D’ici et d’ailleurs-3
**Drbekkat- Berkani Mohamed. Président du conseil national de l’Ordre des médecins
L’Etat ne manifeste aucune volonté pour changer les choses
el watan -le 13.10.17 |
- Les médecins que nous avons rencontrés disent être fatigués d’être toujours pointés du doigt quand il s’agit d’un disfonctionnement au niveau de la santé. Ils confient que les mécontents s’en prennent, parfois, à eux et ils subissent des agressions et des insultes. Quelle est, selon vous, la responsabilité du médecin dans le marasme que vit le secteur de la santé aujourd’hui ?
La situation de la santé en Algérie est grave, mais elle n’est pas désespérée. La responsabilité médicale du médecin est claire. Il est probablement l’élément le plus important dans tout acte médical, mais il est indexé à d’autres facteurs et à d’autres professionnels de la santé. Le médecin est un personnel technique qui a la charge de faire des diagnostiques et prescrire des traitements médicaux et chirurgicaux.
Quand il n’a pas la possibilité d’explorer son malade de façon moderne et correcte, de demander par exemple des examens complémentaires et d’avoir un diagnostique de certitude, il peut bien évidemment se fourvoyer dans l’erreur. Par conséquent, essayer de réduire la responsabilité médicale et les problèmes que vit la santé, aujourd’hui, qui sont des problèmes réels, au seul disfonctionnement des médecins serait une erreur monumentale.
- Quels sont ces problèmes auxquels vous faites référence ?
Ils sont multiples. Vous n’avez qu’à voir le service public dans les hôpitaux. Les difficultés auxquelles se confrontent nos concitoyens sont d’abord des difficultés d’accès aux soins. Il est vrai que l’Etat algérien a mis des moyens considérables dans le secteur, mais ces derniers sont soit mal utilisés, soit mal gérés ou mal distribués. Il y a un problème de fonctionnement au niveau de la santé. La responsabilité revient d’abord à la tutelle.
C’est-à-dire, le ministère de la Santé, mais aussi d’autres ministères connexes comme la Sécurité sociale qui n’arrive pas à s’entendre avec le ministère de la Santé sur la contractualisation des hôpitaux publics ; le ministère de l’Intérieur qui n’arrive pas à croire à la réalité du terrain pour donner des ordres précis aux forces de la police d’occuper les services d’urgence et éviter que les médecins soient systématiquement maltraités, agressés ou insultés.
Il y a aussi ce ministère de l’Intérieur par ses collectivités locales qui sont là, qui regardent, qui critiquent la santé mais qui ne font rien pour essayer d’améliorer ne serait-ce que l’état des constructions et celui des dispensaires et, au niveau des walis, pour donner des logements décents aux médecins qui travaillent à temps plein.
Nous avons dit, il y a longtemps, que la responsabilité du marasme que vit la santé est partagée. Il n’y a pas que le ministre de la Santé. Il est peut être le chef d’orchestre, et encore. Nous avons eu par le passé des gens à la tête de la Santé mais qui ne connaissaient rien au secteur. Nous avons demandé à ce qu’il y ait un conseil de gouvernement qui se penche sérieusement sur l’état de la santé en Algérie pour tirer des débuts de solution, dans le cadre d’un dialogue constructif, en vain.
Nous avons proposé de réunir les professionnels de la santé, mais pas que leurs représentants, les médecins aussi, en vain. Au final, nous avons eu droit à un avant-projet de loi bâclé. Heureusement que le gouvernement l’a rejeté. De plus, un projet de loi ne réglera rien du tout, si nous n’essayons pas de trouver des solutions rapides et à moyen terme.
- Le médecin est-il protégé en termes de loi et de droit dans notre pays ?
Le médecin n’est pas protégé du tout. Vous avez, par exemple, un principe de droit qui dit que le médecin n’est responsable que des moyens mais absolument pas du résultat. Mais par manque de formation des magistrats, la justice a tendance à croire qu’il est aussi obligé du résultat. La protection du médecin passe d’abord par une information en transe vis-à-vis de nos concitoyens qui, à juste titre parfois, en s’énervant contre le système de santé national, prennent le médecin comme bouc émissaire.
C’est absolument inacceptable. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de protéger les fonctionnaires et les médecins. S’il n’y a pas de radio, de médicament, de prélèvement de sang ou de lit disponible, ce n’est pas de la responsabilité du médecin. Pour en finir avec cette situation, il faut réunir tout le monde autour d’une même table avec les différents ministères concernés, dont celui du Premier ministère.
Nous avons fait des assisses de la santé en 2014 et présider l’atelier principal du système de santé national, et nous sommes sortis avec des recommandations précises de 3000 participants, en vain. Ce n’est pas tout, car le plus grave, c’est cette jeune génération de médecins totalement désespérée de la santé. Ils ont tendance à fuir à l’étranger ou à ne pas travailler, c’est le cas d’une catégorie de femmes. Comment voulez-vous qu’une maman mutée au Sud accepte la mission ? Beaucoup décident alors d’abandonner carrément le métier.*el watan 13 octobre 2017
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* Rachid Nekkaz sauvagement agressé à Paris par le fils de Amar Saadani
atan
L’activiste politique et leader du Mouvement pour la jeunesse et le changement (MJC), Rachid Nekkaz, a été brutalement agressé, hier à Neuilly-sur-Seine, dans le nord-ouest parisien, devant un immeuble abritant un appartement qui appartiendrait à Amar Saadani, ex-secrétaire général du Front de libération nationale (FLN). Le mis en cause ne serait autre que l’un des fils de ce dernier.
«Regarde ô peuple algérien ! Le fils de Saadani voulait me tuer. Regardez ce qu’il m’a fait ! Les voleurs veulent me tuer !» crie à tue-tête M. Nekkaz, se filmant et postant la vidéo en direct sur sa page Facebook. La séquence de trois minutes montre la violence inouïe dont il a été victime. Il avait le visage ensanglanté et complètement défiguré.
Encore sous le choc, il hurle à l’adresse des policiers français, arrivés sur place, en montrant du doigt l’agresseur présumé : «Il a voulu me tuer, c’est un assassin, c’est un criminel !» Devant son insistance à vouloir montrer à la caméra son agresseur, ce dernier le bouscule et le fait tomber devant les yeux de la police. On apercevra alors très brièvement le visage de celui qui est présenté par Rachid Nekkaz comme l’un des «fils de Saadani».
Cependant, nos confrères de Jeune Afrique parlent plutôt d’«un membre de la famille de ce dernier qui aurait surpris Nekkaz en train de fouiller dans une boîte aux lettres de l’immeuble». Ne pouvant pas constater sur la vidéo ce qui s’est réellement passé avant l’agression, nous pouvons entendre néanmoins la victime expliquer à la police qu’il était devant l’immeuble en question «en repérage des lieux où devrait avoir lieu une manifestation autorisée par la préfecture, prévue pour ce samedi 7 octobre».
Dans une deuxième séquence filmée de huit minutes, qu’il diffusait en live toujours sur le célèbre réseau social alors qu’il était à l’intérieur de l’ambulance le transportant à l’hôpital, le responsable du MJC a dénoncé «une tentative d’assassinat politique», et appelé les Algériens à se «réveiller» et à «réagir» contre ce genre d’agissements et contre la corruption qui sévit dans le pays.
Il a exprimé aux policiers qui l’accompagnaient sa volonté de porter plainte. Des sources policières à Neuilly-sur-Seine ont affirmé à El Watan l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Paris. Selon nos informations, l’agresseur présumé a été mis en garde à vue en attendant d’être présenté devant un juge d’instruction pour «violence volontaire». Au moment où nous mettons sous presse, toutes nos tentatives de joindre la famille Saadani et Rachid Nekkaz, hospitalisé suite à son agression, sont restées vaines.
Habitué des happenings, minutieusement mis en scène sur les réseaux sociaux – par exemple quand il s’acquitte des amendes à la place des femmes verbalisées pour port de niqab ou de burkini en France –, Rachid Nekkaz avait fait, depuis quelques années, de la lutte contre la corruption en Algérie son cheval de bataille politique. Pour ce faire, il n’a cessé d’enquêter et de dénoncer les biens «mal acquis» des dirigeants algériens à l’étranger. Il est connu aussi pour son opposition acharnée à l’exploitation du gaz de schiste. Pour lui, ces deux thèmes sont intimement liés. D’ailleurs, de retour d’un périple asiatique (Qatar, Arabie Saoudite, Malaisie, Maldives et Birmanie) où il a essayé de «porter secours» au peuple Rohingya, il a lancé mercredi dernier un appel à une manifestation «contre la corruption et contre le gaz de schiste, le samedi 7 octobre, à 15h, à Neuilly-sur-Seine».
L’itinéraire initial qu’il avait fixé devait aller du 15 Boulevard Victor Hugo (lieu de son agression) jusqu’au 22 Rue Ancelle où se situe l’un des biens immobiliers qu’aurait acheté, en 2009, Abdelmoumene Ould Kaddour, actuel PDG de Sonatrach. Ce dernier est qualifié par M. Nekkaz de «voleur français» et a porté à son encontre de graves accusations : «trahison», «détournement de fonds», «acquisition douteuse de deux appartements à Neuilly-sur-Seine», etc.
Accusé par ses détracteurs de populisme et de faire dans l’agitation politique en cherchant le buzz à tout prix, Rachid Nekkaz recourt à un hyper-activisme en ligne afin de maintenir sa présence sur la scène médiatico-politique nationale. Il a calqué son action sur les modèles de la lutte démocratique non violente. Par ailleurs, comme il le dit clairement dans toutes ses interventions publiques, il croit à un changement politique et pacifique dans notre pays par la voie électorale.
