Les «malfaiteurs» de la géopolitique.4
**Les changements dans le monde arabe ont favorisé le terrorisme et la criminalité
« La propagation des armes et des explosifs a permis aux terroristes de posséder des outils de tuerie et de destruction »
Les changements politiques dans le monde arabe ont favorisé le « terrorisme » et la criminalité, a déclaré mercredi un responsable saoudien à l’occasion d’une réunion arabe à Tunis consacrée à la sécurité.
« Les prédicateurs du terrorisme ont profité de la dérive sécuritaire » dans la région, a dit le Saoudien Mohamed ben Ali Kouman, secrétaire général du Conseil des ministres de l’Intérieur, une institution relevant de la Ligue arabe et basée à Tunis.
« La propagation des armes et des explosifs a permis aux terroristes de posséder des outils de tuerie et de destruction », a-t-il ajouté à l’ouverture d’une réunion à huis clos des responsables de la sécurité au sein des ministères arabes de l’Intérieur, consacrée à la lutte anti-terroriste.
Plusieurs vagues de violences impliquant des islamistes radicaux ont eu lieu ces derniers mois dans plusieurs pays arabes, notamment ceux qui ont connu des révolutions en 2011 comme la Tunisie, la Libye et l’Egypte.
Selon lui, « la région arabe connaît depuis l’année dernière des changements politiques qui ont abouti à des crises sécuritaires aiguës menant directement à la hausse de la criminalité ».
« Les dérives sécuritaires ont été une terre fertile pour toute sorte de crimes », tels que « le crime organisé, l’immigration clandestine » et « le trafic d’êtres humains et de drogue ».
Le mois de septembre 2012 a notamment été marqué par des manifestations qui ont dégénéré en attaques sanglantes contre des ambassades occidentales dans la région pour protester contre un film islamophobe produit aux Etats-Unis et dont des extraits ont été diffusés sur internet. *Source: belga.be-26.09.2012.
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Peuples arabes ! Entretuez-vous.! Détruisez vos pays, nous sommes là pour vous aider
Entretuez-vous.! Détruisez vos pays…mais ne parlez plus de sciences ni de conscience!
Nous sommes là pour vous fournir les armes nécessaires, les explosifs dernier cris (C4 –C5) une assistance technique secrète et surtout les séries de réunions interminables pour gagner du temps à la défaveur de vos vies et de vos pays.
C’est la volonté difficile à voiler des occidentaux d’une part et des pays « amis » d’autre part.
Je ne comprends pas cet amour subit des ces impérialistes éternels hypocrites et invariables qui ne bronchent pas lorsqu’Israël bombarde et tue des milliers de femmes et d‘enfants palestininiens, libanais ou même syriens, mais de toute façon arabes.
Ils veulent libérer tantôt la lybie, tantôt la Syrie, le Mali et d’autres pays arabes non soumis à leurs quatre volontés et qui continuent de représenter un danger à leurs intérêts.
Mais qui sont ces dictateurs à abattre ? Les gendres de ces mêmes occidentaux, puisque beaucoup sont mariés à des anglaises et des américaines .Ces mêmes dictateurs qui ont fait leurs études à Oxford, Boston, Saint Cyr et consorts. C’et précisément là qu’ils ont été formés.
Qui les a lourdement armés pour bombarder les voisins ou leurs propres peuples de ces armes qui restent obsolètes devant les armes de plus en plus efficaces des ennemis d’en face.
L’Irak, la Lybie vivent-ils en paix et connaitront-ils Jamais une véritable paix. Tous les chercheurs scientifiques ont été soit tués, soit exilés, soit emprisonnés, soit réduits au silence. Pour se reconstruire L’Irak devra donner son pétrole et son gaz pendant le restant de son existence. Mission accomplie avec une éternelle velléité entre les sunnites et les chiites sans oublier les kurdes. Une déstabilisation efficace et durable à long terme.
Peuples arabes entretuez-vous et ne parlez plus de sciences ni de conscience. Nous sommes là, omni présent pour créer les situations conflictuelles, allumer le feu et vous laisser consumer grâce à votre argent, à nos armes et nos génies de la déstabilisation.
Alors les peuples arabes dont les régimes sont sciemment pourris par les dictateurs installés par ces puissances qui les renient après mission accomplie, se trouvent devant un véritable dilemme.
Comment faire pour se débarrasser de ces régimes dictatoriaux où règnent l’injustice sociale, le clanisme, la corruption, la hogra ,le laisser-aller ,l’improductivité ,l’ignorance ;sans tomber dans le piège de l’autodestruction ,du retour en arrière, de la nouvelle soumission, de la guerre civile. Pensez seulement que les nouveaux dirigeants ne seront admis à gérer leurs pays que s’ils remplissent les conditions favorables non point à leurs peuples mais à ceux qui leur ont permis de régner.
La démocratie est quelque chose de très beau. Mais je reste méfiant quant aux démocraties dictées et dirigées par des puissances dont le seul souci est de nous maintenir dans nos conditions de consommateurs esclaves éternels de leurs prouesses scientifiques et techniques.
Le malheur des peuples arabes est qu’ils ont trop longtemps oublié de développer leurs capacités technologiques pour vivre dans le faste ,se contenter de vendre du pétrole ou du tourisme ,attrayant sous toutes ses formes, ont fini par faire des plus riches d’entre eux les esclaves des plus puissants de la terre.
Pour ma part j’ai trop de peine à concevoir qu’un frère doit tuer un autre frère ,laisser des orphelins et des veuves au simple fait d’appartenir à une faction ,une religion ou un parti politique.
Comment faire ?
La solution n’est pas pour demain, quant tous les journaux, les partis politiques, les oulémas, les responsables du régime font aveuglément le jeu téléguidé d’un avenir obscur. Puisse Dieu nous éviter ces drames des enfers « printaniers »et trompeurs qui ne concernent magiquement que certains pays arabes. *Ecrit par : Amara Mimi-16.08.2012.
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*Détournement d’un appareil syrien par la Turquie: un Airbus A-320
La Syrie a accusé la Turquie de s’être livrée à un acte de « piraterie aérienne ».
Les services d’exportation russes ont affirmé qu’il n’y avait « ni armes ni composants pour des armements à bord de l’appareil
Un appareil syrien, un Airbus A-320, a été détourné en plein vol jeudi 11.10.2012. par deux avions F4 de l’armée de l’air turque, et forcé d’atterrir à l’aéroport d’Ankara-Esenboga. La cargaison suspecte a été saisie en conformité avec la réglementation de l’aviation civile, selon le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu. « Il y a des éléments à bord qu’on peut qualifier de douteux », a déclaré le ministre turc.
L’avion a été finalement autorisé à redécoller d’Ankara, neuf heures aprèsavoir été intercepté, avec ses trente-cinq passagers. Le matériel confisqué par la Turquieà l’occasion de cette escale forcée faisait toujours l’objet d’un examen méticuleux par les autorités turques.
Les autorités syriennes ont accusé jeudi le premier ministre turc de« mentir » au sujet des armes saisies à bord de cet avion. Damas a réclamé à Ankara la restitution « intégrale » des marchandises confisquées. Pour le régime syrien, l’interception de cet appareil est « un signe supplémentaire de la politique hostile menée par le gouvernement d’Erdogan qui [...] abrite [les rebelles] et bombarde le territoire syrien ». Cet épisode accentue la tension diplomatique entre la Turquie, la Russie et la Syrie.
Le ministre des transports syrien a aussi accusé la Turquie de s’être livrée à un acte de « piraterie aérienne ». Et la compagnie aérienne nationale syrienne a accusé les autorités turques d’avoir « agressé » l’équipage de l’avion. Selon elle, ce sont des « avions militaires turcs [...] qui ont obligé l’avion à atterrir sans que le pilote en ait été prévenu ». « Un accident aurait pu se produire tellement les avions militaires étaient proches », a précisé la directrice de Syrian Air.
Le ministère des affaires étrangères turc a rejeté les accusations de Damas et de Moscou concernant une mise en danger des passagers lors de l’interception de l’avion syrien en provenance de Moscou.
Le ministre des affaires étrangères russe a réclamé jeudi des explications à Ankara, estimant que les autorités turques avaient « mis en danger » des passagers russes en interceptant l’avion. De son côté, le ministère des affaires étrangères turc a convoqué jeudi l’ambassadeur de Russie en Turquie.
Une source russe dans les services d’exportation d’armes a affirmé à l’agence Interfax qu’il n’y avait « ni armes ni composants pour des armements à bord de l’appareil ». « S’il avait fallu livrer à la Syrie des équipements militaires ou des armes, cela aurait été fait en bonne et dueforme, et non pas par une voie illégale, d’autant plus avec des civils à bord de l’appareil », a ajouté ce responsable.Les médias-11.10.2012.
