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**La lettre d’une sardine à un ministre algérien

Une sardine nous a chargés de publier cette lettre.

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Monsieur le ministre de la pêche et des ressources halieutiques,

Permettez-moi, si vous le voulez bien, une petite mise au point.

Non, vous ne rêvez pas. Je suis une sardine et c’est moi qui vous écrit. J’ai été chargée par l’assemblée générale des sardines de m’adresser à vous. Je sais que nous sommes perçues comme des poissons idiots qui se déplacent en groupe, un peu comme les moutons chez vous, qui ont l’instinct grégaire, qui nourrissent des millions d’humains, qui ne reçoivent aucune reconnaissance en retour et qui revendiquent cependant leur proximité avec le prolétariat. Je n’ai pas été chargée d’aborder avec vous les problèmes politiques mais je prends cette liberté, par fidélité à mes origines et à mon destin.

Vous allez comprendre pourquoi.

Vous avez dû remarquer monsieur le ministre, que nous nous faisons désirer depuis quelques temps en Algérie. Ce n’est pas de notre faute. Nous appartenons aux pêcheurs qui viennent nous chercher et qui actuellement ne nous débarquent pas pour moins de 1000 DA le kg… ce qui fait grosso modo 25 DA la sardine, soit l’équivalent de deux cigarettes blondes ou de deux baguettes et demi. Et quand je pense que pour deux sardines on peut faire une course en taxi dans Alger intra-muros, cela me fait rire, dit comme ça, mais c’est grave pour vos concitoyens.

Mes congénères m’ont chargée de vous dire que nous savons pour ce qui nous concerne, que notre destin est tout tracé. Nées pour donner de l’Oméga 3, nous nous sommes toujours arrangées pour finir entre les mains des habitants des quartiers populaires ; là où on ne nous méprise pas et où on nous mange avec les doigts. Du reste tout le monde sait qu’on ne fréquente pas les mêmes milieux que les rougets, le merlan et autres crevettes et langoustes ; ce que vous appelez les poissons nobles. Nous tenons cependant à préciser que les brevets de noblesse délivrés par les services de votre ministère n’ont rien à voir avec nos origines. Non point que nous soyons mal nées et de facto inéligibles à l’estampe nobiliaire, mais parce que la générosité avec laquelle nous nous multiplions se traduit par une foule astronomique de sardines qui peuple toutes les mers du monde et cela fait de nous les prolétaires de la mer, de la chaire pour baleines mais surtout des protéines pour tous les pauvres du monde. C’est la règle du syllogisme qui impose que tout ce qui est rare est cher. Et comme nous sommes nombreuses nous ne valons pas cher. CQFD.

Mais alors me diriez-vous monsieur le ministre de la pêche et des ressources halieutiques, pourquoi sommes-nous si chères ?

Notre réponse est unanime et simple : il suffit de venir nous chercher comme on le fait du côté d’Agadir ou du golfe de Gabès. Là-bas les chalutiers ne nous laissent pas de répit. De quoi vous dégouter de l’existence. Nos jeunes se font prendre par millions de ce côté-là alors que chez vous on meurt d’ennui et de vieillesse. Ce qui est plus grave encore c’est que les anciens nous ont raconté que nos congénères aimaient tellement vos rivages qu’elles se réjouissaient de finir l’aventure en boîte, même si comme l’avait dit votre poète de Constantine, monsieur Malek Haddad, sans nulle trace de mépris je précise : « plus bêtes encore que les sardines sans tête, dans une boîte qui n’aura jamais les dimensions de l’océan ». Je ne sais pas si vous avez lu les poèmes de ce monsieur, mais il est très fort.

Où en étais-je ? Ah oui ! Vous êtes ministre des ressources halieutiques. J’aimerais être sûre que vos coreligionnaires savent que cela signifie qu’il faut non seulement apprendre à pécher, à réparer les moteurs, à naviguer, mais aussi à préserver les espèces et à créer des centres d’élevage. Pas tout à fait comme pour les poulets, parce que les poissons ont besoin d’espace. Je ne parle pas pour les sardines, parce que nous, on aime faire la fête, on a les mers et les océans pour nous, on se multiplie tellement, qu’on est heureuses partout. ON ne nous élève pas dans des parcs aquacoles, on ne nous donne pas à manger. On se débrouille toutes seules. Par contre il faut des centres d’élevage pour les poissons que vous appelez nobles, comme la daurade, le saumon, le bar etc…

Il n’y a pas de bourgeois chez nous. Il n’y a que des prolos. Pardon pour la trivialité mais c’est la réalité et nous sommes fières de participer à nourrir les pauvres, les misérables, les baleines, les phoques, les otaries et les dauphins, les ouvriers sur les chantiers et même les marins en pleine mer.

Nous sommes fières de distribuer du bonheur sous forme de protéines et d’oméga 3 à tous les travailleurs du monde et à tous les prolétaires. Alors, monsieur le ministre, dites-le bien aux Algériens et aux Algériennes, que tant qu’à faire et puisque on est condamnés à mourir, on préfère le faire en fanfare bien entendu et qu’on aimerait bien mourir chez vous. Autant alors mourir dans une ambiance de fête, enrobées d’ail, de tomate, de cumin, de sel, de poivre, en escabèche, en beignets, ou frites ou grillées.

Alors pourquoi priver ces familles des bas quartiers de ce seul plaisir qui leur reste. Entretenez vos chalutiers, formez vos pêcheurs, draguez vos ports, préparez vos casiers, lâchez vos filets, éloignez les spéculateurs, et laisser venir à nous vos hommes vos femmes et vos enfants puisque semble-t-il, c’est l’un des rares plaisirs qu’ils peuvent encore s’offrir dans un pays où tout est devenu tellement problématique.

Pardonnez-moi monsieur le ministre d’avoir pris de votre temps et d’avoir peut-être été arrogante par quelques allusions, mais nous n’avions aucune solution de rechange pour dire à vos administrés que s’ils sont privés de notre présence c’est en partie à cause de votre administration mais c’est surtout à cause de toute cette mafia de la pêche pour laquelle nous éprouvons le plus grand mépris.

*votre dévouée, la déléguée des sardines*mars 2017

***algerie-focus / jeudi 16 mars 2017

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*Banques: 9.000 milliards de dettes non recouvrées

Les dettes  contractées par des particuliers et des entreprises auprès des banques publiques, ces dix dernières années, s’élèvent à près de 9000 milliards de centimes. Un chiffre astronomique qui représente un dixième des crédits octroyés aux Algériens durant la même période.

La Banque d’Algérie (BA) a instruit, à cet effet, les différents établissements financiers du pays touchés par ce problème de lui adresser les dossiers des personnes et sociétés concernées afin d’entamer les démarches qui s’imposent. Etant donné que les banques ont déjà usé des procédures prévues par la loi, apprends-t-on de même source, la BA va recourir à la justice pour recouvrer ces dettes, sachant que ces 9000 milliards représentent les dettes dont les contractants n’ont rien remboursé et qui n’ont montré aucune «bonne» intention.

