42.Santé et Médecine
*1er Sommet national sur les maladies cardiovasculaires à Oran
Plus de 100 médecins spécialistes en cardiologie, en médecine interne, en endocrinologie et en diabétologie ont pris part, hier, à Oran, au 1er Sommet national sur les maladies cardiovasculaires animé par des experts de renommée dans la perspective de faire de cette rencontre un format innovant et interactif en vue d’améliorer les stratégies de diagnostic et la prise en charge des facteurs de risques des maladies cardiovasculaires (MCV). Les interventions des spécialistes ont notamment porté sur la nécessité de réduire le fardeau des MCV qui connaissent une hausse constante de plus de 60%.
Les prévisions des experts sont alarmantes, estimant que plus de 50% des décès par les maladies non transmissibles (MNT) relèvent de maladies cardiovasculaires. Ainsi, selon l’étude algérienne Tahina (2005), en l’Algérie plus de 58% de l’ensemble des décès relèvent de MNT. Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme, affirmant que plus de la moitié de décès sont dus aux MCV, responsables du décès d’un Algérien sur quatre, soit plus de 40 000 morts enregistrés chaque année. “Une explosion inquiétante des maladies liées aux facteurs de risques des maladies des MCV est particulièrement palpable en Algérie d’où l’importance de l’actualisation de MNT, de MCV, du diabète et de l’hypertension artérielle”, a souligné le Pr Mansour Brouri, chef du service médecine interne à l’hôpital Birtraria à Alger. Le Pr Brouri a annoncé le lancement d’une enquête nationale dans quelques semaines pour cibler les facteurs de risques des MCV. On apprendra dans ce contexte que c’est le gouvernement qui a décidé d’uniformiser cette enquête par un décret exécutif en date du 22 février 2015. L’évaluation de ces facteurs en Algérie met en pole position la prévalence de l’obésité qui est de 16% selon l’enquête de Step-OMS et de 21% selon l’étude Tahina (2004). La prévalence du diabète est de l’ordre de 12% de la population adulte selon Tahina et de 40% pour l’hypertension artérielle alors que la prévalence de la dysplidémie atteint 62% de personnes en Algérie. Par ailleurs, la prévalence du diabète sucré est de 25% et celle du tabagisme actif est de 10%, a-t-on précisé. Le Pr Yves Cotin, chef du service cardiologie du CHU de Dijon, a annoncé que 300 personnes décèdent toutes les dix minutes de MCV dans le monde, préconisant, à cet effet, l’adoption de véritables stratégies de prévention en amont des facteurs de risques de MNT. Enfin et au plan mondial, il est utile de signaler que l’OMS parle de “catastrophe à progression lente”.*Liberté/ samedi 12 mars 2016
*au niveau des pavillons des urgences médico-chirurgicales
Suite aux nombreuses agressions verbales et physiques à l’encontre des personnels officiant au niveau des pavillons des urgences médico-chirurgicales, des médecins résidents ont décidé de mener une étude nationale inédite qui vise à référencer de manière chiffrée le nombre et la nature de ces agressions afin de confronter les autorités ministérielles à l’ampleur du phénomène et proposer des solutions pour y mettre un terme.
Ainsi, selon cette enquête, plus de 61% des médecins questionnés sont âgés entre 20 et 30 ans, et la majorité (56,1%) sont des femmes. L’enquête en question a aussi montré que la plupart de ces medecins sont des généralistes, pour la majorité (57%) dans le centre du pays.
Selon l’étude, la majorité des praticiens agressés ont entre 20 et 30 ans. Donc de jeunes médecins, souvent encore en formation…
Il faut savoir que l’enquête cible en particulier les pavillons des urgences rattachés à des établissements hospitaliers formateurs (CHU, EHS) où le personnel est réparti entre médecins assistants de garde, résidents et étudiants en médecine (internes et externes), ce qui expliquerait à mon sens cette moyenne d’âge.
La responsabilité de la gestion des services des urgences dans ces établissements incombe aux chefs de service ou aux chefs d’unité, selon le cas, qui sont de rang magistral et qui doivent assurer en permanence un encadrement pédagogique et pratique dans le cadre de la formation pour de jeunes médecins et des étudiants affectés à des terrains de stage aussi sensibles que les urgences.
Par ailleurs, je tiens à saluer cette initiative, car avec ce genre de démarches que les conditions de travail peuvent s’améliorer
Selon cette étude, la majorité des médecins agressés sont des femmes…
La tendance à la féminisation dans les études médicales en particulier et dans les professions liées aux soins médicaux en général est un état de fait qui traduit, si besoin est, cette situation. Les statistiques en possession du Syndicat national des praticiens de santé publique estiment à 90% le taux de féminisation dans le milieu médical du secteur public.
Pourquoi les agressions verbales sont les plus répandues ?
On est simplement dans la déformation du comportement sociétal algérien. L’agressivité et le manque de respect envers le personnel constituent l’essentiel des requêtes laissées par les médecins de garde à côté des insuffisances liées au plateau technique, des perturbations dans la disponibilité de certains médicaments et autres produits consommables nécessaires à la bonne marche du service des urgences.
Le plus souvent, c’est dans le box de consultation que les médecins sont le plus agressés. Pourquoi ? Que faut-il faire pour y remédier ?
C’est le cas généralement, car le médecin se retrouve seul face au patient et à ses accompagnateurs, il est directement accessible, donc vulnérable. Bien que l’on nous rapporte aussi des scènes de violence physique et verbale à l’encontre de médecins dans les couloirs de l’établissement de santé, devant les chambres de garde ou dans le parking de l’hôpital.
Que faire ?