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***Étrange position de M.Ban Ki-moon
Une vision sélective de l’accès au savoir
Lors du Sommet des Non-alignés à Téhéran (30/31 août), le secrétaire général de l’ONU a fait une étrange déclaration dans laquelle il donnait l’impression de cautionner une éventuelle attaque par Israël – soutenue par les Etats-Unis – des sites nucléaires iraniens. Etrange dans le sens où M.Ban Ki-moon n’a pas pris la distance ni la réserve qui siéent au poste qu’il occupe au sein de l’organisation mondiale. Ainsi, le secrétaire général de l’ONU a-t-il fermement demandé à Téhéran de «respecter les résolutions» du Conseil de sécurité lui enjoignant, notamment, de cesser l’enrichissement d’uranium au coeur, selon lui, des craintes «internationales». Faute de quoi, avertit-il, une «spirale de violence» pourrait aboutir «rapidement» à un conflit militaire (allusion aux menaces israéliennes).
M.Ban sort en fait de son rôle en prenant fait et cause pour une partie (Israël) contre une autre (Iran) alors que, jusqu’à preuve manifeste du contraire, l’Iran a exactement ce qu’il affirme: un programme nucléaire civil. L’avertissement de M.Ban est d’autant plus grave qu’il s’adresse à un pays qui, jusqu’à plus ample informé, n’a pas contrevenu aux règles dans l’usage du nucléaire. De fait, il n’y a jusqu’ici que des présomptions – quant à un programme nucléaire militaire – alimentées par Israël, un comble, seul pays de la région détenant l’arme atomique, le rare pays au monde qui n’adhère pas au TNP (Traité de non-prolifération nucléaire), seul pays aussi qui interdit et empêche l’Aiea (agence de l’énergie atomique de l’ONU) de contrôler ses installations nucléaires. Faut-il ajouter, pays qui détruisit, dans l’impunité, le site nucléaire irakien, Osirak, en 1981. On ne croit pas l’Iran lorsqu’il affirme que son programme est civil, on trouve normal qu’Israël maintienne l’ambiguïté sur son programme nucléaire. Aussi, on est en droit de se demander si l’ONU travaille pour l’avènement de la paix dans le monde ou est-elle devenue auxiliaire des desiderata d’Israël et des puissants? En fait, même ledit «deux poids, deux mesures» semble désormais dépassé dans la manière avec laquelle est appréhendé par ladite «communauté internationale» le cas iranien; l’Iran étant victime – depuis une décennie – d’un véritable harcèlement discriminatoire de la part de l’Occident, singulièrement d’Israël qui se donne moyens et droit de posséder l’arme atomique mais prétend interdire à ses voisins l’accès à la connaissance scientifique et à ce même savoir-faire technologique. En effet, pour l’Occident et Israël, ce n’est pas tant la chimérique «bombe atomique» iranienne qui fait peur – des officiels militaires US et israéliens doutent en fait que l’Iran ait la capacité de fabriquer une telle arme dans l’immédiat ou à moyen terme -, mais le non-dit de ce harcèlement vise à empêcher l’Iran d’accéder à la maîtrise en amont et en aval des mécanismes d’enrichissement de l’uranium. A ce know-how qui pourrait avoir un prolongement militaire. En fait, tout est là: les grandes puissances et Israël – qui maîtrisent la technologie nucléaire – veulent imposer au monde non occidental des critères spécieux en matière de recherche de technologie de pointe. Ainsi, Israël, notamment, qui pousse jusqu’à leurs ultimes extrémités ces connaissances, se glorifiant de découvertes majeures, prétend, dans le même temps, interdire des recherches similaires et connaissances à une grande partie de l’humanité sous des prétextes contestables. Ainsi, on demande à l’Iran de transférer son uranium (enrichi ou non) en Russie pour enrichissement pour ensuite être transformé en France avant qu’il ne lui soit restitué en petites quantités. L’Iran ne serait-il pas indépendant pour mener ses propres recherches de pointe? Aujourd’hui c’est l’Iran, demain ce sera sans doute l’Algérie – accusée à plusieurs reprises par Israël (déjà) d’avoir un programme nucléaire militaire -, l’Egypte ou n’importe quel pays arabe ou musulman de la région arabe. En clair, les Occidentaux et Israël nous disent: le savoir-faire scientifique, la recherche technologique: «Pas touche». Par ses déclarations en Iran, Ban semble cautionner cette vision sélective de l’accès au savoir. Déplorable! (L’Expression-04.09.2012.)
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*Interview- Ralf H. W. Gruenert. Délégué général du HCR en Algérie:
*L’Algérie s’est montrée accueillante pour plusieurs groupes de personnes fuyant la persécution ou le guerre
-Où en est la situation des réfugiés sous protection du HCR en Algérie ?
L’Algérie indépendante, dont nous allons célébrer le cinquantenaire cette année, a su se montrer accueillante pour plusieurs groupes de personnes qui fuyaient la persécution, les Palestiniens, par exemple, mais je pense surtout aux Sahraouis pour lesquels l’aide apportée par le gouvernement algérien est considérable. Concernant la situation des réfugiés et demandeurs d’asile en contexte urbain, l’UNHCR reste en attente de la nouvelle loi d’asile. En effet, le contexte migratoire a changé depuis quelques années. L’Algérie est au cœur de flux migratoires que l’on nomme mixtes. Le continent africain est à la fois le théâtre d’afflux massifs de réfugiés, de déplacements forcés de populations et de mouvements de personnes en quête d’un avenir meilleur.
Parce que l’Algérie a longtemps représenté une étape de transit de ces flux, à l’instar des autres pays d’Afrique du Nord, les réfugiés et les demandeurs d’asile subsahariens arrivant en Algérie sont souvent perçus comme migrants clandestins. Il serait à ce titre souhaitable que l’Algérie se dote d’un dispositif juridique plus adéquat, permettant un traitement différencié tenant compte des éventuels besoins de protection que pourraient avoir certains arrivants. L’UNHCR soutient pleinement les efforts du gouvernement algérien pour l’adoption d’un dispositif juridique adéquat. Ces besoins se font de plus en plus pressants, notamment au vu des développements régionaux qui ont cours depuis près de deux ans et aux multiples crises qui ont éclaté dans des pays voisins de l’Algérie.
-Combien de réfugiés et demandeurs d’asile relèvent de la compétence du HCR en Algérie ?
Aujourd’hui, le nombre de réfugiés est de 141 (Congolais Brazzaville et RDC, Camerounais, Ivoiriens, Palestiniens, Irakiens, Somaliens, Tchadiens, Centrafricains, etc.), et 1209 demandeurs d’asile (Camerounais, Ivoiriens, Maliens, Soudanais, Congolais, Tchadiens, Syriens, Libyens, Palestiniens, etc.). En ce qui concerne les réfugiés sahraouis, il n’existe pas de recensement qui donne un chiffre précis. L’UNHCR assiste 90000 personnes les plus vulnérables vivant dans les camps de Tindouf.
-Combien de réfugiés en Algérie avez-vous réinstallés dans des pays tiers ? Qu’en est-il des demandes de réinstallation en attente de réponse ?
La réinstallation est l’une des trois solutions durables envisagées par l’UNHCR, avec le rapatriement volontaire et l’intégration locale. Les principaux pays de réinstallation sont les Etats-Unis, le Canada, la Suède, la Norvège. Nous avons actuellement réinstallé 11 réfugiés entre 2008 et 2011. L’UNHCR a soumis les dossiers de bon nombre de ces réfugiés pour la réinstallation et reste en attente des décisions.
-Quel est le budget dont a bénéficié l’UNHCR pour cette année 2012 ? Et celui de 2011 ? Quelle est la contribution de l’Algérie ?
Le budget opérationnel du programme sahraoui a été de 10 425 986 dollars en 2011 et 8 833 813 dollars pour 2012, et le budget opérationnel programme urbain de l’ordre de 810 542 et 600 000 dollars. La contribution annuelle de l’Algérie est considérable, notamment en faveur du programme sahraoui, mais je ne peux pas vous donner de chiffre précis. L’UNHCR dispose également d’un programme de renforcement des mesures de confiance (Confidence Building Measures, CBM), destiné aux réfugiés sahraouis vivant dans les camps de Tindouf et les habitants des territoires. Ce programme consiste à assister les familles de réfugiés sahraouis séparées et les personnes vivant dans les territoires. Ainsi, à ce jour, 13 480 personnes en ont bénéficié.
-Notre pays a été confronté à des arrivées massives de réfugiés libyens, tunisiens, égyptiens et syriens suite aux graves troubles politiques ayant ébranlé leurs pays respectifs…
L’Algérie a accueilli un certain nombre de Tunisiens qui sont rentrés lorsque la situation s’est normalisée ; beaucoup de Libyens sont rentrés en Algérie même si les proportions ne sont pas les mêmes que ceux qui ont fui vers la Tunisie.