En général, dans les cas où il y a des difficultés à rembourser une dette, les banques proposent un calendrier de remboursement rééchelonné avec pénalités. Il faut savoir que le plus gros de ces mauvais débiteurs se compte parmi les entreprises et non les particuliers. Ces derniers, même s’il arrive à certains d’avoir des difficultés, se résignent souvent à s’acquitter de leurs dettes. Pour ce qui est de celles des entreprises, il y a souvent des affaires de fraude. Il ne s’agit pas seulement d’incapacité de remboursement.* algerie-focus/  dimanche 05 mars 2017

**Près de 200 millions pour les importations des pommes et des bananes

En 2016, l’Algérie a importé pour 142,3 millions de dollars Us (usd) de bananes durant l’année 2016 (contre 182,2 millions usd en 2015) et pour 51,1 millions usd de pommes (contre 99,5 millions usd), a appris l’APS auprès du ministère du Commerce. Concernant les fruits secs, la facture a été de 35,7 millions usd pour les amandes (contre 40,8 millions usd), de 19,3 millions usd pour les raisins secs (contre 24,7 millions usd) et de 5,5 millions usd pour les abricots secs (contre 6,06 millions usd) et celle des pruneaux secs de 11,36 millions usd (contre 10,6 millions en usd). La facture de l’ail importé est passée à près de 22 millions de dollars.* Liberté / dimanche 05 mars 2017

************Condor Electronics

*De nouveaux produits et un contrat avec Google

À son stand, Abderrahmane Benhamadi, président du conseil d’administration de Condor, a reçu le ministre de l’Économie numérique qui a abordé la pertinence des nouvelles technologies en guise de source créatrice de richesses.

La marque Condor Electronics a été la seule présence algérienne à Barcelone où se tenait le Mobile World Congress (MWC 2017) qui réunit chaque année plus de 6 000 exposants du monde. Le fabriquant algérien n’est pas arrivé “les mains vides” pour marquer sa seconde participation à cet événement du mobile. Il a ainsi dévoilé l’“Allure 55 Plus” pour ce qui est de sa gamme des smartphones, mais pas seulement. D’autres domaines sont également explorés par le constructeur algérien qui a présenté deux casques à réalité virtuelle, à savoir le “Eye VR et OVO VR”, ainsi qu’un pèse-personne accompagné d’un bracelet connecté. “Notre participation à ces manifestations internationales vise à faire révéler au reste du monde les compétences algériennes en termes de technicité. Nous voulons, aussi, nous frotter aux grands du domaine et connaître les innovations et les tendances et, bien entendu, conclure les partenariats qui nous intéressent”, a déclaré, à l’occasion, Abderrahmane Benhamadi, president du CA de Condor. Sur un stand de 100 m2, la marque algérienne a reçu de nombreuses visites de la part de tous nos compatriotes qui se trouvaient au salon y compris ceux qui travaillent pour les autres marques internationales ou nationales. C’est dire que l’attraction de Condor Electronics, qui a été le seul à représenter l’Algérie dans cette manifestation, l’a conforté dans sa nouvelle stratégie d’étendre ses ailes à l’international et réussir le pari de se frayer un chemin parmi les grands du secteur. “Condor est en effet la seule marque à représenter l’Algérie et nous en sommes fiers. Raison pour laquelle j’ai tenu à leur rendre visite et les encourager de poursuivre leurs efforts”, a soutenu, pour sa part, Mouatassem Boudiaf, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de l’Économie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers lors de son passage au stand de Condor plaidant pour aller dans le sens “de la créativité”. À ce titre, le patron de Condor a dévoilé, lors du MWC 2017 de Barcelone, la conclusion d’un partenariat, et non des moindres, avec le géant Google pour offrir le service dit “RCS” (Rich Communication Suite). Il s’agit d’une nouvelle technologie qui remplace le SMS (Short Message Service) car il permet un contenu beaucoup plus long que le SMS limité à 160 caractères et constitue ainsi presque un iMessage. Celui-ci peut permettre aussi des images en haute résolution, fichiers multimédias, interactivité, messages de groupe, etc.
 
Vers une collaboration plus élaborée Condor-Djezzy
“Nous avons eu durant longtemps des problèmes de réseau au niveau d’El-Bordj. Un problème que nous avons soumis à Vincenzo Nesci, et aussitôt, il a dépêché des équipes pour y remédier. Nous saluons cette réactivité qui augure un nouveau type de relations entre opérateurs économiques qui se veulent être optimisées dans tous les sens”, nous a déclaré le patron de Condor, l’une des marques commerciales du groupe Benhamadi, qui s’impose désormais sur le marché algérien non seulement en tant que l’un des leaders de l’IT et de l’électronique, mais aussi en tant que conglomérat. Celui-ci privilégie, d’ailleurs, la diversification de ses activités avec en prime l’internationalisation en guise de défi majeur à même d’aller dans le sens de la politique prônée, actuellement, par le gouvernement algérien en ces temps de disette. “Nous avons plus de 3 600 lignes Djezzy uniquement pour Condor qu’il faudra multiplier par 6 ou 7 car leurs familles adoptent également cet opérateur. C’est dire que la relation commerciale qui existe entre nous est très forte et pourra l’être encore davantage à l’avenir”, a assuré notre interlocuteur, en marge du MWC 2017 de Barcelone, rappelant que les produits Condor (smartphones) sont intégrés dans les packs Djezzy. Et d’ajouter : “Nous avons même réalisé le Djezzy Store, et c’est un projet que nous allons étoffer, notamment avec l’avènement de la 4G qui va nous mener à d’autres initiatives grâce à l’internet des objets.” Benhamadi a insisté sur le fait que “Djezzy est une entreprise algérienne qui fait travailler des compétences locales et qui donne la chance aux jeunes développeurs de percer. Alors, si Condor peut contribuer à la nouvelle dynamique adoptée par Djezzy, nous n’hésiterons pas à l’accompagner”. Il précisera, toutefois, que “cela ne signifie pas pour autant que Condor ne travaillera pas avec les autres opérateurs”. Présent au MWC, Vincenzo Nesci, président exécutif de Djezzy, n’a pas manqué, pour sa part, de se rendre sur le stand de Condor accompagné des représentants du Fonds national d’investissement (FNI). Il a salué, à l’occasion, les efforts fournis par Condor Electronics qui fait des efforts et arrive à porter les couleurs nationales dans des rencontres aussi grandioses. “Pour moi, Condor n’est pas seulement synonyme de téléphones et notre collaboration ira bien au-delà. Il y a tellement de choses à accomplir, notamment avec le développement des technologies, ce qui nous permettra une collaboration plus élaborée.”

