Israël a toujours profité d’une totale impunité.

**l’armée israëlienne continue de bombarder les populations civiles en toute impunité !

 Les bombardements israëliens ont fait 15 morts palestiniens à Gaza..ces derniers jous.

De la fumée s'élève au-dessus de la ville de Gaza, après un raid aérien samedi.

Un autre massacre de populations civiles au su et au vu du monde entier qui regarde sans réagir efficacement.. Ce sont les 24 heures les plus meurtrières à Gazadepuis l’adression israélienne «Plomb Durci» durant l’hiver 2008-2009. Trois Palestiniens qui circulaient à moto ont été tués samedi lors de deux nouvelles frappes aériennes sur le sud de la bande de Gaza, portant à 15 le nombre de morts dans le territoire palestinien depuis vendredi après-midi, selon des sources médicales locales.Samedi, des milliers de Gazaouis ont assisté aux funérailles, jurant de venger «les martyrs», notamment à Rafah, le fief des CRP. Au moins quatre personnes – dont trois ouvriers agricoles thaïlandais, d’après les médias – ont été blessées par des roquettes dans le sud d’Israël, selon les services de secours locaux. Dans un communiqué, le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a dénoncé samedi «une dangereuse escalade sans la moindre justification». «Le Hamas réaffirme le droit de notre peuple à la résistance et à se défendre lui-même face à cette agression israélienne», a-t-il souligné. L’Union européenne a exprimé sa préoccupation et exhorté toutes les parties à «éviter l’escalade» et à «rétablir le calme», mettant au même niveau les agresseurs israëliens et leurs victimes…(sources diverses-10.03.2012.)

 

 

**L’armée israélienne tire sur des manifestants palestiniens pacifiques: au moins 20 tués et plus de 300 blessés. **Du côté de l’OTAN, du Conseil de Sécurité et des capitales occidentales:  ni vu, ni entendu !! 

Des manifestants sur le plateau du Golan à terre après que les troupes israéliennes aient ouvert le feu, dimanche 5 juin.Au moins vingt Palestiniens ont été tuées et plus de 300 autres blessés, dimanche 5 juin 2011 par des militaires israéliens qui ont ouvert le feu sur des centaines de Palestiniens …ceux-ci manifestaient mains nus, du côté du Golan occupé en 1967 par Israël..Le général sioniste Yoav Mordechai, porte-parole de l’armée, a tenté de justifier ce massacre en déclarant que les militaires n’avaient « pas eu d’autre choix que d’ouvrir le feu en direction  des manifestants afin de les dissuader » d’avancer, plusieurs dizaines d’entre eux ayant ignoré les avertissements verbaux et les coups de semonce.Ali Kanaane, un médecin se trouvant à Kuneitra cité par l’AFP, affirme que les victimes avaient été « touchées par des balles dans la tête et la poitrine ». « C’était comme un tir aux pigeons », a raconté Fouad all Chaar, un agriculteur du village cité par Reuters. Les manifestants, pour la plupart des jeunes, tentaient de franchir la ligne de cessez-le-feu sur le plateau du Golan occupé. L’un d’entre eux a affirmé qu’une fois arrivé aux fils barbelés, « les tirs israéliens ont commencé.

**Commémoration de la «Naksa» de 1967

Israël commet un autre carnage près du Golan

 golanisrael.jpgHier encore, l’armée israélienne n’a pas dérogé à la règle en tirant sur des manifestants palestiniens et syriens qui tentaient de pénétrer dans le plateau du Golan occupé, en ce funeste 44e anniversaire de la guerre des Six Jours de 1967. Bilan : au moins 20 morts et plus de 225 blessés. Un autre bain de sang qui confirme que l’Etat hébreu, cet immense ministère de la guerre, est au-dessus du droit et de ce qu’on appelle abusivement la communauté internationale.
Selon les médias, des milliers de réfugiés palestiniens établis en Syrie se sont dirigés vers le site de Aïn Touta jouxtant le village syrien de Madjdal El Chams occupé pour manifester leur colère contre les incessantes exactions et violations d’Israël. Près de la barrière de séparation de Qandalia, érigée par Israël entre Ramallah (Cisjordanie) et El Qods, des manifestations pacifiques ont affronté les forces d’occupation israéliennes qui tiraient à balles réelles sur les manifestants…  A travers cet odieux carnage, le cabinet Netanyahu, qui a rejeté globalement et dans le détail la feuille de route de Barack Obama sur un plan de paix basé sur les frontières de 1967, envoie un message limpide : il n’est pas disposé à rendre les terres palestiniennes et arabes et la ville sainte d’El Qods, le plateau syrien du Golan qu’il occupe depuis 1967. Hier, c’était une «Naksa bis» pour les Palestiniens et les Syriens.
Feu vert et ligne rouge
Le massacre commis hier au nez et à la barbe de la communauté internationale constitue un défi au Conseil de sécurité de l’ONU et ses permanents si prompts à «corriger» les dictateurs arabes en disgrâce sous le couvert d’une fallacieuse volonté de prêcher la démocratie. En ouvrant le feu sans ménagement sur des manifestants pacifiques, Israël a montré encore une fois son visage odieux de criminel, sans foi ni loi, tuant et massacrant des Palestiniens sans le moindre état d’âme..Preuve en est que les militaires sionistes ont froidement dégainé et tiré sur la foule juste pour dissuader les manifestants pacifisues de s’approcher de la frontière. 
Comble du paradoxe, et comme lors de la sanglante commémoration de la «Nakba», le 15 mai dernier, l’armée israélienne n’a trouvé d’arguments que d’accuser le régime de Damas de «provocation» ! (sources diverses-06.06.2011.)

