Infos d’Algérie-7
*Abdelaziz Bouteflika ordonne la fin des écoutes téléphoniques illégales
*Le président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika, a instruit les différents services de sécurité (gendarmerie, police, DRS) de mettre fin aux écoutes téléphoniques illégales a apprisAlgérie1 d’une source sécuritaire.
La directive initiée par le président précise que les écoutes doivent être dorénavant initiées uniquement par la justice et l’autorité administrative.
Pour être légale, l’écoute doit nécessiter une autorisation judiciaire préalable ordonnée par un magistrat ou un juge d’instruction ou bien une autorisation administrative ordonnée par le Premier ministre.
La directive présidentielle précise qu’une écoute administrative ou judiciaire n’est possible que dans des situations précises et pour une durée limitée.
Dans les démocraties développées qui revendiquent le respect de la Loi et des Droits fondamentaux, ainsi que la vie privée de leurs citoyens, cette pratique – réputée contraire au principe du secret de la correspondance- fait que l’écoute est strictement encadrée et contrôlée.
Cette décision du président sera certainement bien appréciée par les citoyens d’autant que les écoutes étaient, de notoriété publique, le plus souvent sauvages. La même source nous a précisé que l’anarchie avait atteint un tel point que même des maitresses de responsables ou de copains étaient écoutées à leur insu.
Le président de la république continue ainsi de marquer de son empreinte la démocratisation de la vie politique en Algérie en poursuivant l’édification d’un Etat civil à travers un certain nombre de mesures comme la suppression du service de la police judiciaire du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) ce qui a mis fin aux enlèvements de cadres et autres citoyens qui disparaissaient subitement pendant des jours et des semaines et qui ensuite sont pour les plus chanceux déposés devant une gendarmerie ou un poste de police et pour les autres libérés en pleine nature et encagoulés.
L’autre mesure qui fera date et qui est éminemment d’une grande portée est d’avoir mis fin à l’utilisation abusive de l’interdiction de sortie du territoire national (ISTN) qui était établie pour un oui ou pour un non et souvent utilisée pour des règlements de compte. Cette mesure sera dorénavant exécutée uniquement par un juge autrement dit seule la justice pourra prononcer une telle mesure.*Info Algérie1–Par Khidr Omar | 08/09/2014 | 17:12
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* Des sangliers traversent la piste de l’aéroport d’Oran au moment de l’atterrissage d’un avion !
Décidément, le série noire continue à Air Algérie. Lundi, c’est un autre épisode, plutôt cocasse qui aurait pu tourner au drame. A l’atterrissage à Oran d’un avion en provenance de Constantine, un couple de sangliers a traversé au moment même où l’appareil roulait sur la piste ! c’est le quotidien El Khabar quia rapporté l’information.
Mais ce n’est pas pour autant fini. Mardi un autre incident s’est produit à Ghardaïa. Un ATR en partance d’Alger a atterri dans la capitale du M’Zab après un inévitable retard et trois passagers de trop dans l’avion, rapporte une source d’Air Algérie.
Mais le drame s’est produit la nuit à l’hôtel le Belvédère où sont descendus les membres de l’équipage. Selon notre source, le commandant de bord a « pété un câble » en sortant de sa chambre se mettant à crier à tue tête dans le couloir de l’hôtel.
Le steward, réveillé en sursaut pour le calmer s’en est sorti avec des contusions, après avoir été copieusement rossé de coups par le commandant de bord « dépressif ». Il aura fallu l’intervention des policiers pour le calmer et le conduire dans sa chambre. Juste après il se jettera du deuxième étage, témoigne encore notre source.
Heureusement que le commandant de Bord a eu la vie sauve, du fait que les chambres d’hôtel ne sont pas très hautes par rapport au sol. Ce énième incident qui aurait pu tourner au drame témoigne en fait de la pression insupportable que subit le personnel d’Air Algérie qui a vécu cet année un été vraiment dantesque.*Par Abbès Zineb | 03/09/2014 | 21:29-.algerie1.com
**Trois sangliers qui se promenaient sur les pistes de l’aéroport de Carcassonne-Salvaza ont été abattus par des employés de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)France, a-t-on appris samedi auprès de la direction de l’aéroport. Profitant de l’absence de mouvement d’avion le 11 novembre 2010, les gardes-chasse ont tué les trois animaux sauvages qui pesaient environ 40 kg pour qu’ils ne troublent pas les atterrissage et décollage des avions de la compagnie irlandaise Ryanair, principaux utilisateurs de l’aéroport. Les hommes de l’ONCFS ont d’abord envisagé de les anesthésier avant d’y renoncer car ils s’étaient réfugiés dans une zone marécageuse difficile d’accès.Les sangliers, aperçus 24 heures plus tôt par des pompiers, étaient entrés sur le périmètre de l’aéroport par une large canalisation, qui vient d’être condamnée.*AFP(publié le 13/11/2010 à 22:24
*Spectaculaire glissement de terrain à Annaba
Un glissement de terrain a eu lieu hier à Annaba dans le quartier de Sidi Aissa sur la bretelle qui va de Kouba à Ain Achir.A l’heure où nous mettons en ligne ni les autorités locales ni la protection civile n’ont communiqué sur ce spectaculaire glissement de terrain. Cela étant, il est possible d’imaginer, à Dieu ne plaise, les pertes en vies si cette catastrophe avait eu lieu avant le 31 aout à l’heure des grands embouteillages qui caractérisaient précisément cette route des plages.-*.algerie1.com- 07/09/2014 | 21:29
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** crash de l’avion affrété par Air Algérie à l’Est du Mali
*Aucun survivant
Le président Français, François Hollande a indiqué qu’aucun survivant parmi les passagers de l’avion affrété par Air Algérie dont l’épave a été localisée à Gossi, à l’Est du Mali non loin des frontières avec le Burkina Faso.
« Il n’y a hélas aucun survivant », a déclaré le chef de l’Etat français lors d’une brève allocution télévisée.
« Une boîte noire a été récupérée et acheminée vers Gao » dans le nord du Mali par les militaires français qui ont sécurisé la zone, a-t-il ajouté précisant que la boîte noire « pourra donc être examinée dans les meilleurs délais ».
« Ce que l’on sait déjà, c’est que les débris de l’avion sont concentrés sur un espace limité mais il est encore trop tôt pour tirer les conclusions, elles viendront. Il y a des hypothèses et notamment climatiques mais nous n’écartons aucune car nous voulons tout savoir sur ce qui s’est produit », a ajouté le président français.
L’avion affrété par Air Algérie s’est écrasé jeudi matin, avec 116 personnes à bord moins d’une heure après son décollage de Ouagadougou pour se rendre à Alger. L’équipage espagnol de l’appareil avait signalé qu’il changeait de route « en raison de conditions météo particulièrement difficiles », avait indiqué jeudi le chef de l’Etat français.
« Le bureau enquête-accident qui dépend du ministère des Transports a été également envoyé sur place à travers ses experts et pourront ainsi mener là encore toutes les investigations nécessaires », a ajouté François Hollande.*algerie1.com-25/07/2014 | 10:08
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*Un commandant de bord et un chef de cabine d’Air Algérie faisaient partie des passagers du vol Ah5017. Ils revenaient d’une mission d’inspection pour la compagnie à Ouagadougou. Il s’agit du jeune commandant de bord Lotfi Debaïli père de deux enfants de 5 et 6 ans, et du chef de cabine Omar Merbah. Le destin a voulu que ces deux hommes qui ont l’habitude d’être dans le cockpit tirent leur révérence dans un avion, mais en tant que passagers.
Qu’ils reposent en paix, comme toutes les autres victimes de ce terrible accident.*L’Expression-Samedi 26 Juillet 2014
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* l’épave de l’avion retrouvée dans la région de Gossi au Mali, à proximité de la frontière du Burkina Faso.
Le ministère français de la Défense a annoncé, vendredi, le repérage durant la nuit dernière du lieu où se trouve l’épave de l’avion de la compagnie espagnole Swift Air affrété par Air Algérie et qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger, disparu avec 116 personnes à bord au niveau de la région de Gossi au Mali, à proximité de la frontière du Burkina Faso.
Selon les précisions fournies par le ministère français de la Défense c’est grâce à un drone d’observation français Reaper, basé à Niamey (Niger) que l’épave « désintégrée »a été retrouvée
La zone a été survolée par le drone de nuit sur la base d’une information fournie par les autorités du Burkina, a précisé la même source.
Des militaires français à bord d’hélicoptères venus de la base de Gao, dans le Nord du Mali, se sont ensuite rendus sur le site vers 02H00 (00H00 gmt) et ont « formellement identifié l’appareil ».
Un détachement terrestre d’une centaine de soldats français à bord d’une trentaine de véhicules a quitté Gao de nuit pour se rendre sur les lieux, où il était attendu ce vendredi matin.
Les militaires devront « sécuriser la zone », recueillir des éléments utiles à l’enquête, ainsi que les corps des passagers, selon la même source.
Pour rappel, jeudi soir, un responsable burkinabè avait annoncé que l’appareil s’était écrasé dans cette zone, « à 50 km au nord de la frontière » du Burkina Faso. L’avion avait décollé de Ouagadougou, avec plus de 110 passagers et six membres d’équipage, à destination d’Alger dans la nuit de mercredi à jeudi.
Il a disparu des écrans radar cinquante minutes après son décollage. Au départ, il transportait notamment 51 Français, 26 Burkinabè, huit Libanais, six Algériens, six Espagnols (les membres de l’équipage), cinq Canadiens (dont quatre membres d’une même famille) quatre Allemands et deux Luxembourgeois.
A son bord se trouvaient aussi un Belge, un Camerounais, un Egyptien, un Malien, un Nigérien, un Roumain, un Suisse, un Ukrainien et « trois nationalités en cours d’identification ».
S’agissant de la cause de cette catastrophe aérienne, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a estimé, vendredi matin, que les conditions météorologiques constituent « l’hypothèse la plus probable ».
Il a déclaré à la la radio française RTL que « nous pensons que cet avion s’est abîmé pour des raisons qui tenaient aux conditions météorologiques » tout en précisant qu’ »aucune hypothèse ne peut être écartée aussi longtemps que l’enquête n’a pas donné tous ses résultats ».
**L’enquête sur les causes du crash de l’avion affrété par Air Algérie au Mali sera dirigée par le Mali qui va associer autorités et enquêteurs de plusieurs pays concernés,la France, l’Algérie, le Burkina Faso, l’Espagne et les pays d’où sont les passagers qui ont péri dans cet accident.
En effet, selon le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, qui s’exprimait vendredi après midi devant la presse, a indiqué que « l’enquête sera conduite en concertation étroite avec les autorités maliennes, burkinabées, algériennes et espagnoles ».
« Le Liban, le Burkina, le Canada, le Chili, le Luxembourg, et la Roumanie, dont des ressortissants comptent parmi les victimes, nous ont adressé des demandes d’assistance. Elles seront bien sûr honorées », a-t-il ajouté.
La réglementation internationale en matière d’accidents aériens prévoit que l’Etat sur le territoire duquel s’est produit l’accident, il s’agit du Mali, est chargé de l’enquête de sécurité.
Alors que des représentants des différents pays sont également associés, et participent à l’enquête : l’Etat d’immatriculation de l’avion, l’Espagne, l’Etat de la compagnie aérienne, l’Algérie, l’Etat du constructeur de l’avion, les Etats-Unis, et les Etats dont de ressortissants font partie des victimes.
L’enquête de sécurité se déroulera en trois étapes : recueil et préservation des données, qui dure quelques jours, examen et recherche, dont la durée est variable notamment selon l’état des boîtes noires, et enfin une phase d’analyse et de conclusion.*algerie1.com-25/07/2014
**Les causes qui peuvent expliquer le crash
Défaillance technique
QUESTION : un problème technique ?
REPONSE : Difficile de répondre à cette question. « Tant que l’enquête n’a pas débuté, il est impossible de savoir s’il y a eu problème technique ou non », rappelle M. Galan. A ses yeux, « aucune hypothèse ne peut se détacher tant que l’étude des débris n’a pas débuté ».
L’idée n’était cependant pas exclue par le secrétaire d’Etat aux Transports, considérant qu’il « reste à déterminer cela ». L’étude des boîtes noires, dont l’une à déjà été retrouvée, permettra de conforter ou d’exclure cette hypothèse technique.
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*Un avion de type McDonnell Douglas MD-80, affrété par Air Algérie et assurant la liaison Ouagadougou-Alger (Burkina Faso) a disparu des radars depuis 03 heures du matin jeudi 24 juillet 2014, après son décollage de la capitale burkinabé.
Il avait à son bord 102 passagers, pour la plupart des étrangers, et six membres de l’équipage. 4 algériens figurent parmi les passagers. Le chef de cabine est aussi un algérien. Une cellule de crise a été immédiatement installée à Alger en présence du ministre des transports. Plusieurs citoyens de nationalité française seraient dans cet avion qui transporte en majorité des burkinabés. L’avion appartient à la compagnie espagnole Swiftair qui a confirmé sa disparition. Cependant cet avion a été affrété auprès d’un brookeur Hifly. Air Algérie vient de confirmer les informations d’Algérie1 en précisant que « Les services de navigation aérienne ont perdu le contact avec un avion d’Air Algérie assurant jeudi la liaison Ouagadougou – Alger, 50 minutes après son décollage ». « Air Algérie informe que les services de navigation aérienne ont eu leur dernier contact avec le vol AH 5017 assurant la liaison Ouagadougou-Alger ce jour 24 juillet à 1 heure 55 minutes GMT, soit 50 minutes après son décollage », précise un communiqué de la compagnie.*médias-jeudi 24 juillet 2014
* L’épave de l’avion retrouvée dans le nord du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso
L’épave de l’avion d’Air Algérie, disparu jeudi avec plus de 116 personnes à bord, dont une ressortissante belge, après son décollage de Ouagadougou, a été retrouvée dans le nord du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso, a annoncé le chef d’état-major particulier de la présidence burkinabè.
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Mis à jour 16h01 : Les 116 passagers selon les nationalités : 51 français, 27 Burkinabés, 8 Libanais, 6 Algériens, 6 Espagnoles, 5 Canadiens, 4 Allemands, 1 Malien, 2 Luxembourgeois, 1 Nigérian, 1Egyptien, 1 Roumain, 1 Suisse, 1 Ukrainien, 1 Belge, 1 Camerounais,
Mis à jour à 16h00 : Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré jeudi que l’avion d’Air Algérie assurant un vol Ouagadougou Alger, dont le contact a été perdu, s’était « probablement écrasé », avec à son bord 51 passagers français. « Malgré des recherches intensives, à l’heure où je m’exprime aucune trace de l’appareil n’a été retrouvée. L’avion s’est probablement écrasé.
Les recherches se concentrent à ce stade sur une vaste zone du territoire malien autour de la région de Gao », a annoncé Laurent Fabius au cours d’une déclaration à la presse. « Cinquante-et-un Français se trouvaient à bord », a-t-il ajouté.
Mis à jour à 15h00 : Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a affirmé jeudi à Alger que les opérations de recherche de l’avion affrété par Air Algérie qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger et qui a disparu 50 minutes après son décollage, se poursuivaient.
M. Sellal a indiqué dans une déclaration à la presse en marge de la clôture de la session de printemps du Conseil de la nation que l’avion disparu est un avion de la compagnie espagnole Swift Air affrété par Air Algérie, ajoutant que les « opérations de recherche se déroulent en coordination avec les autorités concernées ».
Un avion de la compagnie espagnole SwiftAir, dont l’équipage est de nationalité espagnole, affrété par Air Algérie, assurant Ouagadougou-Alger, a disparu avec à son bord 116 passagers, dont 6 membres d’équipage », indique jeudi un communiqué de la compagnie nationale.
Le Premier ministre a souligné que les passagers de cet avion « sont de différentes nationalités dont des Algériens » précisant que le dernier contact de l’équipage avec la tour de contrôle au Niger a eu lieu dix minutes avant la disparition de l’avion ».
Air Algérie précise que cet avion a décollé d’Ouagadougou à 01h17 GMT et devait arriver à Alger à 05h11 GMT (6h11 heure locale).
« Un dernier contact radar a eu lieu à 01h55 GMT en survolant la région de Gao » (Mali). A cet effet, « une cellule de crise, présidée par le ministre des Transports, a été installée au niveau de l’aéroport d’Alger », ajoute-t-on de même source.
Air Algérie a mis à la disposition des familles concernées par ce vol le numéro de téléphone (021 509491) pour tout renseignement.
Mis à jour à 13h30 : Deux Mirage 2000 de l’armée française sont à la recherche de l’appareil d’Air Algérie
Mis à jour à 12h30 : Parmi les 112 passagers et 7 membres de l’équipage, figurent 50 Français, 25 Burkinabés, 8 Libanais, 6 Algériens, 4 Allemands et des Russes. Les autres passagers sont de différentes autres nationalités, selon les indications fournies à Algerie1 par des sources proches du ministère du transport
Info Algérie1: un avion de type McDonnell Douglas MD-80, affrété par Air Algérie et assurant la liaison Alger-Ouagadougou (Burkina Faso) a disparu des radars depuis 6 heures du matin après son décollage de la capitale burkinabé a appris Algérie1 de sources proches du ministère du transport.
L’avion a disparu au dessus de la région de Gao au Mali.
L’avion transporte 112 passagers et 7 membres d’équipage. 4 algériens figurent parmi les passagers. Le chef de cabine est aussi un algérien. Une cellule de crise a été immédiatement installée à Alger en présence du ministre des transports. Plusieurs citoyens de nationalité française seraient dans cet avion qui transporte en majorité des burkinabés.
L’avion appartient à la compagnie espagnole Swiftair qui a confirmé sa disparition. Cependant cet avion a été affrété auprès du brookeur portugais Hifly qui est un loueur d’avions.
10h32 : Air Algérie vient de confirmer les informations d’Algérie1 en précisant que « Les services de navigation aérienne ont perdu le contact avec un avion d’Air Algérie assurant jeudi la liaison Ouagadougou – Alger, 50 minutes après son décollage ».
« Air Algérie informe que les services de navigation aérienne ont eu leur dernier contact avec le vol AH 5017 assurant la liaison Ouagadougou-Alger ce jour 24 juillet à 1 heure 55 minutes GMT, soit 50 minutes après son décollage », précise un communiqué de la compagnie.
Vétusté de l’appareil
Par ailleurs, selon des informations concordantes, beaucoup de passagers particulièrement ceux qui ont pris cet avion dans le sens Algérie-France et retour s’étaient plaint de la vétusté de l’appareil et des commodités à bord. Si ces faits sont avérés, il est nécessaire que les services concernés ouvrent une enquête pour déterminer les circonstances de cet affrètement.*.algerie1.com- 24/07/2014
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*.tsa-algerie-jeudi 24 juillet 2014
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*Débordement des oueds, routes coupées et effondrement d’habitations, à la suite des dernières intempéries
Durant la période allant du 25 au 28 avril 2013, les services de la Protection civile ont effectué plus de 500 opérations d’épuisements des eaux pluviales infiltrées dans plusieurs habitations et édifices publics à travers différents quartiers des wilayas touchées par les fortes chutes de pluie.
Selon le point de situation relatif aux intempéries, la Protection civile a indiqué que les secours ont procédé au sauvetage des personnes cernées par les eaux pluviales, suite aux débordement des oueds ou suite à des effondrements partiels des habitations vétustes dans les wilayas de l’ouest du pays, notamment Mascara, Aïn Témouchent, Saïda, Tlemcen, Oran, Chlef, Bouira, Médéa et El Oued.
En outre, les pompiers ont procédé également au sauvetage de trois familles cernées par les eaux d’un oued en crue au douar Ouled Kada à Mascara, ainsi que le sauvetage et l’évacuation de 51 personnes à bord d’embarcations pneumatiques suite aux débordements d’un oued au lieudit Megtaâ, dans la même wilaya.
Par ailleurs, deux personnes ont péri suite aux intempéries ; une est décédée suite à l’effondrement d’une baraque dans la wilaya de Tlemcen, et un enfant est décédé dans un terrain vague, à 200 mètres de son domicile, sis au douar Sehanine, à Mascara.
Dans la commune de Oued El Sabah à Aïn Témouchent, 12 habitations ont été infiltrées par les eaux pluviales.
25 autres habitations ont également connu le même sort à Saïda. Dans la wilaya de Chlef, 13 opérations d’épuisement des eaux ont été effectuées à travers différents quartiers. Un glissement de terrain a été enregistré au douar Beni Fouda qui a causé des fissurations des murs de deux habitations à Bouira.
A El Oued, il a été enregistré l’effondrement partiel d’une habitation construite en toub au lieudit cité El Kara. Aucune victime n’est à déplorer. Un autre effondrement d’une baraque suite au glissement de terrain a été enregistré à Tlemcen, causant la mort d’une personne qui a été ensevelie sous les décombres.
Des routes coupées ou difficiles à la circulation
Par ailleurs, la Protection civile a fait état dans son point de situation, de plusieurs routes coupées ou difficiles à la circulation dans les wilayas touchées par les intempéries.
