crypto-monnaies, une arnaque?

**635 milliards de dollars partis en fumée

Bitcoin, Ether et Ripple ont perdu jusqu’à 92% de leur valeur

Depuis le sommet de ce que beaucoup considèrent comme étant une « bulle » des crypto-monnaies en janvier dernier, la chute des cours a été vertigineuse. A lui seul, le Ripple a perdu de 92% de sa valeur. Etat des lieux après 9 mois de déclin.

Bitcoin

Si vous aviez investi dans les crypto-monnaies au plus haut de la « bulle », en janvier dernier, la chute a été très lourde. Selon les chiffres communiqués par CoinMarketCap, la capitalisation boursière de toutes les crypto-monnaies est passée de 830 milliards de dollars (record du 7 janvier 2018) à seulement 195 milliards de dollars aujourd’hui. C’est donc 635 milliards de dollars qui sont partis en fumée, soit 80% du maximum jamais atteint.

**Le Bitcoin a chuté de 67%

Si l’on s’en tient aux principales devises électroniques sur marché, le constat n’est pas beaucoup plus glorieux. En l’occurrence, le fameux Bitcoin a atteint son pic à 19 345$ le 16 décembre 2017. Depuis, il est retombé de plus de 67% – à seulement 6 300$ aujourd’hui. Dans certains pays à forte instabilité politique, le Bitcoin est cependant pris d’assaut et son cours peut varier significativement : en Iran, il faut compter 24 000$ pour acheter une unité de la devise.

Si l’on regarde le graphique associé au cours de la devise, le mois de janvier a été terrible pour le Bitcoin qui flirtait avec les 6 900$. Malgré cela, le Bitcoin reste la plus grande devise virtuelle du monde avec une capitalisation boursière actuelle de 108 milliards de dollars.

**Si vous aviez investi 1 000€ dans le Bitcoin le 16 décembre 2017, il ne vous en resterait plus que 330€ aujourd’hui.

**L’Ether a perdu 86%

L’Ether est la deuxième crypto-monnaie la plus populaire du monde. Malheureusement, elle non plus n’a pas résisté à la dure loi des marchés financiers. Il aura fallu attendre le 13 janvier 2018 pour voir l’ETH atteindre son pic : 1 385$. Depuis, la chute a été encore plus lourde que celle du Bitcoin puisque le cours stagne aujourd’hui sous les 200$, autour des 196$.

Au total, la chute représente une baisse de 86% par rapport à son sommet historique. Au niveau de la capitalisation boursière, l’Ether est passé de 134 milliards de dollars à… 20 milliards de dollars. L’ether pourrait regagner en popularité si la bourse de Chicago se mettait à offrir des produits financiers sur la devise.

**Si vous aviez investi 1 000€ dans l’Ether le 13 janvier 2018, il ne vous en resterait plus que 140€ aujourd’hui.

**Le Ripple s’est effondré de 92%

Le Ripple est la devise qui a pris la plus grande déconfiture : le 4 janvier 2018, la crypto-monnaie franchissait les 3,29$ (voire même 3,77$ sur certaines plateformes d’échange). Aujourd’hui, elle lutte péniblement autour des 0,27$ par XRP. Cela représente une chute de 92%.

La capitalisation boursière est passée approximativement de 141 milliards de dollars à seulement 10 milliards de dollars. Le PDG de la société à l’origine de Ripple, qui a été pendant quelques semaines l’un des 10 hommes les plus riches du monde avec une fortune évaluée à 37 milliards de dollars. Depuis, sa fortune a fondu comme neige au soleil.

***Si vous aviez investi 1 000€ dans le Ripple le 4 janvier 2018, il ne vous en resterait plus que 80€ aujourd’hui.

**Le Litecoin a perdu 86%

Comme l’Ether, le Litecoin a enregistré une chute de 86% depuis son pic, le 12 décembre 2017. Chaque coin s’échange aujourd’hui autour des 54$, alors qu’il est monté à 401$ à la fin de l’année dernière.
La devise électronique qui a longtemps été dans le Top 3 des crypto-monnaies en termes de capitalisation boursière, est depuis retombé en 7ème position. Sa capitalisation est aujourd’hui légèrement supérieur à 3 milliards de dollars.
**Si vous aviez investi 1 000€ dans le Litecoin le 12 décembre 2017, il ne vous en resterait plus que 140€ aujourd’hui.

