La fin du monde

*comment ça ne va pas se passer ?

*La fin du monde était prévue pour le 21 décembre 2012

***2,5 millions de pages Web et 200 bouquins évoquent la fin du monde pour décembre 2012, conformément au calendrier maya. Tour d’horizon de ce qui circule…
D’après la Miviludes (l’organisme gouvernemental chargé de surveiller l’activité des sectes), l’échéance de décembre 2012 comme date de la fin du monde supposée est devenu un excellent fonds de commerce pour les sectes afin de ratisser plus large. D’où vient cette croyance?1- Pourquoi les mayas ont prédit la fin du monde pour fin 2012?
D’après la NASA, pas de panique, c’est juste que les astronomes mayas ne voyaient pas l’utilité de prévoir le calendrier plus loin. Comme l’expliquait un astrobiologiste sur le site de la NASA en 2009, « mon calendrier sur mon bureau s’arrête au 31 décembre 2009, pourtant, je ne panique pas. »
D’autre part, il y a controverse sur le jour exact. Le gros des troupes apocalyptistes penche pour le 21/12/12, mais d’autres avancent cette date de 9 jours, le 12/12/12, et d’autres encore annoncent ça pour le 28 octobre 2011, soit quelques jours à peine après la fin de la primaire socialiste!Au passage, signalons que des scientifiques néerlandais pensent que les Mayas… se sont plantés dans leur calendrier, et qu’il devrait plutôt finir vers 2200, soit une erreur de 208 ans quand même! (La VO sur le site Natuurwetenschap & Techniek c’est par là)2- La planète Nibiru va s’écraser sur la Terre
Notre système solaire compte 8 planètes (Pluton a été écartée lors la 26ième assemblée générale de l’Union astronomique internationale). Mais une mystérieuse autre planète, Nibiru, va surgir de derrière le soleil comme tous les 3600 ans. Au lieu de nous frôler, comme la dernière fois, elle percutera la Terre à la vitesse de 70.000 km/h.Maman? Cette histoire nous vient de… Babylone.La planète Nibiru, associée à un dieu mineur de la mythologie locale, pourrait aussi désigner Jupiter ou Mercure, selon les versions. Pourquoi on en parle aujourd’hui? Parce qu’un obscur auteur américano-russe tendance new age dans les années 70 a déterré l’histoire pour en faire plusieurs romans un fonds de commerce. Signalons au passage que d’après les Babyloniens, cette même planète serait habitée par des petits hommes verts répondant au doux nom d’Amunakis.
*La planète Nibiru serait peuplée par les Amunakis
Si vous êtes paniqué, rassurez-vous, la NASA est au courant et a publié une vidéo où on voit un astrobiologiste démonter ces rumeurs sumériennes. Cette civilisation connaissait à peine le soleil, mais pas les planètes au-delà de Jupiter.
3- Les pôles magnétiques vont s’inverser
D’après le site ZetaTalk, ça aurait déjà dû se produire le 15 mai 2003, mais vous, nous et le monde scientifique n’avons rien remarqué de particulier. Rappelons que
nous avons déjà « survécu » à 183 « fins du monde » depuis la chute de l’Empire romain.
Si inversion du pôle magnétique il y a, en gros, la température à la surface de la Terre augmenterait tellement que presque tous les êtres vivants y passeraient. Une simulation en images existe sur ce site universitaire américain et les explications (en anglais) sont par là sans quoi l’animation est un peu absconse.Pas de risque d’inversion des pôles ou d’inversion du sens de rotation de la Terre dans l’immédiat. Si des mouvements ont lieu sur la planète (il y a un paquet de milliers d’années, l’Antarctique était au niveau de l’Equateur, mais on vous parle d’un temps que les dinosaures n’ont pas connus eux-même), de tels mouvements prennent des milliers d’années.Pour info, l’inversion des pôles magnétiques a lieu environ tous les 400.000 ans, précise l’astrobiologiste de la NASA. Le seul qui arrive à faire ça en un claquement de doigts, c’est Magneto dans les X-Men.
4- Un énorme volcan va se réveiller et tout détruire sur son passage
D’après nos petits camarades théoriciens du complot à l’imagination fertile, un super volcan éteint dans le parc de Yellowstone va se réveiller (sa dernière éruption remonte à 70.000 ans, d’après le Daily Mail). Il aurait entraîné un tas de tremblements de terre, que les autorités auraient décidé d’étouffer pour ne paniquer personne (le film-catastrophe 2012 de Roland Emmerich y fait allusion).
 voir vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=cUT8g8_Yd2Y&feature=player_embedded
 

En gros, le volcan géant entrerait en éruption, ravagerait la région, ses cendres cacheraient le soleil, la température chuterait sur toute la Terre de 30 bons degrés. Une hypothèse très hypothétique (il faudrait pour cela que ce volcan connaisse une éruption géante, comme il y a 600.000 ans). Et rien ne dit que c’est pour 2012, même si on semble observer un regain d’activité. 5- Un astéroïde va s’écraser sur la Terre (variante de la planète Niribu sans le côté sumérien-new age) et on est repartis comme après l’extinction des dinosaures.

