Mourez pour rien, soldats!

*Afghanistan : 31 soldats américains tués dans un crash

L’hélicoptère américain a été abattu par un tir de roquette

L'hélicoptère Chinookk est la cible régulière des roquettes des talibans. 

Les talibans ont déclaré avoir provoqué la chute de l’appareil. Il s’agit des plus importantes pertes en un seul événement pour la coalition depuis fin 2001.

* GUERRE - Il s’agirait d’un piège tendu par les talibans selon une source gouvernementale afghane…

L’hélicoptère américain rempli de forces spéciales qui s’est écrasé samedi en Afghanistan a été abattu par un tir de roquette dans un piège tendu par les talibans selon une source gouvernementale afghane, le Pentagone se contentant d’évoquer un «incident exceptionnel». Les 38 occupants du Chinook, un hélicoptère lourd de transport relativement lent, ont été tués. Celui-ci transportait 30 Américains -25 membres des forces spéciales et cinq membres d’équipage-, sept membres des forces spéciales afghanes et un traducteur civil, selon la force de l’Otan en Afghanistan.

Selon un responsable gouvernemental afghan s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, l’hélicoptère est tombé dans un piège tendu par les talibans, une affirmation qualifiée de «spéculation» tant que l’enquête n’aura pas été diligentée, selon le porte-parole du Pentagone, le colonel David Lapan. Ce crash est l’incident le plus meurtrier pour la coalition occidentale depuis le début du conflit afghan il y a bientôt dix ans. Il porte un coup terrible aux forces spéciales américaines, placées au coeur de la stratégie des Etats-Unis en Afghanistan, où elles mènent chaque nuit de nombreux raids.

Une roquette tirée par des insurgés

La plupart des victimes sont des Navy Seals provenant de la même unité d’élite qui a éliminé Oussama Ben Laden début mai au Pakistan. L’Otan et le Pentagone ont reconnu lundi que l’appareil avait vraisemblablement été abattu par un tir de roquette RPG, même si une enquête doit déterminer les circonstances exactes du drame.

La coalition a expliqué dans un communiqué que des troupes au sol qui venaient d’entamer une opération de recherche d’un chef taliban local dans la vallée de Tangi, dans la province du Wardak, avaient été prises à partie par des insurgés et conduites à appeler des renforts. «Ces renforts arrivaient sur la zone quand l’(hélicoptère) CH-47 s’est écrasé, tuant tous les membres à bord», affirme l’Otan, qui a évoqué la possibilité que l’appareil «ait été touché par une roquette tirée par des insurgés».

«A ce stade, on pense que c’est un RPG», une roquette qui a frappé l’appareil, a également convenu le colonel Lapan. «Ces choses font partie du combat, nous subissons des pertes, les talibans subissent des pertes. Cet incident isolé ne constitue aucunement un tournant ou une tendance», a-t-il soutenu.

Le drame ne change rien à l’engagement américain en Afghanistan, ont réaffirmé le président Barack Obama et le secrétaire à la Défense Leon Panetta. «Nous allons continuer et réussir», a promis M. Obama dans une allocution à la Maison Blanche tandis que M. Panetta a évoqué la «détermination inflexible» des Etats-Unis.

Des missiles anti-aériens Stinger avaient bien été livrés aux Moudjahidine dans les années 1980 mais les talibans, qui ont affirmé dès samedi avoir abattu l’hélicoptère, ne sont pas réputés pour posséder de l’armement anti-aérien bien qu’ils aient déjà réussi à abattre des hélicoptères grâce à des lance-roquettes antichars. Les Américains disposent de centaines d’hélicoptères en Afghanistan. Avant cet incident, ils avaient perdu 149 hommes dans des chutes d’hélicoptères, dont 38 à la suite de tirs ennemis, en 10 ans de conflit dans le pays selon le Pentagone.

Fausses informations

Selon le responsable afghan sous couvert d’anonymat, l’hélicoptère «est tombé dans un piège tendu par un chef local des talibans, Qari Tahir». Qari Tahir «a donné de fausses informations aux Américains, en leur disant qu’il y avait une réunion de huit insurgés talibans dans un complexe de maisons. Il savait quel itinéraire suivraient les hélicoptères et a pris position avec ses hommes de chaque côté de la vallée», a expliqué cette source à l’AFP.

L’appareil, qui a été abattu alors qu’il arrivait sur place, avait été appelé en renfort par les troupes américaines qui avaient donné l’assaut au complexe et s’étaient retrouvées confrontées à une trentaine de talibans, et non huit comme l’indiquait le faux renseignement, selon cette source. La source gouvernementale afghane a également soutenu qu’«au moins quatre ressortissants pakistanais» dont elle pense «qu’ils appartiennent à l’ISI», les services secrets pakistanais, avaient participé à l’attaque aux côtés des insurgés. Kaboul accuse régulièrement l’ISI de soutenir les rebelles.

Les dépouilles doivent être rapatriées mardi aux Etats-Unis sur la base aérienne de Dover (Delaware, est) où attendront les familles, en dehors de la présence des médias.(AFP-09.08.2011.)

 Mourez pour rien, soldats!

******coeur-En dix ans de conflit, jamais les États-Unis n’avait connu de perte aussi lourde en Afghanistan. Dans la nuit de vendredi à samedi, un hélicoptère américain s’est écrasé dans le centre du pays, tuant trente et un membres des forces spéciales et sept soldats afghans, selon un communiqué émanant de la présidence afghane. L’Isaf, la force internationale, a confirmé le crash, mais a refusé de se prononcer sur le bilan et sur les causes de l’accident. Le Pentagone n’a pour l’instant pas livré de réaction.

Dans un communiqué, les talibans ont revendiqué être à l’origine du crash de cet hélicoptère Chinook. Ce scénario a été confirmé par un porte-parole des autorités de la province de Wardak où l’appareil s’est écrasé. «L’hélicoptère américain a été touché par une roquette tirée par les talibans alors qu’il décollait», a précisé Shahidullah Shahid. Huit insurgés auraient également été tués au cours de combats.

«Vers 22 heures, nous avons entendu des hélicoptères survolant le village. Nous étions chez nous, quand nous avons vu un hélicoptère atterrir sur le toit de la maison d’un commandant taliban, puis une fusillade a commencé», a raconté un habitant du village d’Amikhan contacté par l’AFP. «Peu après avoir redécollé, l’hélicoptère a perdu de l’altitude et s’est écrasé», a-t-il ajouté.

Plus de 2600 soldats étrangers morts depuis 2001

Les accidents d’hélicoptère sont réguliers en Afghanistan. Les plus lourdes pertes étaient survenues en 2005, lorsqu’un appareil avait été abattu en juin, tuant seize Américains. Le crash de samedi porte à au moins 374 le nombre de militaires de l’Otan ayant péri dans le cadre des opérations en Afghanistan depuis le début de l’année. Mi-juillet, plusieurs attaques d’insurgés ont coûté la vie à six soldats français. Plus de 2600 soldats étrangers ont été tués depuis le début du conflit.

