La chute de MBS se confirme

17 02 2021

*infos internationales diverses

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* Arabie saoudite : Deux attaques contre un port et des installations pétrolières

Un drone a visé un port saoudien tandis que des installations pétrolières d’Aramco ont été frappées par un missile

Arabie saoudite: La production de pétrole chute après une attaque de drones  | Le HuffPost

*08 mars 2021 - 
Un drone a frappé dimanche un port pétrolier et un missile balistique a visé des installations du géant de l’énergie Aramco, dans l’est de l’Arabie saoudite, a indiqué le ministère saoudien de l’Energie.« L’un des parcs des réservoirs pétroliers du port de Ras Tanoura dans la région orientale (…) a été attaqué ce matin par un drone venant de la mer », a indiqué le ministère dans un communiqué. Plus tard dimanche, « des éclats d’obus provenant d’un missile balistique sont tombés près du quartier résidentiel de Saudi Aramco dans la ville de Dahran », est-il précisé sans faire état de victime. * 20 Minutes avec AFP - *08 mars 2021 
 
**Un drone a visé un port saoudien tandis que des installations pétrolières d’Aramco ont été frappées par un missile

****Un drone a frappé dimanche 7 mars un port pétrolier et un missile balistique a visé des installations du géant de l’énergie Aramco, dans l’est de l’Arabie saoudite, a indiqué le ministère saoudien de l’Energie. «L’un des parcs des réservoirs pétroliers du port de Ras Tanoura dans la région orientale (…) a été attaqué ce matin par un drone venant de la mer», a indiqué le ministère dans un communiqué. Plus tard dimanche, «des éclats d’obus provenant d’un missile balistique sont tombés près du quartier résidentiel de Saudi Aramco dans la ville de Dahran, où vivent des milliers d’employés de l’entreprise et leurs familles», a précisé le communiqué. Les attaques n’ont pas fait de victimes ni de dégâts, a ajouté le ministère, sans identifier les responsables. Mais les rebelles yéménites Houthis ont affirmé avoir lancé des drones et tiré des missiles sur Ras Tanoura et sur des cibles militaires dans la ville de Dammam, proche de Dahran.

**Plus tôt dimanche, la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite a lancé des frappes aériennes sur Sanaa, la capitale du Yémen contrôlée par les Houthis, après avoir intercepté une vague de drones et de missiles lancés par les rebelles soutenus par l’Iran, selon SPA. Cette recrudescence des violences intervient alors que l’administration américaine de Joe Biden a exhorté les Houthis à la désescalade après les avoir retirés de la liste des «organisations terroristes» pour ne pas entraver selon elle l’acheminement de l’aide humanitaire au Yémen. Parallèlement aux attaques visant l’Arabie saoudite, les rebelles ont repris leur offensive contre la ville pétrolière de Marib, dernier bastion du nord du Yémen encore aux mains des loyalistes. Samedi, des sources militaires gouvernementales y ont fait état d’au moins 90 combattants tués des deux côtés en 24 heures dans des violents affrontements. Les «victoires» des forces progouvernementales face aux Houthis à Marib ont poussé les rebelles à intensifier leurs attaques contre le royaume, selon la coalition. Partis en 2014 de leur bastion du nord du Yémen, les rebelles ont pris le contrôle de vastes régions, dont la capitale Sanaa. La prise de Marib par les rebelles constituerait un revers cuisant pour le pouvoir et son allié saoudien. La guerre au Yémen a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés, d’après les ONG, et entraîné la pire crise humanitaire actuelle au monde selon l’ONU.

Dimanche, David Gressly, le coordinateur humanitaire de l’ONU pour le Yémen, s’est rendu dans le port de Hodeida sur la mer Rouge, un point d’entrée clé pour l’aide humanitaire pour ce pays en guerre. «J’ai besoin de comprendre la situation au niveau de la nourriture, du carburant, de la santé, de l’eau, de l’éducation et des autres besoins de la population», a-t-il déclaré aux journalistes. «Ce que nous voudrions voir, c’est le port ouvert, pas seulement pour le carburant mais pour d’autres produits.» La semaine dernière, l’ONU a mis en garde contre une «peine de mort» contre le Yémen après qu’une conférence de donateurs a rapporté moins de la moitié des fonds nécessaires (1,7 milliard de dollars sur les 3,85 milliards espérés) pour financer une aide d’urgence afin d’éviter une famine dévastatrice. «Après plus d’un an de Covid à travers le monde, les économies sont faibles et ceux qui accordent des financements ont plus de mal à donner de l’argent», a souligné David Gressly. Peu après son arrivée à la Maison Blanche, Joe Biden a annoncé la fin du soutien américain à la campagne militaire saoudienne au Yémen, affirmant qu’elle avait «créé une catastrophe humanitaire et stratégique». Mais il a aussi réaffirmé le soutien de Washington à Ryad dans la défense de son territoire.* Le Figaro - 07 mars 2021 

