Déstabilisations tous azimuts
**déstabilisation et ingérence: l’exemple de l’Ukraine
*Prenons l’exemple qui fait la Une de l’actualité internationale en ce moment: l’Ukraine. l’Union européenne a déclaré «illégal» le rattachement (par référendum) de la Crimée à la Russie. cette même UE a signé, vendredi dernier, le volet politique d’un accord d’association avec l’Ukraine. Et avec qui l’a-t-elle signé? Avec un Premier ministre ukrainien intérimaire et coopté. Le chef de l’Etat élu démocratiquement a dû se réfugier en Russie après avoir été menacé. Le signataire ukrainien-non élu- peut-il prétendre à une quelconque légitimité pour que son acte puisse être frappé du sceau de la légalité? Le monde fonctionne aujourd’hui sur des relations de rapports de force. Et dans ce fonctionnement, tous les moyens sont bons. Y compris l’ingérence dans les affaires d’autrui. Poutine, qui connaît «la musique» avec son parcours dans les services secrets de son pays, avait dès 2012 fait voter une loi qui distingue les «ONG remplissant les fonctions d’agents étrangers». Le texte avait suscité une levée de boucliers à l’étranger. Atteintes aux libertés. Au droit d’association. A la démocratie. Poutine est resté inébranlable, car il n’a fait que suivre les Etats-Unis qui ont une même loi. La loi Fara (Foreign Agents Registration Act) sur l’enregistrement des agents étrangers. Voilà comment, entre autres moyens, les deux plus grandes puissances du monde se protègent contre la «main de l’étranger». Dans les petites nations, les choses se présentent différemment. Sans ONG ni aucun bureau installé officiellement, il est plus facile depuis l’étranger de déstabiliser un pays du «tiers-monde». Une «bonne» couverture médiatique internationale d’un événement tragique (comme l’immolation en Tunisie) et le tour est joué. Certaines fois, il faut forcer le «destin» et charger un criminel, «perdu» dans la foule de manifestants, de tirer dans le tas. Un criminel que personne ne retrouvera, car tout aura été bien pensé. Les médias internationaux entrent en jeu et amplifient «à mort» l’accident pour le transformer en «révolution». Les exemples ne manquent pas. Surtout dans notre région. L’effet boule de neige est garanti. Il est le même qu’une panique provoquée dans un grand et compact rassemblement de personnes. Tout le monde court dans tous les sens et très peu s’en sortent. Et quand tout un pays court dans tous les sens, bonjour les dégâts! On remarquera qu’aucune fois, la main de l’étranger n’est visible. Nul besoin d’envoyer un blond aux yeux bleus dans un pays de l’Afrique noire pour ce genre de mission. Les «petites mains» locales à louer ne manquent pas surtout dans les pays sous-développés ou en voie de développement. La «main de l’étranger» n’est pas un élément physique. C’est un concept de déstabilisation à plusieurs variantes. C’est pourquoi elle est «invisible» pour certains. Dans les pays développés elle prend d’autres formes. C’est pourquoi la loi de Poutine ou des Etats-Unis ne suffisent pas ailleurs pour s’en protéger. Etre à la tête de l’Etat algérien, c’est protéger 40 millions d’êtres humains. C’est une énorme responsabilité!*Par Zouhir MEBARKI-l’Expression-23 Mars 2014
**droit international: deux poids, deux mesures!
Il a beaucoup été question ces derniers jours du droit international, mis en avant par les Occidentaux, en relation avec la crise ukrainienne et la donne induite par le rattachement de la Crimée à la Russie. Ainsi, uniment, l’Occident a évoqué depuis le début de la crise ukrainienne, le «droit international». Or, celui-ci est le premier à bafouer, en toute circonstance, le droit international dès lors qu’il n’est plus en phase avec ses politique et stratégie ou lorsque ses intérêts sont en jeu. Angela Merkel, la chancelière allemande, a de la sorte jugé que l’intégration de la Crimée à la Russie était «contre le droit international». L’Allemagne, dirigée par Mme Merkel, est le pays qui a mis tout son poids dans la balance pour faire admettre l’inadmissible, la séparation du Kosovo de la Serbie. Le Kosovo, une fabrication de l’Occident, constitue, outre une ingérence grossière de parties étrangères dans un problème interne à un Etat souverain, le type de précédent qui a outragé le droit international à qui,aujourd’hui, l’Occident se réfère, parce que cela l’arrange. Pour sa part, le vice-président américain, Joe Biden, a induit le rattachement de la Crimée à une «confiscation de territoire». Nous n’avons pas entendu ces dernières années, des responsables américains, mettre à l’index les confiscations des territoires palestiniens (Cisjordanie et Jérusalem-Est occupées) par Israël et l’action de l’Etat hébreu pour rendre vaine toute tentative de trouver une issue mesurée au contentieux palestino-israélien. Bien plus, l’action des Etats-Unis dans cette affaire, a contrevenu au droit international, singulièrement par la mise sur la touche de l’ONU et cela compte tenu de l’usage abusif et inconsidéré du droit de veto de la part de Washington au Conseil de sécurité. Or, le dossier palestinien a été ouvert au niveau de l’ONU depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et demeure encore ouvert du seul fait de l’obstruction des Etats-Unis. Aussi, le droit international a-t-il bon dos, allégué de manière inappropriée par un Occident qui ramène tous conflit et crise dans le monde aux rapport de force. L’Occident est le plus fort, aussi, c’est son interprétation du droit international qui fait loi, et doit pareillement, faire référence et jurisprudence. En réalité, l’Occident tente d’imposer, plutôt de perpétuer, au reste du monde, une norme juridique fondée sur les rapports de force induits au lendemain de la chute de l’Union soviétique, quand ce rapport lui est devenu favorable. Cela a sans doute été vrai durant plus d’une décennie. