Infos d’Algérie-2

**Les médecins spécialistes en grève de trois jours…20, 21 et 22 mars 2012

«Nous maintenons notre grève de 3 jours (20, 21 et 22 mars)»

 Le syndicat menace de recourir à une grève illimitée à partir du 1er avril. Il parle également de porter l’affaire qui l’oppose à sa tutelle devant les instances internationales.

Attention, il ne faut surtout pas tomber malade dans les trois prochains jours car les hôpitaux seront de nouveau paralysés. Les grèves vont encore une fois toucher ce secteur très…vital.
En effet, le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp) va entamer à partir d’aujourd’hui une grève de 3 jours. «Nous maintenons notre grève de 3 jours (20, 21 et 22 mars) et cela malgré les pressions que nous subissons de la part de notre tutelle», c’est du moins l’annonce faite par Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp) lors d’un point de presse qui s’est tenu hier au siège du syndicat, à Hussein- Dey (Alger). «Je tiens à dire au ministre que comme annoncé dans notre préavis de grève déposé le 11 du mois au niveau des structures concernées notre grève aura bien lieu, nous ne céderons pas!», ajoute t-il.
Avant de hausser le ton pour menacer le ministère de durcir la protesta! «Si d’ici la fin du mois on ne répond pas favorablement à nos doléances, nous allons entamer une grève illimitée à partir du 1er avril», fulmine-t-il. Mais les menaces du syndicat contre sa tutelle ne se limitent pas à la grève…
Il parle de porter l’affaire qui l’oppose au département de Ould Abbès devant les instances internationales. «Au courant de la semaine, nous allons saisir l’Organisation internationale du travail (OIT) et le Bureau international du travail (BIT) pour violation par le ministère de la Santé des droits fondamentaux du syndicalisme», assure t-il. M.Yousfi, qui semble en avoir gros sur la patate, va même jusqu’à traiter Djamel Ould Abbès de menteur! «Arrêtez ces mensonges, M.Le ministre. Honte à vous! Ce n’est pas nous qui prenons les malades en otage mais vous», peste- t-il. «Oui, vous avec votre manque de considération pour les praticiens de la santé… On travaille dans des conditions précaires. On manque de tout! Médicaments, eau… oxygénée Malgré cela nous faisons notre devoir», poursuit-il. «Contrairement à ce qu’affirme le ministre, il n’y a aucun dialogue qui a été ouvert entre nous, Ould Abbès est en train de dialoguer seul. C’est un monologue», ironise-t-il.
D’après M.Yousfi, cette grève constitue donc le seul recours laissé aux praticiens spécialistes pour recouvrer leurs droits, défendre le système public national de santé et assurer une prise en charge équitable du malade à travers le territoire national.
La même source a rappelé que la grève du 4 mars sera entamée sur la même plate-forme de revendications déposée en juin 2010, notant au passage que cette plate-forme n’a pas été, à ce jour, prise en charge, «malgré les différents engagements du ministère de la Santé».
Tout en précisant que contrairement aux allégations de Ould Abbès, cette plate-forme n’a pas été modifiée.
Les revendications restent inchangées et s’articulent toujours autour des points suivants: l’amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d’imposition de l’IRG, des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10%) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35%) et la révision du régime indemnitaire suivant les projets arrêtés conjointement par le ministère de la Santé et le Snpssp.
Celles-ci ont également trait, ajoute le syndicat, à la mise en application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et en matière de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existants déjà ou nouvellement créés.
Des dires même de son président, le Snpssp reste «le rebelle» du secteur. C’est le seul syndicat qui n’est pas rentré dans le rang n’étant pas satisfait des acquis. Où se situe donc le problème…? (L’Expression-20.03.2012.)

 **5e édition du salon international de l’enfant … du 19 au 25 mars 2012 a Alger

 Quoi de plus beau qu’un salon pour découvrir l’univers des enfants à travers les jeux et les livres.

Infos d'Algérie-2

 Le seul événement en Algérie consacré uniquement aux secteurs d’activités liées à l’univers de l’enfant est de retour. En effet, la 5e édition du salon international de l’enfant a été inaugurée hier par M.Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sorts, au Palais des expositions Safex. Organisé par CH Visuel en partenariat avec la Safex, ce salon, qui se veut un rendez-vous incontournable pour découvrir l’univers de l’enfant et les jeux auxquels il s’adonne pour jouer et développer son intelligence, s’étalera du 19 au 25 du mois en cours A l’occasion du 50 anniversaire de l’Indépendance et de la Fête de la jeunesse, cette édition spéciale est placée sous le thème «sport et loisir de l’enfant». Ayant pour slogan «notre futur se construit aujourd’hui», cette édition a mis son accent sur la qualité et la créativité qui s’expriment dans l’offre des participants qui se découvrent sous le signe de la valeur ajoutée de l’essentiel, allié à l’exigence du haut de gamme.
Ce qui fait de cette occasion un carrefour d’idées, de créations et d’échanges professionnels.
De même, ce salon, qui est devenu au fil des années un événement phare, est considéré comme le plus grand salon consacré à la famille. Des activités familiales aussi intéressantes pour les parents et les futurs parents que divertissantes pour tout petits sont au programme. C’est maintenant un événement annuel qui s’inscrit dans l’agenda des parents et des futurs parents tant qu’il regroupe absolument tous les produits, services et ressources dédiés à l’univers de l’enfant. Plusieurs participants reconnus sont au rendez-vous tels que Nedcos, Persian House, Anis, Signal et Ediculture.
De plus, cette 5e édition a connu la participation, pour la première fois, de l’Unicef qui est une agence de l’ONU consacrée à l’amélioration et à la promotion de la condition des enfants. «C’est notre première participation à cet très important salon tant que notre mission est de diffuser l’information aux enfants et à leurs parents. Le problème en Algérie est le manque de sensibilisation des enfants, ce qui engendre la violence et le dérapage chez cette catégorie d’âge. C’est pour cela, par notre présence, que nous voulons passer des messages pour parler des enfants et de leurs droits», nous a déclaré M.Fayçal Oulmi, chargé de communication à Unicef.
Pour sa part, Mlle Hamida Lastab, représentante du stand SOS Villages d’enfants, partenaire officiel de cette édition, a indiqué qu’ «à l’occasion de notre 30e anniversaire en Algérie et le 40e en Afrique, nous avons développé des espaces pour les enfants, leurs mamans ainsi que leurs papas afin de sensibiliser les enfants sur leur santé, l’hygiène et l’environnement».
De même, plusieurs associations, qui activent autour des enfants ainsi que des maisons d’édition destinées aux enfants, telles que Anis et Ediculture, participent à cet événement.
La grande force de ce salon réside chaque année dans ses diverses activités et nouveautés. Ainsi, durant toute une semaine, les enfants seront au rendez-vous avec beaucoup d’activités, de concours, d’animations, de conférences, d’ateliers, de jeux et de cadeaux.
Les parents, de leur côté, ont affiché leur satisfaction étant donné que cette manifestation coïncide avec les vacances scolaires. «Je suis très contente que ce salon soit programmé durant les vacances scolaires. J’ai profité de cette occasion pour accompagner mes enfants afin de se détendre un peu tant qu’il y a des espaces aménagés spécialement pour enfants», a déclaré une dame.(L’Expression-20.03.2012.)

 **22 quintaux de kif saisis près de Béni Saf….La brigade régionale de police de lutte contre les stupéfiants de Tlemcen a intercepté, dans la journée de ce mardi 20 mars 2012, un véhicule de type Iveco qui contenait 22 quintaux de résine de cannabis introduite du Maroc.Selon nos informations, les services de la police ont pourchassé les narco trafiquants de la bande frontalière jusqu’au village Sidi Mokhfi, près de Béni Saf, dans la wilaya d’Aïn Témouchent. A l’heure qu’il est, on ignore si les trafiquants ont été arrêtés ou non.Pour rappel, il y a quatre jours, les services de la douane de Ghazaouet (Tlemcen) ont procédé à la saie de la même quantité au niveau de Chébikia, un village de Maghnia. (El Watan-20.03.2012.)

  **Un photographe du quotidien « Le Temps d’Algérie » brutalisé et blessé par la police

 Un reporter-photographe du quotidien Le Temps d’Algérie a été tabassé et blessé par la police lors d’une manifestation organisée ce dimanche devant l’APN par des militaires victimes de blessures physiques pendant la lutte anti terroriste. Il s’est même rendu à l’hôpital Maillot où on lui a prescrit un arrêt de travail. Les policiers n’ont pas été cléments avec les journalistes et les photographes qui ont été empêchés de faire leur travail convenablement. En effet, durant l’action de protestation des militaires victimes de blessures physiques en période de lutte anti-terroriste, les policiers ont brutalisé les photographes et journalistes en procédant dans certains cas à des vérifications systématiques de leur identité. Un autre photographe nous confie être victime de coups mais il relativise en nous disant :«ce n’est pas la première fois donc je me suis habitué quelque part !». (El Watan-19.03.2012.)*réaction d’un internaute:vous faites un grand travail d’information, de démocratie et de liberté. nous vaincrons ces dictateurs, cette machine à tuer et à brutaliser leur propre peuple. que dieu soit avec vous chers journalistes et bénira votre noble travail.

 *Plus d’un milliards de dollars de perte en raison de la contrebande de carburant par les frontières

 Un rapport détaillé sur l’excédent dans la consommation de carburant préparé par le ministre de l’énergie et des mines Youcef Yousfi a indiqué que la contrebande de carburant à travers les frontières est et ouest représentait une perte de plus d’un milliards de dollars par an quant au volume il dépassait un million de tonnes par an. Le ministre de l’énergie a présenté un document de 183 pages au président de la république, le 4 mars, dans lequel il expose une situation détaillée sur la consommation d’énergie, essence et mazout, et indique que la moyenne de consommation nationale en essence par personne est de 70 kg et de 220kg pour le mazout, la différence est claire entre les utilisateurs des deux types d’énergie (150). Le document dont El Khabar a une copie et porte la mention « confidentiel » indique que la consommation en essence dans les wilayas frontalières comme Tébessa et Tlemcen était estimée à 160 kg par an par personne quant au mazout il était estimé à 290 pour Tébessa et 430 kg à Tlemcen. Il est clair que la consommation en essence dans les frontières est et ouest représentait le double de la moyenne nationale, il est également clair que la différence est importante entre la consommation de mazout entre Tébessa et Tlemcen (140kg). Le ministre a ajouté dans le document que l’étude se base sur des statistiques de 2010 relative au nombre d’habitants dans cheque wilaya, le nombre et le type de véhicules immatriculées dans chaque wilayas, ainsi que le volume de consommation de carburant. L’étude qui a été préparée par le ministère de l’énergie pourrait l’avoir été à la demande du président de la république en raison de la pénurie de carburant qu’ont connu toutes les wilayas de l’ouest quasiment l’an dernier.(El Khabar-18.03.2012.)

*Les Algériens non satisfaits de la justice

Le président de la commission nationale consultative des droits de l’homme, Farouk Ksentini a indiqué que la commission avait terminé l’élaboration de son rapport annuel, et le présentera prochainement au président de la république, et a indiqué que certains points du rapport concernent principalement le secteur de la justice, de la santé, de l’administration et de l’éducation. Maitre Farouk Ksentini a déclaré à la presse en marge de la conférence sur l’observation des élections organisée, hier à Alger, par le « rassemblement des jeunes algériens », que le rapport annuel de 2011 sur la situation des Droits de l’Homme en Algérie était prêt et serait remis prochainement au président de la république. il a, notamment, assuré que le rapport contenait des observations positives sur l’amélioration de la situation des droits de l’homme en Algérie, mais indiquait une certain nombre de remarques sur la situation critique dans les hôpitaux et les centres de santé, en dépit des efforts déployés par le ministère de la santé et les recommandations du président de la république. il a également été noté dans ce rapport qui a notamment porté sur le secteur de la justice un point négatif concernant la qualité des jugements prononcés, et l’insatisfaction des citoyens à ce sujet, soulignant que le rapport comprenait une mention à l’incompétence des administrations publiques et à leur tête l’irrespect à l’égard des citoyens, et l’absence de confiance des algériens vis à vis de l’administration. les rédacteurs de ce rapport ont notamment abordé le secteur de l’éducation qui continue à souffrir de défaillances notamment dans les régions reculées, malgré les efforts fournis par le gouvernement et l’augmentation du budget du secteur de l’éducation. Farouk Ksentini a indiqué que le rapport évoquait aussi la situation de la communauté algérienne à l’étranger, et demandait au gouvernement de travailler à garantir les droits des ressortissants algériens particulièrement dans les pays en crise à l’instar de la Syrie, la Libye et l’Irak, et a déclaré concernant les 14 détenus algériens en Irak « j’ai reçu une lettre de leur part et adressé une correspondance aux ministères de la justice et des affaires étrangères pour trouver une solution à leur problème, je reconnais qu’ils sont dans une situation délicate et confrontés au spectre de la mort à tout instant , mais je suis convaincu que leur question est en voie de résolution »..(El Khabar-17.03.2012.)

 *Un émir terroriste abattu dans un raid aérien aux frontières algéro-maliennes

 Des spécialistes de scène de crime ont procédé, il y a quelques jours, à des examens ADN de trois dépouilles de terroristes abattus lors d’un raid aérien sur les frontières algéro-maliennes. On croit savoir qu’il s’agit d’un grand responsable au sein de la nébuleuse terroriste Al-Qaida ou d’Al-Qaida au Maghreb Islamique.

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Des spécialistes en ADN, près du Département de Renseignement et de la Sécurité ont procédé à la comparaison de l’ADN des dépouilles de deux terroristes abattus, il y a quelques jours, lors d’un raid aérien, avec les échantillons d’ADN des proches de 7 membres dirigeants d’Al-Qaida au Sahel, dont ceux de Yahia Djouadi, alias Abou Ammar », auparavant dénommé « Abu Al Hammam », ainsi qu’avec l’ADN des proches de l’Alias Abdelhamid Abou Zeid, dont le vrai nom est Ghedir Mohamed, qui sont les deux importants émirs au sein de la branche d’Al-Qaida du Maghreb au Sahel. Les services compétents de la sécurité ont notamment comparé l’ADN des terroristes carbonisés avec l’ADN des proches de Mokhtar Belmokhtar, alias « Khaled Abou El Abbas » et « Nabil Abu Alqama » dont le vrai nom est Makhloufi Nabil, et avec l’ADN des proches d’Anis Abu Chankiti, dont le vrai nom est Abderrahmen Al Tandaghi.

Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour identifier les trois terroristes abattus, quelques heures après l’attentat terrorises avorté par les services de sécurité et qui a fait un bilan de 7 morts parmi les terroristes dans la région de Tinzaouatine, à l’extrême sud de l’Algérie. Des preuves solides font état que les trois terroristes abattus dans le violent accrochage avec les forces spéciales algériennes soutenues par les hélicoptères, sont des imminents dirigeants du mouvement d’Al-Qaida au Maghreb. Dans ce cadre, une source en rapport avec la question de la lutte antiterroriste au Sahel a révélé que les hélicoptères algériens ont poursuivi le deuxième groupe terroriste, dont la mission était d’approvisionner le premier groupe qui a mené un attentat, voué à l’échec, contre une patrouille militaire algérienne. La même source a ajouté que lors de cette course poursuite, les terroristes ont voulu pousser les forces spéciales algériennes, à bord d’un hélicoptère, à voler à basse altitude. Ces terroristes ont raté leur cible, c’est-à-dire l’hélicoptère qu’ils ont visé par un missile sol-air portables russe Strela, avant qu’un deuxième hélicoptère algérien ne riposte par plusieurs missiles, réduisant en cendres deux voitures à quatre roues motrices utilisés par les terroristes et mettent hors d’état de nuire trois terroristes alors que d’autres ont pu s’évaporer dans le Sahara. Une force spéciale aéroportée est intervenue et transféré les dépouilles des trois terroristes abattus. Les terroristes en vie ont tenté de riposter aux fore de l’Armée Nationale et populaire, lors de leur récupération des dépouilles des terroriste. Ce qui signifie qu’il s’agirait de membres dirigeants au sein du mouvement d’Al-Qaida au Maghreb.

Une source en rapport avec l’opération a révélé que les enquêteurs du Département du Renseignement et de la Sécurité ont confirmé suite à la résistance des terroristes, qu’il s’agirait certainement d’un membre dirigeant d’Al-Qaida. Toutefois, le degré avancé des brûlures des trois dépouilles n’a pas facilité l’opération de leur identification. Les dépouilles ont, toutefois, été transférées vers une base militaire à Tamanrasset. L’Etat Major de l’ANP a décidé d’ouvrir une enquête pour identifier ces terroristes abattus. Un échantillon de leur ADN a été transféré au laboratoire militaire de Tamanrasset. Et on croit savoir qu’il s’agit en moins de dirigeants d’Al-Qaida. Les mêmes sources ont ajouté que la sécurité a fait appel à des enquêteurs mauritaniens pour confirmer s’il y ait parmi les morts un des émirs mauritaniens d’Al-Qaida.(El Khabar-18.02.2012.)

**alias « Abdelwahab Mohammed », le coordinateur des opérations d’Al-Qaida au Niger et au Sud Libyen, a été abattu

 Après une longue enquête, les services de sécurité sont parvenus à identifier le terroriste abattus lors d’un raid aérien, il y a quelques jours près les frontières algéro-maliennes. Il s’agit de l’alias « Abdelwahab Mohammed », connu pour être coordinateur des opérations d’Al-Qaida au Niger et dans le sud Libyen. Les services de sécurité ont identifié un des trois terroristes abattus dans un raid aérien des forces de l’aviation algérienne près des frontières algéro-maliennes. Il s’agit de Louab Mohammed, alias « Louba le Nigérien », âgé de 38ans. Ce dernier faisant partie de la liste des 18 recherchés de la branche d’Al-Qaida au Sahel qui contient également les noms de chefs terroristes d’Al-Qaida. « Louba le Nigérien » a rejoint les maquis terroristes en 1999 dans les monts de Mchounech, dans la wilaya de Biskra, avant de rejoindre le groupe d’El Para Abderrezak. Il a miraculeusement échappé à la détention dans le Nord du Tchad, après qu’il s’est séparé du groupe qui s’est déplacé avec El Para vers les monts de Tibesti. Les enquêtes sécuritaires font état qu’Abdelwahab ou « Louba le Nigérien » a coordonné des opérations de trafic d’armes de Libye et qu’il fut l’un des éléments d’Al-Qaida les plus connaisseurs des itinéraires du Sahara, notamment, de la vallée de Djabou, dans le nord du Niger, zone de transit des trafiquants d’armes de Libye. Ce terroriste a, notamment, participé à la mobilisation de grand nombre de terroristes Nigérians, comme il a coordonné les opérations d’Al-Qaida dans le sud de la Libye. Les services de sécurité ont, notamment, révélé qu’un autre terroriste de nationalité algérienne, alias Touaf Merouane, âgé de 40ans a été abattu dans ce raid aérien. Ce dernier est originaire de la région d’El Bayedh et est un ancien des GIA et du groupe Salafiste. Notons, enfin, que les services de sécurité ont identifié 4 de l’ensemble de 10 terroristes abattus il y a 3 semaines.(El Khabar-22.02.2012.)

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 *Phénomène très rare…Alger sous la neige pour la seconde fois

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<p><span style= De la neige à Alger. C’est la deuxième fois en l’espace d’une dizaine de jours que la capitale est couverte d’un manteau blanc. Phénomène très rare pour une ville côtière. La vague de froid a tout de même permis aux Algérois de s’imprégner de l’ambiance très spéciale que procure la neige, même si le froid glacial contraint les frileux et les sensibles à ne pas mettre le nez dehors.
Les plus âgés diront «c’est du jamais vu». «Certes, nous avons connu quelques flocons en 2005, mais c’est loin d’être répétitif et jamais la neige n’a tenu aussi longtemps», se souvient un commerçant de Belouizdad, âgé d’une soixantaine d’années. Les jeunes profitent de ce caprice de la nature ; certains s’ingénient à faire du ski avec les moyens du bord, histoire de créer un souvenir insolite à partager sur les réseaux sociaux et susciter les réactions des copains ; d’autres font des bonhommes de neige qu’ils habillent aux couleurs de leur équipe de foot préférée… Au niveau de certains quartiers des hauteurs d’Alger, les routes sont carrément bloquées. Les transports en commun sont à l’arrêt. Plusieurs dérapages de véhicules ont été enregistrés, dus à la grêle qui s’est amoncelée sur la chaussée devenue quasi impraticable.

Aucun accident grave n’a été enregistré. La neige fait surtout le bonheur des gérants des restaurants populaires où la soupe de haricots blancs a la cote. Les services de la météo annoncent une autre nuit de neige qui touchera même les villes côtières. Les nuits hivernales froides sont toujours accompagnées de risques d’asphyxie pour les personnes qui ne prennent pas les précautions nécessaires. Hier, un homme de 40 ans a été retrouvé asphyxié, à Chéraga, sur son lieu de travail. Il a été évacué en urgence à l’hôpital de Zéralda. Gardien dans une société de bâtiment dans la localité de Chéraga, l’homme avait fait un feu de bois pour se réchauffer et adoucir un peu la température dans le container qui fait office de loge de gardien. La victime était hier dans un état critique. Selon les services de la Protection civile de la wilaya d’Alger, 21 personnes ont été sauvées in extremis depuis le début de la vague de froid qui frappe le pays, échappant ainsi à une mort certaine due au monoxyde de carbone.

Les gaz brûlés constituent un danger majeur pour les familles qui se chauffent sans se soucier de ventiler les pièces. Un homme de 70 ans et sa femme d’une soixantaine d’années ont été retrouvés morts, le 8 février dernier, dans leur domicile sis à Dely Ibrahim. La Protection civile tire la sonnette d’alarme quant à ce type d’accident. Beaucoup de familles continuent d’ignorer les consignes de sécurité. Utiliser un chauffage sans aération peut s’avérer fatal, même pour les foyers utilisant les braises ou autres matières combustibles. (El Watan-14.02.2012.)

**Hiver par ci, printemps par là !

De nombreux citoyens profitent des délices de la neige dans la montagne de Tikjda

Les enfants s'adonnent à des jeux sous le regard amusé des parents

 Ils sont nombreux à s’arrêter au niveau de l’intersection menant vers Semmache pour admirer les beaux paysages qui s’offrent à leur vue. La station de montagne de Tikjda a renoué avec l’activité en cette période des grandes neiges. Pour le deuxième week-end depuis l’ouverture de l’accès vers le Cnlst, les clients affluent de partout, surtout que le soleil est revenu.
La majorité des visiteurs préfèrent pique-niquer sur le bord de la route en raison des prix jugés excessifs au niveau du complexe. L’accès vers la piste de ski d’«Aswel» reste encore fermée à cause de la grosse couche de neige de plus de trois mètres par endroit. Les amateurs de glisse se limitent aux quelques pentes autour du complexe. Préférant les randonnées pédestres, les familles ramènent leur manger et le prennent à même la neige sous les cèdres. Les enfants s’adonnent à des jeux sous le regard de parents joyeux. Les plaques d’immatriculation des véhicules restent un indice qui montre que beaucoup de visiteurs viennent de la région d’Alger.
L’accès, qui reste encore difficile en raison de l’exiguïté de la route et les neiges déblayées par les chasse-neige encore sur les abords de la route, a découragé les Bouiris qui préférent attendre encore la fonte pour rallier la montagne.
Ils sont nombreux à faire une halte au niveau de l’intersection vers Semmache pour admirer les beaux paysages qui s’offrent à leur vue. Comme à l’accoutumée, ce sont les plus jeunes qui emplissent les lieux. Le comportement de certains fait fuir les familles. Même la présence des gendarmes ne semble pas inquiéter ces énergumènes qui viennent consommer leurs canettes sans aucune retenue ni pudeur devant des enfants et des femmes venus le temps d’une journée vivre et respirer un air pur. Les militaires stationnés sur place, organisent la circulation tout en recommandant aux usagers beaucoup de prudence.
L’éventuel retour du mauvais temps à partir d’aujourd’hui a augmenté la pression et est à l’origine peut-être de cette forte présence à Tikjda. La bonne nouvelle est que les grosses quantités de neige qui sont tombées peuvent tenir jusqu’au mois de mai prochain ce qui laisse présager d’une bonne saison touristique au niveau des structures de tourisme. De l’avis de tous, la direction devrait revoir ses prix à la baisse pour réellement attirer un maximum de clients au niveau d’une structure qui se débat dans des difficultés financières depuis sa création.
La présence de la neige cette année est une aubaine pour la direction qui, si elle venait à accentuer ses activités, peut réussir l’année sur le plan financier. (L’Expression-26.02.2012.)

 **la « Grande Muette » a retrouvé la parole!

 *L’ANP ne veut plus du surnom de « la Grande muette

Le ministère de la Défense nationale (MDN) a indiqué vendredi qu’il serait plus judicieux de nommer l’Armée Nationale Populaire (ANP) par son nom, même quand il s’agit de lui adresser des critiques, estimant que l’expression de « Grande muette », formule utilisée par les médias pour parler de l’institution militaire, ouverte aux médias et aux citoyens, « ne convient point ». « Il serait plus judicieux, notamment pour ceux ayant du respect et de la considération envers cette institution républicaine qui s’est distinguée et tient à demeurer aux côtés du citoyen algérien dans toutes les circonstances, de nommer l’Armée Nationale Populaire par son nom, même quand il s’agit de lui adresser des critiques », écrit le MDN dans une lettre aux médias algériens.

 Rappelant que l’ANP est la « digne héritière de la glorieuse Armée de libération nationale (ALN), laquelle a payé un lourd tribu pour le recouvrement de la souveraineté nationale, l’indépendance du pays et l’édification d’un Etat fort et moderne », le ministère souligne que l’expression « Grande muette » est inconvenante et qu’elle est en contradiction avec la réalité de l’ANP. « Certains journalistes algériens, par volonté de se distinguer ou par insouciance de lexique, emploient, parfois, cette formule pour parler de l’Armée Nationale Populaire, qui n’a, pourtant, rien d’une +Grande muette+ », lit-on également dans la lettre.

La grande ouverture aux médias et aux citoyens, entreprise par l’institution militaire, dans le cadre de sa modernisation, en oeuvrant continuellement à consolider les liens de confiance, de solidarité et de cohésion entre l’ANP et les citoyens est, à ce titre, une preuve de l’ouverture de l’ANP, est-il relevé. La médiatisation de l’ensemble des activités de l’ANP, la publication de communiqués et de mises au point, quand la situation l’exige, la diffusion de reportages sur les différentes composantes et activités de l’ANP, mais aussi l’organisation de portes ouvertes et de journées d’information, où le citoyen peut s’enquérir de près des structures relevant de l’ANP, ses personnels et son matériel, dans la limite de la loi, consacrent la consolidation des liens de confiance, de solidarité et de cohésion entre cette institution et les citoyens, précise la même source.Rappelant également que jusqu’à la fin de la 2ème guerre mondiale, les armées de plusieurs pays étaient privées du droit de vote et d’expression, le MDN a relevé que c’est dans ces conditions d’ »isolement » et de « manque de communication vis-à-vis de la société » qu’est apparu, dans le langage des médias, le qualificatif de « Grande muette ». « Après cette date, le monde a subi de profondes mutations et les militaires recouvrent leur droit de vote et d’expression », ajoute la même source, constatant que la formule « Grande muette » demeurait toujours reprise par certains médias alors qu’elle « devait perdre sa raison d’être ». (El Watan avec APS-24.02.2012.)

**Réactions des internautes…mafiaboy_dzle 24.02.12 |

dévalorisation

je pense que notre jeunesse doit éviter de tomber dans le piège des traitres de la nation, l’ANP contient des rapaces comme tous les secteurs et elle contient des vrais hommes qui ont relevé les défis, en mélangeant tout dans le panier on va tomber dans la dévalorisation de nos héros qui je pense ils ont donné leur sang pour ce pays, donc même en critiquant on doit faire attention au venin des fils de Harkis qui passent la journée à insulter cette institution, soyons courtois on sait critiquer mais on est loin d’insulter ceux qui veillent sur notre sécurité

Si la grande muette nous révélait le fin fond de l’histoire du pouvoir algérien pré et post 62 jusqu’à ce jour et tous les dessous de l’histoire des années 90, de l’assassinat de Boudiaf, etc. etc., croyez-moi qu’il n’y aurait plus aucune raison de l’appeler grande muette. Pourtant il est évident qu’elle devient grande bavarde quand qu’il s’agit de répondre à des accusations pouvant intéresser la TPI (tribunal pénal international). Ce sujet reste tabou, alors gare!

 Ce n’est pas la grande muette!…

loin de là! cette expression est tirée de l’expérience politique française: les politiciens français ont été suffisamment malins pour lancer leur armée dans les aventures militaires des conquêtes coloniales pour effacer définitivement de la mémoire des français le militarisme napoléonien et la domination politique des militaires entre 1793 et 1815; hélas nos militaires sont au centre du système politique; ils ne sont pas muets loin de là, ils sont les grands maitres du pays et ont leur mot à dire sur tout et sur rien, y compris le choix des ministres et des députés comme des maires, des directeurs centraux j’en passe et des meilleurs; donc effectivement les militaires ont raison: rendons aux militaires algériens ce qui appartient aux militaires algériens: cad le droit de continuier à exercer le pouvoir derrière le paravent des civils de tous grades et de toutes professions qui font semblant de gouverner le pays en toute liberté! et ce n’est un secret pour personne!

 *Un message et des interrogations….La lettre du ministère de la Défense nationale aux médias, les «invitant» à ne plus désigner l’institution militaire sous le vocable de «Grande Muette» suggère plus d’interrogations qu’elle n’apporte de précisions. Dans son communiqué rendu public vendredi – un jour férie de surcroît –, le MDN récuse cette appellation qui semble ainsi déplaire.En quoi franchement la désignation de l’armée par «Grande Muette» pourrait-elle porter préjudice ou écorner l’image de l’institution militaire ? Ou faut-il lire au contraire une volonté de l’armée de délivrer un message politique ? Le cas échéant, lequel ? Les mœurs politiques algériennes sont à ce point ancrées dans les mentalités et la pratique politique depuis l’indépendance qu’à chaque fois que l’armée tousse, c’est tout le pays qui s’enrhume. Quelque chose a-t-il déjà changé depuis ? Alors, depuis quand ?
«Le message du MDN est clair. Nous n’interviendrons pas dans le champ politique tant que celui-ci ne risque pas de mener l’Algérie vers les dérives du passé. En filigrane, il me semble que le message sur la Grande Muette est un positionnement – non encore clairement dit – sur le rôle constitutionnel que devra jouer l’armée dans les années avenir, après le changement de la Constitution voulue par le président Bouteflika», déclare le politologue Rachid Grim.

Un fait notable par ailleurs : le communiqué du MDN intervient à mi-chemin de deux évènements politiques importants dans le pays : au lendemain du discours du chef de l’Etat et à la veille de la visite de la secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton. Ou serait-ce juste un hasard de calendrier ? «Ces derniers jours le gouvernement – même le président de la République – a communiqué sur l’importance de la prochaine échéance électorale. Beaucoup de choses pourraient donc être changées dans la nouvelle Constitution, y compris, peut-être, le type de régime lui-même. Les élections législatives prochaines pourraient donc déboucher, de par la volonté du Président lui-même, sur un changement de régime. L’islamisme pourrait arriver au pouvoir et installer très rapidement un véritable régime islamiste. L’institution militaire, consciente du danger – pour elle d’abord, qui pourrait être complètement absente du système qui sera mis en place, y compris en tant que garante du caractère républicain du régime – se positionne pour marquer sa volonté de rester partie prenante du régime qui sera mis en place», analyse Rachid Grim.

 De l’avis de nombreux politologues et observateurs, la terminologie «Grande Muette» convient parfaitement à l’armée algérienne en ce qui concerne son rôle et ses pouvoirs politiques. Mais tous les experts que nous avons tenté de faire réagir, pourtant traditionnellement assez bavards, ont préféré rester «muets» eux-mêmes, par contre ! L’armée a parlé, tout le monde est mis dans la gêne !
«Elle est qualifiée ainsi de par le secret qui entoure sa stratégie politique. L’armée est encore considérée par beaucoup d’analystes politiques comme partie prenante du pouvoir politique. De toute manière, beaucoup d’hommes politiques, d’intellectuels et bien entendu de journalistes affirment que l’armée détient encore le vrai pouvoir et que c’est elle qui tient les manettes du pouvoir. C’est sur cette question qu’il serait intéressant d’entendre l’armée s’exprimer», suggère le politologue. Et d’enchaîner : «En fait, elle l’a fait une fois – très officiellement – par la bouche de feu Mohamed Lamari en 2002, alors chef d’état-major de l’ANP. Il affirmait que l’armée n’avait plus aucun rôle politique et ne comptait pas en avoir. Cela ne veut pas dire que cette déclaration est à prendre à la lettre. Car même si le président Bouteflika a tout fait pour réduire le rôle de faiseur de rois de l’armée, cela ne veut pas dire qu’il y a pleinement réussi. Il semble que l’ANP, en tant qu’institution, garde encore certaines prérogatives pour certains pouvoirs qui font encore d’elle un élément essentiel. Même si l’armée a, entre-temps fait sa mue, le DRS existe bien et il fonctionne dans une absence complète de transparence.» Notons enfin que le ministère de la Défense nationale était injoignable durant toute la journée d’hier. (El Watan-26.02.2012.)

***L’armée est-elle une institution de l’Etat ou une caste ?

*Par Mohammed Harbi….

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<p><span style=Le Soir d’Algérie du 21 février 2012 a publié un récit consacré à l’affaire Chaâbani. L’auteur, Cherif Mehdi, revêtu du costume de l’inquisiteur, y fait le procès du régime de Ben Bella et, jouant de l’insinuation venimeuse, m’attribue un rôle dans l’exécution du colonel Chaâbani. Je reviendrais plus loin sur ce point. Mais pour édifier les générations étrangères aux événements des années 1960, je me dois de rectifier quelques opinions préconçues répandues sur mon itinéraire et ma position dans le régime Ben Bella.

Repères pour un itinéraire

De septembre 1962 à mars 1963, je figurais parmi les opposants au bureau politique du FLN. Avec d’autres militants socialistes, j’ai condamné le sabotage du congrès de l’UGTA, l’interdiction du PCA et le code de nationalité qui emprisonnait les Algériens dans la confession musulmane. Ma réserve à l’égard des leaders de l’opposition s’est dessinée après une entrevue à Paris, le 17 novembre 1962, avec Mohamed Boudiaf en présence du colonel Salah Boubnider. Alger bruissait alors de mille rumeurs sur la préparation d’un nouveau 1er Novembre.
J’avais préalablement échangé, au mois d’octobre, mon analyse de la crise du FLN avec des amis que ses vues semblaient séduire, notamment le professeur Mohamed Abdelmoumène(1). Le recours à la lutte armée était, selon moi, la voie ouverte à la suprématie de l’armée. Si le pays ne s’est pas disloqué en juillet 1962, c’est grâce en partie à l’Etat administratif laissé en place par la France, c’est-à-dire l’Exécutif provisoire. Nous avons échappé de peu à la congolisation. Allions-nous y plonger à nouveau ? Il n’y avait, dans la situation d’alors, aucune alternative. Le peuple, hostile aux luttes civiles, s’était prononcé au mois d’août aux cris de «Sept ans ça suffit» ; la lutte pour sa survie était sa préoccupation majeure. Les factions issues des wilayas du FLN évoluaient au gré des événements et négociaient dans l’ombre leur retour au bercail. La décantation politique et les reclassements des forces de la résistance étaient loin de leur terme. L’urgence était à la construction de nouvelles médiations enracinées dans le social et se nourrissant des problèmes concrets des populations. Toute autre perspective ne ferait qu’aggraver la désintégration sociale et donner du grain à moudre aux tenants d’une «révolution par le haut» dont l’expression existait dans les sommets de l’armée et de l’administration. Je n’ai pas été écouté. La recomposition politique à laquelle j’aspirais s’inscrivait dans l’histoire du mouvement ouvrier et syndical. Le mode de fonctionnement des oppositions issues du FLN, très personnalisé, induisait des rapports de vassalité à des chefs. Tous ces courants, qui m’apparaissaient un moment comme des partenaires possibles, ne me séduisaient pas malgré la sympathie que j’avais pour eux.

Les faits porteurs de changement vont apparaître, me semblait-il alors, avec les décrets de mars sur l’autogestion. Nommé ambassadeur à Beyrouth, j’étais à la veille de rejoindre mon poste, quand je reçus une convocation du président Ben Bella, celui-ci me proposait d’entrer dans son cabinet. Je lui ai rappelé qu’en l’absence d’un congrès des forces de la résistance, je considérais le bureau politique du FLN comme une autorité de fait et non de droit. Il a ri avant de m’assurer qu’il l’entendait ainsi et qu’il ferait appel à moi, le moment venu, pour la préparation du Congrès. C’est dans ces circonstances qu’au mois d’avril 1963, j’ai été nommé conseiller technique chargé du secteur socialiste et non conseiller politique, comme l’écrit Mehdi Cherif. La gestion de ce secteur et son extension ne dépendaient pas de moi mais des ministres du secteur. Partisan d’une démocratie directe et donc adversaire d’une révolution par le haut conduite par une bureaucratie d’Etat, ma vision était d’œuvrer à construire des lieux d’autonomie pour lever l’hypothèque du monopartisme. Je suis devenu donc l’homme à abattre et l’objet de plusieurs cabales(2) montées aussi bien par la Sécurité militaire que par les amis intimes du Président.
A la veille de la conférence d’Addis-Abbeba qui a vu la création de l’OUA, le président Ben Bella m’a confié la direction de Révolution africaine. La responsabilité d’un journal m’a permis de faire connaître les idées du socialisme autogestionnaire et d’exprimer ma différence avec les partisans du capitalisme d’Etat et avec les staliniens, comme avec le Président. Il suffit de lire Révolution africaine pour s’en convaincre. Abordons maintenant l’affaire Chaâbani.

L’affaire Chaâbani

L’affaire Chaâbani s’inscrit dans la perspective de la construction d’une armée nationale. Pour être bref et précis, disons que dans le processus qui y mène, il y eut une phase de prépondérance civile. Les chefs comme leurs recrues sont des guerriers improvisés. Il y avait bien peu de militaires de métier. Les wilayas comme corps armés sont fortement pénétrées par la société. On peut dire, sans risque de se tromper, qu’elles constituaient des armées totalement sociétales. Les troupes aux frontières en dépendaient malgré une coordination confiée à Krim Belkacem au niveau du CCE d’abord, puis du GPRA.
La seconde phase commence avec le bouclage des frontières par l’armée française. Technicité, discipline et esprit de corps devenaient indispensables. On assiste alors à l’entrée en scène d’un encadrement de militaires de métier. Cela ne se fit pas sans secousses. L’amalgame entre guerriers improvisés, officiers déserteurs de l’armée française et officiers formés dans les académies militaires de pays amis ne fut pas un long fleuve tranquille. Cette tâche fut assumée d’abord par Krim Belkacem puis par un état-major général installé en 1960 et dirigé par le colonel Boumediène avec comme adjoints les commandants Mendjeli (Wilaya II), Zerrari Rabah (Wilayas III et IV), Kaïd Ahmed (Wilaya V). Ils héritaient d’un projet conçu par le commandant Idir en 1959. Dans ce projet, l’armée des frontières constitue la force principale. Une partie des effectifs des wilayas la rejoindrait, l’autre partie serait reversée dans des corps répressifs à créer. La mise en œuvre de cette troisième phase échut au colonel Boumediène et à ses collaborateurs. Elle se déroula après l’indépendance, dans un contexte marqué par l’implosion du FLN dans une société hétérogène, divisée par les rivalités anciennes et nouvelles et travaillée par des forces centrifuges. Les classes urbaines (bourgeoisie, classe ouvrière, intelligentsia) étaient à l’état embryonnaire et segmentées.
Noyées dans l’océan rural et bousculées par la vague plébéienne, elles ne pouvaient prétendre au commandement de la société que par procuration. Le poids écrasant de la colonisation et l’effacement des notables compromis avec la colonisation ont créé un vide social.
On a vu alors surgir du sol l’insurrection déclenchée, des meneurs d’hommes courageux sortis du peuple, des chefs insolites, audacieux, conservateurs, indifférents aux idées, peu regardants sur les formes d’action et passant sans scrupules d’une faction dirigeante à l’autre. Ils évoluaient dans une situation où la crise du nationalisme a entraîné la marginalisation de secteurs civils et de personnalités qui ont tenté, des années 1920 à 1954, de construire dans les interstices laissées par le pouvoir colonial des espaces à potentialité démocratique. C’est à ces meneurs d’hommes que revint la sélection d’une nouvelle élite. Le rang qu’ils ont acquis à travers l’armée dépendait moins de leurs qualités intrinsèques que de la vague historique qui les portait. Le colonel Lotfi, mort au combat, en a dressé, dans des confidences au président du GPRA, Ferhat Abbas, un tableau saisissant : «J’ai observé, disait-il, chez le plus grand nombre d’entre eux (il s’agit des chefs), des tendances aux méthodes fascistes. Ils rêvent tous d’être des sultans au pouvoir absolu.