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* violences au Sénégal Scènes de guérilla urbaine après l’arrestation d’un opposant

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**07 mars 2021

La France est volontiers considérée comme soutenant le président Macky Sall.   Les écoles  françaises dans   le  pays  ont  fermé, tout comme l’agence d’Air France. Les autorités sénégalaises ont promis de “ramener l’ordre” après des scènes de guérilla urbaine, ayant fait officiellement quatre morts, entre les forces de l’ordre et des jeunes réclamant la libération de l’opposant Ousmane Sonko, dont l’arrestation a libéré une exaspération accumulée devant la dureté des conditions de vie. Les tensions, sensibles depuis deux jours dans un pays habituellement considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest, se sont intensifiées sans perspective apparente d’apaisement, la justice ayant maintenu M. Sonko en garde à vue. Plusieurs quartiers de Dakar et de villes de l’intérieur ont connu des affrontements d’une ampleur inconnue depuis plusieurs années, bien que la riposte policière semble se limiter essentiellement aux moyens antiémeutes. “Le gouvernement regrette la perte de quatre vies humaines”, a dit en direct à la télévision vendredi soir le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, alors que le bilan était jusque-là d’un jeune tué jeudi dans le sud du pays. M. Diome a accusé Ousmane Sonko d’être responsable de ces violences en ayant “lancé des appels à la violence” et à “l’insurrection”. Le ministre a condamné des “actes de nature terroriste” et lancé un appel “au calme, à la sérénité et à l’apaisement”. À Dakar, la bataille a laissé après coup le spectacle saisissant de rues vidées de gens et de véhicules, jusqu’aux proches abords des lieux de pouvoir, et jonchées de projectiles de toutes sortes, entre les magasins tous fermés. Des blindés avaient été positionnés auprès de la présidence et ses accès bouclés. Nombre d’enseignes françaises ont été attaquées, dont au moins 14 magasins ont été attaqués et 10 “pillés”, selon la direction du groupe français. La France est volontiers considérée comme soutenant le président Macky Sall. Les écoles françaises dans le pays ont fermé, tout comme l’agence d’Air France. L’arrestation, mercredi, de M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et pressenti comme un des principaux concurrents de celle de 2024, a provoqué la colère de ses partisans, mais aussi, disent de nombreux Sénégalais, porté à son comble les frustrations suscitées par les conditions de vie depuis la pandémie de Covid-19. Vendredi soir, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “très préoccupé” et a appelé “à éviter une escalade”. La garde à vue d’Ousmane Sonko doit s’achever aujourd’hui. Il sera présenté à nouveau au juge demain lundi, selon ses avocats. M. Sonko a été arrêté officiellement pour trouble à l’ordre public, mais selon l’un de ses avocats, Abdoulaye Tall, il fait l’objet d’une “tentative de liquidation aux fins d’élimination d’un adversaire politique”. Personnalité au profil antisystème, le député crie au complot ourdi par le président Sall pour l’écarter de la prochaine présidentielle. M. Sall a démenti fin février, mais gardé le silence depuis sur l’affaire. *Liberté - 07 mars 2021

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*Afghanistan *Les Américains négocient avec les talibans à Doha

**07 mars 2021

L’émissaire américain pour l’Afghanistan, Zalmay Khalilzad, a rencontré les talibans au Qatar, ont rapporté hier des médias. Il s’agit de la première visite au Qatar de l’émissaire américain depuis qu’il a été confirmé dans ses fonctions fin janvier par le nouveau président des États-Unis, Joe Biden. En début de semaine, Zalmay Khalilzad, s’était entretenu à Kaboul avec les dirigeants afghans, dont le président, Ashraf Ghani, ainsi qu’Abdullah Abdullah, le président du Haut Conseil pour la Réconciliation nationale, l’organisme gouvernemental qui supervise le processus de paix au Qatar. Sur Twitter, un “porte-parole” des talibans, Mohammad Naeem, a révélé que M. Khalilzad avait rencontré, vendredi, les représentants talibans à Doha, dont le mollah Abdul Ghani Barada. “Les deux parties ont exprimé leur engagement envers l’accord de Doha et ont discuté de sa mise en œuvre complète. La situation actuelle de l’Afghanistan ainsi que la rapidité et l’efficacité des négociations inter-afghanes ont également été évoquées”, a écrit le porte-parole. Des incertitudes planent sur l’avenir des États-Unis en Afghanistan, après que la Maison- Blanche eut annoncé son intention de revoir un accord de retrait négocié par M. Khalilzad et les talibans à Doha l’année dernière. Selon cet accord, Washington doit se retirer d’Afghanistan en mai, mais une recrudescence des combats a fait craindre qu’un départ rapide des forces américaines ne déclenche un chaos encore plus grand avec des pourparlers inter-afghans qui piétinent. En échange du retrait des États-Unis, les talibans ont dû donner des garanties sécuritaires et s’engager à rompre tout lien avec des organisations terroristes comme Al-Qaïda. Mais sur le terrain, l’Afghanistan est le théâtre d’attaques quasi quotidiennes contre les forces gouvernementales ou de tentatives d’assassinats ciblés contre des personnalités de la société civile. *APS - 07 mars 2021