 Vous faites quoi le 21 décembre 2012?

Vous faites quoi le 21 décembre 2012?
D’après la NASA, aucun astéroïde suffisamment gros n’est en vue, donc pas de panique (les astéroïdes découverts sont répertoriés sur ce site, allez donc vous faire une idée).
6- Et la tempête solaire?
Cette tempête solaire est redoutée par les complotistes pour 2012, mais dont le dernier exemple remonte à 1859. La NASA a prévenu qu’il risquait d’y en avoir une bientôt… mais ne précise pas la date exacte.
Une telle tempête provoquerait des coupures dans les systèmes de communication… comme il y a 10 jours. Suite à une grosse éruption solaire, on craignait pour les réseaux de communications. Vous avez ressenti quelque chose, vous? -lepost.fr

La fin du monde default

**vidéo:When Will The World End?

*End of the World : Asteroid Impact / La Fin du Monde : 

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Un avenir morose

*difficile de ne pas remarquer l’ensemble des calamités qui menacent l’humanité

Nul besoin de croire aux prédictions du calendrier maya pour se sentir morose : même si on ne redoute pas que le 12/12/12 (ou quelque autre date saisissante) voie s’éteindre d’un coup la quasi-totalité de l’humanité, il devient vraiment difficile de ne pas remarquer l’ensemble des calamités qui menacent cette même humanité. La seule consolation, c’est qu’au rayon « angoisses et cauchemars », on a l’embarras du choix.

Le cinéma en offre une sensationnelle déclinaison : météorites agressives, pandémies colossales, vertiges de la génétique et de la robotique… Que le danger soit naturel ou né des tentatives des hommes, ces derniers sont au bord du gouffre, la dernière heure de leur espèce va bientôt sonner. Les films de science-fiction d’avant-avant-hier (les années 1950) proposaient souvent, en pleine guerre froide, de vaincre l’alien, qui, à défaut d’être carrément rouge, était remarquablement repoussant et absolument infrahumain (1). Depuis une quinzaine d’années, sur fond de rayonnement de l’écologie et d’interrogation sur les limites humaines, c’est une sorte de punition collective, nourrie de défiance envers la science, que mettent en scène les grosses machines hollywoodiennes. Comme le dit dans Matrix (Andy et Larry Wachowski, 1999) l’agent Smith, représentant des machines qui ont pris le contrôle des humains à leur insu : « Les être humains sont une maladie, le cancer de cette planète. Vous êtes le fléau et nous sommes le remède. » Christian Chelebourg, spécialiste des littératures de l’imaginaire, offre une lecture très éclairante de ces transpositions, pour l’essentiel au cinéma, de nos peurs collectives, de leur héritage religieux et de leurs implications politiques : au mieux, il s’agira de restaurer l’ordre ancien (2)…

Le philosophe Peter Szendy, auteur du récent Kant chez les extraterrestres (Editions de Minuit, 2011), s’intéresse également à l’« imagerie de la fin », mais sous un angle plus particulièrement cinéphilique. De Blade Runner (Ridley Scott, 1982) à L’Armée des douze singes (Terry Gilliam, 1995), il étudie moins les versions de la fin des temps que l’anéantissement général comme « le lieu par excellence du cinéma » (3). On peut être plus sensible à ses digressions autour de Blade Runner ou de Terminator (James Cameron, 1984) qu’à ses considérations philosophiques, appuyées sur des citations de Martin Heidegger et Jean-Luc Nancy, qui s’épanouissent dans son admiration pour Melancholia, de Lars von Trier (2011).

