La situation sécuritaire-4

**François Hollande rend un vibrant hommage au combat de l’Algérie contre le terrorisme

Dans un discours prononcé devant le Parlement européen, le chef de l’Etat français a rendu un vibrant hommage au combat de l’Algérie contre le terrorisme.

Il a suffi de quelques mots

L’Algérie s’en souviendra. François Hollande a définitivement scellé l’amitié entre les peuples algérien et français. Il a suffi de quelques mots. Sans sensiblerie. Sans apitoiement. Des mots brefs et justes qui rendent justice à la résistance et à la lutte héroïque d’un peuple contre le diktat terroriste et le projet de société moyenâgeux qu’il a essayé de lui imposer par le glaive. Pour rappeler une page douloureuse de l’histoire récente de l’Algérie. Ecrite dans le sang. Celui des meilleurs de ses fils (Tahar Djaout, Smaïl Yefsah, Mahfoud Boucebci, Azzedine Medjoubi, Abdelkader Alloula…) lâchement assassinés par des hordes terroristes qui étaient à deux doigts de mettre à genoux la République. Un traumatisme qui a rejailli à travers la tentative de prise d’otages sur le site gazier de Tiguentourine revendiquée par la katiba des «signataires par le sang», dirigée par Mokhtar Belmokhtar. Les forces de sécurité algériennes l’ont matée de façon implacable. Les critiques ont fusé. L’Algérie n’a pas courbé l’échine. Elle s’est tenue droite dans ses bottes. La lutte contre l’hydre intégriste ne se fera pas sans victimes. C’est malheureusement le prix à payer. Qui plus que les Algériens peuvent le savoir? François Hollande a tenu à le rappeler mardi à Strasbourg devant les parlementaires européens. «S’il y a un pays qui, ici, est la victime de la barbarie c’est bien l’Algérie» a-t-il déclaré en s’adressant au Parlement européen. Le président français a tenu à mettre un bémol à certaines voix d’élus du Parlement européen (Daniel Cohn-Bendit…) qui ont mis en doute l’engagement corps et âme de notre pays dans le combat antiterroriste. «Je veux ici dire combien l’Algérie a souffert pendant des années et des années du terrorisme, et que s’il y a un pays qui, ici, est la victime de la barbarie c’est bien l’Algérie», a tenu à préciser le président français qui n’a pas omis d’indiquer que la décision de l’assaut donnée par Alger, pour mettre hors d’état de nuire le groupe terroriste qui a essayé de s’emparer du site gazier d’In Amenas, était souveraine. «Moi je n’ai pas discuté de ce qui a été fait par les Algériens, sur leur territoire, pour frapper les terroristes qui retenaient en otages 600 personnes!», a-t-il affirmé. «Nous aurons besoin de l’Algérie dans cette région du monde (…) pour lutter contre le terrorisme (…) pour favoriser une politique de développement (…) et pour le dialogue politique y compris avec les Touareg», a tenu à souligner François Hollande. «L’Algérie est un pays incontournable dans la recherche d’une solution politique. C’est d’ailleurs ce pays qui a parrainé les précédents accords (d’Alger, Ndlr) et qui souhaite naturellement être en première ligne de la résolution de cette nouvelle crise», avait indiqué le ministre français chargé de la Coopération, Henri de Raincourt, au sujet du conflit qui oppose les Touareg maliens à Bamako devant le Sénat français. Les déclarations de François Hollande viennent ainsi conforter le discours qu’il a prononcé lors de sa récente visite en Algérie: tourner la page douloureuse de la colonisation et regarder ensemble vers l’avenir.*L’Expression-06.02.2013.

**Les polices arabes veulent profiter de l’expérience algérienne

36e congrès des chefs de la police arabes à Alger dimanche et lundi 10.12.2012.

L’expérience de l’Algérie en matière de lutte antiterroriste a été, à maintes fois, sollicitée dans des rencontres internationales liées à la sécurité. Le développement de sa police de proximité pour la gestion des situations les plus délicates est l’autre domaine qui intéresse davantage les pays arabes en général et ceux qui connaissent des conflits politiques et sociaux en particulier.

Ces deux thèmes liés à la sécurité publique, seront à l’ordre du jour du 36e congrès des chefs de la police arabes qui se tiendra à Alger dimanche et lundi prochains.

Consciente de l’importance de cette rencontre internationale et du rôle que doit jouer les représentants de l’Algérie dans les débats, la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a précédé l’évènement par la tenue, avant-hier à l’école d’application de Soumâa (Blida), d’une importante conférence sur le thème de «La coopération sécuritaire arabe et le rôle de l’Algérie dans son renforcement ».

En effet, tout a été mis en place pour que la rencontre d’Alger soit fructueuse pour le monde arabe et verse dans l’intérêt commun de lutter contre toutes les formes d’insécurité notamment le crime transfrontalier dont le terrorisme, le trafic d’armes, de stupéfiants et le blanchiment d’argent.

Beaucoup est attendu de la participation algérienne au 36e congrès des Etats arabes sur la sécurité d’autant plus qu’elle doit jouer un rôle prépondérant dans le renforcement de la coopération sécuritaire arabe.

C’est ce qui a été, entre autres, réitéré lors de la conférence de Soumââ par le commissaire divisionnaire Mohamed Bouhana du Bureau de coopération internationale à la DGSN qui est revenu sur ce rôle primordial de l’Algérie.

«L’Algérie a mis son expérience acquise sur le terrain en matière de sécurité à la disposition des pays arabes, pour en bénéficier notamment, dans les domaines de la lutte anti-terroriste et de la mise en place de la police de proximité», a-t-il indiqué et d’expliquer que ce rôle s’articule autour de plusieurs domaines dont celui de la contribution à l’élaboration de textes de lois en la matière, concernant particulièrement le statut du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, créé en 1982 au Maroc et considéré comme «la plus haute autorité sécuritaire arabe».

Cette instance a permis, faut-il le rappeler, aux ministres de l’Intérieur des pays arabes de tenir, depuis sa création, 29 sessions dont la 17e avait été abritée par l’Algérie en janvier 2000, et avait permis d’adopter la proposition algérienne pour la mise en place d’un système moderne de communication pour relier les Etats arabes et les appareils du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, et ce, dans le but d’assurer la sécurité de leurs peuples.

Le conférencier a rappelé, également, que l’Algérie a abrité en 1996, le 20e Congrès des dirigeants de la police et de la sécurité arabe.

«Ce Congrès avait permis d’atteindre un stade qualitatif dans la coopération sécuritaire inter- Etats arabes notamment dans le domaine de la lutte contre la criminalité organisée et transfrontalière dont le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme», a-t-il indiqué en mettant en exergue le rôle de l’Algérie dans l’initiation de diverses conventions et la mise en place d’une stratégie sécuritaire arabe en matière de lutte contre le trafic des stupéfiants, la sensibilisation contre les fléaux sociaux, la lutte contre le terrorisme et le banditisme.

Une stratégie qui devra se renforcer et connaître de nouvelles recommandations à l’issue de la rencontre d’Alger prévue les 9 et 10 du mois de décembre en cours.*06 Décembre 2012-La nouvelle république

**Ce qui est qualifié de «terrorisme» par la Syrie est défini comme étant de l’«opposition armée» par le Qatar.

Cette 36e édition est, également, la première depuis l’avènement du «printemps arabe» en 2011. Nous apprenons, d’ailleurs, de source sûre, que tous les pays membres de la Ligue arabe (au nombre de 22) dont la Syrie, participent au 36e congrès qui débutera aujourd’hui à Alger. Le «printemps arabe» sous son aspect «djihadiste» sera présent lors des travaux, même si la question ne sera pas débattue en public.

La base des débats existe pour ce faire même si beaucoup d’aspects sont à l’origine de divergences entre plusieurs participants. Les observateurs citent l’exemple de la guerre qui se déroule en Syrie, pays participant à ce congrès. Une guerre à laquelle des «djihadistes» venus de plusieurs autres pays arabes participent aussi. Le Qatar, un autre pays participant, soutient l’«opposition armée» en Syrie. Le consensus entre ces deux pays semble des plus difficiles à trouver.

Ce qui est qualifié de «terrorisme» par la Syrie est défini comme étant de l’«opposition armée» par le Qatar.

L’Algérie qui, rappelle-t-on, a abrité deux rencontres sécuritaires arabes, respectivement le 20e Congrès des directeurs généraux de police et de sécurité arabes en octobre 1996, et la 17e session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, en janvier 2000, a initié plusieurs résolutions adopteés se rapportant particulièrement à la stratégie sécuritaire arabe «dans la version améliorée» et «la mise en place d’un système de communication moderne entre les différents organes du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur».

L’une des stratégies retenues : la convention arabe de lutte contre le terrorisme. L’application de cette stratégie sera-t-elle revendiquée par la Syrie ? Sera-t-elle refusée par le Qatar ?

Des «négociateurs» pour éviter des émeutes

La «gestion des foules» est l’un des plus importants aspects qui seront débattus à huis clos lors du 36e congrès. Entendre par là la gestion des émeutes et autres manifestations populaires. Des formes de contestations, manipulées ou non par la suite, ont été à l’origine du «printemps arabe» dans plusieurs pays arabes, rappelle-t-on.

L’Algérie communiquera son expérience dans ce domaine et les initiatives permettant d’éviter l’affrontement entre les forces de maintien de l’ordre et les populations.

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) algérienne, et le Commandement de la Gendarmerie nationale ont, note-t-on, mis en place des équipes spécialisées dans le dialogue avec les populations en colère.

Le but est de désamorcer le mécontentement et favoriser le dialogue au détriment de la confrontation. Cette initiative, qui a fait ses preuves en Algérie et permis de désamorcer bien des situations difficiles, pourrait être présentée par notre pays au cours des travaux pour en faire bénéficier le reste du monde arabe.

Chaque pays ayant ses spécificités, la question pourrait être cependant débattue pour trouver un consensus qui serait applicable à l’ensemble des pays arabes. En Algérie, une grande partie des émeutes et autres colères populaires ont été provoquées par une mauvaise gestion par certaines Assemblées populaires communales (APC).

C’est ainsi que depuis quelque temps, les gendarmes adressent des rapports à leur commandement sur les élus locaux qui, parce que refusant de recevoir des citoyens ou par mauvaise gestion ou gabegie, provoquent le mécontentement populaire, et n’hésitant pas à impliquer les forces de sécurité pour réprimer la contestation au lieu de recourir au dialogue.

L’initiative en question vise à empêcher certains élus locaux de faire endosser leurs échecs aux forces de sécurité et empêcher, également, la répression des populations, explique-t-on. Dans certains pays gagnés par le «printemps arabe», la répression engagée systématiquement n’a fait qu’ajouter de l’huile sur le feu.*09 Décembre 2012-Le Temps d’Algérie

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Alerte générale dans les ports algériens

Les services de sécurité et les Douanes n’écartent pas le fait que des armes provenant d’Europe envahissent le pays

En Algérie, on n’écarte pas l’idée d’une volonté de déstabilisation du pays.