L’Isaf compte environ 130.000 soldats, aux deux tiers américains, qui combattent depuis fin 2001, au côté du gouvernement afghan, l’insurrection lancée par les talibans après qu’ils ont été chassés du pouvoir. Barack Obama a annoncé fin juin le retrait d’ici mi-2012 d’un tiers du contingent américain, soit 33.000 hommes, la totalité des renforts envoyés depuis fin 2009, dans le cadre du retrait des troupes de combats de la coalition, censé s’achever fin 2014.(Le Figaro avec AFP-06.08.2011.)

 *des sodats envoyés à l’abattoir

 « L’Afghanistan, théâtre d’une aberration »

 –déclare le père d’un soldat  servant actuellement en Afghanistan

Rus89 a   reçu le commentaire suivant du père d’un soldat servant actuellement en Afghanistan, et qui réagit – anonymement pour des raisons compréhensibles – à la série de morts de ces derniers jours dans le contingent français de la force internationale.La situation est sous contrôle en Afghanistan nous dit-on en ce mois d’août 2011 dans les sphères du pouvoir. Et de rebomber le torse pour s’apprêter à nourrir à nouveau le dieu Mars.

On peut maintenant se poser franchement la question des limites de compétence de la chaîne de commandement après le décès dimanche dernier de deux légionnaires (et l’AVC fait par leur capitaine de régiment qui voyait ses hommes se faire décimer par des tirs « amis »), puis suite au décès du caporal chef du génie de Besançon et des graves blessures de ses camarades.

Dans le cas du décès du soldat du génie de Besançon, dont le VAB (véhicule de l’avant blindé) a roulé sur un IED (engins explosifs improvisés) dans la nuit du jeudi 11 août, pourquoi donc avoir supprimé une mission de reconnaissance et d’observation (VMT) avec disposition de check points et délimitation de zones minées (comme c’est l’habitude) sous le prétexte inepte que les IED ne sautent pas la nuit (réponse d’un gradé à son subalterne avant d’envoyer les VAB au casse-pipe) ?

Le commandement du « battle group » qui cogite dans sa salle climatisée ne semble pas une fois de plus exempt de reproches dans cette tragique histoire.

Le peuple est trompé

Se pose aussi la question de la formation de certains jeunes hommes tombés au combat, qui ont vu leur stage de mise en conditions combat Afgha dans le sud de la France supprimé avant de partir (restrictions budgétaires ? ) pour se retrouver un mois plus tard affrontant des soldats insurgés les plus aguerris de la planète et cela après une ou deux années d’armée pour certains.

Pour ce qui est de nos politiques, on ne peut pas tenir un discours et dans les actes faire le contraire, recevoir Khadafi en grandes pompes à Paris puis dire qu’il est indésirable dans son propre pays. Aller en vacances chez Ben Ali dans un hôtel quatre-étoiles et puis dire ensuite qu’il faut se battre pour la défense des valeurs démocratiques dans le monde et rendre hommage aux hommes tombés au nom de ces valeurs.

Le bon sens du peuple ne peut pas être trompé ainsi trop longtemps. Le vent tourne d’ailleurs. La réalité, c’est avant tout la vérité. Toute action engagée va dans le mur si elle ne rencontre pas l’assentiment du peuple, si le peuple est trompé.

Le métier de soldat ne consiste pas à être envoyé à l’abattoir

Une centaine de personnes seulement pour saluer ces hommes courageux tombés au combat dimanche pour les valeurs démocratiques. Que veut dire une telle indifférence face aux événements tragiques répétés de chaque jour sur ce triste terrain piégé ?

Que nous dit cette réalité ? Certains vont me parler de Realpolitik, d’intérêts économiques ou géostratégiques, d’industrie de l’armement, d’établissemnt de la démocratie ou que sais-je encore et d’enfumer le raisonnement pour justifier la guerre.

Du vent tout cela qui sera balayé par l’histoire, comme pour les conflits précédents non fondés sur la vérité.

Complexe la réalité ? Oh ! Que non ! Simple comme la nudité. Comme un militaire brûlé à 50% que l’on plonge dans le coma pour que cessent ses douleurs et ses plaintes (le cas ici pour deux militaires blessés dans cette opération du 11 août à la nuit tombée) et dont l’odeur vous restera pour le restant de vos jours .

Ils font quoi les enfants de nos politiques cet été ? Aux courageux de l’arrière qui écrivent qu’il est question ici de risques du métier, que dire sinon que le métier de soldat ne consiste pas à être envoyé à l’abattoir chaque jour par décisions de commandement mal adaptées ?

Les Français ne sont pas des veaux, n’en déplaise à certains. Les militaires sont nos compatriotes, français, citoyens d’une armée qui se doit de rester républicaine et démocrate. Laisser l’armée aux mains des pires obscurantismes serait une menace pour le pays tout entier.

PS : la première version de l’armée était que des talibans avaient tué des légionnaires français. En fait, il faut savoir que certains militaires s’équipent de mini-caméras (comme les vététistes) achetées à leurs frais dans une grande surface dédiée aux sports, avant de partir. Il y avait donc des preuves filmées.

Le 10, l’armée avait changé de version. Un capitaine de la légion a fait un AVC, ayant mal supporté de voir ses hommes se faire décimer par des tirs amis. Un lieutenant de ce même régiment a été « snipé » (terme sur le terrain) la semaine précédente. (Rue89-12.08.2011.)

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*Deux soldats français tués et 5 autres blessés en Afghanistan

16 camions-citernes de l’Otan incendiés

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Quatre militaires de l’Otan, dont deux français, ont été tués dimanche en Afghanistan dans deux attaques distinctes d’insurgés dans le sud et l’est du pays, ont annoncé la force de l’Otan (Isaf) et Paris. « Deux militaires de l’Isaf ont été tués lors d’une attaque d’insurgés dans l’est de l’Afghanistan » dimanche et deux autres « dans une attaque d’insurgés dans le sud » du pays, a indiqué l’Otan dans un communiqué, sans autre précision.L’Otan ne révèle jamais les nationalités de ses militaires décédés, ni le lieu exact de leur décès, en laissant ce soin aux autorités des pays concernés. Paris a annoncé que les deux soldats tués dans l’est étaient deux parachutistes de la Légion étrangère, une unité de l’armée française, qui ont péri lors d’un accrochage avec des talibans, dans la province de Kapisa, à une soixantaine de km de Kaboul.Cinq autres légionnaires ont été blessés, « parmi lesquels trois sont légèrement touchés et deux plus sérieusement atteints, sans que leur pronostic vital soit engagé », a indiqué à l’AFP le porte-parole du contingent français en Afghanistan, le lieutenant-colonel Eric de Lapresle. Ces militaires participaient, en compagnie de militaires et policiers afghans, à une opération de recherche d’armes et d’explosifs dans le village de Nawrozkhel, à l’entrée de la vallée de Bedraou, a-t-il indiqué. « Au moment où les Français et les Afghans se désengageaient, il y a eu des tirs insurgés et un accrochage », a expliqué le lieutenant-colonel de Lapresle.