C’est pourquoi il appelle ses supporters à s’inscrire sur les listes électorales et à créer des sections locales de son mouvement dans la perspective de participer à l’élection présidentielle de 2019. Pour rappel, il n’a pas pu valider sa candidature à la présidence de la République, lors du scrutin de 2014, dénonçant à l’époque une mystérieuse «disparition» du véhicule transportant les signatures de ses parrainages.
*Ghezlaoui Samir/ el watan / samedi 07 octobre 2017
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*Une marche de solidarité avec Rachid Nekkaz
Une marche de solidarité avec Rachid Nekkaz, avec la participation de celui-ci malgré son état de santé précaire, a été organisée, hier à Neuilly-sur-Seine (nord-ouest de Paris), après son agression, vendredi matin, par un membre de la famille de Amar Saadani, ancien secrétaire général du Front de libération nationale (FLN).
Des dizaines de citoyens algériens et de sympathisants du Mouvement pour la jeunesse et le changement (MJC) ont battu le pavé, dans le calme et la sérénité, du 15, boulevard Victor Hugo (devant l’appartement qui appartiendrait à M. Saadani) jusqu’au 22, rue Ancelle (adresse du logement qu’aurait acheté Abdelmoumene Ould Kaddour, actuel PDG de Sonatrach). Ils ont ainsi suivi le parcours initial prévu pour l’action de contestation, à laquelle le MJC a appelé auparavant, contre la corruption et contre le gaz de schiste.
C’est à ce titre que la manifestation a été autorisée par la préfecture de police et n’a pas été interdite suite au malheureux événement d’avant-hier. Visage gonflé, lunettes de soleil sur le front et veste ensanglantée de la veille, témoin de la brutalité dont a fait preuve l’agresseur, le fondateur du MJC a tenu à prendre part à cette action. Il a expliqué à ses supporters présents sur place et ceux qui le suivaient par milliers en direct sur sa page Facebook, que la violence et les menaces ne vont pas le dissuader de poursuivre son combat contre ce qu’il appelle «la mafia des quarante voleurs».
Sorti tout droit de l’hôpital, M. Nekkaz a affirmé qu’il a reçu un traitement à base de morphine pour pouvoir participer à cette protestation et s’adresser directement aux Algériens, précisant qu’il va subir des opérations au niveau du nez et de l’oreille. Sur les dessous de cette affaire, il a tenu à démentir avoir «fouillé dans la boîte aux lettres des Saadani». Concernant l’identité exacte de son agresseur, il avoue ne pas connaître le mis en cause, mais ce serait ce dernier qui «s’est présenté comme étant le fils de Saadani». Le leader politique a réitéré sa détermination à mener une bataille judiciaire pour le faire condamner.
Il compte, par ailleurs, rentrer bientôt en Algérie et organiser un déplacement vers In Salah pour continuer sa lutte contre l’exploitation du gaz de schiste.
Galvanisé par le soutien de la communauté algérienne en France et des milliers d’internautes, R. Nekkaz n’a pas caché son enthousiasme et son optimisme quant à son avenir politique. Tout en réclamant l’agrément pour son mouvement, il s’est permis de lancer un «ultimatum de 48 heures» à destination du pouvoir algérien pour «virer Saadani du FLN et écarter Ould Kaddour de la direction de Sonatrach» ; à défaut, il menace de rendre publiques «de graves révélations» sur des dignitaires importants du régime.
Croyant dur comme fer à ses chances d’être élu un jour à la tête de l’Etat, il dit renoncer désormais à un point important de son programme politique qui concerne l’amnistie fiscale et financière. «Tous les voleurs seront jugés»,, prévient-il.
*Ghezlaoui Samir / el watan / dimanche 08 octobre 2017
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***Rachid Nekkaz, a été arrêté en Birmanie,vendredi 29 septembre 2017, alors qu’il se rendait, en compagnie du député Hassan Aribi, dans le sud-ouest du pays pour apporter son soutien à la minorité musulmane des Rohingyas persécutée par la junte militaire. M. Nekkaz est toujours en détention.
***Ouragan Irma/
L’Algérie envoie des chalets aux sinistrés de la France
***L’Algérie a envoyé, dimanche, une cargaison d’aide humanitaire, composée de 30 chalets dotés des équipements nécessaires, au profit des sinistrés de l’ouragan Irma aux Antilles françaises.
L’opération d’envoi de cette aide, à partir du port d’Alger, a été supervisée par le directeur général de la protection civile, Mustapha Lahbiri, en présence de l’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, et de représentants d’organismes concernés par cette initiative de solidarité. l’ambassadeur de France a présenté ses remerciements à l’Algérie pour cette aide accordée aux sinistrés des Antilles.*médias/ 09 octobre 2017
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*La santé n’est pas un droit aux Etats-Unis
73 après Franklin D. Roosevelt , il demeure un vœu pieux !
En janvier 1944, le président américain Franklin D. Roosevelt demandait au Congrès l’instauration de nouveaux droits économiques et sociaux. Numéro six: « le droit à des soins médicaux nécessaires et à l’opportunité d’être et de rester en bonne santé ».
Soixante-treize ans plus tard, après de multiples réformes, le rêve de Roosevelt reste aussi controversé qu’à l’époque.
Sous l’ère Obama, plus de 20 millions d’Américains ont gagné une assurance-maladie. Des gens qui auparavant vendaient leur maison pour payer leur traitement contre le cancer, ou rationnaient leurs visites chez le médecin pour économiser 150 dollars, ont gagné une relative tranquillité d’esprit.
Mais au pays du libéralisme et de l’individualisme, la santé n’a jamais gagné le statut de droit fondamental, comme l’éducation: l’assurance-maladie est un service comme les autres, disent les républicains, qui aujourd’hui tentent, sous l’égide de Donald Trump, d’abroger des pans entiers d’Obamacare, la loi emblématique mais coûteuse signée en 2010.
Un système privé
Après la guerre, l’idée d’une assurance-maladie nationale défendue par le successeur de Roosevelt, Harry Truman, se fracasse contre la nouvelle réalité géopolitique. « Médecine socialisée », crient les opposants.
« Au début de la Guerre froide, tout le monde est terrifié par Staline, le communisme. Le mot socialisme est un gros mot », dit à l’AFP Howard Markel, historien de la médecine à l’université du Michigan.
Ce sont donc les entreprises qui offrent à leurs salariés des assurances. Des millions de nouveaux travailleurs sont couverts grâce à ce type d’arrangements, négociés directement entre employeurs et grandes centrales syndicales.
« En Europe, en France, Allemagne ou au Royaume-Uni, le système a été conçu par un architecte », explique à l’AFP Melissa Thomasson, économiste de la santé à l’université de Miami, dans l’Ohio.
« A l’inverse, notre système s’est construit petit à petit », explique-t-elle, sous l’influence des compagnies d’assurance, de l’industrie pharmaceutique, du patronat et des médecins, tous déterminés à limiter le rôle de l’Etat.
Les failles persistantes
Mais le marché ne permet pas de couvrir tout le monde.
Alors en 1965, le président démocrate Lyndon Johnson arrache un compromis au Congrès pour la création de Medicare, assurance-maladie publique pour les plus de 65 ans, et de Medicaid pour les pauvres, au départ principalement les femmes avec enfants.
La logique de solidarité a ses limites: la santé reste un privilège qu’il faut mériter, par l’indigence, l’âge ou les cotisations. Les célibataires pauvres sont alors exclus de Medicaid car on considère qu’ils sont capables de travailler.
« Beaucoup d’Américains croient en la responsabilité individuelle », dit à l’AFP Thomas William O’Rourke, professeur émérite à l’université de l’Illinois. Les anciens militaires et les Amérindiens sont deux catégories qui ont notamment gagné le droit à une assurance-maladie fournie par l’Etat, relève-t-il.
Idéologiquement, le débat n’évolue guère dans les décennies suivantes entre la gauche, partisane d’une couverture universelle, et la droite, qui s’oppose pour des raisons budgétaires et par principe.
En 1993, le président Bill Clinton et son épouse, Hillary, tentent de résoudre la quadrature du cercle: faire en sorte que le système, enchevêtrement de réglementations publiques et d’acteurs privés, couvre tout le monde.
La réforme échoue, et celle de Barack Obama, en 2010, ne passe que d’un cheveu. Pas un républicain ne la soutient.
Obamacare crée des incitations fiscales, l’obligation individuelle de s’assurer et une aide financière pour des millions de personnes. Mais elle ne remet pas en cause les fondations privées du système.
L’utopie
« Avoir le choix fait partie de l’ADN des Etats-Unis », dit à l’AFP Howard Bauchner, rédacteur en chef de la grande revue médicale JAMA.
Mais « l’ironie du système de libre entreprise est qu’il ne marche pas si bien dans le domaine de la santé », ajoute l’expert.
En pratique, la concentration du secteur s’accentue et la concurrence se réduit. Les incitations ne suffisent pas: plus de 25 millions de personnes vivent aujourd’hui sans assurance. Dans le même temps, les dépenses de santé continuent d’augmenter à un rythme effréné, car les pouvoirs publics n’ont pas de prise sur les tarifs.
Pour combler ces failles, des personnalités de gauche comme Bernie Sanders ont remis en avant l’idée d’un système national public et unique, à l’Européenne.
Une utopie, avait lâché, pragmatique, Hillary Clinton.
*source: ladepeche.fr / 06 mai 2017
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*Maroc:
Rapports sexuels contre bonnes notes:
un professeur d’université arrêté à Tétouan
Après l’accusation par une étudiante d’un chantage impliquant des rapports sexuels en l’échange de bonnes notes aux examens, un professeur de l’Université de Tétouan a été arrêté le 5 mai 2017.
