infos d’Algérie-12
**Accélération des événements
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*un état de non-droit
la hogra des autorités et e la justice
le cri de détresse d’une citoyenne algérienne
Une affaire qui donne vraiment le tournis, les faits remontent à l‘ascension figurante de KAMEL CHIKHI dit le boucher et l’accroissement de sa fortune, pour devenir l’un des plus influents et des plus importants promoteurs sur la place d’Alger et également l’un des barons du trafic de cocaïne, si ce n’est pas le « Pablo Escobar d’Algérie ».
Au cours de la réalisation d’un gigantesque projet immobilier, au niveau de la commune de Kouba et plus précisément au n°5 rue Mohammed FELLAH, les travaux d’excavation entamés par cet arrogant personnage, ont provoqué la destruction d’un mur de soutènement protégeant le domicile d’une vieille dame, CHIKOUNE Yamina dont les prières maintes fois réitérées auprès du mis en cause pour cesser les travaux de démolition et l’aider pour reconstruire son habitation, sont restées vaines.
C’est à partir de là que la malheureuse victime commença à fréquenter les couloirs des tribunaux dans le but de trouver une solution à son problème et recouvrer ses droits. Les requêtes transmises au tribunal d’Hussein-Dey et aux services de la sûreté Urbaine de Kouba ont butées sur une fin de non recevoir et son dossier moisi dans les tiroirs du tribunal, en raison de l’influence du seigneur de l’immobilier Kamel CHIKHI.
En dépit de toutes les tentatives qu’elle a engagé pour être rétablie dans ses droits, la situation de la vieille dame est restée telle. Cette dernière a découvert par la suite les subterfuges diaboliques de Kamel CHIKHI. Ainsi, elle s’est rendu compte que pour aboutir à ses fins, Kamel CHIKHI, feint des travaux d’excavation pour détruire le soutènement des habitations avoisinantes et pousser les malheureux propriétaires, en usant de pressions, à vendre leurs biens a des prix dérisoires, pour ensuite les démolir et construire à leur place des tours et des locaux commerciaux.
La détresse de la malheureuse victime, qui espérait une action à son profit par le bais de la justice, a trouvé réponse opportuniste de la part du procureur de la république du tribunal d’Hussein-Dey qui s’est invité en intermédiaire pour résoudre le différend qui l’oppose à Kamel CHIKHI, se rendant compte une fois de plus, quelle venait de tomber dans un traquenard, ourdi par le magistrat et son antagoniste liés par l’intérêt.
La tyrannie de Kamel CHIKHI à dépassée tout entendement, ce dernier continuait d’humilier les faibles pour les déposséder de leurs droits. Il est lui même arrivé à extorquer des propriétés immobilières sous la protection de hauts responsables de l’Etat. A l’exemple de l’accaparement d’un jardin public, d’une superficie de plus de 300m2, situé à proximité de son chantier à Kouba qu’il a joint à son projet de réalisation d’une tour et l’exploiter pour une desserte d’une entrée en sous-sol.
De toute évidence, toutes ces largesses ont été acquises indument par Kamel CHIKHI, en contrepartie de corruption et autres présents, auprès du nommé LADJAILIA MOKHTAR P/APC DE KOUBA avec l’aide et les conseils de SOUFI Abdellah, Wali délégué d’Hussein-Dey, qu’il manipulait à sa guise. Ces derniers lui établissaient exclusivement et illégalement des documents et des permis de construire à travers le territoire de la commune, devenant à leur tour de petits nantis.
Le plus surprenant dans cette affaire et que même le Wali délégué d’Hussein-Dey trouvait son compte auprès de Kamel CHIKHI, il veillait personnellement auprès des services compétents pour le traitement des dossiers et l’établissement des documents y afférents à la réalisation des projets qui ont fait couler beaucoup d’encre.
Il demeure mystérieux que les dépassements, dont a été victime la malheureuse CHIKOUNE Yamina qui cherche uniquement la reconstruction du mur de soutènement de son habitation qui peut à tout moment l’ensevelir avec les membres de sa famille, n’inquiètent nullement la bande de criminels qui a pillé l’ensemble des ressources avec la complicité du secteur de la justice d’Hussein-Dey comme s’il n’existait ni justice, ni contrôle et encore moins la moindre des poursuites dans le pays.
La complicité sans limite des responsables, des hommes d’affaires et du Wali délégué, et du P/APC démontre une fois de plus que la Hogra dans notre pays existe toujours, elle règne encore en maitresse. Ni les supplices, ni les appels au secours de la victime auprès de l’ensemble des responsables, n’ont mis fin jusqu’a ce jour aux dépassements de cette bande de malfaiteurs, sujette à des commentaires défavorables de la part de la population locale.
Le comportement des quatre mis en cause qui s’affichaient publiquement puisqu’ils se fréquentaient régulièrement et dinaient ensemble à la fin de chaque contrat d’affaires, peut être facilement vérifiable, notamment à travers la traçabilité des communications téléphoniques qui dépassent les 300 appels/ jour.
Enfin, il est à se demander si nous vivons dans un état de droit ? Où est le président de la république, Premier magistrat du pays ? Où est le ministre de la justice, garde des sceaux pour faire triompher la vérité et exécuter la justice ? Où sont les services de sécurité dont les victimes ont vainement et cherché et tapé à leurs portes pour entrer dans leurs droits ?
Beaucoup de questions restent à poser et jusqu’à quand le citoyen demeure la proie des hommes d’affaires véreux et de responsables corrompus ???
La question qui demeure inquiétante est l’absence des autorités concernés à mette en prison ces personnes qui se font passer pour des honnêtes et veillent sur la sécurité et les biens du citoyen, à l’exemple du procureur de la république, du P/APC et du WALI délégué d’Hussein-Dey et où était le rôle du Wali d’Alger Abdelkader ZOUKH, apres tout ce qui a été véhiculé sur la mauvaise gestion au niveau de la commune de Kouba ?
Des questions dont les réponses tardent, malheureusement, à venir…
*algeriepart.com/ vendredi 26 avril- 2019/
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Farouk Bahamid, l’ex-Directeur général des Douanes Algérienne, est convoqué par les enquêteurs de la brigade de recherches de Bab Jedid de la Gendarmerie nationale, a-t-on appris de sources sûres.
