Infos d’Algérie-5
**Pénurie de carburants et rationnement à l’ouest du pays
Les barons du carburant imposent leur loi
La crise du carburant qui ébranle la région de l’Ouest algérien depuis bientôt un mois persiste même si, de manière générale, la situation s’est quelque peu améliorée. Il est toutefois utile de noter que le cafouillage, lui, reste quasi complet quant aux véritables raisons de cette crise, laissant ainsi chacun des antagonistes dans cette affaire y aller de sa propre interprétation. A faire la tournée des stations-service, on se rend compte que certaines «carburent» normalement tandis que d’autres, faute de carburant, sont à l’arrêt.La raison officielle, celle que Naftal n’a de cesse à ressasser depuis décembre dernier, concerne essentiellement l’arrêt de la raffinerie d’Arzew pour des besoins de rénovation. Aussi, afin de parer la disette, nous explique un employé de l’entreprise étatique, «on s’approvisionne à partir de Skikda par bateau, mais aussi de Tizi Ouzou par camions-citernes».
Malgré cela, il arrive fréquemment, dans les régions de l’Ouest, que les réservoirs des stations soient à sec. Là où l’ampleur de la crise est la plus palpable est assurément Tlemcen, où les stations sont prises d’assaut quotidiennement par des files interminables d’automobilistes en manque d’essence. Il faut savoir que la pénurie d’essence à Tlemcen perturbe grandement le transport public, mais aussi, dans la commune de Ghazaouet, le secteur de la pêche : faute de gasoil, plusieurs chalutiers sont restés immobilisés depuis des semaines !
A Oran si, de manière générale, le carburant est disponible, son quota a nettement diminué, créant ainsi, périodiquement, des pénuries au niveau de certaines stations. «J’ai coutume d’approvisionner mes réservoirs de plus de 27 000 litres par jour, tous carburants confondus, nous explique un pompiste du centre-ville rencontré hier. Or depuis 3h du matin, me voilà à l’arrêt faute de carburant. Je n’ai tout simplement pas eu droit à mon approvisionnement du jour et la raison, je l’ignore tout autant que vous !»
La situation est similaire dans les autres wilayas de l’Ouest, qui souffrent de coupures périodiques mais d’une portée moindre que celle du mois dernier. La faute incombe en premier lieu à la diminution des quotas, à la politique du dispatching, mais aussi au marché parallèle, car les «hallaba» y sont légion.
Les gérants des stations-service en colère
La situation est un petit peu plus complexe à Aïn Témouchent, du fait que la wilaya est une zone de «transit» où les automobilistes des wilayas limitrophes s’approvisionnent. A Tiaret ou encore à Naâma, les stations souffrent davantage de la pénurie du gaz butane que celle du carburant. Aussi, d’une façon générale, si la crise est de moindre ampleur que le mois dernier, elle persiste néanmoins, rendant ainsi sur le qui-vive les automobilistes, qui craignent le retour à une pénurie générale.
Le 14 décembre dernier, deux représentants de la Fédération nationale des gérants de stations-service ont animé une conférence de presse au siège de l’UGCAA, durant laquelle ils n’y sont pas allés de main morte ; ils ont clairement pointé du doigt la mauvaise gestion comme seule responsable de la persistance de la crise. Durant leur intervention, ils n’ont pas manqué de mettre à l’index la politique du dispatching qui consiste à approvisionner «copieusement» les GD (gestion directe) au détriment des petites stations, semant ainsi le trouble et la zizanie chez les automobilistes.
Le manque de communication de l’entreprise Naftal, selon la Fédération, est également à déplorer : les automobilistes qui avaient coutume de ne s’approvisionner que par tranches de 200 DA, par crainte de pénurie générale, n’hésitent pas à faire le plein, accentuant ainsi la crise.Sans pour autant opter pour la grève générale, les distributeurs d’essence ont menacé de durcir le ton dans les prochaines semaines si Naftal ne répond pas à leur requête. (El Watan-25.01.2012.)
**Gasoil et essence sans plomb
Le déséquilibre entre l’offre et la demande était prévisible
Si Naftal refuse de prendre à son compte la tension sur le carburant qui sévit depuis maintenant plusieurs jours à l’ouest du pays, la distribution n’est qu’une seule partie de l’énigme qui fait avaler les pires couleuvres aux automobilistes de l’Ouest, voire de certaines autres régions du pays.
Ce qu’on se garde d’énoncer, c’est que l’Algérie n’a pas arrêté – depuis l’été dernier surtout – d’acheminer des quantités de gasoil depuis l’étranger pour satisfaire une demande nationale croissante.
D’autant plus que le parc automobile tend de plus en plus à «se diéseliser». D’après certaines informations, l’Algérie a commandé 330 000 tonnes de gasoil en juillet et août 2011. Il semble également que le pays ait importé 130 000 tonnes de super sans plomb pour une valeur d’environ 130 millions de dollars pour le seul mois de juillet 2011. Le marché semble dans une situation de forte demande de ces deux carburants, dont le premier est traditionnellement importé tandis que la non-disponibilité du second est en relation avec des facteurs technico-économiques. Les chiffres les plus récents en matière d’importation de gasoil font état d’une facture en évolution perpétuelle.
Dans les années 2005 et 2006, le pays importait pour environ 200 millions de dollars annuellement, mais la somme a été multipliée en 2009 compte tenu de l’évolution fulgurante du nombre de voitures roulant au gasoil. Sonatrach, l’autorité compétente en charge de cette question, évitait jusqu’ici d’aborder ce sujet, même en pleine tension sur le carburant, dont Naftal ne semble pas encore reconnaître ses torts.
D’après les experts, dont Abderrahmane Mebtoul – ancien cadre à Sonatrach, au ministère de l’Energie et des Mines et auteur d’un récent rapport intitulé «Simulation pour une nouvelle politique des carburants en Algérie» – cette situation était prévisible en raison d’un défaut de politique cohérente des carburants, des prix et d’un modèle de consommation énergétique clair. Si la «diésélisation» du parc automobile a suivi une logique purement économique (le gasoil est moins taxé que les autres carburants), la facture de son importation a fortement augmenté, contrairement aux prix qui, de prime abord, ont évolué suivant un rythme plus ou moins stable.
Pour ce qui est de l’essence super sans plomb, il était prévu, dès 2011, qu’une tension sévirait sur le marché interne, compte tenu de l’insuffisance des quantités pompées par les raffineries, mais aussi de l’arrêt annuel programmé de certaines (dont celle de Skikda) pour des mesures d’entretien et de maintenance. C’est ainsi que le marché devait évoluer, sur la période fin 2011-début 2012, avec une rupture de l’équilibre entre la demande et l’offre en matière d’essence sans plomb. Les instances en charge de cette question, dont Sonatrach, semblent n’avoir pas su braver la menace. Les quantités nécessaires pour satisfaire le marché en sans plomb évoluaient en hausse depuis septembre.
Cependant, les importations qui devaient approvisionner le marché durant les arrêts (prévus pour fin 2011 pour l’unité de production d’Arzew et le 2e trimestre 2012 pour Skikda) ne suivaient pas le rythme du marché, dont la tendance tend vers une surconsommation de l’essence super sans plomb. Faut-il préciser que la raffinerie de Skikda produit la majorité de l’essence sans plomb, en attendant les projets de raffinerie toujours en souffrance dans les tiroirs du gouvernement, dont celle de Tiaret ainsi que le projet d’adaptation d’autres unités existantes aux nouvelles normes de raffinage. Ce projet de normalisation des produits algériens raffinés répond aux nouvelles exigences des standards mondialement admis en la matière, mais aussi à l’évolution des technologies en matière de fabrication de voitures.(El Watan-25.01.2012.)
**Tlemcen : La pénurie, un fait banal ?
Le manque de carburant sur la bande frontalière est devenu, par la force des choses et des hommes, un fait banal.
Cette pénurie dont s’est accommodée la population de l’extrême ouest n’est pas circonstancielle et ne date pas d’hier. Depuis la fermeture de la frontière avec le Maroc, en 1994, le trafic de carburant semble paradoxalement avoir gagné en intensité. Pour lutter contre ce fléau qui pénalise toute une région, les autorités de la wilaya avaient publié, dans un premier temps, un arrêté limitant l’approvisionnement en carburant à 400 DA pour les petits véhicules et à 600 DA pour les camions. Même si ce palliatif n’a donné aucun résultat probant sur le terrain, puisque la crise perdurait. L’arrêté n’étant plus en exécution, depuis quelques mois, les contrebandiers, originaires de toutes les circonscriptions du territoire national et qui seraient plus de 20 000, agissent en terrain conquis.
Pour preuve, pour l’année 2011, les éléments de la Gendarmerie nationale ont procédé à la saisie de plus d’un million de litres de carburant destinés au Maroc. Une quantité énorme, jamais saisie dans cette wilaya auparavant, selon notre source. Comment donc expliquer l’expansion de ce phénomène, si ce n’est par la complicité à tous les niveaux, à commencer par les stations-service, nombreuses dans cette partie du pays ? Comment expliquer que le carburant est introuvable dès le matin là où il devrait être et disponible dans des maisons de la bande frontalière ? Malin, parmi les citoyens étrangers à cette région ouest du pays, qui tomberait en panne….(El Watan-25.01.2012.)
***Plusieurs facteurs accentuent la tension
La tension sur le carburant dans l’ouest du pays a été aggravée par plusieurs facteurs, dont certains échappent encore aux intervenants sur le marché.
Apres la consignation des ports, en décembre dernier, à cause du mauvais temps, notamment à Skikda, qui a créé la pénurie, la chaîne de distribution se retrouve encore déstabilisée par le développement du trafic à la frontière ouest et l’effet boule de neige en pareil cas. Les travaux de réhabilitation de la raffinerie d’Arzew ont encore contribué à diminuer l’offre et accentuer le manque.
A la fin du mois de décembre, Naftal avait déjà indiqué que la pénurie était due aux «conditions météorologiques et à la consignation décrétée à travers les ports».
Le mauvais temps dans les ports a gêné aussi bien les importations que les cargaisons en provenance de la raffinerie de Skikda, selon une source de Sonatrach, qui a indiqué que de gros efforts ont été consentis pour l’importation.La consignation dans le port de Skikda aurait duré 8 jours, rendant impossible l’accostage des navires. Le cabotage rend encore plus lente la chaîne de distribution.
La pénurie créée se poursuit sous forme de tension sur le produit. Le prix bas de l’essence, en Algérie, a généré un véritable business vers les pays frontaliers. Traditionnellement ce trafic alimente le Maroc et la Tunisie. L’augmentation des prix de l’essence au Maroc et en Tunisie avec la hausse des prix du pétrole ces derniers temps a encore favorisé le développement de la contrebande aux frontières. Au Maroc par exemple, le prix de l’essence est 4 à 5 fois plus élevé qu’en Algérie.
Durant l’année 2011, l’est du pays s’était aussi retrouvé impliqué par la contrebande de l’essence vers la Libye, dont le secteur de l’énergie était paralysé.
Les travaux de réhabilitation de la raffinerie d’Arzew, dont la capacité doit augmenter de 50% pour passer de 2,5 millions de tonnes par an à 3,8 millions de tonnes, ont eu une incidence sur l’offre aussi bien pour l’essence que pour les huiles. Avant ces travaux, cette unité produisait 70 000 tonnes de super, 490 000 t d’essence normale, 120 000 t de kérosène et 980 000 t de gasoil ainsi que 160 000 tonnes de lubrifiants. La situation de pénurie, qui crée généralement la psychose, pousse aussi les particuliers à stocker en s’approvisionnant régulièrement plus que d’habitude.
Selon une source de Sonatrach, la reprise de la raffinerie d’Arzew, qui se fera au mois de février, devrait stabiliser le marché. Sur un autre plan,les mesures décidées par les autorités locales des wilayas frontalières de ne servir que 40 litres par véhicule et 180 l par camion pour lutter contre la contrebande ont été interprétées comme une volonté d’organiser le rationnement. Sollicitée hier, Naftal a refusé de s’exprimer sur la situation, notamment la décision des autorités de fixer des quotas, en avançant comme explication sa qualité d’entreprise de distribution. Cette crise dans la distribution du carburant renvoie aux capacités de raffinage, dépassées par une demande qui a explosé durant la dernière décennie avec un parc automobile qui augmente d’année en année.
Selon l’Association des concessionnaires automobiles, en 2010, l’Algérie a importé 285 337 véhicules contre 277 881 en 2009 ; elle a aussi importé 299 041 véhicules durant les neuf premiers mois de 2011 contre 241 992 à la même période de 2010, soit une hausse de 23,5%. Le programme de réhabilitation des raffineries de Skikda, d’Alger et d’Arzew va contribuer à augmenter l’offre d’ici 2013. Le plan d’investissement de Sonatrach – de 4,2 milliards de dollars pour réhabiliter ses raffineries et les moderniser – devrait faire passer les capacités de raffinage de 27 millions de tonnes par an actuellement à 33 millions de tonnes. D’ici là, Sonatrach va continuer à importer de l’essence pour faire la soudure.
La compagnie nationale en a importé en 2011 et va encore en importer en 2012, selon une déclaration faite par son ancien PDG, Nordine Cherouati. Dans ce schéma, il manque une raffinerie. Le projet d’une unité de raffinage de 15 millions de tonnes par an, qui aurait pu éviter ces tensions, est pratiquement gelé. L’avis d’appel d’offres lancé en 2005 pour l’implanter à Tiaret n’a pas avancé. Selon une source du secteur, le problème de l’eau et celui de l’éloignement des ports pour l’exportation ont freiné les investisseurs.
A la fin du mois de décembre 2011, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, avait annoncé qu’un plan d’investissement à long terme dans le domaine du raffinage et de la distribution était en cours d’élaboration et sera soumis au gouvernement pour décision..(El Watan-25.01.2012.)
**Les travailleurs du Commissariat à l’énergie atomique en grève
Les travailleurs du Commissariat à l’énergie atomique (Comena), ont observé, hier matin, une grève et un sit-in devant le siège de leur organisme, à Alger. Le collectif des travailleurs du Comena exige un statut particulier ainsi que les acquis et les promotions, corps et grade, des travailleurs du nucléaire, pour reprendre ainsi leur travail. Cette institution est indépendante et n’est pas issue de la Fonction publique, donc, les travailleurs ne disposent pas d’un statut juridique particulier. Depuis 2006, l’administration de cet organisme a élaboré un statut particulier, mais sans les travailleurs, selon les représentants du syndicat des travailleurs du Commissariat. Ils revendiquent donc au ministère de leur donner la version finale de leur statut. Au mois de décembre dernier, un préavis de grève a été formulé par leur syndicat, mais il a été gelé car une réunion a été programmée entre les représentants du syndicat des travailleurs du Comena et le ministre d’Énergies et des Mines pour le 18 décembre 2011. La réunion a été ensuite annulée par les responsables de la tutelle. Selon un représentant des travailleurs du Comena, les responsables refusent tout dialogue avec les travailleurs ; aucune rencontre avec la tutelle n’a eu lieu. «Aujourd’hui, affirme le syndicaliste, si rien n’est réglé d’ici quelques jours, un autre sit-in est programmé pour la semaine prochaine, mais cette fois, ce ne sera pas devant leur siège mais devant le siège du ministère de l’Énergie et des Mines. «Cela pourrait aller très loin », nous dira notre interlocuteur, avant d’ajouter que les travailleurs sont de « plus en plus défavorisés par les responsables ». Rappelons que depuis la création du Commissariat à l’énergie atomique, en 1996, les travailleurs ont observé des grèves à plusieurs reprises, pour réclamer un statut particulier, en vain. (Le Courrier d’Algérie-25.01.2012.)
**4,5% d’inflation en 2011, selon l’ONS
**Retour du crédit à la consommation
Retour ou non au crédit à la consommation a été, depuis la suppression de ce dernier en 2009, la question que se posaient les Algériens, sachant que ce même crédit a bien, parfois, permis des dépenses en plus, aux smicards particulièrement. Et, il est fort probable d’y retourner, selon les affirmations du ministre des Finances; même si cela ne concernera que les produits locaux. «Dans l’avenir, il pourrait y avoir un retour des crédits à la consommation pour l’achat de produits fabriqués en Algérie», a déclaré, hier, Karim Djoudi sur les ondes de la Radio nationale. Selon lui, les crédits bancaires, notamment pour l’acquisition de voitures, pourraient être rétablis avec la concrétisation des projets de montage de voitures avec les constructeurs Renault et Volkswagen, tout en tenant à préciser que les crédits aux ménages n’ont pas été complètement supprimés puisque le financement bancaire pour l’acquisition de logements est toujours en vigueur. Le ministre des Finances rappelle à ce propos le contexte de l’institution par le gouvernement de ce type de financement qui avait essentiellement pour objectif d’améliorer les conditions de vie des citoyens, y compris l’achat de véhicules. Mais, le recours accru à ce crédit a accentué l’endettement des ménages algériens et a fait exploser la facture des importations, a-t-il noté dans ce contexte. «Les importations de voitures ont profité aux constructeurs étrangers qui ont augmenté de ce fait leur production, accentuant l’endettement des ménages», a-t-il dit. Le premier argentier du pays est revenu sur la question de la dépréciation du dinar, évoquée par le patronat algérien comme une dévaluation décidée dernièrement par la Banque d’Algérie pour freiner les importations de plus en plus en augmentation. Le ministre a tenu à préciser que la gestion du taux de change est une pure prérogative de la Banque d’Algérie. «C’est très important, la fixation du taux de change relève (des prérogatives) de la Banque d’Algérie qui est indépendante du ministère des Finances et du gouvernement» dans la prise de cette décision relevant de la politique monétaire, menée par la Banque centrale. Karim Djoudi explique aussi que le constat sur l’appréciation ou la dépréciation d’une monnaie par rapport à une autre, doit se faire sur une période allant de six mois à une année. Il donne à ce propos comme exemple l’appréciation de 2% du dinar face au dollar en 2011, année durant laquelle la monnaie nationale a également connu une dépréciation de 3% par rapport à l’euro. Durant cette année aussi l’euro est resté apprécié face au dollar. Le cours du dinar par rapport aux deux monnaies est resté presque le même durant la période allant du 31 décembre 2011 au 20 janvier 2012, à l’exception d’une légère dépréciation face au dollar, a-t-il ajouté. «C’est ce qu’on constate actuellement», a-t-il dit. Il a expliqué que le motif de «la dépréciation» avancée par certains experts économiques algériens comme un moyen de freiner les importations n’est pas vrai. D’ailleurs, a-t-il précisé, l’Algérie en tant que membre du Fonds monétaire international, ne peut utiliser ce moyen, interdit par cette institution financière, pour freiner ses importations. «Chaque année, le FMI effectue un contrôle» pour s’assurer que les États membres n’ont pas utilisé cet instrument monétaire pour freiner leurs importations», a indiqué le ministre. «Le FMI a toujours affirmé à l’occasion de ces contrôles que l’Algérie disposait d’une politique de change transparente». Une «dévaluation » du dinar se traduirait dans la pratique par une baisse des importations, or cellesci ont augmenté de 6 milliards de dollars en 2011 du fait de l’augmentation des achats des céréales, de l’huile et du lait, des produits subventionnés par le gouvernement. Au plan macroéconomique, le ministre des Finances a fait savoir que l’économie algérienne pourrait être sérieusement impactée, à l’instar du reste des pays du monde, si la crise de la dette euro persistait pour les quatre prochaines années. Si la crise s’étend sur une durée de quatre ans, elle va forcément se traduire par une baisse de la demande interne européenne et partant par un recul de la demande énergétique, dont l’effet immédiat sera un recul des prix de pétrole, dira en substance le ministre. Au plan macroéconomique toujours, l’économie algérienne a terminé l’année avec une croissance globale de plus de 3% et une croissance de 7% hors hydrocarbures, selon des chiffres non consolidés avancés par le ministre..(Le Courrier d’Algérie-25.01.2012.)
