Infos d’Algérie-3
***Près de 1,5 million d’opérateurs économiques inscrits au registre du commerce
Les détaillants raflent la part du lion
Le nombre total des opérateurs économiques, inscrits au registre du commerce à fin septembre 2010, s’élève à 1 413 203, en hausse de plus de 4% par rapport à la fin de l’année 2009 avec 1 351 177 opérateurs, selon un bilan du Centre national du registre de commerce (CNRC). La proportion par secteur d’activité de ces commerçants en tant que personne physique est de 47% pour le commerce de détail, 34,2% dans les services, et 14,4% dans la production industrielle et le BTPH. Pour les sociétés, cette proportion est de 31% dans les services, 30,2% dans la production industrielle et le BTPH et 21,5% dans le secteur de l’import-export. Selon le CNRC, la wilaya d’Alger demeure la plus importante en matière d’implantation des opérateurs économiques avec 141 865 personnes physiques (11% du total) et 39 674 personnes morales (32%), suivie de la wilaya de Sétif avec 58 096 personnes physiques et 5 986 personnes morales, de la wilaya d’Oran avec 52 286 personnes physiques et 9 245 personnes morales, et la wilaya de Tizi Ouzou avec 52 854 personnes physiques et 4 567 personnes morales. Le rapport statistique des neuf premiers mois de l’année relève, en outre, 244 118 nouvelles inscriptions au registre du commerce. La wilaya d’Alger détient à, elle seule, 16,06% des nouvelles inscriptions, Tizi Ouzou 3,76%, Sétif 3,63% et Oran 3,42 %. Comparativement aux neuf premiers mois de l’année 2009, les inscriptions au registre du commerce, toutes natures confondues, ont connu une hausse de 13,62% dont 2,1% pour les personnes morales et de 15,02% pour les personnes physiques, souligne le CNRC. Le CNRC a précisé que sur le chiffre global de 244 118 nouvelles inscriptions, 124 907 sont de nouvelles entreprises dont 11 533 personnes physiques et 9 576 sociétés, 68 329 radiations ou cessations d’activités dont 93,35% sont effectuées par des personnes physiques ainsi que 50 872 modifications pour divers motifs opérées, pour l’essentiel, par les personnes physiques (80,86% du total). (Liberté-11.11.2010.)
* “L’État va réarmer les citoyens contre le terrorisme”
Le ministre a précisé que la remise des armes ne dépend pas du ministère de l’Intérieur, qui est uniquement concerné par l’application de cette décision prise par le ministère de la Défense nationale.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, n’a pas été, hier, avare en déclarations en direction de la presse nationale qui l’a sollicité à propos de sujets d’actualité nationale les plus brûlants. Interrogé en premier à propos de la question de la remise des armes aux citoyens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le ministre expliquera qu’“il y a des régions dans lesquelles le problème d’insécurité demeure et où des gens nous ont sollicités pour obtenir des armes pour lutter contre le terrorisme. À ces gens-là, nous donnerons des armes”. Ce faisant, le ministre de l’Intérieur précisera que “la remise des armes ne dépend pas du ministère de l’Intérieur qui est chargé uniquement de l’application d’une décision du ministère de la Défense nationale (MDN) qui est à l’origine de cette remise des armes”.
Criminalisation du colonialisme : le projet n’a aucun fondement juridique
Au sujet du fameux projet de loi criminalisant le colonialisme, le ministre estime qu’il ne repose sur aucun fondement juridique. Il a commencé par expliquer que “les fondements juridiques d’une loi se construisent généralement à partir des dispositions du code pénal”. Aussi et si à ses yeux “dans notre code pénal, il y a tous les faits et gestes susceptibles de justifier des procédures de poursuite et que les actes sont désignés dans le code pénal, il y a aussi les sanctions”, il demeure néanmoins que “notre
code pénal est postérieur à la période considérée”.
Et comme “il ne peut pas y avoir d’effet rétroactif de l’application de la loi”, le ministre se demande, dès lors, “on va condamner les gens
comment ?”. Et d’asséner que de tels crimes “ne peuvent donc être condamnés que sur le plan moral”. Sur le plan politique, Ould Kablia estimera que l’armée française a commis des crimes abominables contre l’humanité.
Il notera à ce sujet qu’“il y a actuellement en France des associations qui demandent à ce que la France fasse preuve de repentance et demande des excuses”. “C’est l’objectif que nous devons atteindre”, expliquera-t-il tout en soulignant que “c’est une carte entre nos mains que nous devons faire valoir : la France doit présenter des excuses au peuple algérien et faire preuve de repentance”.
Passeport biométrique : ça se passe mal
Sollicité sur l’opération de dépôt des dossiers pour l’obtention des passeports biométriques, le ministre n’a pas tergiversé pour dire que “cela marche mal”. La raison, dit-il, en est que “les gens sont pressés d’avoir leur passeport”. Comment parer à cette situation ? Réponse du ministre : “Pour ceux susceptibles d’avoir des visas, on leur donne des passeports ordinaires, selon l’ancienne formule, pour une durée de deux ans”. Cette opération de passage au passeport biométrique s’étendra jusqu’en 2015, a-t-il rappelé. Interrogé à propos de la difficulté d’obtention de la pièce 12 S de l’extrait de naissance, le ministre précisera que cette pièce “est disponible”. “Le seul problème est que parmi les 600 équipements dont nous avons besoin (pour la confection des passeports biométriques], nous n’avons acquis à ce jour que 80. Nous n’en avons lancé un avis d’appel d’offres pour l’acquisition de ces équipements. Trois offres nous ont été faites et sont actuellement à l’étude”, précise-t-il à ce sujet. “4 400 registres d’état civil sont actuellement disponibles au niveau de l’Oranie”, dit-il, tout en expliquant qu’“il y a 450 scanners sur lesquels on peut solliciter la machine plutôt que les personnes”.
Parkings sauvages : ils seront régularisés
évoquant la question des parkings sauvages en réponse à une question, le ministre dira qu’ils seront “régularisés ou diminués”. Quant aux marchés non réguliers, Ould Kablia indiquera qu’ils “seront transférés ailleurs pour ceux qui ont une possibilité de transfert, ou détruits pour ceux qui n’ont pas la possibilité de transfert dans un autre lieu”. (Liberté-03.11.2010.)
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La première phase vient d’être achevée
Le plan de sauvegarde de la Casbah opérationnel
Il est prévu la protection de quelque 400 maisons qui menacent ruine, pourtant toujours occupées par plus de 50 000 habitants.
La première phase de l’élaboration du plan permanent de sauvegarde de la Casbah d’Alger vient d’être achevée. Lancé en 2007, ce plan se veut un instrument juridique, élaboré par une équipe de 25 experts de différentes spécialités. Il s’agit d’une étude approfondie de ce quartier à laquelle se sont attelés des sociologues, des économistes, des architectes, des urbanistes, des historiens, des archéologues… Ces spécialistes ont établi un diagnostic du patrimoine et ont pu détecter son mal. À partir de ce constat, ils agiront de sorte à ce qu’ils puissent sauvegarder les quelque 400 maisons qui menacent ruine, pourtant toujours occupées par plus de 50 000 habitants. Pour l’exécution de cette opération, l’État a débloqué, il y a trois ans, une enveloppe de 600 millions de DA. M. Abdelwahab Zekagh, directeur général de l’Office national de gestion et d’exploitation de biens culturels protégés a déclaré hier sur les ondes de la radio Chaîne III que le plan en question sera mis en œuvre bientôt. Des opérations seront ainsi entreprises pour gérer les canalisations d’eau, combler les parcelles vides, lutter contre les constructions illicites et interdire l’utilisation du béton et de l’aluminium. Selon lui, environ 394 maisons ont, jusque-là, subi une action de renforcement et de confortement en attendant leur restauration définitive. Des habitations seront également édifiées sur les terrains vacants afin de renforcer celles qui s’y trouvent déjà et éviter de ce fait leur “effondrement en château de cartes. Car la Casbah est bâtie sur une pente”, a souligné M. Zekagh. La décision a été donc prise pour revenir à l’usage de la chaux et l’utilisation des couleurs traditionnelles, des décorations avec mosaïques, la céramique… Une lutte contre les constructions illicites sera en outre déclarée et tout usage de béton et de l’aluminium sera interdit. Pour le DG de cet office, tout le monde devra s’impliquer, notamment les propriétaires privés qui représentent 80% de la population de la Casbah. Ces derniers devront accepter l’acte de restauration. Aux pouvoirs publics de les aider pour procéder à la réhabilitation de leurs demeures. Il faut noter que la Casbah d’Alger est dans un état de délabrement total. “Depuis trente ans que nous parlons de la Casbah, classée patrimoine mondial, nous ne savons pas à ce jour comment faire pour gérer et exploiter ce bien culturel”. L’Agence nationale des secteurs sauvegardés a été, pour rappel, créée lundi dernier et le décret exécutif portant sa création a été adopté par le gouvernement. Cet organisme a pour charge d’exécuter le plan de protection de la Casbah ainsi que le patrimoine de onze villes dont Dellys, Ghardaïa, Tlemcen, Annaba, Constantine, Béjaïa, Cherchell, Tazoult et Tipasa. “L’Agence est un organe d’exécution de puissance publique qui gère les secteurs sauvegardés. Elle sera le seul interlocuteur en matière de sauvegarde et de contrôle. Elle aura à élaborer un plan permanent de sauvegarde dont la gestion sera assurée par les experts”, a-t-il expliqué. Abdelwahab Zekagh a, par ailleurs, affirmé que des mesures d’urgence ont été lancées pour réhabiliter la mosquée de Ketchaoua à Alger et sauver les minarets de l’écroulement. À ce propos, un avis d’appel d’offres international a été publié pour choisir les entreprises qui vont exécuter le projet de sauvegarde de cet ancien édifice. (Liberté-22.11.2010.)
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*Encouragement de la production céréalière en Algérie
16 producteurs ayant dépassé la moyenne de 60 q/h rejoignent le club des 50
Le directeur général de l’Office national interprofessionnel des céréales a annoncé, hier, l’entrée en vigueur du club des 50, qui regroupe actuellement 16 producteurs potentiels ayant réussi à dépasser la moyenne nationale de production de blé, fixée à 16 q/h lors de la saison de 2009-2010 ; leurs récoltes ont pu atteindre 50 à 60 q/h, et ce malgré la sécheresse à laquelle ils ont fait face lors de la dernière saison. Selon le même interlocuteur, d’autres agriculteurs ayant des capacités pour produire une moyenne de 50 q/h vont rejoindre le club prochainement. Dans une déclaration à El Khabar, le DG de l’OAIC a révélé que l’idée de la création d’un club regroupant les meilleurs 50 producteurs de blé a été proposée par le ministre de l’Agriculture, Rachid Benaissa, soulignant que 16 producteurs potentiels de blé ont été recensés à travers les wilayas de Constantine, Guelma, Tiaret, Relizane, Tlemcen, Chlef, Ghardhaia. (El Khabar-03.11.2010.)
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* En vertu de la décision du président portant d’inclure toutes les catégories
La commission nationale de réconciliation examinera les dossiers des détenus du Sahara
La commission nationale de la réconciliation nationale, présidée par le premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, examinera le dossier des détenus du Sahara, afin de l’introduire parmi les dossiers à résoudre dans le cadre des mesures complémentaires de la réconciliation nationale.
Des sources ayant travaillé sur les dossiers de la réconciliation ont expliqué que le gouvernement a décidé d’examiner les dossiers relatifs aux détenus du Sahara, qui ont été déposés au début de l’année 2004, n’ayant pas bénéficié des mesures ordinaires de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
L’initiative de la commission nationale de réconciliation nationale intervient suite aux multiples plaintes déposées par les concernés au niveau de la présidence de la République. Cette dernière a ordonné à la chefferie du gouvernement de commencer l’examen des dossiers dans le cadre des dispositions complémentaires prévues dans l’article 47 de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Le chef de la cellule d’assistance judiciaire de mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, M. Merouane Azzi a déclaré, hier, à El Khabar, que les victimes de la tragédie nationale ont reçu des garanties portant le début d’examen de l’ensemble des dossiers, y compris ceux relatifs aux détenus du Sahara, des victimes de sinistres matériels dont les biens ont été saccagés par les groupes terroristes. L’interlocuteur a indiqué que tous les dossiers en suspens se trouvent sur le bureau du président de la République.(El Khabar-03.11.2010.)
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*La frégate britannique Cornwall F99 accoste au port d’Alger
Le chef de la frégate britannique Cornwall F99, colonel Wilkinson, a appelé pour la nécessité de renforcer la coopération militaire entre Alger et Londres.
Dans une déclaration à la presse, le chef de la frégate britannique Cornwall F99 a indiqué que cette visite en Algérie s’inscrit dans le cadre « du renforcement de la coopération militaire entre les deux pays, notamment entre les deux armées de mer », ajoutant que sa visite « est une occasion pour « l’échange des points de vue avec les officiers algériens et les mettre au courant des nouvelles techniques utilisées dans la lutte contre la piraterie dans les eaux territoriales de la Somalie ».Pour sa part, le chef de la cellule de la communication du Commandement des forces marines, Mohamed Kadour, a affirmé que la visite de la frégate britannique en Algérie entre dans le cadre de la coopération entre les deux forces marines britanniques et algériennes. (El Khabar-03.11.2010.)
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* « Washington est ambitieuse pour développer la promotion entre les deux pays »
Hillary Clinton considère l’Algérie comme un acteur principal dans la promotion de la stabilité et la sécurité régionales
Le secrétariat d’Etat américain des affaires étrangères, Mme Hillary Clinton, a considéré que l’Algérie est devenue un acteur primordial dans la promotion de la stabilité et la sécurité régionales.
Le secrétariat d’Etat américain des affaires étrangères, Hillary Clinton, a présenté lundi ses vœux à l’Algérie à l’occasion de la commémoration du 1er novembre 1954, en mettant l’accent sur le rôle du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le rétablissement de la paix en Algérie après plusieurs années de terrorisme.
« Au nom du Président Obama et du peuple des Etats-Unis, je tiens à féliciter le peuple algérien à l’occasion de la journée nationale du 1er novembre », souligne-t-elle. « Sous la direction du Président Bouteflika, l’Algérie a émergé après des années de turbulence afin de devenir un catalyseur dynamique pour promouvoir la stabilité et la sécurité régionales », a déclaré la Secrétaire d’Etat dans un communiqué publié par le Département d’Etat.
Abordant les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis, le chef de la diplomatie américaine a souligné que « les Etats-Unis se sont engagés à travailler avec l’Algérie pour atteindre leur aspiration commune pour un monde plus sûr et un avenir meilleur pour nos enfants ». Dans ce sens, affirme-t-elle, « notre histoire de coopération et de respect facilite la croissance des investissements économiques et des échanges culturels entre l’Algérie et les Etats-Unis, et nous sommes impatients de continuer à développer notre partenariat ». « Je souhaite au peuple algérien une joyeuse fête et une année prospère et pacifique », souligne Mme. Clinton dans son message. (El Khabar-03.11.2010.)
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*Ils ont couté des millions de dollars au trésor public
10 mille appareils médicaux inexploités dont 5700 en panne dans les hôpitaux
En marge de la présentation de la loi de finances de 2211 au parlement, le ministre de la santé et de la population, M. Djamel Oueld Abbés, a révélé qu’il a découvert lors de sa désignation au poste de ministre de la santé une situation obscure et une affaire suspecte concernant 5700 appareils médicaux en panne dans les hôpitaux, dont certains appareils destinés au traitement de certaines maladies. Il a indiqué que ces appareils n’ont pas été réparés et ont été laissés à l’abandon en dépit du fait qu’ils ont couté des millions de dollars au trésor public.
Le ministre a ajouté qu’environ 2000 appareils médicaux sont stockés au niveau des magasins des hôpitaux dont certains sont stockés dans des endroits susceptibles d’endommager ces appareils.
Oueld Abbés a notamment indiqué que 2300 appareils médicaux ont été installés au niveau des hôpitaux, laboratoires et centres médicaux, toutefois, ils n’ont pas été mis en service suite à l’absence de compétences et de techniciens pouvant les mettre en marche.
Le ministre a, enfin, déclaré qu’il a informé le président de la République de cette situation et que des services ont été chargés d’enquêter sur cette situation pour déterminer les responsables de cette situation.(El Khabar-03.11.2010.)
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* Célébration du 1 er novembre à Berlin
La communauté algérienne concocte un riche programme
Loin de tout protocole, dans une ambiance populaire et conviviale, les Algériens de Berlin, avec les amis étrangers de l’Algérie, ont célébré avec faste le 56e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne.
Le café-galerie Isotop, en plein centre ville, au quartier de Shöneberg, ne pouvait contenir les dizaines d’invités venus assister à cette soirée commémorant une date historique de la résistance du peuple algérien contre le colonialisme
français. Lors de la prise de parole, les organisateurs ont insisté sur l’importance de cette date historique et du message des chouhada, ainsi que sur l’orientation
politique du Congrès de la Soummam qui a inscrit dans le combat libérateur l’édification d’une “Algérie, libre, démocratique et sociale”. Un documentaire sur cet anniversaire a ensuite été diffusé et des poèmes de Kateb Yacine, Bachir Hadj Ali, Tahar Djaout, Nazim Hikmet ont été aussi au menu du programme de cette soirée qui s’est prolongée tard dans la nuit. Des musiciens algériens ont interprété avec brio les grands “classiques” de la chanson amazighe, chaabi, raï, bédouine, malouf et arabo-andalouse.
Le public a aussi apprécié les plats de la cuisine algérienne offerts gracieusement pour la circonstance. (Liberté-03.11.2010.)
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Traitement et prévention du Syndrome d’apnées du sommeil
Atelier national de formation le 27 novembre
Diagnostic, traitement et prévention du syndrome d’apnées du sommeil (Saos), est le thème choisi pour le 3e atelier national de formation pratique, dont le déroulement est prévu pour le samedi 27 novembre prochain, à l’amphithéâtre du service de pneumo-allergologie et laboratoire du sommeil, au CHU de Béni Messous. Selon les organisateurs, des experts nationaux et internationaux animeront des conférences et des ateliers pratiques avec utilisation de polygraphes, de polysomnographes et des cas cliniques.
Cet atelier est destiné aux médecins spécialistes impliqués dans la prise en charge du Saos : pneumologues, cardiologues, neurologues, pédiatres, ORL, psychiatres, endocrinologues, internistes, médecins du travail. Les inscriptions (50 premiers inscrits) sont obligatoires avant le 20 novembre et les informations peuvent être données au secrétariat des ateliers au CHU de Béni Messous (tel : 021 93 14 94). Liberté-03.11.2010.
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«Algérie Télécom ne sera pas privatisée»
Six milliards de dinars sont mobilisés pour le projet Ousratic, qui reposera sur un fonds de solidarité.
«Le phénomène de la corruption n’est pas l’apanage exclusif du département de la Poste ni celui de la wilaya d’Oran», a indiqué le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M.Moussa Benhamadi, ajoutant que «la tendance, qui est en régression, disparaîtra à la faveur de la mise en oeuvre du système d’audit interne et la diminution de l’utilisation des billets de banque». Cette déclaration a été faite hier à Oran à l’ouverture d’une rencontre sur les TIC.
Autant de recommandations sont sur le point d’être prises en ligne de compte, notamment la mise en place d’un Observatoire national de la Poste. «Ce dernier, auquel les journalistes, la société civile, les entreprises et le mouvement associatif sont invités à y prendre part, aura pour mission d’aborder et de remédier à toutes les anomalies signalées», a précisé le ministre avant d’annoncer que «tout événement marquant la Poste sera pointé sur un ticket spécial appelé ticket d’événement». Ce n’est pas le fait du hasard si le ministre a abordé le sujet. La Poste a constitué, ces derniers temps, le sujet dominant des médias et des citoyens étant donné que les affaires de corruption ont été signalées un peu partout. Plus que convaincu de la démarche de son département, le ministre de la Ptic a, en ce sens, été, à la fois explicite et clairvoyant en déclarant que le phénomène de la corruption sera bientôt jugulé et ce, à la faveur de la mise en application rigoureuse des mesures que son ministère s’attelle à rendre publiques dans les tout prochains jours.
La Poste qui vit sous une forte pression qui s’exerce tant sur son personnel que sur les citoyens, connaîtra d’amples mutations dans le cadre de l’application de la politique de proximité dans la mise à disposition des distributeurs automatiques de billet (DAB). «Nous allons renforcer toutes les localités par les distributeurs automatiques», a affirmé Moussa Benhamadi. Sur un autre plan, le ministre, qui est revenu sur la dernière évolution de l’affaire Djezzy, a estimé que les hautes autorités du pays, à leur tête le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, ont tranché la question en rendant publique, la décision de l’Etat algérien. Cela sans toutefois annoncer la forme à donner au premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie, c’est-à-dire laisser Djezzy en tant qu’opérateur privé ou l’intégrer dans le secteur public. Idem pour Lacom, filiale d’Orascom, le ministre s’est contenté de dire que «la société a déposé ses bilans laissant quelque 30 millions de dinars de créances tandis que ses équipements sont obsolètes et dépassés». «Les raisons qui nous poussaient à passer à l’ouverture du capital d’Algérie Télécom ne sont plus d’actualité étant donné que l’Algérie est financièrement à l’aise», a affirmé le ministre avant d’ajouter que «nous comptons sur nos propres ressources». Par ailleurs, le projet Ousratic s’est taillé la part du lion de la conférence du ministre qui a indiqué que 6 milliards de dinars est le montant qui est mobilisé à cet effet. «Nous comptons mettre en place un fonds de solidarité en impliquant les assembleurs et constructeurs des PC tandis que les bénéficiaires seront triés par secteur». Sur sa lancée, il a ajouté que «des discussions sont en cours avec plusieurs opérateurs».
Selon le ministre, «le projet qui n’a pas atteint le but tracé, sera traité autrement et ce, en ciblant, de manière prioritaire les secteurs à équiper, comme l’éducation». Dans son discours qui a précédé l’ouverture des travaux de la 2e rencontre internationale des technologies de l’information, le ministre a appelé «à la coordination et la coopération interafricaines et la nécessité de passer aux technologies de pointe tout en se mettant au diapason des pays technologiquement avancés, le but étant de colmater les lacunes connues». (L’Expression-03.11.2010.)
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NEUF ANS APRÈS SON RACHAT PAR LE GÉANT INDIEN DE L’ACIER
L’Etat veut reprendre ArcelorMittal
Le complexe d’ArcelorMittal serait dans le creux de la vague. Il est loin d’atteindre les performances attendues en matière d’investissement et d’augmentation de la production.
Cela, nonobstant les clauses du contrat de partenariat signé en 2001 entre le gouvernement algérien et le géant indien de l’acier. «Il y a uniquement une partie de cet accord qui a été respectée», a estimé le président-directeur général de la Société de gestion des participations de l’Etat, (SGP Trans-sold) hier, à travers les ondes de la radio Chaîne III. «Le sort de la question délicate relative à la reconduction ou non de cet accord, dépend entièrement de l’évaluation de l’application dudit accord», a également souligné le même responsable. Or, selon ce dernier, ArcelorMittal n’arrive pas à maîtriser le processus de gestion parce qu’il n’avait pas fait d’investissements adéquats.
En fait, ce contrat signé en 2001 comprend énormément d’avantages au profit de ce groupe.
Lequel traverse présentement une période difficile. «Il lorgne justement de ce côté-ci», a rappelé hier, le secrétaire général du syndicat de l’entreprise, Smaïn Kouadria.
Outre qu’il n’a pas tenu ses engagements concernant la réhabilitation de la zone chaude ou la cokerie, ArcelorMittal n’a pas répondu aux besoins du marché en matière de production, s’accordent à dire hier le secrétaire général du syndicat et le premier responsable du partenaire algérien Cosider. «ArcelorMittal ne fera rien jusqu’aux nouvelles négociations avec le groupe algérien», a déclaré Smaïn Kouadria. De l’avis de ce syndicaliste, ce groupe, «attend de voir si ces avantages en matière fiscale et d’importations seront renouvelés lors des négociations prochaines». Entre-temps, «il ferme discrètement quelques unités et prépare un plan social ou de compression des effectifs», ajoute-t-il. Pour rappel, l’accord de partenariat qui lie ArcelorMittal (actionnaire principal à hauteur de 70%) au groupe public algérien Cosider (actionnaire minoritaire à hauteur de 30%) arrive à expiration en octobre 2011.
C’est Cosider qui est tenu de veiller au respect de ce contrat par le groupe indien. Le responsable de ce groupe a fait savoir hier qu’ «un point de situation sur l’accord d’association sera élaboré dans quelques jours». Accusant la direction de l’entreprise de ne pas répondre aux doléances et revendications comprises dans la plate-forme de revendications des travailleurs du complexe, Smaïn Kouadria souhaite qu’à cette échéance, l’Etat algérien fasse valoir son droit de préemption: «Nous demandons à l’Etat algérien de devenir actionnaire majoritaire à hauteur de 51% au moins du capital d’ArcelorMittal Algérie.» Le secrétaire général du syndicat d’entreprise reconnaît qu’à l’heure actuelle, «l’Etat algérien ne contrôle rien. Aussi, demande-t-il que les pouvoirs publics disposent d’un droit de contrôle comme cela est stipulé dans la loi de finances complémentaire de l’année dernière (LFC 2009). Cela permettra toutefois, à l’Etat d’avoir un droit de regard sur les actes de gestion car, à l’heure qu’il est, il n’a que le statut d’observateur». (L’Expression-03.11.2010.)