Farouk Bahamid sera auditionné à propos de plusieurs dossiers liés aux frères Kouninef, a-t-on encore appris auprès de nos sources. Ces dossiers concernant des opérations d’importation menées par les entreprises appartenant aux Kouninef. Par ailleurs, en tant qu’ancien chef de cabinet du ministère de l’Industrie, Farouk Bahamid sera également questionné à propos des avantages fiscaux et parafiscaux dont a bénéficié le milliardaire Mourad Oulmi dans le cadre du projet de l’usine de montage des véhicules de la marque Volkswagen. Rappelons enfin que le Directeur général des Douanes algériennes, Farouk Bahamid a été remplacé la semaine passé à ce poste par le Directeur général adjoint Mohamed Ouaret.*algeriepart.com/ samedi 27 avril- 2019/
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Après Rebrab et les Kouninef : Plusieurs hommes d’affaires vont suivre dans les jours à venir
*Les enquêtes sur les dossiers de corruption s’étendent aux frères Kouninef et Rebrab
Les enquêtes sur les dossiers de corruption ne vont pas se limiter aux frères Kouninef et Rebrab, a-t-on appris de sources proches du ministère de la Défense Nationale. La Brigade des investigations de la Gendarmerie Nationale « poursuit ses enquêtes préliminaires à l’encontre de plusieurs hommes d’affaires, dont certains font l’objet d’interdiction de sortie du territoire national », assurent nos sources.
Les prochaines enquêtes concerneront ainsi, dans un premier temps, Mourad Eulmi, patron du groupe SOVAC, Ahmed Mazouz, patron du groupe Mazouz, Mahieddine Tahkout ainsi que Mohamed Baïri. Cette liste va s’allonger à d’autres personnalités et oligarques comme Mohamed Laïd Benamor, Abdelmalek Sahraoui et d’autres encore.
Ces enquêtes concerneront enfin d’anciens dirigeants politiques comme Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, les deux anciens Premiers-ministres. D’après nos sources, le haut commandement de l’ANP s’est engagé à ne pas épargner aucune personnalité dont l’implication dans des affaires de corruption serait démontrée par des preuves accablantes. *algeriepart.com/ lundi 22 avril- 2019/
***Du temps où l’actuel ministre des Finances, Mohamed Loukal, était à la tête de la BEA, Nutris SPA, propriété des Kouninef, s’est vu octroyer un crédit bancaire faramineux pour financer un projet d’usine de trituration de graines oléagineuses manifestement surévalué.
La convocation par les instances judiciaires de l’ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia, mais aussi et surtout de l’actuel ministre des Finances, Mohamed Loukal, dans le cadre d’enquêtes liées à des soupçons de “dilapidation de deniers publics et d’octroi illégal d’avantages indus”, pourrait très vraisemblablement être motivée par leur implication dans des affaires engageant notamment les frères Kouninef, dont on sait toute la proximité et l’influence au sein du clan Bouteflika. De fait, cette réaction de la justice, faut-il le relever de prime abord, intervient à peine quelques jours après l’appel du chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, à diligenter le traitement judiciaire de différents dossiers de corruption impliquant, selon son propos, “certaines personnes ayant bénéficié indûment de crédits bancaires estimés à des milliers de milliards…”. En ce sens, les propriétaires du groupe Kougc et de sa filiale Nutris, la famille Kouninef en l’occurrence, seraient, de fait, en tête de liste des personnes pouvant être ciblées par les accusations formulées par le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), de par leurs relations plus qu’étroites avec Saïd Bouteflika, le frère du président déchu, mais aussi au regard des financements bancaires colossaux dont ils ont bénéficié ces dernières années, souvent pour des projets aux coûts très probablement surévalués. Ainsi, du temps où l’actuel ministre des Finances, Mohamed Loukal, était à la tête de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), Nutris SPA, propriété à parts égales de Réda, Karim et Noah Kouninef, ainsi que de leur mère et de leur sœur, s’est vu octroyer un crédit bancaire pour le moins faramineux en vue du financement d’un projet d’usine de trituration de graines oléagineuses à Jijel. Paraphée en date du 27 décembre 2015, notamment par le responsable des engagements de la BEA, devenu par la suite P-DG de cette banque, la convention de crédit relatif à ce projet d’usine, qui attend toujours d’entrer en activité, portait sur un montant global de plus de 20 milliards de dinars, débloqué par un consortium de trois grandes banques publiques chapeauté par la BEA et composé, en plus de celle-ci, de la Banque nationale d’Algérie (BNA) et de la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep).
Assorti de beaucoup d’avantages, en plus de ceux accordés par l’Andi, de différés de paiements et de bonifications d’intérêts, ce financement bancaire alloué aux Kouninef avait fini par susciter de graves soupçons de complaisance surtout par son caractère colossal par rapport aux évaluations rationnelles des coûts du projet auquel il est destiné. Des suspicions de très fortes surévaluations sur le dos des banques et du Trésor public qui furent par la suite d’autant plus mises en évidence par des blocages injustifiés de projets similaires de trituration de graines oléagineuses, lancés par des opérateurs concurrents pour des coûts nettement moins élevés et des équipements, ainsi qu’un potentiel de production et d’exportation bien plus importants. Si ces très fortes suspicions autour de possibles avantages et crédits de complaisance qui auraient été accordés aux Kouninef par certains responsables et banquiers, dont Loukal et Ouyahia, restent, cependant, encore à confirmer par la justice, le fait est que les dirigeants politiques et les oligarques proches de l’ancien clan présidentiel devront sans doute être les premières cibles de toute campagne judiciaire qui sera menée en cette période contre des faits de corruption et de dilapidation d’argent public. Il reste que les Kouninef ne sont pas les seuls à avoir bénéficié d’avantages indus grâce à leur proximité avec la famille Bouteflika. Il faut sans doute s’attendre à voir défiler devant la justice d’autres proches du clan présidentiel déchu. *Par Akli Rezouali- Liberté- lundi 22 avril- 2019/
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Les étranges affaires des Kouninef en Suisse
Un annuaire téléphonique du début des années 2000 conserve la trace d’Ahmed Kouninef, le père, domicilié à Jouxtens-Mézery, une petite commune de 1 500 âmes, dans le canton de Vaud, à proximité de Lausanne.
