*Massacres de masse en Irak et en Afghanistan

*une pratique systématisée et de grande ampleur de la torture

**La puissance des Etats-Unis passe par la torture

house_of_wisdom_big.jpgIls sont fortiches les Américains : la torture pour imposer la démocratie, en confiant le sale boulot aux irakiens… La masse de documents que publie WikiLeaks est un évènement rare, et d’une grande portée.

Depuis les mensonges flagrants de la Bush Compagny sur les armes de destruction massive, la torture par les soldats américains notamment à Abou Ghraib ou dans l’espace aérien, la privation totale des droits à Guantanamo, on peut jouer les blasés, et dire qu’on s’en doutait bien, et donc rien de neuf.

Pas d’accord. Car ce qui apparait à travers les 400 000 documents confidentiels publiés vendredi par le site WikiLeaks, c’est une pratique systématisée et de grande ampleur de la torture, connue, protégée et utilisée politiquement par les US. C’est aussi assez de précisions pour que la torture et le meurtre organisé ne soit pas une donnée générale, mais une réalité de fait. Parvenir à ce niveau précision, c’est rendre hommage, et déjà une peu justice, aux victimes.

M. Clegg, le vice-Premier ministre britannique Nick dans une interview à la télévision BBC One a réagi au juste niveau : « Nous pouvons déplorer la manière dont ces fuites ont eu lieu mais je pense que la nature des allégations faites est extraordinairement sérieuse. Leur lecture est affligeante et elles sont très graves. Je suppose que l’administration américaine voudra fournir sa propre réponse. Il ne nous appartient pas de leur dire comment le faire. Tout ce qui laisse à penser que des règles de base de la guerre, des conflits et du combat, ont été violées ou que de la torture a pu être de quelque manière que ce soit tolérée est extrêmement grave et doit être examiné ».

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Du côté du Pentagone, on n’a pas vraiment compris ce qui se passe, ou on nous prend franchement pour des crétins. Pour l’un des porte-paroles, Geoff Morrell, a estimé que « la seule voie à suivre pour WikiLeaks est de restituer les documents volés et de les retirer de leurs sites internet au plus vite. Nous savons que nos ennemis glaneront ces informations pour comprendre comment nous fonctionnons, comment nous cultivons nos informateurs et réagissons en situation de combat, ainsi que pour s’informer sur les capacités de nos équipements militaires ». Même son de cloche chez une //// –> // –> // –> //]]> //// –> // –> // –> //]]> Hillary Clinton de plus en plus insupportable, déplorant cette publication qui peut « mettre en danger la vie des soldats et des civils des Etats-Unis et de leurs alliés ».

Ces documents ne sont pas des broutilles ou des ragots. Il s’agit des rapports d’incidents, rédigés par les officiers sur le terrain, constituant le fichier SIGACTS (« significant activity ») des forces américaines de janvier 2004 à décembre 2009. Le quotidien des horreuers de la guerre, des crimes de torture et des exécutions sommaires par milliers, et 600 cent civils tués par les soldats US en six ans aux checkpoints. Sans enquête, ni jugement, la question ne se posait pas : « Raisons de sécurité ».

Les documents montrent comment les officiers US ont constaté la pratique systématisée de la torture par les forces de sécurité irakiennes, ajoutée à des conditions de détention inhumaines. Je n’ai pas besoin de préciser que la définition de la torture et des traitements inhumains résultent des normes les plus impératives du droit international. Ces documents attestent ainsi que le commandement militaire US est complice d’actes de torture commis de manière systématiques sur des détenus, pour avoir transférer les pouvoir de sécurité en connaissance se cause. Les Etats-Unis s’affirment défenseur du droit, et refusent de ratifier le statut de la Cour pénale internationale : ce refus est l’aveu du crime.

Les US sont un Etat voyou qui inclut dans sa politique le recours à des pratiques criminelles. Les dirigeants, ces grands donneurs de leçons, ne connaissent le droit pour défendre leurs intérêts. (Blog.20Minutes-Actualité du droit.24.10.2010.)

Maintenant, bonne lecture :

http://wikileaks.org/

http://warlogs.owni.fr/

http://wikileaks.org/iraq/diarydig

En 832, avait été à Bagdad la Maison de la Sagesse, d’où proviennent les illustrations, l’un des nombreux endroits du monde arabe où des savants se réunissent pour enseigner et étudier. Les Etats-Unis pourraient s’inspirer de cette civilisation.

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*Wikileaks sort 400.000 documents de la sale guerre d’Irak

Un Irakien tué par une patrouille de l'armée américaine, le 13 décembre 2003 à Bagdad.

Un Irakien tué par une patrouille de l’armée américaine, le 13 décembre 2003 à Bagdad.

