamment des actes de naissance et actes de mariage. Durant la même période, plus de 5.100 jugements ont été délivrés. Cependant, la faille se trouve plutôt dans le système, anachronique et en mal d’organisation, et l’environnement de travail malaisé surtout lorsqu’on sait que 80% des employés de l’état civil, recrutés dans le cadre du filet social et de l’emploi des jeunes, ne sont pas diplômés. Dans de nombreuses communes, c’est à des agents recrutés dans le cadre de l’emploi des jeunes que sont confiées les tâches de l’établissement des documents en question. Et les erreurs commises par certains agents non qualifiés sont nombreuses. «J’ai attendu deux ou trois mois pour avoir ma carte d’identité. Le jour où je l’ai retirée, j’ai constaté une erreur dans la transcription de mon nom de famille…», nous dit un jeune rencontré sur place. Pire, un citoyen venu rectifier une erreur sur son nom a été surpris lorsque le préposé lui remit la carte avec de nouvelles erreurs !
En 2010, près de 1.500.000 imprimés d’acte de naissance ont été «consommés» par les services de l’état civil de la commune d’Oran. Cependant ces actes n’ont pas été tous utilisés par les citoyens, car une grande partie contenait des erreurs de frappe ou d’écriture. Cette situation nous donne une idée sur la pression que connaissent ces services et sur l’argent jeté par les fenêtres lorsque il s’agit de refaire un acte de naissance deux ou trois fois, voire quatre fois, si ce n’est plus. Conséquence, en grande partie, des erreurs commises par inadvertance par les employés de l’état civil, les actes erronés sont la source de tracasseries administratives immenses pour le citoyen.(Quotidien d’Oran-13.08.2011.)
*Les rencontres «intellectuelles» animent les soirées d’Oran pendant le ramadhan
Un programme de rencontres et de conférences «intellectuelles» a été élaboré par l’Institut de développement des ressources humaines (Idrh) d’Oran durant les soirées du mois de Ramadhan. Ce cycle de rencontres, dont le coup d’envoi sera donné vendredi prochain, touche diverses thématiques économiques, sociales et culturelles notamment, qui seront abordées par des universitaires et des spécialistes nationaux. C’est l’économiste Abdelkader Djeflat, professeur à l’université de Lille (France) qui lancera, dès ce vendredi, cette manifestation avec une conférence intitulée «Innovation et savoir: vers quel nouveau régime de croissance». Le philosophe et ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mustapha Chérif et le professeur de philosophie à l’Université d’Oran, Mohamed Moulfi, débattront du thème «Cultures et civilisations face aux changements du monde contemporain». Le volet économique sera abordé à travers deux tables rondes, l’une animée par les experts économistes Abderrahmane Mebtoul, Rachid Mohamed Brahim et Mohamed Bahloul sur la problématique du «changement économique et économie du changement: question autour d’une transition». La seconde portera sur le thème «Etat de droit et économie», qui sera abordé par le doyen de la faculté de droit d’Oran, le professeur Bachir Yellès, l’avocat Amine Boulenouar et le juriste Mansour Kedidir. L’ancien ministre de la Culture et de la Commu-nication, Mohamed Abbou ainsi que des journalistes ont été conviés par l’Idrh à présenter des extraits de textes poétiques et littéraires inédits dans le cadre d’une soirée intitulée «A livre ouvert», alors que l’avocat Ali Haroun viendra présenter et dédicacer son dernier ouvrage Eclaircie sur les droits de l’homme en Algérie. Des historiens et chercheurs dont Hassen Remaoun, Ahmed Abid et Saddek Benkadda parleront du thème «Histoire et historiens en Algérie à la veille du 50e anniversaire de l’Indépen-dance». La dernière pièce du Théâtre régional d’Oran, Syphax, produite dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», fera l’objet d’un débat autour de la thématique «Entre histoire et théâtre: Syphax, le parcours du fondateur de l’Etat numide». Ce débat sera animé par l’auteur de la pièce, Benachour Bouziane et son metteur en scène, Aïssa Moulefraâ. (L’Expression-03.08.2011.)*****
*Le centre-ville est animé dès l’aube…Oran continue à séduire ses visiteurs
*Ils sont venus de Tunisie, Maroc, France, Libye, Syrie et de tant d’autres pays.
«Quoique la Tunisie et son tourisme se portent bien, nous avons opté cette année pour des vacances en Algérie, en particulier dans les plages de la wilaya d’Oran». Tel a été l’avis d’une Tunisienne qui a assisté à tous les spectacles donnés à l’occasion du Festival de la chanson et musique oranaises.
La deuxième capitale du pays continue à séduire. Ses visiteurs ne manquent pas de faire, à chaque occasion, l’éloge de cette ville qui ne cesse de séduire. Ils sont venus de la Tunisie, Maroc, France, Libye, Syrie et de tant d’autres pays. Ce sont plutôt ses sites historiques et touristiques qui lui ont valu autant de titres. Le centre-ville d’Oran est animé du matin jusqu’à une heure tardive de la nuit. Aïn El Türck, cette station balnéaire de première classe, constitue la cible privilégiée des touristes, nationaux et étrangers. On y trouve beaucoup de commodités.
Les restaurants sont ouverts de jour comme de nuit.
Les noctambules avides des nuits animées en profitent aussi. Il suffit de prendre la route de Cap Falcon pour constater le rush des estivants. Idem dans les localités côtières les plus reculées comme Madegh et Cap Blanc, rattachées administrativement à la commune de Aïn El Karma.
Cette plage, aux sites panoramiques, est devenue la Mecque des estivants en quête de repos. A cela s’ajoutent les animations nocturnes organisées, à l’effet de la saison estivale, par les pouvoirs locaux; le visiteur, tellement séduit, semble vouloir y prolonger ses vacances même pendant le mois sacré de Ramadhan.
Mais un point noir est à relever, le commerce informel constitue un manque à gagner pour le Trésor public.
Les commerçants occasionnels sont éparpillés un peu partout à travers les 120 km du littoral d’Oran tandis que les responsables en charge de la lutte contre cette pratique se sont distingués, dès le coup d’envoi de la saison estivale, par leur manque de réactivité, dépassés qu’ils sont par ce fléau. (L’Expression-21.07.2011.)
**Le samedi 23 juillet 2011 à 20h, spectacle Vie de Chien d’Abdelkader Secteur, au théâtre de verdure d’Oran.
**Abdelakder Secteur :
J’étais invité à un mariage….Des histoires drôles qui ont traversé sans visa la frontière algérienne …
*cliquer ici: L’humoriste Abdelkader Secteur
**un phénomène majeur dans la culture du “rire”.
**voir vidéos: j’ai fait un rêve
cliquer ici: un rêve
*Les dermatologues tiennent leur congrès international à Oran
Pour la sixième année consécutive, les dermatologues se donnent aujourd’hui rendez-vous à l’hôtel Phoenix pour leur congrès international. Un évènement organisé par l’association des dermatologues de la wilaya d’Oran et dédié à la recherche médicale et scientifique. Ainsi d’éminents professeurs de renom, algériens et étrangers, vont prendre part à ce congrès de deux jours, a expliqué Dr Boukerche, président de l’association.Des thèmes d’actualité axés sur l’allergologie cutanée, le traitement des maladies du système et la dermatologie sur la peau noire seront explicités lors de ce congrès. Tout en soulignant l’intérêt accordé à ces thèmes d’actualité, les organisateurs ont rappelé que l’objectif est surtout de bénéficier de cette expérience afin d’enrichir les connaissances dans la compréhension de la maladie et les nouveaux traitements préconisés.Il est question de relever certaines difficultés de diagnostic, de dépistage et surtout de s’enquérir des nouveautés.Les spécialistes se pencheront sur les maladies que peuvent développer les peaux noires à l’exemple des dermatoses. Une occasion pour renforcer l’espace d’échanges d’expériences entre confrères.Ainsi et tout en s’appuyant sur les nouvelles avancées et stratégies thérapeutiques dans ce domaine, les organisateurs ont rappelé que l’association continue à œuvrer pour multiplier ces espaces d’échanges lesquels permettront d’être à l’écoute des préoccupations de la corporation au niveau local et national.Des chefs de service d’hôpitaux d’Alger, des professeurs de Tlemcen, de Sidi Bel Abbès et d’Oran apporteront leurs expériences dans le domaine de la prévention, l’examen clinique et les nouveaux traitements. Par ailleurs, ce congrès sera également l’occasion pour récompenser les meilleurs travaux des jeunes dermatologues et ce à travers une vingtaine de posters qui seront affichés au cours de cette rencontre.Notons que depuis sa création, en juillet 2005, l’ADO a mis en place un important plan d’action de prévention et de dépistage notamment contre le cancer de la peau et autres pathologies. (Quotidien d’Oran-23.06.2011.)
**exposition au Sheraton Hôtel d’Oran sur la Photo et l’imagerie numérique.
Le japonais Noritsu veut investir le marché algérien
Les amateurs aussi bien que les professionnels de la photo et de l’imagerie numérique en général peuvent désormais se réjouir de l’arrivée sur le marché algérien du chef de file mondial dans le domaine, le japonais, Noritsu. Une arrivée scellée officiellement hier à travers l’exposition tenue pour la première fois en Algérie au Sheraton Hôtel d’Oran. L’objectif de cet évènement étant de permettre aux professionnels de la photo, aux institutions, aux porteurs de projets de découvrir les dernières tendances de ce secteur en pleine expansion. Pour le directeur de Noritsu Algérie, M. Boufatah Chaouki, qui s’exprimait en marge de cet évènement, la société qu’il dirige « affiche une volonté intense de développer ce secteur en Algérie, en collaboration avec différents partenaires dans le but d’instaurer un partenariat gagnant-gagnant, basé sur le transfert de technologie, la formation et le service après-vente (…). M. Boufatah a annoncé, dans ce même ordre d’idées l’intention de sa société à « soutenir via un programme spécifique les jeunes porteurs de projets dans le cadre des dispositifs d’aide à la création propre d’activités et d’emplois ANSEJ, CNAC, ANGEM… ». Pour sa part, le représentant de la société mère, M. Tsuguhir Ishiabashi, a déclaré, dans un communiqué: « Nous avons la solide réputation d’être innovateur et avons été les premiers à développer la technologie qui domine maintenant l’industrie du développement de photo. Le fondement de notre entreprise est basé sur notre engagement envers notre clientèle à offrir une gamme de produits novateurs, ainsi qu’un service et un soutien de niveau international. » Noritsu, dit-il, «s’est engagé à continuer d’aller de l’avant…l’Algérie représente pour nous une ouverture pour le marché africain qui reste malheureusement malgré ses potentialités très mal exploité…». A noter que Noritsu offre actuellement une des plus grandes, si ce n’est la plus grande gamme de matériel sur le marché du minilab. Avec le tout numérique, impression sur papier photo, les minilabs jet d’encre ou encore les bornes consommateurs, Noritsu offre un ensemble de matériels et de solutions logicielles dont la productivité constitue le point fondamental. Noritsu est également considéré comme le pionnier du développement photo grâce à sa technologie Noritsu KOKI’s QSS (Quick Service System) créée en 1979 qui a révolutionné les délais de livraison du traitement photo avec la naissance du premier magasin photo 1H dans le site touristique du Niagara Falls (Chutes du Niagara). (Q.d’O-23.06.2011.)
**jumelage Oran-Alicante.
Une délégation dirigée par le maire d’Oran, accompagné du président de l’Assemblée populaire de wilaya d’Oran et de l’ambassadeur d’Algérie en Espagne, a été invitée à Alicante par la Casa Mediterraneo pour participer à la fête de la Sain-Jean. Du 19 au 23 juin, la délégation a fait le tour de la ville d’Alicante et a rencontré des personnalités locales, ceci dans le but de redynamiser le jumelage historique qui lie Oran et Alicante depuis 1933. Interrompu entre 1955 et 1961 puis en 2007, les deux parties veulent renouer avec ce rapprochement et coopérer dans plusieurs domaines, culturel, commercial et touristique.Dans le cadre de cette visite qui se veut un pas en avant pour renforcer les relations entre les deux villes, la délégation a été reçue, mardi, par le gérant du patronat de la municipalité du logement d’Alicante, Gaspar Myor, qui a fait la présentation du plan Racha qui concerne la réhabilitation de la vieille ville d’Alicante, ses objectifs, ses faiblesses et ses programmes de dynamisation résidentielle. Une source d’inspiration pour nos élus locaux concernant la réhabilitation du vieux bâti d’Oran, notamment les programmes de réhabilitation de Sidi El-Houari, Derb, entre autres. Les hôtes d’Alicante ont eu à visiter ensuite la vieille ville, avant de se déplacer vers la Plaza de Los Luceros pour assister au concours de mascletas. (Q.d’O.23.06.2011.)
**1.235 kilos de kif saisis depuis le début de l’année , selon la Gendarmerie nationale d’Oran
La vaste campagne de lutte contre le trafic des stupéfiants se poursuit. Les services du 2ème commandement régional de la Gendarmerie nationale d’Oran ont réussi depuis le début du mois de janvier à mettre la main sur une quantité de 1.234, 79 kg de résine de cannabis en plus de 8.631 comprimés psychotropes. Ces saisies ont été effectuées au niveau des 14 wilayas de l’ouest, notamment au niveau des régions frontalières.Dans ce cadre, on saura que 166 affaires ont été traitées par les différentes unités du 2ème commandement et 278 individus ont été arrêtés pour usage, détention et commercialisation de stupéfiants. Sur la totalité des personnes arrêtées, 187 ont été placées sous mandat de dépôt et 91 ont bénéficié de la liberté provisoire. Au niveau de la wilaya d’Oran, le nombre d’affaires a diminué de 50,14% par rapport à 2009. 21 gr de cocaïne et 8.355 comprimés de psychotropes ont été saisis durant cette année. Plusieurs réseaux aux larges ramifications ont été neutralisés à Oran et 216 individus ont été écroués pour détention et commercialisation de stupéfiants. (Q.d’O.-23.06.2011.)
*Une nouvelle rectrice à l’université de l’USTO
Une nouvelle rectrice vient d’être installée à la tête de l’Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO) d’Oran en remplacement du Pr Bensafi Mohamed. Il s’agit du Pr Derdour Aïcha, ancienne directrice de l’un des plus grands laboratoires de recherche en chimie à l’Université d’Oran Es-Sénia. Depuis son installation officielle, le 6 avril dernier, à la tête du rectorat de l’USTO, le Pr Derdour Aïcha a effectué une série de visites aux facultés relevant de son université, à l’instar de la faculté des sciences et de celle de génie mécanique où elle a eu à discuter avec plusieurs responsables.(Quotidien d’Oran-19.04.2011.)
**Célébration du mois du patrimoine
La célébration du Mois mondial du patrimoine, prévu du 18 avril au 18 mai, sera marquée cette année par un important programme mis en place par l’association Santé Sidi Lahouari.Ainsi, le programme concocté à l’occasion prévoit des portes ouvertes qui seront organisées le 23 avril prochain au siège de l’association à Sidi Lahouari.
Une visite guidée sera effectuée à l’école du chantier, les bains turcs et l’hôpital du campement. Celle-ci sera suivie par une projection de films et une exposition de photos, de costumes traditionnels et de gâteaux. Dans l’après midi, un one-man-show sera organisé par le comédien Mohamed Yebdri.
