Catastrophes

**Crash d’un avion militaire de transport de troupes,

77 corps, dont quatre femmes, ont été retrouvés

   un survivant

Un miraculé a survécu au crash aérien en Algérie

**Bilan officiel du Crash de l’avion militaire : 77 morts et un seul survivant

Le crash de l’avion militaire survenu hier à midi sur Djebel Fertas, dans la région de Ain M’lila, wilaya d’Oum El Bouaghi a fait 77 victimes dont 73 militaires et quatre femmes, a indiqué le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. Ce crash a fait « 77 victimes, comprenant 73 militaires et quatre femmes dont l’épouse et la fille de l’adjoint au commandant de la 6ème Région militaire, et un survivant dans un état critique », précise le communiqué, rapporte l’agence APS.

«L’aéroport de Constantine est l’un des plus difficiles dans le monde»

Retraité après une carrière de 40 ans comme contrôleur aérien, dont dix années passées au sein de l’aviation militaire, Kaddouche Maâmar estime que le risque zéro en matière de transport aérien n’existe pas. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il présente l’Hercule C-130 comme étant très sûr, mais en même temps qualifie l’aéroport de Constantine comme l’un des plus difficiles au monde.

- Comment, selon vous, un Hercule C-130, connu pour ses capacité d’atterrissage et de décollage dans les conditions les plus difficiles, peut-il se crasher ?

Effectivement, le Hercule a été conçu par les Américains pour atterrir et décoller dans les conditions les plus difficiles. Il a servi l’armée américaine durant des décennies. Mais le problème n’est pas là. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas toutes les données pour comprendre ce qui s’est passé. Vous devez savoir que l’aéroport de Constantine est l’un des plus difficiles au monde en raison du relief qui l’entoure et de sa piste. Y a-t-il eu un problème de pilotage, de conditions climatiques, technique ? Nous n’en savons rien. Il faut attendre les jours prochains pour se prononcer.

- En tant qu’expert, n’êtes-vous pas surpris par le crash d’un avion de type Hercule C-130 ?

Dans le domaine de l’aviation, il n’y a pas de risque zéro. Nous pouvons augmenter le coefficient de sécurité à travers des mesures concrètes, des nouvelles techniques, mais nous ne pouvons jamais éliminer tous les risques liés à un crash pour arriver au risque zéro.

- Comment expliquer qu’il y ait eu autant de personnes à bord de l’appareil ?

Le problème n’est pas là. Un Hercule est fait pour le transport. Il peut même servir pour le chargement de chars, d’hélicoptères ou de petits aéronefs, puisqu’il a une capacité de chargement assez importante. Il fait pour cela. Le problème d’aujourd’hui c’est de connaître les conditions qui ont causé le crash. Ce type d’appareil a donné les preuves de son assurance, mais comme je vous l’ai dit, le risque zéro n’existe nulle part. Les jours à venir nous donneront peut-être des réponses…

- Cela est-il possible, lorsque nous savons que les résultats des enquêtes sur les accidents d’avions militaires ne sont jamais connus ?

Même si c’est un avion militaire, il reste soumis aux règles de la navigation civile qui dépend du ministère des Transports.  Dans pareil cas, il n’y aura pas uniquement une enquête du ministère de la Défense nationale, une commission d’enquête du ministère des Transports et de l’aviation civile sera mise sur pied pour déterminer les conditions dans lesquelles l’avion s’est crashé avec à son bord autant de passagers. Il est encore inopportun de faire des analyses ou de privilégier une thèse par rapport à une autre.*Salima Tlemçani-ELWATAN-12.02.2014

**ANP : une dizaine de crashs en dix ans

Durant la dernière décennie, l’aviation militaire algérienne a connu de nombreux crashs occasionnant des drames humains au sein des familles des nombreuses victimes militaires, dont les noms sont souvent frappés du sceau du secret militaire, même lorsque parmi elles se trouvent des civils.

Le plus grand nombre de crashs, au moins six, concerne surtout le type Hercule C-130, comme celui qui s’est crashé hier, tuant les 103 passagers (dont quatre membres d’équipage) qui étaient à son bord. Le dernier en date a eu lieu au mois de février 2009 et, avant lui, en juin 2003, un autre s’est écrasé sur des habitations, non loin de l’aéroport de Boufarik, faisant une quinzaine de morts entre civils et militaires, suivi en 2006 par celui qui s’est crashé en Italie, tuant le pilote, le copilote et un ingénieur de l’aviation. L’hécatombe de l’aviation militaire ne s’est pas limitée aux Hercules puisque plusieurs avions de chasse, de type Mig, se sont crashés dans des conditions jamais élucidées.