*Envoyée spéciale à Barcelone : Nabila saïdoun / Liberté /  dimanche 05 mars 2017

** le sud-coréen LG 

*Bientôt, une usine de fabrication de produits électroménagers en Algérie

Après une présence de quelques décennies sur le marché national en tant que simple filiale de la maison-mère, le sud-coréen LG Algérie (LGA) décide enfin d’investir dans notre pays. Il compte implanter une usine de fabrication de produits blancs (électroménagers).
Ce projet sera réalisé selon son directeur général, Pilwon Jung, en partenariat avec un investisseur local, tel que l’exige la réglementation. Au cours d’une conférence de presse organisée jeudi à l’occasion du lancement de la machine à laver “TwinWash”, le premier responsable de cette entreprise n’a pas voulu divulguer le nom de son partenaire algérien ni celui de la région où cette usine sera installée. Une chose est certaine, les premières machines à laver d’une capacité de 10 kg sortiront de cette unité en principe dès le mois de juillet prochain. Au cours de la première année, LGA assurera le montage de quelque 30 000 unités. Outre ce produit, LGA a inscrit également dans ce programme de développement dans notre pays la fabrication de climatiseurs. Il faut noter que cette usine, qui emploiera quelque 100 personnes, vient après celle mise en place, il y a plusieurs mois, avec la société Bomare Company pour le montage des téléviseurs.
L’offensive mondiale du sud-coréen dans les machines à laver a eu un impact direct localement puisqu’il détient, estiment ses dirigeants, près de 36% de parts de marché en Algérie. C’est le cas de sa machine à laver haut de gamme qu’il vient de lancer dans notre pays. Il s’agit de la “TwinWash”, un appareil à chargement frontal. Disponible aux points de vente LG à Alger, le LG “TwinWash” est synonyme d’efficacité et de commodité, en offrant aux utilisateurs la possibilité de laver deux charges de linge différentes en même temps. Le TwinWash “permet de laver simultanément deux charges séparées en combinant une machine à laver à chargement frontal pleine grandeur avec une mini-laveuse dans un socle caché, générant ainsi une nouvelle série d’options de lavage”. Le lave-linge principal puissant gère la majeure partie de la lessive, tandis que la mini-laveuse peut être programmée pour exécuter un cycle de lavage différent, explique-t-on. Les petites charges peuvent être lavées si nécessaire sans avoir à attendre jusqu’à ce qu’une pleine charge soit accumulée.
La mini-laveuse est dédiée aux vêtements délicats ou spéciaux qui nécessitent un réglage de lavage unique, comme la lingerie ou les vêtements pour bébés. Grâce à son application SmartThinQ, les utilisateurs peuvent également surveiller le lave-linge à tout moment et de n’importe où.*Liberté /  dimanche 05 mars 2017

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*L’agriculture devient attractive pour les investisseurs étrangers

Alors que la clôture de la 5e édition du Salon international de l’industrie agroalimentaire (Siag) doit avoir lieu aujourd’hui au Centre des conventions d’Oran, la question des investissements étrangers dans le domaine de l’agriculture n’est plus un tabou. Bien au contraire, alors que cette manifestation, ayant regroupé quelque 200 exposants, comptait mettre en avant le défi de la sécurité alimentaire en Algérie, en pleine crise financière, l’agriculture attire et intéresse des étrangers. Ainsi, le conseiller pour les affaires agricoles de l’ambassade de Pologne présent au Siag à Oran montre cet intérêt en expliquant que “notre pays ne dispose de conseillers aux affaires agricoles que dans 3 pays dans le monde : en Chine, en Afrique du Sud et en Algérie. C’est dire l’importance et les ambitions que nous avons dans les relations entre les deux pays dans ce domaine”.
Ces ambitions polonaises sont multiples : tout d’abord pour l’importation de produits locaux comme la datte algérienne, “la meilleure au monde”, selon notre interlocuteur, ou encore l’huile d’olive. Ce dernier souligne que son pays est un carrefour d’échange pour les produits agroalimentaires et que les “produits sains, les produits santé” sont en vogue. Mais le grand projet des professionnels polonais est la mise en place de partenariat avec “des producteurs algériens sous forme de consortium, pour les engrais, les fourrages, l’élevage”, également pour amener des chercheurs polonais via les instituts agricoles.
Ce sont là des domaines qui sont investis depuis peu par d’autres pays à l’image de la création récente d’une joint-venture algéro-française dans le domaine de la production de compléments alimentaires pour bétail.
Mais le volet faible dans notre pays reste celui des capacités de transformation des produits agricoles comme relevés par les producteurs de tomates ou de fruits, ou des exposants versés dans la filière conserverie.
Ce nouvel attrait, renforcé par de prochains appels d’offres côté algérien, se veut aussi le moyen de répondre à l’accroissement de la population, l’urbanisation qui vide les campagnes des forces de travail dans le domaine agricole.*Liberté /  dimanche 05 mars 2017

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Affaire de la saisie d’or au niveau de l’aéroport d’Oran.

      où est le vrai du faux?

Un officier de police et son chauffeur ont été accusés de mauvaise utilisation de leur fonction dans une affaire de la saisie de 104,16 grammes d’or au niveau de l’aéroport d’Oran.

Condamnés à des peines de 2 et 3 ans de prison ferme en première instance, un officier de police et son chauffeur ont comparu, hier, devant la cour d’appel. Ils sont accusés de «mauvaise utilisation de leur fonction» et «de destruction de pièces» dans une affaire datant de la fin 2016, où ils ont procédé à la saisie de 104,16 grammes d’or au niveau de l’aéroport d’Oran.

Le procureur a requis une peine de cinq ans de prison ferme. Tout a commencé lorsque le dénommé S.B., un ressortissant algérien venant de France, a été intercepté au niveau de l’aéroport avec une quantité d’or plus importante que celle qu’il avait déclarée et qui a été saisie. Ce métal devait être analysé afin de déterminer qu’il s’agit bel et bien de l’or. Il fallait donc transporter cette quantité d’or vers le laboratoire scientifique, une opération qui a été confiée à un officier par son supérieur hiérarchique de la sûreté d’Es Sénia.

Après le transport de l’or vers le laboratoire de la sûreté de wilaya et après que S.B. a été transféré devant le magistrat instructeur, il a été constaté que les bijoux présentés n’étaient pas en or mais en plaqué or, ce qui suppose qu’ils ont été changés en cours de route. Et les deux policiers ont été accusés de ces faits. Des accusations qu’ils réfuteront en bloc. Hier, devant la cour d’appel, les deux prévenus ne changeront pas de déclaration, mais voilà que lors des débats, le président de l’audience soulèvera plusieurs zones d’ombre.