C’est depuis ce paisible village que la famille Kouninef crée régulièrement des sociétés. Des entreprises dont la durée de vie est souvent limitée. C’est le cas de LITL, fondée en 2004 et dissoute en 2007. Dirigée par Ahmed et Noah Kouninef, elle œuvrait dans « l’étude d’équipement, de travaux hydrauliques et électriques sous haute et moyenne tension, la livraison et la pose de pipe-lines ».
Dans un secteur très différent, puisqu’il s’agit cette fois de « diamants et autres pierres précieuses, brutes ou taillées », Fimatrade SA était installée à Renens, une commune qui se situe également dans le district de Lausanne. Dirigée par Liselotte et Karim Kouninef, la société, créée en 1992, a été dissoute à la suite d’une faillite, en 1999. L’entreprise Bol d’air SA, établie à Renens, qui se proposait d’éditer des magazines, d’organiser des voyages de vacances et de loisirs, a également mis la clé sous la porte. Elle était « managée » par Karim Kouninef. Et, comme toutes les autres sociétés de la famille Kouninef, elle affichait un capital de 100 000 francs suisses (90 000 euros).
Mais, contrairement à l’Algérie où les frères Kouninef ont été arrêtés, le 22 avril, dans le cadre d’une enquête sur l’obtention de marchés publics sous l’ère Bouteflika, cette famille, fort discrète, n’a jamais fait parler d’elle en Suisse. Aucun article, aucune interview. Il n’est pas forcément illégal de multiplier les faillites. Ce n’est que récemment que La Tribune de Genève,consacrant un reportage sur le passé suisse du président algérien, révèle que le réseau de Bouteflika « passe aussi par la famille Kouninef, l’une des plus riches d’Algérie, qui habite à Lausanne et qui lui assurerait un soutien financier et logistique ».
Lors de son exil au début des années 1980, Abdelaziz Bouteflika s’installe pendant plusieurs années sur les bords du lac Léman. Certains, comme le sociologue Jean Ziegler, affirment que l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères était complètement fauché, et portait des pantalons troués. D’autres n’en conservent pas le même souvenir. Hafid Ouardiri, fondateur de l’Entre-Connaissance et responsable du dialogue interreligieux à Genève, décrit davantage un épicurien, amateur de palaces et de produits de luxe. « Bien évidemment, il avait de l’argent, même s’il ne possédait sans doute rien à son nom en Suisse. De la même façon, qui peut croire que l’Algérie a acheté une magnifique résidence à Pregny-Chambésy, dans le canton de Genève, pour 30 millions de francs suisses, uniquement pour loger le consul et sa famille ? » sourit Hafid Ouardiri.
Un homme d’affaires algérien, installé à Genève, assure avoir bien connu Ahmed Kouninef, le père de la fratrie. Il préfère conserver l’anonymat. « Marié à une Suissesse, il s’était installé dans le canton de Vaud dans les années 1970. C’était un as des montages financiers complexes. Il était très pointu pour créer de sociétés-écrans dans les paradis fiscaux, ce qui n’est pas forcément illégal. Ses enfants, notamment Redha, ont été très bien formés dans des écoles de commerce à Lausanne », constate l’homme d’affaires.
D’abord actif dans les travaux publics dans les années 1970, le groupe KouGC, fondé par la famille Kouninef, a surtout connu une ascension fulgurante après le retour au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika en Algérie en 1999. Redha Kouninef est devenu un intime de Saïd, le frère du président. « À moins que certains ne passent aux aveux, il est toujours très difficile de prouver certains liens financiers. On le découvre en Suisse avec les anciens présidents égyptien et tunisien. On le sait, mais on ne peut pas le prouver », souligne le politologue Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. Pendant des années, l’hôtel Strasbourg, rue Pradier, près de la gare Cornavin à Genève, était surnommé « l’hôtel des généraux algériens ». Les galonnés venus d’Alger, en vadrouille sur les bords du lac Léman, s’y bousculaient, mais personne n’a jamais pu expliquer pourquoi son propriétaire recevait aussi bien les officiers supérieurs algériens…
Quant aux Kouninef, ils semblent posséder encore aujourd’hui une société en Suisse, l’Entreprise de travaux électrique et fibre Kouninef, créée le 24 décembre 2014. Elle est établie à Jouxtens-Mézery, près de Lausanne, et dirigée par Karim Kouninef.
Source : Le Point
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*les dessous de l’arrestation et de l’incarcération du colonel Mourad Zaghdoudi qui chapeautait jusqu’à jeudi dernier les enquêtes menées sur les oligarques et personnalités politiques impliquées dans des affaires de corruption
Kouninef, Rebrab : Comment l’arrestation du colonel Mourad Zaghdoudi a accéléré l’opération anti-corruption en Algérie
C’est la suspension et, plus tard, l’arrestation du colonel Mourad Zaghdoudi, premier responsable de la brigade de recherches de la gendarmerie nationale qui a accéléré le déroulement de l’opération anti-corruption en Algérie, explique Abdou Semmar, le rédacteur en chef d’Algérie Part, sur le plateau d’une émission spéciale consacrée aux dernières événements ayant secoué l’Algérie.
Abdou Semmar dévoilera les dessous de l’arrestation et puis de l’incarcération du colonel Mourad Zaghdoudi qui chapeautait jusqu’à jeudi dernier les enquêtes menées sur les oligarques et personnalités politiques impliquées dans des affaires de corruption. Ce colonel a dangereusement dérapé lorsqu’il avait auditionné Rebrab, l’homme le plus riche du pays. Ce dernier avait été interrogé également par une commission d’enquêteurs au niveau du département des services de renseignements à Dely Ibrahim. Le P.V d’audition a été totalement « détourné » par ce colonel véreux qui aurait tenté de protéger certaines personnalités ciblées par les enquêtes sur des faits de corruption.
Dimanche, ces enquêtes ont été relancées suivant un nouveau mode d’organisation au moment où le colonel Mourad Zaghdoudi est placé en détention provisoire par le tribunal militaire de Blida. C’est à ce moment qu’un véritable coup d’accélérateur a été donné aux auditions et arrestations de Rebrab et les frères Kouninef. Les failles des premières investigations ont été comblées et les enquêteurs de la brigade de recherches ont subi un énorme pressing pour rendre leurs conclusions et transférer enfin leurs dossiers vers le parquet du tribunal d’Abane Ramdane de Sidi M’hamed à Alger-centre. *algeriepart.com/ mardi 23 avril- 2019/
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A 74 ans, Issad Rebrab, l’homme le plus riche de tout le Maghreb, a passé sa première nuit à la prison d’El-Harrach
ssad Rebrab, considéré comme la première fortune du pays, a été incarcéré dans la nuit de lundi à ce mardi 23 avril, dans le cadre d’une enquête anticorruption.