Lorsque la situation en Syrie s’est dégradée, bon nombre de Syriens ont fui, certains sont arrivés en Algérie. Je pense également qu’il est important de mentionner la crise qui a secoué la Côte d’Ivoire et enfin le conflit en cours au Mali; même s’il ne s’agit pas du monde arabe, du fait de la proximité géographique et des liens traditionnels et historiques de ce pays avec l’Algérie, beaucoup de Maliens sont rentrés en Algérie. Il est difficile pour l’UNHCR de donner des chiffres, car à la différence des autres pays qui ont accueilli ces populations en fuite et où l’Agence s’est directement impliquée dans leur prise en charge, le gouvernement algérien a fait savoir qu’il prenait la responsabilité pleine et entière de les prendre en charge.
Ces crises ont également mis en relief un élément important, à savoir que lorsqu’un conflit éclate comme en Libye, les personnes qui fuient ne sont pas nécessairement toutes libyennes. Le fait qu’elles aient une autre nationalité ne veut pas nécessairement dire qu’elles veuillent rentrer automatiquement dans leur pays d’origine, pour la simple et bonne raison que certaines étaient en Libye parce qu’elles avaient fui leur pays d’origine… C’est le cas de bon nombre d’Erythréens, Somaliens, Soudanais, Ivoiriens, Congolais, Irakiens ou Palestiniens. C’est une situation fréquente de mouvements secondaires où des réfugiés fuient leur pays d’asile en raison de l’instabilité qui peut y régner. L’UNHCR a réitéré son entière disponibilité aux autorités algériennes pour les accompagner dans cette situation.
-Les retombées au plan humain du conflit malien se sont vite répandues sur toute la zone du Sahel. L’Algérie est particulièrement concernée : une crise humanitaire synchronisée semble se dessiner sur ses frontières. Pouvez-vous nous livrer un décryptage sommaire sur cette situation ?
Cette crise est une réelle tragédie qui a poussé des milliers de personnes à fuir leurs lieux de vie. Des familles ont trouvé refuge dans les pays voisins, en Algérie, au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger. Des civils ont également fui vers la Guinée ou le Togo. D’autres sont désormais déplacées à l’intérieur du Mali. Les réfugiés et les déplacés internes sont majoritairement des Touareg, mais d’autres groupes ethniques sont également affectés comme les Peuls, les Bambaras, les Djermas et les Haussas. L’UNHCR a déployé des équipes d’urgence au Burkina Faso, au Niger et en Mauritanie. En Algérie, les autorités ont déclaré avoir la capacité de gérer le flux des personnes arrivant du Mali, notamment par le Croissant-Rouge algérien.
Depuis la mi-janvier 2012, plus de 130 000 Maliens ont été déplacés à l’intérieur de leur pays et plus de 140 000 personnes ont trouvé refuge dans les pays voisins, en Mauritanie, au Burkina Faso, au Niger et en Algérie (source : UNHCR Broadcast). L’UNHCR a participé à la mission d’évaluation de l’assistance humanitaire à Bordj Badji Mokhtar et Timiaouine organisée par le CRA, les 28 et 29 avril 2012. Nous avons pu constater les efforts considérables entrepris par le gouvernement, à travers le CRA, pour améliorer les conditions de vie de 352 réfugiés maliens vivant dans le camp de Timiaouine et 53 femmes et enfants dans le camp de Bordj Badji Mokhtar. En l’absence de recensement, le nombre exact de la population de réfugiés maliens vivant en Algérie n’est pas connu. La plupart des réfugiés sont accueillis par des relations.
-Des ONG et organismes internationaux ont maintes fois pointé du doigt l’Algérie, lui reprochant les mauvais traitements et les violations des droits humains dont seraient victimes les réfugiés subsahariens. Le HCR Algérie a-t-il été saisi dans ce sens ?
L’UNHCR soutient le gouvernent à donner une formation appropriée au bénéfice des autorités en charge afin de traiter de manière différenciée les personnes en besoin de protection et celles qui quittent leur pays pour d’autres raisons, les réfugiés et demandeurs d’asile sont souvent vus sous le spectre de l’immigration clandestine. Il reste entendu que l’UNHCR est à l’entière disposition des autorités pour les accompagner dans ce processus, en termes de mise en place du cadre juridique, mais également de renforcement des capacités nationales.
L’UNHCR a également attiré l’attention du gouvernement qu’il existait des situations urgentes et préoccupantes de certaines catégories vulnérables, à l’instar de celle des mineurs non accompagnés ou des femmes seules. (El Watan-23.06.2012.)
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*Qatar veut la tête de Lakhdar Brahimi
Doha et Riyad veulent le pousser à la démission parce qu’il dérange énormément leur agenda diabolique
L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU et de la Ligue arabe, le diplomate algérien Lakhdar Brahimi, fait face à une terrible pression du Qatar et des autres pays du Golfe pour le pousser à jeter l’éponge. C’est ce que confie une source très proche du dossier, précisant que Lakhdar Brahimi constitue désormais la cible privilégiée de Doha et Riyad. Pourquoi donc cet acharnement ?
La source révèle que le richissime émirat ne supporte plus que celui-ci freine son ardeur guerrière pour armer les rebelles syriens. «Ils veulent le pousser à la démission parce qu’il dérange énormément leur agenda en appelant régulièrement à ne pas armer les parties au conflit et à la recherche d’une solution politique sur la base des accords de Genève», confie la même source.
Bien que Lakhdar Brahimi bénéficie toujours de la confiance de Ban Ki-moon et des Etats-Unis ainsi que du soutien de la Russie, le Qatar ne renonce pas à ses manœuvres pour avoir sa peau «coûte que coûte». Et pour cause, Doha pousse à fond l’option de l’armement des rebelles, en compagnie de l’Arabie Saoudite, pour abattre le régime de Bachar Al Assad. Or, Lakhdar Brahimi pense que c’est une option à très haut risque en ce sens que ces armes pourraient tomber entre les mains de djihadistes et autres seigneurs de la guerre qui ne se feraient pas prier pour embraser toute la région, comme ce fut le cas en Libye. Un souci largement partagé par l’ONU, les Etats-Unis, la Russie et une grande partie des pays européens.
Le fait est que les rebelles islamistes du front El Nosra, armés et soutenus par le Qatar, ont fait allégeance le 14 de ce mois à Al Qaîda. Une preuve suffisamment édifiante que ceux que l’on désigne, par commodité de langage, comme une «opposition armée en Syrie», est en réalité un bras armé d’Al Qaîda. Les mises en garde de Lakhdar Brahimi s’avèrent ainsi pertinentes, au grand dam du Qatar qui voit sa feuille de route… déroutée.
Brahimi résiste aux assauts
Il fallait donc déblayer le terrain. Comment ? En mettant la tête de Brahimi à prix. D’où les spéculations et autres rumeurs récurrentes sur la prétendue démission du diplomate algérien, que Doha et son canal Al Jazeera se chargent de relayer. Mais en fin diplomate rompu aux manœuvres de coulisses, Brahimi reste incassable et tient tête aux coups fourrés venus de Doha. Pour l’instant.
Les sources révèlent qu’il a plusieurs fois remis les responsables de l’émirat à leur place en leur expliquant qu’il ne travaillait pas chez eux. Comme cette fois où le ministre des Affaires étrangères, Hamed Bin Jassem, avait demandé au diplomate algérien de le rejoindre dans sa suite d’un célèbre palace cairote, à l’occasion d’une réunion de la Ligue arabe. Lakhdar Brahimi avait alors, selon nos sources, vertement «corrigé» le prince qatari, lui signifiant qu’il ne travaillait pas pour lui et qu’il était un envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU. Sans doute que le prince Hamed Bin Jassem avait prévu de sortir son chéquier, croyant pouvoir acheter tout le monde.
C’est sa «recette» miracle qui lui a permis de se mettre dans la poche tous les fonctionnaires de la Ligue arabe, y compris le secrétaire général, Nabil Al Arabi.
Des sources proches de cette structure confient ainsi que le Qatar vise désormais le secrétariat général de la Ligue arabe. Pour ce faire, l’Egyptien, par ailleurs brillant, devrait remettre sa démission en contrepartie d’un gros chèque et d’une reconversion professionnelle chez ses généreux qataris. «Le secrétaire général Nabil Al Arabi et son adjoint, l’Algérien Ahmed Ben Hilli, ont la réputation de céder facilement aux sirènes de Doha. Pour la succession de Amr Moussa en 2011, le Qatar avait d’ailleurs retiré son candidat au profit de Nabil Al Arabi», écrivent les deux grands reporters du Figaro, Christian Chesnot et George Malbrunot, dans leur brûlot Qatar, les secrets du coffre-fort. Une enquête qui révèle les sous et les dessous de l’émirat, paru chez Michel Lafont.