Irak : l’horreur ordinaire révélée par Wikileaks 

Le Monde, conjointement avec le New York Times, le Guardian, le Bureau of investigative journalism et le Spiegel, a pu consulter en avant-première 400 000 rapports de l’armée américaine en Irak, rendus publics ce vendredi par le site Wikileaks, spécialisé dans la publication de documents confidentiels. Il s’agit des rapports d’incidents, rédigés par les officiers sur le terrain, qui constituent le fichier SIGACTS (« significant activity ») des forces américaines de janvier 2004 à décembre 2009. Une masse de documents qui décrivent, jour à près jour, les attentats, les échanges de tirs, les fouilles de caches d’armes, les arrestations, et les violences contre les civils. 

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** Depuis quelques jours, le Pentagone à Washington avait réuni une équipe de 120 experts pour se préparer à la deuxième vague de révélations de documents confidentiels par le site Wikileaks. C’est chose faite depuis vendredi soir, avec une nouvelle avalanche de quelque 400 000 notes provenant pour l’essentiel des rapports d’incidents, rédigés par les officiers américains sur le terrain irakien entre 2004 et 2009, qui révèlent l’horreur de la guerre au quotidien. Comme lors de la première série de révélations, concernant en particulier le double jeu pakistanais dans la guerre d’Afghanistan, Wikileaks a associé des médias de plusieurs pays afin, comme l’expliquent ses responsables, de « maximiser l’impact ».De même, le site de Julian Assange a choisi de diffuser ces révélations à quelques jours des élections américaines de la mi-mandat. Il a expliqué sur la chaîne Al-Jazeera, citée par le site Owni.fr qui a réalisé un interface de visualisation pour Wikileaks :

« En termes de timing, il est sage de divulguer les fichiers maintenant, quand ils peuvent avoir un grand impact. »

 

Voici comment la chaîne panarabe Al Jazeera, qui a eu accès aux documents, a fait vendredi la promotion de « la plus grande fuite de documents militaires secrets ». (voir la vidéo) 

**http://www.youtube.com/watch?v=9U-s_S2E2Bo&feature=player_embedded 

Comme l’explique toutefois Le Monde, le média français qui a eu accès aux documents : « Confidentiels, les “rapports d’incidents‘ ne sont pas classés secret défense. Les documents publiés par Wikileaks ne contiennent pas les rapports des forces spéciales américaines, ni les mémos des services de renseignement.’ Le journal précise que l’intérêt est ailleurs :

‘L’intérêt de cette masse de documents est ailleurs : les 400 000 rapports jettent un regard nouveau sur le lourd tribut que les populations civiles ont payé à la guerre. Les cadavres de milliers de femmes et d’hommes, victimes d’exécutions sommaires, ont été découverts par les soldats américains.

Ces mêmes soldats ont tué au moins six cent civils en six ans aux checkpoints, ou en ouvrant le feu sur des véhicules pris pour une menace. Un nombre indéterminé, et minimisé dans les rapports, d’Irakiens ont été les victimes collatérales des frappes aériennes contre les insurgés.’

 

Selon l’interface d’Owni :

‘Les documents de l’armée américaine recensent au moins six prisonniers morts dans les geôles irakiennes et la plupart dans les dernières années. Dans un de ces documents, l’armée américaine suspecte les forces irakiennes d’avoir coupé les doigts d’un détenu puis d’avoir brulé son corps à l’acide. Des centaines de rapports compilent des cas de coups, de brûlures, de coups de fouet. Apparemment, dans la plupart des cas, l’armée américaine semble avoir abandonné toute investigation, laissant cette charge aux autorités irakiennes.’

 

Toujours selon Owni, les documents de Wikileaks révèlent une autre dimension de la guerre d’Irak : le conflit de l’ombre avec l’Iran :

‘Les documents publiés aujourd’hui montrent quant à eux une nouvelle réalité. Les forces iraniennes joueraient un rôle crucial dans le support et l’entraînement des milices chiites en Irak. Plus précisément, les Gardiens de la révolution et le Hezbollah auraient joué un rôle-clé dans l’entraînement de ces milices. Ces informations confirment l’importance du combat mené par les Etats-Unis et l’Iran afin d’étendre leur influence respective sur la région, les premiers cherchant à étendre leur contrôle et les deuxièmes à contrôler leur étranger proche.

 

Selon certains rapports, les services secrets iraniens auraient également joué un rôle crucial dans les différentes attaques contre des officiels irakiens. Selon un rapport publié en mars 2007, le Ministre de l’industrie était notamment dans l’oeil du viseur de ces services, afin de montrer au monde, plus particulièrement au monde arabe, que le plan de sécurité à Bagdad n’avait pas réussi à ramener la stabilité’, précise le rapport.”

 

Julian Assange, l’insaisissable fondateur de Wikileaks, a parfaitement orchestré ses révélations, élargissant le nombre de médias internationaux associés à la sortie, et contactant lui-même nos amis d’Owni, la société qui avait réalisé spontanément une application, fin juillet, pour mettre en scène les 75 000 documents alors diffusés par Wikileaks.