Issad Rebrab, PDG de Cevital, le premier groupe privé d’Algérie, a été incarcéré dans la nuit, à l’issue de sa présentation au parquet dans le cadre d’une enquête anticorruption, a annoncé mardi 23 avril l’agence officielle APS Cevital. Il est considéré comme la première fortune de ce pays qui vit une contestation populaire inédite.
Arrêté lundi, Issad Rebrab, 74 ans, est « soupçonné de fausse déclaration concernant le mouvement de capitaux de et vers l’étranger, surfacturation, importation de matériel usagé en dépit de l’octroi d’avantages bancaires, fiscaux et douaniers (destinés au matériel neuf) », avait indiqué lundi la télévision d’État.
Le fondateur de Cevital avait dans un tweet lundi démenti avoir été arrêté, indiquant s’être seulement présenté à la gendarmerie dans le cadre du blocage depuis près d’un an au port d’Alger par les autorités d’équipements industriels de son conglomérat. L’industriel estime que ce blocage est illégitime.
Le groupe Cévital, propriétaire du quotidien algérien Liberté et qui a notamment racheté en France le groupe électroménager Fagor-Brandt ou le fabricant de portes et fenêtres Oxxo, n’a pas réagi dans l’immédiat à l’incarcération de son PDG. Cevital est actif dans l’électronique, la sidérurgie, l’électroménager ou encore le BTP et emploie 18 000 personnes, selon les derniers chiffres donnés par le groupe.**algeriepart.com/ mardi 23 avril- 2019/
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Rebrab présenté devant le tribunal de Sidi M’hamed
Inédit, effarant, les adjectifs manquent cruellement pour qualifier le sort que l’homme le plus riche du pays est en train de vivre en ce moment. Issad Rebrab a été, effectivement, présenté devant le tribunal de Sidi M’hamed. Comme il a été annoncé par Algérie Part, Rebrab, la première fortune du pays, a été transféré devant le tribunal Abane Ramdane après avoir terminé les auditions auxquelles il était soumis à la brigade de recherches de la Gendarmerie Nationale de Bab Jedid.
Issad Rebrab, l’homme qui pèse 3 milliards de dollars, est accusé, d’après nos sources, d’avoir surfacturé délibérément les prix des importations de ses équipements industriels pour transférer illicitement des devises vers l’étranger. Des devises qui ont servi à enrichir ses affaires réalisées en France, Italie, Brésil ou Hong Kong.
l est à souligner enfin que même la télévision publique nationale l’ENTV a confirmé officiellement l’arrestation de Rebrab par les enquêteurs de la gendarmerie nationale. La même source a confirmé que Rebrab est accusé de « fausses déclarations » et de violations à la réglementation des changes en Algérie. Rebrab et les frères Kouninef sont également accusés de non respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics, trafic d’influence avec des fonctionnaires publics pour l’obtention de privilèges et détournement de fonciers et de concessions ».*algeriepart.com/ lundi 22 avril- 2019/
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CORRUPTION ET FUITE DES CAPITAUX
Plus de 6 600 dossiers rouverts par la justice
La justice algérienne vient de procéder à la réouverture de plus de 6 600 dossiers, tous en suspens durant la période allant de 2009 à 2019, et liés à des soupçons sur des faits de corruption, des faits avérés de corruption et de transfert illégal des devises, apprend-on de bonnes sources. Annoncés le 1er avril dernier par le parquet général près la cour d’Alger, ces dossiers ont été rouverts dans le cadre des enquêtes préliminaires qui sont mises en œuvre pour des faits de corruption et de transfert illicite de capitaux vers l’étranger et qui touchent tous les secteurs d’activité publics et privés, des personnalités politiques, des P-DG de groupes privés et publics, des hauts cadres des institutions financières et des députés. Et si le parquet général se voulait rassurant en prenant à témoin l’opinion publique, il est clair que toutes les personnes concernées par ces enquêtes sont frappées de l’interdiction de sortie du territoire national (ISTN), et ce, en application des dispositions de l’article 36 bis-1 du code de procédure pénale. Selon notre source, sur les 6 600 affaires en cours de traitement, près de 1 300 dossiers ont déjà été constatés par les enquêteurs.
Ces affaires pourraient, très prochainement, être renvoyées devant les juges d’instruction, d’autant plus que plusieurs personnalités qui voulaient quitter le territoire national, en possession de devises, ont été refoulées des aéroports d’Algérie et des postes frontaliers algéro-tunisiens. Selon nos sources, les enquêteurs s’intéressent aussi aux parlementaires, aux membres du gouvernement et de la Cour des comptes, au gouverneur de la Banque d’Algérie, aux ambassadeurs et consuls, aux magistrats, aux présidents et membres des Assemblées populaires communales (APC) et Assemblées populaires de wilaya (APW), aux agents publics occupant de hautes fonctions et aux agents publics définis par la Direction générale de la Fonction publique (DGFP), concernés par la déclaration de patrimoine conformément à l’article 6 de la loi 06-01 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. Les enquêteurs s’intéressent de près à l’influence que ces personnes pourraient avoir dans la prise de décision dans l’octroi des crédits et des marchés publics en violation avec les lois en vigueur.