Les services de la police judiciaire de Tétouan ont arrêté le 5 mai un professeur de l’enseignement supérieur à l’Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, soupçonné d’être impliqué dans une affaire d’ »attentat à la pudeur sur des personnes sous son autorité avec contrainte », de « trafic d’influence » et de « harcèlement sexuel ».
Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que les informations préliminaires de l’enquête révèlent que le suspect faisait l’objet d’un mandat de recherche suite à sa présumée implication dans une affaire de chantage sexuel sur des étudiantes de la faculté, en échange d’une bonne note.
Trois étudiantes, victimes de ces actes criminels, ont été auditionnées, a précisé la DGSN, faisant savoir que les expertises techniques ont permis de découvrir plusieurs textos de nature sexuelle, échangés entre le suspect et les victimes à travers les nouvelles technologies de communication.
Le professeur a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet, a conclu le communiqué.
Les faits remonteraient à 2015, mais n’ont été révélés que le 28 avril 2017, lorsqu’une étudiante de la faculté des sciences à Tétouan a publié ce qui est présenté comme des captures d’écran de ses conversations avec un enseignant. Elle l’accuse de l’avoir forcée à un acte sexuel contre l’obtention d’une bonne note en examen. Les conversations font état de négociations sur la note jusqu’à la fixation d’un rendez-vous avec l’enseignant. Leur publication a largement fait réagir sur les réseaux sociaux.
L’organisation du renouveau estudiantin, proche du PJD s’était quant à lui réuni le 29 avril avec le doyen de la faculté des sciences de Tétouan, qui aurait promis selon le communiqué de l’organisation de proposer la sanction « la plus coercitive » à savoir l’expulsion de l’enseignant de la fonction publique.
Contactée par Telquel.ma, l’administration de l’université Abdelmalek Saadi n’a pas donné suite à notre appel. »Il y a une unanimité ici dans la faculté, que ce soit professeurs, étudiants ou administration d’aller le plus loin possible dans cette affaire, » nous affirme sous couvert d’anonymat un enseignant à la faculté de Tétouan.* Telquel.ma / samedi 06 mai 2017
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Le Maroc parmi les plus grands pollueurs en charbon du continent africain.
Selon une étude de l’Energy Information Administration, le Maroc figure parmi les plus grands pollueurs en charbon, du continent africain.
Suite à l’élocution du président Barack Obama, sur le plan antipollution, le magazine américain Foreign Policy a établi, via une carte interactive, un classement des pays, en fonction de leurs émissions de gaz, découlant de leurs consommations en charbon.
Le Maroc est l’un des plus grands importateurs de produits énergétiques et ne dispose d’aucune richesse de ce genre en interne. Le pays développe donc beaucoup d’usines de production d’électricité dont le carburant principal reste le charbon. C’est notamment le cas des centrales de Jorf Lasfar et Safi.
L’Energy Information Administration (EIA), reprise par le journal Foreign Policy, indique que le royaume émet annuellement des gaz à effet de serre du fait de sa consommation de charbon, s’élevant à 11.58652 millions de tonnes métriques en équivalent CO2. Soit 240% de plus que l’Égypte, qui atteint 3.40729 millions de tonnes métriques en équivalent CO2, et qui se classe deuxième parmi les pays d’Afrique du Nord. L’Algérie est troisième avec des émissions de gaz à effet de serre provenant du charbon de 1.09814 millions de tonnes métriques en équivalent CO2.
En ligne de mire : la COP-21
Le gouvernement marocain, en vue de la conférence internationale sur le climat qui aura lieu à Paris en décembre prochain (COP-21), s’était engagé à réduire considérablement ses émissions de gaz à effet de serre de 13%, d’ici 2030. Un coût financier estimé à 10 milliards de dollars. Le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane avait d’ailleurs sollicité un appui financier international, de façon à réduire davantage les émissions à hauteur de 32% d’ici 2030. Un coût estimé cette fois à 35 milliards de dollars, et qui sera, à n’en pas douter, au cœur des discussions de la COP-21.
Pour rappel, le Maroc prévoit de réduire sa dépendance énergétique en exploitant le gaz naturel liquéfié. Le royaume souhaite également couvrir 42% de ses besoins à l’aide des énergies renouvelables à l’horizon 2020.* Telquel.ma / 05 aout 2015
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Maroc obsession de la stabilité au détriment d’une véritable démocratie
Le professeur universitaire Mohamed Sassi déplore que le Maroc « n’ait pas profité du Printemps arabe pour entamer le processus du changement » préférant se concentrer sur « la stabilité au détriment d’une véritable démocratie ».
Intervenant dans le cadre du Premier forum politique organisé par le quotidien Akhbar Al Yaoum et son portail d’information AlYaoum24 portant sur le cas du Maroc concernant le Printemps arabe ainsi que la transition démocratique qui en a résulté, le professeur universitaire Mohamed Sassi a analysé comment le royaume a vécu la révolution de 2011 et les moyens qu’il a mis en marche afin de l’étouffer.
Pour Sassi, tous les paramètres étaient en faveur d’une révolution. « Nous ressemblons aux autres pays qui ont vécu le Printemps arabe dans le sens où nous avons une monarchie quasi-absolue. Le peuple ainsi que le gouvernement ont une obsession de la stabilité ». Pour le fondateur de la chabiba ittihadia de l’USFP, « le dossier du Sahara ainsi que la course à l’armement coûtent beaucoup à notre démocratie et portent préjudice au chemin du développement ». Un poids qui s’alourdit avec « la pauvreté qui mène directement vers une radicalisation de l’islam ».
Diviser pour mieux régner
Mais si le peuple marocain avait tout pour se diriger vers « une révolution menant à l’instauration d’une démocratie », des paramètres différenciant le royaume des autres pays arabes ont joué en la défaveur de l’aboutissement du processus démocratique entamé par le 20-Février. « Le système n’a pas été mis en cause par le noyau principal du 20-Février, le but premier n’était pas d’abolir la monarchie », analyse Mohamed Sassi. Pour lui, « le mouvement n’a pas réussi à attirer les politiques malgré le fait qu’il ait mené des revendications proprement politiques». Une situation qui a permis à l’État de séparer les différents sous-mouvements composant le 20-Février. « Le système a réussi à séparer les dynamiques composant le 20-Février » afin de les affaiblir, détaille l’intellectuel. « La situation des syndicats prenant part au mouvement ont été traités indépendamment des autres, idem pour celui des chômeurs et des militants amazighs en officialisant la langue amazighe. ». Une approche qui a réussi à dissoudre l’union de ces courants, se concentrant sur leurs préoccupations indépendamment des autres.
Malgré la fin du 20-Février, le mouvement n’a pas été vain selon Mohamed Sassi. « Si le langage politique marocain s’est toujours reposé sur des promesses sans délai d’exécution, celui du 20-Février était direct et sans sous-entendus », a-t-il expliqué. Un facteur qui, selon l’ex secrétaire adjoint du PSU, a « remis en cause un mode de faire archaïque, ce qui a changé l’approche et le discours de l’ensemble des différents partis politiques ». Car si « le mur du silence et de la peur n’a pas été détruit, il a été fortement fissuré », a analysé Mohamed Sassi.
Aujourd’hui, le Maroc n’a pas entièrement profité de cette période qui s’est étendue depuis 2011 jusqu’à nos jours. « Les tares de la Constitution votée en 2011 sont claires. Aucun chef du gouvernement ne peut prendre des décisions stratégiques sans l’aval du roi dans le cadre de cette Constitution car le palais est toujours le seul à décider », a déploré Mohamed Sassi, rajoutant qu’il « ne peut y avoir de changement tant que des mouvements comme Al Adl Wal Ihsane sont mis à l’écart ». Aussi, « le PJD, une fois au pouvoir, a profité des circonstances pour renforcer son parti », selon Sassi. Pour l’universitaire, le parti islamiste, longtemps opprimé, s’est fixé comme priorité de « redorer son image ». Cela est même passé par « faire rentrer dans son gouvernement des personnes qu’il traitait de corrompus dans le passé et changer radicalement de discours ». * Telquel.ma / 14 mai 2015
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Recensement: 33,8 millions d’habitants au Maroc en 2014
En septembre 2014 le Maroc comptait 33 848 242 habitants selon les premiers résultats du recensement, révélés ce lundi 16 mars par le Haut-commissaire au Plan.
Ahmed Lahlimi Alami a présenté les premiers résultats du 6e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014) à Mohammed VI ce lundi 16 mars au palais royal de Casablanca.
Dans son allocution –relayée par la MAP–, le Haut-commissaire au Plan a précisé que « la population légale du Royaume compte 33 762 036 citoyens et 86 206 étrangers ». Cela fait près de 4 millions d’habitants de plus que lors du dernier recensement, en 2004 : 29 680 069 personnes avaient alors été comptées. Mais selon le patron du HCP, les résultats préliminaires font apparaître un ralentissement de la croissance démographique au cours de la décennie écoulée (1,25% contre 1,38% pour la précédente).
Dans le monde arabe, seuls l’Egypte, l’Algérie et le Soudan comptent plus d’habitants.
De plus, ces dix dernières années, le taux d’urbanisation du Maroc a également augmenté, atteignant 60,3% en 2014, contre 55,1% en 2004, a remarqué Ahmed Lahlimi Alami. La région de Casablanca est toujours la plus peuplée avec près de sept millions d’habitants (6,86), suivie par celle de Rabat.
Ce dernier a ajouté que la méthodologie et les critères adoptés, en conformité avec ceux de l’Organisation des Nations Unies font du RGHP 2014 un recensement particulier « avec une couverture exceptionnelle de la population du royaume à hauteur de 98,62% ».