*source: presse-citron.net / lundi 10 septembre 2018

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*La Chine a déclaré la guerre au bitcoin

crypto-monnaies, une arnaque?

mis à jour 25.06.2021

L’offensive menée par la Chine contre les cryptomonnaies, bitcoin en tête, a eu pour effet de faire chuter les cours

La Chine a déclaré la guerre au bitcoin. Vivant une relation tumultueuse depuis des années avec les cryptomonnaies, dont évidemment avec la plus célèbre d’entre elles, l’Empire du Milieu passe à l’offensive depuis plusieurs semaines. Après avoir interdit aux institutions financières, banques et entreprises de paiement d’utiliser des cryptomonnaies, Pékin s’en prend désormais aux fermes de minage situées sur son sol.

​Pour mémoire, il s’agit de bâtiments accueillant de puissants ordinateurs et serveurs informatiques effectuant les calculs complexes qui permettent d’enregistrer les transactions de bitcoin dans la blockchain. À l’instar d’Elon Musk, patron de Tesla et Space X, le parti communiste chinois se dit préoccupé par l’impact environnemental des fermes de minage qui utilisent une quantité considérable d’électricité. Une récente étude de Deutsche Bank l’estime au niveau de la consommation annuelle de la Suisse.

**La Chine tout en contrôle

Mais la variable écologique est loin d’être seule dans l’équation. «Les transactions et la spéculation sur les cryptomonnaies perturbent l’ordre économique et financier, accroissent le risque d’activités criminelles telles que les transferts d’actifs transfrontaliers et le blanchiment d’argent», a indiqué la Banque centrale chinoise.

Au micro de Sputnik, Philippe Herlin, spécialiste du bitcoin et économiste qui n’a jamais caché son libéralisme, assure que l’attitude de Pékin démontre ce qu’incarne la doyenne des cryptomonnaies: «la liberté». D’après lui, la Chine, qui «hésitait», a décidé de pencher clairement du côté du «contrôle social» face au bitcoin.

«Si le bitcoin ne permet pas de faire des transactions totalement anonymes, cela l’est toujours plus qu’avec une carte bancaire classique. De plus, il permet de faire des virements à l’étranger et donc de contourner le contrôle des changes mis en place par Pékin», explique-t-il.

Il rappelle que le yuan est indexé sur le dollar avant de poursuivre son analyse: «Il est donc important pour la Banque centrale chinoise que le moins de transactions possible lui échappent de façon à contrôler cet ancrage du cours de la monnaie avec le billet vert.»

L’auteur de J’achète du bitcoin (Éd. Eyrolles) explique donc l’offensive chinoise sur le bitcoin par la crainte que ce dernier puisse remettre en cause le contrôle des changes si cher à Pékin. Il note également la volonté de la Chine de mettre en place un cryptoyuan, qui ne ferait qu’augmenter le contrôle social existant au sein de l’Empire du Milieu.

«Cela ferait drastiquement baisser la circulation de cash et le gouvernement chinois serait donc en mesure de connaître la quasi-totalité des dépenses de ses citoyens», lance Philippe Herlin.

D’après l’expert, les autorités peuvent tolérer que les Chinois possèdent un peu de bitcoins comme investissement, mais ne veulent pas qu’ils l’utilisent comme monnaie de transaction.

Même son de cloche du côté de Brand Arvanaghi, ancien ingénieur d’échange de cryptomonnaies et cité par le site Cointribune. Il estime que les cryptomonnaies «font frissonner» les nations comme la Chine.

D’après lui, le bitcoin est loin d’être enterré. Il va même plus loin en déclarant qu’il s’agit ni plus ni moins de «la plus grande réserve de valeur de l’histoire de la planète Terre.» Des mots forts qui ne choquent pas Philippe Herlin:

–«On peut considérer que le bitcoin va dépasser l’or», estime l’économiste.

Il rappelle cependant que le marché de la célèbre cryptomonnaie pèse environ un dixième de celui de l’or, qu’il estime à «10.000 milliards de dollars». Passé un temps au-dessus des 1.000 milliards de dollars, le marché du bitcoin a souffert de la chute de ses cours. Ce 25 juin, il dépasse «seulement» les 600 milliards de dollars, selon le site spécialisé Cryptoast.

