*Algérie-Europe
**12e Festival culturel européen en Algérie..du 10 au 31 mai 2011.
Au programme, 21 spectacles de différents genres artistiques : musique, danse, théâtre… Le concert de clôture, le 31 du même mois, sera 100% algérien avec la chanteuse algérienne établie en France, Samira Brahmia.Comme à chaque année, le public algérois a rendez-vous avec le Festival culturel européen, organisé conjointement par la Délégation de l’Union européenne et les services culturels des États membres de l’Union européenne en Algérie, et qui se déroule à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El-Feth). Ce festival, qui est cette année à sa 12e édition, est placé sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Comme déclaré par Mme Agnès Guillaud (chargée d’affaires de la Délégation de l’Union européenne en Algérie), dans son allocution d’ouverture lors de la conférence de presse tenue hier à l’hôtel Sofitel, cette manifestation est “un moment fort du dialogue interculturel et cette nouvelle édition du festival viendra renforcer la connaissance qu’a le public algérien de la scène artistique de ses voisins du nord de la Méditerranée”. Convaincue du rôle de la culture dans le rapprochement des peuples, l’oratrice a tenu à préciser que l’UE “œuvre pour la création pour la création d’un espace d’échange et de partage culturel dans le respect des spécificités de tous ses partenaires”.
Tour à tour, ce sont succédé les attachés culturels ou les directeurs des centres culturels en Algérie des États membres de l’Union européenne en Algérie, pour dévoiler les grandes lignes du programme de ce festival. En effet, le public algérois est convié à assister, tous les soirs à partir de 19h, à un programme varié, composé d’un plateau artistique “riche et aux couleurs de l’Europe”, permettant de découvrir un éventail culturel diversifié du vieux continent.
Le 12e Festival culturel européen sera inauguré, le 10 mai prochain, par la Hongrie (elle assure la présidence de l’UE), avec un duo de jazz, Pély-Romhânyi. En optant pour le jazz, un genre très prisé dans ce pays, c’est une manière de montrer que la Hongrie n’excelle pas uniquement dans la musique classique. S’ensuivront alors des pérégrinations artistiques, qui feront découvrir d’autres facettes de la culture de ces pays européens. Chaque État membre participant (19 avec la Délégation de l’UE) veut montrer ce qui se fait de mieux dans son pays, en termes de production artistique et culturelle en générale, et musicale en particulier. Le jazz, le fado, le rock, la pop ou encore le flamenco, une panoplie de genres à l’état pur ou en fusion charmeront et feront danser, à coup sûr, l’assistance, qui comme chaque année afflue en grand nombre. Certains pays proposent des fusions entre des artistes de leurs pays et d’autres d’Algérie, comme la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas qui ont coordonné des rencontres avec le groupe Djmaoui Africa pour le premier, et le musicien Kheireddine M’kachiche, pour le second.
Outre la musique, la danse occupe une belle place avec des spectacles avec du hip-hop, compagnie française Black Blanc Beur, ou de l’Espagnole Lucia de Miguel qui sublimera avec la grâce et la sensualité du flamenco. Le théâtre est également présent avec la Belgique qui présentera un one woman show de la Belge d’origine algérienne Sandra Zidani.
Pour le concert de clôture, comme à chaque édition, la Délégation de l’UE propose un groupe musical algérien. Cette année c’est Samira Brahmia qui montera sur scène deux ans après son dernier concert grand public en 2009, lors du Festival panafricain.
En outre et en marge du programme artistique, une formation en photographie destinée aux étudiants de l’Ecole supérieure des beaux-arts se tiendra du 24 au 29 mai et portera sur les techniques basiques et avancées de la photographie numérique. Cette formation est organisée avec le concours du ministère de la Culture et de l’Ecole supérieure des beaux-arts. Elle sera animée par le photographe espagnol Juan Angel De Corral. Rendez-vous le 10 du mois en cours pour une vingtaine de jours de culture et d’art venus d’Outre-Méditerranée. (Liberté-05.05.2011.)