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*Le Liban vit au rythme d’un effondrement économique jamais vu depuis la fin de la guerre civile  

    *Journée de la colère

Des manifestants ont bloqué plusieurs axes routiers majeurs hier pour exprimer leur “colère” face à la dégradation de la situation économique et sociale du pays. 

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Hier matin, la plupart des entrées de Beyrouth étaient bloquées par des protestataires, mobilisés pour une “Journée de la colère”. Ils ont incendié des bennes à ordures et des pneus, provoquant des colonnes de fumée noire au-dessus de la capitale.  D’autres ont érigé des tentes au milieu des chaussées. Les manifestants ont également bloqué plusieurs routes au sud de Beyrouth, à Tripoli (nord) et dans la vallée de la Bekaa (sud-est), selon l’agence nationale d’information, l’armée enchaînant les interventions pour en rouvrir certaines. Depuis l’automne 2019, le Liban vit au rythme d’un effondrement économique jamais vu depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), aggravé par la pandémie et une explosion tragique en août 2020 au port de Beyrouth. Outre des licenciements massifs et une augmentation importante de la pauvreté, la crise s’accompagne d’une dépréciation de la livre qui a perdu plus de 85% de sa valeur, provoquant une inflation à trois chiffres. Le pays attend aussi depuis sept mois la formation d’un nouveau gouvernement, mais les partis au pouvoir, jugés corrompus et incompétents, restent absorbés par des marchandages sur la répartition des portefeuilles.  “Ressusciter la révolution”  Ces derniers jours, la livre libanaise a connu une nouvelle dégringolade, battant tous les records atteints depuis le début de la crise : le billet vert a frôlé les 11 000 livres sur le marché noir – contre un taux officiel maintenu à 1507 livres pour un dollar – provoquant une nouvelle flambée des prix. Et l’épuisement progressif des réserves en devises de la banque centrale, allouées à la subvention des produits alimentaires de base, fait craindre le pire.  “Nous avons bloqué toutes les routes aujourd’hui pour dire à tout le monde : c’est fini”, lance Pascale Nohra, manifestante à Jal el-Dib, au nord de Beyrouth. “Nous n’avons plus rien à perdre. Même notre dignité nous l’avons perdue.” “La crise touche tous les Libanais et toutes les communautés” religieuses, poursuit-elle, dans un pays multiconfessionnel et politiquement polarisé. À l’automne 2019, des dizaines de milliers de manifestants avaient battu le pavé pendant plusieurs semaines contre le pouvoir. La contestation avait fini par se tasser sous le double effet de la formation d’un cabinet et de la pandémie.  Mais les réformes sont restées lettre morte et la colère populaire a été exacerbée par l’explosion du 4 août 2020 au port, un drame imputé à la négligence des autorités et qui a fait plus de 200 morts. “Aujourd’hui, nous voulons ressusciter la révolution dans la rue (…) car le peuple et le pays sont morts”, dit à l’AFP Anthony Douaihy. “Si (…) nous ne (leur) faisons pas face (…), cette classe corrompue nous gouvernera pendant 30 années supplémentaires.” Hier, le président Michel Aoun a tenu une réunion “financière, économique et sécuritaire” en présence notamment du Premier ministre par intérim Hassan Diab. Mais dans un pays qui n’a jamais mené à bien les réformes attendues par la communauté internationale, les observateurs restent circonspects. “La chute du taux de change n’est que la poursuite d’une nette tendance baissière (…) depuis le début de la crise et l’inaction politique concomitante”, résume Mohammad Faour, chercheur en finances à l’université de Dublin. L’observatoire de la crise à l’université américaine de Beyrouth a alerté sur les retombées de cette nouvelle chute monétaire, estimant que “le pire n’était pas encore arrivé”. Les partis au pouvoir tergiversent, accusés par certains d’attendre un pourrissement supplémentaire. “Il est plus facile pour les dirigeants de ne rien faire, de répercuter lentement les pertes sur la population et de régner sur un pays beaucoup plus pauvre que de faire des réformes”, estime l’économiste Mike Azar. “Les réformes nécessaires frappent directement le système clientéliste des partis politiques alimenté par le secteur public”, justifie-t-il. En décembre 2020, la Banque mondiale avait évoqué dans un rapport accablant une “dépression délibérée”, épinglant l’inaction des dirigeants. * Liberté – mardi 09 mars 2021