Les bateaux en provenance de Malte, minutieusement fouillés

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Sur instruction de la direction générale des Douanes algériennes, tous les conteneurs en provenance ou ayant fait escale à Malte, doivent se soumettre à un contrôle rigoureux des dispositifs du Sigad qui est relié au scanner, apprend-on de source portuaire. A l’origine de cette mesure, le démantèlement en Bosnie d’un réseau, spécialisé dans le trafic d’armes. Une instruction qui intervient suite à l’arrestation de trois Franco-Algériens activant au sein du réseau de trafiquants d’armes de la Bosnie. L’instruction est parvenue aux différents ports de l’Algérie, après l’interception par la brigade mobile de la gendarmerie, à Boumerdès, de deux conteneurs chargés le premier, de cigarettes Marlboro et l’autre, de balances. Des conteneurs sortis frauduleusement du port sec de Boumerdès. Une situation qui a suscité l’intervention de la direction générale des Douanes, qui a introduit une plainte auprès des instances juridiques, à l’encontre des personnes impliquées dans ces sorties frauduleuses, à savoir le responsable de contrôle et les inspecteurs liquidateurs, qui font respectivement objet d’audition.

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En outre, il est noté que cet état d’alerte place les institutions portuaires du pays dans l’extrême vigilance, notamment après que des armes aient été découvertes dans un conteneur, censé contenir des pièces de rechange automobiles. Ainsi, tous les conteneurs en provenance de Malte sont suspectés et doivent impérativement faire l’objet d’une fouille, du fait que le port de Malte est un port de transit. Une escale où tous les cargos en provenance de l’Europe de l’Est et l’Ouest, y transitent, pour décharger les produits de contrebande, les armes en l’occurrence, qui sont acheminés par la suite vers le Maroc et L’Algérie. Conscientes du danger que représente ce genre d’escale, notamment dans la conjoncture prévalant actuellement au sein des pays du Maghreb et au Sahel notamment, les Douanes algériennes, et dans le cadre de leurs activités, ont porté à un haut niveau la vigilance des services relevant des institutions portuaires à l’échelle nationale: aucun conteneur, ne doit quitter aussi bien les ports que les ports secs, avant d’être passé par les dispositifs de contrôle Sigad, et le scanner, sous peine de poursuites judiciaires. Par ailleurs, il est à noter que les trois jeunes Franco-Algériens arrêtés le 5 du mois en cours en Bosnie-Herzégovine, étaient en possession d’une cargaison d’armes. Les trois individus Eddy A., Samir B. et le troisième connu sous le pseudonyme de Hodeifa, résidant à Lyon, avaient fait le déplacement vers la Bosnie en avion en faisant d’abord escale en Allemagne. Ces armes étaient destinées à être convoyées vers l’Algérie via la Tunisie dans des conteneurs de pièces détachées pour véhicules. En outre, deux autres individus, dont l’identité n’a pas été révélée, avaient fait auparavant le déplacement en Algérie pour s’enquérir des besoins en armes susceptibles d’y être acheminées, précisent les mêmes sources qui n’écartent pas l’idée d’une volonté de déstabilisation du pays.*L’Expression-09.12.2012.

**Le président tunisien préoccupé par le trafic d’armes qui s’opère dans la région à partir de la Libye

Dans un entretien publié par la revue britannique «The World Today», le président tunisien Moncef Marzouki s’est déclaré préoccupé par le trafic d’armes qui s’opère dans la région à partir de la Libye post-Kadhafi.

Il a affirmé que «des quantités d’armes ayant appartenu au régime libyen sous Kadhafi sont passées aux mains des islamistes non seulement en Libye mais aussi en Algérie et en Tunisie». Concernant son pays, la menace ainsi créée viendrait selon lui des islamistes nationaux qui «se rendent au Mali pour s’entraîner au jihad comme en Afghanistan pour retourner ensuite en Tunisie».

Ce qui justifie à ses yeux que pour la diplomatie de son pays, «le rétablissement de l’ordre au Mali sera un enjeu principal durant les trois prochaines années». Sur le dossier malien, Marzouki a confirmé que la Tunisie est favorable à une solution politique au conflit, confirmant ainsi la proximité de vue sur ce problème de son pays avec l’Algérie. Position d’ailleurs exprimée par le chef du gouvernement tunisien lors de sa récente visite officielle à Alger.

Solution politique qui a les faveurs d’Alger, de Tunis et d’autres capitales régionales toutes aussi préoccupées par les conséquences négatives qui découleraient d’une intervention militaire étrangère pour la zone du Sahel.

Mais que récuse une partie de l’opinion malienne comme ont voulu le faire comprendre les manifestants qui à Bamako ont répondu à l’appel de plusieurs partis politiques opposés à l’option politique et favorables au déploiement rapide d’une force d’intervention internationale pour reconquérir le nord du Mali.

Le millier de manifestants descendu dans la rue à Bamako scandait des slogans favorables à l’armée malienne et arborait des banderoles où on pouvait lire «Aqmi, Mujao, Ansar Dine dehors du Mali» ou «l’ONU ne doit pas laisser tomber le Mali», ou encore «vive le Mali uni, un et indivisible».

Il ne fait aucun doute que la manifestation organisée à Bamako en faveur d’une rapide intervention militaire internationale au nord du Mali vise à accentuer la pression sur les autorités de la transition pour qu’elles n’aillent plus loin dans le dialogue avec le MNLA et Ansar Dine qui vient d’avoir un début de concrétisation avec la rencontre qui les a réunies à Ouagadougou au Burkina Faso avec ces deux groupes armés du Nord-Mali. L’entame de ce dialogue a manifestement dérangé les plans du camp des interventionnistes qui ne sont pas que Maliens.

A travers la mobilisation de la rue malienne dont il reste d’ailleurs à cerner l’ampleur et la spontanéité, les partisans de l’intervention veulent imposer la thèse que l’opinion malienne est «exaspérée » par les «atermoiements» des Nations unies et impatiente de voir une opération militaire lancée pour libérer le nord du pays.

La confusion est par ailleurs de mise au sein des cercles dirigeants maliens qui soufflent le chaud et le froid sur ce qu’est l’attitude officielle du gouvernement malien. Quand d’aucuns dialoguent et négocient avec deux des principaux groupes armés du nord du Mali, d’autres s’emploient à faire capoter ce processus en développant un point de vue qui exclut le recours à la solution politique.

La question est de savoir si en l’emportant à Bamako, le camp des interventionnistes, sa victoire rendra possible dans le proche terme comme voulu par lui l’intervention militaire à laquelle il appelle. Ce dont doutent aussi bien l’ONU que les Etats-Unis et d’autres puissances régionales et internationales, ainsi que la plupart des experts militaires étrangers qui scrutent la réalité malienne et celle des Etats qui poussent Bamako sur la voie de l’option militaire.*Kharroubi Habib. 09 Décembre 2012-Le Quotidien d’Oran

**la police tunisienne saisit des armes près de la frontière algérienne

La police tunisienne a arrêté deux hommes et saisi des armes à Fernana, localité proche de la frontière algérienne dans le nord-ouest de la Tunisie, a-t-on appris hier de source sécuritaire.

Les deux hommes, originaires de Jendouba, chef-lieu de la région, ont été arrêtés vendredi 07.12.2012. après un contrôle du véhicule de location à bord duquel ils se trouvaient avec deux autres passagers qui ont échappé à la police, a précisé cette source sécuritaire, citée par la radio Shems FM. La police a saisi des armes automatiques, treize pistolets à impulsion électrique (tasers) et des quantités non précisées d’explosifs et de stupéfiants, a-t-on ajouté de mêmes sources. Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine des armes et les projets de leurs détenteurs, a-t-on ajouté de même source.

Considérée comme un des bastions salafistes, la région déshéritée de Jendouba a été, en juin, le théâtre d’affrontements entre des habitants et des islamistes extrémistes, qui ont également incendié le poste de police de la ville pour dénoncer des arrestations dans leurs rangs. En mai 2011, deux officiers sont morts à Rouhia, près de Jendouba, dans un échange de tirs avec des hommes soupçonnés d’appartenir à Al Qaîda. Le président tunisien, Moncef Marzouki, s’est inquiété vendredi de la montée en puissance du trafic d’armes en Afrique du Nord et des risques sécuritaires que cela représentait dans le contexte de l’occupation du nord du Mali par des extrémistes islamistes. Des quantités d’armes pillées dans les dépôts de l’armée à la chute du régime de Mouammar El Gueddafi sont passées aux mains des islamistes en Libye mais aussi en Algérie et en Tunisie, avait prévenu M. Marzouki dans un entretien avec la revue britannique The World Today. *AFP-09.12.2012 

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*Un lot d’armes saisi en provenance de la Libye

L’opération a été menée avec précision au lieudit Kara El Aïn à 260 km dans la zone Sud de Djanet dans la wilaya d’Illizi.

Violence et assassinats sont devenus le quotidien de ce pays

Agissant sur la base de renseignements recoupés et vérifiés, les forces de sécurité ont avorté l’une des plus importantes transactions d’armes et de munitions au Sud. Selon des sources très au fait du contexte qui prévaut actuellement dans cette région, les services de sécurité ont utilisé à la faveur de leur action, des renseignement pour dresser un guet-apens aux trafiquants qui agissent de concert avec Al Qaîda au Maghreb islamique. L’opération a été menée avec précision au lieudit Kara El Aïn à 260 km dans la zone Sud de Djanet, dans la wilaya d’Illizi. Les informations en possession des forces de sécurité faisaient état d’un groupe armé à bord de véhicules tout-terrain en provenance de la Libye et qui se dirigeait vers les frontières algériennes. Le dispositif hermétique érigé par l’ANP assistée par les GGF, n’a laissé aucune chance aux trafiquants qui seront tous arrêtés dont un Libyen. Selon nos sources, ils étaient quatre. Ces derniers sont actuellement en détention et interrogés par les services de sécurité. Dans cette opération, les forces de sécurité ont saisi 8 AK 47, 24 fusils automatiques et un lot de munitions. Cette opération concourt avec un climat très tendu en Libye où des combats continuent. Violence et assassinats sont devenus le quotidien de ce pays qui vient d’exporter 600 mercenaires en Syrie en plus des activités subversives que des trafiquants tentent tant bien que mal de lancer à partir du territoire libyen vers l’Algérie. Le gouvernement libyen récemment installé ne semble pas en mesure d’absorber les violences et est même loin d’avoir les moyens adéquats de redresser la situation et, selon des sources locales que nous avons réussi à contacter, le contexte sécuritaire est chaotique, notamment depuis l’assassinat de l’ambassadeur américain. Au lendemain de ce douloureux drame, le nouveau chef de gouvernement libyen avait déclaré: «Nous avons fait une importante avancée. Nous avons des noms et des photos. Des arrestations ont eu lieu et d’autres sont menées au moment où je vous parle.» Suite à l’assassinat de l’ambassadeur des Etats-Unis, une première interview d’un haut responsable libyen qui semblait éprouver toutes les peines du monde pour minimiser un «incident» de cette ampleur. Qui a osé faire le coup? Le responsable libyen n’avance aucune piste mais un début de réponse est donné par Washington 24 heures plus tard en annonçant le déploiement en Libye d’une équipe d’une cinquantaine de marines spécialisés dans la lutte antiterroriste. Des sources sécuritaires bien averties de l’évolution de la situation libyenne confient que l’attentat antiaméricain qui a eu lieu un certain 11 septembre et qu’on a essayé de mettre sur le compte des réactions violentes plus ou moins manipulées après la diffusion du film «innocence of muslims» porte la marque du professionnalisme et résulte d’une préparation minutieuse qui ne doit rien, ni au hasard, ni aux coïncidences. Comment un responsable américain de haut rang, accompagné de deux barbouzes aguerris aux «jeux» de la guerre peuvent-ils être ciblés de la sorte dans un pays instable et en proie à une guerre civile dont les prémices sont apparentes? Une question que le président Obama et son principal adversaire dans la prochaine élection présidentielle américaine évitent soigneusement de poser, mais qui ne tardera pas à livrer une partie de ses secrets avant la fin de l’année. Selon des commentaires de presse, les Américains seraient prêts à mettre en oeuvre la seconde phase du plan d’occupation de la Libye déclenché par les forces de l’Otan et la France, en s’approchant du Sahel et de la Syrie. Des marines à quelques kilomètres d’Illizi et de Djanet et dans un contexte sahélien plein d’incertitudes. Une source d’inquiétude légitime pour l’Algérie qui voit ainsi les foyers de tensions se multiplier à ses frontières.*L’Expression-15.09.2012.

