*L’or,une valeur refuge

*En ces temps incertains, le métal précieux semble le dernier placement sûr. Le cours de l’or ne cesse de flamber. C’est comme si les investisseurs du monde entier avaient choisi de manifester ensemble leur mécontentement….cotre  la faiblesse du dollar, la volatilité des marchés boursiers, l’anémie de l’économie, le gouffre béant des déficits etc…

 *************************

**La flambée de l’or ne profite pas aux valeurs aurifères
(26/11/2010 |  

L'achat d'or physique est privilégié par les investisseurs boursiers.
L’achat d’or physique est privilégié par les investisseurs boursiers.

Malgré une once qui côtoie les 1400 dollars, les valeurs boursières liées à l’activité d’extraction de l’or ne suscitent qu’un interêt modéré des investisseurs, qui préfèrent les fonds indiciels et l’or physique.

*L'or,une valeur refuge coeur- Novagold, petite société minière qui exploite des gisements d’or en Alaska, semble être devenue le symbole de l’intérêt que portent les investisseurs aux valeurs minières. Les cours de l’action de cette société américaine (valorisée 3,25 milliards de dollars) ont bondi de près de 50% en quelques jours. De façon plus large, les cours boursiers des mastodontes internationaux, spécialisés dans l’extraction des métaux précieux, affichent des performances notables depuis le début de l’année : +20,06% pour Rio Tinto contre une baisse de 3,94% pour la Bourse australienne sur la même période, +13,68% pour BHP Billiton (+9,71% pour le S&P canadien), +13,29% pour Xstrata (-0,81% pour la Bourse de Zürich).

Ces progressions sont pourtant les arbres qui cachent la forêt. En effet, elles sont à peine égales à celle de l’or qui affiche une hausse de 25,51% depuis le premier janvier avec une once qui atteint des pics historiques à 1400 dollars. Ces valeurs sont également loin de surperformer l’indice sectoriel Philadelphia gold and silver Index qui grimpe d’environ 22% sur la même période.

Désamour

«Il y a deux raisons qui expliquent cette sous-valorisation en Bourse des grandes capitalisations aurifères, explique Sophie Elkrief, responsable des stratégies alternatives fondamentales chez Dexia AM. La première est que depuis 2005, les investisseurs privilégient les ETF, notamment l’ETF GLD pour jouer l’appréciation de l’or. Ces derniers ont l’avantage de se traiter aussi facilement que des actions. Aujourd’hui, les cours des ETF dépendent même de la demande au lieu de tracker le cours de l’or. Il le surperforme, tant la demande est forte !».

La deuxième raison est à chercher du côté de la rareté des gisements d’or. Il n’y aurait plus que 22.000 tonnes disponibles dans le monde. Comme le pétrole, l’or est plus difficile à trouver et plus cher à extraire , ce qui rend le remplacement des réserves et la croissance des grandes sociétés aurifères plus difficiles. «Cette situation entraîne une baisse des multiples de valorisation de ces groupes», explique Sophie Elkrief. En effet, jusqu’ici, les coûts d’exctraction étaient fixes, ce qui permettaient aux entreprises de répercuter leurs marges sur les dividendes distribués. Aujourd’hui, le marché applique des multiples correspondant à une croissance future plus modérée .

Le choix ou non de se diriger vers les marchés des actions pour profiter de la hausse de l’or dépend donc de la stratégie d’investissement à long terme des investisseurs. «L’or est moins volatil que les actions. Sa demande est diversifiée car elle ne dépend pas seulement de l’industrie. De plus ce métal apporte une protection et est très liquide. Ce qui explique le regain d’interêt des investisseurs pour l’achat physique», explique François de Lassus, directeur de la communication externe (activité Or) de CPoR Devises, premier intervenant français sur le marché de l’or physique, qui vient de lancer une offre permettant aux particuliers d’acheter des lingots d’or de 50 à 500 grammes.

A l’inverse,ceux qui souhaitent avoir un effet multiplicateur sur la hausse de l’or, choisissent d’investir sur des actions de petite et moyenne taille. Ces dernières offrent encore une forte croissance et un important levier sur le cours de l’or. Mais «cette dernière option suppose de lancer une analyse financière longue sur la société, de parier sur une bonne gestion de l’entreprise. De plus, il faut tabler sur une once d’or élevée sur le long terme. Aujourd’hui, on parie sur une once à 1200 dollars dans les mois à venir», note Sophie Elkrief.

