*Pétrole et gaz
**Israël menace d’attaquer l’Iran…mais peut-il le faire?
En cas de guerre, le baril de pétrole atteindrait 300 dollars
Une attaque d’Israël contre l’Iran aurait un effet de bombe nucléaire sur le marché pétrolier.La hausse devrait pratiquement tripler dans l’hypothèse où l’Agence internationale de l’énergie, qui défend les intérêts des pays occidentaux, ne libérerait pas ses stocks stratégiques. Les cours de l’or noir bondiraient dans ce type de scénario de 175 dollars, assurent les experts du cercle de réflexion «Rapidan Group» (basé aux Etats-Unis à Washington et dirigé par Robert Mc Nally, un ex-conseiller du président G. W. Bush. Il fournit des indications, des analyses et des conseils sur les tendances économiques et politiques et les événements qui animent les prix de l’énergie et la performance de l’industrie) à travers un sondage qui a porté sur les retombées d’une hypothétique attaque surprise de l’Etat hébreu contre la République islamique d’Iran…L’étude indique que si Téhéran serait amené à utiliser l’arme du pétrole dans le cas d’une violation de son intégrité territoriale par une puissance étrangère-la menace d’Israël est prise très au sérieux- les prix du baril de pétrole devraient connaître, probablement, une flambée qui les feraient propulser à des niveaux historiques. La raison est simple. Il n’existe, en effet, aucune alternative à la fermeture, éventuelle, du détroit d’Ormuz qui assure à lui seul 40% du trafic pétrolier mondial soit 15 millions et demi de barils quotidiennement.
17 millions de barils par jour, d’après les chiffres du département américain de l’Energie soit 2 400 pétroliers par an. Presque l’équivalent de la consommation journalière de pétrole des Etats-Unis. Un passage hautement stratégique. «A son point le plus étroit, le détroit ne fait que 34 miles et les eaux territoriales iraniennes étant peu profondes, les bateaux sont obligés de circuler dans un couloir entre les îles Quoin et Ras Dobbah en Oman de un mile de chaque côté, avant de transiter par un chenal entre trois îles – grande et petite Tomb et Abu Musa – contrôlées depuis 1971 par les Iraniens, périlleux slalom…», précise Alain Nonjon, professeur à Intégrale et au Lycée Michelet à Paris, dans un article intitulé «Le détroit d’Ormuz, le verrou géopolitique de toutes les peurs» publié sur le site de diploweb.
Il demeure deux possibilités d’acheminement pour contourner cet écueil: le transit par l’oléoduc des Emirats arabes unis et celui qui rejoint la mer Rouge à travers l’Arabie Saoudite. Ils devraient cependant à eux deux assurer un peu plus du cinquième du volume d’or noir que draine quotidiennement le détroit d’Ormuz, soit seulement 3 millions et demi de barils par jour. Les cours du pétrole, qui n’ont vraisemblablement pas pris connaissance du rapport de l’Aiea, se sont tenus en embuscade engrangeant, mardi, de faibles gains en fin d’échanges européens.
Le baril de Brent de la mer du Nord s’est échangé à 114,86 dollars à Londres, soit une légère hausse de 30 cents par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril de «Light Sweet Crude» gagnait pour sa part 51 cents pour clôturer à 96,03 dollars. «Ce qui a filtré jusqu’à présent suggère que le pays (l’Iran, Ndlr) a fait des avancées importantes dans son programme d’enrichissement d’uranium, plus que nécessaire, pour des visées pacifiques», indiquait Andrey Kryuchenkov, analyste de VTB Capital qui n’a pas exclu une pression internationale accrue sur Téhéran.
De «sérieuses inquiétudes» s’appuyant sur des informations «crédibles» montrent que Téhéran a travaillé à la mise au point de l’arme atomique, indique l’AFP qui a eu accès au rapport de l’Aiea. Une «preuve supplémentaire que les Etats-Unis et les autres pays responsables doivent prendre des mesures décisives pour empêcher le régime (iranien) d’acquérir l’arme nucléaire», a déclaré Ileana Ros-Lehtinen, présidente républicaine de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants. Le rapport de l’Aiea a mis sous tension les grandes capitales du monde.
Téhéran se tient prêt à riposter en cas d’agression militaire. Les prix du pétrole pourraient flamber dans quelques jours… (L’Expression-10.11.2011.)
** 10,28 milliards d’euros de bénéfices en 2010 pour Total
Le géant pétrolier a dévoilé des résultats conforme aux attentes. Avec un bénéfice net ajusté de 10,28 milliards d’euros en 2010, le groupe reprend la première place dans le classement des plus gros profits du CAC40.
