D’ici et d’ailleurs-4

**Le cancer est désormais la première cause de mortalité des Français

Le cancer est désormais la première cause de mortalité des Français

**De quoi meurent les Français ? A cette question les chercheurs du CépiDC-Inserm ont répondu : le cancer. La mortalité due à cette maladie est désormais supérieure à celle des maladies cardio-vasculaires en recul ces 16 dernières années. 

Selon le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France, les cancers sont désormais la première cause de mortalité des Français devant les maladies cardio-vasculaires.

Parmi ces pathologies, l’étude conduite par les chercheurs du CépiDC-Inserm sur la période 2008-2016 comparée à 2000-2007, démontre la forte augmentation du cancer du poumon chez la femme, un effet du tabagisme, et de façon plus modérée pour les deux sexes pour les cancers du pancréas et du cerveau.

**La mortalité continue à diminuer

« Ces résultats généraux mettent en évidence les réussites et les lacunes » en matière de prévention et de soins, relèvent Grégoire Rey, directeur du CépiDC-Inserm (qui établit les causes médicales de décès).

D’une façon générale, le taux de mortalité toutes causes confondues a continué à diminuer depuis les années 2000, vraisemblablement grâce aux avancées de la médecine et de la prévention. « La grande tendance de la baisse de la mortalité est plutôt rassurante », exprime Grégoire Rey.

**Mourir du cancer : le risque décroît

Le risque de mourir du cancer diminue, même si le nombre de personnes atteintes augmente. Le cancer est la première cause de mortalité en France pour les deux sexes, passé en 2004 devant les maladies cardiovasculaires.

En 2016, sur 579.000 décès enregistrés, les décès par tumeurs (29%) et par maladies cardiovasculaires (24,2%) prédominent. La part des décès prématurés (avant 65 ans) de toutes causes chez les hommes reste supérieure à celle observée chez les femmes (22,6% contre 11,3%).

**La mortalité liée au Sida décroît

La mortalité liée au VIH/sida, après une première baisse dans les années 1990, continue à diminuer sur les seize dernières années en raison des progrès de la prévention et surtout des traitements. En 2016, on recense 300 morts par sida, contre 4.800 en 1994.

**Moins de suicides 

Les décès par suicide sont également en déclin: près de 8.500 décès en 2016 contre 11.400 dix ans auparavant. Depuis les années 1980, ils restent toutefois plus nombreux que les morts par accidents de transport.

Ces derniers, en recul depuis 2002-2003, sont passés d’environ 8.000 morts en 2000 à 3.000 en 2016. La forte réduction de la mortalité par accidents de la route sur ces seize années peut être attribuée notamment aux radars automatiques.

Sur 26.681 décès par accidents en général: 52,8% concernent les hommes et les décès par accident de transport étaient à 75% masculins . Les décès par chutes accidentelles étaient plus nombreux pour les femmes que pour les hommes (4.008 contre 3.647). Ces décès se produisaient majoritairement à un âge élevé (58% après 65 ans)

**Les maladies cardio-vasculaires reculent

On meurt moins de maladies cardiovasculaires: les taux de mortalité ont diminué d’un quart entre les deux périodes étudiées. Ceci grâce au développement des techniques de cardiologie interventionnelle (pour ôter les caillots, poser un stent…) dans les infarctus et au développement d’unités neurovasculaires spécialisées pour prendre en charge les AVC, notent les auteurs.

Chez les femmes, pour lesquelles les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès, la mort par AVC l’emporte sur celle par infarctus, à l’inverse des hommes.

« Les points d’alerte » sont l’augmentation du cancer du poumon chez la femme, ainsi que celles du cerveau et du pancréas, souligne Grégoire Rey.

**Les cancers du cerveau augmentent

Le cancer du pancréas a augmenté en seize ans pour les deux sexes et le cancer du cerveau a augmenté sur la deuxième période, 2008-2016, dans « un contexte d’essor des technologies liées aux radiofréquences ». Des recherches sont nécessaires pour expliquer pourquoi, selon ce spécialiste.

