La crise de la dette=échec du capitalisme.2
** Crise de la dette: Les grands argentiers en quête de solutions.
**Pouvont-ils la trouver…devant un tableau
sombreIncapables jusqu’ici d’endiguer la nouvelle poussée de fièvre financière, les grands argentiers de la planète se retrouvent à partir de jeudi à Washington pour prouver qu’ils peuvent, ensemble, empêcher une rechute de la croissance sans aggraver la crise de la dette. Le tableau peint mardi par le Fonds monétaire international (FMI) est sombre: ralentissement économique généralisé et perspectives particulièrement moroses pour les pays occidentaux, avec même un risque de nouvelle récession aux Etats-Unis et en Europe si les gouvernements devaient renier leurs engagements. Ces prévisions ne font que confirmer une tendance qui se profile depuis l’été. Pourtant, les décideurs peinent à envoyer des messages rassurants.
Relance ou lutte contre les déficits?
La réponse « forte et coordonnée » promise le 9 septembre par les pays riches du G7 n’a pas convaincu. Et les ministres des Finances de l’Union européenne et des Etats-Unis se sont séparés, samedi en Pologne, sur un constat de désaccord et sans annoncer aucun remède nouveau aux maux qui taraudent la zone euro.
Le G7 l’a reconnu, l’équilibre entre relance économique et réduction des déficits est « délicat à trouver ». Washington plaide pour de nouvelles mesures de soutien à la croissance alors que les Européens défendent, à des degrés divers, une stricte discipline budgétaire. Surtout, les responsables américains ont martelé sur tous les tons, ces dernière semaines, que la zone euro devait remettre de l’ordre chez elle, faute de quoi la crise de la dette risque d’enfoncer tout le monde.
Même si elle n’est pas officiellement à l’ordre du jour des assemblées d’automne du FMI, de la Banque mondiale et des réunions du G20, la crise européenne sera bien « le sujet principal » des rencontres de Washington, reconnaît-on à Berlin. « Ce n’est pas un secret, nous avons une divergence de vues avec les Etats-Unis », glisse un responsable européen. « Ils veulent une Europe stable mais nous aussi nous attendons qu’ils présentent un plan crédible de consolidation des finances publiques », poursuit-il.
Un membre d’une autre délégation insiste sur la nécessité d’apporter des réponses différenciées, en fonction des marges de manoeuvre de chaque pays, un message difficile à faire passer. Les regards des pays riches se tournent donc vers les puissances émergentes, auxquelles ils sont associés au sein du G20, qui représente 85% de la richesse mondiale. Et notamment vers la Chine, qui doit à leurs yeux renforcer sa demande intérieure, là où elle comptait jusqu’ici sur ses exportations.
Le groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) arrive à Washington déterminé à démontrer qu’il est devenu incontournable. Sa réunion de jeudi portera notamment sur la manière de venir en aide à la zone euro. Les ministres des Finances du G20 évoqueront ensuite, lors d’un dîner jeudi, la situation économique mondiale. Mais aucun communiqué n’est attendu.
Le lendemain, ils tiendront la première réunion ministérielle du G20 consacrée exclusivement au développement des pays les plus pauvres. Au menu: la sécurité alimentaire, les projets d’infrastructures en Afrique et, surtout, la taxe sur les transactions internationales ardemment défendue par Paris et Berlin mais dont les Etats-Unis et le Royaume-Uni ne veulent pas. Les réunions de Washington seront aussi l’occasion de faire le point sur les autres priorités de la présidence française du G20, notamment la réforme du système monétaire international, à un mois et demi du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement prévu à Cannes (sud-est de la France). (AFP-22.09.2011.)
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« L’économie mondiale est entrée dans une phase dangereuse »
L’économie mondiale est entrée dans une « phase nouvelle et plus dangereuse », et les pays de la zone euro vont devoir réagir rapidement, a estimé samedi 13.08.2011. le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick.
Même si c’est la baisse de la note de la dette américaine par l’agence de notation Standard and Poor’s qui a provoqué la panique des marchés, M. Zoellick juge la crise de la dette des pays européens plus inquiétante dans l’immédiat.
Avec la Grèce et le Portugal assommés par leur dette et d’autres pays menacés, et sans possibilité de dévaluation, « les défis auxquels la zone euro est confrontée pourraient se révéler les plus importants », estime-t-il dans une interview publiée samedi par l’hebdomadaire australien ‘The Weekend Australian Magazine’.
Les investisseurs commencent à se demander combien de temps l’Allemagne et la France vont pouvoir continuer à soutenir les pays menacés sans se mettre elles-mêmes en danger de voir leur note abaissée à son tour.
« Pas la même crise qu’en 2008″
« Nous sommes au début d’une tempête nouvelle et différente, ce n’est pas la même crise qu’en 2008. (…) Dans les quinze derniers jours, nous sommes passés d’une reprise difficile – avec une bonne croissance pour les pays émergents et quelques pays comme l’Australie mais bien plus hésitante pour les pays les plus développés – à une phase nouvelle et plus dangereuse », a-t-il expliqué.
La crise dans la zone euro « pourrait bien être le défi le plus important » pour l’économie mondiale, a poursuivi M. Zoellick, engageant les pays européens à prendre les mesures nécessaires le plus rapidement possible.
« La leçon de 2008, c’est que plus on attend et plus les mesures doivent être sévères », a-t-il rappelé.« La plupart des pays développés ont déjà utilisé toute leur marge de manoeuvre fiscale, et la politique monétaire est aussi souple qu’elle peut l’être », mais cela a été insuffisant, selon M. Zoellick, qui laisse entendre qu’il faudrait passer à un régime plus rigoureux. (belga-13.08.2011.)****Certains préconisent:
«Laisser la Grèce faire faillite »
Les valeurs bancaires se font «massacrer» en Bourse. Comment peuvent-elles s’en sortir? Réponse avec Sébastien Korchia, gérant actions chez Meeschaert…
Les titres des banques françaises vivent une nouvelle séance noire, mardi, à la Bourse de Paris avec des pertes qui dépassent les 5% pour la Société Générale, le Crédit Agricole, Natixis et BNP Paribas. Depuis le début de l’année, ils ont chuté de plus de 30%. La Société Générale prend la tête de ce triste palmarès avec un plongeon de 52%. Où s’arrêtera l’hémorragie? 20Minutes fait le point avec Sébastien Korchia.
Comment expliquez-vous la déroute des banques en Bourse?
La semaine dernière, une mission d’évaluation composée du FMI, de l’Union Européenne et de la BCE qui s’était rendue en Grèce pour superviser la mise en place de leur plan d’austérité a claqué la porte.
Le marché se dit que le FMI pourrait arrêter de renflouer la Grèce. Pour preuve, le taux d’intérêt des obligations grecques à un an a atteint hier les 80%. A deux ans, il est à 49%. De tels chiffres suggèrent que les investisseurs parient sur un défaut quasi-certain du pays.