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Le chef de l’état leur accorde le régime indemnitaire
Bouteflika tranche en faveur des universitaires
Les enseignants et les chercheurs universitaires ont fini par obtenir gain de cause, après tant de grèves et de mouvement de protestation.
En présidant l’ouverture officielle de l’année universitaire à Ouargla, le président Bouteflika a annoncé avoir décidé d’adopter le nouveau régime indemnitaire pour les enseignants et les chercheurs : “J’avais insisté, lors de l’ouverture de l’année judiciaire 2009 à Sétif, sur le fait que la prise en charge des capacités humaines hautement qualifiées était la base de tout développement durable. J’avais insisté sur la nécessité d’offrir aux enseignants et aux chercheurs un climat social et professionnel qui leur permette d’accomplir leur mission dans les meilleures conditions, à travers l’adoption de régimes indemnitaires plus attractifs et plus motivants en vue de renforcer les capacités scientifiques et techniques nationales, d’attirer les meilleures énergies et d’éviter le phénomène de l’exode des compétences. J’ai donné instruction au gouvernement pour concrétiser cette tendance sur le terrain.”
Pour le président Bouteflika, les mesures prises constituent “une rupture avec la vision qui a prévalu jusqu’à un passé très récent”. Elles constituent, également, selon lui, “un saut qualitatif qui réhabilitera les enseignants et les chercheurs, leur donnera la place sociale qui leur sied, consacrera le principe de récompense du mérite scientifique et réhabilitera, enfin, les vertus de la société reconnaissante au prestige académique”.
Cette annonce, tant attendue par la communauté universitaire, a été saluée par le ministre du secteur, Rachid Harraoubia, qui a estimé que le nouveau régime indemnitaire décidé par le président de la République “place les enseignants et les chercheurs au rang d’élite nationale”.
Le chef de l’État a donc tranché la question du régime indemnitaire qui avait empoisonné les relations entre les représentants des enseignants et les chercheurs et le gouvernement au sujet de la nature des augmentations à décider et qui devraient avoir un effet rétroactif depuis janvier 2008.
Mais le chef de l’État, qui a fini par donner gain de cause aux enseignants et aux chercheurs, a fait part de certaines exigences attendues de cette communauté. En premier lieu, “l’université algérienne est appelée à s’intéresser à la qualité de l’enseignement et le hisser au niveau des attentes du développement économique et social. L’université doit trouver des solutions aux problèmes que vit la société”. Et d’affirmer : “Notre but est d’atteindre un enseignement de qualité, d’excellence, ouvert à l’universalité.” Plus explicite, il dit attendre que l’université permette l’éclosion de “chercheurs, d’inventeurs et d’experts”.
Bouteflika ne signe pas un chèque en blanc à la communauté universitaire. Il exige en retour de cette dernière de moderniser ses méthodes d’enseignement et de les adapter aux évolutions du monde, notamment à travers
la publication de revues spécialisées et d’ouvrages scientifiques.
Il demande à ce que le partenariat avec le secteur économique soit effectif, mais surtout de voir les universités algériennes figurer en bonne place dans le classement mondial des universités. (Liberté-28.10.2010.)
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Selon le ministre de la communication, nacer mehal
La tnt lancée début 2011
Ce projet concernera le centre du pays, puis les Hauts-Plateaux, avant de s’étendre aux autres régions dont le Grand-Sud, a précisé le ministre.
Le ministre de la Communication, Nacer Mehal, était hier l’invité de l’émission “Tahawoulate” diffusée sur la Chaîne I. Le ministre a fait part de l’avenir et des défis des médias en Algérie audiovisuels, mais aussi par rapport à la presse écrite. Ce fut aussi l’occasion de faire part de certains chantiers qui tiennent à cœur aux Algériens, comme la TNT (Télévision numérique terrestre) dont le projet sera lancé en début de l’année 2011.
“Le projet de la TNT sera lancé à partir du début de l’année 2011 au centre du pays et s’étalera dans d’autres régions du pays comme les Hauts-Plateaux pour atteindre le sud du pays. Pour cela, de considérables efforts sont et seront fournis pour faire aboutir ce projet”, révélera-t-il.
Ce dernier dévoilera le budget alloué à son secteur pour le quinquennat qui est de l’ordre de un milliard de dollars qui sera mis à la disposition de la réforme et de la modernisation du secteur de la communication et qui permettra d’élargir le réseau de communication en Algérie. “Ceci ne concernera pas uniquement la télévision et la radio, mais aussi la presse écrite. Car il faut endiguer tous les problèmes pas seulement ce qui concerne la programmation télé. Nous sommes dans une période de transition qui nous impose un meilleur service pour le citoyen et donner un nouveau souffle au secteur de la communication”, dira M. Mehal.
Le ministre évoquera à cette occasion un nombre de réformes qui, dira-t-il, “assureront l’avenir médiatique de notre pays. Il faut pour cela trouver les meilleures résolutions afin de fortifier l’appareil médiatique national”, se félicitant au passage de la gestion de la radio et de l’ENTV qui, selon le ministre, “font du bon travail”. M. Mehal ne manquera pas de souligner que de nouveaux textes de loi s’imposent, notamment en ce qui concerne, la loi sur l’information, la presse électronique, mais aussi la publicité.
Le nouveau responsable de la communication s’est dit, à cette occasion, ouvert au dialogue avec les différentes parties et se prononce en faveur de l’ouverture du champ médiatique, mais pas à n’importe quel prix, lui qui a jugé que “la loi de 1990 est dépassée par le temps et par les évènements” et qu’il faut corriger les lacunes le concernant. Profitant de ce passage, Nacer Mehal n’omettra pas d’apporter des précisions, notamment par rapport à sa dernière sortie où il n’a pas hésité à accabler les dirigeants de l’ENTV, notamment ceux du journal télévisé. “Le ministre n’est pas le directeur de l’ENTV, je ne suis pas ministre du journal télévisé.
Je suis venu avec la volonté d’améliorer les choses et avec la confiance du président de la République et je considère cela comme une motivation pour aller de l’avant”, ajoutera-t-il.
Enfin, Mehal parlera d’une nouvelle politique de l’information qui, indiquera-t-il, “il faut une nouvelle vision pour réformer la situation, une sorte de mise à niveau qui vise à améliorer la relation entre les journalistes et le ministère… Il faut aussi trouver un cadre pour effectuer les règles par rapport à l’éthique et la déontologie. Je viens donc avec une main tendue pour construire et appliquer les réformes pour le bien des journalistes”, conclura le ministre de la Communication. (Liberté-28.10.2010.)
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* Suite à une enquête diligentée par le ministère de la Santé
150 cliniques privées impliquées dans des infractions et pratiques illégales
Les premiers éléments de l’enquête ouverte par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, relative aux activités des cliniques privées, a ressorti plusieurs infractions du cahier de charges définissant leur activité et des pratiques illégales, apprend-t-on d’une source bien informée.
En effet, le rapport de l’enquête portant sur les activités de 150 cliniques privées à travers le territoire national, qui sera présenté dans les quelques semaines à venir, a enregistré des infractions graves du cahier de charges, celles-ci seront soumises à des mesures punitives. Selon la même source, les infractions les plus courantes sont liées au non respect des règles de l’incinération des déchets médicales, ce qui constitue une menace pour la santé publique.
Pour sa part, le président de l’ordre de médecins a appelé les autorités concernées à prendre en considération les problèmes que rencontrées par ces cliniques avant de les poursuivre.
Pour rappel, la campagne de contrôle des cliniques privées lancées par l’ex ministre de la Santé, en 2008, s’est soldée par la fermeture de 5 d’entre elles. Les irrégularités constatées concernent principalement le transfert des malades des hôpitaux publiques vers des établissements privés sous la pression des chirurgiens pratiquant pour le compte de ces cliniques. Seulement depuis le début de l’année en cours, 2 cliniques privées ont été fermées par les services du ministère de la santé.(El Khabar-26.10.2010.)
*Plus de 11 tonnes de kif saisies à Béchar
En marge du point de presse au cours duquel le lieutenant colonel Tahri Djilali avait présenté la dernière saisie d’une tonne de résine de cannabis, le colonel Benbouzid Abdelmadjid, commandant régional de la Gendarmerie nationale a présenté le bilan des dix derniers mois de l’année 2010 concernant les activités de la lutte contre les narcotrafiquants. Il a fait état du traitement de 7 affaires au cours desquelles 11 192 kg de résine de cannabis ont été saisis ainsi que 7 véhicules tout terrain de marque Toyota Station, une Renault Express, un fusil mitrailleur de type Fmpk, 4 fusils d’assaut de type Kalachnikov, 5 téléphones satellitaires de type Thouraya, 3 téléphones portables, deux appareils de navigation terrestre GPS, deux paires de jumelles de vision de jour et de nuit et l’arrestation de 13 narcotrafiquants dont 10 ressortissants algériens et 3 maliens. Entrant dans les détails, le commandant régional de la Gendarmerie nationale a fait remarquer que trois affaires ont eu lieu au cours du mois de février, connu comme étant une période de tempête de sable que les narcotrafiquants mettent à profit pour essayer de s’introduire à l’intérieur du territoire national. Mais c’est sans compter sur la vigilance des gardes frontières qui multiplient rondes et embuscades qu’il vente ou qu’il pleuve en travaillant d’arrache pied 24h /24. Le 14 février 2010, les gardes frontières ont saisi 1 845 kg de kif dans la région de Tabelbala et le 25 février, ils ont opéré une autre saisi de 51 kg. Le 27 du même mois, ils ont saisi 8 tonnes 124 kg et récupéré 4 véhicules tout terrain de marque Toyota Station, 4 armes de combat dont un Fmpk et trois Pmak, trois téléphones satellitaires de type Thouraya, un instrument de navigation terrestre GPS, un téléphone portable de marque Nokia et arrêté 6 narcotrafiquants dont 4 algériens et 2 maliens. Le 21 juin, les gardes frontières ont intercepté près de la frontière dans les environs de Béchar, un véhicule Renault Epress à bord duquel 4 ressortissants algériens transportaient 50 kg de kif et avaient en leur possession trois téléphones portables, une paire de jumelles et 30 millions de centimes. Le 14 août, 122 kg de kif et deux chargeurs de munition ont été récupérés par les gardes frontières lors d’une course poursuite effectuée dans la région de Tabelbala. Le 19 septembre, les narcotrafiquants ont réussi à rentrer en territoire marocain abandonnant derrière eux un véhicule tout terrain de marque Toyota Station, un téléphone satellitaire de type Thouraya, un instrument de navigation terrestre GPS et un chargeur pour Pmak. Le 22 octobre, un véhicule de marque Toyota Station qui avait réussi à échapper à une embuscade tendue près de la frontière est tombé dans une autre près de Zéghamra, localité distante de 30 km de Béni-Abbès. Les trois narcotrafiquants ont été arrêtés en possession d’une tonne de résine de cannabis, d’une arme d’assaut de type Pmak, de deux chargeurs de munition et d’un téléphone satellitaire de type Thouraya. Le colonel Benbouzid Abdelmadjid, commandant régional de la gendarmerie a réitéré l’intention des forces de lutter contre les narcotrafiquants et de mettre en oeuvre une stratégie menant à l’éradication du phénomène dans la région du sud-ouest du pays. À la fin du point de presse, les journalistes ont été invités à assister à un exercice de simulation de neutralisation des convoyeurs armés voyageant à bord d’un véhicule tout terrain chargé de colis contenant de la drogue. (Le Courrier d’Algérie-26.10.2010.)
*Les rues d’Alger inondées
De fortes pluies ont marqué hier l’ensemble des wilayas du Nord du pays. Alger n’y a pas échappé. Cependant, il suffit juste de quelques millimètres de pluies pour que les quartiers de la Capitale soient quasiment inondés et que la plupart des artères soient impraticables. Non loin de la Cour d’Alger à titre illustratif, et au niveau de la trémie menant vers la rue des Fusillées, les automobilistes ayant, par malchance, empreinté cet axe, se sont retrouvés coincés dans un grand lac d’eau. « Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Il suffit juste de quelques gouttes d’eau pour que cette trémie ressemble à une piscine. On y est habitué », ont regretté les automobilistes rencontrés sur place. Ces derniers, non sans cacher leur crainte quant à l’endommagement que pourrait survenir à leurs véhicules, se sont interrogés quant à ses scènes répétitives. Que font les collectivités locales en période estivale ? ont-il lancé ironiquement. Non-loin de là, dans le quartier de Hussein-Dey, c’est le même visage désolant qui s’offrait aux yeux.Tout le cumul déversé sur la rue Parnet inondait la Rue de Tripoli. Là, les riverains affirment qu’il leur arrive de ne pas pouvoir circuler librement de même pour aller faire des courses chez l’épicier du coin. Eux qui n’ont pas manqué également de noter que ce sont les écoliers qui en paient le plus. À propos, une dame s’est lamentée du fait que sa petite fille de 6 ans ne pouvant traverser la chaussée toute seule « a préféré passer la matinée à la maison et ne pas aller en cours ». Quant à Saïd, commerçant juste au bas de la rue sus cité, a assuré que c’est son local qui est inondé comme « beaucoup d’autres » à chaque fois que les pluies sont torrentielles. Lui, qui, comme ses clients se sont posés presque la même question que les automobilistes de la trémie de la Cour d’Alger. « Où sont les élus locaux ? » ont-il déclaré. Cette question revient à chaque fois sur les lèvres. Car faudrait-il l’admettre, les leçons du passé ne semblent pas servir aux élus locaux qui attendent jusqu’à ce que le pire se produise pour intervenir.
LE BEAU TEMPS, C’EST PAS POUR AUJOURD’HUI
Cette situation de pluies et de baisse de températures risque de perdurer du moins pour les 36 heures prochaines. Selon un bulletin météorologique spécial (BMS), l’Office national de météorologie a indiqué hier sur son site officiel, que des pluies assez marquées parfois sous forme d’averses orageuses affecteront « durant les prochaines 36 heures les wilayas suivantes : Tizi Ouzou, Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba et El-Tarf ». Ce BMS, « prendrait effet jusqu’à ce soir », précise-t-on encore. Ceci dit, sur les régions de l’Est, le temps nuageux et relativement froid avec averses de pluie localement assez orageuses dont les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement les 80 mm. Sur les régions du Centre et de l’Ouest, alternance d’éclaircies et de passages nuageux pouvant occasionner localement quelques pluies. Une nette amélioration sera observée par l’Ouest et s’étendra progressivement aux régions du Centre et de l’Est notamment à partir de la journée de demain. Selon l’Onm, également, les températures baisseront pour avoisiner 17°c à 22°c sur les régions du littoral et de 12°c à 16°c sur les régions de l’intérieur avec cependant une tendance à la hausse à partir de ce mercredi. Les vents seront modérés localement assez forts (rafales) notamment sur le littoral Est et Centre. Idem pour les régions du Sud du pays. Là, le temps serait partiellement nuageux notamment sur le Nord-Sahara et la région des Oasis. Les températures maximales varieront de 15°c à 25°c sur le Nord-Sahara et de 28°c à 32°c sur le Sahara-Central et l’extrême Sud. Les vents seront en général faibles à modérés avec localement des soulèvements de sable. (Le Courrier d’Algérie-26.10.2010.)
*4,6 millions de cartes Chifa établies en 2010
«Les grandes lignes de la sécurité sociale demeurent inchangées». C’est ce qu’ a déclaré hier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale,Tayeb Louh, en marge du séminaire technique portant sur les réformes de la sécurité sociale tenu à l’hôtel Aurassi, Alger. Pour autant, il a précisé que les réformes seront douces et continues. À cette occasion, le premier responsable du secteur a mis en exergue l’expérience algérienne dans ce domaine, en présence notamment du secrétaire général de l’Association international de la sécurité sociale (Aiss), Hans Horst Konkolewsky. Tayeb Louh a indiqué que les réformes engagées, en Algérie, durant la dernière décennie ont également touché la sécurité sociale, qui a bénéficié d’un programme spécifique visant à l’amélioration de la qualité des prestations, la modernisation et la préservation des équilibres financiers du système. Concernant l’axe relatif à l’amélioration de la qualité des prestations, le ministre a déclaré que des réalisations importantes ont été achevées, notamment le développement des structures de proximité des organismes de sécurité sociale dont leur nombre a dépassé en 2010 les 1 400 structures à l’échelle nationale, soit près de 550 nouvelles structures créées en moins de 10 ans. Le ministre a également indiqué que le système tiers-payant a connu une évolution continue pour le médicament, puisque «On dénombre plus de 2 400 000 bénéficiaires en 2010, alors que moins de 550 000 personnes en bénéficiaient en 2002», a-t-il précisé. Tayeb Louh a également évoqué l’introduction du dispositif de conventionnement du médecin traitant. Ce nouveau dispositif instauré en 2009 est actuellement en cours de déploiement. «Il sera généralisé en 2015», a-t-il annoncé. Dans cette optique, Louh a mis l’accent sur le développement des structures sanitaires et sociales avec, notamment, le développement des cliniques spécialisées relevant de la sécurité sociale. À cet effet, le ministre a cité la réalisation à proximité de la clinique de Bou Ismail, d’un centre d’hébergement pour les parents d‘enfants malades. Le premier responsable du secteur a aussi indiqué la réalisation de 4 centres régionaux d’imagerie médicale à Laghouat, Jijel, Constantine et Maghnia en 2008. Dans le cadre de cette opération, Tayeb Louh a affirmé qu’à fin septembre 2010, plus de 7 700 femmes ont déjà bénéficié d’une mammographie gratuite. En ce qui concerne la modernisation, le ministre à la sécurité sociale a insisté sur l’introduction de la carte Chifa » qui constitue, selon lui, « la décision stratégique la plus importante», a-t-il déclaré. En outre, le système de la carte à puce Chifa constitue « l’instrument qui permettra la généralisation du système tiers-payant en 2013 », a-t-il signalé. En ajoutant que 4 600 000 cartes Chifa ont été déjà établies en 2010 pour plus de 15 000 000 de bénéficiaires au niveau de l’ensemble du pays. « La généralisation du système Chifa est prévue en 2012 », a-t-il annoncé. De plus, ce système sera appuyé, pour son développement, d’un centre de recherche qui sera mis en place en 2011. Tayeb Louh a affirmé qu’il s’agit aussi de la préservation des équilibres financiers du système national de la sécurité sociale. Il a précisé que les réformes engagées, dans ce cadre, ont porté tant sur l’amélioration des ressources que sur la rationalisation des dépenses de la sécurité sociale. S’agissant de l’amélioration des ressources, le ministre a dévoilé qu’il a été procédé, dans une première étape, à la réforme des instruments de recouvrement des cotisations de sécurité sociale à travers, notamment, les nouveaux textes législatifs. Quant au volet relatif à l’a rationalisation des dépenses, le ministre a indiqué que l’accent a été mis sur la dépense de remboursement du médicament qui constitue selon lui, le premier poste de dépenses de l’assurance maladie. Il est à signaler que les taux de l’évolution annuel de la dépense du médicament enregistré pendant de nombreuses années ont oscillé en moyenne entre 18 et 20 % par an. (Le Courrier d’Algérie-26.10.2010.)
* 2 militaires tués et 3 autres blessés
Deux militaires tués et trois autres ont été blessés dans un attentat terroriste perpétré hier vers 8h30 de la matinée au niveau de la localité de Si Mustapha située à une vingtaine de kilomètres à l’Est du chef-lieu de Boumerdès. L’explosion s’est produite à la sortie ouest de la ville sur la RN12, plus précisément au lieudit « Les Chalets ». L’engin explosif a été enfoui sous terre au bord de la route et a été actionné par des terroristes embusqués. La déflagration qui a été entendue à plusieurs kilomètres à la ronde a provoqué un immense embouteillage sur la RN 12 et une grande panique parmi habitants riverains. Une vaste opération de recherche a été aussitôt déclenchée par les forces de sécurité dans les environs pour retrouver les auteurs de cet attentat. (Le Courrier d’Algérie-26.10.2010.)
*Les restrictions des libertés dénoncées
Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont appelé, dimanche soir, à l’ouverture du dialogue et l’implication du peuple dans les décisions qui le concernent. Intervenant lors du débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement, présentée jeudi dernier par le Premier ministre Ahmed Ouyahia, les députés des différentes formations politiques ont plaidé pour la participation du peuple dans la gestion de ses affaires. Selon le député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohamed Khendek, «la réussite et le développement sont conditionnés par la participation effective du citoyen». Il a considéré que la corruption n’est autre que le résultat de la «politique du clientélisme appliquée par certains responsables». Son collègue du parti, Mohsen Belabbès, a appelé à l’ouverture d’un dialogue sur les programmes économiques avant leur présentation devant le Parlement. Il a reproché au gouvernement sa référence aux années 90 dans l’évaluation de la situation économique et sociale du pays, considérant que cette base «est trompeuse». Après une longue comparaison avec les indices de croissance des pays voisins dans divers domaines, il a estimé «que la politique algérienne est moins performante en matière de développement et d’attractivité d’investissements étrangers». Pour sa part, Tahar Besbes, toujours du RCD, a relevé ce qu’il a appelé «les restrictions des libertés», considérant la déclaration de politique générale du gouvernement «qui tente de démontrer que tout va bien dans le pays, n’est pas réaliste». «Le gouvernement n’a pu assurer ni logement, ni emploi, ni même une amélioration du pouvoir d’achat du citoyen», a-t-il scandé, ajoutant que la déclaration n’a rien rapporté concernant les scandales financiers, la spoliation des deniers de l’État, de la pauvreté, de la marginalisation et de la corruption. Il a, par ailleurs, interrogé le gouvernement sur la non-implication des syndicats indépendants dans la tripartite (gouvernement-syndicats-patronat). Continuant sur la lancée, sa camarade Leila Hadj Arab a considéré la déclaration de politique générale du gouvernement comme «brouillon de vieux projets avec un contenu fragile». Après avoir émis un doute sur les statistiques contenues dans la déclaration notamment celles relatives à l’emploi et au chômage, la députée a estimé que les aides sociales telles que le couffin du Ramadhan et le cartable scolaire ne peuvent être une solution pour le chômage. Sur le volet social, la députée du Front de libération national (FLN), Tourkia Skender a regretté le fait que le secteur public soit le plus grand pourvoyeur d’emploi, appelant à favoriser le développement du secteur privé. Le député du Parti des travailleurs (PT), Mourad Mensour a axé son intervention sur l’enseignement supérieur dont il a tracé une «situation qui laisse à désirer», mettant en exergue les différents problèmes dont souffre la corporation universitaire. S’agissant du manque d’encadrement des étudiants, il a regretté la conversion d’un grand nombre d’enseignants expérimentés à des postes dans la gestion et l’administration. Il a, par ailleurs, joint sa voix aux contestataires du système d’enseignement supérieur LMD (Licensemaster- doctorat), estimant qu’il s’agit «d’un système importé qui ne correspond nullement à la réalité algérienne» (Le Courrier d’Algérie-26.10.2010.)
*«Coup de balai» dans la Police : Les trois quarts des chefs de sûreté partants
Le nouveau directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, vient d’opérer le plus important mouvement que l’institution n’ait jamais connu.
Près d’une quarantaine de chefs de sûreté de wilaya ont été écartés de leur poste pour laisser place à de jeunes officiers, dont beaucoup étaient brimés dans leur carrière. Un véritable tsunami qui vient de secouer la Sûreté nationale, selon un cadre de la police en voulant commenter le mouvement opéré dans les rangs des chefs de sûreté de wilaya par le nouveau DGSN. Sur les 48 sûretés de wilaya, un peu plus d’une dizaine n’a pas connu de changement. A l’Ouest, il s’agit bien évidemment de celles de Tlemcen, Oran, Aïn Témouchent, Saïda et Mascara.
Installation dimanche
A l’Est, les chefs de sûreté maintenus à leur poste sont ceux de Jijel, Batna et Béjaïa. Au Centre, ce sont ceux de Tipasa, Boumerdès et Laghouat, alors qu’au Sud, ce sont ceux de Tamanrasset, Béchar, El Bayadh (muté à Naâma) et Illizi, qui ont été gardés. La plupart ont été confirmés dans leur poste, puisqu’ils assuraient l’intérim. Tous les autres divisionnaires ont été mis à la disposition de la direction des ressources humaines ou de l’inspection régionale à laquelle ils sont rattachés. Pour ces derniers, c’est en réalité une voie de garage en attendant leur mise à la retraite. C’est le cas d’ailleurs du chef de sûreté de wilaya d’Alger qui se voit remercier après une mise au vert, qui a duré depuis l’assassinat de Ali Tounsi, le 25 février 2010. Pour tous les nouveaux venus, il est prévu une cérémonie officielle, dimanche prochain, à laquelle de nombreux responsables de l’Etat et des personnalités auraient été conviés.
