Explosion catastrophique à Beyrouth
6 08 2020**infos internationales diverses
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Un général russe tué en Syrie
Trois militaires russes ont été blessés dans l’explosion d’un engin artisanal visant un convoi en Syrie. Parmi eux se trouvait un major général qui a par la suite succombé à ses blessures, a fait savoir le ministère russe de la Défense.
Un attentat perpétré contre un convoi dans le gouvernorat de Deir ez-Zor a fait deux blessés et un mort parmi les militaires russes, a annoncé ce mardi 18 août la Défense russe.
«À la suite de l’explosion, trois militaires russes ont été blessés. Au cours de l’évacuation et des soins médicaux, un conseiller militaire russe qui avait le grade de major général est décédé des suites de graves blessures», indique un communiqué.
Il est précisé que l’engin explosif a été activé au bord d’une route, à 15 kilomètres de la ville éponyme, alors que le convoi rentrait d’une mission humanitaire. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a décoré à titre posthume l’officier décédé.
**sputniknews / mardi 18 Aoùt 2020
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*Interrogé sur ses «mensonges», Trump refuse de répondre et surprend les internautes américains
Le Président américain s’est face à la question d’un correspondant à la Maison-Blanche en conférence de presse. Interrogé sur ses «mensonges» au peuple américain depuis le début de son mandat, il a choisi de ne pas répondre et de passer à la question d’un autre journaliste. Vendredi 14 août, Donald Trump tenait une conférence de presse à la Maison-Blanche devant les quelques journalistes autorisés dans la salle. Parmi eux, S.V. Date, un correspondant du HuffPost, lui a posé la question suivante: «Après trois ans et demi, regrettez-vous tous les mensonges que vous avez proférés au peuple américain?».
Comme le montre une vidéo, largement diffusée dans les médias américains et sur les réseaux sociaux, le Président a d’abord été surpris, demandant au journaliste de préciser sa pensée. «Tous les mensonges. Toutes les malhonnêtetés», insiste ce dernier. «De qui?», demande alors Trump, faisant semblant de ne pas comprendre. «Les vôtres», répond son interlocuteur.
Sans donner de réponse, il se tourne alors vers un autre journaliste et lui demande de poser sa propre question. L’audace du journaliste américain a été saluée par ses confrères et par de nombreux internautes. Contacté par le Guardian, M.Date a confié qu’il avait déjà tenté de poser cette question au mois de mars, mais que le Président l’avait déjà interrompu.
Sur Twitter, il a toutefois indiqué qu’il attendait de poser cette question «depuis cinq ans». Il estime que ses mensonges sont la seule partie de sa présidence «dont on se souviendra dans 10 ans». Malgré ce moment d’embarras, il a été autorisé à participer à la prochaine conférence de presse à la Maison-Blanche, a-t-il précisé au quotidien britannique.
**Les «mensonges» de Trump
Cette question gênante intervient juste un mois après la publication d’un article dans le Washington Post relatant les «20.000 allégations fausses ou trompeuses» imputées à Donald Trump, et ce uniquement sur les trois dernières années, soit une moyenne proche de 20 mensonges par jour.
Le quotidien américain s’est basé sur les données de son service de vérification des informations, affirmant que le Président a particulièrement multiplié les allégations fallacieuses sur les 14 derniers mois. Cette période a été marquée par la procédure d’«impeachment», l’épidémie de coronavirus, ainsi que les manifestations qui ont touché le pays après le meurtre de George Floyd.
Plus récemment, Donald Trump a été sous le feu des critiques pour avoir propagé une «information» selon laquelle Kamala Harris, la colistière choisie par son rival Joe Biden, n’était pas éligible à la vice-présidence en raison de ses origines immigrées. Une fois de plus, cette allégation est fausse, affirme le New York Times, indiquant que Mme Harris est née sur le sol américain et peut dès lors, selon l’article II de la Constitution, exercer cette fonction.**sputniknews / samedi 15 Aoùt 2020
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*explosion catastrophique dans le port de Beyrouth avec des conséquences dévastatrices
**Avec l’explosion à Beyrouth, «tout le système politico-économique mis en place depuis 40 ans s’est effondré brutalement»
**plus de 150 morts et près de 5.000 blessés
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*L’Algérie décide l’envoi immédiat d’aides au peuple libanais: Quatre avions algériens et un navire algérien chargé de matériaux de construction
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, à l’issue de l’entretien téléphonique qu’il a eu mercredi après-midi avec son confrère, le Président Michel Aoun, l’envoi immédiat d’aides au peuple libanais frère, indique un communiqué de la présidence de la République. « En application de cet ordre, quatre (4) avions algériens s’apprêtent à décoller en direction de Beyrouth transportant:
– Des équipes constituées de médecins, chirurgiens et pompiers.
