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**Les cambistes sous haute surveillance
Des actions d’envergure sont en cours pour identifier les têtes de réseau dans la capitale.
Des actions qui auront un impact direct sur les autres filières basées à l’intérieur du pays. La panique gagne les cambistes. Mieux, leurs biens, acquis dans le cadre du blanchiment, feront l’objet de saisies systématiques et conservatoires.
“Nous avons engagé plusieurs opérations similaires à celle que nous avons traitée à Hydra. Tous les cambistes seront appréhendés sur-le-champ où cela relève de la compétence de la Gendarmerie nationale. Mieux, nous allons, à chaque opération ou à chaque interpellation, procédé à des enquêtes minutieuses sur les biens financiers et immobiliers des personnes incriminées. Le trafic de devises et les dégâts collatéraux que cela a induits directement sur la société et l’économie a trop perduré !” C’est ce qu’a déclaré, jeudi soir, le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya d’Alger, Mostefa Tayebi, à l’issue de la 40e opération coup-de-poing menée dans les quatre coins de la capitale. M. Tayebi, qui a révélé qu’une autre opération a été menée avec succès à El-Harrach, a estimé que “ces actions s’inscrivent dans le temps et toutes les personnes interpellées seront présentées devant la justice”.
En effet, à El-Harrach, une personne, qui s’avère être la tête du réseau dans la banlieue d’Alger, a été arrêtée mercredi dernier. Vendeur de cosmétiques de son état, cet individu a fait l’objet d’une saisie conservatoire de tous ses biens en attendant les résultats de l’instruction juridique et l’enquête que la GN devra incessamment mener sur ses biens.
FSelon M. Tayebi, en plus de 700 000 dinars algériens saisis, les enquêteurs ont découvert dans son local commercial 2 machines à compter les billets, du dollar américain, de la livre sterling et de l’euro. “Des descentes seront opérées dans tous les lieux où le trafic de devises fait encore des ravages”, persiste notre interlocuteur, qui précise que les réseaux de trafic de la fausse monnaie subiront le même sort.
D’ailleurs, lors de cette opération, 4 émigrés clandestins ont été appréhendés pour trafic de fausses coupures de billets de banque dans la localité de Dar El-Beïda.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les billets saisis, des coupures de 500 euros, sont des faux. Nous acheminons-nous vers des arrestations en série des cambistes et le démantèlement des filières qui ont longtemps sévi dans la capitale ?
La question, récurrente depuis quelques mois, mérite d’être posée d’autant qu’au sein des cambistes, la panique est grandissante et le marché parallèle de la devise risque de connaître des chamboulements de fond.
À ce propos, persistera encore M. Tayebi, “tous les revendeurs de monnaie étrangère seront appréhendés et non contrôlés comme le comprennent certains. Nous allons sévir et nous irons jusqu’au bout des actions et des opérations que nous avons engagées !” (Liberté-27.11.2010.)
**Le procès des cinq cadres de la Cnan mis en cause dans le naufrage du Bechar, en 2004.
Le procès des cinq cadres de la Cnan mis en cause dans le naufrage du Bechar, en 2004, à connu, hier, à son troisième jour, un sévère réquisitoire du procureur général près la Cour d’Alger : perpétuité pour tous les accusés. Le procès en appel du naufrage du Bechar, dans la nuit dans du 13 au 14 novembre 2004, entrainant la mort des 16 membres d’équipage s’est poursuivi, hier, pour son troisième jour, à la Cour d’Alger. Les plaidoiries ont commencé tôt la matinée, d’hier, avec l’audition des témoins qui ont tenu leurs déclarations faites lors du procès le 16 mai 2006. Ils ont tous tenu à dire que le naufrage du Bechar est du à son mauvais état. Ensuite, s’était autour des avocats de la partie civile de prendre la parole. Tout au long de leurs plaidoiries, ils ne cessaient de rappeler les chefs d’accusations retenus contre les mis en cause, Ali Koudil, D-dg de la Cnan et quatre de ces compagnons condamnant à 15 ans de prison ferme. Pour appuyer leurs plaidoiries, ils ont demandé au juge d’accepter que les familles des victimes prennent la parole. Chose qui a été acceptée puisque une des épouses des victimes a relaté les derniers instants passés avec son époux au téléphone. Une des avocates de la partie civile a présenté, lors de sa plaidoirie, des photos montrer l’état de délabrement dans lequel se trouvait le navire. Il a comparé le navire à un «chantier». Et d’expliquer que suite à cela les cadres de la Cnan mis en cause dans cette affaire sont pleinement responsables des faits qu’ils sont leurs reprochés. Après les plaidoiries de la partie civile, les familles des victimes et des accusés ainsi que leurs avocats attendaient avec impatience le réquisitoire du procureur général. Celui-ci n’a pas été tendre avec les accusés. Tout en qualifiant ce qui est arrivé à Bechar et Batna en novembre 2004 de «drame national», il a souligné la responsabilité des accusés est totale. Il a rappelé deux autres drames, les inondations de Bab El Oued en 2001 et le tremblement de terre de Boumerdes en 2003. Sauf que pour le drame de Bechar, a-t-il ajouté, la responsabilité humaine est établie. «Les accusés ont mis à la disposition d’un équipage un navire présentant des défaillances techniques est puni par la loi», a-t-il rappelé. Le procureur général s’est interrogé : «Pourquoi les autres navires qui étaient en rade pendant le naufrage de Bechar et l’échouage de Batna n’ont pas été touché par la tempête ». Cependant, il a loué les qualités physiques et morales des accusés. Cette déclaration a rendu le sourire aux accusés et aux membres de leurs familles. Un sourire qui n’a pas duré longtemps. Le procureur général a requis la perpétuité aux cinq cadres de la Cnan à leur tête Ali Koudil, P-dg de la société au moment des faits. Il a également requis deux ans de prison ferme à l’encontre de Si Idris Mohamed, expert maritime qui travaillait pour le compte de la Cnan qui a fallait, selon le procureur général à sa mission qui consiste à établir des certificats sur l’état de santé des navires. Pour rappel, Si Idris Mohamed a été condamné à une année de prison avec suris lors du premier procès. Le réquisitoire du procureur général a provoqué une vive réaction de la défense. A la reprise du procès l’après midi, vers 14 heures, maître Miloud Brahimi, avocat de la défense a explique que la responsabilité pénale du naufrage du Bechar n’incombe pas sur les cadre de la Cnan. Et d’ajouter : «il n’y a pas de responsabilité pénale du fait d’autrui». Pour lui, le procureur général et la partie civile ont fait trop d’amalgames. Il s’est interrogé sur le fait que le procureur général qui a accepté le verdict de 2006 condamnant les accusés à 15 ans de prison demande, aujourd’hui, une peine plus lourde (perpétuité) pour les mêmes chefs d’inculpations. Pour maître Brahimi, «beaucoup de parties concernées sont occultées». Pour appuyer sa plaidoirie, il a cité des articles parus dans la presse nationale, celui du quotidien Liberté paru 15 jours après la condamnation des cadres de la Cnan. Maître Brahimi a mis l’accent sur une déclaration (rapporté par le journal) de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, qui demandait au gouvernement de «faire une enquête et de sauver les cadres de la Cnan d’une boucherie». Un autre article paru dans le quotidien Le Courrier d’Algérie, dans son édition 29 janvier 2008, cité par le maître Brahim, «parlait de la face caché du procès». L’avocat a estimé que même si le navire était en mauvais état, les responsables de la Cnan n’ont d’autres solutions que de le mettre en rade en attendant de l’envoyer à Bejaïa pour réparation. Au moment où nous mettons sous presse, les plaidoiries des avocats de la défense se poursuivaient…(Le Courrier d’Algérie-27.11.2010.)
**Un faux colonel épinglé à Annaba
À l’issue d’une course-poursuite mercredi dernier dans la localité de Sidi-Salem, un employé de la société Fertial a été appréhendé par la police, présenté au procureur de la République et inculpé pour escroquerie. Le concerné, D. N., âgé de 40 ans, se faisait passer pour un colonel de la gendarmerie pour escroquer des commerçants qui lui remettaient des sommes conséquentes afin d’obtenir des logements LSP. Ses deux victimes lui ont remis chacune 700 000 DA qu’il devait verser à l’OPGI selon ses dires, en ajoutant qu’il connaissait bien le directeur, ce que les commerçants ont cru d’emblée. Il devait disparaître quelques jours plus tard, et les victimes, au bout d’un certain temps, ont fini par déposer une plainte auprès des services de sécurité qui ont aussitôt ouvert une enquête et ont fini par épingler le faux colonel. (Liberté-27.11.2010.)
**Scandale à la banque Al Baraka de Constantine
Un nouveau scandale financier vient d’être éventé par les éléments de la brigade de recherches de la Gendarmerie nationale qui ont eu la palme d’interpeller pas moins de 114 personnes dans le cadre du dispositif du crédit automobile. Une employée de 27 ans et son intermédiaire étaient la locomotive de ce vaste trafic dont les présumés auteurs avaient usé de faux documents pour obtenir le crédit alloué par la banque Al Baraka. Les investigations qui avaient été menées depuis le 13 mars dernier avaient enfin abouti à remonter les principaux évènements, qui après passage au peigne fin des dossiers d’obtention des crédits avaient découvert le pot aux roses : celui principalement de l’usage de faux documents administratifs qui étaient pris en charge régulièrement grâce à la complicité de l’employée en question facilitant ainsi ces opérations et dont dix dossiers de crédit s’avérèrent quand même fantomatiques, mais réglés au centime près. Toujours selon le commandant Belahouel du groupement de la Gendarmerie nationale, le préjudice causé à cette banque s’élèverait à environ 8 milliards de centimes avant d’indiquer que l’employée et son intermédiaire avaient été placés sous mandat de dépôt avant-hier par le juge d’instruction relevant du parquet de Constantine qui avait requis l’ouverture d’une information judiciaire au cours de laquelle 6 individus avaient été placés sous contrôle, 96 autres laissés en liberté provisoire et dix mandats d’arrêt à l’encontre de dix autres prévenus. «Ces derniers, malgré, les convocations qui leur avaient été adressées ne s’étaient pas présentés au chef du parquet », avait conclu l’officier supérieur de la Gendarmerie nationale dont la brigade de recherches avait auparavant démantelé le vaste trafic de ciment en arrêtant 86 personnes dont quatorze sont des employés et clients et qui avaient été écroués bien avant, le scandale lié à la gestion de l’ex-Sonacome d’Oued Hamimine. (Le Courrier d’Algérie-27.11.2010.)
**Peine capitale pour deux chefs du GSPC
Le tribunal criminel près la Cour de Boumerdès a prononcé la peine capitale à l’encontre de l’émir de la zone centre du GSPC, Harak Zouheir alias Sofiane Elfacila Abou Haïder et l’artificier D.Fodhil. Ces deux chefs terroristes notoirement connus dans la région du Centre ont été jugés et condamnés, hier, par contumace à la peine capitale. Ils sont poursuivis pour les chefs d’accusation de constitution de groupes terroristes, d’homicide volontaire avec préméditation et port d’armes prohibées. Dans la même affaire, 10 autres terroristes activant dans la katibate El Ansar écumant dans les régions du Centre et de l’Est de Boumerdès ont été également condamnés à 20 ans de prison ferme pour adhésion à un groupe terroriste armé. Il s’agit des terroristes qui sont toujours en cavale à savoir B.Karim, D.Youcef, R.Ahmed, A.Ali, H.Lounés, A.Ouarab, H.Abdelmalek, B.Amar, A. Amar et H.Mohamed. Par ailleurs le même tribunal a condamné le terroriste R. Samir à une année de prison ferme pour soutien au terrorisme. Ce dernier a été arrêté le 29 décembre lorsque des citoyens ont arrêté le terroriste B.Azzédine au moment où il allait commettre un assassinat sur un patriote du village Boudhar relevant de la commune de Si-Mustapha. Les investigations ont abouti à l’arrestation de l’accusé R.Samir qui est le frère du terroriste R.Toufik lequel a été éliminé par les services de sécurité lors d’une embuscade. Dans son réquisitoire, le procureur a requis la peine de 7 ans de prison ferme. Après délibérations le juge a condamné l’accusé à une année de prison ferme pour soutien au terrorisme.
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*Répartition du budget de fonctionnement 2011
Le texte de la loi de finances 2011, adopté dimanche par l’APN, prévoit un budget de fonctionnement d’un montant de 3.434 milliards de DA.
Voici la répartition par département ministériel des crédits ouverts au titre de ce budget, en dinars algériens.
- Présidence de la République 8.329.601.000
- Services du premier ministre 1.774.314.000
- Défense nationale 516.638.000.000
- Intérieur et Collec/locales 419.486.622.000
- Affaires étrangères 28.363.652.000
- Justice 49.815.764.000
- Finances 58.371.770.000
- Energie et mines 30.416.135.000
- Ressources en eau 11.111.443.000
- Prospective et statistiques 939.109.000
- Indus/PME/prom/invest 4.135.439.000
- Commerce 12.361.594.000
- Affaires Relig/Wakfs 16.096.937.000
- Moudjahidine 169.614.694.000
- Aménagement du ter/Env 3.266.759.000
- Transports 28.874.103.000
- Education nationale 569.317.554.000
- Agriculture et dev/rural 115.907.074.000
- Travaux publics 6.912.595.000
- Santé et Réformes/hospi 227.859.541.000
- Culture 22.913.218.000
- Communication 7.120.012.000
- Tourisme et Artisanat 3.992.419.000
- Enseignement sup./Re/Sci 212.830.565.000
- Postes et TIC 2.899.636.000
- Relations avec le parlement 241.660.000
- Formation et Ens/Prof 38.328.953.000
- Habitat et urbanisme 13.181.921.000
- Travail, Em/Séc/Sociale 76.058.041.000
- Solidarité nat/Famille 109.466.698.000
- Pêche et ress/Halieutiques 1.811.565.000
- Jeunesse et sport 28.280.209.000
- Sous total 2.796.717.597.000
- Charges communes 637.589.037.000
- Total général 3.434.306.634.000
(APS-14.11.2010.)
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*il est né le 9 février 1908 à Bologhine
Cheikh Abderrahmane Djilali n’est plus
Cheikh Abderrahmane Djilali, savant connu et estimé pour ses causeries religieuses radiophoniques et télévisées, ainsi que ses fetwas, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l’hôpital de Aïn Taya à l’âge de 103 ans, a-t-on appris auprès de sa famille. Ancien enseignant universitaire, il s’était spécialisé dans l’enseignement du rite malékite. Cheikh Abderrahmane Djilali, né le 9 février de l’année 1908 à Bologhine (Alger), s’est, durant toute sa vie, voué à l’enseignement des préceptes de l’Islam et des nobles idéaux auxquels renvoie cette religion, à la langue arabe ainsi qu’à l’histoire de l’Algérie. Il avait, dès son jeune âge, appris le saint Coran. Plusieurs chouyoukh tels que Ben Smaya, Zeribi Al-Azhari et Hafnaoui ont été ses principaux maîtres en théologie et en fikh (jurisprudence) jusqu’au jour où il est devenu un grand savant en langue arabe et en sciences religieuses. Le défunt a été inhumé, hier après la prière du vendredi, au cimetière de Sidi-M’hamed (Alger). (liberté-13.11.2010.)
**Le théologien et professeur universitaire, cheikh Abderrahmane Djilali, tire sa révérence. Il est décédé, dans la nuit de jeudi à vendredi à l’hôpital de Aïn Taya (Alger) à l’âge de 103 ans.
«Un vieux qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle.» L’Algérie et le monde musulman viennent de perdre un vrai monument. Un érudit qui a marqué son temps par ses œuvres et sa sagesse. Il était connu d’abord pour ses émissions radiophoniques. Ses premiers messages, il les a livrés à travers les ondes de Radio Alger où il animait, durant les années 1940, l’émission «L’avis de la religion» qui est une sorte d’échange et de débat entre l’animateur et l’auditeur. Sa deuxième émission est «Sandouq el Afkar» où il partageait l’antenne avec des oulémas comme les cheikhs Bouguettaya, Lakehal, Bouchouchi, Mouloud Taïeb…
Cheikh Abderrahmane Djilali était connu également comme un personnage incontournable à la télévision algérienne où il officiait en compagnie des autres oulémas les célébrations des fêtes religieuses en Algérie. Ses interprétations des hadiths du Prophète et ses fatwas ont toujours été appréciées par le public de la télévision algérienne. Né le 9 février 1908 à Bologhine (Alger), cheikh Abderrahmane Djilali a appris le Saint Coran dans les mosquées et zaouïas de plusieurs chouyoukh, à l’instar de Abdelhamid Ben Samaya. Il était le disciple de cheikh Moloud El Zribi El Azhari et cheikh El Hafnaoui. Toutes ses références et tout le savoir acquis auprès d’elles font de lui un savant en sciences de la charia et du fiqh. Il s’imposa alors en tant qu’autorité incontestable. Originaire de Blida, il s’est distingué également par ses œuvres, dont son ouvrage monumental sur l’histoire de l’Algérie : Histoire générale d’Algérie (Beyrouth 1984). Le cheikh a, à son actif également, d’autres livres consacrés au pèlerinage à La Mecque, à l’histoire des trois villes (Alger, Médéa et Miliana) paru en 1972 et des pièces de théâtre. Mélomane, le cheikh a aussi écrit sur la musique andalouse «qui s’est développée dans les milieux culturels et cultuels». Le cheikh suit, même à 100 ans, de très près l’actualité et les développements du monde actuel.
