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*Le dollar a perdu de son aura…

les plus grands pays émergents abandonnent le dollar

fragmentation de l’espace monétaire mondial

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Les pays du bloc des BRICS regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, ne devraient plus utiliser le dollar américain dans leurs échanges bilatéraux.

C’est ce qui a été décidé au terme 4e sommet des dirigeants de ces cinq pays, jeudi dernier dans la capitale indienne. Un document intitulé Déclaration de Delhi a été adopté par les BRICS dont les banques centrales ont signé, rapporte l’agence de presse Xinhua, «un accord-cadre sur les facilités de crédit entre les monnaies des cinq pays et une convention multilatérale de confirmation des facilités de crédit au sein des BRICS». Selon la même source, les deux accords consacrent le principe d’une coopération bilatérale dans un cadre multilatéral, afin de promouvoir les activités liées au commerce, aux services et aux investissements dans les monnaies nationales des cinq pays membres à l’intérieur de leurs frontières. Les BRICS peuvent ainsi utiliser leur propre monnaie dans le cadre des échanges commerciaux, des investissements bilatéraux et des activités de financement, ce qui pourrait, à terme, leur permettre de réduire leur dépendance par rapport au dollar américain, d’éviter les risques liés à la fluctuation des devises internationales et de réduire leurs frais commerciaux.

Dans la Déclaration de Delhi adoptée par ce sommet, les cinq pays membres ont exprimé, en outre, leur volonté d’étudier la faisabilité d’une banque de développement qui viserait à mettre les ressources des cinq pays en commun afin d’apporter un soutien financier aux projets d’infrastructure et de développement durable des BRICS, ainsi qu’à d’autres pays émergents ou en développement. Les experts estiment que l’approfondissement de la coopération financière entre les BRICS contribuera à la construction d’un système globalement plus équilibré pour ce qui est du commerce mondial, des devises et des prix des produits, exerçant ainsi une influence profonde sur l’économie mondiale.

Les pays du BRICS, qui connaissent une forte croissance économique, représentent près de 20% du total mondial du produit intérieur brut, plus de 15% de son volume des échanges et environ 75% des devises étrangères. Leur contribution à la croissance économique mondiale dépasse maintenant les 50%. Le bloc était au départ un concept commercial visant à offrir aux entreprises multinationales d’importants indices économiques pour profiter des chances commerciales dans les marchés émergents. Depuis, il évolué en un mécanisme de consultations multilatérales et de coopération entre les économies émergentes, avec la montée des pays en développement et avec la coopération Sud-Sud en plein essor au cours de la dernière décennie. Quant à la décision d’abandonner le dollar, les experts estiment que cela devrait provoquer «un véritable basculement du monde». Si à moyen terme, aucune monnaie, pas même l’euro, ne semble pouvoir remplacer le billet vert dans son statut de monnaie internationale hégémonique, un scénario de fragmentation de l’espace monétaire mondial n’est pas à écarter, rendant plus que jamais nécessaire un haut degré de coopération monétaire internationale. (El Watan-01.04.2012.)

**La fuite de gaz en mer du Nord coûte 1,5 millions de dollars par jour à Total

Le groupe pétrolier vient de localiser l’origine de la fuite qui représenterait un manque à gagner de 1,5 million de dollars par jour…

Photographie non datée dela plate-forme d'Elgin, au large de l’Ecosse, appartenant à Total, où une importante fuite de gaz est survenue le 25 mars 2012.

Le «plus gros incident» du groupe Total «en mer du Nord depuis au moins dix ans» pourrait lui coûter cher. La plate-forme Elgin-Franklin, située à environ 240 km, au large de la ville d’Aberdeen (Ecosse), et évacuée dans la nuit de dimanche à lundi, laisserait échapper environ 200.000 mètres cubes de gaz par jour. Selon Les Echos, la perte quotidienne se monterait à 1,5 millions de dollars par jour. Mais ce n’est pas tout. A ce chiffre, il faudra ajouter les coûts d’intervention, de nettoyage et les éventuelles indemnisations des plates-formes voisines comme celle de Shearwater appartenant à Shell. Pour l’instant, le groupe pétrolier français examine toujours toutes les possibilités pour colmater la fuite. Elle a entraîné la mise en place d’une zone d’exclusion maritime et aérienne et l’évacuation par précaution de plus de 300 personnes.

Un impact financier moins grave que pour BP

Mais il est encore trop tôt pour chiffrer avec certitude les conséquences financières de cet «incident». Tout dépendra du temps que mettra Total à stopper la fuite. Une chose est sûre: les analystes estiment qu’elle n’est pas aussi grave que l’explosion et le naufrage de la plate-forme Deepwater-Horizon de BP, dans le golfe du Mexique en 2010 entraînant une marée noire. La situation est ici bien différente. Il s’agit d’une fuite de gaz et non de pétrole. Les conséquences sur l’environnement devraient donc être limitées en l’absence d’explosion de la plate-forme. Néanmoins si celle-ci devait être détruite, les analystes de CM-CIC avancent que le coût de la reconstruction se situerait entre deux et quatre milliards de dollars. En revanche, «un abandon définitif de l’exploitation du gisement coûterait, lui, environ 5,7 milliards d’euros, dont 3,1 milliards d’euros de compensation pour les autres actionnaires du gisement», écrivent Les Echos. En effet, Total détient 46% contre 20% pour ENI et 14% pour BG. Le solde est partagé entre E.ON, ExxonMobil, Chevron et Summit Petroleum.

Le titre dévisse en Bourse

En attendant, les investisseurs s’inquiètent. Depuis, lundi, le titre de la première capitalisation boursière française a perdu plus de 9%. Sa valeur a fondu de plus de 7 milliards d’euros et est désormais sous la barre des 90 milliards d’euros. Une chute jugée excessive par certains observateurs. Le gisement ne représente que 2,5% de la production de Total. (20Minutes-01.04.2012.)

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*Les marchés craignent que les Etats-Unis fassent défaut sur leur dette

 le 08.06.2011

L’idée que les Etats-Unis puissent faire défaut sur leur dette, même brièvement, fait frissonner les marchés internationaux, qui craignent les conséquences que cela aurait sur l’économie mondiale.