 

** Suite aux blocages d’Israël, George Mitchell rend le tablier

Un peu plus de deux années après sa désignation en janvier 2009 par Barack Obama, l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a fini par rendre le tablier en se rendant compte qu’il ne pouvait concrétiser la paix entre Palestiniens et Israéliens, tant ces derniers bloquaient le processus malgré toutes les concessions de Mahmoud Abbas. George Mitchell, dont la nomination en qualité de médiateur pour le conflit israélo-palestinien par Barack Obama avait fait naître un immense espoir de voir la paix instaurée au Proche-Orient, a démissionné vendredi, parce qu’il lui était impossible d’atteindre cette objectif. En effet, en dépit de toutes les concessions palestiniennes, il ne parvenait pas à convaincre la partie israélienne, pas d’en faire de même, mais seulement d’accepter la création d’un État palestinien souverain.
En effet, jusqu’à preuve du contraire, l’État hébreux ne veut pas entendre parler d’une telle possibilité, mais s’obstine à poser des conditions draconiennes, dont le but est d’aboutir à un semblant d’État palestinien démilitarisé, qui serait entièrement à sa merci. Et comme les négociateurs palestiniens avaient des limites à ne pas dépasser en matière de concessions, il devenait impossible que le processus de paix aboutisse à accord, car cela serait au détriment des droits inaliénables du peuple palestinien.
Voyant que se efforts n’avaient aucun répondant du côté de Tel-Aviv, notamment depuis l’arrivée de Benjamin Netanyahu à la tête d’Israël, l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a compromis qu’il n’avait plus d’alternatives que la démission, bien que les États-Unis affirmaient préparer une nouvelle phase de leurs efforts pour raviver le processus de paix enlisé entre Israël et les Palestiniens.
La dernière tentative, lancée à Washington en septembre 2010, avait échoué moins d’un mois plus tard sur le refus d’Israël de prolonger un moratoire sur la colonisation juive en Cisjordanie. Cette décision de Netanyahu de reprendre la colonisation aura été le coup de grâce aux efforts américains et de la communauté internationale pour rapprocher les deux positions. L’Autorité palestinienne a fini par comprendre qu’à travers la reprise des travaux dans les chantiers des colonies et le lancement d’autres, Israël a clairement affiché son refus de conclure un accord de paix avec elle.
C’est aussi la conclusion à laquelle à abouti George Mitchell, qui a fait valoir dans sa démission qu’il s’était engagé pour deux ans quand il a accepté la mission en janvier 2009, à l’âge de 75 ans.
En dépit des incessantes navettes du négociateur dans la région, les efforts américains se sont brisés contre le mur du refus israélien de faire des concessions pouvant conduire à un compromis en mesure de relancer dans un premier temps le dialogue direct entre les deux parties. Devant cette situation de blocage israélien, l’administration Obama, qui avait maintenu malgré tout son objectif officiel d’aboutir à “une solution à deux États” à la fin de l’été 2011, a fini par se rendre à l’évidence que c’était un objectif irréalisable.
L’emploi du temps nettement allégé depuis le début de l’année de George Mitchell était un signe révélateur du renoncement. Le départ de George Mitchell survient paradoxalement à moins d’une semaine du discours que prononcera Obama le 19 mai au département d’État sur les révoltes dans le monde arabe.
Le 20 mai, au lendemain de son discours, M. Obama recevra le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à qui des médias ont prêté l’intention de proposer son propre plan de paix.
Pendant ce temps, les Palestiniens recherchent désormais activement la reconnaissance de leur État par l’Assemblée générale de l’ONU. Selon le New York Times, la Maison-Blanche comptait proposer un État palestinien dans les frontières de 1967, et que Jérusalem devienne la capitale commune à Israël et au futur État de Palestine. De même source, Washington écarterait l’option d’un “droit au retour” des réfugiés palestiniens.
Cette démission de George Mitchell accule Barack Obama dans ses derniers retranchements et pourrait le pousser à “prendre en charge personnellement la politique américaine de paix au Proche-Orient”, comme l’a souligné Ori Nir, le porte-parole d’Americans for Peace Now, une organisation juive américaine qui milite pour la solution à deux États. (Liberté-15.05.2011.)
**Le Web a mis fin à l’impunité de BHL, Finkielkraut, Ferry

 Israël a toujours profité d'une totale impunité.  finkielkraut_bhl_ferry_illus

 

Panique chez les intellectuels médiatiques. En quelques semaines, Alain Finkielkraut se voit cité dans le mémoire délirant du meurtrier norvégien Anders Breivik, Bernard-Henri Lévy est boycotté par des opposants syriens qu’il invitait à un meeting, et Luc Ferry accuse sans preuve un ministre d’actes de pédophilie.

 

Les trois cas sont différents, mais ils ont en commun la crise du modèle de l’intellectuel médiatique, et révèlent l’agonie d’un rapport très français entre promoteurs d’idées (et beaucoup d’eux-mêmes) et médias. Le Web est passé par là.

Depuis la fin de son ministère en 2004, Luc Ferry peinait à retrouver sa place dans le monde médiatico-intellectuel. Il a cru y parvenir avec ses déclarations tonitruantes tenues le 30 mai 2011au Grand Journal de Canal Plus : il affirme qu’un ancien ministre a eu des relations pédophiles à Marrakech.

En pleine affaire DSK, son intervention se veut une parole politique dénonçant une omerta généralisée. Sauf que sans nom, sans preuve et sans suite, ça devient un suicide médiatique. Et les images de ce naufrage télévisuel sont visionnées et revisionnées sur les sites Internet de partage de vidéo.

Fienkielkraut cité par Anders Breivik dans son délire
Alain Finkielkraut a dû s’étrangler en se voyant cité dans l’énorme manifeste d’Anders Breivik, responsable de la mort de la mort de 77 personnes en Norvège le 22 juillet. A la page 616 de ce texte délirant, le tueur cite écrit :

« Le philosophe français Alain Finkielkraut a prévenu que la noble idée de la guerre contre le racisme devient peu à peu une idéologie affreusement erronée. Cet antiracisme sera au XXIe siècle ce que le communisme fut au XXe : une source de violence. »

Or c’est au nom d’un combat contre le « marxisme culturel » que Breivik a commis l’un des pires meurtres de masse de l’histoire récente.

Rien ne permet de dire que la lecture de l’auteur de la « Défaite de la pensée » l’y a incité. Mais tout laisse croire qu’il a lu des écrits ou propos du Français et qu’il s’en est senti suffisamment proche pour en faire l’une de ses – nombreuses – références.

BHL, trop favorable à Israël pour des opposants syriens
Début juillet 2011, Bernard-Henri Lévy et sa revue La Règle du Jeu organisent un meeting de soutien à l’opposition au régime de Damas. Certains représentants syriens refusent de participer, arguant du soutien trop actif de l’essayiste à Israël.

Leurs lettres de désaveu circulent sur Internet (etRue89 y consacre un article). C’est un revers humiliant pour celui qui s’épanouissait dans son rôle de chef de guerre en Libye.