Eventuellement, repenser l’architecture affectée à nos structures de santé, en particulier aux urgences, former et recruter des agents pour l’accueil et l’orientation, sécuriser les structures de santé qui exercent en H24, mieux organiser le réseau de soins pour faire face aux flux incessants de malades.
Dans la majorité des cas, ce sont les accompagnateurs qui sont les plus violents. Interdire à la famille du patient d’entrer aux urgences, est-ce une solution ?
La disposition des espaces dédiés aux soins au niveau d’un service des urgences et l’existence d’un schéma ou un parcours de prise en charge en est déjà une solution. Ça doit commencer à l’entrée du service dans un espace humanisé et convivial où se fait l’accueil de l’urgence et où des explications vont être données régulièrement à la famille et aux accompagnateurs.
Justement, l’étude montre que les agressions sont le plus souvent dues à un défaut d’accueil et d’information, une durée d’attente jugée trop longue ou encore l’absence de lits d’hospitalisation…
Il y a en fait d’autres considérations, en dehors de l’accueil, qui impactent négativement la relation entre personnel soignant et ceux qui accompagnent le malade. Cela nous renvoie à l’image déformée de notre système de santé qui peine à s’organiser efficacement pour accompagner les changements intervenus tant au niveau de la donne démographique et socioéconomiques qu’au niveau de la transition épidémiologique que vit l’Algérie.
Dans 56% des cas, le personnel médical ne dépose pas plainte par manque de soutien de la hiérarchie aussi bien médicale qu’administrative. D’après vous, pourquoi n’est-il pas soutenu ?
Il y a du vrai dans cela. Il faut aussi dire que dans pas mal de situations, des mesures dissuasives ont été prises et des plaintes sont régulièrement déposées par les établissements de santé contre les agresseurs.
Mais cela reste insuffisant. De plus, au niveau personnel, c’est toujours difficile d’assumer une action en justice pour des situations qui peuvent se reproduire à chaque garde. Cet aspect doit relever de la responsabilité et des obligations du représentant moral de l’établissement.
La violence que subissent les médecins est encouragée par l’absence de personnel de sécurité -rarement présent au moment de l’agression. Suite aux nombreuses agressions constatées, pourquoi n’a-t-on pas déployé plus d’agents de sécurité dans les hôpitaux ?
D’une part, il faut trouver ces agents de sécurité «formés» et d’autre part, il faut mettre à la disposition des établissements de santé la possibilité de recruter à travers l’octroi de postes budgétaires. Le recours à des sociétés privées spécialisées dans la sécurité demande des moyens financiers que, malheureusement, la plupart des établissements ne peuvent pas assurer.
Face à cette situation alarmante, les médecins résidents proposent des solutions : un diplôme de spécialisation spécifique à la médecine d’urgence de manière à ne plus recourir à des médecins généralistes, le plus souvent nouvellement diplômés. Qu’en pensez-vous ?
Le «résident» est un médecin généraliste en formation post-graduée. En fait, légalement autorisé à exercer en cette qualité mais aussi avec un statut d’étudiant relevant de la fac de médecine.
Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) ne peut qu’appuyer cette proposition d’ériger la médecine générale en tant que spécialité à part entière. Un projet que le SNPSP partage avec d’autres, notamment la Société algérienne de médecine générale (SAMG) et nous espérons que les autorités publiques le prendront en considération, comme c’est le cas depuis deux ans déjà au Maroc et en Tunisie.
Selon eux, il serait nécessaire de repenser la graduation de médecine générale pour en faire une spécialité à part entière…
Il est indéniable que le rôle de la médecine générale est primordial dans l’organisation de tout système de santé et cela pour le respect de la hiérarchie des paliers de soins et dans la régulation et la maîtrise des dépenses liées à l’exercice médical en général.
Les pays scandinaves, tels que la Finlande, la Suède ou encore le Danemark, ont instauré cette spécialité dès les années 1980. Depuis, la plupart des pays d’Europe ont suivi cet exemple que les Américains ont adopté également dans les années 1990. C’est un choix qui a démontré, sous d’autres cieux, ses avantages sur la bonne marche du système de santé.
Faut-il, par exemple, instituer au sein des grands établissements de santé une organisation chargée de recenser administrativement les lits disponibles en les mutualisant dans le cadre d’une intégration en réseau afin de ne plus placer le médecin des urgences face à des problématiques qui ne sont pas de son ressort et qui pourtant sont génératrices de violences à son encontre ?
Ca peut être une solution. Il faut aussi revoir la cartographie sanitaire de notre pays et avoir la volonté politique et l’intelligence d’imposer un maillage fait de structures de santé distribuées sur l’ensemble des paliers de soins.
Une carte sanitaire qui ne doit pas exclure les CHU, les EHS et autres établissements de haute spécialisation d’un redéploiement éventuel des moyens et des ressources humaines pour couvrir de manière juste et efficace les besoins en soins de tous les Algériens.
Il est aussi important de considérer le rôle du secteur privé dans cette démarche. Les pouvoirs publics doivent accompagner financièrement et inciter par un allègement fiscal le privé pour l’amener à investir dans le secteur et le convaincre à venir s’installer dans des zones déshéritées ou enclavées.
Finalement, et concrètement, que faut-il faire pour assurer la protection des médecins ?
Il faut faire beaucoup de choses en même temps mais pas n’importe comment. Dans l’urgence, les autorités publiques sont interpellées sur la nécessité de trouver des solutions immédiatement et permettre au personnel médical d’accomplir sa mission dignement.*Sofia Ouahib/ el watan/ vendredi 25 mars 2016
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* Biopharm entre en Bourse
Le groupe pharmaceutique Biopharm lance officiellement à partir de demain, et ce, jusqu’au 13 mars prochain, une offre publique de vente (OPV) pour placer un total de 5 104 375 actions ordinaires, à un prix fixe de 1 225 DA l’action pour les souscripteurs ordinaires.