De nombreux analystes voient en effet se profiler des corrections en raison de la faiblesse du «fear factor», le facteur de la peur, entourantles dettes souveraines européennes et qui justifie actuellement le regain d’intérêt pour l’or en tant que valeur refuge. «Nous sommes pour l’instant relativement positifs car la demande d’or venant des pays émergents est forte. Mais une poussée de la croissance aux Etats-Unis et en Europe, et donc des anticipations de hausse des taux risquent de faire courir tout le monde aux abris», prévient-on chez Dexia AM.  (Le Figaro-26.11.2010.)

Des lingots d'or.

**l’or est confronté à un petit trou d’air….

Depuis quelques semaines, le marché de l’or est confronté à un petit trou d’air. A 1.630 dollars, l’once d’or a perdu 8% de sa valeur en un mois. Mais ce repli pourrait être de courte durée. Le métal précieux, qui a pris 430% en onze ans, a encore du potentiel, selon les analystes. Morgan Stanley vise 1.845 dollars l’once d’ici la fin de l’année. D’autres parient même sur les 2.000 dollars. En effet, la demande des pays émergents, dont l’Inde, pour le métal précieux ne s’essouffle pas. De son côté, la Banque centrale chinoise prévoit de stocker davantage d’or pour diversifier ses réserves de change.

L’or physique reste privilégié

L’or a donc toutes les chances de demeurer une valeur refuge. Alors, est-il temps pour les particuliers de miser sur cette commodité? Oui, à en croire un récent sondage de l’Ifop pour le courtier aucoffre.com. 70% des sondés sont convaincus que le cours de l’or enregistrera encore une progression dans les cinq prochaines années. Dans ce contexte, 51% se déclarent prêts à épargner une partie de son argent dans l’or. Toutes les formes de ce métal ne bénéficient cependant pas du même attrait. L’or physique (pièces d’or d’investissement, lingots) représente la forme la plus privilégiée (34%), loin devant l’achat de bijoux (11%), de pièces de monnaie de collection (9%), d’«or papier» comme les ETF ou certificats (8%) ou encore d’actions de mines aurifères (6%). Pour s’offrir de l’or physique, François de Lassus, de CPoR Devises, conseille de s’adresser directement à sa banque, moyennant des frais de courtage de 2%. Du lingot en passant par le napoléon, le franc suisse ou le peso mexicain, aujourd’hui, 22 produits sont côtés tous les jours à Paris.

Mais mieux vaut le conserver à la banque

Face à la demande croissante des investisseurs pour l’or (les Français en ont acheté 8,4 tonnes en 2011), et la flambée des prix (un lingot, soit un kilo, vaut près de 40.000 euros), des lingotins de 500, 250, 100 et 50 grammes ont fait leur apparition. CPoR Devises a même lancé à la fin de l’année dernière un lingotin d’une once (31 grammes), dessiné par Jean-Paul Gaultier. Jeudi, il valait 1.335 euros. Mais pour des questions de sécurité et également de fiscalité, François de Lassus recommande de laisser son or à la banque, où les frais de conservation tournent autour de 1,8%. Question fiscalité, les personnes qui ont hérité d’or physique se voient appliquer une taxe de 8% sur la valeur totale du bien cédé. En revanche, ceux qui en ont acquis depuis 2006 peuvent opter, à la place, pour une taxation sur la plus-value réelle qui se monte à 32,5%, avec une décote de 10% au-delà de la dixième année. Avantage: après douze années de détention, vous n’êtes plus taxés. (20Minutes-23.03.2012.)

 

 

*******************

**La ruée vers les métaux précieux s’amplifie

 Gazzane, Hayat | JDF | 18.10.2010 |

FOCUS – A plus de 1380 dollars l’once, l’or dépasse ses propres limites et entraîne avec lui argent et platinoïdes. Les valeurs boursières en profitent mais les analystes mettent en garde contre un retournement de marché.

Les métaux précieux n’ont pas fini de briller. Ces dernières semaines, les observateurs assistent à une montée en puissance du secteur, dopé par la folle ascension de l’or. Le métal jaune a pulvérisé son record du mois de juin de 1265 dollars l’once pour s’établir, jeudi 14 octobre, à 1383,50 dollars sur les marchés de Hong Kong. Du jamais vu dans l’histoire des métaux précieux.

La progression est d’autant plus surprenante qu’elle est brutale : le 1 juillet dernier, l’or cotait 1199 dollars.D’après le Word Gold council, la demande a bondi de 36% au deuxième trimestre à 1050 tonnes, alors que la production atteignait 1131 tonnes.

