Prolifération de la circulation de la drogue
*colloque sur la toxicomanie.
«Il y a un marché interne de stupéfiants»
De pays de transit, l’Algérie s’est transformée en quelques années en un pays de production et consommation de stupéfiants. Le constat est autant indiscutable qu’alarmant, car il émane d’une notoriété en matière de médecine. Le message d’alerte vient du Pr Ziri, Directeur général du CHU Nédir de Tizi Ouzou, qui intervenait à l’ouverture d’un colloque national sur la toxicomanie. Selon le même orateur, ce fléau touche désormais toutes les franges de la société et prolifère d’une manière inquiétante.
Un constat qui l’amènera à lancer un appel du pied pour le lancement de réflexions sérieuses et l’implication de tous les acteurs censés intervenir dans la lutte contre ce phénomène, à travers notamment la mise en place d’équipes multidisciplinaires qui assureront un travail effectif sur le terrain. Dans son intervention, le Pr Ziri n’omettra cependant, pas de souligner les efforts de l’Etat pour juguler ce véritable problème de société.
Dans le même sillage, il annoncera l’inscription de 13 centres de désintoxication qui sont actuellement en cours de réalisation à travers différentes localités de la wilaya et dont le taux d’avancement des travaux serait situé à 60%.
A rappeler aussi que quelque 180 centres de désintoxication existent au niveau national et que le premier a été créé par le défunt Pr Ridouh à Blida. En effet, ces journées qui se tiennent à l’Hôpital universitaire de Tizi-Ouzou abordent ce fléau sous plusieurs angles.
Des conférenciers spécialistes en la question et d’éminents médecins ont tenté de décrypter les causes de cette extension avant de préconiser certaines solutions. Les conférenciers auront aussi le mérite d’avoir mis le doigt sur plusieurs points jusqu’alors demeurés tabous.
Certains praticiens, par leurs prescriptions abusives et non réfléchies,seraient à l’origine de la dépendance des patients de certaines substances comme les benzodiazépines. Ce genre de traitements plongent parfois les malades dans la spirale de la toxicomanie alors qu’ils tentaient de trouver un équilibre suite à un problème qu’ils ont rencontré ou à un choc subi.
Ce constat émane du Pr Loukali de l’EHS El Madher de Batna. Le même conférencier affirmera que le trafic de drogue est une réalité incontournable dans notre pays au même titre que l’existence d’un marché interne de stupéfiants. «On se situe dans la côte d’alerte puisque les narcotrafiquants des pays voisins voient en l’Algérie un marché juteux et rentable» ajoute-t-il, en lançant un appel aux autorités pour entamer une véritable réflexion sur ce fléau.
Le ton n’est pas moins alarmant chez le Pr Laïdli du CHU de Bab El Oued. Il affirmera que 60% des toxicomanes sont âgés de moins de 30 ans et 51% d’entre eux n’ont pas de profession, tandis que la récidive concerne 27% des cas. Et de préciser que les Algériens sont passés de la simple toxicomanie à la polytoxicomanie. Pis encore, le même professeur signalera une nette augmentation des personnes qui ont recourt aux opiacés ou les drogues injectées qui augmentent les risques de maladies comme le sida.
Le Pr Laïdli informera également que 6695 consultations de toxicomanes ont été enregistrées durant l’année 2011 au niveau du centre de désintoxication de Blida, sur lesquels 1033 ont été hospitalisés. Des chiffres qui illustrent si besoin l’ampleur des ravages causés par ce fléau. Notons enfin que la population consommatrice est de 94% pour les hommes contre 6% seulement de femmes. (L’Expression-02.07.2012.)
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*Alors que la quantité commercialisée dépasse les 300 tonnes annuellement
20.000 commerçants de l’informel impliqués dans le trafic de stupéfiants en Algérie
L’UGCAA tire la sonnette d’alarme sur la prolifération de la circulation de la drogue en Algérie, où 300 tonnes sont commercialisées annuellement. Dans une enquête réalisée sur deux mois, à l’échelle nationale, l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a fait un constat amer. Les recherches ont prouvé que 20 000 commerçants, activant dans l’informel, sont impliqués de manière directe dans la distribution de produits psychotropes en Algérie. Ils sont devenus, au fur et à mesure, très familiarisés avec les consommateurs qui, généralement, les repèrent aisément.
Les vendeurs reçoivent leur marchandise directement par les barrons du marché, qui s’appuient sur des réseaux bien protégés et à l’abri de tout. Contacté par le Temps d’Algérie, hier, Hadj Tahar Boultif, porte-parole de l’UGCAA a estimé que plus de 300 tonnes de drogue de différentes variétés sont vendues annuellement dans notre pays, pour une valeur de 4 milliards de dollars. 10% de cette marchandise illégale est produite localement, dans des champs perdus du côté de la wilaya d’Adrar.
