Produits de consommation douteux-Attention
*Infections alimentaires : les erreurs à ne pas commettre
Chaque année, les infections d’origine alimentaires touchent 1,5 million de personnes en France. Des aliments mal conservés, pas assez cuits ou un mauvais entretien du réfrigérateur peuvent nous rendre malades. Pour limiter les intoxications, il faut bannir certains gestes.
En plein scandale Lactalis, une étude portant sur la période 2008-2013 a été publiée cette semaine. Elle indique que les infections d’origine alimentaires touchent chaque année 1,5 million de personnes. Elles ont conduit à 17 600 hospitalisations et 256 décès.
D’après Le Figaro, chaque année, un tiers des infections alimentaires collectives signalées en France ont lieu à domicile. Afin de les éviter au mieux, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, l’Anses, détaille les erreurs à ne pas commettre et préconise quelques gestes simples à adopter.
*Ne pas se laver les mains lorsqu’on cuisine
En cuisine, il est recommandé de se laver les mains après avoir touché des aliments crus (viandes et légumes), mais aussi après n’importe quelle action susceptible de nous laisser des bactéries sur les mains. Pour être efficace, le lavage doit être fait à l’eau chaude avec du savon ou un détergent pendant 20 secondes. Les fruits et légumes, qu’ils soient bio ou pas, doivent être lavés, surtout si on les consomme avec la peau.
*Se mettre aux fourneaux lorsqu’on est malade
Vous avez mal au ventre et vous sentez que vous ressentez les symptômes d’une gastro-entérite? N’approchez pas des casseroles, déléguez cette tache. Soyez très vigilant sur le lavage des mains. Un malade peut contaminer toute une famille si le virus se propage. Veillez à ne pas utiliser la même vaisselle que lui, que ce soit une fourchette ou un verre.
*Trop attendre qu’un plat refroidisse pour le mettre au frigo
C’est un fait : un plat encore trop chaud rangé dans le frigo l’abîme à cause de l’augmentation de température qui en découle. Toutefois, il ne faut pas attendre trop longtemps. Au-delà de deux heures à température ambiante, des bactéries peuvent se développer. Les restes qui passent une nuit entière oubliés sur un coin de table ne doivent plus être consommés.
*Ne pas nettoyer régulièrement son frigo
Chaque salissure peut favoriser le développement de bactéries. À chaque fois que des aliments se sont répandus dans le réfrigérateur, il faut nettoyer sans tarder. Pensez également à mettre les aliments dans des boîtes hermétiques pour éviter d’éventuelles propagations. Evitez de conserver des emballages cartons ou plastiques à l’intérieur. Et une fois par an, on vide et on nettoie les étagères du frigidaire ainsi que le congélateur, que l’on aura au préalable dégivré. Attention également à la température : la zone la plus froide doit être réglée entre 0°C et 4°C, ce qui permet de stopper la croissance des micro-organismes comme la salmonelle. La porte doit rester bien hermétique : il faut nettoyer les joints à l’eau savonneuse de temps à autre pour éviter que les moisissures ne s’installent.
*Oublier les restes d’un repas au frigo
Les restes d’un repas doivent être terminés de préférence dans les trois jours pour un plat cuisiné, dans les deux jours pour des céréales cuites à l’eau (pâtes, riz…) et dans les 24 heures pour les préparations à base d’œufs sans cuisson. Les repas et biberons des bébés ne doivent pas rester lus d’une heure à température ambiante et plus de 48 heures au frigidaire.
*Utiliser les mêmes planches à découper
Une planche à découper doit être réservée à la viande et aux poissons crus, une autre pour les produits cuits et les légumes propres, préalablement passés sous l’eau et nettoyés. Une fois les aliments cuits, ne réutilisez pas les plats que vous avez utilisés lorsqu’ils étaient crus.