Si cela se produit, c’est la fin de la partie. La Grèce sera en faillite et les obligations grecques ne vaudront plus rien. En conséquence, les banques européennes qui détiennent en partie de la dette grecque (dont la Société Générale, BNP Paribas et BPCE) subiront des pertes conséquentes. Elles devront donc être recapitalisées jusqu’à 200 milliards d’euros si l’on en croit le FMI. Seul hic: faire une augmentation massive de capital en période de chute des marchés boursiers n’est pas très opportun, surtout si toutes les banques se livrent de concert à cet exercice.
Quelle est la solution pour enrayer cette spirale à la baisse?
La décision est politique. La question qui se pose est: ne faut-il pas laisser sortir la Grèce de l’euro pour qu’elle puisse procéder à une dévaluation massive afin de s’en sortir?
Pour le marché, la solution serait que les sommes consacrées au sauvetage de la Grèce soient désormais dédiées à la recapitalisation des banques européennes. Bref, laisser la Grèce faire faillite et créer un plan de sauvetage pour les institutions financières. C’est la seule solution pour arrêter l’hémorragie. Car au final, une chute en dominos des banques serait beaucoup plus grave que la faillite de la Grèce.
Les particuliers doivent-ils s’inquiéter?
Non, on peut dormir tranquille. Le Fond de garantie des dépôts (FGD) indemnise les particuliers à hauteur de 100.000 euros en cas de faillite d’une banque. Et de toute façon, aucun pays ne laissera tomber une seule de ses institutions. Si c’est le cas, le risque est de revoir une catastrophe en chaîne comme en 2008 avec la faillite de Lehman Brothers.
La solution ultime serait une nationalisation des banques. D’ailleurs, celles qui ont été nationalisées en 2008 sont celles qui enregistrent les meilleurs scores boursiers. Signe que quand l’Etat est au capital, les banques sont protégées. Aujourd’hui, les banques françaises sont très solides. Et la baisse de leurs titres en Bourse n’est pas plus importante que celle de leurs consœurs européennes. (20Minutes-06.09.2011.)
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**Les mauvaises nouvelles se conjuguent et font plonger les Bourses…
**Les banques en déroute
Les Bourses européennes ont accentué leur rechute lundi en clôture, dans un climat d’inquiétudes croissantes concernant la crise de la dette euro et de craintes de récession aux Etats-Unis. L’indice CAC 40 a chuté de 4,73%, juste en dessous des 3.000 points à 2.999,54 points, son plus bas niveau depuis le 10 juillet 2009. L’indice avait déjà perdu 3,59% vendredi.
Les investisseurs semblent prendre progressivement la mesure des annonces faites la semaine dernière selon lesquelles la Grèce allait manquer son objectif budgétaire pour 2011 et que les pourparlers entre Athènes et l’Union européenne, le FMI et la BCE étaient suspendus. «Même les europhiles les plus convaincus commencent à douter de la façon dont on va sortir de cette crise. A cela s’ajoute les inquiétudes sur la croissance des Etats-Unis dans un contexte de marges de manoeuvre budgétaires étroites», résume Thomas Kleb, responsable de la vente chez SG CIB à Paris. De plus, l’échec électoral subi par la CDU, le parti d’Angela Merkel, fragilise la chancelière allemande, ce qui pourrait remettre en cause le sauvetage des pays fragilisés de la zone euro, estiment des analystes. Les banques en déroute Parmi les autres grandes places européennes, Londres a abandonné 3,58%, Francfort 5,28%, Milan 4,83% alors que l’indice paneuropéen EuroStoxx 50 abandonne 4,9%, à son plus bas niveau depuis le 1er avril 2009. «Les troubles en Europe, où la question des dettes souveraines constitue un fléau pour les marchés, avec le risque de récession aux Etats-Unis, entraînent les marchés dans une spirale négative avec en ligne de mire les points bas de la crise de 2009», commente Andrea Tuéni, analyste de marché chez Saxo Banque, notant que sur le plan technique, la fourchette 2.990-3.000 points constitue un support majeur pour le CAC 40.
L’accélération de la baisse des actions dans l’après-midi s’est faite parallèlement au passage du rendement de l’emprunt d’Etat grec à deux ans au-dessus du seuil des 50%.Les valeurs bancaires ont été très pénalisées, le marché redoutant que les banques d’Europe ne soient contraintes de passer des provisions ou dépréciations supplémentaires sur les titres de dette d’Etat de la zone euro, ce qui les obligerait ensuite à augmenter leurs fonds propres. L’indice Stoxx des banques européennes (-5,9%) a accusé la plus forte baisse sectorielle. Royal Bank of Scotland a chuté de 12,32% et Crédit Suisse de 8,13%.
Parmi les plus fortes baisses, Deutsche Bank et Société générale ont chuté chacune de près de 9%. Outre la crise de la dette souveraine dans la zone euro, ces deux banques font aussi partie de la liste des 17 grandes banques internationales visées par une plainte de l’agence fédérale américaine de supervision des prêts hypothécaires pour leur rôle présumé dans la crise des « subprimes ».L’aversion aux actifs risqués profite aux valeurs refuges, notamment les emprunts d’Etat offrant la meilleure signature. Le rendement de l’emprunt d’Etat allemand (Bund) à 10 ans, qui avait déjà clôturé sous les 2% vendredi à un environ 1,98%, se négocie désormais autour de 1,85% ce lundi. (20Minutes-05.09.2011.)
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*Vent de panique sur les places boursières mondiales
* perspective d’une rechute de l’économie mondiale et d’une extension de la crise de la dette à l’Espagne et l’Italie.
A l’ouverture vendredi, les Bourses européennes ont poursuivi leur dégringolade, largement entamée depuis plusieurs jours, dans un contexte de crainte pour l’économie mondiale et de crise de la dette souveraine dans la zone euro.
Parmi les grandes places européennes, l’indice Dax de Francfort perdait plus de 3,8% peu après 9h00 tandis que le CAC 40 de Paris cédait près de 2,5%. A Londres, le Footsie perdait plus de 3% après son ouverture. Les Bourses de Milan (-3%) et Madrid (-2,4%) étant également teintées de rouge vif à l’ouverture.
A la Bourse de Bruxelles, le BEL 20 perdait plus de 3,5%, à 2.145 points, avec des chutes de 7% en Dexia, qui a fait état jeudi d’une perte trimestrielle record de plus de 4 milliards d’euros, de 9% en Nyrstar et de plus de 9% pour le holding Ackermans & van Haaren. Parmi les financières, Ageas (-6%) et KBC (-4,4%) ne se portaient guère mieux dans les premiers échanges. (belga-05.08.2011.)
***Les principales Bourses européennes reculent encore nettement vendredi à l’ouverture des marchés après leur chute de la veille (Jeudi), dans la perspective d’une rechute de l’économie mondiale et d’une extension de la crise de la dette à l’Espagne et l’Italie.
CAC 40
A 9h30, l’indice CAC 40 abandonnait 1,78% à 3.261,34 points après être tombé auparavant à 3.219,07 points, son plus bas niveau depuis le 17 juillet 2009. Depuis le début de l’année, l’indice CAC 40 perd plus de 14%, dont plus de 11% sur cette seule semaine.