Dans son sillage, l’or entraîne l’argent. Le 27 septembre dernier, le métal gris franchit les 21,35 dollars pour la première fois depuis avril. Il côtoie depuis des niveaux qui n’avaient plus été observés depuis septembre 1980. Platine et palladium (très utilisé dans le secteur automobile) ne sont pas en reste. Les deux métaux reviennent à leurs niveaux de 2008 et cote autour de 585 dollars l’once pour le palladium et 1695 dollars pour le platine.

Les performances sont encore plus frappantes sur un an : l’or a gagné 29,48%, l’argent a pris 36,62%, et le platine +25,43%. Mais la palme de la plus forte progression revient au palladium qui a bondi de 83,31% en douze mois !

Dollar faible, appétit aiguisé

L’engouement des investisseurs pour les métaux précieux s’est accru parallèlement à l’affaiblissement du dollar, entamé en juillet dernier:

Libellés en billet vert, les métaux précieux deviennent plus attractifs pour les détenteurs d’autres devises. Or juillet a été un mois particulièrement pénalisant pour la devise américaine. Le dollar a souffert d’indicateurs macroéconomiques peu encourageants et d’annonces toujours plus pessimistes de la Banque centrale américaine. Par ailleurs, «une guerre des devises s’installe entre les pays. Elle entraîne un manque de visibilité qui renforce le statut de valeur refuge de l’or», explique Harry Sebag, analyste chez Saxo Bank.Le manque de visibilité macroéconomique explique également cette ruée vers les métaux précieux dont la valeur intrinsèque n’est adossée à aucun émetteur. Les banques centrales, qui se remettent à acheter de l’or alors qu’elles en vendaient depuis les années 90, alimentent le phénomène. Aujourd’hui, les Etats-Unis détiennent 8133 tonnes d’or, soit 73% des réserves mondiales, devant l’Allemagne (3402 tonnes) et le FMI (2907 tonnes).

Les valeurs boursières en profitent

Cette embellie qui s’accélère pour les métaux précieux a des répercussions positives sur les marchés des actions depuis les trois derniers mois, comme le montre cette courbe retraçant la performance de l’ETF PowerShares DB Precious Metals Funds, un fonds indiciel considéré comme une référence :

Dans le détail, BHP Billiton, numéro un mondial des mines bondit de 20,30% sur les trois derniers mois. Rio Tinto prend 28,35% en trois mois. Même chose pour le géant chinois Chinalco (+31,45%) ou encore le suisse Xstrata (+41,77%).

«Toutes les valeurs boursières du secteur en profitent. En effet, les particuliers ne savent pas toujours comment aller directement sur les métaux. Ils passent donc par les sociétés », explique Harry Sebag. Cette stratégie fait justement le succès des ETF spécialisés sur les matières premières et les métaux. Malgré les accusations de spéculation dont ils font l’objet, ces fonds indiciels suscitent l’engouement. D’après le World Gold Council, la plus grosse contribution à la demande d’investissement sur l’or «vient des ETF qui ont progressé de 414% à 291,3 tonnes, soit leur meilleur deuxième trimestre jamais enregistré».

Pour Saxo Bank, «l’ETF est un bon moyen de profiter de la situation. Les gérants augmentent donc leurs positions sur ces métaux». Par comparaison, la demande physique pour les bijoux, premier poste de consommation de l’or à 61% devant l’industrie (12%), a décliné de 5% à 408,7 tonnes.

Crainte d’une bulle

Pour la suite, les avis divergent. Concernant l’or, 11 analystes interrogés par Reuters sur 21 anticipent une fourchette de cours entre 1350 et 1400 dollars l’once d’ici le 31 décembre. «La persistance des inquiétudes qui pèse sur l’économie mondiale, en particulier sur l’économie américaine, devrait préserver l’intérêt pour l’or», explique Michael Widmer, analyste de Bank of America Merrill Lynch à Londres. «Tous les facteurs qui ont provoqué la hausse de l’or restent d’actualité», renchérit Bill O’Neill de Logic Advisors. D’autres évoquent même une poussée à 1600 dollars l’once d’ici la fin de l’année, arguant du fait que la marge de progression est encore grande : en dollars constants, c’est à dire en dollars de 1990, l’or ne vaut environ que 700 dollars l’once actuellement…

Plusieurs analystes estiment en revanche que la bulle finira par éclater, toute hausse étant suivie d’une consolidation. «Nous sommes neutres sur l’or. Nous attendons des prises de bénéfices ce qui devrait ramener l’once sous les 1300 dollars», estime ainsi Saxo Bank.