Owni.fr a ainsi développé une nouvelle application pour naviguer à travers les 400 000 documents :

Warlogs

Sur Owni.fr, Nicolas Kayser-Bril raconte comment il a été contacté par Julian Assange qui avait eu écho du travail réalisé en juillet, et comment un rendez-vous a été fixé à Londres :

“Le rendez-vous est fixé. Ce sera mardi 12 [octobre], dans un bar londonien. On s’embarque donc dans l’Eurostar à destination de St Pancras, Pierre Romera, développeur principal de l’application warlogs et moi-même. Une fois sur place, après 15 minutes d’une attente plus stressante que celle des résultats du bac, on nous mène vers le studio où l’équipe d’Assange se prépare à sa nouvelle action. Les bureaux, partagés avec l’une des grandes organisations journalistiques londonienne, ne ressemblent pas vraiment au local surprotégé qu’on aurait pu imaginer.

 

Julian Assange est beaucoup moins intimidant en vrai, sans son costume gris et ses longs cheveux blancs bien peignés. Ceci-dit, même s’il n’avait qu’une veste en cuir, des cheveux courts et en pétard et revêtait une barbe de 3 jours, nous n’en menions pas large. Une équipe de 23 ans de moyenne d’âge venue parlementer avec l’homme qui fait trembler le Pentagone, cela avait quelque chose de cocasse.

 

‘ Nous avons le même set de données que la dernière fois, mais plus gros. Et pour un autre pays, ’ commence Assange [toutes les citations sont de mémoire]. ‘ Nous avons beaucoup aimé l’application de crowdsourcing que vous avez réalisé et nous nous demandions si vous pouviez faire la même chose, avec cette fois-ci un peu d’avance. ’ Combien d’avance ? ‘ 6 jours. ’ Ah.

 

Conscients des critiques dont avait été victime la fuite afghane – les noms de certains informateurs des armées d’occupation avaient été laissés en clair dans les documents – nous lui demandons si des mesures ont été prises pour retirer les données risquant de mettre des vies en danger. ‘ Tous les noms ont été retirés ’, affirme-t-il. ‘ Ce qui n’empêchera pas les critiques de fuser, ’ prévient, goguenard, l’une des personnes travaillant dans la pièce. (…)”

 

Nicolas Kaiser-Bril explique qu’il a pris ses précautions par rapport à la polémique qui avait accompagné la première sortie de documents, notamment sur le danger de mort qu’ils auraient fait courir à des Afghans nommément cités, ainsi que par rapport à l’hébergement, et donc la responsabilité légale d’Owni. Il ajoute :

“Au final, l’application aura été designée en moins de 8h, développée en 4 jours et sera hébergée sur les serveurs de ceux qui hébergent The Pirate Bay, en Suède, et sur un serveur à leur nom. Le samedi 16, nous étions à 95% prêts. Il ne nous restait plus qu’à obtenir les fichiers, dont nous croyions qu’ils sortiraient le lundi matin, après avoir lu l’article de Wired.

 

Nous savons maintenant que la date du lundi matin était une diversion. Du coup, nous avons passé le reste de la semaine à améliorer et corriger les derniers bugs de l’appli. Wikileaks a repris contact avec nous jeudi pour mettre les fichiers directement sur les serveurs. Avant de lui donner les codes d’accès, une vérification d’identité s’imposait, en lui posant une question dont seuls lui, Pierre et moi connaissions la réponse :

 

‘Quel était le parfum du narguilé que nous avons fumé au restaurant, à Londres ? ’

 

Un petit parfum de roman d’espionnage, en fait, pendant que le Pentagone était sur les nerfs et attendait de connaître l’ampleur de ce qui allait lui tomber sur la tête.

Les informations de Wikileaks font effectivement, ce vendredi soir, les gros titres des sites du monde entier. Mais les révélaitons sont d’une moindre portée que celles qui avaient lourdement impliqué le Pakistan dans la première série. Cette fois, on est plus dans la confirmation, dans l’illustration dans le détail, que c’est vraiment une sale guerre que les Etats-Unis ont menée en Irak, avec un prix en vies humaines civiles colossal, et en s’appuyant sur des alliés qui n’ont pas pris de gants.

On s’en doutait déjà : Wikileaks donne les documents pour le prouver. (Rue89-23.10.2010.) 

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Julian Assange tenant The Guardian, le 26 juillet à Londres (Andrew Winning/Reuters). 