La littérature de science-fiction, toujours dans l’air (toxique) du temps, s’est évidemment saisie de nos cauchemars préférés, mais pour leur adjoindre une angoisse supplémentaire, sous forme de question sourde : qui a réellement le pouvoir de nuisance ? De Paolo Bacigalupi (4), qui invente un monde de l’après-peste où les producteurs de calories sont maîtres d’un univers sinistré, à Jean-Michel Truong (5), qui… invente un monde de l’après-peste, où chacun en « Occident » vit selon le principe de sécurité maximale, isolé dans son cocon au sein de pyramides immenses, à l’abri de l’extérieur mais connecté, les visions déroulées font apparaître les conséquences logiques d’un libéralisme empreint officiellement de bons sentiments. Cette science-fiction-là est épique, proliférante, inventive et perturbante : car ses avenirs ne sont que le déploiement de ce qui se met en place dans le présent.

Les diverses apocalypses et leurs lendemains qui humilient les hommes peuvent alors être considérés comme autant d’incitations à « penser la catastrophe » (6) : comme l’écrivait Emmanuel Kant dans La Fin de toutes choses, « les signes annonciateurs du dernier jour (…) sont tous du genre terrifiant. Certains les reconnaissent dans le triomphe de l’injustice, dans l’oppression des pauvres (…). D’autres les voient dans des changements inhabituels de la nature, comme des tremblements de terre, des inondations, ou des comètes et des météores (7) ». On peut alors envisager que l’autre nom de la catastrophe soit le surgissement d’une « puissance collective révolutionnaire (8) »…Par Evelyne Pieiller…Le Monde Diplomatique- Novembre 2012.

(1) Lire le dossier « Les extraterrestres, entre science et culture populaire », Le Monde diplomatique, juillet 2009.

(2) Christian Chelebourg, Les Ecofictions. Mythologies de la fin du monde, Les Impressions nouvelles, Bruxelles, 2012, 253 pages, 19,50 euros.

(3) Peter Szendy, L’Apocalypse cinéma. 2012 et autres fins du monde, Capricci, Nantes, 2012, 154 pages, 15 euros.

(4) Paolo Bacigalupi, La Fille automate, Au diable Vauvert, Vauvert, 2012, 595 pages, 23 euros.

(5) Jean-Michel Truong, Le Successeur de pierre, Gallimard, coll. « Folio SF », Paris, 2012, 639 pages, 9,10 euros (1re éd. : 2000).

(6) Critique, n° 783-784, « Penser la catastrophe », Paris, août-septembre 2012.

(7) Emmanuel Kant, La Fin de toutes choses, Actes Sud, coll. « Babel », Arles, 1996 (1re éd. : 1794).

(8) Frédéric Lordon, « La crise économique comme événement passionnel », dans « Penser la catastrophe », op. cit.

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21 décembre: fin du monde, ….ou fin d’un monde?…

La fin du monde, Charles Sannat n’y croit pas vraiment. À celui du modèle économique francais, oui, davantage.

Bon, au moment où j’écris ces lignes, nous sommes le 21 novembre 2012. Cette date me rappelle furieusement qu’il ne nous reste plus qu’un mois avant la fin du monde annoncée par les Mayas.

C’est important, la fin du monde. Cela n’arrive qu’une seule fois dans une vie. Ce qui est bien, avec la fin du monde, c’est que je vois d’ici le direct non-stop de BFM TV. Ils sont forts, chez BFM TV. On se retrouve au cœur de l’actualité. Qu’est-ce qu’on va s’amuser. Je ne sais pas ce que vous avez prévu, vous, pour la fin du monde. Il y en a plein qui se préparent des soirées « picole » entre amis. Donc ma première prédiction pour le 21 décembre 2012, c’est que les forces de l’ordre risquent d’avoir pas mal de boulot au niveau de l’ivresse sur la voie publique.

« On y est pour rien, c’est la faute des Mayas ! »

Alors que va-t-il se passer le 21 décembre ? Rationnellement, a priori, rien du tout. Il y a bien un astéroïde qui pourrait frapper notre planète, mais ce ne sera pas avant février ou mars 2013. Non, je crois plus prosaïquement qu’il ne va rien se passer à moins, à moins que la Grèce ne soit frappée directement par un « fiscal cliff » US. Depuis que les Américains piratent les ordinateurs de l’Élysée, il faut s’attendre à tout de leur part.

Autre scénario possible : nos « grands amis depuis des siècles » allemands décident de ne pas aider la Grèce, ce qui est plausible vu l’empressement de la grosse Berta, heu pardon, de la belle Angela à secourir nos grands amis espagnols et bien sûr de sortir son carnet de chèques pour une donation à nos non moins grands amis grecs. Ce qui est sûr, c’est que nous sommes tous de grands amis. Ça ne se voit pas, mais qu’est-ce qu’on le dit ! Cela rassure les foules.