*Ne pas assez cuire la viande ou le poisson
Des bactéries telles que Escherichia coli peuvent se propager via la viande crue ou mal cuite, surtout la viande hachée. Il est donc recommandé aux jeunes enfants, aux femmes enceintes et aux personnes immunodéprimées de consommer la viande (boeuf, porc, volaille…) et les poissons bien cuits afin de se protéger des agents pathogènes.
*Ne pas se méfier des aliments crus
Gares aux tartares (viande et/ou poisson crus), aux produits laitiers au lait cru ou aux sushis (poisson cru), qui peuvent vous conduire tout droit à l’hôpital s’ils sont porteurs de bactéries. Les populations à risque (personnes âgées, femmes enceintes, jeunes enfants) doivent éviter de les consommer. *ledauphine./ Publié le dimanche 14/01/2018
************************************
Lactalis: 83 pays et plus 12 millions de boîtes concernés par le rappel
Emmanuel Besnier, patron de Lactalis, sort de son silence. Il indique que le retrait du commerce de lait contaminé concerne 83 pays et plus de 12 millions de boîtes. Il dit aussi ne rien cacher aux autorités et vouloir indemniser toutes les victimes.
**********
LE TÉMOIGNAGE ÉDIFIANT D’UN EX-SALARIÉ DE LACTALIS
Un ancien salarié de l’usine Lactalis, à Craon, en Mayenne, a confié sur France 2 »ne pas être surpris par ce qu’il se passe aujourd’hui ». Pour lui l’hygiène y est déplorable : « Quand vous voyez des tamis au sol, quand vous voyez des brosses qui finissent au sol ou qui côtoient toutes les poussières d’une semaine de production et dont on se sert pour nettoyer l’intérieur des tuyaux… Effectivement, il ne faut pas être surpris qu’on puisse contaminer un circuit de poudre. »
Alors qu’il a travaillé pendant plusieurs années dans la partie conditionnement de l’usine de Craon, il précise que : « Les consignes de nettoyage sont sommaires. Même s’il y a eu une progression, elles restent loin de ce qui devrait être la norme. » Et d’ajouter : « La priorité était clairement la production. »
Cet ex-employé avait alerté ses responsables sur ces problèmes mais ils n’ont jamais donné suite.
Le porte-parole du groupe laitier indique « ne pas comprendre ce type d’affirmations » et rappelle qu’il existe des « contrôles réguliers en terme d’hygiène » et des « procédures strictes » sur les sites de production.
*****************
Le PDG de Lactalis Emmanuel Besnier a affirmé ce dimanche que l’opération de retrait du commerce de lait en poudre pour bébés concernait 83 pays et plus de 12 millions de boîtes, dans un entretien au JDD.
« Il faut mesurer l’ampleur de cette opération : plus de 12 millions de boîtes sont concernées », a-t-il affirmé, assurant que les distributeurs n’auront plus à trier. « Ils savent qu’il faut tout retirer des rayons », a-t-il déclaré.
Emmanuel Besnier a aussi assuré que son groupe collaborerait avec la justice dans le scandale des produits laitiers infantiles contaminés à la salmonelle et qu’il ne cachait rien aux autorités, dans un entretien au JDD.
Il a promis d’indemniser « toutes les familles qui ont subi un préjudice ».
« Le travail d’abord, la parole après »
Très discret depuis le début de la crise, le PDG du groupe laitier s’est justifié dans les colonnes du JDD : »Nous sommes une entreprise discrète. Ma famille a grandi dans une culture de la simplicité et de la discrétion, c’est aussi un peu la mentalité de notre région. Ici en Mayenne, c’est vrai, c’est le travail d’abord, la parole après », a confié M. Besnier, qui n’était pas venu s’exprimer face aux journalistes après sa visite à Bercy vendredi pour rencontrer le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
Interrogé par le journal sur une éventuelle rencontre avec des associations de consommateurs, le PDG a assuré y être disposé.**ledauphine./ Publié le dimanche 14/01/2018
***********************************
*France: Tous les produits de l’entreprise «La Ruche» rappelés
**Botulisme**
photo: Un pot de tapenade verte de la marque «Les délices de Marie-Claire».
