La « French Revolution » à travers les villes de France
** Les «Indignés» français se sont rassemblés de nouveau vendredi soir près de la place de la Bastille à Paris
Les «Indignés» qui s’étaient rassemblés vendredi soir (10.06.2011.) près de la place de la Bastille à Paris pour tenter d’y installer un campement «pacifique» sur le modèle de la Puerta del Sol à Madrid, ont été évacués dans la nuit par la police, a indiqué à l’AFP l’un d’entre eux. «A 4 heures, une cinquantaine de policiers nous ont encerclés sur le boulevard Richard-Lenoir où on s’est installés et nous ont demandé de nous disperser par petits groupes, ce que nous avons fait», a expliqué Grégory Pesqueille.
Dès l’installation de ces «indignés» vers 19 heures, la police a démonté leurs tentes, empêchant la mise en place d’un «campement pacifique» voulu par les manifestants qui ont finalement étalé leur sacs de couchage sur le trottoir.
Ils entendaient «reprendre la Bastille», après l’éviction par la police d’un millier de manifestants de la célèbre place le 29 mai.Entamé le 19 mai 2011 place de la Bastille, le mouvement des «indignés» français, en écho à celui né spontanément le 15 mai à la Puerta del Sol à Madrid, se veut «populaire», «intergénérationnel» et rejette «la démocratie représentative» et «une situation économique qui n’est plus supportable». (Le Parisien-10.06.2011.)
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affaire de corruption massive en FranceL’affaire ultra résumée…***En 1991, Thomson CSF et la DCN signent un contrat de vente de six frégates destinées à la marine taïwanaise. Plus de 500 millions de dollars sont versés sous forme de pots-de-vin aux autorités taïwanaises mais aussi chinoises. Une partie est revenue sous forme de rétrocommissions.***
La police judiciaire cite le nom de Sarkozy dans une affaire de corruption
Dans un rapport de police du 5 mars 2007, remis à deux juges d’instruction, un flic insolent écrit noir sur blanc qu’une société a été créée au Luxembourg en 1994, « avec l’aval du ministre Nicolas Sarkozy » et de « Nicolas Bazire, directeur de cabinet (…)
cliquer ici: *La gangrène de la corruption
*lire dans la même page: « Dictadouce » ou « démocrature » ?
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**La justice refuse l’évacuation des « indignés » de Bayonne
(De Bayonne) Le droit de manifester existe en France, la justice vient de le rappeler de façon cinglante au député-maire UMP de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Jean Grenet. Ce mardi matin, le tribunal administratif de Pau a rejeté la requête qu’il a déposée en référé. A leur grande surprise, la centaine d’« indignés » – en référence au mouvement espagnol –, qui occupent le quai Chaho depuis le 25 mai, ne seront pas évacués. Une décision qui pourrait faire jurisprudence et obliger les autorités à abandonner la fermeté ; dimanche, des gendarmes mobiles ont expulsé manu militari les indignés de La Bastille à Paris, et ceux de la place de la Comédie à Montpellier, ce mardi encore.La veille de la décision, la mairie de Bayonne avait fait porter aux organisateurs de la manifestation une lettre de convocation à comparaître devant le tribunal administratif :« Il s’agit d’un campement protestataire, qui, selon, s’il se développe, est de nature à troubler l’ordre public […] et porte atteinte à l’intégrité et à la conservation du domaine public. »
Le campement bayonnais est modeste mais compte une trentaine de tentes, une grande yourte, une cuisine, des toilettes sèches et tient des assemblées générales de 200 personnes.
L’ambiance y est bon enfant : si, comme ailleurs, il n’y a pas la moindre référence à une formation politique ou à un syndicat, on reconnaît un bon nombre de militants écologistes pacifistes, déjà actifs au Pays basque.
Leurs débats oscillent entre des enjeux globaux et locaux, comme par exemple les conséquences de la future ligne TGV ou « une vrai démocratie locale ».