Ce n’est pas à cause d’Internet que l’intervention armée contre Kadhafi échoue. Mais alors que les médias hexagonaux et la classe politique partageaient le même insondable bellicisme, c’est sur le Web que se sont exprimées d’abord les seules critiques de l’opération militaire, puis les plus nombreuses et les plus virulentes.

Et c’est surtout sur la Toile, qu’il s’agisse de blogs ou de sites d’information, que Bernard-Henri Lévy fait l’objet de déminages systématiques, à chaque nouvelle publication de reportages (sur la Géorgie ou le Darfour par exemple) ou de tribunes.

Le Web, ennemi numéro un de l’oligarchie médiatique

Car avec Internet, les règles du jeu de la parole publique ont changé. Finie la conversation au coin du feu de l’oligarchie médiatique. Moins de révérence et de connivences entre obligés appartenant aux mêmes cercles de pouvoir, politique, financier, éditorial, ou du monde des médias.

Les idées se diffusent en un clic. Les citations sont gravées dans le marbre de la mémoire infinie de Google qui référence ad vitam æternam ou presque, jusqu’au supplice, les erreurs commises par les uns et les autres.

La culture de la repasse fait voler en éclat la culture de l’impunité : n’importe quelle idiotie se regarde en boucle et s’accroche comme un boulet à la réputation de son locuteur.

L’intellectuel médiatique, figure typiquement française née à la fin des années 70, n’était pas fait pour ce nouveau monde, où l’on discute, chahute, se moque, récrimine, attaque, s’énerve, conteste… Tout ça en public, en chœur et dans toutes les langues.

Il était formaté pour un public national, partageant sa culture, admirant son savoir et surtout, sa manière de le professer, l’air de rien, mais avec tellement de style. Peu importait les erreurs proférées, seules comptaient son assurance et ses jolies formules.

Le FAIL des intellos
Mais sur internet, toute autorité – ou presque – est par principe remise en cause. Si bien que notre homme – l’intellectuel médiatique est rarement une femme – très diplômé, jeune depuis au moins quarante ans, se disant philosophe mais se tenant à l’écart de l’université où il n’est pas étudié, apparaît soudain hors sujet.

Son travail consiste principalement à écrire des essais pas trop difficiles à lire et à en parler le plus possible dans les médias. Il s’exprime ainsi à la télévision en toutes circonstances sur tous les sujets (élections, Proche-Orient, Islam, école…). Tout terrain. Mais qui se soucie des lubies de bardes nationaux vieillissants sur le World Wide Web ?

En France, BHL et Alain Finkielkraut continuent de jouer un rôle prépondérant, chacun dans son registre. Mais pour combien de temps encore ? C’est beaucoup plus grave qu’un bug : en langage internet , on appelle ça un FAIL. (Rue89-06.08.2011.)

Photos en page d’accueil : Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, Luc Ferry (ed. Verdier, Reuters).

 

**Des opposants syriens rejettent le soutien de BHL Invitées à participer à un meeting organisé par la revue La Règle du jeu de Bernard-Henri Lévy, lundi 4 juillet à Paris, plusieurs personnalités représentatives de l’opposition syrienne à l’étranger, ont renoncé publiquement à leur présence à cette manifestation. « Car le message de soutien aurait pu être entendu si l’identité du messager n’était pas si problématique, » selon l’un d’entre eux.« Celui qui se fait l’ennemi des droits d’un peuple ne peut prétendre soutenir une révolution fondée sur les mêmes droits », écrit Suhair Atassi, figure emblématique de l’opposition de l’intérieur depuis sa cachette syrienne.Dans un texte diffusé samedi matin par ses amis, elle « appelle les Syriens qui ont accepté de participer à la conférence de Paris lundi, organisée avec l’appui dudit Comité pour le salut de la Syrie, mis en place par Bernard-Henry Lévy, à se retirer et à déclarer publiquement leur retrait ».« De même, j’appelle les Syriens libres et toutes les vraies consciences à boycotter cette conférence et à expliquer les raisons de ce boycott. »

 BHL : « L’armée israélienne, la plus humaine de l’histoire moderne »
 

Malgré leur difficile combat pour la liberté dans leur pays, les opposants syriens ne transigent pas sur certains principes. Rejetant le « scénario libyen », ils sont hostiles à ce qu’ils considèrent comme une récupération de leur cause par BHL et certains de ses amis qui ont souvent affiché un soutien actif à Israël. Suhair Atassi rappelle : « Bernard-Henri Lévy a considéré les enfants tués à Gaza comme des “ dommages inévitables de la guerre contre le terrorisme ” et en réponse au massacre dans le camp de réfugiés de Jénine en 2002, il avait visité le camp à bord d’un char israélien et la presse avait publié ses photos et sa déclaration selon laquelle : “ L’armée israélienne est l’armée la plus humaine de l’histoire moderne.”Il a en outre transmis au gouvernement de Netanyahou une fausse promesse de la part du Conseil libyen de transition d’établir des relations diplomatiques avec Israël, obligeant le CLT à démentir l’information. A quel titre vient-il maintenant soutenir une révolution pour la liberté. »« Bernard-Henri Lévy, épargnez aux Syriens votre soutien ! »

L’exploitation que ne manquerait pas de faire le régime de Bachar el-Assad de cette conférence pour discréditer ses opposants à l’extérieur, comme sur le terrain, inquiète également. Accusés régulièrement d’avoir des « agendas étrangers », les protestataires ne veulent pas de ce soutien ambigu.

Fin mai déjà, trois des intellectuels les plus consensuels de l’opposition syrienne en France avaient signé un appel titré :

« Bernard-Henri Lévy, épargnez aux Syriens votre soutien ! »

 

Burhan Ghalioun, écrivain, professeur à la Sorbonne, Subhi Hadidi, écrivain et journaliste, et Farouk Mardam Bey, éditeur ont considéré les initatives de BHL comme :

« Des manœuvres sordides qui visent à détourner l’opposition démocratique syrienne de ses objectifs et portent atteinte à sa crédibilité devant son peuple. »

Une soirée à Paris avec le seul BHL ? Ils se disent piégés

Alertés par leurs amis en France, plusieurs invités syriens venant des Etats-Unis, d’Egypte ou d’ailleurs ont renoncé à participer au meeting.

Parmi eux :

  • Ammar Qorabi, qui dirige l’Organisation nationale des droits de l’homme, exilé au Caire ;
  • Omar Al-Azm, anthropologue, professeur à l’université de l’Ohio ;
  • Adib Shishakli, petit fils d’un ancien président de la République syrienne, également installé aux Etats-Unis,
  • Georgette Alam.