Ainsi quand El Watan lui demandait, en 2008, son avis sur le monde actuel, cheikh Abderrahmane Djilali répondait avec beaucoup de clairvoyance : «L’histoire est un éternel recommencement. J’ai vécu des moments heureux avec l’acquisition du savoir et des connaissances auprès des érudits, et d’autres périodes moins agréables avec les guerres, les calamités et les événements tragiques mais aussi des mutations. Aujourd’hui le monde tend de plus en plus vers le matérialisme et l’individualisme.» Le Grand Prix littéraire d’Alger (1960) est resté fidèle, jusqu’à la dernière heure, à son maître, le professeur Bencheneb, auquel il vouait grand respect et considération. «Une montagne de connaissances, un monument qui maîtrisait tout. C’était un personnage d’une vaste culture polyglotte, jaloux de sa personnalité algérienne et qui le montrait ostensiblement en arborant son élégante tenue traditionnelle, même à Paris où il était appelé à se déplacer», dit-il. Cheikh Abderrahmane Djilali a été inhumé, hier au cimetière Sidi M’hamed d’Alger. (El Watan-13.11.2010.)
**Troisième société à être affilié au groupe
Sonelgaz récupère la société de distribution de l’électricité d’Alger
La société de distribution de l’électricité et du Gaz d’Alger sera selon des sources bien informées récupérée par le Group Sonelgaz avant la fin de l’année.
La Sonelgaz qui avait auparavant récupéré entre autres, la société « Rouiba éclairage », récupérera en effet la société issue de l’entreprise nationale des industries électrotechniques « ENEL », et qui fournissaient des services à de nombreuses sociétés nationales internationales, et sont la Sonelgaz déterminera la fonction dans le cadre du développement d’un série d’industries, principalement l’énergie solaire.
Le groupe a d’ailleurs décidé d’élever ses prévisions concernant la production d’énergie solaire, de 50 à 100 mégawatts et d’assurer la production en série de panneaux solaires, en assurant l’intégration de tous les composants localement. Il est prévu que ceux-ci soient produis à partir de 2012 par la filiale « Rouiba éclairage », et que d’autres filiales se chargent de produire d’autres composants et d’assurer la maintenance.
La société mène enfin des consultations avec l’autorité de régulation et le ministère de l’énergie et proposera prochainement les sites qui accueilleront les panneaux solaires. Elle organisera également un salon pour les professionnels en rapport avec les nouveaux projets du groupe, et projette de remplacer progressivement les importations dans le domaine de la production de panneaux solaires et des énergies renouvelables. (El Khabar-13.11.2010.)
* La Grande Bretagne souhaite approfondir la coopération militaire avec l’Algérie
Le ministre britannique chargé des Affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt a révélé qu’une réunion du comité bilatéral pour la lutte antiterroriste, crée récemment, se tiendrait dans deux semaines à Londres, qui permettra selon un communiqué de l’ambassade britannique « d’œuvrer sur le partage du renseignement et de la formation ».
M Burt qui animait hier une conférence de presse à l’ambassade a précisé que « le terrorisme au Sahel ne concerne pas uniquement l’Algérie, un renforcement des efforts des pays de la région est nécessaire afin de poursuivre les éléments d’Al-Qaida », confortant au passage la position de l’Algérie qui refuse toute intervention étrangère dans la région.
Il a par ailleurs indiqué qu’il était « juste » de lutter contre le paiement de rançons aux groupes de terroristes. « Le terrorisme représente une menace pour tout le monde. Il y a différentes manières d’y faire face. Nous sommes de l’avis de l’Algérie en ce qui concerne la criminalisation du paiement de rançons qui, pour nous, peut être la base du financement des terroristes. Il est donc juste de lutter contre le paiement de rançons ».
M Burt a concernant le dossier Khalifa déclaré que le si le gouvernement britannique souhaitait le remettre aux autorités algériennes « la justice britannique est, comme vous le savez, indépendante, et la cour suprême n’est pas encore parvenue à une décision finale au sujet de son extradition », ajoutant que son pays avait conscience du poids du dossier dans les relations entre les deux pays.
Il a enfin évoqué lors de ses entretiens avec son homologue Abdelkader Messahel le dossier du nucléaire iranien assurant que »Si l’Algérie par ses relations peut aider à persuader l’Iran d’accepter l’invitation à discuter de son programme nucléaire, ce sera d’une grande aide ». (El Khabar-13.11.2010.)
* Des armes américains pour l’Algérie
Le principal adjoint de l’assistant du secrétaire à la Défense, chargé des Affaires de sécurité internationale aux Etats-Unis d’Amérique, Joseph Mc Millan M. Mc Millan, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse animée au siège de l’ambassade des Etats-Unis à Alger a préféré ne pas aborder le sujet des demandes de l’Algérie concernant l’achat d’armement américain, se contentant de déclarer que la partie algérienne avait fait part de son besoin de technologies dans le cadre de la lutte antiterroristes, évoquant un programme sécuritaire et militaire commun s’étendant sur trois ans.
Aucune concession ne doit être faite aux groupes terroristes en matière de payement des rançons, a affirmé mercredi à Alger le responsable américain. Il a souligné que le gouvernement américain a une « position très claire » au sujet de la criminalisation de l’acte de payement des rançons, expliquant qu’ »aucune concession ne doit être faite » aux groupes terroristes.il a par ailleurs estimé qu’il s’agit à présent de « relever le défi de ramener la communauté internationale à approuver cette approche telle que proposée par l’Algérie ». « J’estime que cette question sera abordée prochainement par l’ambassadeur américain en Algérie avec les autorités algériennes de même que l’ambassadeur d’Algérie à Washington avec le département d’Etat aux Etats-Unis. (El Khabar-11.11.2010.)
**Sonatrach: Plusieurs directeurs plient bagages
Fraîchement installée par le ministre de l’énergie, la direction de l’audit interne du groupe Sonatrach a commencé à enquêter sur des affaires relatives à des marchés conclus par L’Entreprise Nationale de Géophysique ENAGEO dont le siège se trouve à Hassi Messaoud. Cette démarche vise à mettre un terme aux dépassements enregistrés ces dernières années comme les détournements et les avantages illégaux obtenus lors de passations de marchés, ainsi que les recrutements en contrepartie de privilèges accordés à des responsables au service des ressources humaines.
L’enquête a été ouverte au sein de l’Entreprise Nationale de Géophysique ENAGEO, suite à la plainte déposée par Arcelor Mittal qui a été exclue d’un appel d’offres, bien que prioritaire pour obtenir le marché conformément aux avantages qu’accorde la règlementation des marchés publics aux entreprises algériennes ou de droit algérien. Le marché avait alors été attribué à une entreprise italienne sans respect de la législation en vigueur. Les premiers éléments révèlent qu’un ancien responsable au service des ressources humaines et un responsable de la logistique à l’ENAGEO, ont été impliqués dans la passation illégale de marchés avec des entreprises étrangères activant dans le sud algérien. Ces pratiques avaient cours à l’insu de l’administration de l’entreprise et de son P-DG qui avait dépassé de dix ans l’âge de la retraite, avant qu’il ne soit démis de ses fonctions dans le cadre d’une enquête menée par le tribunal de Hassi Messaoud sur des marchés suspects. De ce fait, Sonatrach a décidé d’enquêter à travers la direction centrale de l’audit, au niveau de plusieurs de ses filiales dont Naftogaz dont le directeur général a été limogé, l’Institut Algérien du Pétrole de Boumerdès, l’ENAFOR et Entreprise Nationale de Services Pétroliers. Les
enquêtes concernent notamment les emplois fictifs dans les filiales du groupe Sonatrach et les marchés de gré-à-gré qui étaient conclus avec la bénédiction des responsables. (Echorouk-11.11.2010.)
**Les forces de sécurité arrêtent trois terroristes mauritaniens et maliens et un algérien à Tamanrasset
Les forces de sécurité antiterroristes à Tamanrasset ont durant le mois d’octobre arrêté trois étrangers et un algérien, soupçonnées d’appartenance à un groupe terroriste.
Les prévenus qui ont été appréhendés lors d’une opération à 300km au sud de la ville de Tamanrasset sont un mauritanien et deux maliens qui étaient en possession d’une carte mémoire contenant des photos et des enregistrements audio et vidéo ainsi que des documents de grande importance concernant l’organisation d’Al-Qaida au Maghreb.
Les trois terroristes attendaient selon les mêmes sources une autre personne de nationalité algérienne pour lui remettre les sommes de 200 mille euros et 8 mille dollars ainsi que des documents avant de retourner au Mali.
Celui a également été arrêté au niveau d’un barrage policier dans la région d’Ain Mguel, et a reconnu lors de l’interrogatoire qu’ils avaient rendez-vous avec les terroristes pour récupérer une somme d’argent qu’il devait remettre à d’autres personnes à Batna. (El Khabar-11.11.2010.)
**Un réseau de vente d’armes à feu et de vol de voitures démantelé à Tizi-Ouzou ..Les services de sécurité de la daïra d’Azzazga, wilaya de Tizi-Ouzou, ont réussi le week-end dernier à démanteler un réseau composé de 5 personnes spécialisé dans la vente d’armes à feu sans autorisation et vol de voitures pour les revendre.(Echorouk-10.11.2010.).**Suite au règlement du conflit gazier entre l’Algérie et l’Espagne
Repsol bénéficie de l’extension du champ de prospection de gaz à Regane
Alger et Madrid sont sur la bonne voie pour régler des conflits en suspens liés au dossier gazier, compte tenu du volume des intérêts des deux parties, apprend-t-on d’une source bien informée, ajoutant que les compagnies espagnoles et algériennes ont fait preuve de bonne volonté pour reprendre leurs relations d’antan. Dans ce sens, le PDG de Sonatrach effectuera une visite à Almeria, où est basé le siège du projet Medgaz, pour s’enquérir du taux l’avancement des travaux.
Pour rappel, la Cour internationale d’arbitrage a tranché en août dernier en faveur de Sonatrach dans le conflit qui l’opposait à la compagnie espagnole Gas Natural, l’un des clients potentiels de Sonatrach. En effet, cette dernière a versé la bagatelle de 1.59 milliard de dollars à Sonatrach, sous forme d’indemnités.
Parmi les signes de la reprise des bons contacts entre les deux parties, Sonatrach prévoit élargir le champ de prospection du gaz à Regane, où Repsol, le partenaire de Sonatrach dans le projet Medgaz, a décroché un projet de prospection de gaz. Il y a lieu de relever aussi que Cepsa et Iberdrola participent avec un taux de 40% dans ledit projet. Endesa possède 12%, alors que Sonatrach détient 36%. (El Khabar-11.11.2010.)
**L’APN consommera 500 milliards de centimes en 2011
La commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire et nationale (APN) a débattu hier du budget global alloué Assemblée pour l’exercice 2011, fixé à 500 milliards de centimes, 54% de ce montant sera consacré pour les indemnités des fonctionnaires travaillant au sein de l’APN, alors qu’une partie de ce budget sera affectée pour la rénovation du parc automobile.
Selon le décompte de la commission de finances et du budget du parlement, le budget global des indemnités destinées pour les députés du parlement pour l’exercice 2011, a atteint 307 milliards de centimes, dont 140 seront consacrés pour les salaires des députés. Il y a lieu de relever que les indemnités mensuelles et annuelles ont connu une augmentation estimée à 350%, par rapport au budget de 2007. Les députés bénéficient de ces indemnités en vertu des avantages accordés par la loi organique du député au parlement, adoptée en 2008, et qui a suscité une polémique à l’époque, vu la hausse considérable de leurs salaires.
Par ailleurs, 4.3 milliards de centimes seront alloués pour le renouvellement du parc automobile de la chambre basse du Parlement. Un appel d’offre a été déjà annoncé pour l’acquisition de 100 véhicules. (El Khabar-11.11.2010.)
* 8.165 commerçants étrangers installés en Algérie
Si les investissements directs étrangers sont en baisse notable en Algérie, le nombre des étrangers inscrits au registre du commerce demeure en hausse. Selon un bilan du Centre national du registre de commerce (CNRC), il a été recensé depuis le début de cette année et jusqu’à la fin septembre, pas moins 8.165 opérateurs étrangers qui disposent d’un registre de commerce en Algérie.
Selon ces statistiques, le nombre de ces étrangers est en hausse de plus de 8% par rapport à la fin de l’année 2009. Les opérateurs français arrivent en tête avec 1.318 commerçants dont 1.284 sociétés, suivis des Syriens avec 1.072 commerçants dont 775 personnes morales, des Tunisiens avec 993 commerçants dont 416 sociétés et des Chinois avec 746 opérateurs dont 634 entreprises.
La répartition des commerçants étrangers par secteur d’activité fait ressortir la prédominance du secteur de la production industrielle (30,5%), les services (29%), suivie de l’import-export (24,7%).
L’évolution du nombre de commerçants étrangers inscrits au registre du commerce, celui-ci est passé de 3.320 (personnes physiques et morales) en 2004 à 7.568 en 2009 puis à 8.165 à fin septembre 2010, révèle le CNRC.
Au niveau national, le nombre total des opérateurs économiques inscrits au registre du commerce à fin septembre 2010 s’élève à 1.413.203, en hausse de plus de 4% par rapport à la fin de l’année 2009 avec 1.351.177 opérateurs. (El Watan-10.11.2010.)
*Les boulangers contraints d’ouvrir les jours de l’aïd
Le ministère du commerce a instruit ses différentes directions à travers le pays de publier la liste des commerces des produits de base tels le lait, le pain et les fruits et légumes, contraignant les commerçants à assurer un service minimum durant les deux jours de l’aïd
* ILS SONT ACCUSÉS DE CORRUPTION
65 douaniers devant la justice
Les responsables des Douanes mettent l’accent sur la lutte contre la corruption au sein de leurs rangs.
Les douaniers sont corrompus. Pas tous les membres de la corporation bien sûr, mais les dégâts causés à l’économie nationale ne se mesurent pas au nombre de gens corrompus. Rien que pour le premier semestre de 2010, les Douanes ont eu recours à 65 dépôts de plainte pour corruption et délits assimilés. En 2009, il y a eu le transfert de dix dossiers à la justice. C’est ce qu’a indiqué hier Abdelmadjid Mahrèche, inspecteur général des Douanes algériennes, invité de la Chaîne III.
Selon lui, les différentes mesures prises au sein des douanes pour contrer la corruption, commencent à porter leurs fruits. Au niveau des aéroports, il existe des caméras de surveillance qui relèvent des douanes et des services de sécurité et qui permettent de détecter des cas de corruption, a-t-il dit.
Des rappels ont été faits sur les enquêtes effectuées actuellement sur deux affaires à l’aéroport d’Alger et au port d’Oran. Le même responsable explique qu’il s’agit d’effets vestimentaires qui s’étaient retrouvés hors dépôt.
Le dossier de la corruption est, selon lui, suivi de près par le directeur général des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, et par le ministre des Finances, Karim Djoudi.
Il a rappelé l’installation au sein des douanes d’un comité opérationnel permanent de lutte contre la corruption, composé de fonctionnaires de l’Inspection générale des finances et de l’Inspection générale des Douanes.
Ce responsable rappelle aussi l’existence d’un avant-projet de cartographie de postes sensibles à la corruption et qui est en cours d’élaboration. «Il s’agit surtout de postes où les douaniers sont en contact direct avec les importateurs. Nous avons une cartographie des zones de courants de fraude. Nous avons projeté d’installer 85 postes de surveillance le long des frontières est, ouest et sud-ouest», a-t-il souligné.
Pour les autres infractions et délits, Abdelmadjid Mahrèche a annoncé que 150 agents de douanes ont été poursuivis en justice en 2009. Pour les premiers mois de 2010, 80 dossiers sont traités par la commission nationale de discipline et 65 cas de poursuite en justice pour diverses infractions, a-t-il précisé.
Les douaniers sont souvent les complices des importateurs indélicats. Les responsables s’abstiennent d’avancer un quelconque chiffre sur le manque à gagner pour les recettes des Douanes suite à l’importation des produits de contrefaçon, secteur échappant par définition à toute emprise des institutions officielles. Ils se contentent d’expliquer que le pays ne cesse de renforcer sa législation et ses moyens matériels pour lutter contre ce phénomène en excluant toute ambition d’en venir à bout.
Les responsables des Douanes pensent que la Chine et les Emirats arabes unis sont des lieux de provenance des produits contrefaits. Ce qui laisse à penser que les corrupteurs sont en lien avec cette activité d’importation.
