Pippili-4
**L’horreur dans l’incendie d’une discothèque au Brésil-Au moins 232 morts
les jeunes pris de panique se sont piétinés
Au moins 232 personnes sont mortes dans l’incendie d’une discothèque de Santa Maria, dans le sud du Brésil, et 48 autres sont hospitalisées, a déclaré à l’AFP le responsable de la police militaire de la région. La plupart des victimes sont mortes asphyxiées dans l’incendie de cette discothèque du centre de Santa Maria, une ville universitaire de l’Etat du Rio Grande do sul (extrême sud).
« Il y a plus de 150 morts confirmés » a déclaré à la télévision Globo le commissaire de police, Sandro Meirnerz. Quelques minutes après sa déclaration, le bilan s’alourdissait encore: selon le responsable de la police militaire de la région, on compte au moins 245 morts.
« Il y a déjà 120 corps dénombrés et il devrait en arriver encore », avait déclaré auparavant à la presse la commissaire Elizabeth Shimoura de Santa Maria, à 290 km de Porto Alegre, la capitale de l’Etat.
« Les pompiers ont encerclé les lieux. La principale cause des décès est l’asphyxie car les jeunes pris de panique se sont piétinés », a dit le commandant des pompiers, Mme Silvia Fucks, citée par le site d’informations G1.
Selon le commissaire de Santa Maria, Marcelo Arigoni, les corps ont été transportés au centre sportif municipal qui sert de chapelle ardente.
L’incendie a débuté a 2 heures du matin
Selon des témoins, l’incendie a commencé vers 02h00 du matin (04H00 GMT) dans la discothèque Kiss qui a une capacité de plus de mille places et sert souvent pour des fêtes d’étudiants, selon la presse. L’incendie a été contrôlé vers 07h00 locales.
« Cela a été une horreur. J’ai perdu un ami très proche. Les sorties de secours étaient insuffisantes; c’était la panique, j’ai perdu de vue mon ami dans la confusion », a déclaré à la TV Band news un jeune dentiste survivant.
Selon un étudiant, Janio Vieira, « le feu a commencé sur l’estrade et s’est propagé très rapidement ».
« J’étais près de la sortie de secours et j’ai réussi à sortir », a dit le jeune, qui avait des difficultés à parler, encore sous le choc.
A cause d’un show pyrotechnique
Le feu aurait commencé quand le chanteur d’un groupe a fait une sorte de petit show pyrotechnique avec un feu de bengale. Des étincelles ont atteint la mousse d’isolement du plafond acoustique et les flammes se sont rapidement propagées à l’établissement, selon des témoignages.
Les familles des victimes arrivaient désespérées, en quête d’informations, sur les lieux de la tragédie déjà décrite comme la « pire de l’Etat du Rio Grande do Sul ».
Les trois hôpitaux de la ville et d’autres de la région reçoivent les blessés, selon le secrétaire à la santé de l’Etat, Ciro Simoni.
La présidente Dilma Rousseff qui a vécu une grande partie de sa vie politique dans cet Etat a déploré la catastrophe et a annoncé qu’elle se rendrait sur les lieux.* Source: belga.be-27.01.2013.
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*Les retraités algériens encaisseront leur pension avant l’Aïd
2,5 millions de retraités algériens toucheront leurs pensions entre le 10 et le 15 du mois en cours.
A l’occasion de l’Aïd el Fitr, la direction générale de la Caisse nationale des retraites (CNR) a adressé, récemment, des notes à ses différentes directions régionales afin d’avancer le versement des pensions de retraites d’une semaine avant l’Aïd. Ainsi, l’ensemble des retraités des quatre coins du pays toucheront leurs pensions bien avant la fin du Ramadhan, soit entre le 10 et le 15 du mois en cours, contre la période allant entre le 20 et le 26 de chaque mois. Cette bonne nouvelle concerne la vie quotidienne de plus de 2,5 millions de retraités à travers l’Algérie vivant en situation critique.
Les concernés attendent alors impatiemment le virement de leurs maigres pensions en raison de la cherté de la vie, marquée par la flambée vertigineuse des prix des produits de consommation en ce moins sacré. La plupart d’entre eux, durement affectés par la cherté de la vie, se heurtent à des difficultés financières, ce qui les pousse à travailler malgré leur âge avancé. Certes, cette mesure exceptionnelle qui est une bonne initiative permettra à cette frange vulnérable d’Algériens de répondre aux besoins de leurs familles en ces derniers dix jours du mois de Ramadhan et l’Aïd.
Pour sa part, la Fédération nationale des travailleurs retraités (Fntr) qui ne cesse de réclamer une revalorisation conséquente afin d’atteindre une pension respectable, souhaite honorer cet engagement. Il n’est un secret pour personne qu’en Algérie, l’aide sociale concerne un nombre non négligeable de personnes démunies dont des personnes âgées.
Mais ces montants très faibles, voire inférieurs au seuil de pauvreté, ne permettent pas de vivre décemment. Ajoutons à ceci que les aides sociales de l’État algérien ont été introduites avec la mise en place du programme d’ajustement structurel, pour remplacer certaines subventions de produits de première nécessité.
Toutefois, on s’interroge si les services d’Algérie Poste seront en mesure de payer toutes ces pensions de retraite en l’espace d’une semaine environ, tout en suivant d’autres services habituellement sans être confrontés au problème du manque de liquidités. (L’Expression-07.08.2012.)
**Les bureaux de poste ouverts de 21h00 à minuit du 8 au 16 août…Les bureaux de poste seront ouverts de 21h00 à minuit du 8 au 16 août afin d’atténuer la pression dans les établissements postaux et satisfaire la clientèle à l’approche de la fête de l’Aïd el Fitr, a indiqué lundi la direction générale d’Algérie Poste dans un communiqué.« A l’approche de chaque fête religieuse, un regain d’activités est enregistré au niveau des établissements postaux engendré par le décalage du planning des virements de salaires suite aux nombreuses demandes formulées par les organismes, les entreprises et la Caisse nationale des retraites (CNR) pour avancer le versement des salaires et pensions », a expliqué Algérie Poste.Prévoyant ce genre de situation, l’entreprise a décidé l’ouverture nocturne des bureaux de poste afin de permettre à ses clients de faire face aux dépenses générés par cette occasion.(06.08.2012.)
**39.640 dons de sang collectés au mois de ramadhan en 2011…. Dans le cadre de la campagne nationale de collecte de sang, l’Agence nationale de don du sang (ANS) rappelle par le biais de sms, outil qu’elle utilise régulièrement afin de sensibiliser le plus grand nombre, que le mois de Ramadhan, synonyme de bienfaisance et de générosité, doit aussi mobiliser les consciences quant au manque flagrant de poches de sang pour les malades en attente de perfusion sanguine.
Le ministère de la Santé en collaboration avec la direction des affaires religieuses a mis en place une collecte de sang pour ce mois sacré et ce, dans toute les wilayas. A titre d’exemple, dans la wilaya d’Alger, la collecte se déroule depuis le 27 juillet 2012 et s’étendra jusqu’au 19 aoùt. Pour les journées du 8, 9 et 10 août 2012, les collectes seront organisées par le biais de camions mobiles à proximité des mosquées El Arkam de Chevalley, d’El Biar place Kennedy et celle de Ennadjah à Mohammedia. Pour la journée du 8, les bénévoles peuvent se rendre auprès des mosquées d’Ennadjah à Mohammedia, et de la mosquée des Martyrs à El Mouradia. Le vendredi, rendez-vous est donné à la mosquée Ennadjah. Les CHU mobilisés pour ces journées sont :
EHS Dr Maouche, CHU Bab El Oued, CHU Mustapha, EHS Zemirli, CHU Mustapha, EPH Rouiba, EPH Hassen Badi. Dans ces hôpitaux, les locaux de transfusions sanguines répondent à des critères précis pour minimiser le risque de contagion et le personnel environnant doit être des plus compétents et rassurer si besoin est les indécis.
Aussi, l’ANS a fait le bilan de la collecte qui s’est opérée au cours du mois de Ramadhan de l’année écoulée. Ce bilan révèle que dans la région Centre, ce sont les habitants d’Alger qui se sont le plus mobilisés avec 5550 dons dont 52% ont été réalisés lors d’une campagne mobile. En seconde position, c’est la wilaya de Blida qui a le plus drainé de donneurs avec 2012 dons dont 1910 dans le cadre de la campagne mobile. Dans la région Est, la wilaya de Constantine comptabilise 2636 dons,
dans la région Ouest, il est relevé que la wilaya d’Oran en compte 3 383. Dans les régions du Sud, c’est Ouargla qui a drainé le plus de bénévoles avec 675 dons dont 88% ont été réalisés lors d’une campagne mobile. Faire un don du sang durant cette période où le corps est mis à l’épreuve paraît difficile pour tout un chacun même si ça n’est pas une obligation, notre conscience doit nous pousser à accomplir ce geste qui sauve des vies. (Le Temps.dz-06.08.2012.)
**98 personnes ont trouvé la mort et 1.210 autres ont été blessées dans 649 accidents de la route pendant la période allant du 31 juillet au 6 août à travers tout le territoire national. L’excès de vitesse (165 cas), les dépassements dangereux (121), l’insouciance des piétons en sont les principales causes. Les accidents les plus meurtriers sont survenus au niveau de la RN 16 (5 morts et deux blessés), la RN 51 (4 morts et 14 blessés) et la RN01 (3 morts et 13 blessés) a encore indiqué le bilan hebdomadaire des services de la gendarmerie nationale.La wilaya de Sétif a enregistré le plus grand nombre d’accidents (46 accidents) suivie de Médéa (36), Batna (33) et Oum El Bouaghi. (APS-08.08.2012.)
**Réfugiés syriens logés dans des chalets au lieu de dormir à la belle étoile dans un jardin public…En tout et pour tout 17 refugiés syriens occupaient jusqu’à hier, le centre de vacances de l’entreprise Netcom, à Sidi Fredj. Un camp aménagé par les autorités depuis le 31 juillet dernier, pour abriter les 3.700 réfugiés syriens recensés à Alger. Un lieu boudé par la grande majorité des refugiés. Contrairement aux déclarations des réfugiés qui occupaient le jardin square Port Saïd, et qui refusaient de séjourner au centre de vacances affecté à cet effet, les trois familles qui occupent aujourd’hui les lieux, affirment qu’elles sont tranquilles et remercient les autorités algériennes.
Une Algérienne mariée à un Syrien affirme trouver un meilleur refuge dans ce centre. «Il est vrai, on n’arrive pas à dormir la nuit à cause de la présence de moustiques et l’effet de la chaleur, mais notre dignité est préservée» dit-elle. Et d’ajouter : «on est logé dans des chalets au lieu de dormir à la belle étoile dans un jardin public. D’autres réfugiés syriens sont entassés dans des tentes en Turquie et en Jordanie».
Cette Algérienne affirme avoir quitté Sayyida Zayneb, une banlieue de Damas quelques jours avant les bombardements. «Ma maison a été partiellement détruite et mon mari est porté disparu depuis déjà 3 mois, la seule issue pour moi c’était le retour à mon pays d’origine avec mes quatre enfants dont la plus petite est handicapée».
Notre interlocutrice regrette d’avoir quitté sa petite ville «Sayyida Zayneb». Elle a affirmé qu’il faisait bon vivre dans cette banlieue avant la guerre. «Il n’y avait pas de cherté, un excellent encadrement éducatif et une vie sociale paisible, contrairement à aujourd’hui, tout est cher depuis quelques mois avec l’absence de sécurité ». Cette Algérienne réclame un traitement spécial et interpelle le président de la République afin de bénéficier d’un logement et l’intégration de ses enfants dans l’école algérienne. «Ils ont obtenu de très bonnes note en Syrie, ma fille a été récompensée par le ministre de l’Education en Syrie», a-t-elle souligné.
Lamia, une petite jeune femme qui occupait un chalet avec les filles de son mari, s’est montré satisfaite. Elle a quitté avec sa petite famille Damas, après que les autorités ont commencé à cibler quelques quartiers de la ville. Cette petite famille syrienne n’a pas séjourné au square Port Saïd. «On a été hébergés depuis notre arrivée chez un ami de mon mari, un Algérien habitant à Baraki. Dès l’ouverture de ce centre, on est venus pour s’installer ici pour ne pas trop le déranger », dit-elle en affirmant, «la nourriture est disponible. Ce qui nous manque ce sont de petits réfrigérateurs pour ne pas jeter ce qui reste de la nourriture et pour se rafraîchir en ce temps de chaleur ainsi que des ventilateurs, il fait très chaud ». Ces jeunes femmes installées dans le centre demandent timidement une aide même symbolique. «On espère voir des femmes qui nous aident et de l’aide pour pouvoir acheter à nos enfants des habits de l’Aïd ».