Sans surprise, Total, La compagnie pétrolière française Total a dégagé en 2010 un bénéfice net de 10,3 milliards d’euros, en hausse de 32% sur un an, dopé par la remontée des cours du pétrole, a expliqué la direction dans un communiqué. Sur le seul quatrième trimestre, le prix moyen du baril de brent a atteint 86,5 dollars, soit 12% de plus qu’au trimestre précédent et 16% de plus que le cours moyen du quatrième trimestre 2009. De quoi expliquer la progression de 23% du résultat net ajusté sur la période, à 2,56 milliards d’euros. Entre 2009 et 2010, la hausse du prix moyen du baril de brent atteint même 29%, à 79,5 dollars.Sur l’ensemble de l’année, les ventes du géant pétrolier progressent de 21%, à 159,27 milliards d’euros. «Au-delà d’un environnement plus favorable qu’en 2009, la progression des résultats 2010 reflète l’amélioration sensible des performances du groupe, avec notamment une croissance des productions de plus de 4%», a souligné Christophe de Margerie dans un communiqué, avant un détail plus précis des résultats attendu en fin de matinée. A noter toutefois que la production d’hydrocarbures a davantage été soutenue par celle de gaz (+15% sur l’année), que par celle de pétrole (-3%).
Le groupe n’a pas donné de perspectives chiffrées pour 2011 pour ses résultats, mais annonce qu’il portera à 20 milliards d’euros ses investissements pour l’exercice en cours, contre 18 milliards un an plus tôt. Environ 80% de ce budget sera consacré à l’amont, et le budget d’exploration serait porté à 2,1 milliards de dollars, contre 1,8 milliard en 2010. Par ailleurs, Christophe de Margerie a précisé que si la production resterait stable en 2011, elle afficherait sur la période 2010-2015 une hausse annuelle moyenne de 2%.
Malgré cet environnement de prix favorable pour la compagnie pétrolière, son PDG, Christophe de Margerie, reste réservé sur la tendance inflationniste actuelle du prix du baril, et sur une hausse trop rapide des cours. Lors d’une conférence de presse ce vendredi, il a expliqué que les prix du pétrole allaient rester «fermes» et que la limite de 100 dollars le baril ne serait «pas saine à dépasser». Fin janvier, en marge du Forum économique de Davos, il avait déjà qualifié «d’erreur» un baril de pétrole au-delà des 100 dollars. «C’est trop haut et trop vite», avait -il expliqué à l’époque. Le dirigeant du premier pétrolier français s’était également prononcé en faveur d’une réduction de la consommation, pour éviter qu’une hausse trop forte ne pèse sur les prix.
Par ailleurs, la cession de la raffinerie britannique de Lindsay se fera «le plus rapidement possible» a précisé le dirigeant. Si Total se défend d’être en négociations exclusives pour la vente de cette unité, la direction précise que ce projet de session lui permettra d’atteindre ses objectifs de réduction de capacités dans le raffinage. Enfin, aucun projet de vente d’actifs dans la chimie de spécialités ne serait en cours, a précisé le dirigeant.
Plus gros profits de l’indice parisien
La direction est restée prudente pour les mois à venir, expliquant qu’au premier trimestre 2011, «l’environnement du raffinage européen restait difficile avec des marges en retrait par rapport à celles du quatrième trimestre 2010». Le groupe a ajouté qu’il poursuivrait «ses acquisitions d’actifs ciblées et ses cessions d’actifs non stratégiques».
Malgré l’amélioration des résultats, le groupe n’augmentera pas le dividende proposé au titre de l’exercice 2010, puisqu’en cas d’approbation lors de l’assemblée générale des actionnaires le 13 mai 2011, il restera stable, à 2,28 euros.
Avec cette publication en ligne avec les attentes, le groupe retrouve également sa première place au classement des plus importants bénéfices réalisés par les sociétés du CAC 40. Détrôné par Sanofi-Aventis en 2009, il avait subi notamment l’impact de la baisse du prix de baril de pétrole, avec un bénéfice net ajusté de 7,78 milliards d’euros.
A la bourse de Paris, ces résultats n’ont pas surpris ni réjoui les investisseurs. Une heure après l’ouverture, le titre reculait de 0;25%, à 43,36 euros, dans un marché baissier. (Le Figaro-11.02.2011.)
**Les exportations algériennes de gaz ont baissé de 11 %
Gazoduc Transmed …Sonatrach aurait-elle réduit sa fourniture de gaz vers l’Italie ?
La réponse est oui, à croire la diminution enregistrée sur le transit du gaz algérien vers l’Italie via la Tunisie qui est passée de près de 95 millions de mètres cubes par jour à 53 millions de mètres cubes/jour durant le mois de janvier.
