Infos d’Algérie-8
*Marché des fruits et légumes : Une hausse des prix spectaculaire
La mercuriale a connu, ces dernières semaines, une hausse fulgurante, mettant ainsi à rude épreuve le budget des ménages, déjà épuisé par la rentrée scolaire. Dans les marchés du pays, la hausse des prix n’a épargné ni fruits ni légumes.
Courgette, tomate, poivron, pomme de terre, aubergine, concombre, navet ou encore pomme, pastèque, pêche et poire ont tous vu leur prix flamber. Les organisations de commerçants considèrent cette tendance haussière comme «normale» et l’expliquent par la «période transitoire entre les saisons».
«Les prix de tous les fruits et légumes ont augmenté de 20 à 30% depuis deux semaines. Cela est habituel et attendu pour cette période de fin de saison, où les fruits et légumes saisonniers viennent à manquer sur le marché, d’où justement cette augmentation des prix. Parmi ces derniers, la pomme de terre qui a atteint les 80 voire 90 DA/kg et la tomate qui a franchi les 130 DA/kg dans certaines régions du pays.
Cette tendance haussière ne va pas durer et les prix reviendront à la normale vers la fin de ce mois,au plus tard début novembre», explique El Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCA), invité, hier, au forum du quotidien El Mihwar.
Contrairement à la filière fruits et légumes, la volaille a connu une légère baisse par rapport aux semaines précédentes et tourne aujourd’hui autours de 310 DA le kilo. En été, ce prix dépassait les 450, voire les 550 DA. «Malgré cette baisse, la filière avicole reste en deçà des besoins du marché pour plusieurs raisons.
La plus importante est le recours encore aux méthodes traditionnelles d’élevage et le manque d’organisation et de prévision pour cette filière. Ce manque d’estimation touche toutes les filières agricoles, générant ainsi des perturbations dans l’approvisionnement du marché, des spéculations et l’instabilité des prix», signale El Hadj Tahar Boulenouar.
Et d’ajouter que la faible attention accordée à l’agriculture sous serre et à l’industrie agroalimentaire est également un des facteurs très importants dans la perturbation de l’équilibre entre l’offre et la demande. Pour lui, les organisations patronales doivent sortir de leur léthargie et agir afin d’encourager les agriculteurs, qui jettent souvent l’excès de production au lieu de le vendre aux unités de transformation.
Quel rôle pour le conseil de la concurrence ?
Pour Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce), invité également à ce forum, la hausse des prix n’a pas touché les produits de consommation seulement, mais aussi les services : «La situation empire d’année en année et les plus lésés sont les citoyens à revenu stable, à savoir les fonctionnaires dont le salaire de base n’a pas été revu depuis plusieurs années. Pour nous, l’Etat doit faire preuve de plus de rigueur pour les filières où les prix des produits sont réglementés, tels que le lait en sachet et le pain. Viennent ensuite d’autres mesures à prendre en urgence.»
Le président de l’Apoce plaide pour la définition d’une marge bénéficiaire sur les prix des produits commercialisés, essentiellement ceux de large consommation ; la mise en application effective de la vente avec facture dans toutes les transactions commerciales ; l’accentuation du contrôle et surtout la création de marchés de proximité. «A défaut de ces espaces, nous soutenons les vendeurs informels comme solution provisoire qui facilite au consommateur l’accès à différents produits, notamment agricoles. Pour nous, il est inutile de chasser les commerçants informels en l’absence de lieux de substitution», poursuit-il.
M. Zebdi rebondit sur le rôle de l’Etat dans la gestion du marché après l’interdiction de plus de 870 produits à l’importation : «A défaut de compétitivité et dans une situation de monopole, le produit local, que l’Etat a voulu encourager par cette mesure et dont la qualité reste encore à améliorer, a connu une hausse de près de 50%.» Et de signaler que l’Apoce a saisi le gouvernement à l’effet de mener une enquête sur le Conseil de la concurrence qui, selon ses propos, est «loin d’accomplir ses missions».
M. Boulenouar va encore plus loin et demande à l’Etat de revoir la politique des subventions, car «le but escompté – qui est de faire parvenir au prix réglementé le produit fini, tels le lait et le pain, au consommateur – n’est pas atteint. Ces produits ne sont pas accessible au prix réglementé. Le système de subvention actuel a montré ses défaillances. Il est grand temps aujourd’hui de le réorienter vers le consommateur».
Concernant les produits interdits d’importation, le président de l’ANCA estime que cette décision n’a pas permis de diminuer la facture des produits alimentaires. Estimée à 5,894 milliards de dollars entre janvier et fin août 2018, cette facture, selon El Hadj Tahar Boulenouar, est appelée à connaître une hausse d’ici la fin de l’année.
Pour le conférencier, il est aujourd’hui indispensable de revoir cette liste et la réorienter vers les produits qui pèsent lourd, tels les céréales et la poudre de lait. Une mesure qui doit être mise en place de manière graduelle, dans le cadre d’une stratégie à moyen et long termes permettant d’encourager ces deux filières au niveau local.**el watan / mercredi 03 octobre 2018
****Les prix flambent sur le marché de gros des fruits et légumes :
Le diktat des intermédiaires
La différence de prix entre les détaillants et les mandataires au marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus (Alger) donne l’impression que l’on évolue dans deux mondes parallèles. D’un côté, les prix flambent sans motif valable, mettant à mal les petites bourses, de l’autre, abondance de certains produits agricoles au point de les jeter.
Il est 10h. A une heure pareille, l’activité au marché de gros de fruits et légumes des Eucalyptus, à la banlieue sud d’Alger, s’est ralentie quelque peu. L’ambiance était toute autre au petit matin. Des camionnettes, des retardataires certainement et des vendeurs ambulants chargent leurs cargaisons pour rejoindre leur destination de vente.
En cette journée ordinaire de ce marché, considéré comme baromètre des prix, les produits agricoles débordent au point d’être jetés à défaut d’acheteur. Dans les détritus qui jonchent les allées, des quantités de fruits et légumes, notamment des raisins et des tomates, y sont constatées. «Nous sommes en fin de saison. La baisse de la demande sur les raisins au marché du détail fait que les collecteurs livreurs sont peu nombreux pour ce fruit.
Malgré des prix assez bas, entre 30 à 120 DA, il n’y a pas un rush d’acheteurs au point où certains mandataires ont jeté leur marchandise. Pour les autres produits, la période de transition entre les saisons et leur qualité influent directement sur les prix. Toutefois, ils restent stables dans tout le marché de gros», déplore Réda Medjeber, mandataire.
Les pommes vont de 80 à 300 DA. Les poires sont à 160 et 180 DA. Le kilo de grenade est entre 90 et 120 DA. La clémentine fait son apparition à 170 DA. Son prix est appelé à chuter dans la prochaine quinzaine. Le citron, quant à lui, est à 80 DA le kilo. Chez les détaillants, ce prix est triplé pour atteindre les 250 DA. Il en est de même pour les autres fruits dont la cherté des prix empêche les petits ménages de s’en approcher. Pour les légumes, les prix sont pour les mandataires assez élevés mais restent nettement plus bas que ceux pratiqués par les marchands de fruits et légumes au marché de détail.
La pomme de terre est à 50 DA/kilo, les aubergines à 120 DA, les oignons à 25 DA, la tomate à 95 DA, les poivrons à 100 DA, le piment vert à 150 DA, le fenouil à 40 DA et les haricots verts à 130 DA. Chez les détaillants, la hausse tourne autour d’une moyenne de 50 DA, voire même plus pour certains produits, notamment ceux hors saison.
Pour Mohamed, un mandataire, la raison de cette hausse des prix au marché de gros est due à l’insuffisance de la production, soutenue par cette période de transition entre deux saisons différentes. «Les agriculteurs se sont abstenus cette années de cultiver la totalité de leurs terres, de peur de retomber dans le piège de l’année passée. Ils avaient un excédent de récolte qu’ils n’ont pas pu écouler sur le marché. Résultat : de grosses pertes», explique notre interlocuteur.
Pour les mandataires, l’agriculteur est loin d’être le responsable de cette situation de cherté des produits agricoles et de la rareté et/ou abondance de certains autres. La faute n’est pas celle des mandataires dont la marge bénéficiaire (8%) est stable depuis plusieurs années. Pour eux, la politique permettant la liberté des prix en dehors des marchés de gros et le manque de prévision sur les besoins du marché sont les causes principales des différents déséquilibres sur le marché du détail. L’absence d’une politique effective encourageant l’exportation des fruits et légumes et d’une industrie agroalimentaire locale représente également un immense frein au développement de l’agriculture. Ils rassurent toutefois quant à la flambée des prix qui connaîtra une nette baisse dans les deux semaines à venir. *ASMA BERSALI - el watan / lundi 29 octobre 2018
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*Blanchiment d’argent sale en Suisse :
La mise à nu de plusieurs personnalités algériennes
NAÏMA BENOUARET
Plaque tournante du blanchiment d’argent, où plusieurs personnalités algériennes ont élu domicile, la Suisse est en passe de revoir sa politique en matière de blocage, confiscation et restitution des avoirs mal acquis, mettant ainsi potentats et corrompus dans tous leurs états.
Des chevronnés du recyclage en col blanc, pris de panique depuis l’éclatement des Panama Papers et que les futures nouvelles dispositions helvétiques risquent d’ébranler plus profondément, l’Algérie est parmi les pays celui qui en compte un grand nombre, la plupart étant des personnalités politiquement exposées (PEP) que les textes suisses, encadrant la politique helvétique en matière de blocage, confiscation et de restitution des avoirs de potentats (Asset-Recovery), définissent comme étant «les personnes qui sont ou ont été chargées de fonctions publiques dirigeantes à l’étranger, telles que les chefs d’Etat ou de gouvernement, les politiciens de haut rang au niveau national, les hauts fonctionnaires de l’administration, de la justice, de l’armée et des partis au niveau national ou encore les organes suprêmes d’entreprises étatiques d’importance nationale».
Stratégie où sont également concernées «les personnes physiques qui, de manière reconnaissable, sont proches des PPE pour des raisons familiales, personnelles ou d’affaires». Outre les Bedjaoui, Chakib Khelil, Abdeslam Bouchouareb et consorts, qui en font partie, les deux derniers à avoir fait l’actualité judiciaire suisse, au printemps 2017 et en été 2018, étant deux hommes d’affaires. Le nom du premier est lié à l’affaire de l’autoroute Est-Ouest.
Ses déboires judiciaires en terre de la sécurité et de la sûreté absolues ont commencé le 28 novembre 2012 lorsque, destinataire d’une dénonciation du Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent (MROS), l’équivalent de la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) en Algérie, le ministère public de la confédération (MPC Berne) avait ouvert à son encontre une procédure pénale du chef de «blanchiment d’argent».
Dans une banque suisse, il serait le bénéficiaire économique d’un compte secret en faveur duquel ont été créditées, en avril 2009 et janvier 2010, les sommes de 8 875 000 euros et 21 977 000 dirhams des Emirats arabes unis (AED), fait ressortir un arrêt du tribunal pénal fédéral (TPF Bellinzone, Canton de Tessin). Avant que le MPC ait ordonné le classement, en mars 2016, de ladite procédure pénale pour diverses raisons, notamment du fait qu’ «une éventuelle origine illicite des fonds n’a pas pu être mise en évidence», il sera rattrapé par deux autres dénonciations, en avril et mai 2015, du MROS, organe relevant de l’Office fédéral de la police (Fedpol). En conséquence, il sera, une seconde fois, au cœur d’une nouvelle procédure en mai 2015, toujours pour «blanchiment d’argent» via un compte bancaire ouvert dans une autre banque.
Le MPC ayant d’ailleurs ordonné le blocage des valeurs patrimoniales y étant déposées. Ce à quoi il s’était opposé avec la saisine, juillet 2016, de la cour des plaintes du TPF, brandissant une prétendue violation du principe selon lequel la double poursuite était interdite selon la loi suisse. Ses arguments : les deux procédures seraient «fondées sur les mêmes prétendus soupçons, sur la même infraction de blanchiment d’argent et la même origine criminelle, soit une affaire de corruption en Algérie concernant l’autoroute Est-Ouest».
Mais c’était peine perdue : l’ouverture d’une seconde procédure distincte était bel et bien conforme à la loi, les fonds suspects mis en cause, justifient les juges confédéraux, étant issus d une société titulaire d’un compte domicilié dans une banque dont il était l’ayant droit économique. Pis, ces fonds dérivaient d’un compte ouvert dans une banque émiratie au nom d’une société dont l’ ayant droit économique était une autre personne, également mise en cause, mi- février 2015, dans la première procédure mais du chef de «corruption d’agents publics étrangers», toujours dans l’affaire de l’autoroute Est-Ouest.
A ce sujet, les magistrats du MPC relèveront que «les procédures d’entraide avec les Emirats arabes unis n’ont pas abouti».
A ce titre, la provenance des fonds ne pouvait pas être établie. D’où la décision de classement de ladite 1re procédure. Par contre, dans le cadre de la 2e procédure (26 mai 2015), la provenance des avoirs déposés sur le compte dont il est propriétaire était différente.
Les deux virements, 1 296 000 et 900 000 USD y ayant atterri début avril 2007, étaient ordonnés par deux sociétés panaméennes. Et, «la réception de ces fonds concernerait l’exécution d’un contrat conclu en 2005 avec une société canadienne d’ingénierie de droit algérien pour des travaux qu’elle entreprenait en Algérie notamment», toujours selon les magistrats du MPC. Se référant au fait qu’il s’agissait d’«autres relations bancaires, approvisionnées par d’autres entités et intervenants et concernant des pays différents», la cour des plaintes du TPF, par décision du 27 mars 2017, avait rejeté le recours du requérant qui, depuis bien des années, se serait réfugié dans un quartier huppé d’une grande ville suisse où réside et travaillerait son fils (une des agences Air Algérie).
C’est dire que le TPFet le MPC, vu le nombre de dossiers Algérie, déjà traités, en cours ou en voie de l’être, les journalistes enquêteurs de l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) ayant promis de nouvelles révélations, auront du pain sur la planche et devraient penser à se doter d’un pôle exclusivement dédié à nos compatriotes blanchisseurs. Car bien avant ce dossier de l’autoroute Est-Ouest, la cour des plaintes avait eu affaire à Chakib Khelil.
C’était en janvier 2014, lorsque l’ancien ministre de l’ Energie s’était opposé à la procédure d’entraide complémentaire sollicitée par les juges algériens, ainsi qu’à la remise de moyens de preuve en lien avec l’affaire Sonatrach-Saipem (documentation bancaire sur les 5 comptes dont seraient propriétaires son épouse, lui et leurs deux fils). En janvier 2015, son recours sera rejeté par la cour des plaintes. Et la procédure d’entraide algéro-suisse sera archivée par le MPC fin mars 2016, vu que la dernière transmission des moyens de preuves à l’Algérie remontait au 31 mars 2015. Et bien que les enquêteurs de l’autre côté de la Méditerranée soient parvenus à établir que le rôle d’intermédiaire joué par Farid Bedjaoui dans le schéma corruptif qui sous-tend l’enquête algérienne Sonatrach 2 aurait été imposé à la société Saipem par Chakib Khelil, ce dernier, à en croire Ahmed Ouyahia, aurait été acquitté par la justice algérienne, même si aucun procès n’a eu lieu jusqu’à présent !
Affaire du lait en poudre
Des cas de blanchiment d’argent dans le passé, mais revenus au devant de l’actualité contemporaine, c’est une fois encore à l’étranger qu’ils seront ébruités. D’abord par les enquêteurs de l’ICIJ (Panama Papers 2016), puis en septembre 2018 par la même cour des plaintes du TPF suisse. Cette fois-ci c’est le lait en poudre qui fera l’actualité. L’affaire porte sur une grande fraude sur des subventions et surfacturations et remonte à une dizaine d’années, avec comme acteur principal Z.B., un industriel (septuagénaire) exerçant dans la filière lait et frère d’un ancien ministre, sous le défunt président Chadli Benjdid. Le subterfuge auquel il eut recours entre 2007 et 2009, achats sur le marché international par des sociétés offshore, dont il serait propriétaire au Panama, de cette matière première pour sa revente, deux fois plus cher, à sa laiterie basée en Algérie, lui aurait rapporté quelque 1,2 million de dollars/mois, au titre de retour de subventions.
Ce n’est que plus d’une année après les révélations des Panamas Papers que la justice algérienne a décidé d’agir. En effet, une enquête sera ouverte pour «blanchiment d’argent dans le cadre d’une organisation criminelle» et la coopération des Suisses, officiellement demandée en juillet 2017, fait ressortir un arrêt du TPF rendu public en août dernier. Aussitôt, les institutions financières locales, genevoises notamment, apprend-on sur son site web l’ICIJ (10 septembre), ont été invitées à fournir des copies des avoirs financiers et des comptes bancaires, ainsi que d’autres documents et informations financières concernant l’industriel et ses proches (fils et beau frère).
Ce à quoi ils s’étaient opposés auprès des juges du TPF. Le recours sera rejeté au motif que «le principe de proportionnalité n’avait pas été violé» et que «les soupçons des enquêteurs algériens étaient suffisamment étayés pour justifier leur demande». Assistés par leur avocat, le célèbre Marc Hassberger, qui plaida dans le retentissant procès intenté en 2009 par Hannibal Kadhafi contre l’ Etat suisse, les trois auteurs présumés de la fraude feront, à nouveau, appel auprès du tribunal fédéral de Lausanne, lequel décidera, à son tour, de les débouter. Pis, une partie du magot mis à l’abri dans l’une des banques de la place financière de Genève sera séquestré, est il indiqué dans les deux arrêts des tribunaux fédéraux de l’été passé.
La question que d’aucuns se posent est : L’enquête algérienne, toujours en cours, pourrait elle aboutir ou lui réserverait-on le même sort que les autres affaires de corruption et de délinquance financière internationales ? Il est toujours permis d’espérer. «La répression de la corruption s’exercera sans répit… Personne, quels que soient son rang et son statut, n’échappera à la justice qui accomplit sa mission avec sérieux et fermeté», s’engageait, mi-septembre dernier, depuis Tindouf où il était en visite de travail, le ministre de la Justice.
Le message de Tayeb Louh, intervenant curieusement quelques jours après les nouveaux rebondissements dans la vieille affaire de lait en poudre, serait-il une manière de garantir à ses homologues suisses que, cette fois-ci, les efforts et les moyens de preuves fournis dans le cadre de l’entraide judiciaire ne seront pas vains ?
Ou bien le destinerait-il à d’autres seigneurs de la finance offshore à l’encontre desquels, nous a-t-on appris, des enquêtes auraient été ouvertes dans la confidentialité la plus absolue ? D’autant que, tel que le soulignait à l’un des journalistes de l’ICIJ, Ross Delston, avocat et spécialiste de la lutte contre le blanchiment de capitaux, basé à Washington : «Les enquêteurs, la justice ou le gouvernement peuvent choisir de ne pas divulguer des informations sur les enquêtes ou procédures en cours par peur que les personnes concernées prennent leur envol et que l’argent puisse disparaître en quelques nanosecondes.» – lundi 01 OCTOBRE 2018 – el watan
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«Le pouvoir empêche toute alternative démocratique»
L a rentrée sociale a été marquée par une contestation populaire et une colère prévisible», a laissé, d’emblée, entendre le premier secrétaire du FFS, Mohamed Hadj Djilani, hier, lors de son intervention à l’occasion d’un meeting, organisé à la placette de l’ancienne mairie de Tizi Ouzou, pour marquer le 55e anniversaire de son parti.
Pour l’orateur, cette situation est «la résultante, à la fois, d’une impasse politique générée par la volonté du pouvoir à maintenir le statu quo, et des conditions de vie des Algériens en régression jour après jour». «La situation économique est complexe, caractérisée par un manque de traçabilité, l’informel, le sous-développement du système des impôts, la gestion inconsciente des affaires économiques», a ajouté Mohamed Hadj Djilani avant de souligner que cela a conduit le pays vers un déficit managérial et un manque de projection de l’investissement public.
«La capacité financière du pays est très faible, surtout après l’épuisement du Fonds de régulation des recettes», a-t-il déclaré tout en précisant que sa formation politique demande «le recensement, au niveau de chaque commune, des exclus sociaux», comme elle exige aussi que des crédits d’urgence pour prendre en charge les besoins basiques des familles nécessiteuses soient débloqués. M. Hadj Djilani a également estimé qu’il est «clair que le changement ne peut venir du système» car, selon lui, «ce dernier constitue un facteur bloquant des initiatives publiques, pacifiques et démocratiques.
Le FFS s’oppose et continue de s’opposer à ce pouvoir illégitime», a-t-il martelé. «Le désaveu quotidien du pouvoir et ses démembrements par les populations est exprimé par des manifestations et des révoltes réprimées», a affirmé M. Hadj Djilani avant de souligner que son parti a fait «le serment de poursuivre sa lutte politique et pacifique pour la remobilisation citoyenne et afin de déverrouiller le champ politique et conscientiser des masses en faveur d’une solution démocratique, pacifique et consensuelle aux crises multiformes auxquelles sont confrontés les Algériens».
Toutefois, le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition déplore le fait que «le pouvoir refuse toute forme de dialogue et de solution qui intéresse le peuple. Le régime porte l’entière responsabilité de ce marasme, empêchant toute alternative démocratique crédible», a-t-il lancé.
CONTRE LE COUP DE FORCE INSTITUTIONNEL
Il rappelle, par ailleurs, que «le FFS est né pour faire face au coup de force institutionnel qui a consacré la nature dictatoriale du régime qui n’a pas changé de politique depuis l’indépendance». «L’anniversaire de notre parti est l’occasion de rendre hommage au fondateur du FFS, Hocine Aït Ahmed, et à tous ceux qui ont payé de leur vie l’idéal démocratique, comme le commandant Si Moussa, Belaïd Aït Medri, Ali Mecili, M’barek Mahiou et Rabah Aïssat», a-t-il ajouté.
De son côté, Ali Laskri, membre du présidium du FFS, a fait remarquer que «les choses bougent en bas et notre responsabilité est de leur donner un sens et une expression politique. La proximité et la communion avec la population permettra de reconstruire sur des bases consensuelles et durables». Le même intervenant a soutenu qu’une réconciliation entre le peuple et l’Etat est inéluctable. Et ce, a-t-il insisté, «à travers une restitution intégrale des droits politiques, d’expression, d’association et d’organisation».
«Une vraie réconciliation doit aboutir à un changement radical du système. Il n’y a pas de réconciliation sans la réhabilitation des anciens du FFS», a martelé Ali Laskri. «L’Algérie n’est pas à vendre, ni à l’oligarchie nationale ni aux intérêts étrangers. Le régime brade, à des intérêts privés nationaux et étrangers, nos ressources minières et foncières, les secteurs stratégiques sous couvert de partenariat privé-public», a-t-il indiqué, tout en mettant l’accent sur la nécessite de créer des commissions d’enquête parlementaires, notamment sur les retards et surcoûts des projets structurants.
Pour sa part, Youcef Aouchiche, président de l’APW de Tizi Ouzou, a affirmé que le FFS demeure toujours le seul rempart contre les forces de la répression et de la prédation : «Notre parti est un instrument de lutte pour le changement en Algérie. Nous devons œuvrer ensemble pour la préservation du FFS.»-- el watan / dimanche 30 septembre 2018
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*Des généraux limogés et d’autres interdits de sortie du territoire :
Des changements massifs et des interrogations
Grand bruit et des interrogations ! La grande muette vit, depuis quelques mois, au rythme des changements massifs qui prêtent à toutes les interprétations.
Ayant commencé en juin dernier, le remue-ménage au sein de l’ANP et des services de sécurité s’est intensifié en ce début d’automne. L’opinion nationale assiste, en effet, à des limogeages à la hussarde, des nominations à tour de bras et surtout des interdictions de sortie du territoire émises contre des généraux et des généraux-majors.
Pis encore, des médias, dont El Watan, parlent même de perquisitions aux domiciles de certains hauts responsables de l’armée qui étaient, il y a seulement quelques semaines, très puissants. Mais, en dépit de l’ampleur de ce mouvement, aucune autorité n’a fourni d’explication susceptible d’éclairer l’opinion sur les tenants et les aboutissants de cette opération. Pourtant les décisions annoncées, toujours de manière officieuse, nécessitaient au minimum un justificatif de la Présidence, qui en est l’auteur, et du ministère de la Défense nationale (MDN) qui les exécute.
Que signifie ce mouvement ? Y a-t-il un lien direct entre l’affaire «El Bouchi», principal accusé dans l’affaire de la cocaïne saisie à Oran et ces limogeages ? S’expliquant en août dernier sur ces changements, le vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, invoque «le principe de l’alternance au poste de responsabilité au sein de l’armée».
«L’indice de la compétence et le critère du mérite sont le phare qui nous éclaire et nous guide tout au long du droit chemin que nous empruntons, qui vise l’ancrage du principe de passation des fonctions et des postes, à en faire une coutume militaire et une tradition à pérenniser, ouvrant ainsi les opportunités et motivant la ressource humaine, afin de valoriser son capital d’expériences et l’encourager à multiplier les efforts au service de l’Armée nationale populaire».
Cocaïne, corruption ou règlement de comptes ?
L’argument avancé n’a pas convaincu beaucoup de monde. Car le grand ménage mis en branle n’a épargné, pour l’instant, que Gaïd Salah. L’écrasante majorité des responsables militaires et sécuritaires a été touchée par ces changements inédits. Les chefs des Régions militaires, le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), commandant de la gendarmerie et des sous-responsables dans le même corps… Les purges sont aussi importantes pour les réduire seulement à un simple jeu «d’alternance» ou «de rajeunissement».
L’autre question qui taraude l’esprit de tous les observateurs est celle relative à la signification à donner à ces décisions du tribunal militaire de Blida d’interdire à cinq généraux de quitter le territoire national. Ces derniers sont-ils accusés dans des affaires de corruption ? De quoi s’agit-il au juste ? Pourquoi le ministère de la Défense nationale ne fournit-il aucune explication sur ces affaires ? S’agit-il d’une sérieuse campagne de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ? Ces interrogations resteront, peut-être, sans réponse pour longtemps… *MADJID MAKEDHI / el watan / jeudi 20 septembre 2018
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L’Etat a investi des milliards de dinars dans la réalisation des équipements publics et des logements au niveau de la wilaya de Tipasa. A la faveur de la conjoncture, les commis locaux de l’Etat, bénéficiant de l’impunité et du parrainage, étaient plus préoccupés à réaliser autre chose pour constituer leurs fortunes personnelles.
**MTH : le dernier des soucis des responsables
Ce phénomène a pris une ampleur incroyable, notamment depuis deux décennies. A maintes reprises, moult problèmes ont surgi, de surcroît à la suite des orages, chutes de pluie, séismes, pollution et sécheresse. Le retour des les maladies à transmission hydrique (MTH), notamment l’apparition du choléra, n’est que l’aboutissement de cet état d’esprit né des nouveaux réflexes de gestion sur le plan en horizontal et même vertical.
La médiatisation des dégâts causés par l’épidémie du choléra a fait réagir les responsables locaux et quelques ministres, qui sont entrés en scène pour offrir à l’opinion publique, qui n’est pas dupe, «une chorégraphie». Chaque wali et chaque ministre a interprété son rôle selon son scripte, afin de ne pas susciter la colère du décideur. Les commis de l’Etat tentaient d’expliquer et de convaincre l’opinion publique que le mal est venu d’ailleurs.
Les archives existent. Il fallait se conformer aux conclusions issues des réflexions et études des spécialistes qui se sont penchés sur les MTH dans les années 1990. En effet, au moment où d’une part le niveau des caisses de l’Etat était très bas, et d’autre part, quand les sincères patriotes luttaient contre les hordes criminelles et résistaient aux offensives terroristes, la wilaya de Tipasa, à travers l’hôpital de Hadjout, organisait chaque année des rencontres intitulées «Les journées de l’eau».
Pandémie de 1996
Les derniers cas de choléra avaient eu lieu à Chelghoum El Aid (Constantine) en 1996. La plus grande épidémie de choléra qui a atteint toutes les wilayas du pays, sauf Illizi, avait eu lieu en 1986. Plus de 8000 cas confirmés, 8000 autres porteurs sains et 452 décès, tel a été le triste bilan de cette pandémie de choléra. Les intervenants venaient des wilayas environnantes pour assister à ces journées instructives sur l’eau, organisées annuellement par la direction de la santé de Tipasa, afin d’inculquer aux participants issus des différents secteurs les mécanismes de lutte contre les MTH, ces fléaux qui déciment les populations.
Compte tenu de la gravité de la situation, la direction de la prévention du ministère de la Santé avait alors proposé la création du comité interministériel sur les MTH, présidé par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Tous les secteurs d’activité étaient représentés dans ce comité présidé à l’époque par Abdelaziz Madoui. La problématique des MTH implique l’intervention coordonnée de tous les ministères et non pas uniquement celui de la Santé.