Ces décès portent à 72 les pertes françaises en Afghanistan depuis le début de l’intervention française dans le pays, fin 2001. Vingt militaires français ont été tués depuis le début de l’année, dont sept en l’espace de quatre jours au mois de juillet. Les quatre décès de dimanche dans les rangs de l’Otan portent à au moins 383 le nombre de militaires étrangers tués depuis le début de l’année en Afghanistan, selon un décompte établi par l’AFP à partir du site spécialisé icasualties.org. L’année 2010, au cours de laquelle 711 soldats étrangers ont été tués, est jusqu’ici la plus meurtrière du conflit pour l’Otan.

La coalition a connu samedi ses pertes les plus importantes en un seul événement depuis le début, fin 2001, du conflit afghan, lors du crash d’un de ses hélicoptères. Trente soldats américains, ainsi que sept membres des forces spéciale afghanes et un traducteur civil ont péri. L’Otan a indiqué enquêter sur les causes du crash, mais les talibans ont affirmé avoir abattu l’appareil et le chef du corps d’armée afghane déployée dans la région, le général Abdul Razeq, a indiqué à l’AFP que l’appareil avait été touché par une roquette tirée par les insurgés.

Plus de 2.650 militaires de la coalition ont été tués dans le cadre des opérations en Afghanistan en bientôt dix ans de conflit. L’Otan vient d’entamer le retrait progressif de ses troupes de combat, censé s’achever fin 2014 et a commencé parallèlement à transmettre la responsabilité de la sécurité du pays aux forces afghanes.

L’insurrection menée, depuis qu’ils ont été chassés du pouvoir, par les talibans contre le gouvernement afghan et ses alliés de l’Otan, n’a cessé de s’étendre récemment. (afp-07.08.2011.)

 **Au moins 16 camions-citernes transportant des carburants pour les troupes de l’OTAN en Afghanistan ont été détruits par l’explosion d’une bombe samedi dans le nord-ouest du Pakistan, a annoncé la police pakistanaise.Au total 28 camions-citernes étaient garés sur un terminal dans les environs de Peshawar, le principale ville du nord-ouest du Pakistan, au moment de l’explosion qui a déclenché un incendie dans lequel 16 véhicules ont été détruits.« Nous nous efforçons de déplacer les autres camions-citernes. Nous ne savons pas si la bombe a été placée dans le terminal ou dans un camion-citerne » a indiqué l’officier de police Khurshid Khan à l’AFP. « Seize camions-citernes ont été totalement détruits ».Aucune victime n’a été enregistrée, a-t-il ajouté.

Aucune revendication n’est parvenue aux autorités mais les talibans ont à plusieurs reprises déclaré mener des attaques pour gêner le ravitaillement des troupes de l’Otan (130.000 hommes) basées en Afghanistan.

Les talibans et Al-Qaïda lancent régulièrement des offensives dans le nord-ouest du Pakistan et la région afghane limitrophe, que Washington considère comme l’endroit le plus dangereux au monde.

Une grande partie du ravitaillement et des équipement destinés aux troupes de l’Otan sur le sol afghan transitent par le Pakistan mais il tend à se développer à travers l’Asie centrale. AFP-06.08.2011.

*4 militaires de l’OTAN tués en Afghanistan

Quatre militaires de l’Otan ont trouvé la mort hier en Afghanistan, a annoncé aujourd’hui la Force de l’Otan en Afghanistan (Isaf). « Quatre membres de la Force internationale de l’Otan sont morts des suites de blessures …L’Isaf n’a pas donné de précisions sur les circonstances des décès, ni sur la nationalité des soldats. Ces morts portent à au moins 253 le nombre de militaires de l’Otan tués depuis le début de l’année 2011..selon un décompte effectué par l’AFP à partir du site spécialisé indépendant icasualties.org. Le conflit afghan, vieux de bientôt dix ans, a tué plus de 2.500 soldats étrangers, selon le site internet. L’année 2010, au cours de laquelle 711 militaires de l’Otan ont été tués, a été jusqu’ici la plus meurtrière pour les forces internationales depuis le début du conflit. Environ 130.000 soldats étrangers, dont 90.000 Américains, sont déployés en Afghanistan pour soutenir le régime Karazaï, face à l’insurrection que mènent les insurgés talibans depuis 2001
Le département d’Etat américain s’est refusé hier à commenter les propos de Hamid Karzaï selon lesquels Washington a entamé des négociations avec les talibans,*…(sources diverses-19.06.2011.)

 

**Un 62e soldat français tué en Afghanistan

AFP –18/06/2011 |… Un soldat français, un chasseur parachutiste de 1ère classe, est décédé aujourd’hui en Afghanistan suite à un tir d’insurgés, a annoncé l’Elysée dans un communiqué, ce qui porte à 62 le nombre de militaires français morts dans ce pays depuis fin 2001.

« Au cours d’une opération en Kapisa, alors qu’il effectuait une mission de reconnaissance à pied, il a été mortellement blessé par un tir des insurgés », a précisé l’Elysée. Florian Morillon, 20 ans, faisait partie du régiment de Chasseurs Parachutistes de Pamiers (Ariège).
Il était « déployé en Afghanistan depuis mi-mai 2011″ après avoir servi au Gabon et en République centrafricaine. Le ministère de la Défense a précisé que l’accrochage avait eu lieu cet après-midi dans le cadre de l’opération Endurance. Engagée au printemps, celle-ci vise notamment à maintenir en permanence deux compagnies – soit 200 à 300 hommes – au contact de la population, pour empêcher le retour des insurgés dans les zones de l’est du pays où sont déployées les troupes françaises…. 

*réactions d’internautes français…

dj. Les médailles,la patrie,l´hymne national,la sécurité et l´intégrité de la France avec lesquelles on nous rabat les oreilles, ce ne sont que des suppositoires, des supputations, des suppositions et des euphémismes soporifiques.
Il n´y a que la maman de ce jeune soldat qui le pleure sincèrement.

*Fun Serieall   …« Tombés aux champs d’honneur » ? …quel est l’imbécile qui a inventé cette formule idiote ? Je ne vois vraiment pas ce qu’il y d’honorifique. De toute façon la guerre fut, est et sera toujours dégueulasse. Mourir pour la « patrie », appellation tout aussi nulle. Les généraux appliquent les consignes des gouvernements et, ainsi, envoient des soldats au tire-pipe pour « l’honneur de la patrie ». Pourrons-nous, une fois, vivre en paix. Pourrons-nous une fois arrêter de nous entre-tuer pour « l’honneur d’une patrie ». Croyez sincèrement, à part quelques illuminés, que les soldats sont très heureux d’apprendre qu’ils sont « appelés sous les drapeaux » pour aller assassiner les habitants d’un autre pays. « Appelés sous les drapeaux », encore une formule idiote. En temps de « paix », on parle d’assassinat. En temps de « guerre », on parle d’actes héroïques avec médaille de pacotille à la clé.