– Des fournitures médicales et pharmaceutiques.
– Des produits alimentaires.
– Des tentes, des couvertures et autres… »
Un navire algérien chargé de matériaux de construction pour contribuer à la reconstruction de ce qui a été détruit par l’explosion devra également larguer les amarres en direction de ce pays, conclut la source. *reporters.dz/ mercredi 05 Aoùt 2020
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*explosion catastrophique dans le port de Beyrouth
**vidéos: deux fortes explosions secouent Beyrouth
* Beyrouth : une ville sous le choc de l’explosion
Une explosion catastrophique dans le port de Beyrouth a meurtri la ville et risque d’avoir les conséquences dévastatrices sur le futur socio-économique de tout le pays du cèdre. Charbel Nahas, économiste et ex-ministre libanais du Travail, dresse un sombre tableau du futur immédiat du Liban, tout en fustigeant la politique gouvernementale.
Beyrouth compte ses morts et ses blessés dans un paysage de désolation, parmi les décombres des bâtiments soufflés par une double explosion monstre sur le port, survenu le 4 août. Mais c’est tout le pays qui est au chevet de son économie, qui s’enfonce encore plus dans la crise.
Charbel Nahas, économiste et ancien ministre libanais des Télécommunications et du Travail, estime au micro de Sputnik que «tout le système politico-économique qui s’est mis en place depuis la guerre civile, depuis 30, 40 ans, s’est effondré brutalement».
«Il y a une phase de transition qui s’ouvre, puisque les gens sont désemparés et la catastrophe d’hier ne fait qu’aggraver ce sentiment de crainte et de peur», soutient l’expert.
Pour l’homme politique, prendre ses responsabilités dans «ces moments historiques» consiste à essayer de proposer une alternative à «quelque chose qui est tombé».
«Nous estimons que l’héritage de la guerre, qui nous a donné une sorte de “coopérative” de chefs de guerre communautaires, ne peut plus répondre aux besoins les plus évidents de la sécurité de gens», assure Charbel Nahas.
Il fait état d’«une confrontation politique majeure» actuellement au Liban entre cette «coopérative des chefs, complètement impuissants», qui ne peuvent prendre aucune décision «en dehors de leur configuration communautaire», dans les domaines les plus variés.
**Le Liban dans l’impasse
Des blocages qui touchent aussi bien les répartitions des pertes, la politique fiscale, les relations extérieures: ces chefs communautaires, «par leur simple présence, bloquent toute possibilité de traitement rationnel».
«Leur présence représente un danger, parce que c’est la société qui devient la variable d’ajustement», souligne Nahas.
L’homme politique assure qu’au Liban, il est nécessaire à réussir mettre en place un gouvernement dont la légitimité ne dépendait pas des communautés de la guerre, mais qui «aurait une légitimité laïque et qui prendrait en compte la société dans sa réalité».
«La catastrophe d’hier démontre encore une fois l’impasse des six chefs communautaires, sans parler de la façade ridicule représentée par le gouvernement pseudo-technocrate qui n’a aucun intérêt», avance le spécialiste.
Les experts sont d’avis que dans un contexte économique libanais fragilisé depuis longtemps, la crise sanitaire liée au Covid-19 pourrait avoir des répercussions dramatiques. Mais pour M. Nahas, la crise sanitaire, «un vaste sujet qui touche le monde entier», est manipulée au Liban, «principalement pour faire peur aux gens et les empêcher de descendre dans la rue.»