Les médicaments, les produits alimentaires, l’électroménager et les cosmétiques sont les produits les plus prisés par les trafiquants à côté des pièces de rechange. S’ils sont de mauvaise qualité, quand ils ne sont pas contrefaits, ils constituent un grand danger pour les consommateurs.
Les détenteurs de marques ont déposé plusieurs plaintes auprès de la justice, même si la démarche n’est pas appliquée par toutes les victimes des fraudes: les délais étant longs avant d’obtenir un jugement. Pour preuve, il est constaté que 100 affaires sont toujours devant les tribunaux depuis 2008 et sont en attente de jugement. D’autres affaires ont, par contre, vu leur dénouement au sein de cette instance.
Le fait qu’un jugement mette entre trois à quatre ans pour être prononcé n’est pas sans poser quelques problèmes aux Douanes. Qui paie les frais d’emmagasinage et de destruction? s’interroge-t-on. Faut-il que les Douanes ou le Trésor public se chargent de cette dépense? Une demande est lancée auprès du ministère de la Justice pour tenter d’accélérer les procédures de jugement, mais cette démarche n’a pas encore abouti.
Des conteneurs entiers sont alors déposés dans les dépôts des Douanes situés à Sidi Moussa, dans la wilaya de Blida. Leur contenu est en attente de destruction ou de vente aux enchères publiques. Cependant, des difficultés d’une autre nature entravent l’action des Douanes. Dès qu’il y a une alerte sur l’importation d’un produit contrefait comme la pièce détachée, les importateurs se donnent le mot pour se rabattre sur d’autres marchandises où la surveillance est moindre. (L’Expression-10.11.2010.)
*Important trafic de bagages à l’aéroport d’Alger
Mandat de dépôt pour neuf douaniers
Neuf douaniers, tous grades confondus, ont été placés sous mandat de dépôt et six autres sous contrôle judiciaire par le tribunal d’El Harrach près la cour d’Alger. Ils sont poursuivis pour complicité présumée dans un réseau de trafic de cabas, au service des visites de l’aéroport international d’Alger. Le petit tribunal d’El Harrach près la cour d’Alger a connu, jeudi dernier, une effervescence particulière. Une vingtaine de douaniers, tous grades confondus, exerçant au service «visite» de l’aéroport international d’Alger, ont été convoqués par le parquet pour l’affaire du trafic «de cabas» contenant des produits de contrebande destinés au marché informel qui avait fait couler beaucoup d’encre, il y a quelque temps. Tard dans la journée, après avoir entendu tout le monde, le magistrat instructeur a placé neuf accusés sous mandat de dépôt et six autres sous contrôle judiciaire, alors que l’enquête se poursuit toujours. Les enquêteurs, voulant savoir si les mis en cause appartiennent à un plus vaste réseau, tenteront de situer les dommages subis.
Parmi les inculpés, un seul douanier exerce au port d’Alger, et aurait été impliqué pour avoir tenté d’intervenir pour l’un des trabendistes, nous a-t-on précisé de source douanière, il a ajouté que tous les mis en cause, en majorité des officiers de visite et des inspecteurs, sont poursuivis pour avoir été «complaisants» à l’égard de nombreux trabendistes qui font notamment dans le trafic d’effets vestimentaires.
Cette affaire avait suscité un vrai remue-ménage au sein de l’Waéroport international (service visite) où les «trabendistes» bénéficieraient de «larges complicités» auprès des services de contrôle au niveau du hall des arrivées.
Le pot aux roses a été découvert, par les policiers, grâce aux caméras de surveillance installées un peu partout et surtout dans le hall des arrivées.
Dans une lettre adressée aux responsables des Douanes, les policiers se sont plaints des douaniers qui encadrent le réseau de porteurs de «cabas» en provenance de Turquie, d’Italie, de Syrie et des Emirats arabes unis. L’exploitation des enregistrements vidéo aurait montré des complicités avérées de certains agents, impassibles devant les montagnes de bagages qui passent sans aucun contrôle. Quelques mois auparavant, les douaniers avaient eux-mêmes saisi le service de la police des frontières de l’aéroport, les sommant à «plus de vigilance».
Enregistrement vidéo
En tout état de cause, cette affaire a fait l’effet d’une bombe, même si les décisions du parquet interviennent après un long silence.
Pour beaucoup, le hall des arrivées de l’aéroport d’Alger constitue un enjeu important pour ceux qui y exercent. Dans cette enceinte, des centaines de «cabas» remplis de produits de contrebande transitent quotidiennement, grâce à des complicités diverses pour alimenter le marché informel.
Les différentes mesures de sécurité imposées n’ont pas pour autant freiné les trafics.
L’incarcération des neuf douaniers et la mise sous contrôle judiciaire de sept autres ne sont que les premières décisions, en attendant que l’instruction au niveau du tribunal d’El Harrach, près la cour d’Alger, se termine. Affaire à suivre…(El Watan-06.11.2010.)
**L’aéroport d’Alger, deuxième meilleur aéroport en Afrique.
Comme chaque année, le site spécialisé sleepinginairports.net publie son classement des meilleurs aéroports dans le Monde après avoir enquêté auprès de millions de passagers dans le monde entier. Et en Afrique, l’aéroport international Houari Boumedienne d’Alger s’en sort plutôt bien puisqu’il est classé à la deuxième position juste derrière l’aéroport de Carthage de Tunis considéré, lui, comme le meilleur aéroport en Afrique.
En prenant en compte la propreté, la rénovation, l’entretien et la sécurité, ce classement mondial a permis de dévoiler que les voyageurs en transit à l’aéroport d’Alger sont globalement satisfaits de la qualité des services et des installations de cette infrastructure aéroportuaire.
L’aéroport d’Alger se retrouve, d’ailleurs, beaucoup mieux noté par les voyageurs que les aéroports de Johannesburg, le Cap et Addis Abéba, qui sont pourtant des aéroports beaucoup plus fréquentés.
Ceci dit, si Alger s’en sort bien, il n’en demeure pas moins que l’aéroport le plus mauvais en Afrique est celui de Tamanrasset, selon ce classement établi par sleepinginairports.net. L’aéroport de Tamanrasset préside ainsi la liste des aéroports les plus mal classés en Afrique. Cette liste comprend les aéroports suivants : Lagos, Dakar, Luanda, Douala, Abuja, Freetown, Casablanca, Marrakech et Khartoum.
Ces aéroports sont tous déconseillés par des voyageurs qui reprochent à ces installations de manquer cruellement de WiFi, de salles d’internet, de salles de prière, de bons restaurants ou de zone sieste de transit.
Cette enquête prouve enfin que le réseau aéroportuaire Algérien doit se renforcer en modernité et commodités notamment à l’intérieur du pays où les infrastructures aéroportuaires sont souvent délabrées et abandonnées à leur triste sort. Aujourd’hui, il parait urgent de ne plus investir uniquement dans la Capitale pour délaisser ensuite les autres régions du pays. (El Watan-06.11.2010.)
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**Deux jeunes filles kidnappées et violées à Tlemcen. 4 personnes ont été arrêtées et 4 autres sont activement recherchées par les éléments de la gendarmerie nationale de Mansourah, au sud de Tlemcen.
Les faits : deux jeunes filles de la cité Ouali de la commune de Mansourah (Grand Tlemcen) âgées de 15 et 17 ans, ont été enlevées et sauvagement violées, avant-hier, par huit personnes dans la forêt de Tiznit qui surplombe les ruines de Mansourah.
Selon les premiers éléments de l’enquête, deux jeunes hommes dont l’âge n’a pas été précisé, ont enlevé les deux jeunes filles et les ont embarquées dans un véhicule de type Renault 12 en direction de la forêt de Tiznit. Après avoir abusé d’elles, ils ont fait appel à six autres jeunes de leur âge. Les victimes auront à subir des viols à répétition durant toute la journée.
Libérées, les deux filles déposeront plainte par l’intermédiaire de leurs proches au niveau de la brigade de gendarmerie de Mansourah.
Après des investigations approfondies, quatre jeunes impliqués ont été arrêtés et mis sous mandats de dépôt, tandis que le reste du groupe est toujours en fuite. L’enquête suit son cours…(EL watan-03.11.2010.)
**Les faux dinars menacent l’économie
Le trafic de la fausse monnaie s’est propagé dans différentes villes du pays et la circulation de faux billets a pris des proportions alarmantes. Trafic de faux billets de 1000DA ! Tout le monde en parle ces derniers jours, suite à la saisie de sommes importantes. Mostaganem, Oum El Bouaghi, Jijel, Sétif, Annaba, Tébessa, Tlemcen, Oran, Tipasa, Blida et d’autres villes encore…
Le faux gangrène l’économie tout en pouvant générer des conséquences dont on ne mesure pas les dégâts pour le moment. La semaine dernière El Watan a révélé les méfaits de cette pratique criminelle qui a réussi à provoquer une panique générale dans le marché des voitures d’occasion au niveau de la wilaya de Mostaganem. Le marché du bétail n’a pas été en reste puisque des transactions ont carrément été annulées en raison des doutes émis par les marchands à l’égard de certains billets de la monnaie nationale. La Gendarmerie nationale vient d’énumérer les nombreuses régions infestées par le trafic de faux billets de 1000, de 500 et de 200 DA. La devise non plus n’y a pas échappé. Selon le rapport établi par le commandement de la Gendarmerie nationale, sur des saisies effectuées ces deux derniers mois (septembre et octobre), 11 wilayas du nord du pays sont touchées par ce phénomène. A l’est du pays, le trafic bat son plein ces deux derniers mois. 12 personnes, dont 3 ressortissants africains, ont été interpellées par la gendarmerie.
La perquisition dans les domiciles de certaines personnes impliquées et la fouille de leur véhicule a permis la récupération de faux billets. La falsification n’a en fait épargné aucun billet : des coupures des billets de 1000, de 500 et de 200 DA ainsi que des coupures de billets en euros. Mais les faussaires sont intéressés beaucoup plus par le billet de 1000 DA. «Ces derniers sont destinés généralement à la vente. Les billets de 1000 DA peuvent être vendus à 400 DA aux autres distributeurs», a révélé un agent de banque qui a reconnu que les banques font de plus en plus face à ce genre de trafic. Les statistiques de la Gendarmerie nationale sont claires sur l’ampleur de ce phénomène. Aussi, des produits chimiques et du matériel informatique, destinés à la contrefaçon, ont été saisis à Mila lors de l’arrestation de deux ressortissants africains. La substance chimique de couleur noire récupérée à Mostaganem indique que les trafiquants sont bien dotés de moyens sophistiqués. Ces matières révèlent également que des ateliers de fabrication de faux billets existent bel et bien sur le territoire national.
*Oum El Bouaghi en tête
La wilaya d’Oum El Bouaghi est en première position en matière de trafic. Agissant sur renseignement, la gendarmerie de la brigade de Dhalaâ a interpellé deux personnes à bord d’un véhicule de marque Renault Symbol en possession de neuf faux billets de banque de 1000DA.
Le 29 septembre, 950 coupures de papier découpées sous forme de billets de banque de 1000 DA, destinées à la contrefaçon, ont été récupérées également dans cette localité.
Le 6 octobre, 90 coupures de papier sous forme de billets de banque de 1000 DA ont été découverts suite à la fouille d’un véhicule au chef-lieu d’Oum El Bouaghi. La situation à l’Est s’avère très inquiétante. Dans la wilaya de Mila, deux ressortissants africains en situation irrégulière ont été arrêtés en possession d’une valise renfermant 2138 coupures de papier de 1000 euros, 1542 de 50 euros et 795 de 20 euros et un produit chimique destiné à la contrefaçon de billets. Dans les quatre wilayas de l’ouest du pays – Oran, Tlemcen, Mostaganem et Saïda –, le trafic de la monnaie est lié à celui de la drogue et des véhicules.
Au Centre, la wilaya de Blida et de Tipasa sont également touchées par ce phénomène. Le rapport de la gendarmerie n’a cité aucun cas de falsification de billets à Alger. Les faussaires l’ont-il épargnée ? Bien que la circulation de faux billets ne soit pas perceptible, les citoyens et les commerçants d’Alger sont vigilants. «Je n’ai aucun appareil pour détecter les faux billets. Je regarde le fil argent et la qualité du papier. Les billets neufs suscitent toujours ma crainte», appréhende un commerçant tenant une boutique à la rue Hassiba Ben Bouali. Dans cette allée, un vendeur de meubles se montre confiant. «J’encaisse généralement des sommes importantes. Mais les trafiquants ne prennent pas de risque. Ils savent très bien que le contrôle est permanent. Ils ciblent plutôt les marchands à la sauvette», a-t-il fait remarquer. Mais un bijoutier avoue qu’à la fin de la journée après avoir effectué ses comptes, il lui est arrivé parfois de découvrir un ou deux faux billets. Ce commerçant préfère les déchirer sans les signaler à la police. «Je fais plutôt attention quand il s’agit d’un ressortissant africain. Mais pour les autres clients, j’encaisse quelquefois sans vérifier les billets», a-t-il avoué. Pour leur part, les établissements financiers renforcent les moyens et les techniques du contrôle des billets. «Ça nous est arrivé d’interpeller les clients après avoir retrouvé un ou deux faux billets lors de l’opération de versement. C’est généralement lors du versement des sommes qui dépassent un million de dinars qu’on découvre les billets falsifiés. Ils sont de 2% par rapport à la somme globale», a déclaré un agent d’une banque qui a requis l’anonymat.
«Les banques prennent de plus en plus de mesures, y compris sur le plan technologique. Et les logiciels sont actualisés», a rassuré Abderrahamane Benkhalfa, président de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), contacté hier par téléphone. Néanmoins «la problématique qui se pose actuellement consiste en l’utilisation des banques comme des trésoreries. Même les entreprises utilisent les banques comme unité de trésorerie. Elles sont donc des supports pour la gestion de trésorerie», a noté M. Benkhalfa. (El Watan-04.11.2010.)
*Youcef Youssefi ordonne la suspension des marchés conclus entre Sonatrach et la compagnie américaine « Bob Prestige »
Le ministre de l’Energie et des mines, Youssef Youssefi, a ordonné la suspension du marché conclu entre l’agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures et la compagnie américaine « Bob Prestige », propriété de l’un des amis de l’ex ministre du secteur Chakib Khelil.
Cela intervient après la découverte de plusieurs anomalies en termes de conditions avec lesquelles le marché a été conclu de gré à gré entre l’agence et la compagnie américaine.
Chakib Khelil a insisté, personnellemnt, à ce que le marché soit conclu. En effet, Khelil avait ordonné le directeur général de l’agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures, Sid Ali Betata, de signer le marché de gré à gré sans mettre de précisions dans les clauses du contrat et sans ses principales conditions. Ainsi donc, le contrat comprend la clause portant l’article des avantages physiques fixant la valeur de la consultation et d’expertise présentées par la compagnie américaine « Bob Prestige » en une journée à hauteur de 300 mille DA le jour pour chaque expert américain avec une prise en charge totale à l’hôtel Sheraton, assurée par l’agence, ainsi que les billets d’avion entre Alger et Washington. Le plus surprenant, c’est que la compagnie « Bob Prestige » bénéficie, à elle seule, de 60 % du budget de la gestion de l’agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures, qui a cessé le versement des primes de rendement à ses employés algériens usant du subterfuge indiquant qu’elle n’a pas atteint ses objectifs depuis l’année 2008, alors qu’au même moment elle (L’agence. NDLR) avait procédé à un versement préalable des honoraires à la compagnie américaine. Chakib Khelil avait demandé à la compagnie américaine d’élaborer des textes à la loi des hydrocarbures 05/07, dans un silence total et en anglais, sans accorder l’importance nécessaire aux lois algériennes. Cela a donné lieu à des erreurs dans quelques textes élaborées par la compagnie américaine, et qui ont été découvertes par des experts de « Sonatrach », qui à leurs tours en ont informé le secrétariat général du gouvernement le mettant en garde contre l’existence de graves erreurs dans les textes d’application élaborés par la compagnie américaine. Mais, ces erreurs n’ont pas été corrigées par l’agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures, de peur de la découverte d’autres scandales liés à d’autres contrats conclus de gré à gré avec des compagnies américaines, dont le marché concernant la création d’une banque de données nationale du secteur de l’énergie et des mines algérien.
Youssef Youssefi a décidé de revoir la composante humaine de l’agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures, qui a été créée dans le cadre de la création de différentes agences de régulation du secteur de l’énergie et des mines dans le sillage des modifications apportées par Chakib Khelil dans la loi des hydrocarbures et la promulgation de la loi 05/07 en juillet 2005. (Echorouk-18.07.2010.)
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*Première instruction du nouveau DGSN
Le port de la tenue est obligatoire pour tous les cadres de la police
Le port de l’uniforme est désormais obligatoire pour tous les cadres de la sûreté nationale. Sont dispensés de cette mesure, les éléments enquêteurs de la BRI (Brigade de recherches et d’intervention) et les RG (Renseignements généraux).