En outre, la mortalité par mélanome augmente chez les hommes et reste stable chez les femmes alors que la prévention de ce cancer de la peau est connue, pointent les auteurs.

Enfin, la tendance à l’augmentation des démences, très importante depuis les années 2000, semble se ralentir, voire s’inverser chez les hommes, possiblement en raison d’une diminution des facteurs de risques cardiovasculaires (hypertension, tabagisme, diabète…), avancent-ils.*La Montagne- 12 novembre 2019

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*La plus ancienne trace de vie sur Terre daterait de 3,95 milliards d’années

Une forme rudimentaire de vie pourrait avoir été déjà présente sur Terre il y a 3,95 milliards d’années, alors que la Terre subissait d’intenses bombardements de comètes et d’astéroïdes, affirment des chercheurs dans une étude publiée mercredi dans Nature.

« Nous avons trouvé la plus ancienne preuve de vie sur Terre » au Canada « dans des roches sédimentaires du Labrador datant de 3,95 milliards d’années », a déclaré Tsuyoshi Komiya de l’Université de Tokyo, l’un des auteurs de l’étude. A cette époque, la Terre, qui s’est formée il y a 4,567 milliards d’années, était bombardée par les comètes, relève-t-il.Depuis un an, les annonces sur la date de l’apparition de la vie sur Terre se succèdent dans Nature et elles font l’objet de vifs débats entre scientifiques.Groenland
En septembre 2016, une équipe de chercheurs a annoncé dans la revue britannique avoir découvert au Groenland des stromatolites (des structures calcaires formées par des colonies microbiennes) vieux de 3,7 milliards d’années.Nuvvuagittuq
Puis en mars 2017, des scientifiques ont indiqué, toujours dans Nature, avoir découvert des micro-organismes fossiles qui auraient entre 3,77 et 4,29 milliards d’années. Ils ont été repérés dans la Ceinture de Nuvvuagittuq au Canada.Saglek Block
Cette fois-ci, les chercheurs japonais ont travaillé dans la zone de Saglek Block, dans le nord du Labrador, dont les roches ont environ 3,95 milliards d’années. Ils ont étudié la composition isotopique de grains de graphite (carbone) pour savoir s’il était d’origine organique ou non.Isotopes naturels
Les isotopes sont des atomes qui possèdent le même nombre de protons mais qui différent par leur nombre de neutrons. Le carbone possède plusieurs isotopes naturels (dont le fameux carbone 14, radioactif, utilisé pour les datations mais que l’on ne trouve pas dans les roches anciennes).« Signature biogène »
Pour leurs travaux, les chercheurs se sont intéressés au rapport carbone 13 (6 protons, 7 neutrons) sur carbone 12 (6 protons, 6 neutrons), deux isotopes stables. « Les organismes, pour se développer, préfèrent les isotopes légers, en l’occurrence le carbone 12, plutôt que le carbone 13 plus lourd », explique Tsuyoshi Komiya. Son équipe a découvert que les grains de graphite étaient nettement enrichis en carbone 12. Tsuyoshi Komiya en déduit que « la signature » de ce graphite est « biogène », c’est-à-dire qu’il provient d’organismes vivants. Scepticisme
Mais Sylvain Bernard, géochimiste au Muséum national d’histoire naturelle (France), se montre très circonspect sur ces conclusions. « Il n’y a pas que le vivant qui ait cette signature isotopique ». Elle peut venir de réactions de minéraux entre eux ou de fluides entre eux, souligne-t-il. Arguments insuffisants
« Les arguments avancés par ces chercheurs sont loin d’être suffisants pour déterminer de façon non ambiguë la ‘biogénécité’ de ces graphites. Ils utilisent des arguments qui sont peut-être nécessaires mais ne sont pas suffisants », poursuit Sylvain Bernard. « Pour le moment, on ne sait toujours pas quand ni comment la vie est apparue sur Terre ». « Mais on progresse », grâce à des techniques de pointe, note-t-il.*27/09/17 – Source: Belga

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Tsunami en Indonésie : les images des dégâts et du chaos

**au moins 373 morts et plus de 1400 blessés

Le tsunami de samedi soir- 22 décembre 2018-  a détruit de nombreuses habitations et causé au moins 373 morts et plus de 1400 blessés. Les scènes capturées après son passage sont désarmantes.