**Le complexe d’El Hadjar dans la tourmente
Une nouvelle fois, le complexe est en crise et risque de s’embraser.
De nouvelles mesures portent notamment sur l’hypothèque que la Banque extérieure d’Algérie (BEA), a exigé en guise de garantie, aux fins de débloquer les fonds nécessaires au lancement du plan global d’investissement, au montant de 500 millions d’euros. Un investissement portant sur le développement et la modernisation pour les 5 prochaines années. Cette bonne volonté avait été affichée par la direction générale d’ArcelorMittal, lors des négociations du mois de mars 2011. Ce projet, notons-le, a eu un écho favorable des pouvoirs publics et des principaux partenaires sociaux, permettant ainsi la pérennité du complexe et des emplois, par l’augmentation des capacités de production. Bien que ce projet ait été présenté dans un contexte de crise financière et économique mondiale aiguë, les partenaires sont tout de même parvenus à trouver les moyens localement idoines au financement de ce plan global d’investissement. Depuis, les discussions ont été entamées avec la BEA sur les possibilités de trouver les formules adéquates, pour soutenir le financement possible de ce projet.
Attendue avant la fin du 31 décembre de l’année écoulée, la mise en place du plan de financement proposé par la Banque extérieure d’Algérie (BEA) se trouve bloquée au motif qu’une demande de garantie supplémentaire a été exigée par la BEA à laquelle s’ajoute un problème réglementaire, en rapport avec la mise en place même de cette demande. Cette dernière a trait au terrain sur lequel est implanté le complexe sidérurgique d’El Hadjar. Cette surprenante nouvelle (demande d’hypothèque) est à l’origine du blocage. Si aucune initiative n’est engagée à l’effet de résoudre le problème, les travailleurs, à leur tête le bureau syndical, menacent de recourir au débrayage, et même au-delà… Car certains employés de l’entreprise ArcelorMittal, contactés par téléphone, avouent ne pas comprendre le comportement de cette institution financière, en l’occurrence la BEA. Nos interlocuteurs ont fait savoir que des garanties sur le nantissement des installations existantes et futures, ont été données. Ces garanties représenteraient 46 milliards de DA, ce qui dépasserait quatre fois le montant du financement à octroyer.
Les mêmes propos ont été appuyés par le communiqué émanant du secrétaire général du bureau syndical d’ArcelorMittal. Cette décision prise par la Banque extérieure d’Algérie a mis de l’huile sur le feu.
Puisque la situation prévalant déjà au sein de l’entreprise est au stade de la crise, notamment lorsqu’on sait que le paiement des salaires des 7 200 employés du complexe, s’effectue au forceps, n’était l’aide du comité de participation.
Quant à la demande de la BEA relative au terrain de l’entreprise comme garantie, aux termes du communiqué, ArcelorMittal loue ce terrain à son actionnaire Sider, d’une part et d’autre part, ArcelorMittal ne peut en aucun cas hypothéquer un bien appartenant à l’Etat algérien.
De cause à effet, la situation se complique de plus en plus au sein de l’entreprise ArcelorMittal mettant outre la AMA en défaut de paiement, faute de soutien financier. Aussi, la direction d’ArcelorMittal se verra dans l’obligation de procéder au dépôt de bilan, le 08 Janvier 2012, par-devant le tribunal d’El Hadjar. A l’issue de cette situation, le partenaire syndical n’ayant aucune alternative que celle de recourir aux grands moyens, la grève en l’occurrence, pour faire sortir les décideurs de leur silence. Selon le document dont nous détenons une copie, les travailleurs de l’entreprise d’ArcelorMittal se disent outrés, quant à l’indifférence des responsables du secteur, et refusent d’être traités comme des victimes expiatoires et de subir continuellement le mépris des pouvoirs publics. De ce fait, il a été mis en oeuvre des actions de protestation. Ce fut là le résultat du conseil extraordinaire, élargi aux membres de l’assemblée générale du comité de participation, organisé le 4 du mois en cours, au siège du bureau syndical, présidé par Smaïn Kouadria, SG, et ce pour faire face à cette situation des plus préjudiciables qu’a connue le complexe d’El Hadjar. Aux termes de ce conseil, il a été retenu trois points essentiels.
Le premier porte sur l’incessante revendication du déblocage en extrême urgence du plan de financement et d’investissement. En outre, il est revendiqué d’assurer des cahiers des charges pour la tuberie sans soudure (Pipes and Tubes Algeria). Aussi il a été résolu, lors de ce conseil, la mise en place d’un plan de recrutement et de formation, qui va de pair avec l’investissement. A défaut de financement, la revendication portera sur la récupération par l’Etat du complexe d’El Hadjar, la Tuberie sans Soudure (TSS).
Le syndicat d’ArcelorMittal, arrivant éventuellement à ce stade de la situation, menace d’observer au niveau du siège de Chaiba, une journée de protestation le jeudi 19 janvier 2012 avant de radicaliser le mouvement avec un déplacement à la Centrale syndicale pour y observer des sit-in les 24 et 25 du même mois, regroupant les SG de toutes les sections syndicales et des coordinateurs des comités de participation. Le mouvement pourrait se durcir si la crise n’évolue pas dans les prochains jours, puisque les travailleurs menacent de recourir aux marches pacifiques et à une grève générale illimitée. Au moment où nous mettons sous presse, le wait and see est la carte des sages du syndicat de l’entreprise ArcelorMittal, et les acteurs concernés par ce conflit maintiennent leur black-out. Cependant, le projet du plan d’investissement reste tributaire des exigences de la Banque extérieure d’Algérie, et la colère des travailleurs nourrit les flammes d’un brasier qui risque de se propager à d’autres entreprises dans la même situation à Annaba.(L’Expression-08.01.2012.)
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*Les Chrétiens d’Algérie sont libres de pratiquer leur religion
**Tous les individus sont égaux devant la loi
L’exercice du culte chrétien est garanti en Algérie.
Sur 36 millions d’habitants, l’Algérie compte quelque 10.000 chrétiens.
L’affirmation est venue du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs Bouabdallah Ghlamallah qui s’exprimait jeudi 1er décembre en marge d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales.
Il a cependant signalé qu’«entre 12 et 15 églises activent dans la clandestinité» en Algérie.
Le ministre a réaffirmé que les chrétiens exerçaient «librement leur culte dans un cadre réglementé». Il a démenti, une fois de plus, une quelconque restriction à l’encontre des chrétiens en Algérie. Tous les individus sont égaux devant la loi, a insisté le ministre, soulignant que des sanctions étaient prévues par la loi contre toute atteinte à la pratique des différents cultes.
Cette déclaration intervient en réponse aux critiques émises par l’archevêque d’Alger, Abdallah Ghaleb Bader à travers les médias contre le décret sur l’exercice des cultes en Algérie. Évoquant le prétendu manque de lieux de culte réservés aux chrétiens, M.Ghlamallah a indiqué que ces derniers pouvaient s’organiser «en associations pour collecter des fonds et construire des églises».
A titre d’exemples sur la libre pratique de ce culte dans le pays, l’Eglise protestante en Algérie (EPA), que préside le pasteur Krim Mustapha, compte sept lieux de cultes dans la seule ville de Béjaïa.
Il est utile de rappeler que le ministère de l’Intérieur, vient de reconnaître officiellement l’Eglise protestante d’Algérie (E.P.A). Créée en 1972, celle-ci regroupe trente à cinquante communautés chrétiennes dans le pays.
Après cet acte, l’Eglise protestante d’Algérie fait désormais partie de l’Alliance évangélique mondiale. Elle était déjà membre de l’Alliance réformée mondiale et de l’Eglise méthodiste unie.
Rappelons qu’une villa, faisant office d´église protestante à Tizi Ouzou, avait été incendiée dans la nuit de samedi 08 à dimanche 09 janvier 2010. Les auteurs de cet acte sont des «individus barbus portant des qamis», selon des informations recueillies sur place par le journal L’Expression.
Le pasteur Kireche de l’église «Tafat», avait alors indiqué que le groupe était constitué d´une vingtaine de personnes. D´après ses révélations tout le matériel qui se trouvait à l´intérieur de ces locaux, avait été saccagé. Les assaillants avaient mis le feu et brûlé des livres. Bibles et Evangiles furent la proie des flammes, comme constaté sur place par L’Expression. C´était la première fois qu´un acte de cette nature était enregistré dans la wilaya de Tizi Ouzou réputée être un havre de tolérance et aucun incident n’avait été signalé auparavant.
Sur 36 millions d’habitants environ, l’Algérie compte quelque 10.000 chrétiens. (L’Expression-03.11.2011.)
**Carte magnétique-d’Algérie Poste- pour les étudiants et les chômeurs
Le directeur général d’Algérie poste, Mohand Laïd Mehloul, a fait savoir que son établissement compte appliquer de nouvelles mesures dès le début de l’année, concernant l’octroi de carte de retrait aux étudiants.
Le projet sera opérationnel dès le début de l’année prochaine et sera destiné aux étudiants, chômeurs ainsi que les familles démunies bénéficiaires du couffin du Ramadhan.
Ce projet sera concrétiser, selon le premier responsable d’Algérie poste, très prochainement et qu’il ne restait que quelques retouches avant sa mise en application début 2012. Cette année, ajoute-t-il, Algérie poste effectuera un grand pas en termes de qualité de service. (on verra bien !)
Le premier responsable d’Algérie Poste a abordé la manière d’utilisation de la carte magnétique dont bénéficieront tous les étudiants à travers le territoire nationale. L’étudiant peut recharger sa carte quant il veut afin de pouvoir subvenir à ses besoins avec une somme symbolique.
Plusieurs services seront lancés au profit de cette catégorie. Environ 400.000 étudiants ouvrent des comptes courants chaque année. Un chiffre important selon le DG d’Algérie Poste, au moment où un million de cartes magnétiques seront délivrées à leurs propriétaires durant l’année prochaine.(Ennahar-01.12.2011.)
**Khelilli nouveau PDG de la BNA.
Karim Eddine Khelilli a été installé jeudi à Alger (01.12.2011.), par le ministre des Finances, Karim Djoudi, à la tête de la Banque nationale d’Algérie (BNA) en remplacement de M.Seghir Benbouzid, indique un communiqué du ministère des Finances. L’installation du nouveau P-DG de la BNA s’est déroulée en présence des membres du conseil d’administration, des cadres de la banque et du ministère des Finances, précise la même source. Après avoir félicité le personnel et l’encadrement de la banque pour leur engagement, M.Djoudi a appelé l’institution à «continuer d’oeuvrer dans la dynamique de la modernité autour d’axes stratégiques et prioritaires, dont l’amélioration de la prestation de service à la clientèle, le rajeunissement de l’encadrement et la modernisation des services et produits bancaires». «Cet effort de modernité devra faire l’objet d’une feuille de route rigoureusement suivie tant par la banque que par les organes sociaux», a-t-il ajouté. (03.11.2011.)
**L’Algérie veut profiter de son élite à l’étranger
A l’instar de toutes les autres communautés étrangères en France, les Algériens ont pris conscience quant à la nécessité de se structurer en réseaux. Pour y parvenir, deux rencontres importantes sont prévues à Lyon et à Montpellier, a-t-on appris auprès des organisateurs.
La première regroupera les médecins, universitaires, industriels, élus, et autres jeunes activant dans le cadre du mouvement associatif. Elle se déroulera samedi prochain en présence de Halim Benatallah, secrétaire d´Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l´étranger. Cette rencontre de suivi, car elle intervient après celle organisée l’année dernière, regroupera ainsi des représentants socioprofessionnels activant dans cette région. Un groupe de travail est mis en place pour étudier toutes les possibilités qui faciliteront à la communauté nationale de se constituer en réseaux et resserrer leurs rangs. Si l´objectif initial est atteint, la communauté algérienne fera un grand pas dans sa structuration.
Cette opération permettra également aux Algériens habitant la région lyonnaise de se rassembler et d’occuper le terrain. Après consultations, le comité chargé de l’organisation établira une feuille de route pour mettre en place d’autres groupes de travail afin d’arrêter l’agenda des prochaines rencontres. Sur ce point, l’Etat algérien a manifesté sa disponibilité à rester à l’écoute de sa communauté. Cela, notamment depuis l’arrivée de M. Benatallah à la tête de ce département. A la grande demande de la communauté qui veut s’investir, il existe une forte réponse de l´Etat. Pour y parvenir, les autorités concernées ont commencé par écouter la communauté et prendre en considération ses préoccupations. A partir de cette perception, un travail d’une vision à long terme a été entamé.
C’est à partir de là, qu’on a décidé d’organiser la communauté en réseaux Toujours en France, un pays qui abrite une forte présence d’Algériens, une autre réunion jugée très importante est prévue les 10 et 11 décembre prochain à Montpellier. Elle regroupera des hauts cadres et les compétences algériennes avec des représentants de différents ministères. Selon la même source, des représentants des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Agriculture, de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, de la Poste et des Technologies de la communication et de l’information, de l’Environnement et de la Santé vont rencontrer les hauts cadres algériens établis en France, lesquels exercent dans les mêmes domaines. Des rencontres avec les grandes entreprises activant dans le domaine de l’énergie et de l’industrie, dirigées par des Algériens, sont même programmées. L’occasion sera offerte aux représentants des secteurs évoqués d’exposer à leurs compatriotes les différentes stratégies adoptées par chaque département.
L’Algérie s’offre, ainsi, une opportunité pour exploiter cette matière grise et la mettre au service du pays. L’objectif est d’amener cette élite à contribuer au développement du pays sans demander, toutefois, le rapatriement. L’opportunité sera offerte également à ces cadres de tisser des relations et travailler dans le même objectif tout en se constituant en réseaux. Il a été décidé de créer des points de contact au niveau de ces ministères pour rester à l’écoute et en contact avec les Algériens établis à l’étranger. D’autres rencontres sont prévues en Algérie, tels un séminaire qui aura lieu à Tlemcen dans la première quinzaine du mois de décembre et l’université d’hiver qu’abritera la ville de Biskra.
A travers une telle organisation, la communauté algérienne établie en France va entrer dans la dynamique de redéploiement sur le terrain et constituer une force cohérente qui aura son mot à dire. (L’Expression-30.11.2011.)
*7 590 accidents de la route ont été enregistrés, lors des dix premiers mois de l’année 2011
3 529 morts sur les routes depuis janvier 2011
7 590 accidents ont été enregistrés, lors des dix premiers mois de l’année en cours, ayant causé 3 529 morts et 51 755 blessés. L’excès de vitesse, le nonrespect de la signalisation et l’utilisation du téléphone au volant, sont les principales causes des accidents de la route. En somme, l’humain ou le conducteur est responsable à 94 % du nombre d’accidents. Les accidents de la circulation font chaque année dans le monde près de l,3 million de morts et pas moins de 50 millions de blessés. Ils constituent la première cause de mortalité chez les jeunes, âgés de 10 à 24 ans. En Algérie, l’hécatombe continue. Notre pays occupe toujours le haut du podium en matière du nombre des morts de la route. Les chiffres sont effarants : 7 590 accidents ont été enregistrés, lors des dix premiers mois de l’année en cours, ayant causé 3 529 morts et 51 755 blessés, selon les statistiques établies par le Centre national de la prévention et de la sécurité routière (Cnpsr) et présentées hier. Lors d’une rencontre initiée par l’Association nationale d’aide aux personnes handicapées, El-Baraka, à la Safex (Alger) le représentant du Cnpsr qui a pris part à la célébration de la Journée internationale du souvenir des victimes de la route (célébrée chaque 21 novembre) a indiqué que la dissuasion est un outil efficace dans le système de prévention des accidents de la circulation. La dissuasion représente également à ses dires, un moyen de faire respecter le Code de la route, et ainsi la réduire les graves irrégularités qui conduisent à des fins tragiques. Cependant, la dissuasion, à elle seule, ne règle pas le problème, car cela doit être un système d’inclusion de prévention de tous les éléments, relatifs à des humains en termes d’éducation et surtout une bonne formation. C’est là, qu’est révélé d’ailleurs «le rôle insuffisant des autoécoles » qui doivent, selon les intervenants «améliorer la qualité de la formation ». Il est aussi question de l’imposition des règles nouvelles, quant à l’inspection des véhicules régulièrement et constamment contrôlés, pour assurer la sécurité contre tout défaut ou dommage qui peut présenter un risque pour les passagers et autres usagers. Pour Mohamed Tatachek, représentant de la Dgsn, l’augmentation du nombre d’accidents de la circulation est étroitement liée à l’augmentation massive de la population et des véhicules (le parc national dépasse les six millions de véhicules) ainsi que pour les installations et les équipements de base. Ce même responsable n’a pas omis à l’occasion de rappeler l’incidence financière des accidents de la circulation sur l’économie nationale. Il a relevé, dans ce sillage, que le coût financier des accidents, selon une étude réalisée par le Bureau des études des transports urbains (Betur), du ministère des Transports, en 1999, représente 1,5% de la production nationale totale de pétrole brut, sachant que le coût d’un mort est de : 5 650 581 DA, le coût par blessé de : 169 707 DA et enfin le coût des pertes de matériels est estimé à 85 022 DA. Globalement les accidents de la circulation coûtent un peu plus de 32 milliards de dinars, annuellement. Par ailleurs, Messaoud Nacer, membre de l’association El-Baraka, tout comme sa présidente «ont regretté l’absence des différents départements ministériels à un événement qui constitue, à leur yeux, un autre pas vers la sensibilisation ». «Quand c’est la société civile qui invite, les représentants des différents départements trouvent tout le temps une excuse de nous boycotter», a déploré Flora Boubergout. Les deux membres de l’association étaient unanimes, s’agissant de tenir des rencontres de sensibilisation avec toutes les franges de la société et de faire sortir les débats des salles et aller à la rencontre des acteurs sur la route, dans les voitures et même dans les écoles. Pour rappel, c’est en octobre 2005, que l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution, invitant les gouvernements à célébrer, chaque année, une Journée mondiale du souvenir des victimes de la route. Le but de cette Journée est de reconnaître le problème des victimes de la route et les difficultés auxquelles sont confrontés leurs proches face aux conséquences pratiques et affectives de ces évènements tragiques. L’OMS et le Groupe des Nations unies, pour la collaboration en matière de sécurité routière, encouragent les gouvernements et les organisations non gouvernementales, du monde entier, à célébrer cette Journée afin de sensibiliser l’opinion au problème des accidents de la route, à leurs conséquences et à leurs coûts, ainsi qu’aux mesures de prévention pouvant être prises. (Le Courrier d’Algérie-20.11.2011.)