Conviés à Paris pour rencontrer des responsables français, ces personnalités se sont aperçues qu’il n’y avait d’autre rendez-vous sur leur agenda que cette soirée aux côtés de BHL.

Ils considèrent avoir été piégés par les partenaires syriens de La Règle du jeu, des militants séduits par la force de frappe politico-médiatique de BHL qui ont semé la discorde au sein de l’opposition.

Plusieurs groupes d’opposants syriens en France, dont Souria Houria (Syrie-Liberté) ou le Collectif Urgence solidarité Syrie ont en effet clairement signifié leur hostilité à cette réunion.

Sur le site de La Règle du jeu, le programme de la soirée est ainsi présenté :

« Prendront la parole, entre autres, Laurent Fabius, Bertrand Delanoë, Cécile Duflot, François Bayrou, Rama Yade, Fadela Amara, Axel Poniatowski, ainsi qu’André Glucksmann, Bernard Kouchner, Kendal Nezan, Aalam Wassef et Bernard-Henri Lévy.

L’opposition syrienne s’exprimera par la voix de plusieurs témoins récemment sortis de Damas ou d’autres villes de la Syrie martyre.

Des témoignages écrits, également venus de l’intérieur de la Syrie, seront lus par les acteurs Xavier Beauvois et Jane Birkin. » -Rue89.03.07.2011.

 

 

**Les « salafistes » d’Al Qaeda/Cia/Mossad ont tué Vittorio Arrigoni

La sentence de mort émise par le Mossad à l’encontre de Vittorio Arrigoni depuis « Plomb durci » a finalement été exécutée.

Personne en effet ne nous enlèvera la conviction, même si nous n’avons pas actuellement de preuves, mais elles sortiront, que la mort de Vittorio est l’œuvre des services israéliens infiltrés dans l’inexistant « réseau fantôme » d’Al Qaeda : parce que, sachons-le, quand est écrit Al Qaeda, il faut lire Cia et prononcer Mossad.

Son corps sans vie a été trouvé aujourd’hui à l’aube, vendredi 15 avril 2011, dans une maison abandonnée de la Bande de Gaza. 

Trois hommes armés, du groupe jihadiste salafiste auto dénommé  « The Brigade of the Gallant Companion of the Prophet Mohammad Bin Muslima », avaient enlevé dans le centre de Gaza le militant pacifiste du Free Gaza Movement, membre aussi de l’International Solidarity Movement : les ravisseurs demandaient comme rançon au Hamas, qui est en charge du gouvernement à Gaza, la libération de certains salafistes détenus dans les prisons du Hamas (de l’administration carcérale du gouvernement élu, NdT), parmi lesquels aussi Cheikh Al Saidani (plus connu comme Abou Walid al Maqdisi), leader des groupes Tawid et Jihad, affiliés à Al Qaeda. Hamas dans la Bande de Gaza a la main lourde avec les terroristes, les vrais, qui sentent à plein nez les « services israéliens », et dont les gestes inhumains sont exploités comme excuse pour les représailles sionistes aux dépens de la population de Gaza. En cas de non acceptation des requêtes des ravisseurs, Vittorio aurait été tué avant 17h. (Heure locale) à Gaza. Les groupes dirigés par Al Maqdisi/Al Saidani ont fait des dizaines de victimes dans des attaques contre des objectifs civils et Al Maqdisi/Al Saidani a été arrêté par les forces égyptiennes (voir rectification en fin de texte, NdT) il y a à peine plus d’un mois avec l’imputation de divers attentats terroristes, parmi lesquels celui contre un hôtel du Sinaï où une vingtaine de personnes avaient été tuées en 2006. 

VIDEO YOUTUBE: http://www.youtube.com/watch?v=CP0VuAWhJkc

 

La réflexion. Quand nous disons « les salafistes d’Al Qaeda /Cia/Mossad ont assassiné Vittorio Arrigoni », nous voulons dire exactement et littéralement ce que nous avons dit. Que Al Qaeda soit une créature organique des jeux de guerre d’occupation étasuniens et israéliens, même un enfant, désormais, le sait et le comprend. Ceux qui parlent du groupe de Ben Laden ou d’Al Qaeda comme d’une entité révolutionnaire qui poursuivrait les intérêts de l’islam, ou bien sont de mauvaise foi ou sont mal informés, ou ne sont pas assez attentifs à ce qui se passe sur l’échiquier géopolitique international en concomitance avec les opérations « al qaedistes ».  Parce, depuis le début des opérations en Afghanistan contre les Russes, jamais une seule opération al-qaediste n’a eu lieu sans apporter avec elle une occupation militaire, une escalade guerrière, une intensification des opérations géostratégiques pour repositionner les forces sur le terrain, des pressions politiques pour conditionner des choix nationaux majoritairement répressifs et intrusifs à l’égard des libertés des citoyens. En termes plus simples, si Al-Qaeda n’existait pas, les services secrets israélo-étasuniens auraient dû l’inventer : et en effet Al Qaeda fut une créature des services, dénommée « the base » ou mieux « the data base ». 

 

Indépendamment du fait qu’à Gaza personne ne connaît ce groupe salafiste appelé « The Brigade of the Gallant Companion of the Prophet Mohammad Bin Muslima » ; indépendamment aussi du fait que des sources gouvernementales de Gaza déclarent inexistant tout groupe de ce genre opérant à l’intérieur de la Bande (voir http://www.infopal.it/leggi.php?id=18080 ), si ce n’est comme micro-réalités manœuvrées par les services secrets israéliens pour créer et générer des conflits et provocations intérieurs, en comptant sur la main-d’œuvre pêchée dans le fanatisme islamique, il faut absolument se poser une question : pourquoi,  pour quelle raison, de fantomatiques groupes islamistes en conflit avec le Hamas auraient-ils dû enlever un Italien pour faire pression afin d’obtenir la libération de détenus emprisonnés dans les prisons de Gaza ? 

Cela n’a aucun sens. Pour faire des pressions de ce genre il aurait fallu enlever des représentants du gouvernement de Gaza ou des représentants islamiques proches du Hamas.  Ou bien il aurait fallu enlever un Italien pour faire pression afin d’obtenir la libération de détenus islamistes-salafistes dans les prisons italiennes. Toute cette opération de kidnapping  a autant de sens qu’enlever un Allemand pour demander la libération d’un Chinois, détenu dans les prisons chinoises. 