Pourquoi le chauffeur a-t-il utilisé ce jour-là sa voiture personnelle et pourquoi, alors qu’il effectuait une mission de travail, s’est-il rendu au service de l’état civil jouxtant la ville nouvelle ? Il expliquera qu’il devait inscrire son nouveau-né à la mairie. Un autre point : plusieurs coups de fil ont été relevés entre les deux mis en cause.

Dans leur plaidoirie, les avocats de la défense plaideront la non-culpabilité, expliquant que la responsabilité dans cette affaire est partagée entre le supérieur de ces derniers, et d’ailleurs, avancent-ils : «Pourquoi ce dernier n’a pas été inquiété lors de cette enquête ?», ajoutant qu’il a été expliqué que l’or saisi n’est sorti que deux fois, au moment des analyses et le jour de la présentation. Et, c’est ce jour-là qu’il a été constaté qu’il s’agissait de faux. L’affaire a été mise en délibération. *el watan / 16 mars 2017

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*Le procés de l’assassinat de l’ancien DGSN, Ali Tounsi

 » Il n’y a entre nous ni des  histoires de femmes ni d’argent ». 

*Les dures révélations du médecin légiste

*Oultache condamné à mort

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Le Colonel Chouaïb Oultache a été condamné, lundi en fin de journée, à la peine capitale par le Tribunal criminel d’Alger.

L’ancien directeur de l’unité aérienne de la DGSN, accusé d’assassinat avec préméditation et de détention illégale d’arme à feu, a été donc reconnu coupable de l’assassinat de l’ancien Directeur général de la sûreté nationale.

Le juge a donc répondu favorablement au réquisitoire du Procureur de la République qui a requis la peine capitale. Il a estimé, selon les comptes rendus de la presse, que Ali Tounsi «est mort en défendant l’argent public». Les avocats de Chouaïb Oultache ont fait appel.*E. Wakli / algerie-focus / 28 février 2017

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*Les dures révélations du médecin légiste

*compte-rendu de Salima Tlemçani-28 février 2017

Médecin légiste, Rachid Belhadj se montre très technique. Il affirme avoir constaté, lors de l’examen externe, deux impacts de balle. La première, sur la joue gauche, qui a été enlevée à l’épaule.

Elle a traversé le cavum, la langue, puis le cou avant de se loger dans l’épaule. La seconde a touché la tempe gauche et provoqué l’éclatement de la boîte crânienne. «Cela fait 20 ans que j’exerce. Je peux dire que l’auteur a tiré sur la joue, du haut vers le bas sur une victime qui était assise et un peu fléchie», dit-il avant que Oultache ne réplique de loin : «Ce ne sont pas mes tirs. Moi, j’étais assis et lui debout.

J’ai visé le côté droit et le thorax. Il y a même une photo qui montre l’impact avec du coton.» Me Sidhoum exhibe la photo et le médecin légiste explique : «Cette photo a été prise après l’autopsie, et les sutures des ouvertures. Cela n’a rien à avoir avec les impacts des balles.» Me Fatma Zohra Chenaif lui demande d’expliquer ce qui s’est passé. «En fait, c’est le deuxième coup qui lui a été fatal. Quand la victime a reçu la première balle, elle s’est relevée.

Elle a essayé de se déplacer. Ses organes vitaux n’ont pas été touchés. La deuxième balle a touché la zone temporale au moment où elle était à terre. Il y a eu un éclatement de la boîte crânienne, et la balle n’a pas été trouvée.» Le médecin légiste est formel : si Tounsi «avait été secouru après le premier coup, il serait vivant, mais le deuxième l’a touché au moment où il était tombé par terre. La balle a rencontré une surface dure à sa sortie, elle a fait des dégâts.» Le juge lui demande si le tir était de loin, et le témoin est affirmatif : «Le coup était trop près.»

«Les radios montrent la trajectoire des balles»

Me Belarif revient sur le premier rapport de constat et le médecin légiste affirme avoir été joint par le procureur dans un premier temps par téléphone, puis par réquisition. «Quand je suis arrivé, le sang était encore chaud, mais je ne me rappelle pas de l’heure exacte.» «Vous avez fait le descriptif physique, mais le certificat ne mentionne pas la chemise», lance Me Belarif. Le Dr Belhadj : «Sur les lieux, la police scientifique a fait des prélèvements.

De notre côté, on fait des examens sur le corps. C’est-à-dire le constat de décès et non les causes du décès, qui elles demandent plusieurs autres examen.» Me Belarif veut savoir si une balle peut changer de trajectoire, et le témoin est affirmatif : «Bien sûr et elle laisse des traces, qu’on peut déceler par une simple radio. Elle peut même en changer plusieurs fois, tout dépend du calibre, de sa vitesse, si elle touche un objet dur ou tendre.»

Il affirme aussi qu’une balle semi-blindée peut provoquer beaucoup de dégâts.  Interrogé sur le lieu de l’autopsie, le témoin indique que les premiers examens ont été effectués à la clinique des Glycines, «mais après avoir été désigné pour l’autopsie, j’ai demandé à ce que le corps soit transféré au CHU Mustapha, pour procéder aux radios. Toutes les opérations ont été effectuées au service de médecine légale». Sur la question de savoir à qui remettre les balles retrouvées sur le corps, le Dr Belhadj révèle : «Depuis les années 1990, on remet les pièces au laboratoire scientifique, avec la copie de réquisition et tous les éléments trouvés.»

Le médecin ne cesse de répéter : «La balle est allée se loger derrière les vertèbres du côté de l’épaule droite. Lorsqu’il a été touché, le défunt a été déstabilisé. Il s’est penché sur la droite de son bureau. S’il avait reçu les soins, il serait vivant. Il n’avait pas de lésion cérébrale. Il s’est levé avant de tomber. Ce qui explique les lésions sur le visage. S’il s’était soulevé, la balle n’aurait pas provoqué de lésions aussi graves. Elle serait sortie. La tête était plaquée au sol quand la deuxième balle l’a atteint.» Me Sidhoum : «Où sont les lésions explosives ?»

Le témoin : «Regardez le cuir chevelu. Il est comme déchiqueté.» L’avocat n’est pas convaincu. Il dit que c’est juste les marques d’«un rasage». Le Dr Belhadj : «La radio est là pour le montrer. Scientifiquement, il ne s’agit pas d’un rasage. Ce sont les effets de l’éclatement.» L’avocat lui demande comment a-t-il déterminé le calibre de la balle qui a causé les dégâts. Le témoin : «J’ai exercé durant toute la période du terrorisme, j’ai appris à connaître la balistique. J’ai dit que c’est un calibre 38 de par mes connaissances.»