En outre, un nombre maximum de 16 000 actions supplémentaires sont proposées aux salariés du groupe au prix préférentiel de 1 102,50 DA par action.
Au total, l’opération devrait rapporter entre 6,252 milliards et 6,270 milliards de dinars. Les investisseurs, personnes physiques et sociétés, pourront donc, dès demain, dimanche, procéder à la réservation d’achat d’action auprès des neuf intermédiaires en opérations de Bourse composant le syndicat de placement : la BEA (chef de file de l’opération), la Badr, la BDL, la BNA, Bnp Paribas El Djazaïr, la Cnep-banque, Société Générale Algérie et Tell Markets. “La méthode d’allocation est proportionnelle”, a précisé Adel Si Bouakaz, le P-DG de Nomad Capital, le cabinet conseil qui accompagne Biopharm dans son processus d’introduction en Bourse. Les responsables Biopharm ont exposé, mercredi à l’hôtel El-Aurassi à Alger, devant un parterre d’hommes d’affaires en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, et du président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Haddad, les performances industrielles et financières du groupe, le marché dans lequel il évolue, ainsi que ses perspectives. Créée en 1991, Biopharm SPA a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires consolidé de 49 milliards de dinars, représentant 13% du volume du marché du médicament estimé par Business Monitor International (BMI), une institution spécialisée du groupe Fitch, à 4,5 milliards de dollars. L’Algérie est ainsi devenue, depuis 2014, le premier marché en Afrique. BMI prévoit que le marché pharmaceutique algérien croîtra pour atteindre 587 milliards de dinars en 2019. Le taux de croissance du marché du médicament en Algérie devrait se consolider à des taux respectivement de 9% et 8% en 2018 et 2019. Biopharm est adéquatement positionnée pour bénéficier des opportunités de croissance de son marché et a bâti au cours des deux dernières décennies les atouts fondamentaux permettant d’escompter un développement durable. “Biopharm fabrique 59 produits de différentes formes galéniques et classes thérapeutiques de sa propre gamme et de celle produite pour des tiers”, lit-on dans la notice d’information du groupe. 41 produits sont des produits de marque Biopharm. Les autres produits sont fabriqués sous entente contractuelle avec des laboratoires partenaires. Biopharm fabrique une gamme de produits issus de sa propre recherche et développement, ainsi que des produits fabriqués dans le cadre d’accords pour des compagnies internationales, telles que Sanofi Aventis, Eli Lilly, Pierre Fabre, Astra Zeneca, Léo, Ferrer, Abbott, Cipla, Unique, etc. Cette diversification de partenariat rend Biopharm faiblement exposé. L’entreprise exporte depuis 2011 une quinzaine de ses produits vers le marché africain (Mauritanie, Mali, Niger). L’agrément en 2015 de l’unité de production par l’Agence nationale française de sécurité du médicament (ANSM,) ouvre, à terme, des possibilités d’exportation vers le marché européen.
Le Dr Kerrar a annoncé l’exportation cette année, vers la France, d’un des produits du laboratoire de Pierre Fabre produit par Biopharm. Au cours des deux derniers exercices, le groupe a réalisé plus de 1,3 milliard de dinars d’investissements. Biopharm jouit d’une bonne santé financière.
Le bilan du groupe est caractérisé par une forte capitalisation et faible endettement. Sur les trois dernières années, le groupe a réalisé une croissance à deux chiffres de son chiffre d’affaires. Le résultat net est en constante augmentation. La marge de résultat se stabilise aux alentours de 8% attestant d’une profitabilité solide et reflétant le fait que le secteur est un secteur à prix et marges réglementés.*Liberté/ samedi 12 mars 2016
*plus de 6% des malades recensés à travers la wilaya de Tamanrasset ne sont pas déclarés à la Sécurité sociale
Les diabétiques manquent de traitement et de prise en charge médicale à
Tamanrasset. Ce constat accablant a été dressé, en fin de semaine, par l’association des diabétiques en marge de la 2e édition de la Journée scientifique des paramédicaux, organisée au centre universitaire Moussa-Ag-Akhamok. Selon le président de l’association, Ouani Mohamed, plus de 6% des malades recensés à travers la wilaya ne sont pas déclarés à la Sécurité sociale, donc n’ouvrent pas le droit au remboursement des médicaments.
Notre interlocuteur a fait état de 4 115 personnes dont 3 400 affiliées à la Cnas et 715 autres à la Casnos, qui sont atteintes de cette maladie, devenue la plus importante des affections de longue durée dans cette wilaya. L’association, agréée en 2002 mais qui ne dispose toujours pas de siège social, a saisi l’opportunité de ces journées pour tirer la sonnette d’alarme et réitérer son invitation aux autorités compétentes pour la réalisation d’une maison des diabétiques et l’intensification des campagnes de sensibilisation.
Revenant au programme de cette journée scientifique à laquelle ont pris part 157 participants, des conférences et des études de cas ont été présentées par des spécialistes qui ont mis en exergue l’importance de ce genre de rencontre dans l’amélioration des performances des professionnels de la santé. À ce propos, Oukacem Aboulkacem, organisateur, a tenu à capitaliser cette initiative permettant d’échanger des connaissances et des expériences, notamment concernant les conduites à tenir en cas de graves infections et de maladies tropicales, entre autres le paludisme, l’Ebola et la leishmaniose.
La manifestation, organisée en collaboration avec le laboratoire français Vygon, la Sarl Medicatech et le laboratoire international Innotech, a également été marquée par une série d’interventions visant l’amélioration des conditions d’hygiène en milieu hospitalier dans le but de créer un climat professionnel sain et un environnement propre aux populations prises en charge.