En effet, au mois de novembre 2011, deux Mig se sont écrasés au nord-est de Tlemcen, dans la commune de Aïn Nehala, quelques minutes seulement après leur décollage de la base aérienne de Tafraoui, à Oran. Les deux militaires qui pilotaient les appareils sont morts sur le coup. Une semaine auparavant, un bimoteur militaire de type Casa-295, qui transportait du papier destiné à fabriquer des billets de banque, s’est crashé près de Trélans (Lozère) en France. L’avion venait de l’aéroport du Bourget à Paris, à destination de l’Algérie. Cinq militaires et deux fonctionnaires de la Banque d’Algérie ont été tués et leurs corps rapatriés. Les conditions de cet accident ont été rendues publiques par les autorités françaises qui avaient mené l’enquête. Selon elles, «à la suite du déclenchement d’une alarme de givre, les pilotes ont décidé d’élever l’altitude de vol, ce que l’appareil, déjà en limite de performance, n’a pas pu faire, ralentissant continuellement en dépit de la mise en puissance maximale de ses moteurs et atteignant une vitesse proche de sa vitesse de décrochage (…)

Puis l’appareil, à la surprise des pilotes, a, pendant cette manœuvre, effectué plusieurs embardées dont ils ont essayé, en vain, de limiter les effets». Les enquêteurs ont privilégié la thèse selon laquelle «l’aéronef, déjà en limite de performances, était chargé de givre ce qui a augmenté significativement sa masse et obéré ses qualités aérodynamiques. L’avion s’est enfoncé vers la droite pour partir en piqué et effectuer deux tonneaux à la verticale. Il a atteint une vitesse de 280 nœuds, supérieure à sa vitesse maximale de 240 nœuds. Les contraintes exercées sur l’empennage du fait de la vitesse et des efforts correctifs appliqués aux commandes par les pilotes ont été telles que la queue de l’appareil s’est arrachée du fuselage au niveau de la porte arrière (…) l’appareil était en perdition totale et s’est donc écrasé au sol».

Toujours durant la même période, un autre avion militaire à bord duquel se trouvaient neuf personnes a effectué une sortie de piste à l’aéroport du Bourget, à Paris, fort heureusement sans faire de victime. En novembre 2009, un chasseur Mig 29, qui avait décollé de la base aérienne de Bousfer à Oran, s’est crashé au large du lieu-dit Vieux Port, dans la commune de Mers El Kébir. Porté disparu, le corps du pilote n’a pas été retrouvé. Six autres avions du même type s’étaient écrasés auparavant. L’un d’eux s’est crashé en juin 2007, dans la région de Sidi Bakhti, commune de Boutlelis, à Oran. En mai 2000, un autre Mig s’est écrasé au centre-ville de Aïn Turk, sur une bâtisse de deux étages, tuant un père de famille et son fils aîné. Le troisième Mig est tombé en plein mer, au large de Aïn El Turck, en 2004.

En une décennie, l’armée algérienne a connu au moins une dizaine de crashs, avec des bilans plus lourds les uns que les autres, sans pour autant que les circonstances de ces accidents ne soient élucidées et rendues publiques. Pourtant, durant ces dix dernières années, l’institution militaire a obtenu des budgets colossaux pour moderniser sa flotte, notamment aérienne. Les conditions dans lesquelles les marchés d’acquisition des avions militaires sont passés ont souvent fait l’objet des critiques des plus avertis des spécialistes. A juste titre puisque, grâce à la presse russe, l’opinion publique algérienne a appris que les 15 Mig 29 achetés auprès de la Russie entre 2006 et 2007, ne répondaient pas aux normes requises. Des révélations qui ont poussé le ministère de la Défense nationale à les troquer contre d’autres chasseurs, des Soukhoi. Du côté algérien, rien n’avait filtré sur ces transactions, qui échappent au contrôle de la commission nationale des marchés et au droit de regard des institutions de contrôle.

Le crash d’hier doit interpeller non seulement les autorités militaires, mais aussi civils et parlementaires soumis à l’obligation d’informer les Algériens, des capacités de leur armée, sachant que celle-ci bénéficie de la plus importante enveloppe budgétaire. Comme il est tout aussi important que les Algériens sachent comment et pourquoi un Hercule s’est crashé avec à son bord autant de passagers, faisant de cet accident le plus meurtriers des accidents d’appareils militaires à travers le monde.*.*Salima Tlemçani-ELWATAN-12.02.2014