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* France : L’ancien président Nicolas Sarkozy condamné pour corruption, une première

Par REPORTERS - 2 mars 2021

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Nicolas Sarkozy est devenu lundi 01  mars 2021, le premier ancien président français condamné pour corruption, à trois ans de prison dont un ferme, une décision sans précédent sous la Ve république française. **Par Anne LEC’HVIEN M. Sarkozy, âgé de 66 ans, n’ira cependant pas en prison, aucun mandat de dépôt n’ayant été requis. Président de 2007 à 2012, il devient aussi le deuxième ex-chef de l’Etat à être sanctionné par la justice, après son ancien mentor Jacques Chirac, condamné en décembre 2011 à deux ans de prison avec sursis pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts. M. Sarkozy, qui a toujours affirmé n’avoir jamais commis «le moindre acte de corruption», a écouté le prononcé de sa peine debout face au tribunal, semblant impassible. L’ancien président de droite et ses avocats n’ont fait aucune déclaration à la sortie de la salle. Les juges ont également condamné à la même peine l’ancien haut-magistrat Gilbert Azibert et l’avocat historique de l’ex-président, Thierry Herzog, avec 5 ans d’interdiction professionnelle pour ce dernier. Ils ont également été reconnus coupables de violation du secret professionnel. Le tribunal correctionnel a estimé qu’un «pacte de corruption» avait été conclu entre les trois hommes. Il est cependant resté en-deçà des réquisitions du parquet national financier (PNF), qui avait demandé les mêmes peines de quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme à l’encontre des trois prévenus, estimant que l’image présidentielle avait été «abîmée» par cette affaire «aux effets dévastateurs». Cette première condamnation pour Nicolas Sarkozy intervient alors qu’il doit faire face à nouveau à des juges, dès le 17 mars, au procès de l’affaire «Bygmalion», portant sur les frais de sa campagne présidentielle de 2012. Retiré de la politique depuis 2016 mais toujours très populaire et très écouté à droite, un an avant le prochain scrutin présidentiel, Nicolas Sarkozy est sous forte pression judiciaire. Il est mis en cause dans plusieurs dossiers, dont celui des soupçons de financement libyen de sa campagne victorieuse de 2007. C’est dans le cadre de cette dernière affaire qu’il avait été placé sur écoute en 2013. Les juges découvrent alors que Nicolas Sarkozy utilise une ligne téléphonique secrète, ouverte sous l’alias de «Paul Bismuth», pour communiquer avec son avocat Thierry Herzog. Une dizaine de leurs conversations ont été retranscrites. Informations privilégiées Les juges ont estimé que l’ex-président s’était rendu coupable de corruption, en promettant d’appuyer la candidature de M. Azibert pour un poste de prestige à Monaco, en échange d’informations privilégiées, voire d’une influence sur un pourvoi en cassation qu’il a formé. L’ancien locataire de l’Elysée voulait alors faire annuler la saisie de ses agendas présidentiels après avoir obtenu un non-lieu dans l’affaire Bettencourt. Gilbert Azibert, avocat général dans une chambre civile, n’intervenait pas directement dans ce dossier mais il a selon le tribunal joué de ses relations. Lors du procès qui s’est achevé le 10 décembre, la défense s’était insurgée contre un dossier basé sur des «fantasmes» et des «hypothèses» et avait plaidé à l’unisson la relaxe des prévenus. Elle avait fait valoir qu’in fine, Nicolas Sarkozy n’a pas eu gain de cause devant la haute juridiction et que Gilbert Azibert n’a jamais eu de poste à Monaco. Selon la loi, il n’est cependant pas nécessaire que la contrepartie ait été obtenue, ni que l’influence soit réelle, pour caractériser les délits de corruption et de trafic d’influence. Tout au long du procès, dans une ambiance houleuse, la défense avait pilonné un dossier «poubelle», réclamant l’annulation de la totalité de la procédure, basée selon elle sur des écoutes «illégales» car violant le secret des échanges entre un avocat et son client. Dans ce contexte tendu, le patron de ce parquet financier, Jean-François Bohnert était venu en personne le jour du réquisitoire pour défendre son institution, et assurer: «Personne ici ne cherche à se venger d’un ancien président de la République». (Source AFP)
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La Maison-Blanche fait savoir que Mohammed ben Salmane n’est plus son interlocuteur