Vigilance
Il s’agit de la prise en charge et de l’entretien de l’eau des ouvrages hydrauliques, le contrôle permanent de la qualité chimique et bactériologique des eaux des boissons, le contrôle bactériologique physico-chimique des denrées alimentaires, la chloration de tous les puits à l’échelle nationale avec de la brique poreuse, le contrôle bactériologique des eaux de baignade.
Chaque wilaya était pourvue de son comité de lutte contre les MTH. La vigilance était de mise pour éviter les mauvaises surprises. Frappée par les actes de sabotage et criminels quotidiens, la wilaya de Tipasa a su mobiliser ses ressources humaines et matérielle. L’encadrement de cet événement était assuré par les cadres des ministères de la Santé et de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Les deux complexes touristiques de l’EGTT abritaient la manifestation compte tenu du contexte dans lequel se déroulaient les travaux de ces «Journées de l’eau». Tipasa était l’unique territoire dans lequel se tenait cet événement à dimension nationale. La mission de ce comité interministériel aura eu le mérite d’éradiquer les épidémies de MTH. La prise en charge des victimes de MTH coûtait excessivement cher à l’Etat.
Naturellement, les séances de formations théorique et pratique inhérentes aux contrôles bactériologiques des eaux de baignade, de l’eau des boissons et des denrées alimentaires étaient scrupuleusement suivies par les représentants des bureaux de l’hygiène des communes et des daïras, à l’intérieur des salles aménagées dans les complexes.
Le laboratoire d’analyse de Nador était mis à la disposition de l’événement, pour recevoir et effectuer les analyses. Les sorties sur le terrain avaient permis aux participants de déceler les cross-connexion (croisement entre les réseaux de l’AEP et ceux de l’assainissement, ndlr) dans les agglomérations urbaines et rurales près de Tipasa.
Les autorités locales étaient alertées immédiatement afin d’intervenir en urgence et éviter les dangers. Les recommandations de ces rencontres de Tipasa étaient dispatchées par le comité interministériel à toutes les wilayas du pays.
Canalisations, première cause
Aujourd’hui, nous assistons à de fréquentes coupures d’eau pour diverses raisons. La multiplication effrénée des constructions illicites et douars, l’activité de plusieurs commerces sans document, l’absence de contrôle et de suivi, la prolifération des monticules d’ordures dans tous les quartiers, l’inexistence d’espaces pour réceptionner et traiter les déchets, le déversement des eaux usées dans la mer, la stagnation d’eaux usées, l’irrigation des plantations à l’aide d’eaux usées, les constructions illégales d’habitations un peu partout sans inquiétude sont autant de points noirs qui favorisent le retour des MTH.
Selon un expert du secteur de la santé, les coupures d’eau sont malheureusement à l’origine du système de succion. En effet, les canalisations des réseaux d’assainissement sont toujours pleines, alors que celles de l’AEP sont vides à l’issue de ces coupures d’eau.
Les canalisations de l’AEP arrivent à aspirer les eaux usées, en raison de la vétusté des canalisations. «Ces canalisations sont la première cause de la contamination», selon notre interlocuteur. Les secteurs de la Santé, de l’Agriculture, de l’industrie, du Commerce, des Ressources en eau, de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Habitat, de l’Education nationale sont autant d’institutions qui étaient appelées à la vigilance durant ces années 1990 pour éviter une telle catastrophe.
En vain. Cette vigilance présente dans un passé récent n’est plus visible depuis ces dernières décennies. Pourtant, l’argent ne manquait pas. Il suffit de faire un tour dans les communes de la wilaya de Tipasa pour se rendre compte de l’ampleur de la déliquescence et l’absence totalement de plans de lutte contre les multiples formes de pollution. La liste est longue.
La wilaya de Tipasa s’est engagée dans une action de propreté sans aucun suivi, et ce, au niveau d’un seul point. Le reste du littoral est livré à la saleté. L’administration fait appel aux TV, radios et journaux pour médiatiser une action orpheline de nettoyage. Une généralité ne réduit pas à un cas, et plus grave, qui n’est pas suivi de façon continue.
La leçon à retenir en cet été 2018 est qu’en dépit de plusieurs réunions, la mobilisation des moyens financiers et un semblant de mise en garde, cette saison estivale aura été un fiasco avec le problème des parkingueurs et l’épidémie de choléra. Les discours officiels n’étaient pas suivis sur le terrain. Néanmoins, l’incivisme de la majorité des citoyens a une part de responsabilité dans ce malheur. L’éducation environnementale dites-vous ? - M’HAMED H. / el watan / 31 AOÛT 2018
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*Y compris les premiers concernés, personne n’a vraiment compris cette vague de limogeages sans précédent dans l’armée.
Rentrée sans viande
Y compris les premiers concernés, personne n’a vraiment compris cette vague de limogeages sans précédent dans l’armée. Grand ménage d’été pour une rentrée sans acariens ou recadrage de l’échiquier en vue de la finale qui va se jouer à huis clos ? Pour les uns, c’est le Président lui-même qui en est la source, fatigué à son âge de voir tant de vieillards autour de lui, en attendant le limogeage du premier responsable de l’armée lui-même.
Pour les autres, c’est au contraire l’armée qui a imposé ces changements, suite à l’affaire du «Boucher» qui a dépecé un nombre impressionnant de fonds publics, dont ceux de l’approvisionnement en viande de l’armée, le corps le plus budgétivore de la nation.
Mais pourquoi tout ces changements à la tête des régions militaires, des forces armées, de la sécurité, de la gendarmerie et des administrations de l’ANP ? L’Algérie s’apprête-t-elle à entrer en guerre ou l’affaire de la cocaïne et les complicités au sein de l’Etat a-t-elle poussé les décideurs à éliminer tous les carnivores des institutions pour ne laisser que les végétariens ?
Si c’est bien le premier magistrat du pays qui est l’initiateur de ce grand désassemblage, il faut bien avouer qu’à part lui, il aura tout changé en 20 ans : la Constitution, la limitation des mandats, la non-limitation des mandats, le droit, le non-droit, les magistrats, les ministres, le DRS, les ambassadeurs, les ambassades et les cuisiniers des ambassades.
Pourquoi l’Algérie n’a-t-elle alors pas changé ? C’est un mystère, épais comme une chorba avec trop de frik, aussi profond que cette autre énigme alimentaire : après avoir changé tout le monde, pourquoi le Président a-t-il gardé Ouyahia, l’homme du sérail qui change le moins et qui est là depuis au moins l’invention du frigo ?
Réponse d’un psychologue (du sérail aussi), Ouyahia n’a pas d’avis sur la question et ne sait pas trop ce qu’il fait à la place qu’il occupe. Le Président attend donc qu’il ne soit pas d’accord avec son limogeage pour le limoger.*CHAWKI AMMARI – el watan / 30 AOÛT 2018
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Cocaïne, limogeages et agenda politique
**EDITORIAL Liberté / / mercredi 19 septembre 2018
**Alors que des généraux-majors de l’ANP que l’on croyait inamovibles sont limogés les uns après les autres sur fond de rumeurs insistantes quant à l’implication de certains d’entre eux dans des affaires plus ou moins scabreuses, le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense multiplie les sorties publiques qui sont, pour lui, autant d’occasions d’évoquer et d’expliquer, à demi-mot, ce qui s’apparente à une “opération mains propres” dans la haute hiérarchie de l’institution militaire. Certains de ces officiers supérieurs ou leurs proches étant cités dans le cadre de certains dossiers judiciaires et leur éviction intervenant au moment même où l’affaire dite “El-Bouchi”, dans laquelle se mêlent trafic de cocaïne et malversations immobilières, est en phase d’instruction, il n’en faut certainement pas plus pour que se forge, au sein de l’opinion publique, une certitude : le chef d’état-major opère une opération d’assainissement des rangs au sein de l’armée. Et lorsque Ahmed Gaïd Salah lui-même insiste sur les valeurs que sont “l’honnêteté” et “l’intégrité” et qui doivent toujours rester en vigueur au sein de l’ANP, la certitude n’en est que plus établie. Il est vrai qu’il y ajoute “la tradition d’alternance” aux postes de responsabilité que les changements opérés sont censés perpétuer, mais cela n’empêche pas les observateurs de s’en tenir surtout à la conjoncture dans laquelle ces généraux-majors sont évincés et remplacés et, bien évidemment, la médiatisation des interventions et de l’action du chef d’état-major, qui a nettement gagné en cadence ces dernières semaines. Or, outre le scandale des 701 kg de cocaïne saisis dans un bateau arraisonné en haute mer et le déboulonnage spectaculaire, dans le sillage même de cette affaire, du désormais ex-chef de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, puis de tous les autres, il y a, bien entendu, la présidentielle de 2019 et ce dossier, lourd et problématique quoi qu’on en dise, du 5e mandat.
Question inévitable, dès lors : ce remue-ménage au sein de la hiérarchie militaire est-il réellement sans aucun lien avec la perspective de cette cinquième mandature de Bouteflika que le FLN, le RND et d’autres appellent de leurs vœux ? Difficile de le croire, pour l’heure, sachant que sous couvert de lutte contre la corruption, l’on a déjà eu, par le passé, à assister à bien des règlements de compte politiques, et les opérations “mains-propres” ont souvent servi d’instrument… pour ou contre des agendas politiques.*/ Liberté / / mercredi 19 septembre 2018
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Italie : Saipem condamnée pour corruption en Algérie
La présidente du tribunal de Milan, Giulia Turri a énoncé, tard dans la journée de mercredi, les peines infligées aux «intermédiaires algériens et auteurs de blanchiment d’argent». Farid Bedjaoui écope de 5 ans et 5 mois de prison pour «corruption internationale» ; Samir Ourayed et Omar Habour de 4 ans et un mois pour «blanchiment d’argent».
Pietro Varone et Pietro Tali (ancien administrateur délégué de Saipem) ont été condamnés chacun à 4 ans et 9 mois de prison, alors que Alessandro Bernini, ancien directeur financier, a écopé de 4 ans et un mois.
Saipem devra également payer une petite amende de 400 000 euros et la somme de 197 millions d’euros sera mise sous séquestre du compte de la société. L’issue de ce procès très médiatisé, qui se tient depuis trois ans à la quatrième section pénale du tribunal de Milan, était en quelque sorte prévisible depuis que le principal témoin et grand accusateur des dirigeants du groupe énergétique Eni, P
ietro Varone, ancien directeur des opérations de Saipem, avait surpris l’accusation en rétractant presque la totalité de ses précédents aveux.
Plus de cinq années d’enquêtes judiciaires et des dizaines de commissions rogatoires internationales n’ont pu aider les juges milanais à remonter complètement la filière de la corruption internationale, qui aurait permis, selon la thèse de l’accusation, à Saipem de décrocher sept contrats d’exploitation d’hydrocarbures en Algérie, pour un montant de 8 milliards d’euros.
Les pots-de-vin qui sont passés des caisses de Saipem à ceux de «proches du ministre de l’Energie Chakib Khelil», selon les déclarations de Varone, enregistrées lors d’un incident probatoire en 2014, aurait dépassé les 197 millions d’euros. Seuls 10 millions ont été repérés en Italie, dont 2 millions sur le compte de Varone, d’abord licencié par Saipem, puis arrêté et incarcéré en Italie. L’ancien administrateur délégué d’Eni, Paolo Scaroni (acquitté mercredi) avait été jusqu’à admettre «avoir donné l’ordre de chasser Varone de Saipem, car c’est un voleur».
Réunions secrètes
Pour se défendre, l’ancien directeur de Saipem a vidé son sac et affirmé avoir appris l’organisation de «réunions secrètes entre Scaroni et Chakib Khelil dans des hôtels de luxe, à Milan, Paris et Vienne». Il avait expliqué que les dirigeants d’Eni étaient informés des pots-de-vis versés à Farid Bedjaoui, considéré comme «l’homme de confiance» de l’ancien ministre de l’Energie, et avait expliqué être au courant que Bédjaoui «versait cet argent à Khelil».
Les juges avaient en effet démontré que ces sommes figuraient dans le bilan financier de Saipem approuvé par Eni. Mais en septembre 2017, un coup de théâtre est venu démolir la procédure accusatoire (Voir El Watan du 5 octobre 2017).
Le procureur Isidoro Palma, en interrogeant, durant l’audience du procès, s’est trouvé face à une personne qui invoque des «trous de mémoire» et des «pressions subies» de la part de ses anciens avocats, pour infirmer tout ce qu’il avait affirmé durant la phase de l’instruction de l’enquête. Varone a rétracté ses déclarations concernant le rôle de Bedjaoui expliquant que ce dernier était «un précieux consultant» et que Saipem «n’avait pas besoin de graisser des pattes en Algérie puisque ses offres étaient avantageuses pour Sonatrach car les moins onéreuses».
A l’annonce de l’acquittement d’Eni et de Scaroni, ce dernier a déclaré : «Je suis content et je dois dire que j’ai toujours été serein et confiant dans le travail des juges.» Il peut retourner à sa vie tranquille de président du club de football AC Milan.
Son ancien accusateur, Varone, quant à lui, coule désormais des jours heureux à Dubaï où des «amis bien intentionnés» lui ont trouvé un boulot dans une société koweitienne qui l’a nommé consultant en énergie..*Nacera Benali / vendredi 21 septembre 2018
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Affaire ENI-Sonatrach :
Farid Bedjaoui et Omar Habour condamnés à des peines de prison
Alors que le PDG du groupe pétrolier italien Eni, Paolo Scaroni, a été blanchi des faits de corruption dans l’affaire de rétrocession de commissions par une de ses filiales, Saipem, en contrepartie de contrats en Algérie, les trois Algériens, Farid Bedjaoui, conseiller financier de Chakib Khelil, ancien ministre de l’Energie, Omar Habour, richissime homme d’affaires, et Samyr Ouraied, ainsi que les trois ex-dirigeants de Saipem ont été, quant à eux, condamnés à des peines allant de 5 ans à un mois de prison ferme.
C’est en fin de journée et à la suite d’un long procès qui a duré de nombreux mois que le tribunal de Milan, en Italie, a rendu son verdict hier dans l’affaire de pots-de-vin, d’un montant de 197 millions d’euros, versés par les dirigeants de Saipem, filiale du groupe pétrolier italien Eni, à des responsables algériens, en contrepartie de l’obtention de contrats d’exploitation de gisements énergétiques.
Ainsi, Paolo Scaroni, ancien PDG du groupe et président du prestigieux club de football FC Milan, et Antonio Vella, directeur d’Eni, ancien responsable pour la région nord-africaine, s’en sont sortis à bon compte en bénéficiant d’un acquittement, au même titre que le groupe Eni, poursuivi en tant que personne morale. C’est la filiale Saipem et ses trois anciens dirigeants, qui ont été reconnus coupables des faits de corruption.
Pietro Varone, ex-directeur des opérations, et Pietro Tali, ancien PDG du groupe, ont été condamnés à une peine de quatre ans et neuf mois de prison ferme, alors qu’une autre peine de quatre ans et un mois a été retenue contre Alessandro Bernini, directeur financier, et une amende de 400 000 euros a été infligée à la société (Saipem) contre laquelle les juges ont ordonné la confiscation du montant du crime (les pots-de-vin), estimé à 197 millions d’euros.
Pour les juges, le collecteur de ces commissions n’est autre que Farid Bedjaoui, homme de confiance de Chakib Khelil. Il a joué le rôle d’intermédiaire pour l’obtention de plusieurs contrats en Algérie, de près de 8 milliards d’euros. A ce titre, il a été condamné à cinq ans et cinq mois, une peine plus légère que celle de huit ans réclamée contre lui par le représentant du ministère public.
Reconnus par le tribunal milanais comme étant les «recycleurs» des pots-de-vin, Omar Habour, homme d’affaires et associé de Chakib Khelil, et Samyr Ouraied, (associé de Bedjaoui), se sont vu infliger une peine de quatre ans et un mois de prison ferme.
C’est un véritable rebondissement. Lors du réquisitoire du ministère public, il y a deux semaines, une amende de 900 000 euros avait été requise contre aussi bien Eni que Saipem, tenues par l’accusation comme étant responsables des faits de corruption.
En 2015, faut-il le rappeler, le tribunal avait acquitté Paolo Scaroni des faits de corruption, mais la Cour suprême a cassé moins d’une année après cette décision. En février dernier, le procureur près le tribunal de Milan a tenu pour responsables des faits de corruption aussi bien les dirigeants du groupe Eni que ceux de leur filiale Saipem.
Il a donc requis une peine de six ans et quatre mois contre Paolo Scaroni, le PDG d’Eni, et réclamé une amende de 900 000 euros contre Saipem, tout en demandant la peine maximum de huit ans de prison ferme contre Farid Bedjaoui.
Pour l’accusation, l’enquête a montré que les dirigeants du groupe pétrolier étaient au courant des montants versés comme pots-de-vin à des dirigeants algériens, citant au passage Chakib Khelil qui était très lié, selon le procureur, à Farid Bedjaoui.
Ces décisions ressemblent étrangement à celles prises lors du procès de Sonatrach, devant le tribunal criminel d’Alger, il y a quelques années, où les responsabilités dans les faits de corruption ont été limitées à de simples cadres dirigeants…*SALIMA TLEMCANI / el watan / jeudi 20 SEPTEMBRE 2018
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*Une campagne nationale pour le nettoyage des quartiers lancée à travers tout le pays
Une campagne nationale pour le nettoyage des quartiers et de l’environnement a été lancée hier à travers tout le territoire national avec la contribution de plusieurs secteurs et instances concernés ainsi que des entreprises économiques et des organisations de la société civile.
Le coup d’envoi de cette campagne, initiée par le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, a été donné à la wilaya d’Alger par la première responsable de ce ministère, Mme Fatima Zohra Zerouati en l’occurrence, qui a participé aux opérations de nettoyage auxquelles ont pris part les responsables locaux, plusieurs représentants de la société civile, en plus des citoyens. La délégation s’est d’abord dirigée vers la cité des Eucalyptus dans la commune de Bab El Oued qui connaît une situation environnementale lamentable du fait du déversement anarchique des ordures, à l’instar de beaucoup de quartiers de la capitale.
Mme Zerouati a invité les habitants de ce quartier populaire à suivre l’exemple d’un quartier voisin dont les habitants font preuve d’un haut sens de civisme. Le nettoyage du quartier du 9e groupe dans la commune de Sidi M’hamed, ainsi que de la cité des Palmiers à Bachdjarrah a été également inscrit à l’ordre du jour de cette initiative.
La ministre s’est réjouie de «l’attention accordée à la prise en charge du problème de déversement anarchique des déchets dans la capitale», en soulignant que la préservation de l’environnement ne constituait pas une prérogative exclusive des autorités publiques mais devrait faire l’objet d’une «action collective qui implique le citoyen et qui l’oriente vers un comportement civique permettant de préserver l’environnement et valoriser ses ressources».
«La volonté politique, les technologies et les enveloppes financières conséquentes destinées aux investissements s’inscrivant dans le cadre des stratégies de protection de l’environnement resteront insuffisantes en l’absence d’une culture environnementale chez la société, avec toutes ses dimensions», a-t-elle averti. Interrogée pour savoir si cette campagne avait un lien avec l’épidémie de choléra enregistrée à travers plusieurs wilayas, la ministre à écarté tout lien entre l’initiative et l’épidémie en assurant qu’il «ne s’agit pas d’une démarche conjoncturelle».
De son côté, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) participe à la campagne de nettoyage à travers des actions de sensibilisation en direction des citoyens sur l’importance de préserver la propreté de l’environnement.
A cet effet, les services de la Sûreté ont tracé, à travers tout le territoire national, plusieurs activités de proximité, notamment des campagnes de sensibilisation des citoyens sur les dangers de la pollution de l’environnement et de vulgarisation des mécanismes de coercition à l’encontre des pollueurs.*APS / vendredi 31 AOÛT 2018
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Un tiers des retraités algériens sont âgés de moins de 60 ans
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a déclaré, jeudi à Sidi Bel-Abbes, que la Caisse nationale de retraite (CNR) a “accuse un déficit de 580 milliards DA” et qu’”il est inconcevable de revenir au système de retraite à moins de 60 ans”.
Lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya, au cours de laquelle il a inspecté plusieurs structures dépendant de son secteur, le ministre a souligné que la CNR “vit une situation catastrophique où le montant des pensions a atteint 1.200 milliards DA et accuse un déficit de 580 milliards DA”, soulignant qu’il était “inconcevable de revenir au système de retraite à moins de 60 ans.” Zemali a indiqué, lors d’un point de presse, que le tiers des retraités sont âgés de moins de 60 ans, “ce qui représente presque la masse monétaire du déficit enregistré par la CNR”, ajoutant que si le système de la retraite proportionnelle ou la retraite en dessous des 60 ans n’avait pas été appliqué, ce déficit de la caisse n’aurait pas été enregistré.
“La wilaya de Sidi Bel-Abbes comprend à elle seule quelque 7.600 retraités dont 50% ont moins de 60 ans et leur moyenne d’âge se situe entre 52 et 53 ans, ce qui est anormale”, a déploré le ministre.
A ce sujet, il a fait savoir qu’une série de mesures visent à réduire ce déficit budgétaire, à travers des opérations de contrôle du secteur informel et la non déclaration, indiquant qu’une réflexion est actuellement en cours sur la réforme du système de retraite, “une opération qui ne peut être réalisée de façon directe, mais sur le moyen et le long terme”.
A cette occasion, M. Zemali a salué la décision du Président, dans le cadre de Loi de finances 2018, de prévoir une enveloppe budgétaire de 500 milliards DA pour couvrir le déficit de la CNR. … *APS – 31 AOÛT 2018
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*Peine capitale pour un espion du Mossad arrêté à Ghardaia
Un «espion» israélien, de nationalité libérienne, et d’origine libanaise, un certain Alla Eddine Fayçal, a été condamnée à la peine capitale,
par le tribunal de Ghardaia, pour divers motifs dont atteinte à la sureté de l’Etat, espionnage au profit d’une entité extérieure, déstabilisation…Six de ses «complices», de nationalités, ghanéenne, guinéenne et malienne, ont, quant à eux, écopés de dix ans d’emprisonnement.
L’affaire remonte à janvier 2016 lorsque les services de sécurité, perquisitionnant une habitation dans un des quartiers de Ghardaia, où logeaient plusieurs ressortissants étrangers, ont découvert des tracts, dont l’objectif est de provoquer des troubles dans la région, selon le PV de la police, un registre contenant une liste de noms, notamment des gradés des services israéliens, une somme d’argent, en monnaie nationale et étrangère, et des moyens de communication assez sophistiqué.
Alla Eddine Fayçal a nié, durant le procès, être le propriétaire de ce qui a été retrouvé sur place. D’après lui, c’est un malien du nom de Musa Diara, qui serait derrière ces documents. Ça serait lui l’espion israélien. Le tribunal a estimé finalement que ce libérien faisait de l’espionnage pour Israël. D’où cette condamnation à la peine capitale. Musa Diara, lui, est toujours en fuite. Selon ses ex-co-résidents, il serait rentré au Mali.
Elyas Nour - algerie-focus mardi 20 février 2018
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*Pressions sur le MDS / une voix qu’on veut faire taire
Le Mouvement démocratique et social (MDS) est dans le collimateur du pouvoir. Son siège national, haut lieu d’échange culturel et d’idées, risque d’être fermé. Les autorités réclament le paiement de créances de loyer. « Il n’est pas question », rétorquent les cadres de ce parti qui dénoncent une mesure discriminatoire.
L’affaire a commencé avec un courrier adressé le 30 octobre 2017, par la Régie foncière de la ville d’Alger à la direction du parti. Dans cette correspondance, la RFVA fixe un délai de 20 jours afin que les responsables du MDS règlent des créances de loyer, sans quoi l’affaire va être portée devant la justice.
Le MDS explique qu’il n’a à s’acquitter d’aucune créance. «Depuis l’ouverture politique en 1989, notre parti a bénéficié gracieusement du siège en question sans avoir à payer un loyer. Pour nous, notre situation administrative est claire», a indiqué son coordinateur national Hamid Ferhi au journal EL Watan, ajoutant que le parti a d’ores et déjà fait l’objet d’une amende de 100 millions de centimes.
Pour la direction du parti, cette procédure n’a d’autre objectif que de casser le MDS. Il est vrai que ses militants ont fait de lui une sorte de refuge pour les résistants de tout bord. Le parti a, de tout temps, défendu les causes justes, s’attirant, à chaque fois, les foudres du régime.
Dernièrement, le 67, boulevard Krim Belkacem (Télemly), est devenue une sorte de Mecque pour les opprimés et les laissés pour compte. Les « vrais » syndicalistes, les grévistes matraqués et les véritables opposants y ont trouvé refuge. Les artistes et autres écrivains ainsi que des hommes et des femmes férues de manifestations culturelles en sont devenus des inconditionnels.
Le siège du parti ainsi que le café littéraire le sous-marin sont donc devenus une cible. Si le MDS venait à être pénalisé par la fermeture de son siège national, cela constituera une double perte, aussi bien politique que culturelle.
Les infatigables militants de ce parti de gauche ne comptent pas lâcher l’affaire. Hamid Ferhi, Yacine Teguia, secrétaire général, et Fethi Gharès, porte-parole du MDS, communiquent pour expliquer que cette affaire ne se résume pas à un vulgaire contentieux entre un bailleur et un locataire. C’est à leur sens, une compagne de liquidation ciblant une formation politique unique en son genre. Certains de ses membres sont d’aillieurs sous le coup d’un autre procès, celui la à Ghardaïa pour avoir soutenu l’avocat et militant des droits de l’Homme Me Saleh Debou
Dans un poste Facebook publié hier, posté hier, l’un des militants emblématiques du MDS M. Fares Kader Affak a exprimé son émoi. «Le pouvoir veut fermer le siège du MDS qui est aussi l’espace du café littéraire le sous-marin et siège de l’association de solidarité Le Cœur sur la Main. Combien de personnes et de militants ont passé des mois au siège gratuitement ? Combien d’organisations et collectifs on trouvé un espace pour s’épanouir sans le moindre frais ? Combien de mahgourines ont trouvé refuge dans ce lieu ? Les syndicats et les militants persécutés par le pouvoir ont eu un soutien concret de notre part, parfois à nos dépends. Combien de fois le 67 boulevard Krim Belkacem s’est trouvé assiégé par les forces de l’ordre ? Combien de fois a-t-on affronté le pouvoir pour vos causes ? », a-t-il écrit.
*Massinissa Mansour .algerie-focus mercredi 21 février 2018
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*mon fils va être expulsé par par le fils d’un Général
Lettre d’un vieux Moudjahid à
Je suis un vieux moudjahid de 92 ans, invalide et aujourd’hui grabataire. J’ai eu 5 enfants avant que les tortures des paras ne me privent de la faculté de procréer alors que je n’avais que 34 ans.
J’ai élevé mes enfants dans le respect des valeurs de Novembre et de toutes les constantes de notre peuple et leur ai inculqué l’honnêteté et la conscience professionnelle. J’en ai fait des cadres qui ont servi leur pays dans la modestie, le silence et l’abnégation. Au crépuscule de ma vie, je dois subir une torture plus douloureuse que celles que m’ont infligée les paras de l’armée française, celle de devoir supporter l’impitoyable injustice des enfants d’un autre moudjahid envers un des mes fils.
Mon fils Messaoud a exercé durant toute sa vie professionnelle comme responsable d’Entreprise. Du fait de son honnêteté et de sa concentration sur ses seules responsabilités, il n’a pas pu se construire un toit sous lequel s’abriter et abriter ses enfants. Ayant terminé sa carrière à l’Unité des Eaux Minérales de l’Algérois (Brasserie de Reghaia), il occupe depuis 1990 un logement situé sur une parcelle qui ne devrait pas dépendre de cette unité car hors enceinte de l’entreprise.
L’Unité Brasserie a été acquise par le fils du Général Ataillia, importateur de bière, qui s’était engagé à la rénover et à continuer à l’exploiter en la modernisant et en conservant ses effectifs. Son premier souci fut d’un tout autre ordre puisqu’il à libéré les 310 travailleurs et fermé la chaîne de production pour liquider au rabais les équipements et louer l’espace de ce fleuron de l’industrie Algérienne à une entreprise concurrente : Coca Cola pour ne pas la nommer.
Non content de n’avoir respecté aucune des clauses du cahier de charge, sans être inquiété par les représentants de l’Etat qui ont signé ce marché de dupes, Monsieur Ataillia s’est constitué partie civile pour expulser mon fils d’un logement situé en dehors de l’enceinte de l’entreprise , d’une superficie de 230 m² et qui abrite mon fils et 3 de ses enfants, tous mariés .
Mon fils qui a travaillé durant toute sa vie professionnelle pour cette Entreprise se retrouve aujourd’hui menacé d’expulsion (lui et ses enfants) par cet homme qui n’a d’autres faire-valoirs que le grade de son père et la puissance de ses connaissances.
Connaissant en vous l’Homme de principes, de courage et de justice, j’en appelle à votre autorité pour qu’il soit sursis à cette mesure indigne et qu’une enquête approfondie soit menée sur cette transaction qui a permis à ce tyranneau de se rendre maître des lieux et de bafouer toutes les lois de la République.