Un volontariat est prévu pour le vendredi 6 mai au cimetière de Sidi Lahouari. Les bénévoles procéderont au nettoyage du cimetière pour le débarrasser des détritus qui s’y sont accumulés. Cette action sera suivie d’une manifestation sportive d’aikido.
Pour la journée du 7 mai, une autre visite guidée est prévue dans le programme de l’association. Le rendez-vous sera donné à la place d’Armes pour une visite des monuments historiques du quartier.
Le lendemain, un concert arabo-andalou sera donné par l’orchestre de l’association El-Mouahidia. Outre ce concert musical, un film sera projeté le samedi 14 mai sur Nedroma, ville de Abdelmoumen, lequel sera suivi d’une conférence et d’une exposition de l’association de Nedroma. La clôture de ces festivités sera organisée le samedi 21 mai au TRO ave une projection du film sur les activités du mois et une prestation musicale les artistes. .(Quotidien d’Oran-19.04.2011.)***
**Saisie de marchandises non déclarées au port sec d’Es-Sénia-Oran
Les éléments des douanes opérant au port sec dans la zone industrielle d’Es-Sénia ont réussi à mettre la main sur un important lot de marchandises introduites frauduleusement au pays. En effet, c’est lors du contrôle d’un lot censé renfermer, selon les déclarations de son propriétaire, du tissu importé des Emirats Arabes que les inspecteurs des douanes ont constaté l’infraction. La fouille a permis de découvrir 1.232 unités d’encens, 1.764 encensoirs, en plus de 1.374 flacons d’eaux de toilette et de désodorisants. Selon les services des douanes, cette marchandise n’a pas été déclarée et, par conséquent, ne peut être admise. Ainsi et conformément à la réglementation en vigueur, celle-ci a été saisie.
Deux semaines auparavant, c’est une quantité de portables et de kits mains-libres qui a été découverte dans les bagages d’un voyageur à l’aéroport d’Es-Sénia. Le passager avait dissimulé cette marchandise à caractère commercial afin d’échapper aux droits et taxes douanières.
Ces formules sont courantes, et ce malgré la panoplie de mesures prises pour expliciter le seuil de marchandises autorisé à l’importation.
Des dépliants sont mis à la disposition des voyageurs, notamment au port et à l’aéroport d’Es-Sénia, pour expliquer quels sont les produits prohibés, ceux autorisés et ceux soumis à une autorisation. (Quotidien d’Oran-19.04.2011.)
************************
**Les journalistes empêchés de faire leur travail
La marche, qui devait avoir lieu hier à Oran, a été étouffée dans l’oeuf. La répression a débuté avant que ne commence la manifestation.
Alors que les manifestants s’apprêtaient à rallier le point de départ, la place d’Armes, les policiers, mobilisés en force ont mis en action leur démarche répressive et ce, en procédant aux interpellations, sans aucune exception, des journalistes de la presse indépendante, à savoir ceux de L’Expression, Le Quotidien d’Oran, Le Soir d’Algérie, El Watan, La Tribune, Liberté et la Voix de l’Oranie.
Ces derniers n’ont rien pu suivre des évolutions ni couvrir la marche programmée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. En effet, aussitôt mis dans les fourgons cellulaires de la Sûreté de wilaya, les hommes des médias ont été rapidement transférés vers les différentes Sûretés urbaines où ils ont été auditionnés avant d’être relâchés une heure plus tard.
L’interdiction de la marche, mise en application par la police, a été ponctuée par l’arrestation d’au moins une centaine de personnes. Ce n’est pas tout. Les caméras de la Télévision algérienne via son antenne d’Oran, ont vite fait d’investir les lieux où plusieurs plans ont été pris.
L’information a aussitôt fait le tour du chef-lieu de la wilaya tandis que le bureau local affilié à la Coordination nationale pour le changement et la démocratie a rendu public un communiqué à travers lequel il a souligné que «les services de police étaient instruits de les empêcher (journalistes Ndlr) coûte que coûte d’exercer leur métier».
Et d’ajouter: «En effet, les journalistes ont, à maintes reprises, exhibé leurs cartes professionnelles et ordres de mission signifiant de vive voix aux agents de police qui procédaient à leur arrestation qu’ils étaient là dans le cadre de l’exercice de leur profession». (L’Expression-06.03.2011.)
**salon «Didactico» du 10 au 13 janvier 2011
Plus de 40 exposants nationaux spécialisés dans le secteur de la formation, des équipements scientifiques, didactiques et pédagogiques en plus d’opérateurs étrangers, à l’exemple des Italiens, des Belges, des Allemands, des Français et des Chinois vont prendre part, à compter d’aujourd’hui lundi 10.01.2011. et jusqu’au au 13 janvier, à la première édition du salon international de la formation, des équipements scientifiques, didactiques et pédagogiques. Organisé pour la première fois en Algérie et plus précisément à Oran par Grafside au palais des expositions d’Oran, cet évènement baptisé «Didactico» sera dédié aux chercheurs, aux universitaires, aux directeurs d’éducation, au personnel de la formation professionnelle, entre autres. Une occasion qui, selon M.Yousfi, organisateur du salon, va contribuer à la promotion du savoir-faire algérien dans les domaines en question. Un carrefour incontournable pour répondre aux besoins exprimés en matière d’équipements pédagogiques, scientifiques et didactiques. En axant sur les efforts consentis par les pouvoirs publics pour développer et améliorer la qualité de la formation à travers divers projets réalisés dans le cadre du programme quinquennal, notre interlocuteur a tenu à souligner que «Didactico» vient à point nommé avec cette volonté au service du savoir de sorte qu’il va mettre à la disposition des usagers des produits sur mesure adaptés aux programmes socioculturels de notre pays. Il est question également de découvrir les dernières tendances en matière de technologie et d’innovations. Dans ce registre, plusieurs conférences ayant trait à l’école numérique, les nouvelles méthodes d’enseignement, l’évolution et le développement des outils multimédias au profit des programmes pédagogiques, entre autres, seront animées à l’occasion de ce salon. Outre ces séminaires, un prix de l’innovation et de la créativité dans le domaine pédagogique et didactique sera décerné par les visiteurs par voix de vote. Cette innovation peut concerner un produit, un équipement, un système ou un service représentant une forte valeur pour l’utilisateur. Notons que plusieurs résolutions seront prises à l’issue de ce salon et communiquées aux instances concernées. (Quotiden d’Oran-10.01.011.)
**Le maire de Aïn El Turck suspendu
Saïd Zellat, président de l’APC de la commune côtière de Aïn El Turck, n’est plus en poste. La gestion de la municipalité a été confiée au 1er vice-président de l’APC.
Pour cause, le P/APC, élu lors des élections de 2007, a été relevé de ses fonctions ce dernier, cité dans une affaire de détournement de foncier, fait l’objet d’une poursuite judiciaire.
La wilaya d’Oran aurait été à l’origine de cette mesure administrative. Selon certaines indiscrétions, le wali d’Oran aurait agi en conformité avec la procédure judiciaire en se référant à l’article 42 de la procédure administrative stipulant la nécessité de mettre fin, ne serait-ce qu’à titre temporaire, aux fonctions de tout élu poursuivi devant les tribunaux. Cette «destitution», et un «gel des fonctions», le temps qu’il faut au maire «déchu», est temporaire par la force de la justice, de régler sa situation judiciaire en prouvant son innocence.
Selon des sources proches de la municipalité de Aïn El Turck, le maire est poursuivi en justice pour utilisation abusive des biens de l’Etat et après qu’il eut passé en location un lopin de terrain. Il a même été auditionné le 18 janvier dernier.
En l’absence de trois témoins, le procès a été reporté pour le 28 février de l’année en cours, le temps qu’il faut pour rassembler toutes les pièces nécessaires permettant de trancher définitivement la question. Pour leur part, le reste des membres de l’APC ne sont pas restés les bras ballants, le but étant d’éviter le dysfonctionnement des services municipaux et des commissions communales. Une réunion d’urgence a été provoquée à l’issue de laquelle M.Ben Meddah Brahim a été chargé de prendre les destinées d’une municipalité qualifiée localement comme étant la «tête de l’hydre» au vu des surprises découlant des convoitises qu’elle suscite. Mais, l’article 42 du Code communal constitue ce couperet qui épingle les élus locaux au moindre virage ou une petite erreur commise ne serait-ce que par inadvertance.(L’Expression-23.01.2011.)
*************
**Quel rôle ont joué les Algériens dans les deux guerres mondiales ?
Le rôle majeur des Algériens dans les deux Guerres mondiales sera évoqué prochainement à Oran, par deux ministres conseillers auprès des ambassades de France et de Grande-Bretagne, a-t-on appris des organisateurs de cette rencontre.
“Le rôle majeur joué par les Algériens dans les deux Guerres mondiales (1914-1918 et 1939-1945) sera souligné à l’occasion de cette rencontre”, a indiqué le directeur du Centre culturel français, M. Gaëtan Pellan.(Liberté-23.01.2011.)
*************
Un cycle thématique dédié à Almodovar sera lancé
Un ciné-club algéro-espagnol à Oran
Un ciné-club visant à promouvoir la culture cinématographique algérienne et espagnole est en voie de création à Oran, a indiqué la direction de l’Institut Cervantès. Cette initiative a pour objectif de répondre aux attentes exprimées par de nombreux amateurs, étudiants et chercheurs, a expliqué le responsable de l’établissement culturel espagnol, Javier Galvan. Selon la même source, un cycle thématique dédié au cinéaste Pedro Almodovar sera lancé dès samedi prochain à Oran pour donner le ton aux activités du ciné-club dont le premier noyau est composé de jeunes étudiants.
Les projections programmées dans ce cadre seront accompagnées de tables rondes pour permettre aux participants de se pencher sur le film et sur le contexte historique de sa réalisation, a-t-on signalé.
Les œuvres de Pedro Almodovar seront à l’affiche à fréquence mensuelle jusqu’en juin prochain, a fait savoir M. Galvan.(Liberté-23.01.2011.)
** L’Enaditex d’Oran ferme ses portes
L’unité commerciale d’Oran spécialisée dans la distribution et la vente des produits textiles dans la partie ouest du pays, relevant de l’Entreprise nationale des textiles, Enaditex, vient de fermer ses portes. 15 familles se retrouvent, donc, sans gagne-pain. En effet, 15 employés, qui ont été libérés, se sont, par voie de conséquence, retrouvés, au chômage. S’agit-il d’un départ volontaire des employés? Seront-ils indemnisés? Aucune formule devant accompagner le mode de libération des employés de ladite unité, n’a été rendue publique. Les raisons qui ont motivé les responsables à baisser rideau seraient, contre toute attente, d’ordre économique, «la crise financière que connait ces derniers temps, l’unité d’Oran, est irrémédiable», a-t-on indiqué. Cela amène ses responsables à affirmer que celle-ci souffre d’un énorme déficit financier. Ainsi, l’unité commerciale d’Oran est frappée, ces dernières années, par la stagnation commerciale. Malgré les différents plans de redressement, aucune amélioration notable n’est venue la sauver de la disparition. «Les ventes sont, de plus en plus, en baisse», a-t-on indiqué ajoutant que «les pertes financières, qui s’accumulent, sont, d’année en année, énormes et sèches». Cela survient au moment même où les responsables du secteur de la petite et moyenne entreprise ont mis les bouchées doubles en vue de donner une nouvelle dynamique à l’industrie algérienne, dont l’activité textile et ce, dans le cadre de la mise à niveau des PME. Pourquoi donc cette décadence et cette décrépitude? «La mondialisation et ses règles rigoureuses ont tout balayé», précise-t-on. Ajouter à cela la concurrence déloyale des marques étrangères et l’invasion des produits de contrefaçon des pays asiatiques et ceux de la contrebande provenant d’Espagne et du Maroc. La contrebande et la contrefaçon constituent ces deux problèmes insolubles qui continuent à hanter les esprits des responsables algériens du commerce tandis que des mesures, à la hauteur du danger qui menace l’industrie textile algérienne, sont venues tardivement.
Dans ses recommandations, l’Organisation mondiale de commerce, OMC, est plus qu’explicite mettant l’accent sur la nécessité de mettre un terme au commerce informel. Ce dernier n’est pas près de s’estomper. «Toute l’activité informelle s’exerce en toute quiétude», a-t-on déploré. Pourtant, l’industrie des textiles en Algérie, a été encouragée par tous les responsables qui se sont succédé à la tête du secteur durant les années 1970 et 1980. La production de qualité était abondante à telle enseigne qu’elle a rivalisé, pendant près de 20 années, avec des marques d’envergure internationale.
«Ces marques, quoique très connues au niveau mondial, n’avaient pas lieu d’évoluer sur le marché étant donné que les produits de la Sonitex étaient en vogue», se souvient-on. Idem pour l’industrie de la chaussure. Cette activité, classée dans le cadre de l’artisanat, est en disparition totale malgré les résultats notables qu’elle a donnés durant presque trois décennies d’affilée. Plusieurs dizaines d’unités locales spécialisées dans la fabrication de chaussures de Cité Petit ont, tout simplement, fermé leurs portes. «Il est très difficile de situer, avec exactitude, le nombre d’unités de fabrication de chaussures qui ont baissé rideau depuis 1990 à ce jour» apprend-on. La confection artisanale n’a pas été épargnée par les aléas puisants de la mondialisation. Là encore, le phénomène de la contrebande et la contrefaçon y est pour beaucoup. (L’Expression-28.12.2010.)
**Les Tziganes enflamment le conservatoire d’Oran
Comme de coutume, le public oranais a répondu présent, dimanche soir (28.11.2010.), lors du concert de musique tzigane donné au conservatoire d’Oran Ahmed Wahby. Invité par le Centre culturel français d’Oran, ce groupe, du nom d’«O’Djila», a tout simplement enflammé la salle, au point que des «rappels» ont été réclamés à la fin de la représentation. Comme il est de coutume lors d’événements culturels organisés par le CCF d’Oran, le public a eu droit à une première partie assurée par des artistes émanant du club «Génération Oranaise». En l’occurrence, pour cette fois-ci, de la musique gnawi était à l’honneur, interprétée par le groupe «Gnawi Cassa». Et là, une parenthèse mérite d’être ouverte : de deux choses l’une, ou bien, en ce dimanche soir, le public présent au conservatoire était d’humeur plus que festive, ou alors ces artistes gnawi étaient effectivement à la hauteur. Né en 1999, ce groupe musical est composé de cinq jeunes artistes dont le répertoire est notamment influencé par la musique traditionnelle algérienne. Le temps leur étant imparti dimanche dernier était hélas trop court pour rassasier pleinement la demande du public. Mais qu’à cela ne tienne : gageons que ce groupe gnawi ne tardera pas à avoir sa propre consécration. Après la parenthèse «gnawi», ce fut au tour de la musique «tzigane» d’être sous les feux des projecteurs. Mêlant à la fois de la guitare manouche, tzigane, des percussions orientales, ainsi que le swing de la contrebasse, et cela sans oublier la voix chaude et colorée de Boban Milojevic, c’est une véritable évasion que les artistes d’O'Djila ont offert à l’assistance, les menant notamment découvrir le fin fond des Balkans, là où leur inspiration est puisée. Fondé en 2000, par Djordjé Knézévic, le groupe a évolué, bon an mal an, avant d’aboutir, en 2005, à la formation actuelle. C’est en 2002 que leur premier disque, autoproduit, sort dans les bacs, intitulé : «Gypsytrans»; suivi l’année d’après par un autre album : «Gypsytrans II». En 2004, ils participent à «les Sénégalaises», le nouvel album de Sanseverino (disque d’Or 2004). Par ailleurs, O’Djila s’est déjà produit dans les grandes salles parisiennes, au Bataclan notamment, au New Morning ou encore au Trianon. Il a aussi participé au prestigieux festival de Montreux. C’est donc un véritable bol d’air frais que ce groupe tzigane a offert, dimanche dernier, au public oranais, venu tellement nombreux que beaucoup ont dû se contenter d’assister au concert à partir du «poulailler» que compte le conservatoire. Il ne reste plus qu’à espérer revoir ce groupe se produire au plus tôt à Oran et dans le reste de l’Algérie. (Quotidien d’Oran-01.12.2010.)