Il est connu que les exportations algériennes de gaz ont baissé de 11 % et que les ventes de GNL sont passées, en dix ans, de 12 à 6% du total des échanges mondiaux, ce qui est dû principalement au manque d’investissements, la production hydrocarbure de l’Algérie a subi un déclin dès l’année 2009, atteignant 222,5 millions Tep dont 150,9 milliards de m3 de gaz naturel, contre 231,9 millions de Tep en 2008. Cependant et si aucun autre problème n’a été signalé récemment sur le pipeline Transmed par la Sonatrach, qu’on a tenté vainement de joindre, et la baisse de la demande de gaz en Europe et à la limitation de la capacité d’exportation du pipeline, les informations rapportées par certains traders italiens du gaz et confortées par la Snam Rete Gas qui gère le pipeline, restent affirmatives. Le porte-parole de la société italienne est formel en indiquant que « le pipeline semblait fonctionner normalement, les raisons directes de la forte baisse des volumes en provenance de l’Algérie à destination de l’Italie semblent quelque peu floues à l’heure actuelle ». Il affirme que « nous n’avons aucune preuve de problèmes techniques » et attribue « tout confinement (en volumes) » à une « stratégie commerciale des expéditeurs ». Rien ne prédit que la situation politique tunisienne soit à l’origine de cette réduction qui va priver la Tunisie d’une importante redevance totale en gaz naturel, soit un peu plus de 972 mille tonnes équivalent en pétrole (TEP). Ces retombées permettent un profit à la Tunisie au titre du gazoduc transcontinental Transmed qui a diminué en 2009 de 15,3% comparativement à 2008. Cela explique au moins que cette diminution n’a aucun rapport avec les derniers événements politiques qui ont marqué la Tunisie. Les réserves algériennes de gaz qui demeurent inconnues faute de publication. Le lancement d’un nouveau programme d’exploration par la Sonatrach à hauteur de 30%, notamment, dans le bassin Sud-Ouest où des réserves importantes de gaz seraient pressentis à même de rehausser le niveau national du gaz naturel et permettre à l’Algérie de respecter ses engagements internationaux dont les contrats signés avec les partenaires étrangers sont à long terme et à laquelle viendra s’ajouter la forte augmentation de la demande interne en gaz estimée annuellement à 7%, selon la Creg. (Le Maghreb-06.02.2011.)
**Pétrole: La demande mondiale revue à la hausse pour 2011
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont revu à la hausse la demande mondiale de pétrole pour les années 2010 et 2011, même si les chiffres sont différents pour les deux organisations.
Dans les deux rapports mensuels publiés lundi pour celui de l’OPEP et mardi pour celui de l’AIE, les prévisions de la demande mondiale sont revues à la hausse pour l’année en cours.Lundi, l’OPEP avait déjà estimé que la demande mondiale pour l’année 2011 était en hausse de 200 000 barils par jour par rapport à son estimation du mois dernier. Cette hausse est favorisée par un hiver plus froid et une meilleure conjoncture économique, selon l’Organisation. Pour 2011, la croissance de la demande mondiale en pétrole devrait être de 1,2 million de barils par jour par rapport à 2010, soit 87,3 millions de barils par jour. L’hiver dans l’hémisphère nord a influé sur la demande en fuel de chauffage et a contribué à faire baisser les stocks importants de pétrole.
La même hausse de 200 000 barils/ jour avait été estimée pour 2010, qui devrait ainsi clôturer par une demande en pétrole de 86,1 millions de barils/jour. Le même constat de hausse de la demande est fait aussi dans le rapport mensuel de l’AIE rendu public hier, même si les chiffres des estimations de cette agence restent supérieurs à ceux de l’OPEP. Pour 2011, l’AIE estime la demande mondiale à 89,11 millions de barils/jour, soit une hausse de 320 000 barils par rapport à l’estimation du mois dernier.
Par rapport à 2010, l’augmentation de la demande est de 1,4 million de barils/jour.
A l’appui de ces chiffres, l’AIE comme l’OPEP citent la reprise économique et une croissance économique notable dans des pays comme la Chine ou dans les pays membres de l’OCDE, dont dépend l’AIE, et un hiver rigoureux dans l’hémisphère nord. C’est ainsi que pour 2010, l’AIE estime que la demande a augmenté de 2,7 millions de barils par jour par rapport à 2009. L’estimation est ainsi plus élevée de 320 000 barils par jour que pour le mois dernier.
Concernant la situation actuelle du marché, les deux organisations divergent. Si l’AIE a émis des inquiétudes sur l’augmentation des prix qui vont vers les 100 dollars le baril en estimant que cette augmentation pourrait avoir un impact sur les efforts de reprise de l’économie mondiale, l’OPEP considère au contraire que le marché est bien approvisionné et reste équilibré.
A ce propos, le secrétaire général de l’OPEP, Abdellah Badri, a déclaré que «le marché est bien approvisionné» et que «les stocks sont suffisants pour environ 60 jours, la moyenne sur 5 ans étant de 53 jours». Il a exclu aussi une possible augmentation des quotas de production de l’OPEP.