A Aïn Témouchent, la circulation a été coupée en raison du débordement de Oued Berkache, au niveau du CW59, reliant les communes de hammam Bouhadjar et El Hessasna.
Le chemin communal reliant les douars Zenakhra et Fratssa, est coupé à la circulation à cause de l’infiltration des eaux pluviales. A Sidi Bel Abbès, la RN94, reliant Telagh et Mezaourou est coupée à la circulation suite à un glissement de terrain à hauteur d’un pont. Les intempéries ont provoqué, en outre, la coupure à la circulation de plusieurs routes à Mascara.
Parmi les routes coupées et difficiles à la circulation, la Protection civile a fait état de la RN97, reliant Chorfa et Sig, la RN17, reliant Hacine et Mohammadia, qui demeure coupée à la circulation au niveau de la commune de Hacine.
Les CW31, 43 et 58 reliant respectivement Ghris et Makda, Aïn Fares et Mohammadia, Oued Taghia et le barrage Oued Ouzeghat sont également coupés à la circulation.
Par contre, la RN6, reliant Hacine et Mascara a été rouverte à la circulation. La pluie a également bloqué la circulation au niveau du CW13, au douar El Menailia, suite au débordement de l’oued Mina à Relizane.*Le Temps d’Algérie-29.04.2013.
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**Messahel, Belkhadem et Sidi Saïd hospitalisés
Le hasard a voulu que plusieurs responsables politiques et syndicaux algériens aient des soucis de santé au même moment. Alors que l’état de santé du Président Abdelaziz Boutéflika (hospitalisé à Paris) s’est nettement améliorée, selon un communiqué de la Présidence, voilà qu’on apprend que Messahel est hospitalisé à Bruxelles, Sidi Saïd à Genève et Belkhadem à Madrid.
le ministre délégué aux Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, a, selon, le site internet d’information Algérie 1, été victime le 28 avril 2013 d’une rupture d’anévrisme alors qu’il était en déplacement en Belgique. Algérie 1 qui cite des sources diplomatiques, aurait commencé à se plaindre de maux de ventre.
Devant ces douleurs persistantes, «le ministre qui était en mission s’est rendu à l’hôpital Erasme de la capitale belge où les médecins ont diagnostiqué une rupture d’anévrisme qui a nécessité son hospitalisation et une opération de toute urgence».
Toutefois, nous avons appris, selon certaines sources, que l’état de santé de Messahel est, fort heureusement, en nette amélioration. Il est sorti le 4 mai du coma à en croire le journal on line Algérie 1.
Une autre personnalité se trouve actuellement à Genève pour des soins suite «à un grave malaise cardiaque», a-t-on, par ailleurs, appris d’une source syndicale très sûre. Abdelmadjid Sidi Saïd a été transféré en urgence dans la journée du mardi 30 avril dans une clinique privée en Suisse. Le secrétaire général de l’UGTA, âgé de 64 ans, n’a d’ailleurs pas pu fêter, comme prévu, le 1er Mai à Mascara.
Une absence remarquée qui avait suscité certaines spéculations. Son malaise cardiaque intervient dans un contexte social explosif, marqué par la multiplication de mouvements de grève et de protestation. Nous ignorons pour l’heure si le patron de l’UGTA s’est rétabli de cet accident cardiaque.
Quoi qu’il en soit, l’hospitalisation du patron de la Centrale syndicale en Suisse vient confirmer que même nos dirigeants syndicalistes ne font pas confiance à notre système de santé en pleine tourmente depuis des années à cause de ses nombreux dysfonctionnements.
Nous apprenons aussi d’une source crédible dans l’entourage de ce parti, que l’ex-secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, se trouve actuellement dans un hôpital en Espagne. Notre source ne précise pas avec exactitude de quoi souffre Belkhadem.*source: InfoSoir et plus-07.05.2013.
Le ministre aux Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel hospitalisé en Belgique
M. Abdelkader Messahel, ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, qui effectue une visite en Allemagne, a été hospitalisé, samedi soir, à Bruxelles (Belgique), à la suite de fortes douleurs au ventre. Juste après avoir eu vent de l’information faisant état du malaise et transfert du chef de l’Etat en France, et face à des douleurs persistantes, il s’est dirigé vers l’hôpital Erasme de la capitale belge où les médecins ont diagnostiqué une «rupture d’anévrisme », ce qui a nécessité son hospitalisation d’urgence suivie d’une intervention chirurgicale.
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Prise en charge à l’étranger: un privilège des nantis
Il est de notoriété publique que la prise en charge des malades algériens à l’étranger n’est pas donnée à tout le monde.
Bouteflika en France, Messahel en Belgique, Sidi Saïd à Genève et Belkhadem à Madrid, (et ceux qui ont beaucoup de fric) et avant eux Zerhouni, Chadli, Ben Bella et la liste s’allonge, quant des cancéreux peinent à décrocher un rendez-vous pour une radiothérapie, le paradoxe irrite plus d’un, surtout les malades qui n’ont pas les moyens de se faire soigner ailleurs. Selon une étude du CREAD sur l’Analyse des dépenses de santé en Algérie (Lila Ziani et Mohamed Achouche), le nombre de malades transférés à l’étranger a baissé, mais la facture de cette prise en charge a doublé en 14 ans passant de 0,76 milliard de dinars en 1985 à 1,5 milliard de dinars en 2009. Durant cette période pourtant, le nombre de malades transférés a été divisé par 6 (1003 en 2009). Cette augmentation s’explique par le fait que «les soins prodigués à l’étranger sont caractérisés par des maladies lourdes nécessitant des coûts élevés», souligne-t-on.
Qui bénéficie de ce privilège ? Certainement pas Monsieur Tout-le-monde. Des praticiens de la santé reconnaissent que des «personnalités et leurs proches et amis sont transférés à l’étranger, aux frais de la princesse, sans que leur cas le nécessite, le plus souvent». A telle enseigne que la Caisse nationale d’assurance a accumulé une dette de quelques 20 millions d’euros auprès des hôpitaux parisiens, selon Le Figaro. Europe 1 a évoqué un chiffre de 600 millions d’euros, ajoutant aux prises en charge dans le cadre des visas médicaux, les patients qui se font traiter dans le cadre de visas touristes.
Une dette non honorée qui a poussé les établissements hospitaliers à refuser d’accueillir les malades algériens et la CNAS à opérer un tour de vis sur les prises en charge à l’étranger. Une décision qui pénalise ceux qui en ont vraiment besoin.
L’affaire du petit Manil, contraint d’attendre un geste humanitaire du président Sarkozy pour pouvoir se faire soigner d’urgence en France, en témoigne.
La situation a irrité même les praticiens français, las de soigner ces «hyper-personnalités» qui ne s’acquittent pas de leurs factures. Patrick Pelloux, le président de la Fédération des médecins urgentistes hospitaliers de France, a déclaré sur RMC que : «ceux qui laissent des ardoises peuvent parfaitement payer».*El Watan-06.05.2013.
** un système de santé à deux vitesses
Projets budgétivores, investissements de prestige, détournements, corruption, les ressources financières de l’Algérie, reconstituées grâce à une conjoncture pétrolière favorable, ont été ventilées, au cours de la dernière décennie, d’une manière qui laisse quelque peu perplexe. Et au moment où de hauts responsables de l’Etat se font soigner à l’étranger, alors que des cancéreux meurent dans l’indifférence, faute de prise en charge, l’on s’interroge sur l’efficacité des dépenses dont a bénéficié le secteur de la santé durant ces dernières années.
Les dépenses nationales de santé rapportées au PIB ont, certes, connu une progression, mais elles restent encore les plus faibles d’Afrique du Nord. Elles représentent 4,2% du PIB en 2010 (elles seraient de 7,2% en 2011), selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors qu’elles sont de l’ordre de 5,2% au Maroc et 6,2% en Tunisie, deux pays qui sont loin d’avoir les ressources financières de l’Algérie. En valeur, les dépenses nationales ont été multipliées par 6 entre 1999 et 2009, elles avaient atteint 680 milliards de dinars en 2009 dont la dépense publique a couvert la majeure partie. Quant aux dépenses de santé par habitant, «elles ont été multipliées par sept pour la période 1995-2011», (selon une étude du CREAD sur l’Analyse des dépenses de santé en Algérie, de Lila Ziani et Mohamed Achouche).
D’après l’OMS, les dépenses par habitant en Algérie étaient de l’ordre de 330 dollars en 2010. Mais si l’Etat reste le principal pourvoyeur de ces dépenses, l’étude du CREAD montre que la part des ménages dans le financement du système de santé a augmenté au cours des années 2000. En 2005, elle représentait un quart des dépenses totales de santé. «Les patients algériens ont de plus en plus recours au secteur privé de prestations de soins, dont le financement est en grande partie à la seule charge des ménages», note l’étude. Et pourtant, selon les professionnels de la santé, «70% des actes médicaux se font chez le privé et ce sont généralement les classes défavorisées qui recourent au secteur privé car elles n’ont pas connaissances dans les hôpitaux».
Certes, depuis 2005, la part des ménages a baissé au profit d’un accroissement de celle de l’Etat, mais le recours des malades au secteur privé n’a pas baissé et le non (ou le faible) remboursement par la sécurité sociale des coûts des prestations fournis par le privé est sujet à débat. Cela sans compter les malades qui vont se soigner à l’étranger à leurs propres frais ou se procurent des médicaments au prix fort, outre-mer, sans se faire rembourser alors même qu’ils sont assurés.
Fardeau pour les ménages
Beaucoup de praticiens de la santé ne voient pas sur le terrain les effets de tant de dépenses engagées par l’Etat et la situation des cancéreux qui a suscité l’indignation et la mobilisation ces derniers jours, en est la preuve.
Dans une de ses interventions dans la presse, Kamel Bouzid, chef de service oncologie au centre Pierre et Marie Curie, relevait que 44 000 nouveaux cas de cancer sont enregistrés chaque année dont 28 000 nécessitent une radiothérapie, mais seulement 8000 en bénéficient. Selon lui, «le choix de ceux qui sont traités se fait en fonction de leur statut social. Ceux qui ont les moyens vont en Turquie, au Maroc en Tunisie ou en France pour un coût de 800 000 et 1 million de dinars pour un cancer de la prostate ou du sein». Et il y a ceux qui n’ont pas les moyens et qui sont «l’immense majorité de nos concitoyens qui attendent des rendez-vous qui vont jusqu’à un an», faisait-il remarquer sur la Chaîne III de la Radio. Et même quand les malades ont la possibilité de recourir au privé, ils sont lésés, en raison d’un système de remboursement dépassé. Une mammographie est remboursée par la CNAS à hauteur de 500 DA, alors qu’elle coûte 3000 DA chez le privé, soulignait le professeur Bouzid.
Dans un rapport datant de 2007 de la Banque mondiale sur l’état de la dépense publique en Algérie, le tableau dressé était sombre en dépit des dépenses de santé en augmentation. Une qualité des soins «perfectible», «des pannes fréquentes d’équipements médicaux», un système de soins «inéquitable», les griefs étaient nombreux. «En dépit d’un réseau dense et bien structuré, l’accès ‘‘réel’’ aux soins en milieu rural est entravé par le manque d’équipement, de médicaments, et de personnel médical», notait le rapport. Par ailleurs, «en raison de la qualité insuffisante des prestataires du secteur public, le secteur privé se développe rapidement. Mais dans la mesure où le coût des soins dans le privé est très majoritairement supporté par les ménages, ceci nuit à l’équité du système», relevait la BM.
dépenses de prestige
Face à ces manquements, l’Etat a multiplié des investissements de «prestige» à travers l’organisation de manifestations culturelles ou sportives, régionales ou internationales. 5,4 milliards de dinars pour «Alger capitale de la culture arabe (2007)», 100 millions d’euros pour le Festival panafricain d’Alger (2009), 10 milliards de dinars pour «Tlemcen capitale de la culture islamique (2011)».
D’autres types d’investissements suscitent bien des questions compte tenu des sommes qui leur ont été alloués. 2 milliards de dollars pour la Grande Mosquée d’Alger, alors que l’étude initiale de ce projet prévoyait 10 milliards de dinars. L’autoroute Est-Ouest a ingurgité 12 milliards de dollars avec plus de 500 millions de dollars de commission occultes et on parle de 1000 milliards de dinars de réévaluations de projets d’infrastructures du programme 2005-2009. Cela sans compter les préjudices des affaires Al Khalifa (1 à 5 milliards de dollars de pertes) ou de Sonatrach qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets. Autant de ressources dilapidées qui ne serviront pas à une prise en charge médicale décente et sérieuse des malades algériens.*El Watan-06.05.2013.
**Le dossier des prises en charge à l’étranger est un secret bien gardé
déclare Nacer Djidjli. Président du Syndicat national des hospitalo-universitaires, chercheur
- Les chiffres officiels font état d’une hausse des dépenses réservées à la santé. Sur le terrain, percevez-vous cet effort financier ?
Il faut voir la réalité des chiffres. La bonne moyenne pour le secteur de la santé, en pourcentage du PIB, se situe autour de 10 à 12%, alors que nous sommes à peine à 5%. On est très loin. Le secteur de la santé est le parent pauvre, même si les officiels disent qu’on lui consacre des sommes astronomiques. Les dépenses de santé par habitant sont de 180 dollars en Algérie, plus de 600 dollars à Cuba qui n’a pourtant pas les ressources de l’Algérie. En France, on en est à 5000 dollars. Il ne faut donc pas croire qu’on a investi des sommes colossales. Ce qui a été dépensé n’est pas suffisant. C’est vrai qu’il y a une mauvaise gestion, de la gabegie, du gaspillage, mais cela n’explique pas tout. Quant les ressources allouées sont limitées, on ne peut pas tout faire.
Ils ont beau dire ce qu’ils veulent, c’est de la démagogie, du populisme, mais les chiffres sont têtus. On a beau serrer, mettre d’excellents gestionnaires, ça reste une somme insuffisante et les chiffres le disent. Maintenant, pour utiliser ce qu’on a, il faut faire des choix. Est-ce qu’on peut traiter tous les cancéreux d’Algérie ? Non. Même les systèmes de santé à vocation la plus sociale dans le monde ne peuvent pas traiter tout le monde, toutes les pathologies et tout le temps. Il faut faire des choix et fixer des priorités. C’est un choix dans lequel l’avis des citoyens doit être pris en compte. C’est avant tout un choix politique à faire, mais les politiques se refusent de parler de cela pour le moment. A mon avis, la priorité serait de miser sur la prévention : la médecine du travail, les accouchements…
- Vous parlez de gabegie et de mauvaise gestion. Ne faudrait-il pas en finir avec la médecine gratuite pour remédier à cela ?
Il faut faire un audit de cette médecine. Il faut qu’on s’arrête et qu’on se dise qu’elle a été choisie pour un but très noble, mais est-ce que ce but est toujours valable. Faut-il continuer sur la même voie, l’améliorer ou la changer carrément. Il faut faire une halte et faire un bilan de cette médicine gratuite en toute honnêteté. Est-ce qu’elle sert réellement les plus pauvres et les plus démunis ? De mon point de vue non. Est-ce qu’on ne peut pas trouver, tout en aidant encore les plus démunis et les gens qui ne peuvent pas payer et qui ne sont pas assurés, un système qui les prenne en charge, car il est hors de question de les laisser sur le bord de la route. Ce serait inacceptable. Est-ce qu’il ne faudrait pas changer le système pour qu’il n’y ait pas autant de pertes financières, de gabegie et de personnes qui soient traitées gratuitement à l’hôpital ,alors qu’elles sont multimillionnaires. Mais nos dirigeants refusent de poser les véritables problèmes.
Tout le monde connaît dans son entourage des gens qui se font transférer à l’étranger pour des bobos. On le sait. C’est l’un des scandales de l’Algérie indépendante. C’est un secret d’Etat gardé mieux que ceux de la Présidence. Dans tous les pays qui se respectent, c’est la transparence, alors qu’en Algérie si vous demandez les comptes de ceux qui sont transférés pour soins à l’étranger, personne ne vous les donnera.
Il y a sûrement beaucoup de choses à revoir dans ce système. Il faut garder le système des prises en charge parce qu’on ne possède pas toutes les technologies nécessaires pour traiter toutes les pathologies. Il faut laisser cette possibilité pour ceux qui en ont besoin. Mais est-ce que ceux qui en profitent actuellement nécessitent cette prise en charge parce qu’il n’y a pas moyen de les traiter ici ?, j’en doute.
La part du public est considérable dans les dépenses de santé. Ne faudrait-il pas miser plus sur le privé ?
Dans tous les pays et en dehors du privé, on consacre une part du PIB à la santé qui devrait tourner autour de10%. Bien sûr que le privé, il faut le booster, mais il ne pourra jamais se développer si on ne règle pas les problèmes, essentiellement, de la sécurité sociale. Vous trouvez normal d’être opéré dans une clinique privée, de payer cash, et de n’être pas remboursé, alors qu’on est assuré. Cela ne se passe dans aucun pays du monde. Pour y remédier, il faut revoir de fond en comble le système de sécurité sociale. Celle-ci paye les hôpitaux, participe aux dépenses de santé sans qu’elle sache où va son argent. Il faut aussi poser le problème du remboursement. Pourquoi un assuré social n’est pas systématiquement remboursé. Les problèmes se sont accumulés et aujourd’hui, on est coincés.
- Le transfert du président Bouteflika en France pour soins n’a pas été vu d’un bon œil, surtout dans un contexte marqué par la contestation dans le secteur et la mobilisation suscitée par les cancéreux. Quel est votre avis ?
Mon opinion ne peut pas être différente de celle de mes compatriotes. Je comprends tout à fait qu’un président de la République puisse avoir les meilleurs soins et les plus sophistiqués, mais quand en même temps on sait que les rendez-vous de radiothérapie durent des années, c’est difficilement acceptable et argumentable et ça crée encore des malaises. A la limite, je ne parle même pas du Président, si vous fouillez dans les dossiers qui sont transférés à l’étranger pour soins, vous trouverez que la plupart sont des proches de x ou y et ne nécessitent absolument pas une prise en charge. Tant que la transparence n’est pas totale sur les prises en charge à l’étranger, on continuera à faire ça. Effectivement, quant vous avez un parent pour lequel vous devez prendre un rendez-vous de radiothérapie, c’est-à-dire quelque chose de vital et qu’on vous dise de revenir dans six mois ou un an, alors que les hauts responsables partent à l’étranger pour se faire traiter, il est évident que cela pose des questions fondamentales* .*El Watan-07.05.2013.
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*Louisa Hanoune salue les victoires de notre peuple
Soulignant le rôle important qu’elles jouent au sein des institutions du pays, Louisa Hanoune salue les femmes travailleuses et les encourage à aller toujours de l’avant.
«Nous sommes la formation politique qui a réussi à placer le plus de femmes à l’Assemblée populaire nationale. Comme nous sommes la seule formation politique qui peut se targuer d’avoir placé en tête de liste les candidates femmes lors des élections législatives du 10 mai dernier.» C’est par ces mots que Louisa Hanoune a inauguré, hier, au Centre national d’études et de recherche syndicales d’El Achour, la rencontre dédiée aux femmes travailleuses du PT. S’associant au peuple algérien et se disant très fière de partager avec lui ces moments de bonheur, Louisa Hanoune a souligné le caractère grandiose de cette fête du cinquantenaire qui est, aussi, indique-t-elle, une victoire pour tous les peuples épris de paix et de liberté.
A ce titre, elle n a pas manqué d’évoquer le combat héroïque de notre peuple durant la Révolution et le lourd tribut qu’il a payé pour se libérer du joug colonial. Insistant sur la contribution de la femme et sur son engagement sans faille aux côtés de ses frères d’armes tout au long des sept années et demie de guerre, la présidente du PT mise sur les capacités de la femme pour gagner définitivement la bataille de l’édification nationale. «La Révolution a libéré les énergies féminines. Grâce à son engagement et son courage, la femme a arraché sa reconnaissance, en écrivant, là, une des plus belles pages de notre histoire. Partout présente, particulièrement dans le domaine de lenseignement où elle est très active, la femme a beaucoup évolué depuis l’Indépendance, devenant, au fil des ans, un partenaire à part entière, un élément-clef avec lequel il faudrait beaucoup compter à l’avenir», a-t-elle précisé. S’adressant aux membres de la commission des femmes travailleuses du PT, l’oratrice a passé en revue les grands chantiers auxquels s’est attelée l’Algérie après 1962, en expliquant, au passage, que la révolution agraire et la construction des 1 000 villages socialistes ont réhabilité le fellah algérien et l’ont consolidé dans son nouveau rôle.
Louisa Hanoune est revenue, ensuite, sur les élections législatives du 10 mai dernier. Convaincue qu’elles ne servent pas l’intérêt du pays en raison des nombreuses irrégularités qui les avaient entachées, la conférencière en appelle à la sagesse de président de la République pour intervenir et convoquer, pourquoi pas, le corps électoral pour la désignation d’un nouveau Parlement.