Demande de gel de 162 comptes à l’étranger
Par ailleurs, l’Algérie a officiellement formulé une demande à plusieurs pays de procéder au gel de 162 comptes courants et des comptes épargne détenus par de hautes personnalités politiques et hommes d’affaires algériens qui avaient transféré illégalement, via le procédé de surfacturation, des sommes faramineuses en euros et en dollars américains. Selon une source proche du dossier, parmi ces personnalités figurent des anciens ministres, des députés, des sénateurs, des DG et des P-DG d’entreprises et de grands groupes, des opérateurs économiques, comme ceux qui exercent dans l’industrie du textile, les produits pharmaceutiques, l’agroalimentaire, l’électroménager, le bâtiment et les travaux publics et des propriétaires des concessions et des usines de montage automobile. Selon la même source, ces comptes avaient été alimentés grâce aux montants colossaux transférés entre 2009 et 2019 dans le cadre des opérations d’importation des biens d’équipements, de kits d’assemblage, de produits finis et semi-finis et autres matériaux, tous surfacturés grâce à la complicité de réseaux bancaires nationaux et internationaux. Cet argent, par ailleurs blanchi dans l’immobilier, les voitures de luxe, le paiement des études à leur progéniture, les voyages, mais aussi placé dans des réseaux internationaux de blanchiment d’argent, a été transféré en totale violation des lois et des règlements en vigueur et relatifs au transfert de capitaux et de change. Parmi les institutions financières concernées par cette demande figurent des banques espagnoles, suisses, françaises, coréennes, anglaises, arabes et africaines. Ces capitaux transférés, révèle notre source, ont été décelés par plusieurs organismes publics et privés de notoriété internationale et des banques. Dans le même sillage, notre source révèle que des enquêteurs spécialisés sont déjà à pied d’œuvre pour éplucher ces dossiers constatés, et pourront, dans un proche avenir, élargir le nombre de demandes de gel de comptes à l’étranger sur la base des données qu’ils collecteront lors des investigations.
Raison pour laquelle, plusieurs cadres, dont des P-DG et des DG qui exercent dans les institutions financières, sont frappés par des ISTN à titre conservatoire, tant que les enquêteurs n’ont pas encore achevé la collecte des données. Bien plus, la récente installation d’un comité de veille et de suivi, chargé de suivre l’évolution des transferts en devises vers l’étranger, n’est pas anodine. Ledit comité a finalement été installé pour renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde et superviser toute démarche de la commission de contrôle des changes qui examine toute opération financière effectuée au niveau des banques. Dans le même sillage, la vigilance a également été renforcée au niveau des impôts pour contrôler les entreprises demanderesses de devises et leur traçabilité. Pour le moment, les enquêteurs spécialisés épluchent tous les dossiers suspectés et travaillent en coordination avec la commission de contrôle des devises, les présidents des conseils d’administration, les P-DG et DG, les présidents des directoires des banques et la Cellule de traitement du renseignement financier (CRTF).Signalons, enfin, que les auditions se poursuivent au niveau de la section de recherche de la Gendarmerie nationale de Bab-Jdid (Alger) et des brigades financières relevant de plusieurs services de sécurité.*Par Farid BELGACEM - Liberté- lundi 22 avril- 2019/
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La démocratie, c’est la justice
***Le mouvement populaire pour la rupture avec le système politique hérité de l’indépendance est dans sa neuvième semaine. Des manitous ont chuté, l’un après l’autre, au cours de ces deux mois de soulèvement pacifique. Le pouvoir se déleste de ses notables, mais avec une lenteur qui laisse deviner qu’il n’est pas encore décidé à répondre à la demande de fond, le départ du régime dans l’intégralité de ses dirigeants.
En parallèle, et après qu’il eut fait état d’interdictions de sortie du territoire, la justice et les polices s’affairent à conduire des investigations et des auditions dans lesquelles sont cités certains de ses dignitaires et oligarques.
On observe cependant que ces procédures, qui désormais tendent à dominer la chronique politique, ne répondent pas à une méthodologie judiciaire définie. En d’autres termes, on n’en connaît ni l’initiateur politique ou judiciaire ni les critères qui définissent les priorités entre affaires à traiter ou l’ordre de ciblage des personnes poursuivies.
On a surtout de la difficulté à discerner la part de l’action judiciaire de celle de l’intervention politique. Ce qui autorise tous les doutes sur la finalité et donc la sincérité de ce soudain emballement copieusement médiatisé. Plus intrigant encore : la communication sur ces événements semble privilégier l’aspect identité du (ou des) mis en cause par rapport aux faits qui leur sont reprochés et qui, eux, sont évoqués en termes plutôt sibyllins.
Dans le cas de la présumée convocation d’Ouyahia et de Loukal qui a occupé l’attention des Algériens durant la journée d’hier, on ne peut que se demander pourquoi on a ainsi ameuté les foules autour du tribunal de Sidi M’hamed en rendant publique l’audition des deux personnalités, privant ainsi la justice des conditions de sérénité nécessaires à son bon fonctionnement. La simultanéité du déclenchement de la procédure avec le début d’une bataille pour l’accaparement de la direction du RND entre, disons, les partisans assumés de l’ancien régime et les retournés intrigue encore plus.
Il y a peut-être quelques urgentes mesures à prendre, à titre conservatoire, pour la sauvegarde d’intérêts nationaux importants. Mais une justice, si elle veut être efficace et crédible, ne peut pas faire l’économie de sa transparence. Et donc de l’indépendance qui autorise cette transparence.
S’agissant d’un mouvement de libération citoyenne, c’est surtout là que réside le véritable enjeu du moment, l’enjeu politique d’émancipation du pouvoir judiciaire.
Demander des comptes à ceux qui ont abusé de la richesse collective constitue une nécessité patriotique ; que ce soit fait par une institution indépendante et opérante est une nécessité démocratique et de justice.
Dans la foulée de cet embrouillamini médiatico-poilitico-judiciaire, il s’avère que la convocation de l’ancien Premier ministre et de l’actuel ministre des Finances n’était qu’une fake news émise par une chaîne de la télévision publique !
Il est urgent de ne pas instrumentaliser et ne pas folkloriser plus que cela le versant judiciaire du dialogue peuple-pouvoir. En la matière, il n’y a pas de place à l’opacité, sinon cela reviendrait à prétendre réparer un arbitraire par un autre.Or, la démocratie, c’est la justice.Et rien d’autre.*par Mustapha Hammouche - Liberté- Liberté- lundi 22 avril- 2019/
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*Houda Feraoun bientôt convoquée par la justice pour son implication dans le dossier des Kouninef
Houda-Imane Faraoun, la ministre de la Poste et des Technologies, suivra bientôt le même chemin que son collègue Mohamed Loukal, le ministre des Finances. Le parquet général du tribunal d’Abane Ramdane à Sidi M’hamed est en train de lui préparer une convocation judiciaire pour qu’elle se présente devant un Procureur de la République qui doit l’entendre sur son implication dans le dossier de la famille Kouninef, a-t-on appris de sources sûres.