Et pourquoi, avec tous les militants internationaux présents à Gaza, enlever justement Vittorio Arrigoni ? Devons-nous faire un reload, et revenir deux ans en arrière ? Vittorio, à la différence d’autres militants britanniques, Français, ou autres, était le seul Italien témoin de « Plomb Durci » : il avait vu trop de choses, il était en train de témoigner de trop de choses, en italien. Ses chroniques étaient rapportées dans les journaux et revues, Internet et presse écrite.

Mais surtout une condamnation à mort avait été émise contre lui par les milices sionistes, qui en avaient diffusé la communication en ligne dès le début de l’année 2009, assorties de menaces et proclamations sionistes folles. Voilà la vérité. 

Sentence émise, condamnation exécutée. 

Repose en paix Vittorio, restons en paix, ou comme tu dirais, toi, « restons humains ». 

Pour nous cela ne s’arrête pas ici. Jusqu’au bout. 

 

source: Mondialisation.ca -15.04.2011.

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*Goldstone se dégonfle et «israélise» sa copie…cela ne change en rien la nature criminelle d’Israël …

.Il est revenu sur les lieux du crime pour y absoudre l’armée israélienne

Le juge sud-africain, Richard Goldstone, auteur d’un rapport de l’ONU sur les crimes de guerre lors de l’opération israélienne dans la bande de Ghaza fin 2008, a fini par se dégonfler.

Deux ans après la publication du rapport qu’il a défendu contre vents et marées, le juge – juif d’origine – est revenu sur les lieux du crime pour y absoudre l’armée israélienne. Sur les colonnes du Washington Post, Richard Goldstone a écrit samedi que son rapport aurait été «un document différent aujourd’hui». «On en sait bien davantage aujourd’hui sur ce qui s’est passé pendant la guerre de Ghaza lorsque je présidais la commission d’enquête», a écrit le magistrat dans une tribune du quotidien. «Bien qu’Israël ne nie pas, depuis la publication de notre rapport, la perte tragique de vies civiles, je regrette que notre commission d’enquête n’ait pas eu accès aux preuves sur les circonstances dans lesquelles nous estimons que des civils ont été visés à Ghaza», a estimé le magistrat. «Cela aurait probablement modifié nos conclusions sur l’intentionnalité des crimes et l’existence de crimes de guerre.»

Ces «aveux» ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd, puisque le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n’a pas tardé à appeler l’ONU à «jeter «immédiatement aux poubelles de l’histoire» le fameux rapport. Et avec les compliments de l’auteur…
Pourtant ce rapport, qui a été commandé par le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU, avait établi clairement la responsabilité d’Israël dans le meurtre de plus de 1400 personnes à Ghaza, dont plus de 400 enfants. Des crimes qualifiés, à juste titre, de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité. Israël, qui a rejeté globalement et dans le détail la teneur de ce rapport qui sort des standards du «machin» onusien, a entrepris alors une propagande contre le juge et son rapport. Un lobbying qui a fini par payer, puisque le comité, créé par le CDH pour assurer le suivi du rapport du juge Goldstone, a reconnu qu’Israël avait consacré d’«importantes ressources pour enquêter sur plus de 400 allégations de mauvaises conduites opérationnelles à Ghaza».

Un bon point pour Tel-Aviv. En revanche, le magistrat a écrit que le Hamas «n’a pas mené d’enquête sur le lancement d’attaques de roquettes et de mortiers contre Israël». Au final, l’agresseur est devenu l’agressé et l’arroseur de bombes est devenu l’arrosé ! Conclusions revues et corrigées de Richard Goldstone : «Les crimes commis par le Hamas étaient intentionnels parce que les roquettes visaient sans ambiguïté des cibles civiles.» Par contre, «les allégations d’intentionnalité du côté d’Israël sont basées sur le décès et les blessures de civils dans des situations que la commission d’enquête de l’ONU n’a pas été en mesure de déterminer». C’est clair, net et précis, Votre Honneur !
Mais cette confession risque de ne pas suffire à M. Goldstone pour obtenir la rédemption de son péché ; le président israélien Shimon Peres exige de lui ceci : «Le juge doit s’excuser pour avoir accusé Israël de crimes de guerre et ignoré qu’il s’agissait d’une offensive d’autodéfense.» Ce revirement était attendu, sauf qu’il a, pour une fois, tardé. Trop tardé. (El Watan-04.04.2011.)

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*Quand Israël s’emploie à pervertir les valeurs de l’Europe !

Le gouvernement conservateur de Grande-Bretagne semble décidé, selon William Hague, le secrétaire au Foreign Office, qui a visité récemment Israël, à modifier ses lois relatives aux crimes de guerre par lesquelles un juge peut, sur demande d’un plaignant, délivrer un mandat d’arrêt contre une personnalité étrangère en visite sur le territoire britannique.