Evoquant la situation dramatique vécue au Mali, en Libye et en Syrie, Louisa Hanoune est persuadée qu’elle est l’oeuvre des puissances du mal qui cherchent par tous les moyens à déstabiliser ces pays pour faire main basse sur leurs richesses. Citant l’exemple de la Tunisie et de l’Egypte, la présidente du PT accuse directement les Etats-Unis et la France qui, selon elle, veulent instaurer un nouvel ordre entièrement acquis à leur cause.
*140 tonnes de médicaments pour l’approvisionnement des établissements de santé en été
140 tonnes de médicaments ont été envoyés vendredi matin par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) à toutes les structures de santé du pays qui seront ainsi approvisionnées pour la période de l’été et jusqu’à la rentrée sociale. Le directeur de la PCH, Dr Chérif Delih, a affirmé à cette occasion que cette initiative, deuxième du genre, fait suite aux instructions du ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes, car certaines wilayas du littoral connaissent un afflux important de citoyens qui nécessite une prise en charge spéciale durant la saison estivale. Le même responsable a indiqué qu’en raison de la hausse de température que connaît cette saison et de la vulnérabilité des enfants et les personnes âgées, le ministère de la santé, en collaboration avec la PCH, a doté les établissements de santé en médicaments, en sérum et en sels de réhydratation pour faire face la déshydratation chez ces catégories. Il a souligné que l’opération d’approvisionnement habituel de ses structures en médicaments se poursuit durant l’été, le mois de ramadhan et jusqu’à la rentrée sociale. Initiée par le ministère de la santé pour la deuxième année consécutive, cette opération intervient dans le cadre de la prise en charge sanitaire des citoyens durant cette période de l’année. (L’Expression-28.06.2012.)
**Les réserves de changes placées à l’étranger ont rapporté à l’Algérie 4.45 milliards de dollars en 2011.
Les placement des réserves de change à l’étranger ont rapporté à l’Algérie 4,45 milliards de dollars en 2011, un montant en légère baisse par rapport au rendement enregistré en 2010, selon un rapport rendu public dimanche par la Banque d’Algérie (BA). Ces réserves, estimées à 182,22 milliards de dollars (MDS USD) à fin décembre 2011, avaient rapporté à la BA 4,6 MDS USD en 2010, lorsqu’elles n’étaient que de 162,22 MDS USD, contre un rendement de 4,74 milliards de dollars en 2009.
Ce rendement, mentionné sous l’appellation « Revenus des facteurs nets: Crédits » au chapitre relatif à la balance des paiements dans le rapport 2011 sur l’évolution économique et monétaire de l’Algérie », présenté par des cadres de la BA, était de 5,13 milliards de dollars (mds USD) en 2008, de 3,81 mds USD en 2007 et de 2,42 mds USD en 2006. La quasi-totalité de ces placements, répartis entre les Etats-Unis et l’Europe, sont effectués en portefeuille de titres souverains (valeurs d’Etat) que l’Algérie avait achetés entre les années 2004 et 2007, lorsque les taux d’intérêt mondiaux étaient relativement élevés. Ces titres sont soumis à un taux d’intérêt moyen fixe de 3%. Le ministre des Finances M. Karim Djoudi avait déclaré que l’Algérie ne visait pas, à travers ses placements à l’Etranger, de réaliser des rendements élevés mais plutôt à protéger « l’argent de la communauté nationale » contre les chocs extérieurs, d’où le choix de placer les réserves de changes en valeurs d’Etat.Les cadres de la BA ont rappelé les principaux indicateurs macroéconomiques du pays, tous au vert, mais ont averti contre la dépense qui se consacre davantage vis-à-vis des recettes des hydrocarbures. A fin 2011, les réserves de changes étaient de 182,22 MDS USD (38 mois d’importation), la dette extérieure a été réduite à 4,4 MDS USD, la croissance a atteint 2,4% et 5,2% hors hydrocarbures, l’inflation était de 5,7% (4% en 2010), alors que le taux de change effectif réel du Dinar restait proche de son taux de change d’équilibre. (APS-01.07.2012.)
**Création d’une société mixte algréro-allemande de construction de matériels de travaux publics.
La société algérienne Somatel, filiale de l’Entreprise nationale des matériels des travaux publics (ENMTP) et la société allemande « LIEBHERR EMTEC » ont procédé dimanche à la création d’une société industrielle commune dénommée « Somatel Liebherr », a indiqué l’ENMTP dans un communiqué. La création de cette société intervient conformément « au protocole d’accord signé entre les deux parties en mars 2011 relatif à la réalisation d’un partenariat industriel et commercial », précise l’ENMTP, relevant de la SGP-Equipements industriels et agricoles (Equipag).
« Somatel Liebherr » produira en première phase sous le label (Liebherr) au niveau du site industriel de Ain Smara (Constantine) un type de pelle sur pneus, deux types de pelle sur chenilles, deux types de chargeurs et deux types de bouteurs, ajoute la même source.Cette démarche constitue « le premier jalon d’une collaboration riche et constructive qui sera renforcée par la concrétisation de la société commune commerciale ». La nouvelle société a été créée dans le cadre « de la décision des pouvoirs publics de moderniser, de mettre à niveau et de développer la filière industrielle des matériels des travaux publics, »conclut le communiqué. Libherr est une entreprise allemande spécialisée notamment dans la fabrication d’engins de construction, de machines-outils et d’équipements aéronautiques.(APS-01.07.2012.)
**Energie, industrie pharmaceutique, agroalimentaire et éducation
Intense coopération entre l’Algérie et les USA
Dans un récent article basé sur les propos de l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Algérie, le cabinet international d’analyse et de conseil Oxford Business Group analyse l’évolution des relations entre les deux pays en relevant, notamment, la volonté nettement affichée aux plus hauts sommets des Etats concernés d’œuvrer à la consolidation de leurs liens bilatéraux. Une volonté dont témoignent les nombreuses visites diplomatiques effectuées ces derniers mois par la Secrétaire d’Etat américaine, Mme Hillary Clinton, à Alger, et le ministre des Affaires étrangères algérien, M. Mourad Medelci, à Washington. Au-delà des concertations sur les questions de réformes politiques et de sécurité régionale et internationale, les rapports bilatéraux ont également porté sur divers axes possibles de coopération dans toute une panoplie de domaines : énergie, technologies de pointe, industrie pharmaceutique et médicale, agroalimentaire et éducation. S’appuyant sur les propos de l’ambassadeur américain, Oxford Business Group rapporte que les échanges commerciaux de l’Algérie et des Etats-Unis sont aujourd’hui largement dominés par les hydrocarbures. L’Algérie, qui avait exporté vers les USA pas moins de 250 000 barils de brut par jour en 2011 est ainsi devenue le septième fournisseur du pays en pétrole brut. Ce volume représente 5,4 % des importations américaines globales, ce qui confère à l’Algérie la place de deuxième fournisseur des Américains à l’échelle du continent africain.
Mais, les échanges dans le domaine énergétique ne se réduisent pas aux seules exportations d’hydrocarbures, relève Oxford Busines Group qui fait état d’une coopération de plus en plus forte dans le domaine du nucléaire avec, à la clé, un accord prévoyant le partage des connaissances et la mise en place de programmes conjoints, notamment une coopération entre des laboratoires américains et des centres de recherche algériens. La coopération dans les domaines de la pétrochimie et des énergies renouvelables est également à l’ordre du jour avec la possible implication de grandes firmes américaines.
Au-delà de l’importance des échanges en matière d’énergie qu’il faut conserver, les produits pharmaceutiques et la biotechnologie sont au centre des pourparlers de coopération engagés entre les deux pays. L’Algérie et les groupes pharmaceutiques américains de PhRMA ont conclu un partenariat visant à développer l’industrie pharmaceutique algérienne. Dans ce cadre, le pôle biotechnologique de Sidi Abdellah qui deviendrait fonctionnel en 2020 selon la feuille de route, permettra à l’Algérie de réduire sa facture d’importations de médicaments. Le pôle permettrait à l’Algérie d’atteindre une couverture de 70% environ (contre 38% actuellement) de ses besoins en médicaments. Ce pôle industriel de produits pharmaceutiques rayonnerait à terme sur le Moyen-Orient et l’Afrique.
Il attirerait à lui seul plus de 30 000 chercheurs, a déclaré le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), Smaïl Chikhoune, et deviendrait le troisième laboratoire de recherche médicale du genre dans le monde. Le domaine agro-alimentaire n’est pas en reste, puisqu’il occupe une place de choix dans le programme de coopération entre les deux pays. Lors de l’entretien avec le cabinet international d’analyse et de conseil, l’ambassadeur des USA à Alger a mis en évidence l’énorme potentiel de l’industrie agro-alimentaire en Algérie et les larges possibilités de coopération saisir, d’autant plus que le gouvernement algérien a clairement affiché son intention de soutenir ce secteur à travers les programmes du plan quinquennal 2010-2014, visant notamment à stimuler la compétitivité des produits agricoles et alimentaires.
S’agissant de l’important volet de l’éducation, un protocole d’entente a été signé entre l’ambassadeur des Etats-Unis, Henry S. Ensher et le secrétaire général algérien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Mohammed Gherres, le mardi 10 janvier 2012. Ce mémorandum d’entente qui s’inscrit dans le cadre du programme University Linkages illustre l’engagement commun à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur en Algérie, y compris celle de l’enseignement de la langue anglaise dans les universités algériennes. (El Watan-02.07.2012.)
**Medina Center : une nouvelle destination pour les Algérois
un hyper marché (Ardis) de 16 200 m2
L’infrastructure inaugurée le 5 juillet 2012
**Réseau Experts France Maghreb : un ambitieux programme pour l’Algérie
Le Réseau experts France-Maghreb (REFM) envisage de créer dès septembre prochain deux instituts de formation comptable, l’un à Sétif et l’autre à Tizi Ouzou, nous apprend Ali Mazouz, membre fondateur et actuel président d’honneur de cette association basée à Paris.
Les deux instituts en question seront réalisés en partenariat avec l’INTEC CNAM et les universités des deux villes algériennes concernées. Deux professeurs de renom, Alain Burlaud et Joëlle Le Vourc’ch, enseignants émérites d’universités et de grandes écoles françaises, seraient d’ores et déjà d’accord pour prêter main forte à titre bénévole à la concrétisation de ces projets. Ces instituts auront vocation à organiser des formations d’une durée maximum de deux à trois années en faveur des collaborateurs de cabinets d’expertise comptable et de commissariat aux comptes, en vue de les familiariser aux standards internationaux d’expertise et de contrôle des comptes sociaux. Le réseau prévoit de lancer dès l’entrée en activité de ces centres une revue périodique destinée à servir de support pédagogique à ce type de formations.
Le Réseau Experts France Maghreb envisage par ailleurs de mettre en place à la même échéance une structure de regroupement au profit des stagiaires du diplôme d’expert comptable français qui seront supervisés par des contrôleurs agréés par le Conseil supérieur de l’Ordre. Des experts comptables de renom, comme Ali Mazouz et Arezki Mahiout sont, d’ores et déjà, désignés pour cette noble tâche. Le cabinet Mazars Hadj Ali aurait donné son accord pour accueillir et prendre en charge ces stagiaires à Alger, selon le président d’honneur du Réseau. Le Réseau prévoit également de prêter main forte au Conseil National de la Comptabilité afin de le faire bénéficier de sa solide expérience en matière et dans la normalisation du contrôle de qualité dont les conclusions feront bientôt l’objet d’un arrêté ministériel. En actionnant son important lobby en France, le Réseau ambitionne d’aider au bon démarrage de l’Institut de formation publique créé par l’Etat en le mettant, notamment, en partenariat avec les écoles les plus performantes de France et du Maghreb. L’autre ambition et non des moindres du REFM consiste à inciter l’Ordre des experts comptables et la Chambre Nationale des Commissaires aux Comptes à adhérer à l’Organisation Mondiale des Professionnels Comptables (IFAC) qu’ont déjà intégrée le Maroc et la Tunisie. (El Watan-02.07.2012.)
* l’Ecole polytechnique d’Alger
Une école reconnue de par le monde pour le niveau de sa formation
Les cerveaux de l’Algérie captés par l’étranger
Ils sont jeunes et brillants. Aujourd’hui, ils se sont mis sur leur trente et un, car c’est le jour le plus important de leur cursus universitaire, à savoir la soutenance de leurs diplômes universitaires. Eux, ce sont les étudiants de l’Ecole polytechnique d’Alger.
Une école reconnue de par le monde pour le niveau de sa formation. Et ce n’est pas la qualité des projets de fin d’études, présentés par les étudiants en génie chimique, qui va le contredire. Logiciels innovants en génie chimique, reformulation du carburant algérien pour le rendre plus propre…sont quelques-uns des projets présentés par ces jeunots devant un jury qui admirait la récolte de son travail. Vêtus de belles toges de polytechnicien, le jury a commencé par quelques conseils accompagnés de petites remontrances. Il n’en demeure pas moins qu’il termine toujours par féliciter l’élite qu’il a formée. «Nous avons eu beaucoup de plaisir à travailler avec vous», leur lance comme félicitations le jury. «Vous avez honoré d’une façon des plus satisfaisantes pour lequel vous vous êtes engagés», ajoute-t-il avant de lui remettre la cape de polytechnicien qui signifie qu’ils sont enfin diplômés. «Bravo, vous êtes désormais des ingénieurs polytechniciens», annonce le jury. S’ensuivit une ovation de la salle avec des applaudissements et des youyous qui font disparaître comme par miracle une pression accumulée tout au long de leurs cinq années de cursus universitaire.
Après les accolades et les remerciements avec les membres du jury, nous nous approchons d’un des membres de ce même jury, en l’occurrence le Pr Chems Eddine Chitour. «Nous sommes fiers de l’élite que nous avons formée et dont le niveau n’a rien à envier à celui des plus grandes universités au monde», atteste le Pr Chitour avec fierté, mais surtout avec amertume. Pourquoi ce sentiment d’amertume? Eh bien, le Pr Chitour le résume en deux mots: fuite des cerveaux. «Plus de la moitié des diplômés de l’École polytechnique d’Alger quittent le pays après l’obtention de leurs diplômes», déplore-t-il.
«Regardez sur ce tableau, les multinationales affichent des annonces de recrutement pour les diplômés de notre Ecole», nous montre-t-il sur un tableau affiché à l’entrée du département du génie chimique.
«Malheureusement, ces postes sont pour la majorité, si ce n’est pas tous, à l’étranger», déplore-t-il, en avouant son impuissance face à ce phénomène. «Nous sommes en train de former une élite pour… l’étranger», résume-t-il sa pensée. «J’irais plus loin en vous disant que ceux qui ne sont pas recrutés par des sociétés étrangères, s’inscrivent d’eux-mêmes dans des universités étrangères pour continuer leurs études», souligne-t-il en donnant comme exemple deux étudiants qui venaient d’exposer leurs soutenances et qui s’apprêtent à quitter le pays pour d’autres contrées plus favorables à leur émergence. «Nous allons revenir au pays après l’obtention de nos doctorats», disent-ils au
Pr Chitour. «Ah, depuis que j’ai commencé à enseigner c’est la réponse que tous les étudiants me donnent», leur répond-il avec sourire. «C’est vrai qu’ils reviennent, mais par… mail», ironise-t-il en faisant savoir qu’il avait régulièrement des nouvelles de ses ex-étudiants qui ne sont jamais revenus au pays, grâce au mail.
«Les conditions sont plus favorables à l’étranger et l’État ne fait rien pour retenir l’élite qu’il a formée», conclut avec animosité le Pr Chitour.
Nous avons rencontré un récent diplômé en Polytechnique qui prépare ses valises pour aller travailler à Dubaï. «Qu’est-ce qui vous a poussé à quitter le pays qui vous a formé», lui demande-t-on. «Les conditions de travail, les moyens mis en place pour la recherche, le salaire, l’absence de loisirs et surtout le manque de considération de l’État vis-à-vis de ses éminences grises», donne-t-il comme réponse claire et nette.
Voilà donc que le feuilleton dramaturge de la fuite des cerveaux continue dans un pays qui croule sous…les réserves de change. L’hémorragie «cérébrale» est toujours en marche..(L’Expression-26.05.2012.). Le site de l’Ecole polytechnique
**Le DRAG de Mascara se donne la mort dans son bureau
Le directeur de la réglementation et de l’administration générale (DRAG) de la wilaya de Mascara, Drissi Abdelkarim, s’est donné la mort, hier lundi vers 13h30, dans son bureau, à la cité administrative, en usant de son arme personnelle.
Selon le témoignage de certains fonctionnaires de la DRAG que nous avons rencontrés sur les lieux, le défunt s’est rendu, vers 13h15, dans son bureau sans donner aucun signe de nervosité ou de malaise. «Dix minutes après s’être enfermé dans son bureau, sa secrétaire a été surprise par la détonation d’un coup de feu», nous dira l’un des fonctionnaires de cette administration.
Lors de notre déplacement au siège de la DRAG, un important dispositif sécuritaire avait été déployé. Le corps de la victime n’a pas été touché jusqu’à l’arrivée, à 15h50, d’une équipe de la direction régionale de la Sûreté nationale d’Oran spécialisée dans les opérations scientifiques et techniques, sous la conduite d’un commissaire principal.
Seuls les responsables des différents services de sécurité et le procureur général près la cour de Mascara étaient admis à l’intérieur du bureau du défunt ; nulle autre personne n’a été autorisée à accéder, y compris les membres de sa famille. Ce n’est qu’à 17h30 que la dépouille de la victime a été évacuée vers la morgue de l’établissement public hospitalier Meslem Tayeb de Mascara par les éléments de la Protection civile sous haute surveillance. Les causes qui ont poussé ce cadre de la wilaya de Mascara à se donner la mort sont différemment interprétées par diverses personnes.
Les uns avancent la pression liée à l’impact du volume de travail, les autres spéculent sur les problèmes internes et administratifs. La polémique est vive parmi les élus, les cadres de l’administration et autres fonctionnaires.
Le drame suscite d’autant plus d’interrogations qu’il s’agit là d’un responsable chargé de la réglementation et de veiller à l’application de la loi sur tout ce qui concerne les affaires de la wilaya. *Abdelouahab Souag-El Watan-23.04.2013.
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*Une nuit d’émeutes à Annaba
Un climat de tension a pesé lundi dernier dans le quartier populaire Pont-Blanc, et a fini par le déclenchement d’émeutes, où les gaz lacrymogènes envahissaient les lieux.
Des émeutes ont éclaté dans la soirée de lundi à mardi au Pont-Blanc dans la zone ouest de la ville de Annaba. Des dizaines d’habitants du bidonville implanté au lieudit El Firma ont, dans l’après-midi de lundi, bloqué la route menant au Pont Oued Forcha et autres quartiers de cette zone, pour manifester leur colère, quant à la précarité de leur conditions de vie, a-t-on constaté sur place. Ainsi, la forte demande sur le logement social demeure le premier facteur de la perturbation dans la wilaya de Annaba, dont les demandeurs déjà recensés sont impatients de voir les logements promis arriver. C’est ce qui a motivé l’action de contestation engagée, par les occupants des habitations précaires d’El Firma à sortir dans la rue et bloquer la circulation pénalisant des milliers d’automobilistes, dont le transit par cet axe bloqué est obligatoire.
La forte tension qui a régné durant l’après-midi, a fini par se traduire par un regain inattendu de contestations, aboutissant à un affrontement entre les contestataires et les forces de l’ordre. Usant de pneus brûlés et autres objets hétéroclites, les émeutiers ont caillassé les brigades antiémeute déployées en force pour faire face à cette révolte citoyenne, et ont tenté de dégager la route et disperser les manifestants à l’aide de bombes lacrymogènes et de jets d’eau chaude. Le dispositif sécuritaire n’est pas parvenu à contenir la colère des émeutiers, lesquels se sont repliés, bouclant la zone chaude. Les émeutes se sont poursuivies jusqu’à une heure tardive de la nuit de lundi à mardi, pénalisant, outre, les habitants et les automobilistes d’Oued Forcha, les quartiers périphériques, les visiteurs de l’hôpital du Pont-Blanc, dont l’ambulance qui évacuait un malade en urgence a été empêchée de rejoindre la structure hospitalière. Dès mardi matin, les habitants du Pont-Blanc retenaient leur souffle. Des rumeurs persistantes colportées par plusieurs personnes à travers cette zone populaire faisaient état d’une reprise des émeutes envisagée par les occupants dudit bidonville, auxquels se rallieraient des quartiers populaires, dont les revendications sont identiques. Ces mouvements, disaient les mêmes sources, seront organisées pour protester contre l’indifférence des autorités à l’égard de leur situation. Par ailleurs les contestataires interrogés sur les raisons d’une telle action, parlent d’attributions de logements sociaux discrètement à des non-ayants droit, citant des noms de personnes étrangères à la wilaya ayant bénéficié de logement social, à l’image de la cité dite de la Piscine olympique. «Nous sommes allés vérifier par nous-mêmes, et nous avons trouvé des personnes, qui n’ouvrent pas droit, mais surtout étrangères à Annaba, qui ont pu décrocher un appartement», ont déclaré avec fureur nos interlocuteurs. «Les arrêtés se vendent sous nos yeux, alors que nous, on attend «léfraj men and rabi», devait ajouter la foule en furie. Se faisant discrètes, les forces de sécurité n’en ont pas moins pris leurs dispositions pour parer à toute éventualité. Une certaine préoccupation se lisait sur les visages des gens. Craignant pour leurs biens, plusieurs commerçants ont fermé boutique en fin d’après-midi, bien avant l’heure habituelle. La situation semble s’aggraver à Annaba, alors que les mouvements de protestation ont atteint leur apogée à l’image des secteurs extra-muros, dont les routes ont été bloquées, notamment dans la commune de Sidi Amar, où un mouvement de contestation similaire avait été observé, dimanche dernier aux mêmes motifs, à savoir les demandes de logements sociaux. Les mêmes revendications ont motivé la sortie des habitants d’autres quartiers chauds de la wilaya de Annaba, Didouche-Mourad, Champ marin et ceux de la Plaine Ouest. Les uns ont pris d’assaut le siège de la daïra, les autres réclament l’affichage des listes des bénéficiaires des logements sociaux. Entre les uns et les autres, les occupants des baraquements des différents bidonvilles de Annaba, qui, n’ayant pas été reçus par un quelconque responsable, ont décidé de passer la nuit devant le siège de la wilaya et de la daïra. Au moment où nous mettons sous presse, des centaines de contestataires squattent le trottoir de la wilaya, dont les locataires sont en pleine session d’APW. Pour le moment, les heures sont à l’angoisse, et aucun fait notable n’a été relevé. Seul un important dispositif sécuritaire est installé depuis avant-hier pour parer à toute éventualité. (L’Expression-27.06.2012.)