Le HCP a mobilisé plus de 53.000 recenseurs et 20.000 contrôleurs et superviseurs pour réaliser ce recensement organisé du 1er au 20 septembre 2014.
Le Haut-commissaire au plan a aussi rappelé que les formulaires avaient été traités immédiatement après leur collecte, en accordant la priorité à la détermination du nombre de la population au niveau national et dans les différentes collectivités territoriales.
Le traitement des autres données, notamment celles se rapportant aux conditions de vie de la population sur les plans économique, social et culturel est en cours, et les résultats complets du recensement seront publiés « dans les plus brefs délais» a enfin assuré Ahmed Lahlimi Alami.
Rappelons que le recensement est une photographie à l’instant T de la situation démographique, économique et sociale d’un pays. Le Maroc a connu depuis 1960 cinq recensements. En 1960, le Maroc comptait 11 626 232 habitants.*Telquel.ma / 16 mars 2015
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Agadir: un homme décède après s’être immolé devant un consulat français
Un quadragénaire est décédé le 30 janvier quelques jours après s’être immolé devant le consulat de France à Agadir pour protester contre l’absence prolongée de retour à une demande de visa.
Mustapha Riad est « décédé à 05h30 du matin à l’hôpital Hassan II d’Agadir, des suites de ses brûlures« , a déclaré à l’AFP le président de la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), Aziz Sallami. Ce Marocain de 47 ans s’était immolé devant le consulat de France il y a une semaine « en raison de l’absence de réponse à une demande de visa« , a ajouté l’AMDH dans un communiqué.
Le défunt, qui a résidé 17 ans en France mais ne disposait plus de carte de séjour valide, avait déposé cette demande mi-décembre, a avancé l’ONG, selon qui une telle procédure ne nécessite « habituellement pas beaucoup de temps« .
Une procédure « en cours d’instruction » pour l’ambassade
Evoquant une « affaire tragique dont nous regrettons sincèrement les conséquences dramatiques« , l’ambassade de France à Rabat a de son côté affirmé que le consulat n’avait « pas opposé de refus ».
La procédure était « en cours d’instruction« , sa durée s’expliquant par le fait que « le délai imparti pour solliciter le renouvellement de la carte de séjour n’avait pas été respecté » au préalable, a poursuivi le porte-parole de l’ambassade, Alexandre Diebolt.
Il a souligné que « près de 200.000 visas » étaient délivrés chaque année par les services consulaires français à des Marocains.*Telquel.ma / 31 janvier 2017
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*Comment “le violeur en série” d’Alger piégeait ses victimes et mettait leurs vidéos et photos sur internet
Interpellé le 23 mars 2017, le “violeur en série” d’Alger continue de soulever de nombreuses questions sur ces pratiques scabreuses. Des questions qui demeurent sans réponses. A 23 ans, cet individu dont la police ne veut pas révéler son identité exacte, a abusé sexuellement d’un nombre incroyable, environ 70, de jeunes filles. Il faisait chanter ensuite ses victimes en les menaçant de mettre en ligne des photos et des vidéos obscènes prises sous la menace.
Selon les premières informations recueillies par les services de sécurité, l’affaire a débuté le 10 janvier 2017 suite à une plainte déposée par une des victimes qui a affirmé qu’elle a été agressée par le suspect, a rappelé le même responsable.
Les investigations menées par les services compétents pendant plus de deux mois ont permis l’identification du mis en cause et son arrestation le 23 mars dernier. L’enquête a révélé que le suspect se déplaçait à bord d’un véhicule sous une fausse matricule. Il ciblait en particulier les étudiantes en se faisant passer pour un chauffeur de taxi clandestin ou sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram).
Le mis en cause qui proposait pour la course un tarif abordable en vue d’inciter les étudiantes à monter avec lui, changeait d’itinéraire et conduisait ses victimes dans des endroits isolés en les menaçant avec un pistolet en plastique. Les policiers ont procédé également à la saisie de 16 téléphones portables, 14 appartenant aux victimes et deux appartenant au suspect munis d’une carte mémoire de plus de 120 giga sur laquelle il a téléchargé des scènes obscènes qu’il comptait vendre à des sites bien déterminés tout en menaçant ses victimes de les mettre en ligne.
L’une des victimes a réussi à s’échapper en se jetant hors du véhicule, a révélé à ce sujet le chef de la Sûreté urbaine de Dely Ibrahim, le commissaire Boudraâ Radouane. Ce dernier a précisé que les investigations avaient révélé que les agressions de ce jeune homme remontaient au mois d’octobre 2016, mais aucune plainte n’a été déposée avant le mois de janvier dernier, a-t-il dit. Notons enfin que lors de son interrogatoire, ce violeur en série a affirmé n’avoir contraint aucune fille à le suivre et qu’elles l’avaient toutes accompagné de leur propre gré.*Algérie/ Focus/ jeudi 30 mars 2017
***Le juge auditionne les filles kidnappées et violées
*L’affaire du taxi clandestin qui se faisait passer pour un policier sur le réseau social Facebook, qui, par ailleurs, avait kidnappé 165 jeunes filles et violé quelque 70 d’entre elles, a connu des développements. Hier, lors d’une conférence de presse, Redouane Boudrai, commissaire de police et chef de la sûreté urbaine de Dély Ibrahim, a révélé que 14 téléphones portables des victimes identifiées ont été exploités, ce qui a permis de convoquer certaines de ces jeunes filles afin d’être auditionnées par le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga. Âgées de de 19 à 31 ans, dont une majorité d’étudiantes universitaires, sept d’entre elles se sont déjà présentées alors que deux autres seront entendues dans la matinée d’aujourd’hui. Selon les premiers éléments de l’enquête menée par la Brigade de recherches et d’investigations (BRI), l’auteur des faits, âgé de 26 ans, aurait même négocié avec un site pornographique français pour lui envoyer quelque 80 vidéos de ses victimes qui avaient subi ses violences sexuelles dans des cimetières isolés dans le Grand-Alger. Aussi, a indiqué la cellule de communication de la sûreté de wilaya d’Alger, ce taxi clandestin ciblait notamment des étudiantes devant les cités universitaires et des filles sur Facebook et Instagram en leur proposant de les transporter à des tarifs dérisoires. Sous la menace d’une arme à feu factice, il se faisait passer pour un policier et filmait ses victimes au moment où il abusait d’elles. Les investigations poussées de la BRI ont abouti à l’arrestation du mis en cause à bord de son véhicule en possession de 22 téléphones portables, d’un pistolet en plastique, des biens personnels de ses victimes, des scènes de films pornographiques amateurs relatant des viols dont il était l’auteur et de l’argent.
L’enquête a également révélé que les victimes, une fois à l’intérieur du véhicule, sont bloquées, menacées, séquestrées et menées de force vers des lieux isolés sous la menace. À l’heure actuelle, la police scientifique, sous l’égide du chef de la Sûreté de la wilaya d’Alger, Noureddine Berrachedi, et du procureur de la République, poursuit l’exploitation des téléphones portables afin d’identifier d’autres victimes qui, jusqu’ici, ne se sont pas manifestées. Placé sous mandat de dépôt pour tentative d’attentat à la pudeur avec violence, usurpation d’identité, vol sous la menace, production de films et vidéos pornographiques, chantage et atteinte à la vie privée sur les réseaux sociaux, le mis en cause risque une lourde peine au vu de ces circonstances aggravantes.*Farid Belkacem/ Liberté/ jeudi 30 mars 2017
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*Des marchés aux esclaves en Libye
La Libye replonge dans le Moyen âge. Des marchés aux esclaves ont été découverts dans ce pays, selon l’Organisation mondiale pour les migrations.
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La contestation sociale monte en Arabie Saoudite
La famille Al Saoud gagnée par la peur
*el watan / le 26.04.17 |
Le mur de la peur commence progressivement à tomber en Arabie Saoudite, pays sur lequel la famille des Al Souad règne sans partage depuis 1932.
Bien que l’information n’ait pas beaucoup circulé dans les médias arabes, les appels à la marche, qui se sont multipliés la semaine dernière sur les réseaux sociaux pour protester contre la répression, la mauvaise gouvernance et l’austérité, ont fait trembler le roi Salmane. Signe que le malaise autant que la colère de la société saoudienne sont profonds, les animateurs de la protesta sont même allés jusqu’à demander l’instauration d’une monarchie constitutionnelle.
Dans un autre pays, une telle protestation aurait sans doute été considérée comme banale. Bien qu’elle n’ait pas beaucoup mobilisé, l’action menée très probablement par le courant de la Sahwa Al Islamiyya (l’Eveil islamique), qui est depuis des années le fer de lance de la contestation en Arabie Saoudite, relève de l’exploit, tant les velléités de protestation sont systématiquement étouffées dans l’œuf, autrement dit réprimées dans le sang. Contrairement aux wahhabites, les salafistes et les Frères musulmans qui composent ce courant religieux soutiennent que la famille Al Saoud a abusé de la religion en la transformant en outil de pouvoir. Et de plus en plus de gens adhèrent aux mots d’ordre de ce courant et n’hésitent plus à sortir dans la rue en dépit des risques d’emprisonnement qu’ils encourent.
Des libertés confisquées depuis 1932
C’est que pour annihiler toute possibilité d’action et de remise en cause de son pouvoir, la famille régnante, à laquelle il est ouvertement reproché aujourd’hui de dilapider les ressources du royaume et de faire des économies sur le dos de la population, a promulgué des lois en 2014 sur le terrorisme qui ont étendu la définition de celui-ci pour inclure toute contestation pacifique, toute parole politique et toute action organisée. Il faut savoir aussi que les mouvements de contestation en Arabie Saoudite n’ont pas de relais institutionnels, puisque les partis politiques ont été interdits en 1932, les manifestations et les grèves en 1956. Sous prétexte donc de lutter contre le terrorisme, Riyad a rempli ses geôles de prisonniers d’opinion et dévitalisé la société.