Comme plusieurs plaintes ont été déposées, en particulier par des ONG des droits de l’homme, contre des dirigeants politiques et militaires israéliens, plusieurs déplacements de responsables israéliens n’ont pu s’effectuer — même dans le cadre des “négociations stratégiques” entre Londres et Tel-Aviv prévues en octobre dernier — surtout après le “Plomb durci” et l’attaque sanglante contre la “flottille de la liberté”. Le gouvernement britannique envisage donc de renier ses principes en promettant de changer ses lois, certainement sous les pressions des lobbies sionistes, en présentant une nouvelle version au Parlement, limitant la compétence des tribunaux, pour satisfaire les désiderata d’Israël. Il s’agit donc de prémunir les criminels israéliens d’une arrestation ou de poursuite, même si, quelques mois auparavant, le Mossad a violé la souveraineté britannique lorsqu’il a usé de faux passeports britanniques pour assassiner un leader palestinien. L’ex-PM Gordon Brown avait déjà promis de les modifier, mais sans suite du fait du changement de gouvernement. Voici que les conservateurs réitèrent cette promesse qui ne manquera pas de provoquer des vagues de contestation contre une justice où l’on peut moduler les lois selon les intérêts et l’amitié (on apprend déjà qu’une lettre signée par 102 députés réaffirmant le maintien de la législation actuelle de “compétence universelle”). Cette amitié qui s’inscrit dans le cadre de “l’Association de l’amitié israélo-britannique”, dont font partie David Cameron, W. Hague et d’autres ministres. Rappelons que la Belgique avait été contrainte de changer le même genre de lois lorsque des Palestiniens avaient tenté de saisir ses tribunaux contre Ariel Sharon pour les crimes qu’il avait commis à Sabra et Chatilla ; suivie aussi de l’Espagne qui voulait éviter de se voir saisir après le bombardement diabolique de Gaza. Lorsque l’Arabie saoudite avait demandé à Londres de lui livrer 2 opposants, les ex-PM, John Major et Tony Blair, avaient argumenté qu’ils ne pouvaient interférer dans la justice de leur pays. Israël, en effet, “dénude l’Europe de ses valeurs républicaines et des droits de l’homme” par la puissance de ses lobbies qui dominent ses gouvernements ! Il continue à provoquer ou à agresser les pays voisins, à voler les terres des Palestiniens, à mener une politique d’épuration, à développer son arsenal nucléaire militaire, à bafouer les lois internationales, car assuré de son impunité, en se permettant même de faire la morale aux nations. Israël se moque du monde ! Le rabbin new-yorkais Yisroel Dovid Weiss, membre de Neturei Karta internationale, résume la situation ainsi : “Les tentacules du sionisme sont telles que les pays occidentaux sont ses laquais (…) les hommes politiques (…) sont soumis à des pressions ou menacés de toutes les calomnies s’ils ne sont pas suffisamment loyaux à Israël (…) Ils ont créé des organisations juives qui prétendent contrôler les peuples, les nations et les autres religions (…) s’emploient à dicter (…) ce qu’ils doivent dire ou ne pas dire, croire ou ne pas croire et qui passent leur temps à humilier et à exiger des excuses, des réparations financières.” On saisit, dès lors, que le prétexte “humain” qui a prévalu pour l’instauration de ce genre de lois et la cause qui a amené à les annuler montre bien les cibles véritables que ces lois visaient. C’est-à-dire les pays faibles, souvent riches en matières premières et en chantiers inépuisables, pouvant compromettre les intérêts des lobbies. Ces lois ont été conçues comme instruments de chantage aux “Droits de l’homme” telle “l’épée de Damoclès”. Si un pays “ami” se trouve en difficulté par ces lois, on les change carrément ! C’est le cas d’Israël. On est donc dans le même esprit colonialiste prédateur mais drapé de prétextes “humains” et couvert par la “légalité”. Il ne s’agit aucunement d’un rapport au droit. Et tous les TPI, CPI et autres TSL ne peuvent être perçus autrement que comme instruments politiques de domination érigés à leur service. Ces institutions ne peuvent faire preuve de leur caractère purement judiciaire ou de leur indépendance. (Liberté-22.11.2010.)

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**un comité algérien de soutien au Tribunal Russel pour la Palestine

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La mise sur pied d’un comité national de soutien au Tribunal Russel pour la Palestine en Algérie est probablement l’un des objectifs assignés à la visite de trois jours de Stéphane Hessel à Oran, où il a donné trois conférences, dont une consacrée à l’institution qu’il préside. En pédagogue, il a expliqué à celles et ceux qui ont suivi sa conférence, donnée à la salle Mahmoud Darwich de l’IDRH, mercredi en fin d’après-midi, la démarche du Tribunal Russel. Il a rappelé que Jean-Paul Sartre avait présidé le Tribunal Russel pour le Vietnam et que le déploiement de cette instance se situe sur le plan moral. N’empêche que «ce tribunal peut faire changer la politique des USA et de l’Union européenne vis-à-vis d’Israël», lancera t-il lors des débats qui ont suivi son intervention. L’hôte de l’IDRH, qui s’est déclaré farouchement réfractaire au défaitisme et au fatalisme en dépit de ses 93 ans, n’a pas caché son espoir de voir ce tribunal moral se transformer en véritable institution où seront traduits les criminels de guerre israéliens. Il a donné la feuille de route du Tribunal Russel qui doit tenir très prochainement une session à Londres qui sera suivie par une autre en Afrique du Sud et une troisième à New York. Une première session a eu lieu à Bruxelles, rappellera-t-il. Pour lui, l’engagement pour cette instance reviendrait à revendiquer et consacrer le statut de «citoyen du monde». Une telle revendication est la seule en mesure d’endiguer et de barrer la route au despotisme et à l’autoritarisme des Etats, notamment des pays nantis. Hessel expliquera que l’impunité dont bénéficie Israël est conséquente au soutien que lui manifestent les USA et les pays de l’Union européenne. L’ex-rescapé des camps de concentration nazis et co-auteur de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, évoquera à plusieurs reprises son intime conviction que le Tribunal Russel se transformera un jour ou l’autre en un véritable tribunal et que par conséquent les militaires et responsables israéliens seront jugés devant le TPI pour leurs crimes de guerre. Très sollicité par l’assistance, Hessel, qui ne s’est pas ménagé lors de son séjour oranais, a répondu à toutes les questions. Il révèlera que Abbas Hanieh, chef du gouvernement de Hamas à Gaza, rencontré il y a moins de dix jours, lui a fait part des pressions qu’il subit pour que la réconciliation palestinienne n’aboutisse pas. Bien évidemment, il ne s’étalera pas sur cette question. Il qualifiera la position du président français Nicolas Sarkozy, qui se déclare ami d’Israël et fervent partisan de la solution des deux Etats vivant en paix côte à côte, de «position de ne pas se compromettre». «Sarko se défile», lancera-t-il sur un ton empreint de sarcasme. Examinant la situation qui prévaut dans la région du Moyen-Orient, il dira: «Le but d’Israël est le statu quo», alors que «notre but à nous est de faire bouger les choses». Abondant dans ce sens, il ajoutera: «Il y a des modifications qui se font sentir», en pensant au rôle et au poids de la Turquie dans cette partie du monde. En rappelant quelques faits, tels la condamnation par la Cour internationale de La Haye du mur érigé dans les territoires palestiniens, l’apparition de nouveaux historiens en Israël qui remettent en cause la lecture dominante de l’histoire de la région, Hessel constatera que «le camp israélien est devenu moins fort ses trois dernières années». Mieux, il estimera que «le peuple peut changer et se résoudre à la paix s’il perd le soutien de la communauté internationale» et «si le gouvernement israélien cesse d’être l’otage des colonies». Dans ce sens, Hessel laissera transparaître sa déception de la politique de Barak Obama qui avait nourri quelques espoirs d’équilibrer la politique de son pays dans la région du Moyen-Orient. Hessel, fidèle à son passé d’ancien diplomate, défendra l’ONU, pourtant taxée de laxisme et d’impuissance vis-à-vis d’Israël. «Ne rejetons pas l’ONU. Apportons-lui notre concours», prévient-il, parce que «le jour où les 5 plus grands Etats du monde, membres du Conseil de sécurité, cesseront d’apporter leur soutien à Israël, la situation changera de fond en comble». Il estimera que l’ambition de certains pays émergents d’avoir un siège permanent au niveau du Conseil de Sécurité prélude les changements à venir.       D’ailleurs, pour Hessel, le Tribunal Russel, en mobilisant l’opinion mondiale contre la propagande israélienne, veut participer à ce changement. Un changement qui permettra aux enfants de Gaza de pouvoir jouir librement de la mer, droit élémentaire dont ils sont privés par les forces israéliennes actuellement. Stéphane Hessel, qui a été présenté à l’assistance par Mohamed Bahloul, Mohamed Ben Salah et Brahim Snouci, rejettera d’un revers de la main tous les qualificatifs qui lui ont été attribués en disant: «Je suis un simple diplomate qui ose parler librement parce que je ne suis plus soumis à l’obligation de réserve». Mais son passage à l’IDRH s’est terminé en beauté: par la poésie, les cadeaux et les accolades. Retenons quand même cette phrase de Mohamed Bahloul à l’adresse de l’auteur de «Indignez-vous». «Merci Hessel. Nous sommes les invités de ton idéal». (Le Quotidien d’Oran-06.11.2010.)***************** *Le boycott des produits israéliens est un moyen pacifique contre la politique agressive d’Israël**Plus personne ne peut dire, à l’heure actuelle, qu’Israël respecte le droit international ou les droits humains. ************************************ *Le boycott, une longue histoire de révoltes légitimes
 