**Quatre terroristes dont un Malien neutralisés à Khenchela.

Des armes, des munitions et des moyens de communication technologique sophistiqués ont été saisis.

Alors que plusieurs terroristes de nationalité étrangère, particulièrement des Libyens ont été arrêtés ou abattus par les forces de sécurité dans différentes opérations militaires, notamment au Sud, un Malien vient d’être capturé en compagnie de deux autres de nationalité algérienne à Khenchela. A priori, l’Algérie est devenue une destination pour les groupes armés, surtout après l’information selon laquelle les forces de sécurité ont arrêté jeudi dernier un groupe de sept trafiquants dont deux Algériens et cinq Libyens, en plus de trois Nigériens qui seraient des éléments du Mujao aux frontières algéro-maliennes. L’élément étranger parmi les groupes terroristes et son arrestation samedi dernier dans l’une des villes d’Algérie laisse-t-il croire à un retour actif des groupes terroristes? Selon des stratèges bien avertis, ceci confirme la thèse que le terrorisme n’a pas de frontières et que chaque détail doit être pris en considération dans la lutte antiterroriste. Ainsi, pour souligner que sur la base de renseignements vérifiés et recoupés, les forces de sécurité, agissant dans le cadre de la lutte antiterroriste, ont mis hors d’état de nuire quatre terroristes dont un Malien au lieudit Siar, situé entre les localités de Babar et Chechar relevant de la wilaya de Khenchela, faisant jonction avec les frontières administratives des wilayas de Biskra, El Oued et Tébessa. Des sources très au fait de cette opération précisent que l’un des quatre terroristes a été abattu au moment où il avait tenté d’user de son arme. Les services de renseignements, en coordination avec les militaires de l’ANP, assistés par les forces héliportées, ont mis à leur profit le renseignement opérationnel pour dresser un guet-apens hermétique au groupe terroriste. Surpris par la présence en force des éléments de l’Armée nationale populaire, un d’entre eux, refusant les injonctions des militaires, sera aussitôt abattu, les trois autres se sont rendus. Lors de cette action, des armes et des munitions et des moyens de communication technologique sophistiqués ont été saisis. Nos sources précisent que cette opération a été préparée depuis plusieurs semaines par l’exploitation du renseignement selon lequel ce groupe, qui avait pour charge de coordonner entre les différentes phalanges d’Al Qaîda au Maghreb à l’est, était sur le point de préparer des attentats et avait également pour mission de configurer des explosifs dans l’objectif de miner un important périmètre dans la région. Les forces de sécurité étaient parfaitement renseignées sur les agissements de ce groupe. Rappelons que cette action entre dans le cadre de l’opération de ratissage déclenchée par le commandement de la 5e Région militaire depuis le début du mois courant. Nos sources confient que les forces de l’ANP poursuivent leur intervention sur le terrain.*L’Expression-24.09.2012.

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*Les services de sécurité déjouent un plan terroriste ciblant des sièges gouvernementaux à Tamanrasset

Les services de sécurité de Tamanrasset poursuivent l’enquête sur la cellule de Tamanrasset qui a facilité l’exécution de la première opération terroriste dans une ville du sud algérien, ils sont parvenus à désamorcer des véhicules que les terroristes avaient commencé à piéger.

Les services de sécurité à Tamanrasset suspectent l’existence d’une cellule terroriste dormante dans la ville qui compterait pas moins de cinq membres qui aurait facilité l’opération de transport des terroristes et auraient également surveillé plusieurs sites sécuritaires de la ville. Nos sources indiquent que les services de sécurité ont arrêté au moins deux personnes de cette cellule et que les recherches sont toujours en cours pour arrêter le reste des éléments du groupe. Les services de sécurité ont d’un autre coté déjoué un vaste plan d’attaque terroriste contre des infrastructures sécuritaires à Tamanrasset, nos sources ont indiqué que l’opération kamikaze contre le siège de la gendarmerie de Tamanrasset samedi dernier, a été exécutée dans la précipitation et que ses exécuteurs ont été obligés d’avancer la date de 48 heures au moins après l’arrestation d’un terroriste présumé à la frontière algéro-malienne vendredi dernier. Une source proche de l’enquête sur l’attaque terroriste contre le siège de la gendarmerie nationale à Tamanrasset a indiqué que les services de sécurité ont réussi à récupérer un deuxième véhicule que les terroristes s’apprêtaient à la piéger avec plus de 200 kg d’explosifs afin de cibler un autre siège sécuritaire le même jour. Des informations indiquent que le deuxième véhicule de type « Toyota FG 55 » a été saisi, dimanche dernier, les services de sécurité ont saisi dans une cache à l’ouest de Tamanrasset un tuyau en acier d’une longueur de 80cm plein de matière très explosive pesant 80kg que les terroristes avec lesquels les terroristes s’apprêtaient à charger un deuxième véhicule. (El Khabar-05.03.2012.)

**Enquêtes sur les transferts bancaires suspectées d’être liées au terrorisme

Rezzag Bara:  « le terrorisme est toujours atroce et nous le combattrons pas tous les moyens »

Le conseillé à la présidence de la République, chargé de la lutte antiterroriste, M. Rezzag Bara, a indiqué, hier, que les groupes terroristes existent toujours et que les services de sécurité compétents sont appelés à plus de coordination et que les services du Renseignement financier et de lutte contre le blanchiment d’argent travaillent sur le dossier de transferts bancaires dont les sources ne sont pas claires.

Rezzag Bara a déclaré que l’attentat terroriste qui a ciblé, samedi passé, par moyen de voiture piégée, le siège du groupement de la gendarmerie nationale à Tamanrasset et qui a fait 23 blessés, prouve que le terrorisme est toujours féroce et actif et déterminé à faire couler du sang. Lors de son intervention à l’occasion de l’atelier de travail sur les enquêtes et poursuites judiciaires des affaires de financement du terrorisme international, M. Rezzag Bara a affirmé que l’Algérie est déterminée à faire face au terrorisme et par tous les moyens de l’Etat et sous l’autorité judiciaire et selon les normes internationales et lois inscrites dans la stratégie des Nations Unies de la lutte antiterroriste. Le conseillé à la présidence a insisté sur la nécessité de la coordination entre les instances judiciaires et services de sécurité compétents ainsi que les parties concernées par la lutte antiterroriste et l’assèchement de ses ressources financières ainsi que sur l’importance de la coopération et la coordination internationale. Il a indiqué que l’Algérie a mis en place tous les textes juridiques en mesure de parer aux précédentes failles dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent et l’assèchement de ses ressources. (El Khabar-05.03.2012.)

**Trois terroristes éliminés à Boumerdes

Les forces de sécurité sont parvenues avant-hier dans la nuit à éliminer trois terroristes lors d’une vaste opération de ratissage dans la région de Bouchakour dans la commune des Issers dans la wilaya de Boumerdes, et ont récupérés les armes des terroristes après l’accrochage. Des sources locales ont indiqué que les forces de sécurité ont exposé hier sur la route matin les corps des terroristes abattus avant de transférer à la morgue de l’hôpital.(El Khabar-04.03.2012.)

** 8 TERRORISTES ARRÊTÉS à Boussaàda.

Ils projetaient des attentats contre les symboles de l’Etat

L’opération militaire supervisée par un haut responsable de l’ANP, du commandement de la 5e Région, à M’sila qui s’est soldée, jusqu’à ce jour, par l’arrestation de huit terroristes au niveau de la localité de Boussaâda, a été qualifiée par les services de sécurité d’un véritable coup de boutoir contre les résidus du Gspc, branche d’Al Qaîda au Maghreb, notamment, confient les mêmes sources, que ces huit terroristes avaient projeté une série d’attentats contre des édifices publics et les infrastructures des forces de sécurité. Les aveux des mis en cause ont permis également de lever le voile sur une liste de noms de personnes aisées financièrement, que les terroristes comptaient racketter. Ce groupuscule prévoyait de donner naissance à une cellule de recrutement de nouveaux candidats, ciblant plus particulièrement des jeunes démunis de Boussaâda, Amsif, El Maârif, El Mouaâdid et le chef-lieu de la wilaya. Les mêmes sources ajoutent, qu’un terroriste activement recherché répondant au nom de L. A., âgé de 42 ans, figurait parmi ce groupuscule, alors qu’un certain Abou Hacen était sur le point d’occuper un appartement à l’intérieur duquel les forces de sécurité ont récupéré de la littérature subversive, une vingtaine de téléphones mobiles, des puces, des munitions, deux bombes de fabrication artisanale et une kalachnikov. Nos sources soulignent que l’action militaire est toujours en cours. (L’Expression-05.12.2011.)

**Le chef terroriste Abul Khabbab éliminé

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Les forces combinées des services de sécurité ont réussi, lors d’une embuscade tendue hier aux environs de 16H30, à éliminer un chef terroriste, l’émir d’Oued Souf, Mohamed Nekia, alias Abul Khabbab.

L’opération a eue lieu dans le marché de la ville d’El Oued, devant une librairie, lorsque l’émir passait à pied dans le marché. Les éléments des forces de sécurité qui l’attendaient ont réussi à l’encercler avant de le tuer.

Abul Khabbab a été atteint de trois balles, deux l’avaient atteint au pied pour l’empêcher de fuir mais ce dernier continuait à leur résister avant de recevoir une balle dans la tête. Aucun des éléments des forces de sécurité n’a été blessé dans cette opération.

Le corps du chef terroriste a été évacué vers la morgue de l’hôpital par les services de la protection civile en attendant les tests d’ADN pour confirmer son identité bien qu’il ait été reconnu par les éléments des forces de sécurité qui ont récupéré un PA et un sac en plastique contenant des objets appartenant au chef terroriste. (Ennahar/05.12.2011.)