Le général-major Hamel Abdelghani, directeur général de la sûreté nationale, vient d’instruire tous les cadres centraux ainsi que les chefs de sûreté de wilaya du “port obligatoire de la tenue de police pendant les heures de travail”.
En effet, l’instruction, la première du genre depuis l’installation du nouveau DGSN, a été transmise ce début de semaine à tous les directeurs de la police et les 48 chefs de sûreté de wilaya du pays.
Le DGSN avait constaté, selon notre source, lors de la réunion de présentation des cadres le jour de son installation, que les directeurs centraux de la police présents à la cérémonie, soit le directeur de la Police judiciaire, le directeur des ressources humaines, le directeur de la police des frontières, le directeur des écoles, le directeur de l’administration et des moyens généraux, l’inspecteur général, ne portaient pas la tenue officielle de la police.
On apprend aussi que tous les chefs de sûreté de wilaya font aussi l’objet de cette instruction. Ils doivent désormais porter la tenue durant les heures de travail et de façon permanente et pas uniquement pendant les cérémonies officielles. Cette instruction s’inscrit dans le cadre de l’instauration de la discipline. Le nouveau patron de la DGSN envisage de donner une meilleure image de l’institution policière, à commencer par les hauts cadres qui doivent donner l’exemple à la base. Notre source nous fait savoir aussi que le général Hamel organisera une première réunion de travail après les festivités de la fête de la police prévue le 22 juillet avec les chefs de sûreté de wilaya du Centre en premier lieu, ensuite de l’Est, et enfin l’Ouest et le Sud.
Il réunira également les directeurs des écoles de formation d’autant que le nouveau DGSN s’est engagé le premier jour de son installation à améliorer la qualité de la formation “comme une de ses priorités”. C’est dans ce sillage que le nouveau patron de la police compte mettre en place un encadrement de qualité, tout en se basant sur le règlement des problèmes socioprofessionnels.
Le général Hamel devra aussi renforcer la prise en charge psychologique pour un meilleur rendement des éléments et aussi pour faire face au phénomène du suicide dans le milieu policier même si le fléau a connu une légère baisse cette année.
Le nouveau patron de police avait annoncé la mise en place “d’une politique efficace dans la gestion des ressources humaines, basée sur l’exploitation des compétences, des expériences et barrer le chemin aux dérives et aux comportements contraires aux principes de l’institution”. (Liberté-14.07.2010.)
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Activité d’agent immobilier
Les étrangers exclus
Les étrangers ne pourront pas exercer la profession d’agent immobilier en Algérie. Un décret exécutif a été publié dans le Journal officiel n°39, du 23 juin 2010, indiquant clairement que désormais, la profession d’agent immobilier sera réservée aux personnes de nationalité algérienne et résidant en Algérie.
“La profession d’agent immobilier est ouverte exclusivement aux personnes physiques de nationalité algérienne résidant en Algérie et aux personnes morales de droit algérien dont la totalité du capital est détenue par une ou des personnes physiques de nationalité algérienne, résidant en Algérie”, stipule l’article 2 du décret exécutif n°10-154 du 17 juin 2010 complétant le décret exécutif n°09-18 du 20 janvier 2009 fixant la réglementation relative à l’exercice de la profession d’agent immobilier.
Outre les documents administratifs requis par le précédent décret, dans la demande d’agrément d’agent immobilier, il est demandé aux personnes physiques les certificats de nationalité et de résidence du demandeur, alors que pour les personnes morales ces mêmes documents sont demandés pour le ou les détenteurs de la totalité du capital.
Pour rappel l’exercice de la profession d’agent immobilier a été déjà amendé en janvier 2009. Le décret exécutif n°09-18 du 20 janvier 2009 fixant la réglementation relative à l’exercice de la profession d’agent immobilier avait notamment la notion d’agrément préalable (du ministère de l’Habitat) pour l’exercice de l’activité.
“L’exercice de la profession d’agent immobilier est soumis à l’obtention préalable d’un agrément et à l’inscription au registre du commerce”, souligne le décret exécutif n°09-18 du 20 janvier 2009. Pour l’agent immobilier et pour l’administrateur des biens, il est aussi exigé un diplôme supérieur dans le domaine juridique, économique, commercial, comptable, immobilier ou technique qui permet d’assurer l’activité d’agent immobilier ainsi que le cumul d’une expérience professionnelle d’au moins trois années consécutives dans un poste, fonction ou activité ayant un rapport direct avec le domaine de l’immobilier, à condition que celles-ci n’aient pas pris fin depuis au moins trois années à la date de dépôt de la demande.
L’activité d’agent immobilier constitue une profession réglementée au sens de la législation et de la réglementation en vigueur, dont l’exercice est exclusif de toute autre activité rémunérée. La Fédération nationale des agences immobilières (FNAI) avait critiqué le décret exécutif n°09-18 du 20 janvier 2009.
Cette dernière a affirmé que le décret exécutif n°09-18 du 20 janvier 2009 “qui traite beaucoup plus de l’agrément que de la pratique professionnelle n’a pas non plus pris en considération les conclusions de la commission interministérielle” en charge d’harmoniser les réglementations des professions et activités soumises à l’inscription au registre du commerce.
L’agent immobilier est défini comme “toute personne physique ou morale qui, en vertu d’un mandat et moyennant une rémunération, s’engage à effectuer des prestations de services à caractère commercial en matière d’intermédiation dans le domaine de l’immobilier ou dans le domaine de l’administration et de la gestion immobilière pour le compte ou au profit de propriétaires”.
Sont ainsi considérés comme agents immobiliers, selon le texte, les professions d’agence immobilière, de courtier immobilier et d’administrateur de biens.
L’agence immobilière a pour missions d’entreprendre auprès de clients toutes démarches en vue de la vente, de la location ou de l’échange de biens immobiliers, de promouvoir pour le compte de clients les biens immobiliers, et d’effectuer au nom et pour le compte de ses clients les opérations nécessaires à la conclusion des contrats. (Liberté-14.07.2010.)
**DÉCOUVERTES DANS DE NOMBREUSES RÉGIONS
8261 mines détruites par l’ANP
Au total 8261 mines découvertes le long des frontières est et ouest du pays, ont été détruites par l’Armée nationale populaire (ANP) durant le mois de juin dernier, dans le cadre de l’opération de déminage des zones minées par l’armée coloniale française, a-t-on appris, mardi, de bonne source. Ainsi, dans la 2e Région militaire, on dénombre 4992 mines antipersonnel et 327 mines anti-groupes découvertes et détruites. Au niveau de la 3e Région militaire, l’on a enregistré la destruction de 653 mines antipersonnel et 3 mines anti-groupes et une mine éclairante.
La 5e Région militaire, quant à elle, a détruit, dans la même période, 2226 mines antipersonnel, 51 mines anti-groupes et 8 mines éclairantes. Le total général des mines découvertes et détruites par les unités de l’ANP au 30 juin s’élève à 476.395 mines, soit 403.210 mines antipersonnel, 70.873 mines anti-groupes et 2312 mines éclairantes, souligne la même source.(L’Expression-14.07.2010.)
*14 généraux promus et 24 colonels
Selon une source du ministère, le général Abdelghani Hamel, de la Garde républicaine a été promu au grade de général-major.
La hiérarchie supérieure de l’institution militaire se renforce. Quatorze généraux ont été promus hier au grade de général-major et 24 colonels à celui de général. C’est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, qui a présidé la cérémonie de remise des grades et de médailles tenue au ministère de la Défense nationale (MDN). Malgré le deuil de son frère, le Président n’a pas manqué à la tradition. Comme chaque année et à l’occasion du 48e anniversaire de la Fête nationale de l’Indépendance et de la Jeunesse, il a tenu à être présent.
C’est vers 9h45 que le cortège présidentiel est arrivé. De hauts responsables de l’Armée nationale populaire, entre autres, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, Abdelmalek Guenaïzia et le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah ainsi que les patrons des différentes forces étaient à l’accueil.
Après avoir passé en revue un détachement des forces de l’ANP qui lui a rendu les honneurs, le président de la République a procédé à la remise des grades. Les 38 responsables promus sont issus des différents commandements et directions de l’ANP.
Contrairement à l’année précédente où une femme a été promue au grade de général, cette année, la gent féminine n’a pas été touchée. Selon des sources proches du département de la Défense, la plupart des responsables promus relèvent des forces terrestres. La liste nominative des généraux promus n’a pas été communiquée.
Selon une source du ministère de la Défense nationale, le général Abdelghani Hamel, de la Garde républicaine a été promu au grade de général-major. Cette promotion qui lui permet de partir en retraite, dans quelques mois, sonne comme un signe avant-coureur pour la Direction générale de la Sûreté nationale. En fait, le général Abdelghani Hamel serait le mieux pressenti pour remplacer le défunt Ali Tounsi à la tête de la Dgsn. Ayant occupé plusieurs postes, le patron de la Garde républicaine se préparerait à de nouvelles fonctions.
Après un entretien avec les différents responsables, le Président a quitté les lieux. Le discours attendu du Président à l’occasion de cette date historique n’a pas eu lieu. «Un discours était prévu auparavant, mais les circonstances ont en voulu ainsi», explique un responsable du département faisant allusion au décès du frère du Président.
Avant cette cérémonie, le chef de l’Etat s’est rendu au sanctuaire du Martyr à Alger pour se recueillir à la mémoire des martyrs de la guerre de Libération nationale. Comme de coutume, il a déposé une gerbe de fleurs en présence du président du Conseil de la nation, M.Abdelkader Bensalah, du président de l’Assemblée populaire nationale, M.Abdelaziz Ziari, du Premier ministre, M.Ahmed Ouyahia et de plusieurs responsables.(L’Expression-06.07.2010.)
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* Des sanctions fermes contre les agents de la poste qui se comporteront mal avec les retraités et les personnes âgées La direction générale d’Algérie Poste a adressé des instructions fermes pour tous les bureaux de poste pour assurer « une prise en charge particulière » des retraités au niveau des guichets de la poste à cause de leu état de santé et leur âges d’où la nécessité de faire preuve de patience et de sagesse avec eux. Le directeur de l’information au niveau de la direction générale d’Algérie Poste Nouredine Boufenara a déclaré que même si les retraités se trompent plus de 10 fois lors du remplissage du cheque, les agents doivent faire preuve de patience et les orienter. Boufenara a ajouté « Il est strictement interdit aux agents de la poste de se chamailler avec les retraités quelque soit la raison, même si le retraité dépasse ses limites avec les agents. » Dans une rencontre avec Echorouk, Boufenara a déclaré qu’ « On a décidé de sanctionner fermement les agents qui se comporteront mal avec les retraités qui se présenteront aux guichets d’Algérie Poste et ce, même si c’est le retraité qui est fautif ou s’est mal comporté. De ce fait, l’agent doit le supporter et l’aider, et si l’on passe 03 minutes avec un simple client, l’agent peut passer 15 minutes avec un retraité pour lui régler ses services. »
L’interlocuteur a révélé que la plupart des problèmes auxquels sont confrontés les agents de la poste proviennent des retraités. Le temps passé par un agent avec un retraité est estimé à 15 minutes, alors qu’il y a 2 millions de retraités qui se rendent au niveau des guichets de la poste. »
A une question sur les le volume d’épargne des algériens au niveau des postes, Boufenara a répondu que les algériens retirent et payent 25 mille milliards de dinars dans les bureaux de poste, et c’est l’institution qui gère la plus grande part des fonds dans la marché financier algérien. Le nombre de clients d’Algérie Poste est estimé à 12.3 millions de clients. Ces derniers possèdent tous des comptes auprès d’Algérie Poste. (Echorouk-04.07.2010.)
***COMMERCE EXTÉRIEUR
Excèdent commercial de 6 milliards de dollars à mai.
La balance commerciale de l’Algérie a enregistré un excèdent de 6,04 milliards de dollars durant les cinq premiers mois de 2010, contre un déficit de 572 millions de dollars (chiffre consolidé) pour la même période en 2009, a appris l’APS auprès des services des Douanes algériennes. Les exportations ont atteint 22,32 milliards de dollars, contre 16,64 milliards de dollars au cours des cinq premiers mois de l’année écoulée, soit une hausse de 34,10%. Quant aux importations, elles se sont établies à 16,28 milliards de dollars contre 17,22 milliards de dollars au cours de la même période en 2009, soit une baisse de 5,43%, indiquent les chiffres provisoires du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Ces résultats dégagent un taux de couverture des importations par des exportations de 137%, contre seulement 97% au cours de la période de référence de l’année dernière. La nette amélioration du commerce extérieur s’explique par l’augmentation du montant des exportations des hydrocarbures grâce à la hausse des prix du brut, et par une baisse des importations des biens alimentaires, biens de consommation et des demi produits. Sur le montant global des exportations, les hydrocarbures ont représenté 97,10% en s’établissant à 21,68 milliards de dollars lors des cinq premiers mois de 2010, contre 16,25 milliards de dollars durant la même période de 2009, en hausse de 33,41%. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent faibles, se chiffrant à seulement 647 millions de dollars, soit 2,90% du volume global des exportations. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués du groupe demi-produits avec 460 millions de dollars (+104,44%), les produits bruts avec 85 millions de dollars (+16,44%) et les biens alimentaires avec 79 millions de dollars (+27,42%). Les exportations des autres groupes ont connu des baisses, il s’agit des biens d’équipement industriels qui se sont chiffrés à 12 millions de dollars (-36,84%) et des biens de consommation non alimentaires à 11 millions de dollars, soit une baisse de 45%, détaille l’organisme douanier. Pour les importations, il est constaté un recul des biens de consommation à 2,21 milliards de dollars (-25,76%), des biens alimentaires à 2,45 milliards de dollars (-13,72%) et des demi produits à 4,25 milliards de dollars (-2,1%). Par contre, les importations des autres groupes de produits ont enregistré des hausses, en particulier les biens d’équipement agricoles avec 143 millions de dollars (+64,94%). Cette hausse a concerné également les importations des produits bruts qui ont atteint 566 millions de dollars (+16,46%) et les biens d’équipements industriels avec 6,40 milliards de dollars. (+0,98%). Concernant les statistiques du commerce extérieur pour le seul mois de mai 2010, la balance commerciale a connu un excèdent de 942 millions de dollars, qui s’explique par l’amélioration des exportations des hydrocarbures qui ont connu une hausse de 21,4% et une baisse de 8,4 % des importations, selon les statistiques provisoires des Douanes. Ainsi, les exportations ont augmenté à 4,31 milliards de dollars (+21,44%) contre des importations en baisse de 8,41% à 3,37 milliards de dollars, soit un taux de couverture des importations par les exportations de 128%, relève le Cnis. La majorité des groupes de produits a connu des baisses d’importations dont notamment celui des biens alimentaires, passant à 364 millions de dollars en mai dernier contre 569 millions de dollars en mai 2009 (-36,03%). Les importations des biens de consommation non alimentaires ont chuté de 19,14% pour totaliser 507 millions de dollars contre 627 millions de dollars le même mois de l’année dernière. Les biens d’équipements ont également baissé à 1,38 milliard de dollars contre 1,40 milliard de dollars (-19,14%). Seuls les biens destinés à l’outil de production ont connu une hausse de 3,70% pour totaliser 1,12 milliard de dollars, selon les Douanes. Les hydrocarbures ont représenté 97,52% des exportations en mai 2010, passant à 4,21 milliards de dollars contre 3,46 milliards de dollars le même mois 2009 (+21,65%) suite au redressement des cours mondiaux de pétrole. Sur la même période, les exportations hors hydrocarbures ont représenté 2,48% du volume global des exportations avec 107 millions de dollars, malgré une hausse de 13,83% par rapport au même mois de l’année dernière. Au cours du mois de mai dernier, les principaux clients de l’Algérie étaient les États-Unis d’Amérique avec 1,10 milliard de dollars (+3,56%), suivis de l’Italie avec 451 millions de dollars (+1,61%), et la France avec 389 millions de dollars (+1,93%). Quant aux principaux fournisseurs, la première place est revenue à la France avec 396 millions de dollars (-30,65%), suivie de la Chine avec 393 millions de dollars (-17,69%), et l’Italie avec 227 millions de dollars (-38,48%). (Le Courrier d’Algérie-20.06.2010.)
****LE COMMISSAIRE EUROPÉEN À L’ÉNERGIE L’A ANNONCÉ HIER
L’Algérie négocie un accord stratégique
La sécurité énergétique de l’Europe passe par son acceptation du principe de libre circulation des personnes.
L’Algérie et l’Union européenne pourraient signer un mémorandum d’entente dans le domaine de l’énergie avant de parvenir à la conclusion de l’accord stratégique énergétique, en cours de négociation entre les deux parties. C’est ce qu’a déclaré, hier à Alger, le commissaire européen à l’énergie, Günter H. Oettinger, lors d’une conférence de presse à l’issue de la première réunion du Conseil des ministres de l’Energie UMA-UE.