Effectivement, si les chèques ne sont pas faits, cela risquerait de provoquer quelques menus remous. Faire coïncider ce moment avec le 21 décembre me semble une excellente idée. Nos grands mamamouchis pourraient dire tous en cœur, « on y est pour rien, c’est la faute des Mayas ». Et c’est là que la manœuvre devient carrément brillante. Car, pour une fois dans l’histoire de l’humanité, on pourrait accuser un bouc émissaire déjà mort depuis longtemps. « Les Mayas sont des enfoirés ! À bas les Mayas (ça rime) », ou encore « À mort les Mayas »… On pourrait laisser se déverser la colère populaire sur des Mayas disparus depuis plus de 1000 ans. GÉNIAL !

Un « risque systémique »

Bon, sinon, on peut imaginer un krach à Wall Street. Vous savez, la bourse américaine. Une espèce de machin maintenu en lévitation depuis plusieurs années à force d’injections massives de liquidités par la Banque centrale américaine. Tiens, d’ailleurs, à propos de Banque centrale américaine. La Fed a été créée en 1913 avec un bail de 99 ans… qui arrive à expiration, je vous le donne en 1000 (dollars),… le 21 décembre 2012 !! Eh oui, vous ne le saviez pas ça. Ça vous en bouche un coin, j’en suis sûr.

Et là, vous allez tout de suite comprendre où je veux en venir. À propos de la lévitation des marchés maintenus en réanimation dans leur coma dépassé, imaginez que la Fed soit autodissoute le 21/12/12, dès le 22, plus d’argent gratuit à pas cher à volonté. Et là, boum badaboum, l’effondrement, « the collapse » comme disent nos amis anglo-saxons. J’adore ce mot « collapse », il sonne tellement fin du monde.

Bon, pour ceux qui auront très peur le 21 décembre, vous pouvez aller vous réfugier dans le bled de Bugarach, quelque part dans le sud de la France. Un certain nombre d’élus se sont déjà réunis là-bas, car c’est le seul endroit de notre pays qui sera épargné. Comprenez par-là que, si toute l’économie s’effondre, le distributeur automatique de la Banque Postale continuera à fonctionner uniquement à Bugarach. Autre certitude, les gendarmes de ce village ne vont pas chômer la nuit du 21… Ce n’est pas gagné.

Non, non, mes chers contrariens, il faut savoir être sérieux voyons. Vous l’aurez compris, tout ceci n’est qu’ironie et second degré. Quoique, à défaut de fin du monde, nous pourrions tout de même connaître quelques vicissitudes concernant notre modèle économique. L’idée c’est de dire que ce ne serait pas la fin « du » monde mais la fin « d’un » monde.

D’ailleurs, il faut noter, car c’est important, que cela porte le doux nom de « risque systémique ». Oui, on ne vous dira pas « effondrement total des structures qui vous entourent et du monde tel que vous le connaissiez », mais « risque systémique ». C’est légèrement moins effrayant que « fin du monde », or, vous le savez bien, il ne faut jamais, JAMAIS effrayer les foules. Alors là, question que tout le monde se pose : est-ce que le risque systémique va se matérialiser le 21 décembre 2012 ? Ma réponse est très simple : comment voulez-vous que je le sache !! Voyons. Je ne suis pas Sannatradamus… Quoique, moi aussi je peux écrire quelques quatrains.

« En ce jour de malheur …Viendra le 21 du dernier mois

L’ancien qui prit fin

Et le nouveau qui fut créé… »

Voilà une belle prophétie… et je laisse les exégètes méditer et analyser cette prose. Sinon, ce qu’il faut bien retenir, c’est que depuis cinq ans, nous n’avons réglé aucun de nos problèmes. Strictement aucun. Nous avions un problème de dette, nous avons encore plus de dettes. Nous n’avions pas de croissance, nous n’avons toujours pas de croissance. Nous avions des problèmes environnementaux, nous n’avons même plus de banquise l’été (bien que je n’ai pas vu le niveau de l’eau monter par chez moi, je me demande où sont passés les glaçons fondus). Nous n’avions pas de gouvernance européenne, nous n’avons toujours pas de gouvernance européenne puisqu’ils ne réussissent jamais à se mettre vraiment d’accord sur quelque chose.