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*  8 militaires de la force de l’Otan en Afghanistan (Isaf) et un sous-traitant ont été tués ce mercredi au cours d’une fusillade à l’aéroport militaire de Kaboul

Les talibans affirment eux que cette attaque a été menée par un de leurs “kamikazes”. La fusillade a eu lieu en fin de matinée à l’intérieur du centre de formation de l’aviation afghane, géré par l’Otan, situé dans l’enceinte de l’aéroport militaire, dans le prolongement de l’aéroport civil de la capitale, un complexe parmi les mieux protégés de Kaboul.
“Huit militaires de l’Isaf (la force de l’Otan en Afghanistan) et un sous-traitant ont été tués” par des tirs d’armes légères, a annoncé
l
a mission de formation de l’Otan en Afghanistan (NTM-A), qui dépend de l’Isaf. Cette opération intervient alors que les rebelles talibans ont récemment lancé plusieurs attaques contre des cibles sensibles et très protégées d’Afghanistan, visant notamment les forces de sécurité, grâce à des soldats infiltrés ou des hommes vêtus d’uniformes de l’armée ou de la police.
Ces récentes attaques laissent craindre l’infiltration croissante des forces afghanes par les insurgés, qui ont gagné du terrain ces dernières années, alors que, parallèlement, les relations entre soldats afghans et militaires étrangers chargés de les former ou avec lesquels ils mènent des missions sur le terrain sont souvent tendues.Le 18 avril, un kamikaze en uniforme de l’armée avait réussi à entrer au ministère de la Défense, un des endroits censés être l’un des mieux protégés de Kaboul. Il y avait tué trois militaires, dont un garde à l’entrée du bureau du chef d’état-major de l’armée, avant d’être à son tour abattu. L’attaque avait été revendiquée par les talibans.
Fin novembre, un homme portant un uniforme de la police avait tué six soldats des forces internationales au cours d’une séance d’entraînement dans l’est. En avril, toujours dans l’est, un soldat afghan s’était fait exploser sur une base militaire, tuant cinq soldats de l’Otan.
La fusillade de mercredi est l’évènement le plus meurtrier pour les forces de l’Otan en Afghanistan depuis la chute d’un hélicoptère qui avait tué neuf soldats américains le 21 septembre dernier dans le sud.(source:AFP-27.04.2011.)
 

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 Une guerre sans fin

(A Boston – Massachusetts, Boone – Caroline du Nord, Houston -Texas) Seuls les morts ont vu la fin de la guerre. A 31 ans, deux déploiements en Irak et un en Afghanistan, Riley Palmertree arbore en permanence au poignet un bracelet portant les noms de ses camarades, Brandon Wallace et Joshua Schmidt, tombés à Falloujah en avril 2007. Quelques mots ponctués de ces trois lettres : FTA. Comprendre : «Fuck the Army». Un autre porte le nom de Jacob Blaylock, tombé sur le front d’une guerre qui ne dit pas son nom, mais qui fait désormais autant de tués que les champs de bataille d’Irak ou d’Afghanistan : Jacob s’est donné la mort à son domicile du Texas, plusieurs mois après son retour.  

Sur l’écran d’ordinateur de sa chambre transformée en studio de montage, dans un appartement de Boston, Riley a revu des dizaines de fois les images de cette guerre. Des vidéos que Brandon et Jacob filmaient à leurs heures perdues, tantôt scènes de la vie quotidienne sur la base, entrecoupées de blagues de potaches, tantôt témoignage sur le vif d’une guerre qui montre enfin son vrai visage, comme lorsque Jacob filme ce qu’il reste de l’uniforme ensanglanté d’un soldat dont le véhicule vient de sauter sur un engin explosif…

 

Superstition. Brandon et Jacob voulaient réaliser un documentaire. Quand la guerre serait finie. Ils n’en auront pas eu le temps. A son retour, Riley s’est donc attelé à cette tâche qu’il porte comme un fardeau : il est retourné à l’Université pour suivre un cursus de deux ans en production vidéo numérique, et met aujourd’hui la dernière main à un court-métrage d’une quinzaine de minutes, grâce auquel il espère convaincre une chaîne de télévision américaine de produire un film plus ambitieux, un 90 minutes. 

 

Parmi les nombreuses séquences filmées, il y a celle-ci, un de ces moments où tout bascule. Nous sommes quelque part en Irak, le 13 avril 2007, un vendredi. L’ambiance est décontractée, les hommes, de bonne humeur, plaisantent. Après un an de déploiement sans perte, c’est le jour de la dernière mission, la Der des Der.

 

L’homme qui tient la caméra, c’est Jacob. Sur les toutes dernières images, on l’entend proposer à Brandon de reprendre sa place sur la tourelle. Ce dernier refuse. Cette décision aura des conséquences funestes. Ce jour-là, les hommes ont retardé la mission jusque tard dans la nuit. Par superstition, ils ne voulaient pas partir un vendredi 13. Finalement, le véhicule de Brandon et Joshua, qui ouvre le convoi, saute peu après leur départ sur un engin artisanal enterré sur le bord de la route. Brandon est tué sur le coup. Joshua mourra dans l’incendie du véhicule. Jacob assiste à la scène, impuissant.  Le salaire de la peur. Nul ne sait quelle part de culpabilité Jacob concevra de cet épisode tragique. Pendant près d’une année, c’est lui qui avait assuré la sécurité du convoi, au poste le plus exposé : sur la tourelle du véhicule d’éclairage. Son unité, la 1451st Transportation Company, escorte des camions chargés de carburant, munitions et matériaux de construction sur le front. A chaque mission, c’est un peu le salaire de la peur, entre les embuscades tendues sur le bord des autoroutes irakiennes, et les explosions de bombes artisanales dissimulées sous l’asphalte. Et des attaques, il en a essuyées. Au point de demander sa relève. Juste une fois.  Jacob reviendra quelques jours plus tard sur la mort de ses camarades, face caméra. Il y évoque également ses démons, sa peur d’affronter le réel, les problèmes qui l’attendent au Texas, son divorce…  Deux semaines après ce fatidique vendredi 13, les hommes sont de retour au pays. Pour Jacob, la destination finale c’est Houston, Texas. Là il retrouve Heidi, son amie d’enfance, avec qui il s’installe. Il reprend son emploi de vendeur chez Fed’Ex-Kinkos, et monte un groupe de musique. L’apparence d’une vie normale. Mais il y a aussi le divorce avec son ex-femme, les problèmes d’argent, l’alcool, ses comportements de plus en plus erratiques, la culpabilité, les accès de colère, les nuits agitées, les cauchemars récurrents… «Il rêvait que ses deux amis étaient toujours vivants, racontera Heidi plus tard, qu’ils venaient le chercher pour sortir, mais lui leur disait qu’ils étaient morts, et eux ne comprenaient pas de quoi il parlait.»  Ce sont les mêmes ingrédients que l’on retrouve la nuit du 9 décembre 2007. L’alcool en excès, une dispute avec sa fiancée, Heidi, que dans sa confusion, il appelle du nom de son ex-femme, la colère… et puis ce revolver, qu’il agite désormais en tous sens. Qu’il porte à présent à sa bouche. «Qu’est ce que ta fille va penser de toi ? C’est vraiment stupide de faire ça», se souvient lui avoir dit Heidi. Elle a tourné la tête, il y eut un silence, et puis… la détonation. Jacob est mort.  Risque de suicide : « nul ». Le lendemain, il y avait dans sa boîte aux lettres les médicaments qui lui avaient été prescrits cinq jours plus tôt par les services médicaux du département des vétérans. Jacob avait été diagnostiqué comme souffrant de stress post-traumatique (PTSD) et de dépression. Mais à la question de savoir s’il présentait des risques de suicide imminent, le médecin avait coché «non». 

