Pippili-divers

**Rubrique consacrée à des infos et commentaires divers

Pippili

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*Deux jeunes filles enlevées et violées à Tipasa

L’auteur a été arrêté

Deux jeunes filles, originaires de Blida, ont été enlevées et violées, jeudi dernier, à Chaïba, dans la wilaya de Tipasa. Selon une source bien informée, tout a commencé quand les victimes, en compagnie d’un homme âgé de 60 ans, ont été approchées à hauteur de la forêt de Dermini, relevant de la commune de Chaïba, par un individu muni d’une arme blanche. Sous la menace de son arme, l’auteur du méfait agresse le sexagénaire, le déleste de la somme de 35 000 DA, pour ensuite enlever les deux filles. Selon la même source, le ravisseur les a conduites de force à bord d’une camionnette dans un bois mitoyen où il a abusé d’elles, avant de prendre la fuite. Au même moment, les gendarmes de Chaïba ont été contactés via le 1055 par l’accompagnateur des deux jeunes filles pour les aviser qu’il venait d’être agressé à hauteur de la forêt Dermini. Aussitôt, un important dispositif a été déployé dans ladite forêt et tout le secteur de Fouka a été bouclé. Deux heures plus tard, les gendarmes ont libéré les victimes, procédé à l’interpellation du mis en cause, âgé de 22 ans et originaire d’Aïn Defla. La somme d’argent volée et le couteau dissimulé dans des broussailles ont été récupérés. Une enquête a été ouverte.*Liberté/ samedi 12 mars 2016

*un colis flottant sur l’eau contenant 80 kilogrammes de kif traité, rejeté par la mer à  la Salamandre-Mostaganem

Dans la nuit de jeudi à vendredi, non loin du port de pêche et de plaisance de la Salamandre, un colis flottant sur l’eau contenant 80 kilogrammes de kif traité sous forme de plaquettes de 100 grammes chacune a été découvert par une patrouille des gardes-côtes de Mostaganem. Dès que l’alerte a été donnée, des éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale se sont déplacés sur les lieux et ont récupéré les ballots de kif. Rappelons qu’il y a quelques jours, 40 kg de kif ont été découverts au large de la plage des Sablettes à Mostaganem. *Liberté/ samedi 12 mars 2016

*Une femme et son fils séquestrés par quatre jeunes délinquants

**le principal accusé s’est avèré être un parent du mari 

Une femme et son fils, habitant la commune de Beni Tamou, à Blida, ont été séquestrés par quatre jeunes délinquants qui menaçaient d’exécuter l’enfant, âgé de 5 ans, si la femme ne montrait pas où elle cachait son argent et ses bijoux. En effet, les quatre malfrats se sont introduits dans le domicile pour ensuite immobiliser la femme sous la menace d’armes blanches. Pour éviter qu’elle ne crie, ils ont utilisé son foulard pour lui attacher les pieds à une chaise et lui ont mis une bande adhésive sur sa bouche. Ils ont commencé alors par enlever la chaîne en or qu’elle portait avant de ramener son fils et lui mettre le couteau sous la gorge pour qu’elle montre la cachette de son argent et de ses bijoux. Ensuite, deux voleurs montent au premier étage pour chercher le coffre qui contenait le butin. Une fois trouvé, ils l’ont descendu au rez-de-chaussée pour l’ouvrir mais soudain, un proche de la femme s’est annoncé devant la porte pour entrer à la maison. Ils décident donc de prendre la fuite pour éviter d’être reconnus. Après le dépôt d’une plainte au niveau de la sûreté urbaine de la commune de Beni Tamou, une enquête a été enclenchée et s’est soldée par l’arrestation de l’un des présumés voleurs.
Par la suite, la femme reçoit un coup de téléphone par lequel les ravisseurs menacent de kidnapper son fils si elle les dénonce à la police. Remontant à la source de la communication, la police a pu identifier le principal accusé qui s’avère être un parent du mari de la femme et qui était au courant du niveau de vie de la famille et de l’existence des bijoux et de l’argent pour tracer son plan en compagnie de trois autres personnes. La police n’a pas tardé à arrêter tout le groupe, y compris le bijoutier qui avait acheté la chaîne en or. Présentés jeudi devant la justice, les malfaiteurs, âgés entre 23 et 35 ans, ont été placés sous mandat de dépôt et une citation directe pour le bijoutier.*Liberté/ samedi 12 mars 2016

**Le marché pétrolier

L‘or noir connait un léger rebond ces dernières semaines

Le marché pétrolier connaîtra un rééquilibrage partiel à partir du deuxième semestre 2016 avec la baisse plus forte de l’offre dans les pays hors Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et un retour de l’Iran moins fracassant que prévu, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE). “Les prix bas et la baisse des investissements ont clairement commencé à avoir un impact sur la production de pétrole dans les pays non-membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole”, a estimé l’organisation dans son rapport mensuel sur le pétrole publié hier vendredi.
Face à la persistance des prix bas de l‘or noir, et malgré un léger rebond ces dernières semaines, cette production devrait baisser de 750 000 barils par jour (b/j) cette année contre une estimation précédente de 600 000 b/j.
L’essentiel de la baisse viendra des États-Unis, où seront pompés 543 000 barils par jour en moins en 2016, selon l’agence.  Mais, ajouté à une croissance de la demande  estimée à 1,2 million de barils par jour (mbj) cette année, il faudra attendre le second semestre pour que cela ait un effet sur le marché.
Fin 2016, le surplus d’offre devrait être ramené à 0,2 mbj, contre
encore 1,9 mbj au premier trimestre, ce qui devrait permettre d’achever le rééquilibrage en 2017, avec comme objectif une remontée des prix. “Des éléments montrent que les prix pourraient avoir atteint un point bas”, estime ainsi l’AIE.
Sur fond de discussions autour d’un accord plus étendu entre de grands pays producteurs pour réguler l’offre et d’affaiblissement du dollar, les cours du brut sont repartis à la hausse depuis un mois, évoluant désormais autour de 40 dollars le baril, après être tombé sous les 30 dollars en janvier. Mais l’AIE estime qu’il est “peu probable” qu’un accord sur un gel du niveau de la production “affecte l’équilibre offre/demande de manière substantielle au premier semestre 2016”.
La production a globalement baissé en février de 180 000 b/j, dont 90 000 b/j parmi les membres de l’Opep à cause d’attaques contre des oléoducs en Irak et au Nigeria.
L’Arabie saoudite a, elle, maintenu des volumes pompés stables. Mais la production de l’organisation reste supérieure de 1,8 mbj à ce qu’elle était un an plus tôt. “Les producteurs américains ont fermé 106 puits supplémentaires en février (…) et les projets de production ont été abaissés au Brésil, en Colombie, en Chine et au Kazakhstan”, constate l’AIE. Le mois de février a aussi eu la particularité d’être le premier mois complet où l’Iran a pu exporter librement son brut, après la levée des sanctions internationales mi-janvier.
Comme attendu, la production a augmenté, de 220 000 b/j, selon l’AIE. Et les exportations iraniennes ont bondi de 300 000 barils par jour depuis le début de l’année, estime l’organisme, un chiffre “plus modeste que la hausse de 400 000 b/j annoncée par Téhéran”, début mars. Téhéran avait annoncé vouloir augmenter dès la levée des sanctions sa production de 500 000 b/j.**Liberté/ samedi 12 mars 2016

*Chutes de neige dans la wilaya de Tlemcen

La route menant de Tlemcen à Sebdou (36 km) a été coupée à la circulation jeudi à cause des fortes chutes de neige rendant impraticable ce tronçon vers le sud de la wilaya. La neige a atteint par endroits 40 cm d’épaisseur. Les villages situés en zone rurale notamment à Sidi-Djilali et El-Aricha sont restés isolés plusieurs heures. L’armée a été mobilisée pour dégager les voies comme cela a été le cas il y a une semaine lors des intempéries. Les mauvaises conditions climatiques ont provoqué des dérapages des véhicules faisant des blessés.Par le biais de la radio locale, les automobilistes ont invité à davantage de prudence.

*Par ailleurs, Les wilayas de Béjaïa et Tizi Ouzou ont été durement touchées par les intempéries ayant sévi ce week-end. En effet, les dernières pluies ont eu des conséquences sur le quotidien des habitants de Béjaïa. Elles ont provoqué des blocages de routes, des éboulements, des glissements de terrain et des infiltrations d’eau dans des habitations. Plusieurs routes sont restées fermées à la circulation, notamment sur les hauteurs de la vallée de la Soummam, en raison des chutes de neige. C’est le cas des communes d’Akfadou, d’Adekar, de Chemini, de Chellatta, de Kendira qui se sont retrouvées isolées en quelques heures, selon des villageois. Les autorités et les services des travaux publics étaient sur place pour déneiger les chaussées. Les services de la Direction des travaux publics ont également enregistré des éboulements et des glissements de terrain au niveau de nombreux axes routiers. La neige a obstrué les routes menant vers les villages où les écoles ont été fermées pendant toute la journée de jeudi.
Dans la ville de Béjaïa, les eaux se sont infiltrées dans certaines habitations. C’est le cas des huit familles recasées à l’école Tamedjout. À El-Kseur, des habitations et les résidences universitaires ont été privées d’eau potable. Le forage qui les alimente à partir de Berchiche a été inondé à la suite de la remontée des eaux de l’oued Soummam, provoquant une panne des pompes de refoulement.
Par ailleurs, la wilaya de Tizi Ouzou a enregistré près de 100 mm de pluie en trois jours mais aussi d’abondantes chutes de neige dans les localités situées à plus de 900 m d’altitude, dont Iferhounène, Aïn El-Hammam, Bouzeguène, Ouacifs, Ouadhias et Boghni. Et si les engins des travaux publics et des municipalités ont travaillé jour et nuit pour déblayer les routes, la circulation était dangereuse en raison de la chaussée glissante. Les cols de Tirourda, Chellata, Chréa et Tizi N’Kouilal sont bloqués par la neige depuis trois jours. La daïra de Bouzeguène a enregistré des chutes de neige ininterrompues depuis mercredi, ce qui a bloqué des routes. Ainsi, plusieurs citoyens ont dû abandonner leurs véhicules sur la route pour poursuivre le chemin à pied. Ces chutes de neige ont entraîné la fermeture des cols de Chréa, vers Ifri Ouzellaguen, et ceux de Chellata et Tiguijewth, vers Akbou, situés aux limites des deux wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa, alors que la route a été aussi fermée entre le village d’Agouni Filkane, dans la commune d’Aït Zikki, et le col d’Assouel. Depuis mercredi, les automobilistes, qui ont tenté d’emprunter ces chemins reliant la wilaya de Tizi Ouzou à Béjaïa et vice-versa, ont dû rebrousser chemin. La neige, qui a atteint une couche de 35 cm à certains endroits, a entièrement bloqué le trafic routier entre Bouzeguène et d’Akbou. Hier, les APC d’Illoula Oumalou, Aït Zikki, Idjeur et Bouzeguène, ainsi que des citoyens ont mobilisé leurs engins pour dégager les voies. Des coupures d’électricité ont également été enregistrées.*Liberté/ samedi 12 mars 2016

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15.000 crocodiles s’échappent d’une ferme en Afrique du Sud

Les autorités sud-africaines ont demandé l’aide de l’armée et de la police pour rattraper près de la moitié des 15.000 crocodiles qui se sont échappés cette semaine d’une ferme d’élevage du nord du pays, inondée dimanche par la crue du fleuve Limpopo, annonce vendredi la chaîne télévisée Sky News. Quelque 15.000 crocodiles ont disparu dans la nature quand les propriétaires de la Rakwena Crocodile Farm ont ouvert les portes pour évacuer l’eau.