**Des impressions monétaires «délirantes»

Mais l’économiste sollicité par Sputnik note un avantage conséquent de la cryptomonnaie par rapport au métal jaune: sa facilité de déplacement.

*«L’or est compliqué à déplacer, car cela prend du temps et coûte cher et les certificats qui s’échangent sur les marchés et sont censés prouver la détention d’une quantité donnée d’or reste du papier», souligne l’expert.

Philippe Herlin estime que le statut immatériel du bitcoin permet de facilement le transférer: «cela le rend plus efficace que l’or. D’autant plus que le fait que les unités ne dépasseront jamais 21 millions rend impossible toute planche à billets au même titre que l’or dont on ne trouve que des quantités limitées chaque année.»

«C’est l’opposé des Banques centrales, dont les impressions monétaires sont délirantes. Le bitcoin est donc une réserve de valeur au même titre que l’or, mais il est un moyen de paiement plus facile à utiliser», poursuit-il.

En attendant, l’attitude de la Chine vis-à-vis du bitcoin continue de bousculer le marché. Pékin vient de suspendre le minage dans le Sichuan (sud-ouest), qui était jusqu’ici en pointe dans ce domaine, en raison notamment du faible coût de l’électricité. D’autres décisions semblables ont été prises et ont touché plusieurs régions de l’Empire du Milieu.

Résultat? De nombreux mineurs ont déjà ou souhaitent quitter la Chine pour d’autre pays plus accueillants, comme le Kazakhstan. C’est notamment ce qu’a fait la firme chinoise BIT Mining qui est cotée en Bourse aux États-Unis. Elle a annoncé le 21 juin avoir transféré 320 machines au Kazakhstan depuis le Sichuan. Elle compte en expédier prochainement 2.600 autres.

**Minage du bitcoin, enjeu géopolitique

Mais un autre pays se tient en embuscade pour accueillir les mineurs chinois éconduits: les États-Unis. Le gouverneur du Texas s’est déjà dit favorable aux activités de minage. Interrogé par l’AFP, Nic Carter, du fonds américain de capital-risque Castle Island Ventures, a assuré que «les mineurs vont prendre cela en compte.» «Le principal danger pour eux, ce n’est pas tant le prix de l’électricité que le risque politique», ajoute-t-il.

​Philippe Herlin note que l’intérêt pour le Texas est clair: récupérer une industrie avec toute l’activité économique que cela génère. Mais il voit plus globalement une volonté géopolitique de la part des États-Unis:

«Ils sont aujourd’hui une terre de minage sensiblement moins importante que la Chine. Cela ne correspond pas au statut de première puissance économique des États-Unis.»

Washington pourrait-il donc profiter de la fuite des mineurs observés en Chine pour rééquilibrer la balance? C’est l’analyse proposée par Philippe Herlin, qui pense que la volonté affichée des États-Unis de pratiquer un minage plus écologique sert de prétexte à leur véritable objectif: mettre la main sur une partie importante du minage international.

Il rappelle qu’à l’époque de l’étalon-or, les pays qui en possédaient beaucoup étaient des pays puissants. «Les États-Unis veulent reproduire cela avec le bitcoin. Ils profitent déjà du fait que de nombreux détenteurs institutionnels et particuliers de bitcoin soient Américains. Avoir sur leur sol une grosse partie des opérations de minage ne ferait que renforcer leur statut de superpuissance économique», poursuit-il.

Quand on sait que le Global Times estime que 90% des capacités de minage chinoises sont aujourd’hui à l’arrêt, l’on se dit que les États-Unis ont une carte à jouer. Pour le moment, Nic Carter prédit une année au ralenti en raison des relocalisations: «les transactions vont se faire plus lentement, probablement pendant quelques mois.»

Ce 25 juin à 15h02, le cours du Bitcoin atteignait 33.037 dollars, soit une baisse de 2,89% sur 24h, d’après Cryptoast. Nous sommes très loin du record à plus de 60.000 dollars enregistré en avril. Mais pour Philippe Herlin, sa mauvaise forme actuelle n’est que passagère. Il se dit «très optimiste» pour l’avenir de la cryptomonnaie et considère que le relatif prix bas doit pousser à l’achat.

