9.L’Algérie, un énorme chantier
* mégaprojet de transfert d’eau entre In Salah et Tamanrasset
***Le projet a coùté 3 milliards de dollars
Alimentation quotidienne en eau potable des habitants de Tamanrasset et des régions environnantes. Les ressources en eau nécessaires à la satisfaction de ces besoins sont transférées de la nappe de l’Albien à partir de deux champs captant situés au nord de la ville d’In Salah, et qui a nécessité 1.260 km de canalisation de 700 à 1 400 mm de diamètre sur une dénivelée de plus de 1 200 m. Le projet comprend également un réservoir d’arrivée d’une capacité de 50 000 m3 destiné à stocker les eaux, il a coùté 3 milliards de dollars. Six mégastations de pompage et une station de déminéralisation d’une capacité de 100 000 m3 par jour a été réalisée pour réduire le taux de salinité des eaux…cliquer ici: 2.Infos d’Algérie 1
*13 grandes villes en 2030
Le Schéma national de l’aménagement du territoire (Snat) a été adopté par le Parlement en 2010 et une loi (n°10-21) a été promulguée par le président de la République pour sa mise en oeuvre. À ce titre, la mise en oeuvre du SNAT intervient en deux phases. La première s’étale de 2010 à 2015, période durant laquelle la politique d’aménagement du territoire restera principalement marquée par l’action volontaire de l’Etat. Il s’agit de la phase de mise en oeuvre immédiate du Snat 2030, à travers les 19 schémas directeurs des grandes infrastructures et services collectifs d’intérêt national, qui a déjà commencé. La deuxième phase (2015-2025), qui est partenariale et durant laquelle l’État aura mis en place les investissements structurants de sa politique d’aménagement du territoire, jouera de plus en plus un rôle de régulateur et d’arbitre laissant les opportunités d’actions importantes à une gamme plus large d’acteurs. En ce sens, le Snat rend lisible les faiblesses et forces du territoire en identifiant les opportunités et les menaces de même que les enjeux qui encadrent les dynamiques territoriales en mouvement. L’Algérie comptera 13 grandes villes à l’horizon 2030, contre quatre actuellement, a indiqué lundi à Alger le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement. « D’ici à 2030, le nombre des grandes villes va tripler pour passer de quatre actuellement (Alger, Oran, Annaba et Constantine) à 13, la majorité se situant dans les Hauts- Plateaux, a affirmé Cherif Rahmani, lors de la Conférence nationale sur le Schéma national de l’Aménagement du territoire (Snat-2030). Il s’agit des villes de Chlef, Tiaret, Blida, Djelfa, Sétif, Batna, Tébessa, Biskra et Ouargla, dont six se situent dans la région des Hauts-Plateaux. Le ministre a relevé que certaines de ces villes poseront des problèmes importants dans la mesure où elles ne bénéficient pas de socles industriels et économiques mais vivent de la dépense publique et de l’activité du commerce.
HUIT ALGÉRIENS SUR DIX VIVRONT EN MILIEU URBAIN
Selon le ministre de l’Aménagement du territoire, huit Algériens sur dix vivront dans les villes en 2030, c’est-à-dire que 14 millions d’Algériens vont aller vers les villes à cette échéance. Dans cette perspective, il a appelé à préparer ces métropoles en réglant les problèmes basiques de l’éducation, la santé et du transport. Il a également recommandé, dans le cadre du Snat, un meilleur urbanisme, un meilleur aménagement du territoire et une meilleure architecture et une qualité de vie à même de conditionner la forme des villes. Pour ce qui est des villes moyennes, leur nombre va doubler, passant de 48 à 87 villes en 2030, a-t-il indiqué. À noter enfin que, l’action de marketing qui forge l’attractivité des villes algériennes, ne peut être portée que par des managers correctement formés et qualifiés à la gestion des villes, a été recommandée, lundi soir à Alger à la clôture de la conférence nationale sur le Schéma national d’aménagement du territoire. «L’action de marketing qui forge l’attractivité de nos villes, ne peut être portée que par des managers correctement formés à la gestion des cités dans l’économie, la sociologie et l’esthétique urbaine d’où la nécessité d’associer les jeunes universitaires dans l’effort de conception, de suivi et de réalisation des programmes de développement des collectivités territoriales», ont-ils recommandé. Ils ont aussi appelé à encourager l’osmose entre les différents intervenants sectoriels et territoriaux et à accélérer le processus de mise en oeuvre des textes d’application relatifs aux institutions de mise en oeuvre du Snat. La mobilisation des fonds nécessaires à la mise en oeuvre du Snat ainsi que l’accélération de la mise en place d’un système d’information nationale régionale et locale, à même d’appuyer les instruments de suivi et d’évaluation du Snat ont été proposés. Les recommandations des six ateliers ayant planché durant cette conférence sur les modalités de mise en oeuvre du Snat ont mis l’accent sur la valorisation de la diversité des potentialités territoriales humaine, naturelle et financière. La mise en place d’organes d’intégration au niveau local de type comité mixte avec l’intégration des institutions, des promoteurs économiques, des établissements de formation, des universitaires-chercheurs et de la société civile a été suggérée.(Le Courrier d’Algérie-06.04.2011.)