Un vent de panique a aussi soufflé sur les Bourses asiatiques vendredi, après le décrochage de Wall Street la veille. L’indice S&P 500 a affiché sa plus mauvaise performance en une séance depuis le 10 février 2009.
La Bourse de Tokyo a fini en baisse de 3,72% vendredi pour retomber à son plus bas niveau depuis sa chute post-séisme en mars Economie américaine
«Les inquiétudes quant à la croissance mondiale et l’absence de facteurs de soutien clairement identifiés placent les marchés financiers sous pression (…) La baisse risque de se poursuivre jusqu’à ce que des éléments susceptibles de raffermir la confiance se matérialisent. Nous ne les attendons pas avant septembre au mieux», prévient CM-CIC Securities dans une note.
Les marchés attendent, anxieux, les chiffres de l’emploi américain pour juillet qui doivent être publiés à 14h30. Depuis quelques semaines, les mauvaise nouvelles sur la croissance de la première économie mondiale se multiplient.
Banque centrale européenne
Du côté européene, «la décision de la BCE (Banque centrale européenne) de venir en aide aux banques en mettant à leur disposition des liquidités supplémentaires n’a pas été suffisante pour rassurer les marchés», explique Saxo Banque dans une lettre électronique.
Les autres grandes places européennes sont également secouées, Londres et Francfort cédant respectivement 2,32% et 2,8% portant à 9,5% et 13% leur recul depuis le début de la semaine. Du côté des indices paneuropéens, l’EuroStoxx 50 cède 1,69% et l’EuroFirst 300 perd 2,27%. La perspective d’un ralentissement de l’économie mondiale continnue aussi de peser sur le pétrole. Le baril de brut léger américain chute de 2,47% à 84,49 dollars et le baril de Brent
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*APRÈS LA GRÈCE ET LE PORTUGAL,
L’ESPAGNE ET L’ITALIE FACE AUX DIFFICULTÉS ÉCONOMIQUES
La zone euro replonge dans la crise de la dette
Les tensions sur l’Italie et l’Espagne ont à nouveau plongé la zone euro dans la tourmente moins de quinze jours après un sommet censé empêcher la contagion de la crise de la dette, obligeant leurs responsables politiques à réagir en pleine trêve estivale. A Madrid, le Premier ministre, José Luis Zapatero, a convoqué hier une réunion dans l’après-midi avec la ministre de l’Economie, Elena Salgado, «pour analyser les derniers mouvements des marchés financiers». Il s’était entretenu mardi soir par téléphone avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. A cette occasion, «ils se sont mis d’accord sur le fait que les Etats membres doivent mettre en place le plus rapidement possible l’accord trouvé lors du sommet le 21 juillet», s’est contenté de dire la porte-parole de la Commission. Bruxelles a annoncé «une déclaration sur la situation sur les marchés» dans l’après-midi. En attendant, le ministre italien des Finances, Giulio Tremonti, s’est rendu hier à Luxembourg pour rencontrer le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker. Après deux heures d’entretien, ce dernier a invité à poursuivre la réflexion sur la crise de la dette «calmement». «Nous avons eu une longue discussion et passé en revue tous les problèmes qu’affronte la zone euro», a déclaré M. Juncker, qui a prévu de partir en vacances, comme prévu, dimanche. Décidée dans l’urgence, cette rencontre avait des allures de réunion de crise, alors que l’Italie – tout comme l’Espagne – a vu les taux auxquels elle se finance sur les marchés atteindre mardi des niveaux inédits et difficilement soutenables. Or, l’Italie pèse à elle seule plus de deux fois plus que les trois pays sauvés à ce jour de la banqueroute: Grèce, Irlande et Portugal. Si elle cédait, toute la zone euro serait menacée. Facteurs aggravants: en cette période estivale, rien ne semble prêt pour empêcher une contagion de la crise de la dette à un nouveau pays de la zone euro. La Commission européenne exclut toute discussion sur un plan de sauvetage pour l’Italie ou l’Espagne et les outils définis lors du sommet de la zone euro du 21 juillet ne sont pas encore mis en place. A titre d’exemple, le rachat de dette sur le marché secondaire (où sont échangés les titres déjà en circulation) par le Fonds européen de stabilité financière n’est pas encore actif et la Banque centrale européenne, qui seule, peut intervenir sur les marchés de cette façon, refuse de le faire. Elle n’a d’ailleurs procédé à aucun rachat de dette de pays fragiles depuis au moins quatre mois. Autre problème: la taille de ce fonds n’est que de 750 milliards d’euros avec une garantie effective de prêts de 440 milliards d’euros, rappellent les analystes. Ce qui semble insuffisant pour aider, si besoin est, Rome ou Madrid. (L’Expression-04.08.2011.)
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L’or continue de battre des records
Le cours de l’or a poursuivi lundi son envolée en se hissant pour la première fois au-dessus de 1.620 dollars l’once, alors que l’enlisement des discussions aux Etats-Unis sur le relèvement du plafond de la dette américaine exacerbait la nervosité des marchés.
Le cours de l’once d’or a grimpé jusqu’à 1.624,07 dollars sur le marché au comptant en début d’échanges asiatiques (22H40 GMT), un nouveau record. Vers 08H20 GMT, il évoluait autour de 1.617 dollars.
“Les investisseurs se tournent vers l’or, valeur refuge par excellence, car ils cherchent à échapper au risque d’un possible défaut de paiement aux Etats-Unis, ou en tout cas à une dégradation de la note du pays (par les agences de notation) si les choses restent en leur état actuel”, soulignait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. (belga-25.07.2011.)******************** L’Italie et l’Espagne dans le collimateur…suivra la France?