Arme non-violente, arme des sans-armes, utilisé jadis à l’encontre de l’Afrique du Sud, le boycott semble aujourd’hui hui remettre en cause la toute puissance de la consommation-reine, celle des marchandises ainsi que celle d’un Etat (Israël) qui a toujours profité d’une totale impunité.Plus personne ne peut dire, à l’heure actuelle, qu’Israël respecte le droit international ou les droits humains. Pourtant, près de 80 plaintes ont été déposées contre des militants et militantes français issus de la société civile, de mouvements associatifs, de syndicats, et de partis politiques, pour avoir appelé à boycotter les produits en provenance d’Israël.Ces plaintes font suite à la circulaire de la ministre Michèle Alliot-Marie qui a entretenu la confusion entre « produits casher » et « produits israéliens », en appelant les tribunaux à la vigilance contre des « actes de discrimination raciale » !La criminalisation de la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) contre Israël ne nous surprend pas. Elle montre simplement que le monde d’aujourd’hui marche à l » envers :

  • Criminel est l’acte d’appeler à boycotter des produits issus des colonies israéliennes.
  • Normal et conventionnel est celui de consommer passivement les produits de l’entreprise Agrexco, débarqués aujourd’hui à Marseille et qu’on voudrait installer à Sète demain, et dont les fruits et légumes viennent directement des colonies, en violation des résolutions onusiennes condamnant l’occupation des territoires palestiniens depuis 1967.

Aucune règle de traçabilité ne permet, en ce moment, de distinguer les produits provenant directement d » Israël et ceux des colonies. Est-il normal d’acheter des produits qui proviennent de terres occupées en infraction à la loi internationale ?

Devons-nous, comme nous le demandent le Bureau national de vigilance contre l » antisémitisme (BNVCA) et son président Sammy Ghozlan − à l’origine de la majorité de ces plaintes contre le mouvement BDS −, d’être des consommateurs aveugles, muets, sourds à la loi… et heureux.

Quant à la volonté d’assimiler le boycott à un acte « antisémite », et la tentative de manipuler la mémoire du génocide nazi des juifs d’Europe, elle n’est pas seulement scandaleuse, mais absurde lorsqu’on va jusqu’à porter plainte contre Stéphane Hessel, ancien diplomate français, résistant, juif et rescapé du camp de Buchenwald, pour son soutien public à la campagne de boycott économique, culturel et universitaire des produits en provenance d » Israël et des institutions israéliennes.

Ceux qui, en France, soutiennent inconditionnellement la politique israélienne devraient regarder du côté d’Israël : du côté d’Omer Shoshan, jeune soldat israélien de 19 ans récemment emprisonné pour avoir refusé de servir dans une armée d’occupation ; ou de celui des 150 Israéliens, intellectuels, artistes et hommes de théâtre, qui ont appelé fin août au refus de se produire dans les colonies israéliennes en Cisjordanie.

Le boycott, une longue histoire de révoltes légitimes
Le boycott n’a rien de nouveau, d’exceptionnel, ou de révoltant, il est au contraire une longue histoire de révoltes légitimes.

  • Révoltés par l’apartheid en Afrique du Sud, les boycotteurs du monde entier dans les années 80 ;
  • révoltés par la discrimination des Noirs aux Etats-Unis, les boycotteurs des bus de Montgomery en 1955 ;
  • révoltés par la colonisation de la Grande-Bretagne, les boycotteurs indiens des produits britanniques des années 30 ;
  • révoltés aussi, bien en amont, ceux qui, quelques années avant la Guerre de sécession américaine, appelèrent à boycotter les produits d’entreprises américaines pratiquant l’esclavagisme.

Face à l’attaque par l’armée israélienne en mai, dans les eaux internationales, de la flottille humanitaire pour Gaza, et le meurtre de neuf militants turcs qui s’y trouvaient ; face à l’utilisation d’armes non-conventionnelles, comme les bombes au phosphore ayant largement arrosé la Bande de Gaza il y a un an et demi ; face aux bulldozers israéliens qui, à l’heure actuelle, continuent de judaïser la partie palestinienne de Jérusalem pour y construire 1 500 nouvelles unités d’habitations destinées aux colons ; face aux violations du droit international par Israël sous toutes ses formes… la campagne internationale de BDS contre l’impunité d’Israël dont nous nous réclamons, s’inscrit également dans cette longue histoire.

Lancée en juillet 2005 à l’appel de la société civile palestinienne, la campagne de Boycott contre la politique israélienne est aujourd’hui internationale. Elle est relayée par les syndicats britanniques et irlandais, tout comme par les anticolonialistes israéliens.