Au cours de la semaine, près de la moitié des fugitifs ont été rattrapés. Selon les fermiers, près de 7.500 reptiles se trouvent toujours dans les eaux de Limpopo, faisant fortement augmenter le nombre des crocodiles qui vivent à l’état sauvage dans la vallée. La police n’a pas enregistré de cas d’attaques de crocodiles contre l’homme.  Elle réagit aux appels téléphoniques de riverains qui lui communiquent l’emplacement des fugitifs. Un crocodile a été découvert  sur un terrain de rugby situé à 120 kilomètres de la ferme.

La province sud-africaine du Limpopo (nord) a été affectée ces derniers jours par de graves inondations provoquées par de fortes pluies, qui ont fait une dizaine de morts. Le sud du Mozambique, plus en aval, est également menacé par la montée des eaux qui a obligé les autorités locales d’évacuer plus de 55.000 habitants.*25 janvier 2013 - RIA Novosti

Pippili-divers bire

**Consommation d’alcool:

Le Maghreb parmi les plus sobres au monde, selon l’OMS

Les plus gros consommateurs d’alcool au Maghreb sont les Tunisiens avec 1,5 litre par habitant, suivi par les Algériens et les Marocains avec respectivement 1 litre et 0,9 litre. Les Libyens et les Mauritaniens se partagent la palme de la sobriété avec 0,1 litre chacun. L’Algérie, par contre, reste le plus grand marché de boissons alcoolisées.

Le rapport qui vient d’être publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) fait état d’une consommation d’alcool en légère croissance dans la région du Maghreb en 2010 comparativement à 2005. Les résultats de l’enquête  de l’OMS se déclinent suivant des indicateurs renseignant sur la consommation d’alcool chez les populations âgées de 15 ans et plus, les populations féminines et masculines, la consommation épisodique sévère, la prévalence de troubles liés à l’usage de l’alcool, la dépendance à l’alcool et les fractions attribuables à l’alcool pour les décès toutes causes confondues.

Ainsi, au Maghreb, la Tunisie tient toujours le haut du pavé avec 1,5 litre d’alcool pur par habitant en 2010. Une consommation moyenne en légère hausse puisque le tunisien consommait 1,4 litre en 2005. La Tunisie devance de peu l’Algérie où la consommation reste stable avec 1 litre et le Maroc qui enregistre une baisse sensible, passant de 1,5 à 0,9 litre. En Libye et en Mauritanie, on consomme 0,1 litre d’alcool pur par habitant. Par rapport à des régions comme l’Europe de l’Est où les Biélorusses ingurgitent 17,5 litres et compte tenu de la moyenne mondiale qui se situe à 6,2 litres, le Maghreb se compte parmi les régions les plus sobres au monde.  

Suivant les données utilisées par les enquêteurs de l’OMS pour leurs calculs, on peut estimer la consommation en Tunisie où les âgés de 15 ans et plus représentent 77 % de la population, soit 8, 2 millions, s’élève ainsi à près de 123 000 hectolitres dont 68% en bières (50 grammes par litre, Ndlr), 28% en vins (entre 125 grammes par litre) et 4% en spiritueux (400 grammes par litre en moyenne). En Algérie où on compte 73 % de la population qui ont 15 ans et plus, soit 27 millions, la consommation totale est de l’ordre de 270 000 hectolitres dont 63 % en bières, 35 % en vins et 2% en autres diverses boissons. Le Maroc avec une population de plus de 15 ans estimée à  22,8 millions (72%), la quantité d’alcool pur consommée est de 228 000 hectolitres dont 44% en bières, 36% en vins et 20% en spiritueux.

Cela fait de l’Algérie le plus grand marché de la région avec 3,4 millions hectolitres de bières et 750 000 hectolitres de vins et  13 500 hectolitres de spiritueux. Vint ensuite le Maroc avec 1 millions hectolitres de bières, 650 000 hectolitres de vins et 115 000 hectolitres de spiritueux. La Tunisie, elle est troisième en termes de taille de marché avec 840 000 hectolitres de bières, 275 000 hectolitres de vins et 12 300 hectolitres de spiritueux. Les marchés libyens et mauritaniens sont négligeables. La consommation en Libye où vivent 4,3 millions personnes de plus de 15 ans (71% de la population) est estimée à 43 000 hectolitres d’alcool pur. Et elle est de 21 000 hectolitres en Mauritanie où 2,1 millions âmes ont plus de 15 ans (59% de la population). 

*Les Algériennes boivent un peu plus que les autres

Le rapport de l’OMS donne également des statistiques sur les populations des buveurs dans chaque pays, par sexe. Avec 8,5 litres d’alcool pur par femme buveuse, les Algériennes sont de loin les plus enclines à boire. Elles viennent presque à égalité avec les hommes qui boivent 11,8 litres d’alcool pur par buveur. Ce qui donne une moyenne pour les deux sexes de 10,9. Ce sont néanmoins les buveurs Tunisiens  qui ingurgitent le plus d’alcool avec une moyenne pour les deux sexes de 26,2 litres et dont les hommes détiennent le record maghrébin avec 35,1 litres. Les Tunisiennes ne boivent qu’un 1 litre. Au Maroc, les chiffres ne sont pas loin de ceux de la Tunisie.

La moyenne marocaine pour les deux sexes est de 17,1 litres et se décline ainsi : 22,1 pour les hommes buveurs et 3,2 pour les femmes buveuses.  Les voyants quant aux problèmes de santé publique ne sont pas au rouge. La prévalence des troubles liés à l’alcool est de 0,8 % en Algérie, 05% en Tunisie et 0,4% au Maroc. Celle de la dépendance à l’alcool est de 0,7 % en Algérie et 0,2 en Tunisie et au Maroc. Le taux de mortalité attribuable à l’alcool parmi toutes causes de décès confondues est de 0,9 % en Algérie, 1,1% au Maroc, 1,7 % en Tunisie et  négligeable en Libye et en Mauritanie. *maghrebemergent.com/mercredi 27 août 2014 

 

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**Les Algériens ont élu François Hollande,

selon  l’Institut français Ifop

Ce qui n’était qu’une affirmation dénuée de fondements statistiques est
aujourd’huiprouvée par l’Institut de sondage d’opinion français Ifop: les
électeurs musulmans de France ont contribué à l’élection de François Hollande,
le 6 mai 2012.Désormais, les quelque
6 millions de musulmans de France, dont une grande partie constituée d’Algériens (un peu plus de 3 millions) sont une force non négligeable sur laquelle les politiques de l’Hexagone peuvent compter. Selon l’étude de
l’Ifop, réalisée à partir d’un échantillon de 680 électeurs musulmans, ces
derniers ont affirmé avoir voté très largement à gauche dès le premier tour de
la présidentielle, et à 86% pour François Hollande au second.
A  noter que l’étude a touché 142 000 électeurs français, dont 680 musulmans.«D’après les données dont nous disposons, aucune autre catégorie de la population n’a aussi massivement voté pour le candidat
socialiste (ou contre Nicolas Sarkozy) que les musulmans», précise l’Institut de
sondage.
C’est dire que les affirmations selon lesquelles
Nicolas Sarkozy a été sanctionné par l’électorat musulman, dont une bonne partie
est constituée d’Algériens, à cause de sa politique jugée «raciste» à l’égard de
cette communauté, se sont vérifiées.
François Hollande, qui
n’ignorait pas le poids de la communauté musulmane en France, a évité de toucher
à ses sensibilités durant la campagne électorale, tentant en revanche, un
rapprochement avec des discours flatteurs, dans une ambiance électrique induite
par l’épisode de l’affaire Mohamed Merah.
«Ce sur-vote très
important enregistré dans ce segment – constituant, on le rappelle, environ 5%
des inscrits – représente 1,5 point du corps électoral, soit l’avance qui a
permis à François Hollande de l’emporter», estime l’Ifop. François Hollande
avait remporté le deuxième tour de l’élection présidentielle du 6 mai dernier
avec un peu plus de 51% des suffrages.
Autrement
dit, les électeurs musulmans ont joué un rôle important dans la chute de Sarkozy et la
victoire du candidat socialiste. L’institut analyse qu’avec «57% des voix,
François Hollande a ainsi largement franchi la barre des 50% dès le premier tour
et doublé son score moyen dans ce segment de l’électorat qui, parallèlement, a
également beaucoup plus voté pour Jean-Luc Mélenchon que la moyenne des
Français: 20% contre 11%».
Ifop relève que les électeurs de
confession musulmane avaient peu voté pour Nicolas Sarkozy en 2007. «A droite,
la polémique sur la viande halal succédant à d’autres prises de positions durant
le quinquennat (débat sur l’identité nationale notamment) ne s’est pas traduite
par une érosion supplémentaire du score de Nicolas Sarkozy», note l’institut qui
rappelle que l’audience électorale de Sarkozy avait déjà été très faible en
2007: 8% seulement à l’époque contre 7% cette année. (L’Expression 23.07.2012.)

**Des logements et des villas à l’abandon depuis des années à Merad (Tipasa)

Cent quarante logements et 30 villas, réalisés par la Cnep à la sortie nord de la
commune de Merad, dans la daïra de Hadjout, en 2000, sont dans une situation
d’abandon total depuis cette date. Ces logements haut de gamme ont été, au
début, destinés à certains cadres de l’Etat lesquels auraient refusé finalement
d’habiter dans ce bourg dépourvu de moyens de distraction et qui se trouve à la
limite de la wilaya d’Aïn Defla, relèvent nos sources. Ces logements, qui par la
force du temps, sont devenus des maisons fantômes, ont été squattés par les
riverains de Merad l’année dernière, avant d’être délogés par la force par les
services de sécurité. (Liberté-23.07.2012.)