Mario Draghi devait nous faire voir ce que nous allions voir, et nous n’avons toujours rien vu. Ben Bernanke, le grand chef de la Fed qui sera autodétruite dans trente jours, eh bien même lui n’a plus trop le moral depuis qu’il a enfin compris que ses QE ne servaient à rien. Mais le QE, c’est comme le communisme. Ce n’est pas le communisme qui a un problème nous expliquait le Politburo, c’est parce que nous ne sommes pas allés assez loin dans le communisme. Il faut donc plus de communisme. Et hop, une ‘tite purge. Idem avec les QE. Si les QE ne fonctionnent pas, c’est qu’ils ne sont pas assez forts. Il faut donc encore plus de QE. Nous avions Obama, nous avons toujours Obama…

L’histoire du monde est façonnée par les événements extrêmes

Bref, vous l’aurez compris, le risque systémique est plus que jamais présent même si personne ne vous en parle. Voire même, des fois, on vous dit l’inverse en vous expliquant que le pire de la crise est derrière nous. Vous pouvez le croire… Ou pas. Personnellement, je me classe sans ambiguïté dans la catégorie des « ou pas ».

Pour ceux qui ont lu Le cygne noir de Taleb, il faut bien comprendre que l’histoire du monde est façonnée par les événements extrêmes. C’est une réalité historique. Les événements « normaux », dans la « moyenne » ou « prévisibles » n’ont aucune importance. Or le risque systémique est un risque extrême, qui n’a jamais eu autant de chance de devenir réalité.

D’ailleurs, j’ai été particulièrement surpris de lire le dernier compte rendu de l’audition du directeur de l’IRSN (la sécurité nucléaire en France) qui expliquait, devant une commission d’enquête, que nous devions nous préparer aux risques extrêmes, car les risques dits normaux, nous avons des procédures pour cela. Et que l’on peut penser que s’il y a un accident nucléaire grave dans notre pays, ce sera en raison d’événements extraordinaires et imprévisibles. Et si nous aussi nous faisions face à un tsunami ?

Cette prise de conscience des plus hautes autorités me semble pour une fois… rassurante. Alors, imaginez maintenant que le 21 décembre 2012 soit bien la fin du monde tel que nous le connaissons. Que nous assistions à la matérialisation du risque systémique. Que la Grèce sorte de l’euro, que l’Allemagne ne paie pas, que les USA se tombent de la muraille fiscale, qu’Israël attaque l’Iran, que le baril de pétrole soit à 300 dollars, et qu’il y ait des ruptures d’approvisionnements, que les banques s’effondrent (pour Dexia c’est déjà fait), bref, imaginez que toutes ces choses parfaitement plausibles se réalisent… comment vous seriez-vous préparé à tout ça ?

Mais, rassurez-vous, ce ne sera pas la fin du monde, et si je me trompe, de toute façon, plus personne ne sera là pour m’en faire le reproche, alors que si je dis l’inverse…* JolPress-25.11.2012.

***VERS UNE CATASTROPHE CLIMATIQUE?

La Terre chauffe, la Banque mondiale bout: +4°C en 2100 ou… 2060

Un rapport « Pourquoi un réchauffement de 4° du monde doit être évité », révèle que nous nous dirigeons vers un monde marqué par des vagues de chaleurs extrêmes, une diminution des stocks alimentaires mondiaux, une disparition de la biodiversité et une élévation du niveau de la mer.

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Un rapport publié dimanche à Washington alerte sur les conséquences du réchauffement climatique qui toucherait « la plupart des régions les plus pauvres du monde », indique l’étude, élaborée pour la Banque mondiale par l’Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique (PIK) et par Climate Analytics.

Prévenir les sécheresses et les vagues de chaleur

« Nous pouvons et nous devons éviter une hausse de 4 degrés. Il faut limiter le réchauffement à 2 degrés », a déclaré le président du groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. « Si nous n’agissons pas suffisamment contre le changement climatique, nous risquons de léguer à nos enfants un monde radicalement différent de celui que nous connaissons aujourd’hui. Le changement climatique est l’un des principaux obstacles auxquels se heurtent les efforts de développement, et nous avons la responsabilité morale d’agir pour le bien des générations futures, et en particulier les plus pauvres. »

Le rapport Turn Down the Heat combine une synthèse de la littérature scientifique récente avec une nouvelle analyse des impacts probables et des risques du réchauffement climatique, en se concentrant sur les pays en développement. Il propose des projections pour les années à venir afin de prévenir les sécheresses, les vagues de chaleur, l’élévation du niveau de la mer, ou la pénurie de la nourriture et de l’eau.

Le rapport indique que le climat pourrait se réchauffer et la température moyenne mondiale pourrait augmenter de 4 ° C d’ici 2100, même si les pays réduisent leurs émissions carbones. Or « un monde à +4°C  déclencherait une cascade de cataclysmes», explique la Banque mondiale.