Tant que les pétrodollars coulaient à flots, la famille Al Saoud pouvait encore aussi acheter la paix sociale pour circonscrire la contestation. Une possibilité qu’elle n’a plus depuis l’effondrement des prix du brut en 2014. Un effondrement dont l’Arabie Saoudite est d’ailleurs en partie responsable. Le royaume enlisé dans une coûteuse guerre au Yémen et confronté à une crise économique et financière des plus sévères, le roi Salman n’avait à l’évidence d’autre choix que d’opter pour une politique d’austérité pour le sauver de l’effondrement. La situation est tellement grave que les économistes prévoient tout au plus une croissance de 1% cette année, la plus faible depuis 7 ans. Comme de nombreux autres pays rentiers, l’Arabie Saoudite n’a presque plus d’argent. Dotée d’un budget gigantesque, elle a été récemment obligée d‘emprunter d’énormes sommes d’argent.
Une monarchie plus fragile que jamais
Mais en optant pour la mise en place d’un plan d’austérité et la réduction des subventions, les autorités saoudiennes ont pris aussi le risque de susciter le mécontentement de la population à laquelle il a été demandé de consentir le gros du sacrifice. Et c’est précisément ce qui s’est produit la semaine dernière dans les grandes villes de ce royaume de 32 millions d’habitants. Les appels à la protestation ont provoqué un vent de panique général au plus sommet du pouvoir saoudien, surtout que les jeunes, les femmes et les ouvriers ont été nombreux à rallier les mots d’ordre lancés et à dénoncer le maintien par la monarchie de son coûteux train de vie.
Sentant avoir affaire à une lame de fond et face à la crainte de voir son trône emporté par la colère des Saoudiens, comme furent balayés, en 2011, les pouvoirs des présidents tunisien et égyptien, le roi Salmane a préféré revenir sur ses décisions plutôt que sortir la matraque. Il s’est donc empressé, samedi soir, de promulguer un décret annulant toutes les coupes budgétaires annoncées en septembre dernier et de dégeler les salaires dans la Fonction publique. Le secteur emploie actuellement deux tiers des Saoudiens actifs. La Fonction publique a représenté 45% des dépenses du gouvernement en 2015. Pour faire bonne figure, le souverain saoudien a justifié sa décision par son vœu d’«apporter du réconfort aux citoyens saoudiens».
En dépit des difficultés financières de l’Arabie Saoudite, les personnels engagés dans l’opération au Yémen recevront aussi un bonus équivalant à deux mois de solde. Sachant que certaines figures de son cabinet sont honnies par la population, il a procédé, dans la foulée, à un remaniement gouvernemental. La célérité avec laquelle une partie des attentes de la population ont été satisfaites conforte l’idée que la monarchie saoudienne, dont la légitimité est régulièrement remise en cause, est plus fragile que jamais et qu’un rien peut la balayer. **Zine Cherfaoui / el watan / mercredi 26 avril 2017
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Son état de santé s’est gravement détérioré
Marwan Barghouti, le Mandela palestinien, en danger
le 25.04.17 |
Depuis le début de ce mouvement le 17 avril, responsables et observateurs palestiniens mettent en garde contre une «explosion» en cas de détérioration de l’état de santé de Marwan Barghouti. Certains brandissent «la menace d’une nouvelle intifadha», si l’un des grévistes venait à mourir.
L’état de santé de Marwan Barghouti s’est «dangereusement» détérioré, a annoncé hier une ONG palestinienne au huitième jour d’une grève de la faim suivie par plus d’un millier de détenus palestiniens dans les prisons de l’occupation israélienne. Malgré ce «développement dangereux», Marwan Barghouti, 57 ans, figure de la seconde Intifadha palestinienne et condamné par les autorités israéliennes à plusieurs peines de prison à perpétuité, «refuse tout traitement», a précisé Amani Sarahneh, porte-parole du Club des prisonniers, l’ONG qui fait autorité dans les Territoires occupés sur la question des 6500 Palestiniens en Israël.
Depuis le début de ce mouvement le 17 avril, responsables et observateurs palestiniens mettent en garde contre une «explosion» en cas de détérioration de l’état de santé d’un leader de la grève. Certains brandissent «la menace d’une nouvelle intifadha», si l’un des grévistes venait à mourir. «La direction de la prison de l’Etat occupant où M. Barghouti a été transféré et placé en isolement dès les premières heures de la grève, a pressé le leader palestinien d’accepter un traitement médical et a même chargé d’autres prisonniers de le convaincre, mais en vain», assure l’ONG palestinienne.
M. Barghouti a entamé un bras de fer avec les autorités israéliennes et des manifestations de soutien aux détenus palestiniens ont eu lieu à travers la Cisjordanie occupée et la bande de Ghaza. Un haut responsable du renseignement palestinien, cité par l’AFP, a indiqué que «la situation pourrait devenir incontrôlable si la grève se poursuit et si des grévistes sont transportés à l’hôpital». Il a ajouté que l’Autorité palestinienne a déjà mis en garde «Israéliens et capitales étrangères» contre le risque d’une «explosion». Marwan Barghouti affirme que la grève vise à obtenir «des conditions de détention plus humaines, plus justes et plus dignes».* el watan / mardi 25 avril 2017
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*L’ancien président allemand, Horst Köhler, nouvel envoyé onusien pour le Sahara Occidental
Après des mois de vacance, l’Organisation des Nations-Unies (ONU) semble avoir trouvé un candidat pour occuper le poste d’envoyé spécial au Sahara Occidental. Les services d’Antonio Guterres ont jeté leur dévolu sur l’ancien président allemand, Horst Köhler, pour remplacer l’américain, Christopher Ross, qui a démissionné au début de l’année.
Des semaines de tractations ont permis donc à l’organisation onusienne de trouver un remplaçant à Christopher Ross. Fait inédit : c’est la première fois, depuis plus de 20 ans, que l’ONU choisit un européen pour s’occuper du très épineux dossier du Sahara Occidental. Jusque-là, cette mission est souvent revenue aux Américains. Deux d’entre eux se sont illustrés par un travail diplomatique de haute facture. Il s’agit de l’ancien secrétaire d’Etat, James Baker qui avait même failli parvenir, en 1991, à un accord définitif. Il avait tout de même réussi à faire signer, aux deux parties, un accord de cessez-le-feu.
Le second diplomate américain à avoir beaucoup travaillé sur ce dossier est Christopher Ross. Ancien ambassadeur américain, notamment en Algérie, ce diplomate chevronné a notamment fourni des efforts considérables pour parvenir à un référendum d’autodétermination. Mais cet engagement avait vite rencontré ses limites. Les Marocains ont en effet fini par refuser de travailler avec l’américain, jugé trop proche des Sahraouis.
Des informations provenant de sources diplomatiques indiquent que le choix de l’ancien président allemand pour conduire cette mission a été une exigence des Marocains qui veulent à tout prix travailler avec un Européen. Mais rien n’indique que Horst Köhler, 74 ans, va être du coté des thèses du cabinet royal marocain. L’homme, issu du parti démocrate chrétien de la chancelière Angela Merkel, ne va pas être laissé seul. Le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Gueterres est en effet un fin connaisseur du dossier sahraoui, ce qui ne va pas le laisser insensible à la question. Le portugais va certainement aider l’ancien chef de l’Etat allemand dans sa mission et va le défendre en cas de raidissement marocain.
La mission de Horst Köhler n’est pourtant pas facile. Le diplomate va devoir gérer une situation explosive surtout que les Sahraouis sont de plus impatients et menacent de reprendre les armes. En face, le Maroc reste presque imperméable aux appels à la sagesse et bloque systématiquement toute tentative de régler pacifiquement le conflit, vieux de 40 ans.
L’ancien secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, avait effectué, en mars de l’an dernier, un voyage dans les camps sahraouis de Tindouf. Ses déclarations, portant notamment sur la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc, avaient irrité Rabat qui avait chassé, dans un premier temps, des membres de la mission des Nations-Unies pour le Sahara occidental, la Minurso. Des fonctionnaires onusiens ont regagné leurs postes.**Essaïd Wakli -Algérie.Focus / 10 avril 2017
***Comment le Makhzen achète des ONG africaines
Un document officiel du gouvernement marocain datant de 2014 met en relief la probité pour le moins douteuse de certaines ONG africaines dans le dossier du Sahara occidental.
Adressé par l’ambassadeur du royaume chérifien auprès du conseil onusien des droits de l’homme au ministère des Affaires étrangères, le document indique que les ONG africaines, notamment l’Action internationale pour la paix et le développement dans la région des grands lacs (AIPD-GL), le Comité international pour le respect et l’application de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CIRAC) et l’Organisation pour la communication en Afrique et de promotion de la coopération économique internationale (Ocaproce International), ont refusé de répondre positivement à la demande marocaine qui consiste à critiquer l’Algérie parce que les fonds qui leur ont été destinés n’ont pas été versés. «J’ai le regret de vous informer que les ONG africaines, traditionnellement amies du Maroc, ont décliné poliment notre demande de soulever la question de l’assassinat par des éléments de l’armée algérienne de deux Sahraouis habitants des camps et d’envoyer des lettres au secrétaire général de l’ONU, le Haut commissaire aux droits de l’homme et le Haut commissaire pour les réfugiés conformément à votre note du 4 février 2014», rapporte Ennahar sur son site Internet.