M. Boulenouar a fait savoir que l’enquête a révélé, aussi, que les consommateurs de drogue sont constitués, à 80%, de jeunes personnes de moins de trente ans. Il affirme que des milliers de lycéens sont également concernés.
Dans ce cadre, il appelle les associations de parents d’élèves à doubler de vigilance et sensibiliser leur progéniture contre les risques de la drogue. A l’exception des journées d’informations, organisées par la Gendarmerie nationale, aucun travail n’est assuré dans ce sens. Les jeunes et les élèves, encore vulnérables, sont ainsi livrés à eux même.
La consommation double en été et durant le Ramadhan
Le porte-parole de l’UGCAA a estimé, dans le même cadre, que la consommation double durant la période estivale et le mois de Ramadhan, en remplacement de l’alcool non disponible. C’est d’ailleurs pour cette raison que les services de la gendarmerie renforcent les patrouilles, durant cette période, en particulier sur les plages et dans les quartiers populaires.
Au mois de juin dernier, 350 personnes ont été arrêtées dans 222 affaires liées à la consommation de stupéfiants. 222 d’entre eux ont été écroués. Les mêmes services ont saisi durant la même période 13 977 607 kg aux frontières algériennes. Cinq tonnes de cannabis ont, également, été saisies par l’armée et les gardes-frontières dans la région frontalière de Béchar avec le Maroc, le 13 juillet dernier, alors que les narcotrafiquants se sont enfuis laissant derrière eux leur cargaison de drogue.
Les services de gendarmerie ont attesté que «la route reliant le triangle Béchar-Abadla-Beni Abbès est prisée par les convoyeurs qui y font transiter leurs marchandises vers les pays voisins». Ainsi, le 19 juin passé, 9 tonnes de cannabis avaient été saisis dans la même région. Le ministre de l’Intérieur Daho Ould Kabia avait fait état d’une saisie annuelle de 64 tonnes de cannabis.
M. Boulenouar salue le travail de la gendarmerie, mais estime que cela reste insuffisant face à l’important trafic qui prolifère de jour en jour. «L’Algérie est devenu un pays de consommation, après avoir été un pays de transit», a-t-il souligné. Selon lui, les collectivités locales et les partis politiques restent les bras croisés face à ce fléau. Pour conclure, l’UGCAA appelle les commerçants à dénoncer les trafiquants de drogue aux services de sécurité pour les aider à les arrêter. (Le Temps-20.07.2011.)
**Augmentation de la consommation de la drogue en Algérie
Ksentini accuse ouvertement le Maroc
Pointant un doigt accusateur en direction du Maroc, M.Ksentini est convaincu que la drogue est un moyen politique par lequel ce « pays frère » essaie de détruire notre peuple.
«La drogue ramollit le cerveau et démolit les facultés mentales des personnes qui en sont devenues dépendantes.» C’est par cette sévère mise en garde que le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme, Farouk Ksentini, a donné hier les trois coups du lancement de la campagne contre l’usage de la drogue dans les établissements scolaires et à l’université.
Intervenant devant un parterre de maîtres du barreau et de journalistes, l’orateur a indiqué que la drogue est devenue un véritable problème de santé publique et que sa consommation n’a jamais atteint un seuil aussi alarmant chez nous. Pointant un doigt accusateur en direction du Maroc, M.Ksentini est convaincu que «le mal émane de ce pays qui n’a jamais caché sa haine envers l’Algérie, et que pour la punir, il n’a pas hésité d’utiliser la drogue comme moyen politique pour détruire son peuple, en visant particulièrement les adolescents».
Dans son réquisitoire, le président de la Cncppdh, s’en est pris, violemment, à ces commerçants de la mort qui, en échange de denrées alimentaires introduites frauduleusement chez eux, nous inondent en drogues dures et produits interdits par la loi. Tout en clamant qu’il était fermement opposé à la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays, du moins tant que le Maroc ne cessera pas son chantage morbide à l’égard de l’Algérie, Farouk Ksentini interpelle les hautes autorités du pays afin qu’elles réagissent et fassent pression sur ce voisin devenu, selon lui, très encombrant.
Revenant, ensuite, sur la campagne nationale de sensibilisation contre l’usage de la drogue en milieu scolaire et universitaire, et sur ses principaux axes, le conférencier est persuadé que les textes de lois en vigueur ont montré leurs limites et qu’il fallait les actualiser afin de mettre un terme au vide juridique existant. Citant l’exemple de ces jeunes qui ont été condamnés sur de simples dénonciations, M.Ksentini veut en finir avec ces procès expéditifs et ces jugements à sens unique qui discréditent la justice. «Des gens se sont retrouvés derrière les barreaux sur une simple dénonciation.