Je m’en remets, à votre Excellence pour que je puisse mourir en paix en sachant qu’en ce pays que nous avons défendu au péril de notre vie, l’injustice et l’abus n’ont pas droit de cité sous votre éclairée et courageuse gouvernance. Ne doutant point de votre intervention dans cette gravissime affaire d’abus de pouvoir, je vous prie de croire à la très sincère expression de mes respectueuses salutations.
ADJOUDJ Said / 18 novembre 2016 .algerie-focus
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*25 millions de dollars pour importer du chewing-gum
Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, et ses collaborateurs se livrent depuis quelques mois à un véritable forcing médiatique pour tenter de «vendre» une politique de réduction brutale des importations dont le seul effet tangible serait de créer, dans notre pays, une véritable «économie de pénurie».
Pas plus tard que la semaine dernière, le ministre du Commerce a encore expliqué son projet à la fois aux députés de la commission des finances et à l’agence officielle APS . C’est ainsi qu’on apprend que « Mohamed Benmeradi, a annoncé jeudi à Alger que le ministère du Commerce tend à réduire les importations à 41 milliards de dollars à la fin de l’année et à 30 milliards de dollars en 2018, et ce, dans le cadre de la politique du secteur visant à protéger la production nationale».
Selon le ministre, l’importation de certains produits sera «suspendue complètement et définitivement». Il s’agit de «certains produits de luxe qui alourdissent la facture des produits importés», à l’instar des « graines de tournesol » dont la valeur d’importation a atteint 25 millions de dollars, de la « mayonnaise » (20 millions de dollars) et du « chewing-gum » (25 millions de dollars) .
La mayonnaise et le chewing-gum sont donc des produits de luxe pour les fonctionnaires du ministère du Commerce qui ne nous expliquent pas par quel miracle ils comptent réduire la facture d’importation de 15 milliards de dollars, pour la faire passer de 45 milliards de dollars cette année à 30 milliards l’année prochaine, en interdisant l’importation de trois produits dont le facture globale ne dépasse pas 70 millions de dollars.
La «fiction» des importations en baisse en 2017
Apparemment, les fonctionnaires du ministère du Commerce ne savent pas compter. On le soupçonnait déjà, à entendre depuis plusieurs mois M.Benmeradi annoncer des importations en forte baisse dès cette année à «40 ou 41 milliards de dollars». Le ministre a encore essayé de vendre cette «fiction» aux députés à la fin de la semaine dernière. En fait, tous les spécialistes savent très bien et l’annoncent depuis maintenant plusieurs mois : les importations ne baisseront pas au dessous de 45 milliards de dollars en 2017, et la politique des licences d’importation a été un échec contrairement à ce que cherchent à nous faire croire les fonctionnaires du ministère du Commerce.
Le «triste épisode» des licences d’importations
Dans une contribution récente, le spécialiste algérien du commerce extérieur, Mouloud Hedir, dressait un véritable réquisitoire contre ce qu’il qualifie de «triste épisode» des licences d’importation que les autorités économiques ont choisi de mettre en place depuis le début de l’année 2016.
Pour l’expert algérien, le régime actuel des licences, qui n’a pas été capable de réduire significativement les importations, pèche globalement par de très nombreuses insuffisances. Il critique une démarche caractérisée d’abord par «son mauvais calibrage et par le manque de clarté quant à ses objectifs» ainsi qu’«une forme d’improvisation» qui n’aide pas à donner de la visibilité et de l’efficacité aux mesures prises. Un grand nombre des restrictions envisagées (bananes, ketchup, préparations alimentaires, etc) sont en outre, selon l’expert algérien, «sans relation aucune avec l’objectif d’une réduction significative des importations». Mouloud Hedir ne savait pas encore que le ministère préparait une arme fatale avec l’interdiction de l’importation du chewing-gum.
Une «économie de pénurie» pour quoi faire ?
Les dernières statistiques de notre commerce extérieur indiquent que le déficit commercial de l’Algérie a déjà été réduit de moitié au cours des neuf premiers mois de l’année en cours. Non pas à cause de la réduction des importations, qui sont restées à peu près stables depuis un an, mais en raison du redressement des cours pétroliers depuis décembre 2016. A ce rythme, il est très probable que notre déficit commercial qui était encore de près de 18 milliards de dollars en 2016, devrait se situer aux alentours de 10 milliards de dollars en 2017.
Pas besoin donc de contingentement et de licences généralisées qui vont s’attaquer inutilement aux importations de chocolat et de bananes. Le rétablissement de l’équilibre de la balance commerciale est possible et même désormais très probable dès 2019-2020 en raison de l’entrée en production de plusieurs grands projets industriels (sidérurgie, phosphates et textiles notamment) qui vont réduire significativement les importations, et sans recourir à des mesures dignes d’une «économie de pénurie» que semble préparer la fuite en avant dans le contingentement des importations proposée par les bureaucrates impénitents du ministère du Commerce.
Traitement économique ou régulation administrative ?
Face à l’augmentation des importations, le gouvernement algérien a fait le choix, depuis 18 mois, de recourir à des solutions administratives disponibles à court terme mais dont l’efficacité se révèle incertaine et les inconvénients apparaîtront de plus en plus nombreux au fil du temps. La période la plus récente a été marquée par les réactions d’un certain nombre d’agents économiques qui ont affiché clairement leur défiance vis-à-vis des solutions administratives et plaident en faveur d’un traitement économique de l’envolée des importations. La plupart d’entre eux expriment leur scepticisme à propos des décisions administratives, licences et autres interdictions, en soulignant qu’une modulation des droits de douane et des taux de TVA seraient l’option la plus appropriée pour orienter la consommation vers la production nationale et décourager l’importation de produits de luxe ou jugés «superflus».
Plus généralement l’expérience des trois dernières années suggère fortement que le simple ajustement régulier du taux de change, tel qu’il a été opéré entre fin 2014 et juin 2016, est sans doute suffisant pour obtenir la réduction souhaitée des importations. A contrario, la stabilisation relative du taux de change du dinar, mise en œuvre par les autorités financières algériennes depuis une année, constitue un encouragement à l’importation et contribue à accentuer encore davantage le déséquilibre commercial. Le retours à une gestion économique du commerce extérieur national est à terme inévitable. Entre-temps, l’impasse bureaucratique des licences d’importations dans laquelle les fonctionnaires du ministère du Commerce s’obstinent à vouloir enfoncer notre pays aura sans doute fait beaucoup de dégâts.
Au fait, il y a une économie qu’on pourrait peut être faire très rapidement, c’est celle des salaires, avantages et autres frais de mission, qui sont versés à M. Benmeradi et à ses collaborateurs pour concevoir des projets dignes de la Corée du Nord et du Venezuela.
Yazid Taleb/ .algerie-focus/ 28 octobre 2017
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*Grèves des résidents en sciences médicales
Les professeurs hospitalo-universitaires exhortent les hautes autorités à sauver le secteur
La coordination des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, représentée par les professeurs et maîtres de conférence en sciences médicales, le Collectif des enseignants hospitalo-universitaires,
l’Association nationale des praticiens hospitalo-universitaires, les anciens directeurs des Instituts nationaux d’enseignement supérieur en sciences médicales (INESSM) et anciens doyens des facultés de médecine, ainsi que les anciens présidents du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales, et le Syndicat national des maîtres-assistants hospitalo-universitaires interpellent, dans une déclaration rendue publique dimanche à l’issue d’une réunion consacrée à la situation et le mouvement de contestation des résidents tenue le même jour, les hautes autorités du pays à «intervenir et donner les directives nécessaires pour que les sciences médicales ne soient plus le point focal d’injustices constitutionnelles», tout en saluant l’esprit de sagesse qui a prévalu et qui s’est «concrétisé par la réunion, le samedi 13 janvier, entre Monsieur le ministre de la Santé et les représentants des résidents».
Les signataires du communiqué affirment être prêts à apporter leur contribution au dénouement de «cette situation gravissime pour nos hôpitaux, ainsi que pour nos facultés» tout en assurant avoir des propositions pour sortir de la situation actuelle sur l’ensemble des points de la plateforme, qui «rétabliront aussi bien les résidents que la population dans leurs droits».
La coordination, qui se dit solidaire de l’ensemble de la plateforme de revendications de ses résidents, dénonce avec fermeté «le matraquage des blouses blanches intra-muros» et outrée par «les images des blouses blanches maculées du sang de ses résidents véhiculées par la presse écrite et les médias télévisés non étatiques au moment où les médias officiels interviewaient les représentants des services de l’ordre qui auraient été agressés par ces mêmes blouses blanches et déplore l’absence, à ce jour, de réaction de Monsieur le ministre de la Santé contre la violence extrême à l’encontre de ses résidents dans l’enceinte même de ses structures hospitalières et l’absence à ce jour de réactions officielles sur le devenir des examens du DEMS boycottés par les concernés».
Après avoir rendu hommage aux membres du jury pour avoir exprimé leur solidarité aux résidents pour le boycott des examens, la coordination regrette que toutes les promesses faites aux résidents de la dernière décennie «n’ont connu aucune concrétisation», relève la même source et de rappeler que «d’anciens responsables des différentes structures, membres de la coordination, ont en effet attiré en particulier l’attention sur l’échec du service civil et l’absence d’une politique de santé équitable pour l’ensemble des citoyens».
La coordination estime que l’ouverture anarchique de facultés de médecine dans des villes qui ne disposaient même pas de structures hospitalières pour accueillir les étudiants en médecine, pharmacie et médecine dentaire, a accentué les problèmes du fait de l’absence à ce jour d’enseignants de rang magistral, ou même de maîtres-assistants dans ces facultés, ceci sans parler de responsables qui continuent à gérer à distance ces institutions et de s’interroger : «Est-ce de la télémédecine ?» Les représentants de la coordination affirment que la dissolution des INESSM et «le nivellement par le bas des facultés de médecine (et non de facultés mixtes de médecine, pharmacie et médecine dentaire) en lieu et place des universités de sciences médicales a également influé sur la qualité des enseignements et la situation
actuelle».
Et de s’interroger : pourquoi la tutelle n’a pas permis de pourvoir les postes qu’elle a elle-même ouverts tels que ceux de Laghouat, Béchar et Ouargla ? La coordination constate que «l’injuste répartition des moyens humains et matériels à travers l’ensemble du territoire national révèle la triste réalité que la carte sanitaire est combattue par ses propres concepteurs. L’opportunité nous est donnée de rappeler que cette situation coïncide avec la mise à l’écart arbitraire, en novembre 2013, des professeurs chefs de service, avec le point d’orgue de dérèglement qui a atteint son apogée avec les concours de 2014».
La coordination appelle les résidents à continuer à faire preuve de sagesse, ainsi que toutes les parties en présence à déployer tous leurs efforts pour mettre en place les solutions adéquates et justes pour mettre un terme à ce conflit.**Djamila Kourta / el watan / mardi 16 janvier 2018
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*Sidi Bel Abbès
Le doyen de la faculté de médecine, le professeur Senouci Bradai,
inhumé en présence d’une foule nombreuse
le 08.01.18 | –Le professeur Senouci Bradai, doyen de la faculté de médecine de Sidi Bel Abbès, a été inhumé dimanche après la prière du dohr au cimetière de Sidi Bel Abbès, en présence d’une foule nombreuse composée d’universitaires, de proches et de responsables locaux.
Décédé jeudi dernier dans un hôpital français, le défunt, qui fut un épidémiologiste accompli, avait fait ses études médicales à l’université d’Oran, avant de s’installer à Sidi Bel Abbès, où il exerça pendant quelques années au service d’épidémiologie du Centre hospitalo-universitaire Abdelkader Hassani. Le disparu, qui était âgé de 64 ans, occupa ensuite le poste de directeur des activités médicales et paramédicales, où il assuma sa mission avec assiduité et abnégation. Au mois de janvier 2014, il fut désigné au poste de doyen de la faculté de médecine de Sidi Bel Abbès, une fonction qu’il exerça jusqu’à son décès. Ses pairs et collègues universitaires, tout autant que les milieux estudiantins, gardent de lui le souvenir d’un homme attachant et dévoué.**M. Habchi / el watan / 08 janvier 2018
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*1200 migrants subsahariens transférés vers Tamanrasset après le meurtre d’un jeune algérien
Les autorités de la wilaya de Ouargla ont décidé de transférer 1200 migrants subsahariens en deux vagues, de sept nationalités différentes, vers Tamanrasset afin d’éviter des représailles, selon la police.
Une partie des migrants logeaient au centre d’accueil situé à 2 km de Saïd Otba, localité périphérique de Ouargla, qui a été le théâtre d’un homicide perpétré par un Nigérien de 22 ans sur un jeune du quartier, alors que ce dernier tentait de secourir sa voisine. Azeddine Bensaïd, 26 ans, habitant Saïd Otba Charquia, était de passage devant le domicile de M. N. à 11h05 quand il a été hélé par cette dernière, qui lui a indiqué doucement qu’un voleur venait de s’introduire dans sa maison.
C’est en essayant de l’enfermer dans une chambre avant d’appeler les secours que M. C. H. a poignardé Azeddine à deux reprises. Des blessures qui ont coûté la vie au jeune homme lors de son évacuation vers l’hôpital. Le même jour, plusieurs altercations ont éclaté à Saïd Otba, où des jeunes furieux en raison de ce drame qui a touché l’un des leurs s’en sont pris à des Maliens et à des Nigériens qui revenaient de leur travail en fin d’après-midi. Une vingtaine de blessés ont été admis dans la soirée de mercredi à l’EPH Mohamed Boudiaf avant d’être transférés, ainsi que leurs compatriotes, vers l’ancienne gare routière de Ouargla.
Première escale, ultime refuge pour une dernière nuit avant leur rapatriement décidé en cours de soirée par la commission de sécurité de la wilaya «pour les protéger des représailles et éviter tout dérapage», nous a confié Hamid Boujaatit, chef de la Sûreté de la wilaya de Ouargla, rencontré un moment avant le début du rapatriement d’un premier groupe de réfugiés. M.Boujaatit a exprimé la détermination des autorités sécuritaires de la wilaya à circonscrire les dommages aux seuls enregistrés la veille. Pour lui, «un sentiment de réprobation du transfert des migrants vers le centre de Saïd Otba a été exprimé par les habitants.
Cet homicide qui a endeuillé la population aurait pu mal finir». Il est à rappeler que la Sûreté de la wilaya de Ouargla ainsi que le groupement de gendarmerie territorialement compétent ont rapidement déployé des forces supplémentaires à Saïd Otba où plusieurs cordons sécuritaires ont été dressés pour permettre le ratissage des palmeraies alentours à la recherche du meurtrier présumé et canaliser le flux des jeunes du quartier qui se sont rendus au centre d’accueil, avant d’être repoussés par les éléments de la gendarmerie. Un appel au calme a été lancé aux habitants via la radio locale et des émissaires ont été envoyés à Saïd Otba pour soutenir la famille Bensaïd et apaiser les habitants, presque tous de la même tribu.
Les autorités ont également accéléré les procédures légales, notamment l’autopsie, pour la remise du corps à la famille et permettre l’inhumation, qui s’est déroulée mercredi en début de soirée. Alors qu’une conférence de presse a été animée par le wali en fin de journée, une douzaine de bus ont transféré plus de 500 migrants de 15 nationalités vers le centre d’accueil de Tamanrasset en prévision de leur rapatriement vers leurs pays d’origine.
Il est à signaler que le chef de la Sûreté de la wilaya de Ouargla a exhorté les entrepreneurs privés de la ville à verser leurs salaires à ces migrants qui constituaient leur principale main-d’œuvre, souvent mal payée et surexploitée. Lors d’une conférence de presse, le wali de Ouargla a déclaré qu’il regrettait le départ des migrants, qui va engendrer un retard dans les chantiers de construction. Depuis 2012, c’est la première opération de rapatriement qui touche autant de nationalités africaines. *Houria Alioua / el watan/ vendredi 04 mars 2016
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*Un carnage a été évité de justesse ce samedi au centre-ville de Nacira, à 40 km à l’est de Boumerdès. Trois individus dont l’un était armé d’une kalachnikov y ont créé la panique à l’aube après avoir exhibé leur arme face aux étudiants qui s’apprêtaient à monter dans le bus de transport universitaire, a-t-on appris de source locale.
L’information a vite fait le tour de la localité. Les services de sécurité étaient en alerte maximum. L’arme en question appartient, selon nos sources, à un militaire qui était parmi le groupe en question. Les trois hommes, dont deux habitent à Naciria, ont fait intrusion dans un café de la ville vers 6h sous le regard abasourdi de nombreux citoyens.
Certains habitants affirment que les trois « boutefeux » sont venus à bord d’un véhicule Renault Clio, ajoutant qu’ils se sont baladés durant un quart d’heure en toue inquiétude au centre-ville. « L’un d’eux a tenté de monter à notre. Dès qu’il en a été empêché, il s’est empressé vers une voiture stationné à coté et a soutiré une kalachnikov avant de menacer de tirer sur nous », relate un étudiant.
Les trois forcenés ont été arrêtés peu après à la sortie de la ville par une patrouille des services de sécurité, a-t-on appris. Cet incident suscite moult interrogations quant aux mesures de sécurité et de contrôle des mouvements d’entrée et de sortie dans les casernes militaires. Comment le militaire a-t-il réussi à quitter son campement en portant une arme de guerre avec lui ?, s’interroge-t-on à Naciria.
Il est à rappeler que ce n’est pas la première fois qu’on fasse état de ce genre de fugue spectaculaire. En août dernier, un officier de la gendarmerie nationale a tué une femme aux Issers et en blessé sa sœur avec une kalachnikov qu’il avait réussi à faire sortir de la brigade où il exerce à Oued S’mar, à Alger. Le fugitif a été tué à Bouira quatre heures après le crime qu’il a commis aux Issers. *R.Kebbabi / el watan/ samedi 9 janvier 2016
**Panique à Batna, lors d’un séisme de 4,5 degrés
Un tremblement de terre d’une magnitude de 4,5 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistré, dimanche 15 mars 2015, à 12h22 (11h22 GMT) dans la wilaya de Batna, a annoncé le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué. L’épicentre de la secousse a été localisé à 23 kilomètres au nord-ouest de Merouana, a précisé la même source. Une panique s’est emparée des habitants de la région.*algerie1.com/ dimanche 15 mars 2015
**Incendie à l’hôpital Frantz Fanon de Blida: 2 morts et 2 blessés
Deux patients de l’hôpital Frantz Fanon de Blida ont trouvé la mort et un troisième a été atteint de brûlures de troisième degré, ce qui a nécessité son transfert à l’hôpital de Douéra, alors qu’un employé a été légèrement blessé dans un incendie qui s’est déclaré tôt mardi 10 mars 2015. L’incendie qui serait dû à un court circuit, s’est déclaré vers 5h30 au service neurologie Maazi dépendant de l’hôpital Frantz Fanon. Le premier étage de l’établissement hospitalier a été ravagé complètement. L’intervention rapide des éléments de la Protection civile a cependant limité les dégâts, le feu menaçant les autres étages. l’incendie a été complètement circonscrit par les sapeurs pompiers.*Par Khidr Ali | 10/03/2015 / algerie1.com/ ***Une enveloppe de cinq milliards Da a été dégagée pour la réhabilitation du pavillon du CHU de psychiatrie Frantz Fanon (Blida), où un incendie mortel a été enregistré mardi, a annoncé le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Cette dotation, décidée à l’issue d’une rencontre que le ministre a tenue avec les responsables de cet établissement hospitalier, devrait servir
à réhabiliter « totalement » le pavillon Maizi Fatma Zohra, où deux malades sont décédés et deux autres personnes (un infirmier et un malade) ont été blessées, suite à l’incendie qui s’est déclaré tôt le matin.
« Nous avons décidé la fermeture immédiate de ce pavillon et le déplacement des malades qui y étaient hospitalisés vers d’autres pavillons du même service,
en attendant la réhabilitation, tour à tour, de toutes ces structures datant de 1935″, a affirmé le ministre, à l’issue de la réunion.
L’enveloppe de cinq milliards Da s’ajoute aux 9,5 milliards Da dont a bénéficié l’hôpital dans le cadre du programme de l’année 2015 à l’effet de
réhabiliter l’ensemble des services vétustes, a-t-il ajouté.Les différents pavillons du CHU de psychiatrie seront entièrement rénovés avant la fin de l’année en cours, a assuré M. Boudiaf, insistant sur la nécessité de « mettre en place une antenne de la Protection civile au niveau de l’hôpital afin d’assurer une intervention plus rapide en cas d’incidents similaires ». « Selon les premiers éléments de l’enquête, l’incendie serait dû à un court-circuit », a indiqué le ministre, signalant que les recherches se poursuivaient pour déterminer les circonstances et les causes exactes du sinistre.(Aps)-10/03/2015
**Repas suspect pour le ministre et sa délégation
Le ministre des moudjahidine, Tayeb Zitouni, et tous les membres de la délégation qui l’accompagnait dans sa visite de travail, lundi dernier à Mila, ainsi que des responsables locaux et des journalistes ont été victimes d’une intoxication alimentaire.
Les victimes, une cinquantaine de personnes, ont senti des douleurs abdominales après avoir consommé un plat à base de viande hachée, lors du déjeuner organisé à la résidence de wilaya, en l’honneur du hôte de Mila. Un cadre de la wilaya de Mila, souffrant de diarrhées et de douleurs abdominales, a été évacué mardi vers 2h du matin, à l’hôpital de la ville, affirme-t-on.
Le ministre Tayeb Zitouni n’a pas fait l’exception, selon une source bien informée, puisqu’il a éprouvé lui aussi des douleurs et des nausées après son retour à la capitale. A Mila, les journalistes, une dizaine, qui ont participé à la collation nous ont tous confirmé avoir souffert de douleurs abdominales, diarrhées, vomissements ou nausées dans la nuit de lundi à mardi, soit 12 heures après le repas suspect.*El Watan-11/03/2015
**Un avion d’Air Algérie a fini sa course dans l’herbe lors de son atterrissage à l’aéroport parisien d’Orly
Un avion d’Air Algérie, un Airbus A330, venant d’Alger est sorti de piste lundi lors de son atterrissage à l’aéroport parisien d’Orly et a fini sa course dans l’herbe, sans faire de blessé, a-t-on appris de sources concordantes. Selon des indications fournies par une porte-parole d’Aéroports de Paris (ADP), le vol AH1004, dont l’arrivée était programmée pour 14H20 (13H20 GMT), « a atterri normalement mais il a fini dans l’herbe, en bordure de la piste d’atterrissage ». Conséquence de cette sortie de piste de l’avion d’Air Algérie, « la roulette de nez et la partie gauche du train d’atterrissage étaient enfoncés dans l’herbe » et l’avion penchait légèrement. Les 132 passagers, tous indemnes, ont été débarqués par bus en milieu d’après-midi. Ils ont été transportés dans le terminal pour attendre leurs bagages et une collation devait leur être servie. L’appareil, un Airbus A330, devait être « désembourbé », une opération pouvant prendre plusieurs heures, selon ces sources, et la piste d’atterrissage a été fermée par mesure de sécurité.*médias-lundi 16 février 2015
** incendie à bord d’un navire porte-conteneurs au port d’Annaba
Un incendie s’est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi sur un navire porte-conteneurs battant pavillon chypriote, mouillant au port d’Annaba, a-t-on appris, jeudi, auprès de la Protection civile.
Le feu a pris naissance jeudi vers une heure du matin dans la salle des machines avant de se propager aux conduites alimentant la cheminée principale du navire, a précisé la même source.
Pas moins de treize (13) véhicules anti-incendie et un camion doté de projecteurs ont été mis à contribution pour venir à bout du sinistre et éviter qu’il ne se propage au reste du bâtiment, ont indiqué les services de la Protection civile qui ont également mis en place un canot rapide de type « Zodiac » et quatre (4) ambulances.
Aucun parmi les seize (16) membres de l’équipage du navire, restés à bord durant les quatre (4) heures d’efforts déployés par les éléments de la Protection civile pour éteindre l’incendie, n’a été blessé, a assuré la source.*APS-jeudi 29 janvier 2015
** le faux-frère de l’ancien général
Toujours bien vêtu, occupant un chic appartement dans la tour dite « Mobil art » au centre d’Oran, originaire de Tébessa, cet individu est arrivé à Oran en 2012, pour s’adonner à son jeu favori celui d’escroquer les crédules et autres naïfs qui veulent obtenir facilement et sans effort le gros lot.
En effet, pour pouvoir faire grande impression sur ses victimes, notre homme n’a pas hésité à se faire passer pour le frère de l’ancien général de l’armée et président de la République M. Liamine Zeroual.
Un frère du président de la République ça pénètre où bon lui semble et surtout impressionne n’importe quel benêt. Ainsi ce faux frère du président a réussi à plumer une dizaine de « pigeons » dont une victime principale qui a remis à notre escroc quatre milliards de centimes.
Une deuxième victime, un bénéficiaire de crédit de l’ANSEJ s’est fait dépouiller de la somme de 450 millions de centimes.
Finalement une plainte est déposée contre lui, et une enquête minutieuse a été déclenchée, pour arriver enfin à découvrir que l’escroc n’a aucun lien de parenté avec l’ancien président de la République. Les limiers de la sûreté nationale d’Oran ne tarderont pas à arrêter cet individu qui a été présenté devant le tribunal, qui l’a écroué en attendant sa comparution devant la cour où il devra répondre pour ses agissements malsains et nuisibles.*Par Mohamed Ibn Khaldoun | 25/12/2014 /algerie1.com
*Réaction d’un internaute:
L’autre info qui ressort à l’arrière plan de cette affaire, c’est que les « hauts dignitaires du pays » et leurs proches utilisent ou possèdent des clés magiques ou sataniques qui leur permettent d’ouvrir toutes les portes ou de leurrer beaucoup de citoyens. Cette situation ne se trouve que dans des pays où certaines gens se considèrent au dessus des lois, et par là même hors-la-loi. Alors où se situe la différence entre le vrai et le faux.
*Décès à Paris du général-major Malek Necib, commandant des Forces navales
Le général-major Malek Necib, commandant des Forces navales est décédé tôt ce matin -mardi 17 février 2015- à l’hôpital Cochin de Paris a appris Algérie1de sources hospitalières.***Le général-major et commandant des Forces navales Malek Necib est décédé mardi à l’âge de 64 ans, a-t-on appris hier, auprès du ministère de la Défense nationale. Né le 4 janvier 1951 à El Chafia dans la wilaya de Tarf, le défunt a rejoint les rangs de l’ANP à la tête des Forces navales en 1971. Il a été promu lieutenant en 1976 puis capitaine en 1982 ensuite commandant en 1988, pour passer au grade de général en 2005 et général-major en 2009.
Le regretté a été décoré de la médaille de l’ANP, 1er chevron, en 1988, de la médaille du mérite militaire en 2000 puis de la médaille de l’ANP, 2ème chevron, en 2002 et de la médaille d’honneur en 2003.
Le défunt a assumé plusieurs responsabilités au sein des forces navales.Il fut commandant de plusieurs unités navales marines et sous marines puis chef d’état-major de la division navale des bâtiments sous-marins à la base navale principale de Mersa El Kebir. Il a commandé cette division en 1993.
Le défunt a également pris le commandement de la façade maritime Ouest de la deuxième région militaire en 2000 pendant cinq années avant d’être nommé commandant des Forces navales algériennes.
En cette douloureuse circonstance le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a adressé un message de condoléances à la famille du défunt dans lequel il a loué ses mérites.
«Le défunt, qui a passé toute sa vie au service de la Nation, s’est distingué par sa loyauté et son dévouement dans l’accomplissement de ses missions, sa discipline exemplaire et par son esprit d’initiative qui lui ont permis d’occuper plusieurs postes de responsabilités au sein des Forces navales où il a contribué à la concrétisation des aspirations du haut commandement dans le domaine de l’optimisation et la promotion des potentiels des Forces navales au sein de l’ANP», a écrit le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah.
«Suite à cette douloureuse et pénible épreuve je tiens à vous présenter en mon nom personnel et au nom de tous les personnels de l’ANP, mes sincères condoléances, tout en priant Dieu le Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis», conclut le vice-ministre de la Défense nationale*L’Expression/ Mercredi 18 Fevrier 2015
*Quatre policiers condamnés à la prison ferme à Oran
Quatre policiers de la 13ème sureté urbaine d’Oran, ont été condamnés cette semaine par le tribunal du chef lieu de wilaya.
Le principal accusé, C.N a écopé de 8 années de prison ferme, pour détention et vente de drogue, alors que les trois autres policiers et un citoyen, ont écopé de 2 années de prison ferme, pour divulgation du secret de l’investigation, selon le rapport d’enquête.En effet, ces trois policiers ont informé un trafiquant de drogue de la date et l’heure d’une descente policière chez lui.
Ce dernier arrêté avec des comprimés psychotropes niera devant les enquêteurs être un trafiquant de drogue, arguant que les psychotropes trouvés sont pour son usage personnel en précisant qu’il était un ancien gendarme et qu’il a été viré pour troubles psychiques contractés durant la décennie rouge. En fin d’audience, la sentence de prison ferme à été prononcé par le juge à l’encontre des accusés. *Par Mohamed Ibn Khaldoun | 23/12/2014 /algerie1.com
*Secousse tellurique de magnitude 4,9 près d’Alger
Une secousse tellurique de magnitude 4,9 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée mardi à 9H00 du matin dans la wilaya de Blida, a-t-on appris auprès du Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG).