Le chef cuisinier du centre de vacances de Netcom a affirmé que son entreprise apporte toute l’aide à ces refugiés. «On leur donne tous les aliments nécessaires pour qu’ils préparent eux-mêmes leurs repas. Car ils préfèrent leurs propres plats, une façon de se sentir chez eux ».
Pour le reste, une famille et des jeunes célibataires sont sortis pour faire des courses, la preuve que personne ne les empêche à sortir du centre, les enfants jouaient tranquillement dans le camp sans que personne les dérange. (Quotidien d’Oran-08.08.2012.)
*Plus d’une centaine de Nigériens transférés vers un centre d’accueil à Oran …Plus d’une centaine de ressortissants nigériens qui avaient investi, depuis quelques semaines, plusieurs quartiers de la ville d’Oran, et notamment les environs de la gare routière de Yaghmoracen, ont été transférés hier vers un centre de recasement, dans la commune de Boufatis au sud-est de la wilaya d’Oran, apprend-on de sources sécuritaires. Cette opération a été menée par les services de Sûreté de wilaya, en coordination avec la direction de l’Action sociale de la commune d’Oran et du Croissant-Rouge algérien d’Oran. Elle a touché 115 ressortissants étrangers de nationalité nigérienne, indique la même source. Il s’agit de 63 enfants, 48 femmes et 3 hommes. Cette action entre dans le cadre d’une série de mesures au profit de ces réfugiés.
Le chef de Sûreté de wilaya d’Oran avait annoncé avant-hier, en marge d’un point de presse, que la situation ne pouvait durer en l’état et que des mesures importantes seront prises par le wali d’Oran, après le mois de Ramadhan, pour la prise en charge de ces réfugiés subsahariens. « Leur nombre et leur filiation sont déterminés», avait souligné le premier responsable de la sûreté de wilaya. Le nombre de ces réfugiés qui affirment avoir fui le Niger à cause de la faim et des violences, a augmenté avant le début du mois de Ramadhan. Ce sont des femmes accompagnées de leurs enfants en bas-âge qui ont élu domicile dans les rues d’Oran et notamment l’avenue du Lieutenant Ismaïl située juste à proximité de la gare routière de Yaghmoracen. Ces migrants nigériens vivaient dans le dénuement le plus total et à partir de 16h, en ces jours de Ramadhan, des citoyens leur apportaient, spontanément de la nourriture et de l’eau potable. Mais l’absence d’organisation des aides humanitaires des particuliers pour ces réfugiés nigériens posait problème. L’élan de solidarité manifesté par les citoyens pour venir en aide à ces réfugiés n’avait pas les effets escomptés. Des produits alimentaires périssables sont distribués par des particuliers pour les réfugiés qui malheureusement ne disposent pas de moyens pour leur conservation. Les alentours de la gare routière se sont alors, transformés en dépotoir pour toutes sortes de produits alimentaires périssables.
Ces réfugiés ont pénétré en territoire algérien, en passant par Tamanrasset, Ghardaïa pour enfin atterrir à Oran, considérée par ces derniers comme un lieu idéal pour survivre, même si parfois ils recourraient à la mendicité qui restait pour eux la seule alternative pour nourrir leurs enfants, en l’absence d’une prise en charge par les autorités locales.(Quotidien d’Oran-08.08.2012.)
*Louisa Hanoune demande « davantage de garanties » pour les prochaines échéances électorales …La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louiza Hanoune, a demandé, lundi à Blida, « davantage de garanties » pour encourager les formations politiques à participer aux prochaines échéances électorales. Intervenant à la clôture de l’université d’été de son parti à Blida, Mme Hanoune a exigé également « l’assainissement du fichier électoral » ainsi que « l’éviction des magistrats des commissions électorales », du fait, a-t-elle dit, que leur présence « n’a pas réglé le problème et n’a fait qu’alourdir la machine électorale ». Evoquant le parlement, elle a estimé que cette institution est « précaire et ne jouit d’aucune légitimité », avant de souligner qu’ »une assemblée où siègent 100 hommes d’affaires n’ayant rien à voir avec la politique, ne peut être investie de la mission d’amendement de la constitution ou de la nouvelle loi sur les hydrocarbures et autres lois vitales pour le pays ».
L’université d’été du PT, qui a été ouverte vendredi dernier pour une durée de 4 jours, a été consacrée à l’évaluation des différents secteurs d’activité du pays, après cinquante ans d’indépendance.
Cette rencontre a permis aux participants à cette rencontre d’analyser la situation régionale et internationale, dont notamment les crises syrienne et malienne, au sujet desquelles Mme Hanoune a requis la nécessité d’une « prise en charge des réfugiés des deux pays ». (APS-07.08.2012.)
**Des volontaires algériens au service des olympiades…Ils s’appellent Farid, Salim et Hachemi, ce sont des volontaires algériens résidants à Londres et travaillant pour le compte du comité d’organisation des Jeux olympiques 2012, avec l’objectif de participer à leur manière à la réussite des joutes, mais également d’honorer dignement les couleurs algériennes à l’occasion de cette grande manifestation sportive internationale.
Rencontrés sur les sites sportifs des JO, au parc olympique, à la salle ExCel de boxe ExCel de boxe ou encore dans le village olympique, ces volontaires algériens accomplissent leur mission avec dévouement, amour et fierté. Toujours disponibles, ils n’hésitent pas à venir en aide à toute sollicitation avec en prime le sourire et le fameux «hello sir, welcome». Certains sont des guides chargés de faciliter le quotidien des délégations nationales dans le village olympique et à l’extérieur, à l’image de Hachemi Zeraya, un natif d’El Harrach qui accompagne la délégation algérienne de boxe dans ses déplacements et intervient quand il y a un problème à régler. «Je fais du bénévolat. J’ai fait une demande pour faire partie des bénévoles travaillant pour le compte du comité d’organisation des JO-2012. Après une brève formation en cinq modules, j’ai été affecté comme assistant auprès de Comités olympiques nationaux», a déclaré Hachemi à l’APS. Fier d’être bénévole algérien à Londres Installé à Londres depuis 1997, ce diplômé en informatique ne cache pas sa fierté d’être algérien. «C’est un plaisir d’être là comme bénévole. Je suis ici pour le drapeau algérien et faire en même temps les olympiades. Mon plaisir personnel, c’est d’aider les Algériens durant leurs séjours à Londres», a souligné Hachemi, qui fait 20 km de marche en moyenne par jour, un effort effréné. «J’ai déjà perdu deux kilos en quelques jours d’ici la fin des jeux, je risque d’avoir la taille d’un mannequin», lance-t-il avec beaucoup d’humour. Son compatriote, Farid Chaib, qui réside dans la capitale britannique depuis plus de 23 ans, a profité de l’organisation des Jeux à Londres pour la troisième fois de son histoire, pour présenter sa candidature pour rejoindre l’armée des bénévoles. Chef de station métro dans la vie de tous les jours, Farid est affecté à la direction des langues pour travailler comme traducteur pour les journalistes dans l’accomplissement de leur travail. «Comme je maîtrise bien l’anglais et l’arabe, les responsables du comité d’organisation m’ont chargé d’aider les journalistes étrangers au cours de leur travail avec les sportifs arabes notamment en boxe. Je suis content et fier de participer à ces jeux olympiques», a-t-il dit. Salim Ghezzali est un autre volontaire algérien, la quarantaine passée, il vit dans la capitale britannique depuis 23 ans après un passage en France. De profession boulanger, il a profité des Jeux olympiques pour découvrir un autre monde celui de l’olympiade et de ses stars. «Après une formation accélérée de deux mois en compagnie de plusieurs autres candidats, j’étais retenu par le comité d’organisation pour faire partie des volontaires. Je travaille au parc olympique où je m’occupe d’un chekpoint», a expliqué le natif de Mohammadia (Alger), qui compte bien retourner au pays dans deux à trois ans. «Je suis fatigué après plusieurs années passés à l’étranger, je compte retourner dans mon pays dans deux ans où j’ai laissé ma famille», a-t-il dit. En attendant, ce fan de Ali Bencheikh et de l’USM El Harrach accomplit sa nouvelle mission de volontaire avec passion et amour. En contact quotidien avec le public, les athlètes et les officiels, Salim savoure ces moments inoubliables dans sa vie. «Je travaille plus de 12 heures par jour, les Anglais sont exigeants dans le travail et ne badinent pas avec le sérieux et la discipline. J’essaie de donner une bonne image de mon pays l’Algérie. Mon souhait et de voir les athlètes algériens retourner au bled avec des médailles olympiques dans leurs bagages», a-t-il conclu avec fierté. Les Jeux olympiques de Londres représentent pour les volontaires à l’image des trois algériens une occasion inespérée de croiser les grandes stars du monde sportif, de prendre des photos ou de les saluer. «Depuis le début des jeux, je rencontre presque tous les jours des sportifs du monde entier. Je suis un privilégié parce que j’exerce à l’intérieur du village olympique, c’est très excitant et passionnant de voir les stars, très modestes notamment les basketteurs américain, défiler devant toi en te saluant», s’est réjouit Hachemi, qui n’a pas caché en revanche, sa déception des résultats des athlètes algériens, tout en espérant que les derniers jours des JO apporteront enfin le sourire et le bonheur au peuple algérien. (Nouvelle République-07.08.2012.)
*Vingt activistes ont été tués mercredi dans l’attaque d’hélicoptères égyptiens dans le Sinaï, a annoncé la télévision d’Etat égyptienne trois jours après que 16 soldats égyptiens ont été tués dans une attaque attribuée à des islamistes extrémistes. Selon Nile News, un Apache a tiré sur les véhicules des activistes dans le nord de la péninsule. Un responsable militaire du Sinaï a déclaré à la presse sous couvert de l’anonymat que « 20 terroristes ont été tués » dans une opération lancée sur le village de Tumah. « L’opération se poursuit », a-t-il ajouté. D’autres responsables de la sécurité du Sinaï ont fait part de frappes près de la ville de Sheikh Zuwayid, on loin du village. Dans la nuit, des assaillants non identifiés ont attaqué des points de contrôle de sécurité près de la ville d’El-Arish, ont précisé ces responsables, mais personne n’a été tué dans l’échange de tirs.- (ennaharonline-08.08.2012.)
*Les stylos Bic rapportent des bénéfices…Le groupe Bic (stylos, rasoirs, briquets) a publié cette semaine un bénéfice net en hausse de 31,8% au deuxième trimestre, à 85,1 millions d’euros, et un chiffre d’affaires en progression de 5,2% à 500,8 millions d’euros. Le groupe a confirmé son objectif de rentabilité pour l’année, en continuant à viser une marge d’exploitation normalisée en 2012 « proche du niveau élevé atteint en 2011″, selon un communiqué. Sur l’ensemble du premier semestre, ses ventes ressortent en hausse de 6,7% à 945,8 millions d’euros tandis que le bénéfice net croît de 20,4% à 142,7 millions d’euros. Le directeur général du groupe Bic, Mario Guevara, cité dans le communiqué, a salué « de bons et solides résultats au premier semestre », tout en relevant que « comme prévu, le rythme de croissance du chiffre d’affaires s’est ralenti au cours du deuxième trimestre ». « Pour le reste de l’année, notre objectif est de continuer à renforcer nos positions dans un environnement économique très compétitif et toujours difficile », a poursuivi M. Guevara, en confirmant la prévision de « maintenir la marge d’exploitation normalisée 2012 du groupe proche du niveau élevé atteint en 2011″. Au deuxième trimestre, le bénéfice d’exploitation normalisé (hors coûts de restructuration et plus-values de cession notamment) a progressé de 17,5% à 120 millions d’euros, dégageant une marge d’exploitation normalisée de 24,0% du chiffre d’affaires. Le P-DG du groupe a souligné que le bénéfice d’exploitation normalisé avait progressé plus rapidement au deuxième trimestre qu’au premier. Ce résultat a été « tiré par l’amélioration de l’efficacité opérationnelle des catégories Grand Public et Produits Publicitaires et Promotionnels » et « en dépit d’une hausse des investissements dans la recherche et développement, dans le soutien à la marque et dans les capacités de production », a-t-il expliqué. ( lemaghrebdz.06.08.2012.)