Lundi, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, avait indiqué que «le marché était équilibré et les prix satisfaisants autant pour les producteurs que pour les consommateurs».La dernière réaction en date est celle du ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, Mohamed El Hamili, qui a estimé que «les cours actuels sont de nature à assurer les investissements nécessaires pour développer l’industrie pétrolière, augmenter la capacité de production de réserve dans les pays de l’OPEP et promouvoir l’industrie des énergies renouvelables».Hier en milieu d’après-midi, le brut américain était au dessus des 91 dollars, tandis que le brent était au dessus des 97 dollars le baril. (El Watan-19.01.2011.)
**Vers un baril à 100 dollars
Les cours du pétrole ont accentué leur mouvement vers la hausse en ce début d’année 2011. Ainsi le pétrole de qualité brent a même dépassé la barre des 99 dollars en séance, vendredi passé, à 99,20 dollars le baril, avant de clôturer à 98,66 dollars. Le brut américain restait au-dessus des 90 dollars le baril ; si son prix n’est pas aussi élevé que celui du brent, cela est dû à l’importance des réserves entreposées dans le terminal de l’Oklahoma.
La perspective d’un baril de pétrole à 100 dollars devient proche, même si c’était juste une prévision d’analyste il y a quelques semaines. La dernière estimation en date sur les prix faite par un responsable d’un pays membre de l’OPEP est celle du ministre koweïtien du Pétrole, qui avait estimé qu’un baril situé entre 80 et 100 dollars était bon et ne gênerait pas l’économie mondiale.
Hier encore, le président en exercice de l’OPEP pour 2011, le ministre iranien du Pétrole, estimait que le prix de 100 dollars n’est pas irréaliste dans la situation actuelle.
Cette tendance au sein de l’OPEP confirme ainsi les pronostics de plusieurs analystes qui pensent que le prix du baril va atteindre les 100 dollars, au vu des perspectives de reprise de l’économie. D’ailleurs, l’agence américaine d’information sur l’énergie a anticipé en prévoyant un prix moyen de 93 dollars pour l’année 2011, alors que le prix moyen pour 2010 a été de 79 dollars. L’Agence internationale de l’énergie, qui défend les intérêts des consommateurs, a un autre point de vue puisqu’elle considère la hausse actuelle des prix du pétrole comme pouvant influer et gêner la reprise économique.
Mais pour la défense de l’OPEP et des pays producteurs, la hausse actuelle ne fait que compenser les pertes dues au recul du dollar par rapport aux autres monnaies et les pertes dues à la hausse importante des matières premières, notamment les denrées alimentaires qu’ils importent.
La majeure partie des pays producteurs et exportateurs de pétrole sont dépendants des importations de matières premières, surtout en provenance de la zone euro. La situation que le marché des matières premières a vécue en 2008 risque de se reproduire et d’ouvrir le débat sur la spéculation. Un chapitre qui n’a pas été encore pris en charge par les institutions financières, trop occupées à sauver les banques. Ce qui est sûr, c’est que les pays exportateurs de pétrole lient directement leur politique des prix à leur pouvoir d’achat et à leurs capacités d’investissement pour renouveler les réserves afin de sécuriser l’approvisionnement mondial en pétrole.
Et conjoncturellement, un baril à 100 dollars est tout à fait probable. (El Watan-17.01.2011.)
**Sonatrach va investir 60 milliards de dollars en 2011-2015
La compagnie pétrolière nationale veut racheter les actifs de BP, si celle-ci souhaite les céder.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a dévoilé hier au Forum d’El Moudjahid les grandes lignes du programme du secteur qu’il dirige.«Le groupe Sonatrach va investir 4200 milliards de dinars (soit environ 60 milliards de dollars US) pour la période 2011-2015 pour renforcer les capacités de production d’hydrocarbures et 57% de ces financements seront consacrés à l’exploration et à la production», a indiqué le ministre.«Le programme prévoit une forte expansion de l’activité d’exploration afin d’accroître les réserves du pays et d’optimiser l’exploitation des gisements», a ajouté le ministre.
L’effort d’exploration vise à doubler les activités de recherche pour les prochaines années. Pour l’année 2011, il est prévu déjà d’accroître cet effort par plus de 40% par rapport à l’année précédente, selon le ministre.
Concernant les énergies renouvelables, le ministre a indiqué que «la mise en œuvre du programme national de développement de ces énergies est prévue à partir du premier trimestre de l’année en cours et permettra de créer quelque 200 000 emplois».
«Ce programme, qui sera présenté prochainement au gouvernement, porte sur 65 projets qui permettront dans un premier temps de produire 2600 MW d’électricité» et «une capacité additionnelle de 2000 MW pourrait être destinée à l’exportation», a-t-il ajouté en précisant que «100 000 emplois devraient être créés dans la production et 100 000 autres dans l’exportation».
Pour le secteur de l’électricité, le ministre a annoncé que le programme d’investissement engagé par Sonelgaz d’ici 2015 va permettre de porter la production nationale de 10 400 MW à 15 000 MW avec une enveloppe de 30 milliards de dollars.