Le matériel utilisé pour leur production était «inadapté pour la stérilisation»…
«Les analyses ont montré que la toxine était aussi présente sur la tomate dans les marchandises achetées par les malades de la Somme. On élargit donc le rappel des produits à risque à tous ceux que produisait ‘La Ruche’», a expliqué Marie Taillard, porte-parole de la Direction de la consommation et de la répression des fraudes, au Parisien. «Outre les marques Les Délices de Marie-Claire et Terre de Mistral, une autre marque est aussi désignée, les Secrets d’Anaïs», a-t-elle ajouté.
Une décision prise à la suite de l’hospitalisation de huit personnes souffrant de botulisme dans le Vaucluse et dans la Somme. L’enquête avait permis d’identifier l’aliment en cause: une conserve de tapenade d’olives vertes aux amandes produite par l’établissement «La ruche» de Cavaillon (Vaucluse) et vendue sous la marque «Les délices de Marie-Claire». «Le matériel utilisé est inadapté pour la stérilisation qui était faite avec une machine de type lessiveuse», avait déclaré la secrétaire générale de la préfecture du Vaucluse, Martine Clavel.
Les autorités craignent néanmoins que de nombreuses personnes ne soient pas touchées par ce rappel, les départements dans lesquels sont vendus les produits (les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard, l’Hérault, le Rhône, le Var, le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence, les Alpes-Maritimes et la Côte-d’Or) étant très touristiques. (20Minutes-08.09.2011.)
**Rappel de produit à risques: Quel est le processus?
SANTE – Le rappel de pots de tapenades susceptibles d’être contaminés par le botulisme pousse à s’interroger sur la question…
Huit personnes ont été hospitalisées dans un état grave dans le Vaucluse et dans la Somme après avoir ingurgité de la tapenade. La préfecture du Vaucluse a pris un arrêté pour suspendre la production de l’entreprise responsable et a rappelé tous les produits susceptibles d’être contaminés par le botulisme.
Qui décide du retrait d’un produit du marché?
«C’est généralement le fruit d’une investigation. Quand quelqu’un se retrouve malade et qu’on soupçonne un produit, la police et les autorités sanitaires enquêtent. On va voir dans le réfrigérateur de la personne, on cherche dans son environnement, etc. Une fois la source identifiée, on prend les mesures nécessaires en fonction des risques», explique-t-on à la Direction générale de la santé (DGS). «Par exemple, pour le cas de la tapenade, la préfecture du Vaucluse a pris un arrêté à l’encontre de l’entreprise émettrice afin qu’elle suspende sa production et que les produits soient rappelés».
Comment prévient-on les consommateurs?
Quand il s’agit d’un objet, comme d’une télévision, les distributeurs remontent facilement vers les clients grâce aux feuilles de renseignements qu’ils conservent. En revanche, le rappel se complique quand il s’agit de produits alimentaires. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) retrace les grands moyens utilisés: «Soit il s’agit des distributeurs et ils sont tenus de mettre des affiches dans leurs magasins, d’informer sur internet, de regarder leurs fiches clients établies grâce aux cartes de fidélité pour qu’un maximum de gens reçoivent l’information. Soit il s’agit du fabricant, et il a l’obligation de prévenir tous ses clients».
De leur côté, la DGCCRF et la DGS envoient des communiqués et vérifient l’efficacité des mesures prises par les magasins et les fabricants. «Notre rôle est de vérifier qu’ils ont mis en place toutes les bonnes solutions. Si ce n’est pas le cas, nous avons les moyens juridiques de les y contraindre», ajoute le premier.
Et si certaines personnes ne peuvent pas être touchées par ces moyens d’informations, comment fait-on?