***l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger:

«Les armes libyennes nous échappent»

«Les armes libyennes nous échappent»

Dans cet entretien accordé à L’Expression, Son Excellence l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, qui vient d’effectuer un court déplacement à Constantine, s’est plié avec beaucoup de bienveillance devant notre insistance à connaître le point de vue de son pays concernant plusieurs questions brûlantes de l’actualité. Invité à évoquer la politique sécuritaire de son pays ainsi que les perspectives de coopération dans ce domaine, entre les USA et l’Algérie, Henry S. Ensher a tenu à aborder tous ces sujets avec une franchise déconcertante. On annonce déjà son retour dans la ville des Ponts, dans un mois, pour participer à une conférence qui sera animée par le professeur Megharbi Nacer-Eddine à l’université de Constantine et qui portera sur la politique étrangère des USA.

L’Expression: Vous aviez déclaré que l’Algérie a été l’une des premières nations à présenter ses condoléances au peuple américain après l’attentat du 11 septembre. Que signifie pour vous cette déclaration? Henry S. Ensher: Cette déclaration est très sincère et je répète que l’Algérie, qui a longtemps souffert du terrorisme, notamment durant les années 1990, a été l’un des principaux et premiers Etats qui ont soutenu les USA après le 11 septembre. Nos relations ne cessent de progresser depuis, surtout en matière de sécurité. Je salue l’attitude de l’Algérie qui ne s’est pas précipitée dans des jugements du genre «vous avez vu, on vous a bien avertis». Le 11 septembre, qui a été un éveil pour nous, a été un facteur pour les USA de prendre conscience de l’ampleur de la menace terroriste dans le monde. L’Algérie a affiché un comportement responsable, marqué par deux visites du Président Abdelaziz Bouteflika.

L’Algérie et les USA sont convenus de renforcer leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme et il est question que l’Algérie puisse acquérir des équipements technologiques militaires. Où en sont les choses? Aux Etats-Unis, il existe une loi connue sous l’appellation Anduze Monitotoring sur le bon usage des armes. Les USA doivent s’assurer que l’acquisition des armes ne va pas servir à un autre objectif que celui convenu entre les deux parties. Cette loi est appliquée pour tout le monde. Je ne peux pas tout dire pour le moment que les USA ont convenu de vendre des armes et des équipements technologiques à l’Algérie, mais les procédures sont en très bonne voie.

La crise en Libye a donné de l’ampleur au trafic d’armes. Comment contourner ce phénomène? Il y a une grande quantité d’armes qui circulent et nous ne savons pas exactement où. Pour contrôler la situation, les pays de la sous-région sont appelés à renforcer leurs efforts et à coordonner leurs stratégies pour lutter contre cette prolifération. L’Algérie, et c’est ce que nous souhaitons, est en mesure de jouer un rôle pivot dans la région et elle est capable d’en être le leader pour lutter contre ce phénomène et contre les réseaux terroristes. Elle a toutes ses chances surtout avec l’expérience qu’elle a acquise dans ce domaine.

Puisqu’on en vient à l’expérience, est-ce que l’Algérie vous a apporté un plus? Les deux pays ont su tirer profit de l’expérience de chacun et il est vrai que nous avons beaucoup appris de l’Algérie dans ce domaine. L’Algérie jouit d’une très bonne expérience dans la lutte antiterroriste et on le lui reconnaît. Dans différentes occasions, on a pu et avec satisfaction apprendre l’un de l’autre.

Des événements secouent actuellement le Monde arabe, notamment en Syrie. Quel est votre avis à ce sujet? La position officielle des Etats-Unis atteste que le régime en place ne parviendra pas à contrôler la situation et que le président Bachar Al Assad n’est plus en mesure d’assurer le poste de chef d’Etat. Son départ serait une solution pour la crise, du fait qu’il a perdu sa légitimité. Mais il y a d’autres paramètres à prendre en compte dans ce sens: d’abord la Syrie doit accepter le protocole de la Ligue arabe, en permettant à des observateurs de venir faire un constat sur place, l’opposition doit s’organiser pour permettre de mettre fin aux violences. Je pense que les solutions existent.

Comment trouvez-vous Constantine? Constantine est une très belle ville, elle est magique et offre beaucoup de paysages naturels, je suis content d’y être venu. J’ai été à l’Institut biotechnologique à la Nouvelle ville, où deux Américains y exercent. Notre présence ici se veut comme un signe de soutien aux institutions éducatives et scientifiques, notamment en ce qui concerne le programme Access. On souhaite renforcer les échanges dans ce domaine. (L’Expression-08.12.2011.)

***LES ENLÈVEMENTS ET ACTES TERRORISTES SE MULTIPLIENT

Le Sahel s’embrase de nouveau

L'armement lourd tous calibres, y compris des lance-roquettes, se multiplie

L’Algérie avait averti à plusieurs occasions sur une recrudescence des actes subversifs.

Une démonstration de force, ou simple plaisir pour les festivités marquant le 51e anniversaire de l’indépendance? La question intervient à la suite d’un défilé militaire imposant organisé par les autorités militaires mauritaniennes, vendredi dernier, à l’occasion de la fête de son indépendance qui sera célébrée demain. C’est en présence du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, des dignitaires du régime, de représentants militaires d’autres pays, dont la France, et d’un public nombreux, que se déroulera le défilé. Il n’en demeure pas moins que cette démonstration s’annonce au moment où le pays est en lutte contre le terrorisme. Armement lourd tous calibres, y compris des lance-roquettes multiples récemment acquis, chars à chenilles et avions d’attaque au sol achetés pour l’essentiel depuis 2010, avions d’entraînement militaire (Tucanos de fabrication brésilienne, SF260 de fabrication italienne), des avions d’observation, de transport de troupes, de logistiques et de parachutages, ainsi que des hélicoptères ont été présentés. Un journaliste de l’AFP rapporte qu’il a constaté également, la participation à la parade des membres des Groupements spéciaux d’intervention, formés pour la lutte antiterroriste et dont l’essentiel est déployé dans des zones désertiques aux frontières avec le Mali, régions où évoluent essentiellement les groupes terroristes et les réseaux qui s’adonnent à diverses formes de trafic. Ce défilé, à signaler, intervenait au lendemain de l’enlèvement de deux géologues français au nord du Mali, comme rapporté dans notre édition d’hier. A ce propos, le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête préliminaire. Selon toujours l’AFP, les enquêteurs sont déjà sur place. A ce titre, des perquisitions pourraient être rapidement menées au domicile des deux victimes. Ces derniers ont été enlevés dans la nuit de jeudi à vendredi de l’hôtel Hombori, par des éléments armés et emmenés vers une destination inconnue. Une patrouille mixte composée de militaires maliens et français avait effectué une tournée dans l’espoir de retrouver des indices. Hier, ce sont cinq hélicoptères de l’armée française qui ont atterri le matin à Gao pour participer aux recherches des deux otages. L’enlèvement des deux Français jeudi, a été suivi vendredi par la mort d’un touriste allemand à Tombouctou, également dans le nord du Mali, tué par des hommes armés qui ont aussi enlevé trois personnes, l’un ayant la double nationalité britannique-sud-africaine, les deux autres étant un Suédois et un Néerlandais. C’est dire que toutes les prévisions annoncées par des sources sécuritaires, à l’ombre de la crise libyenne, se confirment de plus en plus. En effet, dans nos précédentes publications, des sources très au fait des nouvelles donnes au niveau de la zone du Sahel, avaient confié que les opérations des prises d’otages allaient se multiplier et de prévenir sur une complication de la situation sécuritaire dans cette région. L’Algérie, qui avait averti à plusieurs occasions sur une recrudescence des actes subversifs, avait pris ses dispositions pour affronter les nouveaux défis, mettant en garde la communauté régionale et internationale. Par ailleurs devant une telle situation visant à imposer le chaos dans cette zone, un premier groupe d’une dizaine de touristes étrangers a été évacué samedi par avion de Tombouctou au lendemain de la mort du ressortissant allemand et de l’enlèvement des trois autres Européens. Ces touristes ont été évacués vers Mopti, au sud de Tombouctou, dans un avion affrété par le gouvernement malien, un deuxième groupe d’une dizaine de personnes devait être évacué plus tard dans la journée vers la capitale Bamako, rapporte l’AFP. Désormais, ce sont pas moins de neuf ressortissants étrangers, dont six Français, qui sont détenus au Sahel et s’ajoutent à ce chiffre deux autres Européens enlevés au sud de l’Algérie, à Tindouf et Tamanrasset. Les réactions ne tarderont pas à tomber et c’est le président nigérian Goodluck Jonathan, tout en dénonçant l’assassinat du ressortissant allemand et l’enlèvement des autres victimes, qui affirme à l’issue d’un entretien à Paris avec Nicolas Sarkozy que «la France et le Nigeria allaient coopérer plus étroitement pour lutter contre le terrorisme qui sévit dans cette région d’Afrique» et d’ajouter: «Avec M.Sarkozy, nous avons parlé de la lutte contre le terrorisme dans la sous-région du golfe de Guinée et nous allons travailler plus étroitement avec la France pour mieux contrôler l’avancée du terrorisme dans cette région». Le Nigeria, qui connait aussi de gros problèmes d’insécurité et d’actes terroristes, fait face à une grande menace. A ce propos, le président nigérian souligne en évoquant la recrudescence des attentats dans son pays: «Il y a les problèmes de terrorisme dans le golfe de Guinée au sud du Nigeria. Nous savons bien que le terrorisme est devenu une question mondiale, nous avons besoin d’assistance pour le combattre, et un grand nombre d’acteurs de Boko Haram, un mouvement islamiste au Nigeria, impliqué dans de récentes violences meurtrières, avaient été arrêtés. Nous sommes sur le point de juguler cette crise. Cette organisation comme pour les réseaux de trafic de tout genre, ainsi que l’organisation des Chebab de la Somalie travaillent de concert avec la nébuleuse Al Qaîda au Maghreb Islamique. D’ailleurs, ce sont deux contrebandiers qui ont été les principaux complices de ces derniers enlèvements confient des sources. Il s’agit d’Amar Ag Amnoukel et un certain Abdel Karim. (L’Expression-27.11.2011.)

**Le terroriste Belawar crée un nouveau mouvement financé par le Maroc et la France

Selon des sources sécuritaires concordantes, rapportant des aveux de terroristes présentés récemment devant la justice, des parties étrangères seraient impliqués dans le soutien des groupes terroristes..

Selon les mêmes sources, Mokhtar Belmokhtar, alias Belawar, chef terroriste du groupe salafiste au Sahara, serait derrière l’idée de créé un nouveau mouvement séparatiste dont la mission serait de commettre des attentats terroristes contre des objectifs officiels et des intérêts étrangers dans le sud.

Selon les aveux des personnes arrêtées dans l’affaire « Mouvement des enfants du sud pour la justice », Belawar serait le vrai fondateur de ce mouvement et qu’un de ses proches collaborateurs, Mohamed Lamine Boucheneb, connu sous le nom de Tahar aurait été désigné président de ce mouvement.

Un certain « Nemr », originaire de Rouissat à Ouargla, un repris de justice dans des affaire de faux et usage de faux, aurait rejoint le groupe de Belawar dans le désert de Khelil au Mali au début de l’année 2010 par l’intermédiaire d’un terroriste repenti prénommé Abderrahmane.