L’auteur de la missive signale aux autorités marocaines que le refus de ces trois ONG est motivé, entre autres, par «la non satisfaction de leurs besoins financiers», mais aussi par le fait qu’elles sont ciblées par les critiques des ONG pro-Polisario. L’ambassadeur marocain recommande en outre le déblocage en urgence de l’enveloppe financière promise à ces ONG «amies».
*médias / avril 2017
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«Le nombre d’abonnés aux réseaux fixe et mobile a atteint plus de 50 millions d’abonnés en 2016
Le téléphone occupe une place centrale dans la vie des Algériens. La démocratisation de la téléphonie mobile a renforcé cette tendance. Selon les statistiques fournies par l’ARPT (Agence de régulation des postes et télécommunications), près de 50 millions de lignes téléphoniques (fixes et mobiles) étaient opérationnelles en Algérie en 2016. Le nombre d’abonnés n’était que de 46,6 millions en 2015, ce qui dénote d’une évolution importante en l’espace d’une année.
«Le nombre d’abonnés aux réseaux fixe et mobile a atteint 50,446 millions d’abonnés en 2016, contre 46,659 millions d’abonnés en 2015, soit une augmentation de 3,787 millions d’abonnés », a précisé M. Ahmed Nacer lors d’une conférence de presse sur le bilan des activités de l’ARPT au 31 décembre 2016, rapporte l’agence APS.
Le gros du marché est occupé par le réseau de téléphonie mobile, investi par trois opérateurs: Algérie Télécom Mobilis (ATM), Orascom Télécom Algérie (OTA) et Watania Télécom Algérie (WTA). Le parc d’abonnés global (GSM, 3G et 4G) a atteint 47,041 millions en 2016, comparativement à 2015 où il était de 43,391 millions, ce qui représente une évolution de 8,48% en une année.
L’opérateur ATM enregistrait ainsi le plus grand nombre d’abonnés à la téléphonie mobile (GSM, 3G et 4G) avec 17.344.746 de clients dont 6.259.289 au GSM, 10.372.787 à la 3G et 712.670 à la 4G. OTA enregistrait, pour sa part, 16.367.886 abonnés à la téléphonie mobile, dont 8.206.835 au GSM, 7.453.987 à la 3G et 707.064 à la 4G, alors que WTA comptait 13.328.689 abonnés à la téléphonie mobile, dont 5.895.654 au GSM, 7.387.958 à la 3G et 45.077 à la 4G.
Concernant le téléphone fixe, l’ARPT précise que le parc des abonnés s’établit à environ 3,405 millions à fin 2016, contre 3,268 millions à fin 2015, soit une augmentation de 4,2%. **Essaïd Wakli / Algérie/ Focus/ jeudi 30 mars 2017
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*Un demi-million de touristes tunisiens ont visité l’Algérie en 2016
Quelque 500 000 Tunisiens ont visité l’Algérie en 2016 et ils seront un peu plus cette année.
C’est ce qu’a révélé, hier, Bessam Ouertani, le directeur de l’office national du tourisme tunisien à Alger dans une déclaration à El Watan, en marge de «Annaba Siaha», la 1re édition du Salon international du tourisme qui se tient depuis le 25 mars 2017 jusqu’à aujourd’hui au palais de la Culture de Annaba.
«Ils sont en majorité des touristes dont les destinations préférées sont El Eulma, Sétif, Jijel, Béjaïa, Tlemcen et Oran. Et si pour les deux premières villes, c’est le tourisme de shopping qui intéresse une bonne partie de Tunisiens, il n’en demeure pas moins que pour les autres villes, c’est la beauté de leur paysage côtier qui anime leur attractivité.
La beauté ensorcelante des côtes de Béjaïa et Jijel conjuguée à la faune locale dont les singes Magot sont entre autres des atouts touristiques», abonde le même responsable tunisien. Emboîtant le pas à ce dernier, Dimassi Slim, président de la Fédération régionale de l’hôtellerie de Monastir, confirme : «Les futurs jeunes mariés tunisiens sont très attirés par le tourisme de shopping, notamment dans les villes d’El Eulma et Sétif. Tous les effets du trousseau sont disponibles à des prix abordables», détaille Dimassi Slim, qui dirige également l’hôtel Heyla Beach & spa dans la ville de Monastir (Tunisie).
Comment expliquer l’émergence de la destination Algérie en Tunisie ? La réponse est simple, selon des agences de voyages locales qui activent en partenariat avec leurs homologues tunisiens. «Le chaos qui règne en Libye et l’émergence du terrorisme en Turquie ont poussé les touristes tunisiens à découvrir la destination Algérie. Tout a commencé avec le tourisme de shopping dont les villes d’El Eulma et Sétif sont la plaque tournante. Avec le temps, les touristes tunisiens se sont intéressés à la beauté des paysages des autres wilayas qu’ils traversent durant leurs déplacements dont Jijel et Béjaïa. D’autres, plus aventuriers, sont allés chercher leur plaisir de découverte dans l’Ouest où les wilayas de Tlemcen et Oran sont les plus intéressantes», affirme Othmani Chérif, propriétaire d’une agence de tourisme, spécialiste de la destination Tunisie.
Cette nouvelle tendance offre plusieurs avantages de partenariat entre les deux pays et, malheureusement, quelques autres inconvénients qui bloquent l’émergence de ce créneau gagnant-gagnant. Bien qu’il y ait des facilités accordées de part et d’autre dans ce domaine, les professionnels du tourisme en réclament d’autres. Il en est ainsi de la convertibilité du dinar — algérien et tunisien — pour rendre fluides les transactions des touristes des deux pays. «Si l’Algérien peut payer en monnaie nationale et vice versa pour les Tunisiens, cela évite d’emblée le change en euro en cette période de crise mondiale. Mieux encore, les transactions entre les partenaires des deux pays seront réglées avec le moins de contentieux possible», préconisent les professionnels du tourisme.
Rappelons que la première édition du salon international du tourisme a drainé une importante affluence venue pour découvrir plus d’une centaine d’opérateurs nationaux, dont l’ONAT. Des agences de voyages de Tunisie, d’Egypte, d’Arabie Saoudite, de Turquie, des Emirats arabes et d’Irak ont également pris part à cette manifestation, organisée par la chambre de commerce et d’industrie Seybouse. Contrairement au Maroc qui a fait faux bond, la Tunisie a assisté en force en réservant le plus grand espace de ce salon. Invitant les familles algériennes à découvrir Monastir, sa ville balnéaire, Dimassi Slim a voué à ce Salon un avenir certain, d’autant plus qu’il offre un espace de rencontres aux professionnels du tourisme dont l’échange d’expériences plaide pour le développement de ce secteur dans les deux pays. En 2016, plus de 1,8 million d’algériens ont passé leurs vacances en Tunisie.**Gaidi Mohamed Faouzi / el watan / jeudi 30 mars 2017
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*Le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a rendu public, mardi 21 mars 2017, son rapport 2016 sur le développement humain dans le monde.
L’Algérie a été classée au 83e rang, dans la catégorie des pays « à développement humain élevé », soit la même position qu’en 2015.
Le classement de l’indice de développement humain (IDH), couvrant 188 pays, est établi sur la base de plusieurs critères dont la scolarisation, l’accès aux services de santé, le revenu par habitant et l’espérance de vie.
Dans la région Afrique du Nord, la Tunisie (97e) et la Libye (102) ont également été classées dans la catégorie des pays à développement humain élevé. Le Maroc (123e) et l’Egypte (111e) sont restés dans la zone des pays à développement humain moyen.
La Norvège est venue en tête du classement suivie de l’Australie et de la Suisse. Au bas du Tableau, on trouve la République centre africaine, le Niger et le Tchad.
Dans sa présentation du rapport 2016, le PNUD indique : « dans presque tous les pays, plusieurs groupes sont souvent désavantagés dans plusieurs domaines à la fois. Les femmes et les filles, les populations rurales, les peuples autochtones, les minorités ethniques, les personnes handicapées, les migrants, les réfugiés et la communauté LGBTI font partie des groupes qui sont systématiquement exclus par des obstacles qui ne sont pas purement économiques mais aussi politiques, sociaux et culturels ».**el watan / mardi 21 mars 2017
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*British Airways humilie les Algériens et indemnise les Occidentaux…pour une souris!
*La compagnie aérienne Britannique, British Airways, a débourser pas moins de 240000 euros, pour indemniser des voyageurs, qui ont dû quitter l’avion devant les transporter depuis l’aéroport londonien de Heathrow pour San Francisco à cause de la présence d’une souri à bord du Boeing 777-
La compagnie, a évacué l’avion et procédé à l’embarquement 4 heures, plus tard, rapporte le journal français le Parisien dans son édition du 2 mars. « Elle a, en effet, offert le déjeuner aux 200 passagers et va devoir payer une compensation de 515 euros à chacun… En outre, avec ce retard, certains n’ont pas pu avoir leur correspondance à l’arrivée. Du coup, British Airways a été obligé de prendre en charge des chambres d’hôtel… » Pouvait-on lire sur le Parisien.
Pendant ce temps-là… les pauvres Algériens !
Chez nous, c’est une toute autre paire de manches. La même compagnie aérienne annule plusieurs vols qui devaient relier Alger à la capitale anglaise et vice-versa. La cause serait le manque de voyageurs, ce qui a poussé British Airways à supprimer carrément les vols au mépris de la clientèle algérienne qui avait réservé depuis fort longtemps pour la plupart. Les voyageurs, ont dû se débrouiller par eux mêmes depuis Alger et Londres, notamment samedi et lundi derniers, lorsque deux vols ont été annulés à la dernière minute sans que la compagnie britannique, selon nos sources, ne daigne donner la moindre explication ni indemnisation.