**une révolution dans les médias….

trois mastodontes du journalisme réalisent la plus grosse fuite de documents de l’Histoire 

C’est une révolution dans les médias : un site internet participatif met sous le nez de trois mastodontes du journalisme la plus grosse fuite de documents de l’Histoire, et les force à recouper des informations dont ils ne connaissent pas la provenance.« Si c’est du bon journalisme, c’est controversé par nature », se défend Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks, en publiant plus de 90 000 rapports confidentiels sur la guerre en Afghanistan.Créé en décembre 2006, WikiLeaks est un site « Wiki », autrement dit auquel chacun peut contribuer. Il permet et encourage la diffusion de données confidentielles, la plupart du temps institutionnelles (« We open governments » promet son compte Twitter), tels les millions de SMS interceptés le 11 septembre 2001 ou la liste des membres du BNP, le parti britannique d’extrême droite, incluant des policiers.Cette fois, il entraîne dans sa croisade pour « l’ouverture des gouvernements » des titres choisis de la presse internationale : le quotidien américain The New York Times, le britannique The Guardian et l’hebdomadaire allemand Der Spiegel ont eu la primeur de ces documents confidentiels.L’alliage est unique : le participatif de WikiLeaks -ou la culture du « whistleblowing » (lancer des alertes)- a permis de réunir des documents que des médias traditionnels respectés -The New York Times, The Guardian et Der Spiegel- ont été chargés de recouper. Et ce avant leur publication sur WikiLeaks, une formule révolutionnaire pour l’auto-proclamé « service de renseignement du peuple », censé s’affranchir du journalisme d’investigation.Jusque là, l’inverse s’était déjà produit : des données que la presse n’avait pas publiées avaient été reprises par WikiLeaks (des « documents relatifs aux activités du courtier en pétrole Trafigura [condamné dans l’affaire des déchets toxiques du Probo-Koala, en Côte d’Ivoire], que The Guardian s’est vu empêcher de publier. ») 

Un soldat américain arrêtent un Irakien lors d'une opération de nuit dans le sud-est de Bagdad.

Chroniques de la violence ordinaire en Irak–cliquer ici…

 http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/10/23/chroniques-de-la-violence-ordinaire-en-irak_1429743_3218.html#ens_id=1429641

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Le rôle ambigu des mercenaires en Irak– cliquer ici bas

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/10/23/le-role-ambigu-des-mercenaires-en-irak_1429623_3218.html

 Des employés d'une société privée de sécurité américaine posent sur un toit de Bagdad, en 2007.

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*Les civils victimes du recours massif aux frappes aériennes

–cliquer ici…

 http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/10/23/les-civils-irakiens-victimes-du-recours-massif-aux-frappes-aeriennes_1429753_3218.html#ens_id=1429641

 Des soldats américains en patrouille à Kirkouk, en Irak, le 26 août 2010.

******Crimes de guerre manifestes »

La coalition internationale a torturé des prisonniers irakiens et fermé les yeux sur des exactions commises par les forces irakiennes, a affirmé vendredi le site WikiLeaks, en publiant près de 400.000 documents secrets de l’armée américaine sur la guerre en Irak.

Le ministère irakien des droits de l’homme a affirmé samedi que les documents secrets américains ne contenaient « pas de surprise », dans une première réaction officielle à leur publication par le site WikiLeaks.

Après des semaines de suspense, le site spécialisé dans le renseignement a commencé à diffuser vendredi soir 391.831 documents qu’il a présentés comme « la plus grosse fuite de documents militaires secrets de l’Histoire ».

    Les documents mettent en évidence « de nombreux cas de crimes de guerre qui semblent manifestes de la part des forces américaines, comme le meurtre délibéré de personnes qui tentaient de se rendre », accuse le site dans un communiqué.

WikiLeaks évoque aussi le comportement de soldats américains « faisant sauter des bâtiments entiers parce qu’un tireur se trouve sur le toit ».

Les documents révèlent « plus de 300 cas de torture et de violences commis par les forces de la coalition sur des prisonniers », ajoute WikiLeaks, qui a aussi dénombré plus d’un millier d’exactions de la part des forces irakiennes.

« On parle de cinq fois plus de morts en Irak, un vrai bain de sang comparé à l’Afghanistan », a déclaré sur CNN le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, jugeant que « le message de ces dossiers est puissant et peut-être un peu plus facile à comprendre que la complexe situation en Afghanistan ».

L’AFP a pu consulter une partie des documents à Londres avant leur diffusion sur internet. Une grande partie des textes sont expurgés des noms pouvant mettre en danger des personnes, a expliqué WikiLeaks.

La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, tout en refusant d’entrer dans les détails de ces révélations, a condamné la fuite de tout document pouvant mettre en danger « la vie des soldats et des civils des Etats-Unis et de leurs alliés ».

WikiLeaks a également remis à l’avance ses documents à plusieurs médias internationaux comme le New York Times, le Guardian, Der Spiegel et la chaîne Al-Jazira, qui a la première révélé leur contenu.

Selon la chaîne de télévision du Qatar, l’armée américaine a « couvert » des cas de torture de détenus par les autorités en Irak, où des centaines de civils ont en outre été tués à des barrages tenus par les alliés.

Au vu des documents, « les autorités américaines n’ont pas enquêté sur les centaines de cas de violences, tortures, viols et mêmes des meurtres commis par des policiers et des militaires irakiens », écrit le Guardian.

Selon le communiqué de WikiLeaks, les documents secrets couvrent la période du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, après l’invasion américaine de mars 2003 qui a renversé le régime de Saddam Hussein.