**Mostaganem: Un cortège nuptial tourne au drame
Un mariage s’est transformé en drame, suite à un grave accident de la circulation du cortège nuptial, survenu hier à la localité de Sidi Lalkhdar située à une cinquantaine de km à l’est de Mostaganem. L’accident s’est produit sur un tronçon de la «RN 11», au lieudit «Ariabia», lorsqu’un conducteur d’une voiture de marque «Hyundai Accent», accompagné d’une enfant, a percuté de plein fouet une voiture de marque «Peugeot 406» circulant en sens inverse. L’enfant a perdu la vie sur-le-champ et le conducteur a été grièvement blessé. Le conducteur de la «Peugeot 406» est sorti avec quelques blessures sans gravité. La dépouille de l’enfant a été déposée à l’établissement hospitalier public de proximité de la même ville. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances du drame. (El Watan-25.06.2012.)
** Tout avait commencé lorsqu’un couple de cigognes a décidé d’installer son nid nuptial sur les installations téléphoniques..
La petite bourgade de Fornaka, qui se situe à la lisière des marais de la Macta, est privée de téléphone mobile depuis deux semaines. Le calvaire des usagers est loin d’être terminé, puisque le litige entre l’opérateur et le propriétaire du local abritant les antennes relais est loin d’être réglé. Tout avait commencé lorsqu’un couple de cigognes a décidé d’installer son nid nuptial sur les installations téléphoniques. Rapidement, les excréments des deux volatiles finiront par s’amasser au niveau de la terrasse, entraînant des désagréments aux habitants de la maison qui ne pouvaient plus accéder à leur terrasse. Suite à quoi, le propriétaire décide de saisir l’opérateur téléphonique afin que ce dernier prenne en charge le nettoyage régulier de la terrasse.
Une opération qui n’était pas du tout prévue dans le contrat liant les deux parties. Si bien que l’opérateur n’a pas daigné prendre en considération la demande de son partenaire. Excédé, ce dernier décidera alors de couper l’alimentation électrique de la station relais, entraînant une rupture du faisceau pour l’ensemble des abonnés du coin. L’agglomération étant située dans une plaine, les abonnés ne peuvent de ce fait tirer avantage des relais installés dans les villages voisins, comme Béni Yahi ou Aïn Nouissy, distants de quelques kilomètres. Les plus chanceux sont ceux habitant les immeubles ou les maisons à étages qui peuvent se réfugier sur les hauteurs et capter un hypothétique signal. La cigogne étant un animal saisonnier qui vient régulièrement nicher en Afrique du Nord. Il ne viendra à l’esprit de personne de s’aventurer à détruire un nid de cigogne, ni d’aller lui piquer ses œufs. Se sachant immunisé, l’oiseau migrateur n’hésite pas à installer son nid là où bon lui semble. Que ce soit sur les cimes des arbres, les clochers d’église ou les minarets des mosquées, le choix est d’abord conditionné par la facilité des envols et des atterrissages. Car les cigognes, tout comme les flamants roses, du fait d’un envol très lent, exigent un espace parfaitement dégagé et sur une longue distance afin de pouvoir revenir et quitter le nid sans aucun obstacle pouvant contrarier leur envol. De plus, lorsque la nichée arrive, les cigogneaux sont connus pour leur voracité, ce qui oblige les parents à faire de multiples va-et-vient entre le nid et les sites où ils doivent aller chercher leur nourriture. (24.06.2012.)
*Ouargla: Attentat kamikaze contre le siège du groupement régional de la gendarmerie
Un Kamikaze à bord d’une voiture piègée s’est fait exploser vendredi (29.06.2012. vers 4h40 du matin) devant le siège du groupement de la gendarmerie de la 4ème région militaire sis à Ouargla.L’attentat a fait deux morts, le kamikaze, conducteur du véhicule et un militaire, un lieutenant ainsi que trois blessés parmi les gendarmes selon un bilan provisoire.
Une trés forte déflagration a déchiré le ciel ouargli et le bruit de l’explosion a été entendu à des kilomètres à la ronde. Le siège de la gendarmerie est situé à la jonction de plusieurs quartiers résidentiels de la ville, dans une allée trés paisible occupée partiellement par la DRS et la plus grande cité militaire de la wilaya. Il s’agit d’une zone à forte concentration militaire avec plusieurs casernes et une kyrielle de cités résidentielles militaires nouvellement rénovées.
L’attentat a causé de grands dégats matériels, ce qui dénote de l’importance de l’opération qui ciblait le centre névralgique militaire du centre ville puisque le siège de la 4ème région militaire qui se situe lui à 6 Km, dans la commune de Ain Beida. Outre le kamikaze qui est mort sur le coup, le militaire décédé sur les lieux semble avoir été surpris par l’effondrement du mur de la niche de surveillance située à l’entrée de la caserne, les autres victimes de l’attentat ont été transférées à l’hopital pour y subir des soins d’urgence, les blessures sont lègères selon nos sources. L’attentat de ce matin rappelle étrangement celui d’il y a quelques mois à Tamanrasset à une seule différence prés. Les habitants rencontrés ce matin ne emblent nullement surpris par l’événement qui devait arriver vu le climat qu’il qualifient de malsain régnant sur la ville depuis plusieurs semaines. (El Watan-29.06.2012.)**les précisions du ministère de la défense….Un attentat à la voiture piégé a été perpétré ce vendredi à 5h15 du matin, contre le siège du 4ème Commandement régional de la Gendarmerie nationale situé au centre ville de Ouargla, indique vendredi le ministère de la Défense nationale dans un communiqué et repris par l’APS. »Devant la riposte rapide des gendarmes, le véhicule a heurté les obstacles placés à l’entrée principale du siège avant d’exploser », précise le ministère qui indique que l’ »explosion a causé le décès d’un gendarme en poste et la blessure de trois éléments.Cet attentat a également « occasionné des dégâts matériels au poste de contrôle ». Le MDN ajoute que les différents services spécialisés se sont immédiatement rendus sur les lieux pour apporter l’assistance nécessaire et secourir les blessés, tout en précisant qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet acte criminel. Une heure auparavant, le MDN avait annoncé que l’attentat » a été perpétré par un terroriste qui voulait, à bord d’une voiture de type Toyota, foncer vers l’entrée principale du commandement de secteur de la gendarmerie, ajoute le communiqué ». Après un échange de tirs avec les élements de la gendarmerie au poste de contrôle du commandement, la voiture a explosé, occasionnant l’effondrement en partie de la batisse du poste de contrôle de l’entrée principale ainsi que le mur de la façade du poste de commandemant, souligne le communiqué, rapporté par l’APS.+ El Watan-29.06.2012.)
**La brigade de la police judiciaire de Ouacifs, attaquée par des terroristes
Un groupe terroriste a attaqué vendredi 15.06.2012., aux environs de 20h30, la brigade de la police judiciaire de Ouacifs, 30 km au sud-est de Tizi Ouzou. Un violent accrochage a opposé les policiers et les terroristes, pendant plus de 30 minutes avant que le groupe terroriste ne prenne la fuite.Selon des sources locales, contactées par téléphone, il y aurait quelques blessés parmi les élements de la BMPJ. La ville des Ouacifs, chef-lieu de daïra situé à une trentaine de kilomètres de Tizi-Ouzou, a vécu ce vendredi soir, une folle nuit avec un véritable déluge de feu qui s’est abattu sur les casernes de la Brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ), de la police communale et de la Gendarmerie nationale. Il s’agit véritablement d’une offensive d’envergure. Selon des témoins, ils étaient environ une soixantaine de terroristes lourdement armés qui ont encerclé puis assiégé toute la ville des Ouacifs depuis 20h pour déclencher une attaque coordonnée contre tous les campements de sécurité situés au centre-ville. Ce raid avec un armement très lourd, appuyé de tirs de RPG et de Hebheb (mortier artisanal), aura duré plus de deux heures. La ville était plongée dans l’obscurité la plus totale, ce qui indique que cette attaque a été minutieusement préparée par les assaillants. Vers 22h, l’ANP est intervenue pour repousser les terroristes. Aucun bilan précis n’avait encore été établi et les tirs se poursuivaient aux quatre coins de la ville, très tard dans la soirée.(Liberté+El Watan-16.06.2012.)
**Destruction de cargaisons d’armes destinées à l’Algérie
Un lieu : à 100 km au nord de la «zone des trois frontières» entre la Libye, la Tunisie et l’Algérie. Un territoire immense et incontrôlable. Un fait : trois voitures chargées d’armes, détruites par l’armée tunisienne. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les occupants de trois véhicules, circulant dans la zone de Satah al-Hassan, dans l’extrême sud de la Tunisie, ont ouvert le feu en direction d’un appareil qui survolait la zone. Le pilote réplique, détruisant les trois voitures, selon l’agence officielle tunisienne, TAP.
Selon plusieurs sites tunisiens, les cibles étaient bourrées d’armes en provenance de la Libye et transitaient par la Tunisie pour rejoindre l’Algérie. Cet incident n’est pas le premier et renseigne sur les nouvelles pistes des armes du terrorisme.
Pour rappel, en septembre 2011, un accrochage meurtrier (entre un et six morts selon les sources) avait opposé l’armée tunisienne et un groupe armé, dans le sud du pays, à la frontière avec l’Algérie. Une hypothèse qui épouse la logique des événements qui se déroulent dans la région et qui veut que les groupes armés qui activent sur le territoire algérien soient les premiers clients des cargaisons d’armes destinées à alimenter les maquis de l’ex-GSPC. Les autorités algériennes avaient déjà souligné la dangerosité de la porosité des frontières libyennes, ouvertes aux trafics en tout genre, avec à leur tête, celui des armes.
En mars 2012, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, s’inquiétait de ces frontières. Dans une déclaration à la presse, en marge d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale, il dira que « c’est plutôt les groupes terroristes qui se trouvent à l’extérieur de nos frontières qui auraient pu nous inquiéter », faisant allusion aux bandes armées qui activent le long des frontières avec la Libye, le Mali ou encore le Niger, s’appuyant sur les conditions d’insécurité qui caractérisent ces pays et profitant des conflits qui s’y déroulent. Le ministre, se voulant rassurant, a affirmé que l’Algérie, consciente du danger dû au recrutement et au surarmement de ces groupes, a pris toutes les dispositions nécessaires pour y faire face soulignant que les frontières sont hautement sous surveillance et que toutes les dispositions « sont prises pour que ces armes ne puissent absolument pas entrer dans notre pays que ce soit du côté du Mali, du Niger ou de celui libyen». Il avait rappelé, à Tripoli, que les forces de sécurité algériennes ont avorté, à maintes reprises, des tentatives de trafic d’armes, le long de ses frontières. Pourtant, et sur le terrain, ce dispositif sécuritaire a démontré toute sa limite puisque, à deux reprises, les éléments du «Mouvement Unicité et Jihad en Afrique de l’Ouest», le «Mujao», ont frappé dans le territoire national. Dans la pure ligne djihadiste, puisée des préceptes d’Al Qaïda, le Mujao est impliqué dans l’enlèvement de trois ressortissants étrangers, membres d’ONG européennes travaillant dans des camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf. Il a également revendiqué l’attentat kamikaze contre le groupement de la gendarmerie à Tamanrasset, qui a fait 23 blessés, selon un bilan officiel. Tout le danger de cette situation vient de la puissance de feu perdue dans l’immensité désertique de la Libye après la chute du régime de Kadhafi.
Forts de cet arsenal militaire et livrés à eux-mêmes, les rebelles libyens se sont reconvertis en marchands d’armes, ne faisant aucun distinguo entre leurs clients. Touaregs maliens, groupes terroristes d’Aqmi activant aussi bien en Algérie, au Mali, voire dans d’autres pays africains, la vente d’armes est devenue la première activité du désert. Ces armes perdues de la Libye ont déjà été au cœur des discussions sécuritaires, au plus haut niveau et Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, en visite à Moscou, en décembre dernier, avait soulevé ce problème avec son homologue russe. Le ministre algérien avait déclaré alors responsabiliser le nouveau gouvernement en place à Tripoli pour solutionner le problème mais que le danger a dépassé, aujourd’hui, les frontières et qu’il menace tous les pays du Sahel. Il a affirmé que la situation au Sahel s’est aggravée au lendemain des évènements de la Libye et la dispersion de tonnes d’armes sophistiquées, dans tous les pays de la région. Crainte partagée par les Américains puisqu’il y a quelques mois, le commandant en chef des Forces américaines pour l’Afrique (Africom), le général Carter F. Ham, en visite à Tunis, avait mis en garde contre la menace de groupes terroristes, particulièrement Aqmi et l’accroissement de la contrebande d’armes en Afrique.(Quotidien d’Oran-23.06.2012.)
**Bientôt des crevettes à… Ouargla ?
Les premiers travaux du projet d’élevage de la crevette d’eau douce, le gammare, ont été lancés dernièrement dans la commune de Hassi Benabdallah, wilaya de Ouargla(sud algérien), a indiqué à l’APS la direction de la pêche et des ressources halieutiques (DPRH) de la wilaya.Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme de développement quinquennal 2010/2014, sera réalisé en partenariat avec une firme sud-coréenne. Seconde du genre après celle inaugurée dans la wilaya de Skikda, cette structure qui s’étend sur une surface de 10 hectares sera livrée fin 2014, avant d’entrer en production à l’horizon 2015, pour une prévision annuelle oscillant de 10 à 20 tonnes de gammare, selon les estimations des responsables. Pour ce faire, et assurer l’encadrement de cette ferme, sept ingénieurs diplômés en aquaculture de l’université Kasdi Merbah de Ouargla devraient bénéficier de sessions de formation d’une durée de quatre mois en Corée du Sud. (El Watan-11.06.2012.)
**Le tramway à Ouargla…. D’un coût global de 39,12 milliards de dinars, le futur tramway de Ouargla aura une capacité de 230 passagers par rame. Le tracé prévu est d’une longueur de 13 km, comprenant 23 stations et divers ouvrages d’art.Les études techniques pour la réalisation du tramway à Ouargla seront achevées au dernier trimestre de l’année 2012. C’est ce qu’a déclaré M. Hadbi, président directeur général de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), lors de son passage à l’émission «Invité de la rédaction» de la Radio Chaîne III.
Le lancement de l’avis d’appel d’offres international pour la réalisation du tramway se fera juste après l’achèvement des études et leur approbation par le ministère des Transports, a-t-il ajouté….(El Watan)
** 50 imams algériens pour la France
50 imams algériens se rendront incessamment en France pour officier dans des mosquées parisiennes notamment, a fait savoir, jeudi, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdellah Ghoulamallah. Les imams en question font partie d’une liste de 120 imams qui devraient rejoindre l’Hexagone. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubekeur, a pour sa part appelé les 50 imams algériens qui devraient prendre leur fonction dans les mosquées en France à faire preuve d’un «haut sens de la morale et au respect des valeurs de l’Islam». Il a insisté particulièrement, rapporte l’APS, sur «le respect des spécificités et des lois de la société française» en exhortant au passage les imams à s’inspirer de leur expérience et de leur savoir pour officier dans les mosquées en France.
Présent à la session de formation des imams, le directeur des libertés publiques au ministère de l’Intérieur français a évoqué l’héritage religieux de la France et les lois régissant la liberté de culte. Il a mis en exergue, à cet effet, l’importance de respecter des lois de la République dont la laïcité, l’égalité et la préservation des valeurs de la société française. Le responsable français a rappelé que son pays comptait quelque 2.000 lieux de culte outre ceux qui vont être ouverts prochainement et les facilités accordées aux activités religieuses dont les facilités en faveur des associations.
Enfin, le ministre des Affaires religieuse a appelé de son côté les imams qui devraient se rendre en France à accomplir pleinement leur mission «à travers le respect du pays d’accueil et la non ingérence dans ses affaires internes notamment dans le contexte du conflit idéologique des partis politiques». Ghoulamallah a annoncé, par ailleurs, que les imams concernés prendront leur fonction en France à partir du mois de juillet prochain..(Quotidien d’Oran-23.06.2012.)
**Pourquoi le Dr Argoubi Mgheir, élu à l’issue du scrutin du 10 mai 2012, a-t-il été écarté?
Des dizaines de citoyens et de sympathisant du Dr Argoubi Mgheir, élu à l’issue du scrutin du 10 mai 2012, mais dont le nom ne figure pas dans la liste des députés de l’APN, ont investi la rue vendredi (15.06.2012.) pour réclamer sa réhabilitation.
Ils étaient, en effet, nombreux en ce vendredi après-midi à investir la rue, de manière pacifique, pour dénoncer les «magouilles» ayant conduit au remplacement inattendu et inexpliqué du Dr Argoubi Mgheir, élu sur une liste indépendante, par une candidate de l’ex-parti unique. La marche s’est ébranlée de la grande placette de Tahaggart jusqu’à la sortie nord de la ville de Tamanrasset où sont toujours dressées des tentes, érigées par des protestataires qui ne veulent nullement lâcher prise malgré le dispositif de sécurité mis en place. Des protestataires déterminés à faire valoir leur revendication des plus légitimes : rétablir leur député dans ses droits. Sur les banderoles brandies, on pouvait lire : «Non au scrutin de la honte», «Où est le changement promis par le gouvernement», «On est pour la démocratie et non pas pour la bureaucratie». Selon l’un des protestataires, la mise à l’écart du Dr Argoubi est un déni de droit qui porte un coup sérieux à la crédibilité et la transparence du scrutin du 10 mai dans cette wilaya qui a enregistré un taux de participation important. «Nous avons cru dur comme fer au changement et étions persuadés qu’ils faut une ou un intellectuel pour représenter la société targuie qui n’a jamais donné de ministre depuis l’indépendance du pays, déplore un autre manifestant. Depuis toujours, nous sommes représentés par des gens qui ne défendent que leurs intérêts et ceux de leurs proches. Apparemment, on ne veut pas de personnes compétentes pour que cette région du sud sorte une bonne fois pour toutes des abysses de la précarité», ajoute-t-il.
Des femmes, des jeunes et des moins jeunes ont tous participé à cette marche pacifique en vue de dénoncer la fraude et les irrégularités soulevées au lendemain des élections. Arrivé en quatrième position sur les cinq places dévolues à Tamanrasset à l’APN, le Dr Argoubi s’est vu, rappelons-le, éliminé mystérieusement de la liste des députés.
Un mois après le scrutin, la situation est toujours à un stade stationnaire, puisqu’aucune lueur d’espoir ne s’est pointée à l’horizon. Pour mémoire, les premiers résultats des législatives du 10 mai ont montré que les cinq sièges de la wilaya revenaient respectivement au Front de libération nationale (FLN), à l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), au Rassemblement national démocratique (RND), à la liste indépendante, et enfin au Front national de la justice et du développement social (FNDS).(El Watan-16.06.2012.)
**Le directeur général de l’Institut Pasteur-Alger, a été limogé
Le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, le professeur Mohamed Tazir, a été limogé, jeudi 14.06.2012., du poste qu’il occupait depuis janvier 2010, suite à une décision interne de nomination, selon une source du ministère de la Santé qui a confirmé à Liberté “la fin de fonction” de Mohamed Tazir qui sera reversé à ses fonctions de chef de service à l’hôpital Mustapha. Selon cette même source, il est reproché à l’ex-DG “sa gestion catastrophique”. La production insuffisante de vaccins, à savoir à peine 8 000 pour un objectif de 80 000, fait partie des raisons de son limogeage.