Quand Nabil Al Arabi se «qatarise»…
Nos sources précisent qu’en l’état actuel des choses, la démission de Nabil Al Arabi n’est qu’«une simple formalité». Reste le souci de convaincre l’Egypte des Frères musulmans de leur lâcher ce poste aussi symbolique qu’historique pour Oum Eddounia. Là aussi, le richissime émirat a sorti son chéquier pour monnayer ce poste stratégique de secrétaire général de la Ligue arabe. Notre source parle de «plusieurs milliards de dollars». Une véritable bouffée d’oxygène pour un pays pris dans les fourches caudines du FMI à cause d’une crise économique étouffante. Les deux grands reporters du Figaro, Christian Chesnot et George Malbrunot, estiment la somme proposée à l’Egypte des Frères musulmans à 18 milliards de dollars, étalée sur 5 ans. Ces derniers se laisseront-ils séduire par cette proposition tentante, mais indécente ? «En principe, les Egyptiens ne se laisseront pas faire, même si les Qataris leur font miroiter une somme astronomique en milliards de dollars», estiment nos sources.
En attendant d’arracher les manettes de la Ligue arabe à coups de billets verts, le minuscule émirat étend ses tentacules et son lobby dans le corps de cette structure.
Et les clés de la maison du Caire semblent lui être acquises grâce à l’appui qu’il s’est acheté parmi l’armée de fonctionnaires et d’administrateurs qui peuple la vénérable Ligue arabe. Il faut savoir en effet que le Qatar dirige les deux commissions les plus importantes de la Ligue à l’heure actuelle : celle chargé du suivi de la crise en Syrie et celle de «l’initiative arabe» qui vise, à terme, à normaliser les relations avec l’Etat hébreu.
On devine aisément les dividendes que l’émirat escompte tirer s’il «mène à bien» sa mission dans la géopolitique du Moyen-Orient et au-delà. Mais une sorte «front de refus» empêche Doha de régner au sein de la Ligue arabe. Et l’Algérie, même si sa voix ne porte plus comme avant, tente, selon nos sources, de résister à la razzia qatarie en compagnie de l’Irak, la Mauritanie et parfois le Liban.
Les échanges orageux entre Hamed Bin Jassem et les représentants de ces pays transpercent assez souvent des murs du huis clos des sommets de la Ligue, au Caire.
On se souvient du fameux «vous les Algériens, votre tour viendra» qu’aurait lancé le ministre qatari des Affaires étrangères à son homologue Mourad Medelci, quand ce dernier s’était opposé à une résolution «hard» contre la Syrie. Le département de Medelci a certes «diplomatiquement» démenti cette scène de mauvais ménage. Mais une révélation faite par les deux reporters du Figaro dans leur enquête confirme que l’Algérie est loin d’être en odeur de sainteté chez le petit émirat.
Comble du paradoxe, l’adjoint de Nabil Al Arabi, l’Algérien Ahmed Ben Hilli, s’avère plus Qatari que ses généreux sponsors. Il porte bien son nom… Voici un passage sulfureux du livre des deux journalistes du Figaro à propos de «notre compatriote» : «Ahmed Ben Hilli est prêt à défendre les positions du Qatar. A tel point que dans une réunion à huis clos, il a reçu une volée de bois vert de la part du représentant algérien qui lui a lancé à la figure : ‘Tu n’es pas Algérien ! Tu es un lâche !’»
Les sous et les dessous de l’émirat de Qatar
Ayant comme objectif de soumettre la Ligue arabe, le Qatar a multiplié, depuis 2011, les opérations de charme libellées en dollars en s’offrant les précieux services de ses fonctionnaires. Les enquêteurs du Figaro racontent comment Doha a pu abriter 20 réunions de la Ligue arabe entre 2000 et 2012 grâce au lobbying du staff qui reçoit des chèques mirobolants. L’un d’entre eux a même osé se plaindre auprès des autorités irakiennes, à l’été 2012, à l’occasion d’une réunion à Baghdad consacrée aux détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.
«C’est rien, ce que vous donnez. D’habitude, quand c’est à Doha, on reçoit jusqu’à 10 000 dollars chacun et 50 000 dollars pour chaque chef de département, c’est le Qatar qui paie !» Il est vrai que les iPhone et iPad distribués ce jour-là par le gouvernement Al Maliki en guise de récompenses paraissaient des gadgets pour enfants devant les milliers de dollars qataris…
L’argent est l’arme de destruction massive de l’émirat, sachant qu’il est imbattable sur ce terrain d’achat des consciences. Doha a «investi» opportunément sur le repli des grands pays arabes sur leurs problèmes internes, dans le sillage de ce qu’il convient d’appeler le «Printemps arabe». Il lui reste désormais à boucler son agenda pour satisfaire ses parrains : prendre les commandes de la Ligue arabe pour en faire un «machin» occidental, pour de vrai cette fois. Et le conflit en Syrie constitue l’ultime bataille sur le terrain de la lutte pour ce leadership. Le Qatar a compris. Lakhdar Brahimi aussi.*El Watan-30.04.2013.
**Le rôle du Qatar en Syrie mis à l’index
une insurrection financée, téléguidée et commanditée, de l’étranger pour déstabiliser la Syrie, un pays souverain
Les dirigeants arabes s’éveillent-ils (enfin?) à la réalité du rôle préjudiciable, pour le Monde arabe, que joue le Qatar en Syrie? Tout donne lieu de le supposer à en croire l’information publiée vendredi par le quotidien économique américain, le Wall Street Journal (WSJ). En effet, le WSJ rapporte les propos de hauts responsables américains et arabes selon lesquels le roi de Jordanie (Abdallah II), le prince héritier émirati, (Mohammed ben Zayed Al-Nahyan) et le chef de la diplomatie saoudite (Saoud al-Fayçal) ont eu des entretiens avec le président Barack Obama à propos de la Syrie et du rôle qu’y joue le Qatar. La délégation arabe se serait ainsi plainte au dirigeant de la première puissance mondiale de l’implication (visible et directe) de l’Emirat du Qatar et de la Turquie dans le conflit syrien. Aider la rébellion, certes, – ce que font sans état d’âme ces monarchies – mais discrètement, sans faire de vagues et sans se coltiner avec des terroristes et Al Qaîda. Or, l’implication directe du Qatar dans le financement et sans doute l’armement de la rébellion syrienne était un secret de polichinelle, mais personne n’a alors jugé politique de relever ce fait qui mettait en porte-à-faux, outre le droit international, les professions de foi des dirigeants occidentaux qui, depuis des mois, exerçaient une terrible pression sur l’opinion internationale pour faire admettre le soutien à une insurrection financée et téléguidée, voire commanditée, de l’étranger pour déstabiliser un pays souverain. Les agressions d’Israël contre la Syrie, les menaces d’Ankara d’intervenir à son tour ont donné au conflit syrien une dimension régionale, voire mondiale. Le conflit syrien – il ne fait plus de doute – programmé dans le cadre dudit «Printemps arabe» échappe désormais à ses initiateurs qui ont échoué à «renverser» rapidement le président syrien. Plus, celui-ci est en train de reprendre en main les affaires après avoir donné l’impression de lâcher prise. En Syrie, la pseudo opposition n’avait ni le poids ni la cohésion nécessaires – malgré l’apport de mercenaires et de jihadistes financés, notamment par le Qatar – pour peser avec ses seuls moyens sur le sort de ce pays. Hétéroclite, divisée, peu crédible, cette opposition a même fini par agacer ses principaux soutiens et sponsors occidentaux. Sa crédibilité a été, d’autre part, entamée dès l’instant où le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar, Cheikh Hamad bin Jassim al-Thani, imposa à la Ligue arabe un chef pour l’opposition, Ahmed Moez Al Khatib, avant d’offrir le siège de la Syrie à la rébellion. Des fait graves que, hélas, les pays arabes n’ont pas pu, ou voulu dénoncer, laissant l’initiative au minuscule émirat qui a fini par dépasser toutes les bornes de l’acceptable. Ainsi, les foucades du Qatar ont fini par effaroucher les monarchies «soeurs» qui, quoique partageant les mêmes objectifs que lui, goûtaient peu les grossièretés politiques et les initiatives intempestives de leur richissime alter ego qatari. Toutefois, fort de son immense richesse, le Qatar pense que tout peut s’acheter y compris les consciences. Il en a cependant trop fait pour que ladite «communauté internationale» continue à ignorer ou feindre d’ignorer que cette guerre imposée à la Syrie est en fait l’oeuvre du seul Qatar. Sans doute aussi, à un degré moindre, de la Turquie dont le dirigeant (Recep Tayyp Erdogan) aux visées hégémoniques sur le Moyen-Orient, semble avoir une inimitié tenace envers le président syrien. Bachar al-Assad est fort peu sympathique, mais il est évident que la manière peu orthodoxe avec laquelle on a voulu l’évincer du pouvoir pour y introniser des marionnettes induisent un sérieux et périlleux précédent dans les relations entre les Etats. Ce n’est certes pas la première fois que des chefs d’Etat se font chasser du pouvoir par des parties tierces aidées de l’extérieur, mais c’est bien la première fois qu’un pays – qui porte à bout de bras une rébellion – va jusqu’à s’en glorifier. Que fait l’ONU censée défendre et protéger le droit international et la Charte de l’ONU qui régissent les relations internationales? Or, les Nations unies observent un profil bas face à des pays qui foulent aux pieds et bafouent tout ce sur quoi sont fondés les rapports (pacifiques) entre les nations. L’ONU va-t-elle démissionner face à la loi des plus forts, comme elle le fait déjà dans le dossier palestinien? *L’Expression-14.05.2013.