Serait-ce la couleur du passeport qui cause problème à cette compagnie aux deux visages ? Bien évidemment, les autorités algériennes n’ont pas réagi, comme à leur habitude. Et c’est à cause du mépris de nos décideurs, que les autres peuples ne nous respectent pas. « Djazair Al Izza oual karama » (l’Algérie de la fierté) n’est décidément pas pour demain.
*La rédaction / Liberté / 07 mars 2017
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*Les mauvais conseils du FMI à l’Algérie
S’endetter et privatiser le patrimonial national !?
Le FMI met en avant la possibilité pour l’Algérie d’envisager certaines alternatives de financement, y compris les emprunts extérieurs et la cession d’actifs publics.
L’Algérie devrait envisager un recours à l’endettement extérieur et à des opérations de privatisation pour redresser progressivement ses finances publiques. C’est ce qu’a préconisé hier une équipe du Fonds monétaire international (FMI), à l’issue d’une mission d’évaluation de l’économie algérienne, menée du 7 au 20 mars à Alger, dans le cadre des consultations qu’effectue habituellement le Fonds avec ses membres, au titre de l’article IV de ses statuts.
«Etant donné le niveau relativement bas de la dette publique, l’Algérie pourrait se permettre un redressement un peu plus progressif des finances publiques que ne le prévoit le budget à moyen terme actuel», a ainsi déclaré hier le chef de la mission du FMI, Jean-François Dauphin, lors d’une conférence de presse à Alger.
Estimant nécessaire d’éviter une réduction «trop abrupte» du déficit des finances publiques afin d’atténuer le risque d’un «très fort ralentissement de la croissance», le représentant de l’institution de Bretton Woods a tenu à mettre en avant la possibilité pour l’Algérie d’envisager certaines alternatives de financement, y compris, a-t-il dit, «les emprunts extérieurs et la cession d’actifs publics». Globalement, relève le représentant du FMI, l’Algérie reste confrontée à des défis importants nés de la baisse des cours pétroliers qui devraient, selon lui, demeurer bas, d’où la nécessité d’apprendre désormais à vivre avec.
En guise de bilan pour l’année écoulée, l’institution financière internationale constate en substance que «l’activité économique a été globalement résiliente», même si la croissance en hors hydrocarbures s’est ralentie à 3,4%, «sous l’effet de la réduction des dépenses». Du reste, rappelle le Fonds, l’inflation s’est chiffrée à 8,1% en janvier dernier, le chômage s’est accru à 10,5% en septembre 2016, tandis que les réserves officielles de change, «bien qu’encore abondantes», se sont contractées à 113 milliards de dollars, hors droits de tirage spéciaux (DTS) — sorte de monnaie du FMI.
S’agissant des ajustements entrepris pour faire face à la crise pétrolière, le Fonds souligne notamment que les pouvoirs publics ont pu réduire de «façon notable» le déficit budgétaire en 2016 et ont adopté «un ambitieux plan de redressement des finances publiques» s’étalant jusqu’à 2019. Toutefois, il est recommandé d’éviter un ajustement trop brutal des dépenses qui viendrait remettre en cause la croissance et l’emploi, de même qu’il est nécessaire, selon le FMI, de faire en sorte que le poids des réformes soit équitablement partagé, tout en préservant l’investissement dans la santé et l’éducation afin de préserver «l’acquis primordial» que constitue la stabilité sociale.
Dans le même ordre d’idées, «un système de soutien direct aux personnes les plus défavorisés, réitère le Fonds, devrait remplacer le dispositif actuel de subventions à l’énergie», ce dernier étant, selon la même institution, à la fois trop coûteux et bien plus profitable aux ménages aisés qu’à ceux vulnérables.
Du reste, estime encore le FMI, il faut poursuivre les efforts visant à aligner la valeur du dinar sur la situation de l’économie, améliorer le recouvrement de l’impôt tout en rationalisant les exonérations, assouplir la règle dite des 51/49% qui régit l’investissement étranger, améliorer le climat des affaires et l’accès aux crédits et, enfin, renforcer la gouvernance et la transparence. L’enjeu primordial, note en définitive l’institution de Bretton Woods, est d’«agir sans tarder, car il faut un certain temps pour que les réformes structurelles produisent leurs effets».
*Akli Rezouali / el watan / mardi 21 mars 2017
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«La corruption et le clientélisme ont contribué au déclin de certaines industries»
Par Karim Si Lekhal (*)
L’économie algérienne nécessite une transformation structurelle. Elle manque cruellement d’entreprises, mais aussi, elle n’arrive pas à faire grandir la taille des quelques 750 000 PME qui la constituent.
Malgré la croissance qu’elle a connue durant plus de 15 ans (2000-2014) le pays s’est désindustrialisé. Le secteur manufacturé représentait près de 15% durant les années 1980 et 90. Aujourd’hui, il ne pèse à peine que 5 à 6% de la valeur ajoutée. Les causes de cette faiblesse de l’investissement productif sont plurielles : le rationnement du crédit, qui caractérise le marché bancaire national, la fiscalité, qui pèse lourdement sur les entreprises qui exercent dans la légalité, la rareté du foncier industriel, les lenteurs administratives… Le développement de l’industrie algérienne est par ailleurs freiné par le Plan d’ajustement structurel des années 1990, qui visait le redressement des comptes de l’Etat et qui avait pour conséquence la fermeture de nombreuses entreprises publiques manufacturières, sans que des entrepreneurs privés prennent le relais.
Ces fermetures et ces privatisations d’entreprises ont entraîné, comme tout le monde le sait, des centaines de milliers de licenciements, ce qui a alimenté un secteur informel peu productif qui échappe totalement à toute fiscalité.
Le climat des affaires peu propice au développement, la corruption, le clientélisme et la gouvernance publique souvent défaillante, ont aussi considérablement contribué au déclin des quelques industries dont disposait le pays. Par ailleurs, la main-d’œuvre qualifiée, susceptible de favoriser l’industrie manufacturière et la sous-traitance, fait encore défaut, compte tenu d’un nombre insuffisant de techniciens suffisamment formés dans le domaine industriel et dans celui de la maintenance.
Continuer donc aujourd’hui à encourager l’investissement productif constitue un impératif, si l’on veut vraiment créer de la richesse et des emplois durables. Concernant les cimenteries et les minoteries, pour reprendre vos exemples, des investissements sont encore nécessaires pour améliorer les capacités nationales à répondre à la demande intérieure et créer des capacités d’exportation. Pour un pays producteur de produits agricoles, le développement de l’agro-industrie est aussi une source de richesse.
Certes, l’Algérie est un gros importateur de céréales, mais elle dispose d’un potentiel réel pour développer la transformation locale des produits agricoles (céréales, dattes, huiles…), qu’elle pourrait exporter pour réduire son déficit extérieur. Les avantages octroyés par les pouvoirs publics, pour encourager la création d’entreprises, sont un élément-clés de l’attractivité des régions.
Ils encouragent l’investissement productif et financent des dépenses utiles et justes sans décourager la prise de risques entrepreneuriale -propre à l’économie de marché- et ils participent au développement des territoires. Mais si l’appui à l’activité productive d’une vraie richesse n’est pas suffisant, le pays n’aura pas les capacités de se doter d’un tissu d’entreprises capables de le sortir de la crise. Autrement dit, si la fiscalité écrase les entrepreneurs et investisseurs de charges lourdes, elle servira de repoussoir aux opérateurs économiques qui voudraient s’installer sur le territoire national.
Attirer des investissements directs étrangers, apportant des capitaux et un savoir-faire, pour développer des lignes de production industrielles spécialisées (automobile par exemple) apparaît, actuellement, plus réalisable que de mettre en place toute une chaîne de valeurs : de la conception à la finalisation du produit. Le pays dispose de sérieux atouts pour attirer des IDE grâce à la taille de son marché intérieur (40,8 millions d’habitants) et son emplacement stratégique (porte du continent africain), à condition d’assainir son climat des affaires, d’octroyer certains avantages et surtout de se doter d’une politique économique crédible.
(*)Docteur en sciences économiques
Karim Si Lekhal
**publié dans el watan / 20 mars 2017
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L’Algérie contre le diktat européen
L’absence de l’Algérie à la table des ministres de l’Intérieur d’une partie du Maghreb, conviés dans la capitale italienne aux côtés de leurs homologues de France, Allemagne, Autriche, Slovénie, Suisse, Malte et Italie, signifie un camouflet pour le gouvernement de Paolo Gentiloni.
Car seuls deux pays de la rive sud, Tunisie et Libye, ont signé l’accord de lutte contre l’immigration illégale. Un déplacement à Rome presque inutile pour les ministres de ces deux pays, vu que l’Italie avait à peine paraphé deux accords similaires bilatéraux avec Tripoli et Tunis ces derniers mois.
La délégation libyenne, représentée par le Premier ministre Fayez El Serraj, qui s’est déplacé en personne pour demander 800 millions d’euros à l’Europe, renouvelle son engagement à jouer le gendarme de la rive sud. En signant l’accord, Tripoli accepte l’intervention militaire européenne sur son littoral et dans son désert contre la fourniture d’équipements lourds (hélicoptères, bateaux, vedettes, ambulances, jeeps…) et même d’articles de moindre importance comme les téléphones satellitaires, des bouteilles d’oxygène, des jumelles… et la formation de sa police et de ses garde-côtes par des experts italiens.
Le commissaire européen à l’immigration et aux affaires internes, Dimistris Avramopoulos, présent à la réunion, a engagé l’Union européenne dans cette stratégie avec un pactole de 200 millions d’euros. Les Européens devront trouver les 600 millions restants, qui seront probablement détournés du fonds pour la coopération avec l’Afrique. Il faut dire qu’à cette occasion, l’attitude du gouvernement italien a été maladroite et très mal perçue par son partenaire algérien, qui avait demandé des précisions sur la nature du document soumis (accord, déclaration d’intention…) sans obtenir de réponse.