Nemr a aussi reconnu que le terroriste Boucheneb, proche de Belawar, lui aurait raconté que le mouvement des enfants du sud aurait reçu des propositions de financement du Maroc et de la France et de Libye, sans expliquer si la proposition libyenne venait de Kadhafi ou des combattants du CNT.

Selon Nemr toujours, Belawar aurait refusé lors d’une réunion pour tracer les objectifs et les opérations terroristes, toute attaque contre les intérêts étrangers ou kidnapping de ressortissants étrangers. Il aurait insisté sur la nécessité d’œuvrer afin de gagner la sympathie des pays occidentaux et l’opinion internationale envers le nouveau mouvement.

D’autres aveux concernent une importante quantité de produits utilisés dans la fabrication d’explosifs qui ont été introduit en Algérie depuis le Mali. Ces produits ont été enfuis dans le sable.

Les aveux de toutes ces personnes arrêtées et présentées devant la justice montrent la nouvelle stratégie des groupes terroristes dans le Sahel qui tentent de créer une organisation ayant un caractère politique avec des revendications légitime mais qui ont d’autres objectifs que le groupe salafiste n’a pas pu réaliser. (Ennahar/05.12.2011.)

***L’Algérie prise en sandwich au Sahel

Le rôle pivot de l’Algérie dans la région est reconnu par ses partenaires.

La situation sécuritaire au Sahel donne beaucoup de soucis aux pays de la région

L’Algérie est appelée à jouer un rôle pivot dans la lutte antiterroriste au Sahel, c’est a priori, le souhait exprimé hier et renouvelé aujourd’hui par les Etats-Unis d’Amérique, qui soutiennent sans aucune équivoque que l’Algérie est en mesure d’assurer ce rôle pour juguler la menace terroriste dans cette région. Les Américains estiment que l’Algérie détient les compétences exigées sur les plans stratégique, géographique, économique, surtout son expérience incontestable et c’est sur cette base que l’Algérie s’attribue le statut de leader. Ces intentions américaines à l’égard de l’Algérie, maintes fois abordées par de hauts responsables US de par le passé, viennent d’être formulées à L’Expression par l’ambassadeur des USA, Henry S. Ensher à Constantine, lors de sa visite de mardi dernier. De nombreux responsables de haut rang en visite en Algérie avaient tenu des propos identiques concernant le même sujet. Lors de sa visite en Algérie, le sous-secrétaire d’Etat adjoint chargé du Maghreb, Raymond Maxwell, avait souligné l’existence entre l’Algérie et les Etats-Unis d’un partenariat dans le domaine de la lutte antiterroriste, l’échange de renseignements et la lutte contre le trafic d’armes et de soutenir que «les nombreuses visites de responsables américains en Algérie ne font que souligner la haute teneur des relations algéro-américaines. Les deux pays ont beaucoup d’intérêts communs». Il est clair que la crise en Libye a été un facteur déterminant et le moteur qui donnera un nouveau souffle à la coopération algéro-américaine au regard du regain d’intérêt pour la mise en place d’une stratégie susceptible de freiner les appétits meurtriers d’une organisation terroriste qui exploite pleinement le chaos qui règne en Libye. Pour sa part, la coordinatrice adjointe des programmes au Bureau américain de la coordination de la lutte antiterroriste, Mme Gina Abercrombie-Winstanley, indiquait, alors en visite en Algérie que «les USA considèrent l’Algérie comme l’un de leurs meilleurs partenaires en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme». Non sans avoir reconnu que les USA «tirent profit de l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme». De telles déclarations viennent soutenir celle de l’ex-secrétaire d’Etat Condolezza Rice en 2008, qui a qualifié l’Algérie de championne de la sécurité internationale et régionale. A son tour Jeffrey D. Feltman, secrétaire d’État adjoint américain pour les Affaires du Proche-Orient et l’Afrique du Nord, abondera dans le même sens. Si les échanges sécuritaires entre Alger et Washington, notamment en matière de lutte contre le terrorisme à travers une solide coopération, se sont imposés en alternative depuis les attentats du 11 septembre, les deux dernières années ont été particulièrement riches en contacts multiformes entre les deux pays impliquant de nombreux responsables américains, militaires, civils et gradés dans le renseignement. L’axe Washington-Alger s’est consolidé depuis dans un contexte marqué par de nombreux déplacements effectués en Algérie par des personnalités de marque: Jeffrey Feltman, le commandant de l’Africom, le général William Ward, ensuite celle de son successeur le général Carter F. Ham, Vicki Huddleston, la sous-secrétaire US à la Défense en charge de l’Afrique. Le défilé des responsables américains à Alger sera également ponctué par la visite du conseiller du président des USA Barack Obama; John Brennan. L’objectif est le même: renforcer les relations bilatérales en matière de lutte antiterroriste. Comme le confirmera mardi dernier l’ambassadeur des USA. La jugée dans ce domaine est considérée satisfaisante par les deux partenaires qui appellent à son intensification au niveau du Sahel, une vaste région pauvre et désertique considérée comme une zone d’influence française. Le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso sont encore liés à la France par des accords bilatéraux qui autorisent ce dernier pays à intervenir militairement si la situation l’exige. Cet état de fait donne en apparence une longueur d’avance à Paris qui semble détenir les clés du problème sahélien, mais c’est compter sans la nouvelle approche américaine, qui accorde désormais au Sahel une grande importance stratégique. Plus pragmatiques que des Français desservis par leur passé colonial dans la région, les Américains n’ont nullement l’intention d’abandonner des zones infestées par le terrorisme et ayant des frontières communes avec trois grands pays producteurs de pétrole, l’Algérie, la Libye et le Nigeria. C’est donc en toute logique américaine qu’ils misent davantage sur le rôle de l’Algérie. (L’Expression-08.12.2011.)

***une liste de 35 dangereux terroristes

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Alger- Les services de sécurité viennent de publier une liste de dangereux criminels, potentiels candidats à des attentats suicide, il s’agit de 35 terroristes, parmi eux un mineur de 16 ans, recrutés par l’organisation terroriste groupe salafiste pour la prédication et le combat pour commettre des attentats suicide contre les sièges de la sécurité et les institutions publiques et étrangères.

Les services de sécurité ont transmis la liste nominative avec photos de ces kamikazes à tous les centres de sûreté à travers les 48 wilayas du pays, dans le but de prendre les mesures nécessaires et afin de faire échouer toute tentative d’attentat terroriste, notamment dans les prochains jours qui coïncident avec les fêtes de fin d’année. A noter que beaucoup de touristes viennent dans les régions du sud algérien pour y passer le réveillon. Cette année, leur nombre devra augmenter surtout avec l’instabilité en Tunisie et en Egypte où le nombre de touristes a tant régressé. Selon des informations reçues, l’organisation terroriste recours au recrutement des jeunes mineurs dans ses rangs qu’elle charge de missions suicides, après que ceux soient aient été utilisés comme informateurs ou coursiers. L’organisation terroriste, en manque d’effectif, se tourne vers le recrutement de mineurs, facile a endoctriner, dans ses rangs dans une tentative de desserrer l’étau imposé par les services combinées de sécurité. Ennahar/04.12.2011.)

**Le groupe terroriste « Abou Dhoubaba » éliminé

il assurait la route au réseau libyen…

Les services de sécurité ont réussi à identifier huit des terroristes éliminés lors d’une opération de ratissages menée par les forces combinées la fin de la semaine dernière sur les hauteurs de « Arkou », à Tébessa

Il s’agit du terroriste chaâbani Abdelkamal, alias Meslem, émir de Saryate « Bouhnika », âgé de 30 ans, ainsi que l’ancien émir de la cinquième région de l’organisation salafiste pour la prédication et le combat en plus de six de leurs accompagnateurs.

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Le groupe, selon l’enquête, était en mission pour trouver un passage sécurisé pour le transport d’importantes quantités d’armes en provenance de Libye.

L’opération, conduite par les forces combinées de l’armée dans la nuit de mardi et mercredi derniers, dans la région de djebel « Arkou », situé dans la commune de Mezraâ, daïra d’El Akla, à 70 km au sud est de Tébessa, s’est soldé par l’élimination de huit terroristes, âgés entre 26 et 40 ans.

Une importante quantité d’arme a été récupérée, il s’agit de 8 pièces, dont 5 pistolets PMAK, trois mitrailleuses et ce, après que les unités de l’armée qui menaient des opérations de ratissage depuis le début du mois, aient pu encercler le groupe terroriste activant dans ces régions dans des grottes, utilisées jadis par les éléments de l’armée de libération pendant la guerre d’indépendance nationale.

Les investigations et analyses des empreintes digitales des terroristes ont révélé, selon des sources bien informées, l’identité des huit terroristes éliminés lors de cette opération, la deuxième du genre depuis le début du mois courant.

Parmi les terroristes éliminés, figure Chaâbani abdelkamal (cité plus hautà et Yahiaoui abdelali, alias Younès Abdelhassan, 37 ans, ancien émir de la cinquième région (selon le découpage de l’organisation du groupe salafiste pour la prédication et le combat GSPC). Ce dernier était originaire de la wilaya de Batna.

Les six autres terroristes sont Ben abdallah Aïssa, alias Abou Rawaha, 27 ans, de Oued souf. Soualmia Ahmed, alias Abou Bassira, 26 ans, de la même wilaya. Ayachi Younès, 31 ans et Saâdoune Seddik, alias Naâman Abou Katada, 40 ans, tous originaires de la région de Akla.

Moussa Youssef, alias Abou Slimane, 26 ans, de Ouargla, et Anis Azouz, alias « Abou dhoubaba », âgé de 40 ans.

Ce groupe terroriste avait pour mission d’assurer et sécuriser le passage de convois d’armes lourdes emmenées de Libye vers le sud est algérien. Ils ont été surpris par les forces combinées de l’armée qui ont réussi à éliminer les membres du groupe et récupérer les armes. (Ennahar-26.11.2011.)

**Ils sont venus de Biskra et prétendaient être des marchands de bétail

Arrestation de l’émissaire de Droukdel et mise hors d’état de nuire de ses acolytes

Des forces spéciales de l’Armée Nationale Populaire ont arrêté, dans la nuit de samedi à dimanche, un des grands chefs de ce qui est appelé Al-Qaida au Maghreb Islamique, dans un accrochage qui a duré plus d’une heure, entre les membres de l’ANP et des terroristes qui étaient à bord d’une voiture 4×4, dans le sud de Tamanrasset.

Une source sécuritaire a révélé que les forces spéciales de l’APN ont arrêté le terroriste allias « Bouhi Abdessamed », dirigeant dans la région est de l’AQMI. Elles ont trouvé en sa position des documents de l’organisation et des équipements électroniques.