**Sétif occupe le 3e rang économique du pays…Le nombre d’entreprises recensées sur le territoire national a atteint 990.496 entités dont plus de 934. 200 entités économiques, selon l’Office national des statistiques (ONS). Selon cette source, le tissu économique national est fortement dominé par les personnes physiques à 95% (888.794) alors que les personnes morales (entreprises) représentent seulement 5%, soit 45.456 entités. La structure des personnes morales au niveau des wilayas, montre une concentration de 21% dans la capitale, suivie de loin par les wilayas de d’Oran (6,8%) et Sétif 5,3%, relève l’enquête qui a ciblé l’ensemble des établissements économiques et administratifs, hors agriculture et ce, quel que soit leur secteur d’activité et leur statut juridique. La même tendance à été observée pour les personnes physiques, puisque Alger se caractérise par l’absorption de 9,9% des entités économiques, suivie d’Oran (5,6%) et de Sétif (5,1%). Au niveau global, Alger demeure « un pôle économique par excellence », révèle le recensement, avec une concentration de 10,4% des personnes physiques et des personnes morales, suivie par les wilayas d’Oran (5,7%) et Sétif (5,1%). La répartition des entités par secteurs d’activités montre clairement la prédominance du secteur commercial avec 511.700 entités, soit près de 55% de l’ensemble.
Plus de 84% de l’activité est concentrée dans le commerce de détail, le reste est partagé entre le commerce de gros et celui de l’automobile et des motocycles.
Avec 317.988 entités, le secteur des services arrive en seconde position avec 34% de l’ensemble des entités économiques du pays.
Les principales activités relevant des services sont : le transport (18,8%), l’activité de restauration (14,5%), télécommunication (y compris les taxiphones) 10,3%, les activités juridiques et comptables (5,3%), santé humaine (médecins privés, chirurgiens privés, dentistes…etc) 5,3%.
L’opération, qui a connu une large adhésion, grâce à la mobilisation de toutes les parties prenantes, notamment au niveau local, a montré que 829.688 entités économiques activent dans le secteur tertiaire, soit 89% du total, ce qui « dénote clairement le caractère tertiaire de l’économie nationale », ajoute l’ONS. D’autre part, le nombre d’entités industrielles recensées est de 95.445, dont 24,8% opèrent dans les industries agroalimentaires, 23,4% la fabrication de produits métalliques et 11,1% l’habillement, 1,7% le travail de bois et 1,3% le textile, également 1,3% la réparation et l’installation de machines et d’équipement.
Pour ce qui est du secteur de la construction, les entités recensées ont été de l’ordre de 9.117 soit 1% de l’ensemble, un chiffre largement en deçà de la réalité du terrain.
Cette sous estimation est inhérente à la démarche méthodologique du recensement économique, qui s’explique essentiellement par la contrainte relative au recensement uniquement des entités exerçant leur activité au sein d’un local fixe.
En effet, pour ce qui est du secteur de la construction, les très petites entreprises (TPE) sont constituées essentiellement de tâcherons (plombiers, électriciens bâtiment, ferrailleurs, carreleurs, peintres, etc…). Ces derniers ne disposent pas d’un local fixe et visible et sont donc difficiles à repérer sur le terrain.
En outre, sur les 934.250 entités économiques, 84% (781.439) sont implantées en milieu urbain contre 16% (152.811) en milieu rural. Dans les zones urbaines, Alger occupe la première place avec plus de 12 % du total, la wilaya d’Oran vient en second position (6,6%), suivie de la wilaya de Sétif avec 4,8%, selon les résultats définitifs du recensement.
Pour les zones rurales, la wilaya de Tizi Ouzou occupe la première place avec 8,1% du nombre total et Sétif en seconde position avec 6,7%. En terme d’activité, 81,3% des industries extractives sont implantées en zone rurale, tandis que les industries manufacturières représentent 19%, selon les résultats de l’enquête. (APS-02.08.2012.)
**Pas moins de sept (7) incendies dans des bases pétrolières ont été enregistrés depuis le début du mois de Ramadhan à Hassi-Messaoud sans faire de victimes, a-t-on appris mardi auprès des services de la Protection civile. Selon le chef d’unité de la Protection civile de Hassi-Messaoud, le plus grave de ces incendies s’est déclaré au niveau de la société « Sahara », une joint-venture entre l’entreprise nationale de Forage (ENAFOR) et une compagnie étrangère, et a touché trois conteneurs de produits chimiques et d’équipements de forage.
L’intervention, qui s’est opérée en trois étapes et a nécessité le déploiement d’un plan d’assistance mutuelle (PAM), a duré 12 heures pour venir à bout des flammes, a précisé le lieutenant Madjid Khedim.
Les services de la Protection civile de Hassi-Messaoud ont, par ailleurs, circonscris, durant la même période, six incendies domestiques, sans faire de victimes, cinq autres touchant des installations électriques, dont trois compteurs, un transformateur et une ligne de 30.000 volts, et sept incendies dans des décharges anarchiques.
S’agissant des accidents de circulation, les mêmes services ont signalé, par ailleurs, depuis le début du mois de Ramadhan, 11 accidents ayant fait 42 blessés. (APS-08.08.2012.)
**Les sangliers menacent les hauteurs de Tiaret…Le rétrécissement de l’habitat naturel de certains sauvages, maintes fois dénoncé par des associations écologistes, a pour résultat immédiat de menacer la sécurité de certains habitants sur les hauteurs nord de la ville de Tiaret, cernés par des forêts et autres bois denses. En effet, dans la matinée de samedi, des fidèles, se rendant à la mosquée tôt le matin, à la cité «Khaldaoui» ont été surpris par des sangliers en train d’éventrer des sacs de poubelles, jetés à même le sol. Un homme âgé et malade a failli être attaqué par l’animal sauvage, n’était-ce l’intervention courageuse de ses compagnons. La semaine dernière, les habitants du quartier «Chaïb», sur les hauteurs nord de la ville se sont retrouvés nez à nez avec un chacal. Cet animal, pris en chasse par une meute de chiens, a réussi à s’enfuir pour disparaître dans les bois denses, surplombant la cité. La prolifération de ces animaux sauvages, venus «disputer la croûte» à l’humain jusqu’à l’intérieur des villes est le résultat d’une insalubrité qui gagne plusieurs quartiers de la périphérie de la ville de Tiaret. Le manque d’éclairage public et l’absence d’endroits appropriés pour le dépôt des déchets ménagers sont autant de facteurs qui attirent ces bêtes dangereuses dans les faubourgs qui n’y prennent pas garde.(Quotidien d’Oran-07.08.2012.)
**Des hyènes rayées carnivores aux abords de Bouira…Des hyènes rayées carnivores ont été repérées par les villageois, avant-hier, à travers plusieurs villages des Ath Oualvane, Aggache, Ath Ivrahim, et aux limites de la commune Saharidj, à une cinquantaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya, Bouira.
Ces bêtes imposantes et très féroces, plutôt rares, sont connues pour fréquenter les régions boisées. Elles ont dû fuir les grands incendies de forêts qui se sont produits dernièrement, dans cette région de l’est de la wilaya de Bouira, et qui ont provoqué de grands dommages à la flore et au milieu naturel.
Un éleveur d’ovins dans le village de Aggache, au moment où il menait paître son troupeau, tôt dans la matinée d’avant hier, a rencontré l’une de ces hyènes signalées dans la région et qui paraissait très affamée, parce qu’elle lorgnait vers son troupeau. Il a fallu que ses deux chiens se soient interposés, de manière farouche, pour l’empêcher de se jeter sur un mouton ou une chèvre du troupeau. Et comme l’hyène est une bête très féroce, elle ne semblait nullement apeurée par les incessants aboiements des chiens ; elle s’est plutôt montrée menaçante et résistante. Ce n’est qu’après que le jeune berger est venu à la rescousse, en lui lançant de grosses pierres, qu’elle s’est écartée. En somme, c’est non sans grande peine que le berger a réussi à faire fuir l’hyène dangereuse, en déclarant avoir été pris d’une grosse frayeur, et que si ce n’était pour protéger son troupeau, il n’aurait jamais pris ce risque. Bien qu’il soit intéressant de savoir que les hyènes rayées sont utiles en débarrassant la nature de toutes de charognes en putréfaction, leur mauvaise réputation vient de cet appétit féroce à mettre en danger la vie des autres bêtes, et même des êtres humains. (Quotidien d’Oran-08.08.2012.)
PAR AILLEURS, AU VILLAGE D’ATH ILLITHEN, DES CITOYENS ONT EGALEMENT AFFIRME AVOIR VU DES COLONNES DE SINGES MAGOTS FUYANT LES FEUX DE FORETS.
**Deux attaques terroristes nocturnes à Bouira…Hier, aux environs de 3 h du matin, un détachement de Patriotes chargés de la sécurisation du pipeline Hassi- Messaoud-Dellys, au lieudit El- Mergueb, dans la commune d’Aïn Turk, à 10 km au nord-ouest de Bouira, a fait l’objet d’une attaque terroriste au hebheb (mortier artisanal).
Immédiatement après l’explosion, les terroristes qui étaient embusqués dans les parages, ont ouvert le feu sur le cantonnement des patriotes mais la riposte de ces derniers a poussé les assaillants à se replier à la faveur de l’obscurité. L’explosion a causé des blessures légères à un Patriote qui a été immédiatement transporté par ses collègues à l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira où il a été pris en charge. Par ailleurs, pendant la même nuit de lundi à mardi, une patrouille de la Gendarmerie nationale de Lakhdaria, à 40 km au nord-ouest de Bouira, a été également la cible d’une bombe artisanale dissimulée dans le bas-côté de la route menant vers le mont de Lalla Mossaâd, réputé être le fief des terroristes d’Aqmi. La bombe actionnée à distance n’a fort heureusement pas causé de dégâts. Pour rappel, depuis plusieurs semaines, les terroristes d’Aqmi activant dans la wilaya de Bouira, utilisent du hebheb dans leurs attaques contre les forces de sécurité. Au mois de juillet dernier, le groupement de la gendarmerie de Bouira, situé à la périphérie nord de la ville, a été attaqué au hebheb mais le mortier est tombé sur une maison d’un citoyen qui a eu miraculeusement la vie sauve. Près de deux semaines après, c’est le poste avancé d’un détachement de l’ANP à Ath-Mansour, à 40 km à l’est de Bouira, qui sera ciblé par ces mortiers artisanaux. Là aussi, grâce à la riposte énergique des militaires, l’attaque a été repoussée et aucune victime parmi les militaires n’a été déplorée..(Le Soir d’Algérie-08.08.2012.)
*Deux colis de kif rejetés par la mer à Bouzedjar et Zouanif (Oulhaça)…. Après une accalmie de courte durée, voilà que le procédé de l’envoi de la drogue par la mer revient en ce mois de Ramadan. Cette semaine, deux colis d’une quantité de 45 kilos de kif ont été récupérés au large de Bouzedjar et Zouanif (Oulhaça), dans la wilaya de Aïn- Témouchent. Les services des gardes-côtes, au cours d’une patrouille nocturne dans la plage de Bouzedjar, ont découvert deux colis flottants contenant une quantité de 30 kilos de kif sous forme de plaquettes plastifiées destinées à la contrebande. Les services de sécurité ont diligenté une enquête pour déterminer la provenance de cette drogue et du coup, identifier les individus complices dans cette affaire. A noter que le week-end dernier, les éléments de la brigade de la gendarmerie d’Oulhaça ont découvert au niveau de la plage de Zouanif relevant de la commune de Oulhaca, une quantité de 15 kilos de kif traité emballée, dans un colis rejeté par la mer. Après la pression des services de sécurité qui ont quadrillé toutes les voies et issues pour l’acheminement et le transfert de la drogue de l’extrême ouest ,les trafiquants de drogue recourent maintenant à ce procédé de transfert par la mer.(Le Soir d’Algérie-08.08.2012.)
**Un parlementaire dénonce les « longs tentacules » d’Israël en Grande-Bretagne…« Grâce à ses longs tentacules dans ce pays, Israël finance les campagnes électorales et injecte de l’argent dans le système politique britannique. [...] vous devez faire prendre conscience aux électeurs des tentatives des Israéliens et des pro-Israéliens d’influencer le scrutin. « (Discours de Martin Linton, Labour, à la Chambre des Commununes, 23/03/2010)
**Le chef du renseignement égyptien mis à la retraite par le nouveau président…Le président égyptien Mohamed Morsi a décidé la mise à la retraite du chef des services de renseignements Mourad Mouafi ainsi que le départ du chef de la garde présidentielle et du gouverneur de la province du nord-Sinaï, a annoncé mercredi la présidence.
Ces décisions surviennent après l’attaque qui a coûté la vie dimanche à 16 gardes-frontières près de la frontière avec Israël et l’enclave palestinienne de Ghaza. Le porte-parole de M. Morsi, Yasser Ali, n’a toutefois pas donné de raison exacte pour ces départs.