 

Riley ne se résigne pas à admettre que la guerre puisse avoir tué Jacob, comme si cela revenait pour lui à avouer une part de responsabilité qui lui serait intolérable. «Ce soir-là, il venait de perdre un tremplin musical avec son groupe. Il était très déçu. Et puis il y avait ce divorce qui lui pesait, il avait trop bu et s’était disputé avec sa petite amie…» Tout le monde savait Jacob fragile. « Le suicide de Jacob, personne ne l’a vu venir… mais ça n’a surpris personne », se souvient Riley. Et pour cause : dès 2005, Jacob avait été diagnostiqué comme souffrant de troubles de la personnalité («personality disorders») après une sévère dépression, ce qui lui avait valu d’être relevé des rangs de l’armée. Mais curieusement, il ne fut pas radié de la liste des réservistes de l’US Army, et sera rappelé sous les drapeaux en juillet 2006 pour servir en Irak. Sur place, plusieurs de ses camarades ont alerté leur hiérarchie sur le fait que Jacob leur semblait «émotionnellement instable», qu’il ne devrait pas faire la guerre, même si tous s’accordent à dire qu’il n’a jamais démérité. «Il n’avait pas besoin de ça», dira plus tard sa petite amie, Heidi. 

 

Dans son documentaire, Riley Palmertree revient sur cet épisode un peu surréaliste du «surge», quand, au printemps 2006, l’armée américaine décida d’accroître son effort en Irak pour mettre fin à l’insécurité persistante. Quand il arrive à Fort Benning, en Géorgie, après avoir été rappelé par l’armée, Riley se souvient de l’étrange atmosphère de désorganisation qui régnait alors. « Le premier jour, les baraquements était vides, un groupe venait de partir, et il n’y avait personne pour nous expliquer quoi faire. » 

 

«Quota de corps». Rapidement, le jeune homme qui n’a alors que 26 ans, et qui est issu des Rangers, les troupes d’élite de l’armée américaine, découvre son nouvel environnement : «Il y avait bien 50 ou 60 types qui à mon sens étaient inaptes pour la guerre, qui étaient malades ou obèses.» Il se rappelle en particulier d’un «gars d’une quarantaine d’année, un dingue qui prenait sa douche avec du liquide vaisselle, qui avait été infirmier pendant la guerre du Golfe, et qui se disait heureux d’être rappelé» ou encore ce jeune sans-abri de la Louisiane «qui me suivait partout comme un petit chien.» Riley n’a alors qu’une crainte : «Me retrouver en situation de combat et me prendre une balle dans le dos par un de ces types…» 

 

Un des compagnons d’armes de Riley, Joel, qu’il a interviewé par la suite pour son documentaire, résume ainsi la situation : «Si vous aviez un peu d’instabilité mentale ou quoi que ce soit, ils laissaient passer un certain nombre de choses, juste pour avoir leur quota de corps.» Une des personnes en charge du recrutement, rencontrée en Caroline du Nord, nous le confirmera sous couvert d’anonymat : «On avait 77 gars à envoyer en Irak, on nous en réclamait 150.» 

 

Riley ne souhaite toutefois pas polémiquer ou dénoncer, il veut juste «raconter qui ils étaient. C’est quelque chose que je porte avec moi, il faut que je le fasse, justifie-t-il. Jacob était un musicien et un poète, un type incroyablement créatif… Joshua venait de se marier, il aimait sa femme et se sentait tellement chanceux… quant à Brandon, c’était un beau gosse, romantique, le blagueur de service…» Riley, quant à lui, n’est pas exactement non plus l’archétype du soldat américain tel que l’on pourrait se le représenter : dessinateur et peintre à ses heures perdues, amateur de littérature, c’était un gamin qui,  pour échapper à l’ennui et à l’intolérance de son Mississippi natal, s’était engagé dans l’armée sur les conseils d’un pasteur, histoire de voir le monde… «C’était avant le 11 septembre…» tempère Riley. (06.05.2011.)

**réactions des internautes:

*c’est assez grave pour nation gendarme du monde qui passe tout son temps à détruire les pays pour rien ou pour les intérets inavoués.voilà le sans versé qui se repercute sur les jeunes contrait d’aller se battre sur le front pour rien

*Pat…bel hommage à ces « heros ».
La guerre fait de nombreux dégats dont le suicide de soldat au retour de mission et malheureusement ce sujet peut paraitre encore tabou et portant cet article montre au combien c’est réel.

pour moi ces soldats ne sont pas des héros mais de vrais lâches et de vrais bâtards, leurs histoires ne sont rien par rapport à celle des innocents qu’ils ont tué en Irak ou en Afghanistan, ces américains sont élevé comme le bétails par leurs dirigeants criminels qui les envoient mourir dans les fausses guerres qu’eux ont provoqué pour un seul intérêt le pétrole dont les bénéfices reviendra uniquement à cette élite satanique pendant que ces soldats se suicident à leur retour à la maison parce qu’ils n’ont pas de quoi se faire soigner et abandonné comme des chiens par cette patrie dont ils étaient fièrent de servir. ouvrez vos yeux la vrais patrie c’est votre famille pas plus et sachez que l’état n’a jamais été la patrie .

*Le plus étonnant dans cette histoire c’est qu’on oublie les milliers de civils irakiens, afghans ….
Si ces soldas croyaient vraiment a la noblesse de la cause, je ne crois pas qu’ils auront eu ces problèmes, mais en allant sur le terrain ils ont compris qu’ils n’ont rien a faire dans cette guerre, et que la cause de la guerre ce n’est pas répandre la paix mais le désordre.

*a la fin de compte ;c’etais une guerre bidon.. .juste pour tuer de pauvres innocents .et tt ça c la faute au con de G.W .B

*Mais c’est quoi ce bordel? C’est eux qui ont voulu s’engager dans l’armée, personne ne les a forcé!! Qu’ils n’aillent pas faire la guerre et apres crier sur les toits que ce n’est pas bien. Ce n’est que maintenant qu’ils découvrent s’etre battus pour un pays de merde comme les usa, ca n’en valait vraiment pas la peine.
C’est du n’importe quoi cette histoire, ils croyaient quoi? Que la guerre c’était un truc de bisounours? Tout le monde sait que dans les deux guerres mondiales, la folie guettait les recrues apres 2 mois de combats.