**Faute de ressources suffisantes , une mairie paie ses fonctionnaires au… tirage au sort…. La mairie d’une petite ville d’Argentine, Bialet Massé (Cordoba, centre), a recours à des tirages au sort pour décider de l’ordre de paiement de ses fonctionnaires faute de ressources
suffisantes, a déclaré lundi le maire, Gustavo Pueyo. « Nous tirons au sort le
paiement des salaires », a dit M. Pueyo à Radio Mitre, une radio privée de
Buenos Aires, ajoutant que « cette méthode a été validée par les agents de
l’administration de la mairie ». Un premier groupe de 23 salariés de la mairie,
sur un total de 92, a été élu au tirage au sort vendredi pour toucher leur
salaire en premier et ce lundi devait avoir lieu un deuxième tirage au sort, a
précisé le maire. Bialet Massé, une ville de 5.000 habitants située dans la
province de Cordoba, 750 km au nord-ouest de Buenos Aires, vit surtout du
tourisme. M. Pueyo a expliqué que le manque de fonds était dû à une chute des
montants versés régulièrement par la province. Plusieurs provinces argentines
traversent une période difficile en raison d’un ralentissement de la croissance
de l’économie du pays qui a chuté en mai de 0,5% par rapport au même mois de
2011, la première baisse depuis juillet 2009, selon les statistiques
officielles. Source: belga.be–23.07.2012.

*De la drogue dissimulée dans des livres de Coran au Maroc…Quelque 200.000 capsules de drogue dissimulées dans des toasts et plus de dix kilos d’héroïne cachés dans 30 livres de Coran, ont été saisies dimanche par les autorités marocaines à bord d’un véhicule qui s’apprêtait à
quitter le port de Nador pour l’Espagne. La drogue a été découverte dans le
véhicule d’une mère de famille marocaine voyageant avec ses quatre enfants. La
famille devait livrer la drogue en Espagne pour le compte d’un membre de leur
famille résidant lui aussi dans la péninsule ibérique. Ce dernier les aurait
convaincus d’importer la drogue et de la vendre en Espagne, afin de sortir de
leurs problèmes financiers. Durant l’interrogatoire, la famille a expliqué être
fortement touchée par la crise qui sévit depuis 2008 en Espagne, rapport le site
d’information Nador City. La peur et l’hésitation du fils de 25 ans qui
conduisait la voiture, ont éveillé les soupçons des douaniers, qui ont ordonné
la fouille du véhicule. (Réflexion-22.07.2012.)

** Salon de coiffure ou salon pour histoires fantasmagoriques..Il n’existe pas un lieu aussi sûr et aussi riche à Mostaganem pour récolter le plus d’informations suite à des racontars et des
cancans comme les salons de coiffure pour femmes. L’histoire toute récente met
en exergue l’un de ses salons de coiffure pour femmes à Mostaganem situé en
plein centre ville. Vu sa position géographique, ce lieu est fréquenté par
d’innombrables femmes qui viennent des quatre points cardinaux de la wilaya.
Elles viennent pour se coiffer et éventuellement pour jaser, gloser, raconter
des balivernes et surtout inventer des histoires fantasmagoriques pour se mettre
en évidence. Un certain Chaabane embêté par sa femme très coquette lui donne de
l’argent et la laisse partir chez ce salon de coiffure. Chaabane aime aussi voir
sa femme changer de look et lui raconter éventuellement le moindre détail après
avoir terminé cette besogne. Ce jour là, il y’avait plein de choses à raconter à
son mari. La première est l’histoire d’une veillotte accompagnée de sa fille
mineure âgée à peine de 15 ans qui sont venues pour se faire belles afin de bien
appréhender le carême. L’épouse de Chaabane, en pieuse femme raconte à son mari
avec étonnement comment une vieille femme âgée de plus d’une soixantaine
d’années ose demander à la coiffeuse d’épiler les sourcils de sa fille encore
très jeune, alors que cela est interdit par la religion. Une autre femme venue
du fin fond d’une commune à Mostaganem accompagnée d’un bébé en bas âge et de sa
fille de 15 ans qui aura la charge de s’occuper du bébé, car la campagnarde
préfère de temps en temps s’occuper d’elle que de son enfant. Cette dernière
avait d’emblée demandé à la coiffeuse de bien s’occuper d’elle, afin de bien
plaire à son mari dés son retour qui a exigé d’elle qu’elle soit encore plus
blondasse. Quant à l’enseignante, elle a raconté qu’elle n’a jamais eu la chance
de se marier, mais elle aime se faire coquette pour elle-même. Une autre émigrée
de retour au Bled a eu la nostalgie de faire un tour à ce salon de coiffure
qu’elle aime tant. Cette dernière ne se rappelle pas d’une seule couleur de
cheveux qu’elle n’avait pas mise sur les siens pendant sa vie. Mais le hic dans
tout ça, dévoile de la perversion des hommes qui préfèrent tout ce qui est
chrysocale de nos jours.. (Réflexion-22.07.2012.)

**Je voulais devenir maire…Quand j’étais tout petit, l’horizon de mon petit village cerné par les montagnes était tellement restreint que je ne rêvais que d’une chose: devenir vite grand et aller travailler en France comme tout le monde et revenir un jour avec des souliers vernis et assez
d’argent pour me construire une maison digne de ce nom. Puis à la fin de l’école
primaire, comme j’avais appris un peu de choses, je voulais devenir instituteur
ou professeur, dispenser le savoir, avoir un revenu stable, une situation
confortable et être respecté: en un mot, je voulais devenir la copie de ces
instituteurs qui s’étaient montrés si patients avec nous. Plus tard, après
l’adolescence, l’indépendance étant arrivée, je voulais devenir artiste,
comédien ou réalisateur, faire des films, jouer avec la lumière sur la peau des
créatures de rêve, redonner ce plaisir que je ressentais en voyant ces nombreux
films qui ont enchanté mes débuts de vie d’adulte. Mais voyant la condition des
artistes, je déchantai. Je voulais devenir avocat et avec l’éloquence et le sens
de la justice que vous me connaissez, clouer le bec à un procureur hargneux et
séduire un jury attentif, toujours pour la bonne cause. Mais connaissant la
justice de mon pays, mon ambition s’aiguilla dans une autre direction et j’optai
vite pour la restauration: un fast-food rapportant plus qu’une bijouterie. Ayant
appris les déboires d’un voisin restaurateur avec le fisc, je changeai d’avis et
je me dis qu’être libraire, c’était le mieux qui pourrait m’arriver: étancher ma
soif de lire (à l’oeil et puis disposer de milliers de livres bien reliés,
conseiller les étudiants sur les choix de lecture, puis après, devenir éditeur
pour découvrir la perle rare. Mais avec la censure et le prix exorbitant du
papier, je changeai d’avis. Je voulais devenir maire, être courtisé par des
citoyens qui voudraient bien un lot de terrain par-ci, un permis de construire
par-là, de faux extraits de naissance, de faux certificats de résidence…mais je
pensai qu’être wali c’était mieux qu’être maire: on a une plus grande audience,
on est l’oeil et l’oreille du ministre de l’Intérieur, on jouit d’un plus gros
budget, on peut distribuer des terrains, des morceaux de trottoir, refaire les
trottoirs, financer des activités culturelles, agréer ou non des associations.
C’est alors que j’ai rencontré une jeune journaliste qui me fit tourner la tête:
je voulais devenir journaliste, rédacteur en chef, être le premier aux
nouvelles, distribuer le travail aux rédacteurs, être courtisé par les walis,
donner des coups de brosse par-ci, égratigner des gens par-là, faire la cour aux
grands, voyager, profiter des avantages des courtisans. Après la vague de
terrorisme qui a frappé le pays et cette corporation particulièrement, j’ai
décidé de m’engager dans la jungle de la politique: devenir d’abord député pour
avoir un salaire sans commune mesure avec mes efforts, puis grâce à ma docilité
et à ma réserve, devenir ministre: aller inaugurer des projets initiés par
d’autres, assister au conseil des ministres, avoir un créneau dans l’industrie,
dans l’importation… Mais avec l’instabilité des gouvernements et l’humeur
changeante du président, j’optai pour une carrière de président; ainsi, je
pourrai voyager, enseigner, jouer la comédie, défendre les bonnes et mauvaises
causes, nommer les juges et les procureurs et les instrumentaliser, ouvrir un
restaurant par le biais d’un prête-nom, avoir des livres à l’oeil par des
écrivains ou des éditeurs brosseurs, commander aux maires, aux walis, aux
ministres, être le rédacteur en chef de toute la presse, nommer les responsables
et les animateurs des chaînes de télévision, peser sur toutes les décisions qui
concernent mon pays et bien d’autres. Quand j’ai vu ce qui est arrivé à Boudiaf,
j’ai préféré réviser mes ambitions: devenir un capitaine d’industrie et faire la
loi sur le marché du sucre et de l’huile, est l’activité la plus
rentable.(L’Expression-22.07.2012.)

**devenu égoïste, malgé lui, dit-on!…Non, je ne le pense pas!…Aujourd’hui, après avoir
parlé de l’intelligence, nous évoquerons un vilain défaut qui est l’égoïsme par lequel on fustige l’Algérien mais à proprement parlé il ne l’est pas vraiment « mais il l’est devenu ». Ce vilain
défaut n’existait pas chez ses ancêtres après l’avènement de l’Islam qui appelle
à l’unisson et à l’altruisme. Par contre, ce vilain défaut existait chez les
occidentaux qui par leurs théories et idéologies capitalistes et socialistes qui
créèrent des courants politiques qui mènent à l’individualisme et ceci à
outrance. Quant à l’Algérien, il l’a prouvé à maintes reprises et à titre
d’exemple durant la révolution algérienne où les Algériens étaient très soudés
et très altruistes car ils avaient comme support l’Islam et comme seuls
objectifs combattre le colonisateur et recouvrir leur liberté dont il ne reste à
l’heure actuelle que des « débris » de tout cela et qu’on essaye de colmater les
brèches. Cet égoïsme est du surtout à notre éloignement des vrais préceptes de
l’Islam d’une part et que nos gouvernements précédents aient choisis des
systèmes politiques hybrides et obsolètes qui ne conviennent pas aux idéaux
reçus à travers la religion. Ce défaut existe chez l’Algérien certes, mais il
n’en est que la conséquence. Nous souhaitons qu’il ne le demeurera pas à
l’avenir car l’Algérien est malgré tout altruiste, il faut l’éduquer dans le bon
sens. Nous verrons bien….(Réflexion-22.07.2012.)

**Les imprimés officiels se vendent dans les cybercafés…et
les kiosques…On ne cesse d’affirmer qu’il faut rapprocher
l’administration des administrés, d’alléger les procédures administratives, etc.
Dans les faits, certaines pratiques bureaucratiques sont tenaces. Dans la daïra
de Tichy, à l’est de la wilaya de Béjaïa, (et partout ailleurs dans le pays),
les imprimés officiels sont, la plupart du temps, indisponibles. Pourtant, on
les trouve à profusion chez le cybercafé du coin. Il peut vous en imprimer
autant que vous voulez. Le service étant bien évidemment payant. Les citoyens,
qui veulent se faire établir ou renouveler leur pièce d’identité, sont priés de
se présenter munis d’un formulaire, un imprimé censé être remis par la daïra,
qui se vend à quelques mètres de là. Le comble, c’est que cela ne semble pas
gêner les agents de l’administration, encore moins interpeller leur conscience.
Les responsables ne peuvent ignorer cela. (22.07.2012.)