*Congrès national de l’aéronautique…du 22 au 23 novembre 2010 à Oran
La valorisation de la recherche aéronautique en Algérie constitue l’objectif majeur ciblé à travers le congrès national prévu du 22 au 23 novembre à l’université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d’Oran (USTO). L’USTO, les universités de Blida, Sidi Bel-Abbès et de Mostaganem, ainsi que l’ةcole militaire polytechnique (EMP, Alger) et l’ةcole supérieure de l’air (ESA) de Tafraoui (Oran) figurent parmi les établissements représentés dans ce cadre. Des compétences nationales établies à l’étranger, dont un ingénieur auprès de l’avionneur canadien Bombardier, un chercheur en robotique à l’université de Versailles (France) et un autre de l’université d’Alep (Syrie), ont également confirmé leur participation. Les organisateurs mettront à profit cette rencontre pour nouer des partenariats avec des entités industrielles, à l’image de l’Entreprise de construction aéronautique (ECA) de Tafraoui. La création d’une association nationale des cadres et chercheurs dans le domaine aéronautique sera également proposée à cette occasion. (Liberté-20.11.2010.)
**********************
*Agandissement du port d’Oran
40 opérations programmées
La façade Est du port, qui est actuellement de 12 hectares, passera à 15 hectares pour accueillir les conteneurs de différents volumes
Dans le cadre de la perspective généralisée d’agrandissement et de réaménagement des ports du pays engagée par le ministère de tutelle, l’Entité portuaire d’Oran (EPO) verra la concrétisation de plusieurs étapes touchant à l’ensemble de ses structures et infrastructures de base. Il s’agit de la mise en œuvre de 40 opérations programmées s’étalant sur une période de quatre années (2010-2014) à l’effet de valoriser, notamment, une aire de déchargement d’une capacité d’accueil d’un million de conteneurs/an d’ici à l’horizon 2014, avons-nous appris de source proche du port d’Oran. Concrètement, la façade Est du port, qui est actuellement de 12 hectares, passera à 15 hectares pour accueillir les conteneurs de différents volumes, ajoute-t-on de même source.Le projet d’agrandissement de l’EPO qui prévoit également la conformité avec les normes internationales, verra le tirant d’eau passer à 12 mètres. «Cette opération nécessitera des travaux de déroctage important afin de réaliser l’étape de dotation du port en grues géantes estimées à 50 milliards de centimes chacune et, ce, dès l’année prochaine», affirme notre interlocuteur. La modernisation du port d’Oran concerne aussi la voie ferroviaire qui vient d’être réutilisée après un arrêt de plus de trois décennies. Le transport vers le port d’Oran des céréales et des matières hydrocarbures à partir d’autres ports reflète la nouvelle politique de modernisation de mettre au service de l’économie un outil de travail névralgique. (El Watan-15.11.2010.)
**Société de Géographie et d’Archéologie d’Oran
Un nouveau siège à Haï Ibn-Sina
Le siège de la Société de Géographie et d’Archéologie d’Oran a été transféré dans les locaux du nouvel espace culturel communal, réalisé dans le secteur urbain Ibn-Sina (Ex-Victor Hugo). Cet établissement sera baptisé au nom de feu Abdelkader Boualga, qui a été un sociétaire assidu, depuis 1966, et président de cette société savante jusqu’en 1992. Feu Boualga, ancien inspecteur d’académie et ancien président du Croissant Rouge Algérien, était connu pour son érudition et ses travaux de recherches. La relève a été assurée par Maître Rahal Redouane, le dernier président avant que les portes de la SGAO ne soient définitivement fermées pour cause d’une mésentente liée au non-respect des délais du mandat et la convocation des sociétaires pour la tenue d’une assemblée générale élective. Entretemps, elle fut fermée et abandonnée. Les aléas du temps et les dégâts des eaux, provenant d’une chambre froide du marché, ont fini par détériorer une grande partie des collections. A noter qu’après sa réouverture, en 1966, la SGAO était dirigée par plusieurs personnalités, à l’image de Hirèche, Hadj Mahdi Bouabdelli, Benchehida, Abed Abdelkader, le docteur Geslin, Neggaz, Rahal et Masson. Fondée en 1878 par le commandant Demaeght et François Doumergue, la SGAO occupait auparavant les locaux attenants au marché Michelet, au 7, Boulevard de Tripoli (ex-Laurent Fouques). Le transfert du fonds bibliothécaire, estimé à près de 6000 volumes, du moins ce qui reste de récupérable, a déjà été entamé. Pour rappel, cette société savante a, à son actif, l’édition de près de cent bulletins illustrés de schémas, dessins et photos et où figurent de riches informations dans différentes disciplines à savoir l’archéologie romaine, berbère, libyque et punique ainsi que la préhistoire et la flore de toute l’Oranie.(El Watan-15.11.2010.)
**le CREPS d’Oran
L’Institut national de formation supérieure des cadres de la Jeunesse et des Sports (INFSCJS) d’Ain Turck (ex CREPS) a été choisi par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour chapeauter, à l’échelle régionale, l’opération «formation intégration». Il s’agit d’un enseignement théorique et pratique élaboré au profit de plusieurs corps pédagogiques, avec des méthodes classiques se basant sur l’enseignement basique. Dans l’intérêt d’une bonne gouvernance de ce programme ministériel, il a été institué un télé-enseignement grâce aux moyens humains et matériels en possession de l’INFSCJS d’Oran dans le but de la valorisation des ressources humaines en adéquation avec les nouvelles techniques d’information et de communication, via internet. Seront bénéficiaires de cette formation plus de 10.000 cadres dans une durée d’une année. Il a été, de ce fait, décidé par les cadres centraux et des ressources du ministère à consacrer les capacités productives des ressources humaines à la conception et l’élaboration de programmes thématiques et analytiques conformes aux objectifs pédagogiques, la formation et l’assistance pédagogique à distance des formateurs de wilayas et enfin le suivi, l’évaluation et le contrôle sur site, lors des regroupements des personnels en cours d’emploi. Un volume horaire hebdomadaire a été fixé conformément à la réglementation.Pour l’enseignement théorique, est prévu 500 heures en moyenne et pour l’enseignement pratique, 4 mois. La mission des enseignants référents (ressources) ou assistants dans la production des connaissances dans le module, spécialité matière, est appelée à se structurer en atelier ou mieux encore en laboratoire.C’est ainsi qu’un entraînement est en cours et mesurable quotidiennement à travers les 18 boites E-mail des matières, spécialités et modules au programme. (quotidien d’Oran-15.11.2010.)
*****************
*Stéphane Hessel à Oran le 1er novembre 2010
Stéphane Frédéric Hessel, l’un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, sera l’hôte de la wilaya d’Oran entre le 1er et le 3 novembre. Ce diplomate, ambassadeur et ancien résistant français, va animer une conférence sur la résistance, le 2 novembre à 18 h au Centre culturel français d’Oran (CCF), après une rencontre avec des lycéens prévue à 10 h. Au programme de sa visite, une autre conférence sur le tribunal Russel qui sera organisée à l’université d’Oran, suivie d’une conférence-débat prévue, cette fois-ci, à l’Institut de développement des ressources humaines (IDRH). Né à Berlin le 20 octobre 1917, Stéphane Frédéric Hessel est membre d’une famille de la grande bourgeoisie allemande de souche juive polonaise qui fit fortune dans le commerce des grains. Immigré en France avec ses parents et son frère aîné Ulrich en 1925 à Fontenay-aux-Roses, puis à Paris, Stéphane devient bachelier à 15 ans. Il est reçu en 1937 à l’École normale supérieure. Prisonnier, évadé en 1940, résistant lors de la Seconde Guerre mondiale, Hessel rejoint le Général de Gaulle à Londres en mai 1941, où il est affecté au BCRA. Admis, en novembre 1945, au concours des Affaires Etrangères, Stéphane Hessel fait toute sa carrière dans la diplomatie jusqu’en 1985, tout en étant, sous la IVème République, l’un des proches collaborateurs de Pierre Mendès-France, connu à Londres en 1943. Il participa comme rédacteur à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948, aux côtés, entre autres, de René Cassin, en sa qualité de chef de cabinet de Henri Laugier, le secrétaire général adjoint de l’ONU et secrétaire de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies. Il devient ambassadeur de France à l’ONU puis occupe divers postes de diplomate à Saigon, Alger, Genève et New York, et se consacre inlassablement à la défense des droits de l’Homme. Dans son combat pour les droits des Palestiniens et contre la politique israélienne, Stéphane Hessel signe, en août 2006, un appel contre les frappes israéliennes au Liban, paru dans Libération et L’Humanité, à l’appel de l’UJFP. Le 5 janvier 2009, il déclare, à propos de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza: «En réalité, le mot qui s’applique – qui devrait s’appliquer – est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. Mais il faut prononcer ce mot avec précaution, surtout lorsqu’on est à Genève, le lieu où siège un haut commissaire pour les droits de l’Homme, qui peut avoir là-dessus une opinion importante. Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité.» Le 4 mars 2009, Stéphane Hessel est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine. Il préside la conférence de presse organisée à l’occasion de son lancement. En novembre 2009, il apporte son soutien à Salah Hamouri, franco-palestinien détenu en Israël. Le 30 décembre 2009, Stéphane Hessel cite Israël dans une liste d’Etats «tyranniques», parmi la Chine, la Russie et l’Iran, avec lesquels le commerce ne doit pas primer sur les droits de l’Homme. Le 15 juin 2010, Stéphane Hessel appelle à participer au mouvement de boycott contre Israël. (Quotidien d’Oran-26.10.2010.)
***************************
*Jean-Pierre Chevènement à Oran
“Après la France, c’est l’Algérie que j’aime”
“Oran se confond avec ma jeunesse”, a déclaré M. Chevènement, une perceptible pointe de nostalgie dans le verbe.
Il y avait foule, ce dimanche, venue écouter Jean-Pierre Chevènement au Centre culturel français, animateur d’une conférence dont le seul intitulé pouvait prétendre à polémique. Et c’est lui-même qui le soulignera en estimant qu’“un sujet comme république, laïcité et religions est un sujet difficile propre à exciter beaucoup de polémiques”. Escortés par un important dispositif sécuritaire, l’ancien ministre d’état, accompagné entre autres du consul général de France à Oran, a d’emblée affiché son amour pour l’Algérie.
“si on me demandait quel pays j’aime le plus au monde après la France, c’est l’Algérie”, dira-t-il dans ce qui est légitimement considéré comme un clin d’œil électoral en direction des Algériens de France en perspective de la présidentielle de 2012. L’ancien ministre de l’Intérieur, avant de s’attaquer à son sujet du jour, reviendra en arrière pour se souvenir de ses “27 mois algériens”, en affirmant que son passage, en tant qu’appelé du contingent puis son “volontariat” à la préfecture d’Oran où “l’OAS nous tirait dessus”, au consulat général puis à l’ambassade, l’ont façonné à tout jamais, alors qu’aider l’Algérie à devenir indépendante suivant la politique de De Gaulle, même si cela a été très difficile pour les pieds-noirs, a été son premier véritable engagement politique qui a marqué sa vie. “Oran se confond avec ma jeunesse”, décrétera M. Chevènement, une perceptible pointe de nostalgie dans le verbe. Il se remémorera également les instants de sa rencontre, en juillet 1962, avec Ben Bella et Boumediene à Tlemcen. Un préambule fait de flash-back pour une transition toute trouvée avec le thème de la république, l’un des tridents de la conférence au menu. L’orateur, revenant sur le siècle des lumières et la République française, l’une des premières dans le vieux monde, estimera que le principe de nationalité a triomphé dans le monde entier et que la chute des colonies a donné naissance à beaucoup de pays, tout en reconnaissant, après avoir fait un tour d’horizon des nations indépendantes, l’Inde, le Pakistan, l’Algérie…, que le phénomène nationaliste est difficile à gérer avec 192 pays affiliés à l’ONU alors qu’il se désolera presque de la course de Paris vers l’Europe.
M. Chevènement insistera sur l’école, l’un des fondements de toute république puisque, selon son intervention, la république, qui est un idéal, a remplacé le roi divin par le peuple et le citoyen, doit être formée par un enseignement laïque. Une laïcité qui est loin d’être incompatible avec la religion musulmane parce que, selon lui, si la laïcité est tolérance, l’islam en absence de clergé, est à même de comprendre cela, ce qui n’est pas le cas forcément du catholicisme. Liant le concept de la république à la religion, il dira “qu’en tant que république, toutes les religions doivent coexister en égalité”. Abordant le sujet de l’islam en France, le sénateur du territoire de Belfort et président d’honneur du Mouvement républicain et citoyen, prendra comme repère sa propre expérience avec le culte musulman qu’il a eu à “gérer” lors de son passage à la place Beauveau et son initiative du Conseil français du culte musulman, le CFCM, en 1989, qui a permis de réunir les différentes sensibilités musulmanes autour d’un consensus modérateur pour faciliter la solution des problèmes rencontrés par les musulmans de France et de définir les rapports entre l’état français et l’islam.
Il évoquera longuement la place qu’occupe ce dernier en France et dira qu’il a largement sa place à la table de la République. évoquant les relations algéro-françaises,
M. Chevènement les voit plutôt d’un œil optimiste en déclarant que “l’avenir sera beaucoup plus long que le passé”.
Un débat a suivi la fin de la conférence avec des questions tournant autour de la situation au Proche-Orient et en Irak, le désarmement et l’intégration des communautés étrangères dans la société française. (Liberté-21.09.2010.)
*Noureddine Yazid Zerhouni,vice-Premier ministre a reçu le sénateur et maire de Belfort, Jean-Pierre Chevènement. Chevènement, qui a été le seul à s’exprimer au sortir de cette entrevue, a préféré parler du caractère purement académique de sa venue en Algérie. «Je suis venu en Algérie pour donner des conférences sur un thème difficile et qui est la laïcité, la République et la religion», a-t-il affirmé. Interrogé sur les relations entre l’Algérie et la France, M. Chevènement s’est dit croire «beaucoup» à l’avenir de l’amitié entre les deux pays. «Je crois qu’il faut porter un regard distancié par rapport à la situation de l’Algérie qui a souffert du terrorisme et je me réjouis de voir que cette période est derrière nous», a-t-il tenu à préciser. Chevènement se trouve en Algérie depuis dimanche dernier. Il opte pour l’optimisme quant aux relations algéro-françaises en notant que «l’avenir sera beaucoup plus long que le passé». L’hôte de l’Algérie a été également reçu par Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. (El Watan-22.09.2010.)