Relever le défi climatique

« Ce rapport nous fait prendre conscience que la volatilité climatique actuelle influe sur tout ce que nous faisons », a indiqué Rachel Kyte, vice-présidente de la Banque mondiale chargée du développement durable. « Nous devons redoubler d’efforts pour renforcer notre capacité d’adaptation et de résistance, et pour trouver des solutions aux défis climatiques d’aujourd’hui. »

La Banque mondiale a doublé les prêts pour l’adaptation au changement climatique l’an dernier et prévoit d’intensifier ses efforts pour soutenir les initiatives des pays pour réduire les émissions de carbone et promouvoir une croissance verte et intelligente qui prendrait en compte ces changements. La Banque gère en outre les 7,2 milliards de dollars que totalisent les Fonds d’investissement climatiques dans 48 pays et qui génèrent 43 milliards supplémentaires d’investissements dans les technologies propres et les capacités de résistance au changement climatique.

Élévation du niveau de la mer

Le rapport indique que le niveau des mers a augmenté plus rapidement ces deux dernières décennies. Une augmentation qui serait perçue dans de nombreuses régions tropicales du monde. Ce phénomène est en partie dû à la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique. La banquise arctique a également atteint un record minimum en septembre 2012, toujours selon le rapport.

« Il est encore tôt, mais certains petits États insulaires et des communautés côtières commencent déjà à rechercher sérieusement des solutions », a affirmé Erick Fernandes, codirecteur de l’équipe d’experts internationaux de la Banque mondiale sur l’adaptation au changement climatique. « La nécessité de s’adapter face au changement climatique va s’exacerber, sachant que la population mondiale devrait atteindre les 9 milliards d’habitants en 2050. »

Des vagues de chaleur extrêmes

Si la température moyenne mondiale venait à augmenter de 4° C, de nombreuses populations souffriraient de vagues de chaleurs extrêmes. Les habitants de la région méditerranéenne subtropicale, d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient certaines parties des États-Unis pourraient voir leurs températures estivales mensuelles augmenter de plus de 6° C.

Le rapport indique également que les zones touchées par la sécheresse passeraient du taux actuel de 15,4 % des surfaces cultivées à environ 44 % d’ici 2100. Les régions les plus touchées dans les 30 à 90 prochaines années seront probablement le sud de l’Afrique, les États-Unis, l’Europe du Sud et l’Asie du Sud, indique le rapport. En Afrique, l’étude prédit que 35% des terres cultivées deviendront impropres à la culture.* JolPress-20.11.2012.

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 La fin du monde (tel qu’on le connaît) est proche

(Montréal-La Presse)…. Jeff Rubin, en plus d’être l’un des économistes le plus en vue au pays, est un rebelle, comme le confirme sa récente démission de la CIBC, après 20 ans de service. La raison: la publication d’un livre sur l’imminence du prochain choc pétrolier, que la banque refusait de cautionner. Entrevue autour d’une prédiction… qui ne laissera personne indifférent.

Les vacances en Europe, les vins australiens, les fraises en hiver, vous devrez bientôt faire une croix sur ces petits plaisirs ainsi que sur vos longs trajets quotidiens en automobile, si l’on se fie à l’ancien économiste en chef de la CIBC, Jeff Rubin.

Celui qui avait prédit, contre vents et scepticisme, la hausse spectaculaire du prix du pétrole l’an dernier, prévoit cette fois que le baril s’échangera à plus de 200$ d’ici un peu plus d’un an. Si ce n’est plus tôt.

Résultat: le prix de l’essence dépassera les 2$ le litre, nos habitudes quotidiennes seront complètement bouleversées… et la mondialisation ne sera plus qu’histoire ancienne, conclut-il dans un livre coup-de-poing publié ces jours-ci, Why Your World Is About to Get a Whole Lot Smaller.

«Aujourd’hui, en plein milieu de la pire crise des 60 dernières années, le baril s’échange à un peu plus de 60$… Pas besoin d’un diplôme en économie pour imaginer combien il coûtera quand la récession sera finie, quand les gens retrouveront un emploi, quand ils recommenceront à conduire…»

À combien, justement? À 100$ dans les 12 mois suivant une relance économique, puis à 200$ d’ici 2012, estime-t-il.

Certes, la prédiction peut faire sourciller, venant d’un homme reconnu pour sa flamboyance et ses opinions tranchées. Mais elle est partagée par d’autres experts qui croient comme lui que la crise financière, qui se traduit actuellement par une baisse des investissements pétroliers, prépare le terrain pour de «futures brusques hausses des prix», selon les mots du numéro deux du Fonds monétaire international (FMI), John Lipsky.