Le vrai bilan dévoilé

Les documents révèlent que le conflit a fait 109.032 morts en Irak, selon le communiqué, qui précise que plus de 60% sont des civils, soit 66.081 personnes. Sur ce total, 15.000 décès de civils n’avaient jusqu’à présent pas été révélés, selon WikiLeaks.

Ces chiffres montrent « que les forces américaines disposaient d’un bilan recensant morts et blessés irakiens même si elles le niaient publiquement », a relevé Al-Jazira.

Un bilan américain publié officiellement fin juillet faisait état de près de 77.000 Irakiens civils et militaires tués de 2004 à août 2008.

Selon Al-Jazira, les documents font également état de liens entre le Premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki et des « escadrons de la mort » qui semaient la terreur au début du conflit.

D’autres documents « révèlent de nouveaux cas impliquant (l’ancienne société de sécurité américaine privée) Blackwater dans des tirs contre des civils », sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle.

Sur l’Iran, Al-Jazira parle de documents « détaillant la guerre secrète de l’Iran en Irak, en évoquant le rôle des Gardiens de la révolution en tant que fournisseur présumé en armes des insurgés chiites ». (Jeune-Afrique.23.10.2010.)

 

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 *Massacres de masse en Irak

*Le solde de tout compte pour les USA

«Nous avons amené la torture, les bombes à fragmentation, l’uranium appauvri, d’innombrables assassinats commis au hasard, la misère, la dégradation et la mort au peuple irakien, et on appelle ça apporter la liberté et la démocratie au Proche-Orient.»
Harold Pinter (Prix Nobel de littérature)

Irak! Afghanistan! Pakistan! Ghaza! Nous commençons à nous habituer à l’horreur des bilans macabres de dizaines de personnes journellement fauchées avec tout au plus une attention de quelques secondes, le temps de passer dans les médias européens et occidentaux à des informations évaluées selon d’autres critères. Un policier est mort, un bébé se noie! C’est le branle-bas de combat des médias qui en rajoutent. D’un côté, des dizaines de personnes des blessés, des vies brisées, de l’autre, un effet d’échelle et sans tomber dans la concurrence victimaire, qu’on le veuille ou non, c’est la même humanité en Irak, en France, aux Etats-Unis!
Les grandes messes médiatiques, plus que jamais aux ordres, nous annoncent qu’Obama a décrété que la guerre est finie en Irak. Avant justement de parler de la fin de la guerre selon les Etats-Unis. Qu’il nous soit permis de revenir sur le début de la guerre en faisant le bilan de la première croisade du XXIe siècle. Tout commence pour l’Irak, avec les 8 ans de guerre contre l’Iran, aidé en cela par les monarchies du Golfe et le camp occidental qui voulait conjurer le péril vert de la Révolution iranienne. Fin des années 80, la guerre alimentée par l’Occident termine par un non-lieu qui a rendu exsangue l’Irak. D’autant que la chute des prix du pétrole fut importante du fait que les pays du Golfe pratiquaient un dumping qui contournait les quotas. Ce qui exaspérait Saddam Hussein à qui le Koweït réclamait les prêts versés pour alimenter la guerre avec l’Iran. Résultat des courses, Saddam Hussein envisage d’envahir le Koweït pour récupérer sa 19e province [que la Grande- Bretagne avait détaché, suite à l’éclatement de l’Empire ottoman, au début du XXe siècle]. Il demande la «permission» aux Etats-Unis lors d’une entrevue le 25 juillet 1990 avec l’ambassadrice April Glaspie. Ils lui font savoir à mots à peine couverts que les USA ne se considéreraient comme nullement impliqués si l’Irak lançait une opération contre le Koweït. C’est ce qu’on appelle un «feu vert». Une petite semaine après l’entretien, le 1er août 1990, Saddam pénètre au Koweït.
Tragique erreur! C’est la faute inespérée qui a permis aux Etats-Unis, dont les réserves de pétrole étaient sur le déclin, de trouver le motif de s’installer durablement. Plusieurs bases américaines sont installées dans tous les pays du Golfe. Le président des Etats-Unis, George Bush, prend prétexte pour mettre la coalition contre Saddam Hussein mis au ban du monde «civilisé». Malgré son offre de se retirer, James Baker eut des mots très durs envers Tarik Aziz. Promesse tenue, le 17 janvier 1991, ce fut «Desert storm» la première guerre du Golfe.
Par la suite, il y a eu 12 ans d’embargo pour la recherche d’armes de destruction massive et le fameux Plan «Pétrole contre nourriture» qui a affamé des centaines de milliers d’Irakiens et causé la mort de 500.000 enfants irakiens. Pour Madeleine Albright, secrétaire d’Etat de la période Clinton, «ce n’est pas cher payé si c’est le prix à payer pour faire partir Saddam». L’avènement du born again «George» Walker Bush donna un coup d’accélérateur à la démolition systématique de l’Irak. Ce fut la deuxième guerre du Golfe, opération Iraqi Freedom, qui a débuté le 20 mars 2003. Prenant prétexte des ADM, jamais trouvés, des liens non prouvés avec Al Qaîda, les néoconservateurs comptaient faire coup double par le prétexte de la démocratie aéroportée et le Mepi (le Grand Moyen-Orient): s’emparer des réserves pétrolières évaluées à 110 milliards de barils [Liens entre les néoconservateurs au pouvoir à Washington et des entreprises d’exploitation pétrolière, notamment le Groupe Carlyle, Enron, Halliburton Energy Services et Unocal et désarmer le Moyen-Orient pour permettre à Israël d’être la seule puissance en face de 300 millions d’Arabes avec éventuellement le règlement du sort des populations palestiniennes réduites à vivre sur un bantoustan sur les 18% de la Palestine originelle.
Après leur victoire, les troupes de la coalition ont cherché à «pacifier l’Irak». Néanmoins, la majorité des villes se trouvent dans une situation difficile: pillages, affrontements, règlements de comptes…Selon J.Stieglitz, le coût global de la guerre en Irak serait de 3000 milliards de dollars. Il y eut le scandale de la prison d’Abou Ghraib avec toute l’horreur attachée à la perversion d’un côté et aux souffrances de l’autre. En janvier 2007, en pleine fête de l’Aïd el Adha, Saddam Hussein a fait preuve d’un rare courage lors de sa pendaison. En octobre 2006, la revue médicale The Lancet estimait le nombre de décès irakiens imputables à la guerre à 655.000. L’Institut Opinion Research Business a estimé à plus de 1.000.000 le nombre de victimes irakiennes entre mars 2003 et août 2007. La guerre a provoqué l’exode d’au moins deux millions d’Irakiens. Ceci sans parler des dégâts occasionnés par le programme «pétrole contre nourriture»: plus de 500.000 enfants seraient morts de maladie et de malnutrition. Les dommages aux infrastructures civiles sont immenses: les services de santé sont pillés. Il y a eu une détérioration des canalisations d’eau et la dégradation des bassins hydrographiques du Tigre, de l’Euphrate. Il y a de plus, augmentation de l’insécurité générale (pillages, incendies et prises d’otage), suite à la désorganisation totale des différents services publics tels que les forces de l’ordre. De nombreux centres historiques ont été détruits par les bombardements américains, les combats et les pillages. Le Musée national d’Irak a été pillé.(1)