************************
*Arrestation du « cerveau » de la contrebande des 8 quintaux de drogue
Des complices du « cerveau » de contrebande du kif traité ont également été arrêtés, dont certains sont des fonctionnaires de l’administration publique, et qui fabriquaient au « boss » des documents falsifiés pour lui faciliter les déplacements et les changements d’identité, car il été identifié et activement recherché. Les services de sécurité d’Oran ont finalement réussi à arrêter ce qu’il convient de qualifier de « cerveau » de la contrebande de drogue à Oran. Cet « authentique » baron de la drogue activait sur l’axe de tout l’Oranie, et c’est lui qui avait tenté il y a quelques mois d’introduire les 8 quintaux de kif traité à partir des frontières ouest et –heureusement- interceptés par les services de sécurité. Ses complices ont également été arrêtés. L’opération des 8 quintaux de kif traité a été interceptée avant le début du mois de ramadan, et l’enquête préliminaire devait démontrer que cette énorme quantité était destiné à l’est algérien, dans une tentative d’inonder le marché local pour très longtemps. Le chef du « cartel » devait passer de cette manière « maître » de la contrebande est-ouest, mais l’opération avait lamentablement échoué, le chef identifié et fiché par la police. Finalement, il vient d’être arrêté à Oran et placé sous mandat de dépôt, en attendant que le magistrat instructeur ne statue sur son cas. Il s’agit d’un commerçant de 34 ans, natif de Tlemcen, et dont les antécédents en font un « vieux routier » de la contrebande du kif marocain. (Echoroul-19.09.2010.)
*********************
*2.200 travailleurs chinois rentrent chez eux
Départ massif des ouvriers chinois après la finalisation des travaux du tronçon Mostaganem-frontière ouest du méga projet de l’autoroute Est-Ouest. Jusqu’à présent 2.200 Chinois ont quitté définitivement le territoire national, tandis que 200 autres vont débarquer prochainement à Oran pour la réalisation de deux projets de logements. Cette wilaya, qui a vu en 2.000, l’arrivée de 7.000 ouvriers chinois ramenés par la société chinoise CITIC et 1.400 autres venus à Oran pour la réalisation du projet de l’EHU 1er Novembre, ne compte actuellement que 2.800 ouvriers asiatiques seulement, recrutés pour le projet de l’autoroute.Quant aux travailleurs chinois auxquels a été confié le projet de logement AADL, un responsable de la direction de l’emploi d’Oran affirme qu’ils ont été rapatriés chez eux, sitôt le programme finalisé. Dernier départ des ouvriers de la CITIC, 80 au total, s’est effectué la semaine dernière. Pour la direction de l’Emploi, si ces travailleurs étrangers quittent le pays en grand nombre, cela ne veut pas dire que le recours à la main-d’œuvre chinoise, à l’avenir, n’est plus possible. Il s’agit d’une procédure normale entamée chaque fois que le délai accordé pour la réalisation d’un projet vient à expirer. Comme le tronçon ouest de l’autoroute a été achevé, la présence des Chinois dans cette région n’a plus sa raison d’être. La particularité de ces travailleurs de la CITIC, par rapport aux autres travailleurs étrangers recrutés pour d’autres projets est la délivrance d’un seul permis de travail à partir d’Alger, même s’ils avaient à intervenir sur plusieurs wilayas de l’Ouest, à savoir: Oran, Mostaganem, Sidi Bel-Abbès, Mascara et Tlemcen. Généralement, tout étranger désirant activer en Algérie bénéficie d’un permis de travail délivré par la direction de l’Emploi de la wilaya dans laquelle il exerce mais exception a été faite, dans le cadre du méga projet de l’autoroute Est-Ouest, dans le seul but de faciliter la circulation de ces étrangers et éviter toute contrainte qui peut retarder l’avancement des travaux. Autre particularité pour ce méga projet est l’obligation stricte faite à l’entreprise chinoise de recruter des travailleurs algériens habitant dans les cinq wilayas où ont été implantés les différents chantiers.
Selon la réglementation en vigueur, toute société étrangère ou mixte qui s’installe en Algérie est sommée d’avoir un effectif composé de 60% d’Algériens et entre 30 et 40% d’étrangers. Pour avoir l’autorisation d’exercer dans notre pays, les employés de nationalités autres qu’algérienne, doivent impérativement avoir un visa de travail, tel que stipulé dans le décret 03/251 du 19 juillet 2003, entré en vigueur en 2004. Le visa touristique et le visa d’affaires ne sont plus des pièces valables pour travailler en Algérie.Le seul laisser-passer légal est le visa de travail qui doit être accompagné d’un permis de travail délivré par la direction de l’Emploi, selon la loi 81/10 du 11 juillet 81, relative aux conditions d’emploi des travailleurs étrangers et le décret 82/510 du 21 décembre 1982, fixant les modalités d’attribution du permis de travail. La seule nouveauté dans le cadre de l’emploi des travailleurs étrangers est la limite d’âge à 60 ans et l’interdiction de faire appel à des compétences si au niveau local elles sont disponibles. La venue des Chinois en Algérie et le recours à cette main-d’œuvre ont souvent été sujets à polémique pour les jeunes qui se sont senti lésés et marginalisés du fait que les chances d’avoir un emploi ont diminué avec la présence de ces étrangers. Mais pour la direction de l’Emploi, la priorité est toujours donnée aux Algériens dans une entreprise étrangère, mixte ou de droit algérien ou même nationale qui emploie des étrangers.C’est le secteur du BTPH qui comptait la masse ouvrière la plus importante, mais actuellement, c’est le secteur des Hydrocarbures dans la zone industrielle d’Arzew qui emploi le plus d’étrangers. Au total, ils ne sont que 7.000 travailleurs étrangers qui activent encore à Oran. Au mois de septembre, il y a eu les départs de 1.000 travailleurs turcs qui avaient finalisé un projet de logements. (Quotidien d’Oran-14.09.2010.)
*Des tonnes de viandes et de poissons congelés d’origine douteuse refoulées du port d’Oran
D’immenses cargaisons de viandes et de poissons congelés ont été refoulées du Port d’Oran pour » pour tromperie sur l’origine du produit » et » absence de date de péremption et de fabrication » ! En vérité, pas moins de 28 tonnes de poissons congelés ainsi que 3,6 tonnes de champignons en conserve ont été refoulées par les services de contrôle aux frontières du port d’Oran durant ce mois de ramadan, a-t-on appris lundi. D’autre part, quelque 13 tonnes de viande rouge importées de Turquie ont été également refoulées par les services de contrôle aux frontières de la direction du commerce et des prix de la wilaya d’Oran, a révélé également la direction régionale du commerce.
D’autres saisies en divers produits ont été enregistrées durant ce mois sacré. Ces saisies concernent notamment les laitages, les viandes, pâtes alimentaires, les conserves et les boissons. Leur valeur est estimée à 1 million de dinars pour une quantité d’environ 12 tonnes de marchandises. Il est à souligner que ces saisies sont intervenues pour différentes infractions liées à la qualité, particulièrement absence d’hygiène, non respect de la chaîne de froid et défaut d’étiquetage. (El Watan-06.09.2010.)
*********************
*Le chef d’un réseau trafic de drogue et de fausse monnaie arrêté
07 August 2010-Horizons
L.M, 48 ans, résident à Aïn el Turk a été arrêté dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue. Tout a commencé quand un véhicule Volkswagen a été intercepté par les éléments de la brigade mobile de la gendarmerie d’El Amria, au niveau de la station d’essence En-Nakhil situé sur la RN2, frontière entre Ain-Temouchent et Oran. Lors de la fouille de la voiture suspecte, les gendarmes découvriront 800 g de kif traité dissimulées dans la boite à gant. Et c’est suite à l’arrestation de H.H, 39 ans et M.N, 24 ans, que sera arrêté à son tour L.M. Ce dernier avait chargé ses deux complices de récupérer la drogue à Chabat el Leham auprès de A.R, 35 ans, originaire de Remchi, wilaya de Tlemcen. La fouille du domicile de L.M, a permis aux enquêteurs de saisir 333 billets de couleur grise prêts à être utilisés pour le trafic de fausse monnaie ainsi que 1,9 million de DA. Les trois mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République prés le tribunal d’El-Amria. Ils ont été placés en détention provisoire. Quant à A.R, actuellement en fuite, les recherches se poursuivent pour le neutraliser.
**Été 2010 sur la Corniche : Les estivants peinent à rentrer le soir
Après une journée passée les pieds dans l’eau, le plus dur, pour certaines familles, ou pour les jeunes, est le retour sur la corniche dès 18 heures vers Oran.Il s’agissait, essentiellement, des estivants qui ne disposent pas de véhicules pour leur transport, surtout pour leur retour. Ils sont des centaines de familles, accompagnées de leurs enfants, parfois des nourrissons, ou des groupes de jeunes hommes et de jeunes filles à faire une longue marche à pied pour pouvoir dénicher sur leur trajet un taxi ou un autre moyen de transport. Certains riverains de Corales, de Bomo-Plage, de l’Etoile ou d’Aïn El Turc offrent un gîte provisoire d’une nuit pour ces estivants, surtout ceux qui sont accompagnés de leurs enfants. Des fois, grâce à l’auto-stop, certains peuvent, à bord d’un camion, regagner la place du 1er Novembre. Cette place, notamment le site situé à proximité du TRO, est quotidiennement envahie par les vacanciers dès les premières heures de la matinée et, parfois, tard dans la soirée.
Dès leur arrivée sur ce site, et malgré la présence des éléments de la police chargée de la circulation, ces personnes, avec leurs bagages – le strict nécessaire pour une journée au bord de la mer -envahissent les premiers taxis ou les clandestins. Ces transporteurs sont envahis par ces personnes, surtout les jeunes accompagnés qui utilisent des fois leurs muscles pour prendre place à leur bord sans se soucier du prix de la course. Il varie selon certains entre 150 et 200 dinars par personne pour seulement la localité d’Aïn El Turc alors que celui-ci, durant la saison normale, ne dépasse pas les 50 dinars. Certains estivants rencontrés sur les lieux rejettent la balle sur la direction des transports qui n’a pas respecté ses engagements pour ce qui est du programme de transport « Spécial été 2010 ». Le contrôle des transporteurs privés, qui ont été autorisés, est absent malgré l‘imposant dispositif mis en place par la Gendarmerie et la sûreté. Pour cette saison, seules les plages de la commune d’El Ançor ont été privilégiées par ces transporteurs qui optent pour les axes de la corniche supérieure durant l’été. (El Watan-08.08.2010.)
*****************
*Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme
Le Bureau d’Oran dénonce les expulsions
Par le biais de son bureau d’Oran, la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme dénonce dans une déclaration les expulsions effectuées depuis le mois de mai dernier dans certains quartiers de la ville.C’est ainsi que, indique-on samedi, pour signifier le refus à ces expulsions de justice décidées au profit des propriétaires privés, par des domaines (impôts) ou des héritiers de ces immeubles parmi lesquels certains menacent ruine, un groupe de onze familles, représentant une cinquantaine de familles, dont une vingtaine d’enfants en bas âge, résidant à la rue de la mosquée El Aqsa du quartier St Pierre, ont assisté, le 25 mai dernier, à une expulsion musclée.ls ont vu six de leurs membres, des pères de familles, dont un handicapé, embarqués de force et condamnés à trois mois d’emprisonnement ferme. Dans sa déclaration, les représentants du Bureau d’Oran de la Ligue « dénonce et déplore avec amertume la situation de ces familles qui ne sont même pas autorisées à ériger des tentes ou gîtes de fortune pour se protéger contre les aléas du temps très capricieux ces jours-ci ». Parmi ces deux groupes de familles expulsées récemment, dont l’une est située au quartier de Médioni, avec un nombre de 25 personnes, figurent des personnes handicapées et âgées, dont deux femmes ayant dépassé les 90 ans. Pour se protéger et avoir un brin d’intimité, depuis le 12 juin dernier, malgré les différents contacts de leurs proches avec les autorités locales, ils continuent de squatter le trottoir de la rue Benouada El Houari, se protégeant d’un simple morceau de plastic noir retenu par des planches. Les membres du Bureau de la Ligue, qui étaient accompagnés, samedi, par un groupe de journalistes pour un état des lieux, interpellent les autorités du pays pour respecter, devant de telles situations, la dignité humaine et, surtout, appliquer les textes de la Constitution. Ces textes obligent le droit de réquisition, pour les autorités locales, des logements, au bénéfice de ces citoyens en attendant de statuer sur leur situation ou la création de centres de transit.
L’on saura que ces familles expulsées sont victimes d’injustice ou d’une mal interprétation des décisions au moment où le peuple algérien célèbre, en ce mois de juillet, les 48 années du recouvrement de sa souveraineté. A quelques jours de cet anniversaire, plusieurs familles, de condition humble, qui avaient, depuis plus de deux décennies, formulé des demandes de logements, ont été jetées à la rue avec le concours des forces de l’ordre. Des locataires présents déplorent la manière et la méthode utilisées pour les déloger. Certes, a lancé un habitant expulsé du quartier de Médioni, qui a été embarqué et placé en garde à vue durant plusieurs heures à la sûreté urbaine, « ils avaient pour consigne, surtout en présence de l’acquéreur de l’immeuble, de faire évacuer les lieux par la force. Nous ne rejetons pas la décision de justice ; mais nous condamnons la façon utilisée par ces services pour notre expulsion. Nos effets personnels et mobiliers ont été balancés par les fenêtres de l’immeuble. Ces agissements nous renvoient à un passé déjà lointain où 1,5 million de martyrs ont donné leur vie pour que des membres de leurs familles, des parents ou des citoyens de toutes les couches sociales vivent dans une Algérie libre, dans le respect et la dignité. »(El Watan-04.07.2010.)
************************
**Concert de la célèbre compagnie espagnole «Estuaria»:
Le conservatoire au rythme du flamenco
Pour clore la saison 2009-2010 en beauté, un spectacle en apothéose a été proposé au public oranais. L’institut Cervantès d’Oran, en collaboration avec le consulat général d’Espagne à Oran, a voulu à la fois marquer la fin de la présidence espagnole de l’Union européenne et, pour faire d’une pierre deux coups, la fin des activités culturelles pour ce qui y est de cette année académique. Pour le coup, on a fait appel à la célèbre compagnie espagnole de flamenco «Estuaria».Alors qu’initialement, le concert devait inaugurer la reprise des activités dans la salle Maghreb (ex-Régent), fraîchement rénovée, c’est finalement dans la belle salle du conservatoire d’Oran qu’il a eu lieu. Qu’à cela ne tienne : la compagnie Estuaria, de renom international, a véritablement ravi le public, qui pour le coup est venu en masse, que ce soit du côté de l’orchestre, ou au balcon, les spectateurs se sont rués vers toutes les places disponibles que compte la salle. Même le poulailler a été pris d’assaut. C’est dire l’engouement que portent les Oranais pour les spectacles flamenco !
La compagnie Estuaria est composée uniquement de la gent féminine. En tout, sept jeunes femmes ont assuré un show époustouflant, en s’adonnant avec passion à des rythmes et à des mouvements qui ont subjugué l’ensemble des spectateurs. «Estuaria» est un mot espagnol dont la racine signifie l’agitation et l’ardeur. Ou alors : le flux et le reflux de la mer. Et cette petite définition est tout à l’image du spectacle grandiose que ces virtuoses ont fait profiter au public : c’est par un rythme de «solea» qu’elles ont débuté le show, avant qu’une guitariste joue en solo un thème de rondeñas, et de poursuivre ensuite par une bulerias, une alegrias de cadiz, et une gajiras. Et pour clôturer le tout, le groupe a entamé un tango flamenco. Au final, les danseuses sont parvenues à propager dans la salle une atmosphère créée par leur ardeur passionnelle, leurs déhanchements et bien sûr les percussions de leurs guitares.