«Je suis convaincu que nous pouvons clarifier les questions en suspens» préalablement à la signature de ces accords, a déclaré M.Oettinger. Le commissaire européen a eu des discussions à ce sujet avec le ministre de l’Energie et des Mines, M.Youcef Yousfi. L’Algérie conditionne la conclusion d’un tel accord par la libre circulation des personnes, estimant qu’elle doit obtenir d’autres avantages en plus de la vente de son gaz sur ce marché. Elle est le deuxième fournisseur de gaz de l’Europe après la Russie et son 13e fournisseur en pétrole.
Le commissaire européen est également assuré de la disponibilité de l’Algérie à lui fournir de l’électricité. La Tunisie et le Maroc, qui ont participé hier à la réunion ont accepté le même principe. La réunion d’Alger a été sanctionnée par l’adoption d’une déclaration finale et d’un plan d’action à moyen terme pour la période 2010-2015 qui ne pourrait que satisfaire le commissaire européen qui a assisté à la rencontre. Les ministres se sont également engagés à mettre à profit les possibilités offertes par la coopération bilatérale et multilatérale entre leurs pays respectifs et l’Union européenne afin de mener à bien les réformes et de développer leurs secteurs énergétiques nationaux. La réunion a été consacrée au projet de l’intégration progressive des marchés de l’électricité des trois pays dans celui de l’Union non sans vouloir poursuivre les réformes de leurs secteurs énergétiques nationaux. Le commissaire européen veut faire de cet accord la base d’un partenariat stratégique. Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, estime que le projet de création du marché de l’électricité maghrébin doit constituer le socle d’une coopération entre les deux rives de la Méditerranée. Les trois pays vont construire des lignes d’interconnections de grande puissance. L’Algérie et le Maroc sont déjà reliés par une interconnexion de 400kv devant permettre le transport de l’énergie électrique vers l’Espagne via le Maroc. Une autre interconnexion devant relier la Tunisie à l’Italie est également prévue dans le cadre de la création de la boucle électrique euro-méditerranéenne. Une évaluation annuelle est prévue pour mesurer les progrès de ce projet. L’Union européenne considère que ce marché ouvre la perspective pour le dévelop-pement d’autres comme celui de développer l’énergie solaire.
Yousfi, qui a présidé la réunion, a estimé qu’un souffle nouveau s’impose aux pays du Maghreb pour dynamiser le processus d’échange qu’ils se sont engagés à concrétiser.
Soulignant les réformes engagées depuis 2002 dans le secteur énergétique, le ministre a indiqué qu’elles sont basées sur l’instauration d’un marché intérieur de l’énergie libre, ouvert et transparent.
Il a cité à ce propos la loi sur l’électricité et la distribution du gaz promulguée en 2002 qui répond aux exigences d’un marché ouvert et compétitif, offrant une liberté d’importer et d’exporter de l’électricité. L’Algérie a également joué un rôle croissant dans le développement des grands réseaux de transport d’électricité dans l’espace méditerranéen, a-t-il poursuivi, signalant que les échanges avec les pays voisins sont en plein essor. L’Algérie étant un fournisseur important du gaz à l’Europe. Les Européens espèrent que l’énergie solaire leur fournira 15% de leurs besoins énergétiques. (L’Expression-21.06.2010.)
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LOUISA HANOUNE :
«Les ministres doivent rendre des comptes de leur gestion»
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a dressé un tableau des plus sombres de la situation politique et socio-économique du pays. S’exprimant, hier à Alger, lors d’une conférence de presse tenue, en marge de la clôture des travaux de la session ordinaire de son parti, Louisa Hanoune a préconisé la refonte du système politique tout entier. Un système qu’elle a qualifié d’obsolète puisque, il exclut le citoyen de la prise de décision politique et sa participation dans la gestion des affaires de la collectivité. Selon l’oratrice, l’emploi constitue la préoccupation majeure de son parti. Elle a indiqué dans ce sens que le chômage nourrit les fléaux sociaux et il faut prendre des mesures sérieuses pour assurer un emploi stable et permanent pour protéger ainsi les droits des travailleurs face à la surexploitation et le système des contrats à durées déterminées. De même pour l’économie qui ne peut être assainie sans de véritables engagements politiques. Sur tous les plans, poursuit-elle, les décisions du gouvernement, ne sont qu’un coup d’épée dans l’eau. « Le dernier remaniement ministériel n’est pas celui promis par le président de la République lors de sa campagne électorale » regrette t-elle. « Le citoyen n’est pas informé. Les décisions prises par le président de la République ne sont pas motivées. Ils écartent des ministres sans leur demander de comptes sur la gestion de leurs départements. Allusion faite à l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil ébranlé par le scandale de Sonatrach. Elle réitère, une fois de plus, son appel pour la tenue d’élections législatives anticipées. «Si les choses restent en l’état actuel, la situation sociale des citoyens sera des plus intenables», averti-elle. «Il faut en finir avec la gestion du parti unique», tonne-elle. La secrétaire générale du PT ne croit pas à l’efficacité de la lutte contre le fléau de corruption qui gangrène les institutions publiques avec des mécanismes qu’ils ont générés. Plus explicite, elle dira que l’irresponsabilité est la caractéristique majeure du gouvernement. « Il y a une primauté de l’exécutif sur le législatif. Le gouvernement n’est pas responsable devant l’assemblée mais devant le président de la République » s’indigne l’oratrice. Pour rétablir la légitimité de l’Assemblée populaire nationale, Louisa Hanoune a réitéré son appel pour la dissolution de cette chambre « C’est une cathédrale dans le désert » ironise elle. Evoquant l’accord d’association avec l’Union européenne (UE) dont elle ne voit aucun intérêt : « Il faut réviser cet accord. Les retombées économiques seront désastreuses sans oublier les 140 milliards de dinars qu’il fait perdre, annuellement, au trésor public » met en garde l’oratrice. Cet accord est qualifié, par l’oratrice, de menaçant pour la production nationale d’où la nécessite de sa révision impérative. Pour elle, aucune production nationale n’est en mesure de concurrencer le produit européen. «Il faut que l’État cesse le bradage des entreprises publiques, les seules garantes du développement de l’économie nationale» reprenne en main le monopole du commerce national », at- elle conclu. (Le Courrier d’Algérie-21.06.2010.)
**des députés qui travaillent pour les intérêts des multinationales»….
L’accusation lancée par Mme Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, vendredi dernier, lors du conseil national de son parti, est extrêmement grave pour ne pas être relevée. «Il y a des députés qui travaillent pour les intérêts des multinationales», a-t-elle dénoncé. Si bon nombre d’Algériens s’en doutaient un peu, nous avons tous, maintenant, de quoi être sérieusement inquiets. Pourquoi? D’abord parce que Mme Hanoune est une personnalité politique incontestablement crédible et responsable. Sa longue pratique de la chose politique et son parcours irréprochable donnent à l’affirmation tout son poids de vérité ô combien douloureuse et triste. Ensuite, elle connaît bien le milieu dont elle parle étant elle-même parlementaire. Loin de tout esprit corporatiste, ce qui l’honore, elle dénonce ce que son patriotisme lui dicte de faire. Il faut savoir qu’il ne s’agit point de simple corruption à ce niveau-là mais de trahison aussitôt les faits avérés, établis et prouvés. Oui de trahison! D’ailleurs, tout près de nous et il y a seulement quelques jours, la Tunisie a adopté une loi en ce sens.
Donc, il n’y a aucune raison de croire qu’une telle tare ne puisse être possible chez nous. Mme Hanoune a eu le courage qu’on lui connaît, pour dénoncer l’indignité dont sont coupables certains parlementaires. Elle a ce mérite d’être la première à le faire mais tous les responsables politiques, à tous les niveaux, ont le devoir, l’obligation même, de la relayer pour que soit pris en charge un aussi terrifiant problème national. Surtout que l’absence de réaction observée, jusque-là, par tous les membres de la représentation nationale, a de quoi inquiéter davantage. Nous savions que parmi la classe politique en général et les candidats aux élections en particulier, certains pensent moins à servir le pays qu’à se servir. Cela nous le savions depuis belle lurette. Depuis si longtemps, qu’une blague a fini par illustrer ce genre d’individus. Qui ne connaît le discours de ce prétendant (imaginaire?) à un deuxième mandat qui, pour battre son adversaire qui se présente pour la première fois, déclare à ses électeurs: «Votez pour moi car j’ai pris ce que je devais prendre pour moi lors du premier mandat. Le second sera pour vous. Par contre, lui (son adversaire) pensera d’abord à ses intérêts si vous lui accordez son premier mandat.» Vieux discours archiconnu des Algériens. Encore que ce n’était que du domaine de la corruption. On était loin des intérêts des multinationales. De l’intelligence avec des groupes économiques étrangers.
Rappelons-nous que c’est pour cette même raison que les troupes françaises ont débarqué dans notre pays en 1830. Il s’agissait d’exportation de céréales. De créances et de tours de passe-passe de sinistres individus qui ont abouti à une confrontation entre deux Etats avant que l’un n’en prenne prétexte pour envahir l’autre. S’il fallait ajouter des faits pour admettre la colère de Mme Hanoune, il suffit de rappeler qu’il y a aujourd’hui des multinationales bien installées chez nous, qui sont arrivées par des chemins détournés. Il faut se demander pourquoi elles ont préféré «sauter le grillage» grâce à des Algériens qui leur ont fait «la courte échelle»?
L’honneur de nos deux illustres chambres, celui de tous les Algériens, commande de ne pas faire comme si l’on n’a rien entendu du cri de Mme Hanoune. (L’Expression-21.06.2010.)
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**AU MOMENT OÙ DROUKDEL SOLLICITE BEN LADEN
Trois terroristes abattus aux Babors
Le SOS de Abd El Malek Droukdel sonne comme le début de la fin pour son organisation.
L’opération militaire déclenchée au début de la semaine dernière pour traquer un groupe terroriste affilié au Gspc, branche présumée d’Al Qaîda, s’est soldée, selon des sources très bien informées, par la neutralisation de trois terroristes. Ce bilan, ont souligné les mêmes sources, est provisoire. Les terroristes ont été abattus aux monts des Babors au niveau de la wilaya de Sétif. Les corps des trois criminels ont été acheminés vers l’hôpital de Sétif en attendant leur identification.
Des analyses d’ADN vont certainement être pratiquées dans cet objectif. L’ANP qui a dressé un dispositif sécuritaire hermétique dans la région pour contrôler tout contact entre les groupuscules agissant à Sétif et Jijel, tente, avec des moyens importants de neutraliser définitivement le mouvement subversif en exploitant le moindre renseignement récolté auprès des repentis.
Selon nos sources, ces renseignements sont de plus en plus nombreux. D’ailleurs, dans ce contexte, des sources concordantes très au fait de la situation sécuritaire confient que le nombre de terroristes qui occupent encore une dizaine de maquis au centre et à l’est du pays n’est plus que de quelque 300 éléments. Et en moyenne, 13 à 15 terroristes sont abattus ou arrêtés par mois. Les mêmes sources confient, également, que ces résultats sont le fruit d’une meilleure coordination et exploitation du renseignement qui a aussi, à ne pas en douter, permis de démanteler un nombre important de réseaux de soutien dans tout le territoire national. Le Gspc qui vit certainement ses dernières heures, peine dans sa survie même. Il n’a, ni moyens pour résister, ni vivres, ni soutien. Le Gspc cherche à redresser la situation en lançant un appel désespéré en direction de Ben Laden, seule alternative pour le présumé n°1 de cette organisation, Abd El Malek Droukdel alias Abou Mosaâb Abd El Ouadoud, pour sortir de l’enfer. En effet, ce chef terroriste par le biais du site Internet El Andalous lance un SOS à Ben Laden dans une tentative d’obtenir une aide. C’est la première sortie médiatique de ce terroriste qui est terré dans les maquis de la Kabylie depuis deux ans.
Dans un enregistrement, il confirme la mort de l’un de ses plus proches collaborateurs, un certain Mustapha Abou El Yazid. La sortie de Droukdel n’est autre qu’un signe annonciateur de l’agonie de son organisation.(L’Expression-21.06.2010.)
***Sept terroristes abattus à Mizrana
Sept terroristes ont été abattus et deux autres capturés, jeudi dans la matinée du 10 juin, dans une opération militaire près du village Talla Toughraste, commune de Mizrana, à une trentaine de kilomètres au nord de Tizi Ouzou.L’opération de l’ANP a été enclenchée, a-t-on appris de sources locales, mercredi à 21 h, suite à des informations faisant état de la présence dans le village d’un groupe du GSPC venu se ravitailler chez un épicier. Les militaires ont tendu une embuscade aux terroristes à la sortie du village, ajoutent les mêmes sources.Accrochés par les soldats de l’ANP, les sbires du GSPC ont réussi à prendre la fuite vers la forêt, mais ils seront ensuite, encerclés par l’armée. L’opération militaire se poursuit actuellement dans les maquis limitrophes au village Talla Toughraste. (El Watan-10.06.2010.)
***POUR TOUTE TRANSACTION COMMERCIALE
Djaâboub exige la facture
L’ensemble des éleveurs, agriculteurs, chevillards et maquignons sont concernés par les nouvelles mesures contenues dans le projet de loi fixant les règles applicables aux pratiques commerciales.
Vous considérez que la viande et le poisson sont chers? Vous n’êtes pas les seuls dans ce cas. C’est aussi l’avis du ministre du Commerce. C’est d’ailleurs pour mettre de l’ordre dans ces secteurs que El Hachemi Djaâboub a soumis à l’APN un projet de loi. Eleveurs, chevillards et maquignons n’auront plus à dicter leur loi. Du moins en théorie. De nouvelles contraintes seront également appliquées aux acteurs économiques activant dans le domaine de la pêche. C’est le sens du projet de loi sur les règles applicables au commerce qui vient étendre les dispositions déjà existantes à ces activités qui en étaient exclues jusque-là.
Les amendements ont d’autres objectifs. Ils visent à renouveler la procédure de dépôt obligatoire des structures des prix des produits et services dont les prix sont fixés ou plafonnés. Les commerçants réalisent des profits exorbitants sur certaines marchandises, ce qui influe négativement sur le pouvoir d’achat des citoyens. Ce qui est mauvais pour l’image de l’Etat, censé protéger les plus faibles et réfréner les appétits des puissants. Cette loi est donc avant tout un signal politique qui n’est pas dénué de calcul politique à deux ans des élections locales et législatives. C’est même écrit clairement dans l’exposé des motifs de la loi. L’un des objectifs recherchés à travers ce dispositif est de «renforcer l’efficacité de l’action de contrôle et consolider la crédibilité des pouvoirs publics». Les visées politiques sont clairement établies.
L’Etat veut, à travers ce texte, garantir la transparence des marges et prévenir les pratiques et les manoeuvres spéculatives ainsi que les ententes illicites. Ces contraintes ne s’appliquent, par définition, qu’au commerce légal. Il ne faut donc pas s’étonner si des pans entiers d’activité vont continuer à nourrir le marché informel où les prix sont libres et ne tolèrent aucune injonction administrative. Même si les rédacteurs du texte se targuent de vouloir lutter contre les transactions en dehors des circuits légaux de distribution. Le secteur agricole est particulièrement visé. Il évolue encore en l’absence de factures, ce qui favorise sa tendance à échapper à tout contrôle. Pour le reste, la loi instaure de nouveaux délits. Si les coûts de production baissent, il est interdit de ne pas répercuter cette diminution sur les prix de vente. Les entraves à ces dispositions peuvent conduire au retrait des registres du commerce ou du titre équivalent pour les agents qui n’y sont pas soumis.
Les produits importés sont concernés par cette loi. L’article 2 inclut les activités de distribution dont celles réalisées par les importateurs de biens pour la revente en l’état. Même le consommateur final a des droits. Le vendeur ou le prestataire de service doit lui fournir un ticket de caisse ou d’un bon.
Le client peut demander une facture dont le modèle sera déterminé par un texte réglementaire.
C’est un moyen pour le fisc de garder une trace des transactions et d’éviter la sous-évaluation du chiffre d’affaires pour payer moins d’impôts. Saisies de marchandises et amendes sont prévues pour les contrevenants. Ils sont menacés de fermeture administrative pendant 5 ans et des peines de prison équivalentes.
Entre-temps, ils peuvent continuer à exercer le commerce comme ils l’entendent tant que la loi n’est pas promulguée et que des textes réglementaires ne sont pas adoptés. Autrement dit, ce n’est pas lors du prochain Ramadhan que les fruits de la loi seront visibles.(L’Expression-25.05.2010.)
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**INVESTISSEMENTS ÉMIRATIS EN ALGÉRIE
Le feu vert du gouvernement
Cela pousse les Emirats à redynamiser leurs investissements en Algérie, après une période d’hésitation qui s’est soldée par la fermeture du bureau d’Eemar en Algérie en juillet 2009.