***7 000 cas d’agression sexuelle contre des enfants en 2010
**À CAUSE D’EXPORTATIONS FRAUDULEUSES
Les tanneries algériennes manquent de peaux
Le bruit assourdissant des machines transformant des milliers de peaux animales entassées pêle-mêle renseigne d’une activité intense des tanneries, une dynamique qui ne traduit pourtant pas l’énorme potentiel de cette industrie paralysée par le manque « criard » de matière première, largement disponible localement. La matière première, ce sont ces peaux, produit de base pour le bon fonctionnement de ces entreprises et de toute l’industrie du cuir, mais dont le manque est attribué pour l’essentiel à la cont0rebande aux frontières. « Notre souci numéro un est le manque de peaux que l’on attribue à plusieurs facteurs, notamment la fuite de cette matière première par les frontières est et ouest du pays », a déclaré Ramdane Nechak, directeur commercial de la tannerie-megisserie Tameg, relevant du groupe de cuir Leather Industry. Selon Ramdane Nechak, les peaux sortent des frontières algéro-marocaines et algéro-tunisiennes malgré leur suspension par la loi de finances complémentaire de 2010 de l’exportation de ces peaux à l’état brut. Le même constat est fait par Cheboub, P-dg de la tannerie privée Mitidja. « La matière première est disponible localement, mais elle fait l’objet d’une contrebande au niveau des frontières », a-t-il affirmé. « Ce qui est plus grave c’est que les peaux sortent des frontières à l’état brut, alors que nous en avons besoin pour développer l’industrie nationale », a regretté le chef de cette entreprise qui s’est lancée dans l’industrie du cuir en 1948. En 2007, des exportations frauduleuses vers l’Italie avaient atteint en valeur quelque 6 millions d’euros, selon le secrétaire général de la Fédération nationale du textile et cuir, Amar Takdjout. Cet industriel privé, qui a hérité ce métier transmis de père en fils dans la famille, s’approvisionne des différentes régions du pays par des collecteurs privés et de familles qui font de la collecte de peaux leur gagne-pain. M. Cheboub se souvient avec une pointe de nostalgie de la Société de collecte et de conservation des peaux et cuir (Socop), qui avait, dit-il, un rôle stratégique dans le secteur des cuirs. Cette entreprise publique spécialisée dans la collecte et le stockage de peaux au profit des tanneries, avait été fermée en 2007, déstabilisant le circuit d’approvisionnement en matière première, selon les professionnels. La disparition de cette filiale de l’ex-Sonipec semble avoir cédé la place à des réseaux informels, qui monopolisent actuellement le marché de la collecte de peaux animales. Les tanneries publiques pâtissent de la dissolution de cette entreprise, qui leur fournissait les peaux selon les pratiques commerciales légales. « Le problème de la matière première a quadruplé depuis la disparition de la Socop », affirme Nechak. Cette situation semble avoir créé une concurrence déloyale entre les secteurs privé et public. Ce dernier est contraint de facturer ses achats, alors que le privé peut s’approvisionner auprès du marché informel. « La majorité des vendeurs et collecteurs de peaux n’ont pas de registres de commerce. C’est une difficulté pour nous parce que nous devons justifier nos achats par des documents attestant de la provenance de ces peaux », a expliqué ce gestionnaire. En outre, l’introduction d’autres opérateurs privés étrangers (Turcs, Syriens, Tunisiens) dans la filière, a accentué le manque de la matière première dans le secteur, a-t-il ajouté. « Nous avons les mains liées. Que peut-on faire devant un marché informel qui s’accapare de la matière première », a renchéri Nechak. Tameg, qui existe depuis plus de 30 ans, compte actuellement 120 travailleurs contre 650 dans les années 1970, selon l’assistant du P-dg de l’entreprise, Mustapha Khoukhi. Cette tannerie traitait 10 000 pièces par jour contre 2 000 pièces/jour seulement aujourd’hui, déplore ce responsable chargé aussi du laboratoire. Elle englobait également un atelier de fourrure, « unique en Afrique », qui produisait entre 600 à 700 pièces de fourrure par jour.
DES PERTES ÉCONOMIQUES ÉNORMES
Une moyenne de 4,7 millions de bêtes sont sacrifiées chaque année pendant la fête de l’Aïd El Adha, « soit l’équivalent de 10 ans de travail à pleine capacité de production », a affirmé Nechak. Cependant, estime de son côté Cheboub, presque 3 millions de ces peaux sont inexploitables du fait qu’elles sont abîmées en raison du dépiautage manuel, réduisant la valeur de cette matière première. Or « les meilleures peaux font le meilleur cuir », disent les professionnels. D’après les calculs de Nechak, si toutes ces peaux sont récupérées en bon état, la Tameg pourrait en transformer chaque année entre 300.000 et 400.000 pièces en cuir fini et semi-fini. « L’Algérie perd beaucoup d’argent du fait qu’elle ne dispose pas d’abattoirs modernes, qui permettent de récupérer les peaux animales intactes », affirme Cheboub, citant l’exemple de l’Arabie saoudite qui récupère toutes les peaux de bêtes sacrifiées lors du Hadj grâce à des « dépouilles mécaniques ». « La fête de l’Aïd est une opportunité qu’il faudrait saisir pour sensibiliser la société sur l’importance de préserver les peaux au lieu de les abîmer ou de les jeter dans des décharges publiques », estiment ces industriels du cuir.
SOLUTIONS DE PROFESSIONNELS
L’organisation et la réglementation du circuit de la collecte de peaux brutes est la condition sine qua non pour la relance de l’industrie du cuir telle qu’envisagée par les pouvoirs publics, estiment les professionnels de cette filière. Pour ce faire, ils proposent la création de PME spécialisées dans la collecte de peaux selon les normes, ce qui pourrait engendrer beaucoup d’emplois sans compter le gain sur la balance commerciale du pays. Les professionnels recommandent également la signature de conventions entre les collecteurs et les tanneries qui respectent les normes environnementales en excluant les pollueurs et les collecteurs clandestins. Ils ont également mis en avant la nécessité de réglementer le marché à l’export pour faire barrage aux opérateurs illégaux qui activent dans la filière, ce qui pèse lourdement sur la disponibilité de la matière première. La réalisation d’abattoirs mécanisés pour récupérer des peaux saines et de bonne qualité comme cela se fait dans les autres pays est l’autre recommandation, c’est de penser pour tenter à sauver les tanneries, qui ont décidément mal dans leurs peaux. (Le Courrier d’Algérie-20.11.2011.)
**Khaled Nezzar auditionné par la justice suisse
Suite à une plainte pour «crimes de guerre»
En se rendant dans la capitale helvétique pour des soins, l’ancien homme fort du régime a été «interpellé» suite à une demande du parquet puis auditionné par le procureur, pour donner sa version des faits, pendant quarante-huit heures.
Le général à la retraite Khaled Nezzar a été auditionné par un procureur fédéral suisse, jeudi et vendredi à Genève, suite à une plainte déposée contre lui par deux Algériens pour «crimes de guerre et violation des droits de l’homme».
Selon nos informations, il s’agirait de deux anciens responsables du FIS dissous qui résident en Suisse – l’un d’eux serait l’ancien vice-président de l’APC FIS de Meftah (Blida) résidant en Suisse – qui ont déposé une plainte contre les militaires algériens pour «tortures et violations de droits de l’homme» pratiquées durant l’année 1993. Khaled Nezzar était alors ministre de la Défense nationale.
Ainsi, en se rendant dans la capitale helvétique pour des soins, dit-on, l’ancien homme fort du régime a été «interpellé» suite à une demande du parquet puis auditionné par le procureur, pour donner sa version des faits, pendant 48 heures.
Le procureur a donc pris la déposition du général à la retraite avant de le laisser, hier en fin de journée, libre de ses mouvements.
Cependant, l’on ne sait pas encore si le procureur a retenu une quelconque charge contre l’ex-ministre de la Défense nationale.
Contacté par El Watan, hier en début de soirée, le général Nezzar, qui se trouvait encore en Suisse, a confirmé son audition par le procureur fédéral suisse pendant deux jours (jeudi et vendredi).
«Effectivement, j’ai été entendu par le procureur, jeudi et vendredi, pour une plainte déposée par deux personnes poussées par des organisations non gouvernementales pour crime de guerre et traitement dégradant. C’est la même que celle de Paris en 2002.» M. Nezzar nous a indiqué qu’après cette audition, «le procureur a décidé la levée des mesures de suspension et de l’interdiction de quitter le territoire ainsi que la restitution de mon passeport. Donc je suis libre de mes mouvements, mais je resterai à la disposition de la justice suisse à partir d’Alger, bien évidemment».
Interrogé pour savoir si le procureur a clairement retenu une charge contre lui, l’ancien ministre a répondu qu’«il faut attendre les prochains jours pour voir comment la situation évoluera». Le général à la retraite a ajouté qu’une fois à Alger, il fera une déclaration publique.
Ancien membre du Haut-Comité d’Etat (HCE), puissant ministre de la Défense de 1991 à 1993, le général Khaled Nezzar n’en est pas à son premier démêlé avec la justice. En 2002, il a été visé par une plainte portée, le 28 juin à Paris, par neufs Algériens pour «tortures et traitements cruels, inhumains et dégradants». Le 4 juillet suivant, le parquet de Paris a classé l’affaire sans suite en raison de «l’absence d’éléments graves ou concordants reposant sur le général Nezzar au regard de cette plainte».
En février de la même année, c’est Khaled Nezzar qui intente un procès en diffamation contre Habib Souaïdia. La 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris a estimé, dans son verdict, que «les éléments constitutifs du délit de diffamation ne sont pas réunis».(El Watan.22.10.2011.)
**12% des couples algériens souffrent de stérilité
Le président de la Société algérienne de Fertilité et de contraception (SAFEC), et chef de service de gynécologie à l’hôpital Nefissa hamoud, le professeur Mohamed Bouzekrini, a fait savoir que 12% des couples algériens souffrent de stérilité.
Selon le professeur Bouzekrini, les causes de ce problème sont multiples, entre autres les problèmes sociaux qui constituent un graves danger pour la société algérienne. Il y a aussi les maladies chroniques, à l’instar du diabète qui causent la stérilité bien que le diabète n’est pas forcement la cause directe, ainsi que d’autres maladies telles que les infections urinaires. Les catégories les plus touchées par ce phénomène seraient, selon notre interlocuteur, les soudeurs, à cause des produits utilisés, notamment du plomb qui affecte l’activité des testicules. Les boulangers qui travaillent sous des températures très élevées et autres professions ou les travailleurs sont exposés à des produits chimiques. (Ennahar-04.10.2011.)
*Arrestation d’un steward d’air Algérie pour trafic de drogue
Un steward d’Air Algérie, impliqué dans un réseau de trafic de drogue en provenance du Mali, a été arrête dimanche par les services de sécurité à l’aéroport international Houari Boumediene.
Ce dernier était à bord d’un vol en provenance de Bamako, lorsqu’il a été interpelé en possession de 800 grammes d’héroïne qu’il comptait d’écouler en Algérie.
C’est sur la base d’informations reçue par les services de sécurité, selon lesquelles un membre de l’équipage transportait de la drogue à bord d’un vol en provenance de Bamako. Après le débarquement, une fouille minutieuse a été effectuée et la drogue découverte dans les bagages d’un steward. Ce dernier a été présenté au Parquet d’El Harrach pour être ensuite jugé pour trafic de drogue. (Ennahar-04.10.2011.)
*La panne technique d’Algérie Poste réparée
*Les bureaux d’Algérie Poste ouvrent ce matin de vendredi jusqu’à midi
Les usagers d’Algérie Poste (AP) peuvent se rapprocher, dès ce matin, des différents guichets de poste ouverts jusqu’à midi et effectuer les opérations habituelles.
Après deux jours d’interruption, à travers les 48 wilayas du pays, Algérie Poste a repris ses services depuis hier. A l’origine d’une coupure du réseau depuis mardi, un problème technique survenu au niveau du serveur principal du réseau d’Algérie Poste, qui gère tous les centres de comptes courants (CCP). Les services d’AP ont sollicité les services de la société Bull qui ont procédé aux réparations et à la remise en service du réseau. Selon le directeur du centre national des chèques postaux, Amrane Abed, «cette interruption n’a eu aucune incidence ni sur les comptes des clients d’AP, ni sur le fonctionnement régulier de ses services», rassure-t-il. L’ensemble du personnel d’AP est mobilisé à travers tout le pays afin de rattraper le retard accusé suite à cette panne. (El Watan-30.09.2011.)
**Les chèques postaux étaient bloqués depuis mardi
Les services CCP de tous les bureaux de poste ne fonctionnaient pas depuis mardi. Il s’agit d’une panne qui a touché le serveur principal du réseau d’Algérie Poste (AP)…. qui gère tous les centres de comptes courants (CCP). Les clients rencontrés dans certains bureaux de postes de la capitale étaient inquiets ; première question qui les taraude : ou retirer son salaire ? De l’inquiétude, mais aussi beaucoup de colère dans les conversations entre clients : «Est-ce possible qu’en 2011, un réseau de l’importance d’Algérie Poste soit hors service durant deux jours ? On ne cesse de nous répéter que c’est le plus fiable, que des milliards ont été déboursés pour sa modernisation, mais il a suffi d’une seule panne pour mettre tous les Algériens à sec (d’argent)», fulmine un vieil homme sortant du bureau de poste de la gare routière du Caroubier.Le vieil homme ne semble pas prêter attention aux explications du fonctionnaire lui conseillant d’aller retirer son argent auprès d’un distributeur automatique (DAB). Selon la cellule de communication d’Algérie Poste, il s’agirait d’«une panne survenue au niveau du réseau interne d’AP». La direction de cet opérateur se veut «rassurante», puisque des équipes s’attellent, selon la même source, à rétablir le réseau dans les plus brefs délais, sans donner toutefois la nature de cette panne.Les clients sont priés par AP de se rapprocher des bureaux où leurs comptes CCP ont été ouverts pour pouvoir effectuer leurs transactions, impossibles à réaliser ailleurs. Les GAB ne sont pas touchés par cette panne, indique la même direction. Ces explications ne semblent pas rassurer les clients, qui sont dans l’impossibilité d’effectuer des déplacements auxdits bureaux de poste, car pour la majorité, il s’agit de leur ancienne résidence située quelquefois dans une autre wilaya. D’autres préfèrent attendre la réparation de la panne pour effectuer leurs opérations. Des craintes sont exprimées quant au risque de retard dans le paiement des factures avec les risques que les fournisseurs et distributeurs d’électricité, d’eau ou d’internet «coupent» leur service. (El Watan)
***Réactions des internautes:
* la panne c’est ds leurs tétes !!!!!!!!
s’il y a panne c’estbien dans leurs têtes qu’elle est …ils disent que les DAB sont fonctionnels .
J’ai fait trois postes( « El achour » « Drraria » et « Baba hcen » y ‘un seul DAB qui fonctionne (celui de Draria)et il n’est pas alimenter en argents je en sais pkoi ?? même les dames du guichet ne le savent pas et d’après elle ce n’est pas de leurs fautes mais celle de « Birtouta » kom ça !! elles m’ont dit c’est la faute a birtouta »
*C’est encore et toujours du sabotage!
du sabotage, rien que du sabotage afin de mener la vie dure aux citoyens et renvoyer ces derniers vers des malfrats qui feront le « travail » à la place des bras cassés de Algérie Poste, moyennant chipa, partagée avec ces mêmes bras cassés qui ont trouvé là le moyen de s’octroyer une augmentation via le circuit informel.
*IL FAUT PUNIR LES MAUVAIS GESTIONNAIRES
IL faut punir et remplacer les mauvais gestionnaires et les remplacer par des plus compétents.
*Deux Clans s’affrontent
Bon sang vous ne voyez ce qui se passe partout en Algérie. Un clan veut pousser les gens à aller dans la rue c’est clair et l’autre Clan a créer la peur par la maintenance du terrorisme. Moi.Je dis que l’Algérie si elle reste debout jusqu’a maitenant c’est uniquementpar la grace de Dieu.
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* Pour lutter contre le trafic du carburant aux frontières…
le gouvernement étudie son exportation de manière légale
Le gouvernement a débuté le recensement des quantités de carburant passées illégalement par les frontières est, sud et ouest afin d’évaluer les pertes occasionnées par le trafic à l’économie nationale et pour étudier la possibilité d’exporter du carburant via les frontières, le ministère de l’énergie étudie en coopération avec les directions générales des sociétés Sonatrach et Naftal le projet de réalisation de grands réservoirs nationaux pour le stockage d’une réserve de produits pétroliers importés par l’Algérie.
Les services de sécurités préparent en coopération avec les douanes et la société Naftal dans les régions du sud, une enquête détaillée sur le phénomène du trafic de carburant par les frontières sud, est et ouest, l’enquête comprendra une évaluation et un recensement des quantités de carburant passées par la frontières sud et ses prix hors des frontières. Une source bien informée a indiqué que les résultats de l’enquête sont demandés par le gouvernement, pour lutter contre le trafic de carburant en autorisant le société Naftal à exporter du carburant et à créer des sociétés qui auront pour rôle d’exporter du carburant de manière légale à travers les frontières, comme c’est le cas dans plusieurs pays. Les mesures décidées par le société Naftal de limiter la vente de carburant dans l’extrême sud n’ont pas donné de résultats dans la lutte contre le trafic, puisque les trafiquants ont équipés leurs véhicules de réservoirs supplémentaires permettant de faite passer 400 litre d’essences via des véhicules Toyota « FJ55 », ce qui signifie que le trafiquant obtiendra près de 200 à chaque voyage vers le Mali ou le Niger. Notre source a indiqué que le trésor public encaisse des pertes considérables en raison de l’ampleur prise par le phénomène du trafic de carburant et de certains produits pétroliers par les frontières, les services de sécurité particulièrement dans l’extrême sud et le sud-est suspectent l’existence d’un lien entre le trafic de carburant et d’autres activités illégales, des trafiquants font passé particulièrement au sud et à l’est de grandes quantités d’huiles de graissage pour véhicules, différents types de carburants et des pneus, les unités de la gendarmerie ont saisi au sud et à la frontière est avec la Libye durant 6 mois seulement, 77 véhicules et camions utilisés dans le trafic de carburant par les frontières, l’ampleur du trafic de carburant et d’huiles de moteurs a causé une pénurie en huiles durant les mois derniers. Le ministre de l’énergie a décidé de financer des programmes pour l’augmentation des capacités de production de certains produits pétrochimiques stratégiques au niveau des services de la société Naftal, celle-ci a ordonné à sa direction régionale d’élaborer des études techniques et de choisir le terrain pour la réalisation de réservoirs et de grands citernes pouvant contenir des millions de m3 d’huiles de graissage pour les moteurs et certains produits pétrolochimiques, comme du kérosène pour des avions de type « jet 1000 ».Une source proche du dossier a indiqué que le ministère de l’énergie a décidé après la pénurie qu’il a connu les mois précédents en certains produits pétrochimiques, d’augmenter les capacités de stockage particulièrement de certains produits essentielles comme les huiles de graissge pour les moteurs, le kérosène, les pneus de certains types de voitures, plusieurs directions régionales des sociétés Naftal et Sonatrach ont commencé à élaborer de nouvelles études pour la réalisation de réservoirs et de citernes pouvant contenir de grandes quantités de produits pétrochimiques. (El Khabar-20.09.2011.)