Le réseau de transport du gaz sera aussi renforcé.Ce programme devrait permettre de porter le taux d’électrification à 98% et le taux de pénétration du gaz naturel à 53% en raccordant un million de foyers supplémentaires.
Le ministre a écarté une augmentation du prix de l’électricité en indiquant que l’Etat prend en charge le différentiel entre le prix réel du gaz sur le marché et celui cédé à Sonelgaz pour approvisionner le marché interne. L’enveloppe serait de 7 milliards de dollars.
A propos des projets internationaux d’énergie solaire, le ministre a réitéré l’option des autorités en indiquant que l’Algérie est prête à discuter de tous les projets avec tous les partenaires sans exception, mais que l’Algérie ne servira pas de cobaye de projets.
Concernant les mines, le ministre a indiqué qu’un groupe industriel public va être mis en place ainsi qu’un pôle industriel des engrais phosphatés.
Les prix du pétrole sont satisfaisants
A propos du nucléaire, le ministre a indiqué que l’Algérie ne projette pas d’acheter un nouveau réacteur mais qu’elle a engagé une coopération dans le domaine de la formation en ajoutant que l’Algérie s’est fixé comme objectif de se préparer à construire sa première centrale nucléaire d’ici 10 à 15 ans.Concernant les ventes des actifs de BP en Algérie, il a indiqué que «l’option est que Sonatrach prendra très probablement les parts de BP si elle souhaite les céder».Le secteur étudie aussi les possibilités de construire des équipements qui serviront pour les futures centrales électriques comme les turbines.
Questionné sur la situation du marché pétrolier, M. Yousfi a indiqué qu’«il y a actuellement un équilibre entre l’offre et la demande, il n’y a pas de tension. Les prix sont satisfaisants aussi bien pour les producteurs que pour les consommateurs, et j’espère que ce niveau des prix se maintiendra pour le prochain trimestre».A une question sur la corruption, le ministre a déclaré : «Si vous avez des cas de passe-droits et de bakchich dans le secteur de l’énergie, signalez-les nous.»
Le ministre a rappelé que des systèmes d’inspection, d’audit et d’enquêtes ont été mis en place et qu’il n’était pas d’accord avec ceux qui généralisent.Il ne faut pas tolérer certaines pratiques et il faut les combattre, a-t-il affirmé.
A propos de la situation en Tunisie, pays où il était encore ambassadeur il y a quelques mois, Youcef Yousfi a indiqué qu’il souhaitait le retour de la stabilité en indiquant que la coopération avec la Tunisie continue, un pays frère et voisin avec qui nous avons des liens ancestraux et avec qui nos liens de coopération sont intenses.
«Le peuple tunisien est un grand peuple. Nous souhaitons qu’il puisse assurer, dans les plus brefs délais, le calme et la paix dans le pays pour qu’il retrouve le chemin de la prospérité», a déclaré le ministre.(El Watan-18.01.2011.)
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*Pétrole: les prix flambent !
Un automobiliste à une station-service le 25 octobre 2010 à Saint-Pierre-Des-Corps
ESSENCE – La facture a la pompe atteint déjà son plus haut niveau depuis deux ans…
Mercredi, les prix à la pompe ont atteint leur plus haut niveau depuis deux ans. Le litre de gazole se vendait en moyenne à 1,20 euros en France. Le baril de brut s’échangeait lui à plus de 90 dollars, contre 75 au début de l’année. On est encore loin des records de l’année 2008, où le carburant frôlait la barre des 1,50 euros le litre. Mais la situation reste inquiétante: cela faisait plus de deux ans que le coût de l’essence n’avait pas été aussi élevé.
Pourquoi les prix remontent
Première raison à la flambée des prix: l’arrivée précoce de l’hiver. «Il y a enfin un effet saisonnier avec la vague de froid, qui entraîne une hausse de la consommation de chauffage», explique Jean-Louis Schilansky, le président de l’Ufip (Union française des industries pétrolières). Autre raison qui accroît la demande de pétrole: la reprise économique, notamment dans les pays en développement. «L’économie mondiale est repartie: elle a consommé cette année 2,7% de pétrole brut en plus qu’en 2009», ajoute Jean-Louis Schilansky. Or, comme le veut la fameuse loi de l’offre et de la demande, quand plus de gens consomment un produit, son prix augmente. D’où l’augmentation du prix du baril, et du prix à la pompe.
Enfin, la baisse de l’euro par rapport au dollar joue contre le prix du pétrole en Europe. Puisque le pétrole est acheté en dollars, et que celui vaut de plus en plus d’euros, il faut de plus grandes sommes en euros pour se fournir en pétrole. «Sur un an, l’effet euro-dollar sur le prix du baril a augmenté d’un peu moins de 30%», constate Jean-Louis Schilanski.
Une nouvelle hausse en 2011?