Les moyens de communication montrent leurs limites à ce stade. «Entre les touristes, les gens qui achètent pour offrir à quelqu’un… Il n’y a pas grand-chose d’autre à faire, si ce n’est les mesures citées précédemment», regrette la DGCCRF.
Les victimes sont-elles remboursées et peuvent-elles être indemnisées?
Dans la quasi-totalité des cas, les clients sont remboursés. Pour ce qui est d’une procédure judiciaire, deux solutions s’offrent aux consommateurs. «De notre côté, on va appliquer les textes et entamer, si cela est nécessaire, une procédure pénale à l’encontre de celui qui a commis l’infraction. Les particuliers peuvent tout à fait se greffer sur l’accusation en tant que partie civile», commente la DGS. Et s’ils souhaitent être dédommagés? Ils doivent porter plainte au civil eux-mêmes, la DGS n’étant là que pour «défendre l’intérêt public et non pas privé». (20Minutes-07.09.2011.)
**Le botulisme: Qu’est-ce que c’est, comment ça s’attrape?
photo: Photographie au microscope de bactéries Clostridium botulinum.
Questions-réponses avec Michel Popoff, responsable du centre national de référence sur les bactéries anaérobies et le botulisme à l’Institut Pasteur…
Huit cas graves de botulisme ont été détectés dans le Vaucluse et la Somme. En cause, une tapenade d’olives vertes aux amandes préparée par une petite entreprise familiale. Entreprise qui n’est pas déclarée auprès des services vétérinaires. Le point sur cette maladie rare, mais pas exceptionnelle avec Michel Popoff, responsable du centre national de référence sur les bactéries anaérobies et le botulisme à l’Institut Pasteur.
Le botulisme, qu’est-ce que c’est?
«C’est une toxi-infection alimentaire», indique Michel Popoff. Avant de détailler: «Une bactérie, le clostridium botulinum, présente dans l’environnement et notamment la terre, contamine les aliments». Si elle est soumise aux bonnes conditions, elle se développe, et produit une toxine très puissante qui, si elle est ingérée, provoque une intoxication.
Quels sont les signes?
«La toxine botulique passe du tube digestif aux extrémités des motoneurones, qui innervent les muscles et devient paralysante», rapporte le spécialiste. Les premiers signes sont des troubles de la vue (vision trouble), puis viennent des difficultés pour avaler sa salive ou articuler et une sécheresse de la bouche, avant qu’apparaissent une faiblesse des membres et des troubles respiratoires.
Les troubles apparaissent-ils rapidement?
«L’incubation dure entre 8h et sept jours, explique Michel Popoff. En moyenne il s’écoule de 12 à 36h entre la contamination et les premiers signes.» Dans les cas les plus graves donc, la détresse respiratoire peut apparaître en quelques heures.
Existe-t-il un traitement?
En cas de problèmes respiratoires, le patient doit être hospitalisé en réanimation et placé sous assistance respiratoire. «Si on intervient dès les premiers signes, on peut employer un sérum anti-toxine», précise le spécialiste. Il existe également un vaccin mais «il est réservé aux personnes exposées, comme celles qui travaillent en laboratoires, car l’infection est rare».
Combien de cas par an?
«Dix à quarante cas confirmés selon les années», précise l’expert, ajoutant que certains cas ne sont cependant pas éclaircis. Dans la moitié des cas, il y a hospitalisation. En 2010, une personne est décédée.
Quels sont les aliments concernés?
«Les aliments qui sont stockés et insuffisamment stérilisés, annonce Michel Popoff, car la bactérie peut survivre de 10 à 20 minutes à 120 degrés.» Légumes souillés par la terre, comme les asperges ou les haricots verts, mais aussi charcuterie préparée à base d’animaux dont le clostridium peut être présent dans le tube digestif.
Comment éviter la contamination?
Si on prépare soi-même ses aliments, il faut bien les laver et utiliser du matériel de stérilisation approprié. Si on est simple consommateur, ce n’est pas si simple. Mais Michel Popoff conseille de surveiller l’absence d’émission de gaz dans les conserves (boîte bombée), de s’assurer de la présence du vide dans les bocaux et dans tous les cas, de surveiller l’odeur des aliments. (20Minutes-06.09.2011.)