«Nous vivons un effondrement de tout le système et non juste une crise financière technique. Tout l’appareil du pouvoir dysfonctionnait et la catastrophe d’hier le montre malheureusement de façon très claire», conclut Charbel Nahas.*sputniknews / mercredi 05 Aoùt 2020
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*Les autorités libanaises ont déterminé l’origine des explosions à Beyrouth
* 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium étaient stockées dans l’entrepôt du port
Les autorités libanaises ont annoncé que 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium étaient à l’origine des explosions qui ont secoué mardi le port de Beyrouth, faisant au moins 78 morts et prèe de 4.000 blessés.
Environ 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium étaient stockées dans l’entrepôt du port de Beyrouth qui a explosé mardi, provoquant des morts et des dégâts sans précédent dans la capitale libanaise, a dénoncé le Premier ministre Hassan Diab.
«Il est inadmissible qu’une cargaison de nitrate d’ammonium, estimée à 2.750 tonnes, soit présente depuis six ans dans un entrepôt, sans mesures de précaution. C’est inacceptable et nous ne pouvons pas nous taire sur cette question», a déclaré le Premier ministre durant la réunion du Conseil supérieur de défense, selon des propos rapportés par un porte-parole en conférence de presse.
Le nitrate d’ammonium est un engrais chimique et également composant d’explosifs, indique l’AFP.
«Nous ne connaîtrons pas de repos tant que nous ne trouverons pas le responsable de ce qui s’est passé pour qu’il rende des comptes», a promis le Premier ministre.Le Conseil supérieur de défense «recommande» au gouvernement de décréter l’«état d’urgence» pour deux semaines dans la ville de Beyrouth.
Durant cette période, un «pouvoir militaire suprême sera chargé de toutes les prérogatives en matière de sécurité», selon le communiqué de clôture du Conseil supérieur de défense.
Le gouvernement doit tenir une réunion d’urgence mercredi.
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*Entre théories du complot et déclarations officielles,
quel est l’élément déclencheur des explosions à Beyrouth?
Une bombe? Un missile? Alors que l’enquête est encore en cours, les spéculations vont bon train sur ce qui a déclenché les explosions à Beyrouth. D’autant que les déclarations d’officiels comme les Présidents Trump ou Aoun viennent agrémenter les fantasmes sur les réseaux sociaux. Sputnik fait le point avec un expert militaire.
Sur les réseaux sociaux, tout va très vite. Alors que le 4 août à 18h07 à Beyrouth, une déflagration monstre dévastait le port de Beyrouth et une partie de la ville, emportant avec elle la vie de plus de 100 personnes et en blessant des milliers d’autres, à 18h09, Twitter avait déjà cherché et trouvé ce qui s’était passé, voire, qui en était responsable. Rien que ça.
Et les enquêteurs du petit oiseau bleu ont de l’imagination: bombe nucléaire, frappe israélienne, dépôt d’armes du Hezbollah… Tout y est passé, compte tenu de l’immensité de l’explosion.
Pourtant, ces «spécialistes» en balistique et pyrotechnie ont pu très vite être confortés dans leurs thèses par nul autre que le pensionnaire de la Maison-Blanche. En effet, Donald Trump a déclaré lors d’une conférence de presse, peu de temps après l’explosion:
«Cela ressemble à une terrible attaque […] ça n’a pas l’air d’une déflagration industrielle. Ils [des généraux US, ndlr] semblent penser que c’était une attaque, une sorte de bombe.»
Des conclusions un peu précipitées. Une hâte qui interroge une fois de plus sur sa capacité, et celle de ses généraux, à diriger la première armée du monde et l’Otan. Ses dires ont d’ailleurs été démentis peu de temps après par le Pentagone.
«Tout ce qu’il y a de plus classique avec le nitrate d’ammonium»
Il aurait pourtant simplement fallu attendre quelques heures pour que le Premier ministre Hassane Diab lève le voile sur ce qu’il s’est réellement passé: les explosions ont été causées par près de 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium, stockées sans précaution dans un entrepôt, pendant six ans.