Les informations dont nous disposons font état que l’Armée a tendu une embuscade à ces terroristes au niveau de la route nationale n°1 entre Tamanrasset et Ain Guezam. Les trois terroristes en question étaient à bord d’une voiture de marque « Mahindra ». après le refus des terroristes d’obtempérer, les forces de l’ANP ont ouvert le feu et abattu deux terroristes et blessé un troisième, allias « Azzam Tebassi », âgé de 33ans, membre dirigeant de l’AQMI dans le Djebel Mchounech, wilaya de Biskra. On suppose que les trois terroristes abattus tentaient de s’infiltrer vers le Nord du Mali, avant d’être surpris par l’Armée algérienne qui leur a tendu une embuscade dans la région de « Taouri », située à environ 330 km au sud du chef lieu de la wilaya de Tamanrasset, sur la route nationale n°1. Ils étaient en possession de mitraillettes kalachnikovs et des grenades. Ces terroristes abattus portaient de faussent identités et prétendaient qu’ils étaient marchands de bétails, originaires de Ménéa, wilaya de Ghardaia. Des sources sécuritaires ont révélé que les unités spéciales de sécurité ont poursuivi le déplacement de cette voiture 4×4 depuis plusieurs jours dès son départ de la wilaya de Biskra. Les terroristes à bord de cette voiture comptaient remettre des documents du commandement d’Al-Qaida aux terroristes du Sahel. (El Khabar-07.11.2011.)

**Certains espèrent voir l’Algérie à feu et à sang !

Le peuple algérien n’est pas près de redescendre au fond du gouffre après s’en être sorti vainqueur, il aspire à vivre en paix.

L’espoir de voir l’Algérie à feu et à sang, constitue un objectif pour le nouveau numéro un d’Al Qaîda, Ayman Al Zawahiri. Par pure bêtise ou par ignorance, ce chef terroriste appelle le peuple algérien à se révolter contre son gouvernement. Mais aux gens bien nés, la population algérienne a déjà fait sa révolution. D’abord, pour obtenir sa liberté en 1962 contre ses colonisateurs, ensuite, le multipartisme après les manifestations du 5 Octobre 1988. Le prix a été chèrement payé et le peuple algérien n’est pas près de redescendre au fond du gouffre après s’en être sorti vainqueur et aspire à vivre en paix. Avant l’appel de ce caïd fanatique, bien des forces occultes ont tenté de déstabiliser le pays, en vain. La belle preuve de la solidarité et la fermeté de ce peuple a été démontrée au monde entier à Oum Dorman, au Soudan. Cependant, certains ne désespèrent pas et continuent d’inoculer leur venin, sans retour d’écho quand il s’agit d’un peuple immunisé. Le centre américain de surveillance des sites islamistes Site, a diffusé une vidéo mardi dernier, de l’ex- lieutenant de Ben Laden, neutralisé en début du mois de mai de l’année en cours, dans laquelle il lance, en s’adressant aux Algériens: «J’ai félicité notre peuple en Libye pour sa victoire contre le tyran, j’appelle le peuple d’Algérie à suivre leur exemple. Vos frères en Tunisie puis en Libye ayant jeté leurs tyrans aux poubelles de l’Histoire, pourquoi ne vous révoltez-vous pas contre votre tyran? Pourtant la réponse à cette question est claire: le peuple algérien a compris le vrai visage de ceux qui prétendent le djihad. Aujourd’hui, leur numéro un veut prôner la Charia en Libye. En effet, dans cette vidéo d’un peu plus de 13 minutes, enregistrée en août ou septembre, selon Site, le successeur d’Oussama Ben Laden a félicité les rebelles libyens pour la prise de Tripoli, les pressant d’adopter la Charia, comme base du régime qui doit supplanter celui de Mouammar El Gueddafi. «La première chose que l’Otan fera sera de vous demander d’abandonner l’Islam», a encore lancé l’Egyptien à l’intention des Libyens, en avertissant: «Faites attention aux complots de l’Occident et de ses sbires au moment où vous bâtissez votre nouvel Etat. Ne leur permettez pas de vous tromper et de vous priver du résultat des sacrifices et souffrances endurés.» Pourtant, l’Otan et l’Occident, à son sens un gang, ont été des alliés incontestables pour le CNT, le corps politique des rebelles. La crise en Libye encouragée par une ingérence étrangère à l’initiative de la France et ses alliés, a provoqué un véritable séisme dans la région où désormais règne une insécurité totale, donnant libre cours à tout genre de trafic, drogue et armes notamment, à la faveur des réseaux terroristes dans toute la sous-région. Ce n’est qu’une fois le mal fait, en dépit des avertissements de l’Algérie, que les Occidentaux ont pris conscience de la menace grandissante dans toute la zone. A présent, la France et les Etats-Unis redoutent une alliance entre djihadistes et cybercriminels de droit commun, ce qui est déjà un fait vérifié par nos services de sécurité comme rapporté dans notre édition de mardi. Utilisant l’Internet, mais plus de téléphone, les réseaux terroristes sont en train de tisser une véritable toile d’araignée, pour monter des cellules à travers le monde entier. Leur objectif principal c’est l’Europe. Les forces de sécurité dont les pays risquent des attentats doivent désormais adapter leur stratégie de lutte aux nouvelles technologies. Si l’attentat de Marrakech, au Maroc, qui avait coûté la vie à 17 touristes a été le produit d’Internet, celui de Cherchell aussi, nous ont confié des sources sécuritaires, soulignant de «ne jamais sous-estimer les compétences intellectuelles de l’ennemi car il est redoutable à plus d’un titre». C’est à une puissante idéologie à laquelle il faut faire face aujourd’hui et c’est un phénomène aussi dangereux. Dans ce contexte, le Premier ministre français, François Fillon, a souligné lors d’un discours qu’il a prononcé à l’Institut des hautes études de défense nationale, il y a quelques jours seulement que «les individus se radicalisent à la maison sur Internet» et rappelé à quel point il était difficile de faire face à ce nouveau danger. Dans ce sens, il faut noter comme confient nos sources, les terroristes usent de logiciels de cryptage qu’ils maîtrisent parfaitement, et de codes pour communiquer. Pour préparer un attentat, pour un recrutement, pour adresser un message, tout passe par Internet, un bon moyen également pour nourrir la propagande et endoctriner de nouveaux candidats kamikazes. Il y a déjà quelques années que les services de sécurité en Algérie avaient pris conscience de cette nouvelle donne et y travaillent durement pour adapter sa stratégie de lutte, ce n’est que comme ça que des attentats spectaculaires ont pu être évités, notamment à Alger. Si certains croient encore que la connexion entre cybercriminels et djihadistes ne s’est pas encore produite, «c’est une erreur», estiment nos sources. Dans ce contexte, le département de la Défense américain a décidé de revoir sa doctrine militaire en y incluant la «cyberguerre». En outre, la France a décidé d’accorder davantage de moyens à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. Ce qui prouve que la locomotive de la connexion est déjà en marche. (L’Expression-13.10.2011.)

«L'Algérie est une puissance militaire et économique dominante dans la région et représente un partenaire-clé des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme»

**Intenses ballets diplomatiques…

Les ballets diplomatiques qui se suivent à Alger renseignent sur l’implication directe de l’Algérie dans la gestion des crises régionales.

Depuis ces derniers mois, l’Algérie est devenue le théâtre d’intenses ballets diplomatiques. Qu’est-ce qui explique cet intérêt régional et surtout occidental pour un pays longtemps boudé et que d’aucuns considéraient comme isolé? Le fait que ces ballets diplomatiques coïncident avec l’éclosion du Printemps arabe, renseigne sur le rôle de l’Algérie dans la stabilité et la sécurité régionales. Ce n’est pas une vue de l’esprit c’est une réalité du terrain établie par des institutions très crédibles. Un rapport présenté par le service de recherche du Congrès américain (Congressional Reaserch Service), dès le début des révoltes arabes, a tracé les sillons de toute la démarche sécuritaire actuelle. Un véritable document d’anticipation. «L’Algérie est une puissance militaire et économique dominante dans la région et représente un partenaire-clé des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme», a noté ce rapport. Le Congressional Reaserch Service est une agence fédérale américaine dépendant du Congrès, souvent désignée comme le «think thank du Congrès». Cette structure est chargée de la recherche sur les politiques publiques. Ses rapports pointus et objectifs sont très appréciés par les milieux politiques de haut niveau aux Etats-Unis. C’est dire que le défilé des officiels occidentaux à Alger n’est pas fortuit, il obéit bien à une feuille de route sécuritaire et dont l’Algérie est le pivot. Alger a reçu des responsables du département d’Etat US de différents niveaux, des responsables militaires dont le patron de l’Africom et de l’Otan et autres secrétaire généraux des Etats des pays européens. C’est le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a ouvert ce ballet diplomatique, le 20 mars dernier. Cette visite a eu lieu, pour rappel, juste après le début de l’intervention militaire lancée contre la Libye par l’Otan avec le soutien de certains Etats arabes. A son tour, le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, s’est rendu à Alger, le 11 juin dernier. Au cours de sa visite, il a déclaré qu’il s’ est entretenu avec les hautes autorités algériennes sur les dossiers de coopération en général, mais en particulier sur la crise libyenne. Quelques jours après, c’était le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui atterrissait à Alger. Cette visite est la première d’un ministre français des Affaires étrangères et européennes depuis mai 2008. Les discussions avec les hautes autorités algériennes ont porté essentiellement sur les grandes questions régionales de l’heure, en l’occurrence les dossiers régionaux aussi stratégiques que ceux ayant un rapport direct avec le Maghreb et surtout la sécurité au Sahel. Puis, c’est le président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères de l’Etat du Qatar, cheikh Hamed Ben Jassem Ben Jaber Al Thani, d’effectuer une visite à Alger, fin septembre dernier. Le Qatar, un pays qui a participé avec les forces de l’Otan aux bombardements sur la Libye. Pour les observateurs, ces visites sont loin d’être de simples déplacements pour «renforcer la coopération bilatérale». La récente déclaration de la secrétaire d’Etat américaine aux Affaires étrangères, Hillary Clinton, est une preuve supplémentaire du rôle stratégique de l’Algérie. «L’Algérie est devenue un acteur primordial dans la promotion de la stabilité et la sécurité régionales.» Cette déclaration a été appuyée avant-hier par le secrétaire d’Etat adjoint américain pour les Affaires du Proche-Orient et l’Afrique du Nord, Jeffrey D. Feltman, précisant que sa visite en Algérie avait pour but de s’entretenir avec les autorités algériennes de la manière dont elles analysent et envisagent les développements actuels en Libye: «Il est important pour nous de comprendre la position de l’Algérie concernant ce qui se passe dans la région et comment l’Algérie envisage la meilleure façon de soutenir les autorités de ce pays (Libye) en période de transition.»

Les Américains tranchent Hier encore, l’Algérie a accueilli le conseiller du Premier ministre britannique pour la lutte antiterroriste en Afrique du Nord et au Sahel, le général-major Robin Searby. Avant lui, c’était le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague-qui s’était rendu à Alger. S’en est suivi la visite du président du Mali, Amadou Toumané Touré, et plus tard, celle de son homologue du Niger Mahamadou Issoufou annoncée pour les jours prochains. Deux pays membres de la Coordination des Etats-Majors des armées du Sahel, point de chute sécuritaire de tous les pays de la région, dont l’Algérie chapeaute la direction. A cela s’ajoute la Conférence internationale, «pour la lutte contre le terrorisme au niveau de la Bande sahélienne et les retombées de la crise libyenne sur la sécurité régionale», tenue les 7 et 8 début septembre dernier, ayant regroupé les partenaires régionaux et extra-régionaux de l’Algérie.