Pour 2011, «les fondamentaux sont bons, est convaincue Elisabeth Salles, rédactrice en chef du bulletin de l’industrie pétrolière. «La hausse de la demande devrait représenter un million de barils par jour, alors que la production est excédentaire de 6 à 8 millions de barils par jour.» Pour elle, la hausse des prix devrait atteindre au maximum 100 dollars à la toute fin 2011, «si la reprise économique se confirme».
Et pour la suite? L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estimait le mois dernier dans son rapport annuel que la production de pétrole conventionnel n’augmenterait «plus jamais», puisque de nombreux champs se tarissent. Pour accroître la production, il faudra compter sur le pétrole «non conventionnel» (en offshore très profond, à partir de sables bitumeux ou de gaz de schistes) dont les modes de production sont beaucoup plus coûteux. La banque JP Morgan avance donc un prix de 120 dollars le baril en 2012. Pire, une étude de l’armée américaine citée par le Guardian craint que la production ne parvienne pas à égaler les besoins de consommation, avec un manque d’environ 10 millions de barils par jour en 2015. Si ce scénario se réalise, les conséquences seraient très graves sur le prix de l’or noir. (20Minutes-09.12.2010.)
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*carburants. consommation en hausse de 4,8% en France
La consommation française de carburants a progressé de 4,8% en août, par rapport au même mois de l’an dernier, en raison d’une forte augmentation de gazole (+7,8%), selon des chiffres publiés hier par l’Union française des industries pétrolières (Ufip). Par contre, la consommation d’essence est en baisse (-2,6%). (le Télégramme-16.09.2010.)
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*L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole fête ses 50 ans
La demande est de nouveau dans la courbe de croissance
L’Algérie en tant que pays de l’OPEP renouvelle son engagement à œuvrer pour le développement de l’organisation en tant qu’organisation forte.
L’Opep doit s’adapter aux changements qui caractérisent le monde de l’énergie», a déclaré en substance le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, le Libyen Abdallah El Badri, au cours d’une conférence de presse hier au siège de l’organisation. Les propos du secrétaire général ont été rapportés par plusieurs médias à l’occasion du 50e anniversaire de l’Opep, cette organisation a été créée, faut-il le rappeler, le 14 septembre 1960 à Baghdad par cinq pays producteurs de pétrole, dont l’Arabie Saoudite, l’Irak, l’Iran, le Koweït et le Venezuela. Ces cinq pays furent rejoints par le Qatar en 1961, l’Indonésie en 1962 qui s’est retirée en 2008, la Libye en 1962, Abou Dhabi en 1967, l’Algérie en 1969, le Nigeria en 1971, l’Équateur en 1973 qui s’est retiré en 1992 et est revenu en 2007, le Gabon en 1975 qui s’est retiré en 1996, et l’Angola en 2007.
Au fil des ans, l’organisation s’est renforcée pour devenir une institution regroupant 12 pays membres, l’Opep compte actuellement en son sein l’Arabie Saoudite, l’Irak, l’Iran, le Koweït, le Venezuela, le Qatar, la Libye, les Emirats arabes unis, l’Algérie, le Nigeria, l’Equateur et l’Angola. Dans un message précédent l’anniversaire et rendu public par l’Opep, le secrétaire général de l’organisation avait estimé que l’étape qui vient de passer «est en effet un succès extraordinaire et incarne la volonté, la détermination et le succès durable d’une organisation qui a travaillé sans relâche en vue de protéger les intérêts souverains de ses pays membres pour assurer un revenu stable pour leurs peuples, et assurer un approvisionnement efficace et régulier de pétrole pour les consommateurs à des prix qui soient équitables et acceptables».
Abordant la crise économique qui a ébranlé le monde ainsi que l’industrie du pétrole, le secrétaire général de l’Opep a indiqué : «Comme nous le savons tous, ces dernières années ont été particulièrement difficiles pour tous ceux qui sont attachés à l’industrie pétrolière et la communauté internationale dans son ensemble. Chaque pays, voire toutes les franges de la société ont été affectés à des degrés divers par la pire crise économique mondiale en 70 ans. La récession a vu l’OPEP au centre de l’une des périodes les plus troublées d’expansion-récession de son histoire longue et mouvementée.» Toutefois, le responsable de l’Opep a estimé que le pire est passé. «Heureusement, le pire semble être passé. L’économie mondiale a récupéré des profondeurs de l’abîme qu’elle occupait au cours des deux dernières années, ce qui signifie que la demande de pétrole est de nouveau entrée dans la courbe de croissance.»
Evoquant l’action de l’organisation, le secrétaire général de l’Opep a indiqué : «Dans leur réponse concertée, l’OPEP et les pays membres ont montré une grande solidarité et leur responsabilité. Leurs décisions politiques et les actions n’ont pas seulement sauvé des prix du pétrole et restauré la stabilité dans un marché très volatile, ils ont contribué à créer les conditions qui ont soutenu la reprise économique mondiale.» «Tout cela confirme la position de l’OPEP comme l’une des institutions les plus influentes et les plus respectées dans le monde d’aujourd’hui. Son engagement indéniable, pour le bien-être de ses membres et la communauté mondiale, va de pair avec un niveau d’expérience, des connaissances et la sensibilisation qu’elle est en bonne position pour faire face à toute éventualité. Elle a certainement parcouru un long chemin depuis sa création il y a près d’un demi-siècle», a estimé Abdallah El Badri.