Une thèse validée par de nombreux experts, dont celui interrogé par Sputnik:
«Cette déflagration est tout ce qu’il y a de plus classique avec le nitrate d’ammonium. Elle est tout à fait comparable avec ce qui s’est passé sur le complexe chimique d’AZF en 2001 [à Toulouse, ndlr]», estime au micro de Sputnik Jean-Vincent Brisset.
Ancien pilote de chasse de l’armée de l’air, il totalise plus de 3.000 heures de vol et il est désormais directeur de recherche à l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques).
L’intensité de la seconde explosion laisse toutefois certains internautes sceptiques. Une explosion aussi puissante est pourtant possible avec le nitrate d’ammonium, comme le démontre une déflagration survenue en 1947 à la suite de l’explosion d’environ 2.080 tonnes de ce produit à bord du navire SS Grandcamp, battant pavillon français, dans le port de Texas City.
Pour Jean-Vincent Brisset, le seul doute qui puisse subsister est sur l’élément déclencheur de l’explosion. Car le nitrate d’ammonium ne brûle pas tout seul. Ce corps chimique agit plutôt comme une source d’oxygène qui peut accélérer la combustion d’autres matériaux, et pour qu’il y ait combustion, il faut qu’il y ait de l’oxygène et une explosion ou une forte chaleur.
Cette inconnue risque également d’alimenter toutes sortes de fantasmes, en particulier compte tenu des déclarations du Président libanais Michel Aoun, qui a indiqué ce 7 août que «la cause n’a pas encore été déterminée. Il y a la possibilité d’une interférence extérieure comme un missile, une bombe ou un autre moyen.»
L’enquête dira donc s’il s’agit finalement d’un déclenchement criminel et par quels moyens, en attendant les spéculations sur les réseaux sociaux ont de beaux jours devant eux.*sputniknews / vendredi 07 Aoùt 2020
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*Beyrouth ville dévastée – deux jours après
* 137 morts et 5.000 blessés. Jusqu’à 300.000 personnes sont sans domicile
Après une double explosion sur le port, qui a tué au moins 137 personnes et en a blessées plus de 5.000, la capitale libanaise, ravagée, se réveille deux jours après. Suivez en direct les conséquences du drame.
«La situation est apocalyptique, Beyrouth n’a jamais connu ça de son histoire», a lancé le gouverneur de la ville, Marwan Abboud, qui avait éclaté en sanglots mardi devant les caméras face au port dévasté.
Le nouveau bilan fait état de 137 morts et 5.000 blessés. Jusqu’à 300.000 personnes sont sans domicile. L’état d’urgence a été décrété pour deux semaines.
Voici les images de la situation dans le port deux jours après les explosions meurtrières qui ont ravagé Beyrouth le 4 août.
**sputniknews / jeudi 06 Aoùt 2020
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*des milliers de manifestants de retour dans les rues de Beyrouth, nouveaux heurts
*vidéos: des milliers de manifestants à Beyrouth
Le lendemain de la manifestation antigouvernementale qui a réuni des milliers de personnes dans la capitale libanaise et été émaillée d’accrochages avec les forces de l’ordre et de prises d’assaut de ministères, les protestataires sont de nouveau dans la rue pour exiger le départ des autorités actuelles.
Cinq jours après l’explosion dévastatrice au port de Beyrouth, les Libanais continuent de réclamer le départ des autorités. Samedi, alors que plusieurs milliers de personnes manifestaient à Beyrouth, le Premier ministre a annoncé qu’il allait proposer des élections parlementaires anticipées.
Selon Al Jazeera, des heurts entre manifestants et forces de l’ordre se déroulent près du siège du parlement libanais.
La vidéo retransmise depuis les lieux montre qu’une foule s’est rassemblée à Beyrouth ; des manifestants lancent des pierres. À en juger par les panaches de fumée, les forces de l’ordre ont recours à du gaz lacrymogène.**sputniknews / dimanche 09 Aoùt 2020
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*Le commandement de l’armée libanaise nie tout recours à des armes contre les manifestants
Alors que des informations concernant des tirs à balle réelle sur les manifestants ont fait leur apparition, l’armée libanaise a démenti tout recours à des armes à feu dans le centre de la capitale du pays.
