Le concept de «culture»
**Journée de l’Europe (le 9 mai) et le Festival culturel européen en Algérie du 13 au 31 mai
«Célébrer le dialogue interculturel»
«Nous sommes là pour célébrer la Journée de l’Europe (le 9 mai) et le Festival culturel européen en Algérie qui fait découvrir la richesse et la diversité de la culture européenne. Ce festival n’est juste qu’ un retour des choses. L’Europe s’ouvre à l’Algérie à travers ses différentes cultures afin de célébrer le dialogue interculturel» a affirmé hier matin à l’hôtel Sofitel, Mme Laura Baeza, ambassadrice chef de la délégation de l’Union européenne à Alger.
En effet, ses 15 membres ont concocté un programme riche basé essentiellement sur la musique et la danse, qui enchantera sûrement le public algérien qui assiste nombreux chaque année à cet événement printanier. C’est la Grande-Bretagne qui ouvrira les festivités le 13 mai à partir de 19h à la salle Ibn Zeydoun de Riad El Feth, avec le groupe de jazz Brass Jaw qui, travaillant sans section rythmique traditionnelle, crée une performance unique en termes de son et de direction, dévoilant un groupe capable de s’adapter à la plupart des milieux de représentation. Le groupe a remporté plusieurs prix dont ceux du groupe contemporain de l’année et de l’album de l’année au Scotish jazz awards en 2011 et groupe de l’année au Parliamentary jazz awards 2011. Le lendemain, place au charme de la danse contemporaine avec la troupe I Bislacchi qui rendra hommage à l’univers du cinéaste Fédéric Fellini en réinventant les images de ses films sur scène en esquissant des pas de danse pour illustrer le monde coloré et merveilleux du maestro de Rimini. Le festival se poursuivra le 15 mai avec les Pays-Bas qui nous offriront une belle soirée orientalo-jazz avec Kepera Trio et Khiredine M’kachiche lesquels nous proposeront un beau moment de fusion, les membres du trio ayant déjà incorporé dans leurs sonorités les concepts de la musique du Moyen-Orient. Place à la Pologne le lendemain. Après le franc succès obtenu l’an dernier, la formation revient avec un nouveau projet musical baptisé Gondek Tomaszewski Dobrowolski trio, un savant mélange de blues, jazz et rock qui plaira sans doute au public. L’Espagne à son tour de faire la fête avec nous grâce à un voyage à travers les différentes émotions que les artistes éprouveront avec chacune des formes de danse flamenco qu’ils exécuteront le 17 mai. La Suède sera présente avec le guitariste Gustav Lundgren, et la République tchèque, avec le rockeur Cechomor et ses airs folk rock venus du centre de l’Europe. L’Autriche sera représentée quant à elle par une jeune chanteuse algérienne de 18 ans, Senda Boutella, qui sera accompagnée par des professeurs du conservatoire Prayner dans lequel elle évolue pour nous épater avec sa belle voix pop-rock. La Finlande pour sa part, ramènera son zest de folie avec son tango de fantaisie made in Johanna Juhola trio. La grâce sera belle et sensuelle avec la jeune Ralia Christidou qui va présenter une synthèse de sa propre discographie avec des chansons de musique contemporaine grecque, dans un programme à la fois très vif et très lyrique. La France sera pour sa part présente deux fois, le 24 mai avec Rémi Panossian trio (jazz) qui se produira aussi le 26 mai à Oran et le 27 mai à Tlemcen et enfin avec Lokua Kanza originaire du Congo.
La Hongrie vous invite à venir danser quant à elle le 25 mai à la salle Ibn Zeydoun de Riad El Feth sur sa musique folklorique mêlée à du son électronique. L’Italie reviendra le 26 mai avec le duo de guitares Mokuso. Le Portugal sera représenté par le groupe Os Electricos qui rendra hommage à la musique traditionnelle portugaise des années 40 et 1950 en lui prêtant un swing personnel. L’Allemagne vous donnera rendez-vous le 28 mai à Alger et le 30 mai à Oran avec un ciné-concert. Un ensemble qui jouera de la musique du XXe et XXIe siècle, pour accompagner et interpréter les images en silhouettes animées d’un film muet du XXIe siècle. C’est note-t on, le premier long métrage de film d’animation dans l’histoire du cinéma. La Belgique vous offrira le fruit du travail d’une série de master class initiée l’an dernier à Alger entre des musiciens belges et ceux du groupe Madar. Enfin, la soirée de clôture vous promet chaleur et voyage ensorcelant sous les notes gnawi du groupe Diwan Bechar qui présentera en exclusivité son tout dernier album. Le public va mouiller sa chemise assurément! Notons au final que la Roumanie se joint à cette kermesse en y apportant sa contribution par le groupe Maria Raducanu et Sorien Terinte Romances de Bucarest et ce, le 21 mai prochain. Que la fête commence donc! (L’Expression-08.05.2012.)