Derrière leurs querelles, j’aperçois un grave danger pour l’Algérie indépendante. Ils n’ont aucune notion de la démocratie, de la liberté, de l’égalité entre les citoyens. Ils conserveront du commandement qu’ils exercent le goût du pouvoir et de l’autoritarisme. Que deviendra l’Algérie entre leurs mains ?» C’est à ces chefs liés au peuple et au travail politique des civils que l’Algérie doit d’avoir recouvré son indépendance. C’est également à ces chefs que Ben Bella et Boumediène doivent leur pouvoir. Mais très vite, ils vont leur apparaître comme un obstacle à la construction d’un Etat. Chaâbani considérait le Sahara comme sa chasse gardée. Il s’est dressé contre Boumediène pour maintenir son contrôle sur son fief régional et devenir un partenaire dans le partage du gâteau national. Contre le colonel Boumediène, il n’avait aucune chance. L’impunité dont il a bénéficié tout au long de sa carrière lui a fait perdre le sens de la mesure et des rapports de force. Sommé de quitter le commandement de la région saharienne, il refuse d’obéir et oblige l’administration à ne plus reconnaître l’administration centrale. Il ouvrait malgré lui un champ d’action à toutes les forces extérieures hostiles à l’Etat algérien. C’est la raison pour laquelle le journal que je dirigeais, Révolution africaine, a appelé le gouvernement à réagir. La dissidence de Chaâbani s’est produite le 4 juillet et a pris fin le 11 du même mois. Entre ces deux dates, Révolution africaine a publié trois articles ; deux éditoriaux sous ma signature, le troisième intitulé «Les féodalités bureaucratiques» exprimait le point de vue de la direction du FLN ; y était relaté le fond de l’affaire Chaâbani. Celui-ci a été jugé sans garantie de justice par un tribunal militaire les 2 et 3 septembre et la sentence exécutée dès le procès terminé. A cette date, je n’étais plus le directeur de Révolution africaine ; Amar Ouzeggane m’y avait remplacé dès le 29 août. Je ne pouvais, donc écrire, comme l’affirme Chérif Mehdi, un article incendiaire le lendemain de son exécution ! Pourquoi fausse-t-il la chronologie des faits sinon pour valider un mensonge et suggérer que j’étais l’inspirateur de l’exécution de la sentence évacuant la responsabilité des militaires qui l’ont condamné ?

Drôle de logique que celle qui épargne les militaires membres du tribunal pour incriminer celui qui a refusé la grâce, à savoir le président Ben Bella ! Pourquoi proférer à mon encontre une accusation grave sans citer sa source ? Pour qui roule-t-il et qui protège-t-il ? J’ai interrogé et enregistré le colonel Zbiri sur l’affaire Chaâbani. A aucun moment, il n’a évoqué mon nom. Il savait bien qu’entre la gauche socialiste et le président Ben Bella, le torchon brûlait depuis la fin du congrès du FLN, en avril 1964. En vérité, s’il fallait résumer la substance des luttes qui dominèrent la vie politique après 1962, elles s’ordonneraient presque toutes autour de la conquête du pouvoir, de son exercice et de l’usage qu’il convient qu’en fassent ses détenteurs du moment. Mais aussi sur leur identité et leur droit à l’occuper. L’affaire Chaâbani n’a pas dérogé à cette logique, le pouvoir au bout du fusil régissant les rapports entre les candidats à la succession de l’Etat colonial. Elle n’a été qu’un moment dans la dissolution de la faction qui a porté Ben Bella au pouvoir et de l’affirmation de l’autorité du colonel Boumediène sur l’ensemble de l’armée. L’article de Cherif Mehdi participe des usages politiques du passé et n’a rien à voir avec l’histoire. Le recours au passé n’est ni politiquement innocent ni fortuit. Il s’intègre à la campagne en faveur du général Nezzar organisé par le Soir d’Algérie et repose sur une interpellation fondamentale, la sacralisation d’un des chefs de l’armée. Depuis quand une armée s’identifie à ses chefs avant de s’identifier à la nation ? S’agit-il d’une caste ou d’une institution au service du pays ?
La désinformation est une technique vieille comme le monde. Elle vise ici à faire taire un homme qui dérange. On veut faire croire au lecteur qu’aujourd’hui, je dénonce les disparitions, les enlèvements, la torture, alors qu’hier, au cabinet de Ben Bella, j’étais moins regardant.

Le procédé utilisé à cette fin est ignoble et soulève le problème de l’itinéraire des hommes qui l’utilisent, de leurs idées, de leurs pratiques. Contrairement à toute interpellation honnête d’un acteur politique où on produit, à la fois, le point de vue de l’accusateur et du défendeur, ici, on commence par publier l’article de l’accusateur et par lyncher le défendeur ; en ce sens, les médias ne sont plus un véhicule de l’information mais l’instrument de manipulateurs de l’opinion publique, d’un spectacle qui ne répond qu’à une règle : salir. Dénoncer le fait du prince devient un crime de lèse majesté. Prêtons l’oreille sur ce sujet à Saâd Dahlab, ancien membre du CCE et ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Ben Khedda : «Nous devons (au fait du prince) de voir nos concitoyens constamment s’incliner devant le fait accompli. Nous ne discutons jamais les initiatives unilatérales du chef, encore moins ses ordres, même lorsque nous sommes responsables devant la nation. Nous nous contentons d’entériner le fait du prince et même de l’applaudir quel que soit ce que nous pensons.» Ce comportement relève d’une culture politique archaïque encore en vigueur dans certains pays musulmans. Cette culture distingue, en matière d’autorité, le berger et le troupeau. Ce à quoi nous convie Chérif Mehdi, c’est de nous comporter comme un troupeau, de nous confier à un guide et de considérer l’arbitraire comme relevant de la nature des choses. Nous sommes au XXIe siècle. En entrant dans le monde moderne, nous avons acquis la conscience de nos droits et nous avons appris à les revendiquer et à les défendre.

C’est grâce à cette mentalité nouvelle que nous avons vaincu le colonisateur. Là où la force tient lieu de droit, où les libertés individuelles, notamment la liberté de conscience, sont bafouées, il n’y a pas de place pour le progrès. Ne permettons pas à de mauvais bergers et à leur meddah de nous faire perdre la conscience de nos droits et de nous inculquer, par la répression, la corruption et le conditionnement, l’esprit de soumission. Les droits humains ne sont pas un luxe mais une nécessité politique et sociale, un bouclier efficace contre toutes les formes de domination qu’elles soient le fait de l’étranger ou des nationaux. Devons-nous nous taire sur la pratique de la torture ? Je réponds non. Ceux qui en usent doivent-ils en répondre devant les tribunaux ? Je dis oui.

La question de la torture et de la violence contre les populations, je l’ai soulevée en 1964 à propos de la Kabylie, lors d’une session du comité central qui a montré, malheureusement, que cette instance était loin d’être mûre pour un tel débat. «Donnez-moi des preuves de torture», a demandé Ben Bella, désorienté. «J’en ai», réplique Saâdaoui de Draâ El Mizan en exhibant un dossier. Lui ravissant la parole, le colonel Boumediène intervient pour dire : «Donnez-moi un autre moyen pour avoir des renseignements» sans manquer de nous traiter de «rêveurs» ! Cherif Mehdi oublie-t-il, dans le procès qu’il m’intente, que de tels propos ont déjà été entendus lors de notre guerre de libération en France et qu’ils ont suscité une vague de protestations des intellectuels libéraux et de gauche ? Avaient-ils tort, ces intellectuels, de se dresser contre les méthodes barbares de leur armée dont les chefs les ont accusés de trahir la France et de manquer de patriotisme ? Lorsqu’il dresse un réquisitoire contre le régime du président Ben Bella, l’auteur de l’article en parle comme si lui était extérieur à l’Etat, que l’armée n’en était pas la colonne vertébrale et les militaires l’acteur hégémonique(3). Dois-je lui rappeler que sa conception du devoir en a fait le complice d’un sacrilège, à savoir le recel des cadavres des Colonels Amirouche et Si El Haouès. Un citoyen, conscient de ses droits et de ses devoirs à l’égard de son peuple, n’aurait jamais accepté de couvrir longtemps une telle vilénie. Sauver l’indépendance des menaces qui peuvent faire d’elle un non-événement relève de l’urgence. Mehdi Cherif a participé à trois coups de force : contre le GPRA, contre Ben Bella et contre Boumediène. N’est-il pas temps pour lui, comme pour nous tous, de réfléchir et de nous interroger autrement sur le rôle de l’armée et de sa place dans la nation ?

Renvois -1) Le professeur Abdelmoumène a été arrêté en même temps que Ahmed Taleb Ibrahimi, Aït Challal et Mohammed Mellah. Abdelmoumène peut témoigner que je n’ai cessé d’intervenir en leur faveur jusqu’à leur libération. A ma connaissance, seul M. Mellah a été torturé par la gendarmerie. Il est significatif que Cherif Mehdi ne cite que les cas des personnalités promises à des carrières à l’ère de Boumediène. Il est également significatif qu’évoquant l’auditoire des manifestations politiques en faveur de Ben Bella, il parle «des foules qui hurlent». Comme dans d’autres révolutions, les plébéiens algériens notabilisés tournent le dos à leurs origines.

-2) J’en citerais trois : a) début novembre 1964, le colonel Tahar Zbiri proteste auprès de moi à propos de jugements que j’aurais tenus sur l’armée. Le lendemain, je suis convoqué par Ben Bella. Selon les services de renseignement, j’aurais dit à un journaliste de Libération que le défilé de l’ANP ressemblait à un défilé de l’armée française. Malheureusement pour les calomniateurs, à la date indiquée par les informateurs, je me trouvais à Constantine muni d’un ordre de mission. A la même date, Estier n’était pas en Algérie ; b) un jour vers minuit, la police de la présidence dirigée par le commissaire Hamadache frappe à ma porte. Un ministre, qui était mon voisin, l’avait avisé qu’une orgie se tenait à mon domicile. On y célébrait le mariage d’un opposant tunisien, Ibrahim Tobbal avec une diplomate algérienne ; c) un autre jour, un des fondateurs de l’association des Oulémas, Cheikh Kheireddine, se présente à mon bureau : «Je viens, me dit-il, d’acquérir une orangeraie pour inviter les amis qui nous ont aidés pendant la guerre. Les autorités veulent me la prendre en vertu de l’annulation des transactions sur les biens vacants. Hier, le colonel Boumediène est venu rompre le jeûne chez moi et m’a assuré que j’étais le seul à pouvoir régler ce problème. Tous les acquéreurs de biens vacants en litige avec l’Etat étaient sciemment orientés vers moi pour me faire endosser des décisions prises ailleurs.»

-3) On disserte beaucoup sur le pouvoir personnel de Ben Bella. Voici quelques preuves du contraire : lors de la préparation du congrès, la commission que le bureau politique a mise en place a rejeté, à plusieurs reprises, la demande faite par le président Ben Bella d’être élu secrétaire général par le congrès et non par le comité central. Cette requête n’a été agréée qu’après accord du chef de l’armée et de ses partisans. Autre fait : la proposition de Ben Bella de créer au FLN une commission militaire pour former politiquement les cadres de l’armée a été contestée par Boumediène, qui a eu gain de cause. Sur cette question, Zbiri, Chaâbani et Boumediène étaient du même côté.**Mohammed Harbi..(El Watan-04.06.2012.)

 

*Les archives de la révolution algérienne de Mohammed Harbi : Un éclairage historique inédit

La Révolution algérienne a connu un long cheminement politique qui a présidé dans une période tumultueuse — et sans doute pas aussi linéaire que l’on pourrait le croire — avec la constitution des différents mouvements et partis politiques d’avant-garde jusqu’à son déclenchement en Novembre 1954.

La publication d’un large éventail de documents inédits rassemblées et commentés par l’historien Mohammed Harbi sous la forme d’une première édition française à Jeune Afrique en 1981 a donné lieu en 2010 à une seconde publication au vu de l’importance de cet ouvrage aux éditions algérienne Dahlab.
Avec cet éclairage inédit offrant aux lecteurs de nouvelles pistes pour une meilleure compréhension des circonstances réelles dans lesquelles la Révolution algérienne était entrée dans sa marche historique, les lecteurs auront à leur disposition des documents demeurés secrets pendant une vingtaine d’années rassemblant des rapports internes, lettres, messages qui s’étalent entre 1948 et 1962.
Dans son édifiante introduction, l’auteur nous explique la raison et l’utilité de cette publication qui aborde le thème crucial de la Révolution algérienne et ce, malgré la complexité d’un sujet qui peut prêter à controverse stérile ou passion exacerbée des deux côtés de la Méditerranée : «L’occultation et la déformation intentionnelles des faits n’épargnaient pas les acteurs eux-mêmes.
Peu de militants algériens peuvent se vanter d’avoir toujours fait leurs choix en connaissance de cause. Peut-on éclairer une scène où règne la confusion sans en finir avec le culte du secret et la censure, forcée ou volontaire, que chacun s’impose ? Evidemment, non !
La publication de ces archives se veut donc une réponse à cette question.», écrit l’auteur. Composé de huit chapitres présentant, documents à l’appui, toutes les composantes du Mouvement national et des diverses virtualités inhérentes au processus historique avec l’étude des alternatives proposées par le MNA de Messali Hadj et le Parti communiste, l’ouvrage apparaît comme un livre d’histoire contemporaine avec une première partie du recueil qui porte sur la préparation de l’insurrection et la scission du MTLD et une attention particulièrement concentrée sur la période de 1954-1962 d’autant que l’auteur en travaillant sur ces documents collectés s’est rendu compte de l’importance décisive à travers son étude des années qui ont précédé le 1er Novembre.
La seconde partie qui porte sur la Révolution armée est un condensé de textes plus homogène. L’ouvrage qui est une tentative éclairée aux fins de susciter une «véritable libération sociale» de montrer certaines zones d’ombre sur un passé prestigieux et de donner au lecteur un ensemble de pages qui reflète l’esprit dans lequel cet historien a contribué à sa manière au défrichage de l’histoire de la guerre d’indépendance, est en même temps une nouvelle forme de reconsidération, par l’auteur, du passé héroïque de l’Algérie, un passé qui comme un accouchement ne s’est pas fait sans douleur et de façon linéaire, mais a, au contraire, été source d’affrontements incessants au sein des mouvements prônant la libération du peuple algérien sous des angles différents.
C’est ce cheminement politique qui a évolué en dents de scie contrairement à l’opinion officielle que se propose Mohammed Harbi d’étudier sur la base de précieuses informations qui contribueraient dans l’avenir à voir de façon plus claire le présent car écrit Mohammed Harbi à ce sujet : «Le passé, en Algérie doit redevenir le patrimoine de chacun.
Privé de mémoire, un peuple peut errer longtemps dans les ténèbres (…) L’histoire, on le sait est une reconstruction. Les mêmes matériaux peuvent donner à des interprétations différentes. Les archives de la Révolution algérienne ne doivent pas rester le monopole de gardiens jaloux, hommes de pouvoir ou opposants, qui gèrent le passé sans que personne ne soit en mesure de les contester.
La confrontation des idées et des expériences et la formation des opinions politiques ne peuvent qu’y gagner. Sans cela, il n’est guère de progrès réels et irréversibles.» A signaler dans ce livre le remarquable texte de la postface rédigé par l’historien spécialiste des questions algériennes et magrébines Charles-Robert Agéron qui présente ce livre comme «le tableau éclatant de la Révolution algérienne qu’il nous ait été donné de lire jusqu’ici.» Et mentionne l’acuité des analyses de l’auteur ainsi que la rigueur de sa réflexion qui font de ce témoignage, unique en son genre, un livre de documents inédits qui pourrait s’adresser au public jeune d’aujourd’hui.*Lynda Graba (El Moudjahid-16.10.2011.)

 

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*Des assiettes foncières bradées à Annaba !

 «mieux Vaut tard que jamais», un adage qui prend tout son sens: les populations longtemps indifférentes commencent à dénoncer ces agissements. C’est une première dans l’histoire des habitants de la wilaya de Annaba, que le processus de citoyenneté trouve son sens avec une telle dénonciation relative à la vente illicite d’assiette foncière à des citoyens pour y installer leurs baraques et prétendre à un logement social. C’est le cas des localités éloignées des différentes daïras, à l’image de celles d’El Bouni, El Elma et Chorfa ou encore Oued El Aneb, dans la daïra de Berrahal où la mafia du foncier, profitant de la conjoncture, sévit dans le commerce illégal des terrains appartenant à l’Etat.
Ce type de commerce intervient notons-le, en l’absence des services de contrôle. Un Etat, qui n’a pas laissé indifférents pour autant les habitants de ces localités, qui, vigilants, ont dénoncé vivement ces agissements aux parties concernées, en l’occurrence les services de contrôle.
Malheureusement, aucune mesure n’a été entreprise par ces services, encore plus avisés, voire même alertés. Conscients des enjeux d’un tel trafic, les populations ont décidé de réagir, en impliquant leur devoir de citoyenneté. Pour cela, ils en appellent aux autorités de la wilaya quant à une intervention rapide pour freiner ce bradage des terrains de l’Etat. Selon certaines informations, cette mafia du foncier, est un réseau composé de chômeurs. Les mêmes informations font état d’une vente au profit de personnes venues de Souk Ahras, Tébessa, Constantine et Skikda entre autres. Le prix des parcelles de terrain varie entre 20 et 30 millions de centimes. Des sommes que l’acheteur ne refuse pas pour autant, puisque prétendant par la suite à un logement social pour le revendre dans la semaine qui suit, lui permettrait de récupérer dix fois son argent. C’est dire que le trafic du foncier a pris des dimensions démesurées à Annaba, pour toucher ces derniers temps des sites dans les zones rurales.
La désolation est la conséquence, quand on sait que plusieurs projets d’équipement public sont en souffrance pour, justement, défaut d’assiettes de terrain. Force est de constater que cette situation ubuesque intervient en l’absence d’un contrôle rigoureux…permettant ainsi au bradage du foncier, de devenir une pratique courante En effet, chacun grignote les terres de l´Etat comme bon lui semble, et où il veut. A Annaba, le foncier a toujours fait l´objet de transactions frauduleuses. On remarque que des constructions illicites sont érigées sur des terres domaniales, au vu et au su de tous.
D´ailleurs, c´est ce qui explique la prolifération des bidonvilles dans cette wilaya. Il est vraiment rare que les autorités locales affichent un moindre intérêt quant à la récupération de ces assiettes qui serviraient sans doute à la réalisation d´unités de logements ou autres infrastructures d’accompagnement. Malheureusement, cela n’est pas le cas, du moins pour le moment…Pour l’heure, le bradage des terrains demeure un antécédent dans l´histoire de Annaba. On se référera dans ce contexte, au scandale foncier de 2008, où plus de 18 lotissements répartis entre El Kalitoussa, Tacha et autres, relevant de la daïra de Berrahal, ont été construits illicitement sur des terrains appartenant à l´Etat, sur la base de faux documents. Un scandale dans lequel a été impliqué un ex-président d´APC. Ce dernier aurait procédé à l´attribution clandestine et illicite d´un nombre de lots de terrains à bâtir sur la base d´une simple décision communale. Cet élu aurait usé de décisions antidatées pour ces attributions.
Le dernier antécédent scandaleux dans ce domaine, remonte à l’année en cours, relatif aux 30 lots dans la zone de Sidi Aïssa, attribués de gré à gré.
Une affaire prise en charge par les services sécuritaires de la wilaya de Annaba, dont les minutieuses investigations ont abouti à découvrir que le mètre carré aurait été cédé au dinar symbolique à des personnes influentes.
Aujourd’hui, il semble que le citoyen jaloux des acquis de sa wilaya, s’est enfin décidé à prendre sa part de responsabilité en usant de son droit de citoyenneté pour dénoncer la mafia du foncier en l’absence d’efforts des autorités concernées pour faire face à ce bradage du foncier. Pour le moment, il demeure que les terres de l´Etat sont en proie au bradage par les mafieux qui accaparent nos villes et villages en transgressant les lois…(L’Expression-26.02.2012.)

 **Algérie-gaz: un consortium va investir 2,225 milliards d’EUR0

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 Un consortium comprenant les groupes algérien Sonatrach (40%), espagnol Repsol (29,25%), allemand RWE Dea (19,5%) et italien Edison (11,25%) va investir 2,225 milliards d’euros pour développer un projet de gaz en Algérie, dans la zone de Reggane nord, a annoncé mardi Repsol. « Le développement total du projet prévoit un investissement de 2,225 milliards d’euros (environ 3 milliards de dollars) qui comprend la construction d’infrastructures opérationnelles et de soutien », a indiqué le groupe dans un communiqué. (Ennahar-14.02.2012.)

 **Elevage de bovins laitiers : « Bretagne International » ouvre un bureau à Blida

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<p><span style= L’Association française pour le soutien de l’élevage bovin laitier « Bretagne International » a ouvert un bureau à Blida en collaboration avec l’Institut d’élevage vétérinaire (ITELV). L’évènement a été célébré ce mardi, en présence du Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture et du développement rural, les représentants de l’Ambassade de France à Alger et des présidents des chambres algériennes et françaises,ainsi que des responsables locaux.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du projet de coopération se rapportant au développement de la filière lait en Algérie, signé entre l’ITELV et l’Association Bretagne Internationale et initié par le ministère de l’Agriculture. Trois wilayas pilotes ont été choisies sur un objectif de 22 wilayas. Outre Blida, il y a Relizane et Souk Ahras. Le choix de Blida a été décidé du fait de sa vocation d’élevage bovin laitier dominant, a déclaré Ouadah Mimi, désignée chef de bureau appelé GAPEL (Groupement d’appui de la production laitière). Blida regroupe en effet 950 éleveurs et emploie 700 travailleurs permanents et 1200 saisonniers.
Le personnel du bureau composé de quatre membres ayant suivi une formation dans le développement de la production d’élevage bovin laitier en France. La cérémonie a été une occasion pour le Secrétaire Général de souligner la nécessité de booster l’élevage bovin laitier en vue d’arriver dans les plus brefs délais à l’autosuffisance dans un premier temps en mobilisant toutes nos capacités. (El Watan-14.02.2012.)

 **Transport du courrier postal : retrait d’autorisation à Chronopost Algérie

 L’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) a décidé l’arrêt immédiat de la réception de dépêches par Chronopost international Algérie suite à des « irrégularités » constatées dans l’activité de cet opérateur de transport du courrier postal, a-t-on appris mardi auprès de l’ARPT. Une décision portant « arrêt immédiat de la réception de dépêches par Chronopost international Algérie en provenance de la Poste française ou autres opérateurs désignés a été prise par le Conseil de l’ARPT », a indiqué à l’APS M. Fayçal Medjahed, responsable de la communication à l’ARPT. La décision a été prise suite à la requête formulée par Algérie Poste concernant des « irrégularités » dans la réception de dépêches de la Poste française par Chronopost international Algérie. Des actions en relation avec ce dossier ont été également menées par la direction de la Poste auprès de l’opérateur Chronopost et les services douaniers, a ajouté le même responsable. (APS-14.02.2012.)

 **décès à Alger, du militant anticolonialiste Gorges Acampora à l’âge de 86 ans

Le militant anticolonialiste algérien Georges Acampora, qui fut condamné à mort durant la guerre de libération nationale contre la France (1954-1962), est mort à l’âge de 86 ans et a été inhumé lundi au cimetière chrétien de Bologhine à Alger, a indiqué mardi le quotidien gouvernemental El-Moudjahid. Georges Acampora s’engagea auprès de la résistance nationaliste dès le début de la guerre d’Algérie le 1er novembre 1954. D’abord membre du Parti communiste algérien (PCA), il rejoignit comme combattant l’Organisation civile de la résistance après un accord entre le PCA et le Front de libération nationale (FLN). Né en février 1926 dans le quartier algérois de Bab El Oued, Georges Acampora avait mené toutes les grèves syndicales dans la célèbre fabrique de cigarettes Bastos de ce quartier algérois, avant d’adhérer à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. En 1956, il est condamné à mort pour l’attentat contre le commissariat de police de la Redoute (El Mouradia), sur les hauteurs de la capitale. Mais il échappe à la guillotine. Georges Campora faisait partie des militants indépendantistes condamnés à mort « dont la peine n’a pas été exécutée parce qu’ils étaient jugés dans d’autres affaires après leur condamnation », a précisé à l’AFP le président de l’Association algérienne des condamnés à mort, Mustapha Boudina. « Les exécutions ont été ensuite suspendues après l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle en 1958 et le début des négociations entre l’Algérie et la France qui ont conduit au cessez-le-feu le 19 mars 1962″, a-t-il ajouté. Après l’indépendance, George Acampora avait opté pour la seule nationalité algérienne refusant la bi-nationalité française à laquelle il avait droit. Il occupa de hautes fonctions au sein de la Protection civile où il devint lieutenant-colonel, avant de prendre sa retraite à la fin des années 1980. (Ennahar-14.02.2012.) 

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 **Depuis dix jours, l’économie algérienne tourne au ralenti à cause des intempéries.

 Dans les régions Centre et Est, les plus touchées par la vague de froid et la tempête neige, les entreprises de BTPH sont quasiment à l’arrêt et les travailleurs mis au repos. Ce lundi, de nombreuses entreprises à Alger ont fonctionné avec un service restreint. Beaucoup de salariés n’ont pas pu rejoindre leurs bureaux dans la matinée en raison de la neige qui a rendu les conditions de circulation routière extrêmement difficiles.« Notre pays n’est pas préparé pour travailler dans des conditions de froid extrême comme celui qui sévit actuellement », reconnaît le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Réda Hamiani, qui déplore les perturbations causées aux entreprises par les intempéries. « Des routes sont bloquées, des salariés sont dans l’incapacité de rejoindre leurs lieux de travail. Il y aussi les coupures de courant électrique et le téléphone, les gens n’ont pas de gaz pour se chauffer », déplore M. Hamiani. De nombreuses entreprises ont fermé, mettant leurs salariés au chômage technique pour cause d’intempéries, d’autres ont réduit considérablement leurs activités, se contentant d’assurer un service minimum. C’est le cas du port de Béjaïa, l’un des plus importants du pays. « Nous faisons face à des perturbations dans le chargement et le déchargement des bateaux, et dans l’enlèvement des marchandises déchargées par les camions », explique Djelloul Achour, PDG de l’Entreprise portuaire de Béjaïa.Les chutes de neige ont bloqué les accès routiers, notamment celui reliant le port de Béjaïa à l’Est du pays. La circulation des poids‑lourds est sérieusement perturbée, en particulier entre Béjaïa et Sétif. « Pour les cargaisons homogènes, le port fonctionne normalement, mais pour les vrac solides, comme les céréales et le maïs ou les engrais, le déchargement des navires est fortement perturbé depuis dix jours à cause des intempéries », ajoute M. Achour. Pour les produits stratégiques comme les carburants et le GPL, le port fonctionne normalement, assure‑t‑il. « Pour les enlèvements de marchandises, le rythme a baissé de 20 à 30 %. Les camions ne viennent pas. Pour le moment, nous n’avons pas évalué les pertes dues aux intempéries », ajoute M. Achour. En revanche, l’activité container n’a pas subi de grandes perturbations en raison des intempéries, selon le patron du Port de notamment.(Ennahar-14.02.2012.)

 **Flambée des prix des fruits et légumes

 Même si les produits ne semblent pas en situation de pénurie, les prix des fruits et légumes ont entamé une courbe ascendante dès les premiers jours de cette tempête de neige. Les produits de large consommation, notamment les légumes, sont ainsi cédés à des prix qui ont parfois triplé sur les différents marchés de la wilaya.La pomme de terre, qui ne dépassait pas les 35 DA/kg habituellement, affiche 80 ou 90 DA, la courgette atteint les 140 DA/kg, alors qu’elle ne dépassait pas la barre des 30 DA auparavant.
Même les fèves vertes enregistrent un record historique atteignant les 80 DA/kg, or traditionnellement ce légume, en pleine saison, ne dépasse jamais le cap des 30 DA. C’est le même cas pour la tomate, l’oignon ou la carotte. Pourtant, aucune raison ne peut expliquer la hausse des prix des légumes dès lors les points d’approvisionnement, dans les régions de Boumerdès ou la plaine de la Mitidja, ne sont pas affectés. En conséquence, ces hausses sont l’œuvre des réseaux de spéculateurs qui ne ratent aucune occasion pour se sucrer, même au détriment des populations rurales en détresse. Où est donc le système de régulation des produits de large consommation (Syrpalac) que les autorités en charge du secteur agricole vantent sans cesse ? (El Watan-13.02.2012.)

 **Le kilo de pomme de terre à 75 DA !

 Décidément, les commerçants véreux ne ratent aucune occasion pour plumer les pauvres consommateurs.Cette fois, ils ont justifié la hausse vertigineuse des produits agricoles, notamment la pomme de terre, par les perturbations atmosphériques qui affectent la région. Mais quelle est la relation entre le mauvais temps et la hausse démesurée des prix sur le marché ? Celui de la pomme de terre, par exemple, est passé de 40 à 60, puis à 75 DA en quelques jours, soit un bénéfice de 15 à 25 DA le kilo pour les détaillants…et il est possible qu’il va grimper encore avec ces gens-là, en l’absence de toute opération de régulation et de l’autorité de contrôle…. Devant cette situation, les gestionnaires du secteur ont promis de recourir (le consommateur ne voit rien arriver) au système de régulation des produits agricoles de large consommation en ordonnant le déstockage de 3.100 tonnes de pomme de terre d’ici le mois d’avril prochain. Ainsi, il est prévu la commercialisation de 930 tonnes en février 2012, 1.550 t en mars et 600 t en avril. L’opération, qui s’étalera jusqu’à l’arrivée de la marchandise primeur au début d’avril, vise, selon un cadre des services agricoles, à inonder les marchés afin de lutter contre la tension et satisfaire la demande locale. Elle concerne aussi l’oignon qui est stocké dans le cadre du même système, au niveau des chambres froides des opérateurs publics et privés.(14.02.2012.)

 **Mort du général Mohamed Lamari

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 **Le Général Mohamed Lamari inhumé au cimetière de Ben Aknoun à Alger

L’ancien homme fort de la puissante armée algérienne, le général à la retraite Mohamed Lamari, a été inhumé mardi (14.02.2012.) au cimetière de Ben Aknoun à Alger, a rapporté l’agence APS. Le général Lamari, décédé à 73 ans lundi à Biskra (420 km au sud-est d’Alger), a été inhumé après la prière du Dohr, en début d’après-midi, en présence d’une assistance nombreuse composée de sa famille, ses proches, de hauts responsables de l’Etat, des officiers généraux cadres du ministère de la défense nationale et des personnalités politiques et militaires. Formé à l’académie militaire de Moscou, Lamari avait été nommé chef d’état-major de l’armée algérienne en 1993 au moment où les violences desgroupes islamistes armés étaient à leur paroxysme en Algérie. Considéré comme un « laïc » et un républicain, Mohamed Lamari, né en 1939 à Alger, avait tout d’abord exercé les fonctions de commandant de la 5e région de Constantine (nord-est), avant de devenir commandant en chef des forces terrestres. Il occupa cette fonction jusqu’en 1992, date à laquelle il devint pour quelques mois le conseiller du ministre de la défense de l’époque, Khaled Nezzar. En août 2004, Lamari a démissionné officiellement pour « raison de santé » de son poste de chef d’état-major de l’armée, trois mois après l’élection du président Abdelaziz Bouteflika pour un deuxième mandat. Il avait alors affirmé avoir quitté l’armée à sa demande, une fois sa mission accomplie. (Ennahar-14.02.2012.)

 **L’ancien chef d’état-major de l’ANP, Mohamed Lamari est décédé lundi dans un hôpital à Biskra. Originaire de Biskra, Mohamed Lamari est né à Alger le 7 juin 1939. Il a rejoint l’ALN en 1961 au Maroc, quelques mois avant la signature des accords de cessez le feu. Issu de l’armée française, il avait suivi une formation à l’école de cavalerie de Saumur en France. A l’indépendance, il a été tour à tour officier d’instruction, directeur d’école, commandant d’unités opérationnelles, chef de région militaire, Mohamed Lamari se distingue tout particulièrement en janvier 1992 lors d’un conclave réunissant prés de 200 officiers, où il demande, de façon tonitruante, au président Chadli Bendjedid de démissionner. Il estimait, après la victoire du FIS aux législatives de décembre 1991, que la gestion du « péril islamiste» passait avant tout par le départ du président.

 Le président Boudiaf se méfiant de lui ordonna sa mise en retraite en mars 1992, mais son ordre n’a jamais été exécuté. Les généraux putschistes lui ont confié le commandement du COLAS (Centre Opérationnel de la lutte Anti- subversifs) dans la foulée il est promu Général de corps d’armée le 1er novembre 1993.

 Août 2004, le général Mohamed Lamari, a démissionné mardi de ses fonctions « pour raison de santé ». Le président Bouteflika a nommé comme nouveau chef d’état-major de l’armée le général Salah Ahmed Gaid, commandant des forces terrestres. (source: blog: Algérie-Politique)

 ****Le Général de corps d’armée, à la retraite, Mohamed Lamari, est décédé lundi à l’âge de 73 ans à l’hôpital Mohamed-Ziouchi de Tolga, wilaya de Biskra.

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<p><span style=Le général à la retraite, ancien chef d’état major de l’armée national serait décédé, selon de premières informations par arrêt cardiaque suite à une erreur médical. Le défunt avait été évacué en urgence dans cet établissement depuis son domicile situé à Bordj Ben Azzouz (40 km au sud-ouest de la wilaya de Biskra), selon son frère Khaled, rapporte l’APS. Né le 7 juin 1939 à Alger, dans une famille originaire de Biskra, dans le Sud-Est algérien, Mohamed Lamari avait été formé dans la cavalerie à l’Ecole de guerre de Saumur en France.

Il rejoint l’Armée de libération nationale (ALN) en 1961. Il suit plus tard une formation d’artilleur à l’Académie militaire de Frounze (ex-URSS), puis d’officier d’état-major à l’Ecole de guerre de Paris. Après avoir commandé l’état-major de région (1970-1976), il travailla dans le bureau des opérations de l’état-major jusqu’en 1988. Il rejoint par la suite le commandement de la 5e Région militaire jusqu’en 1989. Il sera nommé commandant des forces terrestres.

Il a été chargé en 1992 par le président Boudiaf de la création d’une «task-force» antiterroriste de 15 000 hommes. En juillet 1993, il est nommé chef d’état-major de l’armée nationale populaire, avant de se faire ejecter de ce poste par le président Bouteflika, après sa réelection en 2004. Le Général de corps d’armée en retraite devrait être inhumé à Alger.(El Watan-13.02.2012.)

  **Spectaculaire opération de sauvetage de trois pêcheurs….Ils étaient bloqués sur un îlot à Chetaïbi-Annaba

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<p> <span style=Les trois pêcheurs à la ligne, bloqués en pleine mer depuis vendredi dernier sur l’îlot Kef Amor (ex-Saint-Piastre), situé à près de 2 miles nautiques à l’ouest du cap de Garde, entre la plage Sable d’or et Sidi Okacha dans la commune de Chétaïbi (Annaba), ont été finalement sauvés, hier, dans l’après-midi, a-t-on constaté sur place.

Contre vents et marées, les éléments du commandement des gardes-côtes, assistés de ceux de la Protection civile, ont pu récupérer les pêcheurs avec héroïsme, grâce à une parfaite coordination, à bord d’un semi-rigide, dans des conditions de navigation très difficiles. Sains et saufs, les trois pêcheurs, âgés de 34 à 46 ans ont regagné la terre ferme sous les yeux d’une centaine de curieux, dont les familles des 3 pêcheurs venues s’enquérir de leur sort. Après une visite médicale, ils ont été reconduits chez eux à bord d’ambulances de la Protection civile. D’importants moyens humains et matériels ont été mobilisés durant deux jours par les gardes-côtes et la Protection civile pour accéder à cette zone enclavée pour réussir cette opération de sauvetage, supervisée par l’armée et la Protection civile. Interrompues dans la nuit de samedi à cause de l’obscurité, d’une mer agitée et des brisants, les opérations ont repris hier vers 6h du matin toujours dans de mauvaises conditions climatiques. Selon le colonel Djelloul Guenifi, directeur de wilaya de la Protection civile, «cette opération de secours entamée sous le commandement du Groupement territorial des gardes-côtes a nécessité beaucoup de courage. Il a fallu défier des rafales de vent atteignant 8 sur l’échelle de Beaufort et des ressacs de 4 mètres pour arriver sur l’îlot et récupérer, sains et saufs, les trois pêcheurs, bloqués depuis vendredi soir.» Parallèlement, un hélicoptère militaire a largué des vivres aux pêcheurs, craignant le pire. Mais c’était compter sans le courage des secouristes qui ont réussi non sans abnégation l’opération de sauvetage. Les trois pêcheurs s’étaient rendus sur cette petite île vendredi soir à bord d’un pneumatique pour une partie de pêche. Bloqués par une soudaine montée du niveau de la mer, ils ont lancé un «mayday» via un téléphone portable à destination de la Protection civile. Aussitôt, une opération de secours a été lancée, à l’issue de laquelle ils ont été sauvés. (El Watan-08.02.2012.)

 **L’Etat veut ressusciter l’Enasucre.

L'Etat ne produit plus de sucre depuis 2008

Depuis la privatisation de l’Enasucre, l’unique entreprise algérienne qui produit le sucre, l’Etat ne produit plus de sucre depuis 2008, et ce malgré la règle des 34% qui reviennent de droit à l’Etat afin de pouvoir exercer son rôle de contrôle et de régulateur du marché, conformément aux règles économiques appliquées dans les Etats du monde entier. «L’Etat doit avoir 34% de la production de tous les produits essentiels, pour avoir le tiers bloquant, et être dans une position de force, afin de maîtriser le marché de l’agroalimentaire, notamment le sucre», selon Boulanouar Sekouane, président du conseil d’administration de cette entreprise publique qui a été privatisée à 80%. En l’état actuel des choses, l’Etat a cédé le marché de la production du sucre au secteur privé qui procède à son tour, à l’importation de la matière première (sucre roux), qu’il transforme ensuite en produit fini. En fin connaisseur du domaine de l’agroalimentaire et spécialiste en économie, M.Sekouane donne un autre argument pour démontrer la démission de l’Etat en matière de production du sucre qu’il a qualifié de produit «essentiel et non pas stratégique pour le consommateur».
«Notez qu’il suffit que le secteur privé rencontre des difficultés dans son entreprise pour une raison ou une autre, et c’est toute l’importation du produit qui pose problème au marché», affirme-t-il, d’autant plus que l’Algérien consomme une moyenne de 28 à 29 kg de sucre par an. «Il faut diminuer la consommation du sucre», a conseillé le patron de l’Enasucre.
En tout état de cause, est-il logique et normal de laisser le champ libre au privé pour accaparer le monopôle du sucre? Les exemples en sont nombreux illustrant la problématique de la concentration des activités des sociétés sur le marché de l’importation, d’autant plus qu’elles débouchent un jour ou l’autre sur des situations «incongrues» sur le marché national ou international de la consommation.. Selon cet économiste qui n’a pas mâché ses mots sur les questions économiques relevant du secteur sucre, tout en évitant de revenir sur la crise du mois de janvier 2011. Pour éviter la polémique, le patron de l’Enasucre a esquissé des solutions rationnelles.
L’Enasucre employait dans les années 1990, 1700 employés environ. Actuellement, il en reste 35, (avant la liquidation totale de cette entreprise), M.Sekouane considére nécessaire de créer et de développer d’autres «sucres de synthèse» utilisables de manière rationnelle, afin de répondre aux besoins de la consommation. Evoquant la transformation de la matière première en produit fini en matière de sucre, M.Sekouane a estimé «très faible» le coût du raffinage du sucre en Algérie en raison du coût du gaz qui revient de 25 à 30%, moins cher tout en le présentant comme un avantage comparatif pour le marché de la production nationale. «Beaucoup d’entreprises sont intéressées par le raffinage du sucre en Algérie», a-t-il souligné. Répondant au sujet de la politique de l’Etat qui vise entre autres la récupération des entreprises publiques, en leur attribuant des enveloppes financières et autres facteurs de relance de la production nationale, à l’image de la Snvi et autres, le patron de l’Enasucre, avec un pincement au coeur, rappelera que «notre entreprise est privatisée à 80%. Il ne reste que l’unité de conditionnement de Sfisef, avant de procéder à la liquidation totale de l’entreprise», déplore-t-il.
Le dossier de la liquidation de l’entreprise Enasucre est sur la table du gouvernement. «Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de décision de dissolution prononcée. Donc, l’entreprise Enasucre peut revenir et se relancer dans d’autres activités de production, si l’on décide de sauver le peu qui reste», a indiqué le patron de l’entreprise. Les autorités devraient certainement s’informer davantage sur le parcours de cette entreprise très compétitive durant de longues années, pour se retrouver dans une situation d’agonie.(L’Expression-08.02.2012.)