A la tombée du rideau, le public est resté sur sa faim. Beaucoup, en effet, n’ont pas vu le temps passer tellement ils étaient «transportés», éblouis par la vision d’une telle beauté. Et si on se souvient bien, l’année dernière, lors du spectacle flamenco donné par un groupe de Gitans à l’auditorium de l’USTO, l’engouement était quasi similaire que celui de cette année ; et durant le mois de ramadan dernier, à l’occasion de la venue d’un groupe de danseuses flamenco nommé «Malasangre» au conservatoire, le spectacle s’est aussi joué à guichets fermés.Tout cela pour noter l’intérêt que portent les Oranais pour la tenue de tels événements ; il ne reste plus qu’à espérer voir ce genre d’initiatives se répéter de façon récurrente, et ceci dès la prochaine rentrée sociale ! (Quotidien d’Oran-03.07.2010.)
**Plan quinquennal de 350 milliards de dinars pour Oran
Oran aura 350 milliards DA dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, soit un peu moins que le double de la cagnotte de celui de 2005-2010 estimé à un peu plus de 181 milliards DA. C’est ce qui a été rapporté lors de l’ouverture de la seconde session de l’APW d’Oran même si aucun détail n’a été donné. Si pour le précédent plan, l’enseignement supérieur avait la part belle avec 13,22%, le logement sera au rendez-vous avec l’inscription de 32 000 unités à réaliser entre les différentes formules proposées contre 58.024 pour 2005-2009.
Un secteur objet de toutes les pressions même si le taux d’occupation par logement est passé de 6,1 en 2005 à 5,1 quatre ans plus tard. Le wali estimera dans son intervention que l’exode rural est une des principales causes de la persistance de cette pression mais que les opérations d’éradication de l’habitat précaire se poursuivront toujours. Il évoquera également l’opération de relogement des Planteurs où la réalisation des 6.000 logements est toujours en cours.
Quant au secteur de l’éducation, il bénéficiera de la réalisation de 16 lycées et 16 CEM avec pour objectif de doter chaque agglomération secondaire de la wilaya d’établissements pour le moyen et le secondaire. Pour le précédent plan quinquennal, le secteur avait bénéficié de 14 millions DA.
En termes de projets structurants programmés dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, on retiendra le tramway et ses trois extensions passant de 18 km prévus à 40 km. On parle aussi de l’étude de faisabilité du métro d’Oran déjà évoqué lors d’un conseil des ministres consacré au transport, la réalisation d’une rocade sud, ou le cinquième périphérique pour désenclaver les régions d’El Kerma ainsi que Hassi Bounif. La nouvelle route du port longera le bas des falaises pour déboucher sur le quatrième boulevard périphérique et la rocade sud.
Par ailleurs, une cagnotte non négligeable sera débloquée pour la réalisation d’un millier de projets de développement prévus en programme sectoriel de développement (PSD) et programme communal de développement (PCD) visant en priorité l’amélioration des conditions de vie des habitants. D’autres projets programmés antérieurement seront relancés à l’exemple du terminal à conteneur du port d’Oran, la construction d’un centre de recherche sur le cancer ou encore le centre des grands brûlés. On notera également l’inscription d’un établissement de rééducation fonctionnelle.
Ce plan quinquennal vise en priorité l’assurance d’une meilleure prise en charge des problèmes des citoyens et contribuera à coup sûr à l’amélioration de leur quotidien. (Horizon-29.06.2010.)
****Des UMC et un service de neurochirurgie bientôt ouverts à l’hôpital pédiatrique
La prise en charge des jeunes patients et des enfants en particulier sera bientôt consolidée à Oran par l’ouverture de nouveaux services d’urgences médico-chirurgicaux (UMC) et de neurochirurgie à l’Etablissement hospitalier spécialisé en pédiatrie (EHS) Boukheroufa-Abdelkader. Le service des urgences où seules les consultations de proximité étaient assurées jusque-là, sera opérationnel dès juillet prochain, de jour comme de nuit, a indiqué le responsable de l’EHS, Benali Bouhadjar, à l’occasion de la 7e journée pédiatrique de cet établissement. «Une équipe de chirurgiens pourvue de tous les équipements nécessaires sera affectée au niveau de ces UMC», a-t-il souligné, ajoutant que le service de neurochirurgie devrait être opérationnel à court terme après examen par la tutelle du dossier relatif à ce projet. L’élargissement des prestations médicales de l’EHS pédiatrique d’Oran qui accueille les enfants en provenance de l’ensemble de la région Ouest du pays, figurait parmi les principales recommandations émises par les participants à cette manifestation scientifique. (Horizon-26.06.2010.)
**Transfert annoncé des bus de la corniche.
Du nouveau pour la ligne Oran-la corniche. Le terminus des bus desservant cette liaison sera transféré ces jours-ci vers Sidi El-Hasni, pas loin du centre de formation professionnelle. Un transfert décidé à la suite de la séance de travail tenue avant-hier et regroupant les services concernés, a-t-on appris hier de sources communales. Cette mesure va concerner tous les bus autorisés pour desservir la corniche durant la saison estivale, indiquent nos interlocuteurs, ajoutant que plusieurs paramètres ont justifié ce choix, notamment celui lié à la sécurité des usagers et de celle des transporteurs. Outre ce facteur, les initiateurs ont opté également pour la réorganisation de la circulation pour éviter les goulots d’étranglement.
Ainsi et pour faciliter la fluidité de la circulation au niveau de cet axe, nos sources ajoutent que quelques modifications ont été apportées sur cette liaison de sorte que le transporteur emprunte la nouvelle route de Ras El-Aïn pour rallier la corniche. Toujours dans le cadre de ces mesures saisonnières, la commission de la circulation et des transports a instauré d’autres mesures. (Quotidien d’Oran-17.06.2010.)
***********************
**BOUTEFLIKA ADRESSE SES CONDOLÉANCES À SA FAMILLE
Docteur Nekkache s’éteint à l’âge de 92 ans
Le premier ministre de la Santé de l’Algérie indépendante, Mohamed-Seghir Nekkache, est décédé hier à Oran à l’âge de 92 ans, a indiqué sa famille. Né le 26 avril 1918 à Ouled-Mimoun (Tlemcen), Mohamed-Seghir Nekkache, qui avait occupé le ministère de la Santé dans le premier gouvernement de l’Algérie indépendante, sous la présidence de M.Ahmed Ben Bella, était médecin de formation ayant obtenu un diplôme de médecine en 1949. Il avait entamé sa carrière politique dans les rangs du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (Mtld), avant de rejoindre le Front de libération nationale (FLN) au lendemain du 1er novembre 1954. Promu au grade de capitaine, il devient directeur du service de la santé de l’ALN à Ghardimaou. Après le cessez-le-feu, en 1962, Nekkache avait exercé comme médecin privé et était un des proches conseillers de l’ancien président Ben Bella, qui le nomma au poste de ministre de la Santé le 27 septembre 1962. Il avait également été élu député à Oran, avant d’être chargé du portefeuille des Affaires sociales, un an plus tard, soit le 18 septembre 1963. Membre du comité central et du bureau politique du FLN, le 23 avril 1964, il est chargé des Affaires sociales, avant d’être nommé ministre de la Santé publique, des Anciens moudjahidine et des Affaires sociales, le 2 décembre de la même année.
Le 1er novembre 2002, à l’occasion du 48e anniversaire du déclenchement de la Révolution, il reçoit une attestation et une médaille de mérite, remises par l’ancien ministre de la Santé Hamid Aberkane.
Le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, a adressé hier à la famille Nekkache un message dans lequel il lui a exprimé ses sincères condoléances. (L’Expression-30.05.2010.)
***************************
**Plages : promesses pour mettre fin à l’anarchie
En perspective de la saison estivale, la direction du tourisme veut mettre un terme à l’anarchie qui a caractérisé jusqu’à présent le dossier de la concession des plages à Oran. Selon des membres de la commission du tourisme et de l’environnement de l’APW d’Oran, la gestion des plages sera concédée à des professionnels conformément à un cahier des charges formalisé par les services concernés.
Une commission vigi/plages sera mise en place pour veiller au respect de toutes les clauses du contrat, notamment en matière de sécurité, de confort, d’hygiène et de respect de l’espace délimité à chaque concessionnaire.
Outre cette commission, il sera aussi procédé à l’installation d’un «Monsieur Plage» qui aura pour mission de sillonner régulièrement les plages cédées en concession et de présenter un rapport détaillé aux services concernés par le suivi de la gestion de ces concessions. A ce titre, les mêmes sources affirment que l’accès à la plage restera gratuit pour tous les estivants.
Un avis d’adjudication d’une quinzaine de plages de la wilaya a été lancé. Un espace évalué à un tiers de chaque plage sera proposé à la concession. Nos interlocuteurs signalent qu’à partir de cette saison estivale, la direction du tourisme reprendra la gestion de la concession des plages de la wilaya d’Oran. Sur les 33 plages autorisées à la baignade, une quinzaine sont concernées par la concession à Oran. La direction du tourisme a pris en charge seulement les plages dotées de plans d’aménagement.
Nos sources indiquent que la décision de reprendre la concession des plages était devenue incontournable en raison des graves défaillances constatées ces dernières années dans la gestion de ce dossier par les communes. Face aux nombreux dépassements et au non-respect des cahiers des charges par les concessionnaires durant ces dernières années, les responsables du secteur du tourisme au niveau national avaient décidé de confier ce dossier aux directions du tourisme au niveau de l’ensemble des wilayas côtières du pays. Cette situation n’a pas été sans susciter la réaction de nombreux présidents d’APC, qui voient ainsi leurs communes privées d’importants apports pécuniaires. (Quotidien d’Oran-29.05.2010.)
***Le CRIDISH portera le nom d’Abdelkader Djeghloul
La procédure de baptiser le CRIDISH au nom d’Abdelkader Djeghloul est entamée», a annoncé le recteur de l’université d’Es Senia, Larbi Chahed dans son allocution d’ouverture de l’hommage rendu à Abdelkader Djeghloul, jeudi dans l’après-midi. Par ailleurs, un colloque international lui sera consacré en avril 2011, ajoutera-t-il. Dans son intervention, il rappellera que c’est Kader (le petit nom par lequel on l’interpellait) qui a exhumé Ibn Khaldoun et Frantz Fanon. Le défunt, mort le 20 avril 2010 au Maroc, a rejoint l’université d’Oran en 1969. Se démenant sur plusieurs plans, il a été derrière l’université populaire de Saïda. En 1973, il mettra en place «la cellule de développement l’Ouest». L’on apprendra que Djeghloul, avant de mourir, nourrissait le projet d’une université populaire nomade. Après avoir participé à la mise en place des bases de l’enseignement de la sociologie, Djeghloul se consacrera à la recherche en créant le CDSH, devenu par la suite le CRIDISH. En 1987, Djeghloul quittera l’Algérie pour la France. Il insufflera une vie à la publication «Actualités de l’immigration». Deux anciens recteurs de l’université rappelleront, dans des interventions improvisées, quelques souvenirs avec le défunt. Le professeur Lazreg dira : «Il a apporté une aide considérable au développement de la jeune université». Et d’ajouter : «Il m’a présenté un CV en quinze pages». M. Bouziane dira: «Il était un commis de l’Etat exemplaire».
Mohamed Moulfi, professeur de philosophie, préférant «le portrait» à «l’hommage», ne s’empêchera pas de crever quelques abcès. Il parlera de «l’amertume de Djeghloul à l’égard des Oranais». A comprendre la communauté universitaire oranaise. Et d’expliquer que, «lors de notre rencontre à Alger en 2006, à l’occasion d’un colloque sur Derrida, Djeghloul me balança : vous m’avez abandonné». Tous ses collègues se remémorent que le professeur a vécu des moments difficiles à Oran avant d’être «repêché» par la Présidence de la République. Moulfi parlera de l’enthousiasme de Kader pour «la révolution en Algérie et la révolution mondiale».
Même sur ce plan, il a été «diabolisé», dira-t-il. Sur le plan universitaire, Moulfi, étudiant et par la suite assistant de Kader, évoquera «sa haute idée de l’université» et son grand souci pour «une éthique universitaire». Continuant sur sa lancée, Moulfi ajoute: «C’est son audace qui nous a introduit dans les débats intellectuels de l’époque». C’est aussi sa lucidité qui l’a poussé à quitter l’université quand il a perçu sa déliquescence inéluctable. Moulfi terminera en annonçant: «La plus grande reconnaissance qu’on peut lui manifester c’est ramasser ses écrits et travaux».
Se plaçant sur le même plan que son collègue, Manser, professeur de sociologue, transgressera quelques non-dits. Il dira que l’Université d’Es Senia a refusé la réintégration à Djeghloul en 1997. Il reconnaîtra que c’est grâce à Kader qu’il est devenu universitaire. «En me recrutant, il m’a hébergé quelques semaines chez lui». Il parlera de sa participation au «cercle des études marxistes léninistes», créé en 1967 par Ali El Kenz. Manser osera parler de «période de parti unique mais pas de pensée unique». Recensant les apports de Djeghloul sur le plan théorique, il dira: «C’est lui qui a introduit le concept de mode de production asiatique» et de «mode de production de l’Algérie pré-coloniale». Toujours sur le plan intellectuel, Manser ajoutera que Djeghloul, penseur libre, «a échappé à l’emprise du marxisme et du structuralisme, modes de pensées dominants à l’époque». Défricheur de terrains de recherche, Djeghloul s’est intéressé aux élites et à la place et au rôle des élites dans la construction de l’Etat. Manser citera ses écrits sur M’Hamed Berrahel, Allalou, El Khaldi et tant d’autres. Enfin, Manser évoquera la question tant controversée de la proximité de Djeghloul avec le pouvoir. Il conclura: «Il était profondément patriote». (Quotidien d’Oran-29.05.2010.)
********************
* Environnement et énergies renouvelables : Des ministres au chevet de la Méditerranée
Une conférence ministérielle du dialogue méditerranéen, 5+5, sur l’environnement et les énergies renouvelables aura lieu à Oran du 26 au 27 avril prochain, a-t-on appris auprès du ministère de l’environnement, de l’aménagement du territoire et du tourisme.Les thèmes phares tourneront autour des changements climatiques dans cette région. Elle subit, de la même manière que le reste du monde, des impacts de ce phénomène avec néanmoins des niveaux différenciés. Le nord de la méditerranée tend vers l’atténuation, alors que le sud est plutôt orienté vers l’adaptation. La Méditerranée sera aussi à l’ordre du jour en mettant en exergue son état actuel (dégradation de la côte, zone humide, flux sur le littoral). Il s’agit d’aller vers une gestion intégrée des zones côtières et faire face aux phénomènes anthropiques (actions de l’homme). Les 22 pays et territoires riverains abritaient, en 2000, près de 427 millions d’habitants, soit environ 7% de la population mondiale.