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***Le concept de «culture»
*Festivals Fi Dechra
Le concept de «culture» est tellement vaste qu’il serait inopportun de vouloir le définir ici. Disons tout simplement qu’il englobe toutes les productions matérielles et intellectuelles de l’être humain. Outre la langue qui en est le principal vecteur, le concept de culture désigne le plus souvent l’ensemble des productions intellectuelles et artistiques: on parle plus souvent pour le désigner de patrimoine artistique.
Depuis l’Antiquité, les despotes éclairés encouragent non seulement les productions industrielles et agricoles pour le développement de leurs sociétés, mais ils se font, le plus souvent pour promouvoir leur image de marque, les mécènes attentionnés d’artistes talentueux. Les démocraties modernes font de même afin que leur culture occupe une place respectable dans le concert des nations.
Un chapitre important dans un budget d’Etat est voté annuellement pour assurer une aide à la production culturelle conséquente; édition et publication de livres, revues et journaux, production d’oeuvres pour le théâtre et l’opéra, réalisation de films pour le cinéma et les télévisions, protection, entretien et enrichissement des musées et des monuments publics…
Cette abondante production varie selon les années et chaque pays peut connaître des années fastes pour sa production et des périodes creuses suivant la conjoncture économique. Pour encourager cette production artistique, les démocraties occidentales organisent, chaque année, des manifestations discrètes ou hautes en couleur mais toujours couvertes par une presse friande de ragots et de pronostics: des concours divers pour porter à la connaissance des populations le niveau et la qualité des productions, sont l’occasion de joutes entre les oeuvres et les auteurs nominés.
Des prix sont attribués aux oeuvres les plus méritantes par un jury composé de personnalités crédibles. Ces distinctions ont aussi une autre finalité, celle d’assurer à l’oeuvre une carrière commerciale en rapport avec sa qualité. L’auteur bénéficiera aussi de cette nouvelle notoriété pour réaliser d’autres oeuvres qui, si elles n’égalent pas celle qui a été distinguée, attireront toujours les foules curieuses. Les concours sont en fait le tremplin idéal pour l’avenir.
Ce sont les festivals cinématographiques qui excitent le plus la curiosité des masses: le 7e art a longtemps fait rêver les gens du commun et des légendes, savamment entretenues par une presse encouragée par des producteurs imaginatifs, naissent autour des acteurs et des actrices dont l’image a fait le tour du monde et sert souvent de modèles idéaux à des spectateurs conditionnés.
Le Festival de Cannes, est de toutes les manifestations cinématographiques, celui qui attire le plus de monde et qui entretient le plus de cancans sur les divers supports médiatiques qui se donnent rendez-vous à cette unique foire du plaisir. Car outre le côté jouissif que revêt cette manifestation, le festival est une véritable foire où producteurs, distributeurs, réalisateurs, scénaristes se rencontrent en marge des compétitions officielles ou des cocktails et prospectent de nouveaux contrats à l’abri d’une presse curieuse qui braque ses objectifs et ses projecteurs sur la montée des marches ou sur les comportements extravagants de starlettes en mal de publicité.
Ce n’est pas le niveau de la production française, déjà mise à mal par les accords Blum-Byrnes, qui ont assuré la prééminence du cinéma américain, qui est la cause du succès du festival, mais l’ensemble des mesures prises par les gouvernants et les artisans français qui font de cette rencontre le pôle de toutes les attractions quinze jours durant. Les mesures prises consistent en une politique d’aide importante et suivie sous diverses formes à une production cinématographique en l’absence de toute censure.
Chez nous, on se contente d’organiser des festivals ternes pour exhiber une production cahotante et circonstancielle. (L’Expression-16.05.2011.)