*le « bippili» se démocratise

L’usage du téléphone offre à chacun un bouquet de nerfs surtout lorsque chez nous le «
bippili» se démocratise. Si tu as besoin de moi, je te « bip » et toi tu me
rappelles. Cela veut juste dire que je suis disponible à te parler mais pas à
dépenser mon forfait pour toi. C’est très différent.

 

Tu as besoin de moi donc tu paies. Le journal des appels en absence devrait s’appeler
le journal des appels à refacturer. Il faut une dextérité incroyable pour faire
sonner le portable de son interlocuteur une seule et unique fois. Mais des
petits malins connaissent ce système et la leur de dextérité est doublée d’une
réactivité à toute épreuve. C’est celui qui dégaine le premier qui gagne. On
comprend mieux pourquoi la plupart se baladent avec le portable serré dans leur
main. Prêts à le décrocher.Il y a aussi les profiteurs qui appâtent leurs
interlocuteurs en leur adressant un sms avec « urgent, apl-moi » et là en
s’adressant à la curiosité de leur interlocuteur, il font à tous les coups «
mouche ». Le forçant à prendre contact. Avant de satisfaire la curiosité, on
prend le temps de régler nos problèmes et ensuite l’autre tenu en haleine attend
jusqu’au bout l’exposition de notre requête puis s’entend dire : voilà l’urgence
de mon appel, tu comprendras que je devais t’avoir au téléphone le plus vite
possible.Les formules des opérateurs de téléphonie suivent les comportements
sociaux au plus près. Ainsi, ils offrent une multitude de produits. Presque « un
» pour chaque cas. Le fauché, le bavard, l’argenté, le patient, le silencieux,
le pressé, l’exceptionnel, le mcouli, le bien encore de choses. Une gamme de
produits qui devrait embrouiller le plus cartésien des hommes. Mais la
nécessité, plus encore que la raison, prend place. Ces téléphones libèrent aussi
nos sentiments. On ose plus parler et capter l’anonyme avec aplomb. Certains
taxiphones remettent votre numéro à un célibataire qui via le cellulaire saura
entreprendre auprès d’une célibataire. Cela commence par un «Allo» pour aboutir
à ce «alors c’est quand que tu viens demander ma main ‘ ». Si déception, en fin
de course, il y a, la sonnerie se transforme alors en… «mériouli addebni… » * El
Guellil (Quotidien d’Oran-21.07.2012.)

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*l’épicier du coin

Chargée comme un baudet, Latifa, le front en sueur, a du mal à traîner son sac de
semoule d’une main et de l’autre son bidon d’huile de cinq litres. Réda son
fils, du haut de ses 16 ans, porte un couffin débordant de provisions. Smen,
pruneaux, raisins secs, frik, miel, pois chiches, sucre, tomate en conserve,
café, thé, épices de toutes sortes, bref, tous les ingrédients nécessaires pour
affronter le mois de Ramadan.
Il fallait se lever aux aurores pour s’assurer la première place de la longue chaîne formée près de l’épicier du coin. Les prix sont bons marché, et répondent parfaitement aux modestes moyens de Latifa et de tous les clients qui sollicitent ce point de vente. Latifa, comme à chaque
Ramadan, ne déroge pas à la règle. Après avoir gagé ses bijoux au mont de piété,
elle ramassera ses revenus, consacrés aux préparatifs de ce mois sacré. Elle
tient à sa meïda bien garnie le jour J et ne souhaite surtout pas que ses quatre
garçons et son époux «la dévorent toute crue» après la rupture du jeûne.
Presse le pas, je dois passer chez le boucher, il m’a promis un beau collier
pour la chorba. Je dois être chez lui avant 11h. Réda, rouge de colère rouspète :
- Ça ne peut pas attendre demain ‘ je suis fatigué.
- Tu plaisantes, tu
crois que je vais m’aventurer à faire mes courses la veille du Ramadan ! On se
fera bousculer, piétiner et on n’aura que des miettes. Réda, le dos voûté sous
le poids de sa charge suivra sa mère en marmonnant. Arrivés chez le boucher,
Latifa pousse un cri de stupéfaction.
- Tu vois, je t’avais bien dit, il
n’est pas encore 11h et regarde il est déjà pris d’assaut. Latifa est confiante,
elle sait qu’elle sortira avec son fameux collier. Devant une foule aussi
compacte, ne sachant où donner de la tête, et surtout évitant de provoquer la
«révolte» des clients, le boucher lui fera un signe discret. Elle comprendra
vite que son collier est bien gardé, mais il fallait qu’elle repasse un peu plus
tard. Contre mauvaise fortune elle fera bon cœur. Elle quittera les lieux déçue,
mais rassurée. S’adressant à son fils :
- Sortons, on va faire un tour au marché, je vais voir où en est le cours de la tomate et de la courgette. En demandant le prix, elle se contentera d’une livre pour chaque légume.
- C’est de la folie, le prix a plus que doublé en l’espace de deux jours. Ramadan,
oblige ! Elle retourne chez le boucher. Comme par enchantement, les lieux se
sont vidés, les étals aussi. Les clients ont fait la razzia. Latifa alors
panique, elle n’est pas aussi sûre d’obtenir son collier. Elle arbore un sourire
en s’adressant au boucher :
- Je suis revenue, je viens récupérer mon collier comme convenu. Le vendeur, confus, bafouille, ne sait pas comment lui avouer que son collier a été vendu.
- Ne me dites pas qu’il n’y a plus de collier ‘ cria-t-elle courroucée.
- Et bien… c’est-à-dire… Elle l’interrompt et lui dit tout de go :
- Vous ne connaissez pas la valeur d’un client, cela fait plus
de 20 ans que j’achète ma viande chez vous. Et bien, puisque c’est ainsi, jamais
je ne remettrai les pieds ici. Allez, viens Réda, des colliers il y en a
ailleurs ! (lesoirdalgerie-21.07.2012.)

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*Le pain, roi de la maïda (…)avec le premier jour du mois de Ramadan, nous vous parlerons d’une pratique ancestrale qui tient la route jusqu’à nos jours mais qui s’est actualisée, bien
sûr, avec la modernité et tout ce qu’elle comporte comme bienfaits. Durant ce
mois sacré, beaucoup de nos habitudes changent, comme celle relative à la
consommation du pain, c’est de lui, justement, qu’il s’agit dans ce
numéro.Nos comportements, nos attitudes, notre mode de vie, et il y va se
soi, nos rites culinaires aussi et surtout. Bon nombre de ménagères se verront
changer leur mode de cuisson et troqueront leur cocotte-minute ou leur
auto-cuiseur contre la fameuse kdirat el fakhar (fait-tout en terre cuite) qui,
sans elle, elles ne pourraient réussir la chorba frik de ce mois sacré fort
attendu, car elles sont persuadées que c’est cette terre cuite qui donne toute
la saveur de la soupe que nos mères et grands-mères laissaient mijoter pendant
des heures sur feu très doux, sans se presser ni se stresser, elles avaient tout
leur temps. Une autre habitude, celle du pain dont il est question dans cette
page, et avec lequel on accompagnera la soupe. Cette habitude n’a pas tellement
changé puisque nos aînées préparaient elles-mêmes le pain durant les trente
jours de carême, à la maison. Le pain maison variait selon la région. Pour
l’Algérois et le Constantinois, c’était khobz eddar, un pain à base de semoule
très fine cuit au four. Pour l’Oranie, c’était matloua ou khobz khmira (galette
à base de semoule ou de farine levée). Aujourd’hui encore, beaucoup de femmes
continuent de confectionner du pain maison durant le mois de carême. Ces femmes
au foyer le font comme un rituel qu’elles ne pourront jamais occulter. Pour
elles et leurs maris surtout, ils ne conçoivent pas manger, durant cette
période, du pain acheté chez le boulanger du coin.
Aujourd’hui encore, beaucoup de femmes continuent de confectionner du pain maison durant le mois de carême. Ces femmes au foyer le font comme un rituel qu’elles ne pourront jamais
occulter.Elles commenceront leur journée par accomplir cette tâche, où elles
mettront tout leur cœur, et serviront ce fameux pain à leur famille avec
beaucoup de fierté. Seulement, toutes les femmes ne sont pas des femmes au
foyer, et beaucoup travaillent et ont des horaires qui ne leur permettent pas de
confectionner elles-mêmes le pain de ce mois de jêune. Elles ont juste le temps
de préparer le repas du f’tour, et c’est déjà bien. Alors, pour toutes
celles-là, les maris devront se contenter du pain du boulanger. Mais pas
n’importe lequel ! Ils consacreront tout le temps qui leur reste avant l’appel
du muézin à la rupture du jeûne à rechercher ce fameux pain. Et voici que
commence la ruée vers la boulangerie réputée pour son meilleur pain. «Il y en a
une qui vient d’ouvrir à… Hier, j’ai acheté du pain maonis, je n’en ai jamais
mangé d’aussi bon. Tu devrais en prendre, tu ne le regretteras pas. Paroles de
connaisseur !» On sillonne les rues, on change de quartier, on va jusqu’à
l’autre bout de la ville pour dénicher le top du top du pain ; et l’on se
retrouve ainsi, avec des sacs plein les bras : du pain ficelle, maonis,
skoubidou, tréssé, au sanoudj, et j’en passe. Nullement découragés et toujours à
l’affût du best, c’est une course effrénée que mèneront les hommes, car en
général c’est à eux qu’incombe cette tâche, durant tout le
mois.(lesoirdalgerie-21.07.2012.)

**La chasse aux «dernières poches» foncières dans la capitale bat son plein.
Ainsi, à en croire des riverains, le dernier poumon de la cité 384 logements de Saïd Hamdine, sur les hauteurs de la capitale Alger, serait sur le point de disparaître, victime de la convoitise de certains, sous prétexte de la construction d’une mosquée. Ce petit bois comprend une
quarantaine d’arbres trentenaires composés essentiellement de pins
canaris..(lesoirdalgerie-21.07.2012.)

**Travail de sape!

L’un des ministres assurant l’intérim des ex-membres du gouvernement élus députés se
plaint ouvertement auprès de proches à lui du travail de sape auquel s’adonne
son prédécesseur. Ce dernier ne manque pas une occasion, en effet, pour mener la
vie dure à son successeur, et ce, en instruisant régulièrement les cadres du
secteur qui lui sont restés fidèles…(lesoirdalgerie-21.07.2012.)