Dossiers épluchés
En tout état de cause, il est important de préciser que le général-major n’y est pas allé avec le dos de la cuillère en décidant de donner un coup de pied dans la fourmilière. Dès son installation, il a axé son travail sur deux points jugés essentiels : l’amélioration des conditions de travail et la discipline dans les rangs. Pour y arriver, il a fait appel à quelques colonels en retraite de la gendarmerie et entamé une vaste opération d’assainissement dans les services de la Sûreté nationale. Avant son décès, l’ex-DGSN Ali Tounsi avait déjà préparé le mouvement dans les rangs des chefs de sûreté de wilaya, qui devait intervenir, comme chaque année, en été, c’est-à-dire juillet-août. Mais son successeur a préféré revoir dans le fond les critères de nomination à ce poste important dans la carrière des policiers et d’étudier les dossiers de tous ceux qui assument cette mission. Ce qui explique le retard enregistré et qui pourrait avoir des incidences pour la scolarité des enfants des officiers nouvellement nommés ou appelés à partir.
«Coup de balai»
En tout état de cause, ce mouvement sera suivi par un autre encore plus large qui touchera l’écrasante majorité des chefs de sûreté de daïra, au niveau national. Là aussi, de nombreux jeunes officiers ont été promus, et une bonne partie des anciens a été appelés à d’autres fonctions. A signaler que le général-major Hamel a aussi opéré des changements parmi les chefs de la police judiciaire au niveau des sûretés de wilaya. A en croire des sources policières, c’est vraiment un «coup de balai» qui vient d’être donné. Un mouvement qui donnerait un nouveau départ pour une institution longtemps minée par des luttes de clans, des règlements de comptes, des interférences externes à la profession et des opérations «chasse aux sorcières». (El Watan-22.10.2010.)
**Abdelghani Hamel, directeur général de la sûreté nationale
«Etre au diapason des défis sécuritaires»
La patron de la police, à la tête de l’institution depuis trois mois, a effectué hier sa première sortie médiatique où il a dévoilé le plan de réorganisation de ce corps de sécurité en vue de se préparer «aux défis sécuritaires actuels et futurs».
Trois mois après sa nomination à la tête de la Sûreté nationale, le général-major Hamel a fait, hier, sa première conférence de presse. Elle intervient à la suite d’un large mouvement dans les rangs des chefs de sûreté de wilaya. Il a parlé des cadres compétents en quête d’une orientation du fait de la crise qu’a connue l’institution et a rassuré ceux qu’il a rappelés pour d’autres fonctions.
Le patron de la police, qui a nié avoir trouvé une situation «négative», n’omet pas pourtant d’admettre une crise au sein de l’institution. Présentant le bilan de sa présence à la tête de l’institution durant ces trois mois, l’orateur mettra l’accent sur «le personnel compétent et engagé» qu’il a déclaré avoir rencontré , mais qui «était en quête d’orientation du fait de la crise qu’a vécue l’institution». Il a rassuré les chefs de sûreté de wilaya «appelés à d’autres fonctions» en leur promettant qu’ils vont constituer «un vivier pour le développement de l’institution grâce à leur expérience et leur savoir-faire dans le cadre du redéploiement organisationnel que connaîtra, dans un proche avenir, la Sûreté nationale».
Ils sont 23 cadres à avoir été promus pour la première fois au rang de chefs de sûreté de wilaya, 8 ont été mutés dans d’autres wilayas et 17 ont été maintenus à leurs postes. Sur les critères qui ont prévalu aux promotions, le général-major a cité les paramètres suivants : le niveau universitaire requis, l’âge qui ne doit pas dépasser les 50 ans, pour les commissaires principaux, et les 52 ans, pour les divisionnaires, et un profil d’opérationnel n’ayant pas fait l’objet de sanctions incompatibles avec la fonction concernée. «Une commission composée de cadres supérieurs de police a été installée, afin de sélectionner parmi les commissaires principaux et les divisionnaires les candidats potentiels pouvant assumer cette fonction (…) 168 dossiers de candidatures, dont 24 pour le grade de divisionnaire, et 144 pour celui de commissaire principal, ont été examinés. Les candidats retenus ont fait l’objet d’une évaluation de leurs états de service, de leur valeur professionnelle, de leur manière habituelle de servir ainsi que leur aptitude au commandement.»
Un retour vers le principe d’alternance et de mobilité
Pour le général-major, ce mouvement est un retour vers «le principe de mobilité statutairement institué dans les fonctions publiques et les postes supérieurs de l’Etat». Un principe, a-t-il ajouté, qui régit la carrière des personnels de la police et le fonctionnement des services. Il vise également «l’alternance dans les postes de responsabilité pour garantir une plus grande opérationnalité des services de police par l’intégration d’une ressource humaine sans cesse renouvelée au diapason des défis sécuritaires actuels et futurs». Pour le DGSN, il n’est plus permis, d’avoir «des niveaux du cycle primaire ou du secondaire. Je tiens au rajeunissement des cadres et à leur formation universitaire». Il est question, a-t-il ajouté, de «permettre aux différents échelons hiérarchiques de disposer de commandements jeunes, possédant l’expérience nécessaire du terrain et les niveaux de formation requis préalables à l’appréhension des problématiques sécuritaires, à l’amélioration de l’encadrement des hommes et des performances individuelles et collectives et, par voie de conséquence, garantir une prestation policière de qualité». Ce mouvement, «préconisé par mes soins, validé par le ministre de l’Intérieur et décidé par le président de la République», a tenu à souligner le général-major, entre dans «le cadre de la démarche globale de la professionnalisation et de la modernisation de la police, qui s’appuie sur la mobilité de sa ressource humaine, sur la réorganisation de ses services, la révision du statut de ses fonctionnaires et l’élévation de leur niveau de formation et de qualification ainsi que sur le fonctionnement et le développement des moyens et technologies nécessaires à l’accomplissement de leurs missions». Interrogé sur les colonels auxquels il a fait appel, le général a répondu d’un ton très sévère : «Lorsque je suis venu, j’ai trouvé des cadres compétents avec lesquels j’ai travaillé. A part deux officiers de la gendarmerie, un colonel et un lieutenant-colonel, je n’ai fait appel à aucun autre gendarme.» Il a surpris l’assistance en affirmant à propos de l’absence de femmes parmi les cadres promus : «Je n’en ai trouvé aucune qui a fait l’opérationnel.» Peut-on croire que les centaines de femmes universitaires qui intègrent chaque année les rangs de la police sont reléguées aux postes administratifs ? Si c’est le cas, cela relèverait de la discrimination. Par ailleurs, à propos du statut des policiers, le général-major a estimé qu’il fait partie de ses priorités, précisant que la commission chargée de l’élaborer a pris en compte toutes les préoccupations des policiers. «Nous serons dans les délais et le contenu de ce statut sera satisfaisant pour les fonctionnaires», a-t-il estimé, ajoutant à propos du syndicat au sein de la police : «Il n’est pas à l’ordre du jour et ne constitue pas une priorité.»
La question qui irrita le général-major
A cause d’une question relative aux plaintes des citoyens à propos du nombre de plus en plus important de caméras de surveillance placées les carrefours, artères, rues et ruelles de la capitale, le patron de la police est sorti de ses gonds. «Je ne crois pas que le citoyen va se plaindre pour des caméras qui sont là pour sa sécurité. Le projet de ces caméras n’est même pas encore terminé. Il ne nous revient pas. Nous ne sommes que des exploitants…», a-t-il lancé. Si ce n’est pas la police qui a installé ces équipements, qui en sont alors les propriétaires ? La question n’a pas eu de réponse.
Par ailleurs, abordant la question de la régularisation des parkings sauvages, le patron de la police a indiqué que la commission chargée de ce dossier n’a toujours pas finalisé son travail. Mais, à propos de la police de proximité, qu’il a présentée comme son cheval de bataille pour conquérir l’implication du citoyen dans la lutte contre la criminalité organisée, le DGSN, a souligné la nécessité de la révision de l’approche de cette police, à travers celle des sûretés urbaines qui doivent être renforcées en personnel et en moyens. Selon lui, la couverture sécuritaire est aujourd’hui assurée à 70%. A signaler que cette conférence de presse a été tenue après que le DGSN s’est entretenu avec les 48 nouveaux chefs de sûreté de wilaya, sur «le rôle qu’ils doivent remplir dans le cadre de l’exercice des missions dévolues à la Sûreté nationale». Le général-major leur a rappelé les objectifs à atteindre «en matière de protection des personnes et des biens, de prévention et de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, et donné des directives sur la lutte sans merci et sans discontinuité contre le crime organisé et ses formes les plus dévastatrices comme le trafic de drogue, la corruption, et les atteintes graves aux personnes et aux biens». De même qu’il a insisté, lit-on dans le document qu’il a lu et remis à la presse, sur l’intensification des efforts à même de garantir l’ordre public ainsi que la prévention et le respect de la réglementation en matière de police administrative, mais également l’éradication du terrorisme, déclinée comme un objectif permanent et prioritaire des services de police, qui continuent d’enregistrer des résultats positifs contre ce phénomène…(El Watan-25.10.2010.)
*Le train de voyageurs siffle à Touggourt
Le train de voyageurs a sifflé une nouvelle fois, hier, à la gare de Touggourt (160 km de Ouargla), après une éclipse d’une bonne douzaine d’années, pour assurer une première liaison vers Biskra.
La locomotive de la SNTF, tractant ses trois voitures, s’est ébranlée à 6h de la gare de Touggourt qui a renoué avec le transport de voyageurs, après être restée confinée au transport de marchandises tout au long des 12 dernières années, avant que les pouvoirs publics ne décident de réhabiliter cette ligne et de rénover ses voies, dans le sillage d’un programme national de réhabilitation et de développement du transport ferroviaire à travers le pays. Le dernier billet de train réservé, à partir de cette gare de Touggourt, remonte au 11 novembre 1998, selon les représentants locaux de la Société nationale des chemins de fer (SNTF) qui précisent que, depuis, l’activité ferroviaire était limitée au transport de marchandises.
De nombreux passagers, des familles notamment, ont tenu à être du voyage pour «cette première», avec à leur tête Si El Hadj, un sexagénaire, qui a «harcelé» les agents et le personnel de la gare de Touggourt, tout au long de cette semaine, pour inaugurer cette liaison quotidienne sur Biskra, via Djamâa et El-Meghaïer (wilaya d’El Oued).
La liaison Touggourt-Biskra, environ 210 km, qui se fera en quatre heures, haltes comprises, s’effectuera avec une capacité théorique de transport de 120 voyageurs, une quarantaine par voiture, dans des conditions confortables et à une vitesse de 80 km/h dans une première phase, pour passer ensuite à 120 km/h très prochainement, puis à 160 km/h dans le futur, selon les explications du chef de gare de Touggourt.
Deux rotations quotidiennes sont prévues sur cet axe ferroviaire, dont un départ à 6h de Touggourt et un retour à 15h30 de Biskra, sur ce trajet de 210 km, qui compte sur son itinéraire 3 gares (Touggourt, Djamâa, El Meghaïer et Biskra), et des haltes à Moguar (Ouargla), Tamerna, Sidi Khelil, Lourir (El-Oued) et Ourmache (Biskra), a précisé M. Hadj Saïd. La gare de Touggourt de 4e classe, d’où s’effectuent les départs et non pas de transit, couvre 6 hectares et dispose d’un quai voyageurs, deux voies principales, 19 voies de service, pour une capacité de traitement pouvant aller jusqu’à 700 passagers/jour et plus de 2000 tonnes/jour de marchandises, selon le même responsable.
Les principales marchandises actuellement traitées au niveau de cette gare sont le blé, le ciment, les lubrifiants, les tubages pour les hydrocarbures et les bobines métalliques pour la fabrication de tubes spirales, a ajouté M. Hadj Saïd.
Pour ce responsable, la réactivation de cette liaison ferroviaire devra susciter un intérêt croissant des voyageurs, au regard des conditions de confort offertes, mais aussi, outre son caractère économique (315 DA le billet), du gain de temps procuré, de la régularité de ses horaires et de la sécurité des voyageurs. (El Watan-19.10.2010.)
*Plus de 10 milles bourses accordés aux universitaires et chercheurs algériens
Un accord cadre de soutien à la recherche scientifique et de coopération universitaire en 2011
Le directeur de l’institut national de santé et de recherche médicale (INSERM) André Syrota et le directeur de l’institut de recherche pour le développement, Michel Laurent ont révélé que des projets entre l’Algérie et la France étaient en préparation afin de renforcer la coopération et le partenariat dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et l’accompagnement des chercheurs algériens dans de nombreux secteurs. Ils ont également annoncé la signature en 2011d’un accord cadre qui engloberait tous les aspects de la recherche et de l’enseignement supérieur et que la première rencontre se tiendrait probablement à Marseille.
Les deux intervenants ont d’ailleurs précisé lors d’une conférence de presse organisée au lycée international « Alexandre Dumas » que la première conférence algéro-française sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique avaient permis de révéler les opportunités qui seront exploités pour le développement de tous les secteurs liés à l’université et à la recherche scientifique, ajoutant qu’en près d’un quart de siècle de coopération et de partenariat plus de 10 mille chercheurs et étudiants algériens avaient bénéficié de bourses. (El Khabar-20.10.2010.)
**Mark Brensen numéro 2 du groupe « MSD » à El Khabar
« Nous avons proposé un partenariat avec l’Algérie pour la production des médicaments et la formation de compétences »
M. Mark Brensen, Vice président du deuxième plus grand groupe pharmaceutique américain, MSD, Merck Sharp & Dohme-Chibret, pour la région de l’Europe, du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, a révélé les propositions de ce groupe aux autorités algériennes portant le développement du partenariat avec les entreprises algériennes spécialisées dans la fabrication de plusieurs sortes de médicaments. Ce responsable a, notamment, révélé qu’il a proposé la commercialisation des plus importants médicaments fabriqués en Algérie à des prix prenant en considération le niveau de vie des algériens, notamment en ce qui concerne les maladies chroniques.
Toutefois, ce responsable a regretté le fait qu’on n’a pas approuvé la commercialisation de 24 médicaments importants par les autorités compétentes algériennes.
« Nous allons nous entretenir avec le gouvernement algérien dans l’objectif de commercialiser des médicaments à des prix raisonnables à la portée de tous les algériens. Cependant, nous voulons également investir dans les ressources humaines et dans la formation des compétences algériennes et de recruter dans une première phase plus de 200 algériens. Nous avons également proposé la formation de médecins et d’apporter un plus à l’Algérie dans le cadre de la recherche scientifique » a-t-il déclaré.
La compagnie américaine a, notamment, exprimé sa prédisposition à développer les centre de recherche concernant la tumeur du cancer et d’assurer les nouveau médicaments de traitement de cette maladie. Le même responsable a, aussi, estimé la valeur du marché algérien de médicaments à plus de 2.5 milliards de dollars, le qualifiant du plus important dans la région. (El Khabar-20.10.2010.)
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La Gendarmerie se dotent d’équipements de pointe de lutte antiterroriste
Les unités de lutte antiterroristes de la police et de la gendarmerie nationale ont reçu des équipements de haut de technologie de déminage. Des unités spécialisées des deux corps de sécurité reçoivent une formation actuellement sur les techniques de manipulation et d’utilisation de ces équipements. La formation porte, également, sur l’exploitation des renseignements fournis par les caméras de surveillance qui ont été installées dans les grandes villes, boulevards et infrastructures publiques de l’Algérie.
Les services de la Gendarmerie nationale ont été soutenus par des technologies de surveillance très sophistiqués, qu’ils utiliseront dans leurs entrainements sur les situations les plus compliqués de la lutte antiterroriste, à l’instar des détournements d’avions et la libération d’otages détenus dans des bâtiments sans issues.
La Gendarmerie nationale a également commencé à entrainer des forces spéciales sur le développement de leurs potentiels de combat et de lutte, par l’utilisation d’équipement et de moyens sophistiqués fabriqués aux Etats-Unis. Il est utile de noter que seulement l’Armée Jordanie qui est en possession de ces équipements, qui y reçoit actuellement une formation qui lui est assurée par des forces de lutte antiterroriste de l’Armée Américaine.
Notons également que la compagnie américaine d’industrialisation d’armes a fourni récemment aux services de sécurité algériens des robot d’une technologie très avancés de désamorçage de bombes plantés dans les voitures piégés.(El Kabar-20.10.2010.)
**De nouvelles dispositions concernant le droit de préemption dans la loi de finances 2011
Un groupe de travail composé d’experts du ministère des finances ont entamés l’élaboration projet de la loi de finance 2011, qui aura pour objectif entre autre de renforcer le recours au droit de préemption par le gouvernement concernant les prises de privation et l’acquisition de sociétés étrangères activant en Algérie, les lois régissant l’activité des sociétés étrangères et de revoir les mesures qui ont un impact négatifs sur les activités des sociétés nationales. (20.10.2010.) *200 milliards en fruits et légumes dilapidés par 24 directeurs de cités universitairesLe juge de la 5ème chambre d’instruction près le tribunal d’El Harrach a achevé l’enquête dans le dossier des œuvres universitaires qui sera tranché au courant de ce mois. 24 directeurs de cités universitaires sont accusés de violation de la législation et de la règlementation relatives aux marchés publics et de dilapidations de deniers publics pour un montant de 200 milliards de centimes. Parmi les mis en cause, un ancien directeur actuellement directeur des études au ministère de l’enseignement supérieur, en plus de trois fournisseurs en produits alimentaires.L’affaire a éclaté en décembre 2009 lorsque les services de la brigade économique de la sûreté de wilaya d’Alger ont ouvert une enquête sur les procédures inhérentes aux marchés publics suivant lesquels les cités sont fournies en fruits et légumes. L’ancien directeur des œuvres universitaires d’Alger Ouest et directeur de la cité U de Bab Ezzouar I (M.S.), a alors été convoqué et interrogé plus spécialement pour les années 2004, 2005 et 2007, et il est apparu que la procédure règlementaire n’a pas été respectée.M.S. a révélé qu’en 2007, des documents comptables pour l’approvisionnement en fruits et légumes par deux des commerçants accusés dans l’affaire, lui ont été présentés. Il a refusé de les signer car la transaction était illégale au regard de son montant et que la commission compétente ne les avait pas avalisés. C’est ainsi que l’affaire est passée aux mains de la justice.D’après l’expertise, pour passer des marchés de gré-à-gré, il fallait alors obtenir une autorisation des ministères de l’enseignement supérieur et des finances, et la liste des produits ou articles devait être définie. Lors des transactions effectuées de gré-à-gré en 2004 et 2005, ces conditions n’ont pas été respectées.De 2000 à 2007, les fournisseurs se limitaient à trois. L’expertise souligne également qu’entre l’adoption du cahier des charges et la décision de lancer l’avis d’appel d’offres, beaucoup de temps s’est écoulé; de janvier et avril, et c’est là où l’on s’est orienté vers les marchés de gré-à-gré.
Les mis en cause sont notamment (M.M.) directeur de la cité universitaire Hydra III de 2001 à 2007, et depuis, directeur de la cité de Dely Brahim. Il y a aussi (F.Dj.) qui a entre autres été directeur de la cité de Dely Brahim jusqu’en 2003, avant d’être affecté à Garidi, (A.A.) ancien directeur de la cité U de Bab Ezzouar et actuellement agent administratif, ainsi que (Belkacem B.) ancien directeur régional des œuvres universitaires Alger-Est et actuellement en détention suite à une affaire de corruption et auparavant poursuivi pour harcèlement sexuel à l’encontre d’étudiantes.
Les autres accusés sont pour la plupart des anciens directeurs de cités U, certains toujours en poste. Aux accusations, ils ont répondu que c’était une période transitoire pour ce qui est de la passation de marchés publics, et que l’approvisionnement des restaurants des cités U en fruits et légumes était une urgence. (Echorouk-17.10.2010.)
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*L’Algérie saignée de 4 millions d’hectares de terres agricoles :
les enquêtes menées par la gendarmerie impliquent des « gros bonnets »
cette enquête initiée suite aux dépassements et aux nombreuses manœuvres enregistrés dans les exploitations de plus de 24 wilayas, a commencé par le détournement des terres de leur vocation agricole pour être louées ou tout bonnement bâties. C’est le cas dans les grandes villes dont la capitale où les services de la direction de l’agriculture ont constaté le préjudice porté à près de 7 mille hectares de terres dans 9 daïras sur 13, telles Bouzaréah, Chéraga et Zéralda.
Echorouk a appris, de sources sûres, que les services de sécurité sont sur le point d’achever une enquête approfondie sur le foncier agricole relevant des biens de l’état. Cette enquête a concerné plus de 80 mille exploitations agricoles, d’une surface totale de 4,2 millions d’hectares exploités par des privés et des hommes d’affaires connus pour contourner la loi.
Selon nos sources, cette enquête a été initiée suite aux dépassements et aux nombreuses manœuvres enregistrés dans les exploitations de plus de 24 wilayas, à commencer par le détournement des terres de leur vocation agricole pour être louées ou tout bonnement bâties. C’est le cas dans les grandes villes dont la capitale où les services de la direction de l’agriculture ont constaté le préjudice porté à près de 7 mille hectares de terres dans 9 daïras sur 13, telles Bouzaréah, Chéraga et Zéralda.
Suivant ces informations, les investigations, qui ont révélé 158 infractions à travers 8 daïras pour constructions illicites sur des terres agricoles, 59 infractions pour abandon des terres, 26 pour détournement des terres de leur vocation, 13 pour cession illégale et 19 autres infractions diverses comme la location des terres, se sont achevées sur la demande de destitution du titre de propriété de 112 fellahs, activant sous contrat au niveau des exploitations. Le nombre d’enquêtes a atteint 7237 à l’est du pays, 5872, à l’ouest et 2520 au centre.
Depuis 1962, le secteur a perdu 200 mille hectares de terres arables, à travers le territoire national, pour l’extension urbaine, les grands projets et frauduleusement, pour la construction d’habitations privées.
Nos sources ont ajouté que l’enquête en cours va ébranler le secteur agricole, et si la fraude et le détournement sont prouvés, les personnes impliquées devront faire face à une nouvelle réalité et de nouveaux enjeux. En effet, certains agriculteurs, en l’absence d’un contrôle rigoureux, avec la complicité de responsables locaux ont falsifié des actes de propriété.
Toujours d’après nos sources, les tribunaux d’Alger, Blida et Boumerdès trancheront sous peu dans plus de 300 affaires judiciaires initiées par la gendarmerie nationale et les directions de l’agriculture des wilayas sus citées pour déchoir des agriculteurs des droits de propriété. (Echorouk-16.10.2010.)
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*VACCINATION CONTRE LA GRIPPE SAISONNIÈRE
Le coup d’envoi
Pèlerins, enfants, malades chroniques et personnes âgées sont appelés à se faire vacciner.
Un communiqué du ministère de la Santé confirme que 2,1 millions de doses de vaccin contre la grippe saisonnière ont été acquis par l’Algérie. C’est le double de la quantité disponible l’année dernière. A cette époque, tous les efforts étaient concentrés sur la grippe porcine. Le ministère rappelle que la campagne de vaccination ne prendra fin qu’au terme de la saison hivernale.
Dans les établissements sanitaires publics, le vaccin sera administré gratuitement. Lors-qu’il est acheté dans les pharmacies, il est remboursé par la Sécurité sociale pour les personnes âgées et les malades chroniques. Il est fortement recommandé à ces deux catégories de citoyens de se faire vacciner. C’est le cas notamment pour les personnes âgées de plus de 65 ans.
Le risque élevé de complications est également relevé chez d’autres groupes de population. Il s’agit des femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de grossesse. Toute la campagne est étudiée à l’avance par un comité d’experts qui dispense des recommandations. C’est suite à ces conseils que des dispositions sont prises par le département de Dr Djamel Ould Abbès pour garantir le succès de cette opération. Des campagnes de sensibilisation au profit des professionnels de la santé ont débuté depuis plusieurs jours. Même les groupes régionaux de l’observation de la grippe ont entamé une série de rencontres avec les médecins sentinelles.
C’est de cette manière que des statistiques sont effectuées sur l’état d’avancement de la campagne. Les médecins sont aussi censés élaborer et transmettre puis collecter et analyser des données pour connaître le nombre de personnes atteintes de cette maladie. 34 millions d’Algériens ne seront pas protégés.
Pour les 2,1 millions de doses commandées par l’Algérie, 16 millions le sont auprès du laboratoire mondial Sanofi-Pasteur. Les doses ont été réceptionnées par l’Institut Pasteur d’Algérie au mois de septembre dernier.
On a appris que les doses de vaccin commandées par l’Institut Pasteur d’Algérie répondent aux besoins exprimés par le comité des experts et sont destinées à couvrir les besoins nationaux.
Le vaccin sera disponible dans les hôpitaux et les officines durant cette période. Une partie de la commande est composée de 120.000 doses destinées aux enfants.