**Produits et services pétroliers…Salon international à Hassi Messaoud
Organisée par la Petroleum Industry Communication, du 6 au 9 mars courant, la 2e édition du Salon international «Hassi Messaoud Fournisseurs de Produits et Services» a suscité l’intérêt de 250 exposants venus de plus de 25 pays offrir leurs services, leur savoir-faire, leur soutien en engineering et proposer des produits innovants à la pointe des dernières avancées technologiques. Avec ses 12 000 m² d’espace d’exposition, le salon a enregistré quelque 17 000 visiteurs dans la seule journée de vendredi dernier. Un salon répondant aux standards internationaux, disent les participants, orchestré par l’équipe de Djaâfar Yacini, DG de Petroleum Industry Communication, une entreprise 100% algérienne spécialisée dans la communication au sein du secteur pétrolier et dont le patron ne dépasse pas les 36 ans. Abordé en marge su salon, il nous explique «que ce travail a nécessité étude et réflexion, puis la prospection étalée sur plus d’une année de travail afin de mettre en place une plateforme de communication englobant les fournisseurs de services et de produits de pointe avec les acteurs de l’industrie pétrolière installés à Hassi Messaoud.»
Le fief de l’industrie pétrolière algérienne, convoité par toutes les multinationales, a désormais son rendez-vous annuel qui la sort de son désert événementiel. Les participants viennent de différents horizons et plusieurs domaines d’activité dont les télécom, les assurances, les grands établissements financiers, les prestataires de services et producteurs offrant le meilleur des dernières technologies relevant de la sécurité industrielle, des unités de stockage de pétrole entièrement en aluminium d’une durée de vie de plus de 40 ans et ne nécessitant point d’entretien, ce qui épargnera à l’activité aval de Sonatrach des maladies professionnelles ainsi que des frais d’entretien, des entreprise de sécurité industrielle, d’outillage et de pièce de rechange allant du simple tournevis à la fabrication de plusieurs organes constituant l’appareil de forage ou des unités de fabrication de matériel et d’énergie, le traitement des eaux usées et de solutions contre la pollution, des organismes de conseil et de formation, des entreprises d’inspection industrielle de renommée mondiale, ainsi que des fabricants ou représentants de grandes marques informatiques et électroniques. Tous constituent des fournisseurs potentiels pour le secteur pétrolier. Le concept du salon veut que les exposants soient des fournisseurs de services et de produits qui les présentent à un public de professionnels avertis, constitué de cadres et décideurs des entreprises pétrolières et para-pétrolières installées à Hassi Messaoud et à ses environs, d’où l’absence de stands d’exposition du Groupe Sonatrach et associés qui ont, en revanche, exprimé leur besoin de nouveaux fournisseurs et partenaires commerciaux pour une meilleure réalisation de leurs activités pétrolières, nous explique l’organisateur de l’événement. Les exposants que nous avons interviewés se sont dit satisfaits de la qualité des visites où des clients potentiels ont pu se déplacer pour établir des contacts, d’autres pensent que l’absence des entreprises du secteur pétrolier est bien au contraire une insuffisance, car une présence continue durant les quatre jours de l’exposition aurait servi à mieux cerner les besoins et présenter les produits exposés, mais aussi prendre part aux ateliers et conférences qui se sont déroulés tout au long du salon qui a été une occasion en or pour des projets de contrats à concrétiser à l’avenir. (El Watan-12.03.2012.)
**Batimatec 2011….. 14e Salon du bâtiment
La 14e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec) a été officiellement lancée hier par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Nourredine Moussa, accompagné par la ministre déléguée à la Recherche scientifique, Souad Djaballah.
L’inauguration a quelque peu été perturbée par l’action d’une cinquantaine d’architectes exigeant d’être consultés sur le projet de loi sur la maîtrise d’œuvre que le ministère concerné serait en train de préparer. Une contrevérité que M. Moussa a évidemment démentie avec la plus grande fermeté lors d’une conférence organisée dans un des pavillons de la Safex.
Batimatec, qui durera 5 jours (jusqu’au 13 mai) a enregistré une très forte participation d’exposants, aussi bien étrangers que nationaux, et propose un riche programme d’animations et de manifestations multiformes qui confirme et apporte la preuve, s’il en fallait une, de la notoriété de ce Salon, aujourd’hui considéré comme le plus important à l’échelle africaine. Avec 850 exposants dont 390 étrangers en provenance de 18 pays et une superficie d’exposition de 31 500 m2, Batimatec se classe, de par son importance, comme deuxième évènement à portée économique après la Foire internationale d’Alger. Ce salon revêt une importance particulière aussi bien pour les divers acteurs du BTP (architectes, urbanistes, entreprises, promoteurs, producteurs de matériaux de construction, etc.) que pour les pouvoirs publics pour lesquels cette rencontre annuelle permet de jauger les capacités de réalisation et les avancées technologiques existantes et celles susceptibles d’être diffusées pour être mises au service des différents acteurs de la construction.
Le thème générique retenu pour cette édition, «Après le défi de la quantité, place à la qualité !», s’inscrit en droite ligne des différentes instructions émises par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme à l’effet de susciter un surcroît d’intérêt pour la qualité du bâti et de l’urbanisme, longtemps sacrifiée sur l’autel des impératifs de quantité. C’est à ce titre que plusieurs conférences, placées sous l’égide du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, seront organisées en marge du Salon, l’objectif étant de permettre aux acteurs concernés de débattre des voies et moyens à mettre en œuvre pour que les prochains programmes de réalisation de logements soient de meilleure qualité.