*Comme souvent, c’est le peuple qu’on envoi mourir dans les guerres, des guerres qu’il ne comprend pas, dans lesquels il n’a rien à gagner, absolument tout à perdre. La caste dirigeante elle ne meurt pas à la guerre, et à tout intérêt à ce qu’elle perdure. les peuples s’entretuent, les élites font des tractations dans les salons.

*

Point numéro 1: pour vouloir être militaire il faut être taré.
Point numéro 2: pour vouloir partir à la guerre il faut être encore plus taré.
Point numéro 3: La guerre, ça rend tout le monde taré, ceux qui la font et ceux qui la subissent.
Conclusion: C’est avant de partir qu’ils devraient se coller une balle dans la tête. Ça ferait moins de morts.
************************

 le coût pour la France de la guerre en Afghanistan…

Le silence des médias sur la guerre en Afghanistan et ses impasses est total, sauf quand il s’agit de montrer le charmant Obama en visite surprise, la surprise et le secret bien gardé sont simplement pour assurer sa sécurité. C’est-dire la situation apaisée! Les médias se taisent sur le fait que cette guerre est perdue, qu’elle a mis en selle des corrompus, des seigneurs de la guerre, des oppresseurs, que les troupes qui devaient assurer le bien être et la sécurité des Afghans, sont parquées à Kaboul et sur les grands axes laissant comme au Viet Nam le pays à l’avancée des Talibans et au sous développement, à la misère. Cette guerre occasionne tant de morts civiles qu’elle provoque la colère des populations. Et enfin les mêmes médias se taisent sur le coût de cette catastrophe,au moins une approximation. Si les journalistes ne savent pas où les trouver je leur conseille les rapports législatifs du Sénat, des informations fiables.(note de danielle Bleitrach)

Voici un extrait du Projet de loi de finances pour 2010 : Défense – Préparation et emploi des forces.

« 2. Les forces servant en opérations extérieures : des dépenses partiellement budgétisées

Il convient toutefois de garder à l’esprit les risques de dérapages liés à l’opération en Afghanistan. En 2009, le montant total du coût des opérations en Afghanistan est estimé à 330 millions d’euros (+ 40 %), ce qui représente 39 % du coût de l’ensemble des opérations menées par les forces françaises.
Compte tenu de la hausse des effectifs présents (3 247 militaires en moyenne), le coût en frais de personnel est désormais évalué à 120 millions d’euros. Les frais de fonctionnement s’élèvent à 55 millions d’euros, le transport stratégique à 45 millions d’euros, le maintien en condition opérationnelle des matériels à 52 millions d’euros.

Comme a pu le constater la mission de votre commission effectuée en Afghanistan en septembre dernier, ce coût élevé résulte non seulement de l’éloignement du théâtre afghan, atteignable depuis la France par voie aérienne seulement, mais également lié à des équipements personnels spécifiques et plus coûteux (gilets pare-balles de dernière génération, bottes de montagne spécifiques…) et au maintien en condition opérationnelle des matériels malmenés sur les pistes de montagne, beaucoup plus onéreux qu’ailleurs.

En 2010 comme en 2009, conformément à la loi de programmation militaire, le financement résiduel des OPEX ne reposera pas sur les crédits d’équipement de la Défense mais sur la réserve de précaution interministérielle.

3. Le retour de la France au sein du commandement intégré de l’Otan : un coût non anticipé

Le retour de la France au sein du commandement intégré de l’Otan, nécessitera l’envoi à l’étranger de plusieurs centaines d’officiers et de sous-officiers chargés de représenter la France au sein des instances de l’organisation.

Avant même sa pleine réintégration, la France était déjà présente dans les structures de l’Otan avec un effectif de 161 militaires soutenus par 81 agents. La décision d’une pleine réintégration de notre pays dans les structures de l’alliance devrait porter notre présence à environ 1 200 personnes dans les différents états-majors et organismes de l’Otan, dont 1 100 dans la seule structure de commandement. La montée en puissance des effectifs s’étalera jusqu’à l’été 2012. Les militaires français seront alors présents sur les 25 sites répartis dans 13 pays.

Votre rapporteur se félicite, à cet égard, de la nomination du général Stéphane Abrial à l’un des deux commandements suprême de l’OTAN.

La pleine participation à l’ensemble des budgets (fonctionnement et investissement) est évaluée en année pleine à 30 millions d’euros par an. Le coût de l’augmentation du nombre d’agents servant à l’étranger dans les structures de l’OTAN et les soutiens associés est évalué à 69 millions d’euros.

Selon l’état-major des armées, l’ensemble de ces surcoûts est estimé, sur la période 2010-2015, à environ 650 millions d’euros. Au total, en 2009, le coût de la réintégration par la France du commandement intégré de l’OTAN s’élèvera à 30 millions d’euros. En 2010, il atteindra 60 millions d’euros supplémentaires. Puis, en année pleine, ce surcoût dépassera largement 100 millions d’euros annuels.
Or le coût budgétaire de cette réintégration n’a, d’après les auditions effectuées par votre rapporteur, pas été prévu par la loi de programmation militaire. »

Bon maintenant que nous avons vu l’estimation du coût de cette guerre au contribuable français, tout en considérant que ce coût, en progression constante, est nettement minoré, qu’en est-il de cet extraordinaire silence des médias et de l’apathie du peuple français sur la question, mais nous y reviendrons. Ce silence n’a, a mes yeux,  qu’un seul équivalent, celui qui a entouré l’opération juste cause au Panama en 1989. L’aviation nord-américaine a bombardé ce pays, fait plus de trois mille morts, il n’y a pas eu une ligne dans les médias. Exactement au même moment, se déroulait la vaste opération médiatique autour du faux charnier de Timisoara… en Roumanie… Et c’étaient les grandes orgues. Donc en Afghanistan silence on tue… Et en France on papote sur la Burqa, sur les dérapages contrôlés de Zemmour, j’en passe et des meilleures…

A ce la il faut ajouter pour entrevoir l’origine du silence médiatique, cette information de Contre-info,  un des meilleurs sites, qui présente (en anglais) un rapport de la CIA  qui en dit beaucoup sur le silence des médias sur cette guerre. Peut-être n’est-il pas aussi innocent qu’il y paraît.

29 mars 2010; en France et en Allemagne, « l’apathie de l’opinion publique permet aux dirigeants de ne pas se soucier de leurs mandants » constate la CIA dans un mémorandum consacré à la perception du conflit en Afghanistan obtenu par le site Wikileaks. Bien que 80% des français et des allemands soient opposés à la guerre, le peu d’intérêt suscité par la question a permis aux responsables de ne pas tenir compte de cette opposition et d’envoyer des renforts, notent les rédacteurs de la « cellule rouge », chargée par Langley (la CIA) de fournir des propositions et des analyses novatrices. Mais l’agence rappelle le précédent des Pays Bas où la coalition au pouvoir a éclaté sur la question Afghane, et s’inquiète d’un possible revirement de l’opinion si les prochains combats durant l’été sont meurtriers.