Le corps médical met en garde contre les conséquences de la sous-estimation des effets de la maladie. Au niveau social, ce sont des milliers de journées de travail qui sont perdues. Sans parler de la dégradation de l’état de santé de plusieurs sujets fragiles et particulièrement exposés. La grippe saisonnière est une pathologie hautement contagieuse et elle est à l’origine de 500.000 décès par an au niveau mondial selon l’Organisation mondiale de la santé. La grippe est associée à des coûts économiques considérables, liés à des jours d’arrêt de travail ou de scolarisation (10 à 12% des absentéismes dans le monde) et à des dépenses importantes de santé.
La vaccination contre ce virus reste donc fortement recommandée à l’ensemble des personnes âgées de 65 ans et plus, à toutes les personnes fragilisées par des affections chroniques comme les cardiopathes, les asthmatiques, les diabétiques ainsi que le personnel médical.
Les médecins sentinelles sont chargés de surveiller les syndromes grippaux tout au long de cette période et d’identifier les souches qui circulent afin de permettre aux autorités sanitaires nationales de mettre en place des plans d’action adéquats nécessitant la mobilisation de vaccins préventifs. (L’Expression-14.10.2010.)
*Les véhicules exempts du paiement de la vignette
Le gouvernement veut, à travers cette mesure, élargir l’utilisation de ce genre de carburant à tous les automobilistes.
L’Etat offre un cadeau aux automobilistes roulant au GPL. Ces derniers auront moins de charges à payer. Ils seront désormais dispensés du paiement de la vignette automobile. C’est l’une des dispositions contenues dans le projet de la loi de finances 2011. Le gouvernement veut, à travers cette mesure, encourager les automobilistes à rouler au GPL. L’Exécutif veut à tout prix convertir le parc automobile au GPL.
Engagée depuis plus d’une décennie, la politique d’élargissement et de généralisation de l’utilisation du gaz propane liquéfié (GPL) n’a pas donné les résultats escomptés. L’utilisation de ce carburant est très faible. Depuis1984, date du lancement de cette opération, à 2009, seulement 170.000 véhicules ont été reconvertis au GPL dont 100.000 l’ont été par le privé, soit 60% du nombre global.
Ce chiffre est loin de couvrir la moitié du parc automobile qui est estimé actuellement à 3,8 millions. Pourtant, le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens pour motiver les gens à rouler au GPL. Moins cher que l’essence, ce carburant dispose de multiples avantages surtout le fait qu’il ne soit pas polluant. Dans le cadre de la mise en oeuvre du programme national de maîtrise de l’énergie 2007/2011, l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue), en partenariat avec la Banque de développement local (BDL), a lancé un programme «Pro-Air» relatif à la promotion du gaz pétrole liquide carburant, un mélange de butane et de propane.
Ce programme consistait à mettre en place un mécanisme de financement qui permettra aux particuliers souhaitant faire fonctionner leurs véhicules au GPL/C (gaz de pétrole liquifié-carburant), de bénéficier auprès de la BDL d’un crédit à zéro taux d’intérêt, la différence étant garantie par le Fonds national de maîtrise de l’énergie (Fnme).
Le programme porte sur la conversion au GPL/C de 8000 véhicules particuliers à raison de 2000 à 4000 conversions par année. «Ce dispositif a pour objectif principal d’apporter un appui au développement du GPL, de diminuer la tension sur les autres types de carburants, en particulier le diesel qui connaît une évolution accrue du fait de la diesélisation du parc automobile», a soutenu M.Bouzriba Mohamed Salah, directeur général de l’Aprue. L’Etat semble avoir trouvé la bonne solution pour convaincre les automobilistes.
Avec la suppression de la vignette, beaucoup d’entre eux vont certainement opter pour le GPL. Il y a lieu de rappeler que la vignette automobile a été introduite juste pour une période précise, mais elle est toujours en vigueur. Le montant du tarif applicable en 2010 sur les automobiles est fixé selon leur désignation et la date de leur mise en circulation.
Les véhicules de tourisme et les véhicules aménagés en utilitaires de 1re catégorie de moins de 3 ans d’âge et d’une puissance de 6 ch seront soumis au tarif de vignette de 1500 DA, de 3000 DA pour ceux d’une puissance de 7 à 9 ch, et 8000 DA et plus pour les véhicules développant 10 chevaux.
Concernant les véhicules entre 3 et 6 ans d’âge, la vignette sera de 1000 DA pour les 6 ch, 2000 DA pour les 7 à 9 ch et 4000 DA pour les 10 ch et plus.(L’Expression-14.10.2010.)
*Oran: Foncier industriel
Mise en vente des actifs des ex-Enapem et Districh d’Es-Senia
L’ANIREF précise dans son offre que les futurs postulants ne seront plus autorisés à investir dans le secteur des minoteries et des semouleries ainsi que dans celui de l’entreposage.
Deux actifs des ex-ENAPEM et DISTRICH, situées dans la zone industrielle d’Es-Sénia, d’une superficie de plus de 31 000 m2 pour la première et 15 000 m2 pour la seconde, seront mis en vente aux enchères, la semaine prochaine. Ils sont proposés respectivement à des mises à prix de redevances annuelles de près de 25,9 et 12,2 millions de DA avec des surfaces bâties appréciables de l’ordre de près de 11 000 m2 et de plus de 2 000 m2 par l’agence régionale d’Oran de l’ANIREF (agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière).
Selon des sources proches de cette agence, il sera, en tout, procédé, le 18 du mois en cours, à la vente aux enchères de 13 actifs situés dans les zones industrielles et d’activités des wilayas d’Oran, Nâama, Ain Témouchent, Mascara et Tlemcen pour une surface globale de 123 000 m2 de terrain. Pour cette opération, la nouveauté réside dans le fait que l’ANIREF précise dans son offre que les futurs postulants ne seront plus autorisés à investir dans le secteur des minoteries et des semouleries ainsi que dans celui de l’entreposage. Nos sources expliquent que cette disposition a été initiée afin de n’encourager que l’activité industrielle créatrice de valeur ajoutée et d’emplois et d’exclure des activités déjà saturées.
Engagement d’investissement
Rappelons que ces concessions ne sont ouvertes que pour des personnes physiques ou morales porteuses de projets pour une concession d’une durée de 33 ans renouvelable deux fois, soit pour 99 ans. Lors d’une première mise en concession en novembre 2009, trois anciens actifs résiduels d’entreprises publiques dissoutes ont été proposés avec des mises à prix de plus de 7 millions de DA l’anuité pour un bien de l’ex-DVP. Le site a été concédé à la fin au plus offrant et qui a été de 24 millions de DA, soit plus du triple de la mise à prix fixée. Au plan national, depuis son entrée en lice à l’issue de la signature d’une convention avec la Direction des domaines, en juin 2008, l’Aniref a proposé 1 115 hectares et concédé 81 hectares, soit un taux de réalisation de 70%.
En termes d’impact, cette offre foncière a représenté un engagement d’investissement de 10,797 milliards de dinars et une prévision de création de 4.809 emplois directs.Par ailleurs et afin de préparer l’après mise en concession des actifs résiduels, l’ANIREF projette de réaliser une zone industrielle de type nouveau dans la wilaya de Sidi Bel Abbès sur une superficie de 63 ha qui offrira de meilleures commodités aux investisseurs à travers la présence sur le site de plusieurs administrations telles que les banques et autres. (El Watan-14.10.2010.)
*Le départ des pèlerins de l’ouest à partir de l’aéroport d’Es-Senia
– un premier départ prévu pour le 21 octobre 2010
Les pèlerins de la région de l’ouest du pays seront totalement pris en charge par les services de la compagnie Air Algérie à partir de l’aéroport d’Es-Sénia.
Selon le directeur de l’entité aéroportuaire, l’application de cette mesure, qui vise à assouplir les conditions d’acheminement des pèlerins vers les lieux saints, a été exigée par les autorités saoudiennes. Ces dernières ont en effet sollicité cette formalité pour transporter les pèlerins d’une même région à partir d’un aéroport principal. Les wilayas concernées sont Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Saida, Mostaganem, Aïn-Témouchent, Relizane, Tiaret, Tissemsilt, Timimoun, Oran, Naâma, Béchar, Tindouf et Adrar. Pour cette année, 7 725 pèlerins transiteront par l’aéroport d’Oran Es-Sénia d’où la pression qui sera sans nul doute exercée sur le trafic aérien.
Les affirmations des responsables de l’aérodrome ont vite fait de dissiper les doutes quant à une prise en charge efficiente des hadjis. Dans ce contexte, 9 130 sièges sont pourvus pour le transport dans de bonnes conditions des pèlerins, assure-t-on. Les mêmes responsables rappellent que la vente des billets s’étalera jusqu’au 30 du mois en cours. Nous apprenons que les services d’Air Algérie ont mis en place un bureau au sein du terminal pour la vente des billets H/24.
Les deux agences étatiques ONAT et TCA sont pressenties pour transporter, respectivement, 1 800 et 950 pèlerins avec un premier départ prévu pour le 21 octobre. Les autres s’étaleront jusqu’au 11 novembre. Le retour des hadjis se fera à compter du 21 novembre et, ce, jusqu’au 10 décembre inclus, ajoute-t-on de même source. (El Watan14.10.2010.)
*les marchés publics seront remplacés par des espaces commerciaux
Selon le ministre du Commerce, Mostafa Benbada, dans un entretien avec Echorouk, « cette opération se déroulera en deux phases : la première concernera Alger, avec le remplacement rapide des marchés anachroniques par des espaces commerciaux propres et organisés, alors que la seconde opération concernera la mise en place d’un pareil système dans les autres villes du pays ».
Les autorités vont devoir faire vite pour « placer » les jeunes qui tiennent commerce dans marchés quotidiens ou hebdomadaires de façon plus ou moins anarchique. Le ministère de l’Intérieur a en effet, été saisi par le ministère du Commerce pour l’éradication des endroits obsolètes qui tiennent lieu de marchés, et l’enjoint de créer des espaces et des centres commerciaux qui remplaceront les marchés dans le quotidien de la capitale.
Selon le ministre du Commerce, Mostafa Benbada, dans un entretien avec Echorouk, « cette opération se déroulera en deux phases : la première concernera Alger, avec le remplacement rapide des marchés anachroniques par des espaces commerciaux propres et organisés, alors que la seconde opération concernera la mise en place d’un pareil système dans les autres villes du pays ».
Les autorités publiques ont décidé depuis quelque temps d’éliminer les marchés informels et de mettre fin aux commerces illégaux tenus par des vendeurs journaliers au niveau des grandes villes du pays, notamment à Alger.
Une action réglementaire considérée indispensable, mais qui reste aux yeux des citoyens et de différents intervenants sollicités à ce propos incomplète. Les commerçants « illégaux » de ces activités informelles sont dans la plupart des cas des jeunes sans emploi ou des gens qui ne peuvent pas compter sur leurs maigres salaires pour subvenir à leurs besoins.
Pour les autorités, il s’agit avant tout, « de ne pas couper la subsistance des ces commerçants, mais de réglementer des espaces devenus à la fois anarchiques et anachroniques ». (Echorouk-13.10.2010.)
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*Procès du piratage des 23 lignes téléphoniques d’Algérie Télécom
5 ans de prison ferme pour plusieurs cadres
Alors que le collectif de la défense a plaidé la prescription du délit, le président de la section pénale près le tribunal de Annaba a condamné, avant-hier, à 5 ans de prison ferme Doghmane Khémis, ex-directeur de l’unité opérationnelle de Annaba, Chaouche Abdallah, ex directeur d’Actel Port, Maatallah Ali et Makhlouf Abdelatif, responsables respectifs des répartiteurs des centres de Bouzred Hocine et de Sidi Amar, ainsi que Giuliano Salem, un abonné d’Algérie Télécom. Quant à Derouiche Samer et Talbi Abdessatar, deux ressortissants palestiniens, ils ont été condamnés, par contumace, à 10 ans de prison ferme assortie d’une amende de 1 million de dinars chacun. Reconnus coupables de dilapidation de deniers publics et participation, ils sont aussi contraints par la justice de payer le double du préjudice commis aux dépens de Algérie Télécom. Rappelons que le 27 septembre dernier, le procureur près le même tribunal a requis, pour les 5 premiers mis en cause la peine de 6 ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 DA, et une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre des deux palestiniens. Ce procès porte sur le piratage de 23 lignes téléphoniques au profit de plusieurs étrangers et nationaux dont le préjudice est évalué, selon les conclusions de l’expertise judiciaire, à plus de 90 MDA (millions) représentant des consommations téléphoniques clandestines vers l’étranger, notamment le Pakistan, la France, la Malaisie et les USA.
Peu anodine, cette affaire a été dévoilée en 2003 à travers une ligne téléphonique piratée. Le compteur de cette ligne affichait 2 000 appels/mois effectués essentiellement vers les pays d’Asie, d’Europe et d’Afrique par des étudiants étrangers et un abonné national. Une complicité avérée des employés d’Algérie Télécom a été établie par le juge chargé de cette affaire qui a inculpé les 7 accusés. (El Watan-13.10.2010.)
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*Plus de 200.000 consommateurs de drogue recensés en Algérie.
Le DG de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie tire la sonnette d’alarme. Les consommateurs de cannabis à travers le pays se chiffrent en dizaines de miliers.
Plus de 11 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant le seul premier trimestre 2010 par les services chargés de la lutte contre le trafic de drogue.La consommation de drogue en Algérie commence à prendre des proportions inquiétantes. Le directeur général de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), Abdelmalek Sayeh, a saisi l’opportunité de la tenue hier à Alger d’un séminaire régional de deux jours sur l’application de la loi relative à la prévention et à la répression de l’usage et trafic illicite de stupéfiants et de psychotropes pour tirer la sonnette d’alarme. Il a révélé que son institution a recensé plus 200 000 consommateurs de cannabis à travers le pays.
Le maroc, premier pourvoyeur
Dans la foulée, M. Sayeh a précisé que le cannabis est le stupéfiant le plus consommé dans le pays, notamment par la frange âgée entre 12 et 35 ans. Le constat fait par le directeur de l’ONLCDT est inquiétant dans la mesure où il corrobore l’idée que l’Algérie est devenue aujourd’hui un marché pour les trafiquants de drogue. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à rappeler que plus de 11 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant le seul premier trimestre 2010 par les services chargés de la lutte contre la drogue. Et l’essentiel de cette drogue provient du Maroc qui est considéré comme l’un des premiers producteurs de cannabis au monde. Sa culture est d’ailleurs tolérée, voire encouragée par le makhzen. Les drogues dures telles que l’héroïne et l’opium proviennent, quant à elles, d’Amérique latine via le golfe de Guinée.
S’agissant des personnes impliquées dans ces affaires, des sources révèlent que les investigations menées par les services de lutte concernés ont abouti à l’interpellation de 2531 individus, soit 618 trafiquants et 1627 usagers de résine de cannabis et d’opium, 142 trafiquants et 123 usagers de substances psychotropes, 4 consommateurs de cocaïne, 5 usagers d’héroïne et 12 cultivateurs de cannabis et d’opium. Parmi ces personnes interpellées figurent 18 étrangers : 5 Maliens, 2 Nigériens, 1 Nigérian, 1 Marocain, 1 Tunisien, 1 Espagnol et 7 autres dont la nationalité n’est pas précisée, a-t-il ajouté. Le responsable de l’ONLCDT a indiqué par ailleurs qu’entre16 000 et 22 000 personnes sont jugées annuellement pour des affaires liées à drogue.
Au chapitre de la prise des toxicomanes, Abdelmalek Sayeh a expliqué que quelque 7000 consommateurs de drogue ont bénéficié d’un traitement au niveau des établissements hospitaliers en 2009. Il a souligné en outre que l’Etat a consacré une enveloppe financière «conséquente» pour lutter contre ce fléau, notamment par la réalisation de 68 centres médicaux pour le traitement et la prise en charge des toxicomanes ainsi que de 185 cellules d’écoute et d’orientation. A mentionner que le séminaire régional sur l’application de la loi 04-18 du 25 décembre 2004 relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes, initié par l’ONLCDT, s’inscrit dans un programme portant sur l’organisation de séminaires régionaux dans les quatre régions du pays (Ouest, Est, Centre et Sud).
La rencontre vise, selon l’information rapportée par l’APS, à améliorer les connaissances des personnels chargés de l’application des lois, qui regroupe 250 participants venus de 11 wilayas, notamment Chlef, Béjaïa, Blida, Bouira, Tizi Ouzou, Alger, Boumerdès et Tipasa.
Elle a également pour objectif de permettre l’échange et le partage de connaissances en vue d’une homogénéité dans la compréhension et la mise en œuvre des dispositions de la loi par tous les intervenants concernés et de renforcer les relations de collaboration et de suivi entre toutes les parties impliquées dans l’application de la loi. (El Watan-11.10.2010.)
*Surcharges des classes…15% des établissements concernés
La surcharge des classes demeure un problème qui se pose avec acuité à chaque rentrée scolaire.
Cet état de fait a été confirmé hier, par le ministre de l’Education, Boubekeur Benbouzid, lors d’une conférence regroupant les directeurs de l’éducation des wilayas de l’ouest et du sud du pays. Le premier responsable du secteur a estimé à 15% le nombre d’établissements concernés par la surcharge des classes, tout en précisant que la surcharge existe mais pas dans tous les établissements scolaires. M. Benbouzid a rappelé que durant la décennie écoulée, il a été construit autant d’établissements qu’entre 1962 et 1999, soit quelque 1000 lycées, 2500 CEM et 7000 écoles primaires.
Cependant, il a relevé que les structures existantes «ne sont pas encore suffisantes pour faire face au nombre d’élèves qui ne cesse d’augmenter», annonçant par la même la réalisation dans le cadre du prochain plan quinquennal de 800 lycées et 800 CEM pour faire face à l’augmentation du nombre d’élèves. Pour le ministre de l’Education nationale, l’autre cause de la surcharge des classes est le manque d’entreprises de construction dans certaines wilayas qui n’ont réalisé, de son avis, que 50% du programme arrêté.
«Le gouvernement a donné les moyens mais les wilayas ne construisent pas assez», a déploré le ministre qui a souligné que «nous avons consommé à hauteur de 60% du programme en cours de construction (PEC)». (El Watan-11.10.2010.)
*Violation des droits des travailleurs….Les libertés syndicales en débat
Licenciements abusifs, pressions et nombreux d’interdits. Les syndicalistes, qu’ils soient membres d’une structure de l’UGTA ou d’un syndicat autonome, subissent toutes les formes d’intimidation.
Le constat est connu de tous. Mais comment agir afin de mettre un terme à l’ostracisme dont sont victimes les travailleurs algériens en général et les syndicalistes en particulier ? L’Association pour les libertés syndicales (ALS) s’échine actuellement à créer des espaces de débat inter-syndicalistes pour tenter de lever la chape de plomb qui pèse encore sur eux. Animée par un groupe composé d’anciens syndicalistes, l’ALS prépare une série de rencontres-débats sur différents thèmes : «Le mouvement syndical, acquis et perspectives», «Les libertés syndicales en Algérie» et «L’unité du mouvement syndical». «Nous voulons, à travers ces rencontres, créer un espace de débat pour tous ceux qui s’intéressent aux mouvements syndicaux. L’ALS est un espace de confluence qui regroupe les syndicalistes et les militants soucieux de la défense des libertés syndicales», affirment les membres de l’ALS lors d’une réunion préparatoire desdites conférences, organisée hier à Alger.
La première rencontre devrait être organisée, indiquent-ils, au début du mois de décembre prochain. «La deuxième aura lieu le 24 février 2011 et la troisième sera tenue le 1er mai de la même année», précisent-ils. «L’ALS a été créée parce que les libertés syndicales sont bafouées en Algérie. La majorité des syndicalistes sont victimes d’abus à l’intérieur de leur entreprise et même au sein de leur organisation, comme c’est le cas de certains cadres de l’UGTA. Il ne faut jamais se taire», expliquent-ils encore. L’ALS invite, ajoutent-ils, tous les syndicalistes et toutes les organisations syndicales à rejoindre cet espace et contribuer à faire avancer les luttes syndicales en Algérie et à imposer le respect des libertés syndicales. (El Watan-11.10.2010.)
*Réhabilitation du patrimoine historique…une enveloppe de 220 milliards
La wilaya d’Oran renferme plus de 200 grottes remontant à la Préhistoire dont celles du Murdjadjo. Ces cavernes vont bénéficier d’une étude d’aménagement.
Dans le cadre de la réhabilitation du patrimoine paléographique, plusieurs sites historiques et monuments classés bénéficieront, d’ici 2014, dans une optique de préservation et de valorisation, a-t-on appris d’une source proche de la wilaya d’Oran. Dotée d’une enveloppe financière de l’ordre de 220 milliards de centimes, elle concerne le minaret de la mosquée La Perle située à proximité de la place éponyme à Sidi Houari. Cet édifice de la période ottomane qui date de 1797 se particularise par une architecture purement maghrébine. Cette opération de réhabilitation touchera également l’église Saint-Louis.
Cet édifice sera reconverti en bibliothèque, a-t-on indiqué de même source. A l’heure actuelle, une partie importante de cet édifice abrite le centre culturel de Sidi El Houari alors qu’une autre partie est gérée par la section d’Oran de l’Office national d’exploitation et de gestion des biens culturels (OEGBC). La porte d’Espagne, datant de 1789 bénéficiera, quant à elle, de deux opérations concernant l’aspect de l’étude de faisabilité et de réhabilitation. La wilaya d’Oran renferme plus de 200 grottes remontant à la Préhistoire dont celles du Murdjadjo. Ces cavernes vont bénéficier d’une étude d’aménagement et d’amélioration, en plus de l’élaboration d’une étude de réalisation d’un plan de protection de l’abri d’Albin implanté au lieudit Kouchet El Djir.
Pour rappel, la wilaya d’Oran dispose de plusieurs sites archéologiques et historiques remontant à diverses époques dont 24 seulement sont classés. Les quartiers de Sidi Houari et d’El Hamri ont été par ailleurs destinataires de deux programmes parallèles de reconstitution et d’embellissement des immeubles et des habitations précaires pour un montant de 2,5 milliards de dinars. Ces deux projets sont innovateurs compte tenu de leur importance sur les plans urbanistique, architectural, touristique et social et au regard des particularismes et des us du quartier de Sidi Houari.
L’ancien centre ville d’Oran renferme à lui seul plus de 64 sites historiques dont la majorité fait l’objet de restauration. La combinaison de tous ces efforts donnera un coup de fouet à un secteur qui a toujours été considéré comme le parent pauvre de la «chose» culturelle. Ainsi, les anachronismes inhérents à la sauvegarde de l’identité, de la mémoire et du patrimoine n’en sortiront que grandis à l’avantage de la mémoire collective et de la jeunesse post-indépendance. (El Watan-11.10.2010.)
*8,5 kg de kif saisis dans le domicile d’une étudiante…
8,5 kg de kif ont été découverts et saisis au courant de la semaine dernière par la police dans le domicile d’une étudiante sis au quartier El Hamri à Oran. L’on apprendra que l’étudiante A.Z., âgée de 22 ans, faisait du trafic de stupéfiants en complicité de son concubin B.A. âgé de 40 ans. Le couple vivait sous le même toit et les parents de la jeune fille résident, selon nos sources, en France. A.Z. et B.A. ont été présentés au juge d’instruction près le tribunal Djamel El Dine pour trafic de stupéfiants. Pour rappel, au courant de l’année dernière, une autre affaire de trafic de stupéfiants ayant pour auteur un étudiant a été élucidée par les éléments de la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants de la sûreté de wilaya d’Oran. Cet étudiant était le chef d’un réseau. (El Watan-11.10.2010.)
*La prison à vie requise contre 6 narcotrafiquants..
La prison à vie a été requise hier par le parquet général à l’encontre de six trafiquants de drogue à l’issue des débats qui ont caractérisé l’audience du tribunal criminel qui jugeait ces accusés pour importation illégale de résine de cannabis, sa détention et sa commercialisation.
Deux individus, faisant partie de cette bande, sont par ailleurs poursuivis pour faux et usage de faux.En effet, les mis en cause ont été neutralisés le 19 octobre 2009 à Hai Akid Lotfi (Oran Est) en possession de deux valises contenant 52 kilos de kif traités prêtes à être acheminées vers Aïn Oussara à bord d’un véhicule (Master). Devant ce flagrant délit, le convoyeur ne pouvait que reconnaître avoir désigné par ses compères pour transporter la marchandise prohibée à raison de dix à vingt mille dinars par voyage (selon l’importance de la cargaison).
Lui succédant à la barre des accusés, le propriétaire de l’appartement où se réfugiait le groupe à l’issue de chaque opération a également reconnu toutes les accusions retenues contre lui tout en niant avoir falsifié les documents officiels découverts dans sa demeure. Il s’agit en fait d’un faut permis de conduire, d’un faux extrait de naissance portant le nom d’une personne fictive et d’un faux passeport.
Deux personnes citées dans cette affaire seront jugées par défaut puisqu’elles demeurent toujours en fuite, indique-t-on dans le rôle de la cour d’assises. Quoi qu’il en soit, ils encourent la peine maximale prévue par le code pénal pour ce type d’affaire. (El Watan-11.10.2010.)
*Commerce : Les prix de la Semoule, de l’huile, du sucre à la hausse..