**petits jobs d’été

Les examens sont finis ; plus de stress, place au repos et au farniente, surtout
pour les étudiants et lycéens. Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à
opter pour un autre choix. Celui de travailler pour optimiser leurs vacances, et
ce, dans la perspective d’acquérir de l’expérience, enrichir leur CV et gagner
quelques sous. Donnons la parole à ces jeunes motivés…
Salim, 22 ans, étudiant en biologie
«Se faire plaisir tout en gagnant de l’argent» c’est la
devise de Salim. Grand de taille, il a tout d’un athlète, ce qui est normal.
C’est un sportif, plus précisément, un nageur. Tout au long de l’année, il
jongle avec son planning entre ses études et la piscine. «Je ne peux me passer
de mes études encore moins du bassin. C’est très important pour moi. Je suis
conscient que c’est le socle pour assurer un bon avenir. Cependant, je pratique
la natation depuis plus de dix ans. Je continue de participer aux compétitions
même si je n’atteints pas le summum de mes performances. Cela m’aide à avoir un
équilibre et me défouler», confie ce jeune étudiant en biologie. Sa longue
tirade sur la natation a un lien direct avec les jobs d’été. «La natation m’a
permis de dénicher un job d’été fait pour moi. Je suis maître-nageur ou
surveillant de baignade durant les mois de juillet et août, et cela dure déjà
depuis quatre ans. Au début, j’ai commencé ce boulot pour le fun, juste pour
être entre potes et entrer dans des superpiscines à l’œil. Vous imaginez, à 18
ans, sans un rond en poche, je pouvais entrer dans de grands hôtels pour faire
quoi…’ nager et bronzer», continue en riant Salim. «C’est vrai que la première
année, je n’ai pas pris au sérieux mon travail, contrairement à mes camarades
qui ont tissé des liens avec différents responsables. L’année suivante, j’ai
moi-même choisi l’établissement où je voulais travailler, et j’ai même négocié
mon salaire. Depuis, j’ai pris de l’assurance et je sais comment réagir dans un
milieu professionnel. J’ai même entamé des stages de secourisme et autres
diplômes dans ce domaine. Aujourd’hui, l’une des voies à laquelle je me destine
est de travailler dans des organismes, pourquoi pas onusiens, qui activent dans
le secourisme d’urgence et autres», souligne Salim pour qui les jobs d’été n’ont
pas été un simple passe-temps. «Sincèrement, il n’y a rien de meilleur que de se
faire plaisir tout en gagnant de l’argent», conclut ce futur
secouriste.
Salah, 23 ans, étudiant en médecine
Salah prépare sa quatrième année de médecine. Pour la première fois, il a décidé de chercher un petit boulot pour l’été. «Je le ferais juste pour un mois ou deux. Ce sera la première
fois», dit-il un peu intimidé de répondre à cette question. «Vous savez, dans
notre corporation, rares sont ceux qui avoueront travailler durant l’été. Ils
sont un peu snobs. De plus, la culture du job d’été n’est pas encore bien ancrée
dans notre société en général, et a encore du mal à percer.» «Paradoxalement,
autour de moi, je veux dire en médecine et pharmacie, ce sont les filles qui
sont à l’affût des jobs d’été, et elles le disent. Elles donnent l’impression
d’une émancipation, et les garçons font dans la frime», analyse Salah. Sa
résolution de travailler durant cet été est de donner l’exemple à ses deux
jeunes frères. «Je veux qu’ils aient en tête l’image d’un grand frère qui fait
beaucoup de choses en même temps.
«La natation m’a permis de dénicher un job
d’été fait pour moi. Je suis maître-nageur ou surveillant de baignade durant les
mois de juillet et août, et cela dure déjà depuis quatre ans».
L’un passe son baccalauréat l’année prochaine, l’autre, son BEM. Déjà, ils me considèrent comme un exemple, et je veux renforcer cette image. Je veux qu’ils comprennent qu’il
n’y pas de sot métier. C’est pourquoi durant l’été, je serais vendeur de glaces
dans un restaurant balnéaire. Je ne tirerais aucune expérience professionnelle,
mais cela me permettra d’avoir un contact avec les gens et de partir à la
plage», poursuit ce jeune futur médecin. Et de conclure : «Ce premier job d’été,
je veux le vivre comme une formidable expérience pour la perpétuer jusqu’à
l’obtention de mon diplôme de médecine. Je me dis que cela m’aiderait à garder
les pieds sur terre.»
Amar, 22 ans, étudiant-stagiaire
Tout de go, Amar témoigne sur son expérience : «C’est vraiment une très bonne chose. Moi-même, avant d’avoir mon diplôme, j’ai travaillé comme téléopérateur, malheureusement,
j’étais obligé de mentir à mon employeur en lui disant : ‘’Non, je ne vais pas
vous laisser à la fin de l’été. »» Cette expérience combinée avec une deuxième,
lui a donné le goût de l’autonomie et de l’indépendance très rapidement. Et
d’ajouter : «L’Algérie est un peu loin d’avoir la culture de jobs d’été qui
épanouit les jeunes étudiants si on peut dire. Je souhaite de tout cœur que les
entrepreneurs et les propriétaires des sociétés prennent ce point en
considération. Et je pense que cela commence à venir.» Amar donne même quelques
tuyaux pour les futurs demandeurs de jobs d’été : «Le mieux est d’entamer ces
recherches quelques mois avant l’été. C’est le moment idéal pour solliciter les
grandes entreprises et les administrations. Cela laisse le temps de se
renseigner sur les dates exactes de recrutement et le type de postes à pourvoir
ainsi que leurs activités. Dans le cas où vous vous êtes pris en retard, il faut
s’orienter vers les petites entreprises, les restaurants, les boutiques, les
aquacentres. Eux, ils ont besoin d’intérimaires ou de saisonniers. A force de
chercher, on trouve. Sauf qu’il ne faut jamais baisser les bras». A bon entendeur !
Mohamed, 17 ans, lycéen
Mohamed a passé son examen de baccalauréat cette année. Durant ses révisions, il a passé le mot autour de lui qu’il est à la recherche d’un job d’été. «Je veux gagner de l’argent cette
année, cela ne m’intéresse plus que de refaire toujours la même chose : plage,
sieste et les courses. Je veux être plus responsable», explique Mohamed l’aîné
de la fratrie. Sa maman partage son enthousiasme : «Je suis fière qu’il
réfléchisse ainsi. Tout d’un coup, j’ai constaté que mon fils a grandi et a
besoin d’autonomie. Bien sûr que je vais avoir peur pour lui, mais je suis
confiante. Cela le forgera.» Mohamed prospecte toujours. Il commence par le
réseau familial qui reste le plus sûr pour lui.
Amira, 21 ans, étudiante
«Salut ! je cherche un job pour l’été je crois qu’il faut commencer
à bouger dès maintenant. Veuillez s’il vous plaît m’aider en m’indiquant ou
puis-je chercher : genre de sites ou autre, et quels sont les bons plans pour
pouvoir trouver quelque chose. Je suis licenciée en langue anglaise et je
maîtrise parfaitement la langue française. Ce qui pourra éventuellement me
plaire est de travailler comme téléopératrice. J’habite Alger, et merci à tous
!» C’est un message de Amira, posté sur un forum dédié aux jobs d’été.
Contactée, celle-ci nous explique les motivations de sa recherche : «Autour de
moi, tous ceux qui n’ont jamais travaillé avant d’obtenir leur licence ont eu du
mal à trouver du travail ou bien sont encore au chômage. Je veux que mon CV soit
riche et non pas vide lorsque j’achèverai mon cursus universitaire.» En plus,
cela lui permettra d’acquérir de l’expérience et des compétences. «Je me dis
aussi que les petits boulots permettent de comprendre le fonctionnement d’une
entreprise, le sens de la hiérarchie, la ponctualité», l’autonomie…
Meriem,
26 ans, cadre
Sourire aux lèvres, Meriem évoque son expérience professionnelle comme une réussite. «Depuis que j’ai décroché mon baccalauréat, je n’ai pas pris de vacances. J’ai enchaîné les boulots d’été durant quatre ans. Je peux vous dire que cela a été une très bonne chose pour mon CV et la suite de mon expérience professionnelle», témoigne cette jeune responsable juridique au sein d’une multinationale. «J’ai travaillé comme télé-conseillère, télévendeuse,
réceptionniste-standardiste et hôtesse. Cela n’avait rien à voir avec les études
que je poursuivais. Mais, cela m’a permis de connaître très tôt le milieu du
travail, de me familiariser avec les entretiens d’embauche, de faire
connaissance avec le télécopieur et le fax et surtout d’être responsabilisée»,
poursuit Meriem. «Sincèrement, je n’avais rien à perdre. Au lieu de rester à la
maison coincée entre le ménage le matin et la sieste l’après-midi, avec quelques
virées de temps en temps à la plage, j’estime que j’ai bien fait. J’ai pu, de
cette manière, amasser chaque fois de l’argent et garder la tête sur les
épaules»..(lesoirdalgerie-21.07.2012.)

**Une femme sahraouie donne le nom   d’Ahmed Ben Bella à nouveau-né ….Une ressortissante du Sahara Occidental a mis au monde, tout récemment, au service maternité de l’hôpital de Thénia, à l’est de Boumerdès, un nouveau-né qu’elle a baptisé au nom de l’ex-président algérien Ahmed Ben Bella, en signe de reconnaissance pour les efforts consentis par l’Algérie dans son
soutien à la cause sahraouie. Il est à signaler que cette heureuse maman s’est
rendue en Algérie en compagnie d’une importante délégation de responsables de la
Rasd dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance de
notre pays, pour participer à l’université d’été de la wilaya de Boumerdès
baptisée du nom du défunt Ahmed Ben Bella. (Liberté-21.07.2012.)

*Le tram et le métro bousculent les habitudes…pour les veillées de Ramadhan

Alger serait-elle enfin devenue cette grande métropole desservie par des moyens de
communication et de transport modernes et efficaces?

Les familles algéroises peuvent sortir la nuit grâce au métro

Avec l’avènement du métro et du tramway l’on serait tenté de répondre par
l’affirmative. En effet, à l’orée de ce mois sacré de Ramadhan, la capitale
algérienne semble connaître une certaine animation nocturne qui contraste avec
les timides soirées qu’aura connues El Bahdja, jusqu’à ces dernières
années.

Alger devient désormais intarissable, grâce justement aux deux importantes
réalisations que sont le tramway et le métro qui fonctionnent selon un schéma
qui tient compte des autres moyens de locomotion comme le véhicule particulier
ou le téléphérique. Finalement, ces deux engins ont quasiment révolutionné le
mode de vie des Algérois et démocratisé les ballades nocturnes. Ces dernières ne sont plus l’apanage de Staouélli, Bab El Oued ou Alger-Centre.

Des familles entières osent enfin mettre le nez dehors après le f’tour encouragées et sécurisées par un transport inédit, confortable, aux horaires réguliers etc.
Une vraie bouffée d’oxygène en somme pour ces citoyens qui semblent enfin
s’affranchir du diktat des transporteurs privés qui ignorent, faute d’une
réglementation rigoureuse, toute notion de service public. Prix étudiés,
gratuités à quelques occasions, horaires tardifs et sécurité, tout est fait pour
extirper l’Algérois de son introversion et le plonger dans le bain d’une cité
inédite qui prend imperceptiblement forme. Ceci est particulièrement vrai pour
les habitants de la banlieue Est de la capitale, laquelle tend à devenir le
Beverly Hills national. Ainsi, les rails du métro peuvent mener, au choix, au
Hilton, au mégacentre commercial Ardis, flambant neuf, au parc de loisirs des
Pins maritimes, mais également au Mercure et au Mall de Bab Ezzouar. A croire
que le centre de la mégalopole se déplace vers l’Est.