Discussions budgétaires

Les élus républicains du Congrès sont de plus en plus nombreux à penser qu’il pourrait être utile de pousser les Etats-Unis en défaut technique sur la dette afin de forcer la main au gouvernement démocrate pour qu’il accepte davantage d’austérité budgétaire.
                                   
Cette idée, autrefois limitée à une frange radical du parti républicain, gagne du terrain dans les rangs de l’opposition au président
Barack Obama.
                                   
«Comment pourrait-on autoriser les Etats-Unis à faire défaut? Nous ne considérons pas cela comme une possibilité : cela créerait une gigantesque panique dans le monde entier», a déclaré un responsable de la banque centrale indienne.
                                   
Les autorités indiennes disent n’avoir pas d’autre choix que d’investir dans la dette publique américaine, celle-ci étant considérée comme l’une des plus sûres et des plus liquides au monde.
                                   
En mars, l’Inde détenait 39,8 milliards de dollars en Treasuries, selon les données américaines.

Plafond de la dette

Le Congrès américain peine à s’entendre sur un relèvement du plafond de la dette, alors que le déficit devrait dépasser 1.400 milliards de dollars cette année fiscale.
                                   
Le département du Trésor estime que ses possibilités de dépenses seront épuisées d’ici au 2 août à défaut d’un relèvement du plafond, et l’administration Obama a mis en garde dans ce cas contre des conséquences «catastrophiques».
                                   
«Avec les données macroéconomiques qui se tassent, les implications pour l’économie sont terribles. Cette idée est tout simplement horrible», a estimé Ben Westmore, économiste de la National Australia Bank.
                                   
Le raisonnement républicain est que les créanciers des Etats-Unis seraient prêts à accepter quelques jours de défaut de paiement en échange de garanties d’une meilleure maîtrise des dépenses publiques américaines.
                                   
Mais les responsables publics et investisseurs interrogés, qui considèrent un défaut américain comme une hypothèse lointaine et cauchemardesque, ne sont pas de cet avis.
                                   
«Ce ne serait pas possible. Ils rembourseraient leurs bons du Trésor en priorité, avant les autres titres, c’est aussi simple que ça», a avancé Barry Evans, gestionnaire de portefeuille obligataire chez Manulife Asset Management. (20Minutes avec Reuters-08.06.2011.)

***Près de 400 cartes de clients BNP Paribas avalées à Bruxelles

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 Environ 400 clients de BNP Paribas Fortis ont vu leur carte avalée par un distributeur de billets samedi à partir de 19h30, a précisé dimanche soir le service de presse de la banque. Un nombre limité d’agences, à la Côte et à Bruxelles, seront exceptionnellement ouvertes lundi entre 10h00 et 12h00 afin de donner la possibilité aux utilisateurs d’obtenir une carte provisoire. « BNP Paribas Fortis a immédiatement cherché à trouver une solution et le redémarrage des automates à partir de 21h00 a fait diminuer fortement le nombre de plaintes », s’explique l’organisme financier dans un communiqué.
 
Aucun nouvel incident n’a été communiqué ces dernières heures.  partir de mardi, les clients qui ont stoppé leur carte samedi soir pourront demander une nouvelle carte bancaire auprès de leur agence tandis que les utilisateurs qui ont juste signalé que leur carte avait été avalée pourront la récupérer dans leur agence. Par ailleurs, les clients qui ont besoin de leur carte bancaire d’urgence pourront également se procurer, auprès d’une agence ouverte exceptionnellement lundi, à la Côte et à Bruxelles, une carte temporaire avant de récupérer leur carte initiale ou leur nouvelle carte (si celle-ci avait été stoppée).
 
Les agences en question sont mentionnées sur le site internet de la banque: www.bnpparibasfortis.be. « BNP Paribas Fortis s’excuse auprès des clients qui ont été touchés par cet incident et insiste sur le fait qu’une carte avalée ne représente aucun risque pour cette carte », note encore le communiqué. (belga/mb) -14.08.2011.

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** La France enregistre un déficit commercial record

 À un peu plus de 7 milliards d’euros, le fossé entre les exportations et les importations n’a jamais été si profond qu’au mois d’avril, selon les statistiques des Douanes. La facture pétrolière pèse lourdement.

coeur-C’est un record dont l’économie française se passerait bien. Le déficit commercial, c’est-à-dire la différence entre ce que la France vend et achète à l’étranger, a atteint un niveau inédit au mois d’avril, à 7,144 milliards d’euros, d’après les chiffres des Douanes publiés ce mercredi. Le précédent record, établi en février, s’élevait à 6,4 milliards d’euros.

Les exportations ont baissé à 34,40 milliards d’euros en avril contre 35,09 en mars. «Les baisses des ventes de machines industrielles et d’équipements automobiles sont marquées, notent les Douanes. Les exportations de produits sidérurgiques fléchissent également de façon sensible, du fait du retard déclaratif d’un grand opérateur.»

Dans le même temps, les importations atteignent un plus haut depuis au moins 2002, à 41,55 milliards d’euros, contre 40,10 milliards le mois précédent, soit une baisse de 1,5%. «La bonne nouvelle, retient Michel Martinez, économiste chez BNP Paribas CIB, c’est que les importations de produits mécaniques et de produits électroniques demeurent dynamiques», traduisant le retour de l’investissement des entreprises.

«L’acquisition de deux avions gros porteurs et une forte poussée des achats de produits pétroliers raffinés gonflent en effet les importations», explique les Douanes. Ces deux effets combinés renchérissent la facture de 500 millions d’euros.

Le poids du pétrole

Selon Michel Martinez, 20% de la détérioration du déficit commercial en avril s’explique par la facture pétrolière. La flambée du prix du pétrole contribue largement depuis plusieurs années à creuser le déficit commercial français, ont expliqué les Douanes dans une note publiée également ce mercredi. Depuis 2003, «la moitié de la détérioration du solde commercial français s’explique par l’alourdissement de la facture énergétique», soulignent-elles. Il faut dire que l’année dernière, le baril de brut a augmenté de 29%. L’achat d’hydrocarbures a ainsi coûté 47,8 milliards d’euros à la France, contre 39,7 milliards en 2009.