–17 février 2021
La Maison-Blanche fait savoir que Mohammed ben Salmane n’est plus son interlocuteur : La chute de MBS se confirme
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Le président américain Joe Biden entend « recalibrer » la relation avec l’Arabie saoudite et, pour ce faire, changer d’interlocuteur, le roi Salmane plutôt que le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS). Déterminé à marquer le contraste sur ce dossier avec Donald Trump, Joe Biden a, depuis son arrivée au pouvoir le 20 janvier, pris par petites touches ses distances avec Riyad. «Nous avons clairement dit depuis le début que nous allions recalibrer notre relation avec l’Arabie saoudite», a souligné Jen Psaki, porte-parole de l’exécutif américain, lors de son point de presse quotidien.  Évoquant les questions sur un éventuel échange téléphonique à venir entre le président et «MBS», qui était l’interlocuteur privilégié sous la présidence Trump, Jen Psaki a clairement indiqué que cela n’était pas à l’ordre du jour. «L’homologue du président est le roi Salmane, et il aura un échange avec lui le moment venu», a-t-elle martelé. Les États-Unis et l’Arabie saoudite sont des alliés historiques et, depuis Franklin Delano Roosevelt, tous les présidents américains ont soigné les membres de la famille royale saoudienne.  Mais le soutien sans réserve de Trump à Riyad, où il avait effectué son premier déplacement présidentiel, et sa proximité (comme celle de son gendre Jared Kushner) avec le jeune prince hériter avaient changé la donne. En recevant MBS début 2018 dans le Bureau ovale, Donald Trump était allé jusqu’à insister sur sa «grande amitié» avec ce dernier. «Nous nous comprenons l’un l’autre», avait-il lancé en évoquant le nouvel homme fort du premier exportateur mondial de pétrole. La relation spéciale a perduré alors même que le prince héritier est soupçonné d’avoir ordonné la mise à mort du journaliste et opposant saoudien Jamal Khashoggi, sauvagement assassiné à la représentation diplomatique saoudienne à Istanbul, en octobre 2018. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a par ailleurs décidé de retirer les Houthis de la liste noire américaine des «organisations terroristes» .*lapatrienews.com/ -17 février 2021

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*l’Inde semble épargnée par une deuxième vague d’épidémie de Covid-19. Les scientifiques restent perplexes.

*Inde enregistre un nombre de contaminations bien inférieur à celui des autres pays Sans jamais avoir été infectées, certaines personnes présentent des anticorps réagissant à la protéine de pointe du Sars-Cov-2. Cela concerne plus particulièrement les entants, très exposés aux divers virus saisonniers, et suggère l’existence d’une immunité croisée. Peut-on alors espérer qu’attraper un bon rhume nous préserve de l’infection à la Covid-19 ?  *Alors que les restrictions sanitaires sont quasi inexistantes et que la vaccination demeure très faible, l’Inde semble épargnée par une deuxième vague d’épidémie de Covid-19. Les scientifiques restent perplexes.

*À New Delhi, les cinémas, restaurants et coiffeurs grouillent de monde. Les écoles et universités ont rouvert et les gens se pressent dans les rues et les centres commerciaux. Les hôpitaux ne sont pas saturés et la vie semble quasiment normale. *Alors que l’Inde était à l’épicentre de l’épidémie de Covid-19 à l’automne dernier, avec un pic à 97.000 nouveaux cas par jour en septembre 2020, le nombre de cas n’a cessé de régresser et se situe aujourd’hui autour de 12.000 cas quotidiens. Le 10 février, la capitale indienne n’a enregistré aucun nouveau cas, une première depuis le mois de mai 2020. Le nombre de morts est lui aussi en chute libre. « Depuis le 1er octobre 2020, le pays a connu une baisse sans relâche du taux de décès. Le taux de mortalité est aujourd’hui inférieur à 1,5 (1,43 %), soit l’un des plus bas au monde », s’est vanté le 14 février le ministre de la Santé. Avec 10,9 millions de cas cumulés depuis le début de la pandémie, l’Inde figure certes au 2e rang mondial en matière de contaminations, mais rapporté à sa population, elle fait partie de meilleurs élèves (7,8 cas pour un million, soit un taux presque sept fois inférieur à la France). **Les restrictions levées dès le mois de juin Tandis que de nombreux pays font face à une deuxième voire une troisième vague, l’Inde semble être sortie d’affaire sans nouveau confinement et sans avoir imposé une surveillance aussi stricte qu’en Chine. On ne peut pourtant pas dire que le respect des distanciations sociales soit particulièrement respecté. Après avoir imposé un confinement très strict au mois de mars, les autorités ont commencé à lever les restrictions dès le mois de juin pour relancer leur économie dans un état dramatique, alors même que l’épidémie était en plein essor.