Il révèle qu’en matière de rédaction du rapport d’autopsie, «on demande toujours des examens complémentaires et on remet les balles extraites au laboratoire scientifique de la police, qui nous aide beaucoup». Me Belarif lui demande comment il a déduit que le premier coup était celui de la joue et non pas celui de la tête. «Il est impossible que le coup tiré dans la tête soit le premier», lance-t-il.*Salima Tlemçani / el watan / 28 février 2017

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*compte-rendu de Salima Tlemçani-27 février 2017

Dans une salle bondée de monde, l’audience du tribunal criminel d’Alger, que préside le juge Omar Belkherchi, s’ouvre à 9 heures 30.

L’accusé n’est toujours pas au box. L’attente va durer 10 minutes avant qu’il n’arrive encadré par sept policiers. D’emblée ses avocats, Me Tayeb Belarif et Amine Sidhoum, avocats de l’auteur présumé de l’assassinat de Ali Tounsi, présentent une liste de douze témoins à convoquer composée des experts  ayant établi les rapports de de balistique, de biologie et de psychiatrie, ansi que les trois médecins légistes qui ont effectué l’autopsie, de même que le juge d’instruction et le chef de la BRI (brigade d’intervention et de recherche) qui avait mené l’enquête sur l’assassinat.

Le juge : « je la veu avec la filiation de chacun », lance le juge. Il s’ennerve en voyant Me Sidhoum la présenter au greffier. Le procureur général : « la programmation de cette affaire a été faite au mois de décembre dernier. Pourquoi les avocats présentent la liste trois jours seulement avant le procès ? Ils auraient du le faire avant.

En plus ce sont eux qui ont notifié les convocations aux témoins. Ce ne sont pas les avocats qui décident. La loi le permet, mais c’est souvent le parquet, partie prenante, qui s’en charge. Je vous demande de ne pas prendre compte de cette demande… », dit-il. Me Belarif, n’est pas de cet avis.

Il estime avoir agit dans le cadre de la loi en envoyant la liste, cinq jours avant le procès, et que » le parquet général a lui-même notifié les convocations aux témoins la veille du procès. L’arrêt de la cour suprême donne droit à l’accusé de faire appel à tout expert qu’il estime important à entendre. Les convocations se font par huissier de justice et rien ne l’interdit. C’est notre liste nous tenons à est-ce qu’elle soit acceptée…». La déclaration tourne au vinaigre et le juge lève l’audience pour cinq minutes. Il décide d’accepter la demande en précisant au procureur général, de faire en sorte que les personnes convoquées soient présentes. Il fait l’appel des témoins, une quarantaine, dont sept étaient absents, avant de les sommer de quitter la salle. Après la composition du jury, et la lecture des 54 pages de l’arrêt de renvoi,  le président demande à l’accusé de se défendre. Oultache, agé de 72 ans, et natif de Chelghoum Al Aid, à Mila,  toujours,  entouré par ses sept gardes, s’avance difficilement vers la barre.

«Vous dribler beaucoup»

Le juge met à sa disposition une chaise. Il est déjà 13 heures 40. « Mr le juge, en écoutant le greffier j’ai remarqué qu’il a occulté des choses très importantes que j’ai déclarées au sujet du défunt…. », souligne l’accusé, avant que le président ne lui précise qu’il aura l’occasion de le faire durant l’interrogatoire. « Je suis pilote de ligne et j’ai été au maquis à l’age de 16 ans. J’ai étudié en Egype, aux états unis et en russie », déclare Oultache avant que le président ne l’interrompt. J’ai atteint le grade de colonel de l’armée de l’air et j’ai pris ma retraite à 54 ans… », dit-il avant que le juge ne l’interrompt. « Une retraite à 54 ans. Vous étiez jeune non ? », lance le président. « J’étais un peu difficil. Je n’acceptais pas tout… », réplique l’accusé et le juge avec le sourir répond : « vous driblez beaucoup. Si vous vous limitiez à jouer vous n’auriez pas la retraite ». L’accusé se retrouve : « exactement. C’est la vérité.

A cet age et avec mon grade ou il faut aller vers le grade de général, ou il faut quitter ». Le juge « que voulez-vous dire ? ». L’accusé : « ou il faut être du genre oui sidi ou il faut partir ». Le juge «  vous ne disiez jamais oui sidi ? ». L’accusé : « jamais. Dans ma vie j’ai toujours été exemplaire ». Le président lui demande s’il a été poursuivi, et Oultache dit non, avant que le magistrat ne lui rappelle l’affaire des marchés des équipements informatiques, pour laquelle il a écopé d’ujne peine de 7 ans. « Vous avez été condamné pour corruption… », lance le juge. L’accusé : « mais cette affaire est liée à celle-ci, ils ont voulu me créer un alibi. Ils ont tout fomenté… ». Le magistrat lui demande de parler avec respect, avant de l’interroger sur l’arme qu’il portait sur lui et qui a servi lors de l’assassinat de Ali Tounsi. Le juge :« avez-vous un permis de port d’armes, ». Oultache : « j’ai ma carte professionnelle de commissaire divisionnaire et ma carte d’identité… ». Le juge  insiste : « donnez moi l’autorisation et je vous acquitte pour cette accusation ». Oultache : « je n’ai pas besoin d’une autorisation… ». Le président : « cela ne vous donne pas le droit d’avoir une arme sans permis ».

L’accusé ne cesse de répéter qu’il n’a pas besoin d’une telle autorisation arguant du fait  qu’il s’agit selon lui, d’une arme personnelle et non pas professionnelle. « je l’ai achetée. La sureté nationale ne m’a pas donné d’armes. J’ai acheté les armes comme je peux même acheter des avions ». Le juge : « vous être un hors la loi alors ? ». L’accusé : » je suis respectueux de la loi ». Le juge : « si la police vous arrête comment allez vous vous défendre ? ». L’accusé : « j’ai déjà été arrêté à des barrages de la gendarmerie et je leur ai montré ma carte professionnelle. Je suis passé.. ». N’ayant pas pu avoir de réponse, le magistrat passe à l’assassinat et demande à Oultache de s’expliquer.

« Pourquoi je vais le tuer ? Il n’y a entre nous ni des  histoires de femmes ni d’argent ». Le juge s’offusque : « pourquoi les femmes peuvent susciter des crimes ? ». L’accsué : « je ne l’ai pas tué… ». Le président : « qui l’a tué ? ». Oultache : « ce sont eux ». Le juge : « Ce n’est pas ce que vous avez dit au juge d’instruction… ». L’accusé : « de quel juge parlez-vous ? Il n’a fait que suivre ce que la police lui a dit de faire… ». Le juge lui rappelle ses aveux, et l’accusé, persiste à affirmer « ce sont eux qui l’ont dit ». Le juge : « vous aviez avoué aux experts votre crime et vous aviez même dit être prêt à réparer la faute… ». L’accusé continue de nier.