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** énergie renouvelable et accord stratégique …une rencontre le 09 décembre 2011.
Une rencontre entre l’Algérie et l’Union européenne, portant sur «le Partenariat dans le domaine des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique», aura lieu le 9 décembre à Bruxelles. Elle sera coprésidée par le ministre algérien de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, et M. Günter Oettinger, commissaire européen en charge de l’énergie. Une série de conférences seront données par les experts des deux partenaires sur les possibilités et perspectives de coopération entre les deux partenaires dans le domaine en question. Durant cette journée marathon, c’est l’Algérie qui aura l’honneur de présenter ses programmes de développement énergétique, particulièrement celles dites renouvelables. On l’aura compris, il s’agira pour les experts algériens de démontrer et convaincre les Européens de la capacité de l’Algérie d’être, à moyen et long termes, un leader dans la production de l’énergie solaire et de sa volonté d’en faire un axe principal de sa coopération avec l’UE. Pour ce faire, les responsables qui accompagneront le ministre algérien exposeront aussi bien les programmes algériens dans les domaines de la recherche et de la production que ceux des infrastructures et des investissements spécifiques à la production du solaire. Les questions réglementaires et juridiques autant que les conditions d’une coopération partagée seront exposées et discutées entre les deux partenaires. Rappelons que cette rencontre intervient juste après la «Journée algérienne de l’énergie»tenue en novembre à Oran, en marge du Conseil mondial de l’énergie, durant laquelle le ministre algérien de l’Energie avait réaffirmé l’engagement de l’Algérie pour des «investissements lourds et à longs termes» dans l’énergie renouvelable. L’Algérie ambitionne, dit-on, de produire 22.000 mégawatts à l’horizon 2030, dont 10.000 seront destinés à l’exportation.
Cependant, au côté de cet ambitieux programme dans l’énergie renouvelable, l’Algérie est actuellement le deuxième partenaire de l’UE en lui fournissant 30 % environ de ses besoins en gaz (Russie 40 % et Norvège 25 %). A l’orée 2030, l’UE importera près de 66 % de ses besoins énergétiques (Livre Vert de la Commission européenne). C’est donc tout naturel que l’Algérie et l’UE cherchent les moyens d’une coopération partagée, tant leur destin est lié dans ce domaine. Pour cet avenir commun, les deux partenaires ne peuvent éviter une coopération poussée dans les secteurs de la recherche, de l’exploitation et de l’investissement. Les enjeux sont énormes en cette période d’interrogation sur les périls climatologiques dus en grande partie aux énergies fossiles et fissiles (nucléaires). Pour l’heure, le gaz naturel est l’alternative choisie aux côtés des énergies renouvelables sur les moyens et longs termes. Disposant de capacités considérables dans ces deux types d’énergie, l’Algérie peut être un producteur majeur mondial pour peu que l’Europe accompagne la stratégie algérienne dans un esprit de coopération juste et mutuellement avantageuse.
Bien sûr, il est vrai que le discours développé ces dernières années sur le passage progressif aux énergies renouvelables (et vertes) a promis et promet des rendez-vous, souvent non tenus. Mais il est vrai aussi que les lobbys du nucléaire et du pétrole n’ont jamais été aussi puissants et actifs pour défendre leurs intérêts financiers. Malheureusement, les enjeux climatiques et les périls sur l’évolution de la planète sont si vitaux que les pays industrialisés (et ceux en voie de développement) ne peuvent se permettre l’économie d’une vraie révolution énergétique qui tende vers l’exploitation des immenses et infinies potentialités des sources d’énergies renouvelables, principalement le solaire. L’Algérie et l’UE ont, semble-t-il, saisi toute son importance et veulent avancer ensemble vers cet avenir.
Signalons que cette rencontre aura lieu en marge du Conseil européen réservé à la crise de l’euro. (Quotidien d’Oran-03.12.2011.)