**Emission d’un timbre-poste sur Benyoucef Benkhedda.
ALGER – Algérie Poste émettra un timbre-poste à 15,00 DA ayant pour thème « Benyoucef Benkhedda, 1920-2003″, indique dimanche la direction générale de l’entreprise dans un communiqué.
La vente anticipée du nouveau timbre-poste aura lieu les lundi 19 et mardi 20 septembre 2011, dans les 48 recettes principales des postes situées aux chefs lieux de wilaya et les recettes principales d’Alger, 1er Novembre, Hussein Dey, Cheraga, Ben Aknoun et Rouiba, précise le communiqué.
La vente générale aura lieu le mercredi 21 septembre dans tous les bureaux de poste.
Une enveloppe du 1er jour à 7,00 DA, affranchie à 15,00 DA, sera mise en vente avec oblitération « 1er jour illustrée », ajoute Algérie Poste. Ennaharonline/ APS-18.09.2011.
**Contrebande de cuivre: 12 quintaux de déchets saisis à Tlemcen.
ALGER- Les services des Douanes algériennes ont saisi mercredi dernier un quantité de 12 quintaux de déchets de cuivre à Tlemcen destinés à l’exportation frauduleuse, indique un communiqué de la Direction générale des Douanes.
La valeur de la marchandise, saisie à bord d’un véhicule sur l’autoroute Est-Ouest, et les pénalités encourues dépassent les 5,7 millions de DA, précise la même source. Ennaharonline/ APS-18.09.2011.
* Les services des renseignements français recrute des chercheurs algériens
*Les services des renseignements français ont réussi à recruter pendant les quelques derniers mois , quarante chercheurs universitaires algériens spécialisés dans différents domaines techniques et religieux.
Les algériens qui ont accepté la proposition de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) ont été soumis à des épreuves de niveau dans leurs domaines de prédilection. Les services secrets français ciblent beaucoup plus les algériens, les marocains et les mauritaniens spécialisés dans les sciences islamiques. Dans ce sens, les services de sécurité algériens enquêtent sur les universitaires spécialisés dans les sciences islamiques, les spécialités techniques et ceux qui ont occupé des postes de responsabilité au sein de l’administration algérienne, qui ont remis leurs dossiers de candidature à la DGSE. Leur nombre oscille entre 40 et 50, selon une source fiable. Selon notre source, les nouvelles recrues passent des tests de niveau dans leurs spécialités respectives. Le recrutement des algériens s’effectue par des messages électroniques. En effet, ils reçoivent des offres d’emploi comme consultants pour la DGSE. Bien évidemment, des avantages sont proposés, à l’instar des salaires faramineux, le séjour gratuit dans des grandes villes françaises ainsi que d’autres avantages. Dans le même contexte, au moins 690 agents ont été recrutés par les services secrets français dans le Maghreb, la Mauritanie et la Libye. Les services de sécurité accentuent leur enquête sur les algériens qui ont occupé de postes de responsabilité et qui détiennent des informations importantes. Cette opération de recrutement des espions d’origine maghrébine a pour objectif de réunir des informations sur la situation socio économique des pays du Maghreb et du Sahel. En 2006, les services de sécurité algériens ont découvert que des services secrets des pays occidentaux collectent des renseignements sur l’Algérie sous le couvert des ONG. Selon une source proche au dossier, plusieurs ONG à caractère humanitaire et de la société civile ont été infiltrées par les services de sécurité. (El Khabar-18.08.2011.)
** Difficultés des Algériens à obtenir des visas pour Qatar.
Echorouk a appris de source fiable du ministère des Affaires étrangères que ce dernier a convoqué l’ambassadeur du Qatar en Algérie pour donner des explications sur les complications et les difficultés rencontrées par les Algériens désireux de se délivrer des visas pour aller au Qatar. Selon certaines informations, l’Algérie aurait demandé officiellement au chargé d’affaires qatari, qui a remplacé l’ambassadeur du Qatar à Alger parti en vacances, des explications sur le refus de l’ambassade du Qatar de délivrer des visas à de nombreux Algériens qui veulent se rendre au Qatar durant ce mois de ramadhan, notamment pour ceux qui ont des proches là-bas.Les autorités algériennes ont demandé aux autorités qataries des explications le plus tôt possible, sinon Alger procèdera à rendre la pareille aux Qataris désireux de venir en Algérie.(17.08.2011.)
*Les routes toujours aussi meurtrières…15 morts par jour
L’excès de vitesse, les dépassements dangereux et le refus de céder la priorité sont à l’origine des accidents.
*Concours de recrutement dans l’Education Nationale, pour les trois paliers fin octobre
Le ministère de l’Éducation nationale a procédé à travers ses 50 directions de wilaya de l’éducation à étudier les postes vacants pour recruter des enseignants au niveau des trois paliers, primaire, moyen et secondaire et ce pour examiner les besoins de chaque académie et fixer le nombre total de postes offerts au concours.
Dans le même sillage, un responsable du ministère de l’ Éducation a révélé que ce dernier s’apprête à lancer fin octobre prochain des concours de recrutement pour les enseignants des trois cycles notamment au secondaire.
Le département de Benbouzid remettra donc à la direction générale de la Fonction publique une liste des postes à recruter et ce sur la base d’un concours de recrutement national.
Selon la même source, la décision du ministère de l’Éducation de mettre fin à la formule de contrat au sein du secteur à partir de l’année scolaire prochaine a pour but de remplir les postes qui demeurent vacants pour plusieurs motifs à savoir le décès, la retraite, la maternité ainsi que les démissions.
Ce concours profitera donc aux ingénieurs dans les spécialités des mathématiques ainsi qu’aux détenteurs d’attestations leur permettant d’enseigner dans la filière des langues étrangères.Les besoins enregistrés dans le secteur actuellement sont les mathématiques, les langues étrangères : le français, l’anglais, l’espagnol, l’allemand, l’italien ainsi que la physique.Il est à noter que le ministère de l’ Éducation a annoncé des concours internes qui auront lieu le 26 de ce mois en cours pour la promotion aux postes d’enseignants principaux les enseignants des sciences techniques au secondaire.Ce concours concerne donc les ingénieurs qui occupent les postes d’enseignants au secondaire des sciences techniques. (Echorouk-18.09.2011.)**Le billet Alger-Marseille à 15 mille dinars pendant toute l’annéeAir France prépare le lancement d’une promotion dans les quelques jours à venir, a annoncé, hier, la Directrice générale de la compagnie publique française, Air France, M. Giselle le Nozer, ajoutant que le prix du billet Alger-Marseille sera fixé à 15 mille dinars pendant toute l’année.
* acquisition de 6 hélicoptères par les Douanes
La Direction générale des Douanes algériennes a intensifié sa lutte contre la corruption parmi ses agents en prenant des mesures de contrôle rigoureuses au niveau des frontières du Sud et de l’Ouest du pays afin de faire face contre le trafic d’armes et de drogue en acquérant 6 hélicoptères et en ouvrant 12 postes-frontières.La campagne de lutte contre la corruption lancée par les Douanes algériennes ont permis selon l’Inspecteur général des douanes, Abdelmadjid Mehrach, d’arrêter 109 agents douaniers accusés d’être impliqués dans des affaires de corruption tandis qu’il est attendu de transférer en justice les 20 dossiers d’autres fonctionnaires pour la même accusation, ce qui signifie l’ampleur de ce phénomène qui règne au sein de cette importante entreprise qui devrait protéger et sécuriser l’économie nationale.Un responsable de la Direction générale des douanes a rappelé que la direction a reçu des instructions des hautes autorités de l’ État selon lesquelles cette institution doit rigoureusement lutter contre la corruption.Abdelmadjid Mehrach a déclaré hier dans l’émission « Invité de la Une » diffusée par la Chaîne I de la Radio nationale que des procédures ont été prises pour maintenir l’agent douanier loin des corrupteurs en les mutant chaque 18 mois d’une unité à une autre. Cette période de 18 mois est en étude de la réduire à 6 mois.Il est attendu d’inclure des règles régissant le comportement des agents douaniers et des sanctions sévères à l’égard des agents douaniers impliqués dans des affaires de corruption dans le statut particulier des douaniers qui sera adopté le mois de janvier prochain, selon Abdelmadjid Mehrach.Sur le plan de lutte contre ce phénomène de corruption, l’interlocuteur a indiqué que les Douanes algériennes ont acheté 6 hélicoptères en vue de mieux contrôler les frontières sud et ouest du pays de manière à lutter efficacement en coordination avec les services de sécurité et l’ANP à faire face aux contrebandiers.
S’ajoute à cela la mise en service de 12 postes-frontières et le projet d’achat de scanners et des appareils de contrôle pour fouiller des camions dans les différents axes routiers.
Ces mesures prises par la Direction des Douanes algériennes rentrent dans le cadre du processus de modernisation du secteur qui s’apprête à prendre fin. Ce projet est couronné par la réalisation de 82 postes de contrôle à travers les frontières et par l’augmentation des effectifs des agents douaniers à 18 000 agents, dont ce chiffre est attendu à atteindre les 25 000 agents à l’horizon 2014.
Il convient de noter que les Douanes algériennes ont enregistré ces derniers mois 28 374 contraventions au niveau des ports et aéroports ainsi que 514 contraventions liées au trafic à la contrebande.
Il est à rappeler la saisie, l’année dernière, de carburant estimé à 67 millions de dinars et plus de 10 534 cartouches de cigarettes lesquelles estimées à 5 millions de dinars. (Echorouk-09.08.2011.)
*Une caravane algérienne d’aide humanitaire à la Somalie Une caravane d’aide humanitaire transportant 1.000 tonnes de denrées alimentaires d’une valeur de 20 millions de dinars se rendra dimanche prochain en Somalie, indique lundi le responsable de la caravane, Cheklal Nacereddine.Composée de 11 membres, la caravane prendra le départ à partir d’Alger passera par l’Égypte pour regagner, par voie aérienne, le Kenya pour s’approvisionner en produits alimentaires au profit du peuple somalien qui vit actuellement une situation humanitaire dramatique.L’aide de cette caravane, qui sera suivie par d’autres opérations de solidarité, est constituée de différentes denrées alimentaires dont du sucre, de l’huile, du lait pour enfants et du riz.Les initiateurs de cette opération de solidarité comptent examiner un projet de forage de 100 puits en Somalie en vue de permettre à la population qui souffre de la sécheresse depuis des décennies d’accéder à l’eau. Les sites devant abriter ce projet stratégique seront définis en collaboration avec l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Mogadiscio.La caravane de solidarité à laquelle ont participé des associations caritatives et des bienfaiteurs, a souligné Cheklal représentera l’Algérie qui a de tout temps apporté son aide aux populations démunies notamment arabes et africaines.Plus de 1.300 réfugiés fuient chaque jour la capitale somalienne vers le Kenya suite à la situation humanitaire désastreuse. Le nombre de personnes souffrant de la famine dans la Corne de l’Afrique est passé de 9 à 13 millions en quelques semaines.Selon les Nations unies, pas moins de 30.000 enfants ont trouvé la mort du fait de la famine et la sous-alimentation et près de 2 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent de sous-alimentation et de famine. (Echorouk-09.08.2011.)
*Les importations de véhicules en hausse de plus de 33,6% au 1er semestre 2011
Les importations des véhicules en Algérie ont repris leur tendance haussière. Celles-ci ont connu une hausse de 33,66% au 1er semestre 2011. Les concessionnaires et autres particuliers ont importé durant cette période 176.901véhicules contre132.351 voitures à la même période en 2010 avec une progression en valeur à 132,2 milliards de dinars, a-t-on appris mercredi l’APS auprès des Douanes algériennes.
La facture des importations des véhicules est passée de 132,2 milliards de DA durant les six premiers mois de 2010 à 165,16 milliards de DA durant la même période 2011, selon les chiffres provisoires du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes.
La quarantaine de concessionnaires présents en Algérie ont importé à eux seuls 164.138 véhicules durant les six premiers mois de 2011, en hausse de près de 34,66%, pour une valeur de 137,88 milliards de DA contre 121.888 unités et une valeur de 117,43 milliards de DA à la même période de 2010, note le Cnis.
Les importations de véhicules par les particuliers ont connu aussi une hausse de près de 21,98 %, passant à 12.763 voitures durant le 1er semestre 2011, contre 10.463 unités à la même période 2010. Le Cnis relève que le montant des achats des particuliers a également augmenté pour passer de 14,78 milliards de DA à 17,27 milliards de DA durant la même période.
Pour rappel, les importations de véhicules avaient enregistré une baisse de près de 24% en 2009 à cause de la suppression du crédit à la consommation par la LFC 2009 et les taxes introduites en 2008 par le Gouvernement afin de réguler le marché de l’automobile.
La loi de finances complémentaire 2008 avait institué une taxe payable par les acquéreurs des véhicules neufs, qui oscille entre 50.000 et 150.000 DA en fonction de la cylindrée et la carburation du véhicule, ainsi qu’une redevance de 1% payable par les concessionnaires automobiles sur leur chiffre d’affaires annuel. Ces taxes sont destinées officiellement à soutenir les prix des transports publics en commun et à réguler le marché de l’automobile en Algérie dont le parc s’élève à 5,5 millions de véhicules. (El Watan avec APS-27.07.2011.)
*L’Algérie va importer du gasoil
*La décision vise à subvenir aux besoins du marché national
Des sources proches de Sonatrach ont affirmé à El Khabar que l’appel d’offres international annoncé par Sonatrach dont le délai expire aujourd’hui, concernant l’importation de 60 mille tonnes de Gasoil, intervient pour remplir le manque enregistré en la matière sur le marché national, dont la consommation n’a pas cessé de s’élever lors des derniers mois. Ce recours à l’importation a, également, été expliqué par les mêmes sources par les travaux de maintenance et de programmation effectués sur certaines unités de production.
On a également noté que l’importation de gasoil est une décision ordinaire qui se fait par toutes les compagnies pétrolières à travers le monde, pour combler les besoins du marché en la matière. Le recours à l’importation de ce produit intervient lors des opérations de maintenance des raffineries, qui est une opération indispensable, sans laquelle, les unités de production risquent d’être endommagées, a expliqué la même source.
Par ailleurs, d’autres sources ont révélé que l’importation du gasoil était assurée alors par la compagnie Naftec, branche de la Sonatrach, spécialisée dans le raffinage des produits pétroliers au profit de la compagnie Naftal. Cette opération est assurée dorénavant par la Sonatrach, et ce, suite à la restructuration de la Sonatrach et de ses filiales.
Sur un autre plan, il est utile de rappeler que l’importation du gasoil était déjà prévue. Dans ce cadre, M. Noureddine Cherouati a affirmé que l’Algérie continuera à importer le gasoil jusqu’à 2012, jusqu’à ce qu’elle renforcera ses capacités de raffinage en réalisant d’autres raffineries, à l’instar de la raffinerie de Tiaret. Le projet est déjà prévu par la Sonatrach en dépit de la lenteur de la réalisation de ce dernier dont les investisseurs se sont désintéressés. (El Khabar-24.07.2011.)
*Le trafic de carburant vers la Tunisie a atteint des proportions alarmantes
Le trafic de carburant dans les wilayas ayant de l’est du pays, dont Annaba, Souk Ahras et Tébessa, a atteint des proportions alarmantes, a déclaré à El Khabar une source au sein de la direction des douanes, rassurant dans le même sillage que le contrôle a été renforcé dans ces wilayas faisant face actuellement à une pénurie des carburants, tout particulièrement le gasoil.
La hausse des quantités introduites en Tunisie par les réseaux de contrebande est justifiée par notre source par la guerre en Libye, précisant que les trafiquants de carburant se rabattaient sur le marché libyen, mais vu la guerre qui sévi dans ce pays voisin, ils sont obligés de se trouer vers le marché algérien. Le retard enregistré dans la réalisation de la raffinerie de Tiaret, dont les capacités de production sont estimées à 15 millions de tonnes par an, et le manque d’autres projets en perspective, sont parmi les problèmes auxquels Sonatrach fait face pour répondre à la demande du marché local des produits pétroliers, a relevé une source du secteur énergétique. Il est prévu que l’entreprise n’importe plus de gasoil à partir de 2013, un objectif difficile à réaliser, compte tenu de la facture annuelle des importations qui s’élève à 300 millions de dollars.
De son côté, l’ex P-DG de Sonatrach, M. Abdelmadjid Attar, a indiqué que les perturbations enregistrées dans l’approvisionnement du marché local par les produits pétroliers sont liées au déséquilibre caractérisant les sources d’approvisionnement. Selon M. Attar, ces perturbations sont aussi dues à la qualité du pétrole algérien qui ne permet par l’extraction des huiles et lubrifiants. En ce qui concerne la mise à niveau et l’entretien des raffineries, -sachant la réalisation de la majorité de ces structures remontent aux années 1970-, notre interlocuteur a affirmé que ces raffineries font l’objet des travaux d’entretien sans les obliger à arrêter la production.
Par ailleurs, certains citoyens rencontrés dans la wilaya de Annaba nous ont fait part de leur stupéfaction de la conduite de certaines stations de service, « complices avec les trafiquants de carburants ». « Tout est arrangé entre les points principaux de distribution. Les quantités distribuées aux stations services ne sont pas les mêmes », a constaté un citoyen rencontré à Annaba.(El Khabar-26.07.2011.)
*** importations de blé en hausse …
Elles ont dépassé 1,51 milliard de dollars au 1er semestre de 2011
Les importations de blé ont plus que doublé durant le premier semestre de l’année en cours. Elles ont progressé de 128,1%, atteignant 1,51 milliard de dollars au 1er semestre 2011 contre 664,85 millions de dollars à la même période en 2010, a indiqué hier le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes, cité par l’APS. Les importations ont augmenté aussi bien en valeur qu’en volume. Les quantités de blé importées par l’Algérie ont atteint 3,97 millions de tonnes durant la période de référence contre 2,93 millions de tonnes en 2010, soit une augmentation de 1,03 million de tonnes, précise le CNIS.