Les Américains quittent l’Irak: le solde de tout compte
En novembre 2008, les gouvernements irakien et américain ont signé un pacte bilatéral incluant le Status of Forces Agreement (Sofa) qui fixe à la fin 2011 le terme de la présence militaire des États-Unis. Les Américains avec la satisfaction du devoir bien fait, notamment par une mainmise sur les ressources pétrolières par multinationales américaines interposées, rentrent au pays. Dans son discours du 31 août 2010 décrétant «terminée l’opération Liberté irakienne», Barack Obama a précisé: «Notre engagement pour le futur de l’Irak, lui, ne prend pas fin» et il a ajouté que «les Etats-Unis seraient toujours présents en tant qu’ami et partenaire». En clair, c’est toujours une armée d’occupation qui veille au grain avec comme priorité, sécuriser les puits de pétrole. Peu importe si, par leur faute, les Irakiens s’étripent à qui mieux mieux.
Obama a rappelé une promesse qu’il avait faite en tant que candidat. Un discours où il ne dit pas un mot de la souffrance des Irakiens, des décombres que les Etats-Unis laissent au contraire dans la lignée de Bush, il persiste et signe: «Les Américains qui ont servi en Irak ont accompli la mission qui leur avait été confiée. Ils ont infligé la défaite à un régime qui terrorisait son peuple. Avec les Irakiens et les partenaires de la coalition, ils ont fait d’immenses sacrifices. Nos troupes ont combattu pâté de maisons après pâté de maisons pour aider les Irakiens à avoir une chance d’avenir meilleur. Nous avons persévéré car nous partageons avec le peuple irakien une croyance: celle qu’un nouveau début peut sortir des ruines de la guerre dans ce berceau de la civilisation. Il est désormais temps de tourner la page.»
Du côté des néoconservateurs, c’est l’allégresse, Obama continue «l’oeuvre» de Bush. Doug Ireland écrit: Dans son discours sur la fin des missions de combat en Irak, Obama a bel et bien confirmé l’importance du pouvoir impérial armé. Les néoconservateurs applaudissent. Selon l’important ténor des néoconservateurs John Podhoretz, chef éditorialiste au New York Post, le discours présidentiel a incarné «un défi nationaliste au monde» quand Obama a dit que l’événement devait faire passer au monde «le message que les États-Unis ont l’intention de maintenir et renforcer [leur] leadership dans ce jeune siècle». Encore «plus frappant», écrivait Podhoretz dans sa chronique titrée Barack le néo-con, «est le fait qu’Obama a présenté l’engagement américain en Irak comme un exemple de ce que l’Amérique peut faire quand elle le veut» car le président a affirmé que «cette étape doit servir à rappeler aux Américains que nous avons à déterminer l’avenir».
Pour Podhoretz, Obama «ressemblait à Bush» quand il a semblé bénir la guerre en Irak en déclarant qu’avec elle l’Amérique avait «assumé ses responsabilités». Même son de cloche chez William Kristol, rédacteur en chef de la bible des néoconservateurs, le Weekly Standard, qui a écrit que le discours d’Obama était «louable», particulièrement quand le président a proclamé sur un ton guerrier que «nos soldats sont l’acier dans le navire de l’État…Ils nous donnent confiance dans la justesse de notre chemin, et qu’au-delà de la nuit qui précède l’aube, des jours meilleurs sont devant nous». Une «déclaration pas mauvaise sur l’importance et la nécessité d’un pouvoir fort», conclut Kristol. Autrement dit, Obama a bel et bien confirmé l’importance du pouvoir impérial armé. C’est dire si la gauche a été très déçue par le discours présidentiel.(2)