«On est qu’au début de l’histoire. Le cours du bitcoin est très volatil et quand l’on en achète, il faut fixer un horizon à trois ou quatre ans», conclut l’économiste.* source: sputniknews-  25.06.2021

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*Le bitcoin s’approche de «la croix de la mort»

La valeur du bitcoin a diminué de plus de 600 dollars en une nuit. La cryptomonnaie se négocie maintenant à 7.600 dollars, soit son niveau le plus bas depuis 35 jours. Pour certains, il s’agit d’une «Croix de la mort», c’est-à-dire une confirmation statistique de tendances à plus long terme. En clair: une baisse sans espoir de redressement.

Le cours BTC/USD marque une forte baisse de la zone des 8200 dollars vers les 7850/7800 dollars, où il trouve encore un peu de soutien actuellement, relate le portail d’actualités économiques PFX de l’Université du Forex.

En dessous, le BTC pourrait reculer en direction des 7700 et 7600 USD, avant le seuil des 7500, puis des 7200. À la hausse, une valeur au-dessus des 7950/8000 dollars pourrait relancer la dynamique en direction des 8100, 8150 et 8250 dollars.

Le prix du bitcoin a approché pour la dernière fois les 9.000 USD il y a près d’une semaine, le 15 mai, alors qu’il se négociait à 8.850 dollars, sans cependant réussir à dépasser cette barre, après quoi son prix a dégringolé.

Plusieurs analystes ayant auparavant estimé que le bitcoin devait grimper à 10.000 dollars, de nombreux traders et investisseurs se sont assis en retenant leur souffle, espérant que la cryptomonnaie atteindrait à nouveau une valeur cinq chiffres et prouverait au monde que ce n’était pas un hasard, et que son cours en décembre dernier n’était pas juste une occurrence aléatoire, indique le site Crypto Currency News.

Le bitcoin faiblit donc, mais la zone de support des 7800/7700 dollars doit céder pour décider du destin à long terme de cette monnaie virtuelle.**sputniknews /  24.05.2018

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*John McAfee, fondateur du logiciel McAfee, trouvé mort dans sa cellule de la prison de Barcelone

**s’est-il suicidé en prison ? ou bien, il a été éliminé ?

Image dans Infobox.

John McAfee, né le 18 septembre 1945 à Cinderford (Angleterre) et mort le 23 juin 2021 à Sant Esteve Sesrovires (Espagne), est un informaticien américain et fondateur du logiciel McAfee. Il est l’un des principaux créateurs du logiciel antivirus et également développeur d’un scanner antivirusÀ plusieurs reprises, il est soupçonné de divers crimes principalement liés au trafic de stupéfiants . Recherché par Interpol, il est arrêté le 6 octobre 2020 en Espagne pour des accusations de fraude fiscale portées par le département de la Justice des États-Unis. John McAfee est trouvé mort dans sa cellule de la prison de Barcelone, alors qu’il attendait une probable extradition vers les États-Unis. Les autorités évoquent un suicide.

*diverses sources et médias- 23 juin 2021

*l’annonce du suicide de John McAfee, a été accueillie avec scepticisme par beaucoup de gens au courant de ses déboires. il avait déclaré à plusieurs reprises que l’on cherchait à l’éliminer et qu’il n’avait nullement l’intention de se suicider. Il prétendait savoir qui est derrière la création du bitcoin . 

***John David McAfee naît le 18 septembre 1945 à Cinderford en Angleterre1 et grandit à Salem en Virginie. En 1967, il obtient un baccalauréat universitaire en mathématiques au Roanoke College (en), ainsi qu’un doctorat honorifique en 2008. 

John McAfee est d’abord employé à l’Institute for Space Studies de la NASA à New York, entre 1968 et 1970. Par la suite, il travaille pour Univac en tant que développeur de logiciel et plus tard pour Xerox comme développeur de système d’exploitation. En 1978, il rejoint Computer Sciences Corporation en tant que consultant en logiciel. Dans les années 1980, alors qu’il est employé chez Lockheed, il obtient la copie d’un virus nommé Brain et tente de créer un moyen de le détruire.

En 1987, John McAfee fonde McAfee Associates, une compagnie de logiciels antivirus2. En 1989, il démissionne de Lockheed et commence un travail à plein temps chez McAfee Associates depuis chez lui à Santa Clara (Californie). La compagnie s’implante dans l’État du Delaware (paradis fiscal) en 19922. Il démissionne en 19943. La société est vendue à Intel en 2010.