Parmi les améliorations et innovations apportées cette année, il y a lieu de noter la création d’un nouvel espace destiné à favoriser les synergies entre les acteurs de la formation professionnelle, l’université, les entreprises en développant, notamment, des rencontres entre professionnels au moyen de conférences sur des thèmes expressément ciblés et des mises en relation d’affaires. Dans un pavillon qui sera spécialement aménagé à cet effet se dérouleront des conférences techniques, en non-stop, durant toute la durée du Salon, ainsi que deux «B to B» animés par des experts de la CACI et le collectif du guide Prescriptor, publié à l’effet de rendre les normes de construction plus accessibles par deux architectes de renom.
Cette publication comportant pas moins de 600 fiches techniques sera largement diffusée à l’occasion du Salon, à titre de contribution à l’élévation du niveau de la qualité de la construction. En marge de sa visite inaugurale, M. Moussa a répondu aux nombreuses questions des journalistes qui lui ont permis de faire un large tour d’horizon des réalisations effectuées et des problèmes que continue à rencontrer son secteur. Nous reviendrons sur ses interventions, notamment sur celle portant sur l’action qu’il compte engager avec la contribution des collectivités distributrices de logements sociaux pour rendre le mode de distribution plus efficient et équitable. (El Watan-10.05.2011.)
**préserver les hydrocarbures…(et intégration massive des énergies renouvelables)
L’intégration massive des énergies renouvelables, ENR, dans le mix énergétique constitue, selon le programme national de développement de ces énergies élaboré par l’Algérie, «Un enjeu majeur en vue de préserver les ressources fossiles» (pétrole et gaz) du pays, de diversifier les filières de production et de contribuer au développement durable du pays.
«Toutes ces considérations justifient la forte intégration, dès aujourd’hui, des énergies renouvelables dans la stratégie de l’offre énergétique à long terme, tout en accordant un rôle important aux économies d’énergie et à l’efficacité énergétique », souligne un rapport du ministère de l’Énergie et des Mines sur les ENR. À cet effet, le programme national des ENR est développé en cinq chapitres à savoir les capacités à installer par domaine d’activité énergétique, le programme d’efficacité énergétique, les capacités industrielles à développer pour accompagner le programme, la recherche et développement ainsi que les mesures incitatives et réglementaires. Dans ce cadre, le programme inclut la réalisation, d’ici 2020, d’une vingtaine de centrales solaires photovoltaïques et solaires thermiques, de fermes éoliennes et de centrales hybrides (solaire, gaz). Ces projets de production de l’électricité dédiés au marché national seront menés en trois étapes. La première étape, entre 2011 et 2013, sera consacrée à la réalisation de projets pilotes destinés à tester les différentes technologies disponibles. La seconde phase (2014-2015) sera marquée par le début du déploiement du programme, alors que la troisième et dernière phase (2016-2030) sera celle du déploiement à grande échelle de ces projets. Ces étapes «consacrent la volonté de l’Algérie visant à développer une véritable industrie du solaire associée à un programme de formation et de capitalisation qui permettra, à terme, d’employer le génie local algérien et d’asseoir un savoir faire efficient notamment en matière d’engineering et de management », explique-t-on. Le programme prévoit l’installation d’une puissance de 110 MW en 2013 avant de passer à 650 MW en 2015, 2 600 en 2020 avec la possibilité d’exporter 2 000 MW, pour atteindre en 2030 quelque 12 000 MW pour le marché national et 10 000 MW destinés à l’exportation. En outre, la volonté des pouvoirs publics de promouvoir les ENR s’est traduite par la mise en place d’un commissariat aux énergies renouvelables qui a la charge de coordonner l’effort national en la matière. À la faveur de son immense potentiel, l’énergie solaire constitue l’axe majeur de ce programme qui consacre au solaire thermique et au solaire photovoltaïque une part essentielle. De ce fait, le solaire devrait atteindre d’ici 2030 plus de 37% de la production nationale d’électricité, selon les prévisions du ministère.Toutefois, le programme n’exclut pas l’éolien qui constitue, malgré son faible potentiel, le second axe de développement et dont la part devrait avoisiner 3% de la production nationale d’électricité en 2030. Il est également prévu d’installer quelques unités de taille expérimentale pour tester les différentes technologies en matière de biomasse, de géothermie et de dessalement des eaux saumâtres par les différentes filières d’énergie renouvelable. Des actions visant à développer les capacités industrielles sont prévues pour accompagner et réussir le programme national des ENR à travers, entre autres, le renforcement du tissu industriel en vue d’atteindre un taux d’intégration national de plus de 80% à l’horizon 2030. Ces actions porteront notamment sur la construction d’une usine de fabrication de modules photovoltaïques d’une capacité de 120 MWc\an par le groupe Sonelgaz à travers sa filière Rouïba Éclairage et dont la mise en service est prévue pour 2013 ainsi que la réalisation d’un centre national d’homologation des équipements destinés aux installations des ENR. Il s’agit aussi de la construction de trois autres usines pour fabrication de miroirs, d’équipements de stockage d’énergie et des équipements de blocs de puissance ainsi que le développement de l’activité engineering et conception, procurement et réalisation. Pour ce qui est de l’éolien, il est prévu l’extension des capacités de fabrication des équipements destinés au fonctionnement des fermes éoliennes et le développement d’un réseau national de soustraitance pour la fabrication et l’entretien de ces équipements parallèlement à la maîtrise des activités d’engineering et de construction de centrales et d’unités de dessalement des eaux saumâtres.(Le Courrier d’Algérie-06.04.2011.)