L’épicentre de la secousse, ressentie également à Alger, a été localisé à trois (3) km au sud de la localité de Chebli, a précisé le CRAAG.
Un séisme de magnitude 3,4 sur l’échelle ouverte de Richter avait été enregistrée plus tôt dans la matinée du mardi dans la wilaya de Blida, selon la même source.
L’épicentre de la secousse, qui s’est produite à 07H33, a été localisé à trois kilomètres au nord-ouest de la localité de Hammam Melouane.
Une réplique de 4,7 enregistrée à Chebli
Une réplique de magnitude de 4,7 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée mardi à 9H59 du matin à Chebli dans la wilaya de Blida, a indiqué le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
Cette secousse, ressentie également à Alger, est une réplique au tremblement de terre, d’une magnitude de 4,9 enregistré à 9H00 et dont l’épicentre a été localisé à trois km au sud de la localité de Chebli.
Un tremblement de terre de magnitude 4,7 avait été enregistré vendredi dernier dans la région de Blida, suivi d’une série de secousses dont la dernière de magnitude 3,5 s’était produite dimanche à quatre (4) km au nord-ouest de Hammam Melouane.
« Quand il y un séisme modéré, il peut parfois générer une activité de répliques, constituée de séismes dont la magnitude est plus petite que le choc principal », avait expliqué à l’APS, Mohamed Hamdache, chercheur au CRAAG.
Le nombre de ces répliques, avait-il ajouté, « durerait avec le temps jusqu’à ce que la région retrouve un état d’équilibre des forces tectoniques ».
Pas de pertes humaines ni de dégâts matériels
La secousse tellurique de magnitude 4,9 sur l’échelle ouverte de Richter, enregistrée mardi à 9h00 du matin au sud de Chebli (w. Blida) n’a pas causé de pertes humaines ni de dégâts matériels, a indiqué le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué.
« Il a été enregistré aujourd’hui mardi 23 décembre 2014 à 09h00 une secousse tellurique d’une magnitude de 4,9 localisée par le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) à trois (03) Km au sud de Chebli (wilaya de Blida) », a rappelé le ministère.« Il y a lieu de noter que cette secousse n’a pas causé de pertes humaines ni de dégâts matériels et ce à la suite des premières constatations faites immédiatement par la Protection civile et les Services de sécurité », a assuré le ministère.*El Watan avec APS*mardi 23 décembre 2014
**Secousse tellurique de 4,7 à Blida suivie de panique
Après le séisme qui a ébranlé l’Algérois ce vendredi à 12h06–19 décembre 2014 (4,7 sur l’échelle de Richter), la protection civile de la wilaya de Blida rassure, à travers un communiqué, que ce tremblement de terre, dont l’épicentre est situé entre Sidi Serhane et Magtaa Lazereg, aux environs de Chebli (est de Blida), n’a causé aucun dégât.
La protection civile de Blida, qui a déployé ses moyens humains et matériels pour porter secours aux éventuelles victimes, signale cependant un mouvement de panique qui s’est emparé suite aux séismes et ses nombreuses répliques.
Un témoin oculaire habitant Bouinan, à quelques kilomètres de Chebli, atteste avoir vu de la fumée sortir des montagnes surplombant cette ville au moment du tremblement de terre. Un ‘’décor’’ quasi ‘’apocalyptique’’ qui a contribué à provoquer davantage de panique. Pour rappel, une secousse tellurique de magnitude 3,6 sur l’échelle de Richter a été enregistrée, le 16 décembre dernier, à Hammam Melouane, à une dizaine de kilomètres de Cheblin sans faire de dégâts.*El Watan--19 décembre 2014
**Près de 500 conteneurs abandonnés au port de Bejaia
Quelque 489 conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) se trouvent en situation de « quasi-abandon depuis des mois » au port de Bejaia, accentuant l’état d’engorgement des aires d’entreposage, arrivées à saturation, a indiqué mardi la direction générale de l’Entreprise portuaire de Bejaia (EPB).
Cette situation a déjà pénalisé le terminal à conteneurs, exploité par la joint venture Algéro-Singapourienne B.M.T (Bejaia Mediteranean Terminal), en contribuant à la chute de prés de 13 % de son activité durant ces neuf derniers mois, mais globalement, en raison de l’exiguïté de l’enceinte portuaire, elle a aussi contribué a allonger les délais de séjour des navires et le temps de transit des marchandises, et généré une foule de frais et surestaries notamment, a-t-on précisé.
Certains conteneurs sont sur place depuis 2009 dont une cargaison de bière, composée de 190 boites evp qui, non seulement occupe inutilement un espace d’entreposage, mais, en plus, pose un véritable casse-tête pour son enlèvement ou sa destruction, ne pouvant être réexportée ou vouée à la décharge publique au risque de susciter un risque environnemental, a-t-on expliqué.
La direction générale de la BMT a relevé qu’a ce cas d’espèces s’ajoutent d’autres chargements de même acabit, notamment 12 autres conteneurs de bières et un conteneur de vodka et whisky avariés, tous voués à destruction mais continuant à lester vainement les lieux, en attendant que des mesures adéquates soient prises ou que les procédures légales pour se faire soient prises ou aboutissent.
En fait, ces cargaisons en souffrance contiennent une multitude de produits variés, incluant autant les produits périssables, tels les fruits (abricots, fraises congelées, pommes, légumes secs et pâtes alimentaires), que les produits non périssables dont l’éventail est illimité.
Cela va du détendeur de tuyaux et autres articles scolaires jusqu’aux meubles, pièces de rechange, silicone, robinetterie, tabac, bonbons, pneus usagés jusqu’aux véhicules saisis dont les fameuses ZH (Toujours en contentieux avec les douanes).
La plupart de ces produits ont été maintenus sur place et interdits de sortie, soit par les douanes, soit par la DCP pour des considérations en rapport avec le respect des procédures légales courantes ou accessoirement pour des litiges entre l’exportateur et l’armateur, ou encore entre l’importateur et le fournisseur, a-t-on signalé.( Aps)* 28/10/2014 |
*Un brigadier chef de l’unité d’intervention d’Aokas (U.M.O) a été retrouvé mort, vendredi après- midi, tué par une arme à feu, non loin de son lieu de résidence à Ath-Anane, dans la daïra de Darguina, à 40 km à l’Est de Bejaia, a-t-on appris, samedi, auprès de la sûreté de wilaya.La victime âgée de 41 ans, père de deux enfants, était au repos et était sortie en détente avec des copains à 4 km à l’Est de son village. Les conditions dans lesquelles s’est produit le drame n’ont pas été précisées ni le mobile pouvant en être à l’origine. Une enquête a été ouverte par la police judiciaire de la sûreté de wilaya pour déterminer les circonstances exactes du crime. (Aps)*samedi 07/03/2015 |
**11 receveurs d’Algérie poste démissionnent à Sidi Bel Abbes
11 receveurs d’Algérie poste, assurant la responsabilité d’agences postales dans la wilaya de Sidi Bel Abbes, ont remis leur démission. Dans une déclaration à la presse, les receveurs ont indiqué qu’ils ne pouvaient plus assurer leur mission dans un climat défavorable, notamment le manque de personnel qualifié, l’absence du dialogue avec le chef de l’unité postale, l’insécurité et le laisser aller qui les handicapent à répondre convenablement aux clients.
A la wilaya d’Oran, c’est le contraire qui se passe. Les receveurs gardent le mutisme devant certaines anomalies qui touchent les clients d’Algérie poste, notamment les usagers du CCP. Alors que les timbres de passeport, de CNI et ceux qui ont trait aux PV d’amende de la gendarmerie et de la police font défaut dans la plupart des agences postales notamment à Misserghin,où l’absence d’imprimante depuis 4 années pénalise lourdement les clients.
L’absence souvent de liquidités est un autre point noir que Algérie poste n’arrive manifestement pas à juguler. Apparemment, ces receveurs se confinent à garder le silence, tant que les contraintes ne touchent que les clients !*Par Mohamed Ibn Khaldoun | 29/10/2014/.algerie1.com
**Un groupe de narcotrafiquants a été démantelé par les services de la gendarmerie nationale de la wilaya de Tlemcen qui a réussi à saisir une quantité de près 3 tonnes de kif ainsi que l’arrestation de 11 criminels, indique mardi le Commandement de la Gendarmerie nationale dans un communiqué.
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité notamment le crime organisé, les service de la GN de la wilaya de Tlemcen ont mis « hors d’état de nuire un groupe criminel transnational composé d’un marocain, baron de drogue identifié et recherché actuellement suite à l’enquête menée par les gendarmes enquêteurs et des Algériens qui acheminent de la drogue en provenance du Maroc », précise la même source.
Cette enquête s’est soldée par « le démantèlement et l’arrestation de 11 criminels et la saisie de 2988 kg de kif traité, 6 véhicules légers, 2 motocyclettes et 12 portables. Trois autres criminels identifiés, demeurent activement recherchés dont le sujet marocain suscité », explique-t-on. *algerie1.com/21/10/2014
**Plus de 61 tonnes de drogues, dont près de 49 kg de cocaïne ont été saisies durant les dix premiers mois de l’année en cours par les unités de la sûreté nationale.
Un bilan de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) fait ressortir mercredi que les quantités des drogues saisies consistent en 61T, 51 kg et 208g de cannabis, 341 g d’héroïne, 48,726 kg de cocaïne et 549073 de comprimés psychotropes.
Dans le cadre de cette opération 7754 individus de différentes nationalités impliqués dans 5951 affaires de trafic de drogue ont été interpellés, ajoute la même source.(Aps)*29/10/2014
**Le receveur de la poste disparait avec un milliard
Le receveur d’Algérie poste de la ville de Hachem, dans la wilaya de Mascara, a disparu depuis dimanche dernier, 24 heures après avoir reçu une somme d’un milliard de centimes pour alimenter la caisse. Les responsables d’Algérie poste ont dépêché des enquêteurs sur place qui ont enregistré la disparition de la dite somme et le receveur. Une plainte est a été déposée auprès des services de sécurité pour retrouver le receveur.
Les citoyens se posent des questions sur la sélection lors des recrutements que ce n’est pas le premier receveur d’Algérie poste qui disparait avec la caisse. Auparavant plusieurs receveurs ont pris la poudre d’escampette avec le pognon sans plus donner de leurs nouvelles à ce jour, certains se trouvent en Europe et au Canada, après avoir « acheté le visa » !.*algerie1.com/21/10/2014
*Algérie Poste-Oran : grave défaillance
un retraité décède après plusieurs heures debout dans la file d’attente
Comme chaque 22 du mois, Algérie Poste d’Oran continue d’humilier ses usagers, au point que ce jour 22 octobre un retraité, se trouvant debout dans la file d’attente depuis 6 heures du matin, en vue d’accéder au guichet pour percevoir sa misérable retraite, a eu un malaise vers 10 heures du matin à l’intérieur de la poste Eckmühl d’Oran. Le malheureux usager du CCP rendra l’âme avant l’arrivée des secours.
Le mois passé aussi, une retraitée ne supportant plus manifestement de patienter dans une longue file d’attente a eu un malaise suivi d’une crise de nerfs, avant d’être évacuée aux urgences pour des soins.
A Misserghin, la poste « Zabana » a fait fort ce mercredi en annonçant aux usagers surpris et perplexes une indisponibilité des fonds le jour même de la paie des pensions de retraite. Les usagers, ne sachant plus à quel saint se vouer, interpellent le directeur régional d’Algérie Poste et le wali d’Oran à l’effet d’ouvrir une enquête sur cette grave défaillance.*Par Mohamed Ibn Khaldoun | 22/10/2014-algerie1.com
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*Une atteinte très grave à la sécurité du peuple algérien
L’avion-cargo ukrainien qui s’était écrasé à Tamanrasset, transportait des déchets nucléaires.
*Pourquoi nous a-t-on caché la vérité?
*L’avion-cargo ukrainien qui s’était écrasé le 30 août dernier quelques minutes après son escale à l’aéroport Aguennar de Tamanrasset transportait à son bord des produits nucléaires. Fort heureusement les contenants de ces produits n’ont pas été affectés par le crash de l’avion.?!
Néanmoins des vérifications d’usage ont été opérées dés le lendemain par des experts en nucléaire, qui se sont rendus sur les lieux du crash, afin de s’assurer que les contenants n’ont pas été détériorés lors de l’accident. En effet, une dispersion de ces produits dangereux aurait été lourde de conséquences pour la population et l’environnement.
Selon le quotidien Ennahar, qui révèle l’information ce samedi 11/10/2014/, en affirmant avoir consulté les conclusions d’un rapport secret sur ce crash, ces déchets nucléaires devraient être acheminés pour s’en débarrasser en Guinée Bissau. Les enquêteurs algériens ont fait appel aux experts du Haut commissariat à l’énergie atomique pour prendre en charge les contenants et les mettre à l’abri de toutes éventuelles fuites. Des pays africains sont devenus des dépotoirs de toutes sortes de déchets nucléaires et autres, provenant de l’Occident et de l’Europe.*samedi 11/10/2014/algerie1.com
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*L’ANP avorte un projet terroriste d’enlever des émirs du Golfe en séjours touristiques dans le Grand Sud algérien.
**Les réseaux terroristes s’intéressaient aux mouvements de ces touristes saoudiens, qui se déplacaient à bord de 17 véhicules tout-terrain, depuis leur arrivée en Tunisie jusqu’à leur entrée sur le sol algérien.
Les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP) ont réussi à faire avorter les projets terroristes d’enlever des émirs du Golfe en séjours touristiques dans le Grand Sud algérien. Les terroristes éliminés, mardi dernier, dans l’extrême Sud de la wilaya de Biskra faisaient partie du groupe armé qui préparait ces enlèvements d’émirs du Golf.
Selon le quotidien national arabophone Echourouk, qui révèle vendredi l’information, des membres de la phalange Al- Mouhajirin à laquelle appartenaient les trois terroristes abattus à Biskra auraient planifiaient de s’attaquer aux émirs saoudiens qui se trouvaient dans la région coincée entre Biskra et Djelfa pour la chasse.
Les services de sécurité étaient en possession de renseignements selon lesquels des réseaux terroristes s’intéressaient aux mouvements de ces touristes saoudiens, qui se déplacaient à bord de 17 véhicules tout-terrain, depuis leur arrivée en Tunisie jusqu’à leur entrée sur le sol algérien.
Ils récoltaient des informations sur ces émirs pour, vraisemblablement, le compte de cette phalange mais c’était sans compter sur la vigilance des forces de sécurité qui ont été mises en état d’alerte en plus du renforcement de la sécurité pour le déplacement de ces touristes. Cela a permis ainsi de neutraliser les trois importants chefs de ladite phalange terroriste et faire avorter ainsi ses plans.*.algerie1.com/10/10/2014
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*L’insuline produite à Constantine prochainement disponible sur le marché national
L’insuline produite à Constantine sera prochainement disponible sur le marché national, a annoncé, vendredi à Vienne, un responsable du groupe pharmaceutique Saïdal.
Dans le cadre du partenariat entre le groupe Saidal et les laboratoires danois Novo Nordisk, l’insuline produite à Constantine sera disponible prochainement sur le marché national, a déclaré à l’APS le directeur marketing du groupe Saïdal, Naili Saad-Eddine Yahia, en marge de la 50ème réunion annuelle de la session de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD) qui se tient à Vienne du 15 au 19 septembre.
Il a affirmé, à cet effet, que son groupe accordait « une grande importance à l’amélioration de la prise en charge » des diabétiques en Algérie, soulignant que la participation de Saidal pour la première fois à cette rencontre internationale a pour objectif de prendre connaissance des dernières nouveautés scientifiques en matière de médicaments et d’équipements médicaux.
Le responsable a, d’autre part, salué la participation de 200 praticiens algériens de différentes spécialités liées à la prise en charge du diabète, des secteurs public et privé, à la réunion de l’EASD, ce qui leur a permis de connaître les nouveaux moyens utilisés dans le monde pour le traitement de cette maladie « sournoise ».
Plus d’une trentaine de multinationales spécialisées dans la production d’équipements médicaux ont présenté, lors d’une exposition organisée à cet effet, les dernières nouveautés dans le domaine de la prise en charge du diabète, dont des appareils électroniques permettant de détecter une éventuelle infection du pied diabétique, de nouveaux stylos d’insuline et des glucomètres.
Le diabète est essentiellement dû à des troubles dans la sécrétion de l’insuline par le pancréas, causant une hyperglycémie, ce qui nécessite l’injection de cette hormone pour stabiliser le taux de glycémie dans le corps du diabétique.
Des complications peuvent apparaître et toucher d’autres organes vitaux du diabétique, en raison de facteurs génétiques ou environnementaux. 10% de la population mondiale sont atteints de cette maladie (382 millions personnes), selon les données de la Fédération internationale du diabète pour l’année 2014. Ce chiffre pourrait atteindre les 600 millions de diabétiques en 2035. (Aps) -19/09/2014
*21.676 têtes de bétail volées à quelques jours de l’Aid
On comprend un peu mieux pourquoi le prix du mouton a connu cette année une envolée inédite qui le rend inaccessible aux bourses modestes. 50.000 dinars pour un mouton moyen pour celui qui veut se conformer au sacrifice d’Abraham.
Mais pourquoi donc cette flambée subite ?. L’explication se trouve, au moins en partie, dans le communiqué de la Gendarmerie, rendu public ce lundi. Selon ce communiqué, c’est pas moins de 21.676 têtes de bétail qui ont été volées à leurs propriétaires à quelques jours seulement de la fête l’Aïd El-Adha.
Les régions touchés sont celles réputées pour leur traditions agro-pastorales, à savoir Djelfa, Tiaret, Laghouat, M’Sila, El Bayadh. Une bonne partie de ce cheptel a pris les chemins des frontières Est et Ouest pour être vendu sur les marchés marocains, tunisiens et libyens.*Par Abbès Zineb | 29/09/2014 | 21:07*.algerie1.com
*Un dangereux criminel arrêté à Oran
Il était activement recherché pour plusieurs délits et crimes dont 4 viols
Un dangereux criminel a été mis hors d’état de nuire par les éléments de la 7ème sureté urbaine de Sidi el Houari d’Oran. Tout a commencé quand le conducteur d’un véhicule Nissan 4X4 est apostrophé pour contrôle. Il s’est avéré que le véhicule a été volé dans la wilaya de Batna et le conducteur activement recherché pour plusieurs délits et crimes dont viol et atteinte à l’ordre public et à la sécurité.
Ceci n’est que le résultat de l’enquête primaire. Poussant leurs investigations, les policiers ont découvert que cet individu est aussi recherché avec son frère pour avoir volé deux camions de transport de carburant. Remarquant qu’ils étaient poursuivis, ils avaient immobilisé les camions en travers de la route avant d’y mettre le feu pour couvrir leur fuite.
Le dangereux délinquant était recherché également pour avoir commis quatre viols, alors qu’il n’est âgé que de 25 ans. Les investigations suivent leur cours, et un bravo aux policiers de la 7ème S.U.*.algerie1.com/Par Mohamed Ibn Khaldoun | 14/09/2014 |
**Oran-56 étudiantes victimes d’une intoxication alimentaire après un déjeuner
Après la saisie de la viande avariée dans un cité universitaire à Nâama, vendredi, à la la résidence universitaire de Belgaïd d’Oran une cinquantaine d’étudiants ont été, le jour même, victimes d’une intoxication alimentaire après avoir pris un déjeuner.
Selon les indications fournies par les services de la protection civile, les victimes qui ont ressenti des douleurs abdominales et autres vomissements, ont reçu les soins sur place avant d’être évacuées vers l’établissement hospitalo-universitaire (EHU) « 1er novembre 1954″.
Des prélèvements du repas servi aux étudiantes ont été effectués afin de déterminer les causes exactes de cette intoxication. Pour rappel, c’est la seconde intoxication alimentaire enregistrée dans cette cité U après de celle de mars dernier et qui avait fait une vingtaine d’étudiants.*algerie1.com/Par Lila Ghali | 20/09/2014 | 15:45
*110 morts dans les accidents de la route en deux semaines
Les automobiles, les camions et les transports des voyageurs sont devenus des cercueils ambulants et nos routes des cimetières potentiels. L’Algérie se vide de ce qu’elle a de plus précieux: ses forces vives, ses enfants. Lorsqu’ils ne décident pas de la quitter de leur plein gré pour des raisons de bien-être ou au péril de leur vie pour ceux qui ont opté pour la harga. Pour la même raison. Ceux-là doivent défier les vagues en furie et déjouer la vigilance des gardes-côtes. Les autres, ceux que le destin a décidé de rattrapper laissent la vie sur le bas-côté d’une route. Une fin tragique.
Une comptabilité macabre qui donne des sueurs froides. 91 personnes sont mortes et 1 084 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus durant la période du 2 au 8 septembre sur l’ensemble du territoire national, a indiqué, le 10 septembre, un bilan de la Gendarmerie nationale. 18 personnes ont été tuées et 50 autres blessées dans 20 accidents de la route survenus entre le 11 et le 13 septembre sur l’ensemble du territoire national, a signalé, samedi dernier, la direction générale de la Protection civile. Rien que pour la journée d’hier, deux personnes ont trouvé la mort et sept autres ont été blessées suite à une collision entre deux voitures, s’étant produite à M’saïd, sur la RN 96, dans la wilaya de Aïn Témouchent. Deux personnes sont décédées et 20 autres ont été blessées dans un autre accident de la circulation qui a eu lieu hier matin à Ben Srour (M’sila), sur la RN46 (M’sila-Biskra) ont fait savoir les services de la Protection civile. Soit 113 personnes tuées en l’espace d’à peine 10 jours! Une hécatombe! Est-ce une fatalité qui s’est abattue sur les Algériens pour être quotidiennement endeuillés? Pas un jour ne passe, en effet, sans que nous ne parvienne des quatre coins du pays un nouveau drame. La faute à qui? Qui est responsable de ces catastrophes humaines? «L’excès de vitesse, les dépassements dangereux, les mauvaises manoeuvres, le non-respect de la distance de sécurité et le manque de vigilance des piétons, sont les principales causes des accidents», souligne la Gendarmerie nationale. Les causes étant diagnostiquées qu’a-t-on fait pour verbaliser, punir les récalcitrants, ces terroristes routiers qui sèment la mort chaque jour que Dieu fait. On a parlé de l’instauration d’un permis à points, de mesures coercitives, de peine de prison. Le mal est toujours là. Il suffit de prendre la route ou tout simplement de la traverser pour se rendre compte de l’inconscience de certains automoblistes qui conduisent tout en utilisant leur téléphone portable, fumant une cigarette, sans respect du Code de la route, refusant la priorité aux autres véhicules et pour les piétons. Si l’on ajoute à cela l’ivresse de la vitesse qui fait monter l’adrénaline et la consommation d’alcool au volant qui donne l’impression d’être sur une autre planète, on aura tracé le portrait robot type du terroriste routier.
Les accidents de la route sont dus en grande partie au «facteur humain et au mépris de la loi» a fait justement remarquer l’ex-ministre des Transports, Amar Tou, qui a estimé qu’un «relâchement en matière de sanctions et de retraits de permis de conduire a conduit les usagers de la route à moins de prudence provoquant chaque année des milliers de morts». Il y a donc du laisser-aller! Peut-on encore décemment fermer les yeux sur un phénomène qui cause la mort de plus de 4000 Algériens par année sans se sentir coupable? Certainement pas. Il est urgent de prendre des mesures pour que des centaines de mères et de pères cessent de pleurer leurs enfants. Pour que des milliers d’enfants ne soient pas orphelins. Pour qu’enfin on fasse preuve de civisme et que l’on arrête de banaliser la mort…*L’Expression-Lundi 15 Septembre 2014
** 3281 mines datant de l’époque coloniale, découvertes et détruites en août 2014
3281 mines datant de l’époque coloniale, découvertes le long des frontières Est et Ouest du pays en août 2014, ont été détruites. Ainsi, à la 2ème Région militaire, 360 mines antipersonnel, 576 mines anti-groupes et 21 éclairantes, ont été découvertes et détruites.
Au niveau de la 5ème Région militaire, le décompte pour la même période fait ressortir que 2.266 mines antipersonnel, 37 mines anti-groupes et 21 mines éclairantes, ont été découvertes et détruites.
Le total général des mines découvertes et détruites s’élevait à la date du 31 août 2014, à 744.236 mines soit, 626.968 mines antipersonnel, 112.685 mines anti-groupes et 4.583 mines éclairantes.(Aps)14/09/2014 | 18:00
**une conférence sur les crimes de l’armée coloniale en Algérie
Le passé colonial refait surface. Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a estimé, hier à Oran, que la prochaine conférence internationale sur les crimes de l’armée coloniale française en Algérie, sera «la meilleure réponse à ceux qui veulent occulter ces massacres».
«La prochaine conférence internationale sur les massacres perpétrés par l’armée coloniale française en Algérie, constituera la meilleure réponse aux mensonges de tous ceux qui veulent occulter les crimes et massacres perpétrés durant la période coloniale», a indiqué le ministre, invité du Forum du quotidien El Djoumhouria.
Zitouni a insisté sur «le devoir de transmettre aux générations montantes de manière juste et fidèle, tous les aspects de la Révolution armée et de perpétuer le message de Novembre 1954».
Le ministre n’a pas manqué d’évoquer la situation prévalant dans la région et dans les pays voisins, soulignant que «l’Algérie dérange par ses soutiens aux causes justes, par son principe de non-ingérence et par sa stabilité». «Notre pays, en dépit de la situation prévalant dans certains pays voisins, vit, aujourd’hui, dans la stabilité grâce à la sagesse et la clairvoyance de la politique prônée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, mais aussi à la vigilance des éléments des services de sécurité qui protègent nos frontières», a expliqué le ministre. Par ailleurs, Tayeb Zitouni a rappelé quelques mesures prises, introduites dans le sillage des réformes du secteur public, telles que la possibilité de retirer sans difficulté la fiche communale partout, là où l’on se trouve.
De même qu’il a évoqué la priorité donnée à l’écriture de l’Histoire nationale par des chercheurs nationaux et l’ouverture des espaces, comme les musées pour une meilleure connaissance de l’Histoire nationale.
Evoquant le 60e anniversaire de la Révolution de Novembre 1954, il a indiqué que cet événement national sera commémoré tout le long de l’année par un riche programme d’activités, comme l’organisation de colloques.
Par ailleurs, le ministre a fait savoir que des ateliers de travail ont été installés dernièrement au niveau du ministère des Moudjahidine pour étudier la possibilité de revoir un certain nombre de lois concernant cette catégorie sociale. Ces ateliers regroupent, explique-t-il, des cadres, des représentants de l’organisation des enfants de chouhada et de moudjahidine et des experts dans différents domaines, dont le juridique.
Selon lui, ces changements visent à «adapter les lois aux exigences actuelles, dont celles relatives à la prise en charge des moudjahidine et ayants droit». La révision portera notamment sur les pensions et la protection sociale, a ajouté M.Zitouni, en soulignant que le travail de ces ateliers sera sanctionné d’une série de propositions qui seront soumises pour enrichissement dans des rencontres locales des moudjahidine et ayants droit.*L’Expression-Lundi 15 Septembre 2014
*Le vol Air Algérie AH 1013 décolle de Roissy avec 8 h de retard
Les retards et les annulations, sur les avions d’Air Algérie, se suivent et se ressemblent. Après l’annulation pure et simple du vol Toulouse-Alger hier dimanche et qui a laissé sur le carreau plus d’une centaine de personnes, voilà que durant le même dimanche, un autre vol a subi un retard de 8 heures.
En effet, les passagers du vol Air Algérie AH 1013, à partir de l’aéroport Charles De Gaulle (Roissy), dont le départ initial était prévu le 27/07 à 21h45, n’ont pu décoller que le 28/07 à 06h 29.
Dans les deux cas, Toulouse et Paris, aucune prise en charge n’a été assurée, les familles dormaient dans l’aéroport (photo) à la veille de la fête sacrée de l’Aid al-Fitr.
Le pire, c’est qu’à l’arrivée, une autre galère attend les passagers. Attendant patiemment leurs bagages, ils vont finir par s’apercevoir que les bagages n’ont pas été embarqués. En effet, depuis le début de la saison estivale, il est rare qu’un avion arrive avec toutes les valises. La plupart du temps, celles-ci arrivent plus tard et sont récupérées, quand elles ne sont pas perdues deux, trois à cinq jours plus tard.*Lila Ghali | 28/07/2014 -algerie1.com/
**Trois prostituées originaires de Blida, Boumerdès et Mascara, ont été arrêtées par la brigade de la police judiciaire de la sûreté de wilaya, lors d’une descente policière organisée en compagnie de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Souk El Tenine. Agées respectivement de 26, 34 et 28 ans, ces trois femmes ont été interpellées dans un appartement près de la plage de Souk El Tenine, durant la nuit du 5 au 6 septembre.