Les marchés ont à nouveau plongé la zone euro dans la tourmente moins de quinze jours après un sommet censé empêcher la contagion de la crise de la dette, avec des attaques contre l’Italie et l’Espagne qui ont vu les taux auxquels elles empruntent s’envoler. Crise de la detteA Madrid, le Premier ministre, José Luis Zapatero, a convoqué une réunion dans l’après-midi avec la ministre de l’Economie, Elena Salgado, «pour analyser les derniers mouvements des marchés financiers».L’Espagne doit passer jeudi un test face aux marchés avec une émission obligataire de 2,5 à 3,5 milliards d’euros.Le ministre italien des Finances, Giulio Tremonti, s’est pour sa part rendu mercredi matin à Luxembourg pour rencontrer le chef de file des ministres des Finances de la zone euro et Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker. Il n’a fait aucune déclaration lors de son arrivée vers 10h.Rien n’a été dévoilé en amont sur la teneur de cet entretien aux allures de réunion de crise, alors que l’Italie a vu les taux auxquels elle se finance sur les marchés atteindre mardi des niveaux inédits et difficilement soutenables.Italie et EspagneMais la rencontre des deux responsables politiques vise à rassurer des marchés qui s’inquiètent à nouveau de l’endettement colossal de Rome, après un premier accès de fièvre mi-juillet.Car l’Italie pèse à elle seule plus de deux fois plus que les trois pays sauvés à ce jour de la banqueroute: Grèce, Irlande et Portugal. Si elle cédait, toute la zone euro serait menacée. Or, en cette période estivale, rien ne semble prêt pour empêcher une contagion de la crise de la dette à un nouveau pays de la zone euro.La Commission européenne a exclu mardi toute discussion sur un plan de sauvetage pour l’Italie ainsi que pour l’Espagne.En attendant, les outils définis lors du sommet de la zone euro du 21 juillet ne sont pas encore mis en place, notamment le rachat de dette sur le marché secondaire (où sont échangés les titres déjà en circulation) par le Fonds européen de stabilité financière.Fonds de secoursAutre problème: la taille de ce fonds mis en place en 2010 pour aider l’Irlande puis le Portugal n’est que de 750 milliards d’euros avec une garantie effective de prêts de 440 milliards d’euros, rappellent les analystes. Ce qui semble insuffisant pour aider, si besoin est, Rome ou Madrid.Prenant la mesure des événements, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi doit intervenir devant le Parlement dans la soirée et pourrait annoncer à cette occasion des mesures pour relancer l’économie.De son côté, Giulio Tremonti avait déjà mardi convoqué une réunion du comité pour la sauvegarde de la stabilité financière, qui rassemble la Banque d’Italie, l’autorité boursière et le régulateur des assurances.Le comité avait tenté de rassurer les investisseurs en déplorant que l’Italie fasse l’objet de “tensions dérivant d’incertitudes internationales malgré la réduction progressive du déficit public”.Plan de sauvetageUne opinion partagée mardi dans une tribune par le président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, qui pourrait devenir «le patron» de la zone euro, comme l’a confirmé Jena-Claude Juncker à la presse.Herman Van Rompuy a jugé «surprenant» que le coût d’emprunt de pays comme l’Italie et l’Espagne augmentent depuis le sommet du 21 juillet, en dépit de fondamentaux plutôt rassurants. Giulio Tremonti s’était également entretenu par téléphone mardi soir avec le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn.L’Italie a beau avoir adopté en urgence mi-juillet une sévère cure d’austérité, elle inquiète toujours les investisseurs en raison de son énorme dette (environ 1.900 milliards d’euros soit 120% de son PIB), d’une croissance atone et de l’incertitude pesant sur l’avenir du gouvernement…(AFP-03.08.2011.)**Panique sur les Bourses orientales
**un véritable coup de massue par les marchés internationauxaprès la dégradation de la note de la dette de long terme des États-Unis*la Bourse saoudienne perd 5,46% samedi soir en clôture **De Dubaï à Abou Dhabi, tous les compteurs sont au rouge
Après le plongeon de 5,5% à la Bourse de Ryad samedi, à Tel-Aviv, le principal indice a chuté de 7% ce dimanche. De Dubaï à Abou Dhabi, tous les compteurs sont au rouge. À suivre, Tokyo qui ouvre à 2 heures.
La décision de S&P, historique, de dégrader d’un cran la note de la dette de long terme des États-Unis, et d’y assortir une perspective «négative» est accueillie comme un véritable coup de massue par les marchés, déjà très affaiblis ces quinze dernier jours. Première place financière à avoir ouvert après l’annonce de vendredi soir, la Bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe, a perdu 5,46% samedi soir en clôture: l’indice vedette Tadawul All-shares (TASI) a terminé à 6.073,44 points et la baisse a concerné toutes les valeurs de l’indice, notamment les bancaires, mais encore plus les pétrolières (le pétrole est tombé à 87 dollars à New York vendredi soir à la clôture).
Un décrochage qui témoigne de l’inquiétude quant aux répercussions d’une telle dégradation, et qui alimente les craintes d’un renforcement de la crise des dettes souveraines européennes. «La décision de S&P et les problèmes de dette en Europe (…) effrayent les investisseurs», confirme un analyste financier Abdulwahab Abou Dahesh. Toutefois ce dimanche, l’indice s’est calmé, s’affichant vers l’équilibre (+0,08% à la clôture).
Tokyo en ligne de mire
Mais, toujours ce dimanche, c’était au tour d’Israël de céder à la panique : la Bourse de Tel-Aviv n’a tout simplement pas ouvert ses portes, alors que les futures sur le principal indice prédisaient une chute libre de plus de 6% au gong d’ouverture à 1084,97 points. Les cotations sont restées suspendues pendant 45 minutes, le temps que «les acteurs du marché aient le temps de réagir logiquement et pas sous la pression», a expliqué une porte-parole de la place boursière, Idit Yaaron. Les échanges ont repris en fin de matinée et peu après 11h30, l’indice Tel Aviv 25 affichait une baisse de 6,2%. À la clôture, il est de 6,99%, à 1074,27 points. Dans le même temps, le pays est secoué par de grandes manifestations pour récalmer la justice sociale.
En fin de journée, l’indice de la Bourse de Dubaï a terminé en baisse de 3,69% après avoir ouvert sur un recul de 4,5% pour son premier jour de cotation de la semaine. L’action du géant immobilier Emaar Properties, valeur vedette de ce marché a perdu 5,26%. Dans l’émirat voisin d’Abou Dhabi, la Bourse a clôturé en baisse de 2,53% à 2.603,22 points, avec le secteur bancaire perdant 3,30% et celui de l’immobilier cédant 5,61%. La Bourse du Koweït a clôturé sur une baisse de 1,61% à 5.927,8 points, et celle du Qatar a perdu 2,51% à 8.277,61 points. Le marché de Bahreïn reculait de 0,33% à la clôture et celui d’Oman de 2,08%.
Reste à surveiller les Bourses asiatiques, qui ouvriront cette nuit (Tokyo démarre à 2 heures du matin, heure de Paris). En attendant, les dirigeants du monde entier se concertent pour tenter d’éviter que les marchés se chutent de nouveau ce lundi. Rappelons qu’en Europe, la Bourse de Francfort a perdu 13% sur la semaine écoulée, l’indice Footsie-100 des principales valeurs londonniennes a perdu près de 10% et le CAC 40 parisien près de 11%. Aux États-Unis, Wall Street, à -5,75%, a vécu sa pire semaine depuis l’automne de 2008. (Le Figaro-07.08.2011.)