Le juge lui demande combien de balles a-t-il tiré et Oultache déclare : « j’ai triré 4 balles. J ai visé sa main droit qui trenait un coupe papier avec lequel il me menacait.Pourquoi je vais le tuer alors que la veille j’étais avec lui… ». Le juge revient sur l’ arme du crime, et Oultache persiste à dire qu’il l’avait toujours sur lui, depuis 2009, lorsqu’il est passé dans un repôrtage avec la chaine française M6. « Vos collegues disent ne vous avoir jamais vu avec une arme… », lance le juge. L’accusé : « pourquoi je vais leur montrert mon arme ? Elle était  dans la boite à gants ou dans la valise… ». Le juge : « votre femme aussi dit ne vous avoir jamais vu avec une arme ». L’accusé : « je ne lui montre pas mon arme. Mais elle sait que j’ai une arme ». Le juge : « elle dit le contraire ». Oultache : « que dieu lui pardonne ». Oultache se plaint du juge d’instruction , resté selon lui plus de deux heures avec Daimi, le DAG ( directeur de l’administration générale) et Abdelmoumen Abderabi, chef de sureté de wilaya, « pour leur dire ce qu’ils doivent révéler ».

Le président le remet à l’ordre, puis l’interroge sur le nombre de balles tirées et lui persiste à dire quatre. Le magistrat lui rappelle ses propos lors de l’instruction. « Ils voulaient me tuer. Belkacem Zeghmati (procuer génértal), et le juge étaient de mèche. Il était l’ami de Yazid Zerthouni, le ministre de l’Intérieur tout comme El Affani, … », lance t-il avant que le juge ne l’interrompt : « vous aviez dit avoir tiré deux balles ». Oultache maintien ses propos. « J’ai tiré quatre et j’ai visé la main et la poitrine coté droit ». Le juge reprend les propos  de Oultache devant les experts, selon lesquels, il aurait tiré deux balles de haut vers le bas, l’une d’elle a perforé la langue et l’autre le crane… ».

«L’expertise ne vaut rien»

L’accusé : « comment peut elle aller d’un endroit à un autre ? ». Le juge : « parce que la victime était assise et vous étiez debout. C’est l’expertise qui dit que la balle était coincée et qu’il était touché à la tête. En tout il y avait six balles, quatre n’ont pas explosé ». Tout de suite Oultache réplique : « ce ne sont pas mes balles. Les miennes sont bonnes. L’expertise ne vaut rien… ». Le juge : quel intérpêt ont les experts à dire des choses autres que ce qu’ils voient… ». L’accusé : « juste pour dire que c’est moi l’assassin  et protéger le véritable auteur… ». Le juge : « vous aviez déclaré avoir retourné l’arme contre vous mais elle était bloquée. Pourquoi voulez-vous vous suicider ? « . L’accusé : « pour éviter un sort plus terrible…C’est mon frère qui était là allongé…. ». La tension monte. Me Belarif, s’avance : »nous demandons les pièces à conviction ». Le juge : « vous auriez du les demander au début du procès… ». Me Belarif s’offusque :  « je demande acte de votre refus. C’est une violation de la procédure Vous ne voulez pas que le procès prenne la bonne voie… ». Le procureur général intervient : « nous allons les ramener… ».

Le juge revient à la charge : « vous avez tué Ali Tounsi… », Dit-il avant que Me Belarif n’interienne : « vous etes entrain de le rendre responsable. Posez lui la question de manière normale… ». Le juge l’accuse de vouloir perturber l’interrogatoire. Il se retrourne vers Oultache et l’interrtoge : Pourquoi avoir tué Tounsi ». L’accusé :  « Je ne l’a pas tué.  Je  l’ai juste blessé ». Le juge tire les photos prises lors du crime pour lui montrer qu’à sa sortie du bureau du défunt, ce dernier était mort. « Qui a dit cela ? La police ? Elle n’est pas crédible. J’ai reconnu l’avoir blessé. L’expert m’a demandé si je regrettais, j’ai dit oui.  J’ai demandé pardon à sa famille il a refusé de le mentionner… », déclare Oultache. Le président : »pourquoi avoir appelé  les trois responsables après ? ». L’accusé : « je savais que Abderabi et Daimi étaient armés. Je voulais les provoquer pourqu’ils me tuent ». Le juge : « mais vous aviez décalré que vous vous entendez pas avec Abderabbi…. ».

L’accusé « je le tue parce que je ne m’entends pas avec lui ? Jamais…. ». le juge : « pourquoi avoir tué alors Tounsi ? ». L’accusé persiste à dire qu’il ne l’a pas tué, mais juste blessé. Même le rapport de l’autopsie, est selon Oultache  manipulé. « Ils auraient du donner l’enquête à une commission mixte police, gendarmerie drs, au lieu de laisser la police faire ce qu’elle veut »,  ne cesse t-il de répéter. Le juge lui rappelle que le chef de cabinet, Mr Zebouchi, lui disait « attention Al Hadj, laisse nous entrer porter secourir au défunt, il est blessé ». L’accusé nie catégoriquement. Le magistrat revient à la charge : « pourquoi avoir appelé  Abderabi ? Est-ce pour le tuer ? ». L’accusé : « c’était juste pour le provoquer mais lui dés qu’il a vu l’arme il a eu peur, il s’est enfui.  Ils ont tous eu peur ». Le juge : « vous aviez dit à Zeboudji que de toute facon tout est fini pour le défunt,lorsqu’il vous a demandé de laisser les secours rentrer ». L’accusé nie en disant « tous quand ils m’ont vu ont pris la fuite. Je n’avais pas un klach pour les tuer tous. J’avais juste un pistolet. A trois ils n’ont meme pas pu me désarmer ».

Oultache explique aussi qu’il voulait voir Ali Tounsi, « pour ( minutes » avant la réunion afin qu’il lui demande de reporter la réunion bilan avec les directeurs centraux. « Il m’a reçu froidement et il m’a dit que c’était le jours des comptes. Il m’a parlé des micros que je n’aurais pas remis à la sureté de wilaya, et des retards . Je lui ai expliqué que lors de  la réunion qui a regroupé le général Toufik, le général Boustila, Gaid Salah, et le patron de la protection civile,  et lui, même, il a été décidé de remettre le dossier de la télésurveillance, pour lequel 72 milliards de centimes ont été consacrés,  à la wilaya d’Alger. La décision était politique, mais lui pensais que c’était moi qui ai proposé l’idée.Il m’en voulait et il m’a traité de traitre. J’ai très mal accepté. Je lui ai dit c’est toi le traitre le le harki, tu as fais ton maquis dans un hotel 5 étoiles à Sidi Bel Abbes. Il s’est mis en colère il a pris le coupe papier et il il m’a menacé. 

