Environnement
*La tortue moresque
Une espèce en voie de disparition
De nombreuses menaces existent, en particulier la destruction de son milieu l Un arsenal juridique existe pour la protèger mais il n’est pas appliqué.
Menacée dans son existence, la tortue grecque (Testudo graeca), ou comme on l’appelle communément la tortue moresque, est l’unique espèce de reptiles parmi les 17 recensés au niveau du Djurdjura et déclarée comme étant protégée. Cette espèce, prisée par la population locale pour avoir depuis toujours représenté un symbole de quiétude, fait face à de nombreuses menaces. D’abord, le braconnage : ennemi numéro 1 des animaux sauvages, puis viennent les facteurs dégradant des milieux biotopes de ces animaux. Les incendies de forêt constituent l’une des plus grandes menaces ayant contribué à décimer les populations de tortues.
Les responsables du parc national du Djurdjura que nous avons consulté affirment que «les feux de forêt sont à la source des grandes dégradations sur le milieu naturel. Les espaces animales sauvages sont irréversiblement affectées par ce phénomène». D’autres facteurs ne manquent pas de mener la vie dure à ces petits animaux, il s’agit entre autres de l’usage abusif des fertilisants et autres produits chimiques dans l’agriculture, la construction des routes et la circulation multipliant le nombre d’individus écrasés par les véhicules.
Le braconnage : Une pratique à la peau dure !
Le braconnage est un fait avéré, un commerce déjà ancien de ces créatures ne cesse de se faire au grand jour. Des dizaines de milliers de tortues grecques sont encore vendues aux touristes chaque année, à ce stade du constat, la situation parait très critique pour ces animaux vulnérables. A croire les évaluations faites par les spécialistes, la région d’Afrique du Nord est considérée comme étant la zone la plus meurtrière pour ces animaux.
L’un des techniciens du parc national du Djurdjura que nous consultions à ce sujet nous affirme : «D’après les nombreuses études faites jusque-là à propos de la Testudo graeca, ses populations ont été sévèrement épuisées de la majorité de leurs habitats, particulièrement au niveau des trois pays principaux d’Afrique du Nord, à savoir le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.» Notre interlocuteur dira que les populations de tortues «demeurent encore soumises à un fort taux de ramassage à des fins de vente illégale», lesquelles ventes se font parfois sous l’œil indifférent des autorités.
Pourtant, l’Algérie dispose de toute une armada de lois qui interdisent ces pratiques, la prescription concerne les espèces les plus menacées, et le législateur, qui dresse même la liste des animaux à protéger, y prévoit également des mesures coercitives. La tortue figure en bonne position dans la liste dressée par l’ordonnance n° 06-05 du 15 juillet 2006. Dans ce texte, sont identifiés les animaux menacés de disparition. Lequel texte précise dans son énoncé que «les espèces de faune sauvage dont l’existence en tant qu’espèce subit une atteinte importante entraînant un risque avéré d’extinction et qui, de ce fait, font l’objet de mesures de protection et de préservation particulières.»
Il s’agit là de trois classes animales qui sont pour la catégorie des mammifères : le mouflon à manchettes, l’oryx, le cerf de Barbarie, l’hyène rayée, les gazelles (5 variétés), le fennec, le guépard, le chat des sables et l’addax ; pour celle des oiseaux : l’ibis chauve, le faucon crécerelle, le faucon pèlerin et trois espèces d’outarde ; pour ce qui est des reptiles : la tortue grecque, le fouette-queue et le varan du désert.
Le dispositif inopérant !
Par ailleurs, la batterie des lois conçues dans ce domaine regorge de textes qui insistent sur la préservation et la protection de l’environnement. Ces textes s’appuient sur la constitution mais aussi sur des conventions internationales auxquelles l’Algérie a adhéré. On cite à titre d’exemple, la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction signée à Washington le 03 mars 1973, à laquelle notre pays a adhéré en décembre 1982.
Dans l’ordonnance précitée, il est édicté que «la chasse des animaux mentionnés sur la liste fixée à l’article trois de la présente ordonnance est interdite par tout moyen» avant d’ajouter que «ceux qui seraient tentés par le braconnage des espèces classées comme étant menacées de disparition sont passibles d’une peine d’emprisonnement d’un an à trois ans et d’une amende de deux cent mille à cinq cent mille dinars.» Des punitions qui s’ajoutent à d’autres mesures dont la finalité est de mettre un terme à ces pratiques préjudiciables.