Dans un communiqué de la présidence, le porte-parole de M. Morsi, Yasser Ali, a annoncé ces mesures sans en donner la raison exacte. Le général Mouafi avait plus tôt publié un communiqué dans lequel il affirmait que ses services avaient reçu des informations selon lesquelles des activistes voulaient frapper les forces de sécurité dans le Sinaï, et qu’elles avaient été transmises « aux autorités compétentes ».
Le gouvernorat du nord-Sinaï est l’un des plus sensibles d’Egypte et la sécurité s’y est considérablement dégradée depuis la chute du président Hosni Moubarak l’an dernier. La Garde républicaine est une unité militaire attachée à la protection de la présidence.
Après l’attaque de dimanche, l’armée a indiqué être engagée depuis mardi soir dans une offensive terrestre et aérienne contre des « terroristes » dans le Sinaï. Ces opérations sont jusqu’à présent un « succès complet », selon le commandement militaire. (APS-09.08.2012.)
*Tunisie : cinq blessés dont deux journalistes dans des manifestations à Sidi Bouzid..Cinq personnes ont été blessés dont deux journalistes tunisiens, à la suite d’une vague de protestation, hostile au gouvernement, qui a éclaté jeudi à Sidi Bouzid (centre-ouest), selon des sources médicales et sécuritaires locales.
La police tunisienne a procédé à des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène à Sidi Bouzid, berceau de la révolution de 2011, pour disperser une manifestation d’opposants.
Cinq personnes ont été blessés dont deux journalistes tunisiens, alors que deux autres personnes ont été arrétées « pour actes de violences », selon l’agence de presse tunisienne (TAP). Plusieurs formations politiques d’opposition ont participé à cette manifestation comme le parti républicain, le parti des Travailleurs tunisiens, Al-Watan (la nation) ainsi que des indépendants. « Une manifestation hostile au gouvernement a dégénéré jeudi en actes de violences. Les forces de l’ordre sont intervenus faisant usage de balles de caoutchouc et de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui cherchaient à envahir le siège du gouvernorat », rapporte la TAP.
« Les manifestants ont été pourchassés par la police à travers la ville. Des cas d’étouffement par le gaz lacrymogène ont été enregistrés », a-t-elle ajouté.
Selon la TAP, la manifestation avait été organisée par le front 17 décembre des forces progressistes et le comité 17 décembre pour la protection de la révolution à Sidi Bouzid pour demander la libération des personnes arrêtées, le limogeage du gouverneur, du chef du district de la garde nationale et du procureur de la République. (APS-09.09.2012.)
**Les prix du café et du sucre reculent dans les marchés mondiaux
Les cours du cacao ont grimpé à un sommet depuis neuf mois à Londres, la semaine dernière, dopés par les craintes sur la récolte ivoirienne, tandis qu’arabica et sucre reculaient, dans un marché déçu par l’inaction des grandes banques centrales et pénalisé par un dollar renchéri.
Cacao
La hausse des cours de la fève brune s’est accélérée, se hissant jeudi dernier, jusqu’à 1 660 livres la tonne à Londres, au plus haut depuis début novembre, et jusqu’à 2 409 dollars la tonne à New York, un sommet depuis plus de quatre mois. »La plupart des achats sur le marché du cacao sont provoqués par les inquiétudes persistantes sur les conditions météorologiques en Afrique de l’Ouest », ont expliqué les experts de la revue spécialisée Public Ledger. « Les opérateurs redoutent que la sécheresse se poursuive dans la région et pénalise les rendements des plantations », ont-ils souligné. Les préoccupations du marché se concentraient notamment sur la qualité des fèves en Côte d’Ivoire (35% de l’offre mondiale de cacao), où les plantations avaient déjà été sévèrement affectées au début de l’année par l’harmattan, un vent chaud et sec. De plus, les opérateurs redoutent que le phénomène climatique El Nino, qui pourrait se traduire au troisième trimestre par une sécheresse excessive réduisant l’offre de cacao non seulement en Afrique de l’ouest, mais aussi en Indonésie (troisième pays producteur). Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en septembre valait 1 647 livres sterling vendredi vers 12H00 GMT contre 1 587 livres une semaine auparavant, vers la même heure. Sur le NYBoT-ICE américain, le contrat pour livraison en septembre valait 2 372 dollars la tonne contre 2.320 dollars une semaine plus tôt.
Café
A l’image de la semaine précédente, les prix du café ont emprunté des voies divergentes, le robusta grimpant mercredi dernier, à Londres à 2 248 dollars la tonne, au plus haut depuis 11 mois, tandis que l’arabica chutait le même jour à 170.60 cents la livre à New York, son plus bas niveau depuis un mois. L’arabica, comme les autres actifs considérés à risque, a pâti de la déception des investisseurs après l’absence de nouvelles mesures de la part des banques centrales européenne et américaine pour stimuler une économie à la peine. Le renchérissement du dollar face à un euro sous pression a contribué à rendre encore moins attractif l’arabica libellé dans la monnaie américaine pour les acquéreurs munis d’autres devises. Cependant, « le robusta se montre particulièrement résistant, profitant d’une demande accrue pour le café meilleur marché » face à un repli de la production mondiale de café, a estimé l’Organisation internationale du Café, dans un rapport publié jeudi dernier. L’institution, qui rassemble les principaux pays producteurs et consommateurs, table désormais sur une récolte mondiale de 131,4 millions de sacs (de 60 kg) sur la saison 2011-2012, en baisse de 2,3% sur un an. Sur le Liffe de Londres, le prix de la tonne de robusta pour livraison en septembre valait 2.230 dollars vendredi vers 12H00 GMT contre 2.239 dollars le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d’arabica pour livraison en septembre valait 172,50 cents contre 175,15 cents sept jours auparavant.
Sucre
Les prix du sucre n’ont pas échappé à la déception des investisseurs face à l’inaction des banques centrales, ni à la pression exercée par le net renchérissement du dollar. Cependant, les cours restaient « soutenus par les craintes que de médiocres pluies de mousson en Inde (deuxième plus gros pays producteur) ne pèsent sur le niveau des récoltes » et ne poussent le pays à réduire sévèrement ses exportations, ce qui aviverait les tensions sur le marché mondial, a tempéré Sudakkshina Unnikrishnan, analyste de Barclays Capital. Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en octobre valait 607,80 dollars vendredi contre 609,07 dollars le vendredi précédent pour le contrat d’août. Sur le NYBoT-ICE américain, la livre de sucre brut pour livraison en octobre cotait 21,97 cents contre 22,31 cents sept jours auparavant.
Nouvelle flambée des céréales
Les cours agricoles se sont consolidés cette semaine à la Bourse de Chicago, la flambée des prix, provoquée par la sécheresse exceptionnelle qui frappe les Etats-Unis, pesant sur la demande. « C’est la huitième semaine de cette hausse historique sur le marché du maïs, du soja et du blé », a remarqué Don Roose de Dax Wedemeyer, US Commodities. « Mais après une flambée en début de la semaine dernière, nous constatons une consolidation des échanges car même si les récoltes ont perdu du rendement et sont très pauvres, nous perdons aussi de la demande », a-t-il ajouté, notant que plusieurs acteurs avaient procédé à des prises de profits. Le maïs a atteint lundi dernier, un nouveau plus haut niveau pour le boisseau de livraison en décembre, à 8,1750 dollars en cours de séance. « Le marché s’est évidemment tellement habitué aux nouvelles positives pour les prix des grains et du soja qu’il faudrait vraiment une énorme surprise pour alimenter une nouvelle flambée des prix, les prix du maïs et du blé ayant déjà monté en flèche d’environ 50% depuis juin », estiment les analystes de Commerzbank. Les acteurs du marché sont aussi prudents dans l’attente de la publication du rapport du ministère américain de l’Agriculture (USDA) sur l’offre et la demande le 10 août. « De nombreuses estimations privées font état de rendements beaucoup plus faibles que ce qu’a annoncé USDA le mois dernier », a remarqué Don Roose. Les cours du maïs ont par ailleurs été soutenus par l’annonce jeudi dernier, d’une progression importante des ventes la semaine dernière. L’USDA a notamment fait part de la vente d’1,5 million de tonnes de maïs américain au Mexique, « l’exportation de maïs américain la plus importante depuis 21 ans », notent les experts de Barclays. Les prix du blé sur le marché américain ont eux été affectés par la situation en Russie, aussi en proie à la sécheresse mais qui a rassuré en relevant ses prévisions de production à 50 millions de tonnes, suffisamment élevées pour prévoir un surplus destiné à l’exportation. Des averses dans le Midwest, région du centre des Etats-Unis, ont contribué à une stabilisation des prix du soja après une très forte hausse en début de semaine. Ces pluies « pourraient aider à raffermir les rendements », ont noté les experts de Barclays. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre valait vers 15H00 GMT vendredi 8,0950 dollars contre 7,9325 dollars la semaine précédente à la clôture. Le boisseau de blé à même échéance se négociait à 9,0625 dollars contre 9,1125 dollars vendredi dernier. Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en novembre valait 16,3550 dollars contre 16,0175 dollars une semaine plus tôt. ( lemaghrebdz.06.08.2012.)
**Elections au Québec : Trois candidats d’origine algérienne
Djemila Benhabib, Rachid Bandou et Farida Chemmakh sont, pour le moment, les trois candidats connus d’origine algérienne qui brigueront un poste de député à l’assemblée nationale du Québec lors des élections du 4 septembre prochain.
Si Djemila Benhabib et Rachid Bandou se sont lancés sous les couleurs du Parti québécois (PQ),independatiste, Farida Chemmakh le fera sous la bannière du Parti libéral du Québec (PLQ), le parti au pouvoir.
Djemila Benhabib ancienne correspondante d’El Watan à Montréal s’est fait connaître au Québec par deux essais anti-islamistes Ma vie à contre coran et Les soldats d’Allah à l’assaut de l’occident. Deux pamphlets qui ne lui ont pas amené que de la sympathie puisque dans l’opinion publique, la nuance entre anti-islamisme et sentiment islamophobe n’est pas claire en toute circonstance.
Son combat pour la laïcité sur le modèle français, à contre courant du modèle multiculturaliste canadien, pourrait la propulser à un poste de ministre dans le prochain gouvernement, si le PQ prend le pouvoir au soir su 4 septembre. Elle est candidate dans Trois Rivières, une circonscription remportée par les Libéraux aux dernières élections mais qui change souvent de couleur politique.
De son côté, Rachid Bandou, membre actif du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) à Montréal, devra affronter l’actuelle ministre libérale de la culture dans la circonscription de l’Acadie, connue pour être une forteresse libérale depuis sa création. Rachid Bandou est conseiller à la Commission de la citoyenneté du Bloc Québécois (parti fédéral) et de la Société St-Jean Baptiste à Montréal, une organisation patriotique québécoise.
Dans la banlieue sud de Montréal, Farida Chemmakh, qui vit au Québec depuis 23 ans se présente dans la circonscription de Marie-Victorin sous les couleurs du PLQ. Elle n’aura pas la tâche facile puisqu’elle doit affronter un des ténors du parti québécois, Bernard Drainville. Nous y reviendrons en détails. (El Watan-06.08.2012.)
**Un nouveau bateau de solidarité de sympathisants suédois et norvégiens en route vers la bande de Gaza…Des sympatisants suédois et norvégiens ont lancé mardi 07.08.2012.une nouvelle campagne maritime vers la bande de Gaza en espérant attirer l’attention de la communauté internationale sur le sort de l’enclave palestinienne soumise à un blocus israélien.Leur navire, le SV Estelle, un cargo de 53 mètres de long, doit appareiller d’Oslo et les militants espèrent qu’il sera rejoint par d’autres bateaux d’ici à son arrivée vers les côtes de Gaza fin octobre.En mai 2010, un commando israélien était intervenu à bord du Mavi Marmara, navire amiral turc d’une flottille en route pour Gaza. L’attaque avait coûté la vie à neuf militants turcs pro-palestiniens et provoqué une crise avec Ankara. En novembre dernier, la marine israélienne a bloqué deux voiliers canadien et irlandais transportant des militants et des médicaments vers l’enclave palestinienne. (Reuters-08.08.2012.)
*Une délégation espagnole en visite de solidarité aux camps des réfugiés sahraouis…Une délégation espagnole conduite par le président de la coordination espagnole des associations solidaires avec le Sahara occidental (CEAS) José Taboada entame mardi une visite de solidarité aux camps des réfugiés sahraouis.
