Algérie-Espagne

**Des Algériens participent à « las fallas » de valencia

Tous les ans, du 15 au 19 mars, des centaines de milliers de visiteurs, d’Espagne et d’ailleurs, viennent de plus en plus nombreux partager avec les Valenciens les quelques jours de folie douce que sont les Fallas. Cette année, au total, 784 statuts dont 361 spécialement réservées pour les enfants, forment le nouveau décor de la ville de valence .Malgré la crise économique, 9 millions d´euros ont été déboursés pour cette échéance, 1 million de moins que l´année précédente.

Valence (Espagne)

Du Correspondant d’El Watan-17.03.2012.)

Les Fallas sont exclusivement la fête de Valence et sa région. C’est une fête à la fois folklorique, artistique, religieuse et commerciale. Les participants des Fallas se préparent une année entière au cours de laquelle a lieu l´élection des 2 reines de la fête, la fallera adulte et la fallera enfant avec une cour d’honneur pour chacune. Les élections ont lieu en Juillet. Les juges se basent sur la coiffe, les costumes et le maintien. C’est une fête au sens pur de l’art, de la culture valencienne, du bruit, de la musique, de la lumière et du feu, le tout poussé à l’extrême.

L’offrande de fleurs à la Vierge des Désemparés se fait pendant 2 jours jusqu’à tard dans la nuit des dizaines de milliers de falleras et falleros de tous âges, de tous les quartiers de Valence et villages de la Horta, accompagnés de fanfares, déferlent vers la Place de la vierge pour déposer en offrande des bouquets d’œillets qui formeront le manteau de fleurs de la statue de la vierge.

YASMINE KERZABI est par contre Fallera mayor infantil de la falla Cuenca-Patraix, de l’année 2005. Yasmine a aujourd’hui 18 ans, elle est fallera depuis l’âge de 8 ans, a vécu son enfance tout prés du quartier de la falla. Ses parents originaires de Tlemcen ont débarqué dans cette belle ville en mars 1989.  » Las fallas pour moi c’est la plus belle fête au monde, où se combinent magiquement odeurs, saveurs et couleurs, l’année 2005, celle de mon royaume comme fallera infantile est un souvenir inoubliable, un rêve pour moi ». Raconte Yasmine.

Sa sœur Darine, âgée de 11 ans est aussi fallera aux côtés de sa sœur depuis 2003 « J’adore la mascleta, l’offrande des fleurs, les feux d’artifices et surtout m’amuser avec mes amis falleros et falleras ». Explique t- elle

 SkendraouI Youcef, 36 ans, Technicien de son, cameraman et infographe, vit depuis 6 ans et demi en Espagne. « Mon travail comme Artiste fallero, va de la création des figures jusqu’ a la préparation des peintures. » Youcef est né en Algérie dans une famille qui a toujours vécu dans le monde artistique (musique et dessin), « j ai ce sens et cette maîtrise des formes et des couleurs. » précise-t-il et d´ajouter, « Pour moi l´art est la meilleure forme d´expression et je pense aussi que ce que j ai appris en étant l´ un des rares artiste fallero immigrant est une chose complémentaire à ce que je faisais avant. L’audiovisuel nécessite toujours des décors. »

Les valenciens lors des fallas se sont toujours opposés à la censure que les pouvoirs politiques et religieux ont toujours voulue et veulent encore parfois imposer. Donc pas de censure, pas de tabou, c’est sans aucun doute la raison du succès des fallas. La crise économique et les protestations populaires sont les sujets dominants de cette édition.

Les Fallas, c’est aussi la musique. Chaque année des centaines des bandas (fanfares) convergent vers Valence jouant principalement des airs folkloriques. L’air qui revient en leitmotiv et le plus populaire est celui de la célèbre chanson de variété « Valencia », un paso-doble de José Padilla, qui fut crée en 1925 par Mistinguett au Moulin rouge .Durant les 4 dernières nuits des Fallas, des dizaines de concerts gratuits sont organisés dans les quartiers par les commissions de falleros, la mairie ou les chaînes de radio locales. Les enfants ne sont pas oubliés. Ils tiennent une place aussi importante que les adultes dans la fête des fallas.

La cremà, c’est l’apothéose des Fallas, la fête qui met fin à la fête. Le soir du 19 Mars commence « la cremà », c’est-à-dire la mise à feu de toutes les fallas. Ce sont les enfants qui ouvrent les festivités en brûlant leur falla à partir de 22 heures suivis par celles des adultes à partir de minuit. Chaque mise à feu est saluée d’une mascletà et d’un feu d’artifice sous les ovations du public. C’est toujours un grand moment d’émotion. (El Watan-17.03.2012.)

 

 

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*Le consul d’Espagne à Oran :

 

 « Je suis disposé à assister les familles à la recherche de leurs fils disparus en Espagne »

 La crise en Europe va inciter les investisseurs espagnols à venir s’installer en Algérie

 

L’établissement de fortes relations d’échange entre l’Algérie et l’Espagne passe obligatoirement par l’assouplissement par les deux parties de la circulation des personnes, a déclaré, hier soir, M. José manuel Rodriguez, Consul général d’Espagne à Oran, lors d’une conférence de presse tenue à sa résidence.

Selon le même interlocuteur, la crise en Espagne contribuera à la hausse des investissements espagnols en Algérie, révélant dans ce sens que plusieurs compagnies espagnoles sont prêtes pour délocaliser leurs activités vers la zone d’activité d’Oran. Dans son intervention, le diplomate espagnol a indiqué qu’une série de mesures facilitant l’octroi de visas pour les ressortissants algériens au niveau du consulat d’Espagne à Oran, tout en déclinant de répondre à une question relative au nombre de visas accordés par son instance consulaire, rassurant que ses services accordent le visa à tout demandeur présentant un dossier répondant à toutes les conditions exigées conformément aux accords de Schengen.

Abordant le fléau de l’immigration clandestine, le conférencier s’est dit « disposé à recevoir toutes les demandes des familles algériennes à la rechercher de leurs fils disparus et d’effectuer tous les contacts avec les autorités concernées en Espagne ». En ce qui est du conflit du Sahara Occidental, M. Rodriguez a souligné que « la position espagnole est proche de celle de l’Algérie ».

Sur un autre plan, le diplomate espagnol estime que la crise en Espagne oblige les investisseurs espagnols de s’intéresser plus au marché algérien, Oran en particulier. (El Khabar-09.08.2011.)

 

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