Résultat, les achats français de pétrole, gaz et autres hydrocarbures en 2010 ont pesé 2,5% du produit intérieur brut (moins qu’en Espagne, en Allemagne ou en Italie) et ont représenté 15% des importations. C’est moins que lors des précédents chocs pétroliers. En 1981, par exemple, les achats d’énergie comptaient pour 29% de la facture française à l’égard du reste du monde. «L’économie française est moins gourmande en énergie» qu’il y a trente ans, analysent les Douanes, et «parallèlement la production d’énergies alternatives au pétrole, notamment l’énergie nucléaire, s’est développée». (Le Figaro-08.06.2011.)

 

***Croissance, déficits : Bruxelles critique l’optimisme de Paris

 À l’occasion de la publication de son premier «semestre européen»,  la Commission prie la France de «renforcer ses efforts budgétaires». 

coeur-Paris doit redoubler d’efforts pour assainir ses finances publiques. C’est l’avis de la Commission européenne, qui a rendu hier son verdict sur les grandes orientations budgé­taires présentées par les Vingt-Sept. Une première dans le cadre de la gouvernance économique renforcée.

Pointée pour des scénarios macroéconomiques trop optimistes et des mesures peu précises, la France «doit renforcer ses efforts budgétaires afin de remplir les objectifs fixés pour cette année, pour 2012 et 2013», a affirmé le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn. Bruxelles s’interroge sur la capacité de la France à résorber son déficit excessif d’ici à 2013 sans mesures supplémentaires, et elle appelle Paris à «utiliser intégralement tout revenu imprévu pour accélérer la réduction de son déficit et de sa dette publique». Il serait aussi souhaitable, selon le projet de recommandation, de lutter contre le chômage en revoyant la législation du travail, et d’améliorer le système d’impôts via une moindre taxation du travail et une réduction des niches fiscales. La révision du système de retraites est aussi évoquée.

Avec ce catalogue de recommandations, «il ne s’agit pas d’un classement des États», a affirmé le président de la Commission, José Manuel Barroso, pour qui «il faudra parfois prendre des mesures douloureuses». Le rapport distingue trois groupes de pays. À ceux faisant l’objet d’un plan de sauvetage, comme la Grèce et le Portugal, la Commission se borne à recommander une mise en œuvre résolue du programme d’ajustement. Les pays s’en sortant mieux doivent mettre l’accent sur les problèmes de long terme, comme le vieillissement de la population.

Berlin est appelé à favoriser le travail des femmes par la mise en place de structures d’accueil pour les enfants, et à remédier aux ­faiblesses du secteur bancaire, ­notamment en restructurant les Landesbanken. La Grande- Bretagne devrait pour sa part améliorer l’accès au crédit des PME et lutter contre l’impact «déstabilisant» des cycles immobiliers sur les finances publiques.

C’est la première fois que la Commission se livre à cet exercice, dicté par la crise financière et la nécessité de mieux harmoniser les politiques des Vingt-Sept, dans le cadre d’une «gouvernance renforcée». Toute la question est de savoir la portée de ces recommandations, qui doivent être adoptées par les chefs d’États et de gouvernement fin juin. La Commission se défend de toute ingérence dans les finances publiques et souligne que c’est la «pression des pairs» et celles des marchés qui pousseront in fine les gouvernements à assainir leurs perspectives budgétaires. La possibilité de sanctions, dont l’Europe est aussi en train de se doter, devrait également inciter les Vingt-Sept à rentrer dans les clous. (Le Figaro-08.06.2011.)

 

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*de nouveaux cadeaux aux Français

**Gaz, EDF, carburants, alimentation en hausse: où est le Président du pouvoir d’achat ?  

 

Une femme faisant ses courses passe devant des télévisions diffusant une interview de Sarkozy à Nice (Eric Gaillard/Reuters).Quelqu’un sait-il où est passé « le Président du pouvoir d’achat » ? On aurait besoin de lui en ce moment. Les prix des carburants ou du gaz ne sont pas les seuls à grimper : les Français encaissent augmentation sur augmentation, et c’est brutal. Ouvrez par exemple les journaux ce mercredi matin : Couverture du Figaro Economie (DR)Le Figaro. Forte hausse des prix dans les hypers. Les négociations se terminent entre la grande distribution et les industriels, certains produits alimentaires de base augmenteront de 10%.Les prix ont déjà commencé à grimper depuis le 1er mars, et ceux que Le Figaro donne en exemple ne sont pas des produits luxueux, à lire le journal : pâtes, chocolat, beurre, biscuits, pain, farine, camembert, huile et café….Des hausses qui sont liées à celles des matières premières sur les marchés depuis l’été, mais pas seulement : nombre d’industriels se sont servi de ce prétexte pour augmenter leurs marges selon Jacques Creyssel, de la fédération du commerce et de la distribution.

Les Echos. EDF entend augmenter ses tarifs de 30% en cinq ans. C’est un scoop du quotidien économique qui tombe assez mal pour le gouvernement, à quelques jours du deuxième tour des élections cantonales.

Eric Besson, ministre de l’industrie, a démenti formellement avoir avalisé cette hausse (ce qui est vrai, mais ce que Les Echos n’ont jamais écrit). Mais comme le constate le journal, dont la ligne politique est pourtant loin de celle de L’Humanité :

« Contrairement au message officiel, la réforme du marché de l’électricité risque bel et bien d’entraîner des hausses de tarif pour les clients d’EDF. »

 

UFC-Que choisir. Le prix des pièces détachées de carrosserie ont augmenté de 26% en cinq
ans en moyenne. Avec des explosions çà et là : le pare-boue des Renault
Twingo, par exemple, coûte quatre fois plus cher qu’en 2005 ! Quand
réformera-t-on le monopole étrange (une spécificité bien française)
laissé aux constructeurs sur les pièces détachées ?