B.S, A.A et CH.F ont été surprises dans un appartement loué par un couple originaire d’Oran, en l’occurrence B.T. âgé de 36 ans et sa femme A.F. âgée de 31 ans, également arrêtés», indique la cellule de communication de la sûreté de wilaya dans un communiqué. Présentés devant le tribunal de Kherrata, les mis en cause ont été mis en détention provisoire pour «constitution de lieu de débauche, protection de prostituées, et répartition des gains des actes de prostitution et non-justification des sommes d’argent en possession des mis en cause». *L’Expression-Lundi 15 Septembre 2014
*Un violent incendie ravage l’usine d’équipements électroménagers « Samsung » de Sétif
Un violent incendie s’est déclaré dimanche soir, peu avant la rupture du jeûne, dans l’usine d’équipements électroménagers « Samha-Samsung » de Sétif, détruisant une importante partie de l’unité, a-t-on constaté.
Les éléments de la Protection civile activant dans les quatre unités de la ville de Sétif, assistés de leurs collègues dépêchés d’El Eulma et d’autres localités environnantes, luttent depuis 19 h 15 au moyen d’importants moyens anti-incendie, pour venir à bout de ce sinistre qui a eu raison des magasins de stockage et de plusieurs ailes où sont produits des réfrigérateurs, des cuisinières et autres équipements, a indiqué un sapeur-pompier rencontré sur les lieux par l’APS, précisant que l’origine de l’incendie n’est pas encore déterminée. Les éléments de la Protection civile luttaient encore vers 21 h 30 pour circonscrire cet important sinistre, a-t-on constaté.(Aps)*21/07/2014
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* la ruée vers les terres agricoles prend une ampleur inquiétante
massacre foncier à ciel ouvert à Jijel
Réputée pour la beauté de ses plages, de ses criques, de son parc naturel, mais aussi pour la fertilité de ses terres, les plus arrosées d’Algérie, la wilaya de Jijel risque de perdre à jamais sa vocation agricole au profit d’une activité essentiellement commerciale et mercantile.
Depuis l’interdiction du débarquement des marchandises non conteneurisées au port d’Alger et leur transfert vers le port de Djendjen, une dangereuse spéculation foncière s’est abattue sur la région et une grande frénésie s’est emparée des propriétaires de terres agricoles. Profitant de l’absence d’espaces aménagés pouvant servir de zones sous douanes, nécessaires aux concessionnaires automobiles après réception de leurs véhicules, beaucoup d’agriculteurs n’ont pas hésité à céder leurs terres à des intermédiaires qui, à leur tour, les proposent à la location aux concessionnaires et autres importateurs de véhicules.
Le phénomène, qui ne touchait, à son début qu’une partie infime des terrains agricoles, s’est progressivement accentué pour atteindre aujourd’hui des proportions alarmantes. Lors d’une virée de quelques heures dans la région, la semaine dernière, le constat fait de cette situation nous donnait froid dans le dos. Tout au long de la RN43, notamment à l’entrée est de la wilaya où l’activité agricole y est florissante, la «ceinture verte» qui formait, jadis, les vastes étendues de cultures au pied des montagnes et les grandes plaines aux diverses variétés maraîchères donnent déjà un aperçu du massacre agricole que subit la région.
En effet, des espaces agricoles hautement fertiles, nous dit-on, sont fractionnés et transformés aujourd’hui en de vastes parcs servant à l’entreposage de véhicules sortant du port. De la commune d’El Ancer jusqu’à Kaous, en passant par Belghimouz, El Kennar, Beni Ahmed ou Sidi Abdelaziz, le décor est identique mais surtout regrettable : des aires de stationnement bitumées et clôturées ont pris désormais la place des exploitations agricoles productrices d’une grande variété de légumes. L’habituel mouvement des tracteurs transportant les marchandises culturales est remplacé, quant à lui, par l’incessant va-et-vient des gigantesques camions porte-véhicules. La présence d’engins de travaux publics aux alentours des quelques surfaces, jusque-là épargnées, prouve aussi que les «attaques» contre les terres agricoles dans la région ne vont pas s’arrêter en si bon chemin.
Un business qui rapporte
«Le port de Djendjen étouffe. Pas moins de 400 000 véhicules y ont été réceptionnés pour le seul premier semestre de 2013, et le manque de terrains est de plus en plus ressenti. Il n’est pas impossible de voir d’ici quelque temps le peu des terres, résistant à ce phénomène tomber entre les mains des barons du foncier», nous confie un jeune Jijelien, parmi les rares n’ayant pas renoncé, jusqu’ici, à leur métier d’agriculteur. Car, faut-il le dire, la tentation est grande. «Depuis le transfert des marchandises non conteneurisées au port de Jijel, les prix des terrains ont été multipliés par dix, voire vingt dans certains cas», nous explique le jeune agriculteur.
«Avec toutes les difficultés qu’endurent les exploitants agricoles, beaucoup n’ont pas hésité à ranger leurs pioches et à vendre ou louer leur terre à des prix intéressants pour changer carrément d’activité», souligne encore notre interlocuteur. Selon certaines indiscrétions, les transactions foncières se font par contrat de location de cinq ans, contre la somme de 150 millions de centimes par an pour un hectare. Combien sont-ils à avoir succombé à la tentation du gain facile ? Aucun recensement fiable n’est disponible pour l’heure. Il en est de même pour la superficie des terres concernées par ce business des temps modernes.
En effet, qu’il s’agisse d’exploitations collectives (EAC) ou individuelle (EAI), de terrains privés ou domaniaux, le détournement des terres de leur vocation n’épargne aucun type d’activité agricole. Il faut savoir à ce propos que la wilaya de Jijel y développe de nombreuses filières agricoles, notamment le maraîchage, la viticulture, l’arboriculture, l’agrumiculture, l’oléiculture et la plasticulture. La superficie globale qui y est consacrée est de plus de 43 000 ha.
Seulement, avec les défalcations qui rognent ces terres à longueur d’année, que ce soit pour les besoins des projets d’utilité publique, l’auto-construction, ou dans le cadre de la réalisation des zones de sous douanes pour les concessionnaires automobiles, la superficie réelle du tissu foncier agricole qui en reste ne peut être définie aujourd’hui avec exactitude. Pour Mohamed Rafik Zaïmeche, président de la Caisse régionale de mutualité agricole (CRMA), et patron de la plus célèbre usine de liège dans la région, le malheur qui s’abat sur le secteur agricole à Jijel remonte aux années 1980 où «de nombreux projets de développement et d’infrastructures, mal réfléchis et mal conçus avaient déjà commencé à empiéter sur des zones potentiellement agricoles, comme c’est le cas pour la station d’épuration d’eau ou la centrale électrique construite non loin du port.» Selon lui, «la wilaya de Jijel a perdu, entre 2012 et 2013, 90% de ses terres cultivables, sans parler de celles qui sont laissées à l’abandon». L’on peut citer entre autres exploitations à l’arrêt depuis plusieurs années celles situées à El Anser s’étalant sur plus de 160 ha et mises, récemment, en sous-location, ou encore les deux fermes pilotes d’une superficie de plus de 500 ha à Taher.
Dans la localité de Harraten, à 4 km à l’est de Jijel, la ferme pilote Adouane Ali, restée longtemps inexploitée, a fini par servir de lieu pour la construction d’un nouvel établissement pénitentiaire, mais aussi pour le lancement de plusieurs activités commerciales, notamment pour la vente de matériaux de construction.
Un développement tous azimuts
Pourtant, comme le fait rappeler M. Zaïmeche, la loi sur le déclassement des terres agricoles insiste sur la nécessité de «tenir compte de la viabilité économique de l’exploitation agricole, c’est-à-dire qu’on ne doit pas amputer l’exploitation d’une superficie qui va l’amener à devenir non viable», explique note interlocuteur. Pour lui, tout le problème réside dans le non-respect des lois, comme c’est le cas par exemple du projet de réalisation d’un complexe sidérurgique dans la zone franche de Bellara, à 30 km de Jijel, où les 900 ha qui y sont consacrés «n’auront plus aucune autre utilité compte tenu des conséquences environnementales néfastes que ce complexe aura sur la zone, mais aussi sur toutes la régions avoisinantes».
Et de rappeler que «la zone franche de Bellara a été créée en 1997 par décret exécutif stipulant qu’elle est à vocation industrielle d’exportation où peuvent s’exercer toutes formes d’investissements hormis ceux polluants ou prohibés par la loi». Cependant, «l’on ne comprend pas comment ce projet de complexe a été retenu, alors qu’il est notoirement connu aujourd’hui que ce type d’activité industrielle engendre inévitablement une pollution atmosphérique (fumées d’incendie), aqueuse et une dégradation des sols», s’interroge l’industriel jijelien.
C’est dire qu’après la décennie noire qui a frappé la région, jadis fief des groupes terroristes, les autorités locales, à vouloir trop accélérer le rythme du développement, s’engagent aujourd’hui dans des projets infrastructurels de façon hâtive et insuffisamment réfléchie. Résultat des courses : absence totale d’harmonie et non-respect des priorités sectorielles. Peu de terres, à vocation agricole ou touristique, échappent actuellement à l’invasion du béton ou aux activités pseudo économiques et parasitaires. A Sidi Abdelaziz, la coquette plage
Le Rocher aux moules n’attire plus les foules d’antan, pour la simple raison qu’une immense plateforme en béton est érigée sur le rivage pour servir de lieu de débarquement aux embarcations de pêche. Après l’agriculture, est-ce venu le tour du tourisme de subir le même massacre ? C’est toute la crainte qu’expriment aujourd’hui les habitants de Jijel.
Clés :
-400 000 : nombre de véhicules reçus au port de Djendjen pour le seul premier semestre 2013
-43 500 ha : est la superficie agricole utile que compte la wilaya de Jijel
-200 : nombre d’exploitations agricoles collectives (EAC)
-18 749 : le nombre d’exploitations agricoles privées dans la wilaya
-900 ha : sont consacrés à la réalisation d’un complexe sidérurgique dans la zone franche de Ballara, à 30 km de Jijel.
*El Watan-17.10.2013
**Conflit tribal à Bordj Badji-Mokhtar :
le bilan s’élève à 6 morts et 30 blessés
Le conflit a été provoqué par la tentative d’un individu de voler un magasin, avant que la situation ne dégénère en échauffourées
Le bilan des victimes des échauffourées ayant éclaté mardi soir dans la localité frontalière de Bordj Badji-Mokhtar, suite à un conflit tribal, s’est élevé à 6 morts et 30 blessés, dont 6 dans un état grave, ainsi que plusieurs biens incendiés, a indiqué jeudi le secrétaire général de la wilaya d’Adrar.
« Le respect de la loi et le maintien de l’ordre seront imposés et la justice appliquée », a souligné, à ce propos, Abdelkader Bradai, signalant que le wali d’Adrar est toujours sur les lieux pour oeuvrer à l’apaisement de la situation et le règlement de ce conflit.
Le secrétaire général de la wilaya d’Adrar a aussi formellement démenti tout lien entre ces échauffourées qu’il a qualifiées de « fitna » et la gestion du dossier des sinistrés des dernières intempéries, dont la prise en charge se poursuit « normalement ».
Le wali d’Adrar, Ahmed Abdelhafidh Saci, avait affirmé mercredi à l’APS que ce conflit tribal (communautés targuie et arabe, ndlr), qu’a connu la ville de Bordj Badji-Mokhtar, a été provoqué par la tentative d’un individu de voler un magasin, avant que la situation ne dégénère en échauffourées entre les proches du propriétaire du commerce et ceux de la personne impliquée dans la tentative de vol.
Le wali a tenu, jeudi matin, une autre rencontre de concertation, au siège de la daïra de Bordj Badji-Mokhtar, avec les différents acteurs de la société civile locale, afin d’appeler à « la sagesse », à « faire prévaloir le dialogue et la raison », à « rejeter la violence » et à « se consacrer au développement de cette région frontalière ».
Des renforts des forces de maintien de l’ordre sont arrivés dans la commune de Bordj Badji-Mokhtar et se sont déployés autour des points névralgiques de la ville pour assurer la sécurité des personnes et des biens, a constaté mercredi soir un journaliste de l’APS. **El Watan avec APS-15.08.2013.
**Algérie: 4.500 morts par an sur les routes
les assureurs algériens ne trouvent plus leur compte
Les accidents de la route sont un casse-tête pour les assureurs algériens. Avec plus de 4500 morts par an, des dizaines de milliers de blessés, et des milliers de voitures sinistrées, les assureurs commencent à douter. Et pour ne pas arranger les comptes, l’Etat traîne des pieds pour autoriser une hausse des primes d’assurances et un plafonnement des ristournes.
Le secteur a réalisé un chiffre d’affaires de 24,8 milliards de dinars au 1er trimestre 2012 contre 24,1 milliards durant la même période de 2011, en petite hausse de 2,7%. Selon un bilan trimestriel du conseil national des assurances (CNA), cette progression du chiffre d’affaires du secteur provient des assurances dommages qui représentent 95,9% de la structure globale du marché et dont le chiffre d’affaires est passé à 23,8 milliards de DA au 1er trimestre 2012 contre 22 milliards DA une année auparavant, en hausse de 8%. La branche automobile se taille la part du lion dans le secteur, avec une croissance de 9% du chiffre d’affaires, qui atteint 14,2 milliards
DA à fin mars dernier contre 13,1 milliards à la même période de 2011. A elle seule, la filière assurance voiture représente 60,1% du marché des assurances en Algérie. Près de 50% des 86,1 milliards de dinars de chiffre d’affaires du secteur des assurances pour l’année 2011 proviennent des risques et des couvertures de la branche automobile. Le secteur des assurances a payé la même année en règlement des sinistres près de 36 milliards de dinars dont 80 % ont été versés à la branche automobile, contre 35 milliards de DA en 2009. Et, de fait, »la hausse de la prime d’assurance est toujours d’actualité », a indiqué à ME une source au Conseil national des assurances (CNA). Le tarif actuel de l’assurance automobile obligatoire devrait doubler pour que les compagnies d’assurance puissent équilibrer leurs recettes et dépenses, avait estimé récemment le président de l’Union algérienne des assurances et réassurances (UAR), M. Amara Latrous, qui a relevé que « pour un rééquilibrage technique entre les recettes et les dépenses (…) cette assurance obligatoire
devrait être augmentée au minimum de 100% pour passer de 1.500 DA actuellement
à 3.000 DA ».
Des ristournes à revoir .
Une autre proposition des professionnels des assurances est de plafonner à 60% ou moins le taux des ristournes octroyées par les assureurs à leurs clients, notamment les entreprises publiques. Ces taux vont actuellement jusqu’à 90%, en particulier pour les responsables d’entreprises publiques et les députés, entre 50 et 60% pour les personnels des entreprises. La branche automobile est déficitaire en raison du grand nombre d’accidents et des frais qu’ils engendrent, selon des assureurs. En 2009, les compagnies d’assurance ont versé 33 milliards de DA à leurs assurés au titre d’indemnités, dont 80% ont servi à indemniser les sinistres matériels et corporels des accidents de la route. Le souci premier des assureurs nationaux est donc de réajuster les tarifs, c’est-à-dire des primes d’assurances automobiles obligatoires responsabilité civile (RC) et une révision à la baisse des taux de ristournes. »Les propositions faites à l’autorité de régulation sont toujours sur la table », avait récemment avoué M.Lamara Latrous. Selon le président de l’Association nationale des agents assureurs, Mahmoud Belkadi, l’augmentation du SNMG à 18.000 dinars aurait induit une hausse de 25% du montant d’indemnisation des accidents corporels de la circulation depuis janvier 2010. (maghrebemergent.info-11.07.2012.)
**Oran: Quatre automobilistes assassinés, 40 véhicules volés…
Le phénomène prend de l’ampleur
les voleurs de véhicules ne reculent devant rien, allant parfois jusqu’à l’assassinat
Après une petite accalmie, le vol de véhicules a repris de plus belle, ces derniers jours à Oran, à l’instar d’autres wilayas du pays.
Et les voleurs de véhicules ne reculent devant rien, allant parfois jusqu’à l’assassinat. Les aérosols lacrymogènes, les armes blanches, armes à feu, sont souvent usités par les bandits pour voler des véhicules. Depuis le début de l’année en cours, quatre personnes ont été tuées et délestées de leurs voitures à Oran. Ces dix derniers jours, deux crimes similaires ont été enregistrés à Oran. Le premier s’est produit le 27 juin à Hassi Ameur, lorsque le corps sans vie d’un homme âgé de 32 ans a été découvert, gisant dans une mare de sang, à l’entrée de la localité de Hassi Ameur. La victime a été découverte par un groupe de jeunes qui ont avisé les services de sécurité. La victime a reçu plusieurs coups de couteau avant d’être délestée de sa voiture de marque Fiat. Vendredi, dernier, un homme âgé de 49 ans, a été égorgé et sa voiture de marque Hyundai Atos, volée. Le crime s’est produit à Sidi Chami. Le vol des voitures a atteint un seuil très inquiétant. Les statistiques de la Gendarmerie nationale sont révélatrices de la progression inquiétante de ce phénomène. Ainsi et selon un bilan communiqué par le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya, pas moins de 40 véhicules ont été volés, durant le premier trimestre de cette année dont 13 récupérés.
Une étude, établie par la gendarmerie, a indiqué que la wilaya d’Oran vient en seconde position après celle d’Alger, concernant le nombre de vols de voitures. Les véhicules neufs sont, de plus en plus, ciblés. Les moyens ainsi que les méthodes n’ont pas trop changé. Parmi les procédés utilisés, le vol des voitures en stationnement, quoi que l’usage de la force devient un moyen plus fréquent, particulièrement dans les zones reculées. Les voleurs sont souvent organisés en bandes et utilisent différentes techniques pour s’emparer des voitures. Selon les rapports du commandement de la Gendarmerie nationale « les moyens utilisés diffèrent d’une bande à l’autre ». Cela s’explique par le fait que parmi les méthodes utilisées par les criminels figure le fait d’attirer les conducteurs de taxis et les clandestins, pour les acheminer vers un endroit choisi d’avance en contrepartie d’une somme d’argent alléchante et suivant un plan étudié. Suite à quoi, les chauffeurs sont orientés vers les routes secondaires pour les agresser et prendre possession de leur véhicule. Suivre de près le véhicule ciblé jusqu’à son arrivée à un dos d’âne, percuter le véhicule par l’arrière pour obliger le conducteur à s’arrêter pour s’assurer de l’état du véhicule ; à sa descente, le chauffeur est agressé et son véhicule volé.
La méthode classique est toujours en vogue. Calquer les clés de véhicules, avec la complicité de certains mécaniciens, et employés des stations de lavage, surveiller le propriétaire après l’obtention du numéro d’inscription, le véhicule stationné est facilement volé. Egalement parmi les méthodes les plus usitées, le recours à des femmes comme «appât» pour attirer les victimes. Ces jeunes filles sont devenues, en effet, une arme fatale entre les mains des voleurs de voitures. Ces femmes attirent l’automobiliste dans un endroit isolé où l’attendent des complices. Il est alors obligé d’abandonner sa voiture sous la menace. Les filles sont impliquées dans 37% des affaires de vol de voitures. Une fois subtilisé à son propriétaire, le véhicule est maquillé avec la falsification de son numéro de châssis. La «nouvelle» voiture est ensuite revendue sur le marché noir. Les vols sont enregistrés dans les quatre coins de la ville et les actes sont commis, de jour comme de nuit. On ajoute que les auteurs de ces vols opèrent dans des quartiers considérés comme résidentiels. Pour faire face à ces vols notamment pour les voitures en stationnement, nombreux sont ceux qui ont opté pour des cannes antivol qui servent à bloquer le volant. D’autres ont installé des systèmes d’alarme pour dissuader les voleurs. Mais ce n’est pas l’arme absolue.
Selon un bilan dressé par les services du groupement de la gendarmerie de la wilaya d’Oran, 234 véhicules ont été volés en 2010. Durant la même période 34 ont été récupérés. Le même bilan fait état de 279 véhicules volés en 2009 dont seulement 27 récupérés. (Le Quotidien d’Oran-11.07.2012.)
**Un enfant de 8 ans parmi un groupe de 30 harraga interceptés au large d’Oran
Trente candidats à l’émigration clandestine dont un enfant de 8 ans et 2 autres mineurs ont été interceptés avant-hier, à 13 miles au nord d’Oran. Les harraga, originaires d’Oran, étaient à bord de 2 embarcations lorsqu’ils ont été repérés par des patrouilleurs des gardes-côtes. Les candidats à l’émigration avaient tous mis en place pour rallier la rive espagnole. Sur la première embarcation, les services des gardes-côtes ont intercepté 13 harraga alors que sur la seconde se trouvaient 17 autres.
L’enquête préliminaire a révélé que certains, parmi les mis en cause, ont volé les 2 embarcations à Oran, pour concrétiser leur rêve, en mettant en danger leur vie et celles des mineurs dont un enfant de 8 ans. Ce vol d’embarcations pneumatiques intervient quelques jours seulement après que les services de sécurité eurent démantelé, dans la wilaya de Mostaganem, un atelier clandestin spécialisé dans la fabrication d’embarcations. Un atelier qui était destiné à alimenter ce marché en équipements et moyens pour rallier clandestinement l’Europe. Un mois auparavant, un autre groupe de 25 harraga a été intercepté au large de Krsitel. Parmi eux 2 filles et 2 mineurs. (Le Quotidien d’Oran-11.07.2012.)
**Les billets usagés de 200 DA seront retirés graduellement
Les billets de 200 DA, qui se trouvent pour une grande partie dans un état avancé de vétusté, seront retirés de la circulation d’une façon graduelle, annonce la Banque d’Algérie dans un communiqué repris par l’APS.
Les billets en question, décriés durant des années par les citoyens, continueront cependant à circuler concomitamment avec la nouvelle pièce de 200 DA, distribuée hier dans les différentes succursales de la Banque d’Algérie, affirme cette institution.
«Il ne faut pas qu’il y ait amalgame entre le retrait graduel des billets vétustes de 200 DA, qui a été d’ailleurs entamé depuis des mois, et le retrait définitif du marché de toutes les coupures de 200 DA, chose qui n’est pas envisageable», a déclaré à l’APS le responsable de la communication de la Banque d’Algérie.
La pièce, dont les caractéristiques ont été fixées par le règlement 12-02 du 30 mai 2012 de la BA, est marquée sur une face par le logo composé d’un arrière-plan représentant le drapeau national, une silhouette d’une jeune fille et d’un jeune garçon fixant du regard l’horizon, en plus de plusieurs éléments symbolisant la lutte de libération nationale, les sciences (satellite algérien, ordinateur) et les réalisations infrastructurelles et technologiques (métro, constructions). Le revers de la pièce est composé d’un motif principal du chiffre »200″ stylisé apparaissant sur tout le diamètre du cœur, sur un fond en texture. La nouvelle pièce porte à dix le nombre de pièces en circulation (1/4 DA, ½ DA, 1 DA, 2 DA, 5 DA, 10 DA, 20 DA, 50 DA, 100 DA et 200 DA).
Intervenant en marge de la «présentation technique» de la nouvelle pièce, le responsable de communication de la BA explique que le «retrait graduel» veut dire simplement que le billet vétuste de 200 DA qui rentre dans les caisses de la Banque d’Algérie n’en sortira plus. Les billets neufs de 200 DA mis en circulation par la BA ne seront pas retirés de la circulation, informe ce responsable. Il faut savoir que la valeur faciale des billets en dinars s’échelonne actuellement entre 100 DA et 2.000 DA, à savoir les billets de 100 DA, 200 DA, 500 DA, 1.000 DA et 2.000 DA.
La coupure de 200 DA, faut-il le rappeler, a été émise pour la première fois en 1983 avant qu’une coupure de la même valeur faciale mais d’une taille plus petite ne soit émise en 1992.
Les responsables de la Banque d’Algérie affirment enfin que le billet de 200 DA a résisté plus que toutes les autres coupures. (Quotidien d’Oran-05.07.2012.)
**Perturbations du réseau internet depuis une semaine
Le Passage au «MSAN» s’est fait dans le désordre..L’installation des équipements du MSAN n’a respecté aucune procédure de passage d’un système à un autre.
Depuis une semaine, plusieurs quartiers d’Alger ont enregistré de fortes perturbations dans l’accès à internet. Certains ont été même privés de ligne téléphonique, surtout ceux qui ont basculé vers le 023. Des citoyens des Vergers (Birkhadem), de Rouiba et de Draria nous ont signalé ce problème. Une dame de Rouiba nous a même dit qu’elle ne disposait plus de téléphone. En se rendant à l’Actel, on lui a dit «qu’on s’en occupait» sans lui fournir la moindre explication rationnelle sur cette situation ou une échéance précise. Autant dire qu’on l’invitait tout simplement à prendre son mal en patience.
En fait, les spécialistes des télécoms ont leur petite idée sur ces incidents : l’installation des équipements du MSAN n’a respecté aucune procédure de passage d’un système à un autre. On coupe, on configure, on met au point et, pendant ce temps, l’abonné subit le préjudice.
Or, cette technologie doit répondre à deux impératifs. Il s’agit en premier lieu de la nécessité de remplacer la technologie actuelle devenue obsolète, ce qui explique la mauvaise connexion ou communication ; l’autre impératif est justifié par la nécessité de développer de nouveaux accès pour augmenter la télédensité.
Actel pointé du doigt par les usagers d’internet
«Le client veut un bon service, un point c’est tout. Il s’en fout que ce soit du MSAN ou une autre technologie. Il est vrai que le MSAN sonne bien à l’oreille, mais sonne moins bien dans la réalité», nous a déclaré un citoyen hors de lui. A ses yeux, le problème aurait été moins grave si les agences Actel prenaient la peine de renseigner avec précision sur la nature des lenteurs ou des dysfonctionnements. Azouaou Mehmel, PDG d’Algérie Télécom, avait révélé à l’occasion du 10e anniversaire de l’entreprise dans un message adressé aux travailleurs «une situation des plus palpables caractérisée le plus souvent par le volume des réclamations des clients, la mauvaise qualité de service et le nombre sans cesse croissant de dérangements et de demandes insatisfaites».
Contacté par nos soins, Abdelhakim Meziani, de la cellule communication, veut équilibrer le débat. Pour lui, «à ce jour, l’installation du MSAN est plus ou moins correcte». Il n’exclut pas des insuffisances, mais pour lui, il n’y a rien d’alarmant. Il ajoute néanmoins que certains équipements sont en cause. Et pour être plus concret, il cite le cas des «modems de Easy et Anis qui ont connu des problèmes, mais qui peuvent être solutionnés par une reconfiguration. Pour Fawri par contre, les choses se sont mieux déroulées».
Selon la même source, le PDG est conscient de ces lacunes et c’est pour cette raison qu’il multiplie les réunions au siège de l’entreprise avec les principaux responsables du groupe. Il a même donné un coup de pied dans la fourmilière en décidant «une rotation dans les services techniques» avec une feuille de route bien tracée : réduire le taux de dérangement et augmenter le taux de raccordement. (El Watan-20.06.2012.)
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*l’Algérie à la croisée des chemins
Ahmed Ouyahia jette un pavé dans la mare:
«Des pays européens incitent nos jeunes à la révolte»
«99% des demandes de visas touristiques déposées par les jeunes sont rejetées, certains ateliers européens adressent des invitations aux jeunes Algériens en vue de les initier à des printemps et autres révolutions colorées»
En décrétant que l’Algérie est à «la croisée des chemins», le secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Ahmed Ouyahia, jette un pavé dans la mare.
Selon le Premier ministre, il existe des laboratoires dans les pays européens, sans toutefois les citer, qui se chargent de former les jeunes révolutionnaires professionnels. Alors que, lance-t-il «99% des demandes de visas touristiques d’une semaine, déposées par les jeunes sont rejetées, certains ateliers européens adressent des invitations aux jeunes Algériens en vue de les initier à des printemps et autres révolutions colorées».
Dans ce contexte, il déclare en faisant allusion aux NDI américains (The National Democratic Institute), qu’ «une superpuissance mondiale accorde, aujourd’hui, un intérêt accru à la jeunesse algérienne et annonce ouvertement son intention de former les jeunes sur les moyens de se mobiliser pour faire entendre leur voix auprès de leurs régimes et pour qu’ils puissent contribuer à l’instauration de la démocratie», s’interrogeant sur les réelles motivations d’une telle attention. Pour rappel, faisant appel à un réseau mondial d’experts volontaires, le NDI, une ONG, accorde un appui pratique aux leaders politiques et dirigeants de la société civile qui travaillent à l’établissement de valeurs et institutions démocratiques dans leurs pays.
Cependant, le Premier ministre a omis de rappeler que les réformes engagées sous forme de lois amendées étaient qualifiées d’un pas positif par les officiels américains, français et anglais d’ailleurs. Evoquant le bouleversement régional lors de l’allocution de clôture de la rencontre consacrée aux jeunes, organisée par le RND, M.Ouyahia décèle une «similitude» entre ce qui se passe actuellement dans le Monde arabe et la période révolutionnaire de mai 1968 en Europe, notamment en France. Par conséquent, il exhorte les jeunes militants du parti à contribuer à la sensibilisation des jeunes durant la campagne pour les législatives, aux complots qui se trament contre l’Algérie qui doit rester une exception.