Le bilan
Nous donnons à Théophraste R. le soin de nous décrire d’une façon simple et percutante l’histoire de l’invasion de l’Irak. «C’est l’histoire de sauvageons qui débarquent dans votre maison, cassent tout (sauf les objets d’art qu’ils volent pour décorer leur repaire), violent, tuent, circonviennent des membres de votre famille, fabriquent des collabos qu’ils arment pour les remplacer. Puis, les vandales quittent le champ de ruines en avertissant que le commerce des fruits de votre jardin est régi par des contrats qu’ils vous ont fait signer, le couteau sous la gorge, et dont le respect sera assuré par des nervis payés par eux. Ainsi, après bientôt 8 ans d’occupation, de pillages, de massacres à grande échelle, d’exécutions sommaires, de tortures, l’Irak détruit (où se déchaînent les sanglantes haines religieuses revigorées) est livré à un gouvernement élu sous la botte et dont l’allégeance aux intérêts états-uniens continuera à être contrôlée par 50.000 soldats résiduels US et des cohortes de mercenaires motivés par l’argent et par la garantie de l’impunité pour des exactions qui les conduiraient à la potence ou à la prison à vie dans les pays d’où ils viennent (…)»(3)
En fait, les Etats-Unis laissent un pays livré au chaos et il n’est pas interdit de prédire une partition de l’Irak en trois régions. Seuls les Etats-Unis avaient la capacité d’influencer les principales forces politiques en Irak, que ce soient les formations kurdes, chiites ou sunnites, afin d’éviter l’éclatement du pays. Une perspective toujours bien réelle. Pour preuve, le gouvernement du Kurdistan irakien est en train de signer des accords avec des compagnies étrangères pour l’exploitation du pétrole et du gaz. Et ce, contre la volonté de Baghdad.
Alain Gresh écrit: (…) Cette guerre d’agression, non provoquée, déclenchée sous le faux prétexte de chercher des armes de destruction massive, est d’abord une violation des principes des Nations unies qui, le 14 décembre 1974 à travers leur assemblée générale, adoptaient un texte définissant l’agression. Au-delà de cette dimension juridique et des querelles qu’elle peut susciter, le bilan de la guerre américaine, menée sans l’aval des Nations unies, est accablant: destruction du pays, de ses structures étatiques et administratives. Il n’existe plus d’Etat irakien qui fonctionne. Sept ans après la guerre, l’électricité arrive à peine quelques heures par jour, la production pétrolière stagne, l’administration ne fonctionne pas, les écoles et les universités sont à l’abandon, etc.
Reconstruire une structure unifiée et efficace nécessitera sans doute des décennies. Le confessionnalisme, encouragé dès les premiers jours par l’occupant, a été institué dans toutes les fonctions, et la répartition des postes se fait désormais en fonction de l’appartenance communautaire ou nationale.
Les principales forces politiques sont «chiites», «sunnites» ou «kurdes». Et demeurent une série de bombes à retardement, comme la délimitation des «frontières incertaines du Kurdistan».(4)
«Le bilan humain est terrible. Si on connaît précisément les pertes américaines (environ 4400 tués), celles des Irakiens ont fait l’objet d’évaluations très diverses: on ne recense pas un mort « arabe » comme on recense un mort « occidental »; seul ce dernier a un visage. (…) Et la question que personne ne posera: qui sera jugé pour ce crime? Comment s’étonner que nombre de pays ne suivent pas le Tribunal pénal international quand il inculpe le président soudanais Omar Al-Bachir, ou des criminels de tel ou tel petit pays africain, alors que MM.George W.Bush, Dick Cheney et Donald Rumsfeld continuent tranquillement à couler des jours heureux en donnant des conférences sur le monde libre, la démocratie et le marché pour quelques dizaines de milliers de dollars la prestation?»(4)
«Obama n’a pas eu un seul mot pour les civils irakiens, au moins 650.000 et peut-être même plus d’un million morts à cause de la guerre. Il n’a pas eu une pensée pour les plus de quatre millions d’Irakiens chassés de chez eux par la guerre et qui croupissent dans la misère dans des pays voisins, sans papiers, sans pouvoir travailler, et sans pouvoir retourner dans leurs maisons détruites ou par peur des violences sectaires des intégristes.
Obama a passé sous silence les souffrances de ces victimes d’une guerre illégale contre un pays qui ne nous a rien fait de mal. Au lieu de quoi, le président a souligné qu’il fallait « tourner la page » sur cette guerre. Parce qu’il n’ose pas regarder ce qui est écrit sur cette page!»(4)
Même Tony Blair occupé à parcourir la planète, avec ses multiples casquettes d’émissaire onusien, de consultant grassement rémunéré, écrit dans ses mémoires: «Je ne peux pas regretter.» Si c’était à refaire, Tony Blair n’hésiterait pas une seconde. «L’invasion de l’Irak, écrit Harold Pinter, était un acte de banditisme, un acte de terrorisme d’État flagrant, la preuve d’un mépris absolu pour le droit international. Combien de personnes faut-il tuer avant de mériter d’être décrit comme un massacreur et un criminel de guerre? Cent mille?» La question est à poser au Tribunal pénal international.Pr Chems Eddine CHITOUR (*) Ecole nationale polytechnique