*Les salaires, eux, n’augmentent pas, d’où un effet ciseaux
La une des Echos

Gaz, électricité, essence, bouffe, bagnole… On comprendra que les Français, qui ne consomment pas que des forfaits Internet, des téléphones portables ou des écrans plats, soient inquiets pour leur avenir immédiat. D’autant plus que du côté de leurs salaires, les niveaux pétillent moins. Les mêmes Echos, mardi, titraient :

« Salaires : vers une nouvelle année de modération. »

 

Comme en 2010, les augmentations salariales dans les entreprises plafonneront en moyenne cette année à 2,6%, selon le cabinet de conseil Aon Hewitt (sachant que l’inflation tournera autour de 2%). Et celles des fonctionnaires ne devraient pas être plus pimpantes.

Evidemment, ce sont les français les moins aisés qui seront pris dans cet « effet ciseaux » (prix en hausse, salaires stagnants). Et sauf réaction des pouvoirs publics, la France va tout droit vers un nouveau choc social, une nouvelle fracture. Le pouvoir d’achat, cela ne fait aucun doute, sera au cœur de la prochaine campagne des présidentielles.

Mais à l’Elysée ou à Matignon, on ne semble pas encore en avoir pris conscience. Nicolas Sarkozy avait conquis l’Elysée en promettant qu’il serait « le Président du pouvoir d’achat » qui « irait chercher la croissance avec les dents ».

Ces discours ne sont plus au goût du jour : le Président est trop occupé ces jours-ci à organiser des débats sur l’islam ou à faire de nouveaux cadeaux aux Français qui payent l’ISF. (Rue89-23.03.2011.)

Photo : une femme faisant ses courses passe devant des télévisions diffusant une interview de Sarkozy à Nice en novembre 2010

 

**hausse des produits alimentaires en France…et les consommateurs ne bougent pas!

Café, huile, pâtes… comme en 2008, le prix de produits alimentaires de base repart à la hausse , en raison d’une nouvelle flambée des matières premières agricoles.Cette hausse touchera au portefeuille les Français, qui consacrent 13,6% de leur budget à l’alimentation, selon des chiffres 2009 de l’Insee.« Cela ressemble à une répétition du scénario de 2007-2008, les flambées des céréales et notamment du blé, sont du même ordre de grandeur », relève Charles Pernin, spécialiste de l’alimentation à l’association de consommateurs CLCV.Dans les rayons, ces hausses « devraient se sentir dans les semaines qui viennent », et « les produits les plus basiques », augmenteront davantage que les produits élaborés, qui comportent moins de matière première.Les incendies et la sécheresse en Russie, qui a arrêté ses exportations de céréales, ou encore les inondations en Australie, ont réduit l’offre, tandis que la demande augmente avec des populations asiatiques qui imitent de plus en plus les habitudes alimentaires occidentales, explique Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à UFC-Que Choisir. « Il suffit de quelques pourcentages de production en plus ou en moins pour déséquilibrer le marché mondial ».De plus, ces matières premières font l’objet de spéculation sur leur prix futur.

D’où une flambée du blé, qui rentre dans la composition du pain, des pâtes et des biscuits, mais aussi un bond des prix du maïs et de l’orge, utilisés pour nourrir le bétail, ce qui renchérit les coûts de production des éleveurs et par ricochet la viande.

En février, les prix alimentaires mondiaux ont atteint un nouveau record historique, pour le huitième mois d’affilée, selon l’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

La crise libyenne, qui fait grimper le pétrole, aggrave la situation, car des matières premières comme le maïs et le sucre entrent dans la composition de biocarburants.

En France, la remontée des prix jusqu’au consommateur se fait en plusieurs temps. Cette semaine a marqué la fin des négociations entre les sept groupes de grande distribution et leurs fournisseurs pour fixer les tarifs annuels des produits de grande consommation (y compris entretien, hygiène, beauté…).

Reste encore aux distributeurs à compiler les milliers de contrats signés, puis à déterminer leur politique tarifaire, sachant que toute la hausse consentie aux industriels (+2-3% en moyenne) ne sera pas nécessairement répercutée. Les prix dépendent aussi des coûts d’exploitation des magasins et de la concurrence locale.

Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du même nom, annonce une hausse des prix alimentaires de 3 à 3,5% en moyenne jusqu’en juin. Ce sera davantage pour les huiles (4 à 6%), les farines (15 à 28% selon les marques) et le café (15 à 22%).

Les hausses de prix devraient se concrétiser plus vite pour les produits frais que pour les conserves, qui se stockent.

« Il faut essayer de faire jouer la concurrence, être plus vigilant sur les étiquettes », conseille M. Pernin aux consommateurs.

Il existe « des produits parfois très comparables » avec des prix très différents entre une marque de distributeur et une marque nationale. « Cela peut être l’occasion de réfléchir globalement sur son budget alimentation », indique-t-il.

Comme en 2008, les Français pourraient à nouveau privilégier le « fait maison » à des produits prêts-à-consommer, prévoit-il.

En 2008, les prix alimentaires (hors boissons) avaient grimpé de 5,2% en moyenne annuelle, dont +9,7% pour les produits laitiers, +9,6% pour les huiles et les graisses, +6% pour le pain et céréales (y compris biscottes, viennoiseries, farines, pâtes…), rappelle Jean-Louis Lhéritier, chef du département des prix à la consommation à l’Insee. (04.03.2011.)

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*Les marchés s’affolent face au risque de crise nucléaire au Japon

 Les risques de catastrophe nucléaire au Japon affolent les places financières. Les Bourses européennes creusent leurs pertes mardi en matinée, à leurs plus bas de plus de trois mois, dans le sillage du marché japonais qui a plongé de 16% en deux jours.«Le risque d’une catastrophe nucléaire de grande ampleur s’est accru radicalement et les traders réagissent en conséquence», a déclaré Chris Weston, d’IG Markets.L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en baisse pour la cinquième séance consécutive et cédait 3,3% mardi matin. L’EuroStoxx 50 perdait lui près de 4%. A Paris, l’indice CAC 40 abandonnait 3,7%. La Bourse de Londres perdait 2,5% et celle de Francfort 4,9%.Tous les compartiments boursiers sont affectés, en particulier ceux de l’énergie, du luxe, de l’électronique, de l’automobile et des matériaux de base (mines et acier notamment).                                   La Bourse de Tokyo a plongé de 10,55% mardi, affichant sa plus forte chute en pourcentage depuis octobre 2008. Elle a entraîné dans son sillage les autres places asiatiques, mais aussi des matières premières telles que le cuivre ou le pétrole. A l’inverse, les prix de composants-clefs pour le secteur technologique continuent de grimper. La catastrophe au Japon est ainsi susceptible de perturber la chaîne manufacturière mondiale plus longtemps qu’initialement prévu. (20Minutes avec Reuters-15.03.2011.)