D’après nos sources, la jeune ministre de 39 ans a été cité à plusieurs reprises dans les enquêtes diligentées par les enquêteurs de la brigade des recherches de Bab Jedid de la gendarmerie nationale. Houda-Imane Faraoun est intervenue personnellement pour faciliter la conclusion de plusieurs contrats des entreprises des frères Kouninef ou de leurs alliés étrangers dans le secteur des télécommunications.
Des contrats qui ont suscité les soupçons des services de sécurité surtout lorsqu’on sait que le groupe Algérie Télécom a perdu près de 30 millions de dollars à la suite d’un différend qui a opposé la Sarl Mobilink des frères Kouninef avec Algérie Télécom. Les deux parties étaient liées par un contrat signé le 19 octobre 2004. Ce marché a fait l’objet des investigations des enquêteurs de la gendarmerie nationale. Ces derniers ont découvert, par ailleurs, que depuis l’arrivée de Houda Faraoun à son poste en 2015, les frères Kouninef ont obtenu de nouveaux avantages et privilèges dans le secteur des télécoms. Pis encore, certaines sources ont assuré à ces enquêteurs que c’est Réda Kouninef, le cerveau de la fratrie, qui avait exercé un fort lobbying auprès de Saïd Bouteflika pour permettre la nomination de Houda Faraoun au gouvernement.
Cette dernière est, d’ailleurs, cité nommément dans plusieurs autres dossiers de malversations financières comme l’affaire Huawei qui a été révélée par les investigations d’Algérie Part. *algeriepart.com/ mardi 23 avril- 2019/
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Parce qu’il est l’ami du général Belkecir, un riche homme d’affaires a été relaxé par la Cour de Mostaganem
Décidément, connaître ou entretenir de bons rapports avec le commandant de la gendarmerie nationale, le général Ghali Belkecir, est un atout qui valait cher aux yeux de la justice algérienne. Preuve en est, à la Cour de Mostaganem, le businessman Meddahi M, propriétaire d’une usine de fabrication des câbles électriques et importateur, originaire de Relizane, a été relaxé récemment dans des conditions étranges alors qu’il était impliqué dans une affaire d’escroquerie et de chèques sans provision.
Selon des sources judiciaires consultées par Algérie Part, des preuves accablantes ont été présentées contre cet importateur et homme d’affaires. Ses victimes ont recouru à la justice dans l’espoir d’obtenir des réparations et recouvrir leurs droits. Mais le richissime businessman connaît personnellement le général Ghali Belkecir. Et ce dernier a usé de son pouvoir et de ses réseaux pour intervenir auprès de la Cour de Mostaganem. Cette dernière a fini par prononcer la relaxe de Meddahi M. au mois de mars dernier. Certaines sources jurent que le général Belkecir a touché une « onéreuse » commission en échange de ce précieux coup de main. Ces sources parlent d’un pot-de-vin d’un montant de 2 milliards de centimes. Mais il demeure encore difficile de confirmer ces informations. Quoi qu’il en soit, Algérie Part poursuit ses investigations à propos de plusieurs dossiers de corruption dans lesquels est impliqué le patron de la gendarmerie nationale.
Rappelons enfin que le bras droit du général Belkecir, le colonel Mourad Zaghdoudi, croupit depuis hier dimanche à la prison militaire de Blida. C’est dire qu’un climat très malsain et délétère règne au sein de ce corps militaire à cause des pratiques scandaleuses et louches du général Belkecir.*algeriepart.com/ lundi 22 avril- 2019/
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Du matériel made in Israël et la femme du général
*Un dossier explosif que la juge tente d’étouffer
Un dossier explosif se trouve depuis plusieurs semaines entre les mains de l’inspection générale du ministère de la Justice. Ce dossier concerne l’importation et l’introduction en Algérie d’un matériel de télécommunication made in Israël. Du matériel qui a été revendu par une entreprise algéro-jordanienne pour le compte de Mobilis, l’opérateur public de téléphonie mobile.
Ce matériel concerne les antennes-relais qui ont été déployées dans la région de Douéra, à 35 Km de la capitale Alger. Des investigations ont été menées par la brigade de recherches de la Gendarmerie Nationale lorsqu’elle était dirigée par le colonel Mourad Zaghdoudi, l’officier qui croupit en ce moment à la prison militaire de Blida pour son implication dans des manoeuvres dangereuses visant à protéger des personnalités impliquées dans des grosses affaires de corruption. L’enquête est transmise ensuite au parquet général du tribunal de Koléa qui relève de la Cour de Tipaza, dirigée par la magistrate Fatiha Boukhers, l’épouse du général Ghali Belkecir, l’actuel commandant de la gendarmerie nationale.
Cette dernière place le dossier entre les mains d’une magistrate, l’une de ses plus intimes protégées, la juge d’instruction Bakir Saïda, responsable de la 2e chambre d’instruction du tribunal de Koléa. Cette dernière suscite rapidement l’étonnement des autres magistrats de la wilaya de Tipaza à cause de sa passivité et immobilisme dans ce dossier très délicat qui engage des enjeux sécuritaires de la plus haute importance pour l’Algérie.
A la surprise générale, le procès de cette affaire fut bâclé et le gérant de la société algéro-jordanienne fut relâché par la juge Bakir Saïda, le 17 avril dernier. Selon plusieurs magistrats interrogés par nos soins, la juge Bakir Saïda a agi sous l’influence et ordres de la Présidente de la Cour de Tipaza, madame Fathia Boukhers. Cette dernière est soupçonnée d’avoir déployé un fort lobbying auprès de sa subalterne pour noyer cette affaire afin de protéger le colonel Mourad Zaghoudi dont les investigations ont été effectuées de manière très expéditive et sans grand professionnalisme.
Le traitement de cette affaire et la dextérité avec laquelle l’un des principaux suspects a été relâché a semé le trouble dans les rangs des autres magistrats de la Cour de Tipaza et du tribunal de Koléa.
Après le limogeage de Tayeb Louh, l’ancien ministre de la Justice et grand ami de la famille du général Ghali Belkecir, l’inspection générale du ministère de la Justice se libère du joug du silence et de la complicité. La juge Bakir Saïda est officiellement convoquée à deux reprises par l’inspection générale du ministère de la Justice pour qu’elle donne des explications concernant la manière avec laquelle elle avait mené l’instruction dans ce dossier sensible.