En revanche, les analystes sont unanimes sur l’argent et des platinoïdes dont le potentiel industriel et le coût d’achat moins élevé attire les investisseurs. «Nous tablons sur une once à 25 dollars pour l’argent d’ici fin 2010. La demande chinoise ne cesse d’augmenter et si l’or baisse, il y aura un report. C’est un arbitrage que l’on a déjà observé il y a cinq ans», conclut Harry Sebag. Natixis Asset Management revoit également son objectif de cours à la hausse mais appelle à la prudence en raison de la volatilité du métal gris. «Nous sommes passés d’un record à 50 dollars l’once dans les années 1980 avant de retomber à 5 dollars en 2002-2003 pour revenir à 21 aujourd’hui», prévient Jean-Philippe Roos, co-gérant de Fructifonds International Or. (Le Figaro-18.10.2010.)

*******

**Le palladium suscite la convoitise

26/04/2010 |

 

96ec0de0-4ee6-11df-bf76-fa48006de4ce

Le prix de ce métal précieux, utilisé en joaillerie et dans l’industrie automobile, revient à des niveaux record ces dernières semaines. La demande chinoise est le moteur principal de cette croissance.

coeur- Sa course vers les sommets ne s’arrête plus. Le palladium, métal précieux et rare de la famille du platine, voit ses cours grimper en flèche depuis le début de l’année. Mercredi dernier, le métal est monté jusqu’à 551,40 dollars l’once, son meilleur niveau depuis début mars 2008. Un niveau qui contraste fortement avec celui de décembre 2008, époque où le palladium cotait 161 dollars l’once.

Le métal était alors touché par la crise de l’industrie automobile qui représente 50% de la demande globale. Or cette dernière avait chuté de 13% en moyenne en 2009, la baisse des autres débouchés (la joaillerie, la dentisterie ou la chimie) étant peu représentative.

Le secteur automobile utilise le palladium pour les pots catalytiques des voitures. Ce métal argenté résiste parfaitement à la corrosion et surtout, il a la capacité d’absorber de l’hydrogène et donc de réduire la toxicité des gaz d’échappement. Un élément essentiel à l’heure où des normes anti-pollution sont imposées au secteur. Le palladium a d’ailleurs amorcé une hausse franche en décembre 2009, lorsque se tenait le sommet de Copenhague…

La Chine attise les perspectives
La hausse des ventes automobiles de mars en Europe et aux Etats-Unis explique donc en partie le regain d’intérêt pour ce métal. Mais c’est bien vers le marché automobile chinois que tous les investisseurs ont le regard tourné. La Chine, devenu premier marché automobile au monde devant les Etats-Unis l’an dernier, a enregistré une hausse de ses ventes de 55,8% en glissement annuel, à 1,74 million d’unités, inscrivant un nouveau record mensuel.

«Le platine est utilisé pour les systèmes catalytiques pour moteurs diesels tandis que le palladium équipe essentiellement les voitures essence. Or, ce sont ces dernières qui équipent le parc chinois», ajoute Arnaud du Plessis, responsable du pôle cycliques et co-gérant du fonds Fructifonds International Or chez Natixis Asset Management. Les perspectives sont intéressantes alors que le secteur automobile du pays est en phase de renouvellement. Le taux d’équipement est de 8 voitures pour 1.000 habitants, contre 502 au Japon ou 745 aux Etats-Unis. Il devrait y avoir plus de voitures en Chine qu’aux Etats-Unis en 2020 ! .

Le pays, considéré comme l’un des pire pollueur de la planète, devrait aussi de plus en plus s’orienter vers les technologies propres. «Ce sont ces perspectives industrielles qui tirent le marché vers le haut», précise l’analyste.

Spéculation
L’autre élément d’explication de la hausse des cours est l’intérêt financier que représente désormais le palladium pour les spéculateurs. En janvier dernier, trois fonds indiciels basés sur le platine et le palladium ont fait leur apparition en Suisse et aux Etats-Unis. Ces ETF (Exchange Traded Funds) permettent aux investisseurs de miser sur le palladium et le platine sans avoir à s’encombrer des lingots.

«Ces ETF sont attirants sur ce petit marché. On l’a vu déjà avec l’or. Pour la première fois en 2009, la demande nouvelle des ETF a dépassé celle de la bijouterie. Autrement dit, la demande financière a dépassé la demande industrielle. Cela pourrait aussi se passer avec le palladium», note Arnaud du Plessis. «Les métaux précieux deviennent globalement une classe d’actif à part entière alors qu’avant, ce petit marché était davantage réservé aux industriels. Maintenant, il permet de diversifier le portefeuille car ces métaux ne sont pas très corrélés au reste du marché».