Les jeunes sont ainsi avertis et appelés à protéger l’Algérie d’une «véritable tornade» qui la guette au tournant. M.Ouyahia a invoqué l’histoire pour la circonstance. «Cela fait 3000 ans déjà, lorsque nos ancêtres amazighs se furent identifiés aux hommes libres», souligne-t-il.
La tempête ou la véritable tourmente qui frappe certains pays arabes, à des desseins d’hégémonie et de domination étrangère est perçue par le Premier ministre comme «une menace qui pèse sur lAlgérie». Néanmoins, selon M.Ouyahia, «le grand peuple algérien qui a pu sauver l’Algérie dans sa plus grave situation sera là pour rééditer son exploit».
Le peuple algérien a pu défendre sa patrie et de façon digne contre «Sant’Egidio en temps de crise lorsque le pays vivait sous embargo et ce, sans utiliser ni blindés ni argent», indique-t-il. En soulignant que son parti rejette «le discours nihiliste» qui, selon lui, est revenu en force sur la scène politique depuis deux ans.
Le RND n’admet pas ce discours car, dit-il «l’Algérie n’a pas besoin de tels procédés et comportements que nous avons connus de 1990 à 1991».
Le secrétaire général du RND a affirmé également que «le cinquantenaire de l’Indépendance sera l’occasion d’évaluer le parcours du pays et la facture des discours politiciens et démagogiques qui ont mis le feu aux poudres». Il a précisé que durant la situation chaotique induite par les années de terrorisme, le pays a perdu les plus chers de ses fils, des soldats, des éléments des forces de l’ordre, des civils et même des bébés.
Ces jeunes, selon lui «ont été entraînés vers la mort sans savoir pourquoi ils devaient mourir». «Ceux qui les ont entraînés dans les rangs du terrorisme, sont les mêmes qui s’égosillent encore aujourd’hui dans les tribunes de Londres, de Doha et de Genève et appellent au retour du FIS dissous», a-t-il fait savoir. Par ailleurs, le Premier ministre a affirmé que «si le taux de chômage est estimé à 10%, celui qui sévit parmi la frange des jeunes est de l’ordre de 21%». De même, poursuit-t-il, «la crise du logement frappe de plein fouet la catégorie des jeunes qui représentent la grande majorité de la société».
En prévision du scrutin des législatives, M.Ouyahia a invité les jeunes à enrichir le programme du parti et à le faire connaître à travers l’utilisation des réseaux sociaux notamment facebook. Il a salué, par-là-même, «le combat mené en 2011 par les jeunes sur Facebook lorsque certaines parties tentaient d’ébranler la stabilité du pays» et appelant ces jeunes militants à «persévérer dans cette voie», a-t-il déclaré en conclusion. (L’Expression-17.06.2012.)
**Service national: les jeunes Algériens de plus de 23 ans ( nés entre 1988 et 1989) seraient dispensés
Un décret présidentiel dispensant du Service national les jeunes Algériens nés entre 1988 et 1989 serait signé incessamment par le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, apprend-on de sources crédibles. Pour ce faire, les responsables concernés du ministère de la Défense nationale ont été instruits pour la mise en oeuvre, durant l’année en cours, des mesures adéquates pour l’exécution de cette décision». Et dans le souci d’assainir la situation des citoyens vis-à-vis du Service national et en prolongement des mesures mises en oeuvre pour la prise en charge des préoccupations des jeunes, le ministère de la Défense nationale étudie également, ajoutent les mêmes sources, les modalités et conditions permettant aux appelés nés en 1990 d’être dispensés de l’accomplissement du Service national. Néanmoins, il est à signaler que ceux détenteurs de diplômes universitaires, en l’occurrence ceux qui sont âgés de 23 ans, ne sont pas concernés par la dispense. Ces nouvelles mesures à l’égard des jeunes n’ayant pas accompli leur Service militaire, viennent après celles prises en février 2011 par le président quand il avait décidé de «régulariser définitivement» les jeunes citoyens âgés de 30 ans et plus au 31 décembre 2011. (L’Expression-21.03.2012.)
**Ali Laskri, premier secrétaire national du FFS : «L’Algérie est toujours en danger»
Le FFS «ne croira aux garanties avancées par les autorités qu’une fois le scrutin est passé», a déclaré Ali Laskri. S’il n’ y a pas un processus démocratique «l’ Algérie sera toujours en danger», a averti le premier secrétaire national de la formation de Hocine Aït Ahmed. Ce parti a opté pour une participation tactique pour la remobolisation au sein du parti et de la population algérienne afin de «s’inscrire dans l’alternative pacifique démocratique», a commenté hier au micro de la Radio nationale, Ali Laskri. L’annonce de participation après un long suspense est-elle le fruit d’un consensus de la base? «Après l’ annonce du débat qui devait aboutir à la convention nationale, le cheminement des débats au niveau de 38 wilayas sur la question politique au niveau national, régional et international et aussi sur la question avec l’argumentaire produit par la commission de stratégie politique, répond-il nous avons tenu notre convention nationale qui est statutaire où il y a eu toutes les recommandations, les rapports qui venaient de la base militante et aussi des amis du FFS pour trancher la décision la plus forte.» «On avait ouvert un débat libre, serein et responsable pour arriver à un consensus et prendre la décision la plus forte au conseil national tenu le 2 mars qui reste un choix souverain du FFS approuvé par la majorité écrasante du conseil national», a-t-il justifié en réitérant qu’ «il y a eu tout de meme 4 voix contre la participation». En tout cas, «même si on ne devait prendre qu’un seul siège à la prochaine assemblée, on aurait participé car nos décisions relèvent d’un choix souverain», a déclaré auparavant ce même responsable.
«La décision de participation n’a pas été prise facilement, j’ai toujours dit que c’est un examen difficile», fait-il savoir. Le FFS va participer pour obtenir des sièges à condition qu’il y ait «un scrutin libre», a-t-il indiqué. Dans le cas d’un scrutin faussé ou entaché de fraude, «le FFS avisera au moment voulu, c’est-à-dire nous prendrons les décisions qui s’imposent et revenir au conseil national»,a-t-il indiqué pour probablement rassurer les opposants à la participation. «Cette élection ne va pas aboutir à une Assemblée constituante car il n’y a pas de véritable transition démocratique et de commission indépendante pour gérer ce scrutin», a-t-il expliqué pour dire qu’il n’y a pas de processus allant dans le sens de la concrétisation d’une Assemblée constituante. Cette participation est justifiée également par les enseignements qu’elle aurait tirés des lacunes du parti apparues en 1997. De quoi s’agit-il? Selon l’invité de la radio, le fait de perdre en cours de route des parlementaires dont les mandats ont été obtenus aux législatives de 1997, est considéré comme «lacune interne au parti» mai aussi, poursuit-il «beaucoup nous le reprochent au sein du parti». Cela est souligné dans le message de Hocine Aït Ahmed. Pour ne pas reproduire les mêmes lacunes, «nous y veillerons dans le cadre du contrôle rigoureux du parti à ce que les candidats du FFS à la prochaine assemblée soient des candidats imprégnés de militantisme parce que nous sommes devant un pouvoir qui fait dans la normalisation la plus crédible parmi nous», a-t-il soutenu. «Compétence, intégrité, patriotisme seront les critères que doivent réunir les candidats qui seront présentés sur les listes du FFS», dit-il encore. Il faut quand même trouver des hommes et des femmes incorruptibles dans notre pays car la tentative de la «mangeoire est à la fois énorme et dramatique», dixit Ali Laskri. «Le redéploiement du FFS pour la remobilisation du parti et de la population a commencé par l’ ouverture du débat pour remobiliser les énergies militantes», a-t-il indiqué. Contrairement à ce que déclaraient les observateurs et analystes politiques sur la participation prévisible du FFS qui, au demeurant, «se sont mis dans le faux», selon le premier secrétaire de ce parti. «Nous avons fait participer toutes les composantes du parti, les amis et la société civile à la prise de décision», a-t-il réitéré encore.
Il ne faut pas qu’il y ait une chute brutale du régime, nous, nous sommes à la recherche d’un changement démocratique pacifique. Mais, faut-il encore que les Algériens y croient? Au yeux de l’invité de la radio, «pour y croire, il faut que le pays s’ inscrive dans le processus démocratique qui relève du fondement principal pour la sécurisation du pays qui est actuellement dans une position difficile.» «C’est une ´´hérésie´´ de prétendre qu’on est à l’abri du changement induit par le contexte régional et international. Cette nouvelle donne, conclut-il, doit être intégrée dans la construction d’un véritable changement démocratique pacifique pour éviter la violence chaotique qui pourra engendrer des situ
situations incontrôlables dans le pays». (L’Expression-05.03.2012.)
** 15ème édition du Salon international du bâtiment
Le désormais Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics Batimatec, a ouvert les portes de sa 15e édition jeudi au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger).
L’accent a été mis sur la nécessité d’économiser de l’énergie dans le bâtiment par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa, qui a souligné, lors de cette inaguration, l’importance de «créer un organisme de développement des modes de construction permettant l’économie d’énergie.» Une réflexion sera engagée avec les professionnels participants pour cerner la possibilité de créer une entité chargée de l’écoconstruction. Il s’agit de promouvoir et de développer l’économie de l’énergie dans le secteur. Cet établissement prendra la forme d’un centre ou d’un forum, a expliqué M.Moussa, affirmant que l’efficacité énergétique est «un enjeu d’avenir». Il a rappelé que la réalisation de plus de 600 logements à grande efficacité énergétique dans 11 wilayas a été engagée en collaboration avec l’Agence nationale de promotion et de la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue).
«Nous continuons également la construction de 3000 logements dans le cadre de ce programme et également des équipements publics», a encore indiqué M.Moussa, qui a souligné la nécessité d’adopter une démarche à même de promouvoir l’efficience énergétique dans le secteur de l’habitat. Celle-ci se traduirait à travers un encouragement de l’utilisation des matériaux de construction innovants. Pour le ministre de l’Habitat, Batimatec est une opportunité pour faire connaître la production nationale et constitue un espace de rencontres entre opérateurs algériens et leurs homologues étrangers dans le domaine du BTP.
Considéré comme l’un des plus importants Salons spécialisés en Algérie et en Méditerranée, Batimatec est destiné spécialement aux professionnels du secteur du BTP animé par des architectes, urbanistes, entreprises, promoteurs, producteurs de matériaux de construction. Quelque 1030 exposants nationaux et étrangers participent à ce Salon qui regroupe 544 entreprises algériennes et 488 entreprises étrangères représentant 23 pays. L’on y compte la Turquie, l’Italie, la France, la Chine, l’Espagne, la Belgique et l’Allemagne, présentes avec le plus grand nombre de sociétés. Organisé sous le thème «Les progrès d’aujourd’hui et les défis de demain», le 15e Batimatec permettra d’évaluer la progression des secteurs de la construction, des grands travaux publics et de l’industrie nationale des matériaux de construction, 50 ans après l’Indépendance du pays. L’enjeu consiste à mesurer les possibilités de réaliser le prochain challenge qui est de construire 2,5 millions de logements au titre du programme quinquennal 2010-2014.
Des journées techniques sont prévues en marge du Salon durant lesquelles experts, chefs d’entreprises et opérateurs économiques débattront des matériaux de construction innovants, de l’écoconstruction et du développement durable dans le domaine de la construction.
Ce Salon de cinq jours a été inauguré, en présence du ministre de la Communication, Nacer Mehal, du secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Halim Benatallah, celui des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, et de la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique, Mme Souâd Bendjaballah.(L’Expression-05.05.2012.)
**30 exposants nationaux et internationaux au Salon des énergies nouvelles
Le 6e Salon «Electro, Automation & Energy», qui sera inauguré officiellement aujourd’hui, sera animé par quelque 30 exposants nationaux et internationaux venus de 11 pays leaders dans le domaine qui sont la Tunisie, le Maroc, la Turquie, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, l’Allemagne, l’Espagne, l’Autriche, la France et la Russie.
Le ministère de l’Energie et des Mines a, pour sa part, confirmé la participation de son département des énergies nouvelles et renouvelables à cette 6e édition, au même titre que les organismes «Neal» et «Aprue».
Parmi les participants nationaux, l’on compte le groupe Sonelgaz qui est présent notamment à travers ses filiales «Kahrakib» et «Credeg».
Les exposants internationaux se distinguent par la présence des leaders du secteur comme Siemens, ABB, Weg, Centrotherm ou encore Eurosol…
Ce Salon, dont l’ouverture à destination des professionnels a eu lieu hier samedi, se veut la vitrine d’une multitude d’innovations technologiques dans les domaines de l’infrastructure moderne, efficace et durable de transmission et de distribution d’énergie, et de l’automation industrielle, des technologies électriques et de l’éclairage, a confié à L’Expression, Mme Kahina Behloul, manager de «Fairtrade», organisateur de la manifestation.
Plus de 2200 visiteurs professionnels sont attendus à ce Salon en marge duquel se tiendra un pôle-conférences, en rapport avec les multiples énergies, et essentiellement l’efficacité énergétique. Ces rencontres s’organiseront, deux jours durant, sous forme d’ateliers et de tables rondes animés par des intervenants spécialistes dans le secteur, visant à communiquer sur les nouvelles technologies du domaine.
Selon le MEM, une capacité de 22.000 MW de production d’énergie, dont 40% destinés à la consommation nationale, doit être installée à partir de sources renouvelables d’ici 2030. Aussi, nombre d’investisseurs étrangers s’affairent au portail Algérie comme l’attestent les multiples accords, portant sur plusieurs milliards d’euros, signés l’an dernier avec Sonelgaz.
Faut-il rappeler également le rôle essentiel que s’apprête à jouer notre pays dans la production d’électricité d’origine photovoltaïque et solaire avec, en perspective, une exportation vers l’Europe.
Cet ambitieux programme nécessite un investissement allant jusqu’à 120 milliards de dollars dans les énergies renouvelables d’ici 2030. Les investissements émaneront tant du secteur public que privé sans omettre ceux de partenaires étrangers. Le projet sera soutenu par le développement d’une industrie de sous-traitance nationale qui devrait permettre la création d’environ 100.000 emplois.
L’édition précédente de ce Salon s’était déroulée du 28 février au 3 mars 2011. Les exposants étrangers étaient venus de 7 pays (Allemagne, Chine, France, Iran, Italie, Russie et Tunisie.) -L’Expression-06.05.2012.
**10.000 enseignants retraités menacés d’expulsion des logements qu’ils occupent….Quelle honte !
Depuis 2005, les retraités de l’Education, qui se sont regroupés au sein du Syndicat national des retraités de l’éducation, affilié à la Fédération nationale des travailleurs retraités (Fntr) vivent sous la menace d’expulsion.
Le froid, l’indigence et les recours en justice n’empêchent pas les autorités d’expulser de leurs logements d’astreinte des chefs d’établissement à la retraite. Ils seraient quelque 10 000 à vivre dans la peur du lendemain. Les autorités de l’Education ne badinent pas avec la réglementation : des occupants à la retraite sont expulsés manu militari des logements d’astreinte qu’ils occupent, sans égard à leurs parcours ni leur âge. La note du secteur de Benbouzid exige des concernés de vider les lieux une fois à la retraite. Les directeurs de l’éducation peuvent demander un prolongement. Depuis 2005, les retraités de l’éducation, qui se sont regroupés au sein du Syndicat national des retraités de l’éducation, affilié à la Fédération nationale des travailleurs retraités (Fntr)vivent sous la menace d’expulsion.
Les directeurs, nombreux à être convoqués par la justice, ont exigé une cession à leur profit ou qu’on leur donne des logements de remplacement. Certaines décisions de justice sont déjà appliquées. A El Madania, l’ancien directeur du collège Abbès Laghrour a été expulsé, avant-hier, du logement qu’il occupe avec sa famille. Directeur de cet établissement depuis 1979, M. Sahraoui s’est retrouvé dehors, humilié et sans toit. «Je suis obligé d’aller prendre mes effets chez ma famille. J’étais dans l’éducation durant 42 ans. J’ai occupé le poste de directeur pendant 30 ans, de 1979 à 2009. Servir l’éducation comme je l’ai fait ne me permet pas de finir mes jours dans un logement. L’huissier a appliqué sans retenue la décision après 9 mois de procédures au tribunal de Bir Mourad Raïs», raconte, toujours harassé, M. Sahraoui, obligé de trouver refuge chez des parents. Le directeur s’interroge sur le choix des personnes à expulser.
«Des directeurs se trouvent dans mon cas, mais ils ne sont jamais inquiétés. Certains ont même bénéficié de désistements sur leurs logements. La direction de l’éducation (Alger-Centre, Ndlr), s’empresse de faire appliquer avec célérité la décision du juge. Le jugement du tribunal de Bir Mourad Raïs a été appliqué 48 heures après sa notification, c’est aberrant», s’indigne M. Sahraoui, abattu par une décision qui est tombée tel un couperet sur lui et sa famille. Le directeur assure que ses enfants, tous trentenaires, ont déposé des dossiers, mais peine perdue. La commune d’El Madania où il a habité ne dispose pas d’un quota suffisant.
«Je n’ai pas de logement. Mes enfants ont déposé des dossiers pour avoir un logement LSP. A ce jour, aucun de mes enfants n’a bénéficie d’une quelconque décision. Je me suis pris à espérer que la tutelle me prenne en charge après tant d’années de loyaux services. C’est une illusion. Et dire qu’en 1999, le ministère avait pris en charge une centaine de retraités relogés dans des cités à Alger», signale le retraité, obligé de squatter chez la famille.
Quelque 500 directeurs d’établissement de l’Algérois seraient concernés par des décisions d’expulsion imminentes. Une source au ministère de l’Education reconnaît le désarroi des concernés et affirme que des cas pourraient être pris en charge. «La personne peut faire un recours au ministère. La décision peut dans certains cas être suspendue», assure notre source. (El Watan-23.02.2012.)
**18 nouveaux partis agréés.. Dix-huit nouveaux partis politiques ont été agréés depuis la promulgation de la loi organique relative aux partis politiques. Jusqu’au 4 mars dernier, 11 partis avaient été agréés, alors que sept autres formations ont reçu leur agrément dimanche dernier. Ces nouveaux partis politiques, qui remplissent les conditions légales, viennent s’ajouter aux 22 existants depuis des années sur la scène politique. D’autres nouveaux partis devraient être agréés pendant que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales poursuit l’examen des dossiers de constitution et d’agrément déposés. Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia a affirmé que son département traite les dossiers complets en moins de 48 heures, alors que la loi autorise un délai pouvant s’étaler jusqu’à 60 jours avant d’accorder un agrément.
Selon le ministre, les dossiers des nouveaux partis, qui n’ont pas encore tenu leur congrès, sont toujours à l’étude, soulignant que le retard «n’incombe absolument pas au ministère». «Le processus d’agrément des nouveaux partis, rappelle-t-il, n’est pas lié uniquement au rendez-vous électoral du 10 mai prochain, mais il s’agit d’une opération d’ouverture nouvelle qui va se poursuivre.» Il a également estimé que «si les nouveaux partis n’arrivent pas à participer aux élections du 10 mai, ils auront la possibilité de le faire lors des prochaines élections locales.» Les 18 nouveaux partis agréés sont: le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), le Front national pour la justice sociale (Fnjs), le Front El Moustakbal (FM), le Front de l’Algérie nouvelle (FAN), le Front de la justice et du développement (FJD, El Adala), le Parti El Karama, le Front national pour les libertés (FNL), le Mouvement populaire algérien (MPA), le parti El Fedjr El Jadid (PFJ), l’Union des Forces démocratiques et sociales (Ufds-El Ittihad), le Front du Changement (FC), le Mouvement des citoyens libres (MCL), le Parti des jeunes (PJ), le Parti national algérien (PNA), le Parti des jeunes démocrates (PJD), le Mouvement des nationalistes libres (MNL), Jil Jadid (JJ) et le Parti patriotique libre (PPL). (L’Expression-21.03.2012.)
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*Les Etats-Unis ont surveillé le programme nucléaire Algérien
Depuis 1991 les Etats-Unis soupçonnent l’Algérie d’avoir un programme nucléaire secret en vue de fabriquer une bombe atomique. Pour ce faire, ils ont espionné l’Algérie par le biais de bases d’espionnage installées au Maroc et par la prise de photos à partir des satellites américains des réacteurs d’Aïn Ouessara.
La publication des archives américaines a révélé que les USA ont effectivement espionné le programme nucléaire algérien et plus particulièrement le réacteur nucléaire d’In Oussera installé en partenariat avec les Chinois. Ce réacteur de 15 MW a toujours eu une destination civilemais les Américains ont soupçonné l’Algérie de cacher une autre intention à caractère militaire.
Ces documents d’archives montrées par la chaine Qatarie Al Jazeera révèlent par ailleurs que les Etats-Unis ont exprimé leurs inquiétudes et leur mécontentement à la France afin que celle-ci fasse pression sur Alger par le biais de la Chine.
Les mêmes archives révèlent que le ministre français des Affaires étrangères de l’époque, Roland Dumas, s’était déplacé en Chine et il avait été informé par son homologue chinois d’une coopération entre son pays et l’Algérie dans le domaine du nucléaire. Les Chinois ont rétorqué au ministre français que leur programme de coopération ne violait aucunement leurs engagements internationaux en matière de non-prolifération des armes nucléaires puisqu’il s’agissait d’un programme à caractère civil.
Les Etats-Unis avaient, également, envoyé un représentant à Pékin et avaient demandé à leur ambassade à Hong Kong de donner tous les détails sur la coopération algéro-chinoise.
Ils ont même demandé à la Suisse, selon les archives montrées par Al Jazeera, de ne pas vendre à l’Algérie des équipements qui rentrent dans le cadre de la fabrication militaire. En effet, le 7 août 1991, ils ont demandé à la Suisse de refuser de vendre des pompes utilisées dans la fabrication nucléaire sous prétexte que l’Algérie n’avait pas respecté ses engagements après l’achat d’un matériel de l’Argentine.
Le programme nucléaire algérien a, également, été un sujet de discussion au niveau des commissions au Conseil national de sécurité américain en 1991. Les réacteurs d’Aïn Ouessara devraient être mis en service en 1992. Des questions ont été soulevées autour du volume de l’un des réacteurs suivant des images prises des satellites. Washington avait estimé que sa capacité atteignait 50 méga watts et non pas 15 méga watts comme il était prévu à cette époque-là.
Le ministre algérien des affaires étrangères de l’époque, Sid-Ahmed Ghozali, avait défendu le droit de l’Algérie d’exploiter l’énergie nucléaire à des fins civiles et a demandé à ce qu’une commission de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vienne visiter les installations algériennes pour s’en rendre compte. Mais cela n’a pas suffi à rassurer les Américains qui ont continué à espionner le programme nucléaire algérien.
Depuis, l’Algérie a réussi à rassurer ses partenaires internationaux en signant tous les traités se rapportant à la question et en permettant à l’AIEA de visiter ses installations. Outre la Chine, l’Algérie a également signé des mémorandums et des accords dans le domaine de l’exploitation de l’énergie nucléaire à des fins civiles avec d’autres nations à l’instar des Etats-Unis, la Russie et la France. L’Algérie compte d’ailleurs se lancer dans la production de l’électricité d’origine nucléaire à l’horizon 2020-2025.
Rassurés, aujourd’hui les Etats-Unis d’Amérique appuient le programme de développement de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques mené par l’Algérie, avec laquelle ils entretiennent des relations « fructueuses » dans ce domaine, avait affirmé en février 2014 à Alger Mme Susan F. Burk, représentante spéciale du président américain Barack Obama pour la non prolifération nucléaire.
« Les Etats-Unis d’Amérique appuient tous les pays qui développent l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, dont l’Algérie », a indiqué Mme Burk, lors d’une conférence de presse tenue à l’ambassade des Etats-Unis à Alger..*Par Khidr Omar | 05/01/2015 /algerie1.com
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*14 pilotes ont quitté Air Algérie le 31 décembre 2014
Encore une très mauvaise nouvelle pour Air Algérie. Quatorze (14) pilotes ont quitté la compagnie nationale le 31 décembre dernier soit la veille du nouvel an 2015 a appris Algérie1 de sources proches de la compagnie.
Ce «bataillon» de pilotes qui a déposé une démission collective est allé rejoindre le géant mondial «Emirates» qui leur a proposé cinq fois leurs salaires en plus d’une villa et d’une voiture pour chacun d’entre eux selon les mêmes sources.
C’est la première fois qu’un nombre aussi important de pilotes d’Air Algérie quitte cette compagnie. Du coup, ce départ massif a provoqué une grande perturbation des vols durant la journée de samedi puisque plusieurs ont été purement et simplement annulés sans que les passagers en soient informés.
Par ailleurs, nos sources précisent que la direction d’Air Algérie a dû appeler à son secours des pilotes de Constantine, d’Oran et d’autres régions du pays pour faire face à la situation.
Alors qu’elle est déjà secouée par de nombreux scandales de pannes récurrentes, de retards systématiques et tout récemment, par la séquestration de l’un de ses appareils à Bruxelles pour défaut de payement, Air Algérie est plus que jamais dans la zone de turbulence.
Le ministre des transports Amar Ghoul qui parle plus qu’il n’agit se retrouve face à un autre scandale presque aussi important que celui de l’autoroute est-ouest du temps où il était aux travaux publics.
De son côté, le PDG d’Air Algérie, Mohamed Salah Boultif ne sait visiblement plus quel cap faire prendre à la compagnie qui navigue à vue et refuse obstinément de démissionner.
Il faut noter que Air Algérie connaît ces dernières années une véritable saignée de ses pilotes qui, fatigué des conditions de travail insupportables, préfèrent aller monnayer en dollars leur talent dans les majors du transport aérien comme Qatar Airways et Emirates qui leur offrent des ponts d’or. Et le perdant dans toute cette histoire c’est évidemment la compagnie nationale renflouée par le trésor public qui dépense des centaines de milliers de dollars pour former ces pilotes dans les prestigieuses écoles américaines.*Par Lila Ghali | 04/01/2015 /algerie1.com/
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*Des enfants d’anciens hauts responsables espionnent la Présidence de la République et le Ministère de la Défense
Des enfants d’anciens hauts responsables de l’Etat espionnent les sièges de la Présidence de la République et du Ministère de la Défense Nationale (MDN) à l’aide de petits hélicoptères équipés de caméras.
Ils ont pris des photos et des vidéos de ces deux institutions au moins deux reprises, selon les premières conclusions des investigations entreprises par les services de sécurité. Selon le quotidien Ennahar, qui révèle l’information dans son édition du mercredi, des enfants de deux anciens généraux major à la retraite dont l’un était ministre pendant plusieurs années et le second occupe toujours une haute fonction de responsabilité au sein l’Etat ont été convoqués par les enquêteurs.
Les fils d’un parlementaire aux idées islamistes, font également partie des personnes mises en cause, d’un président d’un parti et ministre dans l’actuel gouvernement sont cités dans cette affaire aux côtés d’un ancien parlementaire et cadre à l’aéroport Houari Boumediène pour complicité dans l’importation frauduleuse des 14 petits hélicoptères. Le tribunal de Cheraga est chargé d’instruire cette affaire impliquant aussi un club aéronautique amateur aidés par les enfants de hauts responsables de l’Etat pour acquérir 15 hélicoptères de France qui peuvent être téléguidés de loin pour prendre des photos et des vidéos. *algerie1.com-12/11/2014
**8 armes électriques de type « Taser » saisies à Oran
Huit armes électriques de type « Taser » ont été saisies par les éléments de la brigade de recherche et d’investigation (BRI) relevant de la Sûreté de wilaya d’Oran.
Les policiers ont, selon le communiqué de la sûreté de la wilaya d’Oran, agi à partir de renseignements pour opérer des perquisitions des domiciles des deux individus qui étaient en possession de ces armes. Les « Taser » saisis étaient, selon la même source, destinés à la vente à des délinquants pour servir comme moyens de vol et d’agression. Les deux mis en cause ont été présentés devant la justice qui les a écroués.*Par Lila Ghali | 17/11/2014 / algerie1.com
*Un mort et 63 blessés dans le déraillement d’un train à Alger
Un train de transport de voyageurs en partance d’Alger vers Thénia ( à soixante kilomètres d’Alger) est sorti des rails, ce mercredi 05 novembre vers 8h00 du matin, à l’entrée de la gare d’Hussein Dey. L’accident a fait un mort, de sexe féminin, et 63 blessés, selon un bilan provisoire donné sur les lieux par le lieutenant Bekhti Soufian, de la cellule de communication de la protection civile.
Les blessés, dont certains dans un état grave, ont été évacués vers les différents hôpitaux de la capitale, a précisé la même source. Les causes exactes de l’accident » seront connues au courant de la journée, après le téléchargement des données de la boite noire « , a affirmé le directeur de la Société nationale du transport ferroviaire SNTF, Bendjabellah Yacine. » Il y a plusieurs suppositions, cassure de voie, excès de vitesse…etc mais on ne peut pas se prononcer tant qu’on n’a pas interrogé la boite noire », a-t-il ajouté.