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*hausse des IDE dans les pays en développement en 2010

Le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement a révélé que les investissements directs étrangers (IDE) ont augmenté dans les pays en développement.  Ces derniers ont acquis, pour la première fois, plus de la moitié des investissements directs étrangers durant l’année 2010.Tandis que les pays économiquement  développés ont vécu une sensible baisse. L’Amérique latine était en tête des régions qui ont attiré plus d’investisseurs avec une progression estimée à 21% par rapport à l’année 2009. Le Mexique, le Pérou, le Chili et le Brésil étaient les pays qui ont attiré le plus d’investisseurs dans le nouveau continent. En 2009, les investissements directs étrangers dans ce continent ont atteint 141 milliards de dollars. Le continent asiatique de son coté a enregistré 333 milliards de dollars d’IDE, soit 10% de progression par rapport aux investissements étrangers destinés à ce continent en 2009. Pour rappel, ces investissements sont concentrés en premier degré en Chine où ils étaient estimés à 100 milliards de dollars. Les IDE vers les pays d’Indonésie et de Singapore ont également augmenté respectivement  de 163% et 123 %.Quant à la Malisie, le taux des investissements étrangers destinés à ce pays est évalué à 410 % dans une année seulement. En revanche, les investissements étrangers directs dans le continent Africain ont baissé de 14%. Les Nigeria et l’Afrique du Sud dont des investissements vers eux a baissé respectivement de 60% et 78%. Tandis que le rapport a indiqué que  les IDE ont grimpé  de 7,1% seulement  en Egypte.  Le rapport de l’ONU a également  indiqué que  les causes de la baisse des IDE en Afrique sont notamment dues  à la forte baisse des investissements directs étrangers au Nigeria et en Afrique du Sud. A cet égard, M. Mustapha Benbada, ministre du commerce algérien a déclaré à Charm El Cheikh en Egypte que le code des  investissements en Algérie est le plus attractif dans le monde arabe. Cela est expliqué par la demande de nombreuses sociétés étrangères de par le monde pour y  investir en Algérie. Soulignant que Benbada a expliqué que des sociétés internationales ainsi que des hommes d’affaire effectuent des visites chaque semaine pour y investir en Algérie. Soulignant enfin  que, l’année en cours (2011) sera marquée par de nombreux investissements étrangers en Algérie.   (Echorouk-18.01.2011.)

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 * Orascom en crise… comment se débarrasser de Djezzy ? Depuis que l’Algérie a mis le holà aux transferts de fonds illégaux vers l’étranger, transferts pratiqués par sa filiale algérienne Djezzy, et que le président Bouteflika en personne a dénoncé ses opérations spéculatives qui avaient rapporté à ce même Djezzy des sommes faramineuses sans effort ni investissement, la crise d’Orascom n’a fait que s’aggraver. Il semble ainsi qu’il a cédé cette filiale dans le but de satisfaire ses créanciers en attendant des jours meilleurs. Il est même possible que le prix de vente annoncé ne soit pas le bon. Orascom, comme expliqué en détail dans une récente édition, nous a habitués en effet à livrer à l’opinion des chiffres absolument fantaisistes. Nous croyons même savoir à ce propos qu’à la suite de l’entretien accordé à un journal algérien par le DG de Djezzy,Thamer Al Mahdi, une enquête aurait été déclenchée par l’ARPT (Autorité de régulation de la poste et télécommunication). Les chiffres donnés par celui-ci, confirmant au demeurant que depuis le départ de son directeur technique il ne semble plus maîtriser grand-chose, il apparaît que soit le nombre d’abonnés de Djezzy ne dépasse pas les 10 millions, soit qu’il a opéré des transferts de fonds illégaux vers l’étranger, soit que son ARPU est nettement inférieur à celui qui a été déclaré. Dans les trois cas de figures, Djezzy risque d’avoir maille à partir avec les autorités algériennes. Manque de pot, ces déboires interviennent au moment où la campagne pour le boycott du groupe continue de battre son plein. Outre le fait que ce groupe détient 9 % de parts dans une entreprise sioniste (au sein de laquelle il a injecté la bagatelle de 150 millions de dollars, réalisant au passage le plus important investissement arabe au sein des territoires palestiniens occupés), de récentes déclarations faites par Naguib Sawiris, rapportées par la presse égyptienne, apportait un soutien sans ambages au régime Moubarak et aux maronites (dont il fait lui-même partie)..Tout le monde sait que Moubarak a été l’allié des sionistes et qu’il continue de l’être à ce jour dans l’agression menée contre Ghaza ainsi que les criminels embargos qui ont précédé et suivi celle-ci. Ainsi, de nombreux arabes et musulmans, notamment en Algérie, ont changé d’opérateur depuis le déclenchement de cette campagne menée via des messages mails avec des adresses permettant d’accéder directement aux sites confirmant l’ensemble de ces faits. La seule chance qui restait à Orascom pour sauver ses meubles était de revendre Djezzy, un groupe dans lequel il a cessé d’investir depuis plus d’une année et pour lequel il a même décidé de réduire de manière drastique son « plan communication », jadis fer de lance de celuici, notamment dans les attaques « commandées » contre les concurrents gênants. Thamer Al Mahdi ne semble avoir aucune autre mission que la conclusion de cette vente, autour de laquelle pas mal d’encore et de salive avaient coulé il y a de cela plus de six mois. Ce sont les autorités algériennes qui semblent s’être opposées à cette session, ce qui met le groupe dans la position la plus délicate qui soit. Enfin, cerise sur le gâteau, Naguib Sawiris a annoncé dans une conférence de presse au Caire, et à laquelle la presse algérienne n’a pas été conviée, avoir perdu beaucoup d’argent à la suite des pertes et chutes d’actifs et d’actions générées par la crise financière et économique mondiale. Retirant ses propres fonds de la City américaine, il a procédé à leur transfert vers des banques françaises, ordonnant à ses filiales algérienne et bangladeshi d’en faire autant. Sawiris, qui n’affiche plus ce profil de conquérant hautain, a au contraire souligné qu’il vendrait bien ses actions s’il venait à trouver acquéreur. Celles-ci ont chuté pour rappel de près de 65 % depuis le début de la crise financière mondiale fin 2008. ( source..Le Courrier d’Algérie)..27.01.09