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*** Depuis sa création en 1987, l’indice phare n’avait jamais connu une telle déconvenue…C’est le genre de record dont les investisseurs se passeraient bien. Vendredi, le CAC 40 a signé sa deuxième semaine de baisse ininterrompue. Du jamais vu depuis sa création, il y 24 ans. A la clôture, il a abandonné 1,26% à 3.278, 56 points finissant à un nouveau plus bas depuis juillet 2009. Avec une chute de 3,07% à l’ouverture, la nervosité était palpable. Le CAC s’est ensuite progressivement ressaisi, repassant même en territoire positif, après la publication d’un rapport sur l’emploi meilleur que prévu et d’une légère baisse du chômage aux Etats-Unis.Inquiétudes aux Etats-Unis et en Europe
Mais ce rebond a été de courte durée. Une nouvelle fois, le pessimisme a repris le dessus. Les marchés s’inquiètent toujours de la situation économique de la première puissance mondiale même si le plafond de la dette a été relevé cette semaine. L’Europe est l’autre principale source d’inquiétude. En dépit d’un second plan de sauvetage pour la Grèce, les investisseurs craignent à présent que l’Italie et l’Espagne ne soient pas en mesure de rembourser leur dette. Mais nombreux analystes s’accordent pour dire que les marchés boursiers sont irrationnels et cèdent à la panique. En effet, la situation des entreprises est rassurante. Au premier semestre de cette année, elles ont fait quasiment autant de profits que sur l’ensemble de l’année 2008. «Elles sont très profitables et sont, à la différence des Etats, peu endettées. Nous sommes face à une crise de la dette et non à une crise des entreprises», résume François Chaulet, associé-directeur de Montségur Finance.Le CAC 40 va rester très volatilQuoi qu’il en soit, la Bourse de Paris va continuer à être très volatile au cours des mois à venir. Avec deux échéances politiques majeures, les élections présidentielles française et américaine, de mai et novembre 2012, le CAC 40 risque de jouer encore au yo-yo. «La Bourse va demeurer un placement très risqué jusqu’a la fin de l’année prochaine», pronostique Marc Touati, directeur des études économiques de la compagnie financière Assya. (20Minutes-05.08.2011.)
*La note des Etats-Unis abaissée pour la première fois de son histoire!
L’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s a abaissé vendredi la note attribuée à la dette publique des Etats-Unis, privés de leur “AAA” pour la première fois de leur histoire, citant les “risques politiques” face aux enjeux du déficit budgétaire.
S&P a annoncé dans un communiqué avoir abaissé d’un cran cette note, la meilleure possible, pour la porter à “AA+”. Elle a par ailleurs abaissé la perspective à “négative”, ce qui signifie que Standard and Poor’s pense que la prochaine fois que cette note changera, ce sera pour être abaissée de nouveau.
Des risques politiques
Elle a justifié sa décision par “des risques politiques” de voir le pays prendre des mesures insuffisantes contre son déficit budgétaire. Pour elle, le débat politique sur ces questions n’est pas à la hauteur des problèmes causés par une dette publique de plus de 14.500 milliards de dollars.
“Le plan de rééquilibrage du budget sur lequel le Congrès et l’exécutif se sont récemment mis d’accord est insuffisant par rapport à ce qui, de notre point de vue, serait nécessaire pour stabiliser la dynamique à moyen terme de la dette publique”, a expliqué l’agence, invoquant la loi dite de “contrôle du budget” votée mardi.
Les Etats-Unis étaient notés “AAA” par Standard and Poor’s depuis la création de cette agence en 1941. Ils le restent chez les deux autres grandes agences, la doyenne Moody’s (depuis 1917) et Fitch Ratings.
“De graves erreurs de calcul”
Le gouvernement américain a accusé S&P de fonder sa décision sur des erreurs graves de calculs. “Une appréciation entachée d’une erreur de 2.000 milliards de dollars parle d’elle-même”, a affirmé à la presse un porte-parole du département du Trésor.
Les médias américains ont affirmé que le gouvernement avait sévèrement contesté les projections des analystes de l’agence après avoir examiné les conclusions de S&P. En vain. La perte de ce sceau d’excellence devrait avoir des répercussions brutales sur les marchés financiers, difficiles à imaginer dans l’immédiat.
Les bons du Trésor américains sont une référence incontestée: un étalon du coût de l’argent, un instrument servant habituellement de “collatéral” (garantie) dans une multitude de transactions, et un refuge pour les investisseurs dans les périodes troublées.
Quels effets sur le marché?
“L’incertitude quant aux effets sur le marché est élevée”, affirmait récemment la banque d’affaires Goldman Sachs, en explorant les conséquences potentielles. L’abaissement de cette note devrait en effet contraindre les investisseurs à une réévaluation généralisée des risques.
Standard and Poor’s avait prévenu dès avril qu’elle envisageait cet abaissement, au vu de la persistance d’un déficit budgétaire élevé et de la montée de la dette publique. Le déroulement conflictuel des débats sur le budget dans les mois suivants, qui ont débouché mardi sur le relèvement in extremis du plafond légal de la dette publique, n’avait fait que rapprocher cette perspective.
John Chambers, président du comité d’évaluation de S&P, a estimé vendredi sur CNN que Washington aurait pu éviter l’abaissement de la note en relevant plus tôt ce plafond. Il a indiqué que les responsabilités étaient partagées et incombaient à l’administration Obama, mais également à “l’administration précédente”.
Les réactions politiques
Les premières réactions politiques à Washington ont illustré le blocage justement pointé par S&P. Mitt Romney, candidat à la primaire républicaine, a ainsi qualifié l’abaissement de la note américaine de “dernière victime de l’échec du président Obama en matière d’économie”, et le président républicain de la chambre des représentants de “conséquence des dépenses incontrôlées de Washington ces dernières décennies”.
Le leader démocrate au Sénat, Harry Reid, a au contraire appelé à “une approche équilibrée de la réduction des déficits”, avec des réductions de dépenses mais aussi des hausses ciblées d’impôts, ce qu’on refusé les républicains, sous la pression des ultra-conservateurs des “tea-party”, lors des récentes discussions sur la datte.
L’annonce de S&P est intervenue alors que les marchés avaient fermé pour le week-end, mais les premières réactions, contrastées sont venues d’Asie. La Japon, deuxième détenteur mondial de la dette américaine, a assuré que sa confiance dans les bons du Trésor américain et sa stratégie d’achats de ces bons restaient inchangées.
Mais la Chine, de loin le plus grand créancier mondial des Etats-Unis, a jugé qu’elle avait “désormais tous les droits d’exiger des Etats-Unis qu’ils s’attaquent à leur problème structurel de dette”. Les Etats-Unis ont eu leurs finances publiques plombées par la dure récession qu’a traversée leur économie de fin 2007 à mi-2009.
Depuis, la croissance économique est revenue mais ils ne sont pas parvenus à rétablir la santé de leurs finances publiques. Selon les estimations du Fonds monétaire international, ils devraient accuser cette année, avec environ 9% du produit intérieur brut, le déficit budgétaire le plus élevé des pays du G20, Japon mis à part.
Il reste seize pays notés “AAA” chez Standard and Poor’s, dont quatre du G7: l’Allemagne, le Canada, la France et la Grande-Bretagne. (afp/mlb)-06.08.2011.
****l’agence de notation Standard & Poor’s a annoncé vendredi pour la première fois la baisse de la note souveraine des Etats-Unis à AA+, en raison notamment du déficit public croissant du pays. La perspective est négative, a ajouté S & P, ce qui indique que la note pourrait être à nouveau dégradée entre les 12 et les 18 prochains mois. «L’abaissement (de la note) traduit notre opinion que le plan de consolidation budgétaire, que le Congrès et l’administration (Obama) ont récemment mis au point, ne répond pas à ce que, de notre point de vue, serait nécessaire pour stabiliser la dynamique à moyen terme de la dette», indique l’agence dans un communiqué. Cette décision devrait augmenter le coût des emprunts pour l’administration américaine, les sociétés et les particuliers. Cette annonce intervient après un âpre débat entre républicains et démocrates sur le relèvement du plafond de la dette.L’agence avait évalué à 4.000 milliards de dollars sur dix ans le montant nécessaire pour pouvoir confirmer la note triple A des Etats-Unis. L’accord finalement conclu mardi dernier au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette jusqu’en 2013 prévoit moins de 2.500 milliards de dollars d’économies budgétaires…source:20Minutes avec Reuters-06.08.2011.