La cause ultime qui a décidé de son sort à la tête de l’Institut Pasteur aurait un lien avec la récente interpellation de la population de Biskra à propos de vaccins contre les piqûres de scorpion, lesquelles représentent un nombre qui s’élève à près de 50 000 par an. C’est le professeur Mansouri, considéré comme une référence, au MENA, qui va prendre la succession à la tête de cette institut sujet à l’instabilité chronique. (Liberté-16.06.2012.)
** 10.000 douaniers seront recrutés d’ici à 2015
*La course aux trésors !
«Plus de 10.000 douaniers seront recrutés d’ici à 2015 dans le cadre de la deuxième phase du plan de modernisation de l’administration des Douanes», a indiqué hier M. Abdou Bouderbala, directeur général des Douanes algériennes.
En effet, en visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Tiaret, le patron des Douanes, a imputé la forte progression des articles contrefaits en 2011 (NDLR : plus de 700.000) d’abord à «l’efficacité des services douaniers mais aussi aux prérogatives nouvelles dévolues à l’administration des Douanes dans le cadre de la lutte contre les produits contrefaits». L’Algérie est un pays qui «reçoit énormément de produis contrefaits, d’où la nécessaire coordination avec les différentes institutions de l’Etat comme les services du commerce et les services de sécurité notamment, pour juguler le phénomène de l’importation des produits contrefaits, qui sont, dans la majorité des cas, l’œuvre d’importateurs algériens», a-t-il tenu à souligner. Mettant en exergue les efforts fournis au quotidien par l’administration des Douanes dans la lutte tous azimuts contre la contrefaçon, qui n’est pas un «phénomène spécifique à l’Algérie», a-t-il ajouté, précisant qu’aujourd’hui, avec le démantèlement tarifaire, «tous les produis marchands sont susceptibles de contrefaçon, d’où la complexité de la tâche». Des aménagements législatifs et réglementaires ont d’ailleurs été opérés pour justement faire de l’importation de produis contrefaits un délit douanier, notamment ceux présentant un risque pour la santé publique et la sécurité nationale. Revenant sur le plan de modernisation des Douanes algériennes, M. Med Abdou Bouderbala a expliqué que «le premier plan (2007-2011) qui vient de s’achever et qui «consistait à rattraper notre retard, nomment sur le plan infrastructurel, de formation des effectifs et d’acquisition d’équipements modernes, les scanners surtout, entame aujourd’hui sa deuxième étape (2012-2015) et qui va, elle, porter sur plus d’efficience et un processus d’évaluation précis du travail des douaniers accompli chaque jour et dans n’importe quel point de notre vaste territoire national» a-t-il indiqué.
Interrogé sur la priorité accordée à la sécurité des frontières nationales, le DG des Douanes a expliqué que cette «mission ardue ne relevait pas seulement de son administration, mais de beaucoup d’autres institutions du pays, avec évidement un savoir-faire dont nous disposons et que nous mettons au service des services de sécurité notamment». Questionné, enfin, sur«l’opportunité ou pas» d’ouvrir les frontières avec le Maroc dans un délai plus ou moins proche, M. Abdou Bouderbala s’est contenté de répondre que cela est«une affaire qui ne relève pas des attributions statutaires de l’administration des Douanes». Accompagné du wali de la wilaya et des élus locaux, le patron des Douanes a inauguré dans la matinée d’hier le nouveau siège de l’inspection divisionnaire des douanes, implanté sur la route d’Aïn Guesma, le port sec en cours de réalisation, et la centrale d’achat qui lui est contiguë. Concernant le port sec justement, le premier responsable des Douanes algériennes a donné son feu vert pour l’installation d’un scanner dès l’achèvement des travaux. (Quotidien d’Oran-07.05.2012.)
**Cloture du Salon international des nouvelles technologies-Oran
Parmi les nouveautés proposées au Salon international des nouvelles technologies (Siftech), figure un visiophone domestique proposé par l’opérateur public de téléphonie mobile, Mobilis.
Le prototype d’un visiophone domestique, qui sera commercialisé dans une quinzaine de jours, a été exposé au Siftech (stand de Mobilis, l’opérateur public de téléphonie mobile). Cet appareil, dont le prix ne dépassera pas, a-t-on déclaré sur place mercredi, les 30 000 DA, fait partie des quelques nouveautés proposées lors de cet événement qui s’est clôturé jeudi au CCO Ahmed Benahmed. Ce nouvel appareil de communication, qui permet de voir son correspondant (déjà opérationnel mais via un ordinateur et une connexion Internet) ne sera cependant possible qu’avec le système MSAN vers lequel Algérie Télécom est en train de faire basculer les anciennes installations quartier par quartier à Oran.
La firme Nokia a présenté un prototype d’un téléphone mobile, le 808, qui n’est pas encore commercialisé en Algérie et dont la caractéristique concerne, a-t-on indiqué sur place, la haute performance de capture de son appareil photo avec ses 41 méga pixels contre une moyenne de 12 à 15 mégas pîxels pour les appareils ordinaires. Le Nokia 808 est également doté d’un système NFC (Near field communication), un cousin du Bluetooth qui permet une transmission de données sans fils mais à proximité. A noter que l’ambassade de Finlande a été représentée à cette édition oranaise du Siftech pour représenter deux autres firmes finlandaises exposantes, le pays étant accueilli en tant qu’invité d’honneur de l’événement. «Nous sommes ici pour assister et encourager les opportunités d’affaires avec les opérateurs algériens intéressés», a expliqué le représentant du stand. Plusieurs autres marques mondiales sont présentes via des représentants exclusifs, des sociétés de droit algérien qui ont exposé du matériel pas forcément nouveau mais dont les performances sont améliorées comme cet appareil multitâches (fax, photocopieur, etc.) et sa cadences de 28 pages par minute, proposé (prix de foire mais pas vendu sur place) à 78 000 DA.
Concepteurs de logiciels
La firme Sharp a présenté son moniteur tactile géant et dont les fonctionnalités permettent de l’utiliser comme un tableau sur lequel on peut opérer des modifications : écrire à la main, souligner, encadrer, etc. Le fabricant public ENIE propose un téléviseur 3D à 14 000 DA. Le constructeur Alfatron, dont l’usine est implantée à Hassi Ameur, revient également avec du matériel utilisant les technologies les plus actuelles (Intel deuxième génération) à partir 25 000 DA comme ce petit ordinateur portable avec une session pour enfants mais doté de tous les équipements annexes intégrés : sorties USB, WIFI, lecteur de cartes, etc. Le e-commerce n’est pas développé en Algérie mais, selon les représentants de Epay, 11 000 clients utilisent déjà le système de payement à distance. Beaucoup de concepteurs de logiciels et de solutions informatiques pour entreprises ou professionnels ont été également représentés à ce salon dont la prochaine édition sera, apprend-on déjà, organisée également à Oran. (El Watan-11.06.2012.)
**Trois terroristes éliminés à Iflissen ( Tizi Ouzou)….Les forces de sécurité ont réussi à mettre hors d’état de nuire, lundi 11 juin, aux environs de 16 heures, trois terroristes dans la commune d’Iflissen, à 40 kilomètres au nord de Tizi Ouzou. Les trois islamistes armés ont été abattus lors d’une embuscade tendue par les éléments des forces de sécurité au lieudit Tleta, selon des informations concordantes recoupées auprès des sources locales.(El Watan-11.06.2012.)
**8 tonnes de kif saisies sur la bande frontalière ouest….Les garde-frontières ont procédé, ce lundi tôt le matin, à la saisie de 8 tonnes de résine de cannabis dans deux opérations différentes. Selon les sources sécuritaires, c’est versà 1 h 30 du matin que les garde-frontières ont mis la main sur 69 quintaux de kif, cachés à bord de deux véhicules de type Mercedes Sprinter au lieu-dit Ténia Sassi au village de Magoura dans la daïra de Sidi Djilali (30 km de Tlemcen). Selon les mêmes sources, les deux conducteurs ont pris la fuite en direction du territoire marocain. Les véhicules interceptés sont immatriculés au Maroc. Quelques heures plus tard, soit à 4 h 30, les mêmes éléments de Boukanoun ont intercepté un autre véhicule de type Volkswagen qui contenait 11 quintaux de drogue. En fait, après une course poursuite, le convoyeur abandonnera la voiture et s’enfuira vers le sol marocain. Avec cette énorme prise, les différents services de sécurité de la wilaya de Tlemcen ont procédé à la saisie de près de 33 tonnes de résine de cannabis, depuis le 1er janvier 2012.(El Watan-11.06.2012.)
*Importation du médicament..720 millions de dollars en quatre mois
La solidarité entre les hôpitaux du Nord et du Sud commence à développer une nouvelle approche en matière de prise en charge des malades. En effet, au lieu de se déplacer à Alger «ce sont des spécialistes du Nord qui vont au chevet des malades hospitalisés, pour identifier les différents cas de maladies», a souligné hier, Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière à l’Institut national de la santé publique (Insp) à Alger. Le déplacement des spécialistes devra d’une part, éviter les dépenses aux citoyens malades, d’autre part, l’identification des maladies sur place à défaut de manque de spécialistes dans les hôpitaux du Sud. Le CHU de Bab El Oued est le premier établissement universitaire à faire l’expérience. Barre Rabah, directeur général du CHU de Bab El Oued à Alger dira à propos: «Nos spécialistes ont consulté 300 malades. Ils ont relevé 30 cas de malades qui relèvent de l’ophtalmologie.»
L’opération sera élargie à d’autres wilayas du Sud, a-t-on indiqué. Deux conventions de partenariat ont été signées entre les directeurs généraux du CHU de Bab El Oued et l’EPH de Tindouf, pour la prise en charge des malades du Sud, et une deuxième convention concerne le CHU de Bab El Oued et l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (Aphm), afin de développer les relations d’échanges et le transfert de technologie entre les deux établissements. Par ailleurs, l’utilisation des appareils de téléconférence, permettra de suivre les opérations chirurgicales à distance entre les hôpitaux du Nord et du Sud, afin de répondre aux besoins des malades.
Les soins multidisciplinaires, la gestion et l’organisation des soins, la recherche en santé, l’élargissement de l’environnement thérapeutique de l’enfant, figurent parmi les thèmes qui sont abordés dans le programme de la 7e journée scientifique du CHU de Bab El Oued. Cet établissement de réputation nationale, prépare un important programme d’action en matière de soins, pour les enfants notamment. Le ministre de la Santé n’a pas échappé aux critiques des médias dont certains journalistes, lesquels ont fait part de l’importation d’un produit défaillant de l’Europe, à savoir des poches pour le traitement du cancer de l’intestin. Prenant acte des dénonciations, le ministre a instruit ses conseillers à ouvrir une enquête approfondie sur l’importation des produits incompatibles. Le CHU de Draâ Ben Khedda à Tizi Ouzou a été montré du doigt. «Des équipements et autres matériels de l’imagerie douteuses», ont fait l’objet d’une attention particulière, par Djamel Ould Abbès qui a ordonné une enquête. S’agissant de la facture des importations des médicaments et autres vaccins, le ministre a révélé que la facture des importation des médicaments «a atteint 720 millions de dollars pour les quatre mois de l’année 2012». Une augmentation de 30% par rapport à l’année 2011. Des enquêtes et des inspections inopinées sont en cours, dans plusieurs établissements à travers le pays, afin de clarifier la situation qui prévaut dans le secteur de la santé.
**La Première usine algérienne de tramways, livrée au 2ème trimestre 2013
La première usine algérienne d’assemblage et de maintenance de tramways, en réalisation à Annaba, sera livrée au cours du 2ème trimestre 2013, a-t-on appris samedi à Oran d’un responsable de la société Alstom-Algérie, partenaire dans cette opération aux côtés des entreprises publiques Métro d’Alger (EMA) et Ferrovial.
Cette future usine, appelée CITAL, est le fruit d’une joint-venture entre le constructeur ferroviaire français Alstom et les deux Sociétés algériennes EMA et Ferrovial à Annaba, a précisé à l’APS Nadjib Bahbah, Directeur des ressources humaines à Alstom-Algérie, en marge de sa participation au Salon du recrutement « Talents et emploi ».
La sortie de la première rame de tramway est prévue avant la fin 2013, a-t-il fait savoir, affirmant que l’usine de Annaba sera pourvue d’une capacité de production à même de couvrir « la totalité des besoins du marché algérien ».
Il a rappelé, dans ce contexte, qu’en plus des tramways d’Alger, d’Oran et de Constantine, il reste encore à réaliser 14 projets similaires inscrits au profit de différentes villes du pays.
L’entreprise CITAL, abréviation composée du nom de la rame (citadis) et d’Algérie, assurera l’assemblage et la maintenance des rames de tramway citadis qui circuleront sur l’ensemble du territoire national, générant ainsi près de 400 postes d’emploi directs, selon M. Bahbah.
La participation de Alstom-Algérie au Salon du recrutement a drainé de nombreux postulants, une affluence due, d’après la même source, à la présence de cette société dans la région Ouest du pays où elle intervient sur plusieurs projets tels le tramway à Oran (rames, électrification et signalisation), la réhabilitation d’une centrale électrique à Mers El-Hadjadj dans la même wilaya, et la construction d’une nouvelle centrale électrique à Terga (Aïn Témouchent).
Les profils professionnels les plus sollicités dans ce cadre sont ceux de l’ingénierie spécialisée (génie mécanique, électrotechnique, électronique), et des fonctions administratives, financières et juridiques. (Ennahar-10.06.2012.)
**L’Algérie importera 90.000 tonnes de ciment chaque mois
Les autorités algériennes ont décidé d’importer de grandes quantités de ciment afin de faire face à la pénurie qui caractérise actuellement le marché et dont le premier corollaire est l’augmentation incontrôlée des prix sur le marché.
Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) importera de façon mensuelle 90.000 tonnes de ciment, apprend-t-on aujourd’hui, pour réduire l’acuité de la crise. 30.000 tonnes seront écoulés sur le marché de l’ouest du pays au moment où 40.000 tonnes alimenteront la capitale. La région est du pays sera renforcée avec 20.000 tonnes de ciment mensuellement.
Ces mesures ont été décidées quelques jours après que le ministre du commerce ait informé de l’ouverture d’une enquête sur le marché du ciment. L’objectif de cette enquête qui sera menée sur l’ensemble des cimenteries du pays est de contrôler les autorisations délivrées aux entreprises de construction.
«Les besoins sont estimés entre 18 et 20 millions de tonnes, tandis que la production ne dépasse pas les 16 à 17 millions de tonnes, ce qui nous oblige à nous rabattre sur l’importation de ce produit», avait déclaré le ministre qui a déploré le fait que des cimenteries programment l’arrêt de la production pour raison de maintenance des équipements à la période où la demande est au maximum. Une période qui s’étale entre les mois d’avril et d’octobre.Notons, par ailleurs, les quantités de ciment à importer par le GICA devraient être disponibles sur le marché algérien à partir de 2013. Selon les chiffres officiels, le déficit annuel en ciment se situe entre 2,5 et 3 millions de tonnes. (LecoNews.com-21.06.2012.)
**Ciment : les spéculateurs narguent la loi
Alors que la loi plafonne la marge des détaillants et des grossistes respectivement à 80 et 60 dinars par sac de 50 kg, sur les marchés, le sac du ciment affiche un prix variant entre 650 et 700 dinars.
Les prix des matériaux de construction à Oran connaissent une hausse vertigineuse, et à leur tête, on compte le fameux sac de ciment. Tel est le constat fait au niveau des différents marchés réservés à cette activité. La hausse des prix est due à la forte demande des entreprises, mais aussi à celle des particuliers. Malgré la hausse de la production et la guerre contre les spéculateurs, la démarche engagée par les pouvoirs publics pour améliorer le système de distribution du ciment et l’application rigoureuse du contrôle au niveau des marchés, le sac du ciment de 50 kg est écoulé auprès de certains revendeurs à Es Sénia, Cheteibo, Victor Hugo, à un prix qui varie entre 650 et 700 dinars, alors que les usines livrent le sac du ciment beaucoup moins cher. Il est cédé sur le marché de détail à plus de 700 dinars pour une unité de 50 kg alors que son prix à la sortie d’usine ne dépasse pas les 450 dinars le sac. Pourtant, selon ce qui a été publié dans le Journal officiel, la marge des détaillants est plafonnée à 80 dinars sur le sac de 50 kg et celle des grossistes à 60 dinars sur le prix à la sortie d’usine de la même quantité. La hausse de la production en 2011 et en 2012 n’a pas été ressentie et les prix du sac de ciment restent en fait largement tributaires de la spéculation sur le marché local. Cette envolée spectaculaire du prix du sac de ciment va sûrement peser sur les chantiers de construction à Oran. Aussi, les auto-constructeurs préfèrent généralement cette période pour mener des travaux. Du coup, le prix du sac de ciment prend des ailes dans les commerces de matériaux de construction. L’année dernière, une quantité de 10 tonnes de ciment a été saisie.
Cette quantité a été saisie pour divers dépassements. En plus du défaut de facturation, une grande quantité du ciment saisie était frelatée et/ou conditionnée dans des sacs qui ne répondent pas aux normes. Le chiffre d’affaire dissimulé a atteint les 120 millions de dinars. La marchandise en question a été saisie par les éléments de la brigade mixte, commerce et gendarmerie, dans différentes localités, notamment à Es Sénia, Chteïbo et Sidi Chami où le commerce informel des matériaux de construction se fait au su et au vu de tout le monde, ce qui ouvre le champ aux pratiques frauduleuses, notamment la spéculation. Comment le ciment arrive-t-il entre les mains de ces revendeurs clandestins ? «Tout se joue, affirme un entrepreneur, au moment de la récupération de ce matériau de construction auprès des usines». Le ciment, censé être livré aux clients qui ont déposé leurs dossiers au préalable au niveau de la direction de l’usine pour un approvisionnement par quota, est souvent détourné pour atterrir au marché noir..(El Watan-03.06.2012.)
**une première intervention sur la cornée réussie à Oran
Une première intervention chirurgicale pour le traitement oculaire et la protection de la cornée vient d’être réalisée par une équipe médicale de l’Etablissement Hospitalier Spécialisé Ophtalmologique (EHS)» d’Oran, a indiqué son directeur, M. Abdelkader Mehdaoui.
Selon ce responsable, il s’agit d’une intervention chirurgicale de pointe intitulée «Cross-Linking», qui a été une réussite totale.
L’intervention avait pour but d’éviter aux patients les orientations vers d’autres pays comme les Etats-Unis où les coûts de la greffe s’avèrent très coûteux. Sur ce plan, indique-t-on, il est programmé, au niveau de l’EHS, la greffe de 160 cornées pour cette année. La réalisation cet ambitieux programme, a souligné le directeur, permettra d’épurer définitivement la liste d’attente des patients qui est déposée au niveau de cette structure hospitalière depuis 1998. Pour rappel, durant l’année écoulée, plus de 110 cornées importées ont été greffées. Parallèlement à cette opération qui est pratiquée à Oran depuis 2007, les équipes chirurgicales et médicales de l’EHS «Professeur Lazreg» et celle de son antenne située à la Clinique «Hamou Boutlelis» ont traité, en 2011, plus de 1220 cas de décollement de la rétine, 1 890 cataractes en plus d’une cinquantaine de greffes de la membrane. «70 000 consultations annuelles, pour des problèmes de santé oculaire ou de suivi postopératoire, ont été effectuées par ces deux structures au cours de la même année», a relevé le chef de l’établissement. (El Watan-27.05.2012.)
**Alerte au criquet pèlerin dans les wilayas de Tiaret, Saïda et Mascara
La première alerte avait déjà été donnée, il y a deux semaines, quand des agriculteurs de certaines régions pastorales de la partie méridionale de la wilaya de Tiaret ont aperçu les premiers essaims de criquets pèlerins. D’autres petits essaims de cet insecte ravageur ont été aperçus ce week-end, écrasés contre les calendres des véhicules, près de la localité de Si Haoues, à quelques vingt-cinq kilomètres au sud-est de Tiaret.
Selon l’antenne locale de l’Institut national de Protection des végétaux (INPV), des équipes de veille étaient déjà à pied d’œuvre depuis quinze jours pour surveiller l’arrivée de ces insectes ailés, très redoutés.
Cette invasion acridienne est d’autant plus redoutée par les céréaliers de la région qu’elle intervient à quelques jours du début de la campagne moissons-battages, à l’issue de laquelle une récolte exceptionnelle est attendue à la faveur d’une bonne pluviométrie.
Des individus, peu nombreux, d’orthoptères ont même été aperçus, ces derniers jours, dans les wilayas de Saïda et Mascara. Des équipes, formées à la lutte antiacridienne, dotées des moyens nécessaires, sillonnent depuis deux jours les périmètres agricoles infestés, en distribuant, à titre préventif, des pesticides à tous les agriculteurs pour lutter contre ces insectes très nuisibles, et éviter, du coup, leur propagation à plus grande échelle. Ces premiers essaims de criquets pèlerins, « qui ne doivent pas susciter une grande inquiétude chez les agriculteurs au vu de leur nombre réduit », proviendraient des frontières sud-est de l’Algérie. (Quotidien d’Oran-03.06.2012.)