En juin 2013, il réalise et diffuse une vidéo humoristique dans laquelle est expliqué comment désinstaller McAfee4,5. Cette vidéo, particulièrement provocatrice où l’on voit John McAfee prendre de la drogue et être avec des prostituées, avait été visionnée par plus de 10 millions d’internautes6. En mai 2016, il devient CEO de MGT Capital Investments, fonds d’investissement dans les nouvelles technologies.

Lassé par ses nombreuses excentricités, le président d’Intel (détenteur de l’antivirus McAfee), annonce en 2014 que le nom McAfee va être abandonné au profit de Intel Security7. John McAfee s’est dit réjoui de cette décision, considérant que son nom était associé au « pire logiciel du monde »6.

John McAfee est également engagé politiquement. Proche du Parti libertarien, il échoue en 2016 puis en 2020 à être le candidat désigné par le parti pour l’élection présidentielle8.

Début mars 2021, selon le ministère américain de la Justice, il est inculpé pour fraude et complot de blanchiment d’argent en lien avec deux stratagèmes basés sur une crypto-monnaie9. Résidant en Espagne, il y est placé en détention provisoire depuis son arrestation en octobre 2020, dans l’attente de son extradition éventuelle.

Le 23 juin 2021, l’audience nationale espagnole, tribunal chargé de ce type d’affaires, annonce autoriser son extradition vers les États-Unis afin qu’il y soit jugé. Quelques heures après cette annonce, le quotidien espagnol El País annonce que John McAfee s’est suicidé dans sa cellule de la prison de Barcelone, à l’âge de 75 ans10,11,12.

*Poursuites judiciaires[modifier | modifier le code]

Le 30 avril 2012, sa propriété à Orange Walk Town, au Belize, a été prise d’assaut par un raid du GSU (Gang Suppression Unit (en)), une unité spéciale de la police bélizienne. Un communiqué de presse du GSU déclare qu’il a été arrêté pour trafic de drogues et possession d’armes. Il a été libéré quelques heures plus tard, sans poursuites. Le porte-parole de la police, Raphael Martinez, a confirmé que McAfee était simplement suspecté.

Le 12 novembre 2012, la police bélizienne commence une enquête sur John McAfee comme personne impliquée dans le meurtre de l’expatrié américain Gregory Viant Faull, retrouvé mort par balles le 10 novembre 2012 dans sa maison à Ambergris Caye.

Il est arrêté par la police le 5 décembre 2012 et hospitalisé au Guatemala13,14. Expulsé du pays, il arrive en Floride le 12 décembre 201215.

En 2015, il est arrêté dans l’État du Tennessee pour conduite et possession d’une arme à feu sous l’emprise de stupéfiants16.

En juin 2019, après avoir déclaré qu’il ne payait pas ses impôts depuis huit ans, il quitte le territoire des États-Unis et menace le gouvernement américain de dévoiler des cas de corruption s’il est poursuivi17.

Le 3 octobre 2020, il est arrêté à l’aéroport international de Barcelone pour des accusations d’évasion fiscale. Dans un communiqué, le Département de la Justice des États-Unis lui reproche de n’avoir produit aucune déclaration de revenus entre 2014 et 201818. Il est placé en détention provisoire en Espagne dans l’attente de son extradition vers les États-Unis19. Le 23 juin 2021, il s’est supposément suicidé dans sa cellule dans une prison à Barcelone.

John McAfee a enseigné le yoga21 et a publié de nombreux ouvrages dans ce domaine22.

Il est marié à partir de 2013 avec Janice McAfee, une ancienne prostituée qu’il a rencontrée dans le quartier de South Beach à Miami – source: wikipedia

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Qui est le mystérieux inventeur du bitcoin ? 

Son pseudonyme est Satoshi Nakamoto… et voici tout ce que l’on sait de l’inventeur du célèbre bitcoin. Autrement dit, pas grand chose. Alors que le bitcoin a battu des records et s’est implanté comme une monnaie officielle, le mystère de son identité n’a toujours pas été percé. Pourtant, les théories abondent au sujet de l’individu, ou du groupe, qui a donné naissance à la première cryptomonnaie.