Le commandement des forces armées libanaises a déclaré qu’aucun recours à des armes à feu contre les protestataires n’avaient eu lieu à Beyrouth.
Le texte du communiqué précise que «l’information selon laquelle sur les photos circulant sur les réseaux sociaux figure le colonel Jean Ghantous, chef du service de sécurité de la ville de Baabda, tirant sur les manifestants, est fausse».
«L’armée n’a pas tiré avec des armes à feu sur les civils au centre de Beyrouth», est-il affirmé.
**Deuxième journée de manifestations à Beyrouth
De nouveaux heurts entre forces de l’ordre et manifestants se sont produits dimanche 9 août au soir. Les affrontements les plus acharnés ont eu lieu près du parlement. En outre, il a été annoncé que deux ministères ont été envahis. Pour disperser la foule, la police tire desgrenades lacrymogènes.
La veille, une manifestation antigouvernementale avait réuni plusieurs milliers de personnes, s’accompagnant de heurts à l’issue desquels quelque 700 personnes ont été blessées et un policier tué, d’après la presse locale.Ces manifestations interviennent quelque jours après l’immense explosion qui a gravement endommagé la ville, causant plus de 6.000 blessés et 158 morts, selon le dernier bilan de la Santé.*sputniknews / dimanche 09 Aoùt 2020
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*une autre trahison des Émirats arabes unis
Sans l’application des accords de paix israélo-palestinien, que Tel-Aviv n’a jamais respectés, le processus de normalisation va rendre la défense de la cause palestinienne plus compliquée à l’avenir. L’annonce d’un accord de normalisation des relations entre Israël et les Émirats arabes unis (EAU) constitue une autre trahison des Émirats arabes unis à la cause palestinienne
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au-delà du tort qui sera causé à la Palestine, dont le projet de création d’un Etat indépendant et autonome semble aujourd’hui compromis. Et pour cause, même si l’occupant israélien accepte d’arrêter ses projets de colonisation en Cisjordanie et dans El-Qods occupées, le mal est déjà fait.
La Palestine, en tant que futur pays, sera un État parcellé, cerné par des colonies israéliennes dont l’expansion s’est accélérée depuis l’arrivée du Premier ministre Benjamin Netanyahu à la tête du gouvernement en 1996 jusqu’en 1999, puis depuis 2009. Avec une autorité palestinienne affaiblie, du fait des rivalités opposant le Fatah, qui règne sur Ramallah, au Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis les législatives de 2007, Tel-Aviv s’est employé à étendre son territoire, profitant aussi d’une situation chaotique dans les pays arabes, en proie à une instabilité politico-économique et sécuritaire chronique depuis 2011. Aujourd’hui, le jeu des alliances dans la région du Golfe et la guerre d’influence qui fait rage avec l’Iran laissent la Palestine sur le carreau. Le soutien accentué des États-Unis à Tel-Aviv, depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, n’a fait qu’aggraver une situation déjà fragile, usant à la fois du poids diplomatique de Washington dans la région et du levier financier, en suspendant la quasi-totalité des aides accordées par les États-Unis aux Palestiniens ainsi qu’aux organisations humanitaires onusiennes impliquées dans la région.
Maintenant que l’accord est annoncé, il ne reste qu’à entraîner le reste des pays du Proche-Orient dans cette voie de normalisation que le plan de paix américain de Trump au Proche-Orient veut officialiser dans les meilleurs délais, pour s’assurer une sécurité maximale pour Israël et neutraliser un Iran aux ambitions régionales prononcées, comme le montre son implication dans le conflit au Yémen aux côté des Houthis et en Syrie où il soutient le contesté président Bachar al-Assad. Ceci sans oublier le soutien qu’il apporte au parti chiite libanais, Hezbollah, jusqu’à en faire une véritable puissance militaire (la véritable armée libanaise) à Beyrouth. Il y a aussi la question de l’armement vendu aux pays du Golfe par les Etats-Unis qui entre dans l’arène. Sans la conclusion d’une paix entre Israël et ses pays voisins, Washington contrôle ses ventes d’armes à des pays comme l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis ou le Qatar, par crainte d’en faire un mauvais usage. Ce verrou est appelé à sauter, notent les experts.