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**Qatar veut acheter la Ligue arabe
Selon un ancien diplomate algérien au Moyen-Orient, le Qatar exploite le contexte de crise politique mais surtout économique dans laquelle s’enlise l’Egypte pour lui arracher le poste de secrétaire général de la Ligue arabe.
Selon notre source, le Qatar est prêt à «acheter» le soutien des Frères musulmans, actuellement au pouvoir.
«Depuis la dernière réunion de la Ligue arabe à Doha, en mars dernier, plusieurs émissaires qataris ont été envoyés en Egypte pour convaincre le président Mohamed Morsi d’apporter son soutien à la future candidature du Qatar
pour la présidence de la Ligue arabe, un poste que l’émir Hamad Bin Khalifa Al-Thani convoite depuis le déclenchement de ce qu’on appelle le printemps arabe», a affirmé notre source.
«Les tractations ont commencé depuis quelques mois.
Et l’émir du Qatar a officiellement demandé, lors de ce 24e Sommet qui s’est tenu à Doha, au président égyptien Mohamed Morsi de ne plus présenter de candidat à ce poste et de faire en sorte que la présidence de la Ligue arabe
échoit au Qatar», a encore ajouté l’ancien diplomate algérien.
D’après lui, lors de sa discussion avec Mohamed Morsi, l’émir du Qatar aurait insinué qu’il ne verserait pas d’argent à l’Egypte sans avoir la garantie de «son soutien dans sa manœuvre visant à prendre la tête de la Ligue arabe».
«Les diplomates qataris tentent de peser de tous leur poids pour que l’Egypte lâche la présidence au profit de ce petit royaume de 11 000 km2.
La conjoncture y est favorable. Le président Morsi, en difficulté sur le plan interne en raison de la crise économique, a besoin de financements extérieurs.
Il sollicite l’aide, entre autres, du Qatar, dont l’émir, qui veut mettre totalement sous son giron cette organisation inféodée à l’Occident, semble prêt à mettre le paquet», a précisé notre source, selon laquelle le Qatar aurait même
proposé un chèque «de près de 7,2 milliards de dollars en contrepartie de ce poste qui est toujours revenu à l’Egypte».
L’émir Hamad Bin Khalifa Al-Thani s’est engagé également à instruire les entreprises qataries pour investir en Egypte.
«Les Frères musulmans semblent pour le moment résister à la tentation. Eux aussi veulent garder le contrôle de cette organisation pour avoir un semblant d’influence dans le monde arabe», a-t-il ajouté.
«Mais, en même temps, ils sont confrontés à une crise sans précédent et à de fortes tensions sociales auxquelles ils ne peuvent pas faire face car l’Egypte est trop endettée et a perdu, à cause de la crise internationale, 80% de l’aide
américaine», a encore souligné le diplomate.
Le Qatar semble ainsi leur seul recours.
«A cela s’ajoutent les pressions exercées sur l’Etat égyptien par certains pays arabes proches du Qatar pour confier, c’est le cas de le dire, la gestion de la Ligue arabe à ce pays allié des Américains et par ricochet des Israéliens», a relevé notre source, qui craint que le contexte de déstabilisation de plusieurs Etats arabes lui soit favorable.
Toujours d’après notre source, des pays comme la Libye et le Maroc soutiennent le Qatar.
Bien que des pays comme l’Algérie et la Mauritanie ne semblent pas, du moins pour le moment, favorables à cette option, ceux du Golfe le seraient à l’unanimité.
Le Qatar, d’après notre source, «se sent à l’heure actuelle assez puissant» pour définir les priorités du monde arabe et dessiner les nouvelles équations géostratégiques dans la région, comme il le fait déjà avec le forcing qu’il a opéré lors du dernier sommet de Doha en accordant le siège de la Syrie à l’opposition basée à l’étranger.*algeriepatriotique-30.04.2013.
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Dérive d’une organisation, sans personnalité et sans envergure, instrumentalisée par Qatar
L’Algérie devrait geler sa participation dans la Ligue arabe
Des décisions gravissimes ont été prises par le Qatar au nom de la Ligue arabe. L’Algérie peut-elle continuer, par sa présence, à cautionner la dérive d’une organisation qui n’est plus en phase avec sa charte fondatrice?
Longtemps, la Ligue arabe, version égyptienne, a été regardée comme l’annexe de la diplomatie du Caire. On savait donc cette Ligue sans personnalité et sans envergure.
Toutefois, même l’Egypte de Moubarak, Al Sadate et Nasser, n’a pas osé aller aussi loin dans l’instrumentalisation de l’organisation panarabe que ne l’a fait le Qatar, minuscule, mais richissime, émirat du Golfe.
De nombreuses dérives de la part du Qatar ont été observées lors des deux dernières années sans que les dirigeants arabes aient eu le courage de dire «trop, c’est trop» «Basta»! Bien au contraire, le petit émirat s’est quasiment approprié l’organisation panarabe devenue le réceptacle de prise de décision unilatérale de Doha. Ainsi, un minuscule Etat – dont moins de 500.000 habitants de sa population sont Qataris – s’est attribué le pouvoir et le droit – du haut de sa montagne de dollars – de prendre de graves décisions au nom de 300 millions d’Arabes qui constituent la nation arabe. Une nation arabe en fait, humiliée par des séquences qui vont à l’encontre des intérêts de ses peuples. En une quinzaine de jours, au moins deux «décisions», qui disqualifient de fait la Ligue arabe, ont été prises en son nom par le Qatar.
Ces enchaînements catastrophiques remettent en fait en cause la pertinence de poursuivre cette mystification appelée «Ligue des Etats arabes».
La première décision, prise à la fin du mois de mars dernier – lors du sommet arabe – a été celle d’attribuer le siège de la Syrie à la rébellion armée contre ce pays membre fondateur de ladite Ligue arabe.
Le Qatar ouvre la porte de la Ligue à des rebelles
Des rebelles qui se sont empressés de remplacer l’emblème national syrien par celui de la rébellion. Une fait inique et unique dans les annales de la diplomatie internationale. Seuls l’Algérie et l’Irak ont émis des réserves sans que Alger et Baghdad soient allés jusqu’à – au minimum – geler leur participation à une organisation qui ne répond plus aux intérêts de la communauté arabe et aux préoccupations des peuples arabes.
La décision inqualifiable d’ouvrir les portes de la Ligue arabe à des rebelles a, en fait, sonné le glas de l’organisation panarabe, qui n’a plus d’existence que virtuelle et sert singulièrement à justifier les pires ignominies faites au nom du Monde arabe. Cela n’a d’ailleurs pas tardé, puisque une délégation de ladite Ligue arabe, menée par le Premier ministre et chef de la diplomatie qatarie, Cheikh Hamad bin Jassim Al-Thani, s’est rendue en fin de semaine à Washington où elle a quasiment fait allégeance aux Etats-Unis et à Israël.
A Washington, il y eut en fait, une reddition arabe en bonne et due forme par l’acceptation – au nom des Palestiniens? – de rectificatifs et modifications à apporter au plan de paix arabe de 2002 – adopté dans la capitale libanaise par le sommet arabe qui y eut lieu la même année. Plan qui fonde sa raison d’être sur le retrait d’Israël aux frontières de 1967 – par l’abandon de l’essentiel des revendications formulées par les Palestiniens. Ainsi, le Monde arabe s’abaisse par défaut – par lâcheté et absence de volonté – face aux exigences des Etats-Unis et d’Israël.
Le chef de la diplomatie américaine jubilait de la résurrection d’un processus de paix «moribond qu’Israël avait enterré à peine né alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en rajoutait une couche, affirmant que le contentieux (israélo-palestinien) ne portait pas sur les territoires.