La contrebande aux frontières, la hausse de la demande de l’industrie de transformation ainsi que l’envolée des prix de ces matières premières sur les marchés internationaux sont à l’origine de cette augmentation vertigineuse. Cette hausse s’explique par les achats massifs effectués par l’Algérie pour reconstituer ses stocks de céréales, mais aussi pour faire face à la forte croissance de la demande induite par la décision du gouvernement d’augmenter les quotas fournis par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) aux transformateurs, de 50 à 70% de leurs capacités de production.
La part des céréales dans la structure des produits alimentaires importés est de 42,31%, selon le CNIS. Selon la même source, les importations de blé tendre sont passées de 395,34 millions de dollars pour une quantité de 1,93 million de tonnes en 2010 à 1,10 milliard de dollars pour 3,06 millions de tonnes, en hausse de 179,8%. Pour le blé dur, l’Algérie a importé durant le 1er semestre 2011 pour 410,63 millions de dollars (904,8 tonnes) contre 269,50 millions de dollars (996,3 tonnes) à la même période en 2010.
L’Algérie a notamment effectué des achats auprès de la France, du Canada, de l’Allemagne et des Etats-Unis, qui restent ses principaux fournisseurs.
Le ministère de l’Agriculture table sur une production céréalière d’environ 4,5 millions de tonnes. La facture alimentaire a globalement augmenté de près de 60% durant le premier semestre 2011 par rapport à la même période en 2010. Les importations de biens alimentaires ont dépassé 4,8 milliards de dollars à fin juin 2011 contre 3,02 milliards de dollars durant la même période en 2010, relève-t-on.
Elles représentent 20,76% du volume global des importations algériennes. Le CNIS précise que cette augmentation des importations est «une hausse en volume de près de 90% des produits alimentaires en général et le reste une hausse des prix sur les marchés internationaux». L’Algérie a importé pour plus de 23 milliards de dollars durant le premier semestre de l’année en cours, contre 20,05 milliards de dollars durant la même période en 2010, soit une hausse de 16,14%. Les exportations, tirées vers le haut par les hydrocarbures, ont augmenté de 17,13%.
Elles sont passées 31,27 milliards de dollars au cours des six premiers mois de 2010 à 36,63 milliards de dollars en 2011 dominées par les hydrocarbures qui ont représenté 97,15% en s’établissant à 35,59 milliards de dollars lors des six premiers mois de 2011, contre 30,45 milliards de dollars durant la même période de 2010, en hausse de 16,87%.
La structure du commerce extérieur pour le premier semestre 2011 fait ressortir un excédent commercial de 13,34 milliards de dollars (11,22 milliards de dollars durant la même période en 2010). (El Watan-28.07.2011.)
*700 tonnes de poisson surgelé importées
Le dispositif de surveillance sanitaire a été renforcé au port d’Oran pour assurer un contrôle rigoureux de ces produits.
En prévision du mois de ramadan, mois de consommation par excellence, on assiste, ces dernières semaines, à une hausse soutenue des quantités de poissons surgelés introduites via l’établissement portuaire d’Oran. Cet établissement a réceptionné 700 tonnes de poissons congelés durant le mois en cours. Cette marchandise, d’une valeur de 1 million 600 mille dollars, importée essentiellement d’Espagne, du Maroc et de la Chine, est composée, surtout, de calamars et de crevettes roses.
Le dispositif de surveillance sanitaire a été renforcé au port d’Oran pour assurer un contrôle rigoureux de ces produits. Dans le même cadre, l’établissement portuaire d’Oran a déjà réceptionné, durant les cinq premiers mois de cette année, 8,2 millions de dollars de poissons. 4.000 tonnes de produits de mer ont été importées à Oran, dont près 800 tonnes en surgelé, destinées à la consommation et près de 300 tonnes de conserves (thon et sardine). La hausse des importations est aussi due à la baisse de la production halieutique locale. Une production qui a baissé de moitié par rapport à l’année dernière. Ainsi, durant les cinq premiers mois de l’année en cours 1.580 tonnes de poisson a été produite dont 90% de poisson bleu.
Cette réduction est liée à plusieurs facteurs dont les conditions climatiques, à la rareté de la ressource halieutique qui a fui vers des eaux plus chaudes et qui a incité la flottille locale à prospecter en dehors des eaux territoriales de la wilaya. Toutefois, 235,2 tonnes de produits de mer ont été exportées durant les 4 premiers mois de l’année en cours, à partir du port d’Oran. Les mollusques constituent le gros des exportations (92,5%) alors que les crustacés représentent 7,5% de ces produits destinés aux pays européens. (El Watan-27.07.2011.)
**Une importante quantité de poissons surgelés saisie à Ghazaouet
Agissant sur renseignements, les éléments de la polices judiciaires de la sûreté de la daïra de Ghazaouet ont, au cours d’une perquisition effectuée au domicile du dénommé B. O., un marchand de poissons en gros, récupéré une importante quantité de poissons surgelés enveloppés dans du papier cellophane et dissimulés dans le congélateur domestique. Il s’agit de 104 pièces de dorade de 2,5 à 3 kg chacune.Cette quantité de poisson, importée frauduleusement du Maroc, est destinée à être écoulée sur le marché en tant que poissons frais pour un prix avoisinant les 1200 DA le kg. Cette forme d’arnaque qui consiste en la commercialisation de poissons surgelés en tant que frais n’est pas nouvelle. L’année écoulée, pendant la période du mois de ramadhan, du poisson surgelé, le marbré et la dorade, a été présenté et vendu en tant que poissons frais au niveau de la poissonnière de Ghazaouet. Le mis en cause a été arrêté et présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Ghazaouet qui l’a écroué. (El Watan-24.07.2011.)
** 70% des conteneurs ne sont pas contrôlés au port d’Alger
Seulement 30% des conteneurs transitant par le port d’Alger sont soumis au contrôle par scanner en raison du manque flagrant de ces appareils au niveau de cette enceinte portuaire.
C’est ce qu’a révélé mercredi une source de la direction régionale des douanes d’Alger, précisant que le port de la capitale contrôle par scanner depuis plus d’une année une moyenne de 150 à 220 conteneurs par jour sur environ les 600 ou 700 conteneurs traités par l’Entreprise portuaire d’Alger (Epal) et l’Emirati DP World, gestionnaire depuis 2008 du terminal à conteneur de ce port.
Le taux de contrôle par ces appareils n’a jamais dépassé même dans les périodes de pic les 30% par jour, a précisé à l’APS la même source qui impute cette situation au « au déficit assez manifeste dans les capacités de scanning ».
Le plus grand port d’Algérie, d’où transite l’essentiel des marchandises importées par le pays, est doté d’un seul scanner appartenant à l’Epal.
DPW ne dispose pas quant à lui de scanner, rendant encore plus difficile la tâche d’inspection de son partenaire Epal qui assume à lui seul la totalité du contrôle.
Plus grave encore, les pannes récurrentes de ce scanner de haute technologie, mis en service depuis 2004, entraînent souvent un retard dans le dédouanement des marchandises.
Ce sont particulièrement les conteneurs en provenance de Chine et de Dubaï qui sont passés au crible et un examen particulier leur est réservé, avaient avoué au mois de mai dernier des agents chargés du contrôle au niveau de l’Epal.
Ces deux pays constituent la source de provenance de plusieurs produits contrefaits qui circulent sur le marché algérien. Près de 60% de produits commercialisés en algérie sont contrefaits. (El Watan avec APS-03.08.2011.)
** Elimination de deux terroristes près de Thénia
Les kamikazes s’apprêtaient à faire un carnage à Alger
Les deux kamikazes, tués avant-hier par les services de sécurité, seraient tous les deux membres de katibat El Arkam dirigée par Gouri Abdelmalek alias Abou Selmane.
Il s’agirait de G. Khaled, 27 ans, originaire de la localité de Boukhenfer relevant de Thénia et qui avait rejoint le maquis en 2009, et B. Lounès, âgé de 21 ans originaire de Zemmouri et qui avait également rejoint le maquis en 2010. Quant au chauffeur du véhicule bourré d’explosifs, il n’a pas été encore identifié. Les deux kamikazes ont à leur actif plusieurs attentats, notamment l’assassinat en janvier 2011 de Debaghi Mohamed, chef des Patriotes de la localité de Thénia. Un attentat commis, pour rappel, devant la carrière de tuf non loin d’Ouled Ali, soit sur les lieux où ils ont été assassinés avant-hier. Les deux kamikazes s’apprêtaient à faire exploser leur véhicule de type Atos, à Alger, quant ils ont été interceptés vers 17h30 par les services de sécurité à l’entrée nord de Thénia au niveau de l’intersection d’Ouled Ali. C’est grâce à un parent de l’un des kamikazes, qui avait alerté quelques heures auparavant les services de sécurité, que ces derniers ont réussi à intercepter à temps le véhicule piégé. Les terroristes ont, d’ailleurs, tenté de foncer sur les militaires sans obtempérer. Mais une sentinelle, postée à quelques mètres de là, a tiré sur le véhicule, provoquant deux fortes détonations.
Selon certaines sources, les trois terroristes s’apprêtaient à faire exploser leur véhicule à Alger pour marquer les esprits. Mais d’autres sources affirment qu’ils ont projeté de commettre cet attentat au centre de Thénia. Il faut noter que les deux kamikazes et leur chauffeur font partie de la même seriat, celle d’Ouled Ali, qui, elle-même, fait partie de katibat El Arkam. C’est cette seriat ou ce groupe, qui a commis, l’année dernière à Zemmouri, l’attentat kamikaze au passage d’un convoi militaire tuant trois membres de l’ANP, et cela, à l’aide du même type de véhicule. Le choix du moyen de transport n’est pas fortuit, ce type de véhicule passe inaperçu. C’est pourquoi le même groupe a tenté de renouveler cette expérience en voulant transporter dans une petite voiture des explosifs jusqu’à Alger. Selon les observateurs de la scène sécuritaire, c’est ce même groupe qui avait perpétré l’attentat kamikaze commis devant la sûreté de la daïra de Bordj MénaÏel puisque l’un des kamikazes tués dans cet attentat est originaire de la même localité de l’un des trois terroristes. Ainsi, la phalange El Arkam, qui a, à son actif, les précédents attentats kamikazes commis à Alger, tente de revenir à ce mode opératoire pour médiatiser ses actions et faire oublier ses grandes pertes enregistrées ces derniers temps dans ses rangs. Certains observateurs expliquent ce redéploiement assimilé à une démonstration par les luttes intestines qui gangrènent les différentes phalanges du GSPC pour le contrôle de l’organisation terroriste devenue au fil des temps une source de financement et un moyen de richesse. (Liberté-27.07.2011.)
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**ANP: 9 généraux promus au grade de général-major et 26 colonels promus au grade de général.
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, Chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé, hier, au siège du ministère de la Défense nationale, une cérémonie de remise de grades à des officiers supérieurs de l’Armée nationale populaire (ANP) à l’occasion du 49e anniversaire de la fête nationale de l’Indépendance et de la Jeunesse.
Ainsi, neuf généraux ont été promus au grade de général-major et 26 colonels ont été promus au grade de général. Les promus sont issus des différents commandements et directions de l’ANP.
Auparavant, le Chef de l’Etat était arrivé au siège du MDN où il a été accueilli par M. Abdelmalek Guenaïzia, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, et par le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’ANP, ainsi que par des officiers supérieurs de l’ANP.
Le Président de la République a, ensuite, passé en revue un détachement de la Garde républicaine et des forces de l’ANP qui lui ont rendu les honneurs avant d’écouter l’hymne national.(E.M-05.07.2011.)
**Il bénéficie de la traditionnelle grâce présidentielle, l’ancien moudjahed, Mohamed Gharbi libéré
L’ex-officier de la Révolution algérienne et ancien patriote, a été donc libéré, hier, jour du 49e anniversaire de l’Indépendance.
Enfin le cauchemar de Mohamed Gharbi a tiré à sa fin. L’ex-combattant de l’indépendance, Mohammed Gharbi a été donc libéré, hier, jour du 49e anniversaire de l’Indépendance, a déclaré son avocat, Abdelrrahmane Boutamine.
Ainsi, comme de nombreux détenus, il a bénéficié, ce mardi 5 juillet, de la traditionnelle grâce présidentielle à l’occasion de la Fête de l’indépendance. Mohammed Gharbi, 75 ans, ancien officier de la Révolution algérienne et l’un des premiers patriotes à avoir pris les armes contres les hordes terroristes au courant des années 1990, a été, pour rappel, emprisonné à vie pour avoir tué Ali Merad, un ex-terroriste repenti, membre de l’Armée islamique du salut (AIS), qui le narguait et le menaçait dans sa ville natale de Souk Ahras.
La libération de Mohammed Gharbi a été obtenue après plusieurs mois de mobilisation. Mais, elle a été, il est utile de le souligner, motivée notamment par la mobilisation de plusieurs comités de soutien, des intellectuels et une partie de la presse, qui ont pris sa défense. Pour mémoire, l’ex-officier de la glorieuse révolution, qui avait créé dans sa région dans les années 1990 un groupe de légitime défense contre les violences islamistes, avait d’abord été condamné à 20 ans de prison ferme par le tribunal criminel de Guelma, en janvier 2004, puis à la perpétuité en appel en mars 2007, avant d’être condamné à mort, lors d’un troisième en cassation en 2009.
Sa peine avait ensuite été à nouveau commuée en une peine de prison de 20 ans en juillet 2010 et finalement, il a obtenu la liberté suite à une grâce présidentielle. Notons par ailleurs que ces dernières semaines, les militants du collectif LMG «Libérez Mohamed Gharbi», avaient organisé nombre de protestations, notamment devant le ministère de la Justice, pour réclamer sa libération effective. (L’Expression-06.07.2011.)
**Lutte contre le terrorisme et la subversion…Les services de sécurité sous le contrôle de l’armée.
Un arrêté interministériel, publié dans le Journal officiel du 5 juin dernier, met les autres corps des services de sécurité, la Gendarmerie nationale et la police, sous l‘autorité de l’armée. L’Armée nationale populaire (ANP) chapeautera la lutte contre le terrorisme et la subversion. Un arrêté interministériel, publié dans le Journal officiel du 5 juin dernier, met les autres corps des services de sécurité, la Gendarmerie nationale et la police, sous son autorité. Décision somme toute logique après la levée de l’état d’urgence. Mais qui a le mérite de clarifier et de définir le rôle de chacun et surtout de mettre de l’ordre dans l’action de la lutte contre le terrorisme. Ainsi, «le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, en charge du commandement, de la conduite et de la coordination des opérations de lutte contre le terrorisme et la subversion, dispose du pouvoir de contrôle opérationnel visant à favoriser les conditions de coordination, de mise en œuvre et d’emploi des forces et moyens concourant à la lutte contre le terrorisme et la subversion». Il peut aussi, selon l’arrêté ministériel, déléguer «tout ou partie de ses pouvoirs au commandant de Région militaire qui exerce un commandement opérationnel dans les limites de son territoire de compétence.Délégataire des pouvoirs du chef d’état-major de l’ANP en matière de lutte contre le terrorisme et la subversion», le commandant de Région militaire «peut subdéléguer tout ou partie de ses pouvoirs à un commandement intermédiaire, comprenant deux ou plusieurs secteurs opérationnels, au commandement du secteur opérationnel», ajoute le même texte. «Outre les unités et formations de l’Armée nationale populaire, les services de sécurité relevant de l’autorité des ministres de la Défense nationale et de l’Intérieur et des Collectivités locales participent, sous le commandement de l’autorité militaire, aux actions combinées de lutte contre le terrorisme et la subversion». L’arrêté ministériel mentionne, en effet, une précision de taille sur les missions des services de sécurité sous l’autorité de l’armée. Il est précisé que «la participation des services de sécurité à la lutte contre le terrorisme et la subversion n’est pas exclusive de l’exercice des autres missions dont ils sont investis par les lois et règlements».Autre indice de la consolidation du rôle et des missions de l’ANP : le choix des moyens, les modalités d’exécution et la conduite des opérations d’intervention sont du ressort exclusif de l’autorité militaire. «L’autorité délégataire ou subdélégataire assure, par ailleurs, le commandement, la conduite et la coordination de l’ensemble des opérations nécessitant la mise en œuvre des forces et moyens des différents corps de l’Armée nationale populaire et des services de sécurité».
La même source souligne aussi que «lors d’opérations de police combinées, l’assignation des missions et la dévolution des rôles interviennent dans le respect de la répartition des zones d’intervention définies préalablement par l’autorité subdélégataire. Et dans le cadre de la mise en œuvre de la lutte contre le terrorisme et la subversion, l’autorité délégataire ou subdélégataire est chargée : de mettre en œuvre toute unité ou formation de l’Armée nationale populaire et/ou des services de sécurité ; de coordonner et de conduire les actions opérationnelles issues de l’exploitation du renseignement provenant des différents services de sécurité». Plus loin, il est indiqué également que «l’autorité militaire délégataire ou subdélégataire exerce le commandement opérationnel sur toutes les unités et formations de l’Armée nationale populaire et des services de sécurité placés sous son contrôle dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la subversion».Pour la mise en œuvre de cet engagement, «le secteur opérationnel dispose d’un état-major mixte présidé par le commandant du secteur opérationnel comprenant le commandant territorial de la Gendarmerie nationale, le chef de sûreté de wilaya, le représentant du Département du renseignement et de la sécurité et le délégué à la sécurité de la wilaya». Cette structure mixte est chargée, selon l’arrêté interministériel, «du suivi et de l’évaluation de la situation qui prévaut sur toute l’étendue de la circonscription territoriale de compétence et dans les secteurs opérationnels limitrophes, de l’exploitation du renseignement recueilli, de la planification des actions multiformes à exécuter, de la coordination des actions à mettre en œuvre». Par contre, «l’intervention des unités et formations de l’Armée nationale populaire en zone urbaine ne se fera qu’en cas de nécessité et en renforcement des services de sécurité». (El Watan-06.07.2011.)
**L’Algérie renforce la sécurité à ses frontières.
La sécurité à la frontière avec la Libye entre dans le cadre du plan d’action lancé ces derniers jours.L’Algérie renforce la sécurité sur ses frontières Sud et Est. Quelque 40.000 militaires entre gendarmes et bataillons de l’armée sont mobilisés tout au long de la bande Sud principalement sur l’axe In Guezzam, Bordj Badji- Mokhtar. La sécurité à la frontière avec la Libye entre dans le cadre de l’opération lancée ces derniers jours, l’objectif «étant d’empêcher toute tentative d’infiltration» de membres d’Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi) sur le territoire algérien. Mais aussi de contrecarrer les contrebandiers très actifs durant la période d’été où la chaleur atteint des seuils insupportables. Selon des sources sécuritaires, des hauts responsables de l’Armée nationale, de la gendarmerie et de la police se sont déplacés la semaine dernière à Tamanrasset pour assister au coup d’envoi de ce plan spécial. En parallèle, les militaires algériens poursuivent leur entraînement à balles réelles sur cibles dans un camp dans le Sud algérien. Ce renforcement de la sécurité aux frontières intervient bien évidemment dans une conjoncture très particulière.