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”La crise actuelle s’apparente à un krach”
Avec des baisses des indices de l’ordre de 20% depuis mai, la situation actuelle s’apparente bien à un krach boursier, a indiqué vendredi à l’Agence Belga l’économiste en chef d’ING, Peter Vanden Houte. Frédéric Buzare, de Dexia, parle plutôt de “mini-krach”.
Il n’y a pas de définition exacte du krach, selon l’économiste d’ING, mais les experts commencent généralement à utiliser le terme lorsque les baisses dépassent les 15%. Nous sommes dans un cercle vicieux, selon M. Vanden Houte. “Les entreprises reportent les investissements, ce qui a un impact négatif sur la croissance et renforce la spirale négative.”
L’économiste estime par ailleurs que les réactions des marchés ne sont pas différentes de ce qu’elles auraient été en période hors vacances. “Malgré neuf jours de baisse consécutifs, on ne peut pas encore parler de ‘Bear Market’, soit des pertes supérieures à 20%”, tempère le responsable de la gestion des actions chez Dexia Asset Management, Frédéric Buzare. “La situation actuelle n’a rien à voir avec les krachs de 1987 et 2008. Il s’agit d’une crise de change, comme celle du système monétaire européen en 1993.”“Le marché n’est plus rationnel, il est devenu très vulnérable, psychologique et paranoïaque car on lui a menti en faisant contribuer les banques au sauvetage de la Grèce”, explique également M. Buzare. “Ce n’est plus de l’économie, mais de la politique. Pour sortir de cette situation, il faut achever la construction européenne, en l’occurrence réaliser l’intégration fiscale et budgétaire. Il faudrait que les marchés puissent être impressionnés positivement par une initiative de la BCE.” (belga) 05.08.2011.
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La Chine fustige la politique économique des États-Unis
Après l’abaissement de la note américaine par S&P, la Chine estime être «en droit d’exiger que l’État fédéral s’attaque à son problème structurel de dette».L’ère des vaches grasses est finie. La Chine, qui reçoit depuis des années des leçons de politique économique par les États-Unis, principalement en matière de change, se venge. Alors que S&P vient de sacrifier le triple A des États-Unis, Pékin, le plus gros détenteur d’obligations américaines dans le monde – et de loin, avec 1.160 milliards de dollars de bons du Trésor américain dans les tiroirs selon des chiffres de Washington publiés en mai dernier – estime désormais avoir «tous les droits d’exiger des États-Unis qu’ils s’attaquent à leur problème structurel de dette». Le gouvernement chinois estime que S&P n’a fait que confirmer une «horrible vérité». Celle qui a été mise en lumière par l’agence de notation chinoise Dagong, qui a dégradé le triple A américain dès le lendemain de l’accord conclu pour relever le plafond de la dette. Selon elle, «les jours où l’oncle Sam, perclus de dettes, pouvait facilement dilapider des quantités infinies d’emprunts de l’étranger semblent comptés. (…) Afin de soigner sa dépendance aux dettes, les États-Unis doivent rétablir le principe de bon sens selon lequel il faut vivre selon ses moyens». Pour Dagong, la note des Etats-Unis est passée de A+ à A avec, là aussi, une perspective négative. D’après l’agence officielle Chine nouvelle, l’adoption par le Congrès américain d’un texte permettant d’éviter un défaut de paiement des Etats-Unis a échoué à désamorcer «la bombe de la dette». Cet échec à maîtriser les emprunts américains pourrait affecter le «bien-être de centaines de millions de familles au États-Unis et à l’étranger», a-t-elle déploré il y a quelques jours.Dans les autres pays, on tempèreEn France, François Baroin, ministre de l’Économie, tente de rassurer. Premier responsable européen à réagir au coup de tonnerre de la dégradation de la note souveraine de la dette des Etats-Unis, il a assuré que la France «a totalement confiance dans la solidité de l’économie américaine et ses fondamentaux, ainsi que dans la détermination du gouvernement américain à mettre en oeuvre le plan qui a été approuvé par le Congrès cette semaine.»Outre-Manche, le ministre britannique du Commerce Vince Cable a jugé samedi «complètement prévisible» la dégradation des États-Unis. «C’est une conséquence complètement prévisible de la pagaille créée par le Congrès (…) mais ils (les parlementaires) se sont maintenant entendus, et la situation des États-Unis est assez solide», a-t-il estimé.Le Japon, deuxième créancier des États-Unis, a fait savoir que sa politique d’achats d’obligations américaines demeurait inchangée malgré l’abaissement de leur note. «Notre confiance envers les bons du Trésor américains et leur attractivité comme investissement ne changera pas à cause de cette action», a déclaré un responsable gouvernemental japonais à Dow Jones Newswires. Le Japon, qui tente actuellement par tous moyens de freiner une envolée de sa monnaie par rapport au billet vert, n’a aucun intérêt à vendre ses actifs en dollars pour le moment puisque cela ne ferait que renforcer le yen.En Corée du Sud, des hauts responsables du ministère des Finances ont tenu samedi une réunion d’urgence pour analyser les conséquences de l’abaissement de la note. Mais le gouvernement a mis en garde contre toute réaction excessive. «Nous n’avons pas à être trop inquiets pour notre économie et pour les marchés financiers», a déclaré le vice-ministre des Finances Yim Jong-Yong. An Australie, le premier ministre Julia Gillard a elle aussi appelé les marchés au calme. «Dans le même temps, les deux autres grandes agences, Moody’s et Fitch, continuent de noter l’économie américaine AAA. Donc je pense que les gens doivent prendre en considération la totalité des faits», a-t-elle déclaré. Aux Philippines, un porte-parole de la présidence a estimé que l’abaissement de la note par S&P était «dans une certaine mesure une piqûre de rappel pour que les États-Unis commencent sérieusement à s’attaquer à leurs problèmes économiques. Nous avons confiance dans leur capacité à le faire». (Le Figaro-06.08.2011.)