À une question sur les dernières révélations rapportées par les médias sur la création d’un nouveau traitement du diabète, le représentant de Vygon a préféré ne rien avancer en attendant la conclusion des essais cliniques qui devront être effectués par une commission spécialisée avant d’accorder l’autorisation de sa mise sur le marché (AMM). “Il ne s’agit pas là d’un produit consommable, mais d’un médicament de valeur qui nécessite plus de temps et de réflexion avant qu’il ne soit commercialisé”, a-t-il conclu.*Liberté/ samedi 12 mars 2016
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*Attention! médicaments cancérigènes!!
400 médicaments « porteurs » de cancers er de stérilité !!
Alors que chez nous beaucoup s’agitent autour de ruptures de stocks, de pénurie des médicaments, le problème, le vrai problème est ailleurs et bien plus grave. Les médicaments que nous «avalons» sont mis en cause par des scientifiques. Le Rhinatiol, le Primpéran, le Maalox, des antidiabétiques…
Le point de départ de l’information qui nous intéresse, cette semaine, se situe en France mais nous concerne tout autant. Il s’agit de médicaments cancérigènes. Le quotidien français Le Monde a publié une liste comportant 400 de ces médicaments. Des médicaments que l’on retrouve dans toutes nos pharmacies. La France étant notre premier fournisseur d’où proviennent 60% de nos approvisionnements en médicaments. Voilà pourquoi cette affaire est aussi notre affaire! Alors que chez nous beaucoup s’agitent et parlent seulement de disponibilité, de ruptures de stocks, de pénurie des médicaments, le problème, le vrai problème est ailleurs et bien plus grave.
Les médicaments que nous «avalons» guérissent, peut-être, des maladies mais nous en causent d’autres, autrement plus graves. Il y a vraiment de quoi être inquiets car la liste comprend des médicaments très courants comme le paracétamol, le Rhinatiol, le Primpéran, le Maalox, des antidiabétiques et bien d’autres. Comment est-ce possible? Comment cela a-t-il été découvert? Comment parer à la situation? Ce sont les vraies questions. Des scientifiques ont analysé ces médicaments et ont découvert que des dérivés pétro-chimiques, les parabènes, sont utilisés lors de la fabrication par les laboratoires comme conservateurs. Ils ont découvert que ces parabènes provoquent des cancers en perturbant le fonctionnement de notre système hormonal. Pas seulement puisqu’ils causent aussi des problèmes de fertilité masculine. L’accusation est grave. Trop grave. Plusieurs laboratoires sont ainsi mis au banc des accusés. Pour une histoire de sous, nous dit-on. Au lieu d’utiliser des conservateurs naturels qui coûtent plus cher, les industriels choisissent les parabènes pour réduire les prix de revient. C’est simple et cruel. Reste tout de même une question et non des moindres: par quel miracle la toute puissante industrie pharmaceutique est-elle ainsi attaquée? Et par qui? Difficile à l’heure actuelle d’avoir une réponse. Seulement des hypothèses. Il y a d’abord le jeu de la concurrence qui à ce niveau-là ne fait pas «dans la dentelle». Mais si l’on «creuse» un peu plus, on trouve que la stérilité réduit la démographie. Les cancers aussi. Et si l’on poursuit ce raisonnement on débouche sur la politique. De cette politique qui ne s’embarrasse d’aucun état d’âme. On sait que la planète souffre de la faim, des maladies, de surpopulation. Que ce sont d’importants défis à relever.
De là à dire que l’industrie pharmaceutique est impliquée dans une stratégie de réduction de la démographique à l’échelle mondiale, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Du moins en l’état actuel des informations. Avouons que l’affaire est tout de même plus «lourde» à comprendre que lorsqu’il s’agissait d’un seul laboratoire comme Servier avec le scandale de son Médiator.
S’attaquer à 400 médicaments produits par plusieurs labos est difficilement explicable. Quoi qu’il en soit et en ce qui nous concerne, le principe de précaution doit dicter nos actions face au danger. Un principe que nos autorités sanitaires doivent immédiatement mettre en oeuvre. Beaucoup des médicaments incriminés, notamment ceux dits de confort, doivent être retirés du circuit de commercialisation. Pour les autres, nos responsables de la pharmacovigilance doivent prendre des décisions au cas par cas. C’est aussi le moment d’appeler tous les citoyens à bannir l’automédication. C’est une vraie stratégie de défense qu’il faut mettre en place. Que tout le monde se rassure, il ne s’agit pas de pain.
De plus nous sommes mieux «immunisés» que les Français pour au moins une raison: les Algériens n’ont eu accès aux soins qu’après l’indépendance. C’était hier. Les 9 millions d’Algériens qui ont fêté la victoire, le 5 juillet 1962, n’avaient pour médicaments que les plantes. C’est une science qui s’appelle la phytothérapie et qui existe encore chez nous. Nous pouvons, dans le calme, prendre toutes les décisions qui s’imposent. Et suivre ce dossier car le scandale ne fait que commencer! (L’Expression-26.05.2011.)
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Les pilules contraceptives Yaz et Yasmin, dangereuses pour la santé?
La Presse Canadienne Ottawa |
Santé Canada a annoncé mardi qu’il examinait l’innocuité des contraceptifs oraux Yaz et Yasmin, afin d’évaluer le potentiel d’un risque accru de développer des caillots de sang pour les femmes qui prennent ces contraceptifs plutôt que d’autres.
Yaz et Yasmin sont les seuls contraceptifs oraux vendus au Canada qui contiennent de la drospirénone, un type d’hormone sexuelle féminine connue sur le nom de progestine.
La plupart des contraceptifs oraux contiennent une combinaison de progestine et d’oestrogène, une autre hormone sexuelle féminine, tandis que d’autres sont faits à partir d’autres types de progestine.