Alors qu’ils dépassaient les 147$ en juillet dernier, qu’ils ont chuté à un peu plus de 32$ en décembre, les cours du pétrole dépassent aujourd’hui les 60$. «Il y a quatre ou cinq ans, observe Jeff Rubin, un tel prix aurait été considéré comme un record de tous les temps. Aujourd’hui, rien de plus normal…»

**La fin du pétrole

Jeff Rubin est un disciple de la théorie du pic pétrolier (la production mondiale de pétrole atteindra son apogée puis amorcera un inévitable déclin) depuis un voyage en Irlande, en 2000. Il a alors discuté avec l’auteur de l’essai The Coming Oil Crisis, le géologue Colin Campbell, une rencontre qui ne l’a pas autant convaincu de l’épuisement du pétrole… que de l’épuisement du pétrole bon marché.

Or tout, souligne-t-il, de notre alimentation à notre lieu de résidence en passant par nos loisirs de tous les jours, est basé, précisément, sur le pétrole abordable.

«La raison pour laquelle l’économie mondiale a mis tous ses oeufs dans le même panier est simple, écrit-il dans son essai, il n’existe pas d’autre panier.»

D’où sa prédiction: l’économie s’apprête à vivre un choc historique, qui nous ramènera collectivement là où nous étions dans les années 60.

«Le monde sera de plus en plus petit, explique-t-il. Nous nous rapprocherons de nos communautés. Les identités régionales redeviendront importantes. Les industries du passé renaîtront de leurs cendres. L’économie de service sera remplacée par une économie de manufactures, de production.»

Le pétrole sera si cher, ajoute-t-il, que les cargos cesseront de faire l’aller-retour vers la Chine, les gens se rapprocheront de leur lieu de travail, ils quitteront les couronnes pour la ville, ils n’auront plus les moyens de traverser l’océan ni de consommer des poissons provenant de Norvège, etc.

«Aussi, au cours des 10 prochaines années, pas moins de 20% des voitures devraient disparaître des routes, prédit-il. Regardez l’autoroute Décarie et imaginez la disparition d’une auto sur cinq… La question se posera alors: y aura-t-il suffisamment d’autobus pour accueillir tous ces gens?»

Cela dit, Jeff Rubin ne croit pas que tout cela soit une mauvaise nouvelle en soi. Nos vies seront plus simples, mais aussi plus ancrées dans leur milieu, dans leur environnement. Elles ressembleront, en fait, à la vie des Européens, illustre-t-il, qui roulent depuis longtemps avec de petites voitures, résident dans d’étroits logements et se déplacent en train.

Ajoutons à cela les bénéfices qui accompagneront à son avis ce bouleversement, que ce soit le retour des usines et des manufactures au Canada, la renaissance de l’industrie de l’acier ou le renouveau agricole.

«En fait, les contrecoups, ce sont davantage les populations du Sud qui les vivront, en raison de la fin des exportations. Quand l’Occident se serre la ceinture, il étrangle habituellement les pays du tiers-monde», observe-t-il.

Jeff Rubin

Né en août 1954, Jeff Rubin a grandi à North York, en Ontario. Diplômé des universités de Toronto et McGill, il a commencé sa carrière dans les années 80 au sein du ministère ontarien des Finances. Recruté par Wood Gundy en 1988, il est employé de CIBC Marchés mondiaux depuis la fusion des deux entreprises. En 1989, il fait sa première prédiction controversée: les prix de l’immobilier chuteront de 25% à Toronto, lance-t-il juste avant que le marché ne s’effondre effectivement. Une dizaine d’années plus tard, il annonce à un parterre de pétroliers albertains incrédules que le prix du baril dépassera bientôt les 100$, faisant mouche encore une fois. (La Presse-28.05.09.)

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 La fin du monde est toute proche ?

*Alberto explose de rire. Il paraîtrait que certains médias français diffusent l’idée d’une fin du monde, prévue par les Mayas, dans une trentaine de mois…  

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«Il faut dire aux français de venir en territoire maya, comme ça ils seront épargnés! Il n’y a pas de fin du monde prévue ici!» Alberto est arq’ij, compteur de jours, alors le calendrier maya ça le connait.