Je lui ai dit je susi armé et lui continuait à me menacait. J’ai tiré en visant sa main ». Le juge lui fait savoir que sa main n’était pas blessée, et Oultache replique « Je l’ia blessé plus haut ». le magistrat continue à faire remarquer que la main du défunt était saine. « Pour pouvoir croire la thèse du juge, il faut que je monte sur le bureau et que je tire sur lui. J e ne l’ai pas tué ». Le juge lui rappelle que lorsque les trois cadres étaient rentrés au bureau le défunt était déjà mort, mais Oultache conteste. « Il agonisait. Il n’était pas mort. C’est mon ami. Je partais chez lui, j’ai assisté aux mariages de ses enfants etc… ». L juge : « est-ce cela l’amitié ? ». Oultache : « c’est lui qui est responsable. Il l’a cherché… ». Le juge : « il vous a été et donné un emploi ». L’accusé : « je n’ai jamais été chomeur. J’avais une proposition pour un salaire de 600 000 DA au ministère du transport ».  Le juge : « pourquoi n’avoir pas appelé les secours ? ».  L’accusé : « je ’ai vu il  avait des douleurs. Pas plus.

Quand je me suis du coma, j’ai vu de nombreux membres de la BRI dans la chambre, et leur chef qui criait ramenez le moi, mort ou vif. J’ai eu peur j’ai donné cette version que vous lisez…. ». Le juge : « ils sont tous contre vous ? ». L’accusé :  oui tous. Ils veulent me faire endosser le crime pour protéger l’auteur ». Ils m’ont mis un expret pour me condammner à la peine capitale…dieu seul sait ce qui m’attend… ». Les avocats de la partie civile, Mes Kisenti et Chenaif, avancent. Ils reviennent sur les mêmes questions, et l’accusé donne les mêmes réponse. Ils llui montrent les photos du défunt prises le jour du crime, allongé, dans une marre de sang, un peu loin de son bureau. « Je l’ai touché à la main. Si c’était à la tête il serait tombé sur sa chaine.

La  défense : « pouvons-nous tuer avec un coupe papier ? ». L’accusé : « oui bien sur. Lui-même le défunt m’a dit qu’il pouvait tuer quelqu’un avec  une grande tronbone ». Au Procureur général, il affirme avoir pris son arme ce jour là parce que c’était le chauffeur qui l’accompagnait et qu’il ne pouvait pas la lui laisser. Selon lui, entre le moment où il a tiré et celui, ou il est sortie, « deux minutes se sont écoulées, et il kest resté en tout 20 minutes. Tout ce qui a été rapporté n’est que mensonge.

C’est eux l’ont tué. Ceux qui ont  un problème avec lui.. ». Le juge : « ce sont ses gardes personnels qui ont intervenu. Est-ce eux qui l’ont tué ? ». Le procureur général revient à la charge, cette fois-ci avec les balles retrouvées sur les lieux du crime. Oultache nie catégoriquement qu’il puisse s’agir de celles de son Smith. « Les miennes ne sont pas percutées. De plus, il y a deux calibres 8mm et 9 ». Me Sidhoum, demande à est-ce qu’un essai soit fait devant l’assistance, et Me Kisenti, s’offusque : « c’es grave honte  vous nous ne somme pas dans un stade ». Belarif lui réplique et l’audience est levée. Les trois cadres dirigeants qu’Oultache avait menacés ont été entendus en fin de journée. Nous y reviendrons.**Salima Tlemçani / el watan / 27 février 2017

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*Tizi Ouzou : Neuf terroristes éliminés à Azeffoun

Neuf terroristes ont été mis hors d’état de nuire, mardi 28 février 2017, dans la commune d’Azeffoun, à 60 kilomètres au Nord- est de Tizi Ouzou.

Selon des sources locales, ces individus armés ont été abattus, durant la matinée, lors d’une opération menée par un détachement de l’ANP relevant du secteur opérationnel de Tizi Ouzou.

Un communique du ministère de la défense nationale précise aussi que deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil à lunette, un fusil à pompe, cinq fusils de chasse, une quantité de munitions et divers objets ont été récupérés par les militaires lors de cette opération qui est toujours en cours. * el watan / 28 février 2017

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*attentat terroriste déjoué ciblant une Sûreté urbaine de Constantine dimanche en début de soirée

Deux policiers ont été blessés dimanche soir dans l’attentat terroriste déjoué ciblant la 13ème Sûreté urbaine de la ville de Constantine à Bab El Kantara, a appris l’APS auprès de la Sûreté de wilaya.         

Les victimes souffrent de blessures qualifiées de « légères » et ont  été admises aux services des urgences du centre hospitalo-universitaire (CHU)  Benbadis pour les soins nécessaires, a précisé la même source.         

Pour rappel, un attentat terroriste ciblant la 13ème Sûreté urbaine de la ville de Constantine dimanche en début de soirée, a été déjoué, a indiqué la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). « Un policier qui était devant le siège du commissariat situé au-dessous  d’un bâtiment abritant une dizaine de familles, a riposté énergiquement et héroïquement, après plusieurs sommations, ciblant avec précision la ceinture explosive portée par un terroriste », a-t-on précisé de même source.         

Un périmètre de sécurité a été mis en place. Le parquet a dans l’immédiat ouvert une enquête.*APS / 27 février 2017

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*un policier fait usage de son arme et tue un citoyen.

C’est la deuxième fois en 6 mois que la région de Mostaganem est secouée par une affaire similaire, où un policier fait usage de son arme et tue un citoyen.

Consternation au sein de la population de la région de Aïn Tédelès, qui vient d’être secouée par la terrible nouvelle de la mort de K.A., un tôlier de son état et connu également pour s’adonner au transport clandestin à bord de son véhicule de marque Renault Classique.
Agé de 34 ans, ce paisible citoyen habitait la petite agglomération d’Ouled Abbès, située à mi-chemin entre Mostaganem et Aïn Tédelès. C’est grâce à la vigilance d’une patrouille de la gendarmerie que le corps criblé de balles de K.A. a été découvert en bordure de la RN 90, à hauteur du lieu-dit Point Zéro. Selon plusieurs sources, l’auteur du crime serait un agent de police activant à la sûreté de daïra de Aïn Tédelès, à 25 km à l’est de Mostaganem.