 **Un système de santé défaillant

L’explication ne réside pas non plus dans la vaccination, qui a débuté il y a moins d’un mois : à peine 8,26 millions de doses ont été administrées, soit moins de 0,6 % de la population couverte (contre 4,5 % en France ou 22,2 % au Royaume-Uni, où la pandémie est pourtant loin de faiblir). Et alors que le pays est l’un des premiers fabricants de vaccins au monde, qu’il exporte dans de nombreux pays, sa population est elle-même réticente à se faire vacciner. Enfin, le système de santé indien est beaucoup moins bien pourvu que celui de la plupart des pays, avec une dépense par habitant de 73 dollars à peine, contre 4.690 dollars en France par exemple. **Une immunité collective ? Le cas indien rend la plupart des épidémiologistes perplexes. Certes, le faible nombre de tests effectués et un recensement déficient des véritables causes de décès, surtout dans les zones rurales, peut expliquer en partie les bons scores du pays. Mais, même sous-estimée, l’épidémie n’en demeure pas moins sous contrôle. Selon les experts, il se pourrait que le pays ait atteint une certaine immunité collective. Une récente étude indique que 46,7 % de la population a déjà été contaminée au SARS-CoV-2 dans l’état de Karnataka, situé au sud de l’Inde. Une autre enquête dévoilée par le gouvernement indien indique que 56 % des habitants de la capitale New Delhi ont déjà contracté le virus, soit un taux de contamination bien supérieur aux chiffres officiels. Cette théorie de l’immunité collective est pourtant battue en brèche par le cas brésilien qui malgré un taux d’infection supérieur à 70 % continue de connaître une flambée de l’épidémie. De plus, au niveau national, le taux d’infection ne dépasse pas 21,5 % selon une étude de l’Indian Council of Medical Research. La jeunesse de la population et le climat sont peut-être d’autres explications.  Les médecins comme les autorités restent donc sur leurs gardes. « Une seconde vague peut survenir à n’importe quel moment, nous devons y être préparés, car certains des variants pourraient passer à travers les défenses immunitaires mises en place », met en garde Jayaprakash Muliyil, sur le site Les Échos. Le port du masque est toujours recommandé, et le gouvernement vise 300 millions de personnes vaccinées d’ici le mois d’août.* source: futura-sciences.com/  le 16/02/2021

Le taux de mortalité de la Covid-19 en Inde est l’un de plus bas au monde. © Our World in Data, traduction C.D ****************************************************************

* La crise politique en Tunisie s’exacerbe Le-pr%C3%A9sident-tunisien-Kais-Saied-en-compagnie-de-son-Premier-ministre-M%C3%A9chichi-e1613554057234 Maison-Blanche

**17 février 2021

La crise du remaniement ministériel inachevé se poursuit en Tunisie. Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a été momentanément obligé de remplacer, lundi dernier, le remaniement ministériel, annoncé depuis le 14 janvier 2021, et validé par l’Assemblée le 26 janvier, par des nominations de ministres intérimaires, pour éviter le blocage dans les rouages de l’Etat. Pour sa part, le président de la République, Kaïs Saïed, a adressé une lettre à Mechichi pour souligner que «la Constitution n’impose pas de faire passer le remaniement ministériel par l’Assemblée et que c’est juste un article du règlement intérieur de l’Assemblée, qui n’est pas une loi de l’Etat». Le blocage reste donc entier entre les présidences en Tunisie. Hichem Mechichi a cherché, en vain, à trouver conseil auprès des diverses institutions judiciaires existantes. Il a consulté le Tribunal administratif, l’Instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de lois (IPCCPL), ainsi que des experts en matière de droit administratif et constitutionnel. Tous sont unanimes pour dire qu’ils ne sont pas aptes à se prononcer sur pareil différend et que la Cour constitutionnelle est l’unique autorité pouvant se prononcer sur le sujet. Pis encore, le Pr Slim Laghmani, éminent expert en droit constitutionnel, assure, dans un post Facebook, que «la Cour constitutionnelle ne peut, sans habilitation constitutionnelle particulière, être saisie, uniquement, pour interpréter la Constitution. Elle l’aurait pu, si la Constitution lui avait conféré une compétence consultative, ce qui n’est pas le cas». C’est dire la complexité du différend vécu par le pouvoir politique en Tunisie. Le pire, c’est que le chef du gouvernement appelle à l’installation rapide de la Cour constitutionnelle, prévue par la Constitution du 27 janvier 2014, pour l’année suivante et qui n’a pas été instaurée, faute d’accord au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) sur les quatre membres, devant la représenter, aux côtés de quatre représentants la présidence de la République. Les quatre derniers sont choisis par le Conseil supérieur de la magistrature. L’ARP n’est pas parvenue, durant 5 ans, à réunir la majorité des deux tiers, requis pour chaque membre. Une seule juge est passée en mars 2018. Il s’agit d’une candidate Nidaa Tounes, Raoudha Ouersighni. Depuis, il n’y a pas eu de consensus autour des trois autres noms. L’ARP a récemment décidé d’amender la loi de la Cour constitutionnelle pour ramener la majorité requise de l’élection aux 3/5, au lieu des 2/3. Mais, il n’y a pas eu accord sur ce choix, dans la réunion d’avant-hier de la commission de crise de l’ARP. Du coup, le choix «provisoire» de Mechichi, risque de durer. Blocage La Tunisie vit en ce moment un véritable blocage au sommet du pouvoir exécutif, en raison de l’ambivalence du pouvoir politique, mi-présidentiel, mi-parlementaire. L’émiettement caractérisant l’ARP est l’autre problème qui s’y ajoute et empêche de trouver une majorité gouvernementale stable et, encore moins, une majorité pour faire passer des choix aux deux tiers. Déjà, pendant la législature 2014/2019, avec Nidaa Tounes et Ennahdha qui détenaient, ensemble, près des trois quarts de l’ARP, la Cour constitutionnelle n’est pas passée, cela ne risque pas d’être facile, durant cette législature, où le premier des partis ne dispose même pas du quart des députés. Par ailleurs, l’autre partie du problème, c’est le système politique et le manque de synergie entre la présidence de la République, élue au suffrage universel, et l’ARP, élue, elle-aussi. Laquelle discordance fait dire à tout le monde qu’il est nécessaire de changer le régime politique et la loi électorale qui l’a produit. Mais, remarque le président de l’ARP et président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, «l’Assemblée n’arrive pas à trouver le bon compromis, malgré l’entente sur le diagnostic». Ainsi, le blocage perdure et le gouvernement n’arrive pas à faire passer à l’Assemblée les lois nécessaires, pour faire face à la crise socioéconomique, que la Tunisie traverse. Le président Saïed a au moins raison de constater que «depuis sa venue au pouvoir, en novembre 2019, l’Assemblée ne fait que débattre de la nomination ou du changement du chef du gouvernement». Quatre votes en 14 mois ! Pauvre Tunisie ! * elwatan- 17 février 2021 Tunis De notre correspondant Mourad Sellami