 **Près de 20.000 importateurs poursuivis en justice

Une vue du port d'Oran

 *photo: port d’Oran

Le port d’Oran semble se transformer en un véritable centre de transit des produits tous azimuts et lieu de transactions de différentes natures. Cela se passe au moment où la répression douanière s’intensifier D’aucuns ne démentiraient les chiffres fournis par le directeur général adjoint des services régionaux des Douanes d’Oran, Moussaoui Saïd. Ce dernier a déclaré que «les quelque 33.000 interventions, qui ont été opérées en 2011, ont abouti à la poursuite judiciaire de 20.000 importateurs».
De telles déclarations ont été faites hier en direct via les ondes de la radio d’Oran. «Des procès-verbaux détaillant la nature des infractions au Code de commerce ont été établis et transmis aux instances juridiques d’Oran», a-t-on indiqué. Ce n’est pas tout puisque l’invité de la radio El Bahia a fait état d’un bilan d’activité paradoxalement riche en infractions au code commercial.
Les importations algériennes, qui sont à la fois riches et variées, viennent de partout pourvu qu’il y ait des dividendes à tirer étant donné que la demande est en hausse constante.
Les services douaniers sont tout aussi sur un qui-vive permanent. Les bilans de l’exercice de l’année écoulée sont plus que révélateurs. En effet, près de 15.000 tonnes de différents produits ont été interdits d’accès dans le marché algérien alors que la facture globale des saisies est de 32 millions de dinars. Ce n’est pas tout.
Les mêmes services douaniers ont rejeté 13.364 demandes d’importation via le port d’Oran. Les demandes, qui ont été rejetées, sont toutes axées sur des importations: 4,6 millions de tonnes de différents produits dominés par les produits alimentaires, estimés à une valeur globale de plus de 270 milliards de centimes.
Le contrôle de la conformité des importations algériennes aux normes de qualité requises par la législation algérienne est tout aussi sévère puisque les services douaniers ont eu à intercepter près de 300 produits constituant des atteintes à la santé publique. Ces chiffres sont tout de même colossaux comparativement aux exercices précédents. «L’équation est simple à résoudre, la présence des douaniers est de plus en plus renforcée tandis que les opérations de contrôle sont tout aussi accrues», a indiqué une autre source proche des services douaniers d’Oran. La partie ouest du pays semble se transformer en un véritable eldorado commercial ou tous les coups sont permis tandis que l’activité commerciale est devenue un exercice aussi banal marqué par le non- recouvrement des taxes douanières!
Les bilans fournis par les services régionaux des douanes ont révélé tout le délit perpétré contre l’économie nationale. Celui-ci a provoqué des pertes sèches évaluées à quelques milliards de dinars. Dans ce cadre bien nommé, les services douaniers ont procédé à la fermeture d’au moins 12.000 commerces. Au vu de tous ces chiffres ahurissants, une question s’impose: que sera la nature de l’activité commerciale dans le port d’Oran une fois élargi pour le transformer en terminal à conteneurs?
Un financement de 11 milliards de dinars a été consenti pour l’extension de la structure portuaire d’Oran avec deux finalités principales: permettre aux navires de troisième génération d’accoster au niveau du port et augmenter la capacité d’accueil en conteneurs.(L’Expression-08.02.2012.)**Intempéries à Oran: L’eau coule partout…Une dizaine d’effondrements, plusieurs affaissements de terrain et infiltrations des eaux dans des habitations, tels ont été les derniers événements provoqués par la nature qui s’est mise en furie durant ces dernières 48 heures, causant au moins une dizaine d’écroulements partiels dont la plupart des cas ont été enregistrés durant les deux derniers jours. Ces effondrements, qui n’ont tout de même occasionné aucun dégât humain, ont tous eu lieu à Gambetta, Gdyel, Mers El Hadjadj et Douar Sidi El Khiar dans la localité d’Es Senia. Plusieurs habitations des localités comme Petit Lac dans la commune d’Oran, ainsi que Mers El Hadjadj et Sidi Chahmi, ont connu des infiltrations des eaux pluviales. Plusieurs rues et ruelles des quartiers populaires comme Derb et Sidi El Houari ont changé de look en se transformant en grands fleuves urbains débordant de partout charriant tout objet se trouvant dans leur chemin, boues et déchets ménagers en attente d’être relevés par les éboueurs. Dimanche soir, un avaloir, situé tout près du Théâtre régional Abdelkader-Alloula, refoulait de grandes quantités d’eau de pluie. Celles-ci allaient tout droit envahir l’aire de stationnement des bus de l’Entreprise des transports d’Oran, pendant que la rue Philippe a connu le même sort. Le boulevard Maata (ex-Valéro) était méconnaissable. Idem au niveau du boulevard Mascara. Le même topo a été constaté au niveau de la placette Gambetta qui a vite fait de se transformer en un grand lac recueillant tous les écoulements venant des rues d’Arcole et ceux de l’avenue Canastel. Le même constat a été relevé à l’Usto, Saint-Eugène alors que les habitants, dont les demeures sont situées aux abords du tracé du tramway d’Oran, n’ont trouvé rien à dire que de se comparer, d’un ton ironique, à ceux de Kandahar ou de Tora-Bora du fait qu’ils sont cernés par le grand chantier et d’autres gagnés par la crainte d’être surpris par des effondrements. Où sont donc les avaloirs longuement promis? Wait and see, les grands développements seront opérés à la faveur de la finalisation des grands chantiers, semblent vouloir dire nos responsables locaux. En tout état de cause, les fortes pluies et les neiges sont, à Oran, synonymes de grandes difficultés contrairement aux pays d’ailleurs où les mêmes taux de pluviométrie constituent des occasions propices pour s’égayer. La désolation des populations locales est totale vu leur grande lassitude due à l’abandon auquel est livrée leur ville. «Ceux qui ont eu l’occasion de visiter les municipalités de Marseille et d’Oran sont souvent vite frappés par la beauté de leurs centres urbains qui portent étrangement beaucoup de similitudes, notamment sur le plan architectural, mais différemment prises en charge», a déploré un architecte. El Bahia n’est plus cette ville tant adulée dans les années 1980. Aujourd’hui, elle est en proie à la regression au moment même où l’on tente, tant bien que mal, de colmater une plaie aussi béante.(L’Expression-07.02.2012.)**

 .**73 nouveaux sièges à l’APN…

Le nombre de sièges de l’Assemblée populaire nationale passe de 389 à 462 sièges. Le Conseil des ministres a approuvé hier une ordonnance stipulant l’augmentation du nombre de sièges à l’APN. Lors de cette réunion, un projet d’ordonnance amendant et complétant l’ordonnance 97-08 du 6 mars 1997 déterminant les circonscriptions électorales et le nombre de sièges à pourvoir pour l’élection du Parlement a été également examiné et adopté. Cet amendement a été introduit suite à l’évolution de la population en Algérie, à la lumière de son recensement décennal effectué en 2008. A quelques mois des élections législatives, le Conseil des ministres a passé en revue les dispositifs législatifs et réglementaires en prévision de ce scrutin. Le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, a relevé qu’à l’exception du décret portant convocation du corps électoral qui sera sous peu promulgué, tous les dispositifs sont désormais en place. «A l’exception du décret portant convocation du corps électoral qui sera sous peu promulgué, les dispositifs législatifs et réglementaires majeurs nécessaires pour l’organisation des prochaines élections législatives sont désormais en place», a affirmé M.Bouteflika. Et de préciser que «le gouvernement ainsi que la Commission nationale chargée de la préparation des élections législatives sont chargés de parachever l’ensemble des dispositions organisationnelles, matérielles et logistiques nécessaires au bon déroulement de ces élections». Le gouvernement est chargé également «de convier les partis politiques à désigner leurs représentants au sein de la Commission nationale de surveillance des élections et mettre à la disposition de celle-ci des experts compétents à même de l’assister comme le prévoit la loi», a-t-il souligné. Par la même occasion, le Conseil des ministres a consacré une enveloppe supplémentaire de 317 milliards de DA pour la prise en charge des différentes augmentations de revenus décidées en 2011. Ce budget de fonctionnement additionnel a été décidé pour prendre en charge les hausses des dépenses induites par l’augmentation du Snmg (Salaire national minimum garanti), les révisions des statuts et régimes indemnitaires des fonctionnaires ainsi que la revalorisation exceptionnelle des pensions et allocations de retraites, précise un communiqué du Conseil, publié par l’APS. Le texte introduit une seule disposition portant sur «la prise en charge, par le budget de l’Etat, des revalorisations exceptionnelles des pensions et allocations de retraites décidées par le Conseil des ministres le 18 décembre dernier», note encore le communiqué. Quant au sujet relatif à la lutte contre la corruption et tous les autres crimes et délits financiers, Abdelaziz Bouteflika a appelé les juges à appliquer la loi «dans toute sa rigueur». L’ordonnance approuvée a pour objet d’adapter la législation algérienne de prévention et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, aux techniques nouvelles au moyen desquelles les criminels violent les systèmes bancaires et aux technologies de l’information et de la communication..(L’Expression-08.02.2012.)

 **50 partis vont se lancer «à l’assaut» de l’APN, en mai prochain…

 Législatives et spécificité algérienne

Tout le monde croit en ses chances. De la cinquantaine de partis qui vont se lancer «à l’assaut» de l’APN, en mai prochain, pas un seul ne veut croire à son élimination. Pas un seul ne veut donner l’impression d’avoir quelques appréhensions sur son ancrage dans la société.
Ils partent tous gagnants. Ils le clament, ils le revendiquent. Hier, Abdelmadjid Menasra, leader du nouveau parti le Front du changement, est allé jusqu’à dire: «C’est moi ou le chaos!». Pour lui, s’il perd les élections, ce sera la faute à la fraude. Il entend par là que c’est le seul moyen qui pourrait lui barrer la route. Donc, le «coupable» est déjà pointé du doigt. C’est l’administration. C’est l’Etat. C’est l’Algérie. Il se met dans la peau du FIS de 1990 qui justifie sa responsabilité dans la tragédie qui a endeuillé les Algériens durant plus d’une décennie par le fait d’avoir été frustré d’une victoire certaine aux législatives de 1991.
Menasra n’est cependant pas seul dans ce cas. Dans sa famille politique, on ne compte pas moins de huit partis à avoir les mêmes convictions que lui. Huit partis «islamistes» à se mettre chacun dans la peau du FIS. Il est vrai que tous les Algériens sont musulmans. Sauf que la confusion consisterait à croire qu’ils sont idéologiquement islamistes. Tout le monde a l’air d’oublier qu’en 1990, c’est grâce au vote sanction contre le FLN que le FIS a réalisé un bon score au premier tour. Le deuxième tour n’ayant pas eu lieu. Aujourd’hui, les choses se présentent autrement. Il n’y a pas de parti dominant, honni par le peuple. Le temps des idéologies aussi a fait son temps. Le vent de liberté qui souffle dans notre pays depuis deux décennies a balayé bien des illusions. Aucun Algérien n’acceptera d’y renoncer. Ni au profit des islamistes, ni à celui des laïcs (version anti-religieux), ni à celui des trotskistes, ni à aucune autre idéologie quelle qu’elle soit. L’Islam n’a nullement besoin de partis, surtout dans un pays musulman comme le nôtre, pour le défendre. Par contre, le pays a grandement besoin de partis purement nationalistes. Comme l’était le FLN d’avant l’Indépendance. Dans un environnement mondial très agité et incertain où plane en permanence la menace d’agression étrangère, un rassemblement des forces patriotiques raflerait à coup sûr l’adhésion de l’immense majorité des électeurs. Les occasions où tout le monde a pu constater l’extraordinaire élan patriotique des Algériens n’ont pas manqué pour qui sait voir. Un élan qui demande à être encadré, structuré, canalisé. Malheureusement Belkhadem a entraîné le FLN vers d’autres combats qui ne figurent pas sur son «extrait de naissance», sur la déclaration du 1er Novembre 1954. Patriotisme, justice sociale, garanties des libertés sont les trois axes d’un combat qui ne s’est pas achevé en 1962. Il continue. L’Islam fait partie de notre identité au même titre que l’amazighité et l’arabité. Une identité enracinée depuis des millénaires et qui n’a besoin d’aucune formation politique pour la protéger. La meilleure preuve est à tirer du siècle et demi de colonisation française qui n’a jamais pu mettre en péril cette identité. Ce n’est pas les groupuscules laïcs (version anti-religieux) qui risquent aujourd’hui de réussir là où la 5e puissance du monde a échoué. Le «marché» des voix a changé en Algérie. Les convictions des Algériens ne sont plus au bout d’un laser. L’Islam a fini d’être, en Algérie, un fonds de commerce. C’est cette spécificité algérienne que beaucoup n’arrivent pas à comprendre. Abdelmadjid Menasra est en retard de plusieurs guerres. En mai, ce ne sera ni lui, ni le chaos! *Par Zouhir MEBARKI ..(L’Expression-08.02.2012.)

 **Rachat de Djezzy… La piste Sonatrach se précise

Le P-DG de Sonatrach

 Le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine n’a pas écarté une possible entrée de son groupe dans le capital de cet opérateur.

Le groupe public algérien d’hydrocarbures Sonatrach, prévoit d’investir 15,8 milliards, de dollars (11,6 mds euros) en 2012 contre 12 milliards en 2011, a annoncé hier, Abdelhamid Zerguine. Les exportations du groupe ont atteint près de 72 milliards de dollars en 2011, contre 57 milliards de dollars en 2010, soit une hausse de 26%, a ajouté le P-DG du groupe, qui a fait état de 3697 milliards de dinars versés au Trésor au titre de la fiscalité pétrolière, en hausse de 27% par rapport à 2010.
Le groupe Sonatrach a réalisé des investissements de l’ordre de 12 milliards de dollars en 2011 pour développer ses activités en matière de gaz et de pétrole, a annoncé mardi à Alger le P-DG du groupe, M.Abdelhamid Zerguine. Sonatrach a également produit 206 millions de Tep (tonnes équivalent pétrole) d’hydrocarbures en 2011, dont 148 millions de Tep produits par Sonatrach seule, selon les chiffres provisoires avancéspar M. Zerguine lors d’une conférence de presse.
Le P-DG de Sonatrach n’a pas écarté une possible entrée de son groupe dans le capital de l’opérateur de téléphonie mobile Orascom Telecom Algérie (OTA), «si l’intérêt national le nécessitait». «Je n’ai pas de souvenance que Sonatrach a été choisie pour prendre des participations à l’achat de Djezzy mais s’il y a suggestion pour aller dans le sens de préserver les intérêts des pouvoirs publics, nous n’hésiterons pas à le faire d’autant plus que nous avons un réseau de fibre optique avec une expérience avérée», a indiqué hier, le P-DG de Sonatrach en réponse aux question des journalistes. Au mois de janvier dernier, le ministre des Finances, Karim Djoudi, avait évoqué la possibilité d’associer une entreprise publique algérienne dans le rachat de Djezzy, filiale du groupe Orascom Telecom Holding, rachetée en 2011 par le groupe russe Vimpelcom.
Le grand argentier du pays, dont le département mène au nom de l’Etat algérien les négociations de cette acquisition, avait alors indiqué que cette entreprise publique allait aussi gérer le capital pour la partie algérienne, sans préciser si elle allait assurer tout le management du second opérateur de téléphonie mobile en Algérie. Les négociations sur le rachat de Djezzy pourraient aboutir fin mars 2012 à une cession dans laquelle l’Algérie va avoir au moins 51% du capital de Djezzy.
Par ailleurs, l’évaluation d’OTA, confiée au cabinet d’affaires Shearman and Sterling LLP-France, devrait s’achever dans les prochains jours, avait affirmé jeudi dernier le ministre des Finances. Concernant le projet de création d’une banque, le même responsable dira qu’ «il y avait l’idée depuis quelques années du projet de création d’une coopérative financière spécialisée dans les ressources humaines mais qui n’a pas évoluée». La compagnie nationale des hydrocarbures n’a pas encore consolidé son bilan de ses filiales nationales et internationales.
La compagnie nationale manque-t-elle d’ambition? La Sonatrach a mis plus d’un milliard de dollars dans l’exploitation, «un chiffre qui reflète une réelle ambition», soutient-il. «Aujourd’hui, les projets d’exploration qui avancent d’une manière appréciable, se sont soldés par deux découvertes offshore dont une en Tunisie sur laquelle nous n’avons pas voulu faire de déclaration car on essaye d’être très constructifs jusqu’à définir exactement son aspect commercial». S’agissant de la pétrochimie, «on a accusé un retard très important», selon M.Zerguini. «Hormis les initiatives réalisées dans les années 1970 et 1980, il y a actuellement une reprise au complexe pétrochimique d’ammoniac qui a suscité beaucoup de commentaires, mais nous sommes décidés à donner à Sonatrach une base pétrochimique avec un montant qui risque de dépasser les 7 milliards», explique-t-il. Sonatrach est une société qui «fait chaque année 50 à 60 milliards de dollars de bénéfices», estime-t-il pour souligner le fait que le groupe n’a jamais été ébranlé par les scandales précédents. «Les investissements dans l’industrie pétrolière ne sont pas liés automatiquement aux projets nouveaux car les investissements lourds sont destinés au maintien de la production, laquelle est maintenue à plus de 200 million de tonnes équivalents en pétrole, les quantités de produit pendant toute la période de PMT qui vient d’être approuvée par l’Assemblée générale présidée par le Premier ministre en présence du gouverneur de la Banque d’Algérie est la même pendant 5 ans», souligne-t-il.
«La décision finale d’investissement, qui n’a été remise en question par aucun partenaire, n’est pas encore prise en ce qui concerne le gazoduc Galci devant relier l’Italie à L’Algérie via la Sardaigne», selon lui. Aujourd’hui, «on est au stade de demander les permis pour le construire; les accords entre acheteurs et investisseurs sont en cours, les discussions continuent et tant qu’on a un représentant qui s’occupe de Galci en la personne de Youcef Yousfi cela veut dire que le projet n’est pas remis en cause», a-t-il signifié, en dévoilant: «la Sonatrach, qui n’est pas une société politique, observe les développements de la crise ou les menaces d’embargo sur l’Iran au même titre que les autres marchés en essayant de trouver des niches pour placer des quantités de pétrole dans le cadre de sa stratégie et ses intérêts». Sonatrach pourra-t-elle aller au delà de 1,2 million de barils/jour? «Certes, Sonatrach dispose de réserves, mais aller jusqu’à dire qu’elle a des potentialités de réaliser des découvertes qui lui permettent d’aller au delà de 1,2 million de barils par jour relèverait d’une politique suicidaire car maintenir la réserve actuelle, qui est de 4 milliards de TEP, c’est déjà un objectif très important», fait-il savoir. Par ailleurs, l’Algérie est le 2e fournisseur de gaz de l’Europe après la Russie et son 13e fournisseur en pétrole. Les intérêts du groupe Sonatrach en Libye, où le groupe a réalisé deux découvertes de pétrole, «ne sont pas menacés», a assuré mardi à Alger le P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, lors d’une conférence de presse. «Nous n’avons pas d’installations de surface (en Libye) mais nos intérêts ne sont pas menacés. Nous n’avons pas encore reçu le feu vert pour reprendre l’activité car les installations du groupe sont situées dans une zone d’insécurité», a-t-il affirmé à ce propos…(L’Expression-08.02.2012.)

 **Nouvel ambassadeur d’Algérie en Egypte en remplacement de Hadjar

Le gouvernement égyptien a donné son agrément à la nomination de Nadir Larbaoui en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès de la République arabe d’Egypte, a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères.(APS-26.01.2012.)

 **La fête du Mawlid Ennabaoui le 5 février 2012
Le Mawlid Ennabaoui Echarif (anniversaire de la naissance du prophète QSSSL) sera célébré le 12 Rabie Al awal 1433 correspondant à la journée de dimanche 05 février 2012, a annoncé jeudi le ministère des Affaires religieuses et du wakf.
Les résultats de l’observation du croissant lunaire de Rabie Al Awal le 29 Safar 1433 à travers l’ensemble du territoire national, ont établi que le 1er de ce mois a coïncidé avec le mercredi 25 janvier 2012, a précisé la même source. (APS-26.01.2012.)

 **1,95 milliards de dollars de médicaments importés

 Les importations de l’Algérie en produits pharmaceutiques ont atteint 1,95 milliard de dollars (mds usd) en 2011, contre 1,67 md usd en 2010, en hausse de 16,86%, a appris jeudi l’APS auprès des Douanes. Toutefois les quantités de médicaments importées par l’Algérie n’ont augmenté que de 2,2%, passant de 23.835 tonnes en 2010 à 24.362 tonnes en 2011, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes. La facture des médicaments à usage humain reste la plus importante avec 1,87 mds usd en 2011, contre 1,610 mds usd en 2010, enregistrant ainsi une hausse de 16,55%, selon le Cnis.

Les produits para-pharmaceutiques viennent en 2011 en seconde position avec 57,03 millions usd, contre 44,62 millions usd une année auparavant, en hausse de 27,8%.

Pour les médicaments à usage vétérinaire, les achats de l’Algérie se sont établis à 21,59 millions usd l’année dernière contre 19,31 millions en 2010, soit une progression de 11,86%, ajoute la même source. L’augmentation des importations a été autant en valeur qu’en volume, estiment des sources proches du ministère de la Santé, selon lesquelles les prix à la hausse sur le marché international pour certains types de médicaments à base de molécules encore protégées par les droits de propriété ont également contribué à la progression de cette facture l’année écoulée.

La hausse de la facture des médicaments en 2011 est le résultat d’importantes quantités importées entre juin et octobre par les quelque 60 opérateurs présents sur le marché national, estiment les mêmes sources. Pour pallier les nombreux dysfonctionnements du marché national du médicament et mieux organiser le secteur, le ministère de la Santé a mis en place un nouveau dispositif d’approvisionnement en produits pharmaceutiques des établissements publics, destiné à assurer une disponibilité « totale et durable » des médicaments. Ce nouveau dispositif s’ajoute aux mesures déjà prises par les pouvoirs publics destinées à assainir le secteur de la distribution du médicament, à le développer et à moderniser la gestion de ces produits « sensibles ». A ce propos, il est à rappeler que l’importation des produits pharmaceutiques est soumise dès cette année à un contrôle « rigoureux ». « Nous sommes en train de mettre toutes les balises pour réguler le marché du médicament, dont un contrôle rigoureux au niveau des ports et aéroports par des pharmaciens formés en la matière », avait déclaré le secrétaire général du ministère de la Santé, M. Abdallah Bouchnak. Pour 2012, les programmes d’importation de produits pharmaceutiques ont été délivrés à 69 opérateurs versés dans la production du médicament.(APS-26.01.2012.)

**Il comptera 4 hôtels et des ressorts du groupe international Marriott et sera géré par la société « Trust »

Le plus grand groupe hôtelier et touristique en Algérie prêt fin 2013

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Une source proche de la société Trust Real Estate a indiqué à El Khabar que le plus grand projet hôtelier et touristique en Algérie sera prêt fin 2013 et que celui-ci comptera 4 hôtels et ressorts du groupe international « Marriott », en plus d’un centre commercial qui regroupera les plus grandes marques internationales.

La même source a précisé à El Khabar que « le taux de réalisation du projet du « groupe de construction Trust »dirigé par la société « Trust Real Estate » situé dans le quartier d’affaires à Bab Ezzouar à Alger approchait les 50%, et entrera dans sa phase effective lors du deuxième semestre de l’année en cours en dépassant le plafond des 50%, sachant que le rythme de réalisation a été accéléré. Il est considéré comme le projet le plus important du genre en Algérie avec une valeur d’investissement dépassant 250 millions de dollars, et s’étend sur une surface de 40398 m2 et une surface de construction de 280545 m2, le projet englobera 9 tours de 14 étages, deux bâtiments et un bâtiments centrale de trois étages, intégrés en un seul complexe bâtit sur trois sous sol sur une superficie de 87930 m2 prêts à accueillir 1610 places ou sièges. Le projet a bénéficié d’un partenariat avec le groupe et la marque internationale Marriott, puisqu’un hôtel cinq étoiles « Marriott International Resort » sera réalisé sur une superficie de 37072 m2 et 216 chambres, et un deuxième hôtel quatre étoiles « Marriott Courtyard » sur une superficie de 30274 m2 et 275 chambres, en plus d’un hôtel appartments « Marriott Executive Appartments » de cinq étoiles sur une superficie 32879 m2 et 185 appartements et annexes de 63 et 116 m2, en plus de 147 hôtel appartements 4 étoiles de type « Marriott Residence Inn » sur une surface de 16337 m2 soit un total de 832 chambres et appartements soit 1100 lits, qu’il est convenu de meubler selon les critères du groupe américain et international « Marriott ».Cette source a indique que le groupe internationale « Marriott Limited »se chargera conformément a l’accord conclu de la gérance pour une durée de 35 ans. Le complexe hôtelier et touristique comprendra dans un autre contexte 5 tours réservées aux bureaux et aux affaires sur une superficie 62483 m2 et fournira tous les services, ainsi qu’un complexe commercial s’étendant sur une surface de 92412 m2, qui accueillera de nombreuses marques internationales avec lesquels un accord a été conclu et un parc automobile qui pourra accueillir 2300 voitures, la même source a indiqué que le projet d’investissement contribuera à offrir plus de 1300 postes de travail directs et des milliers de postes indirects. C’est le premier projet du genre en Algérie, et sera réalisé selon un plan architectural particulier similaire a ce qui a été fait en Malaisie et à Dubai. A noter que le groupe jordano-qatari « Trust Real Estate » a signé un contrat de réalisation avec la société turque « IBC » fin 2007 pour la réalisation du projet. (El Khabar-28.01.2012.)

 ** 2 quintaux de poudre, des armes de chasse et des cartouches saisis à Sétif

Les services de la Police judiciaire de la daïra de Aïn Arnat (ouest de Sétif), ont procédé ces dernières 24 heures à la saisie de près de 2 quintaux de poudre, d’une grande quantité de cartouches et d’armes de chasse avec du matériel cynégétique, a-t-on appris samedi de source policière. Selon le lieutenant Abdelouahab Aissani, chargé de la communication à la Sûreté de wilaya, il s’agit notamment de 1,9 quintal de poudre, de 2.876 cartouches, de 3.604 douilles, de 95.475 capsules, de trois fusils de chasse, de ceinturons de cuir et d’uniformes de chasse. Cette saisie a pu être effectuée à la suite de l’arrestation par la police de l’air et des frontières (PAF) de l’aéroport du 8 mai 1945 de Sétif d’un retraité de 70 ans, émigré en France, qui venait de débarquer d’un avion régulier en provenance de Marseille. La fouille des bagages a permis de saisir 1.000 capsules et 2 kg de poudre, le reste de la marchandise ayant été saisi après la fouille de son domicile et de sa voiture à El Eulma (est de Sétif). La même source a également signalé qu’après audition de ce passager du vol Marseille-Sétif, deux autres personnes impliquées dans ce trafic ont été arrêtées à El Eulma et Batna. Les trois personnes ont été placées sous mandat de dépôt, a conclu le responsable de la communication de la Sûreté de wilaya. (L’Expression-28.01.2012.)

**AVEC LES PÉTARDS MERGUEZA, CHITANA, DOUBLE BOMBE, ZARBOUT, RONALDO ET LA TUEUSE

Le Mawlid Ennabaoui sera explosif!

 

Le client a l'embarras du choix

 

Les vendeurs de produits pyrotechniques attendent des arrivages pour la semaine prochaine.

 

Ils ont des noms qui font peur! Ils s’appellent Mergueza, Chitana, Boumba, TNT, Double bombe, Triple Bombe, grenades, Zerbout, Ronaldo, la Tueuse, Pétards-missiles, Ben Laden…Ce sont de véritables arsenaux de guerre, comme on en voit dans les films américains, qu’on trouve dans les étals des vendeurs informels des rues d’Alger. «Il y a même des pistolets pour lancer les doubles bombes que vous pouvez fabriquer vous-mêmes, je peux vous montrer, c’est facile. Sinon vous me les commandez je vous les ramène», explique Sofiane, un jeune qui a posé son étal au niveau du marché de Bachdjarah, entre les étals d’un marchand de fruits et un autre de légumes. «Mais attention, la police est très à cheval sur ce genre de lanceurs, s’ils vous attrapent avec vous allez avoir de gros ennuis», ajoute-t-il comme pour témoigner de la dangerosité de l’ «Arme». Comme chaque année donc, le Mawlid Ennabaoui 2012 ne va pas déroger à la règle, il sera le moins que l’on puisse dire, explosif!!! Cela même si pour le moment, l’engouement des clients n’est pas aussi fort que les autres années. «Les affaires marchent, mais ce n’est pas encore la razzia des autres années. Les Algériens n’ont pas encore commencé à acheter. Mais à partir de jeudi je pense que ça va décoller», rapporte pour sa part Rahim qui, lui, s’est installé au marché de Laâquiba, à Belouizdad.
«D’ailleurs, on attend pour cette semaine un gros arrivage de marchandises. Il paraît qu’il y aura même des nouveautés», annonce-t-il tout excité. «Un arrivage comme si on parlait de vêtements? Mais comment faites-vous pour leur faire passer les frontières? N’est-ce pas censé être interdit?», nous leur avons naïvement demandé. (Rires) «Oui, c’est interdit, mais tout le monde a ses intérêts dans ces produits pyrotechniques. Ils se débrouillent donc pour leur faire passer les frontières», rapporte-t-il. «On n’est que le dernier maillon de la chaîne, ce n’est pas nous qui les importons mais une mafia très bien placée», précise-t-il. Mais qui est cette mafia?
«Personne ne sait exactement mais en tous cas une chose est sûre: ils ont le bras long», répond-t-il avec assurance. «Regardez tous les pétards qui passent par les mailles des filets, vous pensez que si les importateurs n’avaient pas le bras long ils pourraient faire passer toutes ces quantités?», assure-t-il avec un clin d’oeil qui en dit long… «Sérieusement, vous croyez que c’est pour nos beaux yeux qu’ils nous laissent les vendre en toute liberté alors que c’est censé être interdit par la loi?», nous demande Rahim. «On parle ici d’un marché qui se chiffre en millions de dollars. Il faut donc bien que la marchandise s’écoule…», souligne-t-il.

 

Tout un Etat défié
En effet, un petit tour à la «Mecque» des jeunes Algériens amateurs de pétards, à savoir le marché de la rue Amar-Ali, à la Casbah ou plus communément appelé Djamaâ Lihoud et on constate très rapidement que vendre des pétards ça rapporte! C’est la période des bonnes affaires pour les vendeurs informels de pétards, qui, chaque année, attendent avec impatience cette période.
Ce n’est donc pas un hasard si des jeunes ont choisi cette «aventure informelle», en acquérant ces marchandises à des sommes faramineuses. Ils demeurent convaincus que c’est un coup gagnant. Halim et Azziz, deux jeunes de Bab El Oued, ont déboursé la bagatelle de 400 millions de centimes à cet effet. «Ce n’est évidemment pas notre argent. On a prêté un peu partout pour amasser ce pactole. Mais on est sûrs de notre coup, car ces produits sont très demandés, et ce genre d’occasions ne se présente qu’une fois par an, alors on doit en profiter», atteste-t-il heureux de l’aubaine. D’ailleurs, il avoue que leurs créanciers sont aussi confiants qu’eux. «ça ne peut que marcher, cela fera plus de dix ans que l’on s’adonne à cette activité saisonnière et après chaque Mawlid Ennabaoui je peux vous dire que les bénéfices sont bien gros», précise-t-il. Nos deux amis présentent pour cette année des records en matière de bénéfices. «Les services portuaires et douaniers n’ont pas fait autant de pressions que l’année dernière. Il y a eu quelques saisies mais rien de plus. La marchandise qui reste à venir nous promet un hiver bien chaud», se réjouit-il avant de nous expliquer les méthodes de contrebande dont il a eu vent. «Avec les mesures restrictives prises au port d´Alger, les importateurs se rabattent sur la contrebande frontalière en faisant entrer leurs marchandises par voie terrestre.» Pour ce faire, les contrebandiers utilisent toutes sortes de méthodes. «En plus des 4X4 très puissants, comme les Toyota Station, les contrebandiers font passer ces pétards sur les dos d´animaux, tels les mules ou les chameaux», révèle-t-il.
Les produits pyrotechniques ne risquent donc pas de disparaître de nos villes et quartiers. C’est même un métier pour beaucoup de jeunes comme Amine, cet adolescent à l’air niais. «ya kho, ce n’est pas ma table, je ne suis qu’un employé. «Wlid houma» (Mon voisin) a acheté la marchandise et ils me laissent la vendre, à la fin, on partage les bénéfices», rapporte-t-il. «Walhah ça se vend comme des petits pains, tout le monde achète, vieux, jeunes, hommes et même les femmes», relate-t-il. «Nous, l’avantage qu’on a, c’est qu’on vend au demi-gros; plusieurs jeunes de la banlieue d’Alger viennent à Djamaâ El Lihoud pour s’approvisionner en marchandises et les revendre dans leurs quartiers», relate-t-il. C’est vrai que cette mode, qui prend de l’ampleur au fil des ans, est devenue un véritable phénomène de société. De nombreux jeunes ont opté pour ce commerce, notamment au niveau des quartiers populaires, mais aussi dans les quartiers dits «in». Il est 9h du matin et déjà les étals sont installés et le marché grouille de monde. «Je suis lycéen à Bab Ezzouar et djite ansalaâe (je suis venu m’approvisionner) à Djemaâ Lihoud. Je revends ces pétards dans mon quartier, cela me permet de me faire de l’argent bache nachri tapiache (pour m’acheter des vêtements)», avoue-t-il. Il est vrai que partout dans la capitale et ses environs on voit le même spectacle se répéter chaque année: des jeunes qui installent des étals informels. On y trouve une multitude de tables garnies de produits pyrotechniques de tout genre qui sont proposés à une clientèle peu regardante sur les dépenses. Ces produits sont «made in China» ou «made in Turquie».

 

Les lobbys des pétards non mouillés
Que ce soit pour la vente au détail ou en gros, ces produits pyrotechniques sont proposés à des prix allant de l’abordable au vertigineux, de 30 DA à 3500 DA, selon le modèle et la qualité. Ainsi, les fusées éclairantes à titre d’exemple, sont proposées entre 300 et 600 DA. Les fumigènes sont affichés à 700 DA. Les double bombes à 30 DA l’unité, les «Mergueza» à 40 DA, les bombes ou TNT vont jusqu’à 400 à 500 DA. «Il y a des personnes qui se permettent des folies pour faire plaisir à leurs enfants. Et cela en déboursant des sommes incroyables, atteignant 10.000 DA!», dira Saïd, un autre vendeur de pétards. «Certains adultes les achètent pour eux-mêmes», témoigne-t-il. «Les batailles entre quartiers la nuit du Mouloud sont un évènement que certains n’oublient pas de sitôt.» Alors, tant qu’il y aura des gens qui éprouvent du plaisir à voir le fruit de leur travail partir en fumée, les marchands de nuisances continueront à faire leur beurre. Pour le citoyen lambda, c´est par contre un cauchemar qui se répète chaque année.
La période du Mawlid Ennabaoui signifie «incendie, grave accident, agression dans les rues par des pétards lancés par des inconscients…» Après chaque Mawlid Ennabaoui l´Algérie compte ses victimes. De graves blessures, des incendies, des agressions…telles sont les caractéristiques qui sont malheureusement devenues celles de cette fête religieuse. Même si les autorités prennent des mesures restrictives pour empêcher les produits pyrotechniques d´envahir les quartiers, il n´en demeure pas moins qu´ils sont en vente libre à chaque coin de rue. «Tout est permis avec l´absence totale des autorités», déplore, Ali, un citoyen de Bab El Oued. L´Algérie se transforme en l´espace d´une soirée, en arène de combat, où chaque quartier envahit un autre à coups de pétards et autres produits pyrotechniques, dit-il. «Les jeunes sont à blâmer, ils sont inconscients du danger, mais le vrai criminel est celui qui leur a mis ces pétards entre les mains», peste Ali.
Ces pétards sont, en effet, un vrai problème de société qui doit être traité sérieusement, et pas seulement la veille de la fête du Mawlid Ennabaoui. Toutefois, ce problème est aussi dû à l´éducation civique qui fait grandement défaut dans la société algérienne. Alors, tant qu’il y aura des gens qui éprouvent du plaisir à voir le fruit de leur travail partir en fumée, les marchands de nuisances continueront à sévir…(L’Expression-26.01.2012.)

 

*Alors que l’Etat subventionne ce produit

 

*Les opérateurs transforment le sucre en… devises

 

L’Algérie exporte hors hydrocarbure, ce n’est pas une blague! Et ces exportations sont même en hausse… «Les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie ont atteint 2,15 milliards de dollars (msd usd) en 2011», rapportent les Douanes algériennes. «Ces exportations représentent une progression de 41% par rapport à 2010, année durant laquelle elles ont connu une «importante» hausse de 52% (1,52 md usd)», ajoute la même source. En deux ans, l’Algérie a donc réussi à augmenter ces exportations hors hydrocarbures de plus de 93%. Mais malgré cette hausse, ces exportations restent «faibles», représentant seulement «2,93% du volume global des exportations de l’Algérie», indique un bilan du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). On imagine donc le niveau de ces exportations il y a deux ans. Il se rapprochait plus du néant…
Cependant, l’information qui attire le plus l’attention est celle qui concerne l’augmentation des exportations du sucre. En effet, pour les produits agroalimentaires exportés, qui ont connu des hausses à deux chiffres, le Cnis cite le sucre dont les exportations sont passées de 231,35 millions usd en 2010 à 269,61 millions usd en 2011, en hausse de 16,54%.
L’Algérie n’étant pas un pays producteur de sucre, la matière première est donc totalement importée par des opérateurs privés qui la transforment et la commercialisent. Sans le vouloir, le Cnis vient de révéler une arnaque dont est victime l’Etat. En effet, la matière première du sucre étant subventionnée par l’Etat, ces opérateurs qui cristallisent le sucre sont en train d’utiliser les subventions de l’Etat à d’autres fins. L’Algérie subventionne donc indirectement d’autres pays…! De plus, il ne faut pas oublier que cette augmentation des exportations de sucre a coïncidé avec la mise en place par l’Etat de la subvention de ce produit vital. L’arnaque sent à plein nez.
Les opérateurs n’ont donc pas raté l’aubaine pour arnaquer encore une fois l’Etat. En outre, il faut aussi signaler que les principaux produits exportés sont constitués essentiellement de dérivés des hydrocarbures et de produits agroalimentaires. Il s’agit notamment des huiles et produits provenant de la distillation des goudrons, qui ont enregistré une hausse de 66,82% pour atteindre 931,58 millions usd en 2011 contre 558,44 millions usd en 2010, précise le Cnis. Ainsi, même quand on veut «sortir» des hydrocarbures on se retrouve dans leurs dérivés. Cela même si d’autres produits exportés ont également enregistré d’importantes hausses, tels que les ammoniacs (+91,38%), totalisant 375 millions usd en 2011 contre 195,95 millions en 2010 et les alcools acycliques (+51,23%), soit 41,77 millions usd. Les exportations de dattes ont elles aussi augmenté de 2,69%, passant ainsi de 22,65 millions usd à 23,26 millions usd en 2011, selon les chiffres des Douanes.
La structure des exportations hors hydrocarbures s’est enrichie cette année de peaux tannées dont les exportations ont augmenté de 77,31% pour un montant de 19,54 millions usd, souligne-t-on à la même source. Voilà donc le résultat: l’Algérie exporte, même si ce sont des exportations infimes, elle se fait arnaquer.(L’Expression-24.01.2012.)

 

**Une plainte inédite en Algérie..

 

.elle a été déposée sur la base d’écrits sur le réseau Facebook et autres sites Internet.

 

C’est le ministère de l’Habitat qui a déposé cette plainte sur la base d’écrits sur la Toile

 

Deux architectes, en l’occurrence Azzedine Belahcene et Nourrdine Khelfi, membres du Conseil national de l’Ordre des architectes algériens (Cnoa), devront comparaître aujourd’hui devant le tribunal de Sidi M’hamed à Alger pour «diffamation». La plainte, unique en son genre en Algérie, a été déposée par le ministère de l’Habitat sur la base d’écrits jugés «diffamatoires» publiés sur le réseau Facebook et autres sites Internet.
Les deux mis en cause ont diffusé des messages jugés diffamatoires «et portant atteinte à la personne de Nourredine Moussa» et à l’image du «ministère de l’Habitat et de l’Urbanismes», a-t-on appris de source judiciaire. Le ministère de l’Habitat reproche aux deux architectes la publication des textes qui portent atteinte à l’image du ministre et des intérêts du secteur de l’habitat, tout en dénonçant le recours aux moyens de diffusion les plus larges, Facebook, pour incitation à une marche le 20 janvier de l’année en cours. Il s’agit en fait du projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, les procédures des cahiers des charges, les contrats attribués aux bureaux d’études étrangers, des critiques acerbes et irrespectueuses, sont cités parmi tant d’autres qui ont motivé la plainte du ministère de l’Habitat. Faisant référence à deux articles 296-298 relatifs au Code pénal, le plaignant, (ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme) a réclamé un montant de 1 million de dinars pour dommage et intérêts, a-t-on indiqué de même source.
Convocation de nature «citation directe», l’objet de la lettre fait référence à l’article 337 bis du Code de procédure pénale relatif aux diffamations.
Pour la plainte, contenue dans un document de trois pages, l’avocat du ministère de l’Habitat a repris des articles bien précis pour faire valoir le dossier de son client.
Contacté par téléphone, Nourredine Khelfi s’est dit très étonné d’entendre parler d’une plainte à son encontre.«C’est du jamais vu. Ce que j’ai dit est un point de vue comme tous les autres, et je suis libre de critiquer ce qui me paraît anormal, comme tous les autres qui refusent la médiocrité», dit-il. «Si le ministère de l’Habitat s’amusait à déposer plainte contre les avis exprimés sur le réseau Internet, il risque de mettre de côté sa vocation première qui est celle de construire des logements», a ajouté H. H., un architecte de la wilaya de Tlemcen.
Selon M.Khelfi, «il y a quatre cas seulement où l’on peut comparaître devant le juge dans une citations directe».Il précise: «Il n’y a aucune diffamation dans mes propos et je le répéterai autant de fois, que ça n’a rien d’une diffamation. Ce n’est qu’une intimidation et une provocation contre nous, ni plus ni moins». La déception des architectes réside dans l’exclusion de cette catégorie de professionnels dans tous les concours avec preuve à l’appui, selon M.Khelfi. «Sinon, on va ester en justice tous les Facebookistes, si l’on juge les choses de cette façon», rappellera-t-il. La question se pose en l’état actuel des choses: «Est-ce que la justice algérienne a pris en compte juridiquement les textes publiés sur le réseau Facebook et autres?» (L’Expression-26.01.2012.)

 

**Abderrahmane Hadj Nacer :

 

«Le square Port Saïd donne la valeur réelle du dinar»

 

- Qu’est-ce qui motive une dépréciation de la monnaie ?