Une nouvelle page s’ouvre dans les relations économiques entre l’Algérie et les Emirat arabes unis. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre émirati de l’Economie, Soltan Bensaïd Al Mansouri. Dans une déclaration accordée à l’Agence de presse officielle des Emirats, il a clairement évoqué l’engagement des hautes autorités du pays de «lever les obstacles pour nos projets d’investissement en Algérie». Un engagement révélé la semaine passée par Ahmed Ouyahia qui a rencontré Al Mansouri à Alger. Cela pousse les Emirats à redynamiser leurs investissements chez nous, après une période d’hésitation qui s’est soldée par la fermeture du bureau d’Eemar en Algérie en juillet 2009.
Le partenaire de l’Algérie n’a pas apprécié les nouvelles mesures concernant l’investissement et le commerce extérieur, prises dans le cadre de la loi de finances complémentaire de 2009, notamment l’obligation faite aux investisseurs étrangers d’ouvrir leur capital à 51% pour le partenaire local. Mais les choses semblent avoir évolué entre-temps.
Les Emirats viennent d’arracher un acquis très important, «une exception» qui leur permet d’échapper aux restrictions faites sur les investissements étrangers. Une exception révélée mercredi dernier par le ministre des Finances M.Karim Djoudi, qui, à une question sur l’impact des nouvelles mesures d’investissement sur les activités des investisseurs émiratis, a indiqué que «tous les projets concernés, y compris ceux en cours d’examen, ont été déclarés avant la promulgation de ces mesures.»
En termes plus clairs, les déclarations des investisseurs émiratis ont reçu un feu vert de la part des instances politiques du pays. Le ministre des Finances, M.Karim Djoudi, a invité, mercredi à Alger, les investisseurs émiratis à contribuer à la mise en oeuvre des programmes d’investissements publics inscrits au titre du prochain programme quinquennal auquel une enveloppe financière de l’ordre de 288 milliards de dollars a été affectée. Al Mansouri a annoncé la signature d’un accord bilatéral portant sur la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. Al Mansouri a indiqué qu’il a été convenu d’organiser des forums spéciaux sur la finance dans les deux pays et d’échanger des informations sur la législation en matière d’investissement.
Des journées d’information seront organisées à Dubai dans les semaines qui suivent pour expliquer les perspectives d’investissement en Algérie, et présenter la législation algérienne dans le domaine. Al Mansour a révélé qu’Ouyahia a proposé de tenir la première réunion entre les Emiratis et l’Algérie Bisness Concul au cours de la seconde moitié de l’année.
La partie algérienne a présenté une proposition pour un protocole d’entente visant à contrôler les pratiques de concurrence illégale et une autre à renforcer la coopération dans le domaine de la protection des consommateurs et de lutter contre la fraude commerciale.
Al Mansouri a déclaré: «Nous avons convenu d’organiser des visites d’échange et des expositions commerciales et des forums et de fournir des mécanismes pratiques pour supprimer tous les obstacles auxquels font face le commerce et l’échange d’informations sur les législations et les lois relatives au commerce extérieur dans les deux pays.» Al Mansouri a souligné l’importance de développer les exportations des deux pays en signant un protocole d’entente entre l’Agence nationale algérienne pour le commerce extérieur pour le développement, et l’Etablissement de Dubaï pour le développement des exportations.
Les deux parties ont convenu de points de contact pour échanger des informations sur la question des exportations.
La réunion a également porté sur la coopération dans les domaines de l’enseignement supérieur, l’environnement, les finances, l’énergie, les douanes, les télécommunications et l’industrie.(L’Expression-24.05.2010.)
**BIOMÉTRIQUE L’Algérie aura son propre système dans cinq ans.
À quelques mois du lancement du premier passeport biométrique, l’Algérie oeuvre activement afin de créer d’ici cinq ans son propre système biométrique. C’est du moins ce qu’a annoncé hier à Alger, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (Rsdt) Abdelahafid Aoureg. S’exprimant en marge des travaux de la première école d’été algérienne sur la biométrie (First algerian summer school on biometrics- ASSB- 2010), Abdelahafid Aoureg a affirmé que «la réalisation du système biométrique de conception 100% algérienne devra se faire d’ici cinq à six ans». «Nous travaillons pour mettre en place un système biométrique national, entièrement algérien, sans recours à une technologie étrangère, allant de la fabrication de la puce, sa programmation, aux systèmes de reconnaissance et de décryptage», a-t-il précisé. Aux dire du DG Rsdt, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales leur a fait confiance pour la réalisation de ce projet qui «va prendre deux ou trois ans, et nous oeuvrons à mobiliser toutes les compétences algériennes, au niveau local et à l’étranger pour le réussir», a-t-il ajouté. Il a indiqué en outre qu’un travail de reconnaissance du personnel et des compétences est en train de se faire pour réaliser le projet le plus tôt possible. Il s’agit, a-t-il relevé, d’un système assez complexe qui nécessite la présence d’experts tels que l’informaticien, le physicien, le chimiste et le sociologue». Organisée par la division architecture des systèmes multimédias du Centre de développement des technologies avancées (Cdta) et la direction générale de la recherche scientifique et technologique (Dgrsdt), la Première école d’été algérienne sur la biométrie se tient du 23 au 27 mai. «Elle a pour objectif de faire état des différentes techniques de la biométrie, et la recherche dans ce domaine», a indiqué le directeur du Cdta, Brahim Bouzouia. Elle vise également, ajoute-t-il, à évaluer les implications potentielles, pour accompagner les grands projets, comme celui du passeport et de la carte d’identité biométriques. Il s’agit également d’un espace de rencontre et un point de contact avec les scientifiques en charge des problèmes de sécurité et des sommités pour discuter des avancées récentes dans le domaine de la biométrie et de ses technologies connexes. Parmi les thèmes au programme de cette école, figurent «l’Introduction aux biométriques et multi-biométriques», «La technique de la reconnaissance vocale et l’application de l’identification », «La reconnaissance par voie de signature», «Les bases de données et la mesure en biométrie multimodel» ainsi que la «Reconnaissance par voie de la paume de la main». Il est également question de «La mise à jour technologique, indispensable au système biométrique», et de «La gestion de l’identité biométrique sur un passeport». (Courrier d’Algérie-24.05.2010.)****Les importations en chute libreLes importations de produits alimentaires, véhicules et produits pharmaceutiques ont chuté au mois d’avril dernier, alors que les recettes d’hydrocarbures continuent de tirer vers le haut l’excédent commercial de l’Algérie, indiquent des statistiques du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS). Pour cette période, l’excédent commercial a atteint 773 millions de dollars, boosté par une hausse de 21% des exportations d’hydrocarbures à 4,11 milliards de dollars, contre une baisse de 3,5% des importations à 3,34 milliards de dollars. En fait, la baisse des importations, en valeur, continue au mois d’avril, sur le sillage des mesures draconiennes de la LFC 2009, qui a notamment réintroduit le crédit documentaire pour toutes les opérations d’importation. Fatalement, la facture des achats à l’international se réduit, avec un effet direct sur les importations de biens alimentaires. Selon le CNIS, cette baisse des importations des produits alimentaires est de 10,46% à 471 millions de dollars contre 526 millions de dollars à la même période de 2009. Sur ce segment, trois produits ont enregistré une baisse notable: les importations de viandes, des céréales, semoule et farine, des sucres et produits de confiserie. Pour les viandes, la facture est tombée de 41,16% à 10,72 millions de dollars contre 18,22 millions de dollars à la même période en 2009, les céréales et produits dérivés de 34,15% à 153,2 millions de dollars (contre 233 millions de dollars), alors que les sucres et dérivés baissent de 31,43 % à 19,44 millions de dollars (contre 28,35 millions de dollars). Pour autant, les importations de lait et dérivés grimpent de 10,8% à 91,62 millions de dollars, les légumes secs de 2,69% à 16,44 millions de dollars et le café et le thé de 1% à 21,64 millions de dollars. Mais, les autres biens non alimentaires enregistrent une baisse drastique: les achats de médicaments reculent de 29,32% à 112 millions de dollars contre 158,48 en avril 2009, les importations de véhicules de tourisme reculent de 29,81% à 113 millions de dollars contre 161 million de dollars une année auparavant. La suspension du crédit automobile introduite par la LFC 2009 y est pour beaucoup dans le recul des achats de véhicules neufs, selon des observateurs. Globalement, la baisse des achats à l’international des produits non alimentaires, qui représentent 10,36% de l’ensemble des importations, s’est établie à 37,77%, passant de 556 millions de dollars en avril 2009 à 346 millions de dollars au mois d’avril 2010, selon les chiffres du CNIS. Le secteur automobile est touché de plein fouet: il concentre à lui seul la baisse la plus importante des importations durant cette période, avec un recul de 62,76% à 19,63 millions de dollars contre 52,71 millions de dollars en avril 2009. Les chiffres du commerce extérieur du mois d’avril confirment en fait la tendance générale observée durant le 1er trimestre 2010. La balance commerciale avait au 1er trimestre enregistré un excédent de 4,38 milliards de dollars. Selon les statistiques du CNIS, l’excédent de la balance commerciale algérienne a été dopé par une hausse des exportations d’hydrocarbures, qui se sont chiffrées pour cette période à 13,8 milliards de dollars (en hausse de 32,8%), alors que les importations ont atteint les 9,4 Mds de dollars (en baise de 6,8%). La baisse de la facture des importations au 1er trimestre 2010 a touché les produits de consommation non alimentaires qui sont passés à 1,28 milliard de dollars contre 1,39 milliard de dollars à la même période en 2009 (-7,55%). Ces produits sont en effet les médicaments dont les importations ont enregistré une diminution plus ou moins importante de 12,48%, passant à 326 millions de dollars contre 372 millions de dollars à la même période une année auparavant. Cette baisse des achats de médicaments à l’international explique en fait bien des pénuries de certains types de produits. Pour le second trimestre 2010, la chute des importations sera encore plus importante, selon des économistes, selon lesquels «il y a actuellement un déclenchement de freins concernant les importations effectuées pour des produits de base, n’entrant pas directement dans les secteurs économiques productifs».(Quotidien d’Oran-24.05.2010.)
*****Oran…Onze cadres de la succursale régionale de l’entreprise de transformation des produits longs (SPA-TPL), une filiale du groupe ArcelorMital, ont comparu hier devant le juge d’instruction près le tribunal d’Oran dans une affaire de dilapidation de deniers publics. Parmi les accusés, figurent le PDG et le DG, précise une source judiciaire. En fin d’après-midi, nous apprenons que 9 des 11 inculpés ont été placés sous contrôle judiciaire par le magistrat en charge de l’affaire.A noter que l’enquête préliminaire a été conduite par la DRS. Pour rappel, le groupe TPL est issu de la restructuration de l’ex-SNS et composé de 6 filiales à savoir Alger, Annaba, El-Eulma, Tiaret, Sig et Oran, spécialisé dans la production de ronds à béton, le fil à machine et le treillis soudé. (Q d’O. 24.05.2010.)
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** Plus de 5 milliards d’excédent commercial Le commerce extérieur algérien a connu une nette amélioration durant les quatre premiers mois de l’année 2010. Une hausse des exportations de près de 37 % et une baisse des importations de plus de 5%.Selon l’APS qui cite les chiffres provisoires du Centre national de l’informatique et des statistiques, Cnis, de la douane algérienne, la balance commerciale de l’Algérie a enregistré un excédent de 5,09 milliards de dollars durant les quatre premiers mois de l’année en cours 2010. Ces statistiques indiquent que les exportations ont atteint 17,90 milliards de dollars, contre 13,09 milliards de dollars au cours des quatre premiers mois de l’année écoulée, soit une hausse de 36,72%. Quant aux importations, elles se sont établies à 12,81 milliards de dollars contre 13,53 milliards de dollars au cours de la même période en 2009, soit une baisse de 5,34%. Ces résultats dégagent un taux de couverture des importations par des exportations de 140%, contre seulement 97% au cours de la période de référence de l’année dernière. Le Cnis signale que cette nette amélioration du commerce extérieur s’explique par l’augmentation du montant des exportations des hydrocarbures grâce à la hausse des prix du brut et par une baisse des importations, notamment des biens alimentaires et biens de consommation. Les hydrocarbures ont représenté 97,58% sur le montant global des exportations, soit une hausse de 36,59%, comparativement avec les quatre premiers mois de l’année écoulée. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent faibles, se chiffrant à seulement 433 millions de dollars, soit 2,42% du volume global des exportations. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués du groupe demi-produits, les produits bruts et les biens alimentaires. Pour les importations, il est constaté un recul des biens de consommation, des biens alimentaires et des demi produits. Par contre, les importations des autres groupes de produits ont enregistré des hausses, en particulier les biens d’équipements agricoles et le groupe d’énergie et lubrifiants. Cette hausse a concerné également les importations des produits bruts et les biens d’équipements industriels. Concernant les statistiques du commerce extérieur, pour le seul mois d’avril dernier, la balance commerciale a connu un excédent de 773 millions de dollars qui s’explique par l’amélioration des exportations des hydrocarbures qui ont connu une hausse de 21% et une baisse des importations, selon les Douanes. La majorité des groupes de produits a connu des baisses d’importations dont notamment celui des biens de consommation non alimentaires. Les importations des biens destinés à l’outil de production ont également chuté à -15,93 % et les biens de consommation alimentaires à -10,46%. Seuls les biens d’équipement ont connu une hausse de 25,44%, selon les résultats provisoires des Douanes. Les hydrocarbures ont représenté 97,47% des exportations en avril 2010, passant à 4 milliards de dollars contre 3,32 milliards de dollars en avril 2009 suite au redressement des cours mondiaux de pétrole. Sur la même période, les exportations hors hydrocarbures ont représenté 2,53% du volume global des exportations avec 104 millions de dollars, malgré une hausse de 25,3% par rapport au même mois de l’année dernière. La répartition des importations par mode de financement montre une nette prédominance du cash à raison de 61,27%. Au cours du mois d’avril 2010, les principaux clients de l’Algérie étaient les Etats-Unis d’Amérique avec 812 millions de dollars (+11,08%), suivis de l’Italie avec 786 millions de dollars (+7,08%) et la France avec 381 millions de dollars (+6,72%). Quant aux principaux fournisseurs, la première place revient à la France avec 541 millions de dollars (-1,81%), suivie de la Chine avec 407 millions de dollars (+3,04%) et l’Italie avec 307 millions de dollars (-9,71%). (Quotidien d’Oran-22.05.2010.)*************************
**ELLE VA INTÉGRER LA FINANCE ISLAMIQUE
La loi sur la monnaie et le crédit sera revue
Des banques offrant des produits conformes à la charia veulent s’installer en Algérie.
L’annonce de Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l’Association des banques et des établissements financiers (Abef), concernant l’adoption des principes islamiques dans les pratiques bancaires, vise, entre autres, à attirer de nouveaux capitaux. A l’heure actuelle, près de la moitié de la masse monétaire circule en dehors du circuit officiel contribuant, de la sorte, à alimenter le marché parallèle. Mais le fait que ce soient des banques du Golfe qui inspirent ce changement est de nature à s’interroger sur d’autres visées de ces entités ayant pour objectif de pousser plus loin l’islamisation de la société. Cet empressement à adapter la législation intervient à un moment où rien n’indique encore clairement ce qui est exactement contenu dans le vocable de «finance islamique». C’est, en tout cas, ce qui ressort d’une rencontre organisée récemment à Alger par Salam Bank. Ce n’est pas la première fois que ce dossier est évoqué en Algérie. C’était déjà le cas, il y a un an, à l’occasion du Forum international des finances. A l’époque, c’était la bonne tenue des banques islamiques d’Orient face à la crise financière qui était utilisée comme argument pour plaider en faveur de l’installation des banques arabes en Algérie.
L’un des problèmes qui se pose à la finance islamique est de définir la notion de crédit usuraire. Pour certains, il s’agit aussi de savoir si l’usure est le seul critère disqualifiant la finance du qualificatif d’islamique ou s’il y a d’autres indicateurs à prendre en compte. Ce seraient les gains générés par des mouvement exclusivement financiers, donc excluant le travail, qui seraient illicites. Si le critère est l’usure, la banque serait gagnante car rien ne l’empêche de fructifier l’argent du client qui ne demande rien en retour. En Algérie, même la Cnep a tenté d’instaurer des carnets d’épargne islamiques destinés aux candidats au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. Mais l’expérience a tourné court. En tout cas, ce ne sont pas des opérations purement mercantiles qui vont satisfaire les tenants de l’islamisme financier. Pour eux, il faudrait d’abord une volonté de se conformer à l’Islam avant de penser à la nécessité de gagner de l’argent.
C’est ce qu’avait expliqué, lors du Forum international des finances, le responsable du secteur lié à la charia auprès de la banque Abu Dhabi Islamic Bank, qui est en même temps son directeur exécutif, Osaïd Mohamed Adib Kailani. Malgré cette réserve, il s’était montré très optimiste sur les opportunités qui s’offrent à cette institution dans le domaine de la finance islamique. La demande d’installation de cette banque date de décembre 2007. Raïf Moketar Karroubi, son directeur chargé de la stratégie et de la planification avait assuré que cette banque base ses investissements sur le développement de créneaux rentables. Des experts algériens sont aussi des adeptes de la finance islamique à l’instar de Lachemi Siagh, responsable du cabinet d’études Stratégica. Selon lui, c’est le rôle du manager qui est déterminant, car il doit trouver un équilibre entre le business et les croyances.