Ce chiffre déjà conséquent est largement amplifié par deux phénomènes qui cristallisent les pressions : urbanisation et littoralisation renforcées par une forte saisonnalité des flux touristiques. Les politiques publiques en faveur de l’environnement ne sont pas encore parvenues à inverser le phénomène de déclin de la biodiversité, dû notamment à ces pressions. La population côtière devrait gagner 20 millions d’habitants supplémentaires et les flux touristiques devraient doubler d’ici 2025 (+ 135 millions d’arrivées dans les régions côtières en 2025). En mer, le trafic maritime devrait continuer à se renforcer, malgré le fait que cette mer abrite déjà le tiers du trafic mondial.
Deux habitants sur trois en Méditerranée vivent dans des espaces urbains et plus de la moitié des urbains vivent dans des petites villes (moins de 300 000 habitants). Ces espaces sous influence urbaine sont marqués par une dispersion de la population et de l’emploi et par un double mouvement de périurbanisation et de métropolisation sur des territoires de plus en plus étendus. Les dynamiques de fragmentation et de spécialisation des espaces urbains se traduisent par une demande accrue de mobilité et la mise en question de la cohésion sociale (développement de l’habitat spontané).
Le tourisme est une activité économique essentielle pour tous les pays riverains de la Méditerranée. Forts de leur positionnement au carrefour de trois continents, ceux-ci attirent 30% des arrivées touristiques internationales. En 2007, ils ont accueilli environ 275 millions de touristes internationaux. Pourvoyeur d’emplois et de devises étrangères, le tourisme international contribue au développement économique des pays. L’avion (40% des arrivées en 2006) et l’automobile (52%) constituent les deux modes de transport principaux, participant significativement à l’augmentation de la pollution atmosphérique.
Base du développement des échanges et du commerce, l’activité du secteur de transport dans les pays méditerranéens se développe très rapidement et de façon peu maîtrisée. On observe une course au gigantisme du transport maritime, avec un développement du transport par conteneurs, une augmentation de la taille des navires et du trafic engendrant des problèmes de capacité de réception des ports et des menaces (accidents, dégazage) plus importantes sur l’environnement marin. (El Watan-04.05.2010.)
*****
Un affaissement et des murs fissurés: Panique dans une école au centre-ville
Ils étaient des dizaines de parents à avoir accompagné hier leurs enfants scolarisés à l’école Bouabdellah Djilali, sise au boulevard de la Palestine (ex-de l’Industrie), parallèle au boulevard Maâta, côté sud, en raison du début d’affaissement observé à la porte d’entrée de l’établissement.
Selon les parents rencontrés sur place, la première mesure prise par le chef d’établissement a été l’évacuation d’une salle de classe suite aux nombreuses fissures constatées sur les parois. Le président de l’association des parents d’élèves a affirmé que la direction de l’école a avisé la daïra, le secteur urbain de l’APC d’Oran, la Protection civile et la direction de l’éducation. Après avoir été informée, la direction de l’éducation a dépêché sur place un émissaire qui a préconisé le transfert des élèves vers un autre établissement mitoyen. Cette alternative n’a pas fait l’unanimité chez les parents avec deux approches.
Ainsi, si les uns considèrent qu’à un mois des examens finaux, transférer les élèves vers une autre école peut avoir des répercussions sur leur scolarité, les autres estiment que la priorité est de mettre les élèves en sécurité. Selon les parents, l’affaissement est constaté depuis plusieurs mois, mais dans la nuit de mardi à mercredi, le sol est descendu de presque 10 cm à la seule entrée de l’école.
Les parents d’élèves ont indiqué que le premier courrier date du 8 février 2010 et un autre courrier pour rappel a été adressé le 13 avril. Pour l’instant, l’école a reçu une visite du service technique du secteur urbain le 12 avril et avait pris, selon nos interlocuteurs, la décision de soumettre son rapport à la DTNM, qui n’a pour le moment rien fait.
Pour ces parents et notamment les anciens du quartier, cette situation leur fait craindre le pire en se remémorant l’effondrement de l’ex-CEG Ibn Khaldoun, un sinistre survenu au début des années 70. Ils précisent également que le site en question, sous forme de cuvette, confirme bel et bien la fragilité du terrain situé au-dessus de oued Rouina qui traverse le sous-sol de la ville d’Oran dans sa partie ouest. D’ailleurs, l’école en question, constituée de 6 classes et réalisée à la fin des années 70, n’a été érigée qu’en rez-de-chaussée.
Par ailleurs, les mêmes parents, dont certains font partie de l’association des parents d’élèves, estiment que les services concernés, notamment le secteur urbain Sidi El-Bachir, ont été interpellés sur les dangers qui guettent les élèves. Selon la même source, cette correspondance datant du 05 février n’a eu aucun écho. Idem pour les démarches entreprises par le chef d’établissement auprès de sa tutelle.
Vers 13 heures, les parents qui ont eu vent de la situation ont été très nombreux à se présenter à l’établissement et ont décidé de ne pas laisser leurs enfants pénétrer au sein de l’établissement. Cette décision nous a été confirmée par le président de l’association des parents d’élèves, qui précise que ce boycott se poursuivra tant qu’une mesure concrète et sécurisante n’est pas prise, espérant toutefois que les services concernés trouveront la solution appropriée. A noter que les bâtisses ne sont pas très anciennes, car datant de 1979. (Quotidien d’Oran-15.04.2010.)
**********************
*4E ÉDITION DU FESTIVAL DU CONTE
Oran célèbre l’art de conter
L’édition 2010 de cette manifestation se tiendra à Oran du 15 au 19 mars prochains.
La nouvelle édition du Festival du conte à Oran sera inaugurée le 15 mars prochain avec pour thème «Conte, la mémoire vivante». Organisée par une association oranaise, «Le Petit Lecteur», dont le premier objectif est d’encourager et d’initier les enfants à la lecture, ce festival est devenu, au bout de quatre ans, un rendez-vous incontournable pour les inconditionnels des contes à Oran. Durant cinq jours, des diseurs venus du Liban, de France, de Guinée, du Togo et du Congo feront escale à Oran pour célébrer l’art de conter. Comme à l’accoutumé, conteurs professionnels et amateurs se rendront le premier jour dans les écoles, les Centres culturels et les établissements de santé de la ville pour rencontrer des jeunes Oranais. Par la suite, ces conteurs seront reçus au Conservatoire de la ville d’Oran pour l’inauguration officielle, où ils seront accueillis par leurs confrères algériens. Pour cette 4e édition, les organisateurs du Festival du conte à Oran, proposent au public un programme riche et varié qui se décline en de nombreuses activités. Dès le lendemain de l’ouverture officielle, nos conteurs africains et méditerranéens reprendront le chemin des écoles et des Centres culturels de la ville pour animer des rencontres avec les enfants. Les jeunes et les moins jeunes auront l’occasion de découvrir et de se délecter des contes de Layla Darwiche, de Nassim Alwan Khzam, de Claire Grango, de Stéphanie James, de Karamoko Bangoura ou encore de Jorus Mabiala au cours d’une soirée qui sera inoubliable: la Nuit du conte est programmée au Centre culturel français d’Oran. Pour ce qui est du quatrième jour de cette manifestation culturelle, les invités monteront sur les planches du Théâtre régional d’Oran pour régaler les enfants de mots et de légendes. Sur la liste des conteurs invités pour le festival figure également le nom de Saïd Ramdane. Ce dernier qui participera pour la deuxième fois à cet événement avait assuré la formation d’une dizaine de jeunes de la compagnie Hamou Boutlelis, l’association El Amel d’Oran et El Moudja de Mostaganem. Il est à noter également que pour cette année, l’association, «Le Petit Lecteur», a collecté et publié de nombreux contes du terroir et ce dans le but de préserver notre patrimoine de l’oubli. Cette association oranaise tiendra à préciser que c’est grâce à l’aide et au soutien apportés par d’autres associations et Centres culturels de la ville que cet événement est organisé chaque année. «Si cet événement semble s’installer durablement, c’est grâce au soutien indéfectible de tous nos partenaires», pouvait-on lire dans le communiqué envoyé par «Le Petit Lecteur.» (L’Expression-13.03.2010.)
*******************
*La doyenne est une… demoiselle de 108 ans
La doyenne des femmes de la wilaya d’Oran est une demoiselle âgée de 108 ans, indique la cellule de coordination de l’action sociale du mouvement associatif, qui prévoit de l’honorer le 8 mars prochain à l’occasion de la journée mondiale de la Femme. La plus âgée des Oranaises s’appelle Talhi Meriem et habite dans la localité de Bouyacour, relevant de la daïra de Boutlélis, a précisé M.Chougrani Serir Boualem, président de la cellule qui agit en partenariat avec la Direction de l’action sociale (DAS). L’hommage qui sera rendu à l’aînée de la wilaya d’Oran intervient dans le cadre d’un programme d’activités varié en prévision de la journée du 8 Mars qui sera célébrée sous le slogan «En l’honneur de la Femme rurale», a-t-il indiqué.
Sont programmées dans ce contexte une visite aux femmes au sein de la maison de rééducation de Gdyel, une exposition de la production des activités du mouvement associatif de la wilaya d’Oran et des établissements de la Direction de l’action sociale et des autres secteurs.
Il est également prévu l’animation d’un atelier «Femmes, emploi et entrepreneuriat» pour la mise en relief des dispositifs d’insertion socioprofessionnelle pour les femmes.
D’autres activités sont envisagées par les membres de la cellule de coordination, à l’image de l’association pour la promotion de la femme rurale «Main dans la main», qui présentera une exposition des activités de la ferme pédagogique et de l’association «Chougrani» qui proposera, elle, une exposition des travaux de stagiaires en couture et en pâtisserie. (l’Expression-01.03.2010.)
*********************
*UNE USINE DE PRODUCTION DE FER ET D’ACIER Y SERA INSTALLÉE
Oran accueillera un investissement turc
80 sociétés turques sont à la recherche de partenaires locaux pour renforcer leur présence en Algérie.
La deuxième édition de la Foire flottante turque en Algérie s’est tenue ce week-end au port d’Alger en présence de 80 exposants turcs. Cette manifestation économique annuelle se veut un espace de rencontres entre les industriels des deux pays.
Cette foire, qui s’est étalée sur deux jours devait constituer un moyen de renforcement des relations économiques entre l’Algérie et la Turquie et un carrefour de contacts entre les opérateurs des deux pays. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur de Turquie à Alger, M.Ahmet Neçati Bigali, devant un parterre de journalistes à l’occasion de la cérémonie d’inauguration de l’événement. Bluexpo est un nouveau modèle d’exposition qui permet aux entrepreneurs méditerranéens de recevoir chez eux, sans voyager, sans demander de visa ni engager des dépenses, la meilleure sélection de technologie turque. Organisée à bord du navire Ankara qui accoste le quai n°11, l’événement regroupe près de 80 sociétés turques opérant dans différents secteurs. Il s’agit de l’équipement industriel, le bâtiment, la fabrication de composants industriels, l’équipement sanitaire et hôtelier ainsi que la décoration.
Cette foire flottante turque en Algérie est la deuxième du genre et intervient après celle de 2008. C’est ce qu’a affirmé M.Bigali.
L’organisation de cette édition intervient après le succès obtenu auprès des professionnels et du grand public lors de la précédente édition. Elle avait attiré un visitorat appréciable qui était de quelque 3000 personnes. Il a, en outre, annoncé que la prochaine édition de cet événement se tiendra en 2011 en présence de sociétés algériennes qui feront le voyage avec leurs homologues turques à travers tous les pays qui seront visités par la foire Bluexpo. Interrogé sur le niveau des échanges entre les deux pays, M.Bigali a indiqué qu’en 2009, ils ont enregistré environ 5 milliards de dollars répartis particulièrement entre le Btph et l’agroalimentaire.
«Il s’agit d’un montant insuffisant vu l’excellence des relations bilatérales traditionnelles», a-t-il souligné. Il ajoute que ces échanges devraient être renforcés par la mise en activité prochaine d’une usine de production de fer et d’acier à Oran pour un investissement de 300 millions d’euros.
S’agissant de l’effet des nouvelles dispositions introduites en matière d’investissement étranger, à savoir l’obligation d’associer un partenaire national majoritaire, M.Bigali a estimé que ces mesures ne constituent aucune contrainte pour les investisseurs turcs. De leur côté, les exposants ont exprimé leur volonté d’établir des relations avec des hommes d’affaires algériens qui sont à la recherche d’industriels turcs activant dans plusieurs domaines. (L’Expression-28.02.2010.)
*********************
*Hommage à Abdelkader Alloula
Une journée culturelle et artistique, commémorative de l’oeuvre et du parcours de Abdelkader Alloula (1939-1994), est prévue le 14 mars prochain à Oran, à l’occasion du 16ème anniversaire de la disparition du regretté dramaturge.
Plusieurs activités sont programmées dans le cadre de cette rencontre, conjointement initiée par le Théâtre régional d’Oran (TRO) et la fondation Abdelkader -Alloula.
Une table-ronde regroupant enseignants et chercheurs de différentes universités du pays sera animée avec un débat autour, notamment, de «l’approche de l’oeuvre de Alloula par les troupes et les jeunes amateurs de théâtre», ont indiqué les organisateurs. Egalement au menu de cette manifestation, une exposition de photos et d’affiches de l’oeuvre du dramaturge, une projection de documentaires et une lecture en tamazight de la pièce théâtrale Et Teffeh (Les pommes).
Une représentation de cette pièce, écrite et mise en scène en 1992 par Alloula, sera donnée à cette occasion par la coopérative théâtrale Le Triangle Ouvert. Alloula est décédé le 14 mars 1994 après avoir été grièvement blessé lors d’un attentat terroriste perpétré à son encontre quatre jours auparavant, à la sortie de son domicile à Oran, alors qu’il se rendait à une soirée culturelle au mois de Ramadhan. Connu pour avoir consacré sa vie au développement du 4e art, il fut l’auteur et metteur en scène de plusieurs pièces à succès, dont la trilogie Lagoual (Les dires), El Ajouad (Les généreux) et El Litham (Le voile).(L’Expression-28.02.2010.)
****************
*L’humoriste Abdelkader Secteur prochainement à Oran….
À l’initiative de l’agence de communication événementielle Think Box et Chaos Production (Paris), le Comedy Club présentera en Algérie une série de spectacles. Cette dernière sera inaugurée jeudi prochain au Hilton Alger, à la salle Tassili, par un one man show de l’humoriste Abdelkadel Secteur qui récidivera le lendemain, soit vendredi, au Sheraton d’Oran. (Liberté-16.02.2010.)