Le prix du bitcoin a atteint un nouveau record, le Salvador vient d’en faire une monnaie officielle, et des investisseurs sont prêts à hypothéquer leur maison pour acheter de la monnaie virtuelle. À l’heure où la « crypto » s’érige en quasi religion pour certains acheteurs et où le bitcoin est plus que jamais d’actualité, le mystère qui entoure la création de la monnaie cryptographique originelle persiste. Mais qui est donc l’introuvable créateur du célèbrissime bitcoin ?

Cet article n’aura assurément pas prétention à répondre à cette question, qui agite depuis des années les experts comme les amateurs de cryptomonnaies. L’aura de mystère qui entoure le pseudonyme de Satoshi Nakamoto est intacte, et contribue probablement à l’engouement actuel suscité par le bitcoin et ses successeurs.

LE MYSTÈRE RESTE ENTIER

Entre 2008 et 2010, le dénommé Satoshi Nakamoto conçoit le bitcoin, ainsi que le logiciel Bitcoin-Qt (aujourd’hui devenu Bitcoin Core). S’agissait-il d’un homme, d’une femme ou bien d’un groupe de personnes ? Le secret est bien gardé, d’autant plus qu’aucune trace de l’identité de Satoshi Nakamoto ne préexiste à ces dates. Selon les informations qu’il avait disséminées sur son profil, il (ou elle, ou ils, ou elles…) serait né en 1975.

En 2008, Satoshi Nakamoto réserve le nom de domaine bitcoin.org, et publie ses intentions dans un document en anglais : « Une version de l’argent électronique, purement conçue pour être peer to peer, permettrait de réaliser des paiements en ligne en les envoyant directement d’un pair à un autre, sans passer par une institution financière », écrit-il.

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**Un compte où dorment des milliards

C’est en 2010 que Satoshi Nakamoto publie son dernier message dans un forum. L’année suivante, il écrit à des contributeurs du bitcoin qu’il est « passé à autre chose » et ne reviendra probablement plus. S’il s’agissait d’une prophétie, elle semble s’accomplir puisque l’individu n’a depuis plus jamais donné signe de vie.

Sur son compte, cependant, le minage du bitcoin a continué. Jusqu’à atteindre une somme record en avril 2021. En effet, le 13 avril, la valeur du bitcoin est montée à 63 729,5 $ — soit l’équivalent de 53 518 €. À cette valeur, le 1,1 million de bitcoins que Satoshi Nakamoto possède sur son compte serait estimé à 42 milliards de dollars. Une somme qui ferait de lui la trentième personne la plus riche au monde, si l’on prenait pour référence le prestigieux classement établi par Forbes.

LES THÉORIES SUR SON IDENTITÉ SONT NOMBREUSES

« Il est probable que derrière le nom de Satoshi Nakamoto se trouve plutôt une personne ou une organisation américaine. Il existe plusieurs théories sur son identité, mais il y a peu de chances qu’on découvre de qui il s’agit », observe Jean-Paul Delahaye, mathématicien, informaticien et professeur à l’université de Lille 1.

Il existe un fascinant parallélisme entre, d’une part, la dimension énigmatique accordée aujourd’hui au bitcoin, et l’histoire même de son invention. Ludovic Desmedt, professeur de sciences économiques à l’université de Dijon, développe cette idée : « Les théories autour de la naissance du bitcoin sont liées au contexte dans lequel la monnaie a été créée, et l’idée que c’était une monnaie qui échappe aux banques. On a même pu parler de communauté crypto anarchiste. Ce sont des idées qui circulaient depuis plus de vingt ans. »

**Un contexte favorable

Satoshi Nakamoto aurait ainsi bénéficié d’un contexte favorable. « Il y a avait déjà eu des tentatives, mais cette période des années 2008 et 2009 a favorisé l’image que les banques faisaient n’importe quoi et alimenté le désir de changement. C’est avant tout une histoire de timing. Néanmoins, l’aspect mythologique associé au bitcoin n’est pas nouveau dans l’histoire de la monnaie », poursuit Ludovic Desmedt. Et comme dans toute mythologie, ses adeptes sont tentés d’en comprendre les mystères : la traque de Satoshi Nakamoto commence donc.

« Le visage derrière le bitcoin. » En 2014, Newsweek pense avoir mis la main sur le véritable Satoshi Nakamoto. Le magazine américain interroge un dénommé Dorian Satoshi Nakamoto, présenté comme l’inventeur de la cryptomonnaie. Mais le jour même, l’homme en question dément ces affirmations. S’il confirme avoir été ingénieur, il affirme surtout « ne pas avoir de lien avec le bitcoin. » Mauvaise pioche.