 

J’ai eu, par le passé, à organiser un glissement ultrarapide du dinar et non une dévaluation du jour au lendemain. Il était difficile d’envisager une thérapie de choc pour un différentiel de 400%. Il s’agissait de rétablir la vérité des prix sur un délai raisonnable. Le vrai problème, dans notre pays, concerne l’équation des prix ou plus précisément l’équilibre général des prix. Aujourd’hui, on essaie de récupérer par la gestion de la valeur de la monnaie les largesses de la nouvelle politique des salaires et les subventions irrationnelles de certains produits. On organise donc une dépréciation du dinar pour récupérer l’argent qui a été distribué. Cela serait relativement efficace si nous avions un système des prix libre. Car la dépréciation de la monnaie – et donc l’inflation – quand elle est raisonnable est une variable d’ajustement pour sauvegarder les grands équilibres ; déraisonnable, elle sert à ne pas payer sa dette vis-à-vis des citoyens. Nous ne sommes pas dans cette situation, aujourd’hui les prix ne sont pas libres, on ne peut donc pas récupérer d’une main ce qu’on a donné de l’autre.

 

Le drame dans notre pays est que nous avons introduit, depuis peu d’années, une gestion des prix et une subvention des prix sans régulation centrale. Ce qui a pour résultat de mettre à la disposition non seulement de la population algérienne mais aussi du voisinage de l’Algérie, pour ne pas dire de l’Afrique, des marchandises et des biens importés théoriquement pour les besoins du consommateur algérien, mais en réalité destinés à un bassin énorme. C’est ce qui explique le fait que les importations croissent de façon très substantielle. Et ce n’est pas la dépréciation du dinar qui va rétablir l’équilibre de la balance des paiements.

 

- Le président du FCE avait justement indiqué, la semaine dernière, que la dépréciation a été opérée sciemment afin de freiner les importations…

 

Quand vous avez des prix du blé, du lait, etc., subventionnés et qu’on subventionne, je le répète, les pays voisins, vous pouvez déprécier ce que vous voulez, de toute façon l’Etat continuera à intervenir par la subvention. En réalité, la loi des finances devrait inscrire, du fait de la dépréciation du dinar et des subventions, une somme de plus en plus importante. Comme la loi de finances initiale est soumise à débat, on y met peu de choses et comme la loi de finances complémentaire passe entre deux sessions, ont y met l’essentiel. Pour schématiser, quand on importe une voiture, même si celle-ci n’est pas directement subventionnée, on subventionne les routes, autoroutes et carburants au profit des compagnies et travailleurs étrangers qui nous permettent de circuler. Notre pétrole est ultraléger, il ne permet pas de fabriquer du mazout. Donc nous subventionnons le mazout que nous importons. Nous sommes le deuxième pays le moins cher en termes de produits pétroliers alors que la Norvège, infiniment plus riche en hydrocarbures et autres, reste le pays le plus cher en produits pétroliers. Ils pensent à leurs enfants et à l’après-pétrole. Le constat est plus grave encore si l’on pense à la contrebande de carburant aux frontières libyenne, tunisienne et marocaine, sans parler des convois qui vont jusqu’au Mali et au Niger. Le renchérissement des prix par la dévaluation ne freinera donc pas, au final, l’importation de véhicules, puisque tout ce qui concourt au bon fonctionnement de celle-ci est pratiquement gratuit.

 

- Certains économistes considèrent que la valeur nominale du dinar est très loin de refléter sa valeur réelle. Qu’en pensez-vous ?

 

J’ai toujours considéré que le square Port Saïd ou les cambistes de Hydra donnent la valeur réelle du dinar. A partir du moment où vous pouvez convertir n’importe quelle somme sur le marché parallèle, cela veut dire que c’est là que sont les bons prix. Ceux qui justifient leur opposition à une convertibilité du dinar par le fait qu’elle favoriserait une fuite des capitaux se voilent la face. Les capitaux sortent tous les jours. Au square Port Saïd, on a réussi à mettre en place un mécanisme de transfert instantané qu’aucune banque du pays ne peut égaler.

 

- Pour une économie forte de ses exportations, une monnaie dévaluée ne peut être qu’un atout. Mais pour le cas de l’Algérie, quel serait l’impact d’une dépréciation ?

 

Je ne dis pas qu’on ne doit subventionner aucun produit. Nous pouvons limiter, par la régulation, l’impact des fluctuations des marchés internationaux sur le panier de la ménagère. Ce qui signifie qu’un taux de subvention raisonnable est nécessaire. Mais pour le reste, il faut rétablir l’équilibre de tous les prix selon des règles de liberté assez claires. Cela ne veut donc pas dire qu’il faille mettre fin au contrôle et à la régulation. Si vous avez un système des prix relatif et significatif et des salaires significatifs, c’est à ce moment-là qu’on pourra parler d’un prix de la monnaie convenable. Car ce serait un prix parmi d’autres. Tout comme le prix du travail et le prix des importations. On peut même imaginer un prix du dinar inférieur à ce qu’il est aujourd’hui car nous serions dans un système d’équilibre. Mais dans un système de déséquilibre comme aujourd’hui, on ne peut avoir de stabilité.

 

On va nécessairement vers des dévaluations successives qu’elles soient brutales, annoncées ou fassent l’objet d’un glissement progressif. Le système actuel de gestion des prix ne peut qu’entraîner une augmentation des importations et une diminution de la valeur du dinar. Il ne peut y avoir de stabilité à même de rassurer un investisseur et l’encourager à investir. Ce qui détermine «l’exportabilité», c’est la productivité du travail. La manipulation de la monnaie est de la triche qui ne permet pas d’agir sur la valeur travail.

 

- Les réserves de change permettent-elles une certaine stabilité ?

 

Les réserves de change ne sont qu’un leurre. Et tout stock d’argent n’est qu’un leurre. Ce qui se mesure est la productivité d’une économie et non son stock d’or. Ce qu’on a permet juste de dire que si jamais il y a une catastrophe, on va tenir trois ans. Cela ne donne pas la réalité de la valeur de notre pays ou de notre économie. (Al Watan-26.01.2012.)

 

**blanchiment d’argent …1398 déclarations de soupçons en 2011

 

Le phénomène du blanchiment d’argent prend de l’ampleur. Pas moins de 5000 déclarations de soupçons de blanchiment d’argent ont été signalées depuis 2005. C’est le chiffre avancé par le ministre des Finances, Karim Djoudi, en réponse à une question d’un sénateur du RND lors d’une séance de questions orales tenue jeudi dernier. Dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, M.Djoudi a expliqué que la cellule de traitement du renseignement financier (Ctrf) qui travaille à travers l’échange d’informations avec les cellules étrangères dans le cadre de la réciprocité, a reçu 1398 déclarations en 2011 et 3302 en 2010 alors qu’en 2005 le nombre était de 11. Le ministre a précisé qu’en cas de non-confirmation du soupçon, le dossier n’est pas soumis à la justice et restera en instance de traitement. S’étalant sur les raisons de ce phénomène, le ministre des Finances avance le marché parallèle. Selon lui, ce phénomène est exacerbé par le marché parallèle et le recours aux liquidités plutôt qu’au traitement bancaire des transactions. M.Djoudi a estimé que l’Etat n’a pas traité nombre de questions liées au blanchiment d’argent car ce phénomène, comme le financement du terrorisme, a un nouveau concept en Algérie. Cependant, il a rappelé que notre pays a réalisé une importante avancée en la matière, grâce notamment à la révision de sa législation et la signature de conventions comme la convention de lutte contre le financement du terrorisme adoptée en 2000 et la convention des Nations unies sur la lutte contre le crime organisé transnational en 2002. Pour rendre plus efficace la lutte contre le blanchiment d’argent, Ctrf s’est dotée depuis 2006 d’une nouvelle mission, à savoir le système prévu par l’article 16 de la loi du 06-01 du 20 février 2006 relative à la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent. La Ctrf a pour mission de «collecter et de traiter les déclarations de soupçons pour soumettre les dossiers au procureur de la République territorialement compétent si nécessaire». Ces déclarations sont soumises automatiquement aux institutions financières, les banques, les services d’Algérie Poste et toute personne physique ou morale exerçant des missions de consulting ou des opérations induisant des dépôts et des échanges notamment les professions libérales réglementées, a expliqué le ministre. A la question d’un autre sénateur sur les moyens d’éviter le recours à la réévaluation des projets, trop coûteuse pour l’Etat, le ministre a imputé ces surcoûts au manque d’études nécessaires pour la maturation des projets. Par ailleurs, interrogé en marge de la plénière sur la dévaluation du dinar, le ministre a totalement écarté cette décision. «La monnaie nationale n’a connu aucune dévaluation ces derniers jours par la Banque d’Algérie, comme rapporté par certains médias, mais son cours a connu juste une dépréciation par rapport à certaines devises», a-t-il expliqué. Selon lui, la Banque d’Algérie (BA) ne peut pas procéder à une dévaluation du dinar qui est une décision souveraine qui doit avoir l’aval du Parlement. Sur le dossier Djezzy, le ministre a annoncé qu’un data-room a été finalement ouvert à la faveur de la signature, fin décembre, d’un protocole d’accord de confidentialité avec le russe Vimpelcom, propriétaire majoritaire d’OTA. Sur l’évaluation de Djezzy, confiée au cabinet d’affaires international Shearman and Sterling LLP- France, M.Djoudi a estimé qu’elle devrait donc être «achevée dans les plus brèves échéances» tout en espérant en finir au cours de ce trimestre. M.Djoudi s’est interdit de s’exprimer sur le contenu. «Maintenant, nous n’avons pas le droit, ni Vimpelcom ni moi-même, ni aucune autre partie, de divulguer le contenu de cet accord», a-t-il précisé avant d’assurer que «personne aujourd’hui ne peut dire quelle est la valeur de Djezzy». (L’Expression-21.01.2012.)

 

**destruction de 5.193 mines datant de l’époque coloniale

 

Les opérations de déminage le long des frontières Est et Ouest du pays ont permis durant le mois de décembre 2011 la découverte et la destruction de 5193 mines datant de l’époque coloniale, a-t-on appris de source officielle.
Le plus gros lot de l’arsenal détruit a été découvert dans la 2e Région militaire, soit en tout 3 244 mines réparties comme suit: 1 846 mines antipersonnel, 1394 mines antigroupe et 4 mines éclairantes.
Au niveau de la 5e Région militaire, 1840 mines antipersonnel, 81 mines antigroupe et 18 éclairantes ont été détruites, a indiqué la même source, ajoutant que 8 mines antipersonnel et 2 mines antigroupe ont été également découvertes et détruites dans la 3e Région militaire. (17.01.2012.)

 

**Abdelaziz Rahabi, ancien ministre de la Culture et de la Communication:

 

«Notre tragédie a servi de leçon au monde»

 

Abdelaziz Rahabi, ancien ministre de la Culture et de la Communication s’exprime sur les différentes questions d’actualité politique, en particulier le processus des réformes. Sur ce point, notre interlocuteur estime que les nouvelles lois n’ont pas introduit des dispositions de nature à renforcer les libertés individuelles et collectives. Pour lui, la réforme est un saut qualitatif, ce sont des garanties supplémentaires. Ce sont n’est ni le cas du Code de l’information, ni celui sur les partis politiques. Ecoutons-le.

 

L’Expression: La scène politique a connu durant l’année 2011 des bouleversements caractérisés par le lancement du chantier des réformes. Comment évaluez-vous ce processus?
Abdelaziz Rahabi: En réalité, l’emballement de la classe politique n’est pas du fait de l’agenda de la politique interne, même si cela coïncide avec les élections, mais plutôt de l’accélération de l’Histoire dans notre région. Ce sont les révoltes dans le Monde arabe qui ont accéléré la nécessité d’engager des réformes chez nous. La nature et le rythme des réformes sont beaucoup plus déterminés par ce qui se passe dans le Monde arabe que par ce qui se passe chez nous.

 

Certains disent que nous n’avons pas attendu le Printemps arabe pour engager des réformes, référence faite aux événements d’Octobre 88…
En Algérie, le pouvoir politique qui a toujours considéré officiellement les événements d’Octobre comme des problèmes de clans à l’intérieur du système, fait une sorte de réhabilitation de ces événements pour déconsidérer comme étant l’expression du Printemps algérien. Il y a une sorte de récupération des événements d’Octobre. Nous avons changé de discours sur ces événements. Parce qu’il y a des révoltes dans le Monde arabe, du coup, Octobre retrouve une certaine légitimité après avoir été considéré comme un chahut de gamins ou l’expression d’une lutte au sein du pouvoir.

 

Selon vous, ces réformes consacrent-elles réellement une ouverture démocratique?
Ces réformes sont en deçà des garanties démocratiques données par la Constitution de 1996. Celle-ci mettait fin à la présidence à vie en Algérie, celle de 2009 la consacre. Les révoltes dans le Monde arabe se sont faites essentiellement contre la présidence à vie, la corruption et pour les libertés démocratiques. Les lois n’ont pas introduit des dispositions de nature à renforcer les libertés individuelles et collectives. La réforme c’est un saut qualitatif, ce sont des garanties supplémentaires. Ce n’est ni le cas du Code de l’information, ni celui sur les partis politiques. De toute façon, la densité et le niveau des réformes se mesurent à la volonté politique des dirigeants. Malheureusement chez nous, les réformes ne sont pas le fait d’un processus pacifique. Si l’on observe l’histoire du pays, les réformes sont faites de manière violente.
Octobre a donné la Constitution de 1989 qui a introduit le multipartisme et l’ouverture de la vie politique et sociale. Or, Octobre n’est pas le fruit d’un processus pacifique de la société, mais une rupture violente dans la vie politique et sociale de la nation. En un mot, nos réformes ne sont pas programmées. Aujourd’hui, nous ne pourrons plus être maître de notre propre agenda politique. Ce sont les situations nouvelles en Libye, en Egypte et en Tunisie qui ont accéléré le débat sur les réformes politiques.

 

Les démocrates se font de plus en plus rares au moment où on assiste à une percée des courants islamistes. Pourquoi ce silence?
Il n’y a pas eu de vie politique depuis 10 ans. Pourquoi? Parce que les décideurs politiques en Algérie ont fait une évaluation selon laquelle, c’est l’ouverture démocratique qui est à l’origine de la crise sécuritaire en Algérie. En conséquence, il fallait fermer le jeu politique. Cela a désavantagé uniquement le bloc démocratique qui n’avait plus d’espace d’expression. L’action politique des démocrates ne peut se faire que dans des espaces d’expression libre.
Or, il n’y a pas eu d’agrément de nouveaux partis politiques, les réunions sont interdites, l’accès aux médias est réservé aux circonstances, c’est-à-dire les élections. La démocratie ne s’accommode pas de l’action clandestine. Il y a, il faut le reconnaître aussi, une forme d’atomisation du bloc démocratique qui peut avoir une ou deux explications. La première: c’est la recherche de leadership chez les démocrates. La seconde: c’est le schisme, une des tares du système algérien, l’atomisation. C’est une tare historique depuis le Mouvement national.

 

Le FFS n’a pas encore tranché sa participation aux législatives. S’il participe, apportera-t-il un plus à cette élection?
En réalité, le FFS est victime d’une sorte d’ostracisme politique depuis 1963. On ne peut pas envisager une vie politique en l’absence de la première force politique de l’opposition en Algérie. Et celui qui l’a compris, c’est le président Zeroual.
Ce dernier faisait de la participation du FFS une de ses premières priorités. Aujourd’hui, en 2012, le FFS peut être le rassembleur ou le principal animateur du bloc démocratique. C’est autour du FFS que le bloc démocratique peut faire valoir son programme, sa place et son projet de société.

 

Plusieurs responsables politiques écartent une victoire islamiste, comment interprétez-vous ces affirmations?
Nous ne pouvons pas préjuger sincèrement et honnêtement du niveau de progression du vote islamiste. Il faut laisser les urnes déterminer la réalité du vote et respecter la volonté des Algériens. Le vote se fera en fonction des capacités de mobilisation de chacun.

 

Y a-t-il des chances que le scénario de 1990 se reproduise?
Non. Du moins, moi, personnellement je le crois totalement. Pourquoi? Il y a des changements majeurs qui sont intervenus aussi bien sur le plan national qu’international. Il y a une sorte de convergence internationale dans tout le monde musulman autour des idées de liberté et de dignité. Et les islamistes acceptent cette nouvelle réalité internationale. L’expérience de la crise politique algérienne est là. Les islamistes ont une très grande responsabilité parce que Abassi Madani et Ali Benhadj n’ont pas dénoncé le recours à la violence comme moyen d’accession au pouvoir. Cette expérience a servi de leçon aux islamistes dans le monde entier. Dans le monde musulman, notre tragédie est considérée comme un contre-modèle. En Algérie, les islamistes sont déjà dans l’exercice du pouvoir depuis le gouvernement de 1996. Ils étaient avec moi au gouvernement.

 

Certains partis de l’opposition réclament un gouvernement neutre pour assurer des élections transparentes, selon vous ce changement est-il indispensable?
Il n’est pas indispensable parce que nous avons eu l’expérience de 1999. L’opposition avait réclamé des ministres neutres dans certains départements, à savoir la communication, la justice et l’intérieur.
Ceci n’est pas un gage de transparence. La transparence ne peut être garantie que si tout le processus sur le plan administratif et technique donne des garanties de transparence. Ce n’est pas la présence des ministres neutres qui va garantir la transparence.

 

Des urnes transparentes et des observateurs étrangers, des magistrats indépendants (?), ces mesures sont-elles suffisantes pour garantir une élection sans fraude?
Je ne pense pas que nous puissions organiser des élections transparentes à 100%. Parce que nous n’avons pas les traditions. Mais, si nous devions commencer à le faire, il faudrait s’en féliciter. Pourquoi on ne peut pas le faire? Je m’explique: lorsque nous avons 50.000 bureaux de vote, quel est le parti politique qui peut mettre un observateur dans chaque bureau de vote, à part l’administration. Tout le jeu est là.

 

L’actuelle assemblée a été élue avec moins de 35% du suffrage universel. L’abstention jouera-t-elle encore un rôle en 2012?
Inévitable! L’abstention risque d’être forte. Le taux de participation crédibilise le processus électoral. Certes, il n’est pas le seul, il faut la régularité, la transparence.
Les Algériens ne votent pas, en général, dans les élections législatives parce que ce n’est pas une élection qui a des enjeux locaux. Ils considèrent que le député est une promotion personnelle et non pas une solution à leur problème.
Le député ne donne pas le sentiment de défendre les citoyens. Donc, en grande partie le niveau de mobilisation des moyens financiers, c’est-à-dire l’argent va déterminer pour une grande part la mobilisation de l’électorat. C’est une donne qui est nouvelle dans la politique, je pense qu’on n’en parle pas suffisamment.
C’est une réalité, l’argent est devenu un acteur déterminant dans les élections en Algérie. La preuve, on ne parle jamais de programme mais on parle d’argent, de clan, de tribu.

 

La situation sur le front social s’aggrave de plus en plus, des émeutes se poursuivent sans discontinuer; comment expliquez-vous ces tensions?
En réalité, notre plus grand problème, c’est que nous ne créons pas d’emploi. Nous n’avons pas su créer une richesse. En plus clair, nous n’avons pas su passer d’une économie socialiste centralisée à un tissu de petites et moyennes entreprises qui correspondent parfaitement à notre sociologie. Le grand échec économique de l’Algérie, c’est la petite et moyenne entreprise. Nous devons admettre que les banques ne jouent pas le jeu, alors que seules les entreprises peuvent créer la richesse et non pas l’Etat. Malheureusement, nous avons un Etat riche et des entreprises pauvres. Nous sommes dans une perspective de l’Etat rentier. Nous importons pour 45 milliards de dollars et nous ne créons pas d’entreprises. Laissons les Algériens s’enrichir au lieu d’enrichir les étrangers.

 

Quelle lecture faites-vous du nouveau Code de l’information? Comment l’appréciez-vous en tant qu’ancien chargé de la communication au gouvernement?
Les lois sont l’expression de la volonté politique, mais également des rapports de force au sein du pouvoir. Aujourd’hui, ces rapports ne sont pas en faveur de la liberté d’expression. Le code se résume à organiser la presse écrite et néglige un aspect stratégique qui est celui de l’audiovisuel. Ce que je crains vraiment le plus, c’est une accentuation de la dépendance de l’Algérie en termes de production audiovisuelle. Nous sommes des consommateurs nets de programmes d’information et de distraction. Donc, l’imaginaire de nos enfants est formaté par des étrangers et l’opinion des adultes également. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas parler de pleine souveraineté. (L’Expression-17.01.2012.)

 

**Il y a 2.400.000 retraités en Algérie—Le Conseil des ministre avait décidé de revaloriser les pensions de retraites des salariés et non salariés à travers un relèvement à 15.000 DA de toutes les pensions et allocations de retraites inférieures à ce montant, à partir du 1er janvier 2012 pour faire bénéficier les retraités d’une amélioration de leur pouvoir d’achat. Ainsi, une augmentation variant par paliers de 28% à 24% a été décidée pour les pensions et allocations de retraite dont le montant est supérieur à 15.000 DA et inférieur à 30.000 DA. Une augmentation variant par paliers de 22% à 20% a été accordée pour les pensions et allocations de retraite dont le montant est supérieur à 30.000 et inférieur à 40.000 DA, et une augmentation de 15% pour celles dont le montant est égal ou supérieur à 40.000 DA. Financées par le budget de l’Etat avec un impact annuel de plus de 63 milliards DA, ces mesures profitent à près de 2.400.000 retraités salariés et non salariés à compter du 1er janvier 2012. (29.01.2012.)

 

**Ben Bella évacué en urgence vers Paris….Chadli malade, Mehri en réanimation

 

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Ben Bella, Chadli et Mehri<br />
 » width= »419″ height= »301″ /></span></a></strong></span></p>
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<p><span style=L’état de santé du premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella est inquiétant, apprend-on auprès de ses proches…selon El Watan. Il a été évacué, hier, en urgence à bord d’un avion spécial, vers un hôpital de Paris. La veille, l’ancien Président était alité à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, à Alger. Ses médecins ont jugé «grave» son état de santé, suite à des complications inquiétantes survenues brusquement, mettant ses jours en danger. Le 25 décembre 2011, Ahmed Ben Bella a fêté ses 95 ans. De son côté, Abdelhamid Mehri est hospitalisé, depuis lundi soir, à l’hôpital Aïn Naâdja, au service de réanimation , suite à une dégradation de son état de santé. Abdelhamid Mehri, ancien ministre et secrétaire général du parti du FLN, âgé de 86 ans, est né en 1926 à Constantine, l’ancien ambassadeur d’Algérie en France dans les années 1980 est considéré comme un homme politique d’envergure qui continue à animer avec beaucoup de ferveur et d’engagement la scène politique. Longue vie et prompt rétablissement à M. Mehri. Egalement malade, le troisième président algérien, Chadli Bendjedid, était aussi hospitalisé ; il a séjourné plus d’un mois à l’hôpital Beaujon (porte de Clichy) à Paris. Souffrant d’une pathologie rénale, l’ex-colonel a choisi aussi la capitale française pour subir des soins appropriés. Une infirmité physique qui l’avait empêché d’assister aux festivités et à la réception organisées à Alger, auxquelles il avait été convié pour commémorer le 1er Novembre 1954, date anniversaire du déclenchement de la Révolution nationale. Il y a une dizaine de jours, Chadli Bendjedid est revenu en Algérie accompagné de sa famille qui ne l’a pas quitté durant toute la période de son hospitalisation. (source:El Watan-05.01.2012.)

 

**Faux investisseurs-Vrais arnaqueurs

 

* Un autre scénario pour une autre arnaque !

 

« Ahleb tant quil ya du lait dans la vache »

 

La société australienne Gold Mining of Algeria (GMA), qui a indirectement conditionné son retrait de l’Entreprise d’exploitation des mines d’or (Enor), où elle détient 52% des actions, au paiement de son prêt contracté au marché boursier de Londres, a monté un autre scénario pour négocier ses actions avec Sonatrach aux termes d’un contrat qui sera conclu dans les tout prochains jours.

 

Conformément aux clauses de ce contrat, la société australienne signe définitivement son retrait des mines d’or d’Amesmassa et de Tirek. Ce qui reste à savoir cependant, c’est que l’actionnaire majoritaire d’Enor a eu, en juin dernier, des intérêts exceptionnels sur le capital-obligation, s’élevant à 5,8 millions de livres sterling sur le marché des valeurs de la bourse de Londres où il a placé tous ses fonds d’investissement.
Au lieu de rembourser son prêt, dont l’échéance est prévue le 31 décembre 2012, GMA a trouvé un bon subterfuge en novembre dernier, pour retirer 210 000 livres sterling en liquide de ses fonds placés et de ses capitaux investissement dans l’Enor pour couvrir, lit-on dans le même communiqué, les coûts mensuels d’exploitation évalués à 45 000 £. Comme à son accoutumée, et une fois l’argent encaissé, la société australienne a, pour faire aboutir son second plan d’arnaque après celui de la BEA, usé de toutes sortes de fourberies pour justifier son retrait d’Enor et, par conséquent, son incapacité de rembourser ce capital-obligations. De ce fait, GMA n’aura aucune activité commerciale et ne sera plus considérée comme société d’investissement, compte tenu des dispositions et règles du marché des changes publics, Alternative Investment Market (AIM), géré par London Stock Exchange (LES), qui maintient uniquement un solde de 110 000 £ des fonds de GMA destinés à couvrir les dépenses et charges de la trésorerie de cette société. En application des règles de l’AIM et suivant la politique d’investissement adoptée par tous les actionnaires qui doit être fructueuse et efficace, le conseil d’administration de GMA se trouve dans la contrainte de réduire au minimum le coût de diriger la société pour la rendre plus attrayante aux cibles potentielles d’acquisition.
Devant cet état de fait, Sonatrach, qui a décidé de reprendre toutes les participations de cet arnaqueur australien, doit d’abord rembourser ce prêt et, par ricochet, lever l’hypothèque qui pèsera sans nul doute sur les mines d’Amesmassa et de Tirek. Ainsi, une session générale, indique-t-on dans le communiqué, est prévue pour le 6 janvier prochain entre tous les actionnaires de la société afin de résoudre définitivement ce problème sur le marché des valeurs de la bourse de Londres. Revenant aux raisons de son retrait, GMA ressources ne cesse de ressasser les causes relatives à la chute du minerai extrait dans les gisements aurifères d’Enor depuis 2009 et aux coûts élevés d’exploitation.
À cela s’ajoute l’insuffisance des revenus produits par les opérations d’exploitation pour couvrir les charges et les obligations de la société en prenant en considération le prix courant de l’or et l’exploration étendue dans plus de 32 000 mètres de perçage au cours des 18 derniers mois qui n’a donné aucune potentialité quant aux ressources d’or. (Liberté-03.01.2012.)

 

**Un scandale de transfert illicite de monnaies étrangères secoue le port d’Annaba

 

Au moins 30 personnes, dont des directeurs et des agents aux directions de commerce et des impôts ont été interrogées par les éléments de la brigade des recherches et d’investigation de la Gendarmerie nationale d’Annaba. Les personnes interrogées sont soupçonnées d’être impliquées dans l’affaire de détournement par une entreprise spécialisée dans la production et le montage des appareils électroménagers de grosses sommes de monnaies étrangères vers des comptes dans des banques étrangères. Des douaniers sont également soupçonnés d’être impliqués dans cette grosse affaire. Selon une source bien informée sur cette affaire, le procureur général près la cour d’Annaba a ordonné les services de la direction des Douanes de la wilaya de Annaba de remettre tous les dossiers et documents douaniers aux services de la Gendarmerie nationale, en vue de faciliter le cours de l’enquête diligentée sur les violations commises cet opérateur économique, poursuivi pour transfert illicite des fonds, détournement de monnaies étrangères et blanchiment d’argent. Au moins 24 opérations d’importations suspectes via le port d’Annaba ont été effectuées par cet opérateur pendant les toutes dernières années. L’enquêté de la gendarmerie nationale a eu lieu suite aux informations obtenues et selon lesquelles cet opérateur a tenté de transférer de grosses sommes de monnaies étrangères, estimées de 2 millions d’euros, pour des banques arabes et européennes. Depuis le début de son activité commerciale, il y a 6 ans, cet opérateur a souvent présenté aux services des douanes des fausses déclarations sur des opérations d’importation suspectes en provenance de la Chine et d’autres pays. Des cadres des directions des douanes et des impôts seront soumis à cette enquête, relève la même source, soulignant que ceux-ci sont soupçonnés de coopérer avec le mis en cause, sachant qu’il a pu obtenir des avantages accordés par la direction des douanes. (El Khabar-04.01.2012.)

 

**Une femme escroque 210 personnes !

 

Elle se faisait passer pour l’épouse d’un officier supérieur de l’armée

 

Elle promettait des logements à ses victimes qui lui versaient entre 30 et 300 millions de centimes.

 

Une dame, escroc notoire et âgée de 50 ans, ainsi que 9 de ses acolytes viennent d’être arrêtées par les enquêteurs de la section de recherche de la Gendarmerie nationale (SRGN) à Alger. L’histoire abracadabrante, que celle vécue par des familles à la recherche d’un toit décent, a été élucidée après plusieurs mois d’investigations. Les faits remontent à 2003 quand cette femme, qui se faisait passer pour l’épouse d’un officier supérieur de l’armée, a commencé à collecter des dossiers auprès de ses victimes pour l’obtention d’un logement rural dans les wilayas d’Alger et de Tipasa. Et pour faire vrai, R. F. se faisait passer également pour la présidente de la commission d’attribution de logements à Tipasa.
À la tête du réseau, elle acceptait tout pour racketter les malheureux postulants : l’argent et l’or. C’est alors qu’elle a chargé ses acolytes de collecter les dossiers et de cibler les vrais nécessiteux, y compris dans les salles des fêtes et les mosquées. Ignorant la mauvaise surprise qu’elle leur réservait, ses clients lui versaient entre 30 et 300 millions de centimes.
L’escroc en question a avoué avoir glané plus de 5 milliards. Foutaise ! Puisque depuis 2003, elle a escroqué 210 personnes, dont les 10 dernières ont déposé une plainte à la SRGN d’Alger le jour du démantèlement du gang. En 2006, trois ans après les promesses, les victimes commencent alors à chercher leur interlocutrice pour savoir l’avancée de leur dossier. C’est alors qu’elle prend la fuite vers le Grand-Sud algérien, plus exactement à Illizi.
Dans cette région du désert, R. F. fait d’autres victimes et procède au transfert des devises vers la Libye. Mieux, elle a même transféré une somme de 500 millions de centimes, en monnaie nationale vers ce pays voisin où elle a blanchi l’argent dans des commerces, dont des boulangeries et des pâtisseries baptisées Confiseries d’Algérie.
Son passage vers la Libye, elle le doit à sa complice, résidente à Alger, qui lui a falsifié un passeport de son parent en monnayant 250 millions de centimes. Après quatre ans passés en Libye, elle revient en Algérie et loue domicile à Alger-Centre. Avec la complicité de son ex-époux et de son parent, tous deux fonctionnaires dans une banque publique, elle reprend son activité et collecte d’autres dossiers et des sommes d’argent colossales.
Et pour gagner la confiance de ses victimes, elle fait appel aux services d’une autre dame, guide religieuse de son état et enseignante de l’éducation religieuse au lycée de Tipasa. Cette dernière était chargée de faire le tour des victimes, collectait de l’argent et de l’or contre un récépissé caduc. Après exploitation des plaintes et de plusieurs pistes, les officiers de la SRGN sont arrivés à identifier le cerveau du réseau, en l’occurrence R. F., avant de l’interpeller devant la salle omnisports Harcha.
Suite à quoi, les gendarmes remontent la filière et arrêtent 9 autres membres du gang, dont un bijoutier indélicat basé à Tipasa qui achetait l’or subtilisé. En plus des 5 milliards déclarés, R. F. a extorqué des quantités impressionnantes, non encore estimées, en or. Ce qui suggère que R. F. a causé de gros dégâts à ses victimes. Selon les investigations de la SRGN, de grosses sommes d’argent ont été blanchies dans l’immobilier et les véhicules neufs haut de gamme.
La perquisition du domicile de la concernée a permis aux gendarmes de récupérer des dossiers prêts à l’usage, des sommes d’argent en dinar algérien et en euro, le passeport falsifié ainsi qu’une quantité d’or estimée à 20 millions de centimes. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi-M’hamed, les membres du gang, dont 5 femmes, ont été placés sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux, recel et blanchiment d’argent. (Liberté-05.01.2012.)

 

**L’ANP récupère une importante cargaison d’armes à la frontière algéro-nigérienne

 

Une importante cargaison d’armes et de munitions a été récupérée, mardi (03.01.2012.) au niveau des frontières algéro-nigériennes, par des unités de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant de la IVe région militaire, a indiqué hier le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
Ces unités de l’ANP, a-t-on précisé de même source, ont intercepté un convoi composé de quatre véhicules tout-terrains transportant des individus de nationalité africaine qui tentaient d’acheminer une importante cargaison d’armes et de munitions. L’intervention “dynamique” et “efficace” de ces unités a permis, selon ce communiqué, la neutralisation des quatre véhicules composant le convoi et la récupération d’un important lot d’armes et de munitions composé de 71 armes de guerre de type PMAK, de 38 fusils mitrailleurs, de 2 lance-roquettes de type RPG-7, de 4 mitrailleuses 14,5 mm, de 5 fusils à lunettes ainsi que de 16 fusils mitrailleurs, de 8 PMAK et 1 RPG-7 calcinés. Le communiqué de l’ANP, qui n’a déploré aucune perte parmi les troupes engagées dans cette opération, a également annoncé la récupération d’un important lot de munitions de divers calibres.(Liberté-05.01.2012.)

 

**découvertes de pétrole et de gaz, dans le nord de l’Algérie

 

Bonne nouvelle pour l’économie du pays. Le sol algérien contiendrait plus de pétrole et de gaz que l’on supposait.

 

Le recours aux nouvelles technologies en matière d’exploration, par Sonatrach et ses partenaires, pour accroître les capacités de production en hydrocarbures, semble avoir donné ses fruits. En effet, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a révélé jeudi dernier quil y a eu des découvertes de pétrole et de gaz, dans le nord du pays durant l’année 2011.
Intervenant en marge d’une séance consacrée aux questions orales à l’Assemblée nationale, M. Yousfi a indiqué à l’APS que les résultats des explorations menées dans le nord du pays «étaient très encourageants», avant de préciser que «deux gisements pétroliers ont été découverts en 2011, l’un au nord dans la wilaya de Tébessa et l’autre situé entre les wilayas d’El Bayadh et de Béchar, au sud-ouest du pays».

Deux autres découvertes gazières ont été réalisées dans la région de Tamzaya, située entre El Bayadh et Béchar, et à Djebel Dermoune au sud de Tébessa. A la question de savoir quel serait le potentiel de ces gisements, M. Yousfi a indiqué que «le département de l’Energie allait procéder, au premier trimestre 2012, à l’évaluation des nouvelles découvertes afin de déterminer le taux de reconstitution des réserves d’hydrocarbures».

L’est du Sahara, faut-il rappeler, demeure la principale province pétrolière de l’Algérie et recèle encore un bon potentiel de découvertes, selon des données déjà publiées par le ministère de l’Energie et des Mines.
Dans le nord du pays, et malgré les découvertes de petite taille d’huile et de gaz, le potentiel pétrolier n’a pas encore été révélé du fait d’une géologie complexe, selon les mêmes données.Le Sahara central, considéré comme une zone gazifière, permet d’espérer d’autres découvertes, alors que les ressources du Sahara-Ouest demeurent pratiquement inconnues.

Par ailleurs, le ministre a fait savoir qu’une vingtaine de nouvelles découvertes ont été réalisées en 2011. En 2010, l’Algérie a réalisé 29 découvertes d’hydrocarbures, dont la plupart se situent dans les bassins du sud-est du pays, plus exactement à Berkine et Illizi. 27 de ces découvertes ont été réalisées par Sonatrach en effort propre.

Raffinerie de Tiaret, le projet maintenu

Dans un autre registre, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a indiqué que le projet de réalisation d’une raffinerie à Tiaret «n’a pas été annulé», soulignant que l’étude exhaustive de cette installation pétrolière sera finalisée dans quelques mois. Et de préciser que «des études sont actuellement en cours sur la qualité du pétrole brut à raffiner et la durée d’activité de cette installation sur 40 à 50 ans».

«Les études seront parachevées dans 4 ou 5 mois et les résultats seront soumis au gouvernement», a-t-il souligné, précisant que le secteur étudiait la réalisation de raffineries dans d’autres régions. Le ministre a ajouté que le projet de réalisation de cette infrastructure s’inscrit dans le cadre d’un plan de réalisation et de mise à niveau de raffineries visant à augmenter la capacité de raffinage à plus de 31 millions de tonnes à l’horizon 2018, actuellement.

Tout en soulignant que ce programme «permettra de répondre à la demande en carburant pour une durée de dix ans et d’améliorer la qualité des produits dérivés du pétrole» pour préserver l’environnement, M. Yousfi a indiqué qu’un plan d’investissement à long terme dans le domaine du raffinage et de distribution était en cours d’élaboration. Il fera savoir, enfin, qu’une hausse sensible de la capacité de raffinage a été enregistrée dans toutes les raffineries du pays (Alger, Arzew, Skikda et Hassi Messaoud), et que d’autres stations avaient été réalisées récemment à Adrar et Skikda pour satisfaire la demande nationale de plus en plus croissante en raison de l’augmentation du parc automobile national. (El Watan-31.12.2011.)

 **Mine d’or de Tirek-Amesmessa (Tamanrasset) :

Sonatrach à la recherche d’un nouveau partenaire

Sonatrach cherche un nouveau partenaire pour l’exploitation de la mine d’or de Tirek-Amesmessa à Tamanrasset, qu’il développe actuellement seul après le retrait de son ancien partenaire, l’australien GMA Ressources.

Le ministre de l’Energie et des Mines, qui a confirmé l’information en marge d’une séance de questions orales à l’Assemblée populaire nationale, n’a cependant pas donné le nom du prochain partenaire ni expliqué le retrait de l’ancien, l’australien GMA Ressources. «Nous continuons la production de l’or par nos propres moyens, et nous sommes en train de chercher des partenaires solides qui ont des connaissances pour entrer en partenariat avec eux», a déclaré M. Yousfi à la presse.

Avec le nouveau partenaire qui sera retenu, «nous allons intensifier l’exploration dans la région du Hoggar qui dispose d’un potentiel assez important», a ajouté le ministre. M. Yousfi a confirmé la probabilité évoquée début décembre de recourir à un grand groupe minier étranger pour faire pousser la prospection de l’or au fond de la mine. Actuellement, la mine est exploitée à ciel ouvert seulement. Sonatrach assure, présentement, «seule et avec ses propres moyens» la production dans la mine, selon le ministre, «dans l’attente de trouver un nouveau partenaire».

Il y a quelques semaines, un mémorandum d’entente pour la coopération dans le secteur minier avait été signée entre Qatar Mining et la société Manadjim El Djazaïr (Manal) en vue d’étudier la possibilité de créer une société mixte pour la recherche et l’exploration de l’or au niveau des deux sites de Tirek et Amesmessa. Le mémorandum a été signé lors de la visite du ministre qatari de l’Energie et de l’Industrie, et consigné dans le, bulletin des appels d’offres émis par le secteur de l’Energie et des Mines (Baosem). Il est à rappeler que le groupe Sonatrach avait repris la totalité des actions de son partenaire australien après que ce dernier eut annoncé en octobre 2011 son retrait de l’entreprise ENOR qui développe la mine Tirek-Amesmessa.

GMA avait alors révélé qu’il n’était pas en mesure de faire face aux coûts élevés du développement de la mine. Il a déclaré qu’il avait investi 33 millions d’euros dans la mine d’Amesmessa sans pour autant amortir ses investissements qu’il ne pouvait pas en tout état de cause augmenter, malgré l’importante hausse des prix de l’or sur les marchés internationaux.
L’ancien PDG de GMA, Douglas Perkins, avait estimé, en 2010, que Tirek-Amesmessa faisait partie de l’un des plus importants gisements d’or en Afrique et qu’il avait laissé tomber le développement d’un gisement d’or en Angola pour venir investir en Algérie.

Selon les estimations avancées alors par l’opérateur australien, le gisement devait produire entre 200 000 et 300 000 onces d’or par an en l’espace de 3 à 5 années. Des prévisions qui non seulement n’ont pas été réalisées mais en plus GMA Ressources a été au centre de transactions obscures et a vendu, au mépris de la réglementation algérienne, 9% de ses actions à ASEC Mining pour 1,6 milliard de livres sterling avant de décider, en octobre, de se retirer d’Algérie.(El Watan-31.12.2011.)

**Plus de 5 000 brevets d’invention en attente de concrétisation en Algérie

Plus de 5 000 brevets d’invention de chercheurs algériens dans différents domaines sont en attente de concrétisation dans le monde de l’industrie, a révélé le directeur de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhafid Aourag.
“Le nombre de brevets d’invention a atteint 5 200 brevets en Algérie, ce qui dénote l’intérêt accordé aux chercheurs algériens, à l’instar de leurs homologues dans le monde. Cependant, ces brevets sont restés lettre morte, car n’ayant pas été concrétisés sur le terrain”, a déploré M. Aourag.
La mission du chercheur, a-t-il précisé, se termine lorsque ce dernier présente le prototype d’invention après avoir effectué une série de tests et d’expériences. “Il incombe, par la suite, au ministère de l’Industrie de concrétiser l’invention sur le terrain, de fixer sa valeur et de l’exploiter en fonction de son importance pour l’industrie et l’économie nationales”, a-t-il expliqué. Partant de ce principe, l’État doit prendre des risques d’investissement dans le domaine de l’invention et de l’innovation scientifiques et technologiques, a-t-il estimé. “Cette entreprise hasardeuse peut échouer au début, mais sera, nul doute, sanctionnée de succès lors des prochaines tentatives”, a-t-il indiqué, estimant que “les pertes occasionnées seront récupérées à travers la prise en charge effective des inventions dans le monde de l’industrie”. (Liberté-02.01.2012.)