L’inspection générale poursuit jusqu’à aujourd’hui ses investigations et le nom de Fatiha Boukhers est largement cité dans ce dossier en tant que première responsable du secteur de la justice dans tout le secteur de la région de Tipaza. Mais le nouveau ministre de la Justice Slimane Brahmi est soupçonné d’étouffer ce scandale pour ne pas mettre la femme du général Ghali Belkecir dans une posture très embarrassante. Algérie Part poursuit ses investigations et reviendra sur ce sujet avec de nouvelles révélations.* algeriepart.com – mercredi 01 mai 2019
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Zoukh, le wali d’Alger, pourchassé comme un « malpropre » par une foule en colère
Ce lundi 22 avril 2019, le Wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a été chassé par une immense foule en colère. Les images sont effarantes. On y voit un haut commis de l’Etat qui court comme un fugitif au moment où il était pourchassé par une population enragée qui le rejette comme un malfrat.
Cette scène s’est déroulée au niveau de la Place des Martyrs en plein coeur d’Alger-centre. Zoukh a été évacué par ses gardes du corps qui ont tout tenté pour l’extraire à une foule en colère scandant « pouvoir assassin ». C’est dire enfin que l’actuel Wali d’Alger incarne l’une des figures les plus impopulaires du régime algérien..*algeriepart.com/ lundi 22 avril- 2019/
**Zoukh bientôt convoqué par la brigade de Bab Jedid pour des enquêtes sur des faits de corruption
Le désormais ex-Wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, devra fournir des comptes et des explications à propos de plusieurs dossiers de corruption dans lesquels son nom est directement cité ainsi que son fils Hamza et son beau-frère.
Selon nos sources, Abdelkader Zoukh sera bientôt convoqué par les enquêteurs de la brigade de Bab Jedid pour qu’il soit entendu sur des affaires de corruption et de dilapidation des deniers publics. A la suite de ces interrogatoires, Zoukh suivra le même chemin que les milliardaires Kouninef, Haddad et Rebrab : il devra être présenté devant le parquet du tribunal d’Abane Ramdane à Sidi M’hamed.
D’après nos sources, Zoukh est impliqué dans la distribution controversée et douteuse de plusieurs assiettes foncières au profit de promoteurs influents et richissimes. Il est également soupçonné d’avoir facilité l’obtention des marchés publics par des oligarques et des groupes privés dans des conditions plus que troublantes moyennant le paiement de pots-de-vin.
Rappelons enfin que le président par intérim Abdelkader Bensalah a opéré, ce lundi 22 avril, un mouvement dans le corps des walis qui touche six wilayas, dont Alger, a annoncé l’ENTV dans le journal de 20 Heures. Abdelkader Zoukh, wali d’Alger, a été limogé. Il est remplacé par Abdelkhalek Sayouda. Les cinq autres walis nommés sont : Abdelkader Bradai (Laghouat), Lounes Bouzegza (Batna), Mohamed Belkateb (Sétif), Yahia Yahyaten (Boumerdès) et Belarar Harfouche (El Taref). *Par Abdou Semmar, rédacteur en chef d’Algérie Part, lundi 22 avril- 2019/
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COUR D’APPEL MILITAIRE DE BLIDA
Saïd Bey sous mandat de dépôt,
mandat d’arrêt contre Habib Chentouf
*Un mandat de dépôt a été délivré à l’encontre de l’ancien commandant de la 2e RM, Bey Saïd, et un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de l’ancien commandant de la 1re RM, Chentouf Habib, pour “dissipation et recel d’armes et de munitions de guerre et infraction aux consignes de l’armée”, a indiqué, hier, la Cour d’appel militaire de Blida dans un communiqué.
“Conformément aux dispositions de l’article 11 alinéa 3 du code de procédure pénale et, dans le strict respect de ses dispositions, le procureur général militaire près la Cour d’appel militaire de Blida porte à la connaissance de l’opinion publique que des poursuites judiciaires ont été engagées pour les chefs de dissipation et recel d’armes et de munitions de guerre au profit de personnes non habilitées à les détenir et infraction aux consignes de l’armée, faits prévus et réprimés par les articles 295 et 324 du Code de justice militaire, à l’encontre des dénommés Bey Saïd, Chentouf Habib et de toutes autres personnes que l’instruction viendrait à établir”, a précisé la même source.
Pour “la nécessité des enquêtes, le juge d’instruction, sur réquisition du procureur militaire de la République de Blida, a ordonné, à titre conservatoire, la saisie des armes et des munitions et a délivré un mandat de dépôt à l’encontre du dénommé Bey Saïd et un mandat d’arrêt à l’encontre du dénommé Chentouf Habib, pour violation des obligations du contrôle judiciaire auxquelles il est déjà soumis”.*APS- lundi 22 avril- 2019
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Des armes retrouvées dans la villa d’Ali Haddad :
les véritables causes de l’incarcération du général-major Saïd Bey
Abdou Semmar, le rédacteur en chef d’Algérie Part, a dévoilé sur le plateau de l’émission « l’Algérie de Demain » diffusée par Amel TV les véritables raisons qui ont conduit à l’arrestation et l’incarcération du général-major Saïd Bey, l’ex-commandant de la 2e région militaire.
Abdou Semmar a expliqué que tout a commencé lorsque les enquêteurs de la gendarmerie nationale ont perquisitionné la villa d’Ali Haddad située au Val d’Hydra. Ce jour-là, ces enquêteurs ont retrouvé plusieurs armes alors que le milliardaire algérien, patron du groupe l’ETRHB, disposait uniquement d’une seule autorisation de port d’arme. Les investigations de la brigade de recherches de la gendarmerie nationale ont démontré que ces armes appartenant à Ali Haddad lui ont été attribuées par le général-major Saïd Bey. Ce dernier est rapidement interpellé et placé sous mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida.