**L’Union Européenne dépêche son émissaire à Alger
Les tractations se poursuivent. Le texte de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’UE sera de nouveau sur la table. Le commissaire européen chargé de l’élargissement et de la politique européenne de voisinage, Steffan Fûle, arrivera à Alger la semaine prochaine pour en discuter avec ses interlocuteurs algériens. C’est ce qu’a indiqué la chef de la délégation européenne à Alger, Mme Laura Baeza, lors d’une réception organisée lundi à l’occasion de la journée de l’Europe. C’est la seconde visite que le commissaire chargé de l’élargissement effectue en Algérie en moins d’une année. Alger et Bruxelles veulent en finir avec les dossiers qui fâchent, notamment la question du démantèlement tarifaire.
Le ministre du Commerce a annoncé jeudi que le gouvernement a décidé de réviser le démantèlement douanier prévu dans l’Accord d’association avec l’Union européenne. En raison d’un déséquilibre dans les échanges commerciaux hors hydrocarbures à l’avantage de la partie européenne, le gouvernement revoit ses objectifs.
Le ministre du Commerce a expliqué que cette décision concerne beaucoup plus les produits industriels, ainsi que les avantages préférentiels dont bénéficient les produits agricoles et agroalimentaires afin de limiter les effets négatifs induits par le démantèlement douanier. Le gouvernement algérien a exprimé à maintes reprises son mécontentement quant aux résultats de l’accord. Sur le plan financier, l’Algérie a enregistré des pertes énormes. «Le démantèlement douanier a coûté au Trésor public près de 2,5 milliards de dollars depuis l’entrée en vigueur de l’Accord d’association avec l’UE», a fait savoir le ministre du Commerce. S’exprimant sur le sujet devant les sénateurs, Mustapha Benbada a indiqué que les importations de l’Algérie en provenance de l’UE sont passées de 11,2 milliards de dollars en 2005 à 20,6 milliards en 2010. Un seuil alarmant pour le gouvernement.
A l’inverse, les exportations de l’Algérie souffrent de difficultés d’accès vers le marché européen. Ces questions seront certainement au menu de la visite qu’effectuera l’émissaire européen la semaine prochaine. Il faut relever que l’UE a du mal à accepter les propositions de l’Algérie.
M.Benbada a indiqué que l’Algérie a effectué «trois rounds de négociations avec la partie européenne pour faire passer les propositions algériennes visant à prendre des mesures exceptionnelles pour protéger les secteurs agricole et industriel de la concurrence et avoir un délai suffisant, soit jusqu’en 2020, pour leur mise à niveau».
L’Algérie a dû exercer un forcing auprès de l’UE. Les deux partenaires vont affiner la semaine prochaine leurs discussions. «Cette visite s’inscrit dans le cadre des discussions que nous avons sur la mise en oeuvre de cet accord», a déclaré l’ambassadrice de l’UE.
Faisant un point d’évaluation sur l’Accord d’association, Mme Baeza s’est montrée satisfaite. «La coopération entre l’UE et l’Algérie se déroule bien et les projets mis en oeuvre avancent à un bon rythme», a-t-elle affirmé. Pour preuve, elle a cité quatre nouveaux programmes de grande importance approuvés en 2010 et début 2011 pour un montant d’environ de 96, 5 millions d’euros. «Leur mise en oeuvre est en cours de démarrage», a-t-elle assuré.
Il s’agit des programmes d’appui à la politique sectorielle de l’enseignement supérieur, au secteur de l’eau et de l’assainissement et enfin, celui de la santé.
De même, une convention de financement de la deuxième phase du programme d’appui à la mise en oeuvre de l’Accord d’association a été signée en avril dernier. (L’Expression-11.05.2011.)
*Alors qu’ils devaient voyager vers la Slovénie
Des Algériens refoulés de Frankfurt sans motif valable
Dans le cadre d’un programme touristique d’une durée de 6 jours en Slovénie, avec l’agence Liberté Tours, un groupe de touristes algériens, composé de 23 personnes, a vécu le cauchemar en transitant par l’aéroport international de Frankfurt, mardi 15 mars.