***Réactions d’internautes français
croipluenrien …C’est sur que nous (la France) avec nos 1 600 000 milliards d’euros de dettes, on est confiant dans l’economie americaine.
il vaut mieux en rire…
KLEBER19 ….Une fois de plus, le gouvernement de N Sarkosy confirme son allignement sur la politique des Etats-Unbis en faisant s’exprimer un de ses ministres alors que c’est la Chine qui a raison aujourd-hui.Comment peut-on persister dans la croissance de le dette et des déficits? Les pays occidentaux vont droit dans le mur, des lendemains diifficiles sont à prévoir. Il faudra alors demander des comptes à la classe dirigeante, incapable de se remettre en cause et plus leste à mlarguer des bombes.
chica01 …je suis mort de rire en voyant les quelques bien pensants sur ce site qui demandent a l’UE d’arreter les importations chinoises , pauvre gens qui igorent qu’en UE 95% des produits chinois ne peuvent etre manufactures vu qu’il n’y a plus de professionels capables de le faire , il n’y a plus de credits pour la recherche , lles societes sont ecrasees par le fisc donc chers bien pensants retournez au moyen age avec des boeufs mais sans moi , mon ancien patron qui en eu marre d’etre la vache a lait est parti s’exptrier a Shanghai , il etait parti pour 4 ans , a renouvele pour 4 ans ,et viens de renouveler une 3 eme fois son contrat d’expatration , les photos qu’il m’envoient de shanghai feraient rougir paris l’ex ville soleil , quand aux exportations chinoises messieurs les jambon beurre vous pouvez les arreter , ils s’en fichent , c’est a peine 1 % de leur chiffre d’affaire , ici en amerique latine 90 % des produits sont chinois , je mange meme des asperges et dechampignons en conserve chinois excellent , ici vous ne trouverez meme pas une goutte de pinard francais , pourquoi ? parce que vous ne travaillez jamais et ne savez plus rien faire , accepteriez vous que vos gosses aillent fabriquer des bougies ? bien sur que non il est preferable de faire des bons enfants bardes de bac +++++ tout a fait inutile , avant je travaillait en afrique du sud , 80 % de notre business etait de l’import asie , derniere chose supprimez les imports asie et demain la douane francaise et le fisc ferment car leuurs meilleures recettes c’est la TVA et les droits de douane import Asie et tous les ports francais ferment vu que c’est 90% de leur activite , encore une toute derniere chose savez vous que le franco francais a laisse mourrir tous ses vers a soie ??? il n’y a aucune chance de produire une piece de soie en france sans vers chinois
le chevalier de la plume …Les économistes sont des “bons à rien”, a quoi sert un marché international qui ne produit plus qu’en Asie et ôte le pouvoir d’achat ailleurs si ce n’est à provoquer des crises dans les pays qui ont perdu leurs moyens de production et qui se refusent à acheter faute de moyens.
Après 30 années de délocalisation et de précarisation il faut encore s’entendre dire que nous devrons payer par l’austérité une remise en route d’entreprises qui se contrefoutent de l’emploi et de la santé de leurs concitoyens.
Patlelion …Oh tiens encore une belle surprise? c’est Noel avant l’heure, comme si on ne le savait pas en plus, rien que l’exemple de notre menage: Quand je vois le niveau de consommation d’aujourd’hui comparee a 3 ans et plus. J’vous raconte pas la difference! c’est simple on achete plus rien, on chauffe plus, plus de bain, plus de resto, plus de grosse Auto, plus de cinema, a si reste les vacances ouf heureusement il reste ca (avec picnique uniquement…) mais ca va on est encore un peu heureux et du coup c’est la croissance qu’en prend un coup, bah on s’en fout finalement! un peu de derision c’est tout, Vive l’Europe de Daube! moi qui croyait tant! Naif que je suis!
Ciji ….Plus grand chose à dire, un jour cela va , un autre cela ne va pas…Nous ne sommes pas au bout de nos “misères”.
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* la menace de la récession refait surface
La panique sur les marchés à travers le monde témoigne de l’angoisse des investisseurs : la croissance montre des signes de faiblesse alors que la question des dettes en Europe reste entière.
Et si l’économie plongeait à nouveau? Cette crainte refait surface aujourd’hui. Connu pour ses vues pessimistes sur la conjoncture mondiale, l’économiste Nouriel Roubini estime à 40% les risques de «double dip», c’est-à-dire d’un retour en récession. Si ce scénario, déjà évoqué l’année dernière, ne s’est pas réalisé, la situation actuelle présente des signes inquiétants. Les effets des plans de relance se sont estompés, et le moteur des économies américaine comme européennes semble avoir du mal à tourner de lui-même. La panne de croissance apparaît désormais comme une menace d’autant plus grande que les États occidentaux endettés n’ont plus les moyens de jouer les pompiers avec de nouveaux plans de relance en cas de coup dur.
Une succession de statistiques alarmantes
L’alerte a été donnée ces dernières semaines avec la publication d’indicateurs avancés en nette baisse. Ces statistiques permettent de prendre le pouls de l’activité économique avant la parution des statistiques officielles, toujours à contretemps. Le plus suivi de ces indices est le «PMI», qui mesure le sentiment des directeurs d’achat. Concrètement, les enquêteurs demandent chaque mois aux entreprises si elles ont plus ou moins acheté de fournitures industrielles, par exemple, que le mois précédent. Les indices PMI aux États-Unis et en zone euro sont au bord du repli (50,9 points en juillet pour le premier, 51,1 pour le second en juin). Très inquiétant également, le même indicateur pour la Chine traduit un repli de l’activité, sous la barre des 50, à 49,3 points. La banque HSBC, qui réalise cet indice, relativise cependant la gravité de la situation: si un indicateur inférieur à 50 trahit une contraction d’un mois sur l’autre, la production reste en croissance de 11% à 13% sur un an en Chine.
Reste que la zone euro devrait dans les prochains mois rejoindre le géant asiatique sous cette barre fatidique des 50 points, craint BNP Paribas. L’activité en France et en Allemagne, principaux moteurs de la croissance européenne, a en effet ralenti, alors que dans les pays périphériques (Grèce, Portugal,…), les indicateurs présentent déjà les signes d’une récession.
«La détérioration résulte de différents facteurs: une croissance mondiale affaiblie, un contexte rempli d’incertitudes et, surtout, des tensions renouvelées sur les marchés, analyse Ken Wattret, économiste chez BNP Paribas. Les crises passées nous enseignent à ce propos que les périodes de grande incertitude et de tensions sur les marchés s’accompagnent de très faibles investissements de la part des entreprises.»
La BCE optimiste, mais pas les marchés
Jean-Claude Trichet s’est malgré tout voulu optimiste, jeudi. Il estime que «nous pourrions assister à une croissance très robuste au quatrième trimestre» en zone euro. Et ce, même si «le deuxième trimestre est, bien sûr, nettement moins soutenu que le premier, qui était absolument exceptionnel», a-t-il ajouté. Les économistes voient en revanche un horizon beaucoup plus gris. En zone euro, BNP Paribas table sur une croissance divisée par deux au troisième trimestre, à 0,4%, puis un «modeste rebond» à 0,4% en fin d’année.
Les dernières statistiques publiées ce vendredi en zone euro donnent des signes contradictoires. La production industrielle allemande a baissé en juin de 1,1%. En Italie, l’activité, atone en début d’année, s’est redressée modestement au deuxième trimestre, à +0,3%. En revanche, la croissance espagnole a ralenti de 0,3% au premier trimestre à 0,2% au deuxième. (Le Figaro-05.08.2011.)
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Le déficit commercial de la France se dirige vers un nouveau record cette année
Le déficit commercial de la France se dirige vers un nouveau record cette année, avec un net creusement au premier semestre, qui pâtit de la facture énergétique, mais aussi de la détérioration du déficit industriel.