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* Les recettes de la fiscalité ordinaire devront augmenter de plus de 20% à la fin 2008 par rapport à l’année dernière pour s’établir à près de 750,6 milliards de dinars (contre 620,3 milliards de dinars en 2007), soit un recouvrement supplémentaire de l’ordre de 130 milliards de dinars au titre de 2008, a indiqué hier le directeur général des impôts. Les impôts sur les salaires représentent 45,5%, alors que ceux sur les revenus et bénéfices des commerçants, entrepreneurs individuels et sociétés représentent 54,5%, a précisé le DGI. ( 25.11.08)

* FMI.. une bonne note à l’Algérie  -  Dans un climat mondial morose, pour ne pas dire déprimé, le FMI vient de   gratifier l’Algérie d’une bonne note pour la conduite de sa politique économique et financière et lui prédit de meilleures perspectives. Alors que le reste du monde, notamment les pays développés, est confronté à la baisse de la croissance, l’aggravation du chômage et la relance de l’inflation, l’Algérie, selon l’institution de Bretton Woods, affiche un cadre macro-économique satisfaisant et surtout des perspectives prometteuses. Son analyse et ses appréciations s’appuient sur des données objectives. Malgré la relance de l’inflation au niveau mondial, l’Algérie est arrivée à maîtriser les pressions inflationnistes. C’est  un résultat remarquable quand on sait que l’inflation au niveau national est nourrie par l’inflation importée. Cependant, il faut souligner que la maîtrise de l’inflation est aussi le résultat de la cohérence des politiques budgétaires, monétaire et du taux de change. Dans un monde déjà touché par la récession, l’on annonce en effet un recul de la croissance au niveau mondial cette année et l’année prochaine, l’Algérie affiche un taux de croissance de 4,50 %. C’est effectivement un résultat appréciable quand on sait que la récession a déjà frappé des pays, comme ceux de la zone euro où l’on s’attend à des taux en dessous de 1 %. La croissance algérienne est plus “saine” car elle est nourrie par les investissements publics. Elle échappe donc aux aléas de l’environnement mondial. Concernant les échanges extérieurs et malgré l’évolution en dents de scie du prix  du baril, observée ces dernières semaines, le solde de la balance des paiements est toujours largement positif puisqu’il s’établira à 28 milliards  de dollars en 2008 contre 22,8 milliards en 2007. Grâce à ce solde, l’Algérie augmente constamment ses réserves de change.(13.10.08)

* Le Gouvernement algérien examine la possibilité de création de grandes sociétés publiques dans l’industrie, a déclaré le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar… Le Gouvernement semble ainsi décidé à mettre le paquet, selon lui, pour la promotion et la relance de l’investissement public dans le secteur industriel. Pour ce faire, la possibilité de création de grandes sociétés publiques dans l’industrie, est actuellement à l’examen . Il dira à cet effet que « rien n’empêche la création de sociétés économiques publiques suivant la capacité économique et les avantages qu’offrent nombre de secteurs ». Il citera dans ce contexte les secteurs de la pétrochimie, l’industrie mécanique et la sidérurgie qu’il qualifie de « profitables pour l’Algérie ». Des secteurs, à même, d’assurer le redéploiement et la structuration du secteur public commercial tout comme l’industrie du ciment et les produits pharmaceutiques sur lesquels se focalise actuellement l’attention de l’Etat pour atteindre cet objectif réclamé de surcroît par nombre d’acteurs sur la scène nationale, notamment les chefs d’entreprises publiques qui ont souligné la nécessité de l’intervention en urgence des pouvoirs publics pour sauver « ce qui reste » du secteur étatique et lui redonner ainsi vie. Un cri de détresse qui semble avoir été écouté puisque pas moins de 220 EPE seront concernées par le soutien financier décidé par le Gouvernement, ce changement de cap est motivé par le souci d’assurer le développement de l’appareil industriel national et hisser sa compétitivité à un rang appréciable. Le ministre a indiqué dans ce sillage que les plans et programmes appliqués par certains pays en voie de développement ayant des spécificités proches de la structure économique de l’Algérie comme la Tunisie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Venezuela et la Turquie, sont étudiés par le Gouvernement.. (10.10.08)  * — La construction du barrage de Taghrisset, dans la commune de Yabous (w. de Khenchela) a été confiée à une entreprise italienne qui vient de remporter l’appel d’ofres international lancé par le ministère des Ressources en eau, a-t-on appris de la direction de l’hydraulique.(18.09.08).° Crise des subprimes : 512 milliards de dollars envolés en fumée chez les banques.Les banques et sociétés de services financiers ont déprécié pour 512 milliards de dollars d’actifs depuis le début de la crise, née aux États-Unis, des prêts immobiliers à risque.Voici dans l’ordre les principales pertes par institution financière, d’après les montants :- Citigroup 55,1 milliards de dollars - Merrill Lynch 52,2 milliards - UBS 44,2 milliards- HSBC 27,4 milliards- Wachovia 22,7 milliards - Bank of America 21,2 milliards- Washington Mutual 14,8 milliards- IKB Deutsche Industriebank 14,5 milliards

- Morgan Stanley 14,4 milliards

- JPMorgan Chase 14,3 milliards

- Lehman Brothers 13,8 milliards

- Royal Bank of Scotland 13,8 milliards

- Deutsche Bank AG 10,2 milliards

- Credit Suisse 10,1 milliards

- Wells Fargo 10,0 milliards

- Crédit Agricole 8,6 milliards

Sur ce total, 260 milliards de dollars de dépréciations ont été effectués par des sociétés américaines, 227 milliards par des banques européennes et 24 milliards par des groupes asiatiques. (10.09.08). 