L’objectif de cette visite de quatre jours consiste à réaffirmer la solidarité avec le peuple sahraoui suite au rapatriement le 27 juillet dernier des humanitaires espagnols opérant dans les camps des réfugiés sahraouis, a rapporté l’agence de presse sahraouie (SPS).
« Nous sommes venus pour évaluer la situation sécuritaire et les besoins humanitaires urgents et les aides alimentaires nécessaires à fournir au peuple sahraoui », a indiqué M. Taboada.
Cette délégation comprend 30 personnalités représentant des ONG, des communes et des groupes parlementaires solidaires avec le peuple sahraoui ainsi que des délégués de médias.
Elle comprend également des humanitaires rapatriés samedi dernier outre des militants de Catalogne, Madrid, du pays basque et autres représentant plus de 300 associations et organisations solidaires avec le peuple sahraoui en Espagne.
Selon l’agence de presse sahraouie, le journal électronique espagnol « Minuto » a indiqué dimanche que le ministère espagnol des affaires étrangères a reconnu par la voix de son porte parole Antonio Gonzalez que » le retrait des humanitaires espagnols des camps des réfugiés sahraouis était une mesure démesurée ».
Le journal a également précisé que la coordination entre les ONG et le ministère espagnol des Affaires étrangères a permis un retour progressif des humanitaires aux camps des réfugiés en coordination directe avec les autorités sahraouies.
Le premier groupe des humanitaires rapatriés retournera mardi aux camps des réfugiés et un autre groupe dans trois jours. (APS-07.08.2012.)
**Tunisie: prise d’otage de 15 marins-pêcheurs à Kerkennah …Secondées par l’armée nationale tunisienne, les forces de sécurité tunisiennes ont mis fin, mardi à l’aube, à la prise d’otage de 15 marins-pêcheurs et de six bateaux de pêche, à Kerkennah.
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur publié mardi, ces bateaux avaient été détournés, lundi, par des marins originaires de la localité de Mellita, depuis les côtés de Gabès vers l’île de Kerkennah, en réaction à la mise sous séquestre de l’un de leurs bateaux pour motif de pêche interdite au large de Gabès. Le ministère de l’Intérieur accuse ces marins-pêcheurs d’avoir mis le feu au poste des gardes-côtes de Sidi Youssef et à un véhicule de la garde nationale qui était stationné au siège de la délégation de Kerkennah.D’importants renforts ont été dépêchés sur place mardi à l’aube pour faire face à la situation, poursuit le communiqué, indiquant que plusieurs suspects ont déjà été arrêtés. (TAP-08.08.2012.)
Restaurant « Abir Sabil ». *Des repas chauds sur l’autoroute Est-Ouest…C’est dans cette commune de Bentalha que les jeunes de l’Association des anciens scouts musulmans algériens ont choisi de poser leur restaurant « Abir Sabil ». Cette initiative ne se limite pas seulement au restaurant, des repas chauds sont aussi distribués au bord de l’autoroute Est-Ouest. Tous les soirs, environ 105 repas chauds sont distribués aux passants. « Les gens se sont très vite habitués à notre présence près du barrage, la gendarmerie nous aide beaucoup en arrêtant les routiers qui auraient le plus besoin de repas chauds », explique M. Mounir Arbia, responsable de communication de l’association des anciens SMA. Les repas distribués aux restaurants à l’heure de l’Iftar dépassent les 300 rations. Mais la mission des scouts n’est pas exclusive à ces derniers. « Nous recevons énormément d’aide des volontaires du quartier, des jeunes qui viennent avec leur propre équipe et demandent à être programmés pour donner un coup de main quelle que soit la tâche », explique Djalil, chef scout rencontré au restaurant où il assurait sa permanence.
LA JOURNEE COMMENCE TÔT…
« Le réveil sonne à 6h30 pour les scouts du groupe Nour Essada », précise M. Mounir Arbia. La journée des scouts et des volontaires commence très tôt. « Le rassemblement se fait au niveau du local tous les jours à 7h30 du matin, le partage des tâches est précédé par une courte réunion des chefs scouts responsables de la gestion pour la journée », raconte le commissaire du groupe Nour Essada. Après 7h30, le local devient une véritable fourmilière où chacun connaît son travail et aucune équipe ne doit faillir à sa tâche. Juste après la réunion, le chef cuisinier et ses six assistants rejoignent leurs postes à la cuisine. « Au menu aujourd’hui, chorba frik et tadjine de petits pois aux beaux morceaux d’agneau frais », explique-t-il. Le menu de tout le mois de Ramadhan a été décidé par une commission mise en place par l’Association des anciens scouts musulmans algériens, selon lui.
A ce sujet, le commissaire du groupe Nour Essada de Baraki, M. Farès Bedrine dira : « Nous avons mis en place un menu de sept jours que nous répétons chaque semaine. Pour l’équilibre nutritionnel nous avons été conseillés par un médecin, membre de notre groupe ». Le repas est constitué de soupe, de plat de résistance et de salade variée. Pain et dessert sont toujours présents sur la table du restaurant « Abir Sabil ». M. Mounir Arbia ajoute : « Pour la santé de ceux qui viennent dîner chez nous, on n’accepte pas d’acheter un aliment que nous n’acceptons pas pour nos familles ».
L’association des anciens SMA étant à cheval sur la qualité des produits utilisés, notre interlocuteur précise : « Nous envoyons un chef scout avec nos donateurs pour qu’il puisse les aider à faire le choix », souligne le commissaire Farès Bedrine. Achats, cuisson et nettoyage sont finis vers 13 heures, c’est alors que le local est déserté par les scouts et les volontaires qui partent pour une petite pause avant de reprendre le travail avec la prière d’El Asr. Pendant ce temps, les permanenciers assurent la visite des éléments des services d’hygiène qui viennent inspecter les lieux, tester l’eau et jeter un coup d »il sur les repas. Durant l’après-midi, 114 familles démunies viennent chercher un repas complet, celles-ci ont été inscrites dès le début du mois sacré. Cependant le restaurant reçoit chaque soir 361 jeûneurs entre démunis, ouvriers et routiers, selon M. Arbia.
APRÈS LE F’TOUR, PLACE AU S’HOUR
Les membres de l’Association des anciens scouts musulmans algériens ne connaissent pas l’ennui. A peine l’opération du restaurant « Abir Sabil » à Bentalha a-t-elle été lancée que la prochaine est déjà en cours de préparation. « À partir du 15e jour du mois sacré, nous seront présents à la gare routière du Caroubier », rappelle M. Arbia. Cette opération consiste en la distribution du repas du S’hour pour les voyageurs et ce tous les jours à 3h du matin. Il ajoute : « Nous commencerons avec un nombre modeste de 50 repas que nous augmenterons, selon la demande, petit à petit jusqu’au jour de l’Aïd. Pour la préparation de cette fête, le groupe Nour Essada assurera à partir du 25 Ramadhan la distribution de couffins de l’Aïd pour soutenir les familles dans le besoin.
LA FÊTE COMMENCE…
Comme le souhaite la volonté divine, la fin du mois sacré est une véritable fête musulmane afin de récompenser le jeûneur pour ses efforts et sa patience. Après un long mois de travail volontaire et de bonne foi, une fête qui animera la soirée du 28 Ramadhan est en cours de préparation, selon M. Arbia. Il explique : « La commission chargée de la préparation de la fête de clôture a contacté des comédiens et des chanteurs (mounchid) ». La soirée honorera les efforts des scouts et des volontaires ayant travaillé durant le mois sacré, donnant de leur temps, leurs moyens ou seulement leur soutien moral pour l’accomplissement d’une mission aussi noble et aussi humaine que cette solidarité durant ce mois sacré.( horizons-dz.-03.08.2012.)
**le libéralisme économique a échoué dans les pays du Sud….La récente publication par l’ONS des résultats définitifs du premier recensement économique a révélé qu’en l’absence de l’Etat, l’économie algérienne a évolué durant ces deux dernières décennies (et plus particulièrement la décennie 2000) vers une économie débridée faite de petits commerces services et autres mini-activités industrielles de transformation sans grande perspective de croissance, ni interne, ni externe.
Cette photographie de l’économie algérienne de ces dix dernières années montre bien, à travers le cas algérien, que les pays du Sud, en l’absence de l’Etat investisseur, agent de développement et promoteur industriel, ne disposent pas de capitaux privés consistants ni de capitaine d’industrie en nombre pour pouvoir se lancer dans l’aventure du développement économique dans un cadre de libre entreprise marqué par l’ouverture, la compétition non faussée, la mondialisation. Cela fait déjà quelques cinq années que les experts économistes de la Cnuced ont élaboré un rapport qu’ils ont rendu public (mais qui n’a malheureusement pas eu l’écho qu’il mérite) et qui établit un constat sans équivoque : les recommandations des années 80 et 90 faites (sinon imposées) par le FMI et la Banque mondiale aux pays du Sud et reprenant les thèses de la théorie économique dominante préconisant le retrait de l’Etat des affaires économiques n’ont pas abouti aux résultats promis. Ce constat de la Cnuced dûment établi rejoint d’ailleurs les conclusions auxquelles sont parvenus nombre d’analystes économistes : le fameux consensus de Washington, évangile du libéralisme, a produit, dans les pays du Sud, plus de pauvreté et d’inégalités sociales tout en maintenant ces pays dans une croissance atone. La conclusion de la Cnuced est d’autant plus à prendre en considération qu’elle est établie après une observation et un suivi de trois décennies de mise en œuvre des recettes des institutions de Bretton Woods dans un certain nombre de pays mis sous thérapie de cheval (stabilisation macro-économique, c’est-à-dire lutte contre l’inflation par la réduction des dépenses publiques et la modération salariale) et ajustement structurel : c’est-à-dire ouverture économique, libéralisation des prix, privatisation et système économique de marché. Les économistes de la Cnuced corrigent tout cela : «Les gouvernements des pays du Sud doivent faire montre de volontarisme dans leurs politiques macro-économiques et industrielles.» Cette recommandation des économistes de la Cnuced, sans rejeter le choix prioritaire pour l’investissement privé, rappelle la nécessité des politiques macro-économiques actives et insiste sur le nécessaire retour aux politiques volontaristes (c’es-à-dire en fait interventionnistes) pour remettre les pays du Sud sur le chemin du développement. Le rôle de l’Etat est ici déterminant. Dans le domaine des politiques macro-économiques, la Cnuced recommande aux gouvernements des pays du Sud de se servir de la politique monétaire pour soutenir la croissance. Dans ce sens, l’établissement de taux d’intérêt bas pour soutenir l’investissement, le maintien d’un taux de change stable, la réduction de la dépendance à l’égard des capitaux extérieurs, constituent des mesures procycliques nécessaires à la consolidation de la croissance. D’autre part, et sans prôner le retour au protectionnisme et au fameux «développement autocentré (self reliance), la Cnuced souligne que «les gouvernements ne devraient pas stopper leur protection des entreprises nationales encore peu compétitives» et l’Etat doit «développer les politiques propices aux investissements créateurs d’innovation et mettre en œuvre des politiques industrielles. Les pays du Sud ont besoin d’investissements novateurs et leurs gouvernements doivent favoriser ce type d’investissements par des subventions temporaires». Comme on peut le constater, il y a préconisation de politiques économiques à l’opposé de celles recommandées par le FMI et la Banque mondiale. De même l’ouverture commerciale tous azimuts conseillée par les économistes libéraux aux pays du Sud n’a eu, selon le rapport de la Cnuced, d’autre résultat que celui de casser le processus d’apprentissage et de maturation des entreprises locales. Les démantèlements tarifaires, de leur côté, ont privé la plupart des pays du Sud de recettes fiscales difficilement remplaçables. Même si les économistes de la Cnuced ne préconisent pas de revenir purement et simplement aux politiques étatistes des années 70, ils restent, sans aucune équivoque, opposés aux politiques libérales trop facilement justifiées par l’argument du «rouleau compresseur de la mondialisation » et celui de l’inévitable compétition imposée par les «nouvelles règles du jeu». Les pays actuellement développés ont tous, lorsqu’ils étaient au même stade de développement que les pays du Sud aujourd’hui, mis en œuvre des politiques protectionnistes, des limites à l’ouverture et accordé des subventions à leurs industries naissantes. Il est trop facile pour eux aujourd’hui de retirer l’échelle qui leur a permis de grimper. Enfin, s’agissant du rôle prépondérant que doit jouer le secteur privé, le rapport de la Cnuced reconnaît la nécessité, pour l’Etat, d’apporter son soutien à ce secteur mais cet accompagnement doit être «assorti d’objectifs opérationnels clairement définis et de résultats d’obligation ». Quant au recours aux investissements directs étrangers (IDE), il est utile mais doit s’inscrire dans une démarche globale, dans une politique économique cohérente. Les réussites des modèles asiatiques de développement (Corée du Sud, Malaisie, Chine, Inde pour ne citer que ceux-là) confirment que «le bonheur n’est pas dans l’approche non interventionniste» et que dans les pays du Sud, le rôle de l’Etat est aujourd’hui, lui aussi, déterminant pour l’émergence de ces économies.(Le Soir d’Algerie-08.08.2012.)
marché de l’or d’Oran…le gramme perd 1.000 dinars
Le marché de l’or d’Oran a enregistré un net recul du prix du gramme. Un recul incompréhensible pour les non initiés, depuis le début du mois du Ramadhan.