Entre autres mesure, ils est prévu la création d’une commission spécialisée présidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, laquelle commission devra être consultée sur «toutes les questions relatives à la situation générale de ces espèces, leur protection et leur préservation». Mais que dire de la réalité du terrain ? Les spécialistes sont unanimes pour dire que le déficit en matière d’application de ces lois se fait terriblement sentir. D’autres parlent plutôt de négation de la loi. C’est ainsi que tous les dispositifs destinés à la protection de ces animaux demeurent visiblement inopérants. La tortue grecque, à l’instar des autres espèces protégées, continuera, de ce fait, à s’effacer sans crier gare… (El Watan-18.09.2010.)
**Rachid Rouag. Maître-assistant chargé de cours au centre universitaire d’El Tarf spécialisé en écologie et environnement
«La population de tortues a chuté de 60%»
-Avec le varan et le fouette-queue, la tortue grecque est l’un des trois reptiles qui figurent sur la liste des espèces animales protégées car menacées de disparition, quelle est sa situation actuelle ?
En Algérie l’herpétofaune reste encore un domaine de recherche non exploré par nos scientifiques, les connaissances sur les reptiles sont très faibles, cela est dû sans doute au faible intérêt accordé par nos chercheurs à cette classe d’animaux ainsi qu’à l’étendue de notre pays qui nécessite beaucoup de temps et de spécialistes dans ce domaine. La tortue grecque est la seule espèce de tortue terrestre en Algérie.
Comme pour la plupart des reptiles, on ne connaît pas avec exactitude son statut de conservation ; cela nécessite de la part des gestionnaires de ce patrimoine d’établir des programmes de recherches et de dégager des fonds afin de mieux connaître l’état de ces populations à travers son aire de répartition qui occupe toute la partie nord du pays. Néanmoins, les quelques études faites dans la partie est du pays notamment dans le Parc national d’El Kala témoignent d’une régression accélérée de ses effectifs, surtout ces dernières années. En effet, au PNEK sur une population qu’on suit depuis une dizaine d’années, les effectifs ont chuté de plus de 60%. Le même constat est fait dans d’autres régions du pays à partir des observations directes de certains connaisseurs du milieu naturel où cette espèce se fait de plus en plus rare. Mais comme je viens de le préciser afin d’avoir une idée réelle sur son statut, il faut impérativement engager un suivi à l’échelle nationale.
-Quelles sont les causes de la rareté, pour ne pas dire la disparition de cette espèce bien de chez nous ? Pourquoi la protection apportée par la loi n’a pas d’effet ?
A ce stade, on ne doit pas parler de rareté de l’espèce ou de sa disparition, l’espèce existe dans une aire géographique qui reste malgré tout assez importante et qui offre de grandes possibilités à celle-ci pour exister et se maintenir. Le problème réside dans le fait que les principales menaces qui pèsent sur les reptiles d’une manière générale et principalement sur les tortues sont en recrudescence. Ces facteurs sont essentiellement le morcellement et la destruction des habitats qui sont liés directement aux activités humaines. Ainsi, l’ouverture de nouvelles routes ainsi que l’agrandissement de celles qui existent déjà, à l’intérieur même des parcs nationaux, fragmentent leurs habitats et augmentent leur taux de mortalité par écrasement.
Les incendies de forêt peuvent causer de véritables ravages, surtout dans les zones boisées. Ce facteur devient de plus en plus menaçant ces dernières années avec le réchauffement climatique et l’augmentation de la fréquence des incendies.
L’agriculture moderne constitue aussi une autre menace – d’une manière directe – par écrasement par les tracteurs et autres engins et aussi par l’utilisation des produits chimiques (pesticides, herbicides…) ; et d’une manière indirecte, en défrichant de plus en plus les habitats naturels des tortues.