La semoule, le couscous, l’huile, le sucre connaissent actuellement une hausse très sensible de plus de 20%.
C’est ainsi que la semoule, qui était écoulée à 40 DA, l’est aujourd’hui à 55DA, le sucre passe de 65DA à 85 DA, le couscous qui s’affichait à 65DA est proposé à 80DA.L’huile n’échappe pas, pour sa part, à cette tendance haussière et est cédée avec une marge qui varie, selon la quantité, entre 20 et 40DA. Les citoyens, pour leur part, sont désabusés. Ils ne comprennent pas cette hausse subite qui vient affecter leur pouvoir d’achat déjà très fragilisé. Il faut signaler que ces augmentations auront pour corollaire d’avoir une incidence sur les produits dérivés tels que les pâtisseries et autres. Certains commerçants au détail imputent cette augmentation aux mandataires qui leur ont fracturé ces produits de base avec de nouveaux prix.
Contacté par nos soins, Maoued Abed, coordinateur de l’Union Générale des Commerçants et Artisans d’Oran (UGCA) explique cette augmentation par le cours mondial de la bourse en indiquant qu’«avec l’augmentation du cours du blé, du sucre, du soja, il est normal que les prix connaissent cette hausse des prix». (El Watan-10.10.2010.)
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**AFFAIRE STH- SONATRACH
Huit ans de prison requis contre les cadres dirigeants
Il a fallu, avant-hier, plus de douze heures de débats au tribunal d’Arzew pour démêler l’écheveau de l’affaire dite de STH, la Société de Transport des Hydrocarbures, une filiale de Sonatrach, dont cinq dirigeants étaient jugés pour passation de contrats en violation avec le code des marchés publics, dilapidation de deniers publics et abus d’autorité. Il s’agit de quatre contrats portant sur la dotation en canalisations marines flexibles, une station de déballastage avec la maintenance de 6 bacs antipollution, un nouvel organigramme pour l’entreprise et du matériel sécuritaire. Vers minuit, et à l’issue de son réquisitoire dans lequel il a mis en évidence un préjudice subi de 288 milliards de dinars en devises, le représentant du ministère public a demandé huit ans de prison ferme contre M.N. (Président-directeur général de STH), B.A. (Directeur général), K.A. (Directeur régional), D.M. (Directeur technique) et N.F. (Directeur de la division juridique). Les avocats de la défense, eux, ont demandé tout simplement l’acquittement de leurs mandants en mettant en avant l’existence d’un véritable fossé entre les accusations portées contre leurs clients et la réalité du terrain. Pour rappel, l’affaire a éclaté grâce à une lettre de dénonciation envoyée par un cadre dirigeant de la société qui avait fait l’objet d’un limogeage. La lettre, tombée entre de bonnes mains, a été suivie par une enquête des services du DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité) dont les conclusions ont abouti à l’inculpation des cinq cadres de STH. Appelé à la barre, le PDG de la société devait souligner que son administration avait bien le droit de recourir au grè-à-grè sur la base de «la formule R15» en en informant la hiérarchie. Le responsable évoquait ici le contrat de 21 millions d’euros passé avec Trelleborg, une société étrangère, en précisant que cela avait été fait après l’échec des procédures légales d’octroi des marchés publics à travers les avis d’appel d’offres passés, la société italienne Manolli ayant été écartée pour non-conformité de son produit avec le cahier des charges. Le prévenu devait ajouter que le recours au gré-à-gré s’expliquait aussi par l’urgence de sécurisation des ports, ce à quoi répondait l’avocat général par une question: «Mais quelle urgence justifie ces transactions?» Quant au recours à la formule R15, elle a été abolie par les pouvoirs publics suite aux dépassements divers enregistrés, précisait-il encore. Le DG de STH est revenu, lui, sur le contrat passé avec le bureau d’étude Ernest Young, un contrat de 531 000 euros, pour la fourniture d’un nouvel organigramme de gestion. «On me reproche ce fait alors que la procédure avait été lancée bien avant mon installation au poste de DG», a-t-il lancé. Le directeur du département technique s’en défendra, lui, en affirmant que c’est lui qui a engagé la révision à la baisse des marchés, passés de 30 à 21 millions d’euros, «tout en gagnant la gratuité des outils techniques et une formation pour 21 ingénieurs», souligne-t-il. À noter enfin la remarque du représentant du ministère public sur le fait qu’une entreprise de la dimension de Sonatrach ne dispose pas de son propre bureau d’étude au lieu de payer des sommes faramineuses à des groupes étrangers. Ce que la réponse induit va certainement apparaitre dans le verdict qui sera rendu la semaine prochaine. (Le Courrier d’Algérie-22.09.2010.)
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*Un dossier en suspend depuis 2006
Elargissement des mesures de la Charte de réconciliation nationale aux personnes poursuivies à l’étranger
Les pouvoirs publics comptent rouvrir le dossier des personnes poursuivies par la justice algérienne dans des affaires liées au terrorisme, qui n’ont pas pu bénéficier des mesures de la Charte de réconciliation nationale lors de ces dernières années.
Dans le but de permettre à cette catégorie de profiter des mesures de la Charte de réconciliation nationale. Des commissions ad hoc ont été chargée de finaliser toutes les procédures concernant les personnes établies à l’étranger et condamnées par la justice algérienne à des périodes de prison variant entre 10 et 20 ans, pour des affaires de terrorisme. Ce dossier contenu dans la Charte de la réconciliation nationale est resté en suspens ; il a été relancé suite à l’intervention du président de la République.Contacté par nos soins, le président de la Cellule d’assistance de la mise en place de la charte de réconciliation nationale, M. Merouane Azzi, a indiqué que « les personnes poursuivies par la justice à l’étranger pour des affaires liées au terrorisme vont être régularisées dans les plus brefs délais », révélant que les autorités compétentes ont procédé à la régularisation de 2400 dossiers seulement entre le mois de mars et août 2006. En parallèle, le même interlocuteur a affirmé que les terroristes qui se sont rendus aux services de sécurité à travers plusieurs wilayas, pendant les tous derniers mois, ont bénéficié de ces mesures. (El Khabar-21.09.2010.)
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*Des agences de voyages devant la justice
La omra 2010 a été un fiasco
Des enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités. Les agences, qui ont failli à leur mission et violé les clauses du cahier des charges, ne seront plus autorisées à prendre part à l’opération omra. Celles qui ont commis de graves dépassements seront traduites en justice. Certains pèlerins sont toujours bloqués à Djeddah car les avions n’ont toujours pas eu l’autorisation de décoller.
Catastrophique est le moins que l’on puisse dire du bilan de la omra 2010. Normal, diront certains, puisque c’est l’éternelle rengaine. Depuis de longues années déjà, la saison du hadj et de la omra est devenue synonyme d’innombrables problèmes, lacunes et insuffisances, voire de scandales. Mais cette fois, le cauchemar de nombreux pèlerins est en passe d’être épargné aux futurs candidats aux Lieux saints. La raison ? Le premier responsable de l’Office national du hadj et de la omra est décidé à assainir l’opération et à la débarrasser à jamais des “parasites” qui en font leur fonds de commerce. En effet, en écoutant Cheikh Berbera révéler avec amertume et regret toutes les failles et autres escroqueries qui ont entaché la dernière saison de la omra, on se rend compte qu’il existe une véritable mafia du pèlerinage. Il y a même une famille qui pratique “ce commerce” de père en fils depuis près d’une vingtaine d’années en se cachant derrière des agences de voyages qui les aident à parvenir à leurs fins. Résultat : des pèlerins sont à ce jour bloqués à Djeddah en attendant que les autorités saoudiennes daignent délivrer les autorisations de décollage. Il faut savoir à ce propos que la politique du deux poids, deux mesures, appliquée par ces mêmes autorités, est pour beaucoup dans cette situation.
Quinze agences sur 117 pointées du doigt
Avec plus de 180 000 pèlerins depuis la fête de la naissance du Prophète jusqu’au mois de Ramadhan, l’Algérie s’est classée en tête de liste. Plus de 55 000 personnes ont accompli le rite de la omra pendant le mois de Ramadhan. C’est ce qu’a indiqué le directeur général de l’office lors du point de presse, organisé jeudi dernier, par l’Office national du hadj et de la omra. Et d’ajouter que pas moins de 117 agences de voyages ont été agréées et autorisées à prendre part à l’opération dont 53 au centre du pays, 36 à l’Ouest, 21 à l’Est et 7 au Sud. Répondre aux clauses d’un cahier des charges est la condition sine qua non pour la délivrance de l’agrément tant convoité. Or, il se trouve que même si certaines agences répondent à la lettre aux cahiers des charges et s’engagent à respecter ses dispositions sur le terrain, c’est loin d’être le cas.
D’innombrables lacunes et insuffisances sont relevées par l’office. Entre les engagements écrits noir sur blanc en Algérie et les conditions de séjour en Arabie Saoudite, un grand fossé se creuse dont les victimes sont souvent des personnes âgées. En effet, selon le directeur général de l’office, qui a suivi sur le terrain en compagnie du consul général d’Algérie en Arabie Saoudite, le rite de la omra 2010, le bilan pas du tout reluisant du séjour ne s’applique pas à toutes les agences. “Pour être juste, je dirai que certaines agences ont accompli leur mission convenablement. Elles ont fait du bon boulot et sont allées jusqu’à financer de leur propre budget des prestations de leurs clients. Je ne sais pas si c’est du professionnalisme ou la crainte de Dieu. Ces agences doivent être encouragées et soutenues.” D’autres ont réussi “à 50 ou
60%”. Mais certaines ont largement failli à leur mission. “Et c’est ce que j’ai constaté de visu”, note M. Cheikh. Que leur reproche-t-on ? La liste des griefs semble très longue mais le conférencier n’en citera que quelques-uns en précisant : “Là-bas, c’est un autre monde.” Selon lui, le pèlerin est, selon toute vraisemblance, “une marchandise et un simple fonds de commerce. Son sort leur importe peu ou pas du tout. La seule chose qui les intéresse est le gain. Un gain facile”. En témoigne le sort qu’ils réservent à leurs clients dès qu’ils foulent le sol de l’aéroport de Djeddah.
Des pèlerins égarés sans hébergement et sans billet de retour
“Cette année, nous avons enregistré un nombre important de personnes qui se sont égarées car livrées à elles-mêmes. Nous avons battu tous les records”, regrette le conférencier. Certains pèlerins avaient fait le voyage via une agence par l’intermédiaire d’un rabatteur qui a touché 5 000 DA pour chacun, outre le pourcentage payé par l’agence. Ils se sont retrouvés seuls et livrés à eux-mêmes sans le badge portant leurs renseignements. Il faut savoir que des personnes qui n’ont ni agence ni aucune relation avec les voyages se cachent derrière des agences pour se faire de l’argent en arnaquant de pauvres candidats à la omra. D’autres part, certaines agences n’ont même pas pris la peine de louer des sites d’hébergement et de prendre des billets de retour. D’autres ont opté pour le départ via d’autres pays tels le Maroc, la Tunisie et l’Égypte. Pis encore, des agences n’ont pas trouvé mieux que de prendre la route vers les Lieux saints, alors que c’est strictement interdit. “Dans quel état arrive une personne âgée qui fait le voyage Khenchela-Arabie Saoudite par route ?” s’interroge le conférencier. Certains candidats à la omra sont arnaqués par des agences qui leur font payer les yeux de la tête en Algérie, et une fois là-bas ils n’ont pas droit aux prestations qu’ils ont pourtant payées rubis sur l’ongle. C’est le cas notamment pour l’hébergement. Et à propos d’hébergement, certaines agences n’ont “offert” à leurs clients que des baraques situées à deux kilomètres des Lieux saints et ils n’ont même pas eu l’occasion d’accomplir les rites de la omra. Selon le directeur général de l’office, des enquêtes et autres investigations ont été lancées. Sur les 117 agences agréées cette année plus d’une quinzaine sont pointées du doigts. “Certaines seront poursuivies en justice et d’autres n’auront plus d’agrément pour l’opération omra.”
La fausse promesse de “deux en un” des agences
Certaines agences, dont le gain facile est le seul souci, vont jusqu’à promettre aux pèlerins, qui en paient le prix évidemment, de leur donner la possibilité de rester sur les Lieux saints après l’accomplissement du rite de la omra jusqu’au hadj. Ce qui est loin d’être possible puisque, une fois la omra achevée, les autorités saoudiennes vont jusqu’à poursuivre en justice les Algériens qui ne rentrent pas sous prétexte qu’ils ont payé pour accomplir le rite du hadj. De même que les agences responsables.
Le ministre du Tourisme saisi
“Il faut que toutes ces pratiques cessent à jamais. Je m’engage tant que je suis à ce poste d’y veiller personnellement et libre à ceux qui veulent me critiquer”, fulmine Cheikh Berbara. Et de révéler que le département du Tourisme a été saisi dans ce sens pour “mettre fin à ces parasites”. Une réunion devait avoir lieu entre le ministre du Tourisme et le directeur général de l’office. (Liberté-18.09.2010.)
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*abandonner ses parents conduit directement en prison.
La loi vient enfin d’être adoptée par l’APN, abandonner ses parents conduit directement en prison. C’est une bonne chose de faite, nombreux sont ceux qui, une fois leurs parents ayant dépassé la date de péremption, les abandonnent dans une maison de retraite pour ceux qui ont de l’argent, ou dans un parking pour les plus démunis. Les enfants sont cruels, particulièrement ceux qui ont grandi dans la crise de logement et qui ne croient pas aux 3 millions de logements promis, et l’on a souvent vu des Algériens vendre leur mère en pièces détachées et leur père aux enchères, au moins disant. Mais l’inverse est-il vrai ? Que se passe-t-il quand on abandonne ses enfants à travers la répudiation, 2000 cas chaque année, qui consiste à jeter à la rue sa femme et ses enfants ? Rien.Et d’une façon plus générale, que se passe-t-il quand un gouvernement abandonne ses enfants, à l’image des 122 harraga qui ont été arrêtés, avant-hier en Espagne, en une seule journée ? Rien non plus, car, selon la logique gouvernementale, ces enfants du pays n’auraient pas été abandonnés, mais auraient eux-mêmes abandonné tout le monde. A ce titre, la glorieuse APN, qui ne peut criminaliser la main qui la nourrit, a fait exactement le contraire et a préféré criminaliser l’exil clandestin, ce qui revient à dire que quand un père abandonne son enfant à la rue, c’est l’enfant qui va en prison.Cette distorsion de sens a conduit à une structure familiale atypique, où le père-président n’est responsable de rien, mais fouette ses enfants pour le plaisir, où la mère nourricière est une grosse vache à pétrole que seuls les hommes nobles ont le droit de téter et de féconder.(…) -(El Watan-18.09.2010.)
**Suite aux informations fournies par un détenu dans une prison dans la wilaya de Bechar
Enquête sur une grosse affaire de trafic de cannabis
Les services de sécurité dans les wilayas de Bechar et Tamanrasset ont ouvert une enquête sur l’affaire relative au trafic de plusieurs tonnes de drogue en provenance du Maroc et destinées à l’Algérie, la Libye et l’Egypte. Cette enquête a été diligentée suite aux informations fournies par un détenu condamné à perpétuité, originaire de Bechar, selon lesquelles plusieurs autres trafiquants activent à travers quatre wilayas du sud du pays. Entendus par les enquêteurs, ce détenu condamné pour le trafic de 800kg de cannabis, il y a 4 ans, ainsi que deux autres prisonniers impliqués dans le trafic de 600kg, ils ont affirmé que 2 marocains et 2 mauritaniens sont impliquées dans l’affaire de plusieurs tonnes de cannabis, alors que le chef de ce réseau est un marocain. Les quantités de cannabis sont transportées jusqu’aux frontières algéro-mauritaniennes où elles sont livrées à d’autres éléments du réseau.
Dans le but de lever le voile sur les personnes derrière cette affaire, les enquêteurs fouillent dans les archives pour réunir plus d’éléments leur permettant de mener à bour leur enquête. D’emblée, ils ont suspecté 2 marocains, 3 mauritaniens et des ressortissants maliens dont un détenu condamné dans une affaire de trafic d’armes en 2007 par la cour criminelle d’Adrar.(El Khabar-18.09.2010.)
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*Mouvement dans le corps des walis…
fin de mission pour 11 walis
Le président de la république Abdelaziz Bouteflika a décidé de maintenir 5 walis sur les 48, alors que 10 quitteront définitivement le corps. 11 nouveaux walis ont été désignés, mais aucune femme dans la liste approuvée par le Chef de l’Etat, et qui sera prochainement annoncée. Reste à savoir le nom des nouveaux walis et la destination des 12 walis qui changeront de territoire.Selon les sources d’Echorouk, le remaniement qui touchera le corps des walis, des secrétaires généraux et des chefs de circonscription est le plus important jamais opéré depuis l’indépendance, car les directeurs de l’administration et de la règlementation n’y échapperont pas.Cinq walis sont maintenus à leur poste actuel, aidés par la conjoncture, comme c’est le cas par exemple, pour le wali de Tlemcen Abdelouaheb Nouri dont la wilaya s’apprête à être la capitale de la culture islamique en 2011. Mohammed El Ghazi lui demeurera à Annaba, au même titre que les walis de Bouira, Ali Bouguera, et de Tarf, Hassan Kanoun, qui ne seront ni remerciés ni permutés. La grande surprise, c’est le maintien de Mohammed Kebir Addou wali d’Alger, en dépit des protestations de la population locale, comme cela s’est produit à Diar Echems et à Diar El Kef à Bab El Oued notamment.Le taux de développement dans la capitale reste également faible, Alger est en tête des capitales les plus sales dans le monde…Ainsi, Addou apparait-il plus puissant que l’intérieur qui peine à l’éloigner de la plus importante wilaya du pays. Notre source ajoute que la liste inhérente à ce mouvement qui sera révélée cette semaine, comporte la fin de mission pour 11 walis, dont le défunt wali de Saida Mohammed Ben Teftifa.Pour les permutations, on notera le départ du wali de Tipasa Mohammed Ouchène pour la wilaya de Blida, en remplacement à Hocine Nassah. Le wali de Médéa passera à Sétif, et celui de Sétif Mohammed Bedoui prendra les commandes de Constantine.Pour les dix nouvelles nominations, elles constituent en fait une sorte de promotion, pour notamment pour cinq secrétaires généraux, dont celui de la wilaya d’Alger, et cinq walis délégués. Il y aura donc des changements pour les walis délégués sauf pour celui de Bir Mourad Rais qui reste à son poste. Les 43 wilayas qui connaitront de nouveaux gestionnaires à travers les différents changements, enregistreront par ailleurs un mouvement dans 200 daïras. Le mouvement touchera 40 directeurs de l’administration et de la règlementation. Le président Bouteflika a tranché sur les propositions du ministère de l’intérieur, à sa tête le ministre Ould Kablia qui a passé tout le mois de Ramadhan à étudier les dossiers des gestionnaires potentiels en qualité de secrétaires généraux de wilaya, chefs de daïras, secrétaires généraux de daïra, et directeurs de l’administration et de la règlementation.Ce large mouvement vient corriger une situation qui a fait que certains walis, chefs de daïra et secrétaires généraux sont restés plus de dix années durant dans la même wilaya, ce qui est contraire à la loi. Ce mouvement constituera également la mise en place d’une sorte d’appareil exécutif pour la nouvelle stratégie du ministère de l’intérieur mené désormais par Ould Kablia qui a à maintes reprises assuré que sa première préoccupation était de traiter les problèmes et incohérences de l’administration. Il a d’ailleurs proposé la création de cellules d’écoute au niveau des daïras et d’augmenter le nombre de jours de réception au ministère de l’intérieur, dans une démarche qui tend à rapprocher le citoyen de l’administration.(Echorouk-14.09.2010.)
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*Le GSPC opte pour la voie maritime pour fuir les ratissages
Plusieurs pêcheurs, qui seraient impliqués, ont été interpellés et soumis à l’enquête.
Un terroriste a été arrêté récemment à Tigzirt : un étudiant universitaire originaire de l’ouest du pays qui activait comme membre de soutien au groupe terroriste. Il a affirmé que des pécheurs à l’est d’Alger et dans la wilaya de Boumerdès ont transporté des terroristes ainsi que des matières explosives vers plusieurs lieux à bord de leur embarcation. Des pêcheurs interpellés ont reconnu qu’ils “déplaçaient des individus pendant la nuit à des points isolés”.
Les embarcations, selon les premiers éléments de l’enquête, se faisaient pratiquement devant les fiefs du GSPC.
Les terroristes ont même transporté des denrées alimentaires et des médicaments par voie maritime à bord des barques de pêcheurs en contrepartie d’une importante somme d’argent, nous dit-on, alors que d’autres sources avancent la complicité de quelques pêcheurs après la découverte de caches aménagées dans les moteurs pour transporter les explosifs. “Des terroristes ont pu se procurer des chalutiers dans le cadre du blanchiment d’argent, des enlèvements et des rackets. Ils s’en servent dans leur activité criminelle”, précise une source sécuritaire. Le recours du GSPC à la voie maritime est dû au dispositif de lutte antiterroriste mis en place par le chef d’état-major de l’armée. Plusieurs attentats ont été déjoués grâce au déploiement des éléments de l’ANP et l’intensification des points de contrôle et des barrages. De ce fait, la seule solution qui demeure pour le GSPC était la voie maritime pour éviter ces points de contrôle. On croit savoir que des terroristes malades et blessés dans des opérations militaires ont été transportés à bord des embarcations vers des lieux sécurisés. Selon notre source, des chefs terroristes ont fui des maquis encerclés par voie maritime par peur de leur élimination surtout que la route n’est plus “sécurisée” pour eux après la neutralisation des “émirs” dans des embuscades.
Selon les révélations du terroriste, le GSPC a eu recours à cette méthode, vu les multiples opérations de ratissage dans les maquis. Un véhicule a été récemment intercepté dans la wilaya de Tizi Ouzou avec à son bord une importante quantité de denrées alimentaires destinées au maquis. Selon les révélations de plusieurs terroristes arrêtés et repentis, “les terroristes au maquis trouvent des difficultés à se procurer de la nourriture”.
C’est ainsi qu’on apprend que les forces de sécurité (les forces maritimes) ont renforcé le contrôle et l’inspection des embarcations des pêcheurs et leur mouvement au niveau du littoral.
À noter que l’utilisation du littoral par les terroristes dans le transport des explosifs n’est pas récente. Un réseau de soutien spécialisé dans le transport des matières explosives introduites illégalement des frontières a été démantelé l’année passée au port de Bouzedjar à Aïn Témouchent. Le réseau était constitué de pêcheurs. (Liberté-14.09.2010.)
**Des boulangers en crise …et une pénurie qui s’installe
Quand le pain vient à manquer
Les ménagères ont dû recourir au couscous et aux pâtes (rechta) les premiers jours de l’Aïd à défaut du pain. Mais la pénurie s’est étendue jusqu’à hier.
S’il est vrai que les boulangers traversent actuellement une période de crise, il n’en reste pas moins que les pénuries récurrentes que l’on connaît au lendemain de chaque fête religieuse (Aïd el-Fitr, Aïd el-Adha) deviennent de plus en plus sérieuses au point de constituer un véritable problème qui prend des proportions alarmantes. Une tournée dans la capitale a confirmé cette situation qui visiblement ne suscite pas encore une réaction des pouvoirs publics.
Hier, 4 jours après l’Aïd el-Fitr, trouver une baguette de pain est synonyme de parcours du combattant. Pratiquement, beaucoup de boulangeries sont restées fermées. Les citoyens se sont retrouvés contraints de “ratisser” dans les différents quartiers dans l’espoir de trouver une boulangerie ouverte et surtout d’y trouver du pain. Même dans les supérettes ou la galette était souvent disponible affichait “zéro” pain.
À la rue Belouizdad, une boulangerie était ouverte. Mais avec le rideau levé et la porte fermée. “Ce n’est pas normal”, nous dit une femme rencontrée sur place, qui a vu à travers la vitre, les étals vides “ni pain ni gâteau, pourquoi fait-il alors semblant de travailler ?”.
Un homme qui suivait la discussion lui a expliqué que c’est “sûrement pour tromper les contrôleurs, il fait croire qu’il a tout vendu !”
Même chose à Belcourt. Ici les habitants sont désormais habitués à ce genre de situation ; les fêtes riment paradoxalement avec pénurie. Et quelle pénurie, celle du pain. la boulangerie du quartier reste fermée des fois pendant une semaine. “Les employés sont de Jijel. Ils se rendent chez eux, on les comprend mais au moins qu’ils assurent le service minimum pour leur clientèle”, affirment les riverains.
La pénurie est telle qu’à la vue de toute personne portant un sachet de pain, c’est tout le monde qui accourt. Le “suspect” est vite “localisé” et interrogé sur le lieu de la boulangerie. C’est quand même une aberration lorsque toute une capitale vit ce genre de problème qui n’est pas censé exister si les autorités assuraient les contrôles nécessaires.