***Ecriture
«L’écriture est la continuation de la politique par d’autres moyens.»
Philippe Sollers
C’est toujours en comparant l’incomparable qu’on arrive à des conclusions qui, sans être hâtives ou sans fondement, peuvent donner une image approximative de la complexité des rapports entre ceux qui règnent sur l’audiovisuel et ceux qui en attendent les services: les téléspectateurs en premier lieu et les hommes politiques ou les artistes en second lieu. Chez nous où ce secteur est régenté par un parti unique qui ne dit pas son nom, il ne faut pas s’attendre à voir une figure de l’opposition entrer dans les foyers de ceux qui paient une taxe télé par le biais de la facture d’électricité: il faut quand même avouer qu’il y a un certain progrès. Il fut un temps où les ciseaux vigilants poursuivaient la moindre image du syndicaliste pestiféré qui était porté sur la liste rouge…Maintenant, il existe au moins un canal, étroit certes, mais qui permet de suivre les débats et les ébats de nos chers élus. Sans ce mince outil, les députés du RCD auraient une existence virtuelle. C’est en étant rivé aux chaînes qui prospèrent sur l’autre rive que l’on s’aperçoit, après des années de fidélité et d’enrichissement culturel, que la présence de certains invités n’est pas toujours fortuite: elle répond toujours aux impératifs d’une cruelle actualité commandée par l’urgence de la rentabilité commerciale ou politique ou aux invisibles injonctions des lobbies financiers ou politiques…L’apparition d’un chanteur, d’un comédien, d’un écrivain coïncide toujours avec la sortie d’un album, le lancement d’un film ou d’une pièce théâtrale ou la publication d’un livre…La télévision offre un support publicitaire incomparable pour le produit mis sur le marché. Il arrive aussi que des hommes d’affaires, jusque-là discrets, fassent une soudaine apparition sur un de ces plateaux de talk-show où l’animateur en chef est réputé pour caresser dans le sens du poil. Le milliardaire connaîtra pendant quelques mois une ascension fulgurante tandis que ses détracteurs seront réduits au silence. Mais, comme il y a une justice immanente, il disparaîtra un peu plus tard dans le scandale et l’opprobre d’une faillite humiliante.
Il y a aussi ceux qui appartiennent à «la famille» de l’audiovisuel: leur simple nom les aide à faire passer leurs talents plus facilement que le reste des mortels. Il faut aussi penser à la terrible injustice qui s’abat depuis des années sur ceux qui sont interdits d’expression audiovisuelle parce qu’un jour, ils ont emprunté la voie étroite de la réflexion et transgressé les lois scélérates qui interdisent toute réflexion sur des prétendues vérités historiques imposées par de puissants lobbies. Je veux parler des Dieudonné et Consorts qui sont passés à la trappe au nom des lois sur le négationnisme. Leur absence est compensée par contre, par l’omniprésence des enfants du lobby sioniste qui alimente sans relâche des plateaux télé qui sont devenus de véritables plateaux du Golan: occupés par une faune qui défend bec et ongles la politique néocoloniale de l’Etat sioniste.
Des hommes courageux et pleins de conviction résistent cependant à cette continuelle agression: Roland Dumas est de ceux-là. Il avait été menacé de recevoir un verre «sur la gueule», un soir sur France3, par une chargée de mission du lobby sioniste, acculée par l’argumentation de ce célèbre avocat.
C’est la réapparition de cet homme presque aussi haut en couleur que son collègue Vergès: fils de résistant et ancien résistant, ancien avocat de Francis Jeanson, il a côtoyé les grands noms du siècle passé et il sera porté par la vague socialiste qui mènera Mitterrand à l’Elysée.
Il connaîtra la chute avec le scandale Elf, mais s’en sortira malgré l’acharnement d’une justice borgne avant de réapparaître, triomphant, mais avec toujours le verbe haut, incisif à l’égard de ses détracteurs en publiant un livre de mémoires où ses amis comme ses adversaires, recevront à leur tour les coups et les blessures qu’il a subis: que n’a-t-on des personnages politiques de cette dimension! On apprendrait bien des choses sur nos hommes politiques réduits à des silhouettes par la censure et la langue de bois…(L’Expression-11.05.2011).
*Selim M’SILI
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