La science calendaire est un sujet très sérieux qui détermine une vie entière. Elle prévoit les maladies, les malheurs et guide chacun vers un accomplissement personnel. Si les mayas employaient auparavant conjointement trois calendriers, un de 5125 ans, un de 365 jours et un de 260 jours, seul ce dernier reste utilisé. Le Cholq’ij est composé de  treize mois de vingt jours. Le temps de neuf lunes, la durée d’une grossesse. Alberto explique: chaque jour a une signification individuelle, une énergie propre, modulée par le nombre (entre un et treize donc) qui lui est associé. Le jour de notre naissance, notre nawal, détermine nos traits psychologiques innés et notre vocation professionnelle. Ne pas le suivre serait s’exposer à des échecs systématiques. L’ignorer c’est méconnaître son identité et risquer des maladies qui peuvent être graves: du vertige à l’alcoolisme.

Le nawal est souvent le premier élément étudié par Alberto lors d’une consultation. A l’aide d’une figure d’étoile, il calcule le jour de naissance, évalue la destinée, mesure les risques de maladies, peut chiffrer l’espérance de vie. C’est un comptable. « Pour la science occidentale l’humain est composé de milliards de cellules, pour nous il est formé de milliard de chiffres ».Les  raisons de consulter un arq’ij sont variées: mal de tête, échecs dans les affaires, détermination d’une date pour un mariage, souffrance psychologique, mort des bêtes de ferme… Dans tous les cas il est question d’équilibre et d’harmonie. L’homme vit au cœur de la nature, en interaction permanente avec elle. Il se doit de chercher un équilibre avec chaque être humain, animal, végétal et minéral, tout en respectant les indications de son jour de naissance. La médecine maya ne sépare pas le biologique du psychique, du social, de l’environnemental et du cosmique; la santé étant la résultante de cette attention à ce qui nous entoure, à ce que l’on est, le point d’équilibre parfait. Le manque de respect à la terre, par exemple en répandant des engrais, peut causer des troubles somatiques ou entrainer une pauvreté, composante sociale ici perçue comme une maladie.Lorsque le trouble n’est pas causé par un comportement irrespectueux, un sentiment négatif envers un autre homme ou par un acte de sorcellerie, il faut alors chercher du coté de son nawal. Si on ne peut en changer, on peut essayer de le rééquilibrer en invoquant l’Ajaw, entité divine présente en chaque objet de sa création. On priera alors le Soleil, demandera de l’énergie à la Terre, fera des offrandes (bougies, résine d’arbre, miel) aux quatre Points Cardinaux. Evidemment, le jour de ces cérémonies sera soigneusement étudié. 

Alberto revient à ce fameux 21 décembre 2012. Pas de catastrophe prévue, mais un changement. C’est la fin d’un cycle de 5125 ans. Cela peut annoncer un renouveau, un retour aux origines, une reconsidération de la place de l’homme au sein de la nature. Pas de fin du monde donc. On est rassuré. (Chronique-Libération-01.06.2010.)

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La vidéo que CNN a prévu de diffuser à la fin du monde

*vidéos:  « Vidéo d’Apocalypse de Turner ». La voici:

*End of civilization

Lors de la création de CNN en 1980, son fondateur Ted Turner avait promis que la chaîne d’information continuerait de couvrir l’actualité jusqu’à la fin du monde. Un coup de bluff?

« Nous serons là, et nous couvrirons la fin du monde, en direct, et ce sera notre dernier événement. Nous jouerons l’hymne national une seule fois, le 1er juin (le jour du lancement de CNN, ndlr), et quand viendra la fin du monde, nous jouerons « Nearer My God To Thee » (« Plus près de Toi mon Dieu » en français, ndlr) avant que le signal ne se coupe. » Tel est le message que Ted Turner aurait adressé à ses collaborateurs il y a 34 ans selon le site Jalopnik. « À l’époque, beaucoup se demandaient si tout cela n’était pas juste une plaisanterie », indique Slate. Nous découvrons aujourd’hui que le patron de CNN était tout à fait sérieux. En 2009, un stagiaire de la chaîne américaine a déniché dans les archives une cassette VHS intitulée « Vidéo d’Apocalypse de Turner ». 

En cas de scénario catastrophe, la dernière chose que l’on pourrait voir à la télévision c’est donc un orchestre militaire qui interprète la chanson « Plus près de Toi mon Dieu », un morceau qui aurait aussi été joué lors du naufrage du Titanic. 

Les fans de la saga des « Gremlins » auront peut-être un sentiment de déjà vu. En 1990, le deuxième volet montrait en effet une séquence similaire lorsque les Mogwaï s’emparent du siège de la station fictive CCN. « Selon le site IMDB, le gag était une référence directe à la rumeur de la vidéo de CNN. » *7sur7/ mercredi 07 janvier 2014

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13 réponses à “La fin du monde”

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