Des voisins témoignent de la bonne tenue du campement
Ainsi, les indignés considèrent comme grotesque l’accusation d’entrave à l’ordre public de Jean Grenet : « L’alcool et la drogue sont interdits sur le campement », explique Yannick, jeune militant :
« Le site est nettoyé et nous veillons au bon déroulement des assemblées générales quotidiennes. Il n’y a eu jusqu’ici aucun incident. »
Lors de l’audience en référé, l’avocat Me Blanco a même fait valoir un courrier des voisins du camp des indignés, qui témoignent de la bonne tenue du site. Car les rues de Bayonne peuvent être bien plus chaotiques, pendant ses fêtes estivales bien sûr, mais aussi régulièrement lors de l’après-match de l’Aviron bayonnais.
« Un acte de censure qui bafoue la liberté de manifestation »
Le tribunal de Pau a donc rejeté la demande d’expulsion, considérant que « la commune de Bayonne n’établissait pas, sur le plan de l’hygiène et de la santé publique, que des nuisances seraient provoquées par l’occupation qui est faite de l’espace litigieux ».
Le juge a évoqué le caractère « rudimentaire » des mesures d’hygiène prévues par les indignés mais reconnaît que l’espace occupé n’a pas de « conséquences particulières en terme d’urgence ».
Me Blanco avait accepté de défendre les indignés dans l’urgence, la veille. Il considère que cette décision pourrait faire jurisprudence : « La motivation de la ville de Bayonne était d’empêcher le développement de ce mouvement contestataire. J’ai plaidé contre cet acte de censure qui bafoue la liberté d’expression et de manifestation. » La démocratie participative n’est décidément pas la préoccupation du député-maire Jean Grenet. Un exemple, entre 2008 et 2010 : la mairie a été condamnée à six reprises par ce même tribunal, pour refus de communiquer des documents publics. (Rue89-31.05.2011.)Photos : les indignés de Bayonne************************
La « French Revolution » à travers le pays, carte des indignés
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et ici: La « French revolution » qui vient d’Espagne
Madrid : la dynamique révolutionnaire qui touche l’Europe
**Ce devait être le point d’orgue de la mobilisation des « Indignés » parisiens, l’étape décisive. La mobilisation était bel et bien à la hauteur, entre 1 000 et 2 000 personnes. Près de dix fois le nombre relevé les jours précédents. Mais cette démonstration a tourné court : à 21h30, une charge de la police les a dispersés. Retour photographique sur une journée de contestation et de rêve démocratique
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« Indignez-vous ! Pour une démocratie réelle, maintenant. »
« Personne ne sait ce qui va se passer. » Rue89 a suivi à Paris, des « indignés » à la Hessel, solidaires de la « Spanish revolution ». Ils sont près de 300, presque tous jeunes, installés sur le terre-plein de la place de la Republique à Paris.A 20 heures, ils ont prévu de retourner à Bastille, lieu qu’ils ont provisoirement délaissé car une manif de soutien aux Ivoiriens leur faisait concurrence. « Ils ont des grosses sonos, on ne s’entendait pas », rigole une étudiante.
Un beau brun embrasse une jolie fille contre un lampadaire. Il s’appelle Julien Kien et c’est un des membres du collectif qui a appelé à la mobilisation. Il a 27 ans, prépare le Capes d’histoire-géo et pense que l’Europe est mûre pour un mouvement générationnel.
« Nous sommes tous touchés par la précarité, les étudiants comme les jeunes salariés. Nous étouffons tous dans des pays contrôlés par des oligarchies, de vieilles élites qui virent xénophobes. »
Une cigarette roulée finit de s’éteindre entre ses doigts.