Le fait est que la Ligue arabe s’enfonce un peu plus dans la dégénérescence, la subordination et l’irrationnel. Au point de déliquescence où est parvenue l’organisation panarabe, la question qui se pose désormais et doit se poser est: que fait encore l’Algérie dans une Ligue arabe qui n’est plus – si jamais elle l’avait été – en phase avec les idéaux de justice et d’indépendance pour lesquels se sont sacrifiés les meilleurs de ses fils? On ne s’est pas libéré du joug de la France pour tomber dans les rets du Qatar. Qu’on se le dise! C’est pourquoi l’Algérie ne peut pas continuer, par sa présence, à cautionner la dérive d’une organisation phagocytée par l’Emirat du Qatar qui n’est plus représentative de la nation arabe.
Les dirigeants arabes placés sur un siège éjectable
Dévitalisés, sans ressort, les dirigeants du Monde arabe ont acquiescé à des décisions qui, en réalité, les placent de fait sur des sièges éjectables dès lors qu’ils ne sont plus maîtres de leur destin s’ils ne rentrent plus dans les plans du nouveau potentat par procuration du Monde arabe (l’exemple de la Syrie et des rebelles syriens financés et armés par l’émirat est édifiant), auquel ils viennent de donner un «blanc-seing» sur les affaires du Monde arabe: le Qatar.
En fait, ce qui se passe depuis deux ans dans le Monde arabe avec une suite de «révolutions» téléguidées de l’extérieur est totalement inédit qui aurait dû interpeller et mettre en éveil les responsables arabes dont les réactions répressives restent prioritairement dirigées contre les peuples qu’ils administrent.
Outre d’avoir instrumentalisé outrageusement ledit «printemps arabe», le Qatar s’ingère désormais de manière tout aussi injurieuse dans les affaires internes des pays dits du «printemps arabe» à l’instar de la Tunisie, de la Libye ou encore de l’Egypte et du Yémen.
En fait, rien n’échappe au diktat du Qatar qui agit en proconsul du Monde arabe. Mais ce qui est inadmissible est que le Qatar qui décide de tout, le fait au nom de la Ligue arabe, dès lors, au nom de l’Algérie et des Algériens.
Cela est inacceptable! Or, le fait même que la diplomatie algérienne ait émis des réserves quant à l’accès des rebelles syriens à la Ligue arabe en dit long sur le sentiment que les Algériens nourrissent envers une organisation devenue une coquille vide, qui sert de couverture à des actions qui dévalorisent le Monde arabe. Prise en otage par le Qatar, la Ligue arabe est arrivée à un tournant dangereux par des prises de décisions qui discréditent la communauté arabe.
Aussi, l’Algérie se doit-elle de se désolidariser d’actions qui déprécient un Monde arabe auquel notre pays s’assimile. C’est la raison pour laquelle notre pays doit geler sa participation à une organisation où il semble qu’il n’y a plus rien à faire.* Par Othmane SIDDIK -L’Expression-05.05.2013
**L’amertume de Lakhdar Brahimi,
face aux manigances des uns et des autres pour détruire systématiquement la Syrie
Avec le temps et surtout au regard du travail remarquable qu’il a accompli dans le règlement des conflits souvent les plus délicats et que l’on décrivait comme les plus complexes, le diplomate algérien Lakhdar Brahimi a fini par susciter respect et considération. Il a aussi gagné une marge de manœuvre qui se remarquait dans son style. Il n’hésitait pas à asséner ses vérités; et à son âge et avec un tel parcours, tout lui est permis. Comme son avenir en tant que médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie. Il a fini par ne plus y croire, tant le jeu est brouillé et que la mission qu’il a fini par accepter paraît réellement impossible, comme il l’avait déjà souligné l’automne dernier. En fait, a-t-il constaté, le moindre effort est contrarié.
A quoi bon continuer quand la Ligue arabe a octroyé à l’opposition le siège de la Syrie et qu’un torrent d’armes se déverse à destination de la rébellion. Des choix sont donc faits et à bien suivre Lakhdar Brahimi, les jeux sont faits et il n’est plus possible d’entretenir la moindre illusion quant à une solution politique. Ce qui confirme l’idée même selon laquelle il n’y a jamais eu d’engagement diplomatique. Il était donc temps de le dire et de l’assumer, puisque M. Brahimi aurait jeté l’éponge. Il «va démissionner, il a pris sa décision, mais nous ne savons pas quand elle sera formalisée», indiquait un diplomate. Les propos d’un de ses collaborateurs sont quant à eux très révélateurs. M. Brahimi «songe» à démissionner face à l’enlisement de la guerre en Syrie, a-t-il affirmé, soulignant qu’il ne l’a pas encore fait, «mais comme vous le savez, il a dit qu’il y pensait chaque jour».
C’est l’objet de sa réunion jeudi avec les représentants des cinq membres permanents (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie) au Conseil de sécurité. Le porte-parole de l’ONU a confirmé cet entretien, mais a refusé de dire si M. Brahimi avait déjà averti l’ONU et la Ligue arabe de sa décision. Selon M. Nesirky, la discussion a porté sur «les efforts diplomatiques possibles pour mettre fin au conflit», la mission d’enquête de l’ONU sur l’utilisation éventuelle d’armes chimiques dans ce conflit ainsi que sur «la situation humanitaire en constante aggravation en Syrie et dans les pays voisins». L’ambassadeur britannique à l’ONU, Mark Lyall Grant, a confirmé que le sort de M. Brahimi avait été évoqué. Mais cette réunion avec M. Ban «n’était pas uniquement consacrée à Brahimi», a-t-il ajouté. En fait, ne manque-t-on pas de constater, M. Brahimi soulève un sérieux problème relatif au principe de la médiation. Quelle doit être l’attitude des uns et des autres ? Et pourquoi n’a-t-on pas tenu compte des déclarations du secrétaire général de l’ONU mettant en garde depuis près d’un an déjà contre la militarisation du conflit syrien et sa régionalisation ?
Qui y a intérêt et quel est justement cet intérêt ? Car il y a militarisation et régionalisation, et même internationalisation…(…) alors que les combats se sont étendus à de nombreuses régions et que ni le régime ni l’opposition ne paraissent pouvoir l’emporter. Juste ce qu’il faut pour fracturer davantage ce pays et le détruire systématiquement. Voilà donc la Syrie menacée d’éclatement. L’ONU appréhendait une telle issue, Brahimi en avait parlé, tout comme son prédécesseur au poste de médiateur, Kofi Annan. *M. L.-El Watan-04.05.2013.
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Attentat contre le président mauritanien Mohamed Ould Abd El Aziz
*Le Qatar et le Maroc pointés du doigt
Voilà maintenant plus d’un mois que le président mauritanien, Mohamed Ould Abd El Aziz, est hospitalisé en France après avoir essuyé, selon la version officielle, un tir accidentel d’un élément d’une unité de l’armée mauritanienne, le 13 octobre 2012 à Tweila (localité située à 40 km de Nouakchott).
La classe politique mauritanienne ne croit cependant pas aux arguments avancés par le gouvernement. Si certaines parties sont persuadées qu’il s’agit là d’un règlement de compte au sein même de l’armée, d’autres, en revanche, accusent sans détour le Maroc d’être «trempé» dans un plan consistant à éjecter Mohamed Abd El Aziz du circuit. Des cercles proches du pouvoir à Nouakchott présentent du moins le Maroc comme étant l’un des principaux commanditaires de la «tentative d’assassinat» de l’ancien général.
La thèse est, en tout cas, ouvertement soutenue par Aqlame, un quotidien mauritanien en ligne.
Ce média et ainsi d’ailleurs qu’une bonne dizaine d’autres journaux locaux vont plus loin en révélant que le chef de l’Etat mauritanien aurait même refusé d’accueillir un émissaire du roi Mohammed VI venu lui souhaiter un prompt rétablissement. Aqlame affirme, en outre, que la Mauritanie a adressé un courrier à un pays «ami» dans lequel il est précisé noir sur blanc que le Maroc est «indexé» dans l’incident. L’émissaire refoulé serait Riad Ramzi, le chef adjoint de la mission à l’ambassade du Maroc à Paris. Et ce serait l’ambassadeur mauritanien en personne qui aurait transmis la fin de non-recevoir à Riad Ramzi. Alors, info ou intox ? Il n’en demeure pas moins vrai que Riad Ramzi, en dépit du silence observé par l’ambassade du Maroc à Paris, n’a pas eu l’occasion de rencontrer Mohamed Ould Abd El Aziz afin de lui remettre la lettre de son souverain.