Les experts ont mis en garde contre une militarisation «accélérée» d’Aqmi ces derniers temps suite aux retombées de la crise libyenne, dont la prolifération «sans précédent» des armes lourdes dans la région.
L’Algérie a, elle aussi, mis en garde contre le «début de militarisation» d’Aqmi à partir de la Libye. Cette problématique sera d’ailleurs discutée en priorité lors de la conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et le crime organisé dans les pays du Sahel africain qui se tiendra à Alger, les 7 et 8 septembre prochain. Cette réunion permettra d’arrêter les grandes lignes de ce qui sera au menu de la conférence et les participants extra-Afrique. En plus des Etats du Sahel, les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU participeront à cette conférence, aux côtés des Etats riverains dont, entre autres, la France, l’Italie, l’Espagne ainsi que la Hollande.
L’Union européenne et d’autres puissances internationales seront conviées à ce rendez-vous d’Alger. Les bailleurs de fonds traditionnels dans la région seront présents à cette rencontre, dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Banque islamique africaine. Trois grands thèmes seront au centre des débats lors de cette conférence, dont notamment la lutte antiterroriste, la lutte contre le crime organisé et les voies et moyens permettant d’accompagner les pays du Sahel dans leurs stratégies de développement.
Les Européens ont fini par admettre officiellement les informations sur le trafic d’armes vers le Sahel depuis la Libye via le Tchad, annoncées par le gouvernement algérien depuis le début de la guerre en Libye, une crainte que seuls les Américains partageaient. Des responsables algériens ont affirmé sous couvert de l’anonymat qu’Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi) profite du conflit libyen pour se procurer des armes, dont des missiles sol-air, et les acheminer clandestinement vers son bastion du nord du Mali. Un convoi de huit pick-up parti de l’est de la Libye a traversé le Tchad et le Niger avant de gagner le nord du Mali où il a livré, ces derniers jours, une cargaison d’armes, a déclaré récemment une source sécuritaire à la presse.
Parmi ces armes figurent des lance-grenades antichar RPG-7, de fabrication russe, des fusils d’assaut Kalachnikov, des explosifs et des munitions. (L’Expression-06.07.2011.)
**Air Algérie prend possession d’un nouveau Boeing 737-800
Envoyée Spéciale du Quotidien d’Oran, à Seattle (Etats-Unis) : Ghania Oukazi
Le dernier Boeing 737-800 d’une série de sept a décollé hier du tarmac de la compagnie américaine en direction d’Alger où il renforcera la flotte d’Air Algérie en ces temps de grandes affluences de passagers, notamment ceux issus de la communauté algérienne à l’étranger.
La cérémonie de réception de l’avion a été organisée hier matin au niveau de la compagnie Boeing en présence de représentants algériens et américains des deux compagnies. La compagnie Air Algérie était représentée par un de ses cadres techniques, assistant de son divisionnaire maintenance, Mohamed Benchihab et Boeing l’était par un de ses cadres techniques, Glain Green. Il y avait aussi la présence d’un groupe de journalistes que la compagnie nationale a voulu avoir pour la première fois à ses côtés dans pareille circonstance. L’idée a été émise par Abdelkader-Nabil Doumi, son directeur commercial et Rabah Midou, son directeur marketing. Le PDG sortant, Wahid Bouabdellah, n’a pas trouvé d’inconvénient pour la voir réalisée. Mais il fait reconnaître que c’est Midou qui a préparé, suivi et encadré le déplacement des journalistes à Seattle non sans difficultés. Il aura ainsi gagné le pari de les faire assister à la cérémonie de livraison d’un modèle d’avion dont le design et les caractéristiques technologiques contribuent grandement à la sécurité des passagers.
Pour rappel, Air Algérie et la compagnie Boeing étaient liées depuis 2008 par un contrat d’achat de sept appareils de type 737-800. L’Algérie a commencé à réceptionner ces avions à partir d’octobre 2010. Et ce n’est seulement hier qu’elle a vu en atterrir le septième à l’aéroport international d’Alger. Ce qui arrondit le nombre d’avions de la compagnie Air Algérie à 43. Son parc est composé ainsi de 39 avions moyens porteurs dont 22 des 737-600 NG (nouvelle génération) et 17 des 737-800, de 8 gros porteurs dont 3 de type B 767-300 et 5 des A 330, de 12 avions petits porteurs ATR (Avions de transport régional), ce qui donne un total de 42 avions passagers auquel s’ajoute un Hercule fret.
Les 7 Boeing 737-800 font partie d’une série de 53 que la compagnie américaine a vendus à l’Algérie depuis l’indépendance. C’est le directeur régional de production marketing de Boeing qui en a parlé avec un groupe de journalistes algériens lors d’un data show qu’il a présenté au siège de ce géant de l’aéronautique, au sud de la richissime ville de Seattle. Ken Hiebert a affirmé avoir assuré des formations à des pilotes algériens et ce, à chaque fois que la compagnie nationale commandait un type d’avion de la firme. C’est ainsi que des entraînements ont été effectués successivement sur des Boeing 767, 707, 737, 727 et 747. Le dernier équipage qui a effectué les vols tests à partir des tarmacs de la compagnie est celui qui a séjourné à Seattle pendant près d’une dizaine de jours pour faire rentrer hier le 7ème 737-800.
Les assurances de Boeing
Ken Hiebert parle avec beaucoup de fierté de ce modèle d’avion NG. «Nous avons atteint par ce modèle de nouvelles performances en matière de réduction de la consommation de fuel de -2% par l’amélioration des moteurs et -5% par grâce au nouveau design des ailes (winglet), ce qui fait 7% en tout, ce n’est pas rien !», a-t-il dit. L’avion a ainsi gagné en stabilité et en terme de résorption de chocs «donc il est devenu plus sûr.» Le tout permettra à Air Algérie d’économiser, en 10 ans, 15 à 20 millions de dollars. «Ces économies, elle les fera parce qu’elle réduira les quantités de fuel grâce aux nouvelles technologies introduites dans la fabrication de ce modèle», explique le représentant de Boeing. «La compagnie gagnera aussi en matière de protection de l’environnement et ce, par l’impact positif qu’ont ces technologies sur l’émission de carbone», souligne Hiebert.
Les représentants des deux compagnies partenaires se sont réunis la veille de la signature du contrat de réception, autour d’un sympathique dîner que les Américains ont offert en l’honneur des Algériens à bord d’un bateau de plaisance.
«C’est une occasion spéciale qui nous réunit aujourd’hui, qui est celle de la livraison du 17ème 737-800», a déclaré jeudi soir Reggle Abel, directeur des ventes Boeing région Afrique-Amérique Latine-Caraïbes. «Nous avons livré le premier avion Boeing en 1977 à Air Algérie. Nous espérons que notre partenariat va continuer à croître et à fleurir», a-t-il ajouté. «C’est la dernière livraison des 737-800 que nous avons commandés, nous espérons nous aussi en avoir d’autres avec la compagnie Boeing,» lui a répondu le représentant technique d’Air Algérie, Mohamed Benchihab.
L’avion qui a décollé hier du tarmac de la compagnie Boeing atterrira à Alger dans la journée d’aujourd’hui. Son envol ne pouvait se faire à partir de l’aéroport civil international de Seattle-Tacoma parce qu’il n’est pas encore baptisé en tant qu’avion passager. Mais il le deviendra une fois rentré à Alger pour renforcer une flotte qui peine habituellement à joindre les deux bouts en cette période de haute saison pour de grands départs. Wahid Bouabdellah s’était fait comme promesse de baptiser ce nouveau Boeing au nom de l’émir Abdelkader parce qu’une des villes proches de Seattle porte le même nom… L’on ne sait pas si le nouveau PDG de la compagnie nationale lui donnera ce nom ou lui en cherchera un autre. (Quotidien d’Oran-02.07.2011.)
**Importations: Une grande partie va à l’informel
«Les opérations d’importation enregistrées dans le commerce extérieur ne sont pas comptabilisées sur le commerce intérieur», a déclaré BenkhalfaL´informel absorbe des milliards en dinars pour ne pas dire en devises. Le secrétaire général de l´Abef, Abderrahmane Benkhalfa vient de jeter un pavé dans la mare. «Les opérations d´importation enregistrées dans le commerce extérieur ne sont pas comptabilisées sur le commerce intérieur», a-t-il affirmé lors de son intervention, hier, aux assises sur le commerce tenues au Palais des Nations Club des pins. M.Benkhalfa a précisé que les recettes des opérations effectuées à l´extérieur ne sont pas introduites dans le commerce intérieur. Selon lui, une grande partie des importations vont dans l´informel. Même si ce responsable n´a pas avancé de chiffres, il n´en demeure pas moins que ses propos donnent froid dans le dos. Ce qui explique pourquoi le commerce informel a pris des proportions inquiétantes ces derniers temps. Qui dit informel dit évasion fiscale, bien évidemment. Ces opérations échappent au fisc engendrant ainsi un manque à gagner énorme au Trésor. Autrement dit, l´Etat perd le contrôle sur une bonne partie des produits importés. C´est pourquoi le marché informel offre des prix imbattables absorbant près de 60% de demande potentielle sur le marché. Certes, le gouvernement veut s´attaquer à ce phénomène, mais les lobbies sont plus puissants. Il est vrai que le marché est tellement juteux que les barons de l´informel ne reculent devant aucune loi. Bien au contraire, même les drapeaux sont importés. Après les fleurs artificielles et les confiseries, les spécialistes de la contrefaçon ne laissent aucun terrain inoccupé et ratissent large. En l´absence de contrôle, les importateurs exercent leur diktat. Le patron des Douanes a déclaré récemment, que près de 60% des produits importés pour la revente en l´état sont contrefaits. Le représentant de l´Abef a également parlé du problème du chèque. Le paiement par cash demeure le mode le plus utilisé par les opérateurs. Les assises du commerce étaient l´occasion pour les opérateurs de vider leur sac. Par ailleurs, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a expliqué que ces assises permettront d´arrêter un programme de réformes et de solutions globales et unifiées à l´échelle nationale. Selon lui, la réforme du secteur du commerce «s´appuiera sur la société civile et l´accompagnement des opérateurs économiques». Des ateliers ont été organisés sur la régulation de l´activité commerciale, l´encadrement du commerce extérieur, le contrôle économique, les ressources humaines et la communication. M.Benbada a affirmé que ces thèmes constituaient les grandes lignes du projet de politique nationale du secteur du commerce en Algérie. Abordant le mois sacré du Ramadhan, le ministre a assuré, lors d´une conférence de presse, que les produits de large consommation seront disponibles et que le marché sera bien approvisionné. «L´approvisionnement du marché (durant le mois du Ramadhan) sera correct. Toutes les données recueillies auprès du ministère de l´Agriculture affirment que les produits agricoles frais et les viandes seront disponibles», a affirmé M.Benbada. Interrogé sur le contrôle des pratiques commerciales, le ministre a affirmé qu´au titre du quinquennat 2010-2014, le ministère allait recruter 7000 agents supplémentaires, dont 1000 ont été déjà recrutés l´année dernière, 5000 autres entre 2011 et 2012 alors que 1000 agents le seront en 2013. «Le renforcement du nombre des contrôleurs nous permettra d´améliorer l´efficacité du contrôle économique et de la répression des fraudes», a-t-il estimé. Au volet de la concurrence, il a émis le voeu de voir l´installation d´un Conseil national de la concurrence avant la fin de l´année en cours, soulignant qu´il est prévu la promulgation du texte de loi régissant cette instance en juillet prochain. «Le ministère du Commerce s´emploie à trouver des solutions pratiques aux situations de monopole du marché et de spéculation», a-t-il affirmé en relevant que le secteur avait procédé ces dernières années à la multiplication du nombre des agents de contrôle et de répression de la fraude en les pourvoyant de moyens nécessaires à cet effet. (L’Expression-29.06.2011.)
**Les sénateurs se mettent au «chiffon»
S’appuyant sur le caractère important du texte et le facteur temps, le bureau de M.Bensalah n’a pas retenu la proposition des sénateurs, à savoir le vote du texte, article par article.
La proposition des sénateurs n’a pas tenu la route. Le blocage de l’article 123 autorisant l’importation du chiffon n’est pas garanti. Les sénateurs, qui se sont opposés à cet amendement, verront le projet passer comme une lettre à la poste. Même si la plupart des sénateurs sont contre, il n’en demeure pas moins que le projet sera voté.
Des sénateurs ont demandé que le projet de loi de finances complémentaire 2011 soit voté article par article pour rejeter l’article sur l’importation du chiffon. Cette proposition n’a pas été retenue par le bureau de M.Bensalah. Pourquoi? Le vote, article par article, risque de faire traîner les choses. En cas de rejet d’un article, une commission paritaire regroupant les deux chambres se constitue pour revoir ce texte. Il faut attendre au moins deux mois pour que le projet soit reconduit. Vu que la session parlementaire de printemps tire à sa fin, les sénateurs n’ont pas assez de temps pour faire pression.
La clôture de la session aura lieu probablement, le 14 juillet prochain, selon notre source. Prenant acte du facteur temps et du caractère important du projet en question, le bureau de M.Bensalah a rejeté la demande des sénateurs. «On ne peut pas bloquer cette loi, car il s’agit de la loi de finances complémentaire 2011 qui concerne le budget de l’Etat», a affirmé le rapporteur de la commission juridique, M.Deradji. Ce sénateur FLN déplore le fait qu’un article pareil soit maintenu. «C’est terrible qu’une telle décision soit proposée par des députés alors qu’elle porte atteinte à la production nationale», a-t-il affirmé. Ce sénateur reconnaît que la LFC 2011 comporte de nombreux avantages, mais le seul point qui fâche c’est l’article 123. «C’est difficile de bloquer toute une loi pour un article», avoue un autre sénateur qui en avait gros sur le coeur. Les sénateurs seront obligés de voter pour sans conviction. La séance de vote aura lieu cet après-midi. Selon une source, le secrétaire général du FLN a donné instruction pour voter cette loi. Le RND a également ordonné de passer le mot. Ainsi, les sénateurs n’ont pas d’autre choix que de lever la main. Cette question a fait l’objet de plusieurs consultations au sein du Sénat. Certes, les sénateurs n’ont pas réussi à faire barrage aux députés, mais ils en tirent une leçon. Pour eux, cet antécédent va servir justement à réclamer davantage la révision du règlement intérieur.
Les sénateurs revendiquent le droit d’amender et de faire des propositions. «C’est une leçon pour nous, afin de réclamer la révision de la loi organique», affirme un sénateur du FLN. Le passage des projets de loi au Conseil de la Nation est devenu une formalité. Le secrétaire général du FLN a appelé récemment, à donner plus de prérogatives au Sénat afin qu’il puisse enrichir les textes soumis à l’examen.
Le maintien de la proposition des députés sur l’importation du «chiffon» a fait couler beaucoup d’encre. Même le gouvernement a été vivement critiqué quant à sa position de cautionner l’importation du chiffon. Paradoxal, il entend réduire les importations, mais il a accepté la proposition des députés. Une décision vivement dénoncée par la Fédération nationale du textile et cuir qui a tiré la sonnette d’alarme. Son secrétaire général, Amar Takjout, considère que cette décision est contraire à la volonté affichée par le gouvernement de relancer le secteur du textile et du cuir en lui injectant 2 milliards de dollars. (L’Expression-29.06.2011.)
**Révélations sur la décennie noire.
L’un des chapitres les plus sombres et les plus dangereux que nous avons vécus, durant la décennie noire, est la relation existante entre le chiisme et le terrorisme dans notre pays, c’est ce qu’ont raconté des terroristes arrêtés, il y a quelques années.
Ces derniers qui faisaient parti du FIS, dissous aujourd’hui, ont reconnu qu’ils ont suivi un entraînement dans les camps des Pasdaran, Gardiens de la Révolution islamique, à Téhéran, en Iran. Le journaliste et écrivain Anouar Malek révèle dans une étude plusieurs secrets sur le phénomène de la propagation du chiisme en Algérie ces dernières années. Dans cette étude, l’auteur met en exergue les liens existant entre le Hezbollah libanais et les Gardiens de la Révolution islamique iranienne avec les organisations terroristes qui ont semé la terreur en Algérie durant les années quatre-vingt-dix.Dans cette étude qu’Echorouk a commencé à publier, Anouar Malek rapporte les déclarations de plusieurs responsables algériens et ce qu’a rapporté la presse nationale sur la propagation du chiisme dans notre pays. Par ailleurs, il citera les appels des hommes de culte et des oulémas qui ont mis en garde contre ce phénomène qui représente une véritable menace pour la société algérienne.Dans son étude, l’auteur cite les noms de sept terroristes qui ont suivi des entraînements en Iran et qui sont revenus en Algérie à la demande de l’émir Chabi Abderrahmane. Ils allaient grossir les groupes terroristes qui activaient dans les années quatre-vingt-dix dans la wilaya de Médéa. Les terroristes qui ont rejoint les camps d’entraînement en Iran ont suivi des formations « politiques » sur la création d’organisations et les méthodes de les gérer et les encadrer. Après cela, ils suivent une formation militaire dispensée dans une caserne de l’armée située à 160 km au sud de Téhéran. Ces éléments s’initient, en présence de responsables des Gardiens de la Révolution, au maniement des différentes armes, notamment Kalachnikov, PA et même lance-roquettes ainsi que les moyens de télécommunication de campagne et au dressement de faux barrages etc. (Echorouk-25.06.2011.)
**Le DG d’Algérie Poste limogé
La série de changements à la tête des entreprises publiques continue. Selon nos informations, le directeur général d’Algérie Poste, Omar Zerarga, a été limogé. Mohamed-Laïd Mahloul a été désigné pour le remplacer. Omar Zerarga avait été nommé le 29 décembre 2010 à la tête de l’entreprise publique. Il avait remplacé Omari Bouteldja qui venait d’être limogé après seulement six mois à la tête d’Algérie Poste. Ce changement intervient alors qu’Algérie Poste est secouée depuis plusieurs mois par une série de problèmes, notamment la gestion des liquidités. Au début du mois de juin, Algérie Poste a été secouée par une grève de ses employés qui réclamaient des hausses de salaires. Après plusieurs jours de négociations, ils ont fini par avoir gain de cause. (Echorouk-25.06.2011.)
**Les enseignants des mathématiques s’organisent… Une initiative sans calcul
Les enseignants de mathématiques viennent de créer une association pour faire face aux problèmes des applications.