La formation de caillots, ou thromboembolie veineuse, est un effet secondaire rare mais documenté de tous les contraceptifs oraux.
Santé Canada examine deux études récemment publiées dans le «British Medical Journal», qui suggèrent que le risque de formation de caillots sanguins associé à l’utilisation des contraceptifs oraux contenant de la drospirénone peut être de deux à trois fois plus élevé qu’avec les contraceptifs oraux contenant du lévonorgestrel, un autre type de progestine.
Santé Canada a indiqué mardi que les mesures appropriées seraient prises une fois l’examen terminé, si nécessaire. Le ministère prévoit notamment informer les professionnels de la santé et les Canadiens des résultats de son examen.
Le ministère rappelle également aux professionnels de la santé que les contraceptifs oraux sont à proscrire chez les patientes à risque de développer des caillots sanguins, par exemple chez les fumeuses âgées de plus de 35 ans.
Les symptômes d’un caillot sanguin comprennent une enflure persistante des jambes, une douleur ou une sensibilité aux jambes, une douleur thoracique ou un manque de souffle soudain.
Les femmes qui pensent ressentir les symptômes d’un caillot sanguin doivent immédiatement consulter un professionnel de la santé et mentionner les médicaments qu’elles prennent, y compris les contraceptifs oraux. (La Presse Canadienne-Ottawa.08.06.2011.)
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**Légumes: l’épidémie provoquée par une bactérie s’étend en Allemagne
L’épidémie provoquée par une bactérie qui a tué au moins deux personnes, décelée notamment dans des concombres espagnols, s’étendait vendredi en Allemagne mais Madrid refusait d’être pointé du doigt.
Baptisée E.coli enterohémorragique (Eceh), cette bactérie a déjà tué deux personnes et en a gravement contaminé 276 autres en Allemagne, selon un bilan de l’Institut Robert-Koch (RKI), établissement fédéral chargé du contrôle sanitaire et de la lutte contre les maladies.
Trois cas de morts suspectes étaient également répertoriés par des offices sanitaires régionaux, mais pas encore confirmés par le RKI.
Propagée notamment par la consommation de légumes crus, elle peut provoquer de simples diarrhées ou des diarrhées hémorragiques, jusqu’à des atteintes rénales sévères voire mortelles appelées syndrome hémolytique et urémique (SHU).
Jeudi, la Commission européenne avait appelé les personnes ayant récemment effectué une visite en Allemagne à être vigilants en cas de symptômes de maladie, du fait de sa propagation rapide. Des cas suspects en Suède, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas chez des personnes ayant récemment voyagé dans ce pays sont en cours d’examen.
Et vendredi, la Suisse a fait état d’un premier cas probable: une femme de retour d’un séjour en Allemagne du nord était apparemment atteinte de la même souche de bactérie, mais n’avait pas souffert de complications. Moscou, qui n’a pour l’instant recensé aucune victime, a annoncé qu’il pourrait interdire les importations de légumes allemands.
Les autorités sanitaires allemandes avaient identifié jeudi trois concombres en provenance d’Espagne comme vecteurs de transmission de la bactérie, et un autre dont l’origine demeure encore inconnue.
Depuis, une enquête est en cours en Andalousie (sud), où sont installées les deux sociétés productrices de ces légumes, à Malaga et Almeria. Mais jusqu’ici, acun cas de contamination n’a été détecté en Espagne.
Dans le même temps, la ministre espagnole de l’Agriculture, Rosa Aguilar, est montée au créneau pour défendre son pays. Aucun indice « ne prouve » que la contamination des concombres ayant véhiculé la transmission d’une bactérie vienne d’Espagne, a-t-elle dit.
« On ne sait pas où a pu se produire la contamination et la Commission européenne a mis en avant le fait qu’elle ait pu se produire en dehors du pays d’origine » des concombres, a-t-elle ajouté.
Et de s’insurger: « le fait que l’Espagne ait été directement pointée du doigt dans cette affaire peut provoquer des dommages irréparables pour le secteur ». « Notre niveau de sécurité et de qualité est extraordinairement élevé », a-t-elle poursuivi.
La ministre allemande de l’Agriculture et de la Protection des Consommateurs, Ilse Aigner, avait prévu vendredi une conversation téléphonique avec Mme Aguilar, a indiqué son porte-parole, lors d’un point presse du gouvernement alllemand. A présent, « on peut seulement spéculer sur les causes de l’épidémie », est-il convenu.
Etant donné la rapidité de la propagation de la maladie, les autorités sanitaires allemandes déconseillent la consommation de tomates, concombres et salades crus, et particulièrement ceux en provenance d’Allemagne du nord.
Une mise en garde qui tombe au plus mal pour les agriculteurs, alors que le printemps et l’été sont généralement les périodes de grande consommation de crudités.
Les producteurs de légumes allemands ont fait état d’un manque à gagner de deux millions d’euros par jour. Et, selon le regroupement des agriculteurs du nord de l’Allemagne, les ventes et la consommation de concombres, tomates et salades ont « chuté de 90% ». (AFP-27.05.2011.)
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Classé comme deuxième cause de cécité après la cataracte en Algérie, le glaucome touche plus de 500.000 Algériens âgés de 40 ans et plus. Malgré sa gravité, la maladie reste méconnue en Algérie, selon les spécialistes et nécessite, désormais, une campagne de sensibilisation et un dépistage au sein des populations à risque. Sa prévalence est de 4,5% au-delà de 40 ans et n’est pas diagnostiquée et prise en charge à temps. Pour parler de cette pathologie et la faire sortir de l’anonymat, les laboratoires MSD organisent, aujourd’hui, une rencontre scientifique à l’hôtel Sheraton qui regroupera les praticiens spécialistes en ophtalmologie de la wilaya d’Oran.