*Le Medgaz désormais opérationnel
Le gazoduc Medgaz, acheminant du gaz algérien à l’Espagne via la Méditerranée est désormais opérationnel à la faveur de sa mise en service commerciale effectuée vendredi 01 avril.
Cette mise en service intervient ainsi un mois après sa mise en gaz opérée le 1er mars à Ain Temouchent par le groupe Sonatrach après un long processus d’essais techniques, de sécurité et environnementaux bouclés en novembre 2010.
D’une longueur de 1.050 km dont 550 km sur le territoire algérien et d’une profondeur marine de plus de 2.000 mètres, cette canalisation permettra ainsi d’acheminer un volume annuel de 8 milliards de mètres cubes extensibles à 16 milliards de mètres cube sur le moyen terme.
Réalisé pour un investissement de près d’un milliard d’euros, le Medgaz prend son départ à partir de la localité côtière de Béni Saf dans la wilaya de Ain Temouchent pour atteindre Almeria au sud de l’Espagne sur un linéaire de 200 km. Il est le troisième gazoduc reliant l’Algérie à l’Europe, après le Transmed et le GME, auxquels va s’ajouter un quatrième gazoduc, le Galsi, encore en projet, qui devrait fournir du gaz algérien à l’Italie.
Il s’agit d’un projet international et multidisciplinaire qui ouvre la voie la plus directe et la plus économique pour l’approvisionnement en gaz naturel du sud de l’Europe. Medgaz contribuera, d’une part, à améliorer la sécurité des approvisionnements, étant donné qu’il reliera directement le marché européen à la source d’approvisionnement en gaz algérien, et, d’autre part, c’est la voie la plus économique pour acheminer le gaz naturel au sud de l’Europe.
Le consortium Medgaz, créé en vue de la réalisation de ce gazoduc, a été transformé en 2004 en société de construction après avoir achevé les études de faisabilité. La société nationale des hydrocarbures Sonatrach est majoritaire dans l’association avec 36% des actions. Iberdrola et Cepsa (Espagne) en détiennent 20% chacune, alors qu’Endesa (Espagne) et GDF-Suez (France) disposent de 12% chacune. (El Watan avec APS-01.04.3011.)
***35 MILLIARDS DE DOLLARS DÉGAGÉS POUR LE SECTEUR
Un plan Marshall pour le logement
Jamais, dans l’histoire de notre pays, pareille enveloppe n’a été dégagée pour ce secteur devenu un gage de stabilité sociale.
Bonne nouvelle pour les demandeurs de logements sociaux. Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne I, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa, a affirmé que la distribution de ces logements se fera au profit de ceux qui ouvrent réellement droit.
Dans son intervention, le ministre a également annoncé que «le projet de construction de 2000 logements dans la localité de Rouiba et Réghaïa est toujours d’actualité». Une déclaration qui vient mettre fin à la rumeur selon laquelle ce projet a été annulé et qui vient rassurer les postulants de ces localités.
Noureddine Moussa a affirmé que ce projet sera réalisé dans les temps et dans les délais «à condition que les autorités des communes composent une liste des intéressés, ce qui n’a pas été fait jusque-là».
Ainsi, la balle est dans le camp des APC de ces communes qui doivent impérativement s’organiser pour fournir les listes qu’il faut et ce, afin d’éviter émeutes à chaque distribution.
D’autre part, le ministre de l’Habitat a attesté que l’Etat promet d’octroyer les moyens nécessaires pour développer le secteur. Dans ce dossier, M.Moussa a révélé un chiffre impressionnant qui pourrait être la solution pour faire avancer les choses dans un secteur névralgique où la plainte des citoyens est à son paroxysme: «Le président de la République a décidé de débloquer la très conséquente somme de 35 milliards de dollars pour couvrir les programmes. Il s’agit d’une enveloppe importante qui pourrait donner un sérieux coup de pouce au secteur», ajoute-t-il.
En effet, jamais dans l’histoire de notre pays, une pareille enveloppe n’a été dégagée pour le secteur de l’habitat! Il s’agit là d’un véritable plan Marshall pour le logement, qui vient d’être décliné. «Selon nos statistiques, sur 7 millions d’habitations, chaque appartement logerait cinq personnes, soit un couple avec trois enfants», a assuré, hier, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme.
Dans son entretien, il est revenu sur les nombreuses manifestations qui ont eu lieu près du siège de l’Aadl ces derniers jours tout en appelant les concernés à faire preuve de patience: «Ceux qui ont déposé des dossiers valables auprès des APC ou encore à l’Aadl seront pris en compte, mais pour cela, on a besoin de la coopération des citoyens et surtout on espère qu’ils feront preuve de patience.»