Des sources bien informées nous ont confié aussi que le texte de l’accord n’a été soumis que cinq jours avant la tenue du sommet aux responsables algériens, qui ont tout de suite émis des réserves sur certains points.
Devant le refus italien de modifier tous les chapitres source de discorde (seulement une partie a été reformulée), le gouvernement algérien a décidé de ne dépêcher aucun représentant à la rencontre. Ni le ministre de l’Intérieur, ni un secrétaire d’Etat, ni même un simple directeur de département du ministère.
L’ambassadeur d’Algérie à Rome, non plus, n’a pas pris part à la réunion. Une chaise vide qui se veut un message clair aux ministres des pays européens réunis : «L’Algérie n’engagera pas son gouvernement dans un ‘‘accord’’ imposé par la rive nord et dont les clauses l’obligeraient à céder à des tiers une once de son pouvoir décisionnel souverain.» Le jeu, effectivement, n’en valait pas la chandelle, surtout que les autorités algériennes font depuis des années un énorme effort pour bloquer les flux de l’immigration irrégulière vers le vieux continent, sans rien demander en contrepartie à l’Europe et que le nombre des Algériens qui débarquent sans visa sur les côtes méridionales de la péninsule reste vraiment dérisoire.
Cela ne signifie guère que l’Algérie déserte les rencontres de concertation méditerranéenne, bien au contraire. Les responsables avec qui nous avons discuté ont affirmé ne pas comprendre cette nouvelle démarche appelée «la Méditerranée centrale», qui exclut l’Egypte, le Maroc et l’Espagne, vu qu’il existe déjà le groupe des 5+5 (ministres de l’Intérieur des deux rives), plus les accords bilatéraux avec les partenaires européens.
Les décideurs italiens ont, semble-t-il, sous-estimé l’attachement inconditionnel de l’Algérie à sa souveraineté et son refus de se soumettre à des «accords» non concertés dont le contenu s’oppose aux principes fondamentaux de non-ingérence et le refus de tout interventionnisme dans sa politique interne. Un fameux adage italien avertit : «Chi troppovuole, nullastringe» (qui veut trop, se retrouve avec les mains vides).
*Nacéra Benali / el watan / mardi 21 mars 2017
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*Crise libyenne: la guerre pour le pétrole reprend de plus belle !
Après une accalmie relative de quelques mois, les combats pour le contrôle du Croissant pétrolier libyen, tombé en septembre dernier entre les mains de l’armée nationale libyenne (ANL) dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, ont repris vendredi avec une rare violence.
Des groupes armés, présentés par Tobrouk comme alliés au Gouvernement d’union nationale (GNA), se sont emparés, hier samedi, du site pétrolier de Sidra. Les membres de la Chambre des représentants ont notamment accusé vendredi «les Brigades de défense de Benghazi (BDB) de chercher à faire main basse sur les richesses du peuple libyen».
Le colonel Ahmad Al Mismari, porte-parole des forces loyales aux autorités non reconnues basées dans l’est de la Libye (gouvernement Tobrouk), a indiqué que des opposants armés tchadiens et des éléments d’Al Qaîda prêtent actuellement main forte au BDB, soutenant que l’ANL a détruit 40% des capacités opérationnelles des agresseurs. A l’heure où nous mettions sous presse, les combats faisaient encore rage dans la région de Ras Lanouf.
Dans un communiqué rendu public vendredi, la Chambre des représentants a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à lever l’embargo sur les armes qui frappe l’Armée nationale libyenne dont le seul objectif, disent ses membres, «est de combattre le terrorisme et l’extrémisme». Après s’en être pris aux «parties intérieures et extérieures qui fournissent des armes aux agresseurs», l’institution dirigée par Aguila Salah a par ailleurs appelé l’Onu et la communauté internationale «à ne pas rester les bras croisés face à ces agressions répétées».
Qui commande les BDB ?
Des membres de la Chambre des représentants ont, de leur côté, accusé nommément le Qatar et la Turquie de soutenir financièrement et militairement les milices qui ont attaqué le Croissant pétrolier libyen. Ils ont fait, par ailleurs, porter au GNA la responsabilité légale et morale de cette attaque. Dans la foulée, 35 membres de la Chambre des représentants ont annoncé leur boycott «à tous les niveaux» du dialogue politique en cours et considéré l’attaque qui a ciblé le Croissant pétrolier comme une tentative de diviser le peuple libyen. A ce propos, ils ont rappelé que le maréchal Khalifa Haftar avait repris le contrôle du Croissant pétrolier libyen «non pas pour se servir ou s’enrichir, mais pour le mettre à l’abri des prédateurs et en faire bénéficier tous les Libyens».
Avant sa reprise en septembre dernier, la majorité des terminaux pétroliers de l’Est libyen était contrôlée par les milices de l’obscur Ibrahim Jadran. Originaire de la région d’Al Adjabiya, Ibrahim Jadran s’est beaucoup enrichi en vendant du pétrole au noir. Le Croissant pétrolier libyen, formé par les terminaux de Zoueitina, Brega, Ras Lanouf et Al Sedra, assure l’essentiel des exportations libyennes d’or noir.
Ankara et Doha pointées du doigt
De son côté, le GNA a affirmé dans un communiqué publié vendredi sur son compte twitter «n’avoir aucun lien avec l’escalade militaire qui se déroule dans la région du Croissant pétrolier» et souligné «n’avoir donné aucune directive ni ordre à une quelconque formation de se diriger vers cette zone», condamnant «avec force toute action qui sape les espoirs des Libyens». Il a toutefois prévenu qu’il «ne resterait pas les bras croisés, si les affrontements se poursuivaient dans cette zone ou ailleurs» en Libye.
De son côté, l’émissaire de l’ONU en Libye, Martin Kobler, a appelé à éviter l’escalade. «Je demande aux deux parties de s’abstenir de toute escalade et d’assurer la protection des civils, des ressources naturelles et des installations pétrolières de la Libye», a-t-il écrit sur son compte twitter. La reprise des combats dans le Croissant pétrolier intervient à un moment où les discussions interlibyennes autour d’un éventuel amendement de l’accord de Skhirat sont au point mort et où la situation sécuritaire s’est également beaucoup dégradée à Tripoli après la tentative de renversement de Fayez El Sarraj menée par les milices soutenant Khalifa Al Ghawil, Premier ministre du temps du congrès général national.**Zine Cherfaoui / el watan / dimanche 05 mars 2017
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*Le Zimbabwe a été récemment frappé par de fortes pluies, ce qui a provoqué l’arrivée massive de crocodiles dans certains villages
Selon le Daily Mirror, les citoyens de Mushumbi Pools ont découvert, avec effroi, le corps sans vie d’un enfant dans l’estomac d’un crocodile.
En ouvrant l’estomac du crocodile, les citoyens de Mushumbi Pools ont découvert, avec effroi, le corps sans vie de l’enfant.*18/03/2017 – Source: Daily Mirror
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*Une vague géante surprend trois baigneurs aux Canaries, deux morts
Une vague géante filmée par une caméra video a emporté trois baigneurs dans une zone touristique de Tenerife, dans l’archipel espagnol des Canaries, dont deux ont péri, ont annoncé jeudi les secours qui recherchaient toujours une troisième victime.
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*Des experts tirent la sonnette d’alarme:
« Un tsunami frappera l’Espagne et le Portugal »
* voir vidéo: Científicos: Un tsunami hará desaparecer parte de España
**autre vidéo: Tsunami Hará Desaparecer Parte de España en 15 Minutos (Vídeo Demostrativo)
« La question n’est pas de savoir s’il y aura un tsunami, mais quand cela arrivera-t-il? », indique Begona Perez, responsable de la division de l’océanographie des ports espagnols.
Plus de 40 scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme dans un documentaire appelé « La Gran Ola » (« La Grande Vague »). Pour ces experts, ce n’est plus qu’une question de temps: un gigantesque tsunami frappera l’Espagne et le Portugal. Un immense mur d’eau qui fera des milliers de victimes sur la péninsule Ibérique.
« La question n’est pas de savoir s’il y aura un tsunami, mais quand cela arrivera-t-il? », indique Begona Perez, responsable de la division de l’océanographie des ports espagnols.
Comme à Lisbonne en 1755
Selon le Daily Mail, c’est plus précisément le Golfe de Cadix qui serait frappé par ce tsunami. La péninsule Ibérique, qui n’est pas préparée à affronter ce genre de catastrophes, serait tout simplement ravagée. Une tragédie similaire à celle qui avait frappée Lisbonne en 1755. Ce tremblement de terre avait fait entre 50.000 et 75.000 victimes à l’époque.
« La Gran Ola », un documentaire réalisé par Fernando Arroyo, parle aussi d’une situation « préoccupante » dans les zones touristiques en Espagne et au Portugal.
« Les gouvernements ne font rien »
« C’est la vérité. Vous pouvez le croire ou pas. Pendant plusieurs jours, de vastes zones ne pourront pas être évacuées. Il n’y aura plus d’électricité, plus de moyens de communication, plus d’eau. Des villes entières, comme Cadix, devront être évacuées », a précisé Fernando Arroyo dans El Pais.
Les propos d’un autre expert, Mario Lopes, abondent dans le même sens. « Les gouvernements ne font rien. Ce qu’il faut faire est écrit noir sur blanc. Les politiciens connaissent ce risque sismique. On pourrait le réduire », ajoute ce scientifique portugais.*mercredi 29/03/2017 – Source: El Pais
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