Des officiers de police devant les ruines d'un hôtel à Pandeglang, le 24 décembre.

**vidéos: Tsunami in Indonesia – 22 Dec- 2018

**Les images du tsunami en Indonésie et de ses dégâts

Samedi soir, les rives du détroit de la Sonde ont été frappées par un tsunami. Le dernier bilan fait état de 373 morts, auxquels s’ajoutent plus de 1400 blessés. 128 personnes sont également portées disparues. Le détroit, qui sépare les îles indonésiennes de Java et Sumatra, est dévasté. Les secouristes indonésiens recherchaient fébrilement lundi des survivants alors que les experts mettent en garde contre le risque de déferlement de nouvelles vagues mortelles dues à l’activité volcanique.

Des femmes se déplacent dans les débris de Tanjung Lesung, dans la province de Banten, le 24 décembre.

À Pandeglang.

*Des équipes de secouristes munis d’excavatrices et d’autres équipements lourds tentaient de dégager les débris tandis que des des milliers de personnes ont été évacuées sur les hauteurs. Certains sauveteurs travaillaient à mains nues.

«Le nombre de victimes va continuer à augmenter», a prédit Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes. La vague a touché les côtes méridionales de Sumatra et l’extrémité occidentale de Java, rasant des centaines de bâtiments. Elle est survenue après l’éruption du volcan connu comme «l’enfant» du légendaire Krakatoa, l’Anak Krakatoa.

Des habitants dans les décombres à Lampung, au sud de Sumatra, le 23 décembre.

Le tsunami a laissé derrière lui un paysage de désolation, entre arbres déracinés, toits arrachés, morceaux de bois et détritus divers. La plage de Carita, destination touristique courue de la côte occidentale de Java, est jonchée de débris.

«L’armée et la police passent les ruines au peigne fin pour voir s’il y a d’autres victimes», a expliqué Dody Ruswandi, haut responsable de l’Agence. Les opérations de secours devraient durer une semaine. Dans le village dévasté de Sukarame, Sunarti, 61 ans, a de l’eau jusqu’aux genoux.

Des villageois prient à Kajhu, dans la province d'Aceh, le 24 décembre.

Elle cherche à récupérer ce qu’elle peut dans sa maison détruite, et attend l’arrivée de l’aide. «On n’a rien reçu pour l’instant», dit-elle à l’AFP. Certains habitants meurent de faim».

Le président indonésien Joko Widodo s’est rendu lundi dans les zones dévastées, moins de trois mois après qu’un tsunami consécutif à un séisme a fait des milliers de morts à Palu et sa région, dans l’île des Célèbes. En juillet et en août, l’île de Lombok avait déjà essuyé de puissants tremblements de terre.

Une Indonésienne récupère des objets de sa maison dévastée à Carita, le 24 décembre.

***127 volcans actifs

L’Indonésie, archipel de 17.000 îles et îlots qui s’est formé par la convergence de trois grandes plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne, eurasienne), se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de forte activité sismique et d’éruptions volcaniques. Elle compte 127 volcans actifs. Les tsunamis déclenchés par les éruptions volcaniques, qui provoquent un déplacement d’eau, sont relativement rares.

Mais les spécialistes estiment que l’épisode de samedi est dû à l’effondrement sous-marin d’une partie de l’Anak Krakatoa, et préviennent que ce phénomène peut se reproduire à présent que le volcan est déstabilisé.

«Le risque de tsunami dans le détroit de la Sonde restera élevé tant que le volcan sera dans sa phase d’activité actuelle parce qu’il est susceptible de déclencher d’autres glissements de terrain sous-marins», prévient ainsi Richard Teeuw, de l’Université de Portsmouth. «Il faut être conscient que maintenant le volcan est déstabilisé», explique Jacques-Marie Bardintzeff, professeur à l’Université Paris-Sud.