Afin de rassurer certaines personnes qui s’impatientent ou pire, qui ont perdu l’espoir d’avoir un logement, le ministre leur donne une garantie: «Si un seul Algérien qui se trouve dans une situation déplorable et qu’il n’est pas pris en charge, pour nous, ça sera considéré comme un échec de notre programme», a promis le ministre décidément convaincu de mener à bien ce chantier titanesque du logement dans notre pays. La frange des jeunes n’a pas été en reste dans l’intervention du ministre. Etant un pays constitué en majorité de jeunes, M.Moussa a indiqué que cette catégorie n’est pas du tout oubliée, ni exclue des programmes de logements de l’Etat. «Bien au contraire, 40% des programmes comprenant la construction de logements sociaux ou participatifs touchent les jeunes de moins de 35 ans.» Dans le même contexte, le ministre de l’Habitat a insisté pour apporter des garanties à ceux qui s’engagent dans un projet immobilier en assurant que le Fonds de garantie les protège en cas d’imprévu: «Le fonds de garantie existe et il protége les citoyens en cas de décès par exemple, il s’engagera à rembourser la somme avancée pour un projet qui n’a pas été abouti, mais pour cela il faut être en règle et avoir les papiers qui le prouvent tel un contrat DSP», souligne-t-il. L’intervention du ministre à la radio Chaîne I vient à point nommé pour rassurer les insatisfaits d’autant plus que la situation est devenue intenable avec les manifestations et autres revendications qui se multiplient ces dernières semaines.
Si l’Etat s’est engagé à redoubler d’effort dans ce secteur devenu stratégique, il n’en est pas moins pour la qualité des réalisations. En effet, le ministre a insisté que «la démarche-qualité doit être dorénavant perçue comme une approche concrète et non plus comme un simple slogan». De même d’ailleurs, qu’il a mis l’accent sur le respect des cachets architecturaux locaux et de la dimension environnementale dans la réalisation de nouveaux tissus urbains. (L’Expression-31.03.3011.)
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*ABDELMALEK SELLAL À PARTIR DE WASHINGTON
«L’Algérie n’est pas la propriété de l’Europe»
Pour que le message soit clair, le ministre des Ressources en eau a tenu à souligner que l’Algérie n’a pas besoin de tendre la main pour réaliser ses projets.
Le ministre des Ressources en eau. Abdelmalek Sellal, a mis à profit sa visite aux Etats-Unis pour asséner quelques vérités à partir de Washington. «On a ouvert les portes (de notre économie) et des truands y sont entrés», a ainsi déclaré M.Sellal au sujet de l’investissement étranger en Algérie.
S’exprimant lors d’une rencontre organisée jeudi soir par le Conseil d’affaires algéro-américain (Usabc) et l’ambassade d’Algérie à Washington, le ministre des Ressources en eau n’a pas hésité à asséner quelques vérités sur la nature des investisseurs étrangers. «Notre pays avait décidé de sortir d’un système politique et économique dirigé et d’opter pour l’économie de marché», a-t-il rappelé en déplorant le manque de sérieux de certains opérateurs économiques nationaux et étrangers.
Cet aveu qui émane d’un haut responsable algérien – connu pour être l’homme de confiance du chef de l’Etat – est un signal fort adressé aux parties concernées. Certes, le gouvernement a affiché, à plusieurs reprises, sa déception quant à la faiblesse des IDE, mais M.Sellal a «craché» le morceau en parlant carrément de «truands». Le choix de l’homme et celui de l’endroit sont loin d’être fortuits. Connu par son franc-parler, M.Sellal n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour afficher clairement le jeu trouble des certains opérateurs étrangers.
Si le climat des affaires en Algérie s’est envenimé, la responsabilité n’incombe pas uniquement au gouvernement mais également aux investisseurs étrangers. Faisant allusion à la corruption et aux mauvaises pratiques dans l’octroi des marchés de gré à gré, le ministre a laissé entendre que les opérateurs sont loin d’être des saints. Beaucoup d’investisseurs ont été malhonnêtes dans leurs processus de développement des activités et de leurs gains.
Faisant un état des lieux, M.Sellal n’a pas omis de revenir, dans ce sens, sur les nouvelles orientations économiques qui ont mené, selon lui, certains milieux d’affaires à prétendre qu’il y avait des difficultés à investir en Algérie, montrant du doigt les pays européens. Avant de fermer la parenthèse, le ministre a bel et bien précisé que l’Algérie «veillera à appliquer la réglementation» en vigueur en matière d’investissements étrangers.
Pour que le message soit clair, le ministre a tenu à souligner que l’Algérie n’a pas besoin de tendre la main pour réaliser ses projets. «L’Algérie a non seulement toutes les capacités financières pour réaliser ce programme quinquennal, mais elle a, aussi, constamment honoré ses engagements financiers dans ses contrats avec ses partenaires», a-t-il rappelé. En apportant cette précision devant les Américains, M.Sellal a remis les pendules à l’heure. L’Algérie ne fait pas l’aumône et n’est pas un mauvais payeur.
Le ministre des Ressources en eau s’est longuement attardé sur la présentation du nouveau programme quinquennal 2010/2014 doté d’une enveloppement de 286 milliards de dollars. S’adressant aux opérateurs américains, M.Sellal a indiqué: «Le marché algérien vous est ouvert sur l’ensemble des secteurs d’activité pour lesquels des budgets publics importants sont affectés. Nous avons besoin de savoir-faire et des équipements des compagnies américaines.» Mieux encore, le ministre n’a pas été tendre avec les partenaires traditionnels du pays en affirmant: «L’Algérie n’est pas un marché pour quelques pays européens.»
Autrement dit, l’Algérie n’est pas la propriété de certains pays qui continuent à vouloir jouer les protectorats et elle refuse de dépendre d’un seul pays pour acquérir le savoir-faire. Ce message intervient au moment opportun où les délégations d’hommes d’affaires et des responsables des différents pays défilent à tour de rôle à Alger. M.Sellal a balayé toutes les ambiguïtés en expliquant les règles du jeu, une bonne fois pour toutes. Un message qui ne passera pas inaperçu pour la France qui s’apprête à dépêcher l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, chargé par le président français Nicolas Sarkozy d’une mission sur la coopération économique avec l’Algérie ainsi que le développement des investissements dans les deux pays.