Le DG de la SNTF n’a pas donné le nombre de voyageurs se trouvant à bord du train. Il s’est contenté de dire que « c’est un train matinal, donc il est tout le temps bondé ».
Le premier ministre Abdelmalek Sellal et le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, se sont rendus sur les lieux du drame.*El Watan- mercredi 05 novembre 2014
**Cinq pêcheurs disparus à Bouharoune (Tipasa)
Poursuites des recherches le long du littoral
TIPASA- Les recherches engagées par les gardes-côtes des forces navales se poursuivent toujours le long du littoral algérien dans l’espoir de retrouver les cinq (5) pêcheurs disparus depuis vendredi dernier, sortis en mer à partir du port de Bouharoune, Tipasa, a-t-on appris mardi auprès de la cellule de suivi.
Les familles de quatre (4) pêcheurs avaient signalé aux services sécuritaires concernés la disparition de leurs fils, qui étaient sortis en mer sur une barque de 10 mètres, et qui n’ont plus donné signe vu l’interruption des communications entre eux depuis vendredi matin.
Une cinquième famille a, par la suite, signalé la disparition de son fils qui aurait rejoint, selon elle, les quatre pêcheurs sortis en mer, a indiqué une source sécuritaire.
Selon un responsable de la cellule de suivi, qui réunit des éléments des forces navales, chargés de coordonner les opérations de recherches, des représentants de la Direction de la pêche et des ressources halieutiques, de la Chambre de la pêche et la sûreté de wilaya, « une commission a été installée dès l’annonce de la disparition des pêcheurs, avec l’émission d’un bulletin de recherches tout le long des eaux territoriales du littoral algérien. »
« Tous les moyens humains et matériels ont été mis à contribution, et nous suivons le développement des recherches, d’heure en heure, en dépit du peu de chances que nous avons de retrouver les disparus », a indiqué la même source.
Dans une démarche solidaire, de nombreux pêcheurs de Bouharoune, Tipasa et Cherchell ont rejoint les gardes-côtes dans leurs recherches, depuis lundi, en mettant à contribution 14 barques de pêche de différents calibres, a informé, pour sa part, le président de la Chambre de pêche et d’aquaculture de Tipasa, Djilali Lekhel.
Ce dernier a exprimé sa crainte de voir diminuer l’espoir de retrouver les disparus, car le temps annoncé dans le bulletin météorologique pour les prochains jours « ne va pas aider les recherches », a-t-il déploré.
Au niveau du port de pêche de Bouharoune, où la disparition des cinq pêcheurs accapare toutes les discussions, beaucoup de personnes interrogées par l’APS ont estimé « très improbable que les concernés soient des candidats à l’émigration clandestine (Harragas). » M. Djilali a assuré, pour sa part, que les informations dont il dispose indiquent que les disparus ont pris avec eux « du matériel de pêche lourd, avec une petite quantité de carburant, et qu’ils sont restés en contact avec leurs proches pendant 20 heures. »APS-Mardi, 04 Novembre 2014 17:39
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*47.000 litres de carburant saisis à travers la bande frontalière avec le Maroc
Les unités des gardes frontières de Tlemcen ont mis en échec, durant les trois derniers jours à travers la bande frontalière ouest du pays, des tentatives de contrebande de plus de 47.000 litres de carburant, a-t-on appris lundi à Oran auprès des services de la Gendarmerie nationale.
Ces opérations, menées nuit et jour, ont permis la saisie de sept véhicules, 89 baudets utilisés comme moyens de transport de ces produits énergétiques hors des frontières, a-t-on indiqué de même source.
Les services de la Gendarmerie nationale adoptent, ont-ils précisé, un plan judicieux de lutte contre le phénomène de contrebande du carburant à travers la bande frontalière ouest.
Ce plan repose sur une stratégie axée sur un large déploiement et l’intensification de patrouilles en véhicules et pédestres des éléments des garde-frontières soutenus par ceux des brigades de Gendarmerie nationale. (Aps)*03 novembre 2014
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*Plus de 4 tonnes de kif traité saisies près de la bande frontalière avec le Maroc
Les éléments des gardes frontières (GGF) ont réussi aujourd’hui samedi en début matinée à saisir 4,13 tonnes de kif traité et 4 véhicules près de la bande frontalière avec le Maroc, dans deux opérations distinctes, apprend-on du commandement national. La première prise de 614,5 kg bien emballés sous forme de plaquettes de 200 et 250 g a été découverte à 01h par les éléments de la brigade nationale de gendarmerie de Beni Bou (Maghnia) dans une Peugeot 504 sans plaques d’immatriculation. Le chauffeur qui a pénétré les frontières algériennes a remarqué la présence des éléments de la gendarmerie nationale et s’est enfuit laissant derrière lui son véhicule. La seconde saisie est beaucoup plus importante puisque, pas moins de 3,51tonnes de la même drogue ont été récupérées vers 5 h du matin par les éléments des gardes-frontières de Boukanoune appartenant au 19ème groupe des gardes frontière de Bab El Assa. En patrouille dans les zones proches de la frontière, les GGF ont aperçu trois voitures -deux Renault 25 et une Renault Espace- à une distance de 200 mètres après la frontière Algérienne.Les trois conducteurs ont abandonné les véhicules et rebroussé chemin vers le Maroc à l’approche des véhicules de la gendarmerie nationale.D’immatriculation marocaine, ces voitures transportaient à leur bord 3.515 kg de kif traité. Des enquêtes ont été ouvertes par les services spécialisés. (El Watan-26.05.2012.)
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*Mostaganem: Un cortège nuptial tourne au drame
Un mariage s’est transformé en drame, suite à un grave accident de la circulation du cortège nuptial, survenu hier à la localité de Sidi Lalkhdar située à une cinquantaine de km à l’est de Mostaganem. L’accident s’est produit sur un tronçon de la «RN 11», au lieudit «Ariabia», lorsqu’un conducteur d’une voiture de marque «Hyundai Accent», accompagné d’une enfant, a percuté de plein fouet une voiture de marque «Peugeot 406» circulant en sens inverse. L’enfant a perdu la vie sur-le-champ et le conducteur a été grièvement blessé. Le conducteur de la «Peugeot 406» est sorti avec quelques blessures sans gravité. La dépouille de l’enfant a été déposée à l’établissement hospitalier public de proximité de la même ville. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances du drame. (El Watan-25.06.2012.)
** Tout avait commencé lorsqu’un couple de cigognes a décidé d’installer son nid nuptial sur les installations téléphoniques..
La petite bourgade de Fornaka, qui se situe à la lisière des marais de la Macta, est privée de téléphone mobile depuis deux semaines. Le calvaire des usagers est loin d’être terminé, puisque le litige entre l’opérateur et le propriétaire du local abritant les antennes relais est loin d’être réglé. Tout avait commencé lorsqu’un couple de cigognes a décidé d’installer son nid nuptial sur les installations téléphoniques. Rapidement, les excréments des deux volatiles finiront par s’amasser au niveau de la terrasse, entraînant des désagréments aux habitants de la maison qui ne pouvaient plus accéder à leur terrasse. Suite à quoi, le propriétaire décide de saisir l’opérateur téléphonique afin que ce dernier prenne en charge le nettoyage régulier de la terrasse.
Une opération qui n’était pas du tout prévue dans le contrat liant les deux parties. Si bien que l’opérateur n’a pas daigné prendre en considération la demande de son partenaire. Excédé, ce dernier décidera alors de couper l’alimentation électrique de la station relais, entraînant une rupture du faisceau pour l’ensemble des abonnés du coin. L’agglomération étant située dans une plaine, les abonnés ne peuvent de ce fait tirer avantage des relais installés dans les villages voisins, comme Béni Yahi ou Aïn Nouissy, distants de quelques kilomètres. Les plus chanceux sont ceux habitant les immeubles ou les maisons à étages qui peuvent se réfugier sur les hauteurs et capter un hypothétique signal. La cigogne étant un animal saisonnier qui vient régulièrement nicher en Afrique du Nord. Il ne viendra à l’esprit de personne de s’aventurer à détruire un nid de cigogne, ni d’aller lui piquer ses œufs. Se sachant immunisé, l’oiseau migrateur n’hésite pas à installer son nid là où bon lui semble. Que ce soit sur les cimes des arbres, les clochers d’église ou les minarets des mosquées, le choix est d’abord conditionné par la facilité des envols et des atterrissages. Car les cigognes, tout comme les flamants roses, du fait d’un envol très lent, exigent un espace parfaitement dégagé et sur une longue distance afin de pouvoir revenir et quitter le nid sans aucun obstacle pouvant contrarier leur envol. De plus, lorsque la nichée arrive, les cigogneaux sont connus pour leur voracité, ce qui oblige les parents à faire de multiples va-et-vient entre le nid et les sites où ils doivent aller chercher leur nourriture. (24.06.2012.)
**Bientôt des crevettes à… Ouargla ?
Les premiers travaux du projet d’élevage de la crevette d’eau douce, le gammare, ont été lancés dernièrement dans la commune de Hassi Benabdallah, wilaya de Ouargla(sud algérien), a indiqué à l’APS la direction de la pêche et des ressources halieutiques (DPRH) de la wilaya.Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme de développement quinquennal 2010/2014, sera réalisé en partenariat avec une firme sud-coréenne. Seconde du genre après celle inaugurée dans la wilaya de Skikda, cette structure qui s’étend sur une surface de 10 hectares sera livrée fin 2014, avant d’entrer en production à l’horizon 2015, pour une prévision annuelle oscillant de 10 à 20 tonnes de gammare, selon les estimations des responsables. Pour ce faire, et assurer l’encadrement de cette ferme, sept ingénieurs diplômés en aquaculture de l’université Kasdi Merbah de Ouargla devraient bénéficier de sessions de formation d’une durée de quatre mois en Corée du Sud. (El Watan-11.06.2012.)
**Le tramway à Ouargla…. D’un coût global de 39,12 milliards de dinars, le futur tramway de Ouargla aura une capacité de 230 passagers par rame. Le tracé prévu est d’une longueur de 13 km, comprenant 23 stations et divers ouvrages d’art.Les études techniques pour la réalisation du tramway à Ouargla seront achevées au dernier trimestre de l’année 2012. C’est ce qu’a déclaré M. Hadbi, président directeur général de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), lors de son passage à l’émission «Invité de la rédaction» de la Radio Chaîne III.
Le lancement de l’avis d’appel d’offres international pour la réalisation du tramway se fera juste après l’achèvement des études et leur approbation par le ministère des Transports, a-t-il ajouté….(El Watan)
**une première intervention sur la cornée réussie à Oran
Une première intervention chirurgicale pour le traitement oculaire et la protection de la cornée vient d’être réalisée par une équipe médicale de l’Etablissement Hospitalier Spécialisé Ophtalmologique (EHS)» d’Oran, a indiqué son directeur, M. Abdelkader Mehdaoui.
Selon ce responsable, il s’agit d’une intervention chirurgicale de pointe intitulée «Cross-Linking», qui a été une réussite totale.
L’intervention avait pour but d’éviter aux patients les orientations vers d’autres pays comme les Etats-Unis où les coûts de la greffe s’avèrent très coûteux. Sur ce plan, indique-t-on, il est programmé, au niveau de l’EHS, la greffe de 160 cornées pour cette année. La réalisation cet ambitieux programme, a souligné le directeur, permettra d’épurer définitivement la liste d’attente des patients qui est déposée au niveau de cette structure hospitalière depuis 1998. Pour rappel, durant l’année écoulée, plus de 110 cornées importées ont été greffées. Parallèlement à cette opération qui est pratiquée à Oran depuis 2007, les équipes chirurgicales et médicales de l’EHS «Professeur Lazreg» et celle de son antenne située à la Clinique «Hamou Boutlelis» ont traité, en 2011, plus de 1220 cas de décollement de la rétine, 1 890 cataractes en plus d’une cinquantaine de greffes de la membrane. «70 000 consultations annuelles, pour des problèmes de santé oculaire ou de suivi postopératoire, ont été effectuées par ces deux structures au cours de la même année», a relevé le chef de l’établissement. (El Watan-27.05.2012.
**7 millions d’Algériens vivent à l’étranger
Présente déjà dans de nombreux pays, où vit une communauté algérienne, l’«Association internationale de la diaspora algérienne» à l’étranger «Aida» a été lancée vendredi à Londres en présence d’un grand nombre de cadres algériens exerçant au Royaume-Uni dans différents secteurs d’activité. Cette cérémonie, organisée par «UK-Algeria Business Council», a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur d’Algérie au Royaume-Uni, Amar Abba, accompagné du corps diplomatique accrédité à Londres.
Présidée par Abdelouahab Rahim, également dirigeant de la société Dahli -Algérie, «Aida», dont le siège se trouve à Genève, est une association à but non lucratif sans appartenance politique. Son objectif premier est de regrouper toute la diaspora algérienne de par le monde afin de promouvoir, de faciliter son intégration et la faire contribuer au développement et à l’émergence de l’économie algérienne. «C’est avec beaucoup d’espoir et d’optimisme que je participe à la création de cette association qui va rassembler toutes les compétences et les talents à l’étranger pour les mettre à la disposition de leur pays. L’Algérie dispose des compétences qui lui permettent d’envisager l’avenir avec sérénité», a déclaré en substance l’ambassadeur M.Abba, lors de cette cérémonie. Le président de l’association, Rahim, a souligné de son côté l’importance de disposer d’une diaspora qui regroupe les associations à travers le monde «pour pouvoir fédérer l’ensemble de nos communautés à l’étranger afin de leur donner plus de poids», a-t-il déclaré. «Le rôle d’Aida est d’une part, intra-diaspora et d’autre part, orientée vers l’Algérie», a-t-il ajouté mentionnant le lancement d’actions favorisant la création d’emploi à destination de la jeunesse. «La nouvelle organisation a la volonté de créer des synergies entre membres de la diaspora établis dans le monde sans aucune distinction, avec pour objectif de créer un réseau solidaire de compétences et d’expertise», a affirmé pour sa part le vice-président d’Aida et président du Conseil d’affaires algéro-américain, Ismaïl Chikhoune. Un grand intérêt a été exprimé par les participants à l’égard des projets multiples qu’envisage de concrétiser Aida, dont l’une des premières actions est de constituer un réseau pour connecter les Algériens vivant à l’étranger dont le nombre est estimé à 7 millions de membres, dont 5 millions établis en France, selon les chiffres fournis par cette association.
Parmi les actions qui seront entreprises prochainement par la nouvelle association, le 1er Salon international économique de la diaspora algérienne «Diaspora Business Expo» qui se tiendra à Alger du 26 au 30 novembre 2012 et l’organisation du premier congrès de la jeunesse issue de la diaspora, en 2013.
Il y a lieu de souligner que l’économie algérienne a grand besoin de ce «moteur» avantageux à plus d’un titre car constitué par de nombreuses compétences nationales éparpillées de par le monde. Ce vivier, «électoral» à l’occasion, détient un savoir-faire certain et l’Algérie a tout à gagner en visant ces cerveaux auxquels de plus amples facilitations devraient être accordées pour espérer leur adhésion à l’ambitieuse politique économique du pays. Cette élite, à la limite «méconnue», est à même de créer de nouveaux incubateurs en Algérie comme il en existe dans les wilayas d’Oran, Ouargla, Tizi Ouzou et Annaba. Cette diaspora peut également initier à la création de start-up» que sont de jeunes entreprises de haute technologie, à fort potentiel de croissance.(L’Expression-27.05.2012.)
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*Des ministres algériens soumis à des fouilles par la Police française à l’aéroport d’Orly (Paris), malgrès leurs passeports diplomatiques
**Hamid Grine, Abdeslam Bouchouareb et Abdelamdjid Tebboune
*ils ont été fouillés au corps et leurs bagages passés au scanner
Hamid Grine, ministre de la Communication, a été soumis, ce samedi 17 octobre, à une fouille par la Police française de l’air et de frontières de l’aéroport d’Orly (Paris).
« Il a été fouillé au corps », a affirmé notre source. Les bagages du ministre, qui est détenteur d’un passeport diplomatique algérien, ont également été passés au scanner malgré ses protestations. Hamid Grine est le troisième ministre algérien à être soumis à un tel traitement en quelques jours. Avant lui, Abdeslam Bouchouareb et Abdelamdjid Tebboune avaient subi le même sort à l’aéroport de Paris. Pour les Algériens, de tels agissements sont « inadmissibles » dans la mesure où les diplomates français ne sont soumis à aucune fouille à l’aéroport d’Alger. « L’ambassadeur de France voyage avec ses gardes armés », précise la source.* samedi 17 octobre 2015 | TSA
***Le général major Djamel Kehal Medjoub, empêché de quitter le territoire national,
**Le général major Djamel Kehal Medjoub, ex-chef de la sécurité présidentielle, a été empêché ce dimanche matin de quitter le territoire national, rapporte le journal El Khabar sur son site internet. Interrogée, une source proche de l’ancien militaire confirme : « Je l’ai eu au téléphone, il est actuellement à l’hôpital de Ain Naadja. Il a eu un malaise à l’aéroport ».Selon El Khabar, le militaire a été entendu la semaine dernière par la justice pour des faits qui seraient probablement liés à l’incident de Zeralda.Le général Kehal a été limogé fin juillet dernier en même temps que le général Ahmed Moulay, chef de la garde républicaine. Ces limogeages ont été suivis d’une série d’autres décisions qui ont touché plusieurs hauts responsables de l’armée et du DRS, dont le général Toufik, mis à la retraite.* samedi 17 octobre 2015 | TSA
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*Découverte d’un gisement de silicium d’une réserve de 6 millions de tonnes à Sig
Un gisement contenant une réserve de six millions de tonnes de silicium a été découvert récemment dans la région de Sig (wilaya de Mascara). La découverte, qualifiée de « projet du siècle » dans le domaine des énergies renouvelables, est le fruit de la coopération algéro-japonaise dans la recherche scientifique.
L’annonce a été faite à l’occasion de la réunion du 5ème Comité de coordination conjoint algéro-japonais, tenue cette semaine à l’unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail, consacrée à l’évaluation du projet « Sahara Solar Breeder (SSB) »(élevage solaire au Sahara) engagé par les deux parties.
Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hafidh Aourag, a rappelé que la découverte du gisement du silicium remontait à deux ans, fruit d’un travail de recherche entre des spécialistes algériens et japonais, qui ont conclu que l’Algérie compte une « importante réserve en matière du silicium brut sur l’axe Tenes (Chlef) -Sidi Bel Abbes ».
Il s’agit, a-t-il expliqué, d’une « propriété exclusivement algérienne, ce qui permettra de fabriquer des câbles pour le transport de l’énergie solaire et produire des panneaux photovoltaïques ».
Les chercheurs algériens spécialisés, ayant participé au projet, maîtrisent les techniques de production de cette ressource, actuellement très prisée à travers le monde, a rassuré Aourag.
Le coût d’une plaquette de silicium est passé, en un temps restreint, de 80 à 400 dollars dans les marchés mondiaux, sachant que ce produit est également utilisé dans l’industrie pharmaceutique et parapharmaceutique.« Le silicium est plus important que le pétrole, mais à un coût réduit », a estimé le même responsable.
Cette découverte intervient, a-t-il dit, dans une conjoncture de difficultés financières pour l’Algérie à la suite de la chute des prix du pétrole. M. Aourag a fait part de son optimisme quant à l’implication des opérateurs économiques nationaux dans l’exploitation du gisement découvert car, a-t-il souligné, la tendance actuelle consiste en l’exploitation des énergies renouvelables.*Par Mourad Arbani | 01/10/2015 |algerie1.com
**Sortie de la première rame de tramway assemblée à Annaba
Moins de cinq mois après son inauguration, l’usine CITAL d’Annaba a produit la première rame de tramway, sortie mardi des lignes de montage. 29 rames ont été assemblées dans cette usine sur un total de 213 rames de type « Citadis » destinées à Constantine et Oran et qui seront acheminées à partir de ce mois d’octobre. L’usine qui produira cinq rames par mois, assemblera à partir de 2016 des autorails destinés à répondre au programme de développement du rail en Algérie.
Ces autorails, appelés ‘’Coradia Liners’’ ont été conçues pour les grandes lignes européennes ainsi que pour répondre aux contraintes de remplacement des matériels roulants inter-cités sur les grandes lignes françaises, a-t-on indiqué au cours de la cérémonie, soulignant que le ‘’Coradia Liner’’ est issu d’un retour d’expérience de plus de 30 ans dans les trains à grande vitesse.
Electrique ou bi-mode (électrique et thermique), ce train peut circuler sur toutes les voies du réseau conventionnel à une vitesse de 200 km/h et peut accueillir jusqu’à 900 passagers. Pas moins de 17 trains de ce type seront assemblés à l’horizon 2017 pour le compte de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF).
Pour rappel, cette usine est le fruit d’un partenariat tripartite entre l’Entreprise de constructions de matériels et d’équipements ferroviaires (Ferrovial), l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) et la société française Alstom pour l’assemblage la maintenance de tramways « Citadis ». Elle avait été inaugurée le 12 mai dernier par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra en présence de son homologue français Laurent Fabius.*Par Kaci Haider | 30/09/2015 | algerie1.com
**Le ministère de la santé interdit l’importation de 368 médicaments
La révision de la liste des médicaments interdits d’importation effectuée en 2015 en portant leur nombre de 251 fixés en 2011 à 368 en 2015 a permis de réduire la facture des importations durant les six premiers mois de l’année courante.
Selon le Le directeur de la pharmacie et des équipements au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Hamou Hafedh, la facture a reculé de 20% de janvier à juin comparativement à celle de la même période de référence de 2014 alors que durant les dernières années la facture avait progressé de 30 à 41 %.
La baisse, selon le même responsable, qui s’exprimait jeudi sur les ondes de la radio nationale, est également le résultat du recul des prix de quelque 800 médicaments.*algerie1.com/ jeudi 01/10/2015 |
**L’usine de Novo Nordisk de Tizi Ouzou produira un nouveau médicament pour diabétiques
L’usine des laboratoires Danois Novo Nordisk de Oued Aissi (7 km à l’Est de la wilaya de Tizi Ouzou) entamera ces jours-ci la production d’un nouveau médicament pour diabétiques.
Il s’agit du « Novonorm » destiné pour le traitement du diabète de type 2 qui est actuellement importé par l’Algérie.
L’inauguration de l’extension de l’usine, qui permettra la fabrication de ce médicament, sera présidée, demain dimanche, par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb en présence des dirigeants des laboratoires danois.
Pionnière dans la production des médicaments pour diabétiques, notamment la forme sèche de médicaments administrés par voie orale, l’usine de Oued Aissi avait, pour rappel, entamé la production de la « Novoformine », connue au niveau international sous l’appellation de « Metformine ». La production actuelle de cette usine (30 millions de boites/an) couvre 70% des besoins du marché national en ce médicament.
Novo Nordisk compte conquérir le marché africain des médicaments de sa spécialisation, puisque son usine de Oued Aissi de droit algérien ALDAPH-SPA d’importation, de production, de distribution et de promotion des médicaments, certifiée ISO, va exporter, après satisfaction des besoins du marché national, vers l’Afrique.*Par Ameziane Athali | 03/10/2015 | algerie1.com/
**Novonordisk produira 90% de ses médicaments antidiabétiques en Algérie
Le taux de substitution à l’importation de ses médicaments en Algérie atteindra les 90% à l’entrée en production de l’usine d’insuline de Constantine, a indiqué, dimanche, le vice-président des laboratoires danois Novo Nordisk , Jean-Paul Digy, en relevant qu’en l’état actuel, avec la production de son usine à Oued Aissi dans la wilaya de Tizi Ouzou, celui-ci est à peine de 12%.
Le responsable de Novo Nordisk, qui s’exprimait au cours d’un point de presse animé à Tizi Ouzou, en marge de la cérémonie inaugurale du lancement du chantier de l’extension de son unité de Oued Aissi, assuré que leur objectif est d’atteindre ce taux d’intégration à l’effet de répondre à la demande du marché algérien mais aussi pour exporter vers l’Afrique.
Jean-Paul Digy est allé jusqu’à affirmer que le choix de l’Algérie pour installer ses équipements de production est stratégique pour pénétrer le marché africain des médicaments antidiabétiques.
Interrogé sur ce que représente actuellement la production de Novo Nordisk dans son usine de Oued Aissi, comparativement à l’importation et la distribution de ses médicaments fabriqués ailleurs, le vice-président des laboratoires danois Novo Nordisk a refusé de dévoiler une quelconque statistique tout en soutenant que nous travaillons avec les autorités algériennes pour augmenter les capacités de production de l’usine de Oued Aissi.
Il a, dans le même sillage, annoncé qu’une nouvelle extension est projetée dans un proche avenir à l’effet d’exploiter aussi toute la superficie du site de ladite unité et la question a été abordée hier lors des entretiens entre le Pdg des laboratoires danois avec le ministre de la santé.
S’agissant de l’extension lancée, dimanche, Jean-Paul Digy a précisé qu’un peu plus de 10 millions d’euros lui seront consacrés à l’effet de produire un nouveau médicament et augmenter ainsi la capacité annuelle de 600 millions à 1 milliard de comprimés.
Cela se fera à travers la mise en place d’un processus de granulation de la matière première de Novoformine permettant ainsi d’optimiser les coûts de fabrication en plus de la production locale de NovoNorm, insulino-secrétagogue de dernière génération.*Par Ameziane Athali | 04/10/2015 | algerie1.com/
*Le cambriolage de la poste de Kharrouba a été commis par le fils du receveur avec la complicité d’un de ses amis.
Le vol a été accompli dans la nuit de jeudi 1 octobre 2015 à vendredi au moment de l’absence du receveur. Ce dernier qui occupait le logement d’astreinte attenant au bureau de poste, était en visite chez ses proches, précise nos sources. Ce qui a facilité la tâche à son fils et son complice, lesquels ont pu pénétrer au bureau de poste à partir de la porte séparant la maison du lieu de travail, a-t-on indiqué. Les deux mis en cause, âgés de 27 ans, se sont emparés d’une somme de 1750 000 DA du coffre. Une somme qu’ils avaient remboursée peu après leur arrestation par la Gendarmerie dans la matinée de vendredi. Le fils du receveur s’est fait même blessé pour tromper les enquêteurs, mais il a fini par avouer son crime et le nom de son complice.*el watan- 03/10/2015 |
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*Fête de l’Aïd : 30 milliards de dinars retirés des bureaux de poste en deux jours
La décision prise par la Direction Générale d’Algérie Poste d’ouvrir ses bureaux durant le dernier week-end (18 et 19 septembre), à l’occasion de l’approche de la fête de l’Aïd el Adha, a permis de servir les usagers à travers plus de deux millions d’opérations pour la journée du vendredi.
Pour cette même journée, un pic de retrait a été enregistré avoisinant les 30 milliards de dinars à travers le territoire national, explique une source du ministère de la Poste et des TIC. Ainsi, tous les salaires et pensions des retraités ont été versés dans un délai record d’une semaine.
Cette opération ne pouvait se concrétiser sans l’accord de la Banque d’Algérie pour l’approvisionnement des bureaux de poste, vendredi et samedi derniers, et sans le concours des services de sécurité pour les escortes des fonds.
Saluant le travail accompli par l’ensemble des agents d’Algérie Poste, Mme Houda Imane Feraoun, Ministre de la Poste et des TIC, leur a adressé une lettre de remerciement tout en insistant sur la nécessité de redoubler d’efforts afin de répondre aux attentes des citoyens, d’améliorer les prestations de service et de donner la meilleure image de leur établissement.*Par Abbès Zineb | 20/09/2015 | algerie1.com/
**Plus de 18.000 têtes de cheptels volées durant les 8 premiers mois de 2015
Durant la période de janvier à août 2015, les unités de la Gendarmerie nationale ont enregistré le vol de 18.312 têtes de cheptels durant les huit premiers mois de l’année en cours, selon un bilan de cette institution.
Et pas moins de 12.346 ont été récupérées au bout du traitement de quelque 1.157 affaires de cheptels impliquant 900 personnes dont 401 ont été écrouées.
Selon la gendarmerie nationale, le phénomène de vol de cheptels a enregistré, à la même période de référence comparativement à l’an dernier (21.512 têtes), une baisse de 15%.
« La catégorie des ovins demeure la plus convoitée par les malfaiteurs avec un total de 16.655 têtes, suivie de loin par les caprins et les bovins avec respectivement 1.269 et 369 têtes volés », toujours selon la même source.