Le monde restera dépendant du pétrole des pays de l’Opep pendant longtemps encore puisque ses pays disposent de 70% des réserves prouvées mondiales de pétrole. Actuellement, l’organisation assure environ près de 40% de la production mondiale de pétrole.
Dans un message adressé hier à l’Opep, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a indiqué que «l’Algérie en tant que pays membre renouvelle son engagement à œuvrer pour le développement de l’organisation en tant qu’organisation forte, crédible et efficace dans l’industrie mondiale et en particulier dans l’industrie énergétique et de l’économie mondiale en général». (El Watan-15.09.2010.)
**Mourad Preur. Expert pétrolier en stratégie énergétique
«L’Opep est l’avenir de l’approvisionnement mondial»
*Diplômé de l’Ecole du pétrole et des moteurs de Paris et docteur d’Etat en économie de l’énergie de l’Institut français du pétrole, Mourad Preur évoque dans cet entretien les défis dont l’Opep doit tenir compte à l’avenir.
-L’Opep a célèbré hier, le 14 septembre, son 50e anniversaire. Avec le retour du nucléaire et la montée en puissance de nouvelles énergies, dont les gisements de pétrole non-conventionnels, ne pensez-vous pas que c’est le temps des doutes pour les pays producteurs ?
Je ne suis pas certain que cela soit l’âge des doutes. Du point de vue des équilibres entre l’offre et la demande, l’Opep dispose de 77% des réserves mondiales et 41% de la production mondiale. Ce sont là les réserves les moins coûteuses à produire. Nous observons une tendance lourde au retour progressif vers le pétrole produit par les pays membres de l’Opep et moyen-oriental en particulier. En fait, l’Opep est l’avenir de l’approvisionnement mondial. Au niveau des gaz non-conventionnels, nous constatons une espèce d’agitation, selon laquelle, ces réserves vont bouleverser l’industrie gazière. Pour ce qui est du pétrole non-conventionel, c’est-à-dire des sables asphaltiques et schistes bitumineux, les coûts de production n’ont rien à voir avec ceux de l’Opep.
Du point de vue de l’importance des réserves, elles sont très faibles comparativement à celles de l’Opep. Les autres pétroles, que l’on pourrait placer dans la catégorie des pétroles difficiles à produire, à savoir le pétrole offshore, sont des pétroles coûteux. De ce fait, le pétrole de l’ Opep restera le recours des pays consommateurs. L’Opep avait atteint le sommet durant la décennie 1970, avec 56% des approvisionnements mondiaux. Le pétrole non-Opep avait tenté de lui ravir la vedette, mais c’est un pétrole qui s’essouffle. Les gisements concurrents sont en déclin. Même si ses gisements déclinent aussi, l’Opep dispose, par contre, de grandes réserves. Maintenant, la question est de savoir la réalité politique et économique décisionnelle de l’Opep ? cette organisation avait tenté de reprendre le contrôle du marché qu’elle avait perdu, après les chocs pétroliers de 1986.
Les pays occidentaux ont encouragé l’Opep à réduire sa production, parce que les prix trop bas découragent l’investissement et mettent en péril l’industrie pétrolière. L’investissement a baissé de 16% en 2009. Avec la crise de 2008, le prix était passé de 147 dollars en juillet à 32 dollars en décembre. Il fallait la discipline de l’Opep pour réduire de 4,2 millions de barils par jour et inciter les prix à la hausse. Je dois signaler que la réduction de la production est un facteur de fragilisation. D’ailleurs, l’augmentation des capacités inutilisées de l’ordre de 7 millions de barils vont peser sur la discipline à l’intérieur de l’Opep.
-En tenant compte des dissensions internes entre certains membres et les pressions des pays consommateurs, quels sont les défis qui attendent ce conglomérat pétrolier ?
Ce qui perturbe, aujourd’hui, le plus l’Opep, c’est précisément les capacités inutilisées. Ceci, alors que la demande est en train de remonter difficilement puisque la crise économique reste réelle. Dans ce cas, l’Opep ne veut pas rééditer l’erreur de novembre 1977, lorsqu’elle avait augmenté sa production à la veille de la crise asiatique. L’Opep est très pointilleuse. Néanmoins, le partage de l’effort de réduction de la production pèse sur la discipline au sein de l’Opep. Le défi est d’abord de maintenir intacte cette discipline, et plus fondamentalement, que la solidarité entre pays producteurs puisse évoluer qualitativement vers une solidarité entre les compagnies pétrolières issues des pays producteurs. Il faut que cette solidarité se traduise par des partenariats en matière de technologie et de l’exploration.