Axant, d’autre part, son propos sur son secteur, le ministre a présenté succinctement les projets prévus par le programme quinquennal 2010-2014 en appelant les compagnies américaines à s’engager davantage avec les sociétés algériennes, qu’elles soient publiques ou privées, à travers un «partenariat gagnant-gagnant». Sur ce point, il a même proposé une piste de partenariat pour la réalisation de ces projets où les 51% sont détenus par le partenaire algérien, le reste par la firme américaine mais tout en bénéficiant du management du projet et de l’exportation de son savoir-faire et de ses équipements au partenaire algérien. «A vous d’être entreprenants», a-t-il lancé aux dirigeants des sociétés américaines présents à cette rencontre. (L’Expression-24.10.2010.)
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*DES DÉLÉGATIONS D’HOMMES D’AFFAIRES DÉFILENT
Un eldorado nommé Algérie
Des Américains, des Polonais, des Allemands, des Brésiliens et des Français veulent leur part du gâteau…
Attirés par l’odeur des pétrodollars et par un marché encore peu exploité, plusieurs délégations d’hommes d’affaires viennent pour prospecter le marché et tâter le terrain en Algérie. A l’initiative de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), près d’une quinzaine de chefs d’entreprise polonais seront à Alger mardi prochain.
Cette importante délégation qui compte parmi ses membres des représentants de la Chambre de commerce polonaise (KIG), organisatrice du voyage, effectuera des visites de travail à Alger, mais aussi à Oran et à Annaba. Certaines grandes sociétés ont d’ores et déjà, fait part de leurs «desiderata». A l’image de la Pgnig SA. Considéré comme l’un des plus grands groupes gaziers en Pologne, Pgnig SA a fait part de l’intérêt qu’il porte pour l’acquisition de participations dans des gisements découverts et de concessions de recherche sur le territoire national. La visite des hommes d’affaires américains, organisée conjointement par la représentation diplomatique algérienne à Washington et par le Conseil d’affaires algéro-américain Usabc est, quant à elle, programmée du 25 au 30 du mois en cours.
Une cinquantaine de représentants de grandes compagnies, mondialement connues, seront à Alger pour effectuer plusieurs rencontres. Ils prendront contact avec leurs homologues algériens, mais aussi avec des responsables de différents ministères.
Mercredi dernier, la ministre déléguée de l’Economie de Bavière (Allemagne) a eu des entretiens avec des responsables algériens en vue d’entrevoir les possibilités d’intensifier la coopération algéro-allemande. Le même objectif a été tracé par le ministre brésilien de l’Industrie, du Développement et du Commerce extérieur qui est venu avec une délégation de près de 14 entreprises brésiliennes.
Des personnalités politiques sont également attendues en Algérie. Elles auront pour mission de déblayer le terrain devant les chefs d’entreprise de leur pays. La visite de la secrétaire d’Etat française chargée du commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, a été justement programmée dans ce cadre. Mme Idrac sera à Alger pour 48 heures, à partir d’aujourd’hui.
Ce voyage donnera un nouvel élan aux relations commerciales qui ont été, quelque peu affectées par des différends politiques entre Alger et Paris. Elle préparera, dans ce sens, le terrain à l’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, désigné par le président de la République française, Nicolas Sarkozy, et dont la visite est attendue avant la fin de l’année.
Mme. Idrac aura des entretiens avec trois départements ministériels, à savoir, celui des finances, du commerce et celui de l’industrie afin de relancer ces relations économiques. Les réunions de travail qu’elle aura porteront, en somme, sur le développement des investissements français en Algérie.
Ces multiples déplacements de chefs d’entreprise étrangers représentent de grandes potentialités d’investissement pour l’Algérie. Cependant, elles risquent de demeurer encore et pour longtemps à l’état de potentialités justement.
L’attractivité du marché algérien, que ce soit dans le domaine des travaux publics, des ressources en eau, des transports, des hydrocarbures ou dans d’autres secteurs d’activité, est incontestable. Mais, cette attractivité du marché a été profondément entamée par les mesures protectionnistes qui ont freiné les investissements étrangers en Algérie.
Les nouvelles mesures inscrites dans la loi de finances complémentaire pour 2009 et entérinées dans celle de 2010 ont rébuté des pays partenaires de l’Algérie. Nombre d’entreprises et de représentations diplomatiques ont tenu à exprimer leur désarroi, quant à cette nouvelle politique économique. Cette réticence dont font preuve certains investisseurs serait également suscitée par les nombreux scandales de corruption liés à de grands projets d’infrastructures en Algérie. (L’Expression-19.09.2010.)
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*Le soleil d’Algérie pour éclairer le monde
A l’instar des autres pays, l’Algérie veut profiter du développement de la technologie et de l’avancée que connaissent les énergies renouvelables.
L’Algérie ne veut pas rester dépendante du gaz dans la production de l’électricité. A l’instar des autres pays, l’Algérie veut profiter du développement de la technologie et de l’avancée que connaissent les énergies renouvelables afin de diversifier ses sources d’énergie pour la production de l’électricité.
Les dirigeants du pays ont bien compris la nécessité de faire recours à cette politique afin de ne pas rester «otage» d’une seule source. Car, la production d’électricité en Algérie repose quasi exclusivement sur le gaz, énergie fossile la plus propre. Cette information a été divulguée par le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi.