Le tramway dont le tracé est encore appelé à s’allonger a donc, d’ores et déjà,
réussi à insuffler une nouvelle dynamique dans l’été
algérois.

Jumelé au métro, il réussit à arracher à Alger son étiquette d’espèce de grand village en pente, avec d’affreux immeubles en mal de rénovation.
Certes l’expérience du voyage en tramway et en métro n’est qu’à ses débuts, mais la population donne la nette impression d’avoir adopté ces deux véhicules qui réussissent à atténuer la pression au niveau des grandes artères routières.
Particulièrement en été et durant les périodes de congé.

La zone touristique de Bordj El Kiffan, par exemple, ne connaît plus les
interminables files de voitures embarquant des familles venues des quatre coins
de l’Algérois pour s’attabler à quelques terrasses. L’ex-Fort de l’Eau respire
un oxygène moins chargé et voit son espace urbain plus serein grâce au tramway
et ce, au grand bonheur des noctambules. Tramway et métro parviennent à
améliorer sensiblement la qualité de vie des Algérois.

Nombreux sont d’ailleurs les fonctionnaires à avoir modifié leur mode de déplacement en
optant pour ces deux nouveaux venus, alors qu’ils étaient auparavant adeptes du
bus ou de la voiture. Même le prix du ticket que d’aucuns ont décrit comme
prohibitif n’a pas dissuadé ces citoyens en quête d’un transport confortable et
digne. Surtout qu’il permet de rallier la capitale d’est en ouest en quelques
minutes seulement. «Le métro et le tramway sont des joyaux qui vous font oublier votre voiture, qui vous font oublier la misère urbaine!» avouent les utilisateurs.

«Mon lieu de travail est situé sur l’axe du tramway et je suis très heureuse de
pouvoir enfin le rejoindre à son bord. Le tramway, tout comme le métro, se
révèle un havre de quiétude et de confort, surtout qu’il permet de sentir ce
contraste indéniable qui le sépare des bus privés et de leur cortège de
tracasseries, de retards, de confinement et de diktat des transporteurs!» ajoute
une jeune femme, cadre supérieur.

A entendre cette dernière, l’on réalise que les Algériens se sentent enfin
considérés et flattés dans leur ego de citoyens qui aspirent à la modernité et à
la dignité dans les transports en commun.
Ce constat est encore plus vrai durant cet été.
(L’Expression-24.07.2012.)

*

********************

*le gouvernement marocain va supprimer la gratuité des études universitaires

Le gouvernement marocain a décidé de supprimer la gratuité des études supérieures dans le cadre d’une réforme du système universitaire qui sera présentée dans la prochaine loi de finances devant le parlement, a annoncé le ministre marocain de
l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des
cadres, Lahcen Daoudi.« Aujourd’hui, nous avons un problème grave, celui du
tout gratuit des études supérieures (à). Nous ne pouvons plus continuer dans
cette logique », a indiqué M. Daoudi dans un entretien publié lundi par le
journal L’Economiste, ajoutant qu’ »avec ses contraintes budgétaires, l’Etat n’a
plus les moyens de financer indifféremment tout le monde ».
Il a, ainsi, fait savoir que la formation d’un spécialiste en médecine coûte un million de dirhams
(1 euro = 11 dirhams environ), un ingénieur, entre 400 et 600.000 dirhams et
autant pour un architecte.L’Etat « veut bien prendre en charge les étudiants
issus des couches moyennes inférieures, mais il est temps que les ménages qui
ont les moyens puissent apporter une contribution à l’effort de la
collectivité », a-t-il dit. Reconnaissant qu’il y avait une dégradation continue
de la qualité de la formation à l’université, M. Daoudi a estimé que « le Maroc
a fait un effort au niveau quantitatif, maintenant il faut s’attaquer au
qualitatif », avant de faire remarquer qu’ »il est peut-être difficile d’agir
sur les deux tableaux à la fois ».« Il faut aussi souligner que le nombre de
bacheliers dépasse largement les capacités d’accueil. Dans certaines
universités, nous avons 280 étudiants pour 100 places », a indiqué le ministre
en jugeant « indispensable d’augmenter les capacités ».
(APS-24.07.2012.)

**La Ligue arabe devenue caisse de résonnance de l’Occident et de l’OTAN….Les Arabes demandent à Bachar al-Assad de partir ! La Ligue arabe, après 67 ans d’existence, a touché le fond. Elle est devenue la caisse enregistreuse de
l’Occident, version Otan. Il est sérieusement temps pour l’Algérie de penser à
quitter cette mascarade d’organisation.
Quand les Arabes acceptent de dépecer la Libye, d’abandonner l’Irak aux pétroliers américains, de ne rien voir de la répression des chiites du Bahreïn, de cautionner la division du Soudan et d’oublier où se trouve la Palestine, il y a
lieu de s’interroger pour qui roulent-ils. Depuis que l’Egypte, le Don Corleone
de la Ligue arabe, a passé la main aux caïds du golfe Persique, la Ligue arabe a
perdu ses principes fondateurs, ses valeurs et, donc, son âme.

Et c’est Cheikh Hamed Ben Jassem Al-Thani, Premier ministre qatari, qui a ramené le
carton d’invitation à Bachar al-Assad de quitter le pouvoir avec, en prime, une
proposition de sauver sa peau et celle de sa famille. Du moment qu’on n’arrive
pas à le casser, vaut mieux l’acheter. Lui faire miroiter un exil doré comme Ben
Ali. Ça vaut mieux qu’une bande de dégénérés qui vous lynchent dans un égout, comme l’a subi Kadhafi à ses dépens.

Et nous dans cette nouvelle Camorra arabe ‘ Qu’est-ce qu’on doit faire ‘ Medelci a participé à la réunion de Doha et aurait émis des réserves sur le communiqué
final. C’est déjà ça ! À force de servir de pushing-ball aux princes du Qatar,
Medelci, notre diplomatie et l’Algérie auraient mieux à faire d’arrêter de payer
leurs cotisations, de faire leurs cartons et de laisser les Arabes se débrouiller tous seuls. Déjà qu’ils le font si bien sans notre caution, alors autant ne pas la leur offrir.

Et puisque la nature a horreur du vide, notre diplomatie a un challenge plus
crucial à relever. Défendre le principe que l’Union africaine ne soit pas la
prochaine coquille vide dans laquelle on siégera. Notre dimension arabe étant
sans issue, il vaut mieux se consacrer pleinement à notre dimension africaine,
d’autant qu’on a des motifs de se réjouir avec l’élection à la tête de l’UA de
la formidable Sud-Africaine Mme Zuma qui, elle, au moins, n’est pas près d’être
achetée avec l’argent du Qatar ou des puissances occidentales. Et quand il y a
un défi politique, diplomatique et sécuritaire de la taille du Mali à
solutionner, vaut mieux arrêter de prendre Qatar Airways pour perdre notre temps avec ‘nos frères arabes ». (Liberté-24.07.2012.)

**Réserves de l’Algérie : « une décision souveraine du ressort du peuple syrien » L’Algérie
a émis des réserves sur le troisième chapitre de la décision de la Ligue arabe
réunie dimanche qui a ‘appelé le président syrien à renoncer au pouvoir »,
estimant qu’il s’agit d’une ‘décision souveraine du peuple syrien frère et qui
ne relève pas des prérogatives du conseil », selon le document final de la
réunion cité par l’agence officielle APS.
L’Algérie émet des réserves sur le troisième paragraphe partant du fait que cette décision ne relève pas des prérogatives de ce conseil mais demeure une décision souveraine du peuple syrien frère », a indiqué le document.

Le Conseil de la Ligue arabe, réuni dimanche soir, au niveau ministériel lors d’une session extraordinaire à Doha (Qatar) a ‘appelé le président syrien à renoncer au pouvoir », avec la garantie d’une sortie sécurisée pour lui et sa famille ‘afin de préserver les vies des Syriens, les fondements de l’Etat syrien, son unité et son intégrité et d’assurer un transfert pacifique du pouvoir en
Syrie ».

L’Irak a également émis des réserves sur la décision d’appeler au départ du président syrien, précisant que cette question ‘est exclusivement du ressort du peuple syrien sans aucune tutelle ». Le Liban a également émis des réserves sur la même clause.Le Conseil de la Ligue arabe a, en outre, condamné ‘la poursuite des massacres, de
la violence et des crimes commis par les forces gouvernementales syriennes et
ses milices Chebihas ».
Le conseil a demandé au gouvernement syrien ‘de respecter ses engagements en cessant immédiatement toute forme de violence ».

Les ministres arabes des Affaires étrangères ont décidé de charger le groupe arabe à
New York d’appeler à une réunion extraordinaire de l’Assemblée générale des
Nations unies sous l’intitulé : ‘L’Union pour la paix pour prendre des
recommandations sur des mesures collectives pour faire face à la situation
désastreuse en Syrie qui menace la stabilité de la Syrie, la région, la paix et la sécurité internationales ».

Parmi ces mesures figure la création de ‘zones sécurisées » en Syrie pour protéger les
citoyens et permettre aux organisations d’aide humanitaire arabes et
internationales d’accomplir leur mission.

Le Conseil de la Ligue arabe estime dans ce contexte nécessaire d’adapter la
mission de l’envoyé conjoint de l’ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, aux
exigences de la transition vers un Etat civil démocratique ‘pluraliste » où sont
consacrées égalité, citoyenneté et liberté.

Les pays arabes ont préconisé la mise en place d’un gouvernement consensuel de
transition qui jouit de toutes les prérogatives et regroupe entre autres
l’opposition, de l’intérieur et de l’extérieur, et l’armée libre pour gérer le
transfert pacifique du pouvoir. La Ligue arabe a salué le rôle joué par les pays
voisins qui ont accueilli les réfugiés syriens et mis en place un fonds spécial
pour les aides humanitaires.

Le Conseil de la Ligue arabe a souligné la nécessité d’intensifier les efforts sur
les plans arabe et international pour faire parvenir les aides humanitaires
d’urgence au profit du peuple syrien.
Le
Conseil ministériel a enfin chargé le président du Comité ministériel arabe pour
la Syrie et le secrétaire général de la ligue de se rendre à Moscou et à Pékin
pour examiner les éléments de cette décision et présenter un rapport au conseil
dans les meilleurs délais. (Liberté-24.07.2012.)