L’Association algérienne pour le développement de l’enseignement des mathématiques et des technologies de l’information (A²DEMTI) a vu le jour il y a quelques semaines.L’initiative vient d’un groupe de professeurs et d’inspecteurs. A²DEMTI travaille dans le but de résoudre les problèmes que rencontrent les enseignants à l’application des nouvelles méthodes pédagogiques ainsi qu’à l’application des nouvelles technologies dans l’enseignement des sciences mathématiques.«L’association prévoit également d’organiser à l’avenir des manifestations scientifiques dont des séminaires, colloques nationaux et internationaux, des concours, des rallyes de mathématiques et promouvoir des relations avec des associations similaires en Algérie et dans le monde», souligne Mme Mehaddene Samia, présidente et membre fondatrice de l’association.
Gairaâ Abderrahmane, secrétaire général, pense que le chemin ne sera pas facile, mais espère que l’association réussira en premier lieu à mobiliser des adhérents sur le territoire national et parvenir à décrocher des subventions qui lui permettront de réaliser ses objectifs. «En réalité, c’est une affaire de tous, car il s’agit de faciliter surtout l’éducation à nos enfants et de mettre en valeur le niveau de l’enseignement des mathématiques en Algérie», nous explique M. Gairaâ.Il est à noter, par ailleurs, que les membres de l’association disent bien mesurer la dimension de leur défi, mais leur enthousiasme, leur courage et leur générosité semblent prêts à soulever des montagnes.
Implantée déjà dans plusieurs wilayas, notamment à Alger, Tizi Ouzou, Batna, Tiaret, Constantine et Bouira, l’association A²DEMTI assure que d’importants projets se dessinent déjà à l’horizon. Malgré des promesses et une maigre subvention presque acquises, pour l’instant, les membres de l’association (A²DEMTI) ne peuvent que compter sur leurs propres moyens, en attendant des jours meilleurs. (El Watan-21.06.2011.)
***Mansour Brouri : «Le service civil est inutile car totalement inefficace»
Mansour Brouri est Professeur en médecine interne à l’hôpital de Birtraria
- Le mouvement de grève des médecins résidents boucle déjà trois mois, y a-t-il, d’après vous, une issue à ce conflit ?
Je pense qu’il serait sage, pour nos responsables, d’être très attentifs et à l’écoute de tout ce qui vient des jeunes, en général, parce qu’ils ont une perception du présent et de l’avenir que n’ont pas ceux qui vivent dans leur bulle. Les jeunes sont dans le réel, alors que les autres sont dans la mythologie du passé.
Concernant les revendications des médecins résidents, principalement celle en rapport avec le service civil, les pouvoirs publics feignent de ne pas comprendre qu’il s’agit là d’une revendication nodale qui s’inscrit dans le cadre d’un Etat de droit, c’est-à-dire pleinement dans le sens des réformes profondes en débat actuellement, s’ils n’ont pas compris cela, c’est très grave. Quant à la deuxième revendication, elle porte sur leur formation ; quoi de plus normal que de demander à être mieux formé, même si parfois la formulation a été quelque peu maladroite. Ne devrions-nous pas profiter de cette opportunité pour tout mettre à plat, pour que nous, enseignants, nous nous remettions en cause ?
C’est souvent très utile de s’adapter aux évolutions en cours, surtout que beaucoup d’insuffisances sont constatées tous les jours par tout le monde. En effet, sur ce plan, il faut qu’un cahier des charges soit élaboré, qu’une nomenclature de tous les actes : type d’intervention, d’exploration que doit maîtriser le médecin spécialiste formé, soit établie pour chaque spécialité. Ne voit-on pas aujourd’hui de plus en plus d’explorations faisant appel à des équipements opératoires, pourtant disponibles, n’être pratiquées qu’une fois par semaine ou moins, et souvent exclusivement par une personne, sans que l’on se soucie de la formation ni de la rentabilité des équipements qui, ailleurs, sont mis à contribution tous les jours quand ce n’est pas 24h sur 24h. Pour ce qui est de l’issue que pourrait connaître ce conflit, je pense que le meilleur moyen d’y parvenir est que les pouvoirs publics répondent à ces revendications avec responsabilité, en ne s’enfermant pas dans des attitudes dogmatiques. Nous ne sommes plus dans les années 1960 ou 1970 pour tout imposer.
- Le ministère de la Santé, Djamel Ould Abbès, promet la promulgation avant la fin du mois en cours du décret portant statut particulier du médecin résident, est-ce suffisant pour une satisfaction totale des revendications des grévistes ?
Le décret portant statut particulier du médecin résident contribuera certainement à apporter de la sérénité dans les négociations en cours, mais il ne faut pas rêver ; il est difficile d’imaginer que des mesures à même de satisfaire réellement les grévistes soient décidées par les pouvoirs publics. D’ailleurs, pourquoi avoir attendu qu’on arrive à cette situation de pourrissement pour se rendre compte que les résidents ont besoin d’un statut particulier ? Pourquoi avoir résisté à toute réévaluation de la rémunération du résident, du médecin généraliste, du praticien spécialiste et de l’hospitalo-universitaire pendant aussi longtemps ?
- L’abrogation de l’obligation du service civil est la principale revendication des médecins résidents. Une demande rejetée catégoriquement par le Premier ministre Ahmed Ouyahia. Quel est votre commentaire ?
La demande d’abrogation du service civil est légitime car il s’agit d’une mesure anticonstitutionnelle en violation flagrante de l’article 29 qui stipule que «les citoyens sont égaux devant la loi sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour… toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale». Le service civil est injuste car il pénalise gravement le médecin spécialiste nouvellement diplômé. Le jeune résident qui entre dans la vie active se prépare à fonder un foyer ? Acquérir un logement, un emploi stable, un véhicule, bref, ce qu’il faut pour mener une vie décente. Quand pourra-t-il réaliser ce rêve si on lui fait perdre 1 à 4 ans de sa vie après 10 à 12 ans d’études après le bac et 2 ans de service militaire. Si par malheur il est déjà marié en fin de cycle, le service civil entraînera, à coup sûr, le divorce. C’est malheureusement souvent le cas.
Le service civil est inutile car totalement inefficace : le spécialiste nouvellement affecté dans ce cadre ne s’investira jamais pleinement. Isolé, exerçant dans des structures sanitaires obsolètes, qui n’ont de sanitaire que le nom, sans aucun soutien, ni de sa tutelle ni des autorités locales, il ne fait que signer les transferts vers les CHU du Nord. Un calcul du temps d’activité effectué durant le service civil dans les Hauts Plateaux nous a permis d’aboutir, à partir de quelques exemples, à une activité effective approximative de 8 mois sur 3 ans par médecin spécialiste. Comme nous pouvons le voir, cette mesure ne sert que la démagogie de responsables qui croient berner tout le monde en étalant les chiffres de couverture sanitaire sans en évaluer le bénéfice réel. Allez demander aux populations de ces régions, pas à leurs élus, ce qu’elles pensent de leurs hôpitaux et polycliniques, vous aurez une réponse cinglante sur l’utilité du service civil. Ceux qui diront que le service civil ne peut être abrogé se trompent lourdement, car il le sera et dans pas très longtemps. Il ne peut être maintenu dans un Etat de droit : «J’ai mon diplôme, je vais où je veux, je dispose de ma vie comme je l’entends, elle dépend de moi et du marché du travail. Offrez des conditions attractives, j’y réfléchirai», voilà la devise qu’il faudra respecter.
- Mais le ministère de la Santé parle d’une dette des médecins résidents envers le peuple…
Je pense que c’est un argument dont il ne faudrait pas trop abuser, parce que, comme ont répondu en masse les résidents qui ont eu la décence de ne pas aller jusqu’à rendre publiques les listes de bénéficiaires de bourses en devises, exemptés du service militaire et du service civil quand ils ont pu faire médecine, il y en a qui ont beaucoup plus à rembourser, surtout que parmi ces derniers, beaucoup sont bénéficiaires de tous les fonds destinés à la revalorisation de l’agriculture, de la pèche et j’en passe ; mais ces dettes ont peut-être été déjà effacées. Et puis, a-t-on fait signer un contrat d’engagement à effectuer le service civil au moment de l’inscription pour demander aujourd’hui le remboursement des frais d’enseignement ?
Et pourquoi aux seuls médecins spécialistes ? Tout cela ne peut pas nous détourner du problème souvent dramatique que vivent les populations de ces régions car le problème est réel et de vraies solutions doivent être trouvées, des solutions sérieuses et durables.
La santé de la population doit être classée priorité nationale et enjeu de sécurité nationale : Durant les débats au sein de la dite «commission des sages» un élu du Sud aurait, paraît-il, menacé de prendre les armes si on abrogeait le service civil ; je ne sais pas si c’est contre les pauvres résidents, mais je ne crois pas que ce soit contre ceux qui ont privé ces régions du minimum depuis 1962. Les propositions que l’on peut faire sont de trois ordres : à court terme, pour mettre fin à cette grève, on peut proposer, à titre transitoire, de réduire la durée du service civil à un an, quelle que soit la région d’affectation, moduler l’indemnité d’éloignement qui doit être conséquente en fonction de la région, jumeler les services de l’intérieur avec ceux des CHU et EPH du Nord, envisager des échanges et visites périodiques qu’effectueraient les professeurs, maîtres-assistants dans les structures de ces régions ; ce qui permettra une meilleure prise en charge des malades et la poursuite de la formation des nouveaux médecins spécialistes.
A moyen terme, redynamiser les structures de soins de base, dont la couverture nationale est satisfaisante par la mise en place de réseaux de soins et l’élaboration de programmes de formation et de lutte contre les maladies prévalentes et leurs facteurs de risque. Tout est prêt pour lancer cette étape qui repose sur la base de la pyramide de soins constituée de généralistes dont le nombre est largement suffisant pour prendre en charge correctement plus de 80% de la pathologie du pays. L’Algérie a préféré opter pour les solutions les plus coûteuses en inversant la pyramide alors que beaucoup de pays riches ont considérablement réduit la morbi mortalité des maladies prévalentes en optant pour des solutions peu coûteuses mais très efficaces, reposant sur le médecin généraliste, pivot du système de santé. A plus long terme, l’Etat doit consentir un effort de développement global de l’ensemble de ces régions, donc de l’ensemble du pays.
La qualité de vie doit être l’objectif prioritaire, car c’est elle qui permettra à chacun d’aller vivre et se fixer dans n’importe quelle ville ou village sans craindre pour le niveau d’enseignement pour les enfants, les possibilités de pratique du sport, de la musique, de distractions diverses et variées, d’emploi ; bref tout ce qu’il faut pour bien vivre, c’est ce qui arrêtera le phénomène des harraga. Ce n’est pas sa criminalisation.
Pour y arriver, il n’y a pas que le médecin spécialiste à attirer, mais tous ceux qui doivent contribuer au développement de ces villes et villages. Comment les attirer ? En y mettant le prix. Ce qui est possible si on récupère toutes les sommes détournées. (El Watan-25.06.2011.)
**Le PDG d’Air Algérie Wahid Bouabdallah limogé
Aussitôt limogé, les noms des successeurs sont évoqués ici et là. Parmi les noms qui circulent dans les couloirs du ministère des Transports, figure celui de l’actuel P-DG de Tassili Airlines, Mohamed Salah Boultef. Jusqu’ à présent, cette nomination n’a pas été confirmée.
Le P-DG d’Air Algérie, Abdelwahid Bouabdellah, a été officiellement démis de ses fonctions aujourd’hui. L’information a été confirmée par le concerné lui-même. «Effectivement, je ne suis plus à la tête d’Air Algérie», a t-il affirmé dans une déclaration à L’Expression. Et de préciser encore : «Je suis convoqué au ministère à 14h pour avoir la notification».
Le désormais ex-patron de la compagnie aérienne nationale déclare qu’il ignore les raisons de son limogeage. «Franchement, je ne comprends pas les raisons d’une telle décision», a t-il dit. Le concerné écarte l’idée que son limogeage soit lié à la dernière grève qui a secoué la compagnie nationale.
Mercredi dernier, les avions d’Air Algérie n’ont pas décollé toute la journée, à cause de la grève des stewards et des hôtesses de l’air. Toujours sur les raisons de son limogeage, M.Bouabdellah affirme que cette décision aurait été justifiable, si elle avait été prise bien avant aujourd’hui.
Aussitôt limogé, les noms des successeurs sont évoqués ici et là. Parmi les noms qui circulent dans les couloirs du ministère des Transports, figure celui de l’actuel P-DG de Tassili Airlines, Mohamed Salah Boultef. Jusqu’à présent, cette nomination n’a pas été confirmée.
Le nom de M. Boultef a été déjà donné comme successeur au défunt Tayeb Benouis. Depuis le décès de ce dernier, en août 2007, la compagnie aérienne a fait une escale de sept mois sans trouver le «bon pilote». La bataille pour la succession à la tête de l’entreprise a fait rage juste après la mort de feu Benouis.
Outre les noms de MM.Bouabdellah et Boultef, celui de Slim Benabdellah avait été, également, annoncé comme prétendant. Chaque candidat mobilisait, alors, ses relais pour survoler l’autre. A cette époque, M. Boultef a été bel et bien un concurrent potentiel de Abdelwahid Bouabdellah.
Mais c’était finalement, celui-ci, qui a fini par l’emporter. Le 1er mars 2008, le ministère des Transports a annoncé la nomination de Abdelwahid Bouabdeallah à la tête d’Air Algérie. Après plus de trois ans à ce poste de responsabilité, il a été remercié pour les services rendus. (L’Expression-19.06.2011.)
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**deux ex-PDG du port d’Alger condamnés à des peines de prison
La Cour d’appel d’Alger a porté dimanche à 6 ans de prison ferme les peines de 1 à 6 ans de prison ferme prononcées, le 27 avril dernier, par le tribunal de Sidi M’hamed contre les dix cadres du port d’Alger dont les deux anciens PDG, Bourouai Abdelhak et Farrah Ali.
Ces dix cadres avaient été accusés en 2010 de diverses malversations dans l’exercice de leurs fonctions. Le juge Halali Taib, tout en aggravant les peines de sept condamnés dont l’ancien PDG Farrah Ali, a ainsi confirmé les peines de 6 ans de prison ferme contre Bourouai Abdelhak, ex-PDG du port d’Alger, Zarzaihi Abdelmajid, ancien DG adjoint, directeur de l’exploitation et de l’organisation du port et Boukhari Abbas, opérateur privé. (El Watan-19.06.2011.)
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*Bechar: Accrochage entre des gendarmes et des trafiquants
Un accrochage à l’arme automatique s’est produit, samedi vers 18 h00, à Foum El Erg, un lieu dit, situé dans la daïra d’El Ouata, à quelques 300 km au sud du chef lieu de wilaya de Béchar, a-t-on appris de source sûre.
Cette source affirme que les hommes en verts étaient en patrouille dans cette zone lorsqu’ils ont aperçu trois véhicules Toyota « station » qui roulaient dans le désert et se dirigeaient, apparemment, vers les frontières marocaines.
Les gendarmes qui ont tenté de les arrêter, ont essuyé une série de tirs à l’arme automatique. L’accrochage a duré plusieurs minutes avant que les contrebandiers ne prennent la fuite, à la faveur de la nuit, abandonnant sur place un véhicule dans lequel les membres des services de sécurité ont récupéré une arme kalachnikov et des chargeurs de munitions.(El Watan-19.06.2011.)
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**des retraités manifestent à la Place 1er mai d’Alger
Les retraités ont renoué avec la contestation en tenant hier un sit-in au niveau du siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) à la Place 1er d’Alger en dénonçant la non satisfaction de leurs revendications par les autorités concernées..Suite à ce sit-in, une réunion a été tenue entre les contestataires et le Secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd. Celui-ci s’est engagé à prendre en charge le dossier des retraités qui sera, selon lui, à la tête d’ordre du jour de la tripartite prévue le mois de septembre prochain.Il est à souligner que plus de 400 retraités de la wilaya d’Alger ont menacé d’organiser un sit-in devant le siège du ministère de Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale le 25 juillet prochain si leurs préoccupations ne sont pas prises en charge par la tutelle. Selon un communiqué qu’a reçu Echorouk, il a été affirmé que les retraités sont la frange la plus démunie de la société en raison de la détérioration du pouvoir d’achat et met l’accent sur la nécessité de prendre en charge les principales revendications de cette catégorie à savoir, l’octroi d’une retraite de l’ordre de 15 000 DA égale au salaire national minimum garanti (SNMG), l’amélioration de la prime destinée au profit des femmes au foyer de 1730 à 4000 DA/le mois.Parmi leurs revendications figurent également la revalorisation de la prime de la veuve du retraité et la suppression du contrôle médical pour les personnes âgées atteintes de maladies chroniques et la réduction d’Impôt sur le revenu global (IRG). (Echorouk-15.06.2011.)
**Près de 11 000 mines datant de l’époque coloniale ont été détruites par l’ANP
10.990 mines datant de l’époque coloniale ont été découvertes et détruites par l’Armée nationale populaire (ANP) durant le mois de mai 2011, dans le cadre des opérations de déminage menées le long des frontières est et ouest de l’Algérie, a-t-on appris hier de bonne source. Ainsi, au niveau de la 2e Région militaire, 6.511 mines antipersonnel et 520 mines anti-groupes ont été découvertes et détruites.
Dans la 3e Région militaire, 12 mines antipersonnel et 2 mines anti-groupes ont été détruites.
La 5e Région militaire a, quant à elle, enregistré la découverte et la destruction de 3.610 mines antipersonnel, 257 mines anti-groupes et 78 mines éclairantes. Le total général des mines découvertes et détruites par les unités de l’ANP au 31 mai 2011 s’élève à 567.542 mines, soit 484.896 mines antipersonnel, 79.360 mines anti-groupes et 3.286 mines éclairantes, précise-t-on de même source. (13.06.2011.)
**PLUS DE 10.000 RÉFUGIÉS LIBYENS SE TROUVENT EN TERRITOIRE ALGÉRIEN
France 24 et Al Jazeera n’ont rien vu des caravanes composées de plusieurs semi-remorques transportant des vivres, des couvertures et des médicaments.
Près de 4000 Syriens fuyant les violences dans le nord-ouest de la Syrie se sont réfugiés en Turquie. Les télévisions arabes ont annoncé en une, cette situation grave. Plus encore, toutes les grandes chaînes arabes et occidentales, dont France 24, ont accaparé le dossier en lui consacrant des émissions et reportages en vue d´alerter l´opinion internationale. Envoyés spéciaux, images de réfugiés affluant sur le sol de la Turquie, nourrissent les plateaux des télévisions à grande diffusion et multilingue. Les chaînes s´affolent et crient: «C´est la catastrophe! C´est la crise humanitaire! La communauté internationale doit bouger!» Evidemment, c´est un drame humanitaire. Dans la foulée, il faut noter que même le haut commissaire des Nations unies, chargé de la question des réfugiés, Antonio Guterres, n´a pas manqué de manifester ses vives inquiétudes en évoquant même «le risque d´une crise humanitaire».