Aux Etats-Unis, l’université de Harvard a retiré tous ses placements israéliens, pour une valeur de 40 millions de dollars, et celle de Johannesburg, en Afrique du Sud, menace de couper tous ses liens économiques et académiques avec l’université Ben Gourion.

Le gouvernement des Pays-Bas vient d » annuler une tournée de maires israéliens, en raison de la présence de représentants des colonies d’Efrat et de Kyriat Arba. Prix Nobel de la paix et figure de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, l’archevêque Desmond Tutu déclarait encore récemment :

« Nous avons vaincu l’apartheid sans violence parce que la communauté internationale avait accepté de soutenir la campagne de désinvestissement en Afrique du Sud. Une campagne similaire peut apporter la paix au Moyen-Orient sans violence. »

 

Sammy Ghozlan et les tribunaux français l’attaqueraient-ils, lui-aussi, pour « incitation à la haine raciale » ?

La singulière criminalisation du boycott en France
La criminalisation des boycotteurs en France est un cas singulier, où certains pensent pouvoir briser un mouvement social, civil et anticolonial par la seule force des tribunaux.

On sourira sans doute un jour de ces valeurs inversées qui font de simples citoyens défendant les droits du peuple palestinien par la seule force du boycott et de la non-violence, des criminels, et d’Israël une victime offensée.

En attendant, restons sérieux et persévérants : nous avons le droit de boycotter Israël quand il ne respecte pas le droit international et refuse de prendre en compte les décisions adoptées par les Nations unies.

Ce boycott est légitime et nous allons continuer à le faire, à l’image d’une campagne internationale qui porte aujourd’hui ses fruits. Car si la politique coloniale d’un Etat surarmé doit aujourd’hui se cacher derrière les tribunaux français, c’est aussi que cette politique s’affaiblit moralement, et qu’elle devra bientôt s’incliner face au droit international.

Sonia Dayan-Herzbrun, professeure de sociologie (université Paris-Diderot), vice-présidente de l’Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip) ; Annick Coupé, porte-parole de Solidaires ; Gustave Massiah, membre fondateur du Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim) ; Jean-Marie Muller, membre fondateur du Mouvement pour une alternative non-violente (MAN). (Rue89-18.10.2010.) 

***************

**Le boycottage des produits israéliens agite la machine judiciaire française

la plainte a été jugée irrecevable par la justice…un autre camouflet pour la ministre et les pro-sionistes…

 

Omar Slaouti, le dirigeant du NPA, devant le tribunal de Pontoise, le 14 octobre. 

*La justice française peut-elle condamner les actions de boycottage des produits israéliens, engagées par des associations en guise de représailles à l’opération « Plomb durci » de l’armée israëlienne contre la bande de Gaza, en 2008 ? Si les tribunaux de l’Hexagone ne se sont pas encore prononcés sur le fond, les plaintes pour « provocation à la discrimination » se multiplient.Depuis l’opération Plomb durci sur Gaza durant l’hiver 2008-2009, les actions pacifiques de boycottage des produits israéliens se sont multipliées en Europe. Elles constituent la première phase de la campagne BDS (Boycott – Désinvestissement – Sanctions), initiée en 2005 par la société civile palestinienne, et qui a été relayée par des associations, des artistes et des syndicats – y compris en Israël.
 
Inquiet de l’impact économique de ce phénomène, Daniel Shek, ambassadeur d’Israël en France, a déclaré en janvier 2010 : « Nous encourageons des organisations à porter plainte contre les organisateurs du boycott. Nous conduisons des activités politiques en liaison directe avec des ministres. »
 
Dès février, la ministre française de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a relayé cette instruction en confondant – à dessein ? – origine israélienne et judaïsme : « Je n’accepterai pas que des personnes, responsables associatifs, politiques ou simples citoyens, appellent au boycott de produits au motif qu’ils sont casher ou qu’ils proviennent d’Israël. » Tous les acteurs de la campagne BDS ont évidemment réfuté avec la dernière vigueur avoir ciblé des produits casher…
« Criminalisation de la solidarité » « J’ai adressé une circulaire aux parquets généraux […], a poursuivi la ministre. J’attends que tous les auteurs soient poursuivis ». Une injonction très vite suivi dans les faits. Le 14 octobre, la convocation de Alima Boumediene-Thiery, sénatrice (Verts), et de Omar Slaouti, un cadre du Nouveau parti anti-capitaliste (NPA) de Olivier Besancenot, devant le tribunal de Pontoise, s’inscrivait dans cette politique du gouvernement français. Qui est qualifiée par les associations de « criminalisation de la solidarité ».
 
L’appel au boycottage d’un État sera-t-il condamné en France ? C’est ce que craignent les associations militant pour la Palestine, mais aussi les défenseurs de la liberté d’opinion. « Jamais auparavant il n’y avait eu de poursuite parce qu’on appelait au boycott. Même pas à l’époque pour l’Afrique du Sud. Cela relève de la liberté d’expression : il faut que la justice soit très claire », jugeait Me Antoine Comte, l’avocat des prévenus.
« Derrière l’antisionisme, il y a toujours de l’antisémitisme », estimait pour sa part Me Charles Baccouche, représentant de l’association Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), une des parties civiles. Un argument qui n’a pas été tranché sur le fond, et pour cause : la plainte a été jugée irrecevable pour vices de forme. « C’est un camouflet pour le ministère », estimait pourtant un juriste à la sortie de l’audience.Le problème reste donc entier. Les manquements d’une enseigne à l’obligation européenne de traçabilité des produits étiquetés « Israël », pour déterminer s’ils viennent des colonies illégales de Cisjordanie, peuvent-ils légitimer une action militante ? Si un État viole le droit international, appeler au boycott constitue-t-il une « provocation à la discrimination » ?  Autant de questions auxquelles seront confrontés, en France cet hiver, les prévenus de quatre autres procès pour des affaires similaires.Sammy Ghozlan, président du BNVCA, a annoncé avoir déposé 80 plaintes de ce type devant les tribunaux – y compris contre Stéphane Hessel, 92 ans, ancien déporté et corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’espoir est cependant permis aux boycotteurs : en Écosse ou aux Pays-Bas, des actions en justice de même nature ont été récemment déboutées. (Jeune-Afrique.21.10.2010.)**************************

 

6 réponses à “Israël a toujours profité d’une totale impunité.”

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