Le surpâturage constitue une menace supplémentaire, les tortues qui sont herbivores sont concurrencées dans leurs milieux par les chèvres, les moutons et les vaches qui exploitent les mêmes ressources alimentaires et par conséquent détruisent leur niche trophique. Le ramassage de tortues dans la nature pour alimenter le commerce est une des menaces les plus signifiantes : durant les années 1960 et 1970, jusqu’à un million de ces animaux étaient capturés chaque année dans les pays d’Afrique du Nord. Le facteur principal qui encourage cette pratique est le tourisme, heureusement ou malheureusement, en Algérie, celui-ci n’est pas aussi développé que chez nos voisins tunisiens et marocains où cette espèce est complètement épuisée dans son milieu naturel. Néanmoins, cette activité est présente chez nous, il suffit de faire un petit tour vers les principaux marchés de nos villes pour constater la présence d’au moins une personne qui s’est spécialisée dans la vente des tortues.
Le problème réside aussi dans le fait que les individus ramassés et vendus sont généralement des juvéniles ; sauf que cette classe d’âge constitue le réservoir qui permet de renouveler les populations dans leurs habitats. Un épuisement de cette classe signifie tout simplement la disparition de l’espèce.
La réglementation qui protège cette espèce existe depuis longtemps. Mieux encore, la tortue grecque est protégée à l’échelle nationale par l’ordonnance n° 06-05 du 15 juillet 2006. Dans ce texte sont identifiées «les espèces de faune sauvage dont l’existence en tant qu’espèce subit une atteinte importante entraînant un risque avéré d’extinction et qui, de ce fait, font l’objet de mesures de protection et de préservation particulières.» A l’échelle internationale, la tortue grecque est inscrite à l’annexe II de la convention de Washington, au Red Data Book, catégorie «vulnérable». Cette convention est en rapport avec le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction signée à Washington le 03 mars 1973, à laquelle notre pays a adhéré en décembre 1982.
Le problème de la protection réside tout simplement dans l’application de la réglementation par les autorités, que ce soit dans les milieux naturels où les gestionnaires du patrimoine naturel devraient veiller à la protection des habitats de cette espèce, ou bien dans les agglomérations où une police spéciale telle que la police de la protection de l’environnement qui devrait interdire toute vente d’animaux sauvages que ce soit des tortues ou des oiseaux tels que le chardonneret qui se vend aussi à grande échelle en toute impunité. (El Watan-18.09.2010.)
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*Une belle leçon de bénévolat
Ce sont des mères, grands-mères, enfants, anciens et jeunes qui se sentent animés par une fibre civique et citoyenne. Et ils le montrent et le démontrent à la Cité Malki de Ben Aknoun, à Alger.
Ce sont les habitants de la Cité Malki. Ils se sentent responsables, impliqués et investis d’une mission spontanée civiquement parlant ! Ils veulent et aspirent à ce que leur quartier ait droit…de cité. Ce sont des citoyens anonymes. Ils n’adhèrent à aucun parti politique. Ils ne sont membres d’aucune association. Une sorte de famille « nombreuse » au service de leur cité. Depuis quelques années, les habitants de la cité Malki, s’étant constitué en collectif citoyen baptisé Malki Act ( et de surcroît sur facebook), Ils mettent la main à la pâte. Et ce, en multipliant les opérations de proximité au sein de la cité. A travers des actions de bénévolat. Comme celle organisée samedi. Après, un nettoyage entier du jardin, ils ont « concocté » un programme ludique et festif. Histoire de sortir des sentiers battus, de briser la routine et donner un peu de vie à leur environnement.
Vulgarisation du respect de l’environnement
Au menu figuraient, une kermesse, un spectacle de clowns, Foufou et Anis, ayant présenté des numéros et autres sketchs hilarants, une chorale avec le passage remarqué de Amel, la virtuose de la mandoline, un récital de poésie, une radio live, un atelier de peinture ainsi que celui féminin dédiée à la beauté animé par Mmes Babor et Gazraoui. Une journée divertissante mais foncièrement pédagogique à l’endroit des enfants quant au respect et la protection de l’environnement immédiat et aux valeurs de solidarité et de bonne intelligence. A l’issue de cette fête urbaine, des cadeaux et des fleurs ont été offerts aux mères de famille. C’est la septième opération initiée par le collectif Malki Act et ce, après les hommages dont celui posthume rendus aux chahid Malki Mohamed, Ami Bousaad Yaloulen, militant du FLM de la Fédération de France ainsi qu’à l’agent de la propreté Ami Akli Boufelah ,l’arbitre national en retraite Sid Ahmed Lakhal, le chanteur des années 1970, Sekat Mohamed.qui a été parmi les premiers a avoir accompagné Idir. Cité Malki, dont acte ! (El Watan-04.06.2012.)