**14 restos de l’Iftar à Oran….14 restos de l’Iftar
sur les 25 prévus sont ouverts depuis le début du mois de ramadan pour servir
des repas chauds aux démunis et aux gens de passage, a indiqué, hier, le
président du comité local de la solidarité de la wilaya. Cette action de
solidarité a permis de servir, durant ces premiers jours de ramadan, 2 400
personnes de passage à table et 11 658 repas à emporter. Sur ces 14 restaurants
ouverts, sept sont gérés par la seule association Djazaïr El-Khir. par ailleurs,
34 700 couffins contenant des denrées alimentaires sur les 70 000 prévus ont été
remis aux familles à faible revenu. (Info Soir-24.07.2012.)

 dans

**Escale du navire école « LA SOUMMAM » au port d’Oslo…Le navire école « LA SOUMMAM 937″ a accosté mardi matin au port d’Oslo, au Royaume de Norvège, pour une escale officielle devant durer jusqu’au 27 juillet 2012, a indiqué le commandement des Forces navales, dans un communiqué. Le navire a été accueilli par l’ambassadeur d’Algérie au Royaume de Norvège,
accompagné des membres du corps diplomatique algériens et des autorités civils
et militaires de la ville d’Oslo, a précisé le communiqué. Cette escale rentre
dans le cadre de l’exécution de la campagne d’instruction « été-2012″ où les
élèves recevront une formation pratique sur le terrain, a indiqué, en outre, le
commandement des Forces navales. En marge de cette escale, un programme culturel
et sportif a été tracé au profit de l’équipage du navire école « LA SOUMMAM »
dans le but de s’imprégner des traditions et coutumes des peuples, a-t-il
ajouté. Cette escale est la deuxième étape après celle du port de New York, aux
Etats-Unis, a rappelé la même source. Le commandant des forces navales, le
général-major Malek Necib avait inspecté le bateau, la veille de son
appareillage avec à son bord les élèves-officiers de la deuxième année de
formation selon le système « LMD » à l’école supérieure navale de Tamentfoust.
(APS-24.07.2012.)

**Le Conseil de l’Europe réprouve les lois ou mesures anti-musulmans…Le Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks, a appelé mardi les gouvernements européens à « renoncer aux lois et mesures visant spécialement les musulmans », comme la loi
sur le voile intégral adoptée en 2010 en France. « Les gouvernements devraient
renoncer aux lois et mesures visant spécialement les musulmans et interdire la
discrimination fondée sur la religion ou les convictions dans tous les
domaines », écrit le commissaire dans une lettre publiée sur le site de
l’instance paneuropéenne. « De grands partis ont exploité la défiance à l’égard
des musulmans en soutenant des mesures législatives restrictives dirigées contre
cette population. En Belgique et en France, des lois prévoient (…) une amende ou
+un stage de citoyenneté+ pour les femmes portant un voile dans l’espace
public », affirme-t-il. Pour Nils Muiznieks, les musulmans d’Europe « se
heurtent régulièrement à diverses formes de préjugés, de discriminations et de
violence, qui renforcent leur exclusion sociale ». Ainsi, selon une étude
récente de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne citée par le
commissaire, « un musulman sur trois a été victime de discrimination au cours
des douze derniers mois », et « un quart des musulmans interrogés ont été
arrêtés par la police l’année précédente ». M. Muiznieks condamne les contrôles
d’identité au faciès, qu’il juge « non seulement discriminatoires, mais aussi
contre-productifs ». Il appelle en outre les Etats à mener des recherches sur la
discrimination à l’encontre des musulmans et d’autres groupes religieux
s’appuyant « sur la collecte de données ventilées par origine ethnique, religion
et sexe ». Algerie – ennaharonline.(24.07.2012.)

**21 000 milliards de dollars cachés dans les paradis fiscaux….Au moins 21 000 milliards de dollars d’actifs financiers étaient détenus par des particuliers fortunés dans des paradis fiscaux à la fin 2010, a estimé dans une étude l’association Tax Justice Network (TJN). «Cela représente
le poids cumulé des économies des Etats-Unis et du Japon», souligne
l’organisation non gouvernementale dans cette étude. Selon la fourchette haute
de son estimation, le montant des actifs financiers (hors ‘uvres d’art, biens
immobiliers…) détenus dans des territoires offshore à l’abri des administrations
fiscales pourrait atteindre 32 000 milliards de dollars. Dans l’hypothèse où ces
sommes rapporteraient un «modeste» rendement de 3% par an et si un prélèvement
de 30% était appliqué sur ce revenu, cela générerait entre 190 et 280 milliards
de recettes fiscales, soit près du double de l’aide au développement versée
chaque année par les pays riches de l’OCDE. «Ce nouveau rapport se concentre sur
un énorme trou noir de l’économie mondiale (…) à un moment où les gouvernements
à travers le monde manquent de ressources», a souligné un expert qui a mené
cette enquête. Les cinquante premières banques destinées aux clients fortunés
ont collectivement géré en 2010 plus de 12 100 milliards de dollars dans des
investissements transfrontaliers (contre 5 400 milliards en 2006). Les
établissements UBS, Crédit Suisse et Goldman Sachs forment le trio de tête des
banques ayant géré le plus d’actifs offshore pour le compte de leurs clients
fortunés. (Info Soir-24.07.2012.)

*Consigne du système: gagner du temps…(au lieu d’aller au fond du problème)

Le chiffre des logements sociaux que les autorités locales sont incapables de
distribuer illustre par l’absurde la politique habituelle du régime qui consiste
à gagner du temps au lieu d’aller au fond du problème. Il y aurait, selon des
chiffres donnés par un confrère, le nombre non négligeable de 66.000 logements
sociaux prêts à être «distribués» dans 48 wilayas mais qu’on n’arrive pas à
faire. Et comme on ne les donne pas, on doit les garder et les entretenir autant
que faire se peut. Coût de financement de l’indécision : 1 milliard de centimes
par mois. Et l’entretien de ces logements désespérément vides aboutit, de
manière tout aussi absurde, à augmenter le coût des logements sociaux.
Les walis et les services de sécurité auraient averti le pouvoir central qu’une
distribution de ces logements sociaux créerait des troubles à l’ordre public. Et
comme la ligne générale depuis janvier 2011 est de ne rien faire qui puisse
servir de déclencheur à une contestation, il devient urgent de ne rien faire. Il
suffit de relire les archives du Quotidien d’Oran pour constater que l’ordre de
«ne rien faire» est en vigueur depuis des années et qu’il n’est pas né de la
révolution du jasmin ou du printemps arabe. L’équation est simple : quand on a
66.000 logements prêts face à deux millions de demandes, on prend inévitablement
le risque de faire 1.934.000 mécontents.
Un moment on avait décidé que c’était les APC qui ne faisaient pas sérieusement le travail et on a transféré le fardeau aux représentants de l’Etat, la daïra ou la wilaya. Il est patent
qu’ils ne font pas mieux. Et les représentants de l’Etat, non élus, peuvent
avoir une appréhension encore plus grande des «risques» engendrés par une
distribution, forcément source de mécontentement, des logements sociaux. Le
résultat est là : des logements prêts qui restent vides et pour lesquels on
dépense de l’argent pour le gardiennage et l’entretien. Le président de la
République aurait ordonné qu’on accélère le mouvement de distribution de ces
logements sociaux mais les responsables locaux se sont abrités derrière une
instruction datée de 2011 qui donne au wali le pouvoir d’apprécier en cas de
l’existence d’indices qu’une telle mesure entraînerait un trouble à l’ordre public.
Les termes de l’équation étant ce qu’ils sont, il est illusoire de
trouver un coin d’Algérie où une telle distribution pourrait se faire dans la
joie et la fantasia. En réalité, dans ce domaine, les choses vont très loin.
Récemment dans une commune d’Alger – Maquaria pour la nommer -, des habitants
d’un bidonville ont empêché des travaux de raccordement en gaz de ville pour des
immeubles proches. Les autorités locales n’ont pas eu recours à la force
publique, elles ont cédé. Résultat, les habitants des immeubles en question
attendront pour avoir du gaz la fin, improbable, de l’indécision des édiles
communaux ou le bon vouloir des habitants du bidonville. Ce long feuilleton des
logements sociaux qu’on n’arrive pas à distribuer peut se lire, bien entendu,
sous l’angle de l’imprévoyance en matière de besoin en logements. Mais on peut
aussi constater que cela correspond parfaitement au fonctionnement du régime qui
consiste à temporiser, louvoyer en croyant qu’il «gagne du temps». Or, on sait
qu’on n’y gagne rien.
L’Algérie n’arrive pas à «accumuler» du savoir-faire et de l’expérience et a l’air constamment de refaire les choses à zéro… Mais avec ce fonctionnement par louvoiement du régime, la seule accumulation qui réussissent est celle des problèmes. Si aujourd’hui 66.000 logements peuvent
faire 1,9 million de mécontents, dans quelques années ils en feront 4 millions. Et on croit qu’on a «gagné du temps» ! (Quotidien d’Oran-23.07.2012.)