En effet, le prix du gramme affiche 1.OOO dinars de moins qu’il y a quelques semaines du fait, selon les professionnels de la vente au détail à M’dina J’dida, que de nombreuses familles vende et/ou gagent leurs bijoux. A la rue des bijoutiers de M’dina J’dida, on nous fait savoir que le prix du gramme est passé de 4 000 dinars à 2 800 dinars et 3 000 dinars.
En plus ajoutera l’un des revendeurs, ses derniers jours on a remarqué une grande quantité d’or qui circule, il y a du massif, de l’authentique réputé plus chers que le local. Et d’ajouter : «Il y a aussi de l’or importé de France et d’Italie, mais cela devient récurent, à l’approche de chaque Ramadhan où nous observons un net recul du prix du gramme du fait que de grosses quantités sont subitement mises sur le marché et font fondre comme beurre au soleil nos marges.»
Ceci étant dit, notre interlocuteur déplore le manque d’affluence des acheteurs en cette période de fêtes et de mariages, même ceux traditionnellement habitués à acheter les bijoux en or se rabattent sur les bijoux en argent. L’arrivée d’une bonne quantité de Thaïlande a boosté les prix qui sont affichés actuellement à 350 dinars le gramme alors qu’il n’y a pas si longtemps, le gramme d’argent était cédé entre 120 et 250 dinars. Et notre interlocuteur de conclure : «Les autres, les moins lotis socialement, se rabattent sur les bijoux de fantaisie.»(L’Eco news-03.08.2012.)
**Investissements arabes en Algérie: près de 7 milliards de dollars en 2011 ….Un rapport arabe publié récemment a révélé que l’Algérie a attiré durant l’année 2011 des investissements directs arabes à hauteur de 6,82 milliards de dollars. Notre pays a pu attirer 13,8 milliards de dollars, entre 1995 et 2011, ce qui le classe en cinquième position à l’échelle arabe. L’Arabie saoudite vient en première position avec 47,8 milliards de dollars, suivie du Soudan, de l’Egypte et du Liban avec respectivement 23,3 milliards de dollars, 19,9 milliards de dollars et 14,8 milliards de dollars.
Durant la même période citée, le Maroc n’a attiré que 6,5 milliards de dollars contre 4,3 milliards de dollars pour La Tunisie, selon l’Organisme arabe pour la garantie des investissements et exportations. Selon un communiqué de cet organisme, les investissements directs faits entre les pays arabes entre 1995 et 2011 ont atteint les 178,5 milliards de dollars. 82% de ces investissements, soient 144,4 milliards de dollars sont orientés notamment vers les cinq premiers pays dont l’Algérie.
Il est utile de rappeler que l’Algérie fait partie des dix pays du sud de la Méditerranée qui ont attiré le plus d’investissement, en 201, avec un total de 38,94 milliards dollars, soit une hausse de 2,6% des IDE mondiaux. Ce qui confirme que la règle des 51-49 %, basée sur un partenariat national-étranger n’a pas dissuadé de nombreux investisseurs étrangers qui ont accepté de s’associer à des projets initiés par des entrepreneurs algériens..(L’Eco news-03.08.2012.)
**deux cimenteries vont être réalisées à Relizane et à Bechar…GICA envisage de réaliser deux cimenteries d’une capacité globale annuelle de trois millions de tonnes à Bechar et Relizane , a indiqué à l’APS , le PDG du Groupe Industriel des Ciments d’Algérie (GICA), M. Yahia Bachir. Le lancement du projet est prévu dès l’obtention des titres miniers d’exploration de l’ANPM (Agence nationale du patrimoine minier) a t il précisé. Il a en outre fait savoir que les projets des deux cimenteries avaient été transférés par Sonatrach au Groupe Gica et que l’ANPM manifestait son « entière disponibilité » pour le traitement rapide de ces dossiers. Yahia Bachir a expliqué « qu’en fonction des disponibilités des gisements», la cimenterie de Bechar devrait produire un million de tonnes par an et celle de Relizane deux millions de tonnes.Cette annonce s’inscrit dans un contexte global de déficit de production au niveau national. Le volume actuel de ciment issu chaque année des structures de production algériennes est à peine supérieur à 18 millions de tonnes dont 11,5 millions sont assurés par le seul groupe Gica qui détient douze cimenteries publiques. Le déficit du marché national du ciment s’élève à plus de 2,5 millions de tonnes, selon les estimations de Gica.Ce constat a amené le groupe à entamer un processus d’importation d’une grande quantité de ce matériau stratégique durant les périodes de tension. Un avis d’appel d’offres international a d’ailleurs été lancé mercredi dernier par ce groupe pour la fourniture de 450 000 tonnes de ciment.
Plus de 1 000 emplois directs
Interrogé sur le recours à un partenaire étranger pour la concrétisation de ces projets, Yahia Bachir a précisé que la cimenterie de Relizane serait réalisée en partenariat entre Gica et le FNI (Fonds national de l’investissement) pour la partie algérienne ainsi que par la société chinoise, China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) pour la partie étrangère. Évoquant l’impact positif de ces projets, Yahia Bachir a révélé que la cimenterie de Bechar devrait permettre la création de près de 450 emplois directs alors que celle de Relizane sera en mesure de créer 600 emplois directs. Le groupe Gica, qui ambitionne de produire 20 millions de tonnes à l’horizon 2016 et 29 millions de tonnes d’ici 2018, envisage la possibilité de réaliser un « projet pilote de mini cimenterie ». Ce programme pourrait être implanté dans le grand Sud du pays. Si des gisements sont « identifiés et localisés », ce projet pourra voir le jour avec une capacité de production annuelle de 200 000 à 250000 tonnes. (Réflexion-05.08.2012.)
**La coquette somme de 640 000 DA a été dérobée à un client d’une banque, victime d’un vol bien organisé….Un citoyen venait d’encaisser un chèque de 64 millions de centimes auprès du CPA de la rue de la Paix-à Oran. Le conducteur qui l’accompagnait s’était garé un peu plus bas, juste derrière la Grande Poste, dans un semblant de petit parking. En regagnant leur véhicule, le citoyen glisse le sachet contenant l’argent retiré sous son siège et ils reprennent la route. Une crevaison les oblige de se garer tout près du rond-point du Sheraton pour changer la roue arrière droite. Il était un peu plus de 13h 30 environ ce jeudi. Quand le conducteur achevait de fixer la roue de secours, il sentit la voiture basculer un peu.
Le temps de se relever, un individu remontait à bord d’un autre véhicule qui s’était arrêté à leur niveau et qui redémarrait sur les chapeaux de roues. De ce 2ème véhicule, un quidam était descendu, avait ouvert la portière avant côté conducteur et récupérait le sachet contenant l’argent glissé sous le siège côté passager. Cela s’est passé tellement vite que la victime et le conducteur qui l’accompagnait n’ont pu que constater les dégâts: la coquette somme de 64 millions avait disparu. Pour le conducteur, la voiture des malfaiteurs était neuve, de couleur blanche, la victime a, par contre, pu distinguer que c’était une «Picanto». La crevaison de la roue de type «tubeless» est due à un tout petit trou pratiqué «sciemment» sur le flanc du pneu avec pour conséquence de le faire se dégonfler petit à petit, selon le conducteur qui suppose que cela s’est passé au moment où la voiture était garée près du CPA. Quelques instants après ce vol «apparemment bien calculé», un véhicule de ronde arrive et trouve les deux citoyens pas encore revenus de leur désagréable surprise.Une plainte a été déposée et la victime du vol et le conducteur qui l’accompagnait devaient repasser (hier) dimanche pour un supplément d’enquête. (El Watan-06.08.2012.)
**Une voiture fauche cinq piétons à Oran …Pas moins de 11 accidents, qui ont provoqué des blessures à 17 personnes, ont été enregistrés à Oranau cours des journées d’hier et de dimanche, apprend-on auprès de la cellule de communication de la Protection civile.
Le plus spectaculaire de ces accidents a eu lieu, hier matin, aux environs de 07 heures, lorsque les pompiers ont été appelés pour porter secours à pas moins de cinq personnes, toutes fauchées par une seule voiture dans la descente de l’avenue de Roumanie. Accompagnée par des éléments de la police, l’équipe médicale des pompiers a commencé par dispenser des soins aux victimes avant de les évacuer vers les urgences médicochirurgicales du centre hospitalo-universitaire. Les dix autres accidents ont donc eu lieu dans la journée de dimanche dernier, approximativement à une heure d’intervalle, souligne la cellule de communication, soit entre 10h et 19h15, avec 3 accidents consécutifs survenus sur divers points à 16 heures. Ces accidents ont eu pour théâtre la nationale 3, Ibn Ziad, El Gourzi, autoroute Est-Ouest, El Khroub, Chaab Erssas, Sissaoui, Aïn Smara, Békira et Djebel Ouahch. (Quotidien d’Oran-07.08.2012.)
**Algérie: Plus de 970 greffes effectuées en 2011…
Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a affirmé jeudi à Alger que 970 greffes d’organes ont été réalisées en 2011 et ont concerné le rein, la cornée et la moelle osseuse. Au cours d’une intervention lors de l’installation de la directrice de l’Agence nationale des greffes, Mme. Malika Rahal, M.Ould Abbès a précisé que l’Algérie a déployé des efforts durant de longues années, depuis la promulgation de la loi sur la santé 85-05 de 1985 pour mettre en place les cadres juridiques relatifs à la promotion du prélèvement et de la transplantation d’organes. Concernant la greffe de reins effectuée par 8 centres hospitalo-universitaires, le ministre a rappelé que la première greffe du rein a été réalisée en 1986 et que 116 opérations ont été effectuées en 1010 et 137 autres en 2011. Ainsi 583 opérations ont été réalisées en 2008, 393 opérations en 2009 et 590 en 2011. La greffe du foie effectuée notamment par le centre anti-cancer Pierre et Marie Curie n’a pas enregistré une évolution par rapport à la transplantation du rein et de la cornée. Le nombre des opérations est passé de 3 en 2008 à 5 en 2010. La greffe de la moelle osseuse réalisée également par l’établissement hospitalier Pierre et Marie Curie a connu une hausse de 176 opérations en 2010 à 253 en 2011. Le ministre a rappelé encore les greffes effectuées durant le premier semestre 2012 avec 82 transplantations de rein et 197 greffes de la cornée. Les greffes de rein ont coûté à l’Etat plus de 600 millions de Dinars, celles de la cornée, de la moelle osseuse et du foie respectivement 39 millions de Da, 600.000 Da et 200.000 Da en 2012, a-t-il fait savoir. Une greffe de rein à l’interieur du pays revient à plus de 40.000 dollars contre plus de 130.000 dollars à l’étranger. Pour la cornée la greffe réalisée dans le pays coûte 3.000 dollars contre plus de 5000 dollars pour les opérations réalisées à l’étranger. Pour le foie et la moelle osseuse, l’opération prise en charge dans le territoire national coute respectivement 96.000 et 27.000 dollars contre plus de 412.000 et 130.000 dollars à l’étranger.(Le Financier.dz-03.08.2012.)
**Classification des hôtels…seul le prestige fait la différence.
L’opération de reclassement des hôtels initiée par le ministère du Tourisme depuis 2005 devrait être achevée le 30 juin prochain. Pourtant, aucun bilan n’a été rendu public sur l’état d’avancement de l’opération. Interrogés sur ce sujet, les responsables en charge de ce dossier affirment qu’«on a encore du temps pour parler de son achèvement» ; ils se contentent de confirmer que 68 établissements sont en cours de classement et que d’autres sont ajournés pour travaux. Cette enquête que L’Eco a menée dans différentes wilayas du pays lève le voile sur l’importance de cette classification dont le sens n’est pas partagé par tous. Seuls les professionnels semblent voir en les étoiles une distinction ; pour beaucoup d’autres, c’est un argument pour augmenter les prix des prestations. Entre zéro et cinq étoiles, la différence n’est marquée que par le prestige. Le soutien de l’Etat accordé aux établissements hôteliers aura au moins le mérite d’inciter ces derniers à soigner la prestation de services comme prélude à tout développement du secteur du tourisme . (L’eco magazine-11.07.2012.)