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Zone humide de Guerbès-Sanhaja à Skikda
Plus de 12 000 oiseaux migrateurs recensés
Selon Ahmed Benzekri, cadre à la conservation des forêts de la wilaya de Skikda, la zone humide de Guerbès-Sanhaja a accueilli durant cette saison hivernale 12 200 oiseaux migrateurs, venus essentiellement d’Europe.
«Nous avons relevé une hausse très significative comparativement à l’année passée où on n’avait comptabilisé que 10 000 sujets», rapporte M. Benzekri. Ce dernier explique cet accroissement par l’amélioration des conditions d’hivernage de ces oiseaux. «C’est vrai que les conditions d’hivernage des oiseaux se sont nettement améliorées, grâce notamment à l’adhésion des riverains aux principes de préservation de ce site, amorcée depuis l’avènement du projet relatif à l’élaboration d’un plan de gestion de la zone humide», soutient notre interlocuteur.
Ce dernier est revenu également sur l’épineux problème du braconnage qui a de tout temps miné cette zone et de juger que le travail de sensibilisation de proximité mené auprès des habitants de la région semble commencer à donner ses fruits. Bien que d’aucuns laissent comprendre que la dissemblance du nombre des oiseaux migrateurs reste aussi directement liée aux conditions hétérogènes, telles celles relatives aux changements climatiques, il n’en demeure pas moins que le nombre de 12 000 sujets ayant séjourné cette année à Guerbès reste très important.
«Depuis l’année 2006, on n’a jamais recensé autant de sujets migrateurs dans les lacs de la zone humide Guerbès-Sanhaja», insiste M. Benzekri. Une affirmation qui conforte quelque part l’hypothèse de l’amélioration des conditions et aussi, l’amoindrissement du braconnage, voir même des vols des œufs des oiseaux nidifiant dans ces lacs, sans parler d’autres actions néfastes, comme la prolifération d’une agriculture spéculative dans l’enceinte même de la zone humide. À rappeler que les lacs de la zone humide de Guerbès-Sanhaja, avec ceux du lac Tonga d’El Kala, accueillent le plus grand nombre d’oiseaux migrateurs, non seulement en Algérie, mais sur toute la rive sud de la Méditerranée. Des espèces considérées comme étant très rares, comme l’Érismature à tête blanche ou le Fuligule nyroca, continuent encore à nidifier à Gareat Haj Tahar (Marrais), l’une des neuf étendues d’eau constituant la zone. *Khider Ouahab / el watan / 20 février 2017
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la nature en ville..recréer des espaces verts pour faire respirer nos cités.
URBANISME – La Cité de l’Architecture consacre une très belle exposition à la place de la nature en ville. Des projets venus du monde entier nous montrent comment les architectes et paysagistes recréent des espaces verts pour faire respirer nos cités…
Friches végétales, espaces boisés, toitures végétalisées, aménagement de berges… Partout dans le monde les espaces urbains se mettent au vert. La Cité de l’architecture et du Patrimoine à Paris (16è) a du coup décidé de consacrer l’année 2011 à la place de la nature en ville. Le cycle «Ville et Nature» se décline en deux expositions complémentaires, «La ville fertile» et «Roberto Burle Marx», un zoom sur l’un des pères du paysage moderne.
«Les villes sont de plus en plus grandes, nous sommes de plus en plus nombreux, nous consommons de plus en plus de surfaces naturelles», explique à 20 Minutes Nicolas Gilsoul, commissaire-scénographe de la première partie de l’exposition «La ville fertile», intitulée «L’objet du désir». «La nature disparaît mais grandit dans notre imaginaire, et cela donne naissance à des projets de villes. De nouvelles cités se mettent en place, et ce n’est pas du décorum.» Le «green washing existe», admet l’architecte, mais les seize projets qu’il a retenus, en France et à l’étranger, sont eux «emblématiques» des aménagements paysagers urbains d’aujourd’hui.