Cette rencontre se veut une journée de formation continue ayant pour thème «comment s’assurer de la stabilité d’un glaucome», animée par un expert dans le domaine, le Dr Ghroud, médecin chef de service ophtalmologie à l’hôpital militaire régional d’Oran. Pour montrer l’évolution de cette maladie, une équipe médicale algérienne a mené une enquête dans la wilaya de Oued Souf qui a révélé que sur 938 patients consultés 34% étaient déjà connus glaucomateux, tandis que 55% ont été découverts au cours de cette opération. Cet évènement scientifique est donc le 3ème du genre organisé par les laboratoires MSD après celui d’El Oued relatif au dépistage du glaucome et la rencontre d’Alger qui a traité de la pression intra-oculaire. (Quotidien d’Oran-04.06.2011.)
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Le géophagie: manger de la terre pour protéger l’estomac
La consommation de terre pourrait constituer le moyen le plus naturel de protéger l’estomac contre toxines, parasites et autres agents pathogènes, d’après une étude publiée dans le numéro de juin de la revue The Quarterly Review of Biology, par Sera Young et son équipe de chercheurs américains.
Après avoir épluché 480 études réalisées par des missionnaires, des médecins, des explorateurs et des anthropologues aux quatre coins du monde, les chercheurs américains de l’université de Cornell sont parvenus à la conclusion que la géophagie chez les humains — l’action de manger de la terre — serait liée à une croyance selon laquelle la terre et l’argile absorbent les toxines dangereuses et protègent des agents infectieux.
Après avoir envisagé plusieurs théories expliquant ce comportement — faim, pénuries alimentaires ou recherche des nutriments contenus dans la terre — les chercheurs ont découvert que la protection contre les toxines et les agents pathogènes constituait un facteur récurrent.
Cela peut sembler contre-intuitif, mais les cas de géophagie touchent surtout les femmes en début de grossesse et les pré-adolescents.
Dans certaines parties de l’Afrique, dans certaines régions rurales des États-Unis et dans des villages reculés de l’Inde, par exemple, l’argile — capable de protéger les parois du système digestif et d’absorber les toxines dangereuses — constitue un remède contre les nausées.
La consommation d’argile est également courante chez les personnes souffrant de problèmes gastriques, souligne l’étude. Comme la terre est prélevée en profondeur, puis bouillie avant d’être consommée, elle permet d’agir comme antidote contre les parasites, précisent les chercheurs.
Dans les sociétés occidentales, pourtant, la consommation de terre — élément généralement perçu comme impur et contaminé — est un comportement considéré comme anormal et pathologique. C’est une idée reçue que Sera Young espère combattre.
La géophagie a également été associée au pica, trouble du comportement alimentaire caractérisé par un appétit anormal pour des choses non comestibles.
«Nous espérons que cette étude stimulera la recherche, mais surtout que nos lecteurs verront qu’il ne faut plus considérer la géophagie comme une habitude étrange relevant d’un comportement pathologique», concluent Sera Young et son équipe.
En Haïti, pays plus pauvre de l’hémisphère ouest, on trouve encore des «bonbons de terre», séchés au soleil.
L’étude souligne que les premiers cas de géophagie humaine ont été signalés par Hippocrate, il y a plus de 2000 ans et qu’on en a relevé depuis sur tous les continents habités.
Une autre étude, publiée en Australie l’année dernière, suggérait que la consommation ou l’inhalation de terre dans les cours de récréation rendrait les enfants plus intelligents.
Une autre équipe de chercheurs avait fait ingérer à des souris une bactérie présente dans la terre. Les rongeurs étaient capables de trouver la sortie d’un labyrinthe complexe deux fois plus vite qu’un groupe de souris ordinaire. Cette découverte va à l’encontre des idées prévalentes dans nos sociétés aseptisées. (AFP-08.06.2011.)
Sera Young a écrit un livre sur le sujet (disponible sur Amazon): ?Craving Earth: Understanding Pica — the Urge to Eat Clay, Starch, Ice, and Chalk
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*Maladies chroniques : elles explosent mondialement
Le Figaro vient de publier un article alertant sur la hausse alarmante de l’obésité, du diabète et ds autres maladies chroniques dans les pays en voie de développement.
Un millier de chercheurs et médecins de toutes nations étaient réunis à Berlin la semaine dernière pour le Congrès mondial de la santé. Ils ont dressé un bilan alarmant de la hausse des maladies chroniques, qui touchaient spécifiquement les pays riches mais concernent désormais également les zones pauvres et en voie de développement. Cette explosion de cas est consécutive à l’exportation du mode de vie occidental, sédentaire et trop riche du point de vue alimentaire. Des habitudes de vie qui provoquent obésité, diabète et maladies cardiovasculaires. Parmi les nouveaux cas dépistés chaque jour, 80% concernent des patients des pays en voie de développement, principalement en Asie du Sud-Est.Les experts demandent une vraie politique de prévention, car selon eux l’ampleur du phénomène est ignorée dans les pays pauvres, où les autorités de santé locales et internationales restent focalisées sur la lutte contre le VIH et le paludisme. (Maxisciences-23.10.2010.)
**Préserver notre capital santé face à l’obésité et au diabète
L’obésité touche près de six millions de Français aujourd’hui. Elle est souvent à l’origine de l’apparition de certaines maladies comme le diabète de type II. Quelle est l’attitude à adopter au quotidien pour préserver son capital santé face à ces deux maladies?