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*Une centaine de personnes ont péri mardi dans le crash d’un avion militaire algérien dans l’est du pays l’une des pires catastrophes aériennes en Algérie. Un survivant souffrant d’un traumatisme crânien a été découvert par la protection civile, selon un de ses officiers cité par la radio publique.En début de soirée, 76 corps, dont quatre femmes, avaient été récupérés par les secouristes, selon un premier bilan officiel de la protection civile. L’avion, qui assurait la liaison entre la préfecture de Tamanrasset (2.000 km au sud d’Alger) et Constantine (450 km à l’est d’Alger), transportait des militaires et des familles de militaires, selon ce responsable. L’appareil, un Hercules C-130, transportait 103 personnes, dont quatre membres d’équipage. L’appareil s’est écrasé alors qu’il survolait le mont Fortas dans la wilaya (préfecture) d’Oum El Bouaghi (500 km à l’est d’Alger) vers midi. La radio algérienne a annoncé « une centaine de morts » en fin d’après-midi et une source sécuritaire avait indiqué dans un premier temps à l’AFP que 103 personnes avaient trouvé la mort. « Les conditions météorologiques très défavorables avec un orage accompagné de chutes de neige seraient à l’origine de ce crash », a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué. Le crash se serait produit au moment des manoeuvres d’approche de l’aéroport de Constantine. « A la suite de cet accident, le plan de recherches et de sauvetage a aussitôt été déclenché et les unités de secours relevant de l’Armée nationale populaire (ANP) et de la Protection civile se sont déplacées sur les lieux pour apporter les premiers secours », selon le ministère de la Défense. Près de 250 secouristes de la protection civile, sont affectés au site du crash rendu difficile d’accès en raison du mauvais temps et de l’escarpement du lieu, a annoncé la radio algérienne. « Une commission d’enquête a été créée et dépêchée sur les lieux pour déterminer les causes et les circonstances exactes de ce tragique accident ».Le précédent accident le plus meurtrier date de mars 2003. Un Boeing 737-200 de la compagnie publique algérienne Air Algérie avait fait 102 morts et un blessé en s’écrasant peu après son décollage de Tamanrasset. Début décembre 2012, deux avions militaires, se livrant à des entraînements, se sont percutés en plein vol à Tlemcen, dans l’extrême ouest algérien, provoquant la mort des pilotes. En novembre 2012, un bimoteur militaire de type CASA C-295, qui transportait une cargaison de papier fiduciaire pour la fabrication de billets pour la Banque d’Algérie s’était écrasé en Lozère, en France. Les cinq militaires à bord et le représentant de la banque d’Algérie ont péri dans le crash. **En 2003, un Hercule C-130 de l’armée s’était écrasé sur un quartier résidentiel à Boufarik (banlieue d’Alger), faisant 20 morts -les quatre membres de l’équipage, huit passagers et huit personnes au sol suite à l’effondrement d’une habitation.**Source: Belga

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***Un avion militaire de transport de troupes, un Hercule C130, s’est écrasé ce mardi -11.02.2014- peu avant midi, aux environs de Djebel Fertas, entre Ain M’lila et Ain Kercha, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, à 50 km de Constantine. Une seule personne a été retrouvée blessée et évacuée vers l’hopital de Constantine. Le nombre de victimes serait de 128 morts, les hôpitaux de Constantine et d’Ain Mlila sont en état d’urgence. Les approches 34 et 32 de Constantine sont très délicates, explique un spécialiste, plusieurs pics, dont le tafertas se trouvent sur le dernier virage. Sans visibilité et dans des conditions météo aussi difficile, il est concevable qu’un trou d’air ait fait crasher l’appareil sur le mont qui fait 1258 m de haut.

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L’avion transportait principalement des familles de militaires en provenance de Tamanrasset. Il y avait 103 personnes à bord, équipage compris et l’avion devait atterir à l’aéroport de Constantine. Les mauvaises conditions météorologiques, avec des rafales de vent et des chutes de neige, seraient à l’origine de cette catastrophe.

La communication entre la tour de controle et l’appareil s’est interompu au moment ou l’avion amorçait son atterissage sur l’aéroport mohamed boudiaf de constantine. D’importants moyens militaires et civils sont mobilisés pour l’opération de recherche et de sauvetage. les hopitaux de Constantine et de Ain M’Lila sont en état d’alerte

Selon le site secret-difa3.blogspot.com/, l’avion transportait beaucoup de familles dont de nombreux enfants. Le site précise que c’est le troisième Hercule C130, immatriculé 7T-WHM, qui est perdu par l’armée algérienne. Toujours, selon la même source, les pilotes seraient les officiers Djeghbal et Bouzid. Selon l’APS, qui rapporte les déclarations du responsable de la communication à la 5eme région militaire, l’avion qui assurait un vol entre la wilaya de Tamanrasset et Constantine avait plus de 100 personnes à bord (99 passagers et 4 membres de l’équipage).*El Watan et médias-02.2914

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