“D’habitude, j’achète mon pain la veille de l’Aïd et je le congèle, mais on a tout consommé quand même. j’ai fait du couscous, des pâtes mais le pain reste indispensable”, nous dit une mère de famille rencontrée près de la place Audin à Alger-Centre. Pourtant, l’Union générale des commerçants (UGCAA) recommande chaque année aux commerçants de respecter le consommateur durant ces deux jours, mais peine perdue puisque on est au 5e jour sans pain, sans lait et les restaurants sont toujours fermés. (Liberté-14.09.2010.)
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*Démantèlement d’un réseau de prostitution à Annaba :
plusieurs responsables impliqués
Parmi les personnes arrêtées figurait notamment une femme accompagnée de sa propre fille ainsi que l’une de ses proches. Trois autres femmes âgées de 20 à 49 ans ont également fait l’objet d’une arrestation. Parmi les huit hommes arrêtés figurait un haut responsable d’une entreprise publique, un cadre d’une banque étrangère implantée à Annaba ainsi que trois chômeurs
La ville de Annaba s’est réveillé avant-hier, deuxième jour de la célébration de l’Aïd El-Fitr, par un scandale de grande envergure. En effet, les services de sécurité de la wilaya d’Annaba, informés par des citoyens, ont rapidement investis un domicile situé à la cité de l’Orangerie, à l’ouest de la ville. La perquisition a abouti à une découverte stupéfiante. Le domicile en question était transformé en un lieu de débauche 24 heures après le mois sacré du Ramadan. Huit hommes et six femmes ont, ainsi, été interpellés au cours de cette opération. Parmi les personnes arrêtées figurait notamment une femme accompagnée de sa propre fille ainsi que l’une de ses proches. Trois autres femmes âgées de 20 à 49 ans ont également fait l’objet d’une arrestation. Parmi les huit hommes arrêtés figurait un haut responsable d’une entreprise publique, un cadre d’une banque étrangère implantée à Annaba ainsi que trois chômeurs. Il y avait également un agent de sécurité d’une entreprise publique. L’ensemble des prévenus a été amené ensuite au siège de sûreté de la wilaya où ils ont été entendus avant d’être présentés dans la matinée de la journée de dimanche devant le procureur près de la Cour d’Annaba qui les a orientés à son tour vers un juge d’instruction dépendant de la même juridiction. La plupart ont été placée sous mandat de dépôt alors que le reste a été convoqué à une citation à comparaître devant la justice dans les jours qui viennent. Les motifs d’inculpation retenus sont création de lieu de débauche, incitation à des actes immorale et attentat à la pudeur. Il convient de noter, par ailleurs, que les services de sûreté et de la gendarmerie nationale de la wilaya de Annaba, ont réussi à mettre fin, à plusieurs reprises, à ces pratiques de commerce de la chair en mettant les scellés dans certaines villas des quartiers résidentiels, dans des appartements de luxe, dans des habitations isolées ou encore dans des immeubles à Séraïdi. Sur ce registre de la corruption morale et de la prostitution, le bilan des services de sécurité fait ressortir l’arrestation d’environ 65 hommes et 80 femmes en un an. Parmi eux, 24 individus ont été arrêtés en une seule prise dans un hammam à Séraïdi. Tandis que 15 hommes et une femme ont été appréhendés, en une seule opération, dans le quartier de La Caroube. La plupart des personnes arrêtées des deux sexes étaient mariés. (Echorouk-12.09.2010.)
**Dilapidation du foncier agricole:
Enquête sur 80.000 exploitations
On a appris de sources fiables que les services de sécurité ont ouvert dernièrement une enquête approfondie sur le foncier agricole relevant des biens de l’Etat. Plus de 80 mille exploitations agricoles s’étalant sur 4,2 millions d’hectares, et gérées par des privés et hommes d’affaires connus, sont concernées par les investigations.L’enquête a été ouverte après le constat de plusieurs dépassements et manipulations au niveau d’exploitations agricoles réparties sur 24 wilayas, et particulièrement le détournement du foncier agricole de sa vocation. C’est ainsi que les terres agricoles sont sous-louées ou carrément urbanisées, comme cela arrive souvent dans les grandes villes, surtout la capitale où la direction des services agricoles a recensé sur un total de 13 daïras, pas moins de 9 daïras rudement affectées par le détournement des terres agricoles: Près de 7 mille hectares sur un total de 45 mille notamment à Bouzaréah, Zéralda et Chéraga.Suites aux enquêtes, les inspecteurs de la DSA ont demandé de déposséder 112 fellahs de la propriété agricole. 158 infractions concernant les constructions anarchiques sur des terres agricoles, ont été enregistrées dans 8 daïras. 59 infractions concernent l’abandon des terres, 26 ont trait au détournement du foncier de sa vocation, 13 infractions concernent la cession illégale, ajouté à 19 autres cas qui concernent notamment la location des terres agricoles.Du côté de la gendarmerie nationale, 2520 enquêtes ont été menées dans les wilayas du centre, 5872 dans les wilayas de l’ouest, et 7237 dans les wilayas de l’est.La saignée semble se poursuivre. Depuis 1962, le secteur a perdu l’équivalent de 200 mille hectares à travers le territoire national. Certains terrains ont été convertis au profit du développement urbain, à la réalisation de grands projets, et d’autres terrains ont été détournés pour la construction de logements aux privés. Notre source indique que l’enquête ouverte par les services de sécurité va créer une vague dans le secteur de l’agriculture car plusieurs personnes impliquées, au cas où est avéré le détournement ou autre pratique illégale (exploitation de terres par des personnes décédées, exploitation de biens de l’Etat à des fins personnelles), ont des complicités avec des responsables locaux pour produire de faux actes de propriété en l’absence de contrôle rigoureux comme l’a révélé l’enquête des services de la gendarmerie nationale dans la région de Bouchaoui qui ont aussi éventé les biens de nombre de prévenus qui estimaient que les investissements collectifs leur appartenaient en propre. La même source a ajouté que les tribunaux d’Alger, Blida et Boumerdès trancheront sous peu dans plus de 300 affaires soulevées par la gendarmerie nationale et les directions de l’agriculture des wilayas précitées pour déchoir quelques agriculteurs de leurs droits de propriété. (Echorouk-13.09.2010.)
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**Agents et officiers de police ne peuvent quitter le territoire sauf sur autorisation du général-major El-Hamel
Le directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a adressé une directive à tous les services de police leur notifiant qu’il est interdit à tous les cadres et agents de la sûreté nationale de quitter le territoire national pour un quelconque motif, sans autorisation portant sa propre signature.Selon l’instruction qui est parvenue la semaine dernière aux différents services de police, chaque élément relevant de la sûreté nationale désirant quitter le territoire national vers une quelconque destination et pour un quelconque motif, doit formuler une demande au directeur général de la sûreté nationale qui détient la prérogative d’autoriser ou d’interdire le déplacement de ses éléments hors du pays. Tout le monde est logé à la même enseigne, puisque l’instruction concerne tous les éléments de la sûreté qu’ils soient cadres ou simples agents. En clair, agents et cadres de la sûreté ne pourront se déplacer à l’étranger durant leur congé, pour des vacances, des soins, ou autre raison, sans l’autorisation expresse du directeur général de la sûreté nationale, contrairement à ce qui se faisait à l’époque de son prédécesseur, le défunt Ali Tounsi.Si la mesure a été bien accueillie par les agents de police, les cadres sont loin d’être satisfaits, car il est évident que l’instruction s’adressait davantage aux hauts cadres, les agents n’ayant pas les moyens de se permettre de telles virées à l’étranger. Les observateurs voient en l’instruction du général-major Abdelghani Hamel une méthode de lutte contre la corruption, au moment où des rapports dévoilent que des cadres bénéficient de voyages à l’étranger en guise de cadeau. C’est ainsi que l’instruction constituera un mécanisme de contrôle. Dans ce cadre, le directeur général de la sûreté nationale avait, dès son installation en juillet dernier, décidé de plancher sur plusieurs décisions prises avant son arrivée à la tête de ce corps, comme le port de la tenue officielle. Le général-major Hamel a également interdit la disposition des moyens de transport, sans ordre de mission, afin de rationnaliser l’utilisation du parc roulant de la police. Ainsi, beaucoup d’éléments de la sûreté ont restitué des voitures de service qui étaient utilisées à des fins personnelles. (Echorouk-12.09.2010.)
** Le responsable national chargé des liaisons au GSPC libéré
De sources concordantes, Echorouk a appris la libération, le dernier jour de ramadhan, du responsable national chargé des liaisons, (S.S.) alias Mossaab, qui avait rejoint les organisations armées depuis de nombreuses années. Le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat avait désigné (S.S.) avant 2007, responsable national chargé des liaisons tant à l’intérieur et qu’à l’extérieur du pays. Selon nos sources, cet éminent dirigeant dans l’organisation terroriste, s’était rendu aux services de sécurité en février 2007, et il est resté depuis, sous haute surveillance alors que d’autres sources révèlent qu’il avait été blessé dans le piège tendu par les forces de l’armée dans une région boisée de la wilaya de Boumerdès, en 2007.Il avait annoncé son allégeance au processus de la réconciliation nationale et avait contacté des terroristes réticents pour les convaincre de la nécessité d’abandonner l’action armée. (Echorouk-12.09.2010.)
****Dans le cadre de la finalisation des dispositions de la charte
Annulation des mandats d’arrêt émis à l’encontre des repentis
Nous avons appris de sources judiciaires que les autorités sécuritaires et judiciaires avaient décidé de lever les poursuites à l’encontre des terroristes repentis, lancées avant la promulgation de la charte pour la réconciliation et la concorde civile. Cette décision d’annuler les mandats d’arrêts est le résultat d’un long travail mené par les commissions de wilayas pour la réconciliation installées il y’a cinq ans.
Les repentis ont d’ailleurs souligné dans la pétition qu’ils ont adressé au président de la commission nationale consultative de promotion et de protection des Droits de l’homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, le fait que ces poursuites judiciaires et mandats d’arrêts représentaient en effet une entraves à leurs efforts de réinsertion en plus des problèmes de logements et de travail auxquels ils devaient quotidiennement faire face.
Le président de la cellule d’assistance judiciaire pour l’application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, Merouane Azzi, a de son coté déclaré que « de nombreux repentis qui ont quitté le maquis cette année et l’année dernière ont bénéficié des dispositions de la charte et n’ont fait face à aucunes contraintes dans leur retour dans la société hormis les procédures sécuritaires », « cette décision reflète la volonté des hautes instances de compléter l’application des mesures de la réconciliation nationale ».
Ces repentis assurent dans une correspondance adressée à la commission de Ksentini que ces arrestations ont un impact négatif sur leurs efforts pour convaincre ceux qui sont toujours au maquis de se rendre. (El Khabar-14.09.2010.)
**Les cheikhs érudits Ferkous et Hamadache lancent un appel pour la réconciliation et interdisent la violence armée au nom de l’islam
Ferkous a ôté toute légitimité aux groupes se réclamant du salafisme et consacrant l’action armée comme un moyen politique de leurs conceptions de la charia : « D’un point de vue doctrinal, les groupes djihadistes actuels ne peuvent être dans le djihad que sous le commandement de leurs gouvernants et combattant sous leur étendard.
Le cheikh érudit Mohamed Ali Ferkous, un des pôles du courant néo-salafiste en Algérie, vient de lancer une fetwa qui interdit l’opposition armée au gouvernant et aux responsables du pays, tout comme il a tenu pour illégitime toute action séditieuse de nature à porter le trouble et la dévastation, par quel biais que ce soit, par les manifestations, les émeutes ou les communiqués séditieux. Selon Ferkous, « cela n’induit pas une totale inertie en face des dérives des gouvernants, ni ne signifie une soumission à toutes les attitudes de ces gouvernants, mais toute opposition doit s’inscrire dans un cadre pacifique et doit être balisé par la nécessité de ne pas tomber dans les violences, de quelque sorte qu’elles soient : émeutes, manifs, sit-in, et même offenses verbales ».
D’un autre coté, Ferkous a ôté toute légitimité aux groupes se réclamant du salafisme et consacrant l’action armée comme un moyen politique de leurs conceptions de la charia : « D’un point de vue doctrinal, les groupes djihadistes actuels ne sont dans le djihad que sous le commandement de leurs gouvernants et combattant sous leur étendard ».
D’un un autre volet, le cheikh érudit Abdelafettah Hamadache, le superviseur général du site « Mirâth es-Sunna », a eu des mots très durs envers Ali Belhadj, -qui avait accusé, rappelons-le les réconciliateurs d’être à la solde de desseins suspects- à qui il a consacré une réponse « acérée » sur le site à propos de l’utilité de la réconciliation en Algérie. « Je dis, moi, cheikh Abdelfettah Zeraoui Hamadache, et tous ceux qui, d’entre les cheikhs et érudits musulmans, ont adopté les mêmes positions que moi, que la réconciliation nationale n’a rien de suspect, et qu’elle émane de notre conviction profondément religieuse et absolument libre de trouver une issue juste et légitime à la fitna qui a failli coûter cher au pays ».
Le cheikh Hamadache affirme que l’initiative prise par ses pairs oulémas est appelée « les propositions juridiques pour sortir de la crise algérienne » et non « l’appel pour le repentir », comme il se plait à certains cercles à la nommer. Il précise qu’il s’agit là, d’une initiative purement algérienne, émanant d’un cercle d’érudits indépendants, et dont les moyens et les objectifs ne sont ni suspects, ni encore moins liés à des segments du pouvoir. »
Puis, en dix points, il cite les objectifs de cet appel, dont la garantie par le chef de l’Etat d’assurances juridiques, constitutionnelles, une amnistie générale sur tous les plans, mettre fin à l’état d’urgence, etc (Echorouk-13.09.2010.)
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*RENTRÉE SCOLAIRE 2010 – 2011 Plus de 8 millions d’élèves sur le chemin de l’école
Le coup d’envoi de la rentrée scolaire 2010 – 2011 sera donné demain. Plus de 8 millions d’élèves sont attendus pour cette nouvelle année. Une année qui s’annonce, aux yeux des enseignants et autres syndicalistes ardue et mouvementée.
Ces derniers estiment que cette année ne se présente point sous de bons auspices. Et ce, pour diverses raisons : Sur le plan pédagogique, il semble que les même maux de l’année précédente, qui a connue une grève de cinq semaines, sont toujours de mise : surcharge des programme, classes pléthoriques sans omettre l’emploi du temps qualifié de saturé et par les enseignants et par les élèves. Sur le plan infrastructurel, le tableau n’est pas également meilleur avec notamment plusieurs établissements scolaires, tous cycles confondus, ne sont pas encore prêts pour accueillir les élèves. Un état de fait qui aura, incontestablement, pour effet d’augmenter le nombre d’écoliers par classe. Alors que le premier responsable du secteur, Boubekeur Benbouzid avait promis, dans ce sillage, un taux raisonnable mais surtout pédagogique d’occupation des classes. En vain, rien de changé, du moins jusqu’à ce jour. C’est aussi les mêmes promesses qui ont été faites quant à l’allégement des programmes et à la réduction du volume horaire sans pour autant arriver à renverser la donne laissant, ainsi, les choses telles qu’elles étaient l’année dernière. Un autre volet qui risque faire parler de lui est celui relatif aux revendications socioprofessionnelles des enseignants. Celles-ci s’articulent essentiellement sur la triptyque, régime indemnitaire, dossier des oeuvres sociales ainsi que celui de la médecine du travail. Ici également, les deux parties, en l’occurrence les syndicats autonomes et le ministère de l’Éducation nationale, différent de vison. Chaque partie y va de son explication pour justifier sa position : Pour le ministère de l’Éducation nationale, l’ensemble des doléances des enseignants ont été prises en charge, notamment le régime indemnitaire. Les partenaires sociaux soutiennent le contraire en déclarant que leurs revendications demeurent toujours non satisfaites. C’est ainsi qu’ils (syndicats) appellent à l’impérieuse nécessité d’accorder des primes supplémentaires pour les enseignants, à l’image de l’indemnité d’activité des tâches complémentaires nommée IATC, l’indemnité de suivi, d’évaluation et d’orientation nommée ISEO, l’indemnité de pression professionnelle et sociale nommée IPPS, et enfin l’indemnité de présentation sociale nommée IPS. À cela, il y a lieu d’ajouter la mise en place d’une commission indépendante pour la gestion des oeuvres sociales et enfin la prise en charge du dossier de la médecine du travail souvent renvoyée aux calendes grecques par la tutelle. C’est pourquoi les syndicats menacent d’ores et déjà de pénaliser la prochaine rentrée scolaire, et ce, en renouant avec les actions de terrain. Et là, selon le chargé de communication du Conseil des lycées d’Algérie, Achour Idir, une réunion de l’intersyndical (Snapap, Satef et CLA) est prévue pour ce vendredi afin de débattre de la rentrée scolaire. Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique qui réunira sous peu (à partir de ce mercredi) son Conseil national. L’objectif n’est autre que d’examiner la situation qui prévaut au sein du secteur, nous a indiqué Messaoud Boudiba, chargé de communication de cette entité syndicale. Le CLA, pour le même objet, se réunira au plus tard samedi prochain. Notons, par ailleurs, que les intendants sont toujours en grève pour réclamer le versement des deux indemnités à savoir pédagogique et de documentation. Ces fonctionnaires de l’administration sont déterminés à aller jusqu‘au bout de leur action de protestation. Un sit-in est prévu, dans ce sens, demain devant les directions de l’éducation des 48 wilayas. Rappelons que le ministre de l’Éducation nationale a affirmé, mardi dernier, que leurs revendications sont «sans fondement ». Mieux encore il a qualifié leur décision de grève de «surenchère inacceptable ». (Le Courrier d’Algérie-12.09.2010.)
***Jours de Aïd ou jours de disette ?
Boulangeries fermées, magasins d’alimentation générale rarissimes, pâtisseries inexistantes, des marchés de fruits et légumes quasiment vides, tel est le panorama offert, cette année encore, aux habitants de la Capitale (et d’autres villes du pays) pendant les jours de l’Aïd.
Une capitale Fantomatique ! Qui l’aurait cru ? D’habitude si bruyante, si grouillante qu’un nid de guêpes, Alger se meurt tranquillement pendant cet Aïd où les rideaux fermés des commerces nous renvoient directement à ces scènes hollywoodiennes de villes évacuées après une invasion d’extraterrestre !
Alger évacuée ? Pas forcément car ces habitants sont bel et bien là car même la menace qui les guette n’a pas réussi à les faire fuir. Et quelle menace ! Le pain, cet élément existentiel si vital pour la survie de l’Algérien n’est plus disponible à Alger ! Denrée rare depuis le début de l’Aïd, le pain est devenu le graal des Algérien. Tout le monde le recherche, tout le monde le désire, tout le monde le convoite. Mais personne n’arrive à le trouver !
L’Union générale des commerçants (UGCAA) a beau recommandé à ses adhérents de respecter le consommateur durant ces deux jours, mais peine perdue. Les boulangers, des Rois au-dessus de toutes les lois, ont pris leur congé habituel après le Ramadan. Qui pourrais les en empêcher ? Personne ne le sait puisque tout le monde est occupé à répondre à une autre : où trouve-t-on du pain ?
Pour s’en sortir, l’Algérien doit encore une fois faire appel à son ingéniosité. Se débrouiller tout seul puisque dans son pays ni les directions de commerces ni les directions des impôts, censées faire respecter les lois régissant les activités commerciales, ne se préoccupent de son sort.
Alors chacun recourt aux provisions, aux vieilles recettes de « pain maison ». Pour ceux qui ont moins de chance, ils n’ont qu’à prendre leur mal en patience. Quelques jours de disette, ça forge la personnalité, disait un grand-père même si celui-ci gueule aussi lorsqu’il ne trouve rien au marché ! Gueuler, ça fait du bien, mais ça nourrit pas son homme. Les Pouvoirs Publics le savent pertinemment. Malheureusement, ils savent tout, mais ne font rien, Que ce soit avant ou après l’Aïd…(El Watan-12.09.2010.)
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*L’ATTERRISSAGE DES COMPAGNIES ÉTRANGÈRES SOUMIS À UNE AUTORISATION DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
L’Algérie durcit le contrôle des passagers
La Défense peut refuser le survol du territoire algérien lorsque la demande d’autorisation émane d’un Etat étranger «n’ayant pas accordé le survol avec ou sans atterrissage à des aéronefs d’Etat algériens».
Dorénavant, le survol du territoire algérien par une compagnie étrangère sera soumis à une autorisation du ministère de la Défense. La décision prend effet à compter du jeudi 9 septembre, date de la publication dans le Journal Officiel du décret exécutif n°10-199 fixant les règles de survol du territoire algérien par des aéronefs d’Etat étrangers. La demande d’autorisation doit émaner, selon le cas, des services compétents de l’Etat étranger ou de l’organisation internationale. Elle doit être introduite, stipule l’article 5, selon les procédures diplomatiques d’usage, soit auprès des représentations diplomatiques algériennes, soit directement auprès du ministère des Affaires étrangères «qui la transmet, accompagnée, le cas échéant, de son avis, au ministère de la Défense nationale.»
La demande d’autorisation de survol avec ou sans atterrissage doit contenir plusieurs informations. L’on citera principalement: le motif des vols, la nature du chargement, les types d’aéronefs et leurs immatriculations, les itinéraires choisis, les dates de survols mais aussi le nombre de passagers et leur qualité. À comprendre par qualité, les informations suivantes: «La liste nominative des passagers embarqués, le lieu de leur embarquement et de leur destination et/ou le manifeste et la déclaration détaillée de la nature du fret.» L’Algérie rejoint ainsi la liste des pays qui ont durci leur réglementation depuis les attentats du 11 septembre 2001, à l’image de la France et des Etats-Unis.
Le pays de l’Oncle Sam, pour rappel, avait introduit un nouveau système appelé PNR (passenger name record). Les données concernant les passagers seraient, en vertu de cette procédure, recueillies non pas à la va-vite, dans la bousculade des salles d’embarquement, mais dès la phase de réservation des billets. Que celui-ci soit commandé en agence ou via Internet. Avec des informations aussi précises que le moyen de paiement, l’adresse de facturation, les numéros de téléphone et adresses électroniques des passagers, le lieu de réservation et le nom de l’agent de voyage. Autant de fils à tirer en cas de problèmes ou de soupçons. Les Européens ont renforcé aussi les échanges de données pour les vols en correspondance. L’Algérie a-t-elle agi selon le principe de réciprocité? La question mérite d’être posée à la lecture de l’article 9 du même texte qui accorde au ministère de la Défense le droit de refuser le survol avec ou sans atterrissage lorsque la demande d’autorisation émane d’un Etat étranger «n’ayant pas accordé le survol avec ou sans atterrissage à des aéronefs d’Etat algériens» Une sorte de mise en garde à l’Union européenne donnant jusqu’au 5 novembre à Air Algérie pour se conformer à toutes les réglementations en vigueur sur la sécurité, «sans quoi, elle sera interdite de vol dans l’espace aérien européen». En effet, malgré la sortie de Abdelwahid Bouabdallah, le président-directeur général d’Air Algérie assurait que «les avions de la compagnie nationale ne seront pas cloués au sol», la menace est prise très au sérieux au sein même de la compagnie nationale.
Toutefois l’article 20 dudit décret relance le débat sur les compétences des autorités algériennes à prendre en charge le problème et plus précisément lorsque la compagnie étrangère fait l’objet d’un acte d’intervention illicite au-dessus ou sur le territoire algérien. Un débat lancé en 1994 suite à la prise d’otage du vol Air France 8969 (AF8969, AFR8969), reliant Alger à Paris, par des terroristes membres du Groupe islamique armé (GIA). Une prise d’otage qui avait pris fin à Marseille suite à l’assaut donné par le Gign. L’article en question est très clair, il autorise l’autorité nationale à mettre en oeuvre le plan de sûreté lorsque «un aéronef d’Etat étranger, autorisé à survoler le territoire national avec ou sans atterrissage, fait l’objet d’un acte d’intervention illicite au-dessus ou sur le territoire algérien».
Notons que l’autorité nationale habilitée, saisie d’une demande de survol, est tenue de répondre au plus tard vingt-quatre heures (24) avant le vol projeté. L’autorité nationale habilitée se réserve le droit de suspendre provisoirement ou d’annuler, à tout moment, une autorisation de survol avec ou sans atterrissage qu’elle a préalablement accordée. (L’Expression-12.09.2010.)
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*Coopération algéro- allemande
Une délégation bavaroise se rend à Alger
Une délégation économique de chefs d’entreprise bavarois effectuera une visite en Algérie, et ce, les 15 et 16 septembre. Elle sera conduite par la ministre déléguée de l’Economie, de l’Infrastructure, des Transports et de la Technologie de la Bavière (sud de l’Allemagne), Mme Katja Hessel.
Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations économiques et commerciales entre les deux pays, «est destinée à intensifier les relations et le dialogue sur une base amicale sans l’intérêt des deux pays», a indiqué la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK). La visite de cette délégation sera axée sur les moyens de renforcer les échanges et le partenariat entre les entreprises algériennes et leurs homologues bavaroises. Mme Hessel, qui a déjà effectué une visite à Alger au mois de décembre 2009, avait déjà souligné la «forte» volonté des entreprises allemandes d’investir en Algérie, un pays dont le marché «reste très intéressant et recèle d’importants potentiels». Mme Hessel avait précisé que les entreprises allemandes cherchaient à nouer des partenariats durables avec leurs homologues algériennes.