* plus de 48.000 ha traités dans l’ouest et le sud du pays
Le dispositif de surveillance et de lutte antiacridienne pour la campagne 2012 a permis le traitement d’une superficie de plus de 48.000 hectares dans l’ouest et le sud du pays, indique mardi l’Institut national de la protection des végétaux (INPV). La lutte antiacridienne durant la période printanière a été menée par l’Algérie contre deux espèces de criquets: le « criquet marocain » qui est une espèce locale caractérisée par sa capacité à former des essaims et qui se développe au niveau des zones céréalières des Hauts Plateaux et le « criquet pèlerin », qui est « plus dangereux », selon l’institut.
Au cours de la campagne 2012 enclenché dès le début du mois de mars 2012, les équipes de surveillance et de lutte de l’INPV ont localisé et traité des infestations du criquet marocain au niveau de quatre wilayas de l’ouest, où 410 ha ont été traités, à savoir Tlemcen (14 ha), Sidi Bel Abbes (76 ha), Saïda (184 ha) et Tiaret (136 ha), précise-t-on de même source. Ce dispositif a été enclenché aussi dès le mois de mars dans les wilayas abritant les zones de reproduction à savoir Tlemcen, Sidi Bel Abbes, Saïda, Tiaret, Mascara, Chlef, Médéa, Djelfa, Sétif, Batna et Bordj Bou Arreridj, explique l’INPV. Dans les autres wilayas aucune infestation de criquets n’a été signalée, ajoute le communiqué. En outre, l’INPV a rappelé que ses équipes organisent à partir du mois d’avril jusqu’à juin des campagnes de surveillance et de lutte au niveau des foyers primaires.
L’activité du criquet pèlerin reste cantonnée au niveau des wilayas sahariennes de l’extrême Sud (Illizi et Tamanrasset), selon l’institut qui précise que le dispositif mobilisé depuis janvier 2012 a permis de traiter une superficie de près de 48.000 ha dans le cadre de la lutte préventive, évitant ainsi la formation des essaims et leur déplacement dans les zones de cultures. Le dispositif de surveillance et de lutte antiacridienne permet de détecter les premières éclosions de larves de criquets et d’intervenir au moment opportun par des traitements chimiques préventifs, explique-t-on de même source. L’INPV souligne en outre que les superficies traitées régressent d’année en année suite aux opérations de traitement déclenchées annuellement passant de 136.000 ha en 2005 à 24.000 en 2009 et 13.864 en 2011. (APS-05.06.2012.)
**Larbi Ould Khelifa nouveau président de l’APN
Les travaux de la première séance plénière de l’APN se sont déroulés dans un climat pas du tout serein.
Mohamed Larbi Ould Khelifa a été élu, hier, à la majorité écrasante des députés, à main levée, président de l’Assemblée populaire nationale (APN) pour un mandat de cinq ans au titre de la 7e législature. Candidat unique, élu du parti du Front de libération nationale (FLN), M.Ould Khelifa a été plébiscité par les députés du FLN et ceux du Rassemblement national démocratique (RND) qui l’ont assuré de leur soutien. Les élus du Parti des travailleurs (PT) se sont retirés de la salle, se disant «non concernés» par l’élection du président de l’Assemblée. Les députés du Front des forces socialistes (FFS) se sont, quant à eux, abstenus, en guise de contestation de cette élection.
Ils ont estimé qu’il était nécessaire de mettre en place le règlement intérieur de l’Assemblée avant de procéder à l’élection de son président. L’élection du nouveau président de l’APN a été faite en l’absence des députés de l’Alliance de l’Algérie verte, composée des trois partis islamistes: le MSP, En Nahda et El Islah. Ces derniers ont quitté l’APN durant la séance inaugurale de l’installation de la nouvelle Assemblée, issue des élections législatives du 10 mai dernier.
La cérémonie de l’installation n’a pas été, en effet, de tout repos pour le président de la séance, M.Ould Khelifa qui l’a présidée en sa qualité d’élu le plus âgé. Les députés islamistes de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV) ont chahuté les travaux de l’installation, créant une pagaille générale dans l’enceinte de l’Assemblée. Après l’appel des nouveaux députés, les 49 élus de cette entité ont brandi des pancartes rouges sur lesquelles on pouvait lire: «Non à la fraude». Les députés de l’Alliance verte se sont retirés, par la suite, des travaux de l’Assemblée, estimant que le reste du programme ne les intéressait pas.
«Cette Assemblée est issue de la fraude et n’a pas de crédibilité. Les responsables de la fraude doivent assumer leur responsabilité devant le peuple», a déclaré à la presse le député de cette alliance, Fillali Ghouini.
Ce dernier a précisé que cette protestation n’a été qu’un moyen pour dénoncer la fraude électorale, ajoutant qu’il y a d’autres méthodes qui seront exploitées dans le futur.
Elu sur la liste de l’Alliance de l’Algérie verte à Alger, l’ex-ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, n’a pas jugé utile d’adopter la même position que ses pairs. Il n’a brandi ni pancarte rouge ni quitté la chambre basse du Parlement. Interrogé sur l’attitude de M.Ghoul, Naâmane Larour, ex-député du MSP et actuel coordinateur du groupe parlementaire de l’AAV, a indiqué que ceux qui ont des positions différentes que celle des listes sur lesquelles ils sont élus et qui vont ou veulent devenir membres du gouvernement n’engagent qu’eux-mêmes.Dans une déclaration remise à la presse, le groupe parlementaire de l’AAV a protesté officiellement contre les résultats annoncés par le Conseil constitutionnel et dénoncé ceux qui les ont manipulés.L’AAV a affirmé, en outre, qu’elle ne boycottera pas les travaux de l’APN, soulignant qu’elle garde son droit dans le militantisme à l’intérieur de l’Assemblée et rejetant par-là même, la confiscation de la dignité des citoyens. Cette réaction a surpris plus d’un, à commencer par les députés du FLN et du RND qui ne s’attendaient certainement pas à une telle levée de boucliers des islamistes qui estiment que leur victoire a été confisquée. Cette opposition prélude à un mandat parlementaire houleux, pour peu que les islamistes aillent au bout de leur logique.Cependant, le retrait des députés de l’AAV et du PT ne sont pas les seuls premiers couacs qui ont marqué la première séance de la 7e législature. Les neuf députés élus du Front national algérien (FNA) ont créé, eux aussi, l’événement en rendant public un communiqué dans lequel ils se sont démarqués de la position du président de leur parti, Moussa Touati, qui a décidé de boycotter l’APN et de faire partie des 16 formations qui ont formé le front de refus des résultats des élections.
Dans leur communiqué, ces députés, qui se disent non concernés par les dernières déclarations du président du parti, ont souligné qu’ils vont «défendre les droits légitimes des citoyens».
Ali Laskri à propos de la participation au gouvernement
«Ce n’est pas à l’ordre du jour»
«La participation du Front des forces socialistes au gouvernement n’est pas à l’ordre du jour», a déclaré le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, en marge de la cérémonie d’installation de l’Assemblée nationale, hier. Intérrogé sur le dernier message du président du parti portant sur la sanction des militants qui n’ont pas respecté le règlement du parti, Laskri n’a pas avancé de noms. «Ce sont les instances du parti qui vont trancher à propos des sanctions», a-t-il brièvement répondu.
Djoudi à propos de l’absence de Hanoune
«C’est une position politique»
L’absence de la secrétaire générale du PT n’est pas involontaire. «C’est une position politique», a déclaré le porte-parole du parti, Djoudi, en marge de l’installation de l’Assemblée nationale.
Ce responsable a également réitéré la position de son parti en qualifiant cette assemblée d’illégitime. Sur le nombre de sièges récupérés suite aux recours déposés auprès du Conseil constitutionnel, M.Djoudi fait savoir que sa formation s’attendait à 30 sièges au moins. Selon les résultats obtenus le jour du scrutin, le PT avait misé sur 80 sièges. (L’Expression-27.05.2012.)
**7 millions d’Algériens vivent à l’étranger
Présente déjà dans de nombreux pays, où vit une communauté algérienne, l’«Association internationale de la diaspora algérienne» à l’étranger «Aida» a été lancée vendredi à Londres en présence d’un grand nombre de cadres algériens exerçant au Royaume-Uni dans différents secteurs d’activité. Cette cérémonie, organisée par «UK-Algeria Business Council», a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur d’Algérie au Royaume-Uni, Amar Abba, accompagné du corps diplomatique accrédité à Londres.
Présidée par Abdelouahab Rahim, également dirigeant de la société Dahli -Algérie, «Aida», dont le siège se trouve à Genève, est une association à but non lucratif sans appartenance politique. Son objectif premier est de regrouper toute la diaspora algérienne de par le monde afin de promouvoir, de faciliter son intégration et la faire contribuer au développement et à l’émergence de l’économie algérienne. «C’est avec beaucoup d’espoir et d’optimisme que je participe à la création de cette association qui va rassembler toutes les compétences et les talents à l’étranger pour les mettre à la disposition de leur pays. L’Algérie dispose des compétences qui lui permettent d’envisager l’avenir avec sérénité», a déclaré en substance l’ambassadeur M.Abba, lors de cette cérémonie. Le président de l’association, Rahim, a souligné de son côté l’importance de disposer d’une diaspora qui regroupe les associations à travers le monde «pour pouvoir fédérer l’ensemble de nos communautés à l’étranger afin de leur donner plus de poids», a-t-il déclaré. «Le rôle d’Aida est d’une part, intra-diaspora et d’autre part, orientée vers l’Algérie», a-t-il ajouté mentionnant le lancement d’actions favorisant la création d’emploi à destination de la jeunesse. «La nouvelle organisation a la volonté de créer des synergies entre membres de la diaspora établis dans le monde sans aucune distinction, avec pour objectif de créer un réseau solidaire de compétences et d’expertise», a affirmé pour sa part le vice-président d’Aida et président du Conseil d’affaires algéro-américain, Ismaïl Chikhoune. Un grand intérêt a été exprimé par les participants à l’égard des projets multiples qu’envisage de concrétiser Aida, dont l’une des premières actions est de constituer un réseau pour connecter les Algériens vivant à l’étranger dont le nombre est estimé à 7 millions de membres, dont 5 millions établis en France, selon les chiffres fournis par cette association.
Parmi les actions qui seront entreprises prochainement par la nouvelle association, le 1er Salon international économique de la diaspora algérienne «Diaspora Business Expo» qui se tiendra à Alger du 26 au 30 novembre 2012 et l’organisation du premier congrès de la jeunesse issue de la diaspora, en 2013.
Il y a lieu de souligner que l’économie algérienne a grand besoin de ce «moteur» avantageux à plus d’un titre car constitué par de nombreuses compétences nationales éparpillées de par le monde. Ce vivier, «électoral» à l’occasion, détient un savoir-faire certain et l’Algérie a tout à gagner en visant ces cerveaux auxquels de plus amples facilitations devraient être accordées pour espérer leur adhésion à l’ambitieuse politique économique du pays. Cette élite, à la limite «méconnue», est à même de créer de nouveaux incubateurs en Algérie comme il en existe dans les wilayas d’Oran, Ouargla, Tizi Ouzou et Annaba. Cette diaspora peut également initier à la création de start-up» que sont de jeunes entreprises de haute technologie, à fort potentiel de croissance.(L’Expression-27.05.2012.)
**Alger, le nouvel eldorado pour de nombreux Africains
Premier sommet mondiale de la diaspora africaine
Qui mieux que Frantz Fanon pouvait incarner cette diaspora, le combat pour la libération de l’Algérie en particulier et de l’Afrique en général? L’auteur de «Peau noire et Masques blancs» a été très justement mis à l’honneur par le ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines qui a commencé par exprimer «sa reconnaissance pour le soutien apporté par la diaspora africaine à la cause du peuple algérien». Un soutien si bien illustré, par une figure emblématique: l’inoubliable Frantz Fanon «qui fut un des éminents penseurs de la Révolution algérienne et le premier Ambassadeur de l’Algérie combattante au Ghana», a rappelé Abdelkader Messahel. C’est par le biais de ses enfants, dispersés à travers le monde, que le continent noir criera ses douleurs. Ce rendez-vous inédit coïncide avec deux autres événements: la 49e célébration de la Journée de l’Afrique, et le 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie. Le ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui représentait pour la circonstance le président de la République, l’a mis en exergue. «Le sommet a une double charge symbolique, en ce qu’il coïncide à la fois avec la 49e célébration de la Journée de l’Afrique, et le 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie», a fait remarquer Abdelkader Messahel lors de son intervention au moment de l’ouverture des travaux de ce Sommet mondial de la diaspora africaine. Il a en outre souligné que la Communauté algérienne, à l’étranger, qui en est partie intégrante, est née dans la «douleur des agressions caractérisées et des atteintes en tous genres que l’Afrique a subies dans sa chair à travers les horreurs du colonialisme et de l’esclavage… Malgré les épreuves qu’elle a eu à traverser, cette diaspora n’a jamais cessé de témoigner de son attachement indéfectible à ses racines africaines», a indiqué le représentant du chef de l’Etat algérien. Aujourd’hui, l’heure est venue de mettre en commun les compétences que représentent ces millions d’Africains disséminés à travers la planète pour que les Etats d’Afrique ne soient pas les laissés-pour-compte d’une mondialisation taillée sur mesure pour les puissances occidentales les plus développées économiquement.
Comment parvenir à l’unification de ces potentialités humaines indéniables? L’Union africaine constituerait un tremplin formidable pour la réalisation de ce projet par «son inscription en tant que thème permanent à l’ordre du jour de son assemblée, et également par l’intégration de sa représentation au sein des structures de l’Union africaine, notamment à travers les sièges qui lui sont réservés au sein du Conseil économique, social et culturel de l’Union», a précisé le ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Un défi que le continent noir doit relever. Son essor économique en dépend. Ses enfants disséminés de par le monde sont parvenus pour bon nombre d’entre eux à se faire un nom dans le gotha très fermé du monde de la science, des arts et des lettres. «Le riche potentiel de l’Afrique, qui émerge comme un nouveau pôle de croissance dans l’économie mondiale, constitue un vaste champ pour une participation d’envergure de la diaspora, à la mesure des capacités, moyens et expérience qu’elle recèle», a fait remarquer dans son exposé M.Messahel..(L’Expression-27.05.2012.)
**Plus de 4 tonnes de kif traité saisies près de la bande frontalière avec le Maroc
Les éléments des gardes frontières (GGF) ont réussi aujourd’hui samedi en début matinée à saisir 4,13 tonnes de kif traité et 4 véhicules près de la bande frontalière avec le Maroc, dans deux opérations distinctes, apprend-on du commandement national. La première prise de 614,5 kg bien emballés sous forme de plaquettes de 200 et 250 g a été découverte à 01h par les éléments de la brigade nationale de gendarmerie de Beni Bou (Maghnia) dans une Peugeot 504 sans plaques d’immatriculation. Le chauffeur qui a pénétré les frontières algériennes a remarqué la présence des éléments de la gendarmerie nationale et s’est enfuit laissant derrière lui son véhicule. La seconde saisie est beaucoup plus importante puisque, pas moins de 3,51tonnes de la même drogue ont été récupérées vers 5 h du matin par les éléments des gardes-frontières de Boukanoune appartenant au 19ème groupe des gardes frontière de Bab El Assa. En patrouille dans les zones proches de la frontière, les GGF ont aperçu trois voitures -deux Renault 25 et une Renault Espace- à une distance de 200 mètres après la frontière Algérienne.Les trois conducteurs ont abandonné les véhicules et rebroussé chemin vers le Maroc à l’approche des véhicules de la gendarmerie nationale.D’immatriculation marocaine, ces voitures transportaient à leur bord 3.515 kg de kif traité. Des enquêtes ont été ouvertes par les services spécialisés. (El Watan-26.05.2012.)
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*Louisa Hanoune à Oran
«Les élections étaient un rendez-vous raté»
Les élections du 10 mai 2012 étaient un rendez-vous raté», a déclaré, hier, Louisa Hanoune en marge d’une réunion tenue avec son groupe parlementaire au siège du parti.
La patronne du Parti des travailleurs (PT), n’a toujours pas «digéré» la défaite de sa formation politique lors des précédentes élections législatives du 10 mai dernier. Selon elle, l’actuelle Assemblée n’a aucune crédibilité car la volonté du peuple n’a pas été respectée.
La SG du PT a souligné que les résultats des élections législatives ont fait l’objet d’un truquage qui ne dit pas son nom.
M.Hanoune a estimé que «le parti aurait pu obtenir au moins 50 sièges». «Le Conseil constitutionnel nous a restitué 7 sièges, soit 25% des sièges de plus que ceux qu’on devait obtenir (28)», a-t-elle indiqué. Le Parti des travailleurs, selon Mme Hanoune, «dérange certaines parties. Des parties qui sont pour la privatisation des entreprises et l’intervention étrangère dans les affaires internes du pays».
L’oratrice s’est adonnée à un discours des plus radical pour dire que ces mêmes parties «essaient de salir l’image de sa formation politique qu’elle qualifie de parti communiste authentique». Louisa Hanoune n’a toutefois pas nommé ces parties. Par ailleurs, elle a indiqué qu’elle détient des preuves tangibles sur la fraude qui a émaillé les législatives du 10 mai, y compris des vidéos sur CD.
Elle accuse et tire à boulets rouges cette fois-ci sur les partis arrivés en tête.
«Le pays vit une période pleine d’incertitudes car le sort de la nation se trouve entre les mains d’une majorité qui ne représente qu’elle-même», a-t-elle soutenu. La SG du PT a regretté le fait que «ces députés, illégitimes, soient appelés à se prononcer sur la révision de la Constitution et sur plusieurs lois importantes, dont la LFC (loi de finances complémentaire)». Aujourd’hui, de l’avis de Mme Hanoune, les séances plénières doivent être télévisées, afin de mettre un terme à l’abstentionnisme.
«Si les séances de l’APN sont télévisées, les députés ne vont pas s’absenter car ils savent qu’ils sont sous contrôle des citoyens», a-t-elle souligné. Pour elle, «le problème de l’abstentionnisme ne se posait pas durant la période 1997- 2002 car, les séances étaient retransmises par l’Entv».
Ce qui est décidé en ce qui concerne les députés de son parti, c’est que ces derniers ne vont pas occuper les postes de président et de vice-président dans les commissions de l’Assemblée populaire nationale étant donné, a-t-elle estimé, que celle-ci ne reflète pas la volonté populaire.
Plus loin encore, selon elle, «il faut que les députés qui sont dans le monde des affaires quittent l’APN», a-t-elle déclaré considérant que c’est incompatible avec le mandat parlementaire.
Tout compte fait, Louisa Hanoune s’est dite favorable à la réduction du champ de l’immunité parlementaire, qui a été récemment évoquée par le SG du Rassemblement national démocratique (RND) et actuel Premier ministre, Ahmed Ouyahia. «Le Premier ministre a raison en ce qui concerne ce point. Certains députés sont poursuivis en justice et grâce à cette immunité, leurs affaires sont restées dans les tiroirs», a-t-elle fait savoir. (L’Expression-07.06.2012.)
«La fraude électorale a été flagrante»
des génies dans le trafic des votes utilisant des procédés diaboliques
Pendant que les résultats du vote du 10 mai continuent à constituer le sujet dominant des débats politiques, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune est sorti de son mutisme en déclarant, à partir d’Oran, que «la fraude électorale a été flagrante tandis que les voix qui ont été détournées est une spoliation». Dans ce chapitre bien nommé, la première responsable du Parti des travailleurs semble avoir identifié la source du mal en désignant l’administration d’être à l’origine de ce qu’elle a qualifié «de génie». «Ce sont des génies dans le trafic des votes en utilisant tous les moyens en plus des procédés classiques à savoir la falsification des procès verbaux qui sanctionnent l’opération du scrutin». Louisa Hanoune ne s’est pas trop démenée à mettre dans le même panier deux partis politiques favorisés par l’administration. Il s’agit du vieux parti, le FLN, et le parti d’Ouyahia, le RND, qui ont bénéficié des égards de l’administration en les donnant, à l’issue du vote, vainqueurs des dernières élections législatives. Et cette dernière d’expliquer que «les garanties données avant les élections étaient insuffisantes tandis que le volume de la fraude électorale, que nous n’avons pas constaté depuis 1997, est phénoménal». Dans ce cadre, Louisa Hanoune n’ira pas par quatre chemins pour dire que «nous n’accepterons pas les chiffres donnés par l’administration qui a usé et abusé dans ses procédés frauduleux et ce, en inscrivant plusieurs fois les éléments de l’armée nationale dans les listes électorales». En somme, le rassemblement régional du Parti des travailleurs, organisé hier à Oran, se veut être un prélude vers la continuité du militantisme au sein du parti de Louisa Hanoune tandis que la finalité envisagée est portée sur la concrétisation du but principal recherché, la rupture avec le FLN ainsi que ses pratiques anciennes. Ce n’est pas tout, puisque les responsables des bureaux de plusieurs wilayas de l’ouest du pays, qui se sont succédé sur le podium du cinéma le Colisée, ont donné leurs lectures et appréciations quant aux résultats du scrutin du 10 mai dernier. La responsable du bureau du Parti des travailleurs dans la wilaya de Mostaganem, est allé jusqu’à mettre à l’index l’administration l’accusant d’avoir «confisqué 8 000 voix appartenant au parti des travailleurs». Et cette dernière de poursuivre que «ce sont en tout cas 8000 recours que le Parti des travailleurs a formulé auprès du conseil consultatif». (L’Expression-20.05.2012.)