1. Qu’est-ce que l’obésitéQuelle est la définition médicale de l’obésité? A partir de quand doit-on se considérer en surcharge pondérale? Quels sont les reflexes à adopter au quotidien pour l’éviter. Des réponses apportées par le Pr Arnaud Basdevant, nutritionniste et responsable du pôle d’endocrinologie de l’hôpital de la Pitié Salpetrière
2. Prévenir l’apparition du diabète de type II? Le diabète de type II touche de plus en plus de personnes dans le monde, notamment les personnes en surcharge pondérale. Quels sont les signes révélateurs de la maladie? Quels en sont les risques? Comment lutter pour éviter son apparition dans notre corps? Le Pr Arnaud Basdevant, nutritionniste et responsable du pôle d’endocrinologie de l’hôpital de la Pitié Salpetrière, le Dr Sophie Treppoz, pédiatre libérale et coordinatrice du réseau EPOD et le Pr Jacques Bringer, diabétologue et responsable du pôle de médecine du CHU de Montpellier nous présentent la maladie et surtout nous proposent des solutions.
3. L’obésité chez l’enfant- quelles actions de prévention
les enfants et adolescents sont fortement touchés par l’épidémie de surcharge et d’excés pondéral. C’est un fait mais quelles en sont les origines? Mauvaises habitudes alimentaires, absence d’activité physique, quelles sont les actions à mettre en place pour limiter cette épidémie et éviter à nos enfants des problèmes de santé à l’âge adulte?Pour en parler, nous recevons Le Pr Arnaud Basdevant, nutritionniste et responsable du pôle d’endocrinologie de l’hôpital de la Pitié Salpetrière, le Dr Sophie Treppoz, pédiatre libérale et coordinatrice du réseau EPOD et le Pr Jacques Bringer, diabétologue et responsable du pôle de médecine du CHU de Montpellier. (Le Figaro-Mespodcasts) **********************Le régime, une aventure psychique
La perte de poids s’accompagne souvent de craintes variées: risque de devenir dépressif, irritable et de perdre son image de bon vivant.
Restreindre et contrôler son alimentation engage non seulement le corps, mais aussi la tête.
À lire la presse féminine chaque printemps, on pourrait croire que c’est simple et efficace: «Faites un régime et vous perdrez 5, 7 ou 10 kg.» Il suffirait de compter les calories, de peser ses rations, de choisir le brocoli plutôt que l’aligot… Cette douce mélodie susurrée massivement à nos oreilles est un raccourci qui ne mentionne pas le plus important: entreprendre (et surtout poursuivre sur le long terme) un régime oblige à de grands remaniements psychiques: doutes, obsessions, sursauts de volonté, découragements… Et c’est justement lorsque l’adepte de la restriction calorique mesure cette dimension qu’il a le plus de chance de réussir son parcours de changement physique.
Premier point: les aspirants à la minceur n’arrivent pas tous égaux mentalement face à une diète. L’âge, mais aussi l’expérience antérieure des régimes -en font-ils tous les ans?- joueront plus ou moins en leur faveur. Hélène Defretin, diététicienne qui accompagne ses patients par e-mail et consultations téléphoniques, a écrit un Cahier minceur interactif (Éd. Express Roularta). Elle le constate régulièrement: «Chaque personne est vraiment différente et suppose donc un accompagnement singulier. Mais ceux qui ont trente ans de régimes hypocaloriques derrière eux, avec l’habitude d’alterner frustration et compulsion, ont plus de difficultés que ceux qui ont fait un travail de conscience en amont et souhaitent surtout apprendre à manger différemment.»
Autre inégalité, le positionnement psychique face au prescripteur de régime. Hélène Defretin s’en amuse: «Il y a les rebelles, qui modifient systématiquement, par touches, les menus recommandés; les enfants qui cherchent surtout à établir une relation affective avec vous; et enfin, nouvelle catégorie, les émerveillés, observe la diététicienne. Tous des revenus des régimes des années 1980, ils s’ébahissent de pouvoir manger du pain ou du fromage tout en perdant leurs kilos. J’ai l’impression de leur faire découvrir la vie quand je leur répète qu’ils doivent manger de tout et varier au maximum leurs repas, et surtout qu’ils peuvent trouver un nouveau plaisir à manger!»
Une étude portant sur les souffrances des sujets en surpoids a d’ailleurs montré que plus les sujets ont fait un régime, plus ils craignent de devenir agressifs (52% de ceux qui ont fait déjà trois régimes et davantage, contre seulement 18% de ceux qui n’ont jamais cherché à mincir). Et la perte de poids s’accompagne souvent de craintes variées: risque de devenir dépressif, irritable et de perdre son image de bon vivant.
Pourtant, il s’agit bien, pour parvenir à mincir sur le long terme, de perdre la plupart des images que l’on avait de soi jusque-là et d’oser avancer dans l’inconnu. En ce sens, un régime «sérieux» est global. Il engage le corps, mais aussi la tête.
Cette expérience de changement intérieur que doit opérer celui qui s’engage sur le chemin de la restriction alimentaire est particulièrement bien racontée par Joël Abécassis, réalisateur à France Télévisions, délesté de 14 kg depuis un an et demi. Dans son livre Apesanteur. L’homme qui voulait maigrir (Ed. Lattès), c’est cette quête qu’il décrit. Comme beaucoup de métamorphoses, elle commence par un choc: celui de se voir soudain bouffi et même grossi sur une photo de vacances alors que jusque-là «on ne voyait rien».