La Russie, reine du marché

Les investisseurs anticipent aussi les risques de baisse de l’offre. La production du palladium est en effet très concentrée: la Russie et l’Afrique du sud détiennent à eux seuls 90% des réserves exploitables. La Russie s’est assuré un stock stratégique dans les années 70-80 qui lui a permis de jouer sur le marché. Norilsk Nickel, premier producteur mondial de nickel et de palladium, a d’ailleurs souvent été accusé de restreindre ses exportations à des fins politiques. En 2000, par exemple, ce dernier a mis sur le marché 161,7 tonnes alors que la demande était évaluée à 261,3 tonnes. Aujourd’hui, la taille de ces stocks est jalousement gardée secrète par le gouvernement russe mais les experts estiment qu’elle serait très faible.

La crainte d’un affaiblissement de l’offre vient aussi des problèmes rencontrés par les producteurs sud-africains. La faiblesse du réseau électrique du pays fait craindre des difficultés à garder active les mines, très grosse consommatrice d’énergie. Début avril, les cours ont grimpé en flèche après l’annonce par le groupe minier britannique Lonmin, d’un plan de restructuration prévoyant 5.500 départs d’employés dans ses mines d’Afrique du Sud.

Attirés par le potentiel du palladium, des acteurs plus marginaux d’Amérique font leur apparition. «Avec la hausse des prix, les mines dont l’extraction est plus coûteuse vont revenir en production», précise Arnaud du Plessis. Pour ce dernier, le marché du palladium devrait malgré tout se stabiliser: «On se rapproche du top de 2008 avec une once proche de 600 dollars. A partir de ce seuil, il faudra se montrer plus prudent», explique-t-il. L’analyste de Natixis prévient : «Les fondamentaux du marché resteront encore haussiers, au moins tant qu’aucun procédé de substitution au palladium pour les pots catalytiques ne sera découvert. Dans ce cas, l’impact sera extrêmement négatif». (Le Figaro) 

****

 

 

 

32 réponses à “*L’or,une valeur refuge”

1 2
  1. 12 11 2011
    Winrar gratuit (17:34:41) :

    I am glad that I have observed this blog. Ultimately anything not a crap, which we understand quite usually. The web site is lovingly maintained and up to date. So it really should be, thank you for this welcome transform.

  2. 12 11 2011
    visit x (19:22:33) :

    Die beste Camgirls live amateur hot Chat im Wald !!!

  3. 13 11 2011
    Camgirls live (07:05:38) :

    Die beste Camgirls live amateur hot Chat im Wald !!!

  4. 13 11 2011
    Lemonade Diet (15:02:19) :

    Effectively written post. In addition, an all-natural health eating habits needs serious amounts of dedication for top outcomes.

  5. 13 11 2011
    Wędki (19:33:37) :

    I’d always want to be update on new articles on this site, saved to my bookmarks ! .

  6. 14 11 2011
    winrar (03:01:20) :

    Great blog! I really love how it’s easy on my eyes as well as the information are well written. I am wondering how I could be notified whenever a new post has been made. I have subscribed to your rss feed which ought to do the trick! Have a nice day!

  7. 14 11 2011
    Videos Physics (06:27:49) :

    I appreciate the insightful post. Thanks.

  8. 14 11 2011
    Antonio Jungers (11:36:23) :

    Nicole Scherzinger has recently pointed out that she is glad that she succeeded Cheryl Cole in relation to the X-Factor USA. She believes she is without question ‘better served’ as a suitable judge than as a host.

  9. 14 11 2011
    winrar (13:27:36) :

    Good blog! I really love how it’s easy on my eyes as well as the data are well written. I am wondering how I could be notified whenever a new post has been made. I have subscribed to your rss feed which should do the trick! Have a nice day!

  10. 14 11 2011
    Study of Humanities (16:48:01) :

    I appreciate the insightful post. Thanks.

  11. 15 11 2011
    Winrar gratuit (04:02:10) :

    Hey, maybe this is a bit offf topic but in any case, I have been surfing about your blog and it looks really neat. impassioned about your writing. I am creating a new blog and hard-pressed to make it appear great, and supply excellent articles. I have discovered a lot on your site and I look forward to additional updates and will be back.

  12. 15 11 2011
    chip tuning (14:54:53) :

    Best chiptuning in Poland. If you want your car to go faster is necessary to visit us!

1 2



humain, trop humain! |
ACTUBUZZ BY GBA |
Quoi de neuf Cerise? |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ActuBlog etc...
| Badro
| ENTV, une Pose Café