**le jeu politique toujours verrouillé
Crédité de seulement 6,6% des suffrages sur un total de plus d’un million d’électeurs inscrits, le parti de Belkhadem s’est offert 12 sièges, soit les deux tiers du quota réservé à la deuxième ville du pays-Oran.
Abstention, fraude pour les uns, indifférence des autres, chiffres plats… Voici un décryptage des législatives du 10 mai dernier à Oran. D’abord, un chiffre impressionnant : 114 009 électeurs, soit un votant sur quatre, ont glissé un bulletin nul dans l’urne. Et seuls 2 Oranais sur 5 se sont rendus aux urnes. Une certitude : les partis islamistes ont subi une véritable débâcle. Une incertitude ? Quel sens donner aux chiffres officiels ? Certains partis rejettent de fond en comble les résultats. Il s’agit, entre autres, de Ahd 54, du PJ et du Parti des femmes et des jeunes et, bien sûr, tous ceux qui ont prôné le boycott. Pour eux, le FLN n’a pas gagné. Crédité de seulement 6,6% des suffrages sur un total de plus d’un million d’électeurs inscrits, le parti de Belkhadem s’est offert 12 sièges, soit les deux tiers du quota réservé à la deuxième ville du pays. Les parlementaires élus avec de tels scores ont-ils une légitimité pour bien représenter Oran ?
«Le fort taux d’abstention montre, on ne peut plus clairement, que les citoyens ne croient plus aux élections et au système qui les organise», tranche Kadour Chouicha, responsable de la section d’Oran de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH). Ce fondateur du tout nouveau Syndicat des enseignants du supérieur solidaires (SESS, autonome, non agréé) décrypte «un fort message de rupture de confiance et de rejet du régime». «C’est une kermesse électorale dont le seul but est de briser la dynamique de la société civile», ironise, de son côté, Messaoud Babadji, membre de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Cet ex-responsable du RCD à Oran s’explique : «Organisées dans un contexte de verrouillage total du champ politique et médiatique, les dernières élections n’ont été conçues et orchestrées que pour permettre au régime de se régénérer.»
Et de citer «les récents tours de vis liberticides ayant affecté la loi électorale, la loi sur les associations et le code de l’information» promulgués avant le scrutin. Pour lui, «organiser des élections alors que seuls les partis à la solde du pouvoir ont accès aux médias lourds n’augure de rien de démocratique». Le dépouillement a fait ressortir un nombre impressionnant de bulletins nuls. Plus de 100 000 ! «La majorité des votants est constituée de personnes âgées qui n’ont voté que pour, croient-ils, éviter les éventuelles tracasseries bureaucratiques liées à la délivrance ultérieure des documents administratifs», constate-t-il.
«Le FLN a gagné, mais quel que soit le sigle du parti qui gagne, le but des élections est la préservation des intérêts liés à la rente», poursuit-il. «Rien n’a changé, car les vraies décisions ne sont prises ni par le FLN ni encore moins par le RND. C’est une démocratie de façade», dit-il. «Oran n’a pas été une exception. La tendance nationale a été respectée. Il n’y a pas eu redistribution des cartes, mais une mainmise sur les cartes. En l’absence de données fournies par des organismes indépendants, les résultats servis officiellement faussent toute analyse objective», analyse Saïd Oussad, journaliste à Liberté. Vote-refuge ? «Assurément non. Il n’y avait, tout simplement, pas eu de vote. Les dés ont été pipés en amont. Le taux de participation a été dopé. Il y a eu bourrage des urnes», répond ce journaliste. «La campagne électorale n’a intéressé personne», note-t-il. De son côté, le parti de Belkhadem crie haut et fort à la victoire. M. Hadjoudj, qui a conduit la liste FLN, rejette «toute idée de fraude» et parle plutôt d’«actes isolés de petites irrégularités qui ne pourront en rien changer le résultat du vote». Pour lui, «le scrutin a été honnête et crédible». Cet élu, qui vient de quitter son poste de président de l’APW, relativise le taux d’abstention : «Il y a eu une nette amélioration par rapport à 2007.» «De plus, l’abstention n’est pas l’apanage de l’Algérie», poursuit ce nouveau député ayant à son actif 36 ans de militantisme au FLN. «Même les grandes démocraties connaissent des élections marquées par de forts taux d’abstention», ajoute-t-il.
Du côté du parti de Louisa Hanoune, le ton est aux grincements de dents. Et pour cause : Soraya Chabane, l’une des trois élus PT à Oran, préfère ne pas se laisser emporter par l’euphorie après son élection à la Chambre basse du Parlement. A 34 ans, cette journaliste et par ailleurs syndicaliste (FNJA-UGTA) affirme que son parti réclame un quatrième siège à Oran. «Nous avons déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel», dit-elle. «Le parti est bien implanté à Oran. Nous avons mené une campagne électorale très active. Nous avons organisé des meetings dans toutes les communes à travers lesquels pas moins de 90 000 prospectus résumant le programme du parti ont été distribués.»
Cette femme, ayant 7 ans de militantisme au PT, avait intégré, il y a deux ans, le comité central du parti de Louisa Hanoune avant de se porter candidate aux législatives. Le credo qu’elle escompte assigner à son mandat : «Plaider en faveur de la liberté de la presse, l’amélioration des conditions d’exercice des journalistes et surtout défendre au mieux les droits des femmes en abrogeant le fameux code de la famille.» Un code consacré par le parti de Belkhadem en 1984 et légèrement amendé en 2005. Mais alors, à quand le changement ? Saïd Oussad se veut pessimiste : «Il n’y a pas d’alternative au statut quo actuel. Contrairement à ce qui se passe en Tunisie et en Egypte, l’Algérie ne dispose pas d’une élite efficace, autrement dit une forte société civile capable de constituer une alternative au système». «Il n’y a pas non plus de figures charismatiques susceptibles de rassembler les foules derrière un projet alternatif», tranche-t-il. «La solution passe par l’instauration de conditions préalables minimales, un minimum républicain qui se résume, notamment, en l’ouverture des médias lourds et une réelle indépendance de la justice pour pouvoir engager une compétition électorale équitable, crédible et consacrer une vraie compétition et une alternance au pouvoir», plaide M. Chouicha..(El Watan-19.05.2012.)
** 14 partis politiques décident de boycotter le nouveau Parlement
Quatorze partis politiques ont décidé lundi à Alger de boycotter le nouveau Parlement élu et de créer un « front politique pour la sauvegarde de la démocratie ».
Les dirigeants de ces 14 formations politiques, qui, toutes réunies, disposent de 28 sièges sur les 462 que compte l’Assemblée populaire nationale (APN), ont convenu, à l’issue d’une réunion de près de quatre heures au siège du Front pour la justice et le développement (FJD, dirigé par Abdallah Djaballah), d’un rejet des résultats des élections législatives du 10 mai dernier. Ils ont, de ce fait, décidé de boycotter les travaux de la nouvelle APN qualifiée d’ »illégitime » et de ne pas reconnaître le gouvernement issu de cette assemblée. Ces partis sont le FJD, le Front de l’Algérie nouvelle (FAN), le Front de l’entente nationale (FEN), le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), le parti El-fedjr el-Djadid, le Front national démocratique, le Front national algérien (FNA), le Mouvement El-Infitah, le Front du changement, le Parti de la justice et du manifeste, le Mouvement de la jeunesse démocratique (MJD), le Mouvement national pour la nature et le développement, le Mouvement des nationalistes libres et le Front de la bonne gouvernance.(APS-21.05.2012.)
**Le FFS pourrait participer au futur gouvernement
Le parti d’Aït Ahmed au gouvernement? Ce n’est pas une rumeur mais une éventualité que le plus vieux parti d’opposition étudiera dans le menu détail.
La direction nationale du Front des forces socialistes (FFS) tiendra aujourd’hui, une réunion du travail avec son nouveau groupe parlementaire pour discuter, entre autres des affaires internes du parti, de ses stratégies politiques, mais aussi et surtout du «souhait manifesté» par le patron du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, de conclure une alliance avec le parti de Hocine Ait Ahmed à l’Assemblée nationale et partant pourquoi pas le faire participer au futur gouvernement. «Si ça ne tenait qu’à moi, je contracterais une alliance avec le FFS», a affirmé le patron du FLN, dans un entretien qu’il a accordé au confrère arabophone El-Khabar. «L’Algérie a besoin d’un parti à tendance nationaliste», a-t-il souligné. Cette perche tendue par M.Belkhadem n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. «Notre parti a pris très au sérieux cette proposition indirecte que nous allons discuter dans le fond et dans la forme» a indiqué un député de Bejaia fraîchement élu à l’Assemblée nationale. D’autant plus, qu’elle émane d’une formation politique forte de 221 sièges sur un nombre global de 462.
«Notre parti, poursuit la même source, qui compte remettre du mouvement dans le statu quo sévissant à la chambre basse du Parlement, n’exclut pas de constituer effectivement des alliances». Le même député explique que dans l’ensemble, le FFS est prêt à se mettre en mouvement d’alliances politiques dès lors que des actes concrets sont entrepris dans ce sens. «Il ne s’agit pas pour le FFS d’additionner des sigles ou d’organiser un carnaval prétendument pluraliste de l’opposition», précise le député sous l’anonymat. Mais il s’agit plutôt de réhabiliter la pratique politique.
Cela est justement l’un des arguments «tactiques» du FFS pour expliquer sa participation aux législatives du 10 mai dernier. Une participation que des observateurs avaient par ailleurs expliqué par des contacts entre Alger et Lausanne, c’est-à-dire des membres des décideurs influents au pouvoir et Hocine Aït Ahmed. Les hasards de la vie politique nationale ont fait qu’il y a eu convergence d’intérêts entre le FFS et le pouvoir en place. Le parti d’Aït Ahmed est arrivé à un stade où il ne pouvait se permettre le luxe du boycott et de la politique de la chaise vide.
Ayant jugé que le boycott ne fait plus recette dans une société politiquement effacée et normalisée, il fallait donc réagir. Car le parti risquait une hémorragie de cadres prêts à abandonner le navire qui n’offrait plus de perspectives. Il naviguait à vue. Il fallait donc redonner du souffle et de l’espoir aux cadres et faire bénéficier le pays de leurs compétences. Ensuite, le FFS, qui a toujours revendiqué une Assemblée constituante, trouvera peut-être dans la cuvée 2012 une opportunité pour concrétiser son projet de toujours puisqu’il a eu comme «dot» une série de réformes qui ont précédé le déroulement des législatives. Le FFS tentera un changement à l’intérieur des institutions, ou tout au moins, trouvera des soutiens pour imposer une Assemblée constituante. Un tel objectif demeure irréalisable, sans alliances, pour le FFS dont le groupe parlementaire est faible devant le FLN qui compte 221 sièges. De son côté, le pouvoir en place se devait de montrer patte blanche. Il était prêt à offrir les meilleures garanties à même de faire adhérer le plus vieux parti d’opposition dont le chef est un leader historique et charismatique en la personne de Hocine Aït Ahmed qui est également membre de l’Internationale socialiste.
De ce fait, impliquer le FFS vaudrait une réelle caution de crédibilité qui fera que le régime soit fréquentable vis-à-vis de ses partenaires étrangers.
On ne peut espérer mieux surtout que les socialistes sont de retour au pouvoir en France, le plus grand partenaire de l’Algérie. Ainsi donc, le pouvoir a fait des concessions et le FFS a «tactiquement» changé de stratégie. Mais quelles autres garanties aurait données le pouvoir au FFS pour l’amener à participer au gouvernement? De sources crédibles on a appris que l’option d’intégrer le leader du MPA, Amara Benyounès, au sein de l’Exécutif serait un véritable écueil pour la participation du FFS au gouvernement. Il convient de signaler que le parti d’Aït Ahmed n’est pas à sa première participation au gouvernement et ce n’est pas la première fois qu’il contracte une alliance avec le FLN.
Des ministres FFS ont participé au gouvernement de Mouloud Hamrouche en 1990. Cela d’une part, de l’autre, le FFS avait déjà scellé des alliances locales avec le FLN aussi bien à Bejaia qu’à Tizi Ouzou.
C’est dire que les deux formations politiques se connaissent trop bien et ont eu souvent des positions convergentes. La meilleure illustration de cette convergence a été la rencontre de Sant’Egidio, en 1995, dont l’architecte n’est autre que Hocine Aït Ahmed et à laquelle avait pris part l’actuel secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem. (L’Expression-22.05.2012.)
**Les Etats-Unis soutiennent la nouvelle Assemblée populaire issue des élections législatives du 10 mai 2012.
Lors de sa visite, hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Henry S. Ensher, ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, a réitéré une nouvelle fois sa confiance concernant la stabilité de l’Algérie.
Les Etats-Unis travailleront avec la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) issue des élections législatives du 10 mai dernier, a déclaré mardi à Tizi-Ouzou, l’ambassadeur américain en Algérie, Henry S. Ensher. «L’Algérie a engagé des réformes politiques importantes et organisé des élections qui, selon les observateurs sur place, se sont déroulées dans la transparence», a-t-il souligné lors d’une conférence de presse dans le cadre de sa visite dans cette wilaya. Le diplomate américain qui a souligné que ce scrutin avait permis l’élection d’une nouvelle APN, a réitéré le soutien de son pays au programme de réformes dont il a souhaité la poursuite. D’autre part, il a affirmée que les potentialisés humaines que recèlent l’Algérie et la Kabylie en particulier intéressent les Américains. Un atout qui fait dire également à l’ambassadeur des Etats-Unis que le retour de la stabilité en Algérie augure d’un élargissement de la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’éducation et de l’économie. Actuellement, cette coopération se réduit essentiellement à la lutte contre le terrorisme et les échanges commerciaux se limitent aux hydrocarbures. La situation réelle en Algérie est méconnue par les investisseurs américains, a laissé entendre le diplomate. Ce qui fait que ces derniers ont des réticences à venir placer leur argent ici. Il incombe donc principalement aux Algériens, vivant aux Etats-Unis de véhiculer la véritable image de l’Algérie d’aujourd’hui afin de débloquer la situation. C’est ce qu’a plaidé l’ambassadeur qui a abordé, également, d’autres questions. L’orateur a ainsi indiqué que son pays escompte poursuivre les discussions entreprises avec l’Algérie pour identifier les créneaux susceptibles d’intéresser les deux parties sur le plan commercial. La wilaya de Tizi Ouzou intéresse le représentant américain qui a dit qu’il accorderait à cette région une importance particulière concernant le volet éducatif. La volonté donc d’élargir la coopération entre les deux pays à des créneaux autres que la lutte contre le terrorisme et les hydrocarbures est grande. C’est ce que l’on pourrait déduire des propos tenus hier par l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger. Il reste toujours à trouver les voies et moyens adéquats pour concrétiser ce voeu. «Ce qui pose problème, c’est la grande différence entre les systèmes économiques américains et algériens, mais malgré cela, notre désir de renforcer les échanges économiques est grand», a souligné l’orateur. Pour l’instant, la primeur sera accordée au domaine de l’éducation. Il s’agira d’une étape qui en appellera d’autres. C’est ce sur quoi a insisté l’ambassadeur. Sur le plan politique, ce dernier a souligné que son pays continuera à travailler avec l’actuelle Assemblée populaire nationale ainsi qu’avec le prochain gouvernement. L’ambassadeur des Etats-Unis s’est rendu, par ailleurs, au village d’Aït Hicham, près de Aïn El Hammam, pour visiter un atelier de fabrication de tapis traditionnels, puis dans la ville de Fréha, près d’Azazga, où il devait visiter une usine de fabrication de glaces. (L’Expression-23.05.2012.)
**La diplomatie algérienne frappe fort à Doha
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*5e Salon de l’optique à l’hôtel Hilton-Alger….du 24 au 27 mai 2012
C’est demain que s’ouvre au Hilton,sous le patronage du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitaliere, le 5e Salon de l’optique et de la lunetterie. Un espace que qualifient les organisateurs RH. International Communication, de professionnel. Quatre jours durant, du 24 au 27 mai, les fabricants, distributeurs, représentants de marques se mettront aux «vert» pour déballer toute leur stratégie pour convaincre et surtout apporter cette touche de compétence tant attendue par les visiteurs étrangers dont Marocains, Tunisiens et Européens. Beaucoup à dire et surtout beaucoup à faire pour tenter de rehausser cette image qui vogue d’un chantier à un autre sans arriver à planter le fanion de cette profession. tant au niveau des consommateurs que des créateurs, et de tous les échelons intermédiaires. Dès demain et tout au long de cette édition, le temps sera aux débats, avec les visiteurs qui sont les opticiens, ophtalmologues, optométristes, étudiants et médias,mais aussi le temps sera aux échanges d’expériences entre professionnels, à l’information et à la mobilisation autour de la lutte contre la concurrence déloyale et les importations de verres contrefaits. Ce sera donc un espace de discussions et de négociations commerciales complétées par une gamme d’activités visant à approfondir les connaissances en la matière et à développer les affaires.(L’Expression-23.05.2012.)
**Ould Abbès fustige les barons du médicament :
«Les gros bonnets sont tombés»
Persuadé qu’ils sont à l’origine de toutes les difficultés que rencontre son secteur, Djamel Ould Abbès fustige les barons du médicament, en révélant que de gros bonnets sont tombés.
«Le nouveau programme, en matière d’importations de médicaments entrera en application dès le mois d’octobre prochain.» C’est ce qu’a révélé Djamel Ould Abbès, lors de l’entretien qu’il a accordé, mardi, au quotidien arabophone El Khabar. Commentant le dispositif mis en place par son département ministériel pour débusquer et lutter contre ceux qui profitent de la détresse des malades pour s’enrichir, le ministre a révélé que «grâce à ce plan, les gros bonnets de la mafia sont tombés». Mais pour l’hôte du journal, la partie n’est pas encore totalement gagnée et que c’est en octobre que tout se décidera, lorsque la nouvelle réglementation entrera en vigueur. Les importateurs sont tenus de respecter les engagements auxquels ils ont souscrits. En cas de non-respect du cahier des charges ou des délais, que ce soit pour l’importation ou la distribution des médicaments, ils s’exposeraient, désormais, à des poursuites judiciaires. «La réglementation en vigueur fait obligation aux distributeurs de remplir et signer une déclaration officielle, les engageant à respecter les quantités de médicaments qu’ils ont mentionnées, ainsi que les délais de livraison. En cas de retard dans la distribution ou de diminution de la quantité des médicaments qu’ils se sont engagés à livrer, ils seront traduits, aussitôt, devant les tribunaux», a-t-il fait savoir. Ceux qui sont entre les mains de la justice, sont considérés comme les parrains. Même si Djamel Ould Abbès refuse, pour l’heure, de trop s’étaler sur la question et de divulguer des noms, il a indiqué, cependant, que la justice suit son cours et qu’elle se prononcera le moment venu. Selon le ministre, il ne reste que des subalternes qui, tôt ou tard, finiront, eux aussi, par tomber. 12 laboratoires nationaux et internationaux ont été mobilisés pour la circonstance.
Les résultats de leurs analyses seront confiés au juge chargé du dossier. M.Ould Abbès est revenu, ensuite, sur le projet de construction d’un pôle biotechnologie, en partenariat avec les Etats-Unis, en précisant que le projet est toujours d’actualité et que seul le lieu de son implantation avait changé. Prévu initialement à Sidi Abdallah, le centre sera construit dans la commune de Dely Ibrahim, pas très loin de l’Institut Pasteur.
Répondant à une question relative au mouvement de protestation déclenché par les praticiens spécialistes qui attendent toujours la promulgation de leur statut, le ministre a souligné la complexité de la tâche due, notamment, a la multiplicité des syndicats qui ne parlent pas tous le même langage, a-t-il répondu.
Tout en appelant les médecins spécialistes à faire preuve de responsabilité et de sagesse, il a affirmé qu’il n’avait pas de problèmes particuliers avec les syndicalistes et que c’est à leurs chefs qu’il faisait des reproches.
«J’ai touché à des intérêts, en empêchant ceux qui ont déjà effectué le pèlerinage d’être portés de nouveau sur les listes.»
Djamal Ould Abbès a répondu, en conclusion, que la question de son retrait ou de son maintien à la tête du ministère ne dépendait pas de lui, mais du Président de la République, et que seul, lui, pouvait en décider..(L’Expression-23.05.2012.)