Le constat a ainsi amené de nombreux observateurs de la scène politique à Nouakchott à soutenir le caractère «tout à fait plausible» de la piste marocaine. D’autres n’excluent pas aussi «l’hypothèse que Rabat ait pu, dans cette affaire, sous-traiter pour le Qatar». Quel intérêt aurait pu avoir Doha à déstabiliser Mohamed Ould Abd El Aziz ? «Les raisons sont innombrables», répond-on ! En guise d’arguments, l’on rappelle que le président mauritanien faisait déjà depuis quelque temps l’objet de pressions de la part du Qatar. L’émir de ce petit pays, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, essaye, en effet, de pousser le chef de l’Etat mauritanien à négocier et partager le pouvoir avec le parti islamiste local, Tawassol, actuellement dirigé par Mohamed Jemil Ould Mansour.
Conjonction d’intérêts
Ce qui a d’ailleurs fortement déplu au président Ould Abd El Aziz. C’est, dit-on, la raison pour laquelle d’ailleurs il a décidé, il y a quelques mois, d’abréger une visite de l’émir du Qatar à Nouakchott.
Devant le refus d’obtempérer du pouvoir mauritanien, les pressions qataries se sont accompagnées d’une campagne médiatique féroce lancée par la chaîne de télévision Al Jazeera. Considérée comme le bras médiatique de la monarchie qatarie, celle-ci a, en guise de représailles, largement ouvert son antenne aux islamistes mauritaniens. Les Qataris sont allés même jusqu’à utiliser le clivage dangereux entre les populations maures et négro-mauritaniennes pour affaiblir le président Ould Abd El Aziz.
Déjà mise en œuvre dans plusieurs pays du Monde arabe, la stratégie de cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani consiste à mettre aux commandes les islamistes partout où cela est possible. Le but : consolider bien évidemment son influence et donner à son pays une forme de prolongement (profondeur) stratégique. D’ailleurs, plusieurs services de renseignement occidentaux accusent ouvertement le Qatar de financer le Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) au Sahel.
Et le lien avec le Maroc dans tout cela ? Au-delà de la solidarité avérée qu’il y a entre les deux monarchies (le Maroc n’est-il d’ailleurs pas aux portes du Conseil de coopération du Golfe et n’a-t-il pas donné son feu vert pour le retour d’Al Jazeera au Maroc ?), Rabat gagnerait effectivement aussi à voir le président Ould Abd El Aziz poser un genou à terre. Ou même les deux. Un professeur de l’université de Nouakchott spécialisé dans le dossier et ayant requis l’anonymat rappelle, à ce propos, que le Maroc a toujours voulu, mais vainement, que le président mauritanien sorte de la réserve officielle et change sa position de neutralité concernant le sort du peuple sahraoui. Ce sont tous ces éléments qui convainquent aujourd’hui les Mauritaniens que le couple Qatar-Maroc n’est pas étranger à une partie de leurs malheurs. *El Watan-18.11.2012.
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*Derniéres révélations sur l’assassinat de Gueddhafi
*Le chef d’Etat libyen aurait été exécuté sur ordre de Nicolas Sarkosy
Le colonel libyen Mouammar Kadhafi n’aurait pas été tué par les brigades révolutionnaires comme annoncé à sa mort, le 20 octobre 2011. mais bien par un agent des services secrets français, selon les quotidiens britannique et italien Daily Telegraph et Corriere della Sera. le journal italienl e Corriere della sera , s’appuie sur des témoignages récoltés il y a quelques jours à peine en Libye. Kadhafi aurait été exécuté dans l’ambulance par un agent du renseignement français, alors qu’il était fait prisonnier, car Kaddhafi aurait eu beaucoup de choses à dire! Ces révélations sont reproduites par la presse internationale à partir de déclaration de sources libyennes.C’est Mahmoud Jibril, l’ancien Premier ministre du gouvernement de transition et président du Conseil exécutif du Conseil national de transition libyen qui est revenu sur le mystère qui entoure toujours la mort de Mouammar Kadhafi, à la télévision égyptienne. L’homme affirme que l’ancien chef d’Etat libyen a été assassiné par un agent secret engagé par Sarkozy… C’est même de l’Elysée et de son hôte d’alors, Nicolas Sarkozy, que serait venu l’ordre d’exécuter le Guide libyen assassiné le 20 octobre 2011 à Syrte. «Sarkozy avait toutes les raisons d’essayer de faire taire le colonel et le plus rapidement possible», ajoute une source diplomatique anonyme dans le Corriere della sera.Le Daily Mail va plus loin en citant une «source nord-africaine bien placée» qui affirme que Kadhafi a été éliminé en raison de «ses liens hautement suspects avec Nicolas Sarkozy». Le journal britannique rappelle que le chef d’Etat francais avait accueilli en ami le leader libyen, suspecté d’avoir financé sa campagne pour la présidentielle 2007…En mars 2011, le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al Islam, avait demandé à Nicolas Sarkozy de «rendre l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale» de 2007, menaçant de «tout révéler» de ces financements et de «dévoiler un grave secret qui va entraîner la chute de Sarkozy». Les gens se demandent si Nicolas Sarkosy aura a répondre un jour, de cet assassinat ? L’on rappelle aussi que les bombardement aériens de l’aviation française et de l’OTAN, ont tué dans cette aventure, des milliers de civils libyens innocents.*presse internationale -01.10.2012.
**Une loi criminalisant l’éloge de Kadhafi déclarée « inconstitutionnelle »
La cour suprême libyenne a déclaré « inconstitutionnelle » une loi criminalisant la glorification du dirigeant défunt Mouammar Kadhafi, qui était critiquée par les défenseurs des droits de l’Homme selon qui elle risquait d’entraver la liberté d’expression.Une association libyenne de défense des droits de l’Homme avait fait appel devant la Cour suprême de cette loi adoptée début mai par le Conseil national de transition (CNT), et baptisée « Loi 37″.
Ce texte prévoit des peines de prison pour toute personne glorifiant l’ancien dirigeant du pays, Mouammar Kadhafi, tué en octobre 2011, son régime ou ses proches.Selon le Conseil libyen des droits de l’Homme, cette loi est en contradiction avec la déclaration constitutionnelle du CNT, qui protège la liberté d’expression.*7s7-Source: belga.be-14/06/12
*Le fils du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif Al-Islam..39 ans, blessé, a ét arrêté le 19 novembre 2011 dans le sud libyen…il est toujours détenu dans une prison libyenne.
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La Fitna en Syrie a fait au moins 33.000 morts en 19 mois
Les violences de la guerre civile en Syrie ont fait au moins 33 000 morts, en majorité des civils, depuis le début du soulèvement contre le régime mi-mars 2011, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
« Au moins 23 630 civils (armés et non armés), 8 211 soldats et 1 241 déserteurs ont été tués dans les violences en Syrie » entre la mi-mars 2011 et le 12 octobre 2012, a précisé le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.« Il n’y a pas de mots pour décrire ce qui se passe, c’est une guerre ouverte », a-t-il ajouté.cette organisation basée en Grande-Bretagne qui s’appuie sur un large réseau de militants, avocats et médecins sur le terrain. AFP | 13.10.2012
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*consulter par ailleurs:
Face au chaos syrienm l’effonfrement de la conscience arabe !
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Cheikh Hamad veut torpiller la médiation du missionnaire de l’ONU, Lakhdar Brahimi
*le Qatar joue au trouble-fête et se lance dans les «dessous» des cartes.
*La division des terroristes en «bons» et «mauvais» torpille les efforts déployés par la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme»
La «partie» syrienne alimente toujours les passions. La France, dernier pays admis au Conseil de sécurité, demande la réforme du droit de veto, utilisable uniquement quand il concerne les pays membres du C.S, selon les propos de Fabius. Tout le savoir du «mat» russe, après la leçon libyenne, est mis sur la table pour montrer le caractère inadmissible de toute «tricherie» contre un Etat souverain. Le casse-tête chinois se décarcasse en faveur de la Syrie. Téhéran et Le Caire se sont alignés pour un règlement pacifique du conflit. Soutenir la trêve de l’Aïd et les actions d’apaisement prônées par le missionnaire de l’ONU. Pendant ce temps, le Qatar joue au trouble-fête et se lance dans les «dessous» des cartes.
C’est la réponse du berger à la bergère, ou le contraire, plutôt ! Le Qatar vient de réagir violement aux déclarations de l’émissaire international sur la Syrie, Lakhdar Brahimi, qui évoquait, lundi dernier depuis Moscou, la nature de la crise syrienne, la qualifiant de «guerre civile».
Le propos ne plaît pas à Doha, d’où cette sortie peu diplomatique du Premier ministre et chef de la diplomatie de cette émirat du Golfe. Pour Hamad Ben Jassem Al-Thani, le conflit syrien n’est autre qu’une «guerre d’extermination». Sur le ban des accusés : le gouvernement syrien, mais aussi ses alliés russes, chinois et iraniens.