En 2015, ce sont des journalistes de Wired qui pensent avoir trouvé qui se cache derrière le pseudonyme de Satochi Nakamoto. L’article désigne clairement l’entrepreneur australien Craig Steven Wright, indiquant que certains indices invitent à le considérer comme un candidat sérieux à la paternité du bitcoin.

POUR PROUVER SON IDENTITÉ, L’INVENTEUR DU BITCOIN DEVRAIT UTILISER SA CLÉ PRIVÉE

« Craig Steven Wright a prétendu être Satoshi Nakamoto, complète Jean-Paul Delahaye. Or, pour prouver l’identité de l’inventeur du bitcoin, il faudrait que celui-ci envoie un message en signant avec une clé privée. » Les clés PGP, retrouvées dans les documents envoyés au journalistes, étaient vraisemblablement antidatées.

L’universitaire voit en Nick Szabo un candidat un peu plus sérieux que les autres, bien que cette théorie soit également à considérer avec du recul. Entre 1995 et 2005, cet ancien activiste développe une monnaie décentralisée appelée Bit Gold. Un précurseur du bitcoin ? L’intéressé s’est défendu d’être à l’origine de la première cryptomonnaie.

QUELQU’UN QUI SE CACHE

« Il a écrit des textes scientifiques sur la monnaie numérique, il aurait pu être en position de l’inventer. L’étude des caractéristiques stylistiques de son anglais a été comparé à un texte écrit par Satoshi Nakamoto. Ce n’est pas une preuve définitive, mais c’est un bon candidat, d’autant plus qu’il est très difficile d’avoir des informations sur lui… Il n’existe qu’une seule photo de lui, de mauvaise qualité. Voilà quelqu’un qui se cache, ce qui semble plutôt étrange. »

Hal Finney figure aussi parmi les pistes les moins improbables. Ce développeur est le premier à avoir reçu une transaction en bitcoin, de la part de Satoshi Nakamoto. « Il a participé à la naissance du bitcoin, sans prétendre être Satoshi Nakamoto. Il était proche des premiers développements de la crypto-monnaie », note Jean-Paul Delahaye. On retrouve d’ailleurs un échange entre les deux individu en 2008.

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**Qui a la clé du compte ?

Les interrogations qui entourent l’identité du créateur du bitcoin amènent également à soulever un autre mystère : pourquoi le compte de Satoshi Nakamoto n’a-t-il jamais été touché ? « Ce compte détient aujourd’hui environ 5 % des bitcoins existants, précise Jean-Pierre Delahaye. On peut penser à plusieurs explications qui permettraient d’expliquer pourquoi ce compte n’a jamais bougé. D’abord, on pourrait supposer qu’il n’appartenait qu’à une personne, qui — et ce serait bien dommage pour elle — en a perdu la clé. »

L’immobilisme qui caractérise le compte de Satoshi Nakamoto renforce la thèse que l’inventeur du bitcoin ne serait pas une personne isolée, mais un groupe. « Il pourrait s’agir de quatre ou six personnes, qui se seraient partagées chacune un morceau de la clé. L’un d’entre eux serait mort, le plus probable étant que ce soit Hal Finney. L’autre hypothèse est que l’un des membres du groupe détient la clé d’Hal Finney, et fait du chantage aux autres en demandant plus des 2/6ème du total. »

LES INVENTEURS DU BITCOIN ONT PU SE PARTAGER LA CLÉ

Ludovic Desmedt évoque une autre théorie, quelque peu étonnante, selon laquelle un consortium d’entreprises leader de la technologie serait en fait l’inventeur de la monnaie. Samsung, Toshiba, Nakamichi et Motorola… mises bout-à-bout, les premières lettres de leur nom forment le pseudonyme Satoshi Nakamoto.

Terminons par la dernière théorie en date, et pas la moins abracadabrante : Elon Musk serait l’inventeur du bitcoin, selon cet étudiant en informatique à l’université de Yale. « C’est n’importe quoi, il n’a pas du tout le profil, répond Jean-Paul Delahaye. Le plus probable reste qu’il s’agisse d’une personne ou d’un groupe de personnes travaillant dans le domaine des monnaies numériques. » – source: numerama.com/ Nelly Lesage , 17 juin 2021

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