**Au 6e jour de cette tragédie maritime au large de Ténès (Chlef)..

.Un second corps repêché hier au large d’Alger

Au 6e jour de cette tragédie maritime, le reste de l’équipage ainsi que le chalutier et l’équipement du bateau demeurent toujours introuvables.

Quelques heures à peine après la découverte au large des côtes de Bou-Haroun (Tipasa) d’un premier corps de l’un des huit marins du bateau de pêche “El-Khalil TN45”, porté disparu, depuis vendredi dernier, au large de Ténès (Chlef), un second cadavre, très probablement appartenant au même équipage, a été localisé au large d’Alger, indiquent des sources proches de la Marine nationale. L’identification de cette victime repêchée tôt dans la matinée d’hier, plus précisément au large de la plage El-Djemila (La Madrague), est en cours, précisent nos sources. Le premier cadavre, repêché avant-hier vers 13 heures au large des côtes de Tipasa, a été identifié comme étant celui de M. Bouali.
Cependant, et au 6e jour de cette tragédie maritime, le reste de l’équipage ainsi que le chalutier et l’équipement du bateau, tels que les filets, les casiers en bois ou les bouées de sauvetage, demeurent toujours introuvables, malgré les recherches intensives en cours et les moyens déployés par la Marine nationale. Par solidarité, une cinquantaine de chalutiers et de sardiniers ont pris part aux recherches engagées.
En service depuis les années 1980, le bateau “El-Khalil TN 45”, long de 18 mètres, est, pour mémoire, porté disparu depuis sa sortie en mer, jeudi dernier, au large de la côte ouest du littoral de la wilaya de Chlef pour pêcher la crevette. Au total, huit marins, dont trois frères de la famille Boumediene, pêcheurs de père en fils, ainsi que l’armateur, Mostefa Abdelkrim, et quatre autres marins étaient à bord du chalutier.
Par ailleurs, deux marins pêcheurs, dont l’embarcation de pêche chavirait dangereusement au large d’Annaba, ont été sauvés, avant-hier soir, par les gardes-côtes de la façade maritime de l’est du pays, indiquent des sources proches de la Marine nationale, lors d’une opération d’urgence de sauvetage d’une heure environ. Cette opération de sauvetage a été menée avec un grand succès, dit-on, malgré une mer très agitée en raison du mauvais temps. Selon nos sources, la barque en question a commencé, en raison d’une panne mécanique, à chavirer dangereusement. Elle a été entraînée par des vents violents sur plusieurs miles marins, soit des côtes annabies à celles de la wilaya d’El-Tarf.
Alertés par un proche des deux marins pêcheurs, les éléments des gardes-côtes ont lancé à une opération d’urgence de sauvetage qui a duré une heure environ. Vingt minutes plus tard, et dans des conditions climatiques défavorables, les gardes-côtes ont réussi à repérer l’embarcation à quelque 10 miles marins de la région côtière de Drawach (El-Tarf). (Liberté-05.01.2012.)

** 9ème édition du rallye Alger-Adrar

joie et admiration parmi les populations locales tout le long de son parcours.

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La caravane autos-motos asiscit&eacute; la joie et l&rsquo;admiration parmi les populations locales tout le long de son parcours.<br />
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<p><span style=A la 9e édition du rallye Alger-Adrar, organisé dans le cadre du Festival national des sports mécaniques, 93 participants ont pris le départ, me 29.12.2011., d’El Ménéa en direction d’Adrar.

Cette deuxième étape, de 361 km, s’est déroulée comme prévu sur deux phases : la première d’une distance de 193 km d’El Ménéa vers Timimoun. La deuxième de Timimoun vers Adrar.
Les motocyclistes, qui ont pris le départ en premier, étaient au nombre de 42, ils ont fait face, comme cela a été le cas lors de la première étape (Alger, El Ménéa), à des conditions climatiques rigoureuses, dues aux températures basses du matin, entre El Ménéa et Timimoun. Dans la catégorie automobile, les 51 concurrents ont pris le départ en seconde position, pour se diriger tous vers Timimoun, «pour une phase de neutralisation», comme nous l’a expliqué Brahim Begare, membre de la Fédération algérienne des sports mécaniques et président du jury. Il s’agit, selon le même responsable, «d’une halte brève qui permettra aux concurrents de reprendre des forces».

Avant d’atteindre le point de «neutralisation» à Timimoun, l’étendue du désert s’étale à perte de vue devant la caravane en mouvement. La topographie favorisant une route en ligne droite, celle ci est entrecoupée, de temps à autre, par des successions de dunes, qui laissent apparaître au loin de superbes palmeraies plantées au milieu de nulle part. Entre la frénésie de la compétition et la rigueur imposée par le timing, la centaine de participants ont cependant eu le droit de contempler des paysages féeriques. Arrivés enfin à Timimoun, la petite ville s’offre à l’admiration des visiteurs, de par son architecture d’une autre époque. L’agglomération a échappé, par on ne sait quel miracle, à l’altération urbaine qui caractérise la plupart de nos villes. Ici, tout est en terre rouge ocre, signe distinctif de toutes les maisons, puisée, nous dit-t-on, d’une glèbe locale. En traversant la ville, les participants ont été acclamés par la foule. Un autre départ a été par la suite donné. Direction, Adrar !

L’arrivée de la caravane à Adrar

A l’entrée d’Adrar, la caravane, roulant face au soleil qui s’éclipsait progressivement, a eu droit à un coucher de soleil digne de cartes postales. Les motards étaient les premiers à atteindre le point d’arrivée, suivis des automobilistes. Le parcours n’a pas été entaché d’incident. Tous les participants ont rallié Adrar pour un repos mérité. «Cette étape a été de moindre difficulté par rapport aux 800 km de la première étape qui a nécessité plus d’efforts et de concentration. Malgré cela, l’épreuve reste difficile», témoigne un participant dans la catégorie motos.

En somme, il fallait faire attention aux troupeaux de chameaux qui peuvent traverser de manière impromptue la route, et les andines de sable qui peuvent se former sur la chaussée. «Ces difficultés n’ont pas eu raison de notre engouement pour finir l’épreuve», tient à préciser un participant. Les résultats finaux seront annoncés dans la soirée. Entre temps, une compétition d’enduro pour les deux catégories a été organisée au lieudit dit Bouda. L’endroit se trouve à 12 km du chef-lieu de la wilaya d’Adrar. 18 participants dont 3 voitures de type tout-terrain se sont affrontés sur un circuit de 55 km, Au plus grand plaisir de la foule venue assister au spectacle, «les concurrents s’en sont donné à cœur joie à la discipline, car le circuit a été minutieusement préparé et l’organisation a été des plus rigoureuses», a tenu à affirmer Baloul Chihab, président de Fédération algérienne des sports mécaniques. (El Watan-31.12.2011.)

**Vrombissements et pétarades au cœur du Sahara

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<p><span style=La smala mécanique joyeuse qui a pris son élan d’Alger pour se retrouver à El Ménéa (700 km au sud d’Alger) a tiré le désert de son silence. Auto et moto dans un bruit remarqué ont mêlé compétition et villégiature.

Les 104 participants au rallye Alger-Adrar ont pris le départ, mardi, à partir du complexe Mohamed Boudiaf. Sur la centaine de participants, 42 ont été enregistrés dans la catégorie moto. Dans celle de l’automobile, 60 participants ont pris effectivement le départ sur un total de 64. Cette neuvième édition du Festival national des sports mécaniques, la première étape du rallye «Alger-El Ménéa», s’est déroulée sur une distance de 870 km, avec néanmoins deux abandons dans la catégorie auto. La participation féminine a été, quant à elle, marquée par une participation massive.

«Nous avons 29 participantes issues de différents clubs», nous a affirmé le président de la Fédération nationale des sports mécaniques, Baloul Chihab, avant d’ajouter : «D’une manière globale, les participants sont issus de différents clubs se trouvant à l’échelle nationale, à l’instar d’Alger, Blida, Sétif, Constantine, Batna, Illizi, etc., ainsi que 12 participants de la Gendarmerie nationale et 4 de la police.» Les concurrents ont effectué le trajet en 11heures et 33 minutes. «Etant donné qu’il est question de rallye de régularité et non d’endurance», comme nous l’a précisé le directeur de course, Aït Ahmed Hafid.

Toutefois, deux abandons ont été enregistrés dans la catégorie auto, conséquence d’un accident à l’entrée de la ville de Aïn Oussara. L’incident n’a causé aucune perte en vie humaine, hormis des blessures superficielles aux deux concurrentes, ce qui a nécessité leur évacuation à titre préventif à l’hôpital de la ville. Dans la catégorie des motocycles, les 42 motards ont dû faire face à des conditions climatiques des plus rigoureuses, particulièrement entre Benchikao, dans la wilaya de Médéa, et Djelfa dans les Hauts-Plateaux. En dépit de ces conditions qui ont limité la vitesse des motos, à moins de 80 km/h, tous les motocyclistes étaient au rendez-vous à El Ménéa, vers 21h.

Les quelques pannes survenues lors du rallye ont été vite prises en charge par les dépanneuses mises au service des participants dans le cadre d’une logistique minutieuse, qui a engagé le concours, sans faille, des services de sécurité, ceux de la Gendarmerie nationale et les éléments de la Protection civile. Sur toute la distance, rond-point et intersection ont été renforcés de ces éléments. Aussi, les participants, qui ont effectué le trajet sans problème, ont eu l’opportunité de contempler les paysages. Les participants ont été emportés, lors de cette évasion, hors du temps, où s’entremêlent des paysages féeriques, tantôt verdoyants par la frondaison des oasis, tantôt scintillant par la clarté des ergs sablonneux.

Par ailleurs, il a été organisé hier en début de matinée une course d’enduro. 19 participants ont été mis à l’épreuve. «Il s’agit dans ce cas de figure de réaliser le meilleurs temps», assure Sid Ali Seba, spécialiste de la discipline. Le classement a été en faveur de trois motards du club de Bouzaréah, Abdelkrim Lamech, Larbes Djamel, Zemouri Djamel. (El Watan-29.12.2011.)

**Début du 2e trimestre de l’année scolaire….Sur fond de protestation

Fin des vacances et début aujourd’hui du 2e trimestre de l’année 2011-2012 sur fond de protestation.

Comme il fallait s’y attendre, la non-prise en compte des propositions des syndicats lors de la révision du statut particulier des corps spécifiques de l’éducation nationale a basculé le secteur dans la contestation. L’accalmie du 1er trimestre due essentiellement à l’ouverture des concertations avec les partenaires sociaux a été balayée d’un revers de la main par la révision du statut particulier des corps spécifiques de l’éducation nationale. Les amendements introduits par la tutelle ont suscité une véritable levée de boucliers des syndicats de l’éducation.
La mouture de Benbouzid “a été rejetée dans le fond et dans la forme” par toutes les formations syndicales. Les communiqués de dénonciation annonçant des actions de protestation ne se sont pas fait attendre. Les syndicats semblent se disputer le terrain de la contestation. Chacun y va de sa propre action et moyen de pression. Le fait que le texte amendé par la tutelle vise divers corps affiliés au sein de différents syndicats fait que d’innombrables rendez-vous de protestation se suivront au courant de ce mois de janvier. Le coup d’envoi des actions de contestation sera donné mardi par les corps communs, les ouvriers professionnels et les agents de prévention et de la sécurité affiliés à l’Unpef. À peine installée, la coordination de ces corps de fonctionnaires de l’éducation représentant 39 wilayas, a signé un appel pour son premier mouvement de protestation.
Il s’agit d’une grève de deux jours, les 3 et 4 janvier prochains, en parallèle à des sit-in devant les Directions de l’éducation au deuxième jour “pour y déposer une lettre ouverte au président de la République pour une intervention urgente”. La plate-forme de revendications de ce corps compte plusieurs points dont l’intégration de ces fonctionnaires dans le secteur de l’éducation, révision du régime indemnitaire, octroi de nouvelles primes telles que la prime de risque, de permanence et de qualification. Les corps communs, les ouvriers professionnels et les agents de sécurité réclament aussi un texte de loi précisant dans le détail leurs missions pour leur éviter d’être exploités par leurs responsables, le droit à la formation et au recyclage ainsi que la régularisation des contractuels. La commission avertit que la grève de deux jours “n’est que la première action dans une série de protestations qui sera lancée jusqu’à satisfaction des revendications.” Leurs collègues affiliés au SNTE ont, quant à eux, opté pour une semaine de débrayage à compter du 9 janvier. Une action qui “se renouvellera automatiquement chaque semaine jusqu’à la satisfaction des revendications.” D’autres actions des autres corps du secteur sont inscrites dans l’agenda des syndicats.(Liberté-02.01.2012.)

 **La tension sur le carburant persiste dans l’Oranie

Alors que les déclarations de bonne intention se multiplient, il n’en demeure pas moins que la crise du carburant à l’ouest du pays persiste depuis plus d’une semaine. La situation tarde à se normaliser au niveau des 94 stations-services que compte la wilaya d’Oran. “Ce produit reste toujours sous tension et connaît une pénurie alarmante”, affirme le gérant de la station-service à proximité du lycée Lotfi. Vendredi et samedi, d’interminables files de véhicules tous types confondus se sont formées pour s’approvisionner en essence super, normal et sans plomb.
Les automobilistes pestent contre cette pénurie qu’ils mettent volontiers sur le compte de la négligence. “Comment peut-on permettre à une wilaya de l’envergure d’Oran de tomber en panne sèche à cause d’une histoire de bateau qui n’arrive pas à accoster et à décharger le carburant ?” déplorent-ils. Contacté par nos soins, M. Cherdoud, responsable de la cellule de communication à Naftal, a indiqué que cette situation est due à l’effet de “consignation des ports générée par les mauvaises conditions climatiques que connaît le pays depuis plusieurs jours”. Le même responsable avait affirmé que les opérations d’approvisionnement seront normalisées dans le court terme. Constat battu en brèche par des milliers d’automobilistes qui sont affectés par la crise de carburant (normal et super) qui sévit depuis plusieurs jours à travers l’ensemble de la wilaya de Tlemcen et semble perdurer. Contrairement au communiqué de Naftal affirmant que les stations-services sont à présent approvisionnées normalement après cette rupture due, d’après certaines sources, à des “aléas climatiques ayant empêché les tankers de livrer l’essence au niveau des ports”, sur le terrain, la réalité est tout autre.
La wilaya de Tlemcen est la région la plus touchée dans l’ouest du pays par cette crise, étant donné sa proximité de la frontière algéro-marocaine vers laquelle sont convoyés tous les jours des milliers d’hectolitres de carburant par les trafiquants, face auxquels les pouvoirs publics demeurent impuissants depuis plusieurs années déjà. Même sans cette rupture de stock, des chaînes interminables se forment depuis l’aube jusque tard dans la nuit autour des stations-services, mais un nombre restreint d’automobilistes parviennent à faire le plein, les autres sont obligés de rebrousser chemin, car le quota affecté est vite épuisé. Cette situation se caractérise par l’absentéisme des travailleurs de leurs lieux de travail. Pour leur part, la plupart des chauffeurs de taxi ont dû, contre leur gré, mettre au garage leurs véhicules en panne sèche, ne pouvant plus assumer le transport. Heureusement que la disponibilité du mazout (fait rarissime ces jours-ci) a permis aux transporteurs des bus d’assurer leur mission en faveur des populations des zones urbaines et rurales. Par ailleurs, la perturbation dans l’approvisionnement en carburant que connaît la ville frontalière de Maghnia complique la situation dans la région extrême ouest du pays. Ainsi, en plus des “hallaba” qui continuent depuis une trentaine d’années de ponctionner le carburant au profit d’un pays voisin, voilà que cette pénurie vient aggraver cet état de fait. Une petite virée à travers la ville suffit à renseigner sur l’ampleur de la situation. Le climat est électrique au niveau des stations-services qui affichent sec et la tension est palpable, notamment à la station de Naftal. Des files d’attente interminables se forment dans l’espoir d’un éventuel arrivage de carburant. “De menues quantités d’essence approvisionnent la station-service et qui restent en deçà de la demande exprimée par les clients”, affirme un automobiliste. En effet, la station-service Naftal, considérée comme la plus importante de par sa capacité, ne reçoit à présent qu’une citerne par jour. “Comment arriver à contenter la population avec une quantité journalière de 6 000 litres de super, 7 000 litres de normal et seulement 14 000 litres de gasoil ?”, s’interrogent les utilisateurs.(Liberté-02.01.2012.)

 **Méro d’Alger….Plus de 30 000 usagers par jour

 

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La souscription des usagers du métro aux abonnements, lancée le 16 novembre 2011 au niveau de 4 stations principales, connaît néanmoins un modeste engouement avec seulement 1 000 abonnés.

 

Un mois après sa mise en service, le 1er novembre dernier, le Métro d’Alger aura déjà transporté “plus d’un million de passagers” sur son unique ligne reliant la Grande-Poste à haï El-Badr.
L’affirmation a été faite, hier sur les ondes de Radio nationale, par le P-DG de l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA), M. Aomar Hadbi qui se réjouit du “bon démarrage” de ce nouveau moyen de transport algérois. “Le Métro d’Alger a connu un bon démarrage. Il a déjà transporté plus d’un million de voyageurs depuis son entrée en service”.
M. Hadbi a exprimé sa satisfaction quant au “succès” que connaît l’introduction du métro dans le système des transports algérois, assurant qu’“aucun incident majeur n’a été enregistré depuis sa mise en service”. Mais il reconnaîtra, cependant, que “la souscription des usagers du métro aux abonnements, lancée le 16 novembre dernier au niveau de 4 stations principales, a connu un modeste engouement avec seulement 1 000 abonnés dont la plupart sont des étudiants”.
Ce qui reste encore très loin de l’objectif fixé par l’EMA. “Notre objectif est d’atteindre les 7 000 abonnés sur cette unique ligne. Nous comptons même faire plus avec la mise en service de l’extension du tramway des Bananiers vers la station des Fusillés”, a souhaité le premier responsable de l’entreprise. Deux formules d’abonnement, hebdomadaire et mensuelle, sont ainsi proposées aux voyageurs pour un prix respectivement de 540 DA et 1 820 DA. Ces abonnements offrent la possibilité d’effectuer un nombre illimité de voyages. M. Hadibi rassure, par ailleurs, que “les fortes pluies qui se sont abattues sur Alger, et qui se sont infiltrés dans certaines stations, n’ont pas causé de dégâts”. “L’eau s’est infiltrée dans la station Jardin d’Essais et Aïssat-Idir, mais c’était sans gravité. Cela n’a pas perturbé le fonctionnement du métro et n’a eu aucune incidence majeure sur la sécurité des voyageurs”, a-t-il précisé. Selon lui, toutes les stations sont équipées de systèmes d’évacuation d’eau pour faire face à ce genre de situation. “À chaque station, nous avons deux pompes pour éviter toute inondation dans le métro”, a-t-il assuré, non sans faire remarqué que “tous les métros souterrains, de par le monde, sont menacés par les inondations, relevant que la ligne 14 du métro de Paris a été inondée quelques jours seulement après son entrée en service”. M. Hadibi persiste et signe : “Nous avons mis en service un métro aux normes internationales. Toutes les installations du métro sont issues de la dernière technologie et nous avons pris toutes nos dispositions pour assurer la sécurité des voyageurs.” Le premier responsable du Métro d’Alger ne manque pas d’annoncer “la mise en service des extensions haï El-Badr – El Harrach, haï El-Badr – Aïn Naâdja et Grande-Poste – place des Martyrs sur 17 km de longueur, vers 2015”. S’agissant du Tramway d’Alger, le P-DG de l’EMA, entreprise également chargée de la réalisation de ce projet, a affirmé, par ailleurs, que “les essais techniques sur le 2e tronçon de ce tramway, reliant le quartier des Bananiers (Mohammadia) à la rue des Fusillés (Hussein-Dey) débuteront vers la fin du mois de décembre en prévision de sa mise en service effective”. “Le matériel roulant est déjà en place. Nous allons lancer les essais techniques à la fin du mois de décembre”, a-t-il précisé. Selon le même responsable, le premier tronçon reliant Bordj El-Kiffan aux Bananiers à Mohammadia, inauguré en mai dernier, transporte déjà “quelque 25 000 passagers par jour, dépassant de loin les prévisions de l’EMA qui tablait sur 15 000 passagers/jour”. (Liberté-05.12.2011.)

 

***Soulagement au village d’Ighil Bouzerou, commune de Beni Aïssi, daïra de Beni Douala, à 15 km au sud de Tizi Ouzou.

 

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<p><span style= ** 21,43 milliards de dollars d’excédent commercial en 10 mois

 

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Sur les dix premiers mois de l’année en cours, l’Algérie a enregistré un excédent de 21,43 milliards de dollars, contre 14,50 mds de dollars sur la même période en 2010, ont annoncé lundi les douanes algériennes.

 

Les exportations ont atteint 60,59 milliards de dollars, contre 47,82 milliards pour les même périodes, une hausse de près de 27%, selon les chiffre provisoires du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes algériennes (CNIS).

 

S’agissant des importations, elles se sont établies à 39,16 milliards de dollars contre 33,31 milliards au cours de la même période de 2010, ce qui montre une augmentation de 17,54%.

 

Pour le CNIS, ces chiffres s’expliquent par l’augmentation de plus de 26% des exportations des hydrocarbures et le bon maintien des cours du brut durant la période de référence de l’année en cours.

 

A noter que les hydrocarbures conservent la grande part avec 97,21%, soit 58,90 milliards de dollars durant les dix premiers mois de 2011. Les exportations hors hydrocarbures ont totalisé 1,69 milliards de dollars pour la même période, soit 2,79% du volume global des exportations, comprenant des semi-produits et des biens alimentaires. (Ennahar-21.11.2011.)

 

**Port d’Alger : Des centaines de voyageurs bloqués

 

Des centaines de voyageurs sont, depuis ce matin, bloqués au port d’Alger. Le Tarik Ibn Ziad qui devait rallier Marseille, n’a pu quitter le port en raison du mauvais temps, a-t-on appris auprès de passagers.

 

Ces derniers devront prendre leur mal en patience jusqu’à mercredi prochain. «C’est la galère à bord du bateau ; les responsables nous ont demandé de patienter encore jusqu’à mercredi matin», nous dira un passager, joint par téléphone.

 

Samedi un autre bâtiment de l’Entreprise nationale maritime de transport de voyageurs (ENMTV), initialement programmé sur la même ligne, est resté encore, lundi matin, immobilisé pour des problèmes techniques, a-t-on précisé par le même canal. (El Watan-21.11.2011.)

 

**Un Français arrêté au port d’Alger en possession d’une importante quantité de drogue..

 

Un Français, arrêté en 2010 au port d’Alger alors qu’il s’apprêtait à aller à Marseille, en possession d’une importante quantité de drogue (cannabis) a été condamné dimanche à 20 ans de prison par le tribunal criminel d’Alger

 

Selon l’accusation, l’accusé, Abdelaziz Dakhil Sami, a reconnu lors de son interrogatoire avoir été chargé par une personne connue uniquement par un prénom et résidant en France, de lui procurer en Algérie une grande quantité de cannabis contre la somme de 10.000 euros.

 

Arrivé à Alger, le prévenu s’est rendu à Khenchla où un trafiquant de la région a dissimulé du cannabis dans le réservoir de son véhicule.

 

Le trafiquant lui a également donné un plan des routes de la région avec les barrages de gendarmerie et de police, notamment sur l’axe Lakhdaria-Alger, principal axe entre la capitale et l’est du pays. (Ennahar-22.11.2011.)

 

 **Ils l’ont aidé à se cacher pendant des mois après avoir dilapidé des dizaines milliards

 

Les services de sécurité de la wilaya de Tlemcen ont arrêtés deux des personnes qui ont aidé l’entrepreneur connu sous le surnom de « El Haïcha », a s’échapper aux services de sécurité et à se cacher pendant des mois après avoir dilapidé des dizaines milliards et causer de graves préjudices aux entreprises et institutions publiques, notamment dans les wilayas de Tlemcen et Ghardaïa.

 

Selon des sources concordantes, ledit entrepreneur, de son vrai nom Hadjaj Sidi Mohamed, qui était en fuite jusqu’à la semaine dernière, a reconnu avoir reçu l’aide de deux personnes pour se cacher et échapper à la justice. Les deux personnes arrêtées par les services de sécurité, Chadli Sidi Mohamed, né en 1966 et Zerkit Mohamed, père de trois enfants, ont été mis en détention en attendant l’issue de l’enquête.

 

L’entrepreneur est accusé de faux et usage de faux, dilapidation de deniers publics, provoquant de graves préjudices financiers à des entreprises publiques dans les wilayas de Tlemcen et Ghardaïa. Un préjudice qui s’élève à 80 milliards. (Ennahar-22.11.2011.)

 

 **Arrivée à Alger des marins algériens du MV Blida

 

Les marins algériens, détenus depuis janvier 2011 par des pirates en Somalie, ont été rapatriés dimanche à Alger sains et saufs à bord d’un avion spécial en provenance du Kenya.

 

Les familles et proches des marins soulagés par cet heureux dénouement après 11 mois d’une éprouvante attente étaient présents en grand nombre pour les accueillir à l’aéroport militaire de Boufarik.

 

Les 25 marins, dont 17 Algériens de l’équipage du navire MV Blida, qui avait fait l’objet d’un acte de piraterie en haute mer le 1er janvier dernier, alors qu’il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya, avaient été libérés le 3 novembre dernier.(APS-13.11.2011.)

 

 **coopération algéro-cubaine dans la recherche scientifique

 

*Le docteur Castro à Alger

 

Le docteur Fidel Castro Diaz-Balart a entamé hier une visite de travail en Algérie dans le cadre de la coopération algéro-cubaine dans le domaine de la recherche scientifique.
Cette visite «qui revêt un caractère scientifique vise à prendre connaissance des domaines de la recherche scientifique en Algérie», a précisé le docteur Castro dans une déclaration à la presse à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene. «Je visiterai, au cours de mon séjour en Algérie, les centres de recherche scientifique en vue de prendre connaissance des différents progrès dans ce domaine», a ajouté le docteur Castro. Il s’est dit heureux de visiter l’Algérie, précisant que «c’est un pays ami dont nous suivons les progrès dans les différents domaines depuis les années soixante». Le scientifique s’entretiendra, au cours de sa visite, avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, et rencontrera plusieurs responsables d’établissements scientifiques. le docteur Castro animera une conférence sur la nanotechnologie. Le docteur Castro a représenté son pays (Cuba) à l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea). Il est actuellement conseiller auprès de plusieurs ministères et organismes scientifiques. Le docteur Castro a été accueilli à son arrivée, à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès. (L’Expression-09.11.2011.)

 

 **L’Algérie élue membre du comité du patrimoine mondial de l’Unesco

 

L’Algérie a été élue lundi, au premier tour avec une très large majorité, membre du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani, dans une déclaration écrite.Cette élection «représente une reconnaissance du rôle particulièrement dynamique joué par l’Algérie en tant qu’Etat partie à la convention sur le patrimoine mondial et plus généralement au sein de l’Unesco, en matière d’édification de la paix et de promotion du dialogue interculturel et du développement durable», a souligné le porte-parole du MAE.Les autres Etats parties élus au cours du scrutin sont l’Allemagne, le Japon, l’Inde, le Sénégal, la Malaisie et la Serbie, a précisé la même source.Le Comité du patrimoine mondial est responsable de la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial. A cet égard, il détermine l’utilisation du Fonds du patrimoine mondial et alloue l’assistance financière suite aux demandes des Etats parties.Le Comité se réunit une fois par an et est composé de représentants de 21 Etats parties à la Convention élus par l’Assemblée générale. (L’Expression-08.11.2011.)

 

 2 millions de retraités

 

La condition précaire de cette catégorie est très préoccupante

 

**Augmentations des pensions de retraite de 15 à 40% …? !

 

Algérie- Le gouvernement a accepté une revalorisation des pensions des retraités d’un taux de 15 à 40 %, applicable à compter du mois courant. Les retraités bénéficieront ainsi qu’une augmentation dans leurs pensions entre huit et dix mille dinars (8-10.000 DA).

 

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Dans ce sens, le gouvernement tranchera dans les prochains jours sur l’enveloppe allouée spécialement à cette frange de la société, après avoir approuvé le taux de 40% d’augmentation dans les pensions de retraite, en application de mesure exceptionnelle relative à la revalorisation des pensions de retraite, annoncée lors de la dernière tripartite qui a eu lieu fin septembre dernier. Ces nouvelles augmentations seront applicables au mois de mai prochain.

 

Le chargé de contentieux à la Centrale syndicale, M. Achour Telli, dans un entretien à Ennahar, a fait savoir que les augmentations dans les pensions de retraite seront de l’ordre de 8000 dinars pour les retraités qui touchent une pension de plus de 11000 dinars, et de 10000 dinars pour ceux touchant une retraite de plus de 20.000 dinars. (Ennahar-09.11.2011.)

 

*Les petits salaires passent à 18.000 DA à compter de janvier prochain

 

Le gouvernement a décidé une augmentation de 20% du salaire national minimum garanti (SNMG), à compter de janvier 2012. Celui-ci passe de 15000 à 18000 dinars algériens.Le salaire national minimum (SNMG) a augmenté de 20% après avoir augmenté de 30% en décembre 2009, a affirmé le Premier ministre Ahmed Ouyahia à la presse, à l’issue de la réunion de la tripartite ayant regroupée le gouvernement, l’UGTA et le patronat. (Ennahar-01.10.2011.)

 

*Augmentation de 20.000 da pour les officiers supérieurs de l’armée

 

Les officiers supérieurs de l’armée nationale populaire (ANP), bénéficieront d’une augmentation pouvant atteindre 20.000 dinars algériens, avec effet rétroactif, à compter de janvier 2008. Une instruction a été transmise à toutes les unités, selon des sources concordantes, par le ministère de la défense nationale, concernant une indemnité mensuelle de 20.000 dinars au profit des officiers supérieur. Le ministère de la défense nationale a décidé l’octroi de certaines primes à ses fonctionnaires parmi les officiers supérieurs de l’armée qui bénéficieront d’une importante compensation à compter du mois d’octobre prochain.A noter que cette catégorie de fonctionnaires de l’armée nationale populaire n’a pas connue d’importantes augmentations des salaires. (Ennahar-01.10.2011.)

 

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**L’Algérie a augmenté ses importations de céréales

 

**Presque tous les pays voisins vont en profiter comme d’habitude

 

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L’Algérie a recouru à l’augmentation de ses importations céréalières pour compenser les importantes quantités transférées frauduleusement dans des pays voisins, a affirmé vendredi à Alger le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia qui a démenti les rumeurs sur l’amplification par l’Algérie des chiffres de sa production de céréales.« N’attendez pas du Premier ministre qu’il contredise les chiffres de son ministère. Je tiens à corriger une donnée selon laquelle la faible production est à l’origine de la hausse des importations : le gouvernement de votre pays nourrit trois peuples, le peuple algérien, et en partie les peuples tunisien et libyen frère », a souligné M. Ouyahia dans une déclaration à la presse à l’issue des travaux de la tripartite.Cela reste évidemment « une obligation pour peu que la chose se fasse dans un esprit noble », a tenu à relever le Premier ministre, ajoutant que certains Algériens sont allés jusqu’à priver leur concitoyens de certains de ces produits en les transférant frauduleusement à travers les frontières ».M. Ouyahia a indiqué que son gouvernement a recouru à l’importation pour éviter la pénurie de certains produits stratégiques comme le lait et le blé.(Ennaharonline/ aps-01.10.2011.)

 

 

 

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*Des ressortissants algériens bloqués au port d’Alicante

 Des dizaines de ressortissants algériens établis en Espagne qui s’apprêtaient à rentrer au pays pour passer la fête de l’Aïd Al Adha avec leurs familles ont été bloqués dans le port d’Alicante suite au mauvais temps et au vent, dont l’équipage du navire avait décidé ne pas prendre de risque. Selon le témoignage de l’un des ressortissants algériens en Espagne, des dizaines d’immigrés algériens avaient envahi fin de la semaine dernière le port d’Alicante en vue de prendre le voyage en destination du port d’Oran afin de fêter l’Aïd Al Adha avec leurs familles respectives en Algérie. Malheureusement pour eux, en raison du mauvais ils étaient bloqués dans le port espagnol car le bateau qui devrait les rapatrier depuis l’Espagne n’a pas quitté le port d’Oran, ce qui suscité l’indignation des passagers.Notre interlocuteur a ajouté que les passagers ont attendu 3 jours durant pour qu’ils soient rapatriés mais en vain car les averses de pluie accompagnées de vent n’ont pas permis aux membres d’équipage de quitter Oran.Ce qui a avivé davantage la colère des passagers, c’était bel et bien la longue attente de bateau en provenance d’Oran, dont des passagers se sont endormis dans leurs voitures tandis que d’autres s’étaient allongés dans le port en question. (Echorouk-07.11.2011.)**Les hadjis algériens rapinés Quand pèlerinage rime avec vols!

 

Ce sont les vols! Oui, vous avez bien lu, des vols dans les Lieux Saints pendant le Hadj

 

Dans ce nouveau scandale qui terrasse le Hadj 2011, les encadreurs sont aussi responsables que les voleurs…

 

Les années passent et se ressemblent pour les pèlerins algériens. La campagne du Hadj 2011 n’a pas dérogé à la règle en matière de scandales… La vedette du Hadj 2011 n’est pas, comme les autres années, la prise en charge qui s’est plus ou moins améliorée, mais ce sont les vols! Oui, vous avez bien lu, des vols dans les Lieux Saints pendant le Hadj. C’est du moins ce qu’a déclaré le directeur général de l’Office national du Hadj et de la Omra (Onho), Cheikh Berbara, relayé par la presse nationale. En effet, Cheikh Berbara a affirmé que des vols d’objets appartenant aux hadjis algériens ont été enregistrés au niveau des campements de Mina. «Des hadjis ont été délestés de leurs sacs, argent et autres objets de valeur», précise-t-il. Pis encore, même les effets vestimentaires n’ont pas échappé aux mains lestes et indélicates.. «Certains ont même perdu leurs habits et couvertures», ajoute le DG de l’Onho. Ce qui devait donc être le voyage de leur vie, s’est très vite transformé en cauchemar. Les pèlerins algériens ne devaient sûrement pas imaginer qu’ils allaient se faire voler dans la maison de Dieu. Mais la véritable interrogation réside dans l’identité des voleurs: qui a volé les pèlerins algériens? En parlant des responsables de cet acte indigne d’un lieu aussi saint que La Mecque, les encadreurs sont aussi responsables que les voleurs. Comment at-on pu commettre ces vols? Que faisaient les encadreurs pendant ce temps-là? Cela ne sert donc à rien de débourser des milliards pour les envoyer en compagnie des hadjis. Ce n’est pas tout, le DG de l’Onho lui-même les a montrés du doigt en «déplorant le manque de sérieux et de professionnalisme de ces encadreurs qui ont négligé la mission qui leur a été assignée». Cheikh Berbara aurait même sermonner certains encadreurs qui s’étaient «débarrassés» de leur tenue officielle (cet uniforme est censé aider les hadjs à les reconnaître), ce qui a provoqué une anarchie totale. Pour revenir aux vols dont ont été victimes les pèlerins algériens, l’Onho a pris ses dispositions: «Les hadjis uniquement victimes de vol d’argent, devraient présenter deux témoins pour pouvoir être dédommagés», a précisé Cheikh Berbara.
«Quant à ceux qui ont perdu leurs vêtements, ils seront pris en charge par les membres de l’Onho. Enfin, pour ceux ayant perdu leurs papiers et autres documents officiels, ils seront dirigés vers les services du consulat qui les prendra en charge afin de leur assurer un bon retour au pays», a-t-il poursuivi. Pour ce qui est du nombre de décès, onze cas ont été enregistrés. Quatre hadjis sont morts entre Mina et Arafat alors que les huit autres l’ont été entre Médine et La Mecque, alors que 12 personnes sont hospitalisées. Le nombre de décès est en baisse par rapport à l’année dernière où on en a enregistré 20. Aussi, Cheikh Berbara a dénoncé le comportement de certains hadjis qui, d’après lui, ont fait preuve d’égoïsme et de manque de solidarité avec les autres hadjis. En parlant de ces pèlerins, Cheikh Berbara faisait allusion à ceux qui sont indignés de leur condition d’hébergement en jetant leurs matelas hors des campements de Mina. Pour le premier responsable de l’Onho, ces hadjis n’avaient pas à se comporter de la sorte puisque chacun d’eux avait un lit digne de ce nom et était protégé par une tente. Chaque campagne de hadj a donc son lot de scandales qui traumatisent les concernés. Les scandales se suivent et se répètent avec les mêmes responsables. Les Hadjis peuvent au moins se consoler, leur calvaire prendra fin dans deux jours. Le DG de l’Onho a avisé que le premier vol retour des pèlerins est programmé pour ce vendredi 11 novembre. (L’Expression-09.11.2011.)

 

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**Marins algériens libérés par les pirates somaliens

 

Alger s’apprête à les accueillir en héros

 

«Le navire MV Blida devrait rejoindre jeudi ou vendredi matin le port de Mombasa»

 

Attendus comme Ulysse et ses compagnons de retour chez eux après une très longue absence, les marins libérés du MV Blida vont bientôt retrouver la terre ferme et leurs familles.

 

Otages de pirates somaliens qui avaient arraisonné leur navire le 1er janvier dernier, alors qu’il se dirigeait tranquillement vers le port kenyan de Mombasa, les 25 marins libérés sont sur le point de rallier cette localité d’où ils regagneront, ensuite, leurs pays respectifs. Selon la déclaration qu’il a faite lundi à l’APS, Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a indiqué que «le navire MV Blida devrait rejoindre jeudi ou vendredi matin le port de Mombasa». Pour les 16 matelots Algériens et leurs familles, cette remise en liberté intervenue la veille de la célébration de la fête de l’Aïd, met fin à onze mois d’attente et de souffrances. Différée à chaque fois, la libération des captifs n’a été rendue possible que grâce à la perspicacité et la pugnacité des autorités algériennes qui ont usé de toute leur diplomatie et leur expérience pour faire triompher le droit. Installée dès les premiers instants qui ont suivi l’attaque du navire, la cellule de suivi du ministère des Affaires étrangères n’a jamais perdu espoir. Même dans les moments les plus difficiles, ses membres ont su faire preuve d’un étonnant sang-froid en faisant appel à leur talent de fins négociateurs pour trouver la solution idoine permettant la libération des otages sans pour autant mettre en danger leur vie, ni contrevenir aux lois internationales en la matière.
D’ailleurs, l’Algérie a tôt fait de rappeler qu’elle ne badine pas avec le droit international et qu’elle condamne fermement les pays qui acceptent de verser des rançons pour libérer des otages.
A ceux qui veulent induire en erreur l’opinion publique en lui faisant croire que l’Algérie a payé une rançon pour la libération de tous les otages, les autorités algériennes, par le truchement de Amar Belani, ont réitéré leur position en déclarant que «l’Algérie ne paie pas de rançon et qu’elle a une position doctrinale qui a été réaffirmée à de nombreuses reprises.» Il n’y a pas très longtemps, le gouvernement algérien avait dénoncé l’accord qui avait conduit à la libération d’otages français détenus par l’Aqmi qui aurait exigé et empoché une forte rançon. S’élevant contre cette pratique qu’elle juge scandaleuse et honteuse, l’Algérie ne cesse d’appeler au respect des lois, en rappelant que le paiement de rançons est interdit par les conventions internationales et que cette pratique provoque souvent de sérieux conflits.
Les familles des 16 marins Algériens libérés se disent soulagées, en tout cas, et attendent impatiemment leur retour au pays pour fêter dans l’allégresse leurs retrouvailles.
Toutes ont mijoté des plats et préparé des cadeaux pour les accueillir. (L’Expression-09.11.2011.)

 

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*Hier en Algérie, ç’a été une journée ordinaire comme les autres.

