*2ème Forum économique méditerranéen-Rome

 *Une opportunité d’affaires pour le patronat algérien.

En prévision de la 2ème édition du Forum économique méditerranéen qui se tiendra à Rome (Italie) les 25 et 26 février prochain, l’Institut italien pour le commerce extérieur (l’ICE) a abrité, hier, une conférence de presse animée par Samuele Porsia, directeur de l’Institut en présence de Giampaolo Cantini, ambassadeur d’Italie en Algérie; Habib Yousfi, président de la Confédération générale des chefs d’entreprise algériens; Réda Hamiani, président du forum des chefs d’entreprise ainsi que Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l’association professionnelle des banques et établissements financiers ABEF. L’objectif de la présente édition du Forum, aux dires de Samuele Porsia, est de renforcer les relations économiques avec les pays méditerranéens et d’approfondir les possibilités de coopération industrielle et d’investissement pour les entreprises italiennes avec leurs homologues du bassin méditerranéen et plus particulièrement avec les entreprises algériennes. Cette rencontre, selon lui, présentera à coup sûr une nouvelle opportunité de rencontres et d’échanges d’expériences et sera certainement une occasion pour toutes les entreprises désireuses d’établir des relations commerciales avec des entreprises italiennes ou de consolider celles existantes, et ce, en entrant dans une phase de partenariat et d’investissements directs bénéfiques pour toutes les parties. «Il s’agit d’un rendez vous important qui est à même de renforcer l’intégration économique entre les pays méditerranéens. Car celleci est plus que stratégique en vue d’aboutir à une croissance commune», a déclaré Giampaolo Cantini, ambassadeur d’Italie en Algérie, tout en mettant en évidence les secteurs qui pourront être exploités davantage par les entreprises italiennes en Algérie, à savoir, les PME, la pêche, la communication maritime ainsi que les connexions énergétiques. Abderrahmane Benkhalfa a dans son allocution, mis l’accent sur les opportunités de mettre en place à travers ce Forum une synergie durable entre les PME algériennes et les réseaux bancaires méditerranéens. Car, selon lui, «notre challenge à venir est de créer des joint-ventures entre les deux pays », a-til dit. À noter que plus de 150 entreprises italiennes et plus de 200 opérateurs étrangers de 13 pays méditerranéens vont prendre part aux travaux de ce Forum. L’Algérie participera à ce rendez-vous avec une importante délégation composée de 25 entreprises à l’image de Cevital, Cosider, deux importantes associations d’entrepreneurs qui sont la CGEA et le FCE, le secteur bancaire qui sera représenté par l’ABEF ainsi que l’Agence Nationale pour le Développement de l’Investissement (ANDI). Durant cette 2ème édition de ce Forum, l’accent sera, cette fois-ci, mis sur le patronat algérien. Réda Hamiani a applaudi cette initiative tout en déclarant que «le visage économique algérien sera pour une fois porté par le patronat. Il faut en tirer profit». Il est utile de souligner, par ailleurs, que le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Italie durant l’année écoulée, a atteint les 10 milliards de dollars. Les exportations italiennes, dont la valeur a été de 3,7 milliards de dollars, n’ont pas échappé à la baisse généralisée par les retombées de la crise économique mondiale. Plus de 55% de ces exportations sont des biens et des équipements industriels destinés aux PME. (Le Courrier d’Algérie-23.02.2010.)

***10 milliards de dollars d’échanges en 2009.

Le volume des échanges commerciaux entre l’Italie et l’Algérie a dépassé 10 milliards de dollars en 2009, a déclaré hier Samuel Porsia, directeur du bureau d’Alger de l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE). Lors d’une conférence de presse annonçant la tenue du 2e Forum méditerranéen les 25 et 26 février à Rome, M. Porsia a noté par ailleurs un déficit de la balance de paiement au détriment de l’Italie, avec un solde négatif de 2, 6 milliards de dollars. Les importations italiennes ont enregistré également 6,2 milliards de dollars, en baisse par rapport à 2008 « sous l’effet d’un marché pétrolier qui a connu un net recul des prix en 2009 », explique le représentant de l’ICE.

Les exportations italiennes dont la valeur a été de 3,7 milliards de dollars « n’ont pas échappé à la baisse généralisée qu’ont enregistrée plusieurs pays européens dans le sillage de la crise mondiale de 2009 », note encore M. Porsia. Malgré le recul des chiffres, dû notamment aux répercussions de la crise économique, M. Porsia mettra l’accent sur « la satisfaction que représente la structure des exportations vers l’Algérie », et que « l’Italie étant le fournisseur leader d’équipements industriels pour les PME algériennes ». Une orientation qui, selon M. Porsia, « cadre parfaitement avec les orientations récentes du gouvernement algérien, qui font de l’investissement national un choix prioritaire. Il est à noter, selon les chiffres des services de douanes, que les biens d’équipements industriels représentent près de 54% du total des exportations italiennes vers l’Algérie.

Selon l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE), les investissements en Algérie ont représenté 241,11 millions de dollars, soit 9% du total des IDE en Algérie. A propos des changements intervenus sur le plan de la réglementation concernant l’investissement étranger, et de façon générale les nouvelles orientations économiques contenues dans le loi de finances complémentaire 2009 et la loi de finances 2010, M. Porsia a estimé que « la force des Italiens, c’est de s’adapter aux politiques des pays hôtes, et c’est pour cela qu’ils sont d’ailleurs leaders dans l’externalisation ». A propos du Forum méditerranéen de Rome, qui fait suite à un premier forum organisé en 2006 en Sicile, M. Porsia a mis l’accent sur le fait que cette édition sera caractérisée par une participation de 25 entreprises algériennes, dont la majorité appartient au secteur privé, à l’exception de Cosider.

La délégation algérienne comptera également dans ses rangs des représentants de l’Agence nationale de développement des investissements (ANDI) qui pourra mieux expliciter, durant le forum, les nouvelles orientations économiques de l’Algérie. Pour le secteur bancaire qui aura à nouer des contacts avec l’Association bancaire italienne (ABI), on note la présence de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), ainsi que de la BNA et de la Banque El Baraka. Abderahmane Benkhalfa, délégué général de l’ABEF, présent à la conférence de presse hier, a souhaité que le forum de Rome et les rapprochements qui en découleront pour les entreprises des deux côtés de la Méditerranée, réussissent le challenge de faire éclore dans un à deux ans, des « centaines de joint-ventures algéro-italiennes qui répondront au besoin de substitution des importations en Algérie et stimuleront les exportations hors hydrocarbures vers l’Italie ». (El Watan-23.02.2010.)

 

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