Selon des chiffres d’AHK, quelque 200 sociétés allemandes sont implantées en Algérie. Cette visite a été précédée en mars dernier par celle du ministre d’Etat allemand de l’Economie, du Transport et du Développement régional du Land de Hesse (centre de l’Allemagne), Dieter Posch, et en février, de celle du ministre de l’Economie, du Travail et des Transports de la Basse-Saxe (nord de l’Allemagne), M. Jorg Bode. (El Watan-12.09.2010.)
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*Des commerçants et des hommes d’affaires impliqués dans le blanchiment d’argent au profit du GSPC .
Des sources ont indiqué à Echorouk que les services spéciaux de sécurité ont menée des investigations durant la dernière semaine de ce mois sacré « Ramadhan » avec un nombre de personnes suspectées de travailler avec des réseaux comprenant des commerçants et des hommes d’affaire, accusés de blanchiment d’argent puis les investir au profit de l’organisation « Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat. »
Nos sources ont indiqué que parmi les personnes arrêtées, pour cause de ces enquêtes, figurent des personne issues des villes de Tamanrasset, Adrar et Ménea avec la possibilité de transfert de quelques noms arrêtés actuellemnt vers la capitale afin de les interroger sur le lien des réseaux de blanchiment d’argent dans le sud algériens, avec l’opération de Tinzaouatine. Selon nos sources, ces mesures sécuritaires sont venues suites à des informations concordantes divulguées par des repentis qui occupaient des postes de responsabilité au niveau de l’organisation terroriste. En effet, ces repentis ont révélé l’existence d’une troisième organisation, composée de commerçants et d’hommes d’affaire. Ces derniers ont réussi la création une cellule économique chargée de blanchiment d’argent et qui travaille sous les ordres du « GSPC » sous le chef du dénommé « Abdelhamid Echouki », en parallèle avec l’activité des réseaux de trafic.
En plus des nouveautés sur le terrain, on a découvert des mouvements intenses de l’organisation du « GSPC » dans d’importantes villes du sud algérien et dans le sahel africain quelques jours avant la dernière opération exécutée par l’organisation sanguinaire dans la région de « Tinzaouatine » et qui a fait 11 morts, des gendarmes travaillant comme gardes des frontières.
Les résultats des investigations ont indiqué que la majeure partie des fonds collectés par l’émirat de l’organisation terroriste dans le sud algérien et quelques cellules activant dans les villes frontalières en 2008 et 2009 sont venues par des intermédiaires venus des régions du nord du Mali, de Mauritanie et des villes du centre du Sahara algérien.
Cela prouve que les fonds qui atterrissent entre les mains des cellules de l’organisation proviennent des recettes de l’activité de quelques commerçants et d’hommes d’affaire et d’autres activités suspectes, telle que le trafic de cigarettes et de drogue, voire même d’armes. (Echorouk-08.09.2010.)
** Bordj Bou-Arreridj: Saisie de 29 quintaux d’engrais et de 4 kg de mercure
Le commandant du groupement de la gendarmerie nationale de la wilaya de Bordj Bou-Arreridj, le lieutenant-colonel Larabi Abdelkader, a indiqué que la couverture sécuritaire a dépassé 80% avec le début du mois de Ramadhan. Il a ajouté que de janvier à juillet de cette année, 525 personnes, âgées entre 18 et 40 ans, ont été arrêtées lors du traitement de 998 affaires par ses services. Il y a également eu l’interpellation de 37 687 personnes suspectes, et près de 15 mille véhicules ont été inspectés.Dans le bilan communiqué par notre interlocuteur, les affaires de faux et usage de faux viennent en tête avec 31 affaires dont des cas de falsification de documents de véhicules et de formulaires administratifs. Dans ce cadre, 40 personnes ont été arrêtées et 38 ont été placées en détention provisoire.S’agissant du crime organisé, particulièrement le trafic de drogue, les unités de la gendarmerie ont traité en sept mois 34 affaires ayant abouti à la saisie d’une importante quantité de kif traité, des arbrisseaux de cannabis et des graines de cocaïne. La principale affaire est celle où était impliqué l’individu surnommé Ben Laden qui vendait et cultivait notamment du cannabis dans sa maison. Il est en détention provisoire en attendant son procès.Les services de la gendarmerie de Bordj Bou-Arreridj ont par ailleurs saisi 29 quintaux d’engrais agricoles et plus de 4 kg de mercure utilisé dans la sorcellerie, l’imitation d’argent et la fabrication d’explosifs. Lors de cette opération, 10 personnes ont été arrêtées et présentées à la justice. Le groupement de la gendarmerie nationale de la wilaya de Bordj Bou-Arreridj a d’autre part enregistré une baisse dans les crimes liés aux mœurs. «Dans la région, on est encore très attachés aux traditions», indique notre interlocuteur.Dans le domaine de la sécurité routière, 6015 délits, 2613 infractions, plus de 21 mille contraventions et 11610 retraits de permis de conduire ont été enregistrés. Dans ce sens, le lieutenant- colonel Larabi Abdelkader a déclaré que la prévention routière reste une des plus grandes préoccupations de ses services. Afin de sécuriser les routes, des plans ont été mis en place incluant barrages, points de contrôle et des rondes sur le réseau routier, notamment au niveau de l’autoroute Est-Ouest qui s’étend sur 92 km sur le territoire de la wilaya de Bordj Bou-Arreridj. (Echorouk-09.09.2010.)****************** *Annulant tous les jugements prononcés en leur faveur
L’état coupe l’herbe sous le pied des anciens colons
Le gouvernement vient en effet d’annuler toutes les décisions administratives et judiciaires prononcées en Algérie en faveur des anciens colons français qui avaient entamé des démarches pour la restitution de milliers de leurs biens immobiliers avant l’indépendance, et impose de lourdes peines de prisons et de fortes amendes à toute personne ou partie leur fournissant une couverture juridique, et ce selon l’article 42 de la loi de finance complémentaire
L’état ne pouvant se constituer partie civile dans des affaires concernant des biens immobiliers qui ne lui appartiennent pas et les parties qui se sont vues octroyés le permis d’exploiter n’ayant pas d’actes de propriétés- a permis à certains colons ont d’ailleurs pu obtenir des jugements en leur faveur pour la restitution de biens immobiliers pour lesquels l’Etat avait accordé des permis d’exploitation, par de simple décisions administratives, à des institutions et administration publiques, des associations, des organismes et même des partis politiques, comme ça a été le cas pour de grands immeubles du centre ville à l’instar du siège de la direction général d’Air Algérie, de l’ancien siège de la commune de Sidi m’hamed, ainsi que des dizaines d’appartements et d’habitations. (El Khabar-08.09.2010.)
**Alors que le nouveau code du travail sera introduit au Parlement prochainement
1 Million de demandeurs d’emploi inscrits aux agences de l’ANEM
La Directrice générale de l’Agence nationale d’emploi (ANEM), Mme. Aziza Chibane, a révélé que le nombre des demandeurs d’emploi inscrits au niveau de ses agences réparties à travers le territoire national a atteint 1 million, ajoutant que les demandeurs sont issus de différentes catégories de la société. Selon la même interlocutrice, il existe actuellement une meilleure coopération entre l’Anem et les secteurs privé et public, par rapport aux années précédentes.
Dans le même sillage, la directrice de l’ANEM a indiqué que ses services transmettent périodiquement des listes d’offres d’emploi à la Caisse de la sécurité sociale, ajoutant que les entreprises qui enfreignent le code du travail seront poursuivies par les inspections du travail, notamment celles qui procèdent au recrutement de personnel sans passer par la voie des agances de l’ANEM.
Par ailleurs, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a déclaré, hier, que le projet de loi relatif au code du travail sera finalisé avant la fin en cours, « après consultation des partenaires sociaux », et sera introduit, par la suite, au Parlement pour débat et approbation.
Intervenant lors d’une visite effectuée à quelques organismes relevant de son secteur à Alger, M. Louh a annoncé qu’une réunion de la tripartite est prévue dans les quelques prochaines semaines, ajoutant que les dossiers qui seront débattus lors de cette réunion sont en cours de préparation. (El Khabar-09.09.2010.)
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* « Riadh El Feth » placée sous la tutelle du ministère de la Culture
De cette structure imposante, il ne reste rien ou presque : Riadh El Feth n’offre rien aux Algérois qui aperçoivent, au détour d’une rue, la silhouette du Maqam Echahid et ses palmiers tordus. Seuls le jet d’eau et des sanitaires, installés aux différents étages, ont connu des travaux de rénovation. L’Agora, lieu central de la structure, est laissée à l’abandon, seule une scène «rapiécée» est toujours là ; les petites marches qui y mènent sont sales. La direction actuelle de l’Office de Riadh El Feth (OREF), installée par le ministère de la Culture après un intérim de près d’une année, peut se «targuer» d’avoir réalisé, il y a quelques mois, une seule «prouesse» : installer des portiques de sécurité à l’entrée de la structure et des téléviseurs qui diffusent le même programme insipide. L’endroit est fermé. On y accède par l’esplanade et à partir de la rue qui mène au Ravin. «Les accès pourtant ne manquent pas, mais la direction ne les ouvre que rarement. A quoi bon installer partout des caméras de surveillance, si on barricade toutes les entrées. On raconte qu’à cet endroit, il y avait eu un bidonville. L’état actuel de la structure rappelle cette situation», dit, amer, Khaled, habitant de Diar El Mahçoul.Né une année avant l’ouverture de la structure, en 1986, ce jeune étudiant des sciences de la mer à Dely Ibrahim s’étonne que les jeunes ne se retrouvent plus depuis plusieurs années dans cet endroit qui leur est «dédié en partie». «Les jeunes devant s’y regrouper et en faire leur point de chute n’y vont pratiquement jamais. Les salles de cinéma sont réservées à quelques concerts et des festivals ouverts aux invités. Qui s’occupera des jeunes ? L’Etat doit transformer en parkings cette structure», s’amuse un jeune, lui aussi natif du quartier construit par Fernand Pouillon au milieu des années 1950. L’une des raisons de l’échec de cette destination, c’est qu’elle est mal ou pas du tout desservie. «Les lieux ne sont pas desservis, l’Etusa, entreprise publique, qui dessert Salembier (l’actuel El Madania), ne passe jamais par cette partie de la ville. Avec le mois de Ramadhan ou lors d’un festival, un effort supplémentaire est entrepris, mais il n’est jamais suffisant», se désole Khaled qui déplore la fermeture du téléphérique, géré aussi par l’ex-RSTA.Même en ce mois de Ramadhan, où les activités connaissent un rebond, l’endroit n’est pas vraiment animé ; d’autres structures et des EPIC comme Arts et Culture et l’ONCI, sont plus actives. «L’Etat, qui a ouvert à grands frais cette structure, semble ne pas vouloir s’en occuper réellement. Les concessions données à certaines personnes sont transformées. La vocation d’origine de certaines structures a été changée. Il y a quelques mois, une librairie a transformé son local en magasin de vente d’habillements sportifs et la plaque d’origine, installée au fronton, habillement a été cachée. Aucun contrôle n’est perceptible», relève un concessionnaire, ayant requis l’anonymat, qui affirme, tout étonné, que «les personnes, représentées par une association absente, n’en font qu’à leur tête».La presse s’est faite l’écho dernièrement de la mauvaise gestion de l’OREF, sans faire pour autant réagir le ministère de la Culture ou l’administration mise en cause. Il nous a été, pour notre part, impossible d’entrer en contact avec les responsables de l’office. Nos tentatives auprès du ministère de la Culture et de l’OREF sont restées sans résultat. (El Watan-06.09.2010.)
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*Décès de Mohamed Salah Mentouri
Mohamed Salah Mentouri est décédé dimanche matin des suites d’une crise cardiaque.
L’ancien président du Conseil Economique et Social (CNES), depuis 1996 jusque à 2005, s’est éteint laissant derrière lui de nombreux témoignages d’affection et d’admiration. Cet intellectuel rigoureux au caractère bien trempé s’est distingué durant son vivant par ses analyses socio-économiques très pertinentes.
Malheureusement, ces réflexions ont souvent incomprises et rarement prises en compte par les pouvoirs publics qui voyaient d’un mauvais oeil cet expert contredire les « bilans positifs » de leur gouvernance.
Ministre de Travail et de la Sécurité sociale, puis ministre de la Santé, sous le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali, Mohamed Salah Mentouri s’est fait également remarqué par son sérieux et sa rigueur dans l’exercice de ces fonctions. Décédé à l’âge de 70 ans, cet enfant de Constantine, né le 9 avril 1940 à Hamma , et diplômé de l’Ecole des hautes études commerciales, laissera à ses compatriotes la certitude qu’on peut être un Responsable en Algérie tout en sauvegardant son honnêteté et sa droiture. (El Watan-05.09.2010.)
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*Près de 16 terroristes éliminés en une semaine
Au niveau du dispositif sécuritaire, rien ne changera même après le Ramadhan.
Le dispositif sécuritaire appliqué par les forces de sécurité depuis le début du mois de Ramadhan a, à ne pas en douter, été très réussi selon des stratèges. Les deux dernières tentatives qualifiées d’ailleurs d’échecs au niveau de la Kabylie, renseignent sur leurs limites. En tout cas, le résultat est là, plus d’une quinzaine de terroristes ont été abattus en l’espace de quelques jours. L’opération spectaculaire supervisée par un haut cadre de l’Armée nationale populaire à Tizi Ouzou s’est soldée, rappelons-le, par la neutralisation de pas moins de dix terroristes, la semaine dernière.
Le lendemain et sur la base de renseignements vérifiés et recoupés les forces de sécurité agissant à Aïn Reich, dans une région de la wilaya de M’Sila, ont réussi à mettre hors d’état de nuire deux terroristes, alors qu’un troisième a été blessé. A Bouira, les services de sécurité sont sur la trace d’un groupe armée terré dans les massifs montagneux de Tikjda.
Le nombre de terroristes pourchassés n’a pas été communiqué mais serait, selon des estimations, une dizaine au plus.
Il y a quelques jours à peine, l’opération militaire déclenchée à Skikda, plus exactement vers l’ouest de la wilaya entre les localités d’Oued Zaguer et Oum Toub, a permis l’élimination de pas moins de quatre terroristes de katibet Chouhada.
L’Armée a dû dépêcher des forces héliportées pour localiser le groupe terroriste. Cette opération est toujours en cours, a-t-on souligné. On signale par ailleurs, qu’au niveau de ce dispositif sécuritaire rien ne changera même après le Ramadhan. Parallèlement à cela les forces de sécurité ont enregistré deux redditions. Les aveux provenant des terroristes repentis font état d’une situation catastrophique au niveau des maquis, que ce soit du Centre ou de l’Est, et les quelques rares tentatives avortées des terroristes sont menées avec la complicité des réseaux de soutien fondus dans la population.
La nourriture, ont confié des sources ayant traité avec des repentis, est presque inexistante. Ils se nourrissent de fruits sauvages, de glands et surtout arrivent à peine à trouver de l’eau pour se rafraîchir. Selon ces repentis, la vie est infernale dans les maquis et beaucoup souhaitent déposer les armes. Les résidus du Gspc, branche d’Al Qaîda au Maghreb islamique, tentent tant bien que mal de résister à cette misère, mais leurs jours sont comptés et ce n’est pas exagéré, ont tenu à souligner les mêmes sources.
Déjà leur mouvement est circonscrit à un certain périmètre et ils ont perdu une très grande marge de manoeuvre sur le terrain. Les réseaux de soutien réussissent parfois à leur faire acheminer quelques vivres, mais ces mêmes réseaux sont vite démantelés grâce à l’exploitation efficace du renseignement.
Nos sources étaient même en mesure d’avancer que ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb n’a plus d’avenir en Algérie. Les chefs terroristes l’ont bien compris depuis le premier attentat kamikaze.
Au regard de l’évolution de la situation, cette organisation presque vaincue sur le territoire algérien exporte son mouvement au Sahel. Les pays de cette zone très perturbée déjà par les nombreux trafics, ont du mal à y faire face. Celui qui devait prendre les rênes d’Al Qaîda, à savoir Mokhtar Ben Mokhtar au lieu du tristement célèbre Abdelmalek Droukdel semble avoir trouvé son compte et une région facile à contrôler grâce à ses nombreuses complicités et, d’une pierre deux coups, il prendra sa revanche sur son rival terré dans les maquis de la Kabylie depuis déjà trois années. (L’Expression-04.09.2010.)
**Lancement d’une nouvelle offre
Algérie Télécom généralise l’internet haut débit
400 000 accès Internet haut débit sont disponibles dans 5 wilayas (Alger, Constantine, Sétif, Chlef et Oran), 500 000 autres suivront . L’opérateur historique propose aux particuliers une offre qui va de 512 kbps pour 1500 DA à 8 mégas à partir de 9200 DA
C’est un Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et TIC, visiblement satisfait du travail des équipes d’Algérie Télécom qui a procédé, jeudi soir, au lancement commercial de la nouvelle offre Internet haut débit, Anis+, de l’opérateur historique en présence du directeur général par intérim de ce dernier, M’hamed Dabouz, dont c’était la première participation à un événement public. Cette mise sur le marché est le résultat de l’actuelle transformation du réseau d’Algérie Télécom en un réseau de nouvelle génération (NGN) où tous les services (téléphone, données et internet) passent par la même infrastructure.
L’introduction des équipements d’accès de type MSAN permet de faire bénéficier l’utilisateur final de tous les services offerts dont l’internet haut débit, la télévision sur Internet, la téléphonie et la vidéo sur demande. 400 000 points d’accès, donc autant d’abonnés potentiels, ont été greffés au réseau d’AT dans 5 wilayas (Alger, Constantine, Sétif, Chlef et Oran). 25% de ces lignes iront à la modernisation et 75% au développement des zones non-desservies. L’opérateur historique a fait appel à plusieurs équipementiers (les chinois Huawei et ZTE, le suédois Ericsson et le français Alcatel Lucent).
Environ 130 ingénieurs ont été formés en Chine pour la mise en place de ce réseau. Une dizaine d’entre eux sont certifiés Expert MSAN. L’intérêt de ce type d’équipement, MSAN, est qu’il est installé dans un rayon proche des abonnés, environ 800 mètres, ce qui permet une très bonne qualité de service. «L’investissement qui a atteint les 20 millions de dollars s’est fait sur les fonds propres d’Algérie Télécom», a souligné le ministre lors de la soirée de lancement. «Un appel d’offres a été lancé pour 500 000 autres points d’accès. Les offres techniques ont été validées. Il ne reste que les offres financières», a affirmé à El Watan, M’hamed Dabouz, DG par intérim d’Algérie Télécom. Les entreprises retenues seraient les mêmes que celles pour le premier projet. Pour cette deuxième phase, 18 wilayas seront concernées.
La vente commencera en janvier 2011. Sur le plan commercial, Algérie Télécom a segmenté sa clientèle en trois catégories : grand public, profession libérale et professionnels.
Pour le grand public, l’offre commence avec un débit de 512 Kbps pour 1500 DA en hors taxes. A noter ici que la TVA a été supprimée pour l’accès internet. Le 1 méga pour l’offre Anis + est à 2000 DA. Le 8 mégas, quant à lui, est offert à partir de 9200 DA, indépendamment de la durée de l’abonnement. Pour les professions libérales, AT propose les 512 Kbps à partir de 3100 DA. Le 1 méga à partir de 3900 DA et les 8 mégas à partir de 17700 DA. La catégorie supérieure, celle des professionnels, peut avoir même des débits de 20 mégas.
Actuellement, l’Algérie compte près de 700 000 abonnés internet haut débit par ADSL. (El Watan-04.09.2010.)
**Rachat de Djezzy
L’Etat algérien se porte acquéreur à 100%
L’Etat algérien va acheter Djezzy. Mais pour l’heure, le gouvernement ne peut anticiper sur le coût de son rachat», a affirmé le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi jeudi dernier en marge de la cérémonie d’ouverture de la session d’automne du Conseil de la nation.
En évoquant avec insistance le rachat par l’Etat algérien de Djezzy, le ministre met ainsi un terme aux rumeurs qui ont circulé ces derniers jours à propos de ce dossier. M. Benhamadi a précisé de prime abord que l’évaluation du rachat de l’opérateur privé de téléphonie mobile Djezzy-Orascom doit être finalisée avant la fin de l’année en cours.
Dans ce sens, une commission mixte a été installée au niveau du ministère des Finances pour étudier la question de l’évaluation du rachat de Djezzy. Actuellement, explique le membre du gouvernement, un bureau d’études algérien est en train de travailler avec des bureaux d’études étrangers sur cette question. Il ont un délai avant la fin de l’année 2010 pour conclure leurs travaux.
Une fois l’évaluation faite, le gouvernement à travers ladite commission entamera des négociations avec les responsables de Djezzy. A la question de savoir si le droit de préemption ne va pas inciter Djezzy à monter la barre plus haut, le ministre répond par la négation, «des bureaux d’études de renommée internationale vont procéder à l’évaluation de Djezzy et les responsables de cette dernière ne peuvent pas aller au-delà de cette évaluation. La vente de Djezzy interviendra juste après les négociations», a fait remarquer Benhamadi.
Interrogé, quant aux menaces prônées par Orascom notamment celles d’attaquer en justice l’Etat algérien s’il n’est pas satisfait, le ministre fera remarquer qu’il s’agit là d’une opération de vente et d’achat et qu’Orascom n’a pas le droit d’attaquer en justice le gouvernement algérien auprès des instances internationales, car il a affiché sa volonté de lui vendre son entreprise. «Une fois la transaction terminée, Orascom ne peut pas se plaindre auprès des instances internationales. Il ne faut pas se fier aux rumeurs, mais à la pratique internationale», a expliqué le ministre.
A la question de savoir si réellement un opérateur russe a émis le vœu de reprendre les 44% des parts de Djezzy, M. Benhamadi réplique : «Nous nous intéressons à Orascom Telecom Algérie qui est une entreprise de droit algérien. Le propriétaire de celle-ci veut vendre l’entreprise et l’Etat, conformément à la loi, a le droit de préemption et c’est ce droit qu’elle envisage d’appliquer», note le ministre, en insistant sur l’acquisition de Djezzy à 100% par l’Etat algérien. (El Watan-04.09.2010.)
*Vol de cuivre …Des criminels ciblent le réseau ADSL
Les câbles ADSL font l’objet, depuis quelques jours, de vols dans la ville de Batna, à un rythme qui risque de couper du monde toute la cité dans peu de temps.
En effet, en moins d’une semaine, plusieurs quartiers, notamment ceux de Parc à Fourrage, Kechida, Tamechit, cité Ezzouhour, Route de Tazoult et Kemouni, ont été déconnectés suite à la disparition des câbles souterrains qui les reliaient au réseau Internet d’Algérie Télécom.Le gang à l’origine de cette «attaque féroce» semble bien organisé et en possession de moyens efficaces, probablement d’engins, puisque il faut creuser pour déterrer l’objet du vol. les malfaiteurs font également preuve d’une grande hardiesse dans leur besogne, sachant qu’ils ciblent des zones urbaines à grande densité humaine, contrairement à leur habitude qui veut qu’ils sévissent seulement dans les régions isolées rendant difficile, voire impossible, leur arrestation.
Les préjudices sont estimés à environs 2000 mètre linéaires, représentant des millions de dinars. Une fortune pour le gang qui tire profit en revendant le cuivre. Une telle «attaque» n’est pas la première du genre, puisque le Ramadhan 2008 a été marqué par des vols similaires, bien que de moindre dommage, au centre-ville de Batna. Les malfrats avaient été appréhendés à l’époque et mis en prison. Algérie Télécom a déposé plainte cette fois aussi auprès de la police qui a procédé à l’ouverture d’une enquête. En attendant, les services techniques redoublent d’efforts pour poser de nouveaux câbles et rétablir la connexion, mais uniquement pour les administrations touchées.
Quant aux abonnés particuliers, qui se comptent par centaines, ils devront prendre leur mal en patience et attendre que le gang soit mis hors d’état de nuire pour se voir de nouveau connectés. Algérie Télécom ne veut pas, en effet, jeter son argent par la fenêtre en risquant de placer de nouveaux câbles, alors que les vols continuent. Pour rappel, en 2007, Batna a été classée quatrième avec 38 affaires liées au trafic de cuivre. Ce phénomène, encouragé par la hausse des prix du cuivre sur les marchés à travers le monde, engendre de sérieux désagréments aux citoyens et un manque à gagner faramineux pour les entreprises de l’État. On estime que le meilleur remède serait la généralisation de la fibre optique. (El Watan-04.09.2010.)
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*Enseignants: Fini le repos. La reprise le 05 septembre
120.000 administratifs rejoindront demain leurs postes
Fini le repos. C’est le retour au rythme habituel durant neuf longs mois de l’année. Les directions de l’Education vivent actuellement au rythme des derniers préparatifs de la rentrée scolaire.