Concernant l’ampleur du phénomène, il est précisé qu’il « demeure très actif au centre du pays, l’Est et l’Ouest par rapport à Ouargla et Bechar », alors que « Tamanrasset n’a enregistré qu’un seul fait durant cette période ». Ainsi, 11 wilayas du centre occupent le haut du pavé en matière d’affaires enregistrées, dont les plus touchées sont Djelfa, Ain Defla, Alger, M’Sila et Tizi Ouzou, avec un total de 478 faits totalisant 6887 têtes volées. Les wilayas de l’Est occupent la deuxième place, notamment Batna, Souk Ahras, Guelma, Tébessa, Bordj Bou Arreridj, El Tarf et Khenchela, suivies de douze wilayas de l’Ouest particulièrement Sidi Bel Abbès, Tiaret et Mascara.*Par Mourad Arbani | 19/09/2015 |algerie1.com/
**Perte sèche de près de 35 milliards de dollars eh 2015, sur ses revenus pétroliers
L’Algérie va finir l’année 2015 avec une perte sèche de près de 35 milliards de dollars sur ses revenus pétroliers, selon les estimations dévoilées hier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors d’une rencontre organisée à Alger par le Conseil national économique et social (CNES).
«La baisse brutale des cours des hydrocarbures impacte les ressources de notre pays. Il s’agit de 33 à 35 milliards de dollars en moins sur l’ensemble de l’année 2015», a ainsi avancé le Premier ministre, tout en admettant à la fois la gravité de la crise qui secoue l’économie nationale et le fait que la mauvaise conjoncture pétrolière, qui prévaut depuis déjà plus d’une année, «risque de durer». «Une baisse étalée» des cours pétroliers, souligne-t-il en ce sens, induit comme conséquences majeures «la contraction des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) et l’accroissement de la dette publique interne».
Un constat qui ne fait que confirmer les mauvais chiffres de l’économie algérienne, dévoilés récemment par la Banque d’Algérie (BA) dans sa note de conjoncture pour le premier semestre de l’année en cours. La BA y fait ainsi état, notamment, d’une perte de plus de 34 milliards de dollars sur les réserves officielles de changes ; une baisse de plus de 43% des recettes d’exportation d’hydrocarbures ; une érosion des ressources du FRR qui ont chuté de 1714,6 milliards de dinars, soit plus de 33%, en douze mois et, enfin, un creusement inquiétant du déficit du Trésor, c’est-à-dire des finances publiques, atteignant désormais un niveau de quelque 902 milliards de dinars.
Tout en reprenant ce constat alarmant qui indique à quel point les risques d’un marasme total de l’économie nationale sont réels, le Premier ministre a d’emblée confirmé l’orientation déjà amorcée par les pouvoir publics vers une rationalisation des dépenses de l’Etat, c’est-à-dire des mesures d’austérité, imposées bien évidement par la forte précarité des finances du pays.
Cette conjoncture «difficile», a-t-il ainsi signifié, plaide pour des actions de rationalisation de la dépense, le gouvernement ayant déjà validé un modèle de croissance de l’économie nationale et un cadrage budgétaire du programme quinquennal 2015/2019, en prenant en compte la dégradation possible des cours des hydrocarbures.
Et d’ajouter : «En décembre 2014, le chef de l’Etat avait fixé le cap de la réponse nationale à la contraction des revenus pétroliers : rationaliser les dépenses, mieux maîtriser le commerce extérieur et les flux de capitaux et poursuivre le développement socioéconomique du pays.» En somme, dans son discours devant les experts du CNES, le Premier ministre n’a fait, en tout et pour tout, que confirmer quelques vérités amères sur la santé économique du pays, sans annoncer de quelconques actions concrètes à même d’amorcer une véritable stratégie de sortie de crise.* el watan- lundi 21.09.15 |
*L’Aïd est là ! Les familles algériennes, hantées par le spectre des pénuriesà venir, essayent d’anticiper au mieux les manques à venir : aujourd’hui, c’est le sucre qui pose problème, malgré les dénégations de Rabrab.
Il faut dire que les fêtes algériennes dans la capitale et la majorité des grandes villes d’Algérie, sont toujours synonymes de disette et de privations, en raison du diktat des commerçants qui font fi de l’intérêt général et de la réglementation qui les oblige à ouvrir leur commerce pendant ces journées précises.
Le ministre du Commerce ne manquera certainement pas d’affirmer, qu’il « durcira » les sanctions contre les commerçants réfractaires qui ne respecteront pas « l’obligation de permanence » ! « Nous serons intraitables avec ceux qui ne suivront pas les consignes d’ouverture de leurs commerces pendant l’aïd, avait déjà averti son prédécesseur ». Le résultat, les Algériens l’ont constaté à leurs dépens pendant les fêtes religieuses : villes mortes, boulangeries, restaurants et cafés fermés, absence de fruits et de légumes, indisponibilité des médicaments et des transports, notamment.Pourtant la loi est claire : en cas de fermeture non réglementée du commerce concerné, c’est la fermeture des locaux pendant un mois assortie d’une amende ! En vertu de ce texte réglementaire qui définit les conditions d’exercice de l’activité commerciale, les commerçants sont donc :
Primo, tenus de respecter les conditions de permanence durant les jours fériés pour assurer un approvisionnement régulier des citoyens, en marchandises et produits de large consommation.
Deuxio, les listes des commerçants concernés par cette permanence sont arrêtées, et affichées au niveau des places publiques, de chaque commune, pour mettre le citoyen au courant des commerces de permanence le jour de l’aïd. Tout cela, en fait, participe de la théorie dès lors que la réalité sur le terrain est autre !
Boulangeries, restaurants, cafés et épiceries spécialisées en alimentation générale ferment boutique «en raison de l’indisponibilité des employés», affirment les gérants de ces commerces : «nous ne pouvons pas obliger ces derniers à travailler le jour de l’aïd et les empêcher, aussi, de passer les fêtes avec leurs familles !».
Certaines pharmacies baissent leurs rideaux, mais pour une toute autre raison liée à «l’absence de sécurité», disent les gérants des officines. De ce qu’il précède, il manque un effort d’exploration concernant les causes profondes de cette situation qui se répète, bon an mal an, à chaque fête religieuse. Le ministère du commerce, principal responsable du non-respect de l’obligation d’ouverture des commerces et de la permanence dont il a lui-même fixé les règles, ne réussit, toujours pas, à s’extraire de la méthode Coué : «l’Etat va sévir, on sera sans pitié avec les contrevenants…». Tous les ministres du commerce, de l’indépendance à ce jour, ont dit vouloir prendre en charge ces fermetures récurrentes des commerces à la veille de chaque fête religieuse. Pour y laisser, en définitive, la preuve de leur inefficacité et de leur perte de crédibilité !
Quant aux commerçants, vont-ils passer outre, ou obtempérer aux menaces des pouvoirs publics ? La question risque, encore une fois, de faire polémique au vu de toutes les affirmations des responsables qui vont s’exprimer, a posteriori et prétendre que tout va bien dans le meilleur des mondes, très loin de la triste réalité vécue par les algériens.
L’Union générale des commerçants et artisans algériens, impliquée, également, dans cette affaire va, certainement, se «fendre» d’un appel pour le respect de l’ouverture des magasins et de la permanence imposée aux commerçants ; elle avait présenté à l’époque, une proposition de loi portant organisation de l’activité commerciale et la réglementation du secteur des services. La non définition des horaires d’ouverture et de travail, y compris par alternance, en période de fêtes, a laissé le champ libre aux commerçants qui ont imposé leur propre loi, ouvrant et fermant leur magasin au gré de leur humeur. La proposition de l’UGCAA est restée en l’état, ce qui ne la dédouane aucunement, elle qui n’a qu’une faible emprise sur ses adhérents ! Sa responsabilité est engagée au même titre que le ministère du commerce, coupable de n’avoir pas déjà, sanctionné, sévèrement, comme il l’a prétendu, les 270 commerçants défaillants de 2014. C’est cette impunité, d’ailleurs, qui va selon certains, encourager d’autres commerçants à récidiver dès ce week-end.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales a voulu, pour sa part, marquer sa différence ; il a instruit les Walis pour prendre en charge les problèmes récurrents des citoyens qui reviennent, à chaque rentrée.
Un responsable local, a-t-il besoin, toutefois, des consignes du ministre pour mener à bien sa mission, se sont interrogés certains ? Apparemment oui, d’où le sens à donner à l’instruction de Noureddine Bedoui, qui sonne comme un désaveu des walis. L’instruction du ministre, a listé six points noirs récurrents où, la rentrée scolaire et la rentrée sociale se sont taillées la part du lion. Elle a fait l’impasse, toutefois, sur «le ramassage des ordures ménagères», dont le plus gros serait constitué par les déchets conséquents aux abattages des moutons. Une omission qui va, peut-être, obliger le ministre à signer une «instruction-bis» pour obliger les responsables des collectivités locales à s’acquitter de cette mission de «service public».
Qui dit Aïd, pense par association d’idées à l’essence et la hantise de la pénurie de carburant, qui est déjà perceptible, autour des stations qui sont prises d’assaut ! Ni les propos rassurants des responsables de Naftal, encore moins la disponibilité des produits à la pompe ne rassurent les automobilistes qui s’entêtent «à prendre la file», nonobstant la chaleur caniculaire ! Il faut dire aussi que beaucoup d’entre-eux ont été échaudé par la dernière crise des carburants !
Parler de pain la veille de l’Aïd, c’est aussi évoquer sa rareté pendant et après les fêtes. Certains en stockent à volonté, pour jeter presque tout, par la suite. Les rares boulangeries ouvertes le jour de l’aïd, seront prises d’assaut : il faut se lever à 4h du matin pour espérer en avoir ! Quant aux sachets de lait, à moins de pister les camions de transport, mieux vaut ne pas en parler, ou plutôt si, il faut évoquer la teneur du lait qui est proposé à la commercialisation, de l’eau blanche à en croire un rapport d’analyse. Et dire que des producteurs jettent le lait crû faute de pouvoir le stocker ou le vendre ! L’Etat, pendant ce temps-là, consacre 200 millions de $ à importer de la poudre de lait !
C’est ça, en fait, l’Aïd en Algérie ! Et dans ce méli-mélo sont pointés du doigt tous ces ouvriers besogneux de l’intérieur du pays, dont on ne remarque la présence ou l’absence, c’est selon, que pendant les fêtes. Un ministre avait proposé de former «massivement» dans les filières telles la boulangerie, la coiffure et la restauration entre autres, pour palier au déficit et à l’absence de toutes ces «petites mains». L’idée n’est pas mauvaise au demeurant, à condition d’associer les banques aux projets des «apprenants» pour les aider à démarrer leur entreprise, une fois le diplôme acquis.
Il faut dire aussi que l’essentiel de la population ouvrière pour ce qui est d’Alger, par exemple, vient des autres régions du pays, de l’Est et de la Kabylie. Et même les familles qui sont originaires de ces wilayas, préfèrent passer l’Aïd, loin de la capitale.
Alger, tout comme Oran, Annaba ou encore Constantine ont une composante sociologique différente des autres grandes métropoles. C’est ce brassage qui fait que ces villes se vident de leurs habitants, à l’occasion des jours fériés et présentent l’image de villes désertes. Des villes où les rares taxis sont pris d’assaut. Quant aux tarifs, mieux vaut ne pas en parler. Globalement, si le transport inter-wilaya fonctionne, peu ou prou, durant les fêtes religieuses, les bus privés qui assurent les liaisons urbaines restent au garage. Pas de recours possible des usagers en l’absence de contrôle sur le terrain !
Sans forcer le trait, c’est la triste situation qui va prévaloir l’aïd ! Le consommateur de manière générale, ne défend pas ses droits, dit-on, et les commerçants se disent « chez eux » et ne respectent pas les clients. L’Etat ne fait rien ou presque, pour faire respecter les règles et les lois. Chacun y va de sa lecture de la notion de service public, notion tellement galvaudée qu’elle a perdue tout son sens. On se renvoie la balle : le ministère du commerce, accusant tantôt celui de l’agriculture, ou même les collectivités locales, et à tout ce beau monde de pointer du doigt les consommateurs «incapables, selon eux, de discipliner leur boulimie et de stopper leur frénésie d’achat». Il faut que cela cesse et que chacun assume ses responsabilités.
Mais, c’est bien connu, l’Algérie fait partie de ces pays où le responsable détient le pouvoir absolu, mais n’est comptable de rien. A croire que, le fameux slogan « responsable mais pas coupable » a été inventé chez nous.*Cherif Ali/ lematindz/ 23/09/2015 |
* 40.000 Chinois travaillent en Algérie
Quelque 40.000 Chinois travaillent actuellement sur différents chantiers dont la majorité des projets d’investissement inscrits à l’indicatif de l’Etat.
Le chiffre a été révélé, hier, par l’ambassadeur de Chine en Algérie, Yang Yuanggu en marge d’une visite d’un centre culturel et de loisirs réalisé dans le cadre de la solidarité villageoise dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Le diplomate chinois a souligné que ce chiffre sera « très prochainement revu à la baisse » puisque les entreprises chinoises prévoient de recourir à la main d’œuvre locale en recrutant des Algériens qui répondent aux exigences en terme de qualification. Il a même annoncé rapatriement certains de ces employés chinois une fois libérés.
Yang Yuanggu a exprimé le souhait de son pays de voir le partenariat économique avec l’Algérie se renforcer maintenant que « la conjoncture économique est moins favorable pour l’Algérie comme pour la Chine ».
Il a ainsi fait état de discussions entre les deux gouvernements afin de concrétiser des investissements dans le secteur industriel, notamment dans les domaines de la construction automobile, de l’énergie solaire et des équipements et matériels ferroviaires.*Par Ameziane Athali | 24/09/2015 / algerie1.com
**Des bras et des sous: Les Chinois proposent de financer et de réaliser des projets en Algérie
La Chine a proposé au gouvernement algérien des prêts remboursables sur 25 ou 30 ans et son assistance technique pour relancer les projets d’infrastructures en souffrance.
Dans une conjoncture de raréfaction des ressources pour le financement de projets structurants, due essentiellement à la baisse des prix du pétrole, l’Algérie se trouve dans l’obligation de chercher d’autres moyens qui remplaceraient les financements publics.Face à cette nouvelle donne, le recours aux financements extérieurs s’offre comme alternative, mais pas de n’importe quel financement. Des experts économiques et des partis politiques ont remis au goût du jour le risque que court l’Algérie si elle se dirige à nouveau vers les institutions financières mondiales, brandissant ainsi le spectre de l’endettement avec ses répercussions économiques et politiques. Etant donné l’expérience vécue avec le FMI durant les années 1990, les hautes autorités du pays doivent réfléchir doublement avant d’agir.C’est donc à ce moment que l’option chinoise s’offre à l’Algérie.En effet, selon une source diplomatique chinoise, l’ancien Empire du milieu a proposé au gouvernement algérien des prêts et une assistance technique pour la prise en charge des projets en cours ou ceux programmés dans le cadre du quinquennat 2015-2019.Pour le moment, le gouvernement algérien n’a ni accepté ni refusé cette option, ajoute notre source.
Intérêts communs
Cette option est d’autant plus plausible. Des entreprises chinoises présentes en Algérie ont commencé à rapatrier leurs ouvriers étant donné que les chantiers se rétrécissent comme peau de chagrin depuis que le gouvernement a adopté une politique d’austérité. «Le peu d’entreprises chinoises qui resteront en Algérie d’ici quelques mois sont celles spécialisées dans le bâtiment, les chantiers AADL étant maintenus. Sinon, les entreprises activant dans les travaux publics, les hydrocarbures verront leur personnel réduit», révèle notre source.
Même si cette option de financement est pour le moment au stade informel, au cas où elle viendrait à se confirmer, le pays de Mao qui a détrôné la France ces deux dernières années en termes d’échanges commerciaux avec l’Algérie, pourrait le faire aussi en termes d’IDE.
En proposant à l’Algérie des financements pour parachever ses projets, la puissance économique n’est pas à sa première initiative.
En visite à Pékin, le président sénégalais Macky Sall rentrait au pays avec un jackpot de plus de 4,5 milliards de dollars que la China Eximbank avait accepté de mettre sur la table pour financer les huit plus grands projets sénégalais en matière d’infrastructures ferroviaires et routières.
Idem pour l’Indonésie, une banque chinoise a accepté de financer une dizaine de projets et les remboursements sont échelonnés sur 30 ans. Une aubaine pour ce pays, lui aussi en plein développement économique.
Une banque chinoise pour concurrencer le FMI
Agressive au plan économique et commercial, la République populaire de Chine veut le devenir également au niveau des finances.
Car frustrée de ne pas être écoutée sur la place financière mondiale, elle qui exige d’une part une réforme des institutions financières mondiales (FMI et BM) nées des accords de Bretton Woods en 1944 et dominées, depuis cette date, par les Occidentaux, et ne trouve d’autre part aucune légitimité à la Banque asiatique de développement (BAD), présidée par des Japonais depuis sa fondation en 1966, le président Xi Jinping avait décidé de créer en octobre 2014 la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) qui compte outre le Brics, l’Arabie saoudite, l’Iran, la Turquie, mais aussi des pays occidentaux à forte économie comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et l’Italie, la Suisse et les pays scandinaves.*letempsdz.com/octobre 2015
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*L’Algérie compte 4.700 millionnaires en dollars en 2015
L’Algérie compte 4.700 millionnaires en dollars en 2015 selon un rapport de l’organisation Sud-africaine « New World Wealth ». Elle arrive à la 7e place sur le continent africain.
Alors qu’en haut du tableau de ce classement, l’Afrique du Sud arrive en tête avec 46.800 millionnaires, suivie de l’Egypte (20.200), le Nigeria (15.400), le Kenya (8.500 millionnaires) et en cinquième position l’Angola avec 6.400 millionnaires. Au Maghreb c’est le Maroc qui arrive en tête avec 4.800 millionnaires.
Rebrab à la 10ème place du classement africain des milliardaires
29 Africains figurent dans le classement «Forbes 2015» des milliardaires dans le monde, publié le 2 mars 2015. Assad Rebrab, le président directeur général du groupe CEVITAL se place à la 10ème position de ce classement.
Voici le classement des 29 Africains disposant d’une fortune de plus d’un milliard de dollars :
1) Aliko Dangote: 15,7 milliards de dollars (Nigeria)
2) Johann Rupert et famille: 7,4 milliards de dollars (Afrique du Sud)
3) Nicky Oppenheimer et famille : 6,7 milliards de dollars (Afrique du Sud)
4) Christoffel Wiese: 6,3 milliards de dollars (Afrique du Sud)
5) Nassef Sawiris: 6,3 milliards de dollars (Egypte)
6) Mike Adenuga: 4 milliards de dollars (Nigeria)
7) Mohamed Mansour: 4 milliards de dollars (Egypte)
8) Nathan Kirsh: 3, 9 milliards de dollars (Swaziland)
9) Isabel Dos Santos: 3,1 milliards de dollars (Angola)
10) Issad Rebrab: 3,1 milliards de dollars (Algérie)
11) Naguib Sawiris: 3,1 milliards de dollars (Egypte)
12) Youssef Mansour: 2,9 milliards de dollars (Egypte)
13) Koos Bekker: 2,3 milliards de dollars (Afrique du Sud)
14) Othman Benjelloun: 2,3 milliards de dollars (Maroc)
15) Yasseen Mansour: 2,3 milliards de dollars (Egypte)
16) Patrice Motsepe: 2,1 milliards de dollars (Afrique du Sud)
17) Stephen Saad: 2,1 milliards de dollars (Afrique du Sud)
18) Mohamed Al Fayed: 2 milliards de dollars (Egypte)
19) Folorunsho Alakija: 1,9 milliard de dollars (Nigeria)
20) Onsi Sawiris: 1,8 milliard de dollars (Egypte)
21) Aziz Akhannouch: 1,7 milliard de dollars (Maroc)
22) Allan Gray: 1,6 milliard de dollars (Afrique du Sud)
23) Miloud Chaabi: 1,3 milliard de dollars (Maroc)
24) Mohammed Dewji: 1,3 milliard de dollars (Tanzanie)
25) Samih Sawiris: 1,1 milliard de dollars (Egypte)
26) Sudhir Ruparelia : 1,1 milliard de dollars (Ouganda)
27) Femi Otedola : 1 milliard de dollars (Nigeria)
28) Abdulsamad Rabiu: 1 milliard de dollars (Nigeria)
29) Rostam Aziz : 1 milliard de dollars (Tanzanie)
A l’échelle mondiale, le magazine américain Forbes recense 1826 milliardaires, un record absolu depuis 30 ans. Ces milliardaires accaparent 7000 milliards de dollars, soit 10% de plus que l’an dernier.
290 personnes ont rejoint ce club. On y trouve aussi plus de jeunes : ils sont 46 à avoir moins de 40 ans, ce qui n’était jamais arrivé jusqu’alors.
Bill Gates reste l’homme le plus riche de la planète, un titre dont il a bénéficié 16 fois au cours des 21 dernières années. Sa fortune s’est encore accrue de 3,2 milliards de dollars sur un an, à 79 milliards de dollars), et ce malgré une donation de 1,5 milliard à sa fondation philanthropique (Bill & Melinda Gates Foundation). Le mexicain Carlos Slim conserve la deuxième place, et Warren Buffett revient à la troisième place, ravissant son titre au créateur de Zara, Amancio Ortega -désormais quatrième. Warren Buffett est d’ailleurs celui qui s’est le plus enrichi au monde l’an dernier, à raison de 14,5 milliards de dollars, grâce à l’explosion du cours de Berkshire Hathaway (+30 % l’an dernier). Le 5ème homme le plus riche de la planète reste Larry Ellison, le fondateur d’Oracle, avec 54,3 milliards de dollars.
Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg intègre quant à lui le club des 20 plus riches au monde. Il a gagné 5 places par rapport à l’an dernier.
Le plus jeune milliardaire de la planète a 24 ans. Il s’appelle Evan Spiegel et il a créé l’application Snapchat, rachetée par Facebook l’an passé.
Le classement par pays fait ressortir que la bonne tenue du secteur des technologies et la hausse du dollar par rapport à l’euro ont renforcé la position des Américains dans ce classement: ils sont 536 à y figurer, suivis des Chinois (213), des Allemands (103), des Indiens (90) et des Russes (88).*Par Kaci Haider | 08/08/2015 | TSA
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*L’Algérie compte 5.425.558 de véhicules fin 2014
L’Office national des statistiques (ONS) a indiqué, samedi, que jusqu’à fin 2014, le parc national automobile (PNA) a atteint 5.425.558 de véhicules, en hausse de 5,89% par rapport à 2013.,
Cette augmentation du PNA s’explique par les véhicules neufs immatriculés en 2014, sachant que les immatriculations de véhicules neufs importés confirment leur mise en circulation effective.
Il est observé, cependant, que le nombre des immatriculations des véhicules neufs a diminué passant à 301.722 unités en 2014 contre 314.872 en 2013, soit une baisse de 4,14%, indiquent les chiffres consolidés de l’ONS.
L’essentiel des immatriculations des véhicules neufs opérées en 2014 a été mené au cours du 2ème semestre, soit 197.301 véhicules (plus de 65% des véhicules immatriculés en 2014).
Le PNA a connu un « boom » dès l’année 2011 lors de laquelle plus de 1,04 million de véhicules ont été immatriculés et réimmatriculés dont 234.889 véhicules neufs (22,46% de la totalité). Ce taux, qui avait contribué au rajeunissement du parc national, a atteint une moyenne de 21,6% durant les trois dernières années.
Par catégorie de véhicules, le PNA est constitué essentiellement des véhicules de tourisme avec 3.483.047 unités (64,2% de la totalité), des camionnettes avec 1.083.990 (près de 20%), des camions avec 396.277 (7,3%), des tracteurs agricoles avec 146.041 (2,7%), des remorques avec 134.019 (2,47%), des autocars et autobus avec 82.376 (1,52%), des motos avec 20.380 (0,38%) et des véhicules spéciaux avec 4.756 (0,1%).
La répartition du PNA selon les tranches d’âge des véhicules montre que le nombre des moins de 5 ans a atteint 1.253.731 unités (23,11% de la totalité du parc à fin 2014), des 5 à 9 ans à 933.006 véhicules (17,2%), des 10 à 14 ans à 346.788 (6,4%), des 15 à 19 ans à 214.287 unités (3,95%), des 20 ans et plus à 2.677.746 (49,35%).
Concernant la répartition du PNA par wilaya, l’ONS relève que les cinq premières wilayas qui comptent le plus grand nombre de véhicules sont Alger avec 1.427.799 unités (26,32% de la totalité), suivie de Blida avec 301.076 (5,55%), Oran avec 280.627 (5,17%), Constantine avec 198.175 (3,65%) et Tizi-Ouzou avec 189.080 (3,45%).
Quant aux types de carburants utilisés, l’organisme public des statistiques confirme que l’essence est la plus importante source d’énergie pour les véhicules avec une part de 65%, contre 34% pour le gasoil.*Par Mourad Arbani | 08/08/2015 | TSA
***N’est-ce pas un crime économique de consacrer bon an mal an, 5 à 7 milliards de dollars pour importer des véhicules alors que l’usine de montage de la fameuse Symbol, que personne n’achète du reste, n’a coûté à Renault qu’un investissement de … 50 millions d’euros.
Imaginez le nombre d’usines que l’Algérie aurait pu monter dans le pays avec les dizaines de milliards de dollars consacrés à l’importation de voitures.
Et puis pourquoi les pouvoirs publics distribuent l’argent de la collectivité aux importateurs qui ont amassé de très grosses fortunes ici et là bas, alors que ces derniers n’ont qu’à utiliser leurs deniers pour importer comme cela se fait dans le monde entier.
Et cette règle doit être élargie à tous les importateurs suivant un principe simple : importez tout ce que vous voulez mais avec votre argent, comme le font les malheureux voyageurs algériens, qui n’ont droit qu’à quelques euros une fois par an pour voyager, ou pour acheter des médicaments qu’on ne trouve pas au pays, alors que l’ardoise consacrée à l’importation est très conséquente.
Comment les citoyens lambda se procurent t-ils les devises ? Eh bien ils changent leurs pauvres dinars dévalués contre des euros au marché noir, et heureusement qu’il existe ce marché noir, et quand ils le peuvent, ils changent les malheureux dinars avec nos compatriotes installés à l’étranger. C’est leur seule solution pour acheter ce qu’ils ne trouvent pas au pays, principalement des médicaments, des pièces de rechange etc…
L’argent public doit servir la collectivité
L’argent public doit servir la collectivité et seulement elle. Cet argent doit être consacré pour l’Education, la formation, l’emploi, les routes, les médicaments, les équipements médicaux, la construction d’hôpitaux et la formation de spécialistes pour en finir avec les mouroirs que sont devenus nos établissements de soins. Des structures hospitalières indignes du pays alors qu’avec la manne pétrolière, l’Algérie aurait pu construire des établissements dignes de ce nom et dire que la plupart de nos hôpitaux datent de l’époque coloniale, n’est ce pas honteux et humiliant cet état de fait !
N’est ce pas honteux pour les responsables algériens, et tous les pistonnés de tout bord et leurs familles d’obtenir des prises en charge pour des soins à l’étranger sur un simple appel téléphonique alors que des dizaines de milliers de nationaux meurent faute de soins, faute de diagnostic adéquat, faute de médicaments, faute d’appareils performants, faute de rendez-vous en temps et en heure…et faute d’avoir des épaules larges.
N’est ce pas honteux d’importer pour des milliards de dollars de médicaments de pays qui n’ont aucune tradition dans la fabrication de médicaments comme la Jordanie ou l’Inde pour ne citer que ces deux là. Au passage, il est intéressant de relever que l’Union européenne a communiqué la semaine dernière une liste de 700 médicaments génériques testés et fabriqués en Inde, interdits à l’importation pour « irrégularités et manipulation de données ». Qu’ont fait nos responsables pour faire la même chose ou plutôt que feront-ils ? rien et ils ne feront rien. La santé des citoyens est leur dernier souci, c’est une règle non écrite.*Par Djamil Mesrer | 02/08/2015 | TSA
**Plus de 1000 commerçants ont fui Ghardaïa à cause des violences
« Il est déplorable de constater que plus d’un millier de commerçants ont résilié leur registre dans la région et se sont délocalisés suite à ces événements», a affirmé le wali cité par l’agence officielle APS.
Le wali s’exprimait en marge de la cérémonie du coup d’envoi de l’année scolaire 2015-2016. Il a appelé les investisseurs et autres acteurs économiques à « contribuer à la création de la richesse dans cette wilaya qui doit redevenir un pôle économique stratégique régional ».
Il a également appelé les notables et les différents acteurs sociaux locaux « à œuvrer, dans le cadre d’une approche participative, à effacer les stigmates des événements douloureux ayant affecté la wilaya et à inculquer les nobles valeurs de tolérance, de fraternité et de pardon au sein des familles, notamment les enfants ».
Par ailleurs, le wali a annoncé la réunion prochaine de la commission interministérielle, composée des secrétaires généraux de différents départements ministériels, consacrée à la wilaya de Ghardaïa.
Théâtre de violences communautaires depuis 2013, la région de Ghardaïa a enregistré la mort de plus de trente personnes, dont 24 ont été tués en juillet dernier. On déplore également des centaines de blessées, alors que plus de 1.600 habitations ont été incendiées ou fragilisées. Depuis juillet dernier, c’est le commandant de la 4e région militaire qui supervise les actions visant le rétablissement de l’ordre public dans la région.*TSA-dimanche 6 septembre 2015 |
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* d’autres informations sur l’Algérie ici:
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