Les contraintes stratégiques De tels événements confirment le rôle direct et indirect, voire l’implication de l’Algérie dans la gestion des crises régionales, à savoir la crise libyenne et la guerre contre Al Qaîda au Sahel. «C’est à Alger que les acteurs régionaux et occidentaux ont accordé leurs violons sur les conduites et les positions à tenir à l’égard de la crise libyenne, mais aussi dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», a fait savoir un haut responsable algérien chargé des questions sécuritaires, s’exprimant sous l’anonymat. «Défilés et parades diplomatiques intervenant dans un contexte régional des plus cruciaux en sont des signes», a ajouté la même source précisant que l’environnement politico-sécuritaire de la région est des plus pollués notamment. La fragilité politique en Tunisie après la chute de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali, la recrudescence du terrorisme, l’ampleur du banditisme transnational, les enjeux et les intérêts géostratégiques opposant des puissances occidentales dans la bande sahélienne où l’Algérie est un acteur incontournable, sont autant de critères déterminants sa conduite à l’égard du conflit militaire opposant le régime de l’ex-dictateur El Gueddafi au CNT. «La gestion des crises sécuritaires, qu’elles soient internes ou externes, est soumise à des pratiques lisibles et illisibles, officielles et officieuses. Les intérêts stratégiques internes et externes sont des éléments très déterminants dans le choix des modes de gestion de ces crises», a encore fait remarquer notre source. C’est dans ce contexte que l’Algérie a été contrainte d’aborder le conflit libyen, inscrit dans une dynamique d’ordre onusien, géré militairement et politiquement par les forces de l’Otan, «de manière intelligente et stratégique». Car, elle constitue l’un des pays pivots sur lequel repose la gestion des dommages collatéraux et dangers sécuritaires qui pèsent tant sur le pays que sur la région. La connexion des groupes djihadistes avec les rebelles, la circulation des armes à la suite des pillages massifs opérés dans des dépôts d’armement et les trafics qui s’en sont suivis, les questions de milliers de réfugiés libyens, sont en partie gérés par l’Algérie, partageant plus de 900 km de frontières avec la Libye. (L(Expression-26.10.2011.)

**10 terroristes éliminés et 3 autres capturés dans les maquis de Chouicha, à 15 km à l’est de Boumerdès.

L’opération de ratissage enclenchée par les forces de l’ANP dans les maquis de Chouicha, à 15 km à l’est de Boumerdès, boucle sa première semaine.

Le bilan de cette importante offensive militaire, qui s’est poursuivie durant toute la journée d’hier, fait état de la neutralisation de 13 terroristes, dont 3 ont été capturés vivants dans la nuit de mercredi à jeudi. Plusieurs armes d’assaut et une importante quantité de médicaments ont été également récupérées. Hier, d’importants périmètres étaient encore encerclés par les soldats de l’ANP. Une épaisse fumée se dégageait des lieux des opérations. Les bombardements se sont soldés par l’élimination d’un autre terroriste. L’axe routier (RN24), longeant la forêt de Chouicha qui relie Zemmouri à Cap Djinet, a été fermé par les militaires depuis l’après-midi d’avant-hier. Les automobilistes étaient contraints de faire un détour via Legata et Aïn El Hamra. De hauts responsables de la hiérarchie militaire se sont déplacés sur les lieux pour superviser les opérations afin de venir à bout des autres terroristes qui seraient toujours encerclés. Cette opération a été menée suite aux informations ayant fait état de la tenue d’un important regroupement des acolytes de Droukdel dans la région. Les éléments de l’ex-GSPC s’y seraient donné rendez-vous pour coordonner leurs actions et mener d’autres attaques contre les services de sécurité. Les corps des terroristes mis hors d’état de nuire ont été transférés à la morgue de l’hôpital de Thénia ; certains auraient même été identifiés.

Un militaire tué à Ammal

Un militaire a été tué, hier vers 16h, par l’explosion d’une bombe à la sortie sud de la ville de Ammal, à 25 km de Boumerdès, apprend-on de source locale. L’engin explosif avait été dissimulé à la lisère de la RN5, à hauteur du lieudit la Carrière. Il a explosé au passage d’un véhicule des forces de l’ANP, tuant un militaire qui était à bord, ajoute notre source. (El Watan-01.10.2011.)

**L’émir Ayoub et cinq de ses acolytes éliminés à Boumerdès

Les forces de l’armée nationale populaire (ANP) ont réussi, hier soir, à éliminer six terroristes de Saryate El Arkam, dans les maquis d’Aqmi, dans la région de Boumerdès, dans une vaste opération de ratissage. L’opération a eue lieu de la nuit de lundi jusqu’au mardi matin à trois heures 45, lorsque les forces de l’armée, assistées des unités anti-terroristes, ont du affronter un groupe de terroristes dans le village de Mendoura, Commune de Legata. L’accrochage s’est soldé par deux blessés au moins dans les rangs des terroristes.Les forces de l’armée qui effectuaient un ratissage dans la régions ont trouvé le corps d’un terroriste qui s’est avéré être celui d’un chef du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Il s’agit du trésorier de Saryate El Arkam, activant dans la région, Abed Bouraï, alias « Ayoub », âgé de 28 ans et originaire de la région de Bousraha dans les environs de Zemouri, wilaya de Boumerdès. Deux chargeurs, une grenade et trois téléphones portables, ont été trouvés sur le corps du terroriste, abandonné par ses compères à cause de ses blessures. Le terroriste Ayoub qui était trésorier de Saryate El Arkam, a rejoint les rangs des groupes terroristes en 2007. Il faisait partie des cellules de soutien avant de rejoindre Saryate El Arkam. Avant de rejoindre les terroristes, Ayoub était vendeur de poisson. La seconde opération de ratissage, menée par les forces de l’ANP avant hier soir et qui a durée jusqu’à mardi matin, a eue lieu dans une région non loin du théâtre de la première. Un sanglant accrochage a eu lieu entre les éléments de l’armée et un groupe d’environ 20 terroristes dans la forêt de Chouicha s’est soldé par l’élimination de cinq terroristes et la récupération de trois Kalachnikov.(Annahar-29.09.2011.)

****L’anarchie qui règne en Libye a profité à Al-Qaida en Algérie Selon le centre de lutte antiterroriste de l’Académie militaire américaineLe journal britannique « The Gardian » a rapporté du centre de lutte antiterroriste, de l’Académie militaire américaine que l’anarchie qui règne en Libye constitue un risque sur la stabilité de l’Algérie, en tant que pays voisin. La Libye pourrait se transformer en « couveuse » des Djihaddiste », a-t-il été ajouté dans ce journal.

Dans son numéro de jeudi, le journal Britannique « The Gardian » a indiqué qu’Al-Qaida au Maghreb Islamique pourrait multiplier ses attentats en Algérie suite à la guerre que mène l’alliance atlantique en Libye, qui semble-t-il, constitue une terre fertile pour les Djihaddiste.

Se basant sur une étude rendu public par le centre de lutte antiterroriste de l’académie militaire américaine, le journal a indiqué que durant le mois de juillet, Al-Qaida au Maghreb Islamique a perpétré en moins 23 attentats terroristes en Algérie, dont treize au moyen d’explosifs, six par moyen de Kalachnikovs en plus de quatre attentats-suicide.

Le centre en question a expliqué cette recrudescence des attentats terroristes par plusieurs facteurs, notamment, le licenciement de plusieurs membres d’autodéfense dans les communes et villages algériens. Toutefois, le facteur le plus important, selon ce centre, serait la guerre menée par la France et la Grande Bretagne en Libye.

Le centre de lutte antiterroriste a ajouté que les responsables algériens ainsi que les dirigeants africains ont mis en garde les pays qui ont participé dans la guerre contre Kadhafi contre le risque de propagation des armes ainsi que le terrorisme dans la région. Le centre de lutte antiterroriste appartenant à l’Académie militaire américaine a ajouté que les services de renseignement des pays occidentaux possèdent, effectivement, des preuves faisant état que certaines armes et missiles ayant été volées des dépôts d’armes dans des casernes de l’Armée de Kadhafi ont fini entre les mains des terroristes d’Al-Qaida, par moyen des groupes de trafiquants travaillant au compte de la nébuleuse terroriste Al-Qaida au Sahel. (El Khabar-29.09.2011.)

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**L’appel à la reddition de l’émir” recruteur du GSPC

*L’émir Abou Al-Abbas lance un appel à ses anciens compagnons : « N’ayez aucune crainte, rendez-vous et déjouez les plans des Juifs et des Chrétiens» .

« Abou Al-Abbas » est un des membres fondateurs du Groupe salafiste pour la prédication et le combat. Rallié au Gia en 1993, il rejoint le Gspc à sa création .Emir repenti, natif de la ville de Ain el-Hamra, à Bordj Ménaiel, en 1969, tout comme Abdelahamid Saadaoui, qui a été responsable des Relations extérieures et de la Trésorerie, et qui fut abattu en 2007. « Abou Al-Abbas » a été d’abord émir d’une sériat à Bordj Ménaiel, puis devint officier-juridique de la 2e zone, puis de l’émirat national. Il a été aussi cadi régional, sorte d’exégète, avant de se rendre aux services de sécurité le 26 mai dernier.

Son véritable nom est Athmane Touati. Dans une lettre qu’il a rédigé et envoyé à ses anciens compagnons, il les exhorte à saisir l’occasion unique offerte par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale pour rejoindre la société et renoncer à la violence armée : «  Sachez, mes frères, que la guerre que nous menons n’a de but que  servir les intérêts des Juifs et des Chrétiens, lesquels aimeraient bien que ces luttes intestines entre musulmans durent encore. Je sais que vous avez quittés vos familles avec des intentions saines, mais dans la religion, il ne suffit pas d’avoir de bonnes intentions, encore faut-il être sur la voie juste. Me concernant, je me suis convaincu que ce n’est pas cette voie qui me rapprochera de Dieu… »

Dans sa lettre aux terroristes, qui sont encore dans les maquis, « Abou Al-Abbas » énumère les motifs de sa conversion, dont le plus important est de cesser de nuire aux Algériens. Pour lui, les erreurs commises par le passé doivent cesser et les assassinats qui ont touché tout un peuple doivent immédiatement prendre fin, car « le repentir, par la foi et dans les actions, est une issue salutaire à tous les péchés commis ».

Il exhorte aussi ses anciens compagnons de laisser les jeunes terroristes, qui avaient désavoué la violence armée, rejoindre librement la société. Il aussi affirmé que des purges internes ont bel et bien eu lieu, et qu’une fois, il y eu sept liquidations d’un coup, parce que ces jeunes voulaient quitter les maquis …(Echorouk-15.07.2010.)

**L’appel à la reddition de l’“émir” recruteur du GSPC

Abou Al-Abbas et Samir Mossaâb, deux figures importantes du GSPC, ont joint leur voix pour demander aux terroristes de déposer les armes.