****Quelque 6.643 permis de conduire ont été retirés en 2009 par les éléments de la sécurité routière du groupement de la gendarmerie d’Oran, ce qui porte le chiffre global des permis retirés à 10.937 si l’on tient compte du bilan des services de la Sûreté avec 4.294 retraits effectués durant cette même année. Un chiffre en hausse comparativement à l’année dernière où les éléments de la gendarmerie ont procédé au retrait de 6.245 permis de conduire. En effet, ces actions qui s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre la criminalité routière se poursuivent toujours avec le renforcement du dispositif de contrôle à travers les différents axes qui mènent à Oran, notamment depuis l’entrée en vigueur du nouveau code de la route, a-t-on appris, hier, auprès du groupement de la Gendarmerie nationale. Les infractions les plus constatées sont généralement l’excès de vitesse, les dépassements dangereux, le non-respect du stop, l’utilisation du portable et parfois la conduite en état d’ivresse. Tout en explicitant les nouveautés introduites en matière de sécurité routière, dans le cadre de la loi 09-03 du 22 juillet 2009 complétant celle d’août 2001, notre interlocuteur a tenu à souligner qu’avec l’application de ce code, les infractions vont nettement baisser, car il est question d’une sensibilisation des usagers en plus d’une application progressive de la loi. L’on cite, dans ce cadre, le cas de l’homicide involontaire où la nouvelle loi prévoit l’emprisonnement du conducteur dans le cas où l’on détecte un taux d’alcoolémie supérieur à la normale ou l’usage de stupéfiants. Toujours dans le cadre des nouveautés, l’homicide involontaire avec le délit de fuite où le mis en cause risque une peine d’emprisonnement de 4 ans. Outre les fortes amendes forfaitaires allant de 2.000 à 6.000 DA et appliquées selon les catégories d’infractions, le nouveau code de la route prévoit également des sanctions à l’encontre des piétons, a souligné notre interlocuteur, précisant que la loi est entrée en vigueur depuis le début du mois de janvier, avec en parallèle une sensibilisation de toutes les parties concernées. Toujours en matière de sécurité routière, le groupement de la gendarmerie d’Oran avec toutes ses unités a enregistré 982 accidents de la route contre 1.075 en 2008. Des chiffres qui renseignent, selon le commandant Mahmoudia, sur une baisse sensible du nombre d’accidents, contrairement au nombre des personnes blessées et décédées qui a augmenté, soit 147 morts et 1.717 blessés en 2009, contre 132 morts et 1.605 blessés en 2008. (Quotidien d’Oran-16.02.2010.)
*Port d’Oran: Plus d’une tonne de matériel informatique et 46 tonnes de haricots refoulées …Plus d’une tonne de matériel informatique, soit une quantité de 1.108 kg, vient d’être refoulée par les inspecteurs chargés du contrôle de la qualité et de la conformité des produits importés opérant au port d’Oran. En effet, c’est au cours d’une vérification du matériel importé de Chine que les agents de la qualité ont relevé une anomalie liée à la non-conformité du nom de l’importateur entre l’étiquetage faisant corps à l’emballage et les documents de l’importation. Il s’agit, selon des sources responsables, d’une tromperie sur l’identité de l’opérateur, ce qui explique les causes du refus d’accès de ce matériel. Ainsi et conformément au décret relatif à l’étiquetage des produits importés, une décision de refoulement a été notifiée et adressée à l’importateur, ont souligné nos interlocuteurs, ajoutant que ce décret spécifie les conditions exigées pour qu’un produit importé réponde aux normes de qualité et de conformité. Parallèlement à ce refus d’admission sur le territoire national, une autre quantité de 46 tonnes de haricots secs importés d’Argentine a été également refoulée, a-t-on appris auprès de nos sources. Les agents du contrôle ont relevé l’absence d’étiquetage en langue nationale, un étiquetage obligatoire pour autoriser la mise sur le marché des produits destinés à la consommation ou autres. Notons que la loi exige un étiquetage comportant le nom de l’importateur, du fournisseur, les dates de péremption et de fabrication des produits, en plus de la raison sociale. Ceux-ci doivent être rédigés en langue nationale en plus d’une autre langue étrangère attestant la provenance de la marchandise. Rappelons qu’en 2009, une quantité de 7.229 tonnes de produits ont été refoulées au port d’Oran et 14.273 dossiers d’admission ont été également traités. Parmi ces dossiers, l’on signale ceux concernant les produits industriels avec une admission de 11.195 dossiers.(Quotidien d’Oran-01.02.2010.)
**************************
*secousses telluriques à Oran et d’autres villes de l’ouest…Une secousse tellurique de magnitude 4,3 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée lundi à 3h45 (21.12.09.), dans la région de Mascara. C’est au nord-ouest de cette ville, soit à 17 km, qu’a été localisé son épicentre. Ni victimes ni dégâts matériels n’ont été signalés dans les régions où elle a été ressentie, notamment Mamounia, Hacine, Mohammadia, Sig et à Oran. (22.12.09.)
****************************
*Une nouvelle route de la Corniche oranaise….Les études préliminaires du projet de la nouvelle route de la Corniche oranaise viennent d’être finalisées par le bureau d’études algéro-portugais et un avis d’appel d’offres international sera bientôt lancé pour l’étude d’exécution, a-t-on appris auprès du service du développement des infrastructures de base de la direction des Travaux publics (DTP). Un dossier d’appel d’offres (DAO) comprenant un cahier des charges sur les études techniques est en cours d’élaboration. Les travaux de réalisation que la DTP espérait entamer au plus tard vers le début de l’année 2010 seront reportés sine die jusqu’à l’achèvement de toutes les études. Cet ajournement était nécessaire, selon nos sources, pour une meilleure maturation du dossier technique. « La nouvelle route de la Corniche est un projet complexe avec de nombreux ouvrages d’art », avoue notre source. A une question sur le coût approximatif de ce projet, notre source a refusé d’avancer un montant tout en estimant qu’il faut attendre l’étude technique et financière pour arrêter la somme définitive. Une enveloppe de deux milliards de dinars a été octroyée au début de l’année par la wilaya pour la réalisation des études préliminaires. La même source précise que les études techniques devront fixer les délais d’exécution de ce projet, même si d’autres sources avancent la fin 2010 pour la réception du projet. La nouvelle route de la Corniche oranaise aura une longueur de 12 kilomètres linéaires et devra relier la ville d’Oran à son littoral ouest. Elle comporte de nombreux ouvrages d’art, dont un viaduc pour relier le centre-ville à Ras El-Aïn. La nouvelle route de la Corniche oranaise débutera du quartier de Sidi El-Houari et traversera le village de Mers El-Kébir pour aboutir à la ville d’Aïn-Turck sur une altitude de 100 mètres du niveau de la mer. Concernant le projet de la modernisation de la route de la Corniche supérieure ex-CW 45 (le ministre a classé ce chemin wilaya route nationale début septembre dernier lors de sa visite de travail à la wilaya d’Oran), la deuxième phase sera entamée incessamment, précise-t-on de même source. La modernisation du premier tronçon de l’ex-CW 45 sur une longueur de 12 km a couté 730 millions de dinars. La deuxième phase concerne la modernisation de 5 km linéaires du CW 44 entre Aïn Khedija dans la commune de Mers El-Kébir et la localité de Bousfer. Le projet devra être lancé au premier trimestre 2010.(Le Quotidien d’Oran-09.12.09.)
*******************
*une banque de données sur les entreprises de l’ouest...Il a fallu neuf mois de travail et beaucoup de courage pour faire paraître les «Annuaires Economiques de l’Ouest», édition 2OO9.Ce palmarès, on le doit à une équipe de jeunes, regroupés dans le cadre d’une entreprise financée par l’ANSEJ. Armés juste de leur expérience dans le domaine de la communication, mais animés par la volonté de réussir, ces jeunes ont réussi à mettre à la disposition des opérateurs économiques, notamment des autres régions du pays, un précieux outil de travail, ramassé dans une banque de données sur les entreprises se déployant dans plusieurs secteurs d’activités. Ils n’ont pas lésiné sur la présentation : hormis quelques imperfections, ce produit est agréable à consulter. Les infographes qui ont participé à sa conception ont vraiment mis du coeur et énormément de métier. Les premières pages de ces «Annuaires Economiques de l’Ouest» nous indiquent le mode d’emploi de cet outil, destiné, il faut le préciser, aux chefs et cadres commerciaux des entreprises. Le mode d’emploi précède les index alphabétiques des secteurs couverts, index alphabétique des entreprises citées, ainsi que celui des rubriques participant à rendre plus aisée la consultation de cet outil. On peut y puiser des informations sur quatorze secteurs d’activités, à commencer par celui de l’Administration et en terminant par le Transport. A chacun d’eux est attribué une couleur particulière pour le distinguer des autres. A titre d’exemple, 20 pages sont accordées à la rubrique «Santé» et 34 à «Equipements et fournitures». Mais de loin, ce sont «Les Industries et la Production» qui ont bénéficié du plus grand espace de ces Annuaires. Ce qui suppose que les opérateurs dans ce segment ont été réceptifs au discours des «commerciaux » de cette petite entreprise. Du côté des annonceurs, on relève que la plupart d’entre eux appartiennent au secteur privé. On y remarque les noms de quelques enseignes de rang mondial. Mais l’essentiel des annonceurs figurant dans cet annuaire est constitué des PME et PMI dont les managers sont apparemment acquis à la communication. Aussi, on note l’existence des coordonnées de certains commerces, ce qui peut être utile pour les usagers de cet outil. Soulignons que ces «Annuaires Economiques de l’Ouest» ne sont pas destinés à la vente publique. D’un autre côté, les initiateurs de ce projet, conscients du déficit de l’information économique pratique, envisagent de rééditer leur expérience en l’approfondissant. (Q.d’O.du 09.12.09.)
******************************************
*le terminal à conteneurs (TAC) du port d’Oran sera proposé en 2010 pour un projet de partenariat en concession….A l’instar des ports d’Alger, de Djendjen et de Béjaïa, le terminal à conteneurs (TAC) du port d’Oran sera proposé en 2010 pour un projet de partenariat en concession avec management a confié, hier, à l’APS le président du directoire de la société de gestion des participations des ports (SGP – Sogeports), Fayçal Kellil. «Un projet de partenariat concernant le terminal à conteneurs du port d’Oran est inscrit au programme du ministère des Transports ainsi que de la SGP – Sogeports», a indiqué le même responsable. Il s’agit, selon Fayçal Kellil ni d’une privatisation ni d’une cession, mais il s’agit plutôt d’une concession sous forme de partenariat, et ce, conformément au cadre légal régissant les IDE inscrits dans le sillage de la loi de finances complémentaire 2009. À cet effet, le dossier technique précisera le profil et les conditions que devra réunir dans la formulation de son offre, tout candidat à ce partenariat. Il appartiendra ensuite au Conseil des participations de l’État (CPE) de décider du projet de partenariat le plus conforme aux objectifs fixés par la partie publique algérienne. Il faut dire que les ports sont des entités stratégiques et des portes tout le temps ouvertes sur l’extérieur. Ils connaissent une activité débordante, notamment, avec le flux des produits importés atteignant, quitte à le rappeler, le pic des 40 milliards de dollars en 2008. Des quantités qui, faut-il le souligner, dépassent fortement les capacités de traitement, de contrôle et de stockage des ports algériens. Sur ce point, il convient de rappeler que le port d’Alger a connu, durant l’été dernier, une situation extrêmement difficile. Une quarantaine de navires avaient plus d’un mois d’attente dans la rade. Une attente qui a tant saigné le Trésor public, à partir du moment où chaque journée en mer a coûté entre 1 500 et 2 500 dollars. D’où cette nécessité de s’ouvrir à des partenariats avec des sociétés de gestion étrangères compétentes afin, au moins, de faire face devant de telle situation. Par ailleurs, le président du directoire de la société de gestion des participations des ports (SGP – Sogeports), Fayçal Kellil a tenu à mettre en évidence le bilan du trafic global des marchandises au niveau de l’ensemble des ports commerciaux du pays qui, selon lui, a atteint un volume de près de 78,5 millions de tonnes entre janvier et fin août 2009. Concernant le bilan de la mise en oeuvre de la décision des pouvoirs publics, depuis octobre dernier, de réorienter le trafic de marchandises non conteneurisées sur d’autres ports que celui d’Alger, Fayçal Kellil a affirmé que le traitement des marchandises non conteneurisées et des véhicules est assuré «de manière satisfaisante».À titre indicatif, le port de Djendjen a traité 14 000 véhicules entre le 1er octobre et le 30 novembre, tandis que le port de Mostaganem a traité plus de 10 000 véhicules sur la période allant entre le 15 septembre et le 30 novembre 2009. (Le Courrier d’Algérie-23.12.09.)
****
*1re compétition nationale de sport nautique inter-façades maritimes à Mers el Kébir (Oran)
**ORAN – Les épreuves de la première compétition nationale navale de sport nautique inter-façades maritimes ont débuté dimanche à la base navale de Mers El Kebir. Plus de 100 athlètes issus de 17 équipes représentant les différentes façades maritimes (Est-Centre-Ouest) participent à cette manifestation sportive, dont le coup d’envoi a été donné par le colonel Benghazel Mohsen, chef d’état major de la façade maritime Ouest, en présence des cadres et officiers supérieurs de la deuxième région militaire et de la façade maritime Ouest.(el Khabar-08.12.09.)
********************
*L’ambassadeur du Canada à Oran…« Je recommande toujours de s’adresser à l’ambassade pour le dépôt des demandes ou pour avoir des informations sur l’immigration au Canada. Nous avons une section immigration et c’est là où devraient être déposées toutes les demandes», c’est ce qu’a déclaré hier, l’ambassadeur du Canada, M.Patrick Parisot, lors de sa rencontre à la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO) avec les opérateurs économiques. L’ambassade reste le moyen le plus sûr pour la réception de tous les dossiers d’immigration et éviter d’avoir recours à des bureaux d’immigration non agréés par l’ambassade et qui se présentent comme tel. Pour M. Patrick Parisot, le centre d’immigration du Canada se trouve à Paris et le Canada est un pays d’immigration, il est prospère parce qu’il est ouvert à l’immigrant. «Je suis moi-même fils d’immigrant de première génération, je suis l’immigration et nous n’avons pas cette segmentation, nous sommes un mélange. La paix, la stabilité et la prospérité sont nos idéaux», a déclaré le représentant diplomatique du Canada. Cette ouverture à l’immigration n’empêche pas ce pays de l’Amérique du Nord de développer des relations économiques avec les autres pays dont l’Algérie. Dans ce domaine, le Canada a opté pour la stabilité sociales des entreprises canadiennes installées en Algérie, activant dans plusieurs secteurs d’activités et le développement des relations entre les PME/PMI des deux pays à travers le web. «Nous avons d’excellentes relations avec l’Algérie, sans être ‘agressifs’», dira, M. Patrick Parisot, qui estime que le Canada est présent en Algérie à travers des entreprises canadiennes, et si cette présence est discrète, cela relève de la nature des Canadiens d’être réservés. Cette présence canadienne est visible, selon l’ambassadeur, sur le terrain à travers la réalisation de grandes infrastructures tels que les barrages et la concrétisation de projets dans le secteur de l’énergie dans la zone industrielle d’Arzew, en ce qui concerne la wilaya d’Oran. D’autre part, le Canada envisage de soutenir les capacités algériennes d’exportation hors hydrocarbures, ont indiqué des diplomates canadiens. Un responsable au commerce à l’ambassade, Mme Christine Randal, a annoncé, en effet, que l’Algérie bénéficiera, parmi cinq autres pays, d’un programme de «développement des capacités d’exportation». Pour ce programme, il a été consacré 9,1 millions de dollars canadiens, a précisé la deuxième secrétaire du service délégué au commerce à l’ambassade canadienne, ajoutant que ce projet est financé par l’agence de développement du Canada en collaboration avec le centre international du commerce de Genève. …(Le Quotidien d’Oran-07.12.09.)
***Attention aux agences de l’immigration !
Patrick Parisot, l’ambassadeur du Canada en Algérie, a évoqué, lundi, à la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), la coopération algéro-canadienne, en marge d’une visite de trois jours qu’il effectue à Oran et à Sidi Bel-Abbès.