L’Algérie qui compte augmenter la part des énergies renouvelables «entend recourir de manière déterminée au développement de nouvelles technologies permettant d’assurer la compétitivité des sources d’énergies disponibles», a déclaré le ministre lors d’une table ronde ministérielle, animée dans le cadre des travaux du 21e Congrès mondial de l’énergie qui s’est tenu à Montréal.
Le ministre a réitéré que la réflexion portant sur l’accès à l’énergie figure au coeur des préoccupations publiques car garant de la promotion socioéconomique. «Cette politique résolue en faveur du développement durable s’est traduite par des programmes successifs d’électrification et de distribution du gaz», a-t-il signalé et dont les propos ont été rapportés par l’APS.
L’occasion a été donnée au ministre de rappeler que l’Algérie entend consolider sa position de fournisseur historique d’énergie. En ce qui concerne les atouts de l’Algérie en matière d’investissements, le ministre a indiqué aux membres du panel et aux délégués présents à cette table ronde que l’Algérie possède un énorme potentiel pour de nouvelles découvertes, constitué de 1,6 million km² de bassins sédimentaires largement sous-explorés et d’une surface d’exploration offshore de 100.000 km².
L’Algérie dispose aussi d’autres ressources telles que l’uranium et un énorme potentiel pour le développement de centrales solaires au Sahara qui bénéficient d’un ensoleillement de 3500 heures/an sur de vastes territoires.
Abordant le sujet relatif au gaz, M.Yousfi a rappelé les intentions d’investissements de l’Algérie dans ce domaine. Il a avancé le chiffre de 50 milliards de dollars que la compagnie nationale compte investir pour la période 2010-2014 dans l’amont pétrolier et gazier.
Le ministre est revenu, par la même occasion, sur les réserves de gaz dont dispose l’Algérie et qu’il a qualifiées d’importantes.
Selon le représentant du gouvernement algérien, les pouvoirs publics ne pensent pas s’arrêter à ce niveau, mais continuer à jouer un rôle fondamental dans la satisfaction des besoins des consommateurs, notamment européens à travers des contrats à long terme.
Dans un autre registre, M.Yousfi a plaidé mercredi, lors d’une rencontre avec la vice-Première ministre du Québec,
Mme Nathalie Normandeau, pour une présence accrue des compagnies québécoises en Algérie. Les deux responsables ont évoqué la possibilité, pour le Québec, d’accompagner l’Algérie dans l’opération de numérisation et de mise à jour des cartes géophysiques de tout le territoire national. (L’Expression-18.09.2010.)
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**Alger – Maghnia reliées par autoroute
Les usagers de l’autoroute Est-Ouest, dont le tronçon de 60 km reliant la wilaya de Sidi Bel Abbès à Tlemcen a été inauguré le 02.09.2010, par le ministre des Travaux publics, vont pouvoir, dans une semaine, utiliser la partie allant jusqu’au tracé frontalier (daïra de Maghnia).
«Grâce à ce projet, nous sommes arrivés aujourd’hui aux frontières algéro-marocaines», a déclaré Amar Ghoul très satisfait des délais, malgré le retard enregistré à cause de l’affaissement de la route au niveau de Chréa, près de la commune de Hammam Boughrara (daïra de Maghnia). Le ministre, très enthousiaste, a indiqué : «Je défie quiconque peut me dire quel est le pays au monde qui a réussi, avec des normes techniques internationales, à réaliser 1700 km d’autoroute en trois ans et demi avec 11 milliards de dollars». Ainsi donc, après plusieurs mois d’attente et des supputations, Tlemcen (et bientôt Maghnia) est reliée directement à Alger par la voie rapide, sur une distance de 613 km.
Quant à la mise en fonction des stations-services confiées à Naftal, M.Ghoul soulignera : «elles seront ouvertes prochainement», sans donner de date précise. Pour rappel, ce projet d’envergure Est-Ouest comprend, entre autres, 3000 ponts et 14 tunnels. (El Watan-07.09.2010.)
*Nouveau port d’El Marsa
La réalisation de ce projet traîne depuis mai 2002, date de lancement du chantier. L’entreprise publique de réalisation, qui avait été engagée à l’époque, n’a pu honorer ses engagements en matière surtout de respect des délais de réalisation.
Bien qu’il soit déjà exploité par les pêcheurs, le nouveau port de pêche d’El Marsa, situé à l’extrémité ouest du littoral de la wilaya de Chlef, est toujours en chantier. Il s’agit, selon des sources proches du dossier, du parachèvement des derniers travaux, portant sur l’aménagement des terre-pleins, ainsi que sur l’éclairage du site.
D’après nos sources, l’opération est en voie d’achèvement et l’on prévoit de livrer totalement l’ouvrage avant le mois de décembre prochain.
Rappelons que la réalisation de ce projet traîne depuis mai 2002, date de lancement du chantier par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le cadre du premier plan de soutien à la relance économique. L’entreprise publique de réalisation, qui avait été engagée à l’époque, n’a pu honorer ses engagements en matière surtout de respect des délais de réalisation. En effet, la durée de réalisation était fixée initialement à 40 mois tout au plus, mais c’était compter sans les problèmes d’ordre technique et financier qui allaient ralentir, voire bloquer, cet important projet d’infrastructure de plus de 400 milliards de centimes, avec les réévaluations successives de l’enveloppe financière initiale.