L’ex-juge et mufti du GSPC, le nommé Touati Othmane alias Abou Al-Abbas, a appelé, hier, quelques semaines après sa reddition, ses anciens compagnons à renoncer aux actions terroristes et à déposer les armes. Cet appel, lancé par une des figures les plus importantes du mouvement terroriste, est un coup dur à l’endroit du GSPC qui, à travers un communiqué, avait démenti la reddition de son ex-compagnon d’arme pour ne pas démoraliser ses éléments d’autant que Touati est considéré comme le mufti spirituel de cette organisation. “Je lance cet appel à tous ceux qui sont au maquis, je vous conseille de vous raviser et de réfléchir et de renoncer à ce que vous faites”, écrit Touati, dans cet appel, lancé lors d’une rencontre hier avec les journalistes de la presse écrite à Alger. “Je vous conseille de réexaminer vos actions”, demande-t-il encore aux terroristes encore actifs dans les maquis. Dans un texte dont nous détenons une copie, Touati qui s’est rendu aux services de sécurité le 26 mai dernier, s’adresse solennellement aux éléments du GSPC se trouvant toujours dans les maquis. Débutant ce manuscrit par des versets coraniques et des hadiths du Prophète (QSSSL), pour appuyer ses écrits, il précise que “nous avons réexaminé nos actions avec sincérité et sommes arrivés à la conclusion que la lutte armée conduisait à une impasse et que c’était un devoir sacré de mettre fin aux combats”. Il reconnaît encore : “Nous n’étions pas dans le droit chemin, et je prie le bon Dieu de bien vouloir guider mes frères dans le chemin du bien.” Vêtu en habit traditionnel et sans barbe, Touati a exprimé son souhait de convaincre ses anciens compagnons à déposer les armes. Il reste optimiste d’autant que les derniers appels des ulémas ont pu convaincre plusieurs terroristes de déposer les armes et à cesser cette guerre inutile contre le peuple algérien. “Cette guerre touche à l’image de l’islam et des musulmans, l’islam est une religion de tolérance, de justice et de paix”, souligne Touati, qui demande à ses anciens compagnons de “couper la route devant les ennemis de l’islam et ne pas leur donner gain de cause à travers ces actes terroristes”. À ce sujet, “je leur dis que le musulman sage doit impérativement se remettre en cause, et s’interroger si les actions commises relèvent du djihad, le djihad qu’approuve Dieu”. De son côté, Samir Sayoud alias Samir Mossaâb, qui s’occupait de l’enrôlement pour le compte d’Al-Qaïda Maghreb et considéré comme coordinateur avant sa reddition en 2007 après les premiers attentats kamikazes en Algérie, s’est joint à cet appel en déclarant que “je vous conseille de ne pas hésiter et de déposer les armes”. Samir Mossaâb avait fait état aussi de la volonté de plusieurs de ses anciens compagnons de se rendre, mais ils hésitent, a-t-il dit, ils ont peur de la réaction des services de sécurité avec ces rumeurs qui circulent sur l’exécution des repentis. “La preuve est là, nous sommes le meilleur exemple pour vous, on a été bien reçus et pris en charge, on a rencontré des militaires humains qui faisaient la prière (…) et nous ont bien reçus”, a-t-il encore affirmé, avant de reconnaître : “Si je savais que je serais bien reçu et traité, j’aurais quitté le maquis bien avant.” Il demande à ses anciens compagnons de revoir les déclarations faites récemment, par l’ensemble des ulémas (savants en Islam) surtout les ulémas qui appelaient au jihad avant de renoncer. “Il faut que vous reveniez à la raison et que vous répondiez aux appels des ulémas et à vos frères qui vous ont précédés dans ce chemin” en abandonnant les armes et en quittant les maquis. Samir Mossaâb nous révèle qu’il a pris contact avec le fondateur du GSPC Hassan Hattab et les anciens “émirs” de cette organisation pour convaincre les terroristes à déposer les armes. “Des contacts sont en cours”, a-t-il ajouté sans fournir autre détail. Cet appel à la reddition lancé au GSPC est le premier du genre de la part d’un “mufti”. Selon les observateurs, ses répercussions ne sont pas négligeables dans le maquis au vu du “poste” et la place de Touati. Touati Othmane occupait le poste de chef de la commission légiste au sein de la hiérarchie du GSPC et membre du “conseil des sages” considérée comme la plus importante autorité dans l’organigramme de l’organisation terroriste du fait qu’elle centralise toutes les décisions. Abou Al-Abbas est considéré comme l’un des vétérans du GSPC. Il a rejoint le maquis en 1993 dans les rangs du GIA dans la région Centre avant de rejoindre Hassan Hattab avec qui il a participé à la création du GSPC. Il dirigea en compagnie de l’“émir” abattu Saâdaoui Abdel Hamid (Yahia Abou Haïthem) la zone 2 avant d’être rappelé par Droukdel pour prendre en charge les affaires de législation. Il a été désigné en 2007 comme “émir” par intérim de la zone 2 (région du Centre) après la neutralisation de Zouhir Harrak alias sofiane Fassilla avant de désigner Rachid Abdelmoumen alias Hodeïfa Abou Younès Assimi dans ce poste. Droukdel a fait appel aux anciens terroristes du GIA connus pour leur parcours et leur radicalisme devant les redditions des partisans de Hattab. Abou El-Abbas en était un. La reddition de Touati, rappelons-le, a été suivie aussi par la repentance du nommé Grik Ahcene. Ce dernier, qui est un ancien du GIA, est natif d’Alger. Après avoir organisé son évasion de la prison de Tazoult à Batna, il était actif durant cinq années au sein de seriat de Aïn El-Hammam alliée à katibat Ennour, activant à Tizi Ouzou, l’une des plus importantes phalanges de l’organisation terroriste. Selon ce repenti, l’organisation de Droukdel traverse une anarchie jamais vécue auparavant, en raison de la pression des forces de sécurité. Abou El-Abbas avait révélé au lendemain de sa reddition “des problèmes que rencontrent les groupes armés dans les maquis”, notamment les difficultés liées aux conditions de vie des terroristes, suite aux opérations de ratissage opérées par l’ANP, mais aussi à l’absence d’une autorité religieuse pour légitimer les attentats kamikazes, les enlèvements et l’activité terroriste. Il semble que les pressions exercées par d’anciens du GSPC, des ulémas et de certains théologiens ont chamboulé le commandement de cette organisation terroriste surtout que le recrutement a connu un net recul. (Liberté-15.07.2010.)

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*LA REDDITION MASSIVE DES ÉMIRS CONTINUE

L’Armée tient sa mine d’informations

Désormais, le renseignement est l’arme fatale de l’armée pour extirper les dernières racines du terrorisme.

La reddition massive des émirs et anciens membres influents d’Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi) continue. Pas moins de 81 émirs se sont rendus aux forces de sécurité depuis mars 2008, ont indiqué des sources sécuritaires. Ces derniers représentent une importance stratégique, estiment les observateurs. Ils constituent une mine d’informations capitales pour les services de l’armée. En ce sens, ils fournissent une base de données déterminante dans la lutte en cours. Ce n’est pas tant les kalachnikovs qui intéressent. L’Etat n’en manque pas. Par contre, ce sont les renseignements que ces anciens émirs fournissent aux militaires qui comptent le plus. Mieux, ils participent activement à l’extirpation des dernières racines du terrorisme. A ce niveau, leur apport est décisif. Ils connaissent, dans le plus petit détail, l’état actuel des groupes terroristes. Les maquis étant dégarnis, la lutte antiterroriste n’est plus à la mobilisation des bataillons complets de militaires, affirment les mêmes observateurs. Désormais, le renseignement est l’arme fatale de l’Armée nationale populaire (ANP) contre les derniers groupuscules terroristes. Par ailleurs, les anciens membres influents du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc) multiplient les appels à leurs anciens acolytes pour se rendre. Ainsi, vendredi dernier, Touati Othmane, alias Abou Al-Abbas, ancien mufti du Gspc, l’actuelle Aqmi, a appelé ses anciens acolytes à «revenir dans le droit chemin», lors d’une conférence de presse tenue à Alger. Or, cet appel intervient quelques semaines après la reddition de l’ex-juge du Gspc. D’autres, convaincus, prédisent une mort toute proche de la bête immonde. Poussés dans leurs derniers retranchements, les terroristes tentent de refaire surface. En témoignent les actes signalés ces derniers jours. Pas plus loin qu’hier, un véritable carnage a été évité à Yakouren, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Deux bombes artisanales ont été désamorcées. Des sources sécuritaires ont indiqué que ces bombes allaient être actionnées au passage des forces de sécurité. Les deux engins explosifs ont été désamorcés à temps par les artificiers de l’ANP. Les militaires ont fermé pour un moment la Nationale 12 qui traverse la forêt de Yakouren au niveau de la Fontaine fraîche. Ensuite, ils ont fait exploser les deux bombes artisanales. Le choix du lieu d’emplacement des explosifs a attiré l’attention des observateurs au fait du dossier sécuritaire. En effet, les engins de la mort ont été découverts au bord d’une voie empruntée souvent par les patrouilles militaires. Lesquelles patrouilles passent au peigne fin les maquis des environs, en traquant les groupes terroristes. Plusieurs bombes ont explosé au passage des militaires en mission de ratissage dans cette région. Ces engins ont fait des victimes parmi les membres des services de sécurité et… les civiles. En mai dernier, une femme avait marché sur un engin explosif. Elle est amputée d’une jambe. Pour les spécialistes, la bête immonde est blessée. Les coups de boutoir des différents services de sécurité l’ont fait reculer dans ses derniers retranchements. Pour refaire surface, les groupes armés «tirent sur tout ce qui bouge». Policiers, militaires, gendarmes et civils sont dans le collimateur de l’hydre terroriste. «Les loups qui habitent la nuit» ont tué 29 personnes durant ces 20 derniers jours. Mercredi dernier, la bête immonde a fait 21 victimes dont huit morts et 13 blessés. Deux wilayas ont été le théâtre de ces attentats. Il s’agit de Tizi Ouzou et de Khenchela. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, la commune de Tadmaït a été la cible d’un attentat à la bombe. Selon des sources sécuritaires, cet attentat visait une patrouille militaire. Pour commettre leur forfait, les terroristes auraient actionné quatre bombes simultanément. Bilan: 4 militaires tués et 9 grièvement blessés. Dans la même journée, un autre attentat à la bombe a été commis à El Djellid, dans la wilaya de Khenchela. Il a coûté la vie à quatre personnes dont deux gardes communaux. Ces derniers se trouvaient au bord d’un véhicule tout-terrain, ont indiqué des sources dignes de foi. Les analystes sont formels: l’étau se resserre sur les groupes inféodés à l’Aqmi.En désespoir de cause. Mais les services de sécurité ne lâchent pas prise et l’Armée nationale populaire (ANP) multiplie les offensives pour détruire les dernières poches du terrorisme. La semaine semaine, deux terroristes ont été abattus dans les massifs du Dahra, dans la wilaya de Aïn Defla. Les violents accrochages qui ont eu lieu ont fait 4 blessés parmi les militaires. Le chef d’Etat-major, Gaïd Salah l’avait annoncé il y a de cela trois semaines: tous les moyens seront mis pour éradiquer le terrorisme avant la fin de l’année en cours.(L’Expression-18.07.2010.)

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