**Le Daily Telegraph s’excuse…Le journal britannique, The Daily Telegraph, a retiré un article publié récemment dans sa version online sur les hymnes nationaux parmi lesquels figurait une appréciation portant «atteinte» à l’hymne national algérien. «Nous sommes désolés pour ceux d’entre vous qui ont été choqués par l’article sur les hymnes nationaux, c’était simplement un papier humoristique mais comme un geste de bonne volonté, nous l’avons enlevé (de la version online du journal)», a indiqué le journal.
L’article en question octroie des points aux hymnes nationaux des 205 pays participants aux JO 2012 à Londres et juge leur qualité. Le journal londonien a classé «Kassaman» parmi les hymnes nationaux «les plus agressifs notamment à l’égard de la France coloniale». Suite à la publication de l’article en question, l’Algérie avait élevé une «vive protestation» auprès du directeur de la publication du Daily Telegraph. «Réagissant à l’article paru le 26 juillet dans la version online du Daily Telegraph qui porte atteinte aux symboles de l’Etat algérien, particulièrement à son hymne national, l’ambassade d’Algérie à Londres a élevé une vive protestation auprès du directeur de cette publication, assortie d’une mise au point à insérer dans ce quotidien», avait précisé le porte-parole. «Une démarche sera effectuée auprès des autorités compétentes pour attirer leur attention sur la teneur de cet article qui bafoue l’esprit et l’idéal olympique, porte atteinte aux longues souffrances endurées par le peuple algérien pour recouvrer son indépendance et sa dignité de Nation souveraine et qui attente à son hymne national qui est une conquête immuable de la glorieuse Révolution du 1er-Novembre 1954», avait ajouté l’ambassade.(Nouvelle République-03.08.2012.)
**Caméra cachée ou terrorisme?!
Ceux qui ont eu l’idée de la caméra cachée savaient sans doute que les hommes diffèrent selon leur culture, leur endroit et leurs valeurs.
Au stress sans cesse grandissant du monde moderne, l’homme a toujours cherché ce qui pourrait le détendre, un tant soit peu, et le détourner des préoccupations et autres angoisses quotidiennes. La caméra cachée fait partie de ses trouvailles dans ce cadre et, il faut en convenir, cela a souvent contribué à donner le sourire et effacer les rictus.
La caméra cachée diffère selon l’objectif qu’on lui assigne. Elle peut être légère et ne vise qu’à susciter le rire et, dans ce cas, elle demeure superficielle, c’est-à-dire sans autre niveau de lecture. Elle est parfois orientée, histoire de faire ressortir une réaction donnée (peur, étonnement, désarçonnement et autres); elle peut aussi servir à souligner un phénomène de société quelconque, soit pour le dénoncer ou le soutenir, etc. Dans tous les cas, elle se rapporte à la réaction des hommes dans des situations choisies.
Ceux qui ont eu l’idée de la caméra cachée savaient sans doute que les hommes diffèrent selon leur culture, leur endroit et leurs valeurs. Ils savaient aussi que leur idée ferait des émules et qu’elle allait être déclinée dans toutes les langues et sous toutes les latitudes. Mais ils étaient certainement loin de deviner toutes les utilisations qu’elle allait avoir et encore moins les scénarios qui pourraient être imaginés. Quant à l’intensité de la réaction à provoquer, nul n’est capable de dire jusqu’où peuvent aller les idées.
C’est en tout cas ce qui ressort de deux caméras cachées projetées cette année sur deux chaînes satellitaires arabes, tunisienne et égyptienne, et pour lesquelles il est permis de dire que toutes les limites de la correction ont été dépassées et que les objectifs de ce divertissement ont été détournés tant par l’inconscience que par l’indécence.
Sur la chaîne tunisienne concernée, il s’agit de piéger des personnes à la sortie d’un ascenseur qui refuse de se refermer alors qu’ils ont en face un crocodile tenu en laisse par un individu bizarre à la limite du sadisme. Le scénario est terrible et terrorise les victimes. D’ailleurs, pour une certaine victime, il a fallu l’intervention du médecin de l’équipe de tournage pour éviter le pire. La femme, tellement terrorisée, ne pouvait plus cesser de hurler alors que l’ascenseur était fermé et qu’elle y était seule. Au bord d’une crise de nerfs, elle fut sauvée in extrémis par la décision du médecin.
Sur l’émission proposée par la chaîne égyptienne, tout est poussé à fond. Il s’agit de simuler une attaque terroriste en règle contre le bus où la victime, loin de se douter de la complicité de tous les autres passagers, se voit enlevée, les mains ligotées et les yeux bandés. Inutile de dire que ce scénario n’a plus rien d’une détente, que cela devient un terrorisme au sens propre du terme et qu’il comporte des dangers certains pour la santé de la victime.
Lors d’une émission, la victime avait tout simplement perdu connaissance, une autre fois, la réaction de la victime a été à la hauteur de la terreur ressentie. C’est ainsi que certains ont purement détruit tout ce qui leur tombait sous la main. Mais chaque fois, les cris, les pleurs, les hurlements des gens en disent long sur la frayeur qu’ils ressentent et sur la panique qui les envahit. Il n’est pas difficile de se rendre compte que parmi ces victimes, certaines connaîtront des conséquences certaines sur leur santé alors que toutes traîneront longtemps des cauchemars morbides. Est-ce ainsi que l’on joue? Est-ce ainsi que l’on fait rire? Ils nous ont montré un moyen de rire, nous y avons vu une occasion de nous terroriser. Cela rappelle la sagesse chinoise qui dit «lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt». Comme quoi la bêtise ne cessera jamais d’envahir les espaces. Saha leftour quand même! (L’Expression-05.08.2012.)
**Au moins 2.770 vaches laitières ont été importées dans la wilaya de Mascara ces sept derniers mois de l’année 2012, a-t-on appris de l’inspecteur des services vétérinaires de la wilaya. Ces têtes bovines, a-t-il dit, ont été importées d’Allemagne au cours de 24 opérations au profit de 10 éleveurs de la région. Les vaches ont été soumises à des contrôles sanitaires en vigueur assurés dans la commune de Sig par deux vétérinaires. D’autre part, au cours de la campagne de vaccination clôturée la semaine écoulée, il a été procédé à la vaccination de 3.881 vaches contre la fièvre aphteuse et 5.116 autres contre la rage. La campagne a également permis, pour la première fois dans la wilaya de Mascara, la vaccination de 15.000 têtes de bétail (ovins et caprins) contre la brucellose sur un cheptel estimé à environ 54.000 têtes. L’inspection vétérinaire a saisi le ministère de tutelle pour demander une prolongation de la campagne de vaccination pour toucher le reste du bétail non vacciné, a précisé en outre la même source. (APS.Ouest-04.08.2012.)
**Un ex-proviseur écope de deux ans de prison ferme.
un ancien proviseur d’un lycée situé dans un quartier résidentiel de la capitale, a été condamné à deux ans de prison ferme assortis de deux millions de dinars de dommages et intérêts, pour détournement et de dilapidation de deniers publics…Le verdict a été rendu public hier par le président du tribunal correctionnel de Bir Mourad Rais. Le mis en cause a, au cours de son passage à la barre, nié tous les faits qui lui ont été reprochés lors de l’enquête préliminaire et de l’instruction judiciaire.
Le prévenu a, par ailleurs, rejeté l’accusation relative à l’utilisation des biens étatiques à des fins personnelles notamment en ce qui concerne l’utilisation du véhicule de la structure éducative dans le transport des parents et proches de l’ancien premier responsable de l’établissement éducatif.
Le procureur de la République a requis cinq ans de prison ferme assortis d’un million de dinars d’amende estimant que toutes les preuves légales et matérielles relatives aux accusations sont formelles, notamment concernant le détournement et la dilapidation de deniers publics estimés à plus de trois cent millions de centimes.
L’enquête préliminaire a été ouverte suite à une lettre anonyme adressée au parquet de la République du tribunal de Bir Mourad Rais, les plaignants ont affirmé que : « le provisoire a détourné pas moins de deux cent millions de centimes du budget de l’établissement secondaire qu’il gérait et que cet argent devait être destiné aux œuvres sociales ».
Le mis en cause a décidé d’introduire un appel à la chambre pénale près la cour d’Alger, sollicitant la révision de la peine prononcée à son encontre. Il a bénéficié d’une liberté provisoire lors de l’instruction judiciaire.
De son coté, le représentant du parquet de la République compte introduire un appel pour l’aggravation de la peine prononcée. Le dossier sera transféré dans quelques jours au greffe de la cour d’Alger pour sa programmation lors des prochains jours.(L’Eco news-03.08.2012.)
*USA: Les pauvres habitent avec les pauvres et les riches avec les riches
La mixité sociale dans le logement se réduit depuis 30 ans aux Etats-Unis, où les personnes à faibles revenus habitent de plus en plus souvent dans des quartiers pauvres, tout comme les personnes à hauts revenus dans des quartiers riches, relève une étude publiée mercredi.
Selon le Pew Research Center, 28% des foyers américains à faibles revenus étaient logés en
2010 dans un secteur où prédominent les faibles revenus, contre 23% en 1980, alors que 18% des foyers à hauts revenus résidaient dans un quartier majoritairement riche, contre 9% il y a 30 ans. Des dix villes les plus peuplées des Etats-Unis, New York est l’agglomération où cette ségrégation pour les personnes à faibles revenus est la plus notable, avec 41% d’entre elles
vivant dans un quartier à majorité pauvre. Concernant la concentration des hauts revenus, Houston et Dallas au Texas (sud) sont en haut du tableau, avec 24% et 23% respectivement.
Les quartiers habités par la classe moyenne ou à revenus divers sont passés à 76%, contre 85% en 1980, ajoute l’étude qui s’est appuyée sur les chiffres du recensement dans 27 des 30 plus grandes agglomérations américaines.
Il y a également de plus en plus de quartiers pauvres (18% contre 12% il y a 30 ans) et riches (6% contre 3% en 1980). Les politiques locales de logement, les tendances migratoires des populations, ou encore l’économie locale peuvent expliquer ces disparités, indique le rapport.
L’étude note que les villes à forte ségrégation sont souvent celles qui ont connu ces 30 dernières années un afflux massif de population, comme Houston et Dallas au Texas ou Miami en Floride (sud-est), qu’il s’agisse d’immigrés peu qualifiés à bas revenus, de salariés très qualifiés ou retraités à hauts revenus. (MidiLibre-04.08.2012.)
*Les contrebandiers toujours…Lors d’un point de contrôle sur le tronçon de l’autoroute Est-Ouest, dans la circonscription communale de Maghnia, les gendarmes de
l’escadron de sécurité routière de Tlemcen, ont interpellé deux (02) personnes qui transportaient à bord d’un véhicule de marque Peugeot.206, cent dix (110) pantalons Jeans, en provenance de la contrebande. Une enquête est ouverte par les gendarmes de la brigade de Hammam Bougherara. Par ailleurs, lors du contrôle d’un train de voyageurs desservant la ligne Maghnia-Oran, les gendarmes de la brigade de Sabra ont récupéré un lot d’effets vestimentaires, 250 kg de poivre, 5.000 morceaux de savon et 576 boîtes de produits cosmétiques, abandonnés par des contrebandiers. Une enquête est ouverte.(MidiLibre-04.08.2012.)
*La brigade mobile des Douanes relevant de l’inspection de maghnia (Wilaya de Tlemcen) a saisi, jeudi dernier, 400 kg de déchets de cuivre au niveau de la zone de Sidi Mechour dans la commune de Hammam Boughrara, a-t-on appris samedi du responsable de la Direction régionale des Douanes. La saisie a été effectuée après une course-poursuite lancée contre deux véhicules légers suspects qui s’est achevée par la fuite des deux conducteurs qui ont abandonné leur butin destiné à la contrebande, transporté à bord des deux voitures. La fouille minutieuse des véhicules a permis également de découvrir une quantité de 95 grammes de kif destinés à la consommation personnelle, selon la même source. Les deux conducteurs ont été identifiés et sont activement recherchés, a affirmé le responsable de la Direction régionale des Douanes, indiquant également qu’une enquête a été ouverte pour déterminer la destination du produit volé et dévoiler les parties impliquées dans ce trafic. (APS-04.08.2012.)