Le président indonésien Joko Widodo devant les ruines de l'hôtel Mutiara Carita à Pandeglang, le 24 décembre.

L’Anak s’était formé aux alentours de 1928 dans la caldeira du célèbre Krakatoa, qui avait connu en 1883 un épisode catastrophique dans lequel 36.000 personnes avaient péri. Une immense colonne de fumée, de pierres et cendres s’était dressée dans le ciel à 20 kilomètres de hauteur, plongeant la région dans l’obscurité et déclenchant un puissant tsunami.

À la différence des tsunamis provoqués par les tremblements de terre et qui enclenchent les systèmes d’alertes, les vagues «volcaniques» ne laissent que très peu de temps aux autorités pour prévenir les gens.

«C’est arrivé si vite, a raconté Ade Junaedi, un survivant. Je parlais avec un hôte chez nous quand ma femme a ouvert la porte en hurlant, paniquée. J’ai cru à un feu mais en allant vers la porte, j’ai vu l’eau arriver.»

Les secours portent un corps à la Villa Stephanie le 24 décembre.

Sur des images vidéo dramatiques publiées sur les réseaux sociaux, on a pu voir une vague géante s’abattre sur un concert en plein air donné par le groupe pop Seventeen. Ses membres sont projetés hors de la scène par le mur d’eau qui se répand parmi les spectateurs. Deux membres du groupe ainsi que son manager ont trouvé la mort tandis que trois autres, dont la femme du chanteur, sont portés disparus.

Le chanteur Riefian Fajarsyah a posté une photo le montrant en train d’embrasser son épouse à Paris devant la Tour Eiffel. «Aujourd’hui, c’est ton anniversaire. Je veux te souhaiter bon anniversaire en personne. Reviens à la maison ma chérie», dit la légende de cette image publiée dimanche. La Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a estimé que les «puissantes vagues» avaient atteint entre 30 et 90 centimètres de haut.

Oxfam et d’autres organisations internationales ont annoncé leur aide tandis que les secouristes indonésiens évacuaient les blessés et installaient des bâches pour abriter les survivants. «Il pleut déjà énormément, les vents sont forts, nous n’avons qu’une petite fenêtre de tir pour évacuer les gens et nettoyer», a dit Basuki Hadimuljono, ministre indonésien des Travaux publics.*LeFigaro- lundi 24 décembre 2018

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*Chaque année, H&M détruit des tonnes de vêtements

Des journalistes danois ont mené l’enquête.

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Dans le cadre de l’émission « Operation X », diffusée au Danemark, des journalistes ont enquêté sur le destin des vêtements invendus chez H&M. En visitant l’entreprise Kara/Noveren, spécialisée dans l’élimination des déchets, ils ont découvert que la célèbre marque suédoise détruisait chaque année douze tonnes de vêtements. Depuis 2013, une soixantaine de tonnes ont été brûlées selon leurs calculs.Pour Else Skjold, prof de design durable à l’Université de Kolding, ce n’est que le triste résultat de la surproduction au sein des entreprises de fast fashion comme H&M ou Zara. « C’est dramatique parce que les tendances de mode sont temporaires. Si quelque chose n’est plus à la mode, il ne peut plus être vendu. »Dans un communiqué transmis au site Fashion United, un responsable de H&M a strictement démenti les accusations des journalistes danois. « Les habits que l’on peut voir dans le reportage ont été incinérés en raison de la présence de moisissure ou de produits chimiques dangereux (…) Brûler des vêtements n’est que la dernière option lorsque la réutilisation est impossible. »Mais pour prouver qu’ils avaient raison, les journalistes ont demandé à un laboratoire de tester deux pantalons destinés à l’incinération et deux pantalons vendus en magasin: ils n’ont constaté aucune différence dans les compositions chimiques ni aucune trace de moisissure. Depuis quelques années, la marque H&M tente de se racheter une image en invitant les clients à ramener leurs vêtements usés dans les magasins afin de les recycler. Le PDG Karl-Johan Persson a promis que d’ici 2030, tous les vêtements H&M seraient recyclables. *7sur7.be/ mardi 17 octobre 2017