Abdou Semmar est revenu également sur les dessous des convocations judiciaires adressées à Ahmed Ouyahia et Mohamed Loukal. Le rédacteur en chef d’Algérie Part a expliqué les enjeux des enquêtes judiciaires dans lesquelles ces deux hauts responsables du régime seront auditionnés. **algeriepart.com/ lundi 22 avril- 2019/
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**Air Algérie
Cyber attaque contre le système de réservation
La plateforme de réservation électronique de la compagnie Air Algérie a fait l’objet de plusieurs attaques cybercriminelle, hier et aujourd’hui, a annoncé hier la compagnie. Ces attaques, ajoute-elle, ont été confirmées par son prestataire TDA. « Elles ont causé des désagréments aux clients et aux passagers. La faille a été vite découverte et notre prestataire travaille à sécuriser davantage le système de réservation ». La compagnie nationale aérienne, Air Algérie, a décidé de déposer plainte auprès des autorités compétentes. *Liberté- Liberté- lundi 22 avril- 2019/
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LE GÉNÉRAL BOUAZZA REMPLACE LE GÉNÉRAL ABDELKADER
Changement à la tête de la Direction de la sécurité intérieure
**La Direction de la sécurité intérieure (DSI), le service de contre-espionnage, a, depuis hier, un nouveau patron. Le général Wassini Bouazza, ancien directeur des infrastructures militaires au ministère de la Défense nationale, a, en effet, été installé à ce poste en remplacement du général Rezzig Boura, alias Abdelkader, qui est à la tête de la structure depuis quelques années. Ce dernier était donné partant de ce service il y a quelques semaines, à la suite de la démission du général Athmane Tartag, dit Bachir, de son poste de patron des services de renseignement. En fin de compte, le général Abdelkader n’a quitté ses fonctions qu’hier dimanche. *Liberté- lundi 22 avril- 2019/
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Issad Mebrouk désigné nouveau président du Syndicat national des magistrats
Issad Mebrouk, a été élu, ce samedi 27 avril 2019, en tant que nouveau secrétaire général du Syndicat national des magistrats (SNM) en remplacement de Djamel Laidouni. La désignation d’Issad Mebrouk a été faite lors de la tenue de l’Assemblée générale élective du syndicat, après le retrait de Djamel Laidouni qui occupait ce poste de puis 2004. Issad Mebrouk, est juge près la Cour de justice de Béjaia. *algerie-eco.com – samedi 27 avril 2019
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ACQUISITION D’ÉQUIPEMENTS DE SÉCURITÉ POUR L’AUTOROUTE EST-OUEST
Plus de 10 années de retard
**Les travaux de l’autoroute Est-Ouest, dont la livraison était initialement prévue en 2009, risquent de s’éterniser au vu de la cadenc d’installation des équipements, notamment ceux liés à la sécurité des usagers.En effet, l’Algérienne des autoroutes a lancé, hier, quatre avis d’appel d’offres pour la fourniture de 84 000 cataphotes, de 12 000 plots rétro-réfléchissants, 3 077 plots à LED, 1 200 panneaux de police et des panneaux directionnels dont le nombre n’a pas été précisé.La fourniture et l’installation de ces équipements, prévus par ailleurs au mois de juillet prochain, interviennent au moment où des travaux de rénovation sont lancés dans plusieurs points noirs de ladite autoroute, devenue au fil du temps, un véritable gruyère. *Liberté- lundi 22 avril- 2019/
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Comment le projet de la transformation du Parc de loisirs de Ben Aknoun a été saboté
C’était un projet qui a fait rêver les Algériens. Un projet qui devait enfin offrir à la capitale Alger un véritable parc d’attractions digne de ce nom et conformes aux normes les plus modernes. Malheureusement, le projet de la transformation et rénovation du Parc de loisirs de Ben Aknoun a été saboté et risque de ne plus jamais voir le jour.
En vérité, ce projet est tombé à l’eau bien avant le limogeage de Hamid Melzi, l’ex-directeur de la Société d’investissement en hôtellerie (SIH), l’opérateur public chargé de conduire le projet. Algérie Part a obtenu au cours de ces investigations plusieurs documents exclusifs qui dévoilent un véritable scandale d’Etat. Et pour cause, des manœuvres ont été entreprises pour saboter ce méga-projet pour lequel l’Etat devait allouer un budget de 59 milliards de dinars, à savoir les 500 millions de dollars.
Selon nos investigations, les travaux de rénovation et transformation de ce parc de loisirs ont été stoppés depuis plusieurs semaines en raison de plusieurs obstacles administratifs et financiers. Et pourtant, la SIH a dépensé plus de 55 milliards de centimes pour lancer les premiers travaux de transformation et de rénovation. Une enveloppe de 200 milliards de centimes devait être consacrée aux travaux préliminaires que nécessite la rénovation de ce parc laissé à l’abandon depuis de nombreuses années.
Le document obtenu par Algérie Part démontre qu’un véritable processus de sabotage a commencé à l’encontre de ce projet depuis fin janvier 2019. En effet, à cette date-là, Hamid Melzi, le patron de la SIH a adressé une correspondance officielle au Premier Ministre, Ahmed Ouyahia, pour lui faire part de toutes les entraves qui empêchent la réalisation de ce méga-projet consistant à offrir sans doute le plus moderne des parcs d’attraction à l’Algérie dans toute l’Afrique.
Ce document en notre possession répertorie tous les obstacles fomentés pour saboter ce projet : insécurité persistante, démobilisation des travailleurs, incursions incessantes dans les bureaux de l’administration, problème de l’indemnisation de l’entreprise chinoise chargée de la réalisation de la nouvelle clôture du parc et refus du ministère de l’Agriculture de concéder des terrains à la SIH alors que le ministère des Finances traînait également pour assurer le recouvrement des sommes qui devaient revenir dans les caisses du Parc des loisirs de Ben Aknoun.
Ces obstacles ont fini par retarder dangereusement ce projet au point de provoquer aujourd’hui son abandon pur et simple. Et pourtant, le décret exécutif publié au Journal officiel numéro 3 du 23 janvier 2018 avait confirmé le transfert du Parc à la Société d’investissement en hôtellerie (SIH) que dirigeait Abdelhamid Melzi. Le terrain du parc s’étale sur trois communes de la wilaya d’Alger, à savoir Ben Aknoun, Birmandreis et El Achour. Le parc devait être doté de deux hôtels 4 étoiles car il s’agissait de rénover les hôtels situés à l’intérieur du parc, le Mancada et Mouflon d’or. Ce projet est confié à l’hôtel Sofitel. Les autres projets concernant les aspects zoologique et attraction devaient être confiés à Disney Land avec laquelle négociait la SIH pour créer le Disney Land Algiers ! Le 27.12.2018, l’ex-patron de la SIH s’est déplacé jusqu’à Orlando aux Etats-Unis pour négocier ce contrat très sensible. Le futur parc d’attractions et de loisirs de Ben Aknou devait être réceptionné en 2021. Malheureusement, il ne verra pas le jour.** algeriepart.com – mercredi 01 mai 2019
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