*******************************
*Les pesticides reconnus coupables de la maladie de Parkinson
SANTE – Un décret inscrit officiellement la maladie de Parkinson comme une maladie professionnelle pour les agriculteurs…
Encore une bataille gagnée pour les agriculteurs victimes des pesticides. Après la victoire de Paul François en justice contre le groupe Monsanto, un décret publié le 6 mai inscrit la maladie de Parkinson comme une maladie professionnelle, ouvrant ainsi le droit à une indemnisation pour les malades. Mais le principal progrès réside peut-être dans le lien fait entre l’usage des pesticides et cette maladie, qui n’avait encore jamais été reconnu.
«Il faut que les fabricants mettent la main à la poche»
«Cela va faciliter les démarches des malades, qui pour l’instant se voyaient opposer un refus de prise en charge par la mutuelle agricole dans quatre cas sur cinq, se félicite Paul François, président de l’association Phyto-victimes. Certains agriculteurs vont aussi peut-être maintenant faire le lien entre l’usage de pesticides et leurs troubles. La reconnaissance morale, enfin, est très importante pour les malades.» L’indemnisation, même si «elle ne guérit pas les gens», leur permettra d’embaucher du personnel pour les seconder dans leur exploitation lorsque la maladie est invalidante. Lui-même victime de troubles neurologiques à la suite d’une intoxication au Lasso, Paul François pense que les firmes qui fabriquent les produits devraient prendre leur part de responsabilité. «C’est la mutuelle qui indemnise, donc ce sont nos cotisations et la société toute entière qui paye ces dégâts. Il faudrait demander aux fabricants de mettre la main à la poche.» En l’absence de lien scientifiquement établi entre les maladies et les pesticides, les agrochimistes comme Monsanto avaient une réponse toute faite: un produit n’est pas dangereux s’il est utilisé dans les conditions préconisées. «Mais est-ce qu’on pense aux riverains et aux consommateurs?», réplique l’agriculteur charentais.
Des homologations de produits plus draconiennes
Avec ce décret, ce sont maintenant les molécules elles-mêmes qui sont incriminées: «Plutôt que de penser en volume, comme le propose le plan Ecophyto, il faut simplement retirer ces produits de la vente», demande Paul François, qui milite également pour que les homologations des produits ne soient plus données uniquement par le ministère de l’Agriculture mais aussi par celui de la Santé. La prise de conscience devra aussi se faire du côté des agriculteurs: «Ceux qui étaient encore sceptiques prennent conscience qu’on ne peut plus utiliser n’importe quoi, qu’il faut diminuer les intrants. Malheureusement, on entend encore dire « On ne peut pas faire autrement » et ce discours est largement amplifié par les lobbyistes des firmes», déplore Paul François. «Il faut que ceux qui veulent faire du bio soient aidés et que les autres passent à une agronomie qui n’utilise la chimie qu’en dernier recours.»
Difficile de connaître le nombre de victimes
Quant à savoir combien d’agriculteurs ont été touchés par la maladie de Parkinson, difficile d’obtenir des chiffres. Selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), interrogé par Le Monde, vingt cas ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Mais Paul François est convaincu qu’un plus grand nombre de paysans est atteint: «On constate une recrudescence de la maladie de Parkinson, en particulier chez les jeunes», témoigne-t-il. «Maintenant, il faudrait reconnaître aussi le cancer de la vessie et de la prostate chez les viticulteurs et les arboriculteurs, les cancers du sang et leucémies, et les cancers du cerveau.» La guerre contre les pesticides est encore loin d’être gagnée. (20Minutes-10.05.2012.)
**************************************
I’ve said that least 3841992 times. The problem this like that is they are just too compilcated for the average bird, if you know what I mean