En effet, une fois arrivé à l’aéroport allemand à bord de la Lufthansa à 6h05 du matin, le groupe fut extradé vers Alger sans motif valable. Pourtant, ils étaient en règle : billet d’avion aller/retour (Alger/Frankfurt/Vienne/Frankfurt/Alger, visa Schengen émis par un Etat membre de l’Union européenne, coucher à l’hôtel).Une des familles, qui a vécu cette mésaventure, a contacté la rédaction pour dénoncer ce qu’elle considère comme un abus et un traitement véxatoire. Deux femmes ont carrément passé la nuit à l’aéroport après avoir subi un interrogatoire, qui n’a rien à voir avec les motifs du voyage vers la Slovénie. Elles ont été interrogées, par exemple, sur la situation en Algérie et leurs liaisons avec les événements de Libye et de Tunisie !
Une situation vécue comme une humiliation. Les femmes en question ont obtenu les visas des autorités de Slovénie qui ont été annulés en Allemagne. Questions toutes simples : les Algériens étaient-ils à ce point indésirables ? Pourquoi dans ce cas leur avoir délivré les visas ?
S’ il y avait dans le groupe des jeunes qui auraient constitué ce que les autorités européennes appellent «risque migratoire», pourquoi alors expulser tout le monde ?La police allemande a confisqué l’ensemble des documents de voyage, a pris leur argent en devises qui étaient en leur possession, mais elle leur a surtout fait signer un P.-V. au risque de payer une forte amende et d’être emprisonnés. Le groupe a passé 36 heures sans manger, ni boire et n’a même pas pu dormir. Signalons que ce traitement policier n’a pas fait de distinction entre les personnes en bonne santé et celles qui étaient âgées ou malades.
Ils ont été refoulés à bord d’un vol d’Air Algérie.Deux lettres ont été adressées par une des familles à notre ministre des Affaires étrangères et une autre à l’ambassadeur d’Allemagne à Alger pour des dédommagements, mais surtout pour une réhabilitation morale. Comment expliquer cette situation, alors qu’il y avait des gens dans le groupe qui n’avaient jamais voyagé et qui n’ont jamais eu de problèmes avec la justice de leur pays ou d’ailleurs ?Les autorités des deux pays vont-elles tirer cette affaire au clair, ou alors rangeront-elles le dossier dans un tiroir ? (El Watan-26.04.2011.)
*L’UE préconise d’accélérer l’intégration de l’Algérie à la zone européenne de libre-échange
La valeur des 43 programmes actuellement engagés par l’Union européenne en Algérie est de 500 millions d’euros. Ce montant ne concerne pas les contributions des Etats membres de l’UE. C’est ce qui ressort du rapport annuel de la coopération UE-Algérie rendu public mardi 14 septembre à Alger par la Délégation européenne. « La coopération de l’UE-Algérie permet d’accompagner ce pays dans une phase de transition caractérisée par de nombreux changements structurels de l’économie », est-il indiqué dans le document. Cet accompagnement s’exprime par l’appui aux réformes économiques, le renforcement des institutions de l’économie de marché, le développement des institutions économiques et par la consolidation de l’Etat de droit. Ainsi, l’UE aide-t-elle l’Algérie à améliorer les missions de planification et de prospective, soutenir les mesures de libéralisation de l’économie, appuyer la mise en œuvre de l’Accord d’association -entré en vigueur en 2005- et à assister les PME à la maîtrise des technologies de l’information et de la communication. Pour ce dernier programme, 43 millions d’euros ont été dégagés et la contribution du gouvernement algérien est estimée à 3 millions d’euros. L’Algérie, autant que le Maroc, Israël ou l’Egypte, bénéficie également du projet Invest in MED qui vise à accroître les investissements étrangers directs en zone méditerranéenne. Grâce à ce projet, un atelier sur