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Toutefois, pendant la période ou l’Ouest, notamment les Etats-Unis, exerçait son hégémonie sur le monde, le droit international, trituré de toute les façons, n’avait plus de réalité qu’à l’aune de son interprétation l’Occident qui s’est autoproclamé gardien du temple. Ce ne sont pas les cas de ses violations du droit international qui manquent. Deux cas suffisent pour illustrer le fait. En 1975, deux puissances coloniales, l’Espagne et le Portugal, retirent leurs armées des territoires de Saguia el Hamra et Oued eddahab (Sahara occidental) et du Timor Oriental. Ces territoires ont été aussitôt occupés respectivement par les armées marocaines et indonésienne. Leurs dossiers ont été pris en charge par l’ONU. Le cas du Timor oriental a trouvé une issue par l’organisation d’un référendum. Celui-ci n’a jamais pu être mis sur pied au Sahara occidental du fait de l’obstruction de l’Occident, de la France en particulier. Pourtant les données du problème sont les mêmes. Toutefois, la situation au Sahara occidental était autre et les enjeux énormes, au regard des richesses de ce territoire. Ce qui explique les négociations de l’Union européenne, avec l’occupant marocain, portant sur l’exploitation des richesses sahraouies faisant fi du droit international et du droit du peuple sahraoui, réitéré par le Conseil de sécurité. Aussi, les leçons de «démocratie» que l’Occident veut nous donner restent sans objet et biaisées par rapport à la réalité de la pratique du droit international à la «tête du client». En fait, les résolutions de l’ONU et le droit international tel que prescrit par la Charte onusienne sont nuls et non avenus face aux enjeux géopolitiques et stratégiques qui font bouger les puissants. Ainsi, pour revenir à l’Ukraine, notons la réception par le président US, Barack Obama, d’un «président» de l’Ukraine, installé par un coup d’Etat parlementaire. Il est vrai que le nouveau «leader» de l’Ukraine est pro-occidental. Ceci explique sans doute cela. Où est donc le droit international dans ce micmac? *Par Karim MOHSEN-l’Expression-20 Mars 2014
**L’Ukraine refuse le prix du gaz demandé par la Russie
Moscou compte mettre fin à tous les rabais appliqués à Kiev
Le gouvernement ukrainien a prévenu mardi la Russie qu’il refuserait d’importer son gaz au prix qu’elle demande, au risque d’une nouvelle crise gazière avec Moscou. Les deux pays négocient actuellement le prix du gaz qui s’appliquera à partir du 1er avril et les autorités russes ont fait savoir qu’elles comptaient mettre fin à tous les rabais appliqués à Kiev, y compris celui lié à l’utilisation de la base navale de Sébastopol en Crimée, désormais rattachée à la Russie. La fin de cette réduction doit faire passer le prix du gaz d’environ 380 à 480 dollars par millier de mètres cubes, un des prix les plus élevés appliqués aux pays européens. « Nous payerons au prix de 387 dollars pour 1.000 mètres cubes. S’ils fixent un autre prix, nous payerons de toute façon 387 dollars. Ils n’ont qu’à nous poursuivre en justice », a déclaré le ministre de l’Energie Iouri Prodan, cité par l’agence Interfax Ukraine.
Le gaz importé de Russie représente la majorité de la consommation de l’Ukraine. En 2006 et 2009, les conflits entre Kiev et Moscou ont conduit à des perturbations des livraisons du gaz russe vers les pays de l’Union européenne. Cette année, Gazprom a déjà menacé de suspendre ses livraisons si Kiev, en grandes difficultés financières, ne réglait pas ses arriérés de paiement qui se sont accumulés ces derniers mois.
La baisse de 100 dollars pour 1.000 mètres cubes avait été décidée entre le président ukrainien pro-Kremlin Viktor Ianoukovitch et le président russe de l’époque Dmitri Medvedev en avril 2010 dans le cadre d’un accord de prolongement de la présence de la Flotte de la mer Noire en Crimée. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué à la presse russe la semaine dernière que cet accord n’était plus valable puisque la Crimée a été rattachée à la Fédération de Russie. Auparavant, Gazprom avait déjà indiqué mettre fin à une autre réduction, accordée en décembre au président Viktor Ianoukovitch, depuis en fuite en Russie, ce qui doit faire passer le prix de 280 à 380 dollars environs par 1.000 m3. Gazprom représente environ un tiers de la consommation de l’Union européenne, qui a annoncé la préparation d’un plan d’action pour réduire sa dépendance envers le gaz russe.*Source: Belga-25/03/2014
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