 Alger -7 juillet 08 – Mise en adjudication de 61 sites miniers.. L’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) vient de lancer un avis d’appel d’offres relatif à l’attribution par adjudication de 61 sites miniers situés dans 26 wilayas..portant sur une grande diversité de matières premières. Il s’agit essentiellement de matières pour  ciments, agrégats, argiles, gypse, pierres décoratives, pierres semi-précieuses, dolomie, pouzzolane et sables.Le délai de retrait des cahiers de charges est fixé jusqu’au 20 juillet 08. Il y a dèjà deux semaines, l’ANPM a attribué 12 sites miniers, concernant l’exploration de gisement de diamants, or, cuivre, plomb, zinc, wolfram et sel.

* Oran -6juillet08- Une usine de dessalement à El-Magtaà – Algerian Energy compagny, filiale de Sonatrach et Sonelgaz, et le groupe singapourien “Hyflux” ont signé dimanche 6 juillet plusieurs contrats portant sur la réalisation d’une station de dessalement d’eau de mer à El-Magtaà, près d’Arzew, dans la wilaya d’Oran. D’une capacité de 500.000 mètres-cubes/jour, cette station couvrira les besoins de 5 millions de personnes à raison de 100 litres d’eau par jour pour chacune d’elles. Elle sera opérationnelle au début de 2011.

* Un production de 2,8 millions de quintaux de pomme de terre (saisonnière et fin de saison) est attendue dans la wilaya d’El Oued, sud algérien, un produit entièrement Bio, au titre de la saison agricole 2007-2008.. à cet effet, une surface de 10.925 ha a été ensemencée de ce légume trèe prisé. C’est une production importante qui devrait satisfaire le marché local et national en ce produit de large consommation.La culture de la pomme de terre dans la wilaya d’El Oued est exploitée par plus de 3.500 agriculteurs, et elle a généré plus de 25.000 emplois.

* Les Australiens sont intéressés par le phosphate algérien. Selon des sources crédibles, des hommes d’affaires australiens mènent actuellement des négociations pour la réalisation d’une usine d’engrais phosphatés, d’une capacité de 150 millions de tonnes par an, en partenariat avec Ferphos, Sonatrach et Getax Australie.

* Le groupe égyptien El Sewedy Càble, compte investir 50 millions de dollars en Algérie, pour la réalisation d’une usine de cablerie qui produira des fils et des cables électriques, et des conducteurs aériens.Elle sera située dans la zone industrielle d’Ain Defla et sera opérationnelle en 2008 avec une production initiale de 12.000 tonnes par an et atteindra 15.000 tonnes en 2009.

* La société algérienne d’assurances- SAA-va étre privatisée; et des compagnies étrangères, dont Axe, sont intéressées par cette mesure. L’intéret porté à la -SAA-, réside dans le fait qu’elle est la seule compagnie d’assurances algérienne possédant un parc mobilier et immobolier sur tout le territoire national. Mais on parle déjà de réduction du personnel. Des assureurs européens, italiens, britanniques, espagnols et Américains sont intéressés par cette société.

* Les échanges commerciaux entre l’Algérie et les Etats Unis, durant les 11 premiers de l’année 2007, ont atteint un chiffre record de 19,469 milliards de dollars, soit une augmentation de 23 % par rapport à 2006. Ainsi, pour la 3 ème fois consécutive, les Etats unis occupent le 1 er rang des clients de l’Algérie, suivis de l’Italie, de l’Espagne, de la France et du Canada.

* La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a annoncé la mise en service des autorails intervilles à partir du 10 mars 2008. Ces trains relieront les wilayas de Sétif à Alger, et Tlemcen à Oran. Ces dessertes par autorail, qui offrent un transport moderne et performant, seront assurées en navettes à des horaires bien étudiés correspondant aux besoins de la clientèle. A cet effet, une commande de 17 autorails, d’un montant de 102 millions d’euros, sera entièrement satisfaite d’ici la fin de l’année en cours.

* En France, l’INC, après enquète de vérification des prix, a constaté une flambée des prix de certains produits alimentaires, entre fin novembre 2007, et début janvier 2008, les hausses atteignant parfois près de 50 %, avec notamment 31 % à 45 % d’augmentation pour les pattes(spaghettis), 17 % à 40 % pour les yaourts, etc.. Le chef du gouvernement français a déclaré : “il y a des excès réels, c’est incontestable..il y a des prix qui augmentent de façon tout à fait excessive, alos mème que la matière première ne justifie pas cette augmentation.

* Le capital social de l’Entreprise nationale des grands travaux pétroliers ( ENGTP) a été augmenté de 6,39 milliards de DA, contre 2,79 milliards de da, précédemment. 12.000 actions nouvelles d’une valeur nominale de 300.000 da chacune, ont été créées, libérées et attribuées gratuitement à la société par actions “Sonatrach- Holding Services parapétroliers SPA. Le nouveau capital de l’ENGTP dont le siège est à Alger, est désormais divisé en 21.300 actions.

* Les deux compagnies publiques de transport aérien, Air Algérie et Tassili Airline, vont recruter 124 pilotes pour la première et 10 pilotes pour la seconde, selon des sources proches de ces compagnies; et cela pour renforcer les capacités d’encadrement technique en pilotes.

* Algérie- Une nouvelle loi, en rapport avec la réglementation des marchés publics, prévoit de nouvelles dispositions à introduire aux cahiers de charges relatifs aux appels d’offres nationaux et internationaux, faisant obligation aux opérateurs soumissionnaires de recruter la main-d’oeuvre locale et de respecter l’environnement lors de la réalisation de projets qui leur sont confiés.

* Les réserves de change officielles algériennes ont atteint, à fin 2007, le record de 110,18 milliards de dollars, contre 77,78 milliards de dollars en 2006. Sonatrach demeure la locomotive et le coeur de l’économie algérienne. Les importations algériennes en 2007, ont atteint 26,25 milliards de dollars, contre 20,68 milliards de dollars en 2006.