 

 *Les villes et villages d’Algérie étaient particulièrement calmes

 

Décidément, il ne suffit plus de quelques clics sur Facebook pour pousser les Algérien à la fitna…

 

Les Algériens n'ont pas marché au sens propre et au figuré

 

Hier, les villes et villages d’Algérie étaient particulièrement calmes. Comme quoi, la meilleure réponse pour les imbéciles est le silence. Depuis quelques semaines, en effet, la rumeur avait fait le tour de la blogosphère.
Des apprentis-sorciers s’attendaient à voir Alger et d’autres villes à feu et à sang. Rien de tout cela ne fut. Un appel à manifester était lancé sur la Toile par des individus inconnus même s’ils ne cachent pas leur dessein: celui de déstabiliser le pays sous prétexte qu’ils ne feraient là que rejoindre le train des révolutions arabes. Selon les initiateurs de l’appel à manifester, ce 17 septembre devait être l’équivalent d’un septembre noir comme vécu par d’autres pays dans de tristes circonstances. Mais les Algériens n’ont pas marché. Au sens propre et au figuré. Ils ont vite déjoué la combine. Ils estiment qu’ils n’ont pas à être guidés par des mains étrangères ni à devenir les supplétifs de l’Otan et de ses docteurs.
Le message subliminal est le suivant: «On a déjà donné.» Nul n’a oublié les luttes du peuple algérien: durant la guerre de Libération lorsqu’il a fallu se libérer du joug de la France soutenue par l’Otan et à la fin des années 1980 lorsqu’il a fallu arracher des réformes. De quelle légitimité peut alors se prévaloir Bernard-Henri Lévy, tête pensante du Conseil national de transition libyen, pour donner des leçon de révolution à des Algériens? Aucune, à coup sûr.
Tous les habitants, notamment les jeunes, à Annaba, Oran, Alger, Constantine et Ouargla, ont ignoré cet appel anonyme lancé sur Facebook, par les initiateurs du prétendu Mouvement du 17 qui ne sont autres que des ennemis de l’Algérie. Les citoyens, surtout ceux des quartiers populaires et chauds des grandes villes, généralement prompts à sortir dans la rue pour conduire des mouvements de revendication pour des raisons, la plupart du temps sociales, ont passé un samedi ordinaire. Il y en a même qui ont profité des plaisirs de la mer, rejetant toutes formes de protestation.
Vaquant à leurs occupations quotidiennes, les citoyens ont asséné une leçon de civisme aux initiateurs de l’appel qui ont fait chou blanc. Un comportement qui a beaucoup rassuré les responsables des questions sécuritaires.
Qu’en pensent les jeunes? L’un d’entre eux interrogé par notre correspondante à Annaba répond: «Ce sont des goumias.» D’autres jeunes ont eu des réactions tout aussi amères. «Il n’y a pas lieu de parler de révolution ni de printemps car les Algériens ont vécu les leurs depuis des années», disent-ils.
«Nous ne sommes pas la Libye, encore moins l’Irak pour accepter une ingérence étrangère dans notre pays et ouvrir la voie à une nouvelle forme de colonialisme», fait-on remarquer.
Ce rejet des manipulations ne conduit pas à un sentiment de satisfaction béate. Les Algériens sont toujours demandeurs de réformes. Ils ont les yeux rivés sur les institutions desquelles ils attendent une concrétisation des promesses de réformes promises par le président de la République. Le premier test d’une quête de transparence dans la gestion de la chose publique sera celui des élections locales et législatives de 2012. L’une des revendications des printemps arabes est celle liée à une alternance au pouvoir, ce qui a tout l’air de se concrétiser en Algérie dans les textes dans un premier temps et dans les faits en second lieu. Cette alternance ne sera pas limitée au pouvoir local ni au Parlement puisqu’une élection présidentielle sera organisée dès 2014. le changement en douceur semble ainsi être le credo des populations.
Un ancien moudjahid explique pourquoi cette voie est privilégiée. «Nous avons vécu 130 ans de colonialisme, puis 10 ans de terrorisme durant lesquels personne ne nous a soutenus. On s’en est sortis seuls suite à ces années où le sang des Algériens a coulé. Aujourd’hui, je dis «basta» et qu’on nous laisse vivre en paix.»
Le pays n’a eu de cesse de vivre diverses menaces, y compris celles d’Aqmi, pour faire l’économie d’autres risques. Qu’ils viennent de la Toile ou d’autres moyens de communication. L’attaque orchestrée contre le pays via les nouveaux moyens de communication n’est qu’un avant-goût de ce qui l’attend avec l’ouverture annoncée de mass média, si personne n’y prend garde. (L’Expression-18.09.2011.)

 

****Les villes et villages d’Algérie étaient particulièrement calmes

 

“Personne ne marchera aujourd’hui !», tranche Dahmane, en sirotant son café dans la rue. Face à lui, Saïd, adossé à un mur de la rue Didouche, lui répond : «On sait très bien d’où vient cette manipulation.»

 

Fin de la conversation, il refusera d’en dire plus. Les va-et-vient continuent autour. Les Algérois marchent mais pas comme pourraient l’entendre ceux qui “rêvent de révolution”. Ils ne marchent que pour faire leurs courses ou se balader en ce samedi 17 septembre, «Journée de révolte contre le régime algérien», décrétée par une page facebook, il y a quelques semaines. Entre pour et contre, les hostilités ont envahi la Toile depuis. Jour-J : une journée presque ordinaire, si ce n’est cette ambiance de suspicion nourrie par les rumeurs qui se font échos d’un quartier à un autre d’Alger. Une question fait tourner les têtes : qui a vraiment lancé cet appel ?

 

à chacun son hypothèse !

 

11h30 à El Kettani. Trois jeunes femmes contemplent tranquillement la mer, appuyées sur le rebord d’un des murets de la place. L’une d’elles, une Batnéenne en visite à Alger, veut bien livrer son impression : «Ce sont les Etats-Unis, Sarkozy et les juifs qui sont derrière cet appel, ils veulent déstabiliser l’Algérie et nous envahir.» Une première hypothèse que ne partage pas Slimane, un commerçant de Bachedjerrah. Pour lui, «ce seraient nos propres services de sécurité qui veulent brouiller les milieux contestataires et accentuer la culture de la peur». C’est une deuxième hypothèse. Du côté des Trois Horloges, à Bab El Oued, même les vieilles dames ont leur avis sur la question : «Il est difficile de ne pas croire que cet appel vient vraiment du peuple au vu de toutes les colères qui éclatent pour les problèmes de logements», soutient une dame pressée de terminer ses courses.L’ennemi «Al Jazeera» est également montré du doigt, sans oublier la thèse de la «rébellion libyenne» qui voudrait se venger des Algériens. La majorité penche pour l’idée d’une manipulation finement orchestrée. Par qui ? Comment ? Personne ne répond avec certitude. Et d’ailleurs à quoi bon y répondre : l’essentiel est ailleurs pour tous ces citoyens appelés à des préoccupations tellement plus pressantes. Au bout du compte, toutes les pistes sont brouillées. Pour ceux qui auraient voulu cette journée de suspicion : mission accomplie donc… Ou pas. (El Watan-18.09.2011.) ***j’ai entendu parler de ces appels à une marche, mais ça reste du virtuel et sans effets Afin de jauger la réaction de la population algéroise à ces appels, nous avons effectué une virée de Hydra jusqu’à Ban El Oued, en passant par la Place 1er mai, Belouizdad, Hassiba Ben Bouali, Didouche Mourad et Larbi Ben M’hidi. Nous avons constaté que le vent de changement du printemps arabe est loin de créer l’évènement en Algérie, malgré les rumeurs qui circulent. L’exception de ce samedi, deuxième jour de week-end, c’est la chaleur torride et la présence en renfort des policiers dans les rues et les ruelles, ainsi que les points de contrôle tout azimut. Au niveau du marché situé près le CHU Mustapha Pacha, rien ne prédit que quelque chose va se passer. Les femmes se bousculaient autour des étals des commerces, elles n’avaient pas l’air de tout d’être intéressées. « Nous ne croyons pas aux réformes dont ils parlent, mais je pense que les algériens ont déjà fait ce chemin, il y a deux décennies. Je ne pense pas qu’ils vont accepter de revenir en arrière, nous voulons d’autres solutions pacifiques », disait Mohamed, 64 ans. « Aujourd’hui, c’est le derby entre l’USMA et l’USMH, le premier de la saison…j’ai entendu parler de ces appels à une marche à Alger, mais ça reste du virtuel, sans effets », nous a répondu, pour sa part, Youssef, propriétaire d’un commerce au niveau des Trois Horloges de Beb El Oued. « En sortant de chez moi, ce matin, on m’a dit qu’une marche aura lieu à Alger, heureusement rien ne s’est passé », disait Fatiha muni de son fils, rencontrée à Bouzaréah. (El Khabar-17.08.2011.)

 

 **les Algériens ignorent l’appel à la révolte du 17 septembre

 

Les efforts de ceux qui ont appelé à la soi-disant révolution du 17 septembre et qui ont incité les algériens à descendre dans les rues pour protester se sont soldés par un échec cuisant.La journée de samedi s’est déroulée le plus normalement du monde dans les quatre coins du pays. Aucune manifestation n’a été enregistrée et la prétendue révolte du 17 septembre à laquelle ont appelé des parties qui veulent créer la zizanie dans notre pays n’était en fin de compte que du « vent ». En effet, une tournée effectuée samedi matin par Echorouk dans plusieurs boulevards et quartiers d’Alger, à l’instar du boulevard Hassiba-Ben Bouali, la Grande-Poste et la place des Martyrs a montré que les citoyens vaquaient à leurs occupations quotidiennes comme à l’ordinaire. Aucun changement de comportement ou incident n’ont été enregistrés. Par ailleurs, Echorouk a noté que la présence policière était ordinaire c’est-à-dire qu’il n’y a pas eu lieu de renforcer la présence des forces de l’ordre comme ce fut le cas lors des « marches » du samedi auxquelles a appelé les RCD. Beaucoup de citoyens faisaient leurs achats quotidiens au niveau des marchés et magasins. Les tables des cafés accueillaient beaucoup de gens qui sirotaient différentes boissons, bref la situation était ordinaire à Alger. Ainsi, les Algériens n’ont pas répondu à l’appel à la prétendue révolte du 17 septembre. A Triolet, sur les hauteurs du quartier populaire de Bab el-Oued, des habitants se sont rassemblés non pas pour protester mais pour saluer l’exécution des promesses de relogement faites par le président de la République. « Le peuple veut la stabilité », ont scandé plusieurs citoyens. « Nous ne voulons pas que les scénarios de la Tunisie, de l’Égypte et de la Libye se reproduisent chez nous, nous ne voulons pas que notre pays replonge dans une autre décennie noire : nous voulons la stabilité et la paix », ont indiqué à Echorouk plusieurs citoyens rencontrés à Triolet. Pour rappel, les investigations des services de sécurité ont montré que parmi les personnes ayant appelé à la révolte du 17 septembre figurent des parties étrangères. Il s’agit notamment de Marocains, d’Égyptiens et de Libyens. Ces étrangers qui se font passer pour des Algériens, tentent d’inciter les jeunes à la protestation contre les conditions économiques et sociales dans notre pays. En plus de cela, ils appellent nos jeunes à mener une révolte à l’instar de celles qui ont eu lieu en Tunisie, en Égypte et en Libye. (Echorouk-17.09.2011.)

 

 **Le Parti des Travailleurs propose ne conférence contre l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays

 

Le Parti des Travailleurs a décidé d’organiser une conférence dans les trois mois à venir, qui sera intitulée « conférence d’urgences », à caractère national et international. L’objectif de cette conférence est de former un front uni contre le colonialisme et contre l’ingérence étrangère dans les affaires internes des pays. Le PT compte, également, animer des rassemblements et meetings à Alger, en collaboration avec d’autres partis politiques et syndicats, visant à mobiliser le peuple algérien contre ce qui est qualifié harcèlement étranger contre l’Algérie, suite à ce qui s’est passé en Libye.

 

La Secrétaire Générale du Parti des Travailleurs, Mme Louisa Hanoune a déclaré dans une conférence de presse qu’elle a animée, vendredi, au siège de son parti à El Harrach à Alger que le bureau politique du parti à fait éloge à la position de l’Algérie qui n’a pas reconnu le Conseil National de Transition Libyen. La secrétaire générale du Parti des Travailleurs a insisté à ce que l’Etat ne reconnaisse pas le CNT Libyen étant issu d’un coup d’Etat international contre la volonté du peuple Libyen et parce qu’il est accusé de crimes contre l’humanité et de barbarie, suite à sa vengeance contre ses détracteurs et la liquidation physique de ses opposants.

 

Elle a, notamment, expliqué que reconnaître le CNT Libyen c’est reconnaître ce « coup d’Etat international » et reconnaître les plans infernaux du futur moyen orient et l’Africom. Avant de terminer que la reconnaissance du CNT donnera la légitimité à Al-Qaida en Libye.(El Khabar-17.08.2011.)

 

***Le secrétaire général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem, a indiqué que la jeunesse algérienne a répondu à l’ex ministre français « Bernard Kouchner », en se mettant du côté de la justice et en montrant l’amour à son pays. Faisant allusion aux appels à une « éventuelle révolution », dont la source est inconnue, lancé dans le face-book, s’inspirant des révoltes de la Tunisie, de l’Egypte et de la Libye.

 

M. Belkhadem a qualifié la présence de dizaines de jeunes au colloque sur « le soutien de la reconnaissance de la révolution palestinienne », hier, à El Harrach, à Alger, de réponse à la déclaration d’un ex ministre français, je cite : « La génération de l’indépendance algérienne est encore au pouvoir. Après elle, ce sera peut-être plus simple ».

 

Répondant à la déclaration de Kouchner, le secrétaire général du FLN, a déclaré à la salle de la Bibliothèque municipale d’El Harrach à Alger : « je suis ravi du choix de la date du 17 septembre pour l’organisation de ce rassemblement, qui est une réponse à tous ceux qui résument la question palestinienne en une simple opération militaire ou d’assassinat, étant entrain de commémorer l’anniversaire du massacre de « Sabra et Chatila », avant d’enchainer : « ce soutien populaire, et en ce jour même, a plus d’une signification ». Belkhadem a, finalement, estimé que les chances de la reconnaissance de l’Etat palestinien par les Nations Unies sont minces : « nous savons que les résolutions des Nations Unies ne rendront pas aux palestiniens leurs territoires ni rapatrieront les palestiniens en leurs pays », a-t-il expliqué. (El Khabar-17.09.2011.)

 

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*Bientôt, le permis à points

 

Le nombre de morts a augmenté de 77 en février2011 et de 86 en mars 2011, comparé à la même période de l’année écoulée.

 

La mouture finale du décret exécutif relatif au permis à points sera soumise la semaine prochaine au gouvernement, a affirmé, jeudi dernier à Alger, le ministre des Transports, Amar Tou. «Le ministère des transports se réunira avec le secrétariat général du gouvernement pour soumettre la mouture finale du décret exécutif relatif au permis à points», a précisé le ministre qui intervenait lors d’une séance plénière au Conseil de la nation, consacrée aux questions orales. L’objectif assigné à une telle mesure est à même «d’inciter le conducteur à opérer un self-control», a-t-il ajouté. Alors qu’on a reculé par rapport à la stricte application du nouveau code qualifié de très sévère par les automobilistes, le gouvernement sort le décret du permis à points. Toutefois, le renforcement de la législation n’a pas permis d’endiguer le phénomène des accidents de la circulation routière. D’ailleurs, le ministre a souligné «la nécessité d’un application rigoureuse du Code de la route». Et, indiquant que «le laxisme enregistré dans l’application du Code de la route entré en vigueur en février 2010 a conduit à une augmentation du nombre de morts sur les routes en février et mars derniers». Plus explicite, il a indiqué que «le nombre de morts a augmenté de 77 en février et de 86 en mars, comparé à la même période de l’année écoulée». Dans ce contexte, il a mis en garde contre une augmentation beaucoup plus importante vers la fin de l’année en cours si la tendance se maintenait. Dans le même ordre d’idées, Amar Tou a annoncé la création prochaine d’une autorité de régulation de la circulation dans les villes.
En précisant que «le texte y afférent était au niveau du secrétariat général du gouvernement». «Le texte juridique portant création et définition de l’organigramme du Centre national du permis de conduire paraîtra prochainement au Journal officiel», a-t-il précisé. Le ministre a également prévu la prochaine création du fichier national du permis de conduire.
Lequel constituera un outil «permettant de contrôler les dépassements parallèlement à l’entrée en vigueur du permis à points», selon lui. En outre, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’une application rigoureuse de l’actuel code de la route.
Le but recherché et de «retrouver les résultats excellents enregistrés en 2010», selon Amar Tou. Qui a souligné par la même occasion que «beaucoup de conducteurs ne respectent pas le Code de la route».(L’Expression-07.05.2011.)

 

*3 tonnes de kif saisies à Biskra

 

**drogue en provenance du Maroc

 

Une quantité de 3 tonnes de kif traité a été saisie par les services de la gendarmerie de la wilaya de Batna dans la wilaya de Biskra. Il s’agit d’une première prise de drogue dans une ville connue plutôt pour être la plaque tournante de trafic d’armes et où généralement les services de sécurité ne saisissaient que des petites quantités de drogue destinées à la consommation locale et pas au trafic transfrontalier comme c’est le cas dans cette affaire.
La valeur de la drogue saisie est estimée à 15 milliards de centimes. Selon le lieutenant-colonel, Lalmas, commandant de groupement de la wilaya de Batna, c’est suite à un renseignement que les enquêteurs ont pu mettre la main sur “le réseau de l’Est” composé de huit personnes qui tentaient d’acheminer une importante quantité vers le moyen-Orient à travers la Libye et l’Égypte profitant de la dégradation de la situation sécuritaire et sociale dans ces pays. Un dealer a été arrêté dans la ville de Barika. Ce dernier a révélé aux enquêteurs l’identité de ses complices membres du réseau qui activaient dans la wilaya de Biskra et c’est là que le “butin” a été découvert ! en effet, une quantité de 3 tonnes bien dissimulée et emballée dans des cartons de 25 kg dans un camion stationné dans un lieu aménagé en parking de véhicules gardé durant la nuit. Cinq personnes ont été arrêtées alors que cinq autres identifiées demeurent en fuite et activement recherchées. La situation sécuritaire et sociale en Tunisie, en Libye et en Égypte facilite la tâche aux narcotrafiquants qui veulent exploiter cette instabilité pour faire acheminer des quantités importantes de drogue de provenance du Maroc vers le moyen-Orient et l’Europe en passant par ces pays où leurs services de sécurité sont mobilisés pour le maintien de l’ordre. Ce qui a poussé les services de sécurité algériens à renforcer le dispositif de contrôle et de surveillance au niveau des frontières, ainsi que les autres unités chargés de la sécurité routière pour contrôler le passage probable de la drogue ou des armes. (Liberté-31.03.2011.)

 

*2 tonnes de kif saisies à Béchar..et des kalachnikovs

 

*Plus de deux tonnes de kif traité ont été saisies dans la nuit du jeudi à vendredi au lieu dit Kadi Hadja, dans la daïra de Tabelbella, (400 km de Béchar), par une unité mobile mixte ANP-Douanes, a-t-on appris auprès de la direction régionale des Douanes de Béchar. Cette opération, qui a eu lieu à proximité de la frontière avec le Maroc, a permis aussi la saisie d’un véhicule tout-terrain et la destruction de quatre autres qui transportaient une quantité de 2000 litres de carburant, a-t-on ajouté. Trois armes offensives de type Kalachnikov et un important lot de munitions ont été également saisies au cours de cette opération.(l’Expression-27.03.2011.)

 

*vol de 7 kilomètres de papiers utilisé pour le tirage de la monnaie algérienne, d’une valeur de 1500 milliards

 

Les services de sécurité Européens l’avaient qualifiée, depuis quatre années et demi, comme étant la plus grosse affaire de vol de papier servant pour le tirage de la monnaie nationale, durant les deux dernières décennies, cette affaire demeure toujours ambiguë et comprend plusieurs zones d’ombre quant aux conditions du vol de 7 kilomètres de papiers utilisé pour le tirage de la monnaie algérienne, catégorie de mille dinars. (Echorouk-26.03.2011.)

 

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*Stratégie industrielle, emploi, organisation des marchés, politique de la santé sont autant de chantiers qui s’éternisent sur la table du gouvernement.

 

On efface tout et on recommence
Même si l’équipe Ouyahia ne reconnaît pas avoir échoué, elle ne l’en exprime pas moins à travers la révision récurrente de plans déjà confectionnés.

 

Le gouvernement tourne-t-il en rond? L’équipe Ouyahia ne cesse de reprendre les mêmes dossiers. Stratégie industrielle, emploi, organisation des marchés, politique de la santé sont autant de chantiers qui s’éternisent sur la table du gouvernement. Entamés depuis plusieurs années, ces projets sont toujours d’actualité. Le gouvernement semble avoir du mal à leur trouver une issue. Les échecs des politiques se succèdent. Les témoignages tombent en cascade ces jours-ci. Avant-hier, le directeur général de la veille stratégique, des études économiques et des statistiques au ministère de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Bacha, a jeté un véritable pavé dans la mare. S’exprimant sur les ondes de la Radio nationale, ce responsable a fait savoir que la stratégie industrielle manque d’opérationnalité. «Une analyse de la stratégie industrielle, adoptée depuis plusieurs années, a révélé un manque d’opérationnalité des actions programmées et c’est pour cela que nous sommes en train d’étudier un plan d’action concret de mise en oeuvre pour arriver à obtenir les résultats souhaités», a-t-il expliqué. Cet aveu d’échec démontre parfaitement qu’il y a une très grande carence en matière de visibilité des actions et de maturation des projets. Pourtant, le secteur en question a bénéficié d’un intérêt particulier de la part des pouvoirs publics. Cette problématique a fait l’objet de plusieurs réflexions et de plans budgétaires importants. L’ancien titulaire dudit ministère, Hamid Temmar, a fait de cette stratégie son cheval de bataille sans pour autant réussir à la mettre sur rails. L’apport faible de l’industrie dans le développement de la croissance économique est un signe qui ne trompe pas. D’où l’urgence d’adopter une nouvelle stratégie. Selon M.Bacha, un nouveau plan d’action de mise en oeuvre de la stratégie industrielle sera bientôt proposé au gouvernement. Ce plan d’action, qui est un dispositif institutionnel visant à encourager la concertation et l’échange entre les opérateurs des différentes filières industrielles pour une meilleure exploitation de leurs potentiels, propose notamment la création d’un conseil national et d’un observatoire des industries agroalimentaires. La semaine dernière, le secrétaire général du syndicat du textile a carrément affirmé que l’Etat a failli. «On a fermé ces entreprises (…) car, il n’y avait pas d’idée sur la manière de créer un secteur intégré regroupant tous les maillons de la chaîne de cette industrie, de la production jusqu’à la distribution», a déploré le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du textile et du cuir (Fnttc), M.Takjout. Intervenant en live sur la Radio nationale, ce responsable syndical a montré que le gouvernement manque de vision. Preuve à l’appui, des entreprises de distribution publiques, dont le chiffre d’affaires atteignait par le passé les 9 milliards de DA, ont été fermées. Pourtant, le marché de la confection en Algérie représente actuellement, environ 400 millions de mètres linéaires, soit 2 milliards de dollars en termes de valeur. Les entreprises nationales détiennent moins de 10% des parts du marché. Le gouvernement a opté pour la solution la plus simple, à savoir le bradage des entreprises du textile. Même si l’équipe Ouyahia ne reconnaît pas avoir échoué elle ne l’en exprime pas moins à travers la révision récurrente de plans déjà confectionnés. C’est le cas d’ailleurs pour le secteur de la santé dont le gouvernement compte revoir la stratégie. Sachant que le secteur est confronté à de sérieux problèmes, la tutelle revient à la case départ. Elle propose une nouvelle configuration du schéma de la santé. Un projet de loi est en cours d’étude au niveau de l’Exécutif. Ce dernier a chargé le ministre de la Santé d’élaborer un rapport général sur ce qui a été réalisé auparavant. Alors que des montants importants ont été dépensés dans la réforme hospitalière ces dernières années, le résultat est loin de répondre aux attentes et d’être celui souhaité. Les grèves et les pénuries de médicaments se multiplient. Le secteur de l’emploi n’est pas épargné. Les différents dispositifs créés dans ce sens n’ont pas justifié une politique de l’emploi qui s’avère plus hasardeuse que ciblée. Dans l’intervalle, le problème du chômage ronge une bonne partie de la jeunesse. Les dernières émeutes qui ont marqué le pays en témoignent. Afin de booster les mécanismes d’embauche, le gouvernement reprend, encore une fois, le dossier en main. Le secteur de l’agriculture et du commerce n’ont pas fait mieux. Malgré la multiplication des formules de sauvegarde, (syrpalac, fonds spécial), les prix des fruits et légumes restent scotchés au plafond. (L’Expression-08.02.2011.)

 

**Les gens divorcent de plus en plus…41 549 enregistrés en 2009.

 

Depuis 2004, le nombre de divorces est passé de 29 731 cas à 31 133 en 2006 et 41 549 en 2009. Des chiffres considérés comme alarmants en liant les conséquences dramatiques sur la cellule familiale de ce phénomène de société.

 

Les cadres du ministère délégué à la Famille invitées au Forum d’El Moudjahid, organisé autour du thème “le phénomène du divorce”, n’ont pas manqué de conclure sur le drame que ce phénomène entraîne pour les familles. Mme Houacine, chef de cabinet du ministère concerné, a, tout en rappelant que le divorce touche toutes les couches sociales y compris les couples de plus de quatre-vingt ans, fait remarquer que 11% des familles sont monoparentales. “Les raisons sont multiples dont certaines liées à la conjoncture qu’a connue le pays, mais arrêter le divorce c’est de l’utopie”, souligne-t-elle, précisant que “ce volet est une des premières préoccupations du ministère mais sans perdre de vue qu’il s’agit aussi d’une thématique transversale nécessitant l’implication de tout un chacun”. Dans le même sillage, Mme Mekhtaf, CES et sociologue de formation, préconise que soit constituée une équipe de recherche sur le complexe du divorce lié à la transformation de la famille. Mme Belhocine abonde sur la question en parlant de la nécessité de prévenir le divorce par la mise en place d’une cellule de recherche ayant pour mission la protection de la famille. “Le divorce touche en premier lieu l’enfant qui naît d’un lien rompu du couple. Il serait donc judicieux de mettre en avant la période d’avant divorce, de sorte à préparer les futurs époux à une vie ensemble, dans une harmonie familiale et comment justement éluder les facteurs pouvant conduire au divorce”, explique-t-elle. Pour Mme Bouraghda, CES, cette ascension du nombre de divorces s’explique aussi par le fait que certains articles du code de la famille, notamment le fameux article 53, relatif au “kholaâ” permettent des facilités à la femme de demander le divorce. “Cependant, les femmes continuent à rencontrer des problèmes en matière de droit au gîte, à la pension alimentaire et à la garde de l’enfant”, souligne-t-elle. Mme Mahdi, CES, aborde le drame qui s’en suit de ce divorce à savoir l’enfant qui subit cela par des troubles psychologiques générés par un manque d’affection et qui vont l’entraîner dans un autre monde, celui de la drogue, de la délinquance, de la déperdition scolaire et autres. Les relations familiales se détériorent pour laisser place à la désagrégation totale. Une autre invitée de marque, Mme Djaâfri, présidente de l’Observatoire algérien de la femme(OAF), se désole de constater que les chiffres du divorce ne font que grimper d’année en année. Elle préconise de préparer le futur couple à la vie commune en expliquant aux deux époux ce qui les attend durant la vie de couple et que tout n’est pas aussi rose qu’on le pense. Son idée repose sur l’expérience de l’Indonésie dans ce domaine. Pour Me Nadia Aït Zaï, avocate connue pour sa position sur le code de la famille qu’elle a toujours critiqué, “la dérive prend de l’ampleur quand on met en avant le droit de la femme à demander le divorce”. Ce n’est pas cela qui met le couple en péril quand on sait que sur le chiffre des divorces, toutes raisons confondues, 12 900 sont à l’amiable. “Il faut cesser d’exhiber le “kholaâ”, comme motif visant à déstabiliser le couple. C’est la Cour suprême qui a décidé que l’autorisation du mari n’était pas exigée pour valider la demande de divorce. Qu’a fait le législateur en 2005 ? Il a tout simplement consolidé la décision de la Cour suprême”, commente l’avocate. Cette dernière saisit d’ailleurs l’occasion pour dire que le code de la famille n’est pas progressé. “Le code de la famille de 1984 est venu remettre en cause certains acquis de famille dont on peut citer le jugement rendu en première instance. On ne demande même pas au mari la raison de demander le divorce. Et le divorce n’est même pas passible d’appel, alors que cela était possible avant 1984, c’est-à-dire du temps où les juges interprétaient selon le droit musulman. La femme avant 1984 était maintenue sur les lieux. Actuellement, on continue à allouer à la femme divorcée une pension alimentaire calculée sur une année de vie conjugale même si le couple à vécu ensemble plus de quarante ans. Le code de la famille ne protège pas la famille parce que tout simplement il ne tient pas compte de la réalité du terrain”, conclut l’avocate. Une représentante de l’association Rachda a attiré l’attention de l’assistance en parlant des conditions déplorables et surtout de l’injustice que subit la femme dans l’Algérie profonde. (Liberté-31.03.2011.)

 

**Victimes du divorce, plus de 50.000 enfants vivent en déséquilibre psychologique

 

Souvent, en cas de divorce, l’on se focalise sur les parents et la nouvelle vie, en solo, qui commence pour tout un chacun. Cependant, les vraies séquelles de cette scission sont subies par les enfants. Les 20.000 cas de divorce sur décision unilatérale du père, recensés en 2010, se sont soldés par un chiffre effarant de victimes, qui dépasse les 50.000, selon les estimations de maître Aït Zaï Nadia lors d’une conférence de presse animée, hier, au forum du quotidien El Moudjahid. Ces «enfants de l’erreur», souffrent parfois terriblement. Le divorce confirmé, ils commencent à s’adonner à la drogue, ils se dévergondent, leurs notes, pour les scolarisés, chutent tandis que d’autres fuguent, tentent le suicide. Tout semble tourner à la tragédie. «Le pire pour eux atteint son paroxysme à l’âge de l’adolescence», a précisé Aït Mehdi Hadjira, psychologue au niveau du ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine. Si l’Algérie est orpheline en termes de statistiques inhérentes à ce mal qui frappe de plein fouet la société, une récente enquête réalisée par l’Union des familles en Europe a démontré que plus de six enfants de divorcés sur dix, soit 63% des personnes dans ce cas, estiment avoir eu des difficultés à surmonter le divorce de leurs géniteurs.
Des témoignages recueillis, on relève celui d’une jeune fille ayant du mal à «avaler cette couleuvre» du divorce parental. «Même s’ils s’engueulaient tout le temps, j’aurais préféré qu’ils ne se séparent pas.»
Un mariage boiteux serait-il moins nocif pour les enfants qu’un divorce réussi, comme l’a affirmé la célèbre thérapeute américaine Judith Wallerstein, dans un livre choc intitulé: «L’héritage inattendu du divorce»? Les oratrices étaient unanimes à répondre par l’affirmative. Comme le dit si bien l’adage «un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès». Me Ait Zaï souligne qu’en dépit des problèmes vécus par le couple, il sera toujours préférable «de rester ensemble pour le bien des enfants». Ceux-ci, s’ils assistent à la fin de la relation de leurs parents, eux aussi seront «plus enclins que les autres à réitérer ce type d’événement», prévient Me Ait Zaï. Très affectées, des mamans divorcées lancent, elles aussi, des cris du coeur: «Avons-nous le droit de faire ça à nos enfants?» Des regrets tardifs? Bourrées de remords, elles ne se rendent compte de cette vérité qu’une fois qu’il est trop tard. Dans une brillante communication, la magistrate s’est attardée sur le vide contenu dans le Code de la famille comportant des textes qui imaginent une société qui n’existe pas. Elle cite les divorces décidés par l’époux. Dans ce cas, regrette-t-elle, «le jugement est définitif en première instance» et «le juge ne fait qu’accepter la demande, il ne peut même pas faire une tentative de réconciliation».
Lui emboîtant le pas, Bouregda Wahida, juriste, pense qu’il est grand temps d’évaluer ce Code de la famille après six ans de son application et connaître ses failles. Elle propose de faire des bilans au niveau des tribunaux pour savoir où on en est réellement quant à ce mal du divorce.
Mme Hassiba Haoucine chef de cabinet au département de la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine a avancé un autre chiffre qui donne le tournis. En une année (2009), pas moins de 162 cas de divorce sont enregistrés chez des octogénaires pendant que d’autres couples se sont séparés durant les trois premiers mois après leur mariage. En Algérie, même le divorce semble n’avoir pas d’âge. (L’Expression-31.03.2011.)

 

****POUR CALMER LE FRONT SOCIAL EN ÉBULLITION
L’Etat débourse plus de 13 milliards de dollars

 

Le gouvernement tient absolument à conduire les affaires de l’Etat sans accroc pour les trois prochaines années.

 

Que vous soyez un travailleur pauvre, un demandeur de logement ou un chef de famille nombreuse, le budget de l’Etat est là pour atténuer vos souffrances. Les revenus tirés de l’exportation des hydrocarbures permettent au gouvernement de Ouyahia de dégager 1200 milliards de dinars en tant que transferts sociaux. C’est ce qu’a affirmé hier Kamel Aïssani, directeur des transferts sociaux et de la protection sociale au ministère des Finances, au cours d’une rencontre à Alger avec le patronat pour expliquer les mesures prises au titre de la loi de finances 2011. Ces transferts sont l’équivalent de plus de 10 milliards de dollars. Ces décisions sont prises pour calmer le front social. Et elles ne sont pas les seules. L’initiative du ministère du Commerce de plafonner les prix du sucre et de l’huile jusqu’à août prochain entrent dans le même cadre. Un autre représentant du ministère des Finances est intervenu affirmant qu’il est possible que ces solutions pour réduire les prix soient étendues à une autre période au-delà du Ramadhan prochain. Le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouïa, a souligné que même la réduction des taxes douanières pour l’importation du sucre visent à apaiser le front social. Même si cette manière de recourir systématiquement à l’importation n’est pas toujours du goût des opérateurs économiques. Le même responsable trouve qu’il n’y aura pas de problème pour financer le soutien des prix des légumes secs décidé par le Conseil des ministres. Plusieurs autres cadres du même ministère sont intervenus pour défendre l’action sociale du gouvernement. C’est ce qu’a fait Abdelmalek Zoubeïdi, directeur général de la prévision et des politiques. Selon lui, il n’est pas exclu que la hausse des prix des produits alimentaires au niveau mondial conduise à un rallongement de la facture des importations de un à deux milliards de dollars. Toutes ces actions seront financées sans problème puisque les réserves de change de l’Algérie de plus de 150 milliards de dollars le permettent. Mais qu’en est-il de la répartition des transferts sociaux? Pour l’habitat, les ressources dégagées sont de 228 milliards de dinars. Quand on se souvient que de nombreuses émeutes ont éclaté à cause du problème du logement, on se rend compte de l’importance de cette donne pour le gouvernement qui veut acheter la paix sociale à tout prix. Pour le soutien aux familles, ce sont 302 milliards de dollars qui sont prévus. Le soutien des prix du lait et des céréales entre dans cette rubrique tout comme les cantines scolaires et le tarif d’électricité. Le soutien aux retraites absorbe 136 milliards de dinars, y compris pour les moudjahidine et les petites retraites. Dans le domaine de la santé, 220 milliards de dinars sont dégagés pour soutenir essentiellement les établissements publics. Démunis, handicapés et titulaires de faibles revenus ne sont pas oubliés puisqu’ils bénéficient de 134 milliards de dinars. C’est dans cette case qu’est rangée la création de l’emploi relevant de l’Agence de développement social bénéficiant à 700.000 personnes. En plus du social, le ministère des Finances assure que le plan des investissements publics jusqu’à 2014 est garanti. Abdelmalek Zoubeïdi rappelle que 2011 est la deuxième année d’exécution du programme quinquennal 2010-2014 qui totalise 280 milliards de dollars. Il indique que le Fonds de régulation des recettes, en 2010, dispose de 4842 milliards de DA. En d’autres termes, la sécurisation de la dépense publique est assurée sur le moyen terme (trois années). Même les réserves de change de 150 milliards de dollars représentent trois années d’importation. C’est cette dépense publique importante qui pose problème pour le gouvernement et le patronat. Ces deux partenaires sont d’accord pour dire que l’investissement et la création d’emploi relèvent des responsabilités de l’entreprise.
Hier, Habib Yousfi, président de la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), a soulevé à nouveau, le problème du crédit documentaire tandis que Slim Othmani, qui intervient au nom de l’Association des producteurs de boissons et membre du Forum des chefs d’entreprise, s’est interrogé sur le devenir du marché informel. D’autres critiquent le recours jugé excessif aux importations. Pour cette année, les importateurs de marchandises se positionneraient entre 37 et 38 milliards de dollars, selon les prévisions de la loi de finances. La croissance économique globale se situerait aux alentours de 4 et 6% hors hydrocarbures. C’est toujours insuffisant pour garantir l’emploi.(L’Expression-08.02.2011.)

 

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*SANTÉ, EDUCATION ET TRANSPORTS
Les trois feux rouges

 

Syndicats et organisations autonomes menacent de mener des actions d’envergure nationale.

 

Plus d’un million de travailleurs sont sur le front de la contestation. Cette colère repose, principalement, sur trois leviers: la santé, l’éducation et les transports.
Le secteur de la santé est en ébullition. Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) entame, dès aujourd’hui, «une grève nationale et illimitée». C’est ce que rapporte un communiqué parvenu hier à notre rédaction. Plus de 125.000 paramédicaux montent au créneau. Ils revendiquent la promulgation «du statut particulier» et l’application des «décisions de réintégration des cadres syndicaux suspendus». Le SAP répond, ainsi, du tac au tac au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Dr Djamel Ould Abbès.
«Le ministère lance un appel solennel à l’ensemble des paramédicaux pour les informer que leurs préoccupations ont été officiellement prises en charge et qu’ils doivent accomplir honorablement leur mission dans l’intérêt du malade», a-t-il lancé, hier, lors d’une visite d’inspection à l’hôpital Djilali-Belkhenchir, dans la capitale. Cela dit, il a encore une fois qualifié cette grève d’injustifiée et d’illégale. Le débrayage des paramédicaux intervient trois jours après la fin des assises sur la santé qui se sont déroulées, en l’absence du SAP, du 3 au 5 du mois en cours, à Alger. Elles ont connu, dès l’ouverture, le retrait du Syndicat des praticiens généralistes (Snpsp), des spécialistes (Snpssp), des hospitalo-universitaires et docents et de l’ordre des médecins. Ces trois corps représentent plus de 60.000 personnes. Ils dénoncent l’absence de débats autour du projet de la nouvelle loi sur la santé. Le secteur de l’éducation connaît, également, une contestation qui s’amplifie. Près de 560.000 travailleurs haussent le ton. Il s’agit de 516.000 agents des corps communs et 40.000 adjoints d’éducation. «Nous n’allons pas nous laisser faire», a averti, hier, Abdelhakim Aït Hamouda, secrétaire du bureau d’Alger du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (Snte). Ce syndicat a été empêché, dimanche, d’observer un sit-in devant le siège du ministère à Alger. Les représentants des corps communs ont désigné des délégués qui ont été reçus par le secrétaire général Abderrahmane Khaldi. «Le secrétaire général a rejeté notre plate-forme de revendications.»
Le département de Boubekeur Benbouzid considére que les revendications des corps communs relèvent du ministère du Travail. Pour leur part, les adjoints d’éducation ne décolèrent pas. «Nous maintenons notre rassemblement prévu le 14 de ce mois, devant le ministère de l’Education nationale», a insisté M.Ferkati, coordinateur national du syndicat de ces adjoints. Ces derniers affirment qu’ils ont été reçus en début de ce mois par M.Khaldi. «Le secrétaire général nous a déclaré que nos revendications seront soumises au Premier ministre», a souligné M.Ferkati. Le département de Benbouzid l’entend-il de cette oreille? Nos tentatives de joindre la cellule de communication du ministère sont restées vaines. Un autre secteur qui vit au rythme de la protestation. Il s’agit de trois créneaux: les transporteurs, les taximen et les moniteurs d’auto-école. Ils représentent plus de 300.000 intervenants dans ces secteurs. «Nous attendons la fin février. Si le ministère ne répond pas à nos doléances, nous entamerons une grève nationale», a menacé récemment le président le la Fédération nationale des transporteurs des voyageurs et de la marchandise (Fntvm). Cette fédération représente plus de 144.000 travailleurs. Les taximen ne sont pas en reste. Ils sont 140.000 a crier leur désarroi. La Fédération nationale des chauffeurs de taxi (Fnct) a menacé, par le biais de son président, Hocine Aït Braham, de s’aligner sur la position de la Fntvm. Même son de cloche à la Fédération nationale des auto-écoles (FNA). Le pays risque d’être paralysé dans le cas où ces fédérations mettaient leurs menaces à exécution. Cela ne semble pas inquiéter, pour autant, les responsables du ministère des Transports. Nous avons essayé, à maintes reprises, de les joindre, sans résultat. La colère qui couve dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des transports risque de provoquer un embrasement général. (L’Expression-08.02.2011.)

 

**L’Etat et les priorités de l’heure

 

Tout le monde a eu sa part. Le Conseil des ministres, tenu jeudi dernier, a annoncé des mesures à l’adresse de plusieurs franges de la société. De la classe politique (levée de l’état d’urgence et accès aux médias lourds) à l’ensemble de la société («débroussaillage» de l’emploi des jeunes, préservation du pouvoir d’achat, facilitations d’accès au logement et qualité du service public), jusqu’aux trabendistes (qui ne seront pas inquiétés) en passant par les commis de l’Etat (dépénalisation de l’acte de gestion) et les administrateurs en général (obligation de résultat), l’éventail est large. Ceci dit, commençons par ordre de priorité. D’abord, les nouvelles mesures au profit de la société (emploi, alimentation, logement et droits des administrés). Pour sortir au plus vite un maximum de jeunes du chômage, le Conseil des ministres offre la possibilité aux jeunes universitaires d’agir en groupe pour réaliser leur projet dans le cadre du microcrédit. Il facilite sans tarder l’accès au crédit bancaire des PME. Il prolonge la durée du pré-emploi. Il élargit les incitations à recruter des jeunes jusqu’au secteur agricole. S’agissant du pouvoir d’achat, les subventions de l’Etat s’étendront, en plus des céréales, du lait, du sucre et de l’huile, aux légumes secs. Le secteur public s’impliquera encore plus dans l’approvisionnement en produits alimentaires de base pour contrer la spéculation et assurer une meilleure régulation du marché. A cet effet, les 5000 postes de contrôleurs prévus dans le programme quinquennal, à l’horizon 2014, devront être pourvus en totalité avant la fin 2012. En matière de logements et en plus de l’obligation faite au gouvernement d’avoir à accélérer le rythme de réalisation et de distribution, un nouveau moyen est introduit. Un fonds de garantie des crédits bancaires accordés aux citoyens pour la construction ou l’acquisition d’un logement, sera mis en place. Ce qui viendra à bout des dernières hésitations des banquiers. Et pour clore ce chapitre, l’administration s’est vue plus que priée d’améliorer ses relations avec les citoyens. Ainsi, il lui est demandé d’alléger, autant que faire se peut, la consistance et les délais de traitement des dossiers administratifs. Tous types confondus. Que ce soit pour la disponibilité du 12S ou la délivrance des documents biométriques. Il lui est également demandé d’ouvrir grandes ses portes aux citoyens pour une écoute et un dialogue réels. Que ce soit ceux de l’APC, de la daïra ou de la wilaya ou tout autre service. L’autre chapitre s’adresse précisément aux responsables de l’administration qui seront désormais tenus à une obligation de résultat. Celle-ci sera fonction de leur présence sur le terrain et de la qualité des prestations de service dont ils ont la charge. Dans le même registre, les commis de l’Etat que sont les opérateurs économiques du secteur public, sont maintenant rassurés, l’acte de gestion est enfin dépénalisé. Ils pourront sans crainte prendre des initiatives dans l’intérêt de leur entité. Avec des limites cependant. Ne pas confondre dépénalisation et impunité. Le Conseil des ministres s’est également penché sur le problème de l’économie informelle. Il considère que les priorités sont ailleurs. Les trabendistes ont donc de beaux jours devant eux. Voilà pour le fond. Pour la forme et maintenant que l’état d’urgence va être levé (tout simplement remplacé par une loi antiterroriste. Qui s’en plaindrait?) et que l’accès aux médias lourds est acquis à toutes les formations politiques légales, c’en est fini de la fuite en avant. Discourez, étalez vos programmes, proposez, ralliez le plus de voix à vos idées! Sur les plateaux télé. Sur les antennes radio. Moments de plaisir, en perspective, garantis. (L’Expression-05.02.2011.)