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* DJALLIL LOUNNAS, PROFESSEUR DE RELATIONS INTERNATIONALES

“Le problème du sahel est dans la faiblesse des états”

-La  France essaye  d’impliquer d’autres pays dans  le Sahel et réduire sa présence

“La  France  essaye  d’impliquer  plus l’UE  dans  le Sahel  et  de réduire proportionnellement sa présence. L’objectif de Takuba est d’avoir environ 2 000 hommes des forces spéciales européennes en appui aux armées locales”, analyse Djallil Lounnas de l’université Al-Akhawayn (Maroc) et spécialiste des mouvements djihadistes.” Liberté : Lors du dernier sommet du G5 Sahel, la France a renoncé à réduire ses effectifs militaires  au Sahel  et  tracé les contours d’une stratégie de sortie. Quel en est votre commentaire ? Cette stratégie peut-elle réussir là où l’opération Barkhane a échoué ? Djallil Lounnas : L’importance  est dans le choix des mots. Initialement, le Sommet de N’djamena semblait annoncer un retrait des troupes françaises avec notamment  le rappel annoncé  des renforts, à  savoir 1 200 hommes envoyés l’année passée dans le cadre de l’opération Barkhane. Finalement, ce ne fut pas  le  cas. Cela étant, je  note  que  Macron a dit très clairement : “Pas de baisse dans ‘l’immédiat’.” La décision de ne pas réduire les effectifs est donc momentanée et a été prise suite aux craintes exprimées par les pays de la région de voir la France réduire sa présence, alors que la situation sécuritaire ne s’améliore pas.  Mais à terme, on est bien dans une logique de désengagement et de réduction des troupes françaises. De ce point de vue, le sommet de N’djamena annonce donc un retrait et un désengagement progressif de la France dans le Sahel. D’ailleurs, la décision a été prise de “redéployer les troupes françaises” de manière concomitante avec une montée en puissance des forces du G5 Sahel. Notons que le Tchad a annoncé l’envoi de 1 200 hommes dans la zone des trois frontières, là où il y a une forte présence terroriste, notamment de l’EIGS (État islamique dans le Grand Sahara).  Ce redéploiement français à terme maintiendrait des forces spéciales, ainsi qu’un appui logistique aux pays de la région, tandis que ces derniers devront fournir plus d’efforts. On se dirige donc vers une “sahelisation” du déploiement sécuritaire. À partir de là, tout dépend de la capacité des États du Sahel et de leurs armées à relever le défi. Force est de constater que, pour l’instant, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Les faiblesses qui existaient il y a une dizaine d’années sont toujours là, voire se sont aggravées, et les groupes terroristes ont étendu leurs zones d’action depuis 2013, malgré de lourdes pertes infligées essentiellement d’ailleurs par Serval et ensuite Barkhane bien plus que les troupes des États de la région. Fondamentalement, les problèmes qui ont provoqué la crise sont toujours là, notamment la faiblesse endémique de l’État dans la région. Les choses n’ont fait que s’aggraver ces dernières années, et rien ne permet de dire que cela va changer.  La mise en place du dispositif Takuba et l’européanisation de la lutte antiterroriste signifient-elles la fin de l’isolement de la France sur cette question ? Pour l’instant, le dispositif Takuba est très limité par rapport aux objectifs fixés et aux besoins de la région.  