Sur ce front-là aussi, les nouvelles ne sont pas bonnes. La balance commerciale de la France s’est dégradée de 5,6 milliards d’euros en juin, portant le déficit extérieur, sur la première moitié de l’année, à 37,5 milliards d’euros, selon les chiffres publiés hier par les Douanes. Du jamais-vu en un semestre ! L’an dernier, à la même époque, il atteignait 24,6 milliards. Non seulement les échanges sont moins nombreux, à cause du ralentissement de la demande mondiale, mais les importations ont continué à augmenter davantage que les exportations.
Au premier semestre 2011, la croissance des ventes à l’étranger, engagée depuis la fin de 2009, «marque le pas par rapport au semestre précédent» (+ 2,8 %, après + 7,8 %). Le niveau des exportations reste ainsi toujours «inférieur à celui d’avant la crise», soulignent les Douanes. Elles sont d’un côté stimulées par la hausse des ventes d’énergie (électricité), d’un autre bridées par le net recul de l’aéronautique, «après les niveaux exceptionnellement élevés atteints l’année passée». Et comme pour rappeler que la France souffre d’un problème de compétitivité, les exportations d’équipements informatiques, d’électronique, ou encore de métallurgie décélèrent également. L’industrie agroalimentaire est l’une des rares à sortir son épingle du jeu.
Les importations, de leur côté, continuent de progresser à un rythme légèrement moindre qu’au semestre précédent (+ 6,7%, après + 8,3%). La France a fait un peu moins d’achats dans le secteur aéronautique, comme dans l’informatique et l’électronique, preuve que la consommation des ménages n’est pas vigoureuse en ce moment…
Consommation des ménages fluctuante
La facture énergétique, souvent pointée du doigt ces derniers mois pour expliquer la dégradation, est une nouvelle fois responsable d’une partie de la dégradation, puisqu’elle a atteint plus de 30 milliards au premier semestre. Mais une bonne part est aussi imputable à l’industrie, qui affiche un solde déficitaire de plus de 24 milliards d’euros.
Il ne fait désormais plus aucun doute que le déficit commercial franchira un nouveau record cette année : alors qu’il avait atteint 51 milliards l’an dernier, le gouvernement l’avait inscrit dans sa loi de finances 2011 à 48 milliards. Les économistes le voient filer tout droit vers 70 milliards !
La France semble se résigner à enchaîner les contre-performances dans ce domaine. D’ordinaire, l’annonce des Douanes au mois d’août donne l’occasion au gouvernement de faire preuve de pédagogie sur la situation et de rappeler les dispositifs mis en œuvre pour remédier à la situation. On ne l’a, cette fois-ci, pas entendu…
Pour l’heure, les chiffres publiés hier viennent confirmer le trou d’air de croissance auquel il faut s’attendre pour l’été, voire pour la suite. Le commerce extérieur ne devrait pas contribuer positivement à la progression du PIB, alors que la situation de l’industrie est incertaine et la consommation des ménages fluctuante. Le ton sera donné dès la semaine prochaine, lors de la publication par l’Insee des chiffres de croissance du deuxième trimestre. (Le Figaro-05.08.2011.
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La désindustrialisation de l’Occident se poursuit
Deux informations publiées le même jour par le Figaro-économie permettent de se faire une idée de l’évolution des économies occidentales et de ce qui pourrait apparaître comme la remise en cause définitive du modèle industriel tel qu’il s’est imposé en Europe et aux Etats-Unis à partir du début du dix-neuvième siècle. A priori, les deux articles n’ont rien à voir mais, en réalité, ils sont une face de la même pièce.
Rentabilité et délocalisation
Le premier concerne la hausse de la demande en France pour les professions comptables et financières (*). Signe d’une reprise de l’activité économique, ces recrutements ciblent des profils tels que les experts-comptables, les trésoriers mais aussi les contrôleurs de gestion. A cela s’ajoutent des analystes en risques financiers ce qui montre au passage que les entreprises françaises ont tiré les enseignements de la crise financière de 2008 (**). Le second article est relatif à la Chine et l’explosion de sa production industrielle laquelle a bondi de 40% en 2010 alors que celle des pays européens et des Etats-Unis reculait de 9%. Cette performance impressionnante prouve bien que le monde est engagé dans une profonde mutation puisque les usines quittent massivement l’Ouest et tendent à s’installer en Extrême-Orient, qu’il s’agisse de la Chine ou de ses voisins comme l’Inde ou le Vietnam.
Mais quel est le rapport avec la hausse des recrutements financiers dans les entreprises ? La réponse est simple. Les activités économiques sont de plus en plus évaluées à l’aune de la performance financière et des exigences de rendements pour les actionnaires mais aussi pour les banques prêteuses. Le coût du travail, en clair le niveau salarial, mais aussi le niveau de prélèvements fiscaux sont des éléments décisifs qui peuvent décider ou non du maintien d’une activité, même bénéficiaire, en Europe ou sa délocalisation en Chine. D’où la montée en puissance des activités d’évaluation financière. Aujourd’hui, dans une entreprise de fabrication automobile ou de produits de bien de consommation, un contrôleur de gestion (dont le métier consiste essentiellement à calculer des coûts et à juger de la rentabilité d’une activité) a bien plus de pouvoir et d’influence qu’un ingénieur…
Relocalisations ou chômage de masse ?
Voilà pourquoi, comme le rappelle Le Figaro, l’Europe et les Etats-Unis sont en train de se désindustrialiser et de perdre des millions d’emplois. Plus important encore, nombre d’entreprises n’ont d’occidental que la localisation de leur quartier général. Par exemple, il y a bien longtemps qu’Apple ou d’autres sociétés informatiques sont en réalité des entreprises asiatiques au regard des sous-traitants et assembleurs qui travaillent pour elles. Faut-il espérer la relocalisation de certaines activités industrielles ? La hausse du prix du pétrole, la congestion du trafic maritime ont fait penser que des industries pourraient repartir d’Asie et revenir en Europe et aux Etats-Unis. Mais, pour l’heure, rien ne permet d’affirmer que la tendance va se poursuivre.
Reste une interrogation majeure. Que vont faire les pays occidentaux de leur population active qui ne peut s’orienter vers les services et les nouveaux secteurs ? A cette question, les réponses politiques sont muettes si ce n’est celle des défenseurs d’un retour au protectionnisme. Demain, quatre automobiles sur cinq dans le monde seront fabriquées en Asie. Des activités que l’on croyait préservées comme les services financiers, pharmaceutiques ou aéronautiques comment elles aussi à faire le voyage vers l’est lointain. Le spectre du chômage de masse n’a donc pas fini de hanter l’Europe et les Etats-Unis avec ce que cela comporte comme résurgence de mouvements politiques extrémistes. (Quotidien d’Oran.)
par Akram Belkaid, Paris
(*) Les recrutements en finance – comptabilité décollent, 27 juin 2011.
(**) Le grand déménagement en Chine des industries occidentales s’accélère, 27 juin 2011.
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