C´est dire que ces déplacements de personnes syriennes vers la Turquie sous l´effet des troubles sociaux soulèvent des interrogations multiples et une attention particulière des médias. Parallèlement, la question des réfugiés libyens et des ressortissants étrangers, affluant sur le sol algérien, est complètement ignorée. Ni les médias étrangers ni Antonio Guterres n´ont soufflé mot sur cette situation. Mais malgré cette indifférence de la communauté internationale, le Croissant-Rouge algérien multiplie ses efforts en organisant, notamment des caravanes avec le soutien de plusieurs organisations humanitaires algériennes se composant de plusieurs semi-remorques transportant des vivres, des habits, des matelas, des couvertures et des médicaments pour les réfugiés de différentes nationalités installés dans un camp aménagé à Ras Jedir, à proximité de la frontière tuniso-libyenne.De ces caravanes qui ont pris la route au début du mois de mai dernier et suivies par d´autres composées de nombreux volontaires, dont des médecins et des psychologues au secours de personnes en détresse, les télévisions arabes et occidentales n´ont rien vu.
En revanche, elles répercutent des accusations basées sur des arguments fantoches selon lesquels l´Algérie envoie des mercenaires en Libye. Voilà ce qui s´appelle de la manipulation médiatique à grande échelle. Y a-t-il deux collèges de réfugiés? Pourtant, ces canaux médiatiques à l´affût de «l´information» sont très attentifs au moindre bruit, répercutant un simple écho, lié aux relations algéro-libyennes. Pour preuve, il faut souligner qu´il a fallu juste une simple rumeur, accusant l´Algérie d´avoir fourni de l´aide à Mouamar El Gueddafi, pour qu´Al Jazeera, Al Arabia et France 24 en fassent un sujet d´intérêt, sans précédent, qu´elles répercutent en continu comme s´il s´agissait d´un scoop mondial.
Dans ce cas de figure, nombre de questions s´imposent: qu´en est-il de la situation des milliers de Libyens qui se sont réfugiés en Algérie depuis trois mois? Les médias arabes et occidentaux s´adonnent-il à la politique du deux poids, deux mesures, ou s´agit-il d´orientations bien précises, répondant à des desseins inavoués? «Au moins 10.000 personnes se sont enfuies du déluge de feu que subit la Libye pour trouver refuge aux frontières algéro-libyennes», selon des sources sécuritaires.
Les postes frontaliers de Tinalkoum, Tarat et Debdeb, enregistrent régulièrement, des flux de réfugiés libyens fuyant les violences qui se sont déclenchées, depuis mi-février dernier, entre les rebelles et les pro-El Gueddafi.
Selon les mêmes sources, les flux d´entrées en provenance de la Libye, à ces postes frontaliers grossissent sans cesse.
Le nombre de réfugiés libyens, mais aussi de ressortissants étrangers, travaillant en Libye, augmente chaque jour. Ils sont pris en charge à tous les niveaux. Installés dans des camps aménagés pour la circonstance, et ce, sous les bons auspices de l´Algérie, qui n´a pas cessé, d´ailleurs, de renforcer ses capacités d´accueil pour les réfugiés de la Libye.
Mieux encore, des missions humanitaires et caravanes ont été organisées pour venir en aide aux Libyens se trouvant aux frontières algéro-tunisiennes. Celles-ci ont acheminé toutes sortes d´aide aux camps des réfugiés libyens, installés en Tunisie. (L’Expression-13.06.2011.)
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**Deux millions d’algériens ont la nationalité française
Plus de 350 000 algériens ont obtenu la nationalité française durant les 20 dernières années, dont 200 000 entre 2000 et 2010.
Il est difficile de déterminer avec exactitude le nombre des personnes ayant la double nationalité algérienne et française, mais on peut évaluer approximativement leur nombre partant des chiffres à la disposition de certaines institutions. Le nombre des algériens établis en France et qui inscrits sur les registres des 18 consulats algériens dans ce pays est de près d’un million 300 000, dont les deux-tiers (2/3) ont la double nationalité algérienne et française. Une partie de ces binationaux a acquis la nationalité française par naissance et une autre partie l’a obtenu. Toutefois, il est à souligner que les chiffres dont disposent les services consulaires algériens en France n’incluent pas les algériens qui ont la nationalité française mais qui ne figurent pas sur les registres de ces services. Ainsi, on peut évaluer le nombre des algériens ayant la nationalité française à près de 2,5 millions de personnes.
20 000 algériens obtiennent la nationalité française chaque année
Avant la décennie noire et la crise sécuritaire et politique en Algérie, plus exactement avant 1992, le fait de demander la nationalité française était presque tabou. Ainsi le nombre d’algériens ayant demandé la nationalité française durant les 30 premières de l’indépendance de notre pays ne dépasse pas les 100 000. Mais après 1992, de plus en plus d’algériens demandent la nationalité française. Le nombre des demandes effectuées par les algériens s’est multiplié par cinq. En effet, 15 000 algériens obtiennent chaque année la nationalité française (entre 1992 et 2000). Par la suite, ce nombre a atteint les 20 000 durant la dernière décennie (2000-2010). Au total, plus de 350 000 algériens ont obtenu la nationalité française durant les 20 dernières années, dont 200 000 entre 2000 et 2010.
Sur un autre plan, il est à souligner que des milliers de binationaux (franco-algériens) ont lancé une pétition pour dénoncer les agissements du parti de droite au pouvoir en France qui veut les obliger à garder une seule nationalité. Fouad Hasnaoui, le représentant des franco-algérien au Conseil des français à l’étranger a indiqué que la Droite française veut les sanctionner après qu’ils eurent voté en force pour la candidate socialiste Ségolène Royal lors des dernières élections présidentielles en France. (Echorouk-10.06.2011.)
*Déportés algériens de Nouvelle-Calédonie
Que deviennent leurs descendants ?
Les historiens ont décrit la déportation d’Algériens par les autorités coloniales françaises en Nouvelle-Calédonie, mais que deviennent aujourd’hui les descendants algériens qui ont fait souche sur cette île des Antipodes ? C’est la question à laquelle tentera de répondre Hamid Mokadem, professeur de philosophie à l’Institut de formation des maîtres de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), lors de la conférence prévue samedi prochain à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Ce “café littéraire et philosophique” consacré donc aux “descendants des déportés algériens de Nouvelle-Calédonie” se tiendra, à partir de 14h, au Petit Théâtre. Hamid Mokaddem, professeur de philosophie à l’Institut de formation des maîtres de Nouméa, réside en Nouvelle-Calédonie depuis 1989. Auteur et éditeur, la plupart de ses recherches portent sur les trajectoires et les peuplements en Océanie. Ce dernier a déjà donné, lundi dernier, la même conférence au Centre culturel français d’Alger. (Liberté-01.06.2011.)
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*40 000 divorces chaque année..
Le ministère de la justice enregistre chaque année environ 40 000 cas de divorces, dont 60 % sont dus à la trahison conjugale et 15 % des cas concernent des demandes de divorce formulées par des femmes.
Le même département ministériel a enregistré, d’autre part, une augmentation vertigineuse des affaires présentées devant la justice liées à la reconnaissance de la paternité suite à des mariages coutumiers. De son coté le ministère délégué chargé de la famille et de la condition féminine a annoncé que l’Algérie compte environ 11 millions de femmes célibataires. Le nombre impressionnant a poussé des spécialités des affaires de la famille à demander la révision de certains articles du code de la famille lié à la polygamie pour permettre aux hommes d’avoir plus d’une épouse. La polygamie est presque bannie dans notre pays, alors que notre religion musulmane le permet dans certains cas et avec des « conditions » bien déterminées. Selon ces spécialistes la presque « interdiction » de la polygamie pousse beaucoup d’hommes à la débauche. Cinq ans après son amendement, le code de la famille continue de soulever des débats, notamment en ce qui concerne la question de polygamie. Pour qu’un homme puisse avoir une deuxième épouse en Algérie, il doit selon le code de la famille amendé obtenir l’autorisation de sa première (épouse) et obtenir une autorisation du magistrat compétent. Ces deux exigences de nature administrative, ont poussé beaucoup d’homme à avoir une deuxième épouse en contractant un mariage coutumier comme une solution alternative. D’autres hommes ont quant à eux décidé de vivre avec une autre femme dans l’« illégalité » après que leurs épouses leur ont interdit d’avoir une deuxième femme. Dans ce contexte maître Brahim Bahlouli, et enseignant à la faculté de droit de Ben Aknoun, a expliqué à Echorouk que la restriction de la polygamie et la nécessité au mari de d’avoir l’autorisation de sa première femme avant d’avoir une deuxième épouse figure dans l’article de loi numéro 05-02 du 27 février 2005. L’article 8 alinéa 2 stipule que le mari doit informer sa première épouse et demander une autorisation d’un juge pour avoir le droit d’avoir une deuxième épouse. Or l’article 8 de la loi de juillet 1984 stipule que le mari a le droit d’avoir plus d’une épouse à condition qu’il ait une justification légale. Selon notre interlocuteur, le fait d’exiger de l’homme le consentement de sa première épouse pour en avoir une deuxième, et face au refus de la première, cela le pousse à contracter un mariage coutumier, non reconnu administrativement. Le problème dans ce cas, c’est que les enfants qui naissent de ce genre de mariages (coutumiers) seront des victimes et seront confronté à des problèmes d’ordre administratifs. (Echorouk-30.05.2011.) .
*Du nouveau pour le dossier du passeport…La certificat de nationalité supprimé
Le certificat de nationalité est remplacé par la présentation de l’acte de naissance du père ou de la mère, ou à défaut, l’acte de décès de l’un des deux parents pour le renouvellement du passeport et de la carte d’identité nationale, indique, mardi, un communiqué du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Ces documents seront accompagnés par la présentation de la carte d’identité nationale ou du passeport arrivés à expiration, ajoute la même source. Le certificat de nationalité est cependant exigé lorsque la demande de carte d’identité ou du passeport est formulée pour la première fois, précise le ministère de l’intérieur et des Collectivités locales. Un nouveau formulaire d’une seule feuille imprimée en recto verso sera, en outre, mis à la disposition des citoyens et des citoyennes pour la demande d’établissement du passeport et de la carte d’identité. Ce formulaire comporte trois rubriques réservées, pour la première (A), à la transcription des éléments d’identité du demandeur, pour la seconde (B), à la transcription des informations concernant le père, pour la troisième (C), à la transcription des informations concernant la mère. Le formulaire est accompagné de deux annexes: l’une destinée aux personnes mariées, libellée «annexe conjoint-enfants», l’autre réservée aux enfants mineurs ayant un tuteur légal autre que ses parents, libellée «tuteur légal» indique le communiqué. Cet imprimé est mis à la disposition des citoyens et des citoyennes au niveau des circonscriptions administratives et des daïras, comme il peut être téléchargé à partir du site du ministère: www.interieur.gov.dz.
Le ministère souligne, également, que la liste des pièces constitutives du dossier de demande de la carte d’identité nationale et du passeport, prévues par l’arrêté ministériel du 25 mai 2011, peut être consultée sur le même site. (L’Expression-01.06.2011.)
*Turquie, Tunisie et Maroc se disputent les touristes algériens
Les agences de voyages sont unanimes à dire que la saison estivale 2011 sera exceptionnelle sur tous les plans. Les révolutions arabes ont changé cette année les destinations des deux millions d’Algériens qui préféraient passer leurs vacances sur les plages des pays arabes pour plusieurs raisons. Il s’agit notamment de considérations de religion, de langue, de prix mais également de visas. En plus de cela, le mois de Ramadhan coïncidant cette année avec le mois d’août, ce qui encouragera ce qui s’appelle le « tourisme religieux ».
La Turquie interdit la mixité dans les hôtels… mais les prix sont inabordables
La destination touristique Turquie se substituera aux anciennes destinations touristiques des Algériens à savoir la Tunisie et l’Égypte. En effet, de plus en plus de touristes algériens veulent passer leurs vacances d’été dans ce très beau pays. Toutefois les prix font obstacles à beaucoup d’entre eux. Il n’est un secret pour personne que les prix des prestations proposées en Turquie dépassent de loin ceux proposés par la Tunisie. À titre d’exemple, un séjour d’une semaine dans un modeste hôtel à Istanbul coûte au moins 10 millions de centimes. Cependant, ce pays offre des prestations qui arrangent les traditions et les mœurs des familles algériennes. En effet, les hôtels interdisent la vente de l’alcool et la mixité pour accueillir des touristes musulmans venus des quatre coins du monde. Les centres de vacances d’Istanbul et d’Antalya affichent complets, et depuis peu la région de la mer Noire connaît un regain de popularité. Il y a une augmentation remarquable du nombre de touristes arabes en Turquie. Surtout depuis que les visas d’entrée ne sont plus obligatoires pour certains pays de la région. Ces populations arabes se sentent plus à l’aise en Turquie que dans n’importe quel pays européen ou aux États-Unis, en raison de nos similarités culturelles et religieuses
La Tunisie très attractive avec les réductions et le Maroc avec la rencontre des Verts
La révolution du Jasmin a soulevé les craintes des autorités tunisiennes qui redoutent la dégringolade de leur économie avec la perte de plus de 1 600 000 touristes algériens qui passent chaque année leurs vacances dans ce pays frère. Pour attirer les Algériens, le ministre tunisien du Tourisme a promis des réductions très alléchantes et des facilitations en matière de contrôle à la frontière. En plus de cela, les autorités tunisiennes ont ouvert une ligne maritime pour le transport des touristes algériens qui veulent se rendre en Tunisie par voie maritime. S’agissant de l’autre pays frère, le Maroc, ses autorités officielles intensifient leur campagne médiatique pour la réouverture des frontières terrestres, d’autant plus que l’équipe nationale algérienne affrontera très prochainement la sélection marocaine. (Echorouk-29.05.2011.)
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**La Poste prise en otage
La crise des liquidités vient, à peine, de s’estomper qu’une nouvelle grève rappelle l’enfer de la Poste.
Alors que le marasme est à son paroxysme au niveau des bureaux de poste, le ministre de la tutelle et la direction générale diffèrent la réponse aux grévistes jusqu´au 24 juin prochain. Pendant ce temps, la quasi-majorité des bureaux de poste sur le territoire national ainsi que le centre des chèques postaux demeurent fermés aux usagers.
La grève continue au grand dam des milliers de travailleurs, fonctionnaires et autres catégories qui s´apprêtent à retirer leur paie en cette fin de mois. Si durant les premiers jours les protestataires ont observé un piquet de grève à guichet ouvert, hier tous les guichets ont été désertés. Aussi, les accès à l´intérieur de la Grande Poste ont été carrément bloqués, a-t-on constaté hier. En grève depuis le 25 mai, les travailleurs d´Algérie Poste n´entendent pas mettre fin à leur débrayage, incitant le ministre à tenir la promesse de prendre en charge leurs revendications. «Nous ne reconnaissons pas le syndicat de l´entreprise qui n´est nullement représentatif, encore moins la Fédération des travailleurs de la poste affiliée à l´Ugta», clament à l´unisson les protestataires.
Devant l´absence d´un syndicat réellement représentatif ayant prise sur les grévistes, les travailleurs ont opté pour le système D, depuis le début de leur action. Il est clair que le pacte social et économique se trouve de fait remis en cause. Ainsi, la rupture semble consommée avec la Centrale syndicale qui exclut toute ligne revendicative, tout processus d´autonomisation de l´acteur social, preuve en est que «les postiers gèrent leur débrayage au jour, le jour par téléphone portable», nous confient les grévistes. En l´absence d´un cadre syndical légal digne de ce nom, ni préavis de grève, encore moins le service minimum ne sont respectés conformément à la réglementation en la matière. Non informés sur cette grève, les usagers dont certains sont venus de loin tel le Sud et l´intérieur du pays, n´ont cessé d´affluer vers le centre des chèques postaux. Devant l´absence de préposés aux renseignements, les usagers ne sachant à quel saint se vouer, s´attardent en vain dans les salles d´attente. Déterminés à aller jusqu´au bout, les grévistes de leur côté exigent, comme ils l´ont fait savoir, «ni plus ni moins, la prise en charge immédiate de la plate-forme de revendications», et ce, disent-ils «en préalable à toute fin de leur grève». Par ailleurs, en guise de réaction au mouvement de grève des postiers, un communiqué du ministère de tutelle a été rendu public, après une réunion ayant regroupé le ministre, Moussa Benhamadi, avec les principaux responsables de son secteur, notamment celui d´Algérie poste et le secrétaire national de la Fédération des travailleurs de la poste.
Cette réunion a examiné la situation prévalant à Algérie poste suite à l´arrêt de travail. Selon le communiqué, l´échange de points de vue a permis de constater que «certaines revendications ont été déjà prises en charge à travers la signature d´accords collectifs se rapportant notamment au dispositif de la promotion et à la révision de la nomenclature des postes de travail». Concernant l´indemnité de zone, le directeur général du ministère s´est engagé à finaliser, dans les meilleurs délais, le dossier y afférent. En outre, il a été convenu, peut-on lire sur ce même document, «la poursuite des négociations entre les deux parties à l´effet de soumettre les propositions quant à la prise en charge des autres points contenus dans la plate-forme de revendications». Il s´agit de la révision de la grille des salaires, la revendication principale des travailleurs.
D´autant plus que cette révision est prévue dans la convention ayant accompagné la conversion de l´entreprise en Epic en 2003.
Le réajustement des indemnités liées aux conditions de travail, la création de la prime de risque, le relèvement du taux de l´IEP et le repositionnement des personnels dans les fonctions réellement exercées, sont d´autres points figurant sur la liste des propositions.
Enfin M.Benhamadi a instruit le directeur général des postes de procéder immédiatement au retrait des plaintes déposées à l´encontre des grévistes. (L’Expression-01.06.2011.)
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*Leurs primes augmentées…
Les cheminots reprennent le travail
Le conflit opposant les 820 travailleurs relevant du réseau national des cheminots à la direction générale de la Sntf a fini par connaître son épilogue.
Après avoir décidé d´une grève de deux jours, dimanche et lundi derniers, les travailleurs ont repris leurs postes juste après l´annonce du dénouement du conflit, a-t-on appris, hier, auprès de Abdelhamid Derradji, secrétaire général de la Fédération nationale des cheminots, joint par téléphone. Toutes les revendications sont satisfaites.
La prime de traction pour les chefs de réserve a été augmentée de 4%. L´indemnité de surveillance et de contrôle a été augmentée de 15% en fonction des salaires de base. Une prime de dépannage en ligne, liée à la maintenance légère, a été instaurée dont le taux est fixé à 6% du salaire. (L’Expression-01.06.2011.)
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** D’autres infos…cliquer ici:
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Merci pour toutes ces informations !
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Julien
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down, The Conjuгіng iis one оf the Pеrron fаmіly а lіttle moгe.
Very interesting subject, thanks for putting up. « Time flies like an arrow. Fruit flies like a banana. » by Lisa Grossman.
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