Par  ce dispositif, en complément des décisions prises à N’djamena, la France essaye d’impliquer plus l’UE dans le Sahel et de réduire proportionnellement sa présence. L’objectif de Takuba est d’avoir environs 2 000 hommes des forces spéciales européennes en appui aux armées locales. Pour l’instant, on est loin du compte, puisque que Takuba ne compte que quelques centaines d’hommes, et par ailleurs l’Allemagne a annoncé qu’elle n’enverra pas de troupes combattre. Finalement, même en supposant  que  l’on  arrive  à  2 000 hommes, cela reste loin  des  besoins nécessaires. Ils serviront à compenser partiellement la réduction des troupes françaises. Comment imaginez-vous la lutte antiterroriste après ce sommet du G5 Sahel ? Il y a un “redéploiement français” qui va aller crescendo avec une tentative de sahelisation du maintien de la sécurité. Encore une fois, tout dépend de la capacité des États à contrer les groupes armés et à reprendre le contrôle de leurs territoires, à mettre en place des administrations capables de répondre aux besoins des populations locales. En clair, à bâtir des États forts ou du moins capables de remplir au minimum leur rôle. Il y a également ces négociations avec le JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux  musulmans, ndlr), affilié à  Al Qaïda, qui  pour  l’instant  n’ont  rien  donné mais  qui  auraient  pu  potentiellement  réduire  le  niveau de violence si elles aboutissaient.  Ce qui  est  peu  probable.  La  question est : qu’est-ce qui est négociable ? Le JNIM est en position de force au Sahel, et ses exigences sont difficilement acceptables pour tous les pays de la région sans exception et pas seulement Bamako. Donc, pour l’instant, je vois mal ce processus aboutir. Au  niveau  régional,  l’Algérie, acteur  majeur, semble  vouloir  s’impliquer davantage avec notamment les efforts de médiation que l’on a vus depuis une année, et la réactivation  également  du  Comité  d’état-major  opérationnel conjoint (Cemoc)  semble  aller dans  cette  perspective, notamment  avec l’échange d’informations entre les pays de la région pour  renforcer  la  lutte contre le terrorisme. Cela pourra aider à stabiliser la situation. Le Mali a tenu  une  réunion  du  comité  de  suivi  des  accords issu d’Alger, à Kidal. Un appel a été lancé aux parties prenantes à mettre en œuvre les engagements contenus dans l’accord. Comment analysez-vous ce processus de paix ?  Cela fait partie de ces différentes initiatives qui visent  à  stabiliser  la  situation au Mali. En effet, les groupes armés terroristes se nourrissent de l’instabilité et du manque de légitimité des États dans la région.  Ce processus d’Alger vise à mettre fin au conflit au Nord-Mali et à “couper les populations” des groupes terroristes, tout en mettant en place des institutions étatiques légitimes. Cela étant, le processus est difficile. Les accords ont été signés en 2015, c’est-à-dire il y a six ans, et leur mise en place a été difficile. Beaucoup de blocages et de réticences. Cet accord présente une solution au problème ; la preuve en  est que six  ans  après il  continue  d’être  considéré comme une  référence, et  sa  mise  en place est toujours d’actualité. Le coup d’État d’août 2020  n’a  rien  changé  à  cela, et  les  nouvelles  autorités  ont confirmé leur volonté de se placer dans le cadre de cet accord.  Mais   il  y  aussi  des  problèmes  et  un  manque  de  représentativité  des signataires  des accords.  Toutes  les  factions  n’y  sont  pas  représentées. L’accord a permis de cesser les combats entre les troupes de Bamako et la CMA, mais sans plus, non plus au niveau de la mise en place des accords. Aujourd’hui, je pense que face au désengagement français, cette décision de réunir le comité de suivi fait partie des initiatives pour trouver une sortie à la crise  multidimensionnelle  que  connaît  le  Mali, épicentre  du  conflit.  Mais, encore une fois, je reste prudent ; ce n’est pas la première fois  qu’il y a une tentative de ranimer cet accord mais sans succès. Mais c’est un signe qu’il y a désormais urgence à trouver une solution pour mettre fin au conflit qui déstabilise encore une fois tout le système régional. * Entretien réalisé par : Amar RAFA – Liberté – lundi 08 mars 2021

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