Elles renouent avec le mouvement quotidien puisque les ersonnels administratifs rejoindront demain leurs postes en prévision des inscriptions des élèves qui débuteront en premier dans les écoles primaires ensuite dans les collèges et lycées. Au niveau des établissements scolaires, tout est fin prêt pour prendre en charge les inscriptions des élèves. Seuls les élèves de la première année moyenne et ceux de la première année secondaire et ceux des classes d’examen sont tenus de fournir un dossier administratif. Ceux des autres classes ont à remplir des formulaires, faire signer par leurs tuteurs le règlement intérieur de l’établissement et payer les frais d’inscription.
Les transferts et délivrance des dérogations d’âge ne seront effectifs qu’après le 13 de ce mois, date de la rentrée scolaire. Pour cette rentrée, l’école algérienne compte quelque 120.000 administratifs, y compris les adjoints de l’Education, dont le nombre sera certainement revu à la hausse compte tenu de l’augmentation des effectifs qui atteindront cette année plus de 8.470.000 élèves.
C’est dire l’importance de la mission qu’aura à accomplir chaque intervenant dans cette grande institution. Le ministre a d’ailleurs été clair et ferme non seulement à l’égard des enseignants mais aussi à l’égard des adjoints de l’Education.
Mettant en garde contre toutes contestations ou perturbations préjudiciables à la discipline, au sein des établissement, le ministre a récemment laissé entendre qu’il ne tolérerait aucun mouvement allant dans ce sens, estimant que cette catégorie de fonctionnaires du secteur est relativement bien rémunérée bien que la quasi-totalité n’est titulaire ni du bac ou autre diplôme qualifiant.
Lors des réunions qu’il a tenues, ces derniers temps, avec les directeurs de l’Education des quatre grandes régions du pays, le ministre n’a pas cessé de mettre en garde contre l’absentéisme et le laisser-aller dans la pratique pédagogique.
Ces instructions seront notifiées aux 340.000 enseignants devant reprendre leurs postes le 5 septembre. Une rentrée marquée par l’inauguration de plusieurs infrastructures et l’organisation à partir de la fin de ce mois du concours de la fonction publique. Pour rappel, entre 2500 et 3000 postes budgétaires sont ouverts au profit des diplômés et licenciés voulant intégrer le secteur de l’Education (tous corps confondus). 1200 postes sont proposés aux enseignants du cycle secondaire et 1200 aux cycles moyen et primaire. Le reste sera consacré à d’autres fonctions du secteur. (Horizons-30.08.2010.)
** Déraillement d’un train de marchandises
Un train de marchandises a déraillé, vendredi vers 19h, à la sortie Est de la commune Aomar à environ 22 km à l’ouest de Bouira.
Quelques minutes après son départ de la gare ferroviaire d’Aomar, la locomotive a quitté la voie ferrée. Selon une source de la direction de la SNTF, le déraillement n’a fait aucune victime, ni de dégâts. C’est un déraillement classique, a tenu à préciser notre source.
Le 3 mai dernier, un train de transport de voyageurs en provenance de Constantine a déraillé dans la localité de Kalous, à quelques kilomètres de la même commune. La défectuosité des rails serait à l’origine de ces accidents. (El Watan-04.09.2010.)
**Production d’huile d’olive :
L’Algérie ambitionne d’investir le marché international
Les autorités algériennes ambitionnent de porter à 500.000 hectares d’ici à 2014 la surface consacrée à la culture de l’olivier. Le secteur est déjà en pleine expansion puisque la superficie consacrée à l’olivier est passée de 165.000 hectares en 2000 à 300.000 aujourd’hui, ce qui représente un tiers de la superficie arboricole.
Cette croissance a permis de passer de 100 plants à l’hectare en 2000 à 400 en 2008. Avec plus de 32 millions d’oliviers répartis sur 100.000 exploitations oléicoles, le pays a produit en moyenne, sur la dernière décennie, 35.000 tonnes d’huile d’olive annuellement, contre 19.000 tonnes en 1999. Il vient même de battre son record lors de la dernière campagne 2008/2009 avec une production de 56.201 tonnes, selon des informations publiées par le ministère de l’Agriculture et de Développement rural et ce, en dépit de nombreux incendies qui ont ravagé des oliveraies en 2007 et 2008, dans plusieurs wilayas du pays. Mais la production a chuté quelque peu durant la campagne 2009/2010.
L’Algérie se situe en 2009 à la cinquième place au niveau mondial, après l’Espagne, l’Italie, la Grèce et la Tunisie. Les Algériens consomment annuellement 500.000 tonnes d’huile, dont 10% d’huile d’olive. Le soutien à la filière oléicole constitue donc une des priorités des pouvoirs publics qui visent d’abord à couvrir définitivement les besoins du marché
local. L’Algérie ambitionne aussi d’exporter, à l’instar de ses voisins tunisiens et marocains qui placent près de 30% de leur production sur le marché mondial.
Mais pour concurrencer les autres producteurs méditerranéens, le pays, qui dispose d’atouts indéniables, devra néanmoins relever un certain nombre de défis, tels que la croissance de sa production et de ses capacités de transformation et de conditionnement, l’amélioration de la qualité de son huile par l’instauration d’un label, une organisation professionnelle de la filière oléicole ainsi qu’une amélioration de son organisation à l’exportation.
La logistique doit connaître en outre, dans le cadre de cette perspective de profondes mutations. C’est toute la problématique posée au ministère du Commerce qui s’attelle à développer des formules attractives à l’exportation de ce produit sous forme de label algérien. L’huile d’olive algérienne déjà exportée en Europe et au Canada, certes en petites quantités, est prisée pour son goût et sa saveur. (Horizons-30.08.2010.)
**Mine d’or d’Amesmessa :
La production en hausse de 40%
La mine d’Amesmessa, dans le Hoggar (Grand- Sud), a produit 1,16 tonne d’or en 2009, générant 34 millions de dollars comme recette. Le directeur général de l’Entreprise d’exploitation des mines d’or (ENOR) s’est félicité de ce bon résultat, même si l’arrêt d’une sondeuse, en panne depuis trois mois, a empêché d’atteindre l’objectif initial de 1,2 tonne. Pour M. Mustapha Benzerga, DG de l’ENOR, la croissance des recettes est passée de 12,6 millions de dollars en 2008 à 34 millions de dollars, soit 24,5 millions d’euros en 2009. Cette performance s’explique, dit-il, par « l’augmentation de la production de 40% et de l’augmentation phénoménale du cours de l’or à partir du deuxième semestre 2009″. En quelques mois, le prix de l’once d’or a atteint 1 220 dollars, pour redescendre actuellement aux alentours de 900 soit 648 euros. L’Algérie table, à terme, sur une production de trois tonnes par an. A cet effet, l’ENOR devrait investir 70 millions de dollars d’ici à 2013, D’autres projets de mines dans la région du Hoggar sont actuellement à l’étude. (Horizons-30.08.2010.)
**situation déplorable de l’élite Algérienne
L’élite Algérienne est malmenée par les difficultés de la vie, la marginalisation sociale et politique orchestrée par ses autorités publiques.
C’est le constat amer qu’a dressé sans complaisance la célèbre revue américaine Foreign Policy qui vient de consacrer une enquête minutieuse aux pays les plus vulnérables du monde.
A cet effet, la prestigieuse revue américaine a même classé notre pays parmi les pays les plus vulnérables au monde. Mais, dans cet énième triste palmarès, qui vient s’ajouter à tant d’autres, Foreign Policy n’hésite pas à tirer la sonnette d’alarme sur la situation déplorable de l’élite Algérienne.
La catastrophique note de 8,6 sur 10 est attribuée à l’Algérie pour la disparition et la dispersion de l’élite ! Il s’agit là d’une des notes les plus mauvaises du monde dans le classement dressé par Foreign Policy.
La revue américaine pointe du doigt les conditions de vie déplorables de nos cadres et cerveaux lesquels fuient chaque année, en nombre, le pays à la recherche de «cieux plus cléments». Les très bas salaires et l’environnement politique défavorable hypothèquent, selon Foreign Policy, les possibilités d’épanouissement de notre élite. Celle-ci, si la situation du pays continue à se dégrader, risque de s’effriter encore davantage au grand dam de notre pays qui se retrouverait ainsi sans son intelligentsia pour construire son avenir ! (El Watan-01.09.2010.)
**Il était derrière l’attentat contre l’école supérieure de la GN
L’“émir” Soheïb abattu après 17 ans de cavale
Le chef terroriste abattu avec trois autres à Tadmaït, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a été identifié. Il s’agit du nommé Hachemi El-Hachemi alias Soheïb, “émir” de la phalange Ali-Ben-Abi-Taleb qui activait dans la zone centre du GSPC. Selon notre source, Soheïb était en compagnie de Hodeïfa (Abdelmoumen Rachid), chef de la commission militaire et Athmene Belaïd, responsable de la logistique. Ce dernier est le fils de l’ex-chef de la commission médicale abattu dans son domicile aux Issers en 2008, avant qu’ils ne soient tous abattus avec leur chauffeur dans une embuscade des forces spéciales de l’ANP.
Ce terroriste vétéran, âgé de 41 ans et natif des Issers, avait rejoint le GIA en 1993. Il est le commanditaire de plusieurs attentats dans la wilaya de Boumerdès dont l’attentat kamikaze qui a ciblé l’École supérieure de la Gendarmerie aux Issers, et qui avait causé la mort de 48 victimes dont la plupart étaient de jeunes universitaires licenciés.
Il a été désigné, depuis six mois, à la tête d’une nouvelle phalange Ali-Ben-Abi-Taleb créée par Hodeïfa qui l’a chargé de la coordination et de la logistique pour commettre des attentats dans la capitale.
On apprend que les services de sécurité dans les wilayas de Boumerdès, Tizi Ouzou et Alger ont reçu des instructions pour plus de vigilance afin de déjouer tout attentat en représailles à cette lourde perte au sein du GSPC, d’autant que cette opération est un coup dur pour Droukdel qui a déjà perdu ses proches et hommes de confiance dans plusieurs wilayas. (Liberté-01.09.2010.)
**IL A ÉTÉ DÉMANTELÉ À BOUMERDÈS
Un réseau spécialisé dans le kidnapping d’enfants
La prolifération des kidnappings et trafic d’organes, source de gain facile, est due à la quasi-impunité dont ont bénéficié les auteurs de ce genre de crimes gravissimes.
Grave, très grave ce qui arrive à la société algérienne. Kidnapping d’enfants, rapt et trafic d’organes! Des phénomènes inquiétants et qui prennent des proportions alarmantes. La section d’investigations de la Gendarmerie de Boumerdès a anéanti, récemment, une bande spécialisée activant à partir de la wilaya de Tizi Ouzou, à en croire les informations fournies jeudi par le commandement local de la Gendarmerie nationale. Ce réseau a été démantelé suite au signalement, le 16 août dernier, du kidnapping d’une fillette, répondant aux initiales M.A. devant son domicile familial, sis au centre-ville de Dellys, à Boumerdès, ont précisé les mêmes sources. Une journée plus tard, le père de la victime a reçu un appel anonyme émanant d’une femme «lui exigeant une rançon de 2 millions de DA pour libérer sa fille», Aussitôt informés, les services de sécurité ont réussi à «identifier» l’appel de l’auteur grâce à son numéro de portable, ainsi que le lieu de l’appel, qui s’est avéré être la «cité Million» de la ville de Tizi Ouzou. Quelques jours d’investigations ont suffi aux éléments de la gendarmerie de Dellys en déplacement à Tizi Ouzou, pour arrêter la nommée Z.H. Interrogée, elle avoua avoir commis le rapt avec la complicité de cinq autres ravisseurs. Et d’avouer également, que la fillette kidnappée se trouvait chez une certaine N.A. Présentés devant le procureur de la République, tous les prévenus sont en détention préventive. Si l’ensemble des familles algériennes se sont «forcément» habituées au kidnapping, le trafic d’organes constitue un autre nouveau phénomène rampant. Quotidiennement, les parents se tiennent le ventre. Récemment, les brigadiers verts ont neutralisé un réseau spécialisé dans le trafic de nouveau-nés à l’ouest du pays. 14 personnes parmi les éléments constituant cette bande ont été arrêtées, leur chef de file étant un récidiviste âgé de plus de soixante ans. Il s’est avéré, et c’est là que réside le pire, que des filles ont été complices dans l’affaire. La prolifération des kidnappings et trafic d’organes, source de gain facile, est due à la quasi-impunité dont ont bénéficié les auteurs de ce genre de crimes gravissimes. Et ce sont, dans la plupart des cas, les mineurs qui deviennent la proie facile, cible des ravisseurs de tout acabit. A chaque coin de rue, ils encourent la menace d’être enlevés et amputés. Les statistiques des services de sécurité, relatives au kidnappings d’enfants, reflètent réellement l’alarmante expansion d’un phénomène qui hante aujourd’hui la population algérienne. Pas moins de 805 enfants victimes de violences sexuelles ont été recensés au niveau national durant les seuls cinq premiers mois de l’année 2009. On se souvient également de ce réseau de trafic d’organes humains, à Maghnia, dans la wilaya de Tlemcen, spécialisé dans le kidnapping d’enfants auxquels on enlève des organes dans des cliniques privées. Dans une déclaration étourdissante, le Pr Mustapha Khiati avait fait savoir que des enfants ont été kidnappés avant qu’ils ne soient transférés au Maroc, dans la ville frontalière d’Oujda. De là, ils sont vendus à des soldats israéliens et des juifs américains, qui leur volent leurs organes afin de les vendre en Israël et aux Etats-Unis, pour des sommes allant entre 20.000 et 100.000 dollars Le phénomène du trafic d’organes est nouveau, mais il a tendance à se généraliser. (L’Expression-04.09.2010.)
**50 MILLIARDS DE DOLLARS DANS LES TIROIRS DES BANQUES
Le crédit à la consommation sera-t-il rétabli?
Les banques algériennes continuent de disposer de surliquidités s’élevant à 5000 milliards de dinars, soit 50 milliards de dollars. Cette somme est-elle pour autant inutilisée. Elle reflète pourtant, des fonds destinés à la couverture des opérations à l’étranger. C’est en tout cas l’explication donnée par le délégué général de l’Association des banques et établissements financiers Abef. Abderrahmane Benkhalfa indique dans des déclarations antérieures, que le stock des crédits à l’économie est de 2700 milliards de dinars, dont plus de 80% sont destinés aux entreprises et 10% aux particuliers et aux ménages. Les entrepreneurs ne cessent de demander des crédits de toutes sortes, mais les banquiers cherchent d’abord à se mettre à l’abri de mauvaises surprises. Pour l’instant, le retour au crédit à la consommation n’est pas évoqué. Tous les efforts sont orientés vers le crédit immobilier. Dans tous les cas, la responsabilité des banquiers les conduit à la prudence dans l’octroi des crédits. La Banque d’Algérie et la justice imposent des contrôles très tâtillons lorsqu’il s’agit de l’utilisation de deniers publics. La pression des entrepreneurs et la rigidité des règlements sont un vrai dilemme pour le gouvernement. L’objectif de création de milliers de PME et de millions d’emplois comme prévu dans le programme 2010/2014 du Président Abdelaziz Bouteflika, risque d’être compromis si les contraintes réglementaires au financement de l’entreprise ne sont pas levées.
Ce dossier devait être au centre des discussions d’un comité ad hoc créé par le Premier ministre.
Le ministère des Finances, propriétaire des banques publiques car exerçant la fonction d’Assemblée générale de ces entreprises, et la Banque d’Algérie, en tant qu’autorité de régulation, devaient faire partie de la nouvelle entité. Feraient aussi partie du comité, le Conseil national économique et social (Cnes), présidé par Mohamed Seghir Babès, et l’Association des banques et des établissements financiers.
Tous pensent que le problème se pose en cas de non-remboursement des crédits. Pour se prémunir contre les poursuites judiciaires et les contrôles pénalisants de la tutelle, le banquier a tendance à appliquer à la lettre les règles qui lui sont dictées par la Banque d’Algérie. Or, il subit des pressions de toutes parts pour ouvrir davantage le robinet. Personne n’est contre une implication plus grande des banques dans le financement de l’entreprise, mais à une seule condition: que la justice prenne acte de la contrainte évoquée. En quelque sorte, les banquiers ont besoin d’une immunité pour ne pas faire les frais du comportement des entrepreneurs. Même la Banque d’Algérie doit être plus tolérante si les ratios ne sont pas appliqués par les comités de crédits qui étudient les dossiers de demandeurs de financement.
Pour l’ensemble des gestionnaires du secteur public, l’Union des entrepreneurs publics demande même une dépénalisation de l’acte de gestion. Entre les impératifs de lutte contre la corruption et ceux du financement de l’économie, le choix n’est pas toujours facile. Or, dès qu’un dinar n’est pas remboursé par un entrepreneur, ce sont les soupçons de corruption qui pèsent sur les gestionnaires.
D’un autre côté, les entrepreneurs ne comprennent toujours pas pourquoi les banques accumulent des liquidités sans les injecter dans l’économie. Le délégué général de l’Abef estime que les chiffre avancés sont exagérés. Selon lui, il y a 2700 milliards de dinars qui sont alloués au financement de l’entreprise. Ensuite, il explique que toutes les liquidités de la banque ne sont pas nécessairement destinées à des financements.
Les liquidités doivent être disponibles dans les caisses pour faire face aux demandes des clients. Malgré ces contraintes, un effort est demandé aux banques. Or, pour réaliser cet objectif, il faut instaurer le principe de flexibilité, revendique M.Benkhalfa. Il insiste sur le fait que la Justice et la Banque d’Algérie prennent en compte les causes de cette tolérance.
D’autres problèmes sont soulevés par les banquiers. C’est le cas du taux de non-remboursement des crédits bancaires lequel est supérieur à 25%. (L’Expression-02.09.2010.)
**AIN DEFLA ET ZEMMOURI
3 morts et 20 blessés dans des attentats terroristes
Une tentative d´attaque terroriste visant le siège de la brigade mobile de la police judiciaire à Tigzirt, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a été déjouée.
Après une accalmie d’´une quinzaine de jours, les attentats terroristes ont repris de plus belle. Hier, un kamikaze à bord d´un véhicule utilitaire s´est fait exploser vers 12h30, au passage d´un convoi militaire sur la route traversant le village de Zaâtra, entre Zemmouri et Si Mustapha, à 12 km à l´est de Boumerdès. Un premier bilan faisait état de deux morts et neuf blessés, dont un enfant de 5 ans, qui se trouvait à quelques mètres seulement du lieu de l´impact. Le kamikaze a foncé avec son véhicule droit sur le premier camion transportant les militaires. Par ailleurs, un attentat terroriste commis aux environs de 22h30 mardi a fait un mort et neuf blessés à Ain Defla. L´attentat a été perpétré par un groupe terroriste à proximité de la mosquée Errahmane. Alors que les fidèles accomplissaient la prière de Tarawih, les terroristes ont tiré sur l´agent de sécurité en faction.
Un accrochage s´en est suivi. Bilan: 1 mort et 11 blessés dont un policier. En outre, une tentative d´attaque terroriste visant le siège de la brigade mobile de la police judiciaire à Tigzirt, dans la wilaya de Tizi Ouzou a été déjouée, hier aux environs de sept heures du matin. Grâce à la vigilance et au sang-froid des éléments de la brigade mobile de la police judiciaire de cette ville côtière, située à 39 kilomètres au nord de Tizi Ouzou, les terroristes, au nombre indéterminé, ont été contraints d´abandonner leur opération en prenant la poudre d´escampette. De ce fait, cette attaque n´a engendré aucun mort, ni blessé, ni même des dégâts matériels, a-t-on appris de sources locales.
Selon les mêmes sources, il était environ sept heures quand deux explosions ont été entendues dans les environs du siège de la Bmpj. Nos sources parlent de deux tirs aux mortiers artisanaux (heb-heb) ayant visé la bâtisse abritant les policiers.
Ce n´est pas la première fois que le siège de la brigade mobile de la police judiciaire est ciblé par une agression terroriste. Ce siège, qui est en fait l´ancien camp de jeunes, a été attaqué déjà, presqu´à la même heure et ce, le 2 mars dernier. Contrairement à celui d’hier, l´attentat du 2 mars 2010 avait fait des blessés parmi les policiers, mais aussi parmi les citoyens qui se trouvaient aux alentours de la brigade au moment de l´assaut. Pour rappel, la brigade en question est située à proximité d´un centre de formation professionnelle et d´un lycée, à un kilomètre au sud du centre-ville. C´est la première fois depuis le début de la saison estivale que la ville de Tigzirt est la cible d’un tel attentat. La tentative d´attaquer le siège de la Bmpj ne semble pas inquiéter, outre mesure, la population de Tigzirt et des environs.
Dès neuf heures, les citoyens vaquaient à leurs occupations quotidiennes le plus normalement du monde. L´action terroriste enregistrée, hier, à Tigzirt pourrait constituer une tentative de diversion de la part des terroristes sur lesquels l´étau s´est vraiment resserré dans les quatre coins de la wilaya avec, notamment la mise hors d´état de nuire de dix terroristes en moins de quarante-huit heures la semaine dernière. (L’Expression-02.09.2010.)
**Selon un document des Entreprises du médicament de France (LEEM)
L’Algérie a importé de France, 614 millions d’euros de médicaments en 2009
L’Algérie est classée 10e pays importateur de médicaments de France avec 614 millions d’euros en 2009. C’est ce que relève l’Association des entreprises françaises du médicament (Leem) dans son édition 2010 de l’ouvrage L’industrie du médicament en France.
Le gouvernement a pris une série de mesures ces dernières années, entre autres, l’interdiction d’importer des médicaments produits localement, pour stopper la hausse continuelle des importations de médicaments. L’instauration du crédit documentaire commune, unique mode de paiement des importations, a compliqué la tâche aux importateurs. Résultat : les importations de médicaments ont baissé de 23,74%, passant de 915,78 millions de dollars au 1er semestre 2009 à 698,34 millions de dollars au 1er semestre 2010. La Belgique est, en 2009, le premier pays destinataire des exportations françaises, suivi par les États-Unis et l’Allemagne. L’Union européenne à quinze représente 78% des exportations de médicaments à destination du continent européen, tandis que les dix nouveaux États membres depuis le 1er mai 2004 et les deux nouveaux États membres depuis le 1er janvier 2007 en représentent 11,6%. L’Allemagne, la Belgique et l’Espagne sont les destinataires privilégiés, puisque les entreprises opérant en France y réalisent 43% de leurs exportations vers l’Europe. Puis viennent l’Italie (10%), le Royaume-Uni et la Suisse (respectivement avec 8,7% et 5,1%). En 2009, la France a importé 16 milliards d’euros de médicaments, soit une progression de 16% par rapport à 2008. Ces importations proviennent principalement de l’Allemagne (19%), des États-Unis (16%), du Royaume-Uni (10%) et de Belgique (8%). Les exportations françaises de médicaments ont très significativement augmenté en 2009 par rapport à 2008, atteignant 23,1 milliards d’euros, avec un taux de croissance de + 9%. Les exportations de médicaments vers l’Union européenne représentaient 969 millions d’euros (44% du total des exportations françaises) en 1990 et 11,9 milliards d’euros en 2009 (51,5 % du total).
En 2009, le marché mondial du médicament est évalué
à 820 milliards de dollars
En 2009, le marché mondial du médicament était évalué à 820 milliards de dollars (contre moins de 200 milliards de dollars en 1990), en croissance de 6,4%. Le marché américain (États-Unis) reste le plus important avec 44% du marché mondial, loin devant les 5 principaux marchés européens (Allemagne, France, Italie, Espagne et Royaume-Uni), qui réalisent 21% du marché mondial, et le Japon (12%). Pour la première année, la Chine entre dans le top 10 des principaux marchés de l’industrie pharmaceutique. Selon IMS, la France serait, en 2009, le premier marché européen avec l’Allemagne. Malgré les mégafusions récentes, l’industrie mondiale du médicament demeure peu concentrée par rapport à d’autres secteurs d’activité : les 5 premiers groupes représentent 27% du marché mondial, contre 40% dans l’informatique, 50% dans l’automobile et 80% dans l’aérospatiale. La crise financière de 2009 a contraint les laboratoires à trouver de rapides sources d’économies, à travers, notamment, d’importantes opérations d’acquisition. Quatre des plus gros laboratoires américains se sont ainsi restructurés : Pfizer a acquis le groupe Wyeth et Merck & Co le laboratoire Schering-Plough. Par ailleurs, le laboratoire américain Abbott a racheté la filiale pharmaceutique du groupe Solvay.
À l’horizon 2010, la tombée dans le domaine public de brevets de produits innovants et internationalisés commercialisés dans les années 1980-1990, la croissance du marché des génériques et la mise à disposition des patients de produits ciblés issus des biotechnologies induisent une transformation du modèle économique de l’innovation. Dans les 5 prochaines années, de nombreux médicaments internationalisés réalisant un chiffre d’affaires annuel de 80 milliards de dollars vont, à leur tour, tomber dans le domaine public, entraînant mécaniquement un fort développement du marché mondial des génériques et, très rapidement, des biosimilaires. (Liberté-02.09.2010.)
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