À partir de là, des dizaines de questions vont agiter l’esprit de celui qui veut s’alléger: à quoi lui sert donc son poids? Quelle place (de père, de fils, de mari…) lui permet-il d’occuper? Comment cet excès de sucre a-t-il commencé? Quelles sont les situations les plus «à risques» pour sa manière de manger? Hélène Defretin confirme pour tous la nécessité de ce travail de repérage: «Pourquoi ont-ils eu envie de manger du sucre à 16 heures ce jour-là? J’essaie de les accompagner dans la compréhension de leurs écarts. S’ils ne font pas ce travail d’introspection, ils reprendront leurs kilos…»
*Introspection
L’introspection doit donc être sans fin (sans faim?) et c’est elle qui entraîne Joël Abécassis à écrire son parcours. On sent alors que la partie est gagnée. Parce que l’attention n’est pas seulement portée au nombre de calories, et parce qu’il réussit à en faire un beau livre, ce que ce littéraire n’avait jamais accompli avant…
Avec le recul, il comprend le mécanisme qui lui a permis d’atteindre son objectif, la légèreté physique n’en étant qu’un aspect: «On croit qu’un régime c’est le point de départ d’un changement: quand je serai plus mince, je serai plus beau, plus aimé, plus épanoui, plus entreprenant… Alors que c’est l’inverse: c’est parce qu’on a commencé à changer qu’un régime peut venir nous aider à parfaire notre entreprise. Il est le point d’orgue d’une envie de bouger, de devenir autre, de changer son rapport à soi, aux autres, au monde. À cette condition, il peut être efficace et durablement. Rien à voir avec un miracle, une éclosion soudaine. C’est une maturation lente. Un chemin intérieur qui mène à soi.» (Le Figaro-18.10.2010.)
*** l’exercice physique permet de garder la ligne
C’est la seule manière d’éviter la reprise de poids après un régime.
La prise en charge de l’obésité ou du surpoids s’est focalisée jusqu’à présent sur le régime alimentaire: moins de sucres, de graisses, restrictions caloriques… Respectées strictement, ces recettes permettent de maigrir. Mais dès l’arrêt, la reprise de poids menace. La seule manière de ne pas regrossir, c’est l’exercice physique quotidien. C’est ce que vient de démontrer dans les règles de l’art une étude publiée cette semaine dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) qui révèle que les femmes d’âge moyen en bonne santé et ayant un poids normal doivent faire au moins une heure par jour d’activité physique d’intensité modérée pour garder la ligne. Dans ce contexte, en France, plusieurs services hospitaliers spécialisés dans l’obésité ne se contentent plus de donner de simples conseils d’activités physiques à des patients qui, sédentaires depuis des décennies, ne sont pas capables de les suivre, mais proposent trois ou quatre mois de «coaching» en milieu hospitalier pour initier des exercices physiques adaptés à leur âge et leur aptitude. Avec des résultats étonnants.
L’étude publiée cette semaine porte sur 34 079 Américaines âgées de 54 ans ayant un régime alimentaire normal et qui ont accepté d’être surveillées, tous les deux ans, tant en matière de poids que de pratique sportive de 1992 à 2007. Ainsi, les chercheurs de la Brigham and Women’s Hospital et de l’Université d’Harvard à Boston ont pu découvrir que celles ayant un régime alimentaire normal et pratiquant de surcroît une activité physique régulière modérée une heure par jour ont pris moins de poids durant les quinze années de l’étude que celles ayant le même régime, mais ne pratiquant aucun sport.
Ces travaux confortent l’idée apparemment évidente mais qui apparaît de manière éclatante depuis quelques années, que la lutte contre la prise de poids passe avant tout par celle contre la sédentarité. «L’activité physique ne sert pas tellement à maigrir. On sait que 150 minutes d’exercice par semaine régulièrement ne permettent d’éliminer que 2 à 3 % de son poids, explique le professeur Arnaud Basdevant (hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris). Mais, selon un nombre croissant d’études, la reprise d’une activité physique régulière est un facteur déterminant dans le maintien de la perte de poids. Si on ne fait pas d’exercice physique, on limite les chances de succès d’un régime.»
Pourquoi la restriction alimentaire seule est-elle inefficace? «Une personne soumise à un régime hypocalorique efficace perd environ un à deux kilos par mois. Au bout de 8-12 mois, elle aura perdu 10 kilos, 9 de graisses et 1 de muscle. C’est le muscle qui conditionne notre dépense musculaire au repos et représente plus de 80% de nos dépenses énergétiques. Or cette perte de la masse musculaire va contribuer à réduire la dépense énergétique au repos, et donc à reprendre du poids, affirme le professeur Martine Duclos (endocrinologue, CHU Clermont-Ferrand). Dans nos études, le meilleur élément prédictif du maintien de la perte de poids après régime, c’est l’exercice physique.»
« Une culture à changer »
Ce n’est que depuis peu que l’exercice physique s’est invité au centre de la prise en charge de l’obésité, mais aussi d’autres affections, diabète, maladies cardio-vasculaires… Il ne suffit pas de donner des conseils d’activité physique à des personnes inactives physiquement depuis des décennies. «Le fait de marcher, monter les escaliers, être debout, contribue à la dépense énergétique. C’est l’activité physique totale sur 24 heures qui compte, même si elle est peu intense», ajoute le professeur Duclos. Dans le service du Pr Basdevant à la Pitié-Salpêtrière, l’exercice physique est au centre de la lutte contre l’obésité. «Nous avons créé un atelier d’activité physique avec des associations sportives, basé sur des initiations adaptées aux conditions articulaires, respiratoires, métaboliques de chacun, précise le Pr Basdevant. Ensuite, les patients pourront grâce à ces associations continuer à l’extérieur.»
La principale difficulté, c’est de faciliter cette pratique dans la vie quotidienne. «C’est toute une culture qu’il faut changer, un mode de vie, une éducation, assure le Pr Duclos. C’est pourquoi nos patients obèses et diabétiques viennent à l’hôpital trois fois par semaine une heure pendant quatre mois, pour travailler le renforcement musculaire et l’endurance. Et continuent ensuite avec des résultats intéressants, sur le poids, le diabète et la qualité de vie.»(Le Figaro-29.03.2010.)
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