Il convient donc de préparer les opinions publiques à accepter des pertes, suggère le document, en établissant un lien entre l’expédition afghane et les préoccupations internes. L’importance accordée en France à la question des réfugiés, soulignée par la vague de protestation qui a accompagné la récente expulsion de douze afghans, fournit un premier axe de propagande : il faut persuader les français que l’OTAN vient en aide aux civils, en s’appuyant sur un sondage montrant que la majorité des afghans est favorable à la présence des troupes occidentales.

Le document propose également d’insister sur les progrès réalisés dans l’éducation des femmes, qui seraient compromis par un retour des talibans. Le crédit dont jouit le président Obama en Europe pourrait également être mis à profit. Son implication directe permettrait de renforcer le soutien à l’intervention. Dernier axe, la CIA recommande de faire délivrer les messages favorables à l’ISAF par des femmes afghanes. Les allemandes et les françaises, plus opposées que les hommes à la guerre, y seraient alors plus sensibles. (Mondialisation-ca.28.04.2011.) 

***

***la CIA suggère de manipuler l’opinion publique française pour obtenir son soutien à la guerre en Afghanistan ..

arton3015-100x97En France et en Allemagne, « l’apathie de l’opinion publique permet aux dirigeants de ne pas se soucier de leurs mandants » constate la CIA dans un mémorandum consacré à la perception du conflit en Afghanistan obtenu par le site Wikileaks. Bien que 80% des français et des allemands soient opposés à la guerre, le peu d’intérêt suscité par la question a permis aux responsables de ne pas tenir compte de cette opposition et d’envoyer des renforts, notent les rédacteurs de la « cellule rouge », chargée par Langley de fournir des propositions et des analyses novatrices. Mais l’agence rappelle le précédent des Pays Bas où la coalition au pouvoir a éclaté sur la question Afghane, et s’inquiète d’un possible revirement de l’opinion si les prochains combats durant l’été sont meurtriers. Il convient donc de préparer les opinions publiques à accepter des pertes, suggère le document, en établissant un lien entre l’expédition afghane et les préoccupations internes. L’importance accordée en France à la question des réfugiés, soulignée par la vague de protestation qui a accompagné la récente expulsion de douze afghans, fournit un premier axe de propagande : il faut persuader les français que l’OTAN vient en aide aux civils, en s’appuyant sur un sondage montrant que la majorité des afghans est favorable à la présence des troupes occidentales. Le document propose également d’insister sur les progrès réalisés dans l’éducation des femmes, qui seraient compromis par un retour des talibans. Le crédit dont jouit le président Obama en Europe pourrait également être mis à profit. Son implication directe permettrait de renforcer le soutien à l’intervention. Dernier axe, la CIA recommande de faire délivrer les messages favorables à l’ISAF par des femmes afghanes. Les allemandes et les françaises, plus opposées que les hommes à la guerre, y seraient alors plus sensibles. (source: contre info)

 

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**Mourez pour rien, soldats!

La déclaration du premier ministre Stephen Harper est limpide: Oubliez ça, les boys, la guerre en Afghanistan est perdue d’avance.

C’est à un journaliste de CNN que Stephen Harper a fait cette renversante déclaration. «Nous ne remporterons pas cette guerre seulement en restant là, a-t-il dit. (…) Jamais nous ne battrons les insurgés.»

Stephen Harper n’a pas été piégé par un méchant journaliste qui lui aurait posé 43 fois la même question dans l’espoir de lui arracher une déclaration controversée. Bien au contraire.

Stephen Harper aurait pu corriger le tir, car le journaliste a poursuivi: «Comme ça, nous ne battrons jamais les insurgés. Le mieux qu’on puisse faire, c’est d’entraîner les troupes afghanes pour prendre la relève, puis de nous retirer?»

«Exactement», a répondu Stephen Harper.

Clair et limpide.

Pourquoi envoyer des soldats mourir dans le fin fond de l’Afghanistan si tout est perdu d’avance? Quel soldat sera prêt à prendre le risque de sauter sur une mine s’il sait que le Canada a jeté l’éponge? Les 1400 soldats québécois qui s’apprêtent à partir pour Kandahar doivent avoir le moral dans les talons.

Et pourquoi rester encore deux ans si les jeux sont faits? Pourquoi continuer à engloutir des milliards dans une guerre de plus en plus sanglante? Pire que l’Irak, ce qui n’est pas rien. Depuis 2005, la violence a augmenté de 550% en Afghanistan.

Mourez pour rien, chers soldats. C’est ça que Stephen Harper leur a dit dimanche.

Autre question troublante: pourquoi M. Harper a-t-il fait une déclaration aussi controversée aux États-Unis? Pourquoi pas au Canada? Voulait-il envoyer un message à Barack Obama? Si oui, pourquoi passer par CNN, alors qu’il aurait pu appeler la Maison-Blanche?

Bizarre.

Hier, à la Chambre des communes, l’opposition a demandé des comptes au premier ministre. Pourquoi cette volte-face? Stephen Harper a répondu avec des mots creux, en brassant deux ou trois évidences. Il a conclu en disant: «Nous sommes fiers du travail de nos troupes.»

Merci, M. Harper. Très éclairant.

Stephen Harper a dit la vérité. Oui, la force internationale ne peut pas gagner cette guerre. Oui, le Canada s’enlise dans un conflit qu’il ne peut que perdre. Les Afghans n’ont jamais accepté d’être dominés. Les Russes et les Britanniques n’ont pas réussi à s’imposer dans ce pays mille fois plus complexe que l’Irak.

Pourtant, les Russes se sont accrochés pendant 10 ans et ils y ont mis le paquet. L’OTAN, avec ses 70 000 soldats, ne fait pas le poids.

Stephen Harper n’est pas le premier à baisser les bras.

En octobre, le chef de l’armée britannique en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, a dit: «Nous n’allons pas gagner cette guerre.»

L’automne dernier, le New York Times a publié un rapport des services secrets américains qui confirmait que l’OTAN a très peu de chances de battre les talibans.

Le chef des troupes américaines en Afghanistan et en Irak, le général David Petraeus, en a rajouté en déclarant qu’il fallait négocier avec les talibans. Le président afghan, Hamid Karzaï, a même amorcé des négociations avec le chef des talibans, le mollah Omar.

Alors, si tout le monde se doute que la communauté internationale court vers la défaite, pourquoi s’offusquer devant la déclaration de Stephen Harper qui a dit tout haut ce que bien des gens – et pas des moindres – pensent tout bas?

Parce qu’un chef d’État engagé dans une guerre ne peut pas concéder la victoire au milieu de la bataille. S’il le fait, il doit agir en conséquence, c’est-à-dire se retirer ou négocier avec l’ennemi. Il ne peut pas continuer à envoyer des soldats au front, mine de rien, en sachant que leur mort ne rimera à rien. La guerre tournera à vide, car elle n’aura plus d’objectifs. Si l’OTAN ne peut pas gagner, le premier ministre sacrifie des vies inutilement.

Les morts ne serviront qu’à remplir une promesse faite aux Américains. Ça frise l’indécence.