Il a fallu ainsi attendre 8 ans pour voir enfin le ministère des Travaux Publics demander la résiliation du marché avec l’intervenant en question, qui fut remplacé par l’entreprise-mère. Celle-ci s’est vu confier les travaux restants estimés à 30%, dont une partie s’est effectuée au niveau du bassin. Outre la création d’emplois, l’ouvrage en question devrait contribuer à combler le vide ressenti en matière d’infrastructures de pêche dans la région ouest du littoral, une zone réputée très riche en ressources halieutiques. (El Watan-07.09.2010.)
*Des projets pour désengorger la côte-est d’Alger
La capitale sera dotée d’un tunnel liant le Val d’Hydra à Ben Aknoun.
La wilaya d’Alger bénéficiera d’un “vaste” programme dans le secteur des travaux publics», a annoncé hier Amar Ghoul, en marge de la visite d’inspection des chantiers de la rocade sud et de l’autoroute. Ce programme est «triplement important» en comparaison avec ce que la capitale a eu comme projets lors du quinquennal 2004/2009, a également indiqué le ministre. Il s’agit de désengorger la côte est, d’entretenir et de mettre à niveau les routes et ouvrages et de réaliser des structures portuaires. Selon le ministre, trois nouvelles voies express seront ainsi réalisées pour permettre une fluidité d’accès entre la côte et l’autoroute.
La RN24 et toute la voie longeant le littoral jusqu’à la commune Raïs Hamidou seront concernées par ce projet ayant pour but de soulager les routes actuellement en proie à des embouteillages tout au long de l’année. La capitale se dotera également d’un tunnel liant Val d’Hydra à Ben Aknoun et d’une pénétrante allant de Oued Ouchayeh vers la rocade sud, précisément au niveau de Baraki. Les études de faisabilité ont été remises par les bureaux d’études qui les ont positivement évaluées. Interrogé sur le retard accusé pour l’ouverture de la trémie de Bab Ezzouar, le premier responsable du secteur des travaux publics indiquera que l’ouvrage est entièrement achevé, «reste la coordination avec le ministère des Transports pour la mise en place des rails du tramway et celle de l’APC pour le plan de la circulation».
Dernier avertissement pour l’espagnole OHL
Pour la réalisation de la rocade sud, c’est apparemment le tronçon Douéra-Birtouta qui cause des soucis au ministre des Travaux publics. Un relâchement durant le mois de Ramadhan a été remarqué. Une «dernière» mise en demeure a été envoyée à l’entreprise espagnole OHL qui a eu le marché «en priorité», rappellera le ministre. «L’entreprise n’a pas respecté ses engagements concernant les délais de livraison de ce tronçon», a-t-il expliqué. «Le constat concernant le relâchement dans le rythme du travail a été fait durant le mois sacré, bien que nous ayons insisté sur les délais dans nos recommandations formulées avant le Ramadhan. Nous userons de nos prérogatives et signifierons une dernière mise en demeure à OHL et si le retard n’est pas rattrapé après l’Aïd, nous serons obligés de résilier le contrat», a menacé M. Ghoul.
Une réunion extraordinaire est prévue pour demain avec les représentants des entreprises intervenant dans ce projet. Il s’agit, selon le ministre, de mettre en place un programme de rattrapage du retard accusé pendant le mois de Ramadhan et de fixer de nouveaux délais. A souligner qu’en inspectant le tunnel de Benchaoua, l’un des ouvrages de la rocade sud, le ministre a insisté sur le fait que les eaux souterraines et de source, dont une partie coulait sur les murs internes du tunnel, «doivent être captées et drainées à l’extérieur afin d’éviter tout risque d’inondation à l’avenir». La mise en place de 12 passerelles le long de cette rocade pour permettre aux habitants des agglomérations voisines de traverser sans danger a été également un des points sur lequel a insisté M. Ghoul. (El Watan-07.09.2010.)
* 95 projets d’investissement pour Relizane
La direction des Petites et moyennes entreprises (PME) de Relizane prévoit la concrétisation de 95 projets d’investissement pour le programme quinquennal en cours.
«Quoiqu’elle dispose d’énormes potentialités en mesure de la lancer dans le concert de l’économie nationale, Relizane demeure encore loin d’atteindre les objectifs assignés. Notre plan d’action, visant la mise en branle de ces projets, ne pourra que donner un nouvel essor au développement local», a tenu à nous déclarer un cadre des PME. Ainsi, la direction des PME a installé 5 commissions d’inspection cadastrale qui seront chargées de balayer le foncier domanial à l’échelle de wilaya pour, apprend-on, se faire une idée claire sur les contraintes administratives pouvant freiner l’opération de lancement des projets. «Ces commissions auront à établir un état de lieu de l’assiette foncière qui constitue la pierre angulaire de tout projet», a souligné notre source.
«Avec l’ouverture de l’autoroute Est-Ouest, Relizane constituera à coup sûr un pôle incontournable dans l’échiquier de l’économie nationale et, de ce fait, nous nous attèlerons à encourager les opérateurs économiques à venir y exercer», précise notre source en ajoutant «toutes les commodités de travail seront réunies à cette fin». Cela dit, certaines entreprises, en exercice, ont émis les vœux de se voir assister dans leurs expériences. «Nous souhaitons un accompagnement des instances concernées (recherches, études, marketing, commercialisation) pour aspirer à mieux», note l’un des gérants. (El Watan-07.09.2010.)
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