C’est ainsi qu’un projet destiné à l’amélioration des capacités d’exportations de 5 pays, dont l’Algérie, vient d’être initié par l’Agence de développement international du Canada pour un montant de 9,1 millions de dollars canadiens. Ce programme a été confié, pour son exécution, au centre de commerce international basé à Genève et rattaché à l’OMC. À noter que les autres pays concernés sont le Maroc, la Tunisie, l’Égypte et la Jordanie. À l’heure actuelle, la phase de sélection des entreprises est en cours. Toujours en matière d’échanges économiques, l’ambassadeur souligne la présence de nombreuses entreprises canadiennes dans les secteurs de l’eau, des voies ferrées, de l’énergie, de la réalisation de barrages et d’autres projets structurants. Mais pour M. Parisot, ce sont surtout les relations avec les PME/PMI qui doivent être approfondies. et de citer dans ce cadre la mise en place au niveau de l’ambassade d’un service qui, grâce aux technologies de l’information, rapproche les PME canadiennes et algériennes en vue d’un contact direct, “limitant ainsi les frais de déplacements et de démarchages. Nous évoluons dans un contexte où les ressources doivent être utilisées avec précaution”, précise encore l’intervenant. Interrogé sur la multiplication des Agences d’immigration au Canada et autres bureaux de recrutement qui parfois se sont avérés être des escroqueries, l’ambassadeur n’aura qu’un seul mot, celui de recommander aux Algériens de ne s’adresser qu’à la section de l’immigration à l’ambassade pour les démarches et les informations. (Liberté-08.12.09.)
******************************
***Visites guidées et randonnées pédestres…Hier, samedi, ainsi que les deux prochains samedis de ce mois de décembre, des visites guidées sont prévues à Sidi El-Houari. C’est l’Institut Cervantès d’Oran qui est à l’origine de ces excursions hebdomadaires, d’autant plus que Sidi El-Houari, le site choisi pour ces visites guidées, est le quartier qui recèle le plus de vestiges espagnols. C’est donc à partir de 9h du matin que les randonneurs, désireux de connaître les tréfonds de leur vieux quartier, doivent se rencontrer à la Place du 1er Novembre (ex-Place-d’Armes). Pour la matinée d’hier, les endroits qui ont été visités et qui doivent l’être lors des prochains samedis, sont on ne peut plus nombreux. Il y a tout d’abord la visite des murailles et des tunnels de l’époque espagnole. Il y a aussi la Porte espagnole à visiter, la rampe de Madrid, la Blanca, la Escalera, la Casbah, ainsi que beaucoup d’autres sites. Le but de cette visite, selon ses initiateurs, est de démontrer que la mémoire de beaucoup d’Espagnols, ayant fui la guerre civile ravageant leur pays pour venir trouver refuge à Oran, demeure encore vivante. Et cette emprunte laissée par d’innombrables Espagnols reste jusqu’à ce jour décelable, tout d’abord dans le dialecte utilisé à Sidi El-Houari, mais encore la culture et même les coutumes locales. Parallèlement à cela, il y a lieu de noter également que l’association Bel Horizon devait elle aussi, lors de la matinée d’hier, organiser comme à l’accoutumée une randonnée pédestre devant mener jusqu’en haut de la colline, c’est-à-dire, au Fort de Santa-Cruz. Cette randonnée, que l’association organise de façon mensuelle, s’inscrit pour ce mois sous le thème de la lutte contre le Sida. «Une photo de famille», reconstituant le logo de la lutte contre le fléau du Sida a été notamment prévue. Pour cela, on a dû prier les probables participants de se munir d’écharpes rouges, ou tout au moins, prévoir de porter un «haut» de cette couleur… et cela afin que la «photo» puisse être prise sans qu’elle ne soit entachée de défauts. Notons aussi que pour ce qui est de la randonnée du mois prochain, elle sera inscrite sous la thématique de «l’écologie» et aura pour but de sensibiliser les citoyens sur la nécessité de reboiser les sites dépourvus d’arbres et d’espaces verts. Un mois de décembre riche en culture du patrimoine donc est en perspective. Et pour que rien ne vienne gâcher le plaisir, on peut dire aussi que ce climat, décidément trop clément… printanier presque, qu’est en train de vivre Oran, ne peut être qu’une bonne aubaine pour les randonneurs, excepté bien entendu les quelques pluies enregistrées dernièrement…(Quotidien d’Oran-06.12.09.)
*****************************
*Un salon pour les diabétiques..les 10 et 11 décembre 2009 à la médiathèque d’Oran
La médiathèque d’Oran, ex-Cathédrale, abritera les 10 et 11 décembre prochain le premier Salon du diabète et de la nutrition. Destinée aux professionnels de la santé et aussi, pour la première fois, au grand public, cette manifestation scientifique est organisée par Astra communication. Selon les organisateurs du salon, «le diabète touche de nos jours plus de 3 millions de personnes en Algérie, ce nombre est en forte progression, l’information et la prise en charge restent encore défaillantes». La fréquence du diabète est en augmentation. Au moins 2,1% de la population de l’ouest du pays sont atteints du diabète, avait indiqué la 3ème étude nationale des indications multiples, rappelle-t-on. Concernant la prévalence du diabète dans le pays, il a indiqué que la maladie touchait de plus en plus la tranche d’âge de 40 ans et plus, sans pour autant atteindre un degré grave comme c’est le cas dans les pays développés. Plus de 180 millions de personnes dans le monde souffrent de cette maladie, nombre qui pourrait bien doubler d’ici 2030, selon les estimation de l’OMS. Des études révèlent que les enfants courent de plus en plus de risques de développer cette maladie. Cette maladie qui raccourcit souvent l’espérance de vie de ceux qui en sont atteints peut aggraver d’autres maladies et avoir des conséquences dramatiques pour la santé de la mère et de l’enfant. Elle tue au moins un million de personnes par an. En effet, le taux de prévalence du diabète dans les pays en développement est en «augmentation rapide», en raison notamment du manque d’activité physique et du changement de mode de vie, avait indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La vitesse de cette augmentation est beaucoup plus élevée que ce qui s’était passé dans le monde occidental il y a 30 ou 40 ans.
En Algérie, la pathologie du diabète vient en deuxième position au classement des maladies chroniques, derrière l’hypertension, selon cette étude réalisée en collaboration avec le ministère de la Santé et de la population. Le nombre de personnes atteintes de diabète est en progression, passant de 0,3% chez les sujets âgés de moins de 35 ans à 4,1% chez les 35-59 ans et 12,5% chez les plus de 60 ans. Les femmes sont plus exposées au diabète que les hommes, avec respectivement un taux de 2,3% contre 1,9%, notamment après l’âge de 35 ans. Celles âgées de 60 ans ou plus représentent 14,1% contre 11% chez les hommes pour la même catégorie d’âge. La pathologie du diabète est également plus répandue en milieu urbain avec 2,6 %, contre 1,5% en milieu rural. Cette maladie affecte aussi les milieux défavorisés et démunis sur le plan matériel et économique, révèle l’étude, qui indique que le taux d’atteinte est de 1% chez les familles démunies et 3,5% chez les familles aisées, selon la même étude. (Quotidien d’Oran-30.11.09.)
***********************
9ème édition du Salon international de l’automobile …du 8 au 18 décembre 2009 au Palais des expositions d’Oran
La 9ème édition du Salon international de l’automobile de l’Ouest (Autowest 2009), prévu du 8 au 18 décembre 2009 au Palais des expositions d’Oran, annonce la couleur avec la participation de plus d’une quarantaine de marques de véhicules européennes, chinoises, américaines, japonaises et coréennes. Un rendez-vous annuel organisé par la société maghrébine des expositions internationales Somex et dédié aux véhicules particuliers, aux véhicules utilitaires et industriels. Tout en soulignant l’importance d’une telle manifestation, le directeur général de Somex, M. Rezzoug, a tenu à souligner, hier, que ce sont plus de 40 entreprises mères et agents agréés qui exposeront à cette neuvième édition sur une surface variant entre 5.000 et 6.000 m². Par ailleurs, la nouveauté pour ce salon est la participation pour la première fois à Oran de 6 marques de véhicules particuliers américaines. Il s’agit, en effet, de la marque Dodge, la marque Chrysler et Jeep. A cela vient s’ajouter deux autres marques chinoises qui exposeront également pour la première fois et qui sont Mahinda et Brillance. Ainsi et tout en axant sur l’intérêt que revêt ce carrefour incontournable pour la région ouest et sud-ouest, notre interlocuteur a ajouté que ce Salon international de l’automobile de l’Ouest sera l’occasion pour de nombreux clients d’avoir une idée précise et variée sur les différents produits disponibles à travers le territoire national. En appuyant ainsi l’idée de promouvoir les différentes marques dans ces régions de l’Algérie, M. Rezzoug a affirmé que le client aura l’embarras du choix avec les nouveautés pour chaque marque et d’un segment à un autre dans différents types de véhicules: particuliers, utilitaires et industriels. Parallèlement, le service après-vente (SAV) sera également riche et varié car celui-ci va accompagner chaque concessionnaire. C’est la pièce de rechange d’origine qui sera mise à la disposition des clients, indique-t-on, notamment après les nouvelles directives de la loi de finances où seule la pièce de rechange d’origine est autorisée à l’importation. Une nouvelle mesure qui vise à résoudre le problème de la contrefaçon dans les pièces de rechange. Par ailleurs, ce salon va permettre, selon notre interlocuteur, d’accélérer le renouvellement du parc automobile national, une formule qui contribuera à éviter de nombreux accidents de la circulation. Tout en retraçant l’intérêt de ce salon de professionnels, les organisateurs tentent de répondre à une demande à la fois variée et adaptée aux nouvelles technologies et autres nouveautés. Notons, par ailleurs, que des remises exceptionnelles seront accordées lors de ce salon, sachant que chaque marque aura sa grille spécifique. (Quotidien d’Oran-30.11.09.)
****************************
* Crash d’un avion militaire au large de Mers El-Kebir
Un avion militaire s’est écrasé, hier, au large de Mers El-Kebir, près d’Oran. Il s’agit d’un appareil militaire de type MIG 29, selon des sources sûres, qui s’est écrasé aux environs de 13 heures, à trois miles au large du vieux port à la sortie de Mers El-Kebir. Le pilote de cet appareil est porté disparu et les recherches se poursuivaient hier pour le localiser. Après cet incident qui n’a occasionné aucun dégât matériel, puisqu’il s’est produit en pleine mer, un dispositif sécuritaire a été mis en place par les éléments de la gendarmerie nationale.(Quotidien d’Oran-11.11.09.)
******************************
*Plus de 120 médiateurs judiciaires à la Cour d’Oran
Depuis l’entrée en vigueur du nouveau code de procédures civiles et administratives, plus de 120 médiateurs judiciaires ont été désignés au niveau de la Cour d’Oran.C’est ce qu’a indiqué hier, le président le la Cour d’Oran, Medjati Ahmed, lors d’une conférence de presse animée conjointement avec le procureur général près la même Cour, Sâadallah Bahri, en marge de la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2009-2010. Rappelant que le nouveau texte, adopté en mars 2005 et entré en vigueur en avril 2009, prévoit la médiation judiciaire comme voie alternative de règlement des litiges, M. Medjati a souligné que «le médiateur est neutre et n’intervient pas dans les négociations, sa mission consistant à essayer de convaincre les parties en litige à s’asseoir à la même table et à discuter pour parvenir à un accord qui permet de régler le litige. Il contribue aussi à la célérité de l’action judiciaire en ce sens qu’il permet d’éviter certains actes et démarches de nature à alourdir l’avancement du dossier et son traitement dans des délais raisonnables». Comme pour démonter que le mode de médiation n’est pas étranger à notre société, le président de la Cour a cité l’exemple de l’imam du douar qui jouait, et joue toujours, parfois, le rôle de conciliateur entre des familles ou des tribus pour résoudre tel ou tel conflit de famille, de commerce, de terre… Abordant le bilan d’activité 2008-2009 de l’institution judiciaire, M. Medjati a indiqué que les 6 tribunaux relevant de la Cour ont enregistré, en matière civile, 23.349 affaires, dont il ne reste à juger que 6.373, soit un taux de traitement de 72 %. En matière pénale, 58.645 affaires ont été inscrites au niveau des tribunaux, dont 10.558 sont pendantes, soit un pourcentage de 82 %. Concernant la Cour, en «civil», 3.565 affaires ont été inscrites, dont 1.112 sont pendantes. En «pénal», ces chiffres sont respectivement 9.336 et 808. S’agissant de l’exécution des décisions de justice, les chefs de Cour ont fait savoir que le taux d’exécution en matière civile est de 91 % (1.427 jugements exécutés sur 1.427 jugements rendus), qualifiant de «satisfaisant» le taux d’exécution en matière pénale.(Quotidien d’Pran-05.11.09.)
**********************************
*Un cadre de l’Opgi sous les verrous…
Le véreux fonctionnaire a été surpris en flagrant délit de corruption.
Le parquet près du tribunal correctionnel de Cité Djamel a ordonné, hier, la mise sous mandat de dépôt du dénommé S.A., chef de département de promotion immobilière (service en charge des opérations commerciales auprès de l’Opgi) et ce, après qu’il soit pris en flagrant délit de corruption. Le procès de ce dernier aura lieu lundi prochain pour le même chef d’inculpation. Ainsi, les éléments de l’enquête sont accablants. L’affaire a été déclenchée au courant de la semaine dernière et le flagrant délit a été provoqué, jeudi après-midi, lorsque le gérant d’une entreprise, spécialisée dans les travaux tous corps d’état et d’étanchéité, a été mis devant le fait accompli et sommé par le prévenu de passer à la «tchippa» pour le recouvrement de ses créances auprès de l’Opgi, estimées à 140 millions de dinars. Le prévenu a, selon l’enquête, requis deux options. La première consistait, selon la déposition faite par le plaignant, au versement de 40 millions de centimes contre le règlement de toutes les situations liées aux retenues de garantie estimées à quelque 3,6 millions de dinars. La deuxième variante comprend le versement d’un million de dinars aux fins de se voir régler les situations de six factures représentant plus de 10 millions de dinars en souffrance depuis près de deux ans. L’entrepreneur a opté pour la première solution tout en informant la police. Le rendez-vous est pris aux environs d’un restaurant situé au centre-ville d’Oran. L’entrepreneur se présente au lieu convenu avec une somme de 20.000 DA, filmés et photocopiés auparavant par la police. Ayant à peine mis les billets dans la poche, que l’employé de l’Opgi tombe, sur place, dans les filets des éléments de la 17e Sûreté urbaine après qu’une souricière lui fut tendue à cet effet. Selon le rapport de l’enquête, l’affaire en question représente un antécédent grave dans les annales de l’Opgi et de toute la wilaya d’Oran. Celle-ci risque d’entraîner dans son cheminement, de hauts fonctionnaires de la même entité. Car, ajoutent les mêmes sources, plusieurs fronts d’investigation sont ouverts et plusieurs pistes seront exploitées. L’affaire n’est pas tout aussi simple, a indiqué un enquêteur, qui s’est enthousiasmé de l’arrestation en question à moins de 24 heures après le discours de Bouteflika qui a, lors de l’ouverture de l’année judiciaire, mis l’accent sur la nécessité d’accentuer la lutte contre la corruption. Ce n’est pas la première affaire qui a défrayé la chronique à Oran. Pour rappel, le directeur du secteur urbain de Maraval a été, lui aussi, arrêté en flagrant délit de corruption.(L’Expression-31.10.09.)
************************************
Hi, do you have a facebook ID?
return man 2