La guerre n’est pas une partie de plaisir. J’ai passé quatre jours avec des soldats canadiens dans une base avancée dans la province de Kandahar. J’ai mal mangé – des rations, des rations et des rations -, j’ai mal dormi – sur un lit de camp, dans un dortoir poussiéreux avec une dizaine de soldats et autant de souris -, je me suis baladée dans un blindé, la peur au ventre, et j’ai patrouillé avec une tonne d’équipement sur le dos en m’imaginant voir des talibans derrière chaque arbre, chaque maison. La galère, la vraie, celle qui transforme quatre jours en éternité.

M. Harper a lancé sa bombe aux États-Unis. Pourtant, on ne confie pas une telle énormité à un journaliste étranger entre deux recettes sur l’économie canadienne. Et on ne lance pas un tel ballon pendant que des soldats risquent leur vie. On assume.

Mais M. Harper n’a jamais assumé grand-chose dans cette guerre, en commençant par la torture des prisonniers afghans capturés par les soldats canadiens. Il a toujours nié que la torture existait jusqu’à ce qu’on lui mette le nez dans ses mensonges.

Aujourd’hui, qui a envie de croire M. Harper?* chronique de Michèle Ouimet - La Presse. (03.03.09.)

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* La guerre désespérée  …(du même auteure)

Dans la foulée de la visite de Barack Obama à Ottawa et du déploiement de 1400 soldats québécois à Kandahar à partir du 1er mars, Michèle Ouimet, qui est allée cinq fois en Afghanistan, fait le point sur la guerre. Voici la première de trois chroniques.

Mercredi 11 février, 10h05, cinq kamikazes armés jusqu’aux dents entrent dans le bâtiment abritant le ministère de la Justice à Kaboul. L’un d’eux a une ceinture bourrée d’explosifs autour de la taille.

Les kamikazes se baladent dans l’édifice et tirent à vue. Les employés, terrifiés, se barricadent dans leurs locaux. Au moins 10 personnes tombent sous les balles.

À l’autre bout de la ville, deux kamikazes font irruption dans un bâtiment de l’administration pénitentiaire. Ils tirent sur les gardes, puis se font exploser. Même scénario au ministère de l’Éducation.

Bilan: 20 morts, 57 blessés.

Les attentats ont été revendiqués par les talibans qui ont précisé que huit autres kamikazes se promenaient librement dans Kaboul, prêts à frapper.

Ces attaques spectaculaires au coeur de la capitale afghane montrent à quel point les talibans s’enhardissent. Et à quel point, aussi, la guerre est entrée dans une spirale de violence. En 2008, le nombre de morts, civils et militaires, a grimpé en flèche et Kaboul est devenue la ville de tous les dangers.

Fini l’époque où Kaboul était relativement épargnée par la guerre. Les attentats suicide se multiplient. Les enlèvements aussi, créant une psychose chez les étrangers. Il y en aurait eu 500 au cours des deux dernières années.

Les talibans sont aux portes de Kaboul. C’est d’ailleurs en banlieue de la capitale que la journaliste canadienne Melissa Fung a été kidnappée, puis jetée dans un trou pendant un mois.

Kaboul va-t-elle tomber aux mains des talibans? Non, car la ville est protégée par les troupes de l’OTAN, répond un spécialiste de la question afghane, le Dr Antonio Giustozzi, chercheur au Crisis States Research, un centre attaché à la London School of Economics.

Je l’ai joint chez lui, à Londres. Dans deux semaines, il sera en Afghanistan pour un court séjour, mais, a-t-il précisé, «je vais éviter le sud». Trop dangereux.

«Les talibans n’ont pas les ressources militaires pour affronter directement les soldats étrangers, croit-il. C’est une guérilla. Par contre, ils déstabilisent la ville en utilisant des kamikazes et en assassinant des gens connus. Ils organisent aussi des attaques sur les autoroutes qui relient Kaboul au reste du pays. Environ 65% du pays est sous l’influence des talibans.»

Depuis 2005, la violence a augmenté de 550%. Selon l’ONU, la moitié du pays est classé extremely risky. En 2008, l’Afghanistan a détrôné l’Irak: plus de morts, plus de violence.

En février, l’envoyé spécial du président Obama en Afghanistan et au Pakistan, Richard Holbrooke, a prévenu ses alliés: la guerre sera beaucoup plus difficile qu’en Irak.

Quelques mois plus tôt, en octobre, le chef de l’armée britannique en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, a dit ce que tout le monde pense tout bas: «Nous n’allons pas gagner cette guerre.»

Le gouvernement afghan est à court de passeports parce que trop d’Afghans fuient le pays. Un sauve-qui-peut qui en dit long sur le pessimisme de la population.

Le président Barack Obama a promis d’envoyer davantage de soldats. Pour lui, la lutte contre le terrorisme passe par l’Afghanistan et le Pakistan. Obama délaisse le champ de bataille irakien pour regarnir le front afghan. Il aimerait bien que le Canada prolonge sa mission au-delà de 2011.

Et le président Hamid Karzaï dans tout ça? Il en arrache.

Depuis la chute des talibans en 2001, Hamid Karzaï a été le fidèle allié des Américains qui ont fermé les yeux sur la corruption qui gangrène son gouvernement.

Mais cette époque achève. En 2008, le sénateur américain Joseph Biden a rencontré Hamid Karzaï à Kaboul. Entre l’agneau et le riz, il lui a posé des questions sur la corruption, raconte le New York Times. Exaspéré par les réponses évasives de Karzaï, Biden s’est levé et a quitté la pièce en coup de vent, une insulte dans un pays où le décorum est quasiment aussi important que la religion.

Aujourd’hui, Joseph Biden est vice-président des États-Unis.

Autre affront, Barack Obama n’a même pas appelé le président Karzaï depuis son arrivée à la Maison-Blanche.

Karzaï dévore les journaux occidentaux. Il est très sensible aux critiques. Depuis un an, elles s’accumulent, écorchant son ego.

Au début du mois, le nouveau directeur du renseignement américain, Dennis Blair, a tapé sur les doigts de Karzaï, l’accusant de diriger un gouvernement rongé par la corruption, une corruption, a-t-il précisé, qui dépasse «le seuil culturellement acceptable».

Isolé et critiqué, Karzaï a décidé de se rapprocher des Russes. Quelle ironie. C’est à cause d’eux si l’Afghanistan, jadis prospère, a basculé dans le chaos. En 1979, les soldats de l’armée rouge ont envahi le pays. Dix ans plus tard, ils battaient en retraite dans la honte. Ils ont été incapables de dompter cette contrée rebelle. Comme les Britanniques qui, avant eux, s’y sont cassé les dents.

En août, Karzaï devra faire face à l’électorat. Comment organiser des élections justes et démocratiques dans un pays miné par la violence? Encore un mirage des Occidentaux qui s’obstinent à implanter une démocratie dans un pays mené depuis toujours par des tribus? (La Presse-canada)

 

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34 réponses à “Mourez pour rien, soldats!”

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