D’autres pas sont déjà franchis dans l’utilisation de la rhétorique religieuse dans l’économie avec l’introduction de la zakat pour financer la création d’emplois même si rien n’autorise cette pratique puisque les destinataires de cette aumône légale sont clairement définis depuis 15 siècles et que les chauffeurs de taxi n’y figurent pas. Des banques arabes continuent d’utiliser cette rhétorique. (L’Expression-12.05.2010.)
**CITIBANK, BNP PARIBAS ET CALION À LA RESCOUSSE DE ORASCOM
Enquête sur les dessous d’un crédit
Selon une source proche du dossier, la Banque d’Algérie a décidé de mener des audits sur les portefeuilles de ces trois banques.
La Banque d’Algérie enquête sur les portefeuilles des trois banques étrangères agréées en Algérie, deux françaises et une banque américaine. A l’origine de cette décision, apprend-on de sources sûres, des crédits accordés à Orascom Telecom Algérie durant le mois d’avril. Il s’agit de Calion, BNP Paribas et Calion. Suite à l’avertissement lancé par la Banque d’Algérie le 18 avril, qui lui accordait un très court délai de trois jours pour payer la dernière tranche de sa dette au risque de bloquer ses comptes, le groupe Orascom a mené une véritable course contre la montre.
En parallèle, les impôts ont lancé un avis au tiers détenteur (ATD) menaçant de geler les activités d’OTA si le délai n’est pas respecté. Les trois banques sont venues à la rescousse de Naguib Sawiris en donnant leur O.K. Une grande partie est payée par Citibank qui a débloqué une ligne de crédit de 13 milliards de DA, couverte par une contre- garantie de Citibank Londres: «Cette couverture, souligne notre source, permet à Citibank Algérie de récupérer son argent dans le cas où l’opérateur égyptien déposait son bilan ou vendait sa licence.»
La célérité avec laquelle a agi Orascom a surpris plus d’un. La BA, a affirmé une source au fait du dossier, a décidé de mener des audits sur les portefeuilles de Citibank, BNP Paribas et Calion. «L’enquête est motivée par les sommes considérables accordées en un temps record à OTA.» Les trois banques en question furent surprises par cette démarche: «Nous avons agi en strict respect des lois algériennes en vigueur. Notre banque ne pouvait pas refuser de crédit à Orascom qui demeure un groupe très puissant sur le plan financier.» Cela d’autant plus, conclut un responsable dans une banque étrangère en Algérie, que l’instruction de 15 avril lancée par BA limite les restrictions contre OTA au transfert d’argent vers l’étranger et ne fait en aucun cas allusion aux crédits.
Ce n’est pas tout. La Banque d’Algérie a diffusé une autre instruction interdisant strictement aux banques étrangères agréées en Algérie d’accorder des crédits sur la base de contre-garantie émanant de maisons mères. «Bien évidemment cette nouvelle mesure vient en réponse à la contre-garantie accordée par Citibank Londres.»
Dans le même chapitre, Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, a déclaré hier que l’opérateur était «prêt à payer un bon prix» pour poursuivre son expansion en Afrique, région au coeur de sa stratégie de croissance sur les marchés émergents. «Nous avons besoin d’être en Afrique. Nous avons décidé d’être en Afrique. Nous serons en Afrique au cours des dix prochaines années», a-t-il déclaré à la presse en marge d’une conférence de presse organisée conjointement avec Orascom Telecom. «Nous avons aujourd’hui une position importante (en Afrique), nous sommes le troisième acteur mondial», a souligné le dirigeant. Pour capturer de bonnes positions et avoir un bon potentiel de croissance, «nous serons prêts à payer un bon prix», conclut-il. Interrogé sur le probable rachat des actions de l’opérateur égyptien en Algérie, l’opérateur français n’a pas voulu avancer de détails. Mais selon certaines indiscrétions, il a bel et bien été abordé par les deux parties en marge de la cérémonie de signature de leurs accords sur Mobinil au Caire.
Des informations insistantes font état depuis déjà trois ans du voeu de celui-ci de racheter Djezzy, filiale du groupe Orascom, de l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris. Orascom avait, rappelle-t-on déjà confirmé que «sa société mère, Weather Investments SPA, était en discussion avec MTN Group», l’opérateur sud-africain de téléphonie mobile. Des discussions allaient conduire à une transaction relative à l’acquisition d’Orascom et/ou de ses entreprises par MTN.
Le ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication, Hamid Bessalah, a réagi en insistant sur le fait que l’Etat algérien a les moyens et se donnera les moyens d’acquérir la totalité des actions d’OTA, en plus de son droit de préemption, qui lui donne accès aux 51%, comme prévu par la loi algérienne. (L’Expression-12.05.2010.)
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** L’émir de la Katiba El Farouk dépose les armes …Le dénommé Abd El Djebar, émir de la faction terroriste El Farouk s’est rendu aux services de sécurité afin de bénéficier des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. L’émir n’est autre que le ravisseur de l’octogénaire Ami Ali, enlevé récemment à Boghni (Wilaya de Tizi-Ouzou). Il a déposé les armes deux jours seulement avant la libération de l’otage par la katiba terroriste. La reddition de certains éléments relevant du GSPC (Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat) et activant à Tizi-Ouzou, aurait motivé Abd El Djebar. En outre, les aveux de l’émir de la faction El Farouk ont permis de démasquer nombre d’éléments de soutien et d’appui aux terroristes et d’éliminer plusieurs éléments armés dans le triangle Boumerdes, Tizi-Ouzou, Bouira. Le repenti est arrivé à la conviction que le Djihad qu’il menait était illégal et contraire à la Charia. Et avec les évènements et la mobilisation populaire suite à l’enlèvement de l’octogénaire de Boghni, Abd El Djebar a décidé d’abandonner l’action armée, proposant son aide aux services de sécurité pour notamment amener d’autres à se rendre. Il a avancé plusieurs noms de ceux qui désiraient quitter le maquis. Une série de contacts a précédé la reddition de cet émir dont les aveux ont permis l’arrestation de neuf personnes faisant partie du réseau de soutien et d’appui aux terroristes. Parmi ces derniers, deux étaient membres de la coordination qui réclamait la libération d’Ami Ali et ceux sont eux qui avaient fait part à la Katiba de la fortune de l’otage. Selon des sources locales, l’une de ces deux personnes impliquées, s’est suicidée lorsque sa famille a reçu la convocation des services de sécurité. Certains observateurs font le lien entre la reddition d’Abd El Djebar et l’élimination de plusieurs dangereux terroristes récemment à Boumerdès et l’arrestation d’autres à l’Est d’Alger et à Bouira.(Echorouk_09.05.2010.)
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**Il a été arrêté en possession de 8 quintaux d’explosifs
L’ « émir” d’Alger, Abou Bassir, sera jugé par contumace
Bouderbala Fatah alias Abdelfattah Abou Bassir, un des plus anciens terroristes, “émir” de la phalange d’Alger du GSPC, arrêté en 2007, sera jugé par le tribunal criminel de la cour d’Alger par contumace ainsi que deux terroristes, candidats kamikazes.
Le procès est programmé au tribunal criminel d’Alger le 29 avril prochain. L’audience sera présidée par le juge Omar Belkherchi qui examinera toutes les affaires liées au terrorisme en cette session criminelle. Parmi les 6 accusés cités dans cette affaire, 4 terroristes se trouvent en état de fuite dont
l’“émir” national du GSPC Abdelmalek Droukdel alias Mosaâb Abou Abdelouadoud et Abdeslam Samir et pour la première fois, les frères Aït Saïd Salem et Meziane, des nouvelles recrues qui sont enregistrées parmi les 22 terroristes dangereux et candidats kamikazes au niveau national, selon la liste établie par les services de la DGSN. Ces derniers résidant à Bachdjarah ont rejoint le maquis fin 2006 et 2007, Meziane alias Walid, né le 10 mars 1983, est un repenti élargi alors que son frère Salem né en 1977 a rejoint la phalange Arkam en 2007. Leur autre frère Hamza, arrêté récemment par les services de sécurité à Alger, était le chef d’un réseau de soutien et de recrutement au niveau de la capitale. Parmi les accusés, figure aussi Boudina Noureddine, le frère de Merouane, le kamikaze qui a conduit le véhicule bourré d’explosifs contre le siège du Palais du gouvernement. Il est accusé de non-dénonciation suite aux investigations des enquêteurs qui ont pu localiser les appels du kamikaze vers son frère la veille de l’attentat, l’informant de son acte selon son propre aveu. Il faut souligner que parmi les 54 accusés impliqués dans les attentats du 11 avril, 18 seulement seront poursuivis. Parmi les accusés supprimés de la liste, figurent des terroristes abattus tels que Zouhir Harrak alias Sofiane Fassila, Omar Bentitraoui alias Abou Khaïtama.
Les accusés sont poursuivis pour “adhésion à un groupe terroriste activant à l’intérieur du pays dans le but de semer un climat d’insécurité et de peur au milieu de la population, perpétration des attentats à l’explosif, homicide volontaire avec préméditation”. Selon nos informations, Abou Bassir, l’ “émir” d’Alger ne sera pas présent à l’audience, “juridiquement, il est considéré en état de fuite puisqu’il n’a été soumis à aucune procédure judiciaire”, nous explique-t-on.
Ce chef terroriste est le dernier “émir” de la capitale qui a activé dans la capitale jusqu’en 2007. Il a été arrêté, selon le ministère de l’Intérieur dans son refuge, un appartement chic où les services de sécurité ont récupéré plus de 800 kg d’explosifs et 3 bombes prêtes à l’emploi qui devaient être utilisés durant le Ramadhan 2007 dans des attentats ciblant divers lieux publics à Alger. Abou Bassir, qui a rejoint d’abord le GIA en 1995, puis le premier noyau du GSPC en 1998, reste le doyen de cette organisation criminelle. Abou Bassir était considéré comme l’un des hommes de confiance de Droukdel, il a succédé à l’”émir” Billel Al Oualbani, de son vrai nom Saïdi Ameur, qui s’était rendu aux services de sécurité.
Par ailleurs, le 1er juin prochain, le tribunal criminel de la cour d’Alger traitera l’affaire du nommé Bouterfasse Abdelhakim alias Naïm, le mufti du DHDS qui activait sous la houlette de l’ “émir” national Salim Al-Afghani. Ce terroriste s’était rendu en 2008 à la brigade de gendarmerie de Honaïne dans la wilaya de Tlemcen. Il a rejoint le maquis en 1994 puis le DHDS en 1998. (Liberté-21.04.2010.)
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**GRANDE OPÉRATION DE L’ANP DANS LES BABORS
12 terroristes abattus en 24 heures
Les militaires qui supervisent cette opération dans les maquis de Bordj Bou Arréridj, tentent de convaincre le groupe de déposer les armes et de se rendre, avant l’assaut final.
Les forces de sécurité de l’ANP agissant sur renseignements au niveau de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, encerclent depuis 72 heures un groupe terroriste, composé de sept éléments, affilié à ce qui reste du Gspc, branche présumée d’Al Qaîda au Mahgreb. Des sources sécuritaires confient que cette action s’est soldée par la neutralisation de pas moins de 12 terroristes en 24 heures. Parmi les terroristes abattus figurent deux émirs, précisent les mêmes sources. L’opération a été déclenchée à la suite des aveux de quatre membres d’un réseau de soutien aux terroristes. Les investigations lancées permettront aux forces de l’ANP de situer la position des terroristes ainsi que les caches où ils s’abritent. Ce ratissage d’envergure se produit au moment où les hautes instances de l’Etat-major militaire lancent l’opération «Anasr» coordonnée entre l’ANP et la Gendarmerie nationale.
Elle entre dans le cadre d’une stratégie de lutte antiterroriste avec de nouveaux paramètres. On croit savoir également que les responsables militaires qui supervisent cette opération tentent de convaincre le groupe encerclé de déposer les armes et de se rendre sinon ce sera l’assaut final. La mise en oeuvre de cette stratégie sur le terrain intervient également dans un contexte «déterminant» au moment où l’organisation terroriste affiliée à Al Qaîda et dirigée par Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abd Elwadoud, perd de son poids sur le plan médiatique. Le Gspc n’a plus les mêmes capacités de propagande terroriste sur des supports médiatiques qu’il a eu à utiliser comme l’Internet. Sur le terrain, la débâcle est encore plus importante.
Face aux assauts répétés des forces de sécurité qui lui infligent des revers, le Gspc n’a plus les capacités de frappe. Acculée dans ses derniers retranchements, cette organisation a perdu tous les moyens de convaincre, encore moins de faire face à la pression exercée par les forces de sécurité. Le réseau d’Al Qaîda en Algérie comptait sur l’usage de l’Internet, notamment par son site El Andalous pour attirer de nouvelles recrues. Cependant, même cette pratique qui semblait bien réussir il y a peu de temps, n’est plus en mesure de répondre aux besoins d’Al Qaîda. Pratiquement, une vingtaine de wilayas du Centre, de l’Est et de l’Ouest connaissent des actions militaires dans les maquis. Au même moment, les chefs d’état-major des pays du Sahel, réunis avant-hier à Alger, ont décidé d’élargir le champ d’action de la lutte antiterroriste au niveau de la région. Le Sahel est secoué depuis quelques années par des actions terroristes et Al Qaîda croit y avoir trouvé un lieu de prédilection.
Cette organisation agit à sa guise dans cette région connue pour les complicités qui existent entre les réseaux terroristes et ceux de la contrebande qui s’adonnent à tous les genres de trafics. Al Qaîda s’est tournée vers cette région en profitant des crises politiques et de la situation socioéconomique que vit cet espace. Mais Al Qaîda au Maghreb islamique aura-t-elle les capacités de faire face à cette coopération militaire décidée par les pays du Sahel à Alger? Il va sans dire que les opérations militaires actuellement menées par les forces de sécurité dans de nombreux maquis du pays et au Sud sont plus que décisives pour anéantir définitivement cette organisation. A cela s’ajoute un fait remarquable qui a été relevé: il s’agit d’un net recul dans les actions terroristes à travers le pays. Pour les services de sécurité, ce n’est autre que le fruit d’un engagement sérieux sur le terrain. (L’Expression-15.04.2010.)
***ANP… 8545 mines détruites en mars…
Au total, 8545 mines datant de la période coloniale, découvertes le long des frontières Est et Ouest du pays, ont été détruites par l’Armée nationale populaire (ANP) durant le mois de mars dernier, a-t-on appris mercredi de bonne source. Cette opération, qui entre dans le cadre de l’opération de déminage des zones minées par l’armée coloniale française, a permis la découverte et la destruction, au niveau de la 2e Région militaire, de 3307 mines antipersonnel et 592 mines antigroupes. Au niveau de la 3e Région militaire, 932 mines antipersonnel et 8 mines antigroupes ont été découvertes et détruites, alors que dans la 5e Région militaire, il a été enregistré, durant le mois dernier, la destruction de 3514 mines antipersonnel, 190 mines antigroupes et 2 mines éclairantes. Le total général des mines découvertes et détruites par les unités de l’ANP, engagées dans l’opération de déminage, s’élevait, au 31 mars 2010 à 450.753 mines, soit 379.426 mines antipersonnel, 69.062 mines antigroupes et 2265 mines éclairantes, a-t-on précisé de même source. (Le Courrier d’Algérie-15.04.2010.)
***ARCHÉOLOGIE….Plus de 1 500 pièces saisies à l’aéroport de Djanet…
Pas moins de 1 532 pièces archéologiques ont été récupérées depuis le début de l’année par les services spécialisés des douanes, au niveau de l’aéroport international Tiska de Djanet, a-ton appris hier de la direction régionale des Douanes à Illizi. Ces pièces archéologiques ont été saisies depuis janvier 2010 jusqu’à ce jour, a-t-on indiqué, précisant que la plupart de ces objets étaient dissimulés dans les bagages de touristes de retour vers l’étranger. Parmi les pièces récupérées au cours de la période d’affluence touristique dans la région de Djanet, l’on cite plus de 623 pièces archéologiques, 225 plantes protégées, 143 échantillons géologiques et 189 outils en pierres, meules et fléchettes. D’une valeur historique reconnue et authentifiée par les responsables de l’Office du Parc national du Tassili (OPNT), ces pièces archéologiques, ajoutées aux galets et à une quantité importante de sable de différentes couleurs, ont été remises au responsable du musée Djebrine de Djanet. Depuis la création, en 2003, d’une brigade spécialisée des douanes chargée de la protection du patrimoine naturel et culturel du grand Parc du Tassili, plusieurs saisies (110 pièces) d’objets archéologiques et de plantes protégées ont été opérées durant la période allant d’octobre à décembre 2009, selon la direction régionale des Douanes. Ces saisies avaient été effectuées notamment à l’aéroport de Djanet et lors de tournées inopinées de contrôle des pistes conduisant aux grands sites touristiques du grand Parc du Tassili. (Le Courrier d’Algérie-15.04.2010.)