l’investissement de la diaspora algérienne dans son pays d’origine a été organisé à Alger en octobre 2009. Avec le mécanisme de MedStat II, l’UE soutient l’Algérie dans la collecte des statistiques dans certains secteurs tels que le commerce, le transport et les migrations. Concernant le commerce extérieur, l’UE observe que les instruments de la régulation n’ont pas bien fonctionné. Elle préconise l’accélération de l’intégration à la zone européenne de libre-échange qui sera lancée dans cinq ans. Selon le rapport, trois universités algériennes, celle d’Oran, de Béjaïa et de Constantine, bénéficie du projet Averroès 2 qui fait partie du programme Erasmus permettant à des étudiants sélectionnés de poursuivre leurs études en Europe. Parmi les étudiants maghrébins bénéficiant de cette bourse, les algériens représentent 28 %. « Au total, les étudiants originaire du Maghreb se sont rendus principalement en France (75%), en Espagne (12 %), en Belgique (10%) et en Italie (3%) », est-il indiqué dans le document. Au volet culturel, l’UE finance partiellement la restauration de la Basilique Notre Dame d’Afrique à Alger, à hauteur de 1 million d’euros, et soutient la formation relative à la conservation du patrimoine. (TSA-14.09.2010.)**La régulation du commerce pose toujours problème
« Les instruments de régulation du commerce extérieur n’ont pas suivi le rythme de développement et de croissance enregistrés et les pouvoirs publics étaient insuffisamment préparés à assumer leur rôle de régulateur. »
C’est ce qui est affirmé par la délégation de l’Union européenne (UE) en Algérie, dans son rapport annuel 2009 sur la coopération avec notre pays. Il est fait état dans ce rapport, de tout ce qu’apporte l’UE comme soutien technique et expertise aux différentes institutions nationales pour réussir leur réforme et leur modernisation. A ce titre, la Commission européenne (CE) a dégagé un montant de 5 millions d’euros pour appuyer la facilitation du commerce à travers le lancement d’un programme appelé FACICO. Programme qui prendra fin en décembre 2011 et que le ministère du Commerce finance à hauteur de 1.250. 000 euros pour en faire profiter ses structures centrales, régionales et locales et autres établissements et agences sous sa tutelle. La direction générale des douanes, les juges des cours de wilaya, les organisations civiles (associations de consommateurs) et professionnelles du secteur y sont aussi concernés tout autant que des organismes représentatifs du secteur privé. Dans le commentaire des experts de la CE sur l’évolution du secteur du commerce en Algérie, l’on pourrait lire en filigrane que les pouvoirs publics ont échoué dans leur mission de réguler et de contrôler le marché. «Les pouvoirs publics étaient insuffisamment préparés à assumer leur rôle de régulateur, » écrivent-ils dans leur rapport. Ils estiment ainsi que « les instruments de sa régulation n’ont pas suivi le rythme de développement et de croissance enregistrés. » Le secteur du commerce est, aux yeux de la CE, « un acteur économique de premier ordre », ceci parce qu’« il doit relever trois défis majeurs » dont deux répondent particulièrement à ses attentes propres. En effet, l’on lit dans le rapport que ce secteur doit « concrétiser l’objectif d’intégration de l’économie algérienne à la zone de libre échange avec l’UE. Ensuite, parce qu’il se doit d’achever le processus d’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La CE pense enfin, que le 3e défi pour le secteur est qu’il doit « remédier aux dysfonctionnements du marché en luttant contre la prolifération du commerce informel qui s’accompagne du développement des pratiques anticoncurrentielles et contre la distribution accrue de biens de qualité douteuse et de la contrefaçon.»