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Un mystérieux « trou », grand comme l’Autriche, découvert en Antarctique

Un « trou » dans la banquise, grand comme l’Autriche, intrigue la communauté scientifique…

Ce trou inattendu dans l’épaisse couche de glace consiste en une vaste étendue d’eau de 80.000 km², soit la superficie de l’Autriche. Ce « lac » a été découvert dans la mer de Weddell, une partie de l’océan Austral généralement entièrement gelée, relate le magazine QuartzPas d’explications précises
Les scientifiques ne sont pas encore parvenus à élucider ce mystère: « C’est comme si on avait percé la glace d’un coup de poing » à cet endroit, décrit le physicien Kent Morre, professeur à l’université de Toronto (Canada), relayé par Motherboard. Différentes thèses peuvent toutefois tenter d’apporter des débuts de réponse.Une énorme « polynie »?
Les polynies sont des étendues d’eau entourées de glace. Elles peuvent notamment se former à certains endroits de la banquise sous l’effet de courants marins plus chauds. Or, on les observe la plupart du temps près du littoral, pas à l’intérieur des « terres » antarctiques. En outre, ce trou inhabituel de 80.000 km² ne correspond pas à la taille moyenne des polynies: quelques centaines de km² maximum. Un effet du réchauffement climatique?
Les chercheurs, qui ont découvert ce curieux phénomène grâce aux satellites, redoutent dès lors un effet du réchauffement climatique. Personne ne peut toutefois l’affirmer avec certitude à ce stade. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un tel phénomène est observé en Antarctique: dans les années 70 (voir tweet ci-dessous), une polynie plus grande encore avait été constatée dans cette même zone. Source: Quartz, Motherboard–mardi 17 octobre 2017

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media_xll_10066318Des pics saisonniers de CO2 autour du globe

Un satellite de la Nasa a révélé des pics saisonniers d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) autour du globe dont une forte augmentation en 2015 dans les régions tropicales, en raison du courant chaud El Nino.

Les résultats de cinq études publiées jeudi dans la revue Science sont basés sur des données recueillies par le satellite « Orbiting Carbon Observatory-2″ ou OCO-2, lancé par l’agence spatiale américaine en 2014. L’objectif de ce programme est d’examiner la circulation et l’évolution dans l’atmosphère du CO2 produit par la combustion des énergies fossiles et de déterminer l’impact de la végétation terrestre dans l’émission et la capture du CO2.« Ces données révèlent un changement surprenant du cycle du carbone dans l’hémisphère nord selon les saisons avec notamment une nette augmentation du CO2 dans l’atmosphère au printemps provenant de la végétation terrestre », pointe l’une de ces études. « Mais pendant l’hiver, la production de CO2 par les plantes est minimale tandis que la décomposition des végétaux alimente la production de CO2 quand les températures se réchauffent. Et cela combiné aux émissions continuelles provenant de la combustion du charbon et des hydrocarbures au-dessus de la Chine, de l’Europe et des Etats-Unis explique que les taux saisonniers de CO2 atteignent les plus hauts niveaux en avril dans l’hémisphère nord », précisent ces scientifiques. 2,5 milliards de tonnes
Avec l’avancement du printemps et à l’approche de l’été, les plantes commencent à absorber de nouveau plus de CO2 jouant leur rôle de puits de carbone. Une autre de ces cinq études a déterminé que le courant équatorial chaud du Pacifique El Nino, qui réapparait épisodiquement, a entraîné en 2015 des émissions de CO2 beaucoup plus importantes dans les tropiques que les années précédentes. Ainsi en 2015 et au début de 2016, El Nino « a provoqué l’émission d’environ 2,5 milliards de tonnes de carbone de plus dans l’atmosphère qu’en 2011″, lors de sa précédente apparition. Selon les chercheurs, ce changement s’explique surtout par une diminution des précipitations en Amérique du Sud et un accroissement des températures en Afrique, un phénomène qui devraient empirer d’ici la fin du siècle avec le réchauffement planétaire. Hausse de 50% du CO2
« Ces données nous permettent de quantifier cet échange net de carbone entre la Terre et l’atmosphère dans des régions particulières pendant les années où El Nino est actif », explique Junjie Liu du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena en Californie, principal auteur de cette étude. En 2015 et 2016, le satellite OCO-2 a enregistré un hausse de 50%du CO2 dans l’atmosphère par rapport aux moyennes relevées au cours des années précédentes. Ces mesures sont similaires à celles effectuées par l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Ces poussées records se sont produites en dépit d’émissions de CO2 résultant des activités humaines en 2015-2016 globalement stables. En Asie tropicale, l’augmentation saisonnière des émissions de CO2 s’explique surtout par la combustion de la bio-masse.*afp– 13 octobre 2017