* Le contentieux franco-algérien sur les assurances, survenu quatre ans après l’indépendance de l’Algérie, semble trouver son épilogue ces jours-ci. Ce qui va permettre à des assureurs internationaux, notamment français, à investir directement dans cette activité en Algérie.

* L’or a atteint un nouveau record le 5 mars 2008 sur le marché deLondres, à 990,53 dollars l’once, dans la foulée d’une nouvelle dépréciation du dollar qui s’est échangé à 1,53 dollar pour un euro.

* La banque arabe, “Algerian Golf Bank”, lance le crédit à la consommation.. elle accompagne ses clients pour l’acquisition de logements et de véhicules, avec des taux d’intérét compétitifs.. et cela, après avoir commencé à accorder des crédits aux entreprises et à tous les investisseurs qui répondent aux critères exigés.

* ” Il faut arréter l’importation, encourager l’industrie pharmaceutique algérienne et ne pas mettre en doute les capacités de nos entrprises, a déclaré le président de l’Union nationale des opérateurs de pharmacie qui a précisé que la jeune industrie pharmaceutique algérienne est menacée par l’ouverture du marché à la concurrence étrangère”. Actuellement, l’Algérie importe pour plus de 1,8 milliard de dollars de médicaments.. et il y a 50 entreprises pharmaceutiques algériennes qui fabriquent 90 % des produits génériques.

* 337 entreprises algériennes ont été privatisées entre 2005 et 2008. L’expert algérien Abdelmalek Serrai a déclaré que “la décision du gouvernement de revoir sa politique de privatisation, n’est pas vide de sens, ajoutant qu’il existe une certaine opacité dans le système de privatisation.. Et afin d’éviter un massacre économique, l’expert propose de faire une pause dans le processus. Un autre expert estime  que certaines entreprises ne devaient pas ètre privatisées, en citant le cas de la cablerie de Chellif, ainsi que celui de la marine marchande. Il a mis des réserves quand à la gestion des programmes des mises à niveau par les experts étrangers, et recommande que cette opération soit prise en charge par des experts algériens, mieux informés des contraintes que rencontrent les PME.

* La ligne ferroviaire Oran-Tlemcen, par autorail, est assurée depuis le 10 mars 2008, avec six navettes aller et retour, d’une durée de 110 mn chacune, avec un arrèt à Sidi Bel Abbès. Le nouveau autorail est composé de trois rames avec une capacité d’accueil de 200 places, et atteint la vitesse de 120 km/h .

* Algérie.. Les entreprises de gestion des ports et abris de péche (EGPP ) ont lancé un appel a manifestation d’intéret pour des offres d’investissement dans 30 ports de péche,relevant de leur compétence.. concernant notamment des ateliers de constructions et de réparations navales, des halles a marées, des fabriques de glace, des entrepots frigorifiques, des comptoires de vente de matériel de péche et des piéces de rechange et enfin des foyers de pécheurs.

*Des avions canadiens bientot fabriqués en Algérie.. tel est l’objectif des pourparlers en cours entre des hommes d’affaires algériens et un constructeur canadien, pour l’achat du brevet de son “Super Cyclone”, petits avions de brousse faits d’aluminium.. brevet qui sera cédé en contrepartie de 8 millions de dollars canadiens.

* Alger- L’Office algérien interprofessionnel des céréales (oaic) assure que les approvisionnements du marché national en blé sont sécurisés, gràce aux stocks qu’il a constitués. Il est à souligner que le prix moyen du quintal de céréales sur les marchés internationaux est estimé à 7.000 da.. alors que l’Etat compte le céder aux minoteries à 2.280 da seulement, dans le cadre de la politique de subvention de ce produit.

*Dans un rapport récent de l’OCDE, les spécialistes de l’Organisation de coopération et de développement économique, ont brossé un tableau positif sur l’Algérie, en citant notamment les progrès réalisés par la réconciliation nationale, le programme de soutien à la relance économique, le programme complémentaire de soutien à la croissance qui ont eu, selon eux, des répercussions positives sur les conditions de vie des citoyens.. ils rappellent encore, les travaux d’envergure concernant, l’autoroute Est-Ouest longue de 1.200 km, ainsi que les travaux ferroviaires sur des distances de voies analogues. Le rapport insiste par ailleurs sur l’importance de l’action sociale de l’Etat.

– Les vers de terre rapportent à l’Irlande 700 millions d’euros par an, gràce à leur capacité à purger la terre des matières mortes, tout en libérant des nutriments. Ces vers de terre ont une valeur inestimable puisqu’ils aident à enfouir le fumier de bovins (neuf tonnes d’excréments rejetés en Irlande par sept millions de bovins) ..En prenant en compte leur contribution au labourage et à l’horticulture, les vers de terre pourraient rapporter plus d’un milliard d’euros, estriment les responsables irlandais.

– Algérie- Pour faire face aux menaces qui pèsent sur le cheptel à cause de la sècheresse, l’OAIC  compte importer 300.000 tonnes d’orge qui seront distribuées aux éleveurs, avec des prix subventionnés.. l’orge sera cédé à 1.500 da la tonne, alors qu’ils étaient contraints de le payer sur le marché libre entre 1.800 et 3.000 de le quintal.

– Durant les quatre premiers mois de l’année 2008, l’Algérie a réalisé un excédent commercial de 14,38 milliards de dollars, avec des exportations évaluées à 25,63 milliards de dollars, contre des importations de l’ordre de 11,25 milliards de dollars.

– Algérie.. L’Agenor ( Agence nationale de l’or) a annoncé le 18 mai 2008, la mise sur le marché local d’une nouvelle gamme de produits à base de métaux précieux, utilisés dans le secteur de la santé et autres, tels que le chlorure d’or et le nitrate d’argent de type analytique.. produits urilisés dans les laboratoires d’analyses des établissements hospitaliers.. ces  produits qui étaient importés jusqu’à ce jour par l’Algérie, sont dorénavant produits localement et sont conformes aux normes requises en matière de qualité.

 

 

 

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