Samedi dernier, un policier aurait demandé à la victime de l’accompagner avec son véhicule vers la région de Saf Saf, mais en cours de route, à hauteur de la forêt Point Zéro, le policier aurait brusquement changé d’avis. Sortant son arme de poing, il tire alors pas moins de 6 balles en direction de sa victime, l’atteignant au niveau du cou et de la tête. Une fois son forfait accompli, il se débarrasse du corps de la victime en le déposant sur le bas-côté de la route nationale qui relie Mostaganem à l’autoroute Est-Ouest via Sidi Khattab. C’est alors qu’il prend possession du véhicule et retourne vers Aïn Tédelès, où il prend contact avec deux citoyens à qui il propose de leur vendre le véhicule de la victime. Après sa découverte par une patrouille de la gendarmerie, la dépouille de la victime a été transférée à la morgue de à l’hôpital de Aïn Tédelès. Les services de sécurité entament alors des investigations qui se traduisent par l’interception du véhicule de la victime avec, à son bord, les deux citoyens qui venaient d’en prendre possession en vue d’une transaction commerciale. Grâce à leur témoignage, le policier sera très vite identifié et confondu. Dans sa poche, les enquêteurs retrouveront le téléphone portable de la victime. C’est la deuxième fois en l’espace de 6 mois que la région de Mostaganem est secouée par une affaire similaire, où un policier fait usage de son arme et tue un citoyen. La précédente affaire remonte à la fin du mois de novembre 2011, lorsqu’un policier en civil a fait usage de son arme, tuant à bout portant un citoyen qu’il venait d’intercepter en plein centre de Mostaganem.(El Watan-30.05.2012.)

**Les auteurs du crime du Derb arrêtés (Mostaganem)

 Moins de 72 heures après l’agression dont ont été victimes S.A., 30 ans, et D.F., 20 ans, le week-end dernier, non loin de la placette qui jouxte le siège de la daïra de Mostaganem, la police judiciaire vient de procéder à l’arrestation de M.B., âgé de 34 ans, présenté comme étant le véritable cerveau de l’opération qui s’est traduite par le décès de S.A., juste après son admission aux urgences.

Poursuivant leurs investigations, les policiers sont parvenus à localiser et à interpeller le nommé K.B., pour avoir participé personnellement et activement à l’agression contre S.A. et D.F. Dans la foulée, une femme a également été interpellée pour avoir donné des informations aux agresseurs, ce qui les aurait aidés dans leur tentative de fuite. Il s’agit de Dj. M., âgée de 39 ans, à qui la police impute une tentative de protection des deux agresseurs en ne divulguant pas la cache où les deux acolytes s’étaient planqués une fois leur forfait accompli. C’est elle qui aurait informé l’agresseur du décès de S.A., la victime. Une fois interpellée, elle finira par indiquer le domicile de B.N., là où l’instigateur de cette agression s’était caché, ce qui permettra son arrestation. Sur le même lieu, les policiers parviendront à récupérer l’arme blanche ayant servi à blesser mortellement la victime, en l’occurrence une épée, ainsi qu’une faucille. Les pièces à conviction ainsi que les personnes interpellées ont été présentées hier matin au procureur de la République de Mostaganem qui a ordonné la mise en détention de l’ensemble des individus interpellés au motif de constitution de bande de malfaiteurs, crime avec préméditation, coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort d’autrui à l’aide d’armes blanches, non dénonciation d’un criminel et subtilisation de pièces à conviction..(El Watan-29.05.2012.)

**Une jeune fille disparaît avec 4 millions de dinars

Troublante histoire que celle de cette famille de la région de Sidi Ali, qui ne sait plus comment interpréter la disparition de leur fille âgée de 23 ans et qui a emporté avec elle un magot qu’ils évaluent à 4 millions de dinars, dont la moitié en bijoux. Habitant le douar Ouled Boussaïd, cette famille rurale était allée rendre visite au père de famille hospitalisé au niveau de l’hôpital de Sidi Ali, laissant derrière elle leur jeune fille, comme unique gardienne de la maison. Mais, durant leur absence, la jeune fille aurait mis à exécution un plan des plus invraisemblables. Elle s’empara de l’ensemble des bijoux de la famille ainsi que des quelques liasses de billets puis disparut dans la nature. De retour à la maison, les autres membres de la famille découvrent avec ahurissement, outre l’absence de leur fille, une maison sens dessus dessous. Partout, ce sont des amoncellements de linges, de couvertures, de sous-vêtements et d’habits divers. Tous les placards ont été vidés de leurs contenus et jetés pêle-mêle sur le sol, comme pour simuler un vol. Le spectacle ressemblait à une véritable razzia effectuée par un groupe de jeunes gens venus avec la ferme intention de mettre la main sur tout ce qui est précieux et facile à emporter. L’hypothèse la plus acceptable serait que leur fille aurait été prise à partie par un groupe de voleurs qui, une fois leur premier forfait accompli, auraient forcé la jeune fille à les accompagner vers un refuge. Cette version, qui a les faveurs des membres de la famille, n’est pas exclusive puisqu’un autre scénario serait parfaitement possible. Ce serait en parfait accord avec le ou les voleurs que la jeune fille aurait organisé l’opération. Enfin, l’hypothèse la plus invraisemblable serait que la jeune fille aurait décidé de son propre chef de s’accaparer du magot de la famille et de mettre les voiles. C’est le frère de la jeune fille qui est allé voir la brigade de la gendarmerie de Sidi Ali pour informer les gendarmes de la disparition de sa sœur et déposer plainte contre «x» pour vol par effraction. Grâce au témoignage d’un proche de la famille, il semblerait que, durant la matinée de l’incident, il aurait aperçu la jeune fille tenant un sac et qui cherchait un moyen de transport afin de quitter la région vers une destination inconnue. Une première piste qui devrait, si elle était avérée, permettre déjà d’identifier le chauffeur et de reconstituer le scénario qui tient en haleine, depuis jeudi dernier, toute la population de Sidi Ali et de ses environs..(El Watan-28.05.2012.)

**Un cadavre humain repêché au large de Stidia

Des marins pêcheurs qui venaient récupérer des filets de type « trémailles » posés la veille, ont eut la surprise de découvrir le cadavre d’un homme en état de décomposition. Ils ont de suite alerté les services des gardes cotes de Mostaganem qui se sont rendus sur les lieux et ont procédé au repêchage du corps. Selon les constatations préliminaires, il s’agirait d’un homme âgé d’une trentaine d’année, dont le corps flottait sur l’eau au moment de sa découverte. Embarqués sur le bateau des gardes cotes, il sera transféré vers le port de Mostaganem pour être ensuite évacué vers la morgue de l’hôpital Ernesto Che Guevara. Une famille habitant la localité de Sig, qui avait fait part de la disparition de son fils depuis vendredi dernier au niveau de la plage de Sidi Mansour, s’est déplacée à l’hôpital de Mostaganem afin de procéder à une éventuelle identification. Une fois sur place, l’identification s’avèrera infructueuse pour l’ensemble des membres de cette famille…(El Watan-23.05.2012.)

 

 

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Une réponse à “infos plus-Algérie.2”

  1. 21 12 2012
    bloons tower defense 5 (23:48:54) :

    Hi, I like your theme, could you please tell me the name of this theme? Thanks!
    bloons tower defense 5

    Répondre

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