La loi est pourtant très claire, on ne peut pas condamner quelqu’un sans fournir de preuves.» Selon lui, priver quelqu’un de sa liberté pendant 8 ou 10 ans, pour une histoire de drogue, c’est énorme. La peine prononcée ne doit pas être disproportionnée par rapport au délit commis. Prenant la parole, à son tour, Maître Benbraham a insisté, particulièrement, sur la dangerosité de ce fléau qui affecte la société et l’empêche de dormir. Pour elle, l’Algérie est face à un très grave danger qui menace surtout les écoliers. «Nos écoles sont devenues des marchés où l’on s’adonne en toute impunité à la vente de ce produit mortel.»
Evoquant les techniques employées, elle n’a pu s’empêcher de citer cette astuce qui consiste à vendre aux enfants des bonbons enrobés de drogue. Pour transporter la drogue d’un endroit à l’autre, les dealers ont trouvé, à l’en croire, une autre astuce, c’est-à-dire glisser le produit interdit dans le cartable d’un écolier sans qu’il ne s’en rende compte et le récupèrent des centaines de mètres après pour déjouer la vigilance des agents de l’ordre.
Une expérience pilote a été menée à Constantine. Selon Me Kricout, cette expérience a été très utile parce qu’elle a permis à de nombreux écoliers de s’exprimer sur ce phénomène ravageur et de proposer des solutions pour tenter de le juguler. (L’Expression-01.07.2012.)
**Réaction d’un internaute: La drogue a fait des ravages considérables au Maroc..Les autorités de ce pays sont complices dans cette situation…Mais où est la société civile marocaine et où sont les ONG qui luttent contre ce fléau?
**60 tonnes de drogue interceptées aux frontières algéro-marocaines
Les GGF, les douaniers et les policiers, mais surtout les éléments de l’ANP sont plus que jamais déterminés à porter un coup dur à cette fourmilière qui empoisonne l’Algérie, transformée en terrain de transit par excellence. Les dernières opérations menées avec succès vont sans doute créer des conflits meurtriers entre narcotrafiquants et contrebandiers sur le tracé frontalier algéro-marocain. Liberté s’est rendu sur les lieux des opérations.
Mardi 12 juin 2012. Il est 10h, nous franchissons les limites de la capitale de l’extrême Ouest, Tlemcen. Le trafic routier est fluide sur cette route majestueuse d’El-Aâricha, une zone frontalière avec Naâma. À 50 km de cette localité limitrophe aux villages marocains, des barrages mixtes sont dressés par les douaniers relevant de la division de Maghnia et des gendarmes de Tlemcen. Tout le monde est sur le qui-vive.
On dirait que la menace latente des narcotrafiquants se fait sentir au fur et à mesure que les saisies du cannabis se multiplient. Les services de sécurité sont en alerte maximale. Les sentinelles n’ont pas le droit au répit dès que le récent palliatif d’acheminement de la drogue vers l’Europe donne à réfléchir. La raison, la situation dans la Saoura, donc à Béchar, n’arrange guère les affaires des trafiquants qui craignent la situation au Sahel. Du coup, les commandes des pays orientaux sont “orientées” vers l’Europe. D’autant que le terrain est plus praticable à l’Ouest que dans le Grand-Sud. Simple impression ou état d’esprit, on s’achemine droit vers le scénario beaucoup plus catastrophique que celui de 2009 quand le Rif marocain a envoyé plus de 60 tonnes de drogue en 12 mois.
D’emblée, on nous annonce la moisson : 12 tonnes de cannabis saisies par la police,
9 autres tonnes interceptées par les douaniers, mais surtout 38 tonnes de la même substance récupérées par les gendarmes du 2e commandement régional de la GN depuis janvier dernier. Soit l’équivalent de ce qui a été opéré en 2009 est enregistré en cinq mois seulement ! La récente opération des douaniers de Maghnia (4,2 tonnes de cannabis saisies) sera alors suivie par deux importantes interventions musclées des GGF de Sebdou et de Bab El-Assa, plus exactement au 254e escadron de Magoura, relevant du 25e GGF et au 13e escadron du poste avancé d’Ouled Slimane, relevant du 19e GGF.
Ça sent la drogue du Rif à… Berlin !
Il est 12h30, nous arrivons au premier “stock”. Près de 7 tonnes de marchandise étalée sous le regard de la Police scientifique qui prélève des échantillons pour comparer les qualités des drogues saisies et évaluer la chose. Incroyable mais vrai, les sacs hermétiques récupérés sur trois fourgons de luxe, de marque Mercedes Sprinter, sont siglés et poinçonnés. Comme quoi chaque commande est faite sur un site au Rif et est destinée à bon essieu.