*Plus de 300 personnes agressées en une semaine au boulevard Maâta à Oran
Des citoyens sont poignardés, tabassés, délestés de leurs argent, bijoux, voiture, portable et même de leurs achats en plein jour…Outre les travaux du tramway qui restent un vrai casse-tête chinois causant un préjudice irréparable tant pour les habitants que pour les commerçants et autres passagers, l’insécurité gagne du terrain et prend des proportions alarmantes du fait que«le dispositif sécuritaire mis en application dans le quartier chaud de Derb a eu l’effet escompté après la montée au créneau des commerçants» disent-ils tout en souhaitant que ledit dispositif soit appliqué au niveau du boulevard Maâta-Oran qui connaît une effervescence particulière en ce mois de Ramadhan mais moins à la tombée de la nuit. Les raisons sont bien simples car, faute d’éclairage, moins de personnes osent s’aventurer dans cette artère qui est qualifiée par les habitants et les commerçants de coupe-gorge. Pour résumer le tout, le boulevard Maâta est plongé dans le noir, ce qui favorise davantage l’insécurité. La nuit tombée, pour vaquer à leurs occupations, les habitants et passants les plus avertis évitent les trottoirs et marchent carrément au milieu de la chaussée de peur de tomber dans la gueule du loup. Pas moins de 300 personnes victimes de coups et blessures volontaires suite à des agressions ou des rixes, ont été prises en charge par le service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital d’Oran depuis le début du mois de Ramadhan. Des citoyens sont poignardés, tabassés, délestés de leurs argent, bijoux, voiture, portable et même de leurs achats en plein jour. Des victimes sauvées grâce aux interventions médicales, certaines ont même été sauvées d’une mort certaine, et ce, après avoir reçu des coups de sabre, de hache, de hachette ou même par des tirs d’armes à feu. Et si aucune solution ne se profile à l’horizon dans cette artère commerciale et passage obligé vers différentes structures administratives, le nombre d’agressions ira crescendo. Le cri de détresse lancé à maintes reprises tant par les habitants que par les commerçants quant à solutionner ce problème n’a pas trouvé d’échos favorables auprès des instances concernées. Et pourtant, pour nombre d’habitués de ces lieux, «le dispositif sécuritaire mis en application dans le quartier chaud de Derb a eu l’effet escompté après la montée au créneau des commerçants» disent-ils tout en souhaitant que ledit dispositif soit appliqué au niveau du boulevard Maâta qui connaît une effervescence particulière en ce mois de Ramadhan mais moins à la tombée de la nuit. Les raisons sont bien simples car, faute d’éclairage, moins de personnes osent s’aventurer dans cette artère qui est qualifiée par les habitants et les commerçants de coupe-gorge.Les agresseurs achètent ces armes au marché informel ou parfois les confectionnent eux-mêmes. Armés, ces délinquants ne se contentent pas uniquement des agressions de jour comme de nuit, en pleine rue, ils s’organisent parfois en associations de malfaiteurs pour effectuer des casses dans des maisons. (Réflexion-03.08.2012.)
**Un Etat défaillant, incapable d’assurer la quiétude des Algériens !
Laxisme contre un semblant de paix sociale. C’est l’équation visiblement adoptée par les pouvoirs publics. Sinon comment expliquer que des délinquants s’attaquent à des commissariats, que des vendeurs à la sauvette squattent les trottoirs et que les espaces publics soient aux mains de pseudo-gardiens de parking. De concession en concession, l’Etat est devenu absent, voire complice.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Lorsqu’au lendemain des émeutes de janvier 2011, le gouvernement n’avait eu pour seule réponse qu’une série de mesures dites d’«apaisement», le ton était déjà donné. Depuis, les concessions se multiplient, encourageant des comportements inciviques. Jeudi dernier, et après l’arrestation d’un de leurs acolytes ayant agressé un jeune homme à El Harrach, une bande de délinquants a attaqué le commissariat de Beaulieu, forçant les policiers à remettre en liberté l’individu appréhendé quelques heures plus tôt. Loin d’être anecdotique, la pratique se généralise. De manière régulière, les colonnes des journaux font état dans la rubrique des faits divers d’attaques de commissariats par des bandes préférant à la justice la vengeance. L’impunité est encouragée par la banalisation de la violence. Les batailles rangées sont légion dans plusieurs quartiers où des adolescents portent des armes blanches et en usent régulièrement. Souvent, les forces de l’ordre n’interviennent même plus, laissant les bandes rivales régler leurs comptes accentuant ainsi le sentiment d’un Etat absent. Et ils ne sont pas les seuls à profiter de cette situation. En janvier dernier, instruction avait été donnée pour que ces derniers ne soient plus inquiétés. Ils pouvaient dès lors squatter les trottoirs, proposer des produits avariés sous le regard indifférent et parfois même complice des services de l’ordre et celui impuissant des commerçants légalement installés. Ces derniers, rageant de devoir côtoyer des marchands ambulants, ne peuvent que constater l’anarchie et pester contre une administration qui les accule pour les impôts mais qui ferme les yeux dès qu’il s’agit des vendeurs ambulants. Ces derniers, jeunes et moins jeunes, profitent pleinement de ce laxisme et se permettent même le luxe de refuser les alternatives proposées. Certaines communes avaient mis en place des marchés de proximité où il était question de récupérer les marchands ambulants mais c’était compter sans la capacité de ces derniers à profiter du laxisme ambiant. Ils ont tout simplement décliné l’offre : pas question pour eux de basculer dans le formel et encore moins de payer des impôts ou d’abandonner le confortable statut de vendeur à la sauvette. Les espaces publics sont ainsi abandonnés aux mains des squatteurs de tous bords. Profitant de l’absence de parkings en nombre suffisant dans les grandes villes, de pseudo-gardiens prennent d’assaut les places pouvant servir de stationnement et font du racket à longueur de journée. Ils n’hésitent pas à recourir aux grands moyens pour soutirer de l’argent à toute personne ayant osé stationner sur ce qui est devenu leurs territoires. Toutes les plaintes des personnes ayant été agressées par ces gardiens autoproclamés sont restées sans suite. Au final, le cocktail impunité-complicité couplé à une absence chronique de l’Etat est détonant et n’est certainement pas garant de la paix sociale pour laquelle certains cercles sont prêts à tout. (Le Soir-06.08.2012.)
**Dégradation du cadre de vie: démission de l’Etat !
les voyous ont la mainmise sur la société
Il y a comme une démission morale d’une société qui, autrefois, cultivait la tolérance et la quiétude. Seuls face au climat d’insécurité et à l’incivisme, les services de sécurité et les citoyens vivent, impuissants, une situation kafkaïenne.
Les trois semaines du mois de Ramadhan ont suffi pour démontrer, encore une fois, que les voyous ont la mainmise sur la société algérienne. Le verdict est sans appel. Le sit-in observé, mardi, par les habitants de Belouizdad (Alger) pour exiger le rétablissement de l’ordre montre à quel point l’absence de l’Etat pourrait affecter profondément les citoyens, touchés dans leur chair. Et si les batailles rangées ont pris le dessus sur le contrôle des cités sans le moindre cadre de vie, il est clair que les actes de vandalisme qui suivent expriment également le laxisme des institutions, à commencer par la justice qui ne s’est jamais autosaisie après des drames.
L’attaque perpétrée contre une clinique médicale à Khemis El-Khechna, un édifice sanitaire par excellence, renseigne à bien des égards jusqu’où peuvent aller les gangs qui prennent, désormais, le contrôle de la situation.
Laquelle situation échappe totalement aux élus locaux, aux commis de l’Etat, à la justice, aux agents de l’ordre qui craignent la révocation s’ils interviennent avec toute la force de la loi pour interpeller des individus armés, mais aussi aux sages des douars, des villages, des quartiers et des cités. Ce cas de figure était précédé par l’agression d’une infirmière à l’hôpital de Blida et d’un médecin-anesthésiste au CHU Mustapha-Pacha d’Alger.
Les gangs s’en prennent même aux services de sécurité !
Le moment devient grave dès que les gangs ne se limitent guère aux attaques, aux agressions et autres délits qualifiés, sous d’autres cieux, de crimes. Les malfaiteurs s’en prennent davantage aux services de sécurité.
C’est le cas d’un groupe d’individus à Koléa qui s’est attaqué avec un fusil à harpon à des policiers. C’est également le cas d’un groupe de braqueurs arrêtés, hier, à Santa-Cruz (Oran) et qui se sont attaqués aux gendarmes avec des sabres au moment de leur arrestation.
C’est le cas aussi d’automobilistes, animés d’un incivisme caractérisé, qui descendent de leur voiture pour se faire justice dans les points de contrôle de police de la route ou encore lors de leur verbalisation pour non-respect du code de la route.
Démission de l’Etat
Si le chiffre de 970 arrestations opérées à Alger, lors de la première quinzaine du mois de Ramadhan, ne suffit pas, il est évident que l’Etat a démissionné au même titre que la société tout entière. La mort d’un adolescent de 14 ans à ex-Belcourt, une victime non concernée par la logique des gangs, ne semble pas suffire aux institutions de l’Etat pour reconsidérer la qualification du crime et du délit. Ailleurs, une agression, suivie d’un vol, est doublement qualifiée. Chaque acte cumule la liste des inculpations et chaque acte est jugé à part, suivi d’une condamnation à part. En Algérie, le second acte est souvent qualifié de circonstances aggravantes. Sans plus. La peine est, certes, alourdie, mais demeure insuffisante. C’est comme si un viol commis est relégué en seconde position s’il était précédé d’une agression.
Mais dans un pays où le repris de justice calcule la période durant laquelle il devra commettre un acte passible de prison et sollicite souvent de la justice son emprisonnement, on pourrait s’attendre au pire.
Notamment ceux qui bénéficient de grâce lors des fêtes nationales et religieuses et qui n’ont rien à perdre. à partir de là, le quotidien des Algériens est limité aux affres et à l’impact de ce nouveau ‘terrorisme » qui semble s’inscrire dans la durée.
Qui osera bouger le petit doigt ‘
Quand on révèle l’implication de 3 000 à 4 000 mineurs dans la criminalité et qu’on ne bouge pas le petit doigt au Parlement, au Sénat, dans les tribunaux et dans les ministères, il y a de quoi s’interroger sur les motifs réels d’une telle démission absolue devant l’incivisme, l’insécurité et la dégradation du cadre de vie. Du reste, les Algériens, surtout les honnêtes citoyens, rasent les murs, matin et soir, et prient Dieu pour qu’ils soient épargnés ‘par défaut » de ce cataclysme sociétal. (Liberté-09.08.2012.)
** la violence urbaine progresse…Le phénomène est devenu si visible qu’on en parle dans tout Alger, ainsi que dans les autres villes du pays, notamment les plus grandes : la violence urbaine progresse, les trottoirs sont livrés aux vendeurs à la sauvette, les espaces publics transformés en marchés ou en parkings, au gré du parrain du coin qui en use comme d’une propriété privée. Et l »il des autorités est si bienveillant que, désormais, les vendeurs à la sauvette, comme leur nom ne l’indique plus… ne se sauvent pas à la vue de policiers en uniforme.
Au fil du temps, le laxisme de l’Etat, manifestement volontaire, a fini par donner lieu à des interprétations graves, très graves, et néanmoins difficiles à récuser : il y aurait, pense-t-on, comme un deal entre les autorités ankylosées par leur impuissance, d’une part, et ces bataillons de dés’uvrés, laissés-pour-compte, victimes à la fois de leurs conditions sociales et d’une école au rabais, d’autre part. Car, à l’évidence, l’Etat laisse faire.
Mais alors, d’où vient que l’Etat soit ainsi otage de sa propre impuissance à agir ‘ Cette prolifération de zones de non-droit où l’on peut s’adonner à toutes sortes d’activités illégales mais lucratives est-elle perçue comme une réponse aux besoins économiques et sociaux des populations défavorisées ‘ On serait tenté de le croire, car les institutions publiques, elles-mêmes squattées, sont incapables de produire des politiques publiques à même de freiner la propagation de la pauvreté et de sauvegarder la suprématie du droit et le caractère inaliénable des biens communs. Il y a pourtant urgence, aux yeux de nos gouvernants qui savent que la situation sociale d’une large partie de la population est source de péril pour eux-mêmes. Et pour cause, l’onde du Printemps arabe est toujours en action et sa propagation est jugée plus dangereuse encore que celle de la misère.
C’est l’occupation indue des espaces institutionnels qui, eux, sont surprotégés, qui aboutit, on le constate désormais, à la ‘colonisation » des espaces publics devenus de hauts lieux de dépassements en tous genres, où seule règne l’impunité. (Liberté-09.08.2012.)
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