**Agressions, accidents, indigestion :  Les Urgences ne chôment pas à Oran

Durant ces premiers jours du mois de Ramadhan, les urgences médico-chirurgicales des
différentes structures de santé ne chôment pas. Juste après le f’tour, les
urgences médicales connaissent un afflux important de personnes blessées ou
souffrant de troubles digestifs, dus à une surconsommation et un mélange
d’aliments riches en graisses et en sucre. Près de 300 malades souffrant de
douleurs au niveau de l’estomac dues à leur « mauvaise manière » de rompre le
jeûne, ont été pris en charge au niveau des différentes structures de santé
durant les trois premiers jours du mois du Ramadhan. La plupart des malades
viennent à l’hôpital une heure après le f’tour.De tous âges, ils viennent
atténuer leur souffrance après un repas très copieux. «Ces personnes souffrent
dans la plupart du temps de problèmes digestifs. En effet, il a été observé que
les jeûneurs privilégient des repas excessivement riches pour compenser
l’absence d’apports alimentaires au cours de la journée et pallier la sensation
de faim. Ainsi, la consommation de protides, glucides et lipides augmente,
tandis que la consommation de crudités et d’eau diminue.
Cette dernière est remplacée par une consommation accrue d’excitants comme le café, le thé, les jus de fruits et autres boissons gazeuses» dira un médecin urgentiste. Avant
d’ajouter : «25 à 40% des malades souffrent de troubles dyspeptiques
représentant la première cause de consultation. La dyspepsie est apparemment
plus fréquente au cours du mois de Ramadhan. L’apparition de symptômes
dyspeptiques relève d’une mauvaise alimentation au moment de la rupture du jeûne
du fait de l’association fréquente et excessive d’aliments trop gras, trop
sucrés, trop épicés, d’excitants (café, boissons gazeuses…), ce qui a pour
conséquence une irritation digestive à l’origine de douleurs. La dyspepsie peut
aussi s’expliquer par une prise alimentaire trop rapide rejoignant les effets
d’autres facteurs tels que le stress ou l’anxiété».
Cependant il n’y a pas que les personnes souffrant d’intoxications alimentaires ou de douleurs
d’estomac qui ont afflué aux urgences. Les blessés constituent une bonne partie
des patients, souvent des cas d’une extrême urgence et nécessitant une
intervention rapide des médecins. «Les urgences accueillent beaucoup de blessés
victimes des accidents de la route, des personnes victimes de coups et blessures
volontaires suite à des disputes ou à des agressions», souligne notre
interlocuteur. Une moyenne de 30 blessées entre accidents et agressions est
enregistrée quotidiennement durant ce mois de Ramadhan.
Outre, les accidents, la canicule figure également parmi les causes des évacuations en urgence à
l’hôpital. Les asthmatiques sont les premiers à souffrir de la chaleur et de
l’humidité de ces derniers jours. Il y a aussi des malades chroniques
«indisciplinés», notamment les diabétiques insulinodépendants et les hypertendus
qui ne respectent pas les recommandations de leurs médecins et leur régime
alimentaire.Les sources médicales interrogées sur le nombre important de
patients qui se présentent quotidiennement aux urgences ont indiqué que sur ces
dizaines de malades, 25% seulement sont réellement malades et souffrent de
pathologies nécessitant une exploration. Les urgences médicales des différents
hôpitaux se retrouvent à chaque mois de Ramadhan bondés de «vrais» et de «faux»
malades. Les urgences médicales sont ainsi confondues avec un service de
consultation.«C’est de faux malades qui auraient pu être pris en charge au
niveau des établissements de santé de proximité (EPSP)», a indiqué un médecin
urgentiste. Et d’ajouter que «la logique des choses indique qu’afin d’assurer
une prise en charge optimale des malades urgents, on doit faire les tris. Les
cas critiques sont pris en charge au niveau des UMC et les autres sont orientés
vers les EPSP. Au niveau du service des urgences de l’hôpital d’Oran, chaque
soir, la salle d’attente s’avère exiguë pour contenir toute cette affluence.
Tout le monde se plaint, les malades d’une part (stress et
douleur) et les employés d’autre part (surcharge de travail) car tous sont
dépassés. Sur les lieux, on a remarqué que le personnel du service des urgences
médico-chirurgicales ne cesse pas de travailler, c’est tout un enchaînement sans
arrêt, surtout quand ils ont à faire face à des cas dits délicats et sensibles,
voire les malades nécessitant une hospitalisation dans la salle de déchocage.
«Le mois de Ramadhan est une période de l’année où la plupart des urgences sont
en alerte, d’autant que les cas d’intoxication sont fréquents. Les blessures
graves viennent en seconde position après les intoxications. 20% des personnes
accueillies aux urgences sont soit victime d’un accident de la circulation ou
d’un accident domestique», explique un infirmier.
Pour leur part, des malades interrogés se plaignent du retard accusé dans leur prise en charge. Les efforts fournis par le personnel ne sont pas toujours suffisants pour prendre en charge
le nombre important de patients..(Quotidien d’Oran-24.07.2012.)

**60 gourbis détruits dans un incendie à Mostaganem…Un incendie a détruit, lundi après-midi, 68 masures d’un site d’habitations précaires implanté dans la localité de Sayada, ont indiqué les
services de la Gendarmerie nationale. L’incendie qui n’a fort heureusement causé
aucune victime, a été maîtrisé après l’intervention des éléments de la
Protection civile qui ont lutté trente minutes durant contre les flammes. Une
fois le sinistre maîtrisé, les habitants de ce site précaire, ont bloqué la
circulation sur la RN23 reliant les wilayas de Mostaganem à Relizane. Le trafic
routier a été ensuite rétabli suite à l’intervention de la Gendarmerie
nationale. Les protestataires qui avaient exigé une prise en charge des familles
sinistrées, ont tenté de bloquer la circulation au niveau de la nouvelle gare
routière et d’organiser une marche vers le siège de la wilaya. Les forces
combinées (Police et Gendarmerie) ont empêché les protestataires d’atteindre ces
objectifs. Pour rappel, ce site d’habitations précaires a été l’année dernière
le théâtre d’un incendie qui a détruit 100 habitations. Cet incendie avait fait
une dizaine de victimes dont des sapeurs-pompiers venus à la rescousse des
occupants du bidonville. 300 familles vivent dans ce site. 120 d’entre elles ont
été relogées dans des logements sociaux. (Info Soir-24.07.2012.)

**petites bibliothèques gratuites… A Berlin, on installe des «forest books» dans les rues. Ces «forêts de livres» sont tout simplement des petites bibliothèques gratuites où les gens peuvent prendre un bouquin, le consulter, le lire et le rendre à sa place.Mais, diriez- vous,
c’est «normal», les Allemands sont un peuple discipliné. Dans une ville
italienne, c’est sur une plage que ce genre de bibliothèque a été installé. Là,
diriez-vous, ça l’est un peu moins, mais c’est toujours normal, car nous sommes
encore en Europe. Au Brésil, une loi récente permet à certains types de détenus
de bénéficier de réductions de peines à chaque lecture d’un livre. Là aussi vous
pouvez dire que c’est normal, car le Brésil est devenu un pays développé. Dans
un petit pays d’Amérique latine, on peut feuilleter un livre en attendant le
bus, car certains arrêts on été pourvus de petites bibliothèques gratuites. Et
là, c’est normal !  Le Soir d’Algérie-23.07.2012.

**Mariage: régulation du marché!?

Relatant les faits de ces Syriennes chassées de chez elles par la guerre et ayant atterri en nombre à Tiaret, il se dit que ces dernières s’offrent aisément en mariage
aux autochtones qui Mariage:Concurrence déloyale 'le souhaiteraient. D’après certains citoyens interrogés par les
journaux, la procédure serait simple pour convoler en juste noce avec ces belles chamiate à la beauté légendaire reconnue.
Pour se faire Il suffit juste de s’adresser à M le procureur de la république pour obtenir une autorisation en bonne et due forme pour accomplir en toute légalité les formalités de mariage devant Monsieur le maire.

Cependant, nos concitoyennes observent avec rage cette concurrence déloyale car il n’en
coute pas beaucoup d’argent aux candidats.Ne jouons pas sur le drame de nos
frères et s’urs Syriens , mais ,est ce que le gouvernement qui accepte ces
nouvelles situations pour le séjour en Algérie de ces nouveaux réfugiés avec
l’accès sur le territoire nationale avec un simple passeport ;n’est-il pas là
aussi à le faire sans le vouloir dans la régulation des prix du mariage !
Il est clair que se marier aujourd’hui en Algérie, « il en couterait la peau des
fesses » , comme on dit( très cher) et sans garantie de lendemains de jours
heureux pour ces jeunes à la recherche d’âmes soeurs . N’est ce pas là une
aubaine pour bien nombre d’entre eux ‘Ne dit-on pas que le bonheur des uns
fait le malheur des autres ‘Souhaitons que ces nouvelles situations créées
par la force des armes , donnent le bonheur à toutes et à tous même dans un
contexte de forte concurrence déloyale pour nos soeurs dont la situations se
complique d’avantage.Comment se marier et que coute le mariage en Algérie ?
La ligne du débat est ouverte.(Ecrit par : A Nedjar . setif.info)

**Plus de 2000 portables volés tous les mois

la plupart des agressions ont lieu sur la voie publique alors que les statistiques
livrées par les services de police montrent que ce type de délit est commis en
majorité par des femmes.
L’engouement manifesté par les Algériens pour les appareils de téléphonie mobile est à la hauteur du type de criminalité dont ils sont la cible. S’il est vrai que les bilans varient en fonction des années, il n’en demeure pas moins que le nombre
de portables volés demeure en moyenne très élevé. 100 000 vols ont été
enregistrés en l’espace de quatre années. Soit plus de 2 000 portables volés
tous les mois. Ces chiffres doivent certainement être revus à la hausse si l’on
considère que de nombreuses victimes évitent de déposer plainte.
Pourquoi?

Par peur de représailles sans doute. «Le plus grave est que les victimes sont rares
à déposer plainte de peur d’affronter leurs agresseurs devant le juge», explique
un enquêteur. Il est manifestement devenu dangereux de téléphoner ou de répondre
à un appel à partir de son cellulaire. Comme il l’est, d’autant plus, lorsqu’une
jeune femme vous approche à ce moment-là. En effet, plus de 70% des agressions
ont comme lieu de prédilection la voie publique alors que ce type de délit est
commis en majorité par des femmes, indiquent des statistiques livrées par les
services de police. Comment procèdent-elles? La méthode est «soft». Pas d’arme
blanche. Pas de menace. Tout consiste à mettre en confiance la future victime
qui est attirée dans un endroit loin des regards.
Prétextant
un coup de fil à donner en urgence, compatissante, leur cible se met à leur
disposition et c’est le moment qu’elles choisissent pour prendre la poudre
d’escampette sous le regard effaré de leur proie sous le choc d’une telle
audace. Qui sont ces victimes? 75% sont des hommes. 35% d’entre eux ont entre 20
et 30 ans tandis que 12% sont âgés de 50 ans et plus.

Quelles sont leurs professions? 77% sont fonctionnaires ou de simples travailleurs. 11%
exercent des activités commerciales alors que 10% des étudiants sont eux aussi
touchés par ce phénomène. Les téléphones portables de type Iphone sont les plus
ciblés, indique l’enquête de la direction générale de la Sûreté nationale.

Ce type de délinquance semble prendre racine et de l’ampleur surtout dans les
grandes villes comme Alger, Annaba, Oran et Constantine. Des métropoles à forte
concentration et circulation des personnes où il est beaucoup plus facile de
s’adonner à ce type de criminalité. Ces actes sont loin d’être isolés, précise
le rapport des services de police qui a fait état du démantèlement d’un réseau à
Bab El Oued (Alger) composé de cinq individus âgés entre 17 et 24 ans.

Une bande qui détroussait leurs victimes de leurs téléphones portables après les
avoir menacés à l’arme blanche. Les policiers qui sont sur le qui-vive se
concentrent sur ce genre d’opérations qui peut rapporter gros.
«Des policiers en civil ont été déployés sur les lieux où l’on enregistre le plus ce genre de délit, mais on préfère cibler les réseaux», a indiqué un officier de la police judiciaire qui exerce au niveau de la capitale. Les services de sécurité tablent cependant sur la coopération des victimes pour rendre efficace et
implacable leur lutte contre ce type de criminalité.

«Le facteur temps est important dans l’arrestation de l’auteur (du vol, Ndlr) et
permet la récupération de l’appareil grâce au numéro de série. Ce code est
l’identité du portable. Les enquêteurs peuvent même localiser le lieu où se
trouve le propriétaire de l’appareil.

Des affaires de crime ont pu être élucidées grâce à cette technique», a tenu à
souligner un haut gradé de la Gendarmerie nationale.

En attendant que les victimes dépassent leur peur pour déposer plainte et
participer à l’arrestation de leurs agresseurs, les tout récents chiffres
communiqués par les services de la Dgsn indiquent que le phénomène n’est pas
encore près à s’estomper. Près de 8.000 (7.780 plus exactement) portables ont
été volés les six premiers mois de l’année 2012.
(L’Expression-24.07.2012.)

**********************************

3 réponses à “Pippili-divers”

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  2. 20 12 2012
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    Répondre

  3. 21 12 2012
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    return man 2

    Répondre

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