**La production du lait a augmenté en 3 ans
Le président du comité interprofessionnel du lait, M.Mahmoud Benchakour a indiqué lundi (21.05.2012.) sur les ondes de la radio que la production nationale de lait est passé de 1.200.000 litres il y a trois ans à un peu plus de 800.000.000 de litres actuellement.Cette augmentation s’explique selon l’intervenant par la mise en place de la politique d’intégration du lait cru dans la production nationale et par les différentes aides octroyées par l’Etat aux éleveurs et aux collecteurs de lait.
Dans le cadre de ces encouragements un programme de développement des cultures fourragères sera mis en place et devra donner des résultats au niveau de la production laitière. Le comité plaide pour la révision de la prime d’irrigation à au moins 60 000 Da l’hectare au lieu des 6000 Da actuellement accordés.
«Nous sommes entrain de demander au niveau de la filière qu’il y ait un soutien beaucoup plus important pour les productions fourragères», dit il avant de préciser plus loin qu’«il faut absolument produire du fourrage à partir de l’irrigation mais le système hydrique actuel ne le permet pas».
Selon M.Benchakour il est plus rentable pour l’Algérie de consacrer les quelques 800 millions de dollars destinés annuellement à l’importation de la poudre de lait au soutien de la production nationale. Le pari actuel des quelques 23000 à 25 000 éleveurs recensés au niveau national est d’élever la production de 4500 litres/an/ vache à entre 6000 à 7000 litres. (El Watan-21.05.2012.)
**Baisse de 10,5% de la facture alimentaire de l’Algérie
La facture alimentaire de l’Algérie a enregistré une importante baisse de 10,51 % durant les quatre premiers mois de 2012 par rapport à la même période de l’année dernière, a-t-on appris lundi auprès des Douanes algériennes. La facture des produits alimentaires, qui occupe la troisième position dans la structure des importations algériennes (19,1%), a diminué de 324 millions usd, passant de 3,08 milliards usd durant les quatre premiers mois de 2011 à 2,76 milliards usd, selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis) obtenus par l’APS. Ce recul de la facture alimentaire est le résultat d’une baisse des différents produits importés notamment le blé dont le montant est passé de 872,56 millions usd à 640,26 millions usd, soit une baisse de plus de 26,6%, note le Cnis. Les importations algériennes ont enregistré une baisse générale de 7,40%. Trois groupes de produits sur les sept qui constituent la structure ont enregistré des baisses: il s’agit des biens d’équipements industriels qui se sont établis à 4,35 mds usd (-25,83%), les biens d’équipements agricoles (98 millions usd, -42,01%), les biens alimentaires (près de 2,76 millions usd, -10,51%) et les demi-produits (3,38 mds usd, -3,72%), indique la même source. (APS-21.05.2012.)
**L’inflation a atteint 6,4% en avril 2012
Le rythme d’inflation annuel en Algérie a accentué sa hausse durant le mois d’avril dernier pour atteindre 6,4% contre 5,9% en mars, a appris lundi l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). Ce taux, qui était de 5,3% en février et 4,9% en janvier 2012, est « nettement » supérieur à celui observé durant toute l’année 2011 (4,5%), ainsi qu’à celui relevé en 2010 (3,9%).
Cette tendance haussière, entamée dès le dernier mois de l’année écoulée, est due notamment à une « remarquable » hausse des prix à la consommation, soit 11% par rapport au même mois de l’année 2011, précise l’ONS. L’indice des prix à la consommation du mois d’avril dernier et par rapport au mois de mars a augmenté de 0,9%, soit une évolution mensuelle « plus importante » à celle relevée le même mois de l’année écoulée (0,1%).Corrigé des variations saisonnières, l’indice des prix à la consommation a enregistré en avril 2012 une hausse de 0,5% par rapport à mars dernier.
En glissement annuel, les produits alimentaires ont augmenté de 15,86% avec notamment 26,30% pour les produits agricoles frais et 7,1% pour les produits alimentaires industriels, explique l’ONS. Les produits manufacturés ont également augmenté de7,4% et les services de 5,84% en avril dernier par rapport à la même période de l’année écoulée, ajoute l’office. Par rapport au même mois de l’année dernière, la hausse a touché en avril dernier tous les produits alimentaires, mais les augmentations les plus importantes ont concerné les produits agricoles frais (26,30%), dont notamment la pomme de terre (116,39%), les légumes (23,97%) et les fruits frais (9,29%), relèvent les chiffres de l’ONS. (APS-21.05.2012.)
**L’ex-wali d’El Tarf accusé de corruption et de dilapidation de déniers publics
Les faits remontent à 2003 quand 11 éléments du staff exécutif de la wilaya et de l’APC se sont rendus coupables de plusieurs infractions administratives. Le verdict sera connu le 3 juin prochain.
Trois ans de prison ferme ont été requis, hier, par le tribunal de Constantine, contre Djilali Arar, ex-wali d’El Tarf, pour «corruption, extorsion de fonds, détournement et dilapidation de deniers publics» dans les affaires du lycée de Chbaïta, du mobilier scolaire et de l’APC d’El Tarf. Cinq ans de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 DA ont été également requis à l’encontre de Mohamed Mekhnine (DLEP) et de deux fournisseurs d’équipements scolaires privés ; 2 ans de prison ferme pour le magasinier de l’APC et 6 mois de prison ferme pour le DAL, le président de l’APC d’El Tarf et certains cadres des directions locales.Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à 2003 quand 11 éléments du staff exécutif de la wilaya et de l’APC se sont rendus coupables de plusieurs infractions administratives. L’ex-wali avait ordonné le transfert de 10 milliards de dinars du budget de l’APC pour réaliser des projets d’aménagement et d’équipement au niveau du siège de la wilaya. Appelé à la barre, le prévenu a déclaré qu’il avait été obligé d’effectuer cette opération afin de couvrir le déficit de la wilaya induit par les dépenses qu’avait nécessitées la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Je suis victime d’un complot, je ne pouvais pas faire autrement, c’était mon devoir de gérer les services publics», s’est-il défendu. Les autres accusés ont nié en bloc toutes les accusations de «passe-droit, favoritisme et non-respect du code législatif». «J’ai appliqué le code des marchés publics dans toutes les transactions, sans aucune irrégularité ni à l’ouverture des enveloppes ni à l’étude des propositions», a protesté le DLEP.Les autres mis en cause, quant à eux, ont assuré qu’ils n’ont fait qu’exécuter les ordres de leurs supérieurs. Les avocats de la défense ont plaidé l’innocence de leurs clients, lesquels «n’ont enregistré aucune trace de détournement de fonds sur leurs comptes personnels». Un des avocats a qualifié les faits de «simples interventions des services publics pour le développement du cadre de vie des citoyens de la wilaya». Selon la présidente de la cour, le verdict sera rendu le 3 juin prochain.(El Watan-21.05.2012.)
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*De nombreux terroristes arrêtés au sud de Tébessa
Des terroristes en « nombre important » armés de fusils d’assaut de type Kalachnikov ont été arrêtés par les services de sécurité, samedi en milieu de journée dans la localité de Bir El Ater (90 km au sud de Tébessa), a indiqué une source sécuritaire sans préciser le nombre de personnes appréhendées.Ces terroristes ont avoué aux services de sécurité qu’ils voulaient se rendre en Libye, via Bir El Ater et El Oued, fuyant la ville de Khenchela où leur cache était encerclée depuis plusieurs jours par les forces de sécurité combinées, en opération de ratissage dans la région, selon la même source.Ces individus « font sans doute partie du groupe de terroristes qui s’était accroché avec les forces de sécurité lors de ce même ratissage, opéré il y a une dizaine de jours au sud de la wilaya de Khenchela », a-t-on ajouté de même. (APS-19.05.2012.)
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*Importants gisements gaziers découverts dans la région d’Isarene à Illizi
ils sont Considérée parmi les plus importants au cours des deux dernières années
Le gisement gazier découvert à « Isarene », située au sud du bassin d’Illizi est le plus important découvert au cours des deux dernières années et est en mesure de renforcer les réserves gazières de l’Algérie, a révélé la compagnie pétrolière irlandaise « Petroceltic ».
La société nationale des hydrocarbures Sonatrach détient 25% du permis d’exploitation, Petroceltic détient 56,625%, alors qu’Enel détient 18,375%. La compagnie Irlandaise présente en force depuis 2009 à Isarene a révélé que cette région est riche en gaz et hydrocarbures et que les opérations de prospection ont permis de découvrir une réserve représentant environ 283 milliards de mètres cubes de gaz naturel pour une possibilité d’une récupération de 70 milliards de mètres cubes. S’ajouterait à cela plus de 200 millions de barils de liquide. Cette découverte représente un volume plus de deux fois supérieur aux quantités révélées lors des premiers essais de prospection. Le groupe Irlandais a fait appel aux prestations du groupe international de consulting « HIC », pour avoir une estimation préliminaire du champ d’Ain « Tessila », sous permis d’Isarene. Le début de l’exploitation de ce champ dépend de l’accord de la Sonatrach et est prévu pour le début de 2017. Cet investissement nécessite une enveloppe budgétaire équivalente à 1.7 milliards de dollars. Cette nouvelle découvert permettra de renforcer les réserves gazières de l’Algérie, estimées actuellement à 4700 milliards de mètres cubes, qui assure à l’Algérie une autonomie de 40ans, selon les experts. Sur un autre plan, il est prévu que l’Algérie commence à réaliser les premiers projets d’exploitation du gaz non conventionnels dès la fin de l’année en cours ou le début de l’année prochaine afin d’assurer une réserves gazière supplémentaire. Ces projets permettront, également, de maintenir les objectifs tracés par l’Algérie, notamment, atteindre le seuil d’exportation de 85 milliards de mètres cubes par an dans les horizons de 2014, contre une production estimée actuellement à 63 milliards de mètres cubes.(el Khabar-04.05.2012.)
**Des chercheurs de la Nasa débarquent en Algérie- (Annaba)
Il est aujourd’hui clair que la jeunesse n’est plus ce concept mobilisateur, cet argument central de proximité politique. Un constat peu réjouissant qu’un groupe de jeunes étudiants de l’université de Annaba a réaffirmé en faisant campagne pour un évènement tout autre mais qui en dit long sur l’étendue du rempart qui sépare leur pensée de celle de ceux qui veulent les représenter à la future assemblée populaire après ces législatives…
Quant à la conférence Ted de Monterey (Californie) débarquée à Annaba, c’est pour parvenir à mobiliser pas moins de 250 universitaires, représentants du monde associatif, jeunes entrepreneurs, écrivains, artistes, journalistes…etc et leur permettre de se retrouver pour un moment unique de partage et de découverte lors de la conférence Technology, Entertainment and Design (TED) qui se tient vendredi et samedi 12 mai au théâtre régional Azzedine Medjoubi Annaba. Ce groupe de jeunes a réussi son pari, celui d’offrir l’occasion à leurs hôtes de revivre l’expérience américaine de Monterey (Californie) où fut organisée, en 1984, la première édition de la conférence TED. D’où l’intitulé de leur slogan : « De Californie à Annaba, une idée, un partage…un TED ». Force est de reconnaître à l’équipe de Insaf Bouhafs et Hichem Fendali, étudiants en Journalism & Media Affairs et Graphic Designer, les initiateurs, la détermination à donner au rendez-vous de Annaba une envergure qui sied à celle des éminentes personnalités appelées à animer la TED Annaba.
Seront ainsi généreusement partagées les riches expériences de Noureddines Mellikchi, physicien atomique et chercheur à la NASA, Alexandre Castel, fondateur du projet Station Energy, Taha Zerrouki, développeur de logiciels libres des mécanismes de traitement automatique de la langue arabe, Safinez Bousbia, réalisatrice du film El Gusto et Manager de l’orchestre du même nom, et bien d’autres. Par quel moyen a-t-on réussi à décrocher le visa de la selecte et très exigeante communauté TED pour se faire représenter à Annaba ? D’autant que derrière ses pupitres américains et européens ont eu à défiler quelques unes des personnalités mondiales les plus influentes à l’image de Bill Clinton -ancien président des Etats-Unis-, Bill Gates – ex-PDG de Microsoft-, Frank Gehry, l’un des plus grands architectes vivants ou encore de Jimmy Wales-co-fondateur de Wikipédia- et Al Gore, prix Nobel de la paix.
«Grâce à la licence, obtenue par Mehdi Dib -étudiant en Informatique industrielle/robotique et co-fondateur de OH Group, agence de marketing interactive- auprès de Chris Anderson, administrateur de la conférence TED. Avec cette licence annuelle, Annaba aura donc la chance de voir s’épanouir en son sein, chaque année, un évènement d’une envergure culturelle et scientifique sans précédent », ont précisé Insaf et Mehdi, lors d’un point de presse organisée mercredi dernier. Pendant18 minutes, le temps imparti à chacun des talks (discours) conformément au principe des conférences TED, conférenciers et participants auront à débattre du Sharing 2.0, thème dédié à la TED made in Annaba. Il s’agit d’ « un concept nouveau qui reconnait et encourage le partage des idées. Ce qui est mien est aussi le votre, schématise comment ce concept réalise un grand pas vers l’accomplissement de ce but, en se reposant sur une philosophie de partage », a expliqué Melle Bouhafs. Plutôt que laisser leurs idées novatrices dont ils fourmillent mourir dans un recoin de leur cerveau encombré par les promesses jamais tenues de nos politiques, les jeunes participants auront l’exceptionnelle opportunité de les soumettre à ceux qui sauraient les écouter et pourraient, peut être, les aider à les mettre en œuvre.(El Watan-10.05.2012.)
*15e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics
1000 exposants attendus…à partir du 03 mai 2012.
Il se veut une vitrine des réalisations et des compétences nationales en matière de construction et de production.
«Le 15e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics est un événement majeur, une étape importante dans l’histoire de l’Algérie post-indépendante», a déclaré le directeur de la promotion et de la coopération de la Société algérienne des foires et expositions, lors de la conférence- débat qu’il a animée, jeudi dernier, au siège de son entreprise. S’adressant aux présents, Mouloud Slimani a insisté sur la portée de ce rendez-vous auquel prendront part, a- t-il dit, près de 1000 entreprises nationales et internationales, spécialisées dans le bâtiment et la production de matériaux de construction.
Qualifiant de record le nombre d’exposants ayant confirmé leur participation à ce salon, le conférencier a indiqué qu’«un espace de 44.000 mètres carrés a été réservé par la Safex pour abriter les entreprises en question». Programmé à quelques jours de l’ouverture de la Foire internationale d’Alger, «le salon constitue, selon lui, un événement précurseur de ce que sera la prochaine foire».
Partenaire dans l’organisation de ce 15e Salon dédié aux professionnels du bâtiment, Sadok Stiti a tenu, pour sa part, à saluer les efforts colossaux déployés par l’Algérie dans le domaine de la construction et de la production de matériaux de construction depuis l’Indépendance, soulignant que «les moyens ont été multipliés par quinze malgré une conjoncture, parfois, défavorable».
Afin d’expliquer, lui aussi, l’intérêt que revêt le Salon 2012 et les étapes qu’il a connues depuis la première édition, M. Stiti a souligné qu’«en 1978, il n’y avait que 70 entreprises dont une étrangère, alors qu’aujourd’hui nous en comptons près de 1000 qui ont confirmé leur participation pour le rendez-vous du 3 mai». Ce n’est pas tout. Le partenaire de la Safex a précisé que sur les 1000 entreprises exposantes, près de la moitié sont étrangères.
Une progression spectaculaire qu’il impute au regain d’intérêt que suscite le marché algérien en matière de réalisation de logements, notamment, et aux opportunités qu’il offre. «J’exhorte les jeunes à croire en tout ce que nous avons réalisé jusqu’ici et en ce que nous projetons de réaliser, dans les années à venir, pour gagner la bataille de l’édification nationale et mettre fin aux crises que connaît, présentement, le secteur de la construction.»
Répondant à une question sur la hausse du prix du ciment vendu 700 dinars le sac de 50 kg sur le marché, M.Stiti tout en dénonçant les spéculateurs, a affirmé qu’avec les moyens mis en oeuvre par l’Etat, l’Algérie est capable de produire 23 millions de tonnes de ciment, annuellement, quantité entièrement suffisante pour couvrir la demande sur l’ensemble du territoire national.(L’Expression-30.04.2012.)
**L’Algérie a importé 100 000 nouveaux véhicules en trois mois
L’Algérie a importé 100.270 véhicules durant le premier trimestre de l’année 2012, pour 87962 véhicules durant la même période de l’année 2011, notant une hausse de 78.16%, selon les chiffres du centre national de l’information et des statistiques des Douanes (Cnis). Les 40 concessionnaires d’automobiles accrédités en Algérien, ont importé 98681 véhicules au cours des trois premiers mois de cette année, enregistrant une augmentation de près de 17.93 % équivaut à 92.144 milliard DA, pour 83681 véhicules équivaut à 74.67 milliard DA, durant la même période de l’année précédente.L’importation des véhicules par le secteur privé a connu une baisse de 5.65%, ou le nombre est passé de 4281 à 4039 voitures pendant la même période.
En terme de valeur financière, le centre nationale d’information et de statistique a indiqué que la baisse des importations des propriétés 2.47% a atteint, dont la valeur financière a reculé de 5733 à 5791milliard DA, selon la même source. En effet, les importations des concessionnaires actifs dans le marché, ont vivement augmenté ce trimestre, à l’exception de ceux de la Corée du Sud « Hyundai Algérie » et « Kia Motors d’Algérie », contrairement aux autres importations qui sont dominées par les véhicules français, alors que les importations de Sovac (Volkswagen, Audi, Seat, et Skoda) ont eu la part du lion, avec une augmentation de 51.87 %. La valeur financière du troisième importateur en Algérie (Sovak), s’est estimée à 91.3 %, selon la même source. Il reste à signaler que le groupe français (Renault et Peugeot)-qui ont enregistré une baisse dans leurs ventes durant le premier trimestre en France-, ont pu décrocher les deux premières places en Algérie, alors que le Toyota japonais a occupé la quatrième place avec 7980 véhicules importés. (Echorouk-01.05.2012.)
**Remise en marche du téléphérique reliant Blida à Chréa
Le téléphérique reliant la ville de Blida à Chréa a repris du service tout dernièrement, après un arrêt d’une vingtaine de jours consécutif à un vol d’une partie de ses câbles..Cet acte délictueux avait concerné 277 mètres de câbles, et avait causé un préjudice de 2,621 millions de DA à l’entreprise de transport urbain de Blida, chargée de la gestion de cette infrstructure..Le vol des câbles avait eu lieu sur le tronçon du téléphérique reliant Blida au lieudit Beni Ali, un endroit désert et réputé pour la densité de ses forêts, a expliqué ce responsable… la bande à l’origine de ce vol, dont les membres sont toujours recherchés, avait perpétré durant la même nuit plusieurs vols similaires au niveau de la commune de Chréa. C’est la troisième fois que ce téléphérique, considéré comme l’un des plus long au monde, avec un linéaire de 7 km, et une capacité de transport de 900 personnes/heure, a été visé par des actes de sabotage, a déploré la même source.Les vols de câbles et les intempéries ont été plusieurs fois à l’origine de la mise à l’arrêt de ce téléphérique reliant Blida aux hauteurs de Chréa, et par conséquent de la chute de 14% en 2011 du chiffre d’affaires de l’entreprise de transport urbain de Blida, qui a demandé à être déchargée de sa gestion.(source APS-27.04.2012.)
**Les Etats-Unis exportent 120 mille tonnes de blé vers l’Algérie
L’Algérie a importé 120 mille tonnes de blé dur des Etats-Unis alors que le marché algérien reste le premier importateur de blé français puisque 150 mille tonnes de blé tendre sont arrivés la semaine dernière au port d’Alger en provenance du port de Rouen.
Le site électronique français « Agrital » spécialisé dans l’agriculture a indiqué que l’Algérie avait acheté 120 mille tonnes de blé dur des Etats-Unis sans mentionner d’autres détails concernant ce marché dont le prix. Le site « Agrital » a cependant indiqué que le prix du blé dur sur les marchés internationaux était de 260 euro/tonne, prix qui inclut les services de transport jusqu’à livraison au port. Le rapport d’Agrital indique d’un autre coté que l’Algérie est la première destination des ports français important du blé, à l’instar du port de Rouen qui se charge de l’importation de 41% des importations de blé français, 51 mille tonnes des blé tendre ont été exporté à partir de ce port vers l’Algérie la semaine dernière. L’Algérie occupe la première place des importateurs de blé tendre à partir du port français avec plus du double de la quantité importé par le deuxième plus important pays importateur de blé via le port, à savoir Cuba qui importe près de 26 mille tonne de blé tendre. A noter que le secrétaire général de l’union des agriculteurs Mohamed Alioui a assuré à El Khabar que la facture d’importation de blé pour cette année restera importante et équivalente à l’année dernière, ou elle avait avoisinée les 3 milliards de dollars, et ce malgré les estimations d’augmentations de la récolte de blé pour cette année à 2 milliards de tonnes. (El Khabar-04.05.2012.)
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** d’autres informations sur l’Algérie ici:
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