*De Chicago à Torcy…
«Ce qui m’intéresse c’est de regarder de quelle façon nous devons composer avec ce que l’on a. Quand une ville s’étale, il faut travailler sur les mailles distendues, occuper les vides qui se sont créés. Comme à Chicago où l’on a végétalisé les toitures des grands blocs pour absorber le trop-plein de pluie et réguler le climat.» En région parisienne deux projets ont retenu l’attention de l’architecte: celui de «Vallée Seine Rive Gauche» sur les villes de Sèvres, Meudon, et Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et celui de «Bords de Marne» à Noisiel-Torcy (Seine-et-Marne).
Le projet de Vallée Seine devrait être livré en 2016. Il se déploie sur un territoire de friches et de parkings délaissés en bord de Seine. L’expansion du fleuve lors des crues sera guidée pour éviter les inondations, et les eaux pluviales seront récupérées. «Bords de Marne» est lui un projet de parc paysager, dont les travaux ont déjà commencé. «La collectivité a pris un vrai risque avec ce projet, assure Nicolas Gilsoul, car c’est un vrai pari de créer un parc destiné au grand public, mais qui sera volontairement inondé une partie de l’année, pour protéger l’agglomération des crues. Ce parc est à l’image des nouvelles pensées qui se mettent en place.»
*Quand la nature reprend ses droits à Buenos Aires
Ce qui passionne l’architecte, c’est aussi la façon dont la nature reprend ses droits. «On voit dans certaines cités où l’on a réintroduit la nature, que de nouvelles relations se mettent en place, certains oiseaux de proie ont adapté leur alimentation et se nourrissent de moineaux plutôt que d’insectes. On bouleverse la nature mais elle retrouve son équilibre.» Son exemple préféré pour illustrer ces propos se trouve à Buenos Aires. C’est l’histoire d’une «promenade littorale créée dans les années 1920, très vite devenu le haut-lieu où l’on allait se baigner. Après avoir été abandonnée la pollution s’y est installée, l’endroit est devenu une véritable déchetterie. On a décidé de remblayer l’endroit. Puis la nature a reconquis le site. Il est aujourd’hui entièrement dépollué, et c’est redevenu une promenade…» (20Minutes-25.03.2011.)
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*Catastrophe écologique à Aïn Ghraba
Plusieurs poissons découverts morts sur les rives de Oued Tafna
Plusieurs poissons de différents calibres et espèces ont été retrouvés morts sur les rives de Oued Tafna dans sa partie située entre la région de «Tazgait» et «Dehana» dans la commune de Aïn Ghraba (sud de Tlemcen), a-t-on appris lundi du président de l’association de développement agricole locale.
Ces poissons flottaient à la surface à proximité d’une nappe d’huile, selon la même source. « L’échouage » de ces poissons d’eau douce favorise l’hypothèse de l’existence d’une substance chimique ayant pollué l’eau constituant un danger pour la faune et la flore de ce oued. Les eaux charriées par ce cours d’eau, considéré comme l’un des plus importants du pays, sont utilisées par les agriculteurs de la région pour l’irrigation de leurs terres, signale-t-on.
La direction de la Pêche et des Ressources halieutiques a délégué sur place une commission pour examiner ce phénomène écologique et constater les faits, a indiqué le responsable du secteur, affirmant que plusieurs petits poissons ont, en effet, péri dans les hauteurs de la région de Sebdou et ont été emportés par le courant vers la localité de Aïn Ghraba où se trouvent encore des poissons vivants.
Il a expliqué également que la commission sus citée, qui a tenu une séance de travail avec des responsables de l’APC concernée, a prélevé des échantillons sur des poissons morts afin de procéder à des analyses.
Le même responsable a estimé, d’autre part que la situation «n’est pas inquiétante» et que les analyses détermineront les causes exactes de cette découverte. De son côté, la direction de l’Hydraulique a prélevé un échantillon de l’eau de l’oued pour effectuer des analyses et déterminer avec exactitude les causes de ce phénomène. (L’Echo d’Oran-14.09.2010.)
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