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*Recours sur les refus de visas: Des milliers d’algériens arnaqués …
Des milliers d’algériens ont du mal à digérer qu’ils ont été escroqués par un pseudo bureau d’intermédiation pour l’obtention d’un visa Schengen. Ils ont en fait déboursé beaucoup d’argent pour introduire des recours illusoires suite à un refus de demandes de visa. Quelle fut leur surprise en apprenant que l’ambassade de France ne reçoit les recours que depuis le 5 avril ! Pourtant, le bureau en question exigeait un dossier bien fourni qui est ensuite transmis, prétendait-on, à l’ambassade de France !Des dizaines de victimes commencent à déposer des plaintes contre le responsable du bureau d’intermédiation pour escroquerie. Ces démarches ont été entreprises, selon les avocats de certaines victimes, après la décision des Etats Schengen de permettre l’introduction de recours pour ceux dont les demandes ont été rejetées. Le hic, c’est que beaucoup pensaient que les recours étaient déjà permis auparavant, et prenaient la peine de reconstituer un nouveau dossier et de payer à nouveau des frais de l’ordre de huit mille dinars. La nouvelle loi adoptée par le Parlement et le Conseil Européens en juillet 2009 est venu démasquer certains escrocs qui n’hésitaient pas à se faire du beurre sur le dos des demandeurs de visas. La mesure inhérente à la possibilité de déposer un recours vient donc d’entrer en vigueur. Les frais dans ce cas là sont symboliques et en deçà de ceux de la demande de visa initiale. Certaines victimes de la supercherie ont déposé leurs recours plus d’une fois, et ont enregistré, bien sûr, à chaque fois un nouveau refus. Leurs dossiers n’ont jamais quitté les tiroirs du bureau d’intermédiation. Elles saisissent aujourd’hui la justice, présentant leur reçu de paiement des frais, qui de surcroit date d’avant la décision des Etats européens de permettre les recours. Les sources d’Echorouk indiquent par ailleurs que le bureau en question a tenté d’obtenir un agrément auprès des ambassades d’autres pays d’Europe, en plus de la France, pour élargir son activité. A noter que la France refuse le visa à 80 mille algériens annuellement.(Echorouk-13.04.2010.)
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*LE DOSSIER POUR LES PASSEPORTS biométriques ET LES CNI FAIT POLEMIQUE
Formulaire ou intrusion dans la vie privée !
À peine lancée, l’opération d’introduction de la carte d’identité et du passeport biométriques suscite controverse, inquiétude et incompréhension. Censée alléger les procédures jusque-là utilisées pour l’obtention de ces documents, l’opération s’est avérée trop lourde, trop compliquée et, plus grave, critiquée de partout.
Il y a eu, d’abord, la levée de boucliers des islamistes contre l’exigence d’ôter le voile et la barbe pour la photo biométrique. Mais, au-delà du débat idéologique, la nouvelle procédure pose des problèmes, que ce soit en matière d’alourdissement de la procédure d’obtention de ces documents indispensables, ou en ce qui concerne la nature des changements opérés à la faveur de cette nouvelle procédure.
Le citoyen devrait, désormais, fournir douze documents administratifs pour l’obtention de la carte d’identité et du passeport biométriques. L’introduction du nouvel extrait de naissance n°12 S (spécial) devrait résoudre bon nombre de problèmes, puisque ce document, signé par le président de l’APC, est donné une fois dans la vie du citoyen. Or, alors que l’opération des documents biométriques est lancée, des mairies ne disposent toujours pas de ce fameux document. Plusieurs citoyens ayant déposé leur dossier “biométrique” ont du mal à se procurer, auprès de leur commune de naissance, ce fameux n°12 S. Force est de constater que l’administration centrale a mis la charrue avant les bœufs dans cette opération.
L’autre complication concerne l’exigence de fournir, outre l’extrait de naissance du père, celui de la mère, le certificat de nationalité et la carte du groupe sanguin. À la lecture de la liste des documents à fournir, il y a lieu de noter que la procédure a été considérablement alourdie. Ceci pour la forme. Quant au fond, c’est beaucoup plus compliqué et pose de sérieux problèmes. Il y a un sentiment d’intrusion flagrante dans la vie privée des citoyens. Le formulaire à remplir ressemble à une fiche de police, ou à la fameuse “fiche bleue” réservée aux cadres de l’État. On y trouve des questions relatives au cursus scolaire, professionnel, mais surtout l’exigence de trouver un “répondant” qui se porte garant sur chaque demandeur de ces documents biométriques. Dans chaque étape du formulaire, il est demandé au requérant de citer un ou plusieurs amis de classe, de travail ou de contingent (service militaire), avec leurs adresses, leurs téléphones et leurs adresse e-mail. Une situation que l’on ne trouve nulle part ailleurs et qui obligerait les Algériens à déclarer leurs amis proches et lointains, leurs collègues de travail et même les amis de passage, pour le cas du service national ou du cursus scolaire. Mais, dans le cas où un citoyen n’aurait fait ni étude ni service militaire, et n’aurait pas de travail, le nouveau formulaire ne semble pas en faire cas, tout comme il ne fait pas cas des possibilités d’oubli, en raison de l’âge avancé, ou du changement de lieu de résidence, par exemple.
La même situation se présente pour un citoyen retraité, qui est né dans un village reculé et à qui l’on demande de se remémorer son école primaire, ses amis de classe, ceux du service national et des collègues de travail.
Cette façon de s’introduire dans la vie privée des gens est inquiétante à plus d’un titre, dans la mesure où elle constitue une atteinte flagrante aux droits civiques. De quel droit demande-t-on le cursus professionnel d’un citoyen pour l’établissement d’un document administratif ? De quel droit demande-t-on la liste de ses amis ? Est-ce une façon de “classer” les citoyens ? Si ce n’est pas de l’inquisition, ça y ressemble, en tous les cas.(L’Expression-07.04.2010.)
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DÉCIDÉ LORS DE LA TRIPARTITE, TAYEB LOUH CONFIRME
«Pas de retraite avant 60 ans»
Le flou persiste autour du dossier de la retraite anticipée. Malgré les efforts fournis par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, jeudi, devant les députés qui l’ont interpellé sur cette question, il n’a pu rassurer les travailleurs. En fait, il semblerait qu’à ce jour, le gouvernement n’a pas encore opté pour une alternative. La décision finale revient au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui aura l’occasion de rencontrer prochainement les partenaires sociaux du gouvernement, que sont l’Ugta et le patronat, dans le cadre des réunions cycliques d’évaluation.
Jeudi, M.Louh a annoncé que l’Algérie ne renoncerait pas aux principes de solidarité et de partage sur lesquels repose le système de retraite: «Les principes de solidarité et de partage des cotisations prélevées des salaires des travailleurs et employeurs au profit des retraités sont des acquis à préserver.» Il a souligné à ce propos, que l’Etat veillait à préserver son régime de retraite face aux crises comme celle ayant frappé les Etats-Unis, en raison de la crise économique.
La dernière tripartite (gouvernement-syndicat-patronat), réunie fin décembre dernier, avait proposé, rappelons-le, l’annulation du dispositif relatif au départ à la retraite avant l’âge légal fixé à 60 ans pour l’homme et 55 pour la femme, sur demande du travailleur, avec la possibilité de réduire le nombre d’années à concurrence de trois ans pour les mamans (soit une année par enfant). M.Louh qualifie de «rumeurs» les informations faisant état de l’intention du gouvernement de passer de 32 ans de services à 40 ans dans les calculs de la retraite.
Sur sa lancée, il ajoute que la personne qui a travaillé 32 ans touchera sa pension à 80%. A ce niveau plusieurs questions s’imposent. Est-ce que la femme qui part en retraite avant 52 ans est concernée par ce taux? Le gouvernement a-t-il l’intention de préserver les deux retraites: anticipée et celle prise à l’âge légal? Cela d’autant plus que le ministre du Travail n’a pas caché ses réserves face au système de retraite anticipée. Il a rappelé, dans ce sens, que le départ à la retraite sans condition d’âge a été adopté à la demande du Fonds monétaire international (FMI) au moment où l’Algérie traversait des crises économiques. Les objectifs escomptés par les mesures de création d’emplois «n’ont pas été atteints», a-t-il soutenu ajoutant que ce système menaçait le régime de retraite de faillite. Il a par ailleurs, rappelé que le départ à la retraite sans condition d’âge a coûté à l’Etat des dépenses estimées à 360 milliards DA depuis 1997.
«La Caisse nationale des retraites (CNR) a cessé le versement des pensions et a eu recours à la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac) pour emprunter 10 milliards DA pour pallier le déficit.» Il a enfin rappelé la création, sur instruction du président de la République, du Fonds national des réserves de retraite auquel 2% de la fiscalité pétrolière sont consacrés dans le cadre de la bonne gouvernance. Le ministre a, par ailleurs, indiqué que la pension de retraite était calculée à 2,5% sur chaque annuitée. Un taux qui reste inchangeable. Rappelons que la France applique le taux de 1,5% alors que la majorité des pays appliquent un taux de 2%.
Dans un autre chapitre, le ministre a invité les travailleurs licenciés pour des faits liés à la tragédie nationale et réintégrés avant la promulgation en 2006 du décret présidentiel relatif à cette catégorie, à recourir à la justice s’ils jugent nécessaire une telle procédure. «Chaque travailleur réintégré par décision judiciaire ou administrative peut saisir la justice une seconde fois pour faire valoir des revendications supplémentaires concernant la période de son licenciement s’il se sent lésé dans ses droits.» M.Louh a rappelé que la promulgation, en février 2006, de l’ordonnance portant mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a été suivie de 5 décrets présidentiels. Il s’agit de textes d’application relatifs aux différents aspects réglementaires des dispositions de la Charte. Parmi ces textes, le décret présidentiel du 27 mars 2006 fixant les modalités de réintégration ou d’indemnisation des personnes ayant fait l’objet de mesures administratives de licenciement pour des faits liés à la tragédie nationale.
En marge de la séance plénière, le ministre a déclaré à la presse que la loi permettait aux entreprises ne voulant pas réintégrer les travailleurs licenciés de les indemniser, à l’exception de la Fonction publique qui encourt des sanctions si cette dernière n’applique pas une décision judiciaire de réintégration du travailleur licencié.(L’Expression-03.04.2010.)
***EL KALA
Le port de plaisance aménagé en port de pêche
L’ancien port de pêche de la ville d’El Kala, dans la wilaya de Tarf, sera aménagé en port de plaisance dès la mise en activité du nouveau port de pêche qui est en voie de réalisation. Selon le directeur des travaux publics de wilaya, Mohamed Kamel Badji, ce port mettra en valeur le panorama grandiose de la presqu’île, par sa configuration étudiée pour la protection naturelle contre les vents et compte tenu aussi des installations touristiques qu’il peut accueillir. Inscrit dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, ce projet d’envergure sera lancé en 2011 et mobilisera une enveloppe financière avoisinant les 8 millions de dinars. Le même responsable a ajouté que les études de faisabilité déjà réalisées ont fait ressortir cinq variantes et qu’en concertation avec les élus locaux, la direction des travaux publics a opté pour celle qui permet d’avoir un espace aménageable pouvant offrir une plus grande capacité d’accueil d’embarcations et d’infrastructures touristiques.
L’étude retenue permettra la réalisation d’une jetée de 542 mètres linéaires et autre secondaire de 56 ml, un plan d’eau de plus de 11 ha, un espace de terre-plein de 7 ha, des quais d’accostage de 1 225 ml, et d’autres quais de plaisance d’une longueur de 680 ml. Elle permettra aussi la réalisation d’un quai marine de 100 ml et un appontement pour les petits métiers d’une longueur de 200 ml.
Une fois réalisé, ce projet offrira de nouveaux débouchés pour le développement du secteur du tourisme dans la région, escomptent les responsables locaux. M.Badji signale également qu’une étude de confortement de la presqu’île a été finalisée avec l’octroi d’une enveloppe financière évaluée à plus de 9 millions de dinars. Les travaux de confortement de la presqu’île seront axés sur la protection de son musoir pour mettre un terme au phénomène de l’érosion progressive de la roche provoquée par la houle et ce malgré le colmatage continu des cavernes localisées.
L’aménagement de cet ancien port de pêche en port de plaisance permettra, dès sa réalisation, la création d’un millier d’emplois directs et indirects et sera aussi un moteur pour le développement de toute une batterie d’infrastructures touristiques qui pourront donner à cette région la place qui lui convient dans ce domaine et participer d’une manière concrète à l’épanouissement de l’économie locale.(L’Expression-03.04.2010.)
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**le port du voile sur les photos des documents d’identité biométriques …
Le ministre de l’intérieur Noureddine Yazid Zerhouni a instruit tous les responsables de l’opération de l’instauration des passeports et cartes d’identité biométriques pour veiller à l’application des nouvelles mesures ainsi que le contrôle rigoureux des dossiers qui s’appuient sur l’empreinte, les signatures électroniques et les photos numériques. Concernant ces photos justement, tous les traits du visage doivent être visibles pour faciliter l’identification automatique, a insisté Zerhouni, faisant allusion à l’interdiction du voile lors de la prise de photo.
Le ministre de l’intérieur a achevé hier une rencontre régionale consacrée à l’opération d’introduction des passeports et des cartes d’identité biométriques qui vise à remplacer 5 millions de passeports et 25 millions de cartes d’identité utilisés actuellement. Un million de passeports biométriques et 5 millions de cartes d’identité seront délivrés annuellement à partir de dimanche prochain. Dans ce cadre, Zerhouni a réuni hier à huis clos les chefs de l’exécutif de 15 wilayas de l’ouest, les chefs de daïras, les responsables des services de délivrance des passeports et des cartes d’identité, les patrons de la gendarmerie nationale et de la DGSN ainsi que d’autres cadres. Le ministre a insisté sur la nécessité de veiller à la vérification et le contrôle rigoureux des pièces des dossiers déposés qui seront transférés au centre via une connexion internet sécurisée. C’est le système de traitement automatique des empreintes qui sera utilisé, les signatures électroniques et les photographies numériques. Sur ce point, le ministre déclarera que tous les traits du visage doivent être visibles pour permettre l’identification automatique, ajoutant que cette question précise sera éclaircie ultérieurement. Pour plusieurs parties, cette déclaration tend à confirmer que le voile sera interdit dans les photos destinées à la carte d’identité et au passeport biométriques. D’ailleurs, le modèle de passeport présenté par le ministre était celui d’une femme dont le visage était non voilé sur la photo. Cette question du port ou non du voile sur ce genre de photos avait pour rappel suscité une vive polémique dans de nombreuses wilayas. Le dépôt des dossiers se fait sur rendez-vous fixé au préalable. Suivant les recommandations de l’organisation internationale de l’aviation civile, l’opération s’achèvera au plus tard le 25 novembre 2015. Elle s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le crime sous toutes ses formes et la modernisation de l’administration. D’autre part, Zerhouni a inspecté à l’occasion de ce déplacement à Oran, les sites devant abriter la 16ème conférence internationale sur le GNL, prévu le 18 avril.(Echorouk-29.03.2010.)
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*APRÈS L’INCIDENT DU CCP D’ALGÉRIE POSTE
2 millions de retraités privés de pensions
Progressivement, les équipes techniques procèdent à la normalisation de la situation
qui perdure depuis la semaine dernière.
Depuis la semaine dernière, des perturbations sont enregistrées sur tout le territoire national, paralysant ainsi pratiquement tous les bureaux de poste. Une période qui coïncide, au grand dam des retraités, avec la date de retrait de leurs pensions (du 22 au 26 de chaque mois). Des files interminables ont été constatées pratiquement dans les bureaux de poste parfois sans la moindre explication pour des personnes âgées dont certaines ont à peine la force de tenir sur leurs deux jambes. Ils sont plus de deux millions sur le territoire qui doivent prendre encore leur mal en patience aux côtés des autres millions de clients (9 millions) que compte Algérie Poste, qui a annoncé hier un retour progressif à la normale. Contactés hier, les responsables d’Algérie Poste n’ont pas manqué de se confondre en excuses pour ces désagréments causés à leur clientèle et d’expliquer la situation. “il s’agit, en effet, d’une panne technique survenue sur le réseau central qui a occasionné la déconnexion des bureaux de poste. Seul le tiers des guichets fonctionnait encore à la fin de la semaine dernière”, nous dit-on. Autrement dit, c’est le cœur même d’Algérie Poste qui a lâché puisque l’anomalie est survenue sur le système informatique au niveau du centre national des chèques postaux qui gère le réseau informatique des CCP.
“Il s’agit d’un problème technique interne à Algérie Poste”, dira-t-on au niveau d’Algérie Poste précisant que les équipes techniques ont fait leur possible pour qu’un service minimum soit fait…
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Top récit ! Une parenthèse pour vous renvoyer le site d’un magasin en France à Vincennes de bijoux fantaisie.
https://bijouxtutti.wordpress.com