1.Chems Eddine Chitour

http://www.legrandsoir.info/L-Irak-d-Hammourabi.html

2.Doug Ireland enchante-les-faucons-neo,11774.html 4.09.2010
3.Théophraste R.: Tuez-vous, mais ne vous faites pas mal! Legrandsoir.info 2.09.2010
4.Alain Gresh: Guerre d’Irak, le crime, Le Monde diplomatique, 2 Septembre 2010

*********************

*Des soldats US accusés d’avoir assassiné des civils afghans

 …uniquement pour s’amuser

Les documents militaires font état de trois meurtres. Les soldats auraient agi au hasard, « pour s’amuser ». Ils sont soupçonnés d’avoir démembré et photographié des cadavres. Selon le Washington Post du 19 septembre, des soldats américains appartenant à une unité d’infanterie en Afghanistan sont accusés d’avoir tué au hasard des civils sans raisons, pour s’amuser.Plusieurs membres d’une section de la 5e brigade Stryker de la 2e division d’infanterie sont impliqués, ajoute le journal qui cite des documents militaires et des interviews de personnes proches du dossier.L’affaire a commencé l’hiver dernier : un Afghan s’est approché d’un soldat américain dans le village de La Mohammed Kalay. Le soldat américain a fait croire à une attaque en lançant une grenade et les autres Américains ont ouvert le feu, tuant l’Afghan, selon le journal.Cette attaque non provoquée du 15 janvier est le point de départ d’une vague de plusieurs mois de tirs contre des civils afghans, qui constitue l’affaire la plus macabre d’accusations contre les forces américaines depuis le début de l’opération en 2001, affirme le Washington Post.Crimes gratuitsPlusieurs soldats de cette section ont été inculpés d’avoir démembré des cadavres, de les avoir photographiés, d’avoir conservé un crâne et des os humains, ajoute le journal. Le père d’un des soldats impliqués a dit avoir tenté à plusieurs reprises d’alerter l’armée après que son fils eut évoqué le premier meurtre, sans succès.Selon des documents militaires, cinq membres de l’unité américaine ont commis au total trois meurtres gratuits dans la province de Kandahar (sud) entre janvier et mai, poursuit le journal.Sept autres soldats sont inculpés pour des faits liés à cette affaire, notamment usage de haschich, tentative d’obstruction de l’enquête et agression collective contre un soldat qui avait alerté sa hiérarchie, selon la même source.Aucun mobile n’a été divulgué par les responsables militaires pour expliquer ces meurtres de civils.Mais l’examen des documents de tribunaux militaires et des interviews avec des personnes connaissant le dossier démontrent que les meurtres ont été commis essentiellement pour s’amuser par des soldats abusant de haschich et d’alcool, dit le Post. (Nouvelobs.com avec AFP) 20.09.2010. 

3 réponses à “*Massacres de masse en Irak et en Afghanistan”

  1. 7 08 2011
    fieldrunners hd (07:35:19) :

    I agree with your *Massacres de masse en Irak et en Afghanistan at ElAyam.5, great post.

    Répondre

  2. 7 11 2011
    a4386753 (17:41:13) :

    I’ve said that least 4386753 times. The problem this like that is they are just too compilcated for the average bird, if you know what I mean

    Répondre

  3. 9 08 2015
    Site Web (13:49:35) :

    Magnifique récit ! Une parenthèse pour vous renvoyer le site d’un commerce en France à Vincennes de bijoux fantaisie.

    https://bijouxtutti.wordpress.com

    Répondre

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