Commerce, dysfonctionnements et accord d’association
Précisant que «les aspects importants du développement du commerce sont pilotés par le ministère de tutelle », la CE vise par le programme FACICO «à appuyer les autorités algériennes dans leur démarche de libéralisation de l’économie et à accroître son intégration dans l’économie de marché.» La CE précise aussi que l’objectif spécifique de ce programme est «d’appuyer la politique du gouvernement dans sa lutte contre les dysfonctionnements de la sphère commerciale. Il aidera ainsi le ministère du Commerce à, entre autres, «mettre en place des dispositifs en matière de protection et de sécurité des consommateurs et appuiera la modernisation et l’efficacité des structures de contrôle.» Prévu pour être lancé en avril 2007, le programme FACICO ne l’a été qu’en mars 2009. Trois marchés devaient être préparés et mis en oeuvre dont deux de services (l’assistance technique et la formation et voyages d’étude) et un autre de fournitures portant sur des équipements pour les équipes de contrôle mobile de la qualité et de la répression des fraudes.
La délégation européenne en Algérie rappelle aussi dans son rapport qu’elle finance depuis 2008 un programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association (P3A). Sa contribution financière, à cet effet, est de 10 millions d’euros. Le programme n’a été lancé qu’en mai 2009 et devra être achevé en décembre 2011. La CE affirme participer dans ce P3A pour appuyer l’administration algérienne et apporter à toutes les institutions contribuant à la mise en œuvre de l’accord «l’expertise, l’assistance technique et les outils de travail nécessaires à la réalisation des objectifs de l’accord. »
La CE veut libéraliser l’espace aérien algérien
Il est noté qu’outre l’assistance technique permanente, le P3A dispose de ressources complémentaires pour assurer son fonctionnement, mettre en place 5 jumelages institutionnels et réaliser 30 opérations d’échanges d’assistance technique et d’information avec des administrations des Etats membres (TAIEX). A ce jour, il a été réalisé 5 missions d’appui à la rédaction de fiches de jumelages réalisées dans les domaines de la fiscalité, de la conformité des produits, de l’artisanat, de la qualité de l’eau et de la concurrence, dont deux d’entres elles ont été validées par la CE et ont donné lieu à des lancements d’appels d’offres. Deux autres projets de jumelages ont été identifiés dans les domaines de l’énergie et de la pêche en prévision du P3A II. La CE a aussi validé 12 opérations TAIEX au profit entre autres, du commerce, des finances, des impôts, de l’investissement, de la conformité des produits, de l’énergie, de l’agriculture…
La CE affirme dans son rapport soutenir la réforme et la modernisation d’autres secteurs à l’exemple de celui de la PME-PMI pour lequel elle a débloqué 40 millions d’euros et celui des transports avec comme aide financière 25 millions d’euros. Elle évoque par ailleurs l’évolution d’autres projets initiés au profit de la région à l’exemple de l’Euro-Med Sécurité dans le transport maritime et l’Euro-Med Aviation civile par lequel elle compte «mettre en place un marché ouvert, sain et concurrentiel dans le secteur du transport aérien, encourager l’amélioration de la sécurité et de la sûreté aériennes, promouvoir le respect de l’environnement dans le transport aérien et soutenir la coopération et l’harmonisation dans le domaine de la gestion du trafic aérien.» La période d’exécution de ce projet est comprise entre 2007-2011. Au-delà des cycles de formation et de séminaires qui ont été organisés à cet effet, il a été en outre, question de l’exécution d’une mission d’assistance technique dont l’objet, lit-on « était de discuter avec les autorités algériennes d’un éventuel processus de libéralisation et d’établir un plan de convergence progressive avec la réglementation européenne.» La CE précise que «l’un des pré requis était l’expression d’une volonté ou d’un intérêt de la part des autorités algériennes même si l’objectif de libéralisation (…) apparaît comme un objectif de long terme. » Elle fait d’une pierre plusieurs coups et conclut que «la tâche s’est effectuée en deux parties, en parallèle avec une autre tâche concernant le développement du management environnemental dans le réseau des aéroports algériens.» (Quotidien d’Oran-14.09.2010.)
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