Les pays du Golfe comptent déjà parmi les plus grands clients de l’industrie militaire américaine. Durant les 5 dernières années, le plus gros de la production américaine d’armement est exporté vers les pays du Proche-Orient, selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Les importations de ces pays ont presque doublé (+87%) en 5 ans, affirme une récente étude du Sipri. “Plus les EAU deviennent un ami d’Israël, ils deviennent un partenaire d’Israël et un allié régional des États-Unis. Je pense clairement que cela changera l’évaluation de la menace et pourrait travailler dans l’intérêt des EAU”, a affirmé hier David Friedman, ancien ambassadeur des États-Unis, cité par l’agence de presse Reuters.
Lyès Menacer- liberté- dimanche 16 Aoùt 2020
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trahison de la cause palestinienne
La normalisation des relations israélo-émiraties a provoqué des réactions divergentes, entre soutien et rejet de l’accord conclu entre Tel-Aviv et Abou Dhabi jeudi, certains le qualifiant d’“historique” et d’autres de “trahison” de la cause palestinienne. Si la Palestine est considérée comme la “grande perdante”, l’accord en question est loin de concerner la seule Palestine, selon Amina Rabahi, professeure en Sciences politiques à l’Université d’Alger 3.
Liberté : La normalisation des relations entre les Émirats et Israël a été qualifiée de trahison par la Palestine. Est-ce vraiment le cas ?
Rabahi Amina : La normalisation des relations entre Israël et les Émirats arabes unis (EAU), qui sera actée en septembre à Washington (La grande trahison), a surpris tout le monde, même si l’existence de relations officieuses était connue en Israël et dans les Émirats. Politiciens, militaires et hommes d’affaires des deux pays se rencontrent régulièrement à Dubaï ou ailleurs. L’industrie militaire israélienne fournit du matériel militaire à l’armée émirienne et ces dernières années, des sportifs israéliens ont été autorisés à participer à des compétitions aux Émirats.
Les Émirats arabes unis s’efforcent de présenter cela comme une sorte de sacrifice pour la Palestine, alors qu’ils trahissent la cause palestinienne pour servir leurs petits intérêts. Car Israël, avec cet accord, n’a pas renoncé, mais il a apporté la paix et garanti l’accès au marché de Golfe. Malheureusement, cet accord est un coup de poignard dans le dos des Palestiniens qui se sentent abandonnés, car l’annexion est envisagée.
Qu’est-ce qui justifie la démarche des Émirats pour normaliser ses relations avec Israël, en dehors de l’arrêt du plan d’annexion israélien que Tel-Aviv a vite démenti d’ailleurs ?
Cette normalisation pourrait probablement ouvrir la porte à des accords de paix avec d’autres pays arabes comme Bahreïn et même l’Arabie saoudite qui partagent l’ennemi commun avec l’État hébreu : Téhéran. Cet accord vise à isoler l’Iran dans la région et à l’encercler de toute part, même si dans les relations internationales, tous les scénarios sont possibles. Car, il y a aussi la Turquie qui peut se constituer comme un allié de Téhéran, même si cette hypothèse est d’un faible pourcentage, parce que chacun de ses deux pays a ses propres ambitions et agenda dans la région. Le véritable perdant reste donc la Palestine.
Israël acceptera-t-il, avec cette normalisation, l’abandon de son plan d’annexion d’une partie de la Cisjordanie occupée et revenir aux frontières de 1967 ?
Jamais. L’annonce du prochain accord n’exige aucune concession de la part de l’État juif hormis la suspension d’un processus d’annexion de la Cisjordanie qui n’avait pas encore débuté. “Un accord a été trouvé pour mettre fin à toute annexion supplémentaire”, a affirmé le prince héritier, Mohammed ben Zayed al-Nahyane. Sauf que le Premier ministre israélien a martelé le contraire, en affirmant qu’Israël avait “reporté”, mais “pas renoncé”. “J’ai apporté la paix, je réaliserai l’annexion”, a résumé Benjamin Netanyahu. Israël passera à l’acte II de son plan