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**Abderrazak El Para : Révélations sur l’itinéraire d’un chef terroriste

 Arrêté au mois de mars dernier, Abderrazak El Para, de son vrai nom Amari Saïfi, né en avril 1966 à Guelma, est actuellement en prison. Les révélations, qu’il aurait faites durant son audition, constituent une mine d’informations qui pourraient compléter les pièces manquantes du puzzle de ce personnage et son itinéraire terroriste, depuis qu’il était militant du parti dissous en 1990, à Guelma.

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Soudeur de métier, il rejoint l’Armée nationale populaire en 1985 et signe un contrat de 4 ans au sein des forces spéciales. Après une formation de six mois, il obtient le grade de caporal et se fait muter à la 4e  Région militaire, plus précisément à Laghouat. C’était vers 1988, et c’est là qu’il rencontre Hassan Hattab, alors qu’il passait son service militaire dans la même caserne. Les deux vont tisser des relations très étroites. Début 1991, Abderrazak est muté à la 1re Région militaire, exactement à la résidence (El Afia) du ministre de la Défense, Khaled Nezzar, où il occupe le poste de sentinelle. Quatre mois plus tard, son contrat avec l’armée prend fin. Il retrouve la vie civile. Il rejoint les rangs du parti dissous à Guelma. Deux ans après, il se retrouve sur la liste des personnes recherchées parce qu’il avait donné de l’argent à des terroristes. En 1994, il sera blessé à la jambe lors d’une tentative d’arrestation par les gendarmes. Il se déplace au quartier Benzerga, à l’est d’Alger, pour voir son ami Hassan Hattab, qui était déjà en activité dans les maquis du GIA.

El Hadja Yamina, la mère de Hassan, et son frère Amine, l’accueillent et lui organisent le contact. Un émissaire le dirige vers le maquis de Benzerga, le refuge de Hattab. Il y passe une longue période, durant laquelle il fait connaissance des Afghans algériens et assiste aux conflits internes apparus entre Djamel Zitouni, émir du GIA, et Halis, le chef de la zone II. Celui-ci est renvoyé à Jijel, et son poste confié à Hassan Hattab vers la fin 1995. Il prend part à des opérations criminelles dans la région de Bouira. En 1996, vu son «engagement» au sein du groupe, Djamel Zitouni le nomme conseiller militaire au sein de Katiba El Khedra (phalange verte), une sorte de garde prétorienne, il est chargé de la collecte des fonds au profit des différentes katibate. Après l’élimination de Zitouni par ses pairs, Antar Zouabri est autoproclamé émir sans le consensus des chefs de zone. C’est alors que l’émir de la zone II, Hassan Hattab, se retire et s’attire les foudres de son nouveau chef.

D’autres chefs annoncent leur dissidence avec Zouabri et tiennent une  réunion pour créer le GSPC, vers la fin de 1998 dans les monts de Taghda, avec comme émir Abou Mossab Abdelwadoud, de son vrai nom Abdelmadjid Dichou. Abderrazak El Para rallie au GSPC les zones 5 et 4, ainsi que celle du Sud, dirigée alors par Belmokhtar.
L’été 1999, Dichou écarte Abou Ibrahim (Nabil Sahraoui) de son poste d’émir de la zone 5. Mais entre-temps, Dichou meurt dans une embuscade tendue par les forces de sécurité, et sa décision reste lettre morte, notamment après la désignation de Hassan Hattab à la tête du GSPC. Un poste qu’il avait assuré (par intérim) en 1998, juste avant la désignation de Dichou. En 2000, il nomme El Para à la tête de la katiba de Djebel Labiodh qui domine les monts de Ouastili, à l’est du pays.

L’émissaire yéménite de Ben Laden qui voulait rallier le GSPC à Al Qaîda

En 2000, il rencontre un Afghan yéménite en compagnie de Belmokhtar. L’invité a pour mission de rallier le GSPC à Al Qaîda de Ben Laden et de créer le Front du Sahel. L’idée l’emballe, mais il lui faut des moyens. En 2001, lors d’une embuscade qui a fait 12 morts parmi les militaires, et la destruction d’un hélicoptère, il est blessé et encerclé durant trois jours. Il réussit à s’échapper pour rejoindre son fief, Djebel Labiod à Tébessa.
Durant cette période, Abou Zeid est l’un de ses plus proches compagnons. D’opération en opération, il fait des dizaines de morts parmi les militaires, les douaniers et les gardes communaux. Après les attentats du 11 septembre 2001, l’idée de rallier Al Qaîda fait son chemin au sein de l’organisation. Hassan Hattab est très réticent. Il est acculé par Nabil Sahraoui, Abderrazak El Para et Mokhtar Belmokhtar.

Au début de 2002, Abderrazak arrive au nord du Mali, où il est pris en charge par Hassan Alam (abattu), un terroriste du GIA, installé dans la région du Sahara, qui connaît parfaitement le terrain où il a tissé des relations avec les chefs de tribus, aussi bien Touareg que Brébiches (arabes).
Il rencontre un notable, Baba Ould Sid Echeikh, qui lui  propose un lot d’armement pour un prix de 20 millions de francs CFA. D’autres notables du Niger et de la Mauritanie lui ont fait des offres pour un lot de fusils AK pour 13 millions CFA, et des missiles air-sol (SAM)  pour 5 millions la pièce.
En août 2002, il revient à Djebel Labiod, à Tébessa, doté d’importantes cargaisons d’armes. Il entre en conflit avec Belmokhtar, qui était de passage à Batna. En janvier 2003, Abderrazak, à la tête de la phalange de Taghda, composée de quelque 150 terroristes, organise l’assaut contre un convoi de parachutistes, à Batna,  faisant 36 morts. Il récupère 34 kalachnikovs, un fusil mitrailleur, et laisse pour morts  six de ses éléments. Belmokhtar, alors émir de la zone du Sahara, entre en colère contre lui. Il lui reproche de ne pas partager les armes d’une manière équitable.

Les Allemands ont payé 5 millions d’euros pour libérer les otages

Accompagné d’Abou Zeid et d’une vingtaine de terroristes, il se dirige vers  le Tassili. L’endroit où il a toujours rêvé d’instaurer un émirat. Sur son chemin,  il rencontre plusieurs groupes de touristes étrangers en bivouac entre Djanet et Tamarasset. C’était fin décembre 2002. Hassan Hattab est mis devant le fait accompli. Il est contre l’opération. El Para n’en a cure. Il enlève les touristes et les fait prisonniers dans deux endroits différents, l’un à Tamanrasset et l’autre à Djanet. Il contacte par téléphone le P/APC d’Illizi pour lui faire part de son acte. Le groupe d’otages détenus à Tamanrasset (14 personnes) est libéré, en juillet 2003, par les forces de sécurité. L’autre groupe (17 personnes), est dirigé par Abderrazak vers le nord du Mali. Baba Ould Sidi Echeikh et Ayad Ag Ghali, le capitaine des services maliens Lamana (tué il y a deux ans dans sa maison par des terroristes) et Bahanga offrent leurs services pour servir de négociateurs.
Au début des pourparlers, Abderrazak réclame 25 millions d’euros, mais à la fin accepte la somme de 5 millions d’euros. Une petite partie est partagée entre les négociateurs, et les otages sont libérés en août 2003. La même date où Hassan Hattab est évincé de son poste, pour être remplacé par Nabil Sahraoui. Il est maintenu en détention (jusqu’en 2007). Entre-temps,  El Para, avec l’aide de Abou Zeid, étend ses activités en Mauritanie où ses déplacements commencent à être retardés à cause de la présence renforcée des troupes militaires maliennes du fait de la préparation du Rallye Paris-Dakar. Il contacte le défunt capitaine Lamana et lui demande d’intervenir pour éviter la présence des troupes sur son passage en contrepartie de l’argent. L’officier encaisse, mais le dispositif reste en place.  
El Para diffuse alors un communiqué dans lequel il menace de passer à des actions terroristes. La décision d’annuler cette course est prise à Paris. Nabil Sahraoui est abattu par les forces de sécurité en juin 2004. Abdelmadjid Droudkel le remplace et, quelques semaines plus tard, El Para envoie la première cargaison d’armes achetée avec la rançon versée par les Allemands. Le convoi est repéré et pilonné par l’ANP. L’autre partie est restée au nord du Mali, où Abderrazak réussit à acheter le ralliement de nombreux Maliens, Nigériens et Mauritaniens à ses rangs. Ses déplacements entre ces pays deviennent courants.*Salima Tlemçani.  (El Watan-25.06.2011.)

 **Au Tchad, il était l’invité d’honneur et non le prisonnier

 Avec une colonne de plusieurs dizaines d’hommes, il décide d’aller au Tchad, il arrive au Tibesti, là où se trouve le fief de l’opposition armée.

Il est reçu comme invité avec ses 47 éléments, avant d’être installé, avec armes et bagages, par le président du MDJT (Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad), Hassan Abdellah Mardigué en personne, à une quarantaine de kilomètres des lieux. Les discussions entre les deux hommes concernent le projet d’installation d’une base arrière pour l’achat et l’acheminement des armes du Soudan.
Le chef du MDJT lui propose des Stinger, ces missiles redoutables qui étaient chez les talibans et que les Américains recherchaient. Mais un avion US de type  Jaguar survole la région.

La position de Abderrazak est détectée. Quelques jours plus tard, des hommes de Hassan le désarment, lui mettent des menottes et procèdent à son arrestation. Il apprend plus tard, de la bouche d’un officier rebelle, que Hassan négociait avec les Américains son extradition. L’officier l’aide à fuir en l’hébergeant chez lui durant 15 jours. Durant cette période, il veut à tout prix revenir au Mali. Il reçoit des notables qui lui font des offres de service. Parmi ces derniers, Brahim Bahanga, leader de la rébellion malienne, qui lui promet de rejoindre Kidal après une halte à Agadez au Niger. Entre-temps, l’officier tchadien arrive à réconcilier le chef des rebelles avec Abderrazak, qui revient à son campement. La contrepartie, c’est de laisser venir une équipe de télévision française le filmer, les mains menottées. L’objectif est de faire la propagande au profit du mouvement. L’interprète, qui a joué le rôle d’intermédiaire, est un agent des services libyens infiltré dans les rangs de la rébellion.

Après le passage de l’équipe de télévision, ce dernier lui promet de l’aider à rejoindre le Mali avec tous ses accompagnateurs. Une dizaine seulement resteront au Tchad. Les autres prennent le départ avec l’espion libyen qui les mène droit vers son pays, où les services les prennent en charge dès leur arrivée. Abderrazak est pris à part. Trois officiers supérieurs des renseignements lui proposent de prendre la direction du MDJT. Il refuse. Il passe d’une caserne à une autre jusqu’à ce qu’il soit remis à l’Algérie. C’était le 27 octobre 2005.Depuis, aucune nouvelle sur son sort n’a été donnée.*Salima Tlemçani- (El Watan-25.06.2011.)

 **Hattab assigné à résidence, Abderrazak El Para en prison

 Dès la levée de l’état d’urgence et l’entrée en vigueur de l’ordonnance portant amendement du code de procédure pénale, les 6 et 7 mars dernier, Amari Saïfi, dit Abderrazak El Para, et Hassan Hattab ont été présentés à la justice, au même titre que trois autres chefs terroristes, dont Athmane Touati, dit Abou El Abbas, l’officier exégète et membre fondateur du GSPC, pour au moins une dizaine d’accusations. Selon des sources judiciaires, le juge d’instruction, en charge de ce dossier, a placé El Para et ses trois compagnons d’armes sous mandat de dépôt. 

El Para avait été remis par les services libyens aux autorités algériennes en 2005, après son arrestation par les rebelles tchadiens, en 2004. Il sera maintenu dans une caserne du Département du renseignement et de sécurité (DRS), à Alger, puis à Béchar, avant d’être déféré devant le parquet d’Alger pour être placé sous mandat de dépôt et incarcéré en mars dernier. Le même juge a assigné à résidence surveillée Hassan Hattab, désormais coupé de ses proches jusqu’à son procès. Ce sont les premiers terroristes sur lesquels les nouvelles dispositions du code de procédure pénale se sont appliquées. Celles-ci prévoient dès l’inculpation, soit le mandat de dépôt et donc l’incarcération, soit l’assignation à résidence, décidée par le juge d’instruction territorialement compétent, et sous son contrôle pour une période de trois mois, renouvelable trois fois au maximum.
 Ainsi, sur les cinq chefs terroristes, seul Hassan Hattab est assigné à résidence surveillée. Selon des sources proches du dossier, Hattab a été arrêté chez ses beaux-parents à El Harrach. Le scénario de sa reddition a été rendu public dans le seul but de provoquer une hémorragie dans les rangs du GSPC. Or, Hassan Hattab était depuis plus de deux ans, coupé de ses «hommes». Condamné à mort par la direction du GSPC, alors entre les mains de Nabil Sahraoui abattu par les forces de sécurité, il avait réussi à fuir avec quelques éléments qui lui étaient fidèles, pour s’isoler dans sa région natale.

Il prend attache avec les autorités sécuritaires pour négocier sa reddition, mais celle-ci n’aboutit pas, vu les conditions qu’il avait mises en avant. Il sera détenu dans une caserne pendant des mois, avant qu’il ne réintègre son domicile familial, mais gardé sous la surveillance du DRS. Dès la levée de l’état d’urgence, il sera arrêté et présenté au parquet d’Alger, puis déféré devant le juge d’instruction qui l’assigne à résidence. Le même itinéraire que celui d’Abou El Abbas, de son vrai nom Athmane Touati, considéré comme l’un des vétérans du GSPC. Il était parmi les premiers terroristes à rejoindre le GIA, en 1993, pour écumer les régions du centre du pays, avant de rallier Hassan Hattab, avec lequel il a créé le GSPC. Bras droit de l’émir Yahia Abou El Haithem, de son vrai nom Saâdaoui Abdelhamid, abattu en novembre 2007, lors d’une opération des forces de l’ANP, à Oued Aïssi, dans la wilaya de Tizi Ouzou.

Natif de Bordj Menaïel (1965), il était à la tête de la zone II, après l’élimination de Zouhir Harrak, alias Sofiane Fassila. Dès la nomination de Rachid Abdelmoumen, dit Houdeifa Abou Younes Al Assimi, Droukdel lui confie la plus «importante» mission : celle du «juge et mufti» de l’organisation terroriste. Certaines sources sécuritaires affirment qu’il a été arrêté et qu’il aurait négocié l’appel de reddition lancé à ses anciens «compagnons d’armes» et bénéficié ainsi des dispositions de la charte portant réconciliation nationale. D’autres déclarent plutôt qu’il se serait rendu, mais bien après l’expiration du délai de la loi. Lui aussi, dès la levée de l’état d’urgence, a été présenté à la justice et le juge l’a placé sous mandat de dépôt, tout comme d’ailleurs Abderrazak El Para.*Salima Tlemçani…(El Watan-21.06.2011.)

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**Lancement d’une quinzaine de projets routiers à Alger en 2011 

 

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 Plusieurs projets de réalisation d’infrastructures  routières dans la wilaya d’Alger seront lancés en 2011 avec une enveloppe  financière globale de 30 milliards de dinars, a annoncé jeudi le ministre des  Travaux publics, Amar Ghoul.  « Environ une quinzaine de projets routiers seront lancés en 2011 dans  l’est, le centre et l’ouest de la capitale, en complément des projets d’infrastructures  et d’aménagements routiers précédents, pour rendre plus fluide la circulation  automobile à Alger », a déclaré Amar Ghoul à la presse à l’issue d’une visite d’inspection  de plusieurs projets en cours de réalisation.          

Ces nouveaux projets, inscrits au titre du quinquennat 2010-2014, devraient  raccorder directement plusieurs zones urbaines à la rocade sud d’Alger (Ben  Aknou-Dar El Beida) et même au segment centre de l’autoroute Est-Ouest, a-t-il  précisé. 

Il s’agit essentiellement, selon le ministre, de réaliser un grand viaduc long  de 2 km reliant Baraki à Oued Ouchayah et le dédoublement des chemins de wilaya  121 (Ain Taya-Khemis El Khechna), 122 (Reghaia-RN24) et 149 (Tamenfoust-Rocade  sud).  

Selon les explications fournies par des responsable de la Direction  des Travaux publics d’Alger (DTP), les projets en question comprennent également  des liaisons routières de contournement des agglomérations de Saoula et Draria,  ainsi que la réalisation de trois trémies, à Said Hamdine (Bir Mourad Rais),  Garidi (Kouba), alors que la troisième devra relier la Place Addis Abeba (Mouradia)  au Val d’Hydra sur 1 km.      

Concernant l’équipement de l’autoroute Est-Ouest  (1.216km), Amar Ghoul a indiqué que les appels d’offre relatifs au projet de  réalisation des points de péage et des aires de repos le long de cette autoroute,  seront lancés après « la validation du cahier de charge par la Commission nationale des marchés ». (El Watan-30.12.2010.)

 **Les médicaments prescrits par des médecins résidents ne seront pas remboursés 

 * Plusieurs patients ne cachent pas leur inquiétude et leur mécontentement vis-à-vis de cette décision..

Alger…Un grand nombre de pharmaciens ont enregistré des pertes financières à cause de la décision d’élargir la liste des médicaments non remboursables. Cette décision concerne uniquement les médicaments prescrits par des médecins résidents et a exclu ceux prescrits par des médecins spécialistes. Le Syndicat des pharmaciens a appelé à trouver des solutions pour rembourser les personnes assurées qui sont suivies par des médecins généralistes.Les services de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) ont renouvelé la circulaire du 24 janvier portant sur la restriction de l’utilisation des assurés de la carte « Chifa » chez les pharmaciens. Les mêmes services rappellent aussi que seuls les médicaments prescrits par des médecins spécialistes seront remboursés, excluant ainsi ceux prescrits par des médecins résidents. Plusieurs patients ne cachent pas leur inquiétude et leur mécontentement vis-à-vis de cette décision, notamment au niveau des régions intérieures du pays où il n’y a pas suffisamment de médecins spécialistes. En effet, il arrive souvent qu’au niveau de ces régions éloignées que les médecins résidents prescrivent une liste de médicaments pour les malades. Cependant les pharmacies conventionnées refusent de les rembourser, vu qu’ils sont des malades chroniques et qu’ils devraient s’adresser aux médecins spécialistes et non pas aux médecins résidents. « Pourquoi doit-on être de garde la nuit au niveau des hôpitaux alors que les médicaments que nous prescrivons aux malades ne sont pas remboursés ? », s’interrogent plusieurs médecins résidents. Les services de la CNAS justifient leur refus de rembourser ces médicaments afin d’éviter aux patients des erreurs médicales qui peuvent induire leur mort, notamment s’il s’agit de médicaments dangereux comme ceux utilisés pour le traitement de l’hypertension artérielle ou du diabète. Ils estiment que le médecin spécialiste est le seul qui peut prescrire ce type de médicament vu sa longue expérience dans le domaine médical. Les médecins résidents ont, par ailleurs, appelé à mettre à la disposition des malades des médecins spécialistes durant la nuit au niveau des hôpitaux afin qu’ils puissent prescrire les médicaments utilisés dans le traitement des malades chroniques. Des sources bien informées de la CNAS , affirment que les employés de Sonatrach et ceux du corps militaire ouvrent droit au remboursement. Cette affirmation intervient après le refus de plusieurs pharmaciens de rembourser des détenteurs de la carte « Chifa » vu que leurs ordonnances  mentionnent la société Sonatrach ou le corps militaire. Sur un autre plan, le représentant du Syndicat national des officines, le docteur Fayçal Abed, a relevé un manque dans l’approvisionnement des pharmacies en médicaments. A ce propos, il a précisé que le nombre de médicament introuvables au niveau des pharmacies dépasse les 230, dont 170 destinés au traitement des maladies chroniques. Selon lui la rareté de ces médicaments est due à la mauvaise gestion de la distribution. Selon lui les pharmacies qui se trouvent dans les régions rurales ne sont pas approvisionnées régulièrement en médicaments.. (Echorouk-05.02.2011.)

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Abou hafs était le coordinateur du GSPC

Le dernier cerveau des attentats-suicides abattu à Bouira

 Bourihane Kamel alias Abou Hafs un proche collaborateur de Droukdel, chef de la commission des relations extérieures au GSPC, âgé de 36 ans, originaire de Keddara, wilaya de Boumerdès, est tombé dans la nuit du vendredi à samedi à Bouira après seize années au maquis terroriste. Il est derrière les attentats kamikazes perpétrés dans la capitale en 2007. Bourihane Kamel était le coordinateur des zones et phalanges du GSPC (devenu Aqmi). Il est également membre influent au conseil des notables (majliss El-Ayane) au sein de l’organisation terroriste. Selon une source sécuritaire, les services de sécurité ont intercepté le chef terroriste, suite à un renseignement précieux, dans une embuscade sur la RN 33 reliant Haïzar à Tikjda dans la wilaya de Bouira. Le terroriste était à bord d’un véhicule de type DSM qui s’est avéré être un véhicule volé à un citoyen, dans un faux barrage, et qui a été séquestré jusqu’à une heure tardive de la nuit. Le chef terroriste se rendait à un conclave avec les “émirs” des phalanges et seriate de la région centre sur instruction de Droukdel pour reconstituer les phalanges. Son arme de type Kalachnikov a été récupérée dans cette opération. Selon les observateurs de la scène sécuritaire, cette opération constitue un vrai coup dur à l’organisation de Droukdel d’autant que Abou Hafs faisait partie de la dernière génération des vétérans du GSPC encore actifs et également la dernière carte de Droukdel pour réactiver les attentats terroristes particulièrement les attentats kamikazes surtout après l’élimination du terroriste Rachid Abdelmoumen alias Younès Abou Hodeïfa, le chef de la commission militaire abattu à Tadmaït. Son sinistre palmarès est jalonné de plusieurs massacres. Il est le cerveau des attentats kamikazes dans la capitale, du 11 avril 2007 ainsi que du double attentat du 11 décembre 2007 à Hydra et Ben Aknoun. Il faisait parti du noyau dur du GSPC avec Abdelhamid Saâdaoui alias Yahia Abou Haïthem ex-“émir” de la zone 2, abattu, et Harek Zoheir alias Sofiane Fassila, le cerveau des attentats abattu lui aussi. Droukdel misait beaucoup sur ce chef terroriste qui était le responsable militaire de la région du centre chargé des relations extérieures et coordinateur après la neutralisation de Louzaï Mourad alias Nouh Abou Koutada abattu à Khaïther à El-Bayadh. (Liberté-06.02.2011.)

 ** rencontre nationale pour «débattre de la situation actuelle « LADDH, SNAPAP, CLA, SATEF et CNES planchent sur la criseLa société civile prépare la riposteLa Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh) version Bouchachi organise, demain vendredi, à la Maison des syndicats de la capitale, conjointement avec quatre syndicats autonomes – Snapap, CLA, Satef, Coordination sections CNES – une rencontre nationale pour «débattre de la situation actuelle et des moyens à mettre en œuvre et des actions à mener pour empêcher la marginalisation d’un nombre de plus en plus important de jeunes et, par la même occasion, empêcher que le pays ne s’enfonce encore plus dans le chaos». Au-delà de l’importance de son ordre du jour, ce rendez-vous a surtout le mérite de rassembler des organisations de la société civile issues d’horizons divers autour d’un thème éminemment politique.

En dehors des alliances conjoncturelles qui les ont liés sur, par exemple, la question des salaires ou des libertés syndicales, les syndicats autonomes ne se sont, en effet, presque jamais avancés sur un terrain autre que le leur.
A l’instar du monde politique, les nombreuses tentatives de constituer un front syndical libre en Algérie ont, pour une raison ou pour une autre, toujours avorté par le passé. Le fait qu’aujourd’hui autant de syndicats soient parvenus à s’unir autour d’un «SMIG» politique et social peut laisser penser qu’une prise de conscience s’est produite au sein de la société civile. A ce propos, Rachid Malaoui, le président du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) s’est félicité, dans une déclaration faite hier à El Watan, que les participants à cette rencontre, qu’il a qualifiée d’«importante», n’aient pas fait dans le corporatisme et se soient sentis interpellés par la situation catastrophique qui prévaut actuellement dans le pays.

Colère de la jeunesse

Evoquant les dernières émeutes qui ont secoué de nombreuses grandes villes du pays et l’état d’extrême détresse dans lequel se trouve la jeunesse algérienne, M. Malaoui fera savoir que les cinq signataires de l’appel plaidant en faveur de la tenue d’une telle rencontre conviennent tous «que l’on ne peut pas laisser les choses en l’état» et s’accordent tous sur le fait qu’«il est urgent de faire quelque chose». «Avec le temps, tout le monde a compris que le changement viendra non pas du pouvoir mais de la société civile. Par ailleurs, nous ne pouvons plus agir comme s’il ne s’était rien produit», a expliqué notre interlocuteur, avant d’ajouter que leur action consiste aussi à accompagner et à donner du contenu à la colère de la jeunesse. Même si Rachid Malaoui s’est voulu très prudent et s’est refusé à anticiper sur les résultats des débats qui auront lieu vendredi, il dit espérer tout de même que «malgré la diversité de nos préoccupations, de nos champs d’intérêt et des différends qui peuvent exister, pouvoir montrer la maturité qui doit absolument nous habiter afin de dépasser les clivages et par la même fédérer les efforts pour la construction d’un avenir meilleur pour les Algériennes et Algériens».

Dans un communiqué rendu public mardi, la Laddh, le Snapap, le CLA, le Satef et le CNES ont néanmoins annoncé la couleur et donné une idée sur la direction dans laquelle iront les débats de vendredi. Connues pour leur engagement pour la défense des libertés et des droits de l’homme, les cinq organisations ont demandé «à ce que soient libérés ceux qui sont considérés comme ’émeutiers’ car  ceux qui ont contribué, par leurs décisions et actes de gestion autoritaire, à fabriquer les ‘émeutiers’ sont les premiers à devoir comparaître devant la justice».

Elles exigent, par ailleurs, la levée de l’état d’urgence et l’ouverture du champ médiatique, politique, syndical et associatif «afin que les conflits puissent être réglés par la force d’un droit qui prend en charge les intérêts et les préoccupations de la majorité de la population et non pas par le droit d’une force qui protège les intérêts d’une minorité». (El Watan-19.01.2011.) 

**Après 4 jours de fermeture : longues files d’attente au niveau des postes et des banques

 La vie retrouve progressivement son cours normal. Après les manifestations et les émeutes vécues ces derniers jours à cause de la flambée des prix de l’huile et du sucre, les gens commencent à se rendre aux bureaux de poste pour retirer de l’argent, payer un mandat ou pour d’autres raisons.

Pour rappel, ces bureaux de poste ont baissé rideau lors de ces manifestations survenues il y a quatre jours. En effet, ceux d’Alger ont été pris d’assaut par les citoyens, notamment le bureau d’Amirouche à Hussein Dey, celui de Kouba et d’El Madania. Soulignant que de nombreux citoyens n’ont pas pu retirer de l’argent dans un bon nombre de bureaux de poste à cause du manque flagrant de liquidité. D’autres citoyens se sont, par ailleurs, plaints des longues files d’attente au niveau de plusieurs bureaux de poste. Un citoyen qui s’est rendu au bureau de poste d’Amirouche pour retirer son salaire a déclaré au journal Echorouk : « Je suis venu retirer mon salaire. Je suis ici depuis plus d’une heure à attendre mon tour. Hélas la file d’attente est encore longue, ainsi je dois attendre quelques minutes encore ». La situation n’est pas différente au bureau de poste d’El Madania. Alors qu’un citoyen tenant dans sa main un jeton portant le numéro 145 attend avec impatience son tour, l’appareil d’appel  affiche le numéro 98.  Il faut donc  s’interroger sur le temps que doit attendre encore ce citoyen pour que son tour arrive. Ce bureau de poste a pris une mesure privant les citoyens d’utiliser leurs cartes magnétiques pour retirer de l’argent. Cette mesure a induit une longue file d’attente au niveau des guichets de retrait par chèque. Un citoyen a affirmé que cet important nombre  de personnes qui se rendent dans ces bureaux de postes est dû  à la fermeture des certaines dans les quartiers populaires  pendant les quatre jours de manifestations. Même constat pour les banques, qui ont également pris  de mesures similaires. Mardi après midi, les marchés de la capitale ont repris leurs activités ordinaires, notamment celui de Laakiba à Belcourt. Pour rappel, cette localité a connu de violents actes de destruction vendredi dernier. Les commerçants exerçant dans l’informel sur les trottoirs sont revenus en masse. A Ben Omar à  Kouba, de nombreux commerçants exerçant dans l’informel ont envahi les trottoirs de la route qui mène jusqu’à l’agence de bus de ladite localité. En effet, on a constaté mardi que les prix des fruits et légumes connaissent toujours une flambée. Par exemple 1 kg de pomme de terre qui coutait entre 30 et 35 DA avant le déclenchement des manifestations, est maintenant fixé à 40 DA le kilo. (Echorouk-12.01.2011.)  

 **forte érosion du pouvoir d’achat et flambée des prix des produits alimentaires

Une étude réalisée par une institution, composée de plusieurs syndicats autonomes, a révélé que le pouvoir d’achat des citoyens algériens a baissé de 60 % en deux années seulement, plus précisément depuis la revue à la hausse du Salaire National Minimum Garanti (SNMG) en 2008. L’érosion du pouvoir d’achat se poursuit et atteindra les 100 % en 2011, selon cette étude.

En parallèle à l’érosion du pouvoir d’achat des citoyens algériens, les prix des produits de large consommation connaissent une augmentation constante. A titre d’exemple ils ont connu une hausse de 30 % en 2010. En revanche, le salaire du mois de décembre de la même année ne suffit, selon cette étude, que pour faire vivre une famille moyenne pour 15 jours. Alors que les prix de plusieurs produits alimentaires de premières nécessité tels que l’huile, le sucre et la farine, ont connu une augmentation de 70 % durant la première semaine de l’année 2011, les salaires moyens des Algériens, quant à eux, n’arrivent à les faire vivre que pour une période de 10 jours seulement. Pire, ils (les salaires) ne couvrent que 5 jours pour les travailleurs à bas revenus. Selon les propos de Idir Achour, chargé de réaliser cette étude, l’érosion du pouvoir d’achat d’un grand nombre d’Algériens ne cesse de s’aggraver, et ce en dépit de l’augmentation de leurs salaires, et des primes décidées par le gouvernement pour les travailleurs des divers secteurs d’activité. Selon notre interlocuteur, l’augmentation vertigineuse des prix d’une longue liste de produits alimentaires de large consommation ainsi que la hausse des salaires de certains travailleurs au détriment d’autres sont à l’origine de la dégradation du pouvoir d’achat des Algériens. A cela, on peut ajouter le grand retard enregistré dans la mise en place du système des primes et des indemnisations. Pour faire face à l’érosion du pouvoir d’achat, Idir Achour, a mis en exergue la nécessité d’augmenter le SNMG de 15 000 DA à 58 000 DA pour que les citoyens algériens puissent couvrir toutes leurs charges et pour hausser le pouvoir d’achat devant l’augmentation honteuse des prix des produits alimentaires de base. Dans le même contexte, il assure que les décisions prises dernièrement lors du Conseil des ministres ne profitent qu’aux patrons et n’apporte rien pour améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Il estime par, ailleurs, que la flambée des prix persistera tant que le gouvernement ne maitrise   pas le marché. Dans le même sillage,  Idir Achour a souligné que les syndicats demandent au gouvernement de mettre en place une politique flexible vis-à-vis des prix. Ils  demandent, en outre, d’établir une stratégie de l’emploi permettant aux Algériens d’avoir un salaire stable, d’autant plus que le taux de chômage demeure très important dans notre pays ; il est de 25 % selon le même responsable..(Echorouk-10.01.2011.)

 **projets de production des matières premières pour le sucre et l’huile de table

L’Algérie ambitionne de se lancer dans la production de la betterave sucrière et de développer la culture des oléagineux en réunissant  tous les facteurs nécessaires à leur développement, a révélé lundi, le ministre de l’Agriculture et du Développement  rural, Rachid Benaïssa. 

« Des projets appartenant à des opérateurs privés et à des fermes pilotes  sont à l’étude pour la reprise de la production de la betterave sucrière et  le développement des cultures oléagineuses pour la production d’huile de table »,  a indiqué ainsi Rachid Benaïssa lors d’un point de presse animé lundi à Alger en marge d’une réunion  sur les fermes pilotes. Toutefois, la production des matières premières pour les besoins en sucre et en huiles de table nécessite des quantités importantes d’eau, reconnaît le ministre selon lequel,  ces cultures, font partie tout de même du programme sectoriel de renforcement  de la sécurité alimentaire en Algérie. 

Concernant les fermes pilotes, le ministre a indiqué que le décret permettant  aux établissements publics (EPA, EPIC et EPE) qui détiennent des terres relevant  du domaine privé de l’Etat d’intégrer la concession, sera publié prochainement. Les fermes pilotes concernées appartenant à ces établissements ont un délai de 6 mois à partir de la publication de ce décret pour intégrer ce changement,  une condition nécessaire pour leur développement, notamment celles désirant  conclure des partenariats avec des opérateurs nationaux ou étrangers.(El Watan-11.01.2011.)      

 ** Élévateurs «German» pour les ports algériens

 Une convention-cadre portant sur la fabrication et la fourniture de chariots élévateurs pour les ports algériens a été signée entre la Société des matériels de gerbage et de manutention « German » et le Groupement d’intérêt commun des entreprises portuaires (Gic-EP). Cette convention entre les deux entités publiques, relevant pour la première du portefeuille de la Société de gestion des participations des équipements industriels et agricoles (SGP-Equipag) et, pour la seconde, de la SGP-Sogeports, a été conclue pour une durée de 4 ans, renouvelable.(Courrier d’Alg.02.01.2011.)

 **Constantine à l’heure de l’État civil numérisé

La numérisation des documents de l’état civil de la commune de Constantine sera effective à partir du 2 janvier 2011. Cette action devra se généraliser progressivement pour toucher, dans une étape ultérieure, les deux communes de Hamma- Bouziane et d’El-Khroub. Une délégation du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales a récemment séjourné à Constantine, pour examiner de près le fonctionnement du processus de numérisation de l’état civil qui vise, en plus de ses multiples avantages, l’amélioration de la relation administration-citoyen. La numérisation de l’état civil des deux communes programmées, après celle du chef-lieu de wilaya, ne devra pas tarder pour ensuite être généralisée, dans de bonnes conditions, dans les autres communes de Constantine. (Courrier d’Alg.02.01.2011.)

**Une cinquantaine de terroristes abattus à Sidi Ali Bounab

 L’offensive militaire déclenchée dans les maquis de Sidi Ali Bounab depuis plus de trois semaines s’est soldée jusqu’à hier par la neutralisation d’au moins une cinquantaine de terroristes, ont confirmé des sources très bien informées. Même si le bilan n’a pas été officiellement communiqué, les mêmes sources avancent que ce chiffre peut être revu à la hausse du fait que certains terroristes se trouvent encore sous les décombres des caches détruites suite aux opérations de bombardement des forces héliportées. Nos sources ajoutent qu’elles ne doutent nullement de la présence de plusieurs terroristes activement recherchés et qui occupent des postes importants au sein du Gspc. Les analyses ADN permettront leur identification. Le commandement de la 1re Région militaire a pesé de tout son poids quant à cette opération en mobilisant des moyens colossaux, sur les plans humains et matériel. Des unités spéciales participent à cette opération ont précisé nos sources. En plus des unités des forces héliportées, des unités du GIR (groupe d’intervention et de réserve), des parachutistes et du GIS (groupe d’intervention spécial) ont été mobilisés pour cette opération. (L’Expression-30.12.2010.)

 ** Un émir et sept terroristes éliminés à Jijel

 Les forces de sécurité combinées chargées de la lutte anti-terroriste a récupéré les corps de huit terroristes issus des wilayas de Jijel et Constantine. Ces derniers ont été éliminés dans une embuscade tendue par les forces combinées dans la localité appelée Echaâba Elouara, sur les monts de la commune d’El Aouana, sise à 18 km à l’ouset de Jijel, et sur les monts surplombant les communes d’Echefeka, Bordj Tahr, Eldjoumaâ Beni Hebibi et El Kenar.

Des sources bien informées ont révélé à Echorouk que cette opération a fait un blessé parmi les forces combinées, suite à l’explosion de bombes artisanales et des mines enfouies sur le chemin menant vers la région d’Echaâba Elouara. Ces terroristes qui appartiennent à la Katibat El Farouk, dont le chef n’est autre que l’émir Abou Horeira, issu de la wilaya de Constantine, et qui lui aussi été éliminé dans cette opération, a été menée suite à des informations faisant état que des éléments armés de la Katibat El Farouk ont quitté leurs camps sous l’effet du froid et de la neige qui couvrent les monts d’El Aouana spécialement, et les monts de la wilaya en général en date du 17 décembre en cours. Cela a poussé les forces combinées à exploiter ces renseignements et c’est ainsi qu’elles ont tendue une embuscade à ces terroristes, alors que ces derniers étaient de retour vers leurs camps après l’amélioration des conditions météorologiques. Ainsi, les forces combinées ont tendu cette embuscade dans la localité appelée Echaâba Elouara, un accrochage s’en est suivi entre les forces de sécurité et les éléments de la Katibat El Farouk. Cet accrochage s’est soldé par l’élimination de l’émir Abou Horeira et de 5 terroristes qui l’accompagnaient. D’autres forces de sécurité ont réussi le jour même et à la même heure à éliminer deux terroristes dans la region surplombant les communes d’Echefeka, Bordj Tahr, Eldjoumaâ Beni Hebibi et El Kenar.Ainsi, avec l’élimination de l’émir de la Katibat El Farouk et de sept autres terroristes, les forces de sécurité auraient ainsi réussi un grand coup, qui aura son impact sur les groupuscules de terroristes qui activent dans la région. (Echorouk-25.12.2010.)

 **AU CINQUIÈME JOUR DE L’OPÉRATION MILITAIRE À SIDI ALI BOUNAB
25 terroristes abattus
 L’opération, qui a mobilisé près de 8000 hommes, deux généraux et plusieurs colonels, a été soigneusement préparée par des hauts officiers de l’ANP.

Poursuivant leur vaste opération de ratissage déclenchée depuis jeudi dernier à Sidi Ali Bounab, contre les dernières poches du Gspc, les forces de sécurité viennent d’établir un nouveau bilan. Selon des sources sécuritaires crédibles, pas moins de 25 terroristes ont été neutralisés jusqu’à hier dans l’après-midi. Et il s’agit d’un bilan provisoire, précisent les mêmes sources, ajoutant que le nombre de terroristes abattus sera plus important dans les prochains jours.
Des vivres, du matériel informatique et des produits pour fabrication d’explosifs, des médicaments, de la documentation subversive et des tenues vestimentaires ont été récupérés dans plusieurs casemates qui ont été détruites lors de cette opération. Un renfort gigantesque a été déployé pour les besoins de l’opération qui, de l’avis de plusieurs spécialistes, est l’une des plus grandes enclenchées depuis le début de la lutte antiterroriste en Algérie, après celle des monts des Babors à Sétif en 2003 et celle de Sadet à Jijel en 2006. Les moyens humains et matériels l’indiquent d’ailleurs très bien. Nos sources avancent qu’un total de 8000 hommes entre militaires, gendarmes et patriotes sont sur le terrain. De violents accrochages ont été enregistrés qui ont tourné en la faveur des forces de sécurité.