De la main de “Lala Fatma”, en passant par le sigle “007” et le “TT-11”, chaque sac est conforme à la qualité indiquée et au prix d’achat. Sur les lieux du transbordement, le gramme est cédé à seulement 100 DA. À chaque transfert, le tarif est réévalué pour atteindre 400 et 500 DA le gramme ! Les fourgons parqués, sous l’œil vigilant des gendarmes qui enquêtent encore, ont été volés en Espagne. Le millésime de chaque engin varie de la vitre au déflecteur, de la lunette arrière au châssis jusqu’au parebrise. À part la motorisation et le système roulant, tout a été modifié pour fausser les pistes aux enquêteurs. Interpol est saisi et les investigations ne font que commencer. Sur ces véhicules de luxe, l’impact des balles est encore visible. Voulant foncer sur le dispositif des services de sécurité, les GGF ont accroché les narcotrafiquants. Car, ici toutes les probabilités sont possibles. Raison pour laquelle la vigilance est de mise. Tout récemment, un officier a échappé de justesse aux acrobaties des trafiquants de drogue. Voulant arrêter le véhicule en toute conformité au poste avancé de Lala-Aïcha, cet officier s’est vu menacé par la conduite dangereuse du chauffeur qui a tenté de faire passer 35 quintaux de kif. Au même moment, on nous annonce que les gardes-côtes viennent de récupérer un sac de 30 kg de kif flottant à même la rive de l’Oranie. Entre-temps, une autre quantité est exposée sous un soleil de plomb : plus de
10 quintaux différemment conditionnés par l’industrie du Rif. Mais destinée à qui ? Selon les sigles portant les quatre anneaux de la marque automobile Audi, de Mercedes Benz et de Volkswagen Passat, on dirait que le kif est destiné aux Allemands. Ce qui n’est qu’une première lecture ! Au fait, ces sigles se veulent un indice de qualification, mais aussi de comparaison de la qualité de la drogue à la qualité des véhicules, conduits par des chauffeurs payés à hauteur de 30 à 100 millions de centimes par voyage. D’ailleurs un véhicule de marque Volkswagen Sharan (normes Euro-V) a été saisi lors de cette seconde opération.
Le cannabis, l’argent, les armes et le cuivre
À six kilomètres de la première ville marocaine, Oujda, les sentinelles multiplient les embuscades et les camouflages. La garde est permanente. Ici, on ne fait confiance à personne. Surtout pas un narcotrafiquant, désormais considéré comme un terroriste. Armés jusqu’aux dents, des barons algériens sont actuellement en fuite au Maroc et sous d’autres cieux, mais sévissent via leurs sbires établis des deux côtés d’une frontière encombrante. En cinq mois seulement, l’inspection de la division des douanes de Maghnia a enregistré 117 affaires dont 2 menées en coordination avec la GN. Selon notre source, la valeur globale des saisies, entre marchandises et moyens de transport, s’élève à 22,4 milliards de centimes, alors que les amendes sont évaluées à 223 milliards de centimes environ. En plus des 4,3 tonnes de drogue interceptées dans cinq opérations, les douanes ont saisi 4 504 cartouches de cigarettes, 12,6 tonnes de cuivre, 54 392 litres de carburant et 16 tonnes de produits alimentaires.
Quant aux 86 moyens de transport saisis, on note 30 véhicules de tourisme, dont 25 véhicules avec de faux documents, 14 véhicules avec des réservoirs aménagés, 5 camions et 2 bus. Quant à la GN, affirme-t-on, ce sont plus de 100 tonnes de cuivre qui ont été saisies dans la seule wilaya de Tlemcen ! Une valeur marchande non encore estimée a vu des dégâts causés pour l’économie nationale. Côté cannabis, et selon les premières évaluations, pas moins de 2 000 milliards de valeur marchande ont été enregistrés alors que des dizaines d’autres tonnes sont stockées de l’autre côté de nos frontières.
Narcotrafiquants-contrebandiers : des têtes vont tomber
Les contrebandiers sont dans de beaux draps. Et pour cause, ils sont cernés par tous les services de sécurité, notamment les gendarmes, les GGF et les douaniers qui contrôlent tout mouvement suspect dans l’extrême ouest du pays. Selon les récentes données en matière de lutte contre la contrebande, le trafic de carburant a sensiblement augmenté pour atteindre des seuils intolérables de 1 à 2 millions de litres, entre valeurs saisies et valeurs illégalement transférées par les acolytes des contrebandiers vers le Maroc. (Liberté-14.06.2012.)
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