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L’astéroïde « 2012 TC4″ a frôlé la Terre jeudi matin,  12 octobre 2017

L’astéroïde 2012 TC4 est passé, comme prévu, à une distance relativement courte de la Terre jeudi matin, a indiqué l’Agence spatiale européenne ESA. C’est à 07h41 que l’astéroïde est passé au plus près de notre planète, à quelque 44.000 kilomètres de distance. A titre de comparaison il faut savoir que la Lune se trouve à environ 400.000 kilomètres de la Terre ou que les satellites de télécommunications sont en orbite à quelque 36.000 kilomètres de la Terre. L’ESA affirme ne pas encore disposer d’informations supplémentaires mais effectuera des recherches sur les matériaux composant l’astéroïde.

2012 TC4 reviendra dans les parages de la Terre en 2079. Il pourrait alors percuter notre planète mais les calculs actuels évaluent cette possibilité à 1 sur 15.000. Le passage de ce jeudi pourrait aussi provoquer un écart modifiant les calculs de probabilité.*  Source: Belga 12 octobre 2017
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Les punaises de lit adorent le linge sale

*Quand elles n’ont pas d’homme à piquer, les punaises du lit se consolent en colonisant ses vêtements sales selon une étude publiée jeudi qui conseille d’éloigner tout vêtement des zones de couchage lorsque l’on voyage pour éviter la propagation de ces nuisibles.

Les punaises de lit connaissent aujourd’hui une recrudescence importante. Elles ont envahi les Etats-Unis et une partie de l’Europe alors qu’elles se déplacent à la vitesse d’une fourmi et ne savent pas voler. Or ces nuisibles, dont il est très difficile de se débarrasser, peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé et sur la qualité de vie des personnes. Leurs piqûres, semblables à celles des moustiques mais en plus rapprochées, provoquent de fortes démangeaisons. Pour réaliser leur étude, William Hentley et ses collègues ont placé quatre sacs de voyage dans des chambres. Deux des sacs contenaient des habits portés une demi-journée et les deux autres des vêtements propres.« Nous avons établi qu’en l’absence de leur hôte humain, les punaises de lit quittent leur refuge et se rassemblent dans les sacs contenant des vêtements souillés », explique à l’AFP William Hentley de l’Université de Sheffield au Royaume-Uni, coauteur de l’étude parue dans Scientific reports. Selon l’étude, les punaises de lit étaient deux fois plus nombreuses à avoir préféré les vêtements sales, imprégnés de l’odeur humaine. On pensait que les punaises de lit tombaient accidentellement sur les vêtements ou dans les bagages après un bon repas de sang. Mais selon les résultats de cette étude, les nuisibles cherchent bien nos vêtements usés. Les auteurs suggèrent donc de laisser les bagages hors des zones de couchage, ces zones où elles attendent que leur proie s’endorment, pour éviter qu’elles ne repartent avec les voyageurs.*28/09/17 – Source: AFP

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