« Sérieusement, est-ce qu’on va attendre d’être dans une situation aussi grave que les Espagnols pour réagir ? »
Sur des cartons, on lit :
« Indignez-vous ! Pour une démocratie réelle, maintenant. »
C’est le troisième soir qu’ils se réunissent, à Paris. D’abord en solidarité avec le mouvement espagnol. Mais aussi avec l’espoir que l’esprit révolutionnaire gagne la France.« Nous nous plaçons dans la lignée des révolutions arabes », explique Marie-Anne Favreau (photo), étudiante franco-espagnole, en dernière année de musique au Conservatoire.
Derrière elle, des cuivres jouent la musique des « Temps modernes » de Charlie Chaplin :
« En Espagne, les partis porteurs de changement n’ont aucune chance d’arriver au pouvoir. Mais ici aussi nous sommes loin de la démocratie réelle. »
« On voit qu’ils ne connaissent pas Paris, mais ils sont libres »
Face aux photos des journalistes Hervé Ghesquiere et de Stephane Taponnier, on parle surtout espagnol. Un manifeste est distribué. A la fin, le « hashtag » (ou mot-clé utilisé sur Twitter) #AcampadaParis et l’adresse www.TomaLaPlaza.netAu mégaphone, une voix invite, en espagnol puis dans un français mal assuré, à « faire du bruit » sur Twitter.Un type bondissant raconte sa joie de voir « un mouvement différent, bon enfant ». Il s’appelle Victorino, il a 54 ans et court toutes les mobilisations parisiennes.« Ces gosses rêvent, on voit qu’ils ne connaissent pas Paris, ils ont eu du mal à trouver leur chemin, mais ils sont libres, sans parti, sans organisation, personne ne sait ce qui va se passer. »
Des commissions sont organisées. Juridique. Communication. Logistique. Quel esprit de sérieux ! « Tout le monde va chercher à nous discréditer, on se tient prêts, c’est tout », corrige un membre du collectif.
Des CRS au Pavillon de la crevette
Pour ne pas rester enfermés dans l’image d’une « révolution Erasmus », les Espagnols comptent sur des renforts français. On annonce l’arrivée prochaine de représentants du Collectif 21-Avril, de Jeudi noir, de Generation précaire, de l’Appel et la pioche…
En route pour la Bastille. « Rapido rapido rapido », hurle un jeune mec en rouge à ceux qui traversent la place avec langueur. On dépasse une distribution de soupe des Restos du cœur.
Hésitations sur le chemin à emprunter. Un flic en civil avec un Talkie-Walkie désigne du bras le boulevard du Temple.
Soudain, une cinquantaine de CRS surgissent. Ils encerclent tout le monde devant un resto asiatique, Le Pavillon de la crevette. Incompréhension générale.
Aux riverains qui s’étonnent, les policiers répètent : « Manifestation non déclarée. » On entend une voix crier « négocier une heure de départ » dans le Talkie d’un des deux commissaires.
Menaces d’embarquer tout le monde… Quelques minutes de nego. Et le cortège est autorisé à repartir à condition de rester sur le trottoir. « un malentendu », estime Marie-Anne. Les CRS forment une escorte.
Une grande rousse se prend en photo en riant au milieu des uniformes.
En arrivant devant les marches de l’opéra Bastille, les « escortés » sont applaudis par presque autant de manifestants, déjà là. Deux CRS râlent en passant devant un stand de marionnettes en laine (1 euro pièce) :
« Quand y’en a à Bastille, faut les virer, et quand y’en a pas, faut les y amener »
Les commissions se réunissent. « Qu’est-ce qu’on veut faire ? » est la phrase la plus prononcée d’un cercle à l’autre.
Ils voudraient lancer « un cri du silence »
Le collectif prévoit, dans la soirée, une session de dix minutes d’envois intensifs de textos pour inviter les amis des manifestants à les rejoindre. Quand ils seront « nombreux », ils voudraient lancer « un cri du silence », « comme en Espagne ». Pour la suite, après l’AG de cette nuit, ils rêvent d’un campement qui dure toute la semaine et fusionne avec les actions anti-G8 prévues le week-end prochain. (Rue89-21.05.2011.)
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