D’autre part, nos sources précisent que cette opération a été minutieusement préparée sur la base de renseignements recoupés. De hauts officiers de l’ANP dirigent l’opération. On parle de deux généraux et de plusieurs colonels. De même que des artificiers qui ont réussi à désamorcer plusieurs bombes placées au niveau de nombreux axes pour sécuriser les nids où se terrent les terroristes. Une dizaine de ces repaires ont été complètement détruits par les forces héliportées avec leurs occupants, ce qui nous amène à prévoir que le nombre de terroristes abattus pourrait être revu à la hausse dans les prochaines heures.
En 2009, les maquis de cette région comptaient quelque trois cents terroristes, très mobiles entre Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira et, en voulant faire de la Kabylie son noyau dur, le Gspc dirigé par l’emir Abd El Malek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abd El Wadoud, en a fait sa propre tombe. Jamais la région n’a connu une telle mobilisation militaire et c’est à la grande satisfaction de la population qui espère voir sa montagne débarrassée de ces criminels.
Nos sources n’écartent pas la présence de plusieurs émirs parmi les terroristes abattus, venus assister à la rencontre initiée par Droukdel pour redynamiser l’action terroriste.
Nos sources confient que les services de sécurité étaient informés de cette réunion bien des semaines à l’avance et n’ont voulu agir qu’au moment où les chefs des katibet, près d’une cinquantaine, du Gspc se sont massivement regroupés, pour leur porter un coup qui se veut fatal.
Et l’on est en mesure de le dire dans le contexte actuel.
Le Gspc, après cette action d’envergure, vient de subir un véritable coup de massue. Le commandement de la 1re Région militaire a utilisé des moyens colossaux sur le plan humain et matériel, allant de l’artillerie lourde jusqu’aux forces héliportées qui continuent à l’heure où nous mettons sous presse, de pilonner la région.
Les soldats sur le terrain, agissant sous les directives d’officiers supérieurs qui participent pleinement à cette action, ont été dotés d’un important matériel. C’est dire que cet assaut militaire bien étudié donnera des résultats incontestables. C’est le cas, en effet, car les tests ADN auxquels on a procédé depuis quelques jours vont dévoiler l’identité de nombreux terroristes abattus. (L’Expression-14.12.2010.)

 **Un réseau de soutien au terrorisme démantelé

 Un réseau de soutien au terrorisme, composé de 12 membres, a été démantelé hier par les services de sécurité à Bordj Menaïel à l’est de Boumerdès, selon des sources sécuritaires crédibles. Le démantèlement de ce réseau a été rendu possible grâce à une enquête déclenchée par les services de sécurité après la mort de Mourad Habib dit Nouh, émir de la kabitat Al Arkam, dans une embuscade de l’armée, le 5 décembre dernier, près de Bordj Menaïel. Les puces téléphoniques et les documents récupérés après cette opération ont permis de démanteler le réseau de soutien dont les membres, âgés entre 22 et 30 ans, sont originaires de Zemmouri et Aïn Al Hamra, dans la wilaya de Boumerdès. (L’Expression-14.12.2010.)

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** AU QUATRIÈME JOUR DE L’OFFENSIVE MILITAIRE EN KABYLIE   

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Des milliers de soldats mobilisés, 20 terroristes éliminés

**Droudkel  aurait été éliminé, ainsi que le fils d’Ali Belhadj

Les plus importants maquis de Kabylie qui s’allongent de Mizrana, relevant de la wilaya de Tizi Ouzou jusqu’à ceux de Begass appartenant à sa voisine Bouira en passant par la dense forêt de Sidi Ali Bounab et celle de Djerrah dans la wilaya de Boumerdès, sont quadrillés par les forces de l’ANP depuis quatre jours déjà. L’offensive militaire a été enclenchée, suite aux révélations de trois terroristes, récemment capturés dans la localité des Issers (Boumerdès), faisant état de la présence d’un nombre très important de terroristes, dont les hauts responsables de l’ex- GSPC, dans ces lieux et qui projetaient de tenir un conclave. Nos sources parlent de 20 terroristes éliminés, (8 à Boumerdès et 12 à Tizi Ouzou), par les éléments de l’ANP, commandés par deux généraux qui ont pris part à ces importantes opérations, lesquelles, selon les mêmes sources ne prendront fin que lorsque les terroristes, qui sont encerclés dans ces maquis, ne soient mis hors d’état de nuire. Des gros moyens sont utilisés dans ces offensives, même les réseaux de téléphonie mobile, des trois opérateurs existants sont brouillés, volontairement, afin d’éviter toutes communications et prévenir ainsi des actes terroristes. D’autres corps de sécurité, comme la Gendarmerie et la Sûreté nationales,ont, de leurs côtés multiplié les barrages et autres points de contrôle à travers ces trois wilayas afin de boucler tous les accès vers les lieux des opérations. Cette importante offensive militaire a pour but l’élimination des membres de pas moins de 25 « seriates » activant pour le compte de sept « katibates » que sont : « Tariq Ibn Ziad, » « Othmane Ibn Affane », « Ennour », activant dans la wilaya de Tizi Ouzou, les « katibates » « El Arkam » et « El Fath », activant dans la wilaya de Boumerdès et enfin les « katibates » « El Houda » et « El Farouk » activant dans la wilaya de Bouira. Les éléments de ces «seriates» envisageaient de tenir un conclave à Sidi Ali Bounab, pour revoir leur stratégie suite aux grandes pertes subies dans les maquis du centre du pays. On parle déjà de plusieurs casemates détruites à la faveur de cette offensive, mais toutefois, aucune source fiable n’a pu ni confirmer ou infirmer ces informations. Mais ce qui est certain, car visible, c’est que les forces de l’ANP maintiennent en continu leur important dispositif. Durant la matinée d’hier, et pour la quatrième journée consécutive, des hélicoptères ont survolé et bombardé plusieurs endroits où sont pris au piège les acolytes de « l’émir » de l’ex- GSPC Droudkel l’occurrence, et ce, pendant que les forces terrestres progressent, dans la forêt, en utilisant la grande artillerie et autres engins de travaux publics, ce qui fait que les terroristes, du moins ceux qui sont encore vivants, seraient encerclés dans un périmètre bien déterminé et que l’assaut final est très proche. Par ailleurs, Abdelmalek Droudkel, chef de l’ex-GSPC devenu Al- Qaïda au Maghreb islamique ferait partie des terroristes tués au cours de cette opération, une information qui n’est, du moins pour l’heure, pas encore confirmée, car l’opération d’identification des terroristes abattus est toujours en cours. D’autres informations en notre possession indiquent que les services de sécurité ont procédé ce samedi, au prélèvement de l’ADN de la famille de Abdelmalek Droudkel pour le comparer à celui d’un terroriste tué à la faveur de la même opération afin de l’identifier. Le même procédé a été également, selon les mêmes sources, établi avec des membre de la famille d’un autre terroriste, en l’occurrence Abou Derar, qui occupe la fonction de l’émir de la région centre du pays. Dans les lieux publics et même dans les postes de travail, les discussions, dans ces trois wilayas ne tournent qu’autour de ces offensives, les kiosques et autres points de vente de journaux sont pris d’assaut par les citoyens à la recherche des dernières nouvelles émanant de l’opération. (Le Courrier d’Algérie-13.12.2010.)

 **Les katibate Al Ansar et Ennour décapitées
 Le déploiement effectué se veut une riposte aux attaques ayant ciblé les forces de l’ordre.

Depuis mercredi dernier, les forces antiterroristes sont sur le qui-vive dans la région centre du pays. Des informations tangibles relatives à un plan d’attentats simultanés à l’explosif, accompagné de tentatives de réorganisation et redéploiement des phalanges d’Aqmi, seraient parvenues aux services de renseignements.
Le déploiement effectué se veut également une riposte aux attaques répétées ayant ciblé les forces de l’ordre. Ces derniers jours, des pertes humaines ont été enregistrées dans les rangs des unités opérationnelles des forces de l’ANP en ratissage dans les zones infestées par les terroristes de Droukdel. L’effectif des groupes armés qui n’attirent presque plus de nouvelles recrues, s’est rétréci ces trois dernières années.
Cela n’empêche pas des colonnes de convois militaires de se diriger vers le vaste massif forestier de Sidi Ali Bounab, le quartier général d’Aqmi. A cet effet, les engins du génie militaire et les hélicoptères de combat ont été mobilisés pour les besoins de ladite opération.
La fermeture hermétique de tous les accès, que ce soit du côté de Naciria, Aït Yahia Moussa ou Timezrit, a été suivie par des pilonnages intensifs puis par la progression terrestre de près de 5000 soldats prenant part à cette offensive, indiquent des sources proches des forces opérationnelles.
Parallèlement, l’engagement et la détermination des forces de sécurité sont perceptibles à travers plusieurs localités de la wilaya de Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira, notamment à Legata, Ammal, Béni Amrane, Sidi Ali-Bounab, Beggas, Cap Djinet, Mizrana, Lakhdaria et Yakouren entre autres.
La dernière offensive d’une telle envergure ciblant le maquis réputé abriter les terroristes des deux katibet d’Al Ansar et Ennour, remonte à 2007. Cette importante opération intervient après les nombreux attentats commis contre les forces de sécurité.
Un groupe constitué d’une vingtaine de terroristes se serait retranché dans les contreforts du vaste massif à cheval entre les wilayas de Tizi Ouzou et Boumerdès.
Cette opération qui se veut une pression militaire sur les derniers retranchements des activistes terroristes a nécessité la coupure de la couverture du réseau des trois opérateurs de téléphonie mobile.
Auparavant, la brouille du réseau de communications se limitait à des périmètres circonscrits à la zone concernée par l’opération de ratissage.
Cependant, cette fois-ci, la suppression de la couverture du réseau s’est étalée dans l’espace et dans le temps. Une vaste région allant de l’est d’Alger en passant par Boumerdès jusqu’à Tizi Ouzou et Bouira s’est retrouvée hors champ de 6 h du matin à 19h du soir durant les dernières 48h.
Le chef de la 1re Région militaire et les commandants de secteurs militaires y participent également à cette opération.
Quoi que l’on dise, et même si la tendance a quelque peu diminué, les recruteurs de l’ex-Gspc continuent toujours d’enrôler les jeunes dans leurs seriat et katibet.
On notera que le massif forestier de Sidi Ali Bounab, un des trois sommets du triangle de la mort, a toujours été considéré comme une zone à la fois de repli et de transit pour les groupes armés, comme il est suspecté d’abriter le QG de la zone II du Gspc. (L’Expression-12.12.2010.)

 **Absente à la réunion de l’iccat à Paris

L’Algérie réclame son quota de thon

 En effet, en raison de l’absence des représentants du département de Khanafou à la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Iccat), celle-ci a décidé de redistribuer une grande part du quota algérien, qui était de 680 tonnes en 2010, à la Libye, la Tunisie et la Croatie, pour ne lui
laisser qu’une quantité insignifiante de 138 tonnes.
 Un scandale», crient les spécialistes algériens qui voient dans cette décision une flagrante injustice à l’égard de l’Algérie, qui n’a pas pu ou voulu défendre ses intérêts quand il fallait et là où il le fallait. Interpellé jeudi dernier, en marge des travaux de l’APN, M. Khanafou, ministre de la Pêche, a voulu rattraper le coup en affirmant que l’Algérie avait introduit un recours auprès de l’Iccat, pour que celle-ci lui restitue au moins le quota de l’année dernière. «Le dossier est bien ficelé. Il n’y a aucune raison pour que l’Algérie soit privée de son quota.» Le ministre a expliqué que la délégation algérienne était absente à la réunion faute de visa.

Il n’a toutefois pas précisé si les représentants de son département avaient essuyé un refus d’octroi de visa de la part du Quai d’Orsay ou est-ce d’une négligence qui a fait que son ministère n’a pas jugé utile de déposer le dossier à temps. Il s’agit d’une délégation officielle qui représente le gouvernement algérien, le refus d’octroi de visa ne peut être que politique. En tout état de cause, un représentant de l’ambassade d’Algérie à Paris a assisté aux travaux de la réunion mais n’a pu empêcher le partage du quota algérien. Pour le ministre, la décision de réduction de ce dernier a été prise après «des tractations» au sein de l’Iccat, après que celle-ci «ait constaté que nous n’avons pas pu pêcher notre quota l’année dernière». «Ils ont décidé de le réduire pour le dispatcher entre la Libye, l’Egypte, le Maroc et la Croatie», indique-t-il. Il a rappelé qu’après l’interdiction des sociétés mixtes (algéro-étrangères), les armateurs algériens vont tenter de pêcher seuls le quota de thon dans les eaux territoriales. «Nous ne disposons pas d’une flottille importante pour pêcher le thon rouge. Nous éprouvons des difficultés à exploiter par nos propres moyens la ressource.»

Pour parer à cette insuffisance, un dispositif a été mis en place dans le cadre du programme de relance à travers l’octroi «de subventions à des armateurs algériens pour l’acquisition de 15 thoniers (…) Ces armateurs avaient bénéficié d’une aide de l’Etat à hauteur de 60% pour l’acquisition de ce genre de navires (…) Des mesures seraient prises à l’encontre de ceux qui ont bénéficié de l’aide de l’Etat pour acquérir des thoniers, mais qui ne participent pas à la campagne de pêche. L’année dernière, ces thoniers n’ont pas rempli leurs engagements. Cette année, s’ils ne participent pas à la campagne, l’Etat demandera la restitution de la subvention qui leur a été accordée». Force est de constater qu’encore une fois, l’Algérie n’a pas su défendre son quota de thon qui va, malheureusement, lui «passer sous le nez», pour être pêché par d’autres pays. (El Watan-11.12.2010.) 

 **Le salaire d’un policier passe à 33.600 DA
 
Les policiers algériens peuvent désormais respirer à pleins poumons. Leur salaire minimum sera, à partir du premier janvier 2011, de 33.600 DA. En effet, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a signé mercredi dernier quatre décrets exécutifs dont ceux relatifs au statut de la police et au régime indemnitaire qui entreront en vigueur le premier jour de l’année prochaine, et ce, après approbation du président de la République.
Pour combler les charges financières supplémentaires inhérentes à cette augmentation, le ministère des Finances aurait alloué une augmentation du budget des salaires de la police et des fonctionnaires du secteur de la Sûreté nationale. Les agents de police et les cadres de la Sûreté nationale percevront, avant la fin du mois de mars prochain, les rappels de ces augmentations avec effet rétroactif à compter du mois de janvier 2008.
Hier, les policiers s’échangeaient des propos à la lecture des comptes rendus de la presse sur le sujet.
Quoique ignorant toujours le taux de cette augmentation tant les informations données par les différents organes de presse sont diverses, les policiers restent optimistes. «Je sais que nos salaires seront augmentés mais je ne saurais dire à combien ils seront portés», nous a déclaré un policier, joint au téléphone. Quoi qu’il en soit, notre interlocuteur avoue sa satisfaction de cette décision tant attendue. Actuellement, selon des sources sûres, un policier sans grade touche un salaire de 27.000 dinars.
Par ailleurs, à la faveur du nouveau statut de la police, de nouveaux grades ont été créés. Il s’agit du contrôleur et contrôleur général de la police. Ces derniers percevront des primes de retraite égales à celles des cadres supérieurs de l’Etat. Le grade de lieutenant remplacera celui d’officier de police. Le nouveau statut de la police a, en plus de la grille des salaires, touché plusieurs autres axes, notamment l’amélioration des conditions de travail et de vie des policiers, le régime indemnitaire, le système des retraites, la question des ayants droit, les conditions de promotion ainsi que le système de la formation. Selon certaines sources, le niveau d’études exigé pour pouvoir rejoindre le corps de la police a été relevé à la troisième année secondaire et baccalauréat.
Selon le projet du statut de la police, huit mille agents de police seront recrutés chaque année pour plusieurs années, une académie de police chargée de la formation supérieure des agents et cadres de la Sûreté nationale sera créée.
Il a aussi été décidé aux termes du statut, la création d’un conseil supérieur de déontologie, qui prendra en charge les questions d’ordre général et conditions, différents aspects relatifs au domaine des compétences.
Les membres de ce conseil seront nommés par décret présidentiel. Ses missions et son organisation seront définies par la même voie. (l’Expression-26.12.2010.)

**L’ALGÉRIE AUX CHANCELLERIES ÉTRANGÈRES
Pas de cachet sur les passeports, SVP!
 «Le ministère des Affaires étrangères refuse désormais que le cachet traduisant le refus de visa soit apposé sur le passeport», confie une source proche du dossier.

Les passeports ne porteront plus la mention de refus de visa. L’Algérie a rappelé à l’ordre les chancelleries diplomatiques sur cette question. Selon une source proche, une note a été adressée récemment à toutes les ambassades les invitant à mettre fin à cette pratique. «Le ministère des Affaires étrangères refuse désormais que le cachet traduisant le refus de visa soit apposé sur le passeport», confie notre source proche du dossier.
Dans cette note, il est porté à la connaissance des chancelleries que mis à part le cachet de la police des frontières et de la douane, la réglementation algérienne ne tolère aucun autre cachet. Cette mention, explique notre source, porte tout simplement préjudice aux Algériens et complique davantage l’obtention du titre de séjour.
Désormais, pas de trace de refus sur les passeports. En guise d’enregistrement du dossier de visa, les services consulaires étrangers utilisent un cachet spécifique. Le problème ne se pose pas en cas d’octroi de visa mais plutôt dans les cas de refus.
Dans ce cas de figure, certaines chancelleries utilisent le cachet pour mentionner le rejet de la demande de titre de séjour. Les services des Affaires étrangères considèrent que cette pratique pose un problème à la souveraineté.
Certaines ambassades européennes justifient cette mention par le Code communautaire de l’UE. «Il n’y a pas de convention entre ces pays et le département des Affaires étrangères», précise notre source. «Au lieu du cachet, ils peuvent délivrer des récépissés en guise d’enregistrement», préconise notre source. Par ailleurs, l’histoire des visas refait de nouveau surface avec la France. Le ministre de l’Intérieur français, Brice Hortefeux, revient à la charge en promettant de limiter le nombre de visas. Cette décision vise à lutter contre l’immigration clandestine.
Ce phénomène, qui prend de l’ampleur, pose un sérieux problème aux deux pays. Il ne concerne pas uniquement des jeunes. Selon notre source, des mineurs sont même incarcérés dans les prisons et les lieux de refoulement en France. «Il y a une complicité entre les parents et leurs enfants», déplore la même source.
Des parents dont les enfants sont incarcérés refusent de prendre attache avec les services consulaires pour les récupérer. Notre interlocuteur soutient que l’Etat n’est pas le seul responsable. «Les parents doivent jouer un rôle en appelant à la raison», affirme notre interlocuteur. Un appel réitéré par le Premier ministre lors de son passage au Conseil de la Nation. M.Ouyahia a exhorté les parents et les mosquées à jouer un rôle pour rendre l’espoir chez nos jeunes. (L’Expression-26.12.2010.)

 ** L’Algérie reprend les importations de blé dur

L’office vient d’acheter, révèle l’agence Reuters, au moins 200 000 tonnes de blé dur dans le cadre de son appel d’offres lancé en début de semaine, pour des embarquements en janvier.
L’Algérie, par le biais de l’office interprofessionnel, renoue avec les importations des céréales après une absence de plus d’une année sur les marchés internationaux. L’OAIC vient d’acheter, révèle l’agence Reuters, au moins 200 000 tonnes de blé dur dans le cadre de son appel d’offres lancé en début de semaine, pour des embarquements en janvier. L’“origine de la marchandise devrait être française et pourrait s’y ajouter un ou deux bateaux de
25 000 tonnes chacun d’origine mexicaine,”  explique l’agence citant des exportateurs européens. L’office a payé la marchandise environ 400 dollars/tonne, coût et fret.
Pour la cargaison en provenance du Mexique, le prix serait moins élevé, puisqu’il est estimé par la même source à 390 dollars/tonne, coût et fret. Cet achat intervient, faut-il le préciser,  deux mois après la mise en place en octobre dernier par les pouvoirs publics d’une taxe rétroactive et dissuasive empêchant les importateurs privés algériens d’avoir recours aux blés étrangers et favoriser ainsi l’écoulement des stocks accumulés en 2009. La production nationale des céréales pour la campagne 2008/2009 a atteint, rappelle-t-on, un record de plus de 61 millions de quintaux dont 24 millions de quintaux d’orge. Grâce à cette production record, l’office n’a plus importé d’orge et de blé dur depuis avril 2009. L’OAIC dispose ainsi de quantités suffisantes d’orge pour couvrir l’équivalent des besoins du marché national pour trois années et il a même exporté quelque
100 000 quintaux en 2010. Cette opération a permis à notre pays de reprendre sa place parmi les exportateurs de céréales, après une absence de 43 ans. Néanmoins, la mauvaise qualité des blés durs locaux et des plaintes récurrentes exprimées à ce sujet par les semouliers, ont contraint l’office à procéder de nouveau à des importations.
Les transformateurs avouent que le blé dur produit localement ne répond pas aux “exigences” de fabrication des pâtes alimentaires. Reprenant les déclarations des opérateurs européens, la même source estime que, compte tenu de l’exécution rapide demandée par l’Algérie, il est fort probable que le chargement s’effectue au départ de la France. “Mais certains opérateurs n’excluent pas des négociations parallèles, voire l’achat concomitant de blé dur d’origine canadienne. Les chargements interviendraient alors plus tard en saison en raison de l’engorgement des expéditions au départ du fleuve Saint-Laurent au nord-est du Canada,” a toutefois nuancé l’agence. “S’ils ont acheté du blé dur canadien, c’est en dehors de l’appel d’offres et plutôt pour des embarquements à partir de mars,” a-t-on ajouté. Il est à préciser, cependant, que les semouliers et les autres acteurs de l’industrie agroalimentaire n’ont pas cessé de s’approvisionner de l’étranger. Ces derniers n’ont pas été dissuadés par la taxe imposée, dans le cadre de la LFC 2010, sur les blés dur et tendre importés à un prix inférieur à celui pratiqué par l’OAIC, à savoir 2 500 dinars le quintal. à travers cette mesure, le ministère de l’agriculture voulait protéger la production nationale et développer par-là même la céréaliculture algérienne. Par ailleurs, la quantité de semences certifiées utilisée par les céréaliculteurs a presque doublé cette année, passant à 1,4 million de quintaux. Cette hausse s’explique par le fait que les agriculteurs sont encouragés par les prix d’achat des céréales pratiqués par l’OAIC, à raison de 4 500 DA/quintal pour le blé dur, 3 500 DA/quintal pour le blé tendre et 2 500 DA/quintal pour l’orge. (Liberté-26.12.2010.)

**La production céréalière a plus que doublé

 La production céréalière de l’Algérie connait une amélioration au niveau du rendement. Selon l’OAIC, la production et passée de 8 quintaux à l’hectare en 1990 à 17 quintaux en 2010, autrement dit l’Algérie a plus que doublé sa production céréalière en l’espace de vingt ans. Le directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic), Nourredine Kahal a indiqué que l’objectif de son office est de pouvoir arriver à une progression du rendement d’un quintal par an de façon exponentielle et permanente. Actuellement, la production céréalière connait une augmentation de rendement d’un quintal tous les deux ans a-til ajouté, soulignant que les pays ayant la maitrise des techniques de production des céréales obtiennent un niveau de performance d’un quintal par an. S’exprimant, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le DG de l’Oaic a estimé que l’Algérie recèle d’énormes réserves de productivité à gagner dans ce domaine lui permettant d’atteindre un niveau de rendement d’un quintal par an. Il a fixé comme objectif, à court terme, d’atteindre un niveau de rendement moyen national de 20 quintaux à l’hectare et de 25 quintaux à l’hectare à moyen terme. Ces niveaux de rendement permettront à la superficie de 3,3 millions d’hectares d’atteindre des niveaux de production de plus de 65 millions de quintaux, ce qui correspond, a-t-il expliqué, à un niveau de couverture de la demande nationale en matière de certains produits céréaliers. Le Dg de l’Oaic parle même d’une production excédentaire permettant à l’Algérie d’exporter certains produits céréaliers. Il a rappelé, dans ce sens, que l’Oaic n’a pas importé de blé dur depuis 2009 à ce jour. Nourredine Kahal tient à rassurer que «la couverture des besoins du marché intérieur par la production nationale est assurée à cent pour cent par les orges et les blés durs». L’Oaic, selon son Dg, travaille actuellement à augmenter le niveau de production du blé tendre pour lequel, a-t-il reconnu, l’Algérie a des potentialités limitées. Pour Nourredine Kahal, l’Algérie peut jouer la carte céréalière pour peu qu’on puisse cultiver chaque espèce au niveau de son terroir de production. Cela, a-t-il ajouté, permettra d’assurer, à court terme, une autosuffisance en matière de production d’orge et de blé dur. Concernant le blé tendre, compte tenu des exigences particulières de cette espèce, Nourredine Kahal a préconisé l’élargissement, un tant soit peu, l’espace à l’intérieur duquel est cultivée cette espèce qui est de 500 000 hectares pour atteindre 750 000 hectares. Par ailleurs, le Dg de l’Oaic a estimé que l’Algérie bouclera l’année 2010 avec une facture alimentaire de moins d’un milliard de dollars. (le Courrier d’Algérie-13.12.2010.)

**Le Tassili n’Ajjer et le Hoggar, régions hautement touristiques en Algérie…

 Le Tassili n’Ajjer et le Hoggar, régions hautement touristiques en Algérie, ne présentent aucun danger pour les touristes étrangers contrairement aux mises en garde du Quai d’Orsay émises en octobre dernier. Ce sont les Français eux-mêmes qui l’attestent.

Même si aucun incident n’a été signalé sur son sol, l’Algérie paye pour les actions terroristes commises dans les pays du Sahel. Seulement 941 touristes étrangers sont enregistrés à Djanet depuis l’ouverture de la saison touristique saharienne en octobre dernier. Un manque à gagner très important pour les agences du tourisme mais aussi pour la population locale qui vit essentiellement de cette activité. Le Quai d’Orsay ne serait pas étranger à cet échec de la saison touristique dans le Grand-Sud algérien.
Dans un bulletin, publié le 7 octobre sur le site du Quai d’Orsay, Paris recommande à ses ressortissants d’éviter la destination Algérie. “En raison des menaces actuelles dans la zone sahélienne, il est recommandé aux Français résidents ou de passage de limiter leurs déplacements au strict nécessaire, plus particulièrement dans le Grand-Sud, et de faire preuve de la plus extrême vigilance.” Il est mentionné, en effet, avec insistance : “Les régions les plus touristiques (Tamanrasset, Djanet, notamment), qui sont à nouveau fréquentées avec la fin de l’été, présentent un risque croissant, notamment d’enlèvement de touristes par les groupes armés de la zone sahélienne. L’enlèvement de sept étrangers dont cinq Français au Niger, au sud de l’Algérie, démontre la volonté des groupes terroristes de perpétrer ce type de crimes. Cette volonté reste plus forte que jamais et est susceptible de concerner l’ensemble du Grand-Sud algérien.” Un travel warning des plus alarmants qui n’a pas manqué de faire son effet en dissuadant de nombreux amoureux du désert à changer de destination.
Les tour-operators français, habituellement des partenaires privilégiés des professionnels de la région, n’ont pas réfléchi à deux fois, prenant très au sérieux les recommandations du Quai d’Orsay et se sont empressés d’annuler toutes leurs opérations sur l’Algérie en mettant fin à des partenariats avec les professionnels de Djanet et Tamanrasset. Deux régions, classées patrimoines universels et sur lesquelles l’Algérie fonde ses espoirs pour construire son argument de vente de la destination Algérie qui peine à se placer sur le marché du tourisme. Fort heureusement envers et contre tous, ce désert exceptionnel ne laisse pas indifférents de nombreux Français et autres Européens qui continuent à venir faisant fi de tous les avertissements. Ils sont surtout nombreux à vouloir témoigner officiellement que l’Algérie est une destination qui ne présente aucun risque et dans laquelle la sécurité est tout à fait assurée. “Je ne comprends pas pourquoi les Français s’acharnent contre l’Algérie et saisissent chaque incident qui se passe dans les pays limitrophes à notre région pour conseiller à leurs ressortissants d’éviter la destination Algérie et notamment Djanet et Tam”, déplore un responsable d’agence à Djanet, accompagné de touristes espagnols et japonais qui séjournaient dans son camp de vacances. Et d’affirmer à l’attention de Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, en visite dans la région : “J’ai reçu de nombreux Français avec lesquels je suis toujours en contact et ils m’ont assuré qu’ils ont écrit au Quai d’Orsay pour témoigner que le Grand Sud algérien ne présente aucun risque et que ce travel warning n’a pas lieu d’être.” Les Américains, pour leur part, semblent bien le comprendre et explorent des pistes de coopération dans le domaine culturel, économique et touristique. Pas plus tard que la semaine dernière, l’ambassadeur américain à Alger a effectué une virée dans la capitale du Hoggar pour une visite d’exploration. Reste à savoir si la France va réviser cette position qui se répète pour la seconde fois depuis août dernier.
En attendant, la ville des Touaregs vient de baisser le rideau sur une fête locale d’envergure, à savoir la Sebeïba et se prépare désormais à organiser la fête de fin d’année pour laquelle de nombreuses réservations émanant de l’étranger sont confirmées…(Liberté-26.12.2010.)

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**Air Algérie… 95 stewards et hôtesses licenciés ainsi que 13 responsables dont 7 directeurs centraux. 

Le mouvement de licenciement se poursuit à la compagnie nationale de transport aérien, Air Algérie, dans le cadre de ses reformes visant à améliorer ses prestations ainsi que sa réputation. Au total 95 stewards et hôtesses ont été licenciés ainsi que 13 responsables de la compagnie, dont sept (7) directeurs centraux.

Cette opération de licenciement a touché en outre trois (3) représentants d’Air Algérie à l’étranger. Dans le même contexte, le Président- Directeur General de la compagnie, Wahid Bouabdellah, a affirmé dans une déclaration au journal Echorouk que 95 stewards et hôtesses ont été demis de leurs fonctions. Selon lui, ils seront remplacés prochainement dans le cadre des reformes entamées par la compagnie. Interrogé sur le licenciement du personnel d’accueil, le P-DG d’Air Algérie a expliqué que les 95 stewards et hôtesses licenciés ont été appelés à rejoindre leurs postes de travail, mais ils ne l’ont pas fait, ainsi des mesures disciplinaires ont été prises contre eux. Abordant les raisons du limogeage du directeur technique de Air Algérie, il expliqué que le mis en cause a insulté les employés travaillant avec lui. Dans le même sillage, Wahid Bouabdallah a confirmé l’écartement de l’adjoint du directeur technique. A ce propos, il a souligné que le mouvement de licenciements a touché sept (7) directeurs centraux, le secrétaire général ainsi que trois (3) représentants de la compagnie à l’étranger. Le P-DG d’Air Algérie a signalé, par ailleurs, que le représentant d’Air Algérie à Marseille (France) sera envoyé en retraite et sera remplacé par une autre personne. Soulignant, enfin, que cette vaste campagne de reformes se poursuivra jusqu’au mois de mars prochain. (Echorouk-05.12.2010.)

*** Energie solaire en Algérie: énormes potentialités

L’Algérie dispose de suffisamment d’énergie solaire pour alimenter l’économie mondiale au cas où ses potentialités seraient bien exploitées.

Interrogé ce matin lors de son passage sur les ondes de la chaine III de la radio nationale sur les potentialités algériennes d’exportation de l’énergie solaire, le Président-Directeur General du Group Sonelgaz Noredine  Bouterfa a indiqué que l’Algérie est très bien placée du fait qu’elle a un grand potentiel solaire. «On peut faire de l’exportation, mais il reste quelques préalables à régler, notamment la création de nouvelles interconnexions directes, mais aussi la réhabilitation des anciennes interconnexions. Il s’agit notamment des interconnexions Algérie-Espagne, Algérie-Sardaigne, en plus du renforcement des interconnexions avec nos voisins directs, à savoir le Maroc et la Tunisie. Pour atteindre ces objectifs, il a mis en exergue la nécessité de mettre sur la table le financement indispensable pour mener à bien cet investissement. A une question sur l’application de la tarification spécifique de gaz pour les régions des Hauts-Plateaux introduite dans la loi de Finances 2011,  Noredine Bouterfa, a indiqué que cette tarification est décidée par les pouvoirs publics en période hivernale seulement (entre le mois d’octobre et le mois de mars). «Nous allons tout simplement appliquer cette décision étatique», a-t-il dit. Cette tarification n’engendre pas de déficits au groupe, puisqu’il s’agit d’un soutien de l’Etat aux citoyens des Hauts-Plateaux. «A travers la facture de gaz, l’Etat nous remboursera, ainsi nous n’avons pas de pertes financières», a expliqué Noredine Bouterfa, qui a tenu à préciser dans ce sillage que pour que cette décision soit applicable, la loi de Finances 2011 doit être signée. Or, elle est promulguée au mois de janvier. Donc, il y a eu des réunions avec le ministère des Finances pour voir les modalités pratiques d’application et la date d’effet. S’agissant des problèmes de remboursement de la tarification spéciale Sud pour l’électricité, en vigueur depuis près de deux ans, et financé par l’Etat, le P-DG du groupe Sonelgaz a souligné que cette opération de remboursement est très compliquée. «Nous sommes remboursés, mais avec des retards parce que le système veut que les autorités au niveau local puissent certifier notamment pour les clients agriculteurs, le domestique ne nous pose pas de problème», a-t-il déclaré. Selon M. Bouterfa, ces retards d’encaissement créent des problèmes de trésorerie à la société. Interrogé sur les redevances non payées de Sonelgaz, il a indiqué qu’elles sont devenues un phénomène «cyclique». «Nous sommes toujours sur un portefeuille de 40 milliards de dinars de créances qui passent d’une année à une autre. En fait, ce montant n’est jamais le même, car il y a de l’argent qui rentre et de l’argent qui ne rentre pas, par conséquent cela se reconstitue», a-t-il expliqué.(Echorouk-05.12.2010.)

**DES TERRORISTES ENCERCLÉS À TIZI OUZOU
Un émir serait parmi le groupe
 
Depuis jeudi dernier, les forces de l’ANP sont en train de passer au peigne fin plusieurs maquis de la wilaya de Tizi Ouzou. C’est la première fois que plusieurs forêts connues pour être des repaires pour les groupes terroristes, sont quadrillées par les forces de l’ANP de façon simultanée. En plus du maquis de Sidi Ali Bounab (près de Tadmaït), d’autres forêts ont été bouclées par les militaires à l’instar de Mizrana, séparant Tigzirt de Dellys, la forêt de Yakouren dans la région d’Azazga et enfin celle de Betrouna sur la route reliant Maâtkas à Tizi Ouzou.
Dès jeudi dernier à l’aube, l’ensemble des réseaux de téléphonie mobile ont été paralysés et ce, jusqu’à hier dans l’après-midi. Ainsi, aucun appel téléphonique n’était possible sur l’ensemble du territoire de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette mesure a été décidée pour empêcher toute explosion de bombes artisanales commandées, pour rappel, à distance avec le système télécommandé et les terroristes armés font usage du téléphone mobile dans ce genre d’action. C’est la première fois, au moment du déroulement d’un ratissage, que le réseau téléphonique est brouillé. Ceci dénote qu’une nouvelle stratégie est mise sur pied par les forces de l’ANP.
Ainsi, durant les journées d’hier et d’avant-hier, les forces de l’ANP ont procédé à des bombardements, la nuit et à des opérations terrestres le jour. Les citoyens de plusieurs localités de la wilaya ont noté la présence de plusieurs hélicoptères survolant le ciel dès la matinée du jeudi. Les forces de sécurité ont enclenché les opérations suite à la collecte d’informations faisant état de la présence d’un nombre relativement important de terroristes et de leur chef au niveau du massif forestier de Sidi Ali Bounab. Des renseignements que les forces de sécurité ont pu soustraire aux terroristes arrêtés suite aux derniers coups de boutoir assénés aux éléments d’Al Qaîda au Maghreb. Rien que durant la semaine écoulée, trois terroristes ont été mis hors d’état de nuire et l’un d’eux serait un «émir» de tout le groupe terroriste activant dans la zone incluant Bordj Menaiël, les Issers et Thénia. Compte tenu de la discrétion extrême entourant cette opération militaire, il nous a été pratiquement impossible d’obtenir un quelconque bilan. Des informations récoltées suite à des recoupements, font état de deux terroristes abattus à Mizrana ainsi que d’un troisième capturé vivant à Yakouren. Toutefois, aucune source officielle n’a confirmé ces premiers éléments d’information. De plus, l’impossibilité d’effectuer des appels téléphoniques via le mobile a rendu plus difficile l’obtention de détails fiables inhérents à cette série de ratissages.
Cette sortie sur le terrain dont la méthode est inédite, du moins dans la région, fait suite à plusieurs actions populaires dénonçant l’emprise des groupes terroristes. Celles-ci faisaient suite particulièrement aux actions terroristes des enlèvements de commerçants et d’entrepreneurs, des actions ayant franchi le Rubicon avec l’assassinat de l’entrepreneur Hend Slimana, dans la région d’Aghribs, il y a un mois. Suite à ce drame, la population des régions d’Azazga, Fréha, Aghribs, Timizart et d’autres encore, est sortie dans la rue, organisant une marche où les manifestants ont demandé à l’Etat d’intervenir pour la protéger. A l’occasion de cette marche, qui a eu lieu au lendemain de l’enterrement de Hend Slimana dans la ville de Fréha, la population a crié son ras-le-bol de vivre dans un tel climat de terreur où tout déplacement d’une localité vers une autre est source d’inquiétude. Rappelons que depuis 2006, plus de soixante citoyens ont été enlevés dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ils n’ont été libérés qu’après paiement de fortes rançons par leurs familles. Mais avec Hend Slimana, c’est la première fois qu’il y a eu mort d’homme suite à un kidnapping. C’est la goutte qui a fait déborder le vase. (L’Expression-11.12.2010.)

**Sept terroristes abattus par l’ANP à la frontière avec le Niger 

Pas moins de sept terroristes appartenant à Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi) ont été tués, lundi 29 novembre 2010 dans la soirée, dans un accrochage avec l’armée algérienne à la frontière avec le Niger, a-t-on appris mardi de source sécuritaire algérienne.
Les sept islamistes armés qui étaient à bord de trois véhicules tout-terrain, dont deux Toyota Station, ont tenté de pénétrer sur le territoire national en provenance du Niger, a précisé notre source. L’accrochage, qui a duré plusieurs heures, a eu lieu à Oued Azoued Toussi à 950 km au sud-est de Tamanrasset, à la frontière avec le Niger. Six armes de type Kalachnikov, une mitrailleuse de type FM et des munitions ont été récupérés à l’issue de cette opération, selon la même source. (L’Expression-02.12.2010.)

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 ArcelorMittal Annaba

Les exportations ont baissé de 20% en 2010

A peine 100 000 tonnes de produits sidérurgiques ont pu être placées par ArcelorMittal Annaba sur le marché international en 2010, soit une baisse de 20% par rapport à 2009, avons-nous appris de sources portuaires.

Un autre résultat peu reluisant pour la filiale algérienne du géant mondial de l’acier, puisque même la production a chuté de près de la moitié de ce qui était attendu : 700 000 au lieu des 1,1 million de tonnes prévues pour 2010. La crise a pesé.
Un fléchissement que Vincent Le Gouic, directeur général de la société algéro-indienne ArcelorMittal Annaba, a expliqué par le surstockage enregistré dans certains pays de la Méditerranée, comme l’Espagne et l’Italie, dans une récente déclaration faite à un confrère en marge de la célébration de la Journée mondiale du volontariat. La saturation de leurs marchés respectifs s’est traduite, toujours selon lui, par un sérieux déséquilibre entre l’offre et la demande sur le marché mondial de la sidérurgie, qui connaît une expansion vers l’Asie, la Chine en particulier, devenue ces deux dernières années l’un des plus gros importateurs d’acier au monde. «Les plus performants ont pu vendre au niveau limite de leurs coûts de revient», a précisé M. Le Gouïc.

En revanche, les mêmes sources portuaires indiquent que le complexe sidérurgique ArcelorMittal El Hadjar a importé l’équivalent de 700 000 tonnes de coke, soit une hausse de l’ordre de 35% par rapport à 2009. Pour tenter de comprendre cette instabilité du mouvement du marché international de l’acier, un ancien haut responsable d’ArcelorMittal Europe, exerçant actuellement dans le secteur de la pétrochimie en Algérie, contacté, a souligné que la baisse des ventes sur le marché mondial va se poursuivre. Cette baisse affectera surtout les produits plats à forte valeur ajoutée dont la production à l’échelle planétaire est actuellement estimée à plus de 2000 millions de tonnes. Sur ce marché et avec ses 100 millions de tonnes, le géant indien ArcelorMittal est le principal acteur, considère la même source.
Depuis son installation en Algérie, le business plan du numéro un mondial de l’acier a toujours été orienté vers les produits longs à faible valeur ajoutée. En effet, sur le million de tonnes/an d’acier qu’il produit dans notre pays, les produits plats ne représentent que 200 000 tonnes, a fait savoir ce spécialiste, bien au fait des rouages du marché mondial de la sidérurgie. Cette option s’explique par différents facteurs.

Si le complexe sidérurgique d’El Hadjar décide de revoir à la hausse sa production de produits plats, les boulevards leur seront incontestablement fermés. Et pour cause, sur le marché européen, sous le quasi-contrôle d’ArcelorMittal et où la consommation est la plus élevée au monde, les besoins en produits plats sont largement satisfaits. En effet, argumente le spécialiste, fort de ses cinq performantes usines européennes, le leader indien produit, à lui seul, 6 à 8 millions de tonnes.
Comme autre explication, il soutiendra qu’ArcelorMittal ne peut aller au-delà des 200 000 tonnes de produits plats du fait de l’inexistence d’industries de l’automobile et de l’électroménager, les deux secteurs qui absorbent une grande partie des volumes mis sur le marché. Aussi, ajoute le spécialiste, ce type de produits nécessite un savoir-faire approfondi axé sur plusieurs critères et ce, au double plan technique et humain, c’est-à-dire un process de fabrication long et très compliqué. Des contraintes auxquelles vient s’ajouter la complexité de la logistique dans le transport des bobines depuis l’usine vers les clients étrangers de l’aciériste indien en Algérie.
Selon l’ex-sidérurgiste, les prolongements des retombées de la crise mondiale continuent de peser sur le marché de l’acier. Depuis le mois de septembre 2008, date du déclenchement de cette crise, une folie persistante s’est emparée des prix. Le crude-steel, matière première entrant dans la fabrication de l’acier, tous types confondus, dont la production mondiale est de l’ordre de 1330 millions de tonnes, n’est pas resté à l’habri. (El Watan-11.12.2010.)

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18 réponses à “Infos d’Algérie-2”

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