Mon inquiétude est que l’Opep reste dans une logique de cartel et n’encourage pas assez le partenariat entre les compagnies nationales. Les pays occidentaux sont en train d’opérer leur transition depuis un modèle énergétique fondé sur les énergies fossiles vers un nouveau modèle non-fossile et non-carboné. Certes, ils sont intéressés par le pétrole de l’Opep, juste le temps de trouver des énergies alternatives, économiquement exploitables. A ce titre, les pays producteurs doivent être associés à cette transition énergétique. Et je pense que cela doit être une revendication de l’Opep.
-Francis Perrin, rédacteur en chef de la revue Pétrole et gaz arabes évoquait le possible retrait de certains membres de l’Opep faute de gisements à exploiter à l’avenir, en citant le cas de l’Indonésie ? Serez-vous de cet avis ?
Le niveau de production de l’Indonésie ne lui permet plus d’exporter de pétrole. Effectivement, on est plus dans les logiques militantes des années 1970. Les pays sont dans une logique d’intérêt stratégique. Aujourd’hui, la réduction de la production de l’Opep pèse sur ses membres. Elle est en train de subir toute seule la pression pour défendre les prix. Alors que la Russie, important producteur, ne partage pas cet effort La sécurité de l’approvisionnement pétrolier des pays consommateurs doit avoir en contrepartie une sécurité des débouchés pour les pays membres de l’Opep.
Les pays producteurs à réserve longue ont peur de maintenir des prix élevés, qui vont rentabiliser des énergies alternatives. C’est le cas de l’Arabie Saoudite et de l’Algérie. Ces pays veulent que la vente du pétrole puisse continuer. Ils ont peur que des sources alternatives découragent l’utilisation du pétrole. Ce que Francis Perrin évoque est surtout le partage de l’effort entre pays producteurs, d’ailleurs une décision qui fait grincer les dents de certains pays membres. Et cette indiscipline peut mettre en danger l’existence même de l’Opep.
-Mais qu’en est-il du tarissement des réserves pétrolières à long terme ?
L’âge de pierre ne s’est pas terminé faute de pierres. La géologie a fixé les réserves pétrolières mondiales à 2000 milliards de barils. Il en reste 1200 milliards, soit la moitié la plus difficile à produire. Sur le long terme, le déclin des gisements est estimé à 8% par an. On découvre insuffisamment de pétrole par rapport à la production. Or, la crise économique a causé un ralentissement de la demande. Mais, à terme, lorsque la demande reprendra avec vigueur, nous allons assister à un effet de ciseau très violent notamment avec des pays émergents qui représentent 40% de la croissance de la demande. La Chine et l’Inde, à titre d’exemple, vont tirer la demande à la hausse alors que l’offre ne sera pas au rendez-vous. Mon sentiment est que nous allons vers un choc pétrolier extrêmement violent avant la fin de la décennie.
-La création de l’Opep du gaz est-elle toujours d’actualité ?
C’est le grand débat. Le gaz ne se commercialise pas comme le pétrole. Il n’y a pas de marché mondialisé du gaz contrairement au pétrole, qui dispose d’un marché boursier. Le gaz se commercialise beaucoup plus dans des relations de partenariat entre fournisseurs et clients. C’est pour cette raison que l’Opep du gaz est difficilement réalisable à court terme. L’industrie du gaz vit une crise extrêmement sévère. D’une part, la demande a baissé du fait de la crise économique et d’autre part, il y a eu des gaz non-conventionnels devenus exploitables, essentiellement aux USA. Cette révolution technologique a fermé complètement les débouchés américains pour le GNL.
Par conséquent, il y a 100 milliards de mètres cubes de gaz de GNL qui sont de trop sur le marché, soit le quart de la capacité de GNL mondial. Le prix du gaz sur les marchés spot a baissé alors que sur le marché de long terme, il est indexé sur le marché du pétrole .Dans ce contexte, les pays, menés par le Qatar, l’Iran et la Russie, ont évoqué cette idée de cartel de gaz. Ces pays ont leurs propres intérêts. Dans le cas de l’Algérie, son intérêt est qu’elle puisse bénéficier d’une intégration vers l’aval pour que Sonatrach puisse accéder au client final en Europe.
La préoccupation essentielle pour notre pays est de défendre ses parts de marché, menacées par de nouveaux entrants, notamment le Qatar. L’intérêt primordial est de trouver les termes d’un deal avec les pays consommateurs pour accéder au client final et de ne pas se lancer dans des considérations militantes. Il ne faut pas se tromper de priorités. L’Algérie est une source fiable. Il n’y a pas eu de rupture d’approvisionnement durant les années de terrorisme alors que les Russes, en 2009, ont eu13 jours de rupture d’approvisionnement, durant la crise ukrainienne. (El Watan-15.09.2010.)
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