«Ce qui se produit en Syrie n’est pas une guerre civile mais une guerre d’extermination contre le peuple syrien», a affirmé, lundi soir sur la chaîne satellitaire Al-Jazeera, cheikh Hamad, dont le pays avait proposé, sans succès, le déploiement d’une force arabe en Syrie.
Pis, le Premier ministre du Qatar a estimé que ce conflit perdure avec la complicité de la communauté internationale. Sélectif, cheikh Hamad exonère ses propres alliés occidentaux, turcs et arabes de cette accusation.
Elle est surtout dirigée contre l’Iran, accusé d’être le «parrain» régional du président syrien, mais aussi contre la Russie et la Chine, qui bloquent les résolutions occidentales au Conseil de sécurité de l’Onu.
Le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar réagissait à une déclaration du médiateur international Lakhdar Brahimi qui avait affirmé, lundi à Moscou, que la situation en Syrie empirait et que «si ce n’est pas une guerre civile, je ne sais pas ce que c’est».
Cheikh Hamad a affirmé que cette guerre d’extermination était menée «avec un permis de tuer en premier lieu du gouvernement syrien, mais en deuxième lieu de la communauté internationale» en raison de l’attitude de Moscou et Téhéran. «Nous avons confiance en M. Brahimi (…) mais nous avons besoin qu’il donne une idée précise d’une solution devant le Conseil de sécurité, afin d’entamer la période transitoire pour un transfert de pouvoir», a encore dit cheikh Hamad.
Lakhdar Brahimi avait appelé à l’instauration d’une trêve pour la fête de l’Aïd la semaine dernière, mais elle a volé en éclats à cause notamment de l’attentat terroriste qui a couté la vie à 47 personnes le jour même de l’Aïd et de l’acharnement des groupes terroristes contre les populations civiles.
Le Premier ministre du Qatar, dont le pays soutient ouvertement l’opposition syrienne et arme les terroristes dans ce pays, a affirmé que la trêve était condamnée d’avance en raison de l’attitude du gouvernement syrien. «Lorsque le gouvernement a annoncé qu’il respecterait la trêve mais riposterait à toute violation, il était clair qu’il n’y aurait pas de trêve», a-til dit.
Un non-sens, sinon cela voudrait dire que le gouvernement syrien accepte que son peuple se fasse massacrer, sans riposter, ce qui équivaudrait à de la non-assistance à personne en danger ! «Toutes les parties savent quelle est la solution et savent ce que veut le peuple syrien», a ajouté cheikh Hamad en allusion à un départ du président Bachar Al- Assad.
Un leitmotiv sans cesse répété par les adversaires du chef de l’Etat syrien, qui réduisent l’équation syrienne au départ du président, omettant toute allusion à une feuille de route politique pour assurer une transition pacifique, ce qu’avait proposé il y a plusieurs mois Bachar Al-Assad lui-même et que l’opposition légaliste avait accepté.
Poursuivant dans la désinformation et l’amalgame savamment entretenu, le Premier ministre du Qatar s’est offert le luxe de s’attaquer aux deux superpuissances que sont la Russie et la Chine.
En effet, interrogé au sujet de la position de ces deux pays, cheikh Hamad a répondu : «Il y a peut-être un veto russo-chinois, mais il y a aussi une conscience internationale et arabe qui se réveille encore plus et qui réalise qu’on ne peut plus se taire par rapport à ce qui se passe en Syrie» «Des membres permanents du Conseil de sécurité ont agi dans plusieurs cas en Europe et dans le monde arabe sans avoir recours à cette instance.
«Nous ne voulons pas parler d’une intervention militaire, mais nous estimons qu’il faut qu’il y ait une solution dans l’intérêt du peuple syrien», a-t-il ajouté. Un appel sournois à une intervention de l’Otan, à l’instar des bombardements contre l’ex- Yougoslavie en 1999 et contre la Libye en 2011.
Et comme pour lever le voile sur l’hypocrisie de certaines parties, «amies» du Qatar dans la gestion de la crise syrienne, la Russie a accusé les pays occidentaux de s’adonner à la politique de «deux poids, deux mesures». Dans une déclaration du ministère russe des Affaires étrangères reprise par l’agence de presse Ria Novosti, Moscou déplore que «certains de nos partenaires occidentaux mènent ouvertement une politique de deux poids, deux mesures», en bloquant au Conseil de sécurité de l’Onu la condamnation des attentats (de Damas, le jour de l’Aïd, ndlr).
La division des terroristes en «bons» et «mauvais» torpille les efforts déployés par la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme», selon les termes du communiqué. Selon Moscou, l’incapacité du Conseil de sécurité à condamner les attentats tels que celui perpétré vendredi 26 octobre près d’une aire de jeux pour enfants à Damas ne fait qu’encourager les terroristes à poursuivre leurs crimes.
Pour rappel, suite à cet attentat commis à Daf al-Chok, un quartier résidentiel sunnite du sud de la capitale syrienne, qui a fait des morts et des blessés, dont des enfants, la délégation russe au Conseil de sécurité a préparé un bref projet de déclaration condamnant cet acte terroriste.
La Grande-Bretagne a bloqué l’adoption du document, arguant un manque d’information sur la nature de l’incident et se référant au niveau général de violence en Syrie. Un détail qui a échappé au Premier ministre du Qatar ? Pas si sûr ! **31 Octobre 2012–Le Jeune Indépendant
**La Jordanie ouvre son ciel aux drones israéliens
Jusque-là prudent face au conflit syrien et après une tentative avortée de négociations avec Bachar el-Assad, le roi Abdallah II a mis deux couloirs aériens à la disposition de l’aviation israélienne. À tout moment, les drones israéliens peuvent désormais pénétrer dans l’espace aérien jordanien, à l’est de l’État hébreu, avant de remonter au nord au-dessus de la Syrie observer le conflit qui ensanglante le pays depuis deux ans. «Le roi Abdallah a décidé d’ouvrir son espace aérien à l’armée de l’air israélienne, révèle au Figaro une source militaire occidentale au Moyen-Orient. C’est un geste fort et exceptionnel.» Connue seulement d’une poignée de services de renseignements occidentaux, la décision aurait été prise par le souverain hachémite lors de la visite en Jordanie du président Barack Obama, les 22 et 23 mars 2013, après son étape israélienne. Pour éviter d’être repérés, «les drones israéliens volent durant la nuit», précise le militaire. «Ils font de la reconnaissance, mais ils sont aussi armés et peuvent donc frapper une cible n’importe où en Syrie». Selon cet expert, «les Syriens disposent de moyens antiaériens russes, mais les aéronefs israéliens sont difficiles à détecter et donc quasiment à l’abri d’une contre-mesure». Deux couloirs aériens auraient été mis à la disposition de l’aviation israélienne: l’un par le sud de la Jordanie à partir du désert du Néguev, l’autre plus au nord d’Amman, qui permet aux appareils israéliens ayant décollé d’une base près de Tel-Aviv de s’avancer rapidement au-dessus du territoire syrien. L’ouverture de l’axe jordanien leur évite les survols au-dessus du Sud-Liban, où les Israéliens redoutent toujours une riposte du Hezbollah chiite pro-iranien. *source: Le Figaro, D 21/04/2013 + mantynibiriu.blogspot
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*Nouveau record du taux de chômage en zone euro
Le taux de chômage dans la zone euro a atteint en février son plus haut niveau en 15 ans, à 10,8% de la population active, selon des données publiées lundi par l’office européen des statistiques, Eurostat.
17,13 millions de personnes étaient au chômage en février dans la zone euro, soit 162.000 de plus que le mois précédent. Ce niveau jamais atteint depuis la création de la zone euro dépasse les prévisions des analystes de Dow Jones Newswires qui tablaient sur un taux de chômage de 10,7% en février, comme le mois précédent.
Il s’agit du dixième mois consécutif au cours duquel le chômage a atteint ou dépassé le seuil de 10% dans la zone euro. Résultat: la zone euro compte désormais 1,476 million de personnes en plus au chômage qu’un an plus tôt.
Dans l’ensemble de l’UE, le taux de chômage s’est élevé à 10,2% en février contre 10,1% en janvier. Il s’agit d’un record absolu pour l’Union européenne à 27 pays, a indiqué Eurostat. L’Espagne est le mauvais élève de l’UE avec un taux de chômage de 23,6% suivie par le Portugal (15%) et l’Irlande (14,7%).
En Grèce, les dernières données du mois de décembre mettent en évidence un taux de chômage de 21%. En Italie, le chômage a atteint un nouveau record, à 9,3% en février. Les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en Autriche (4,2%), aux Pays-Bas (4,9%), au Luxembourg (5,2%) et en Allemagne (5,7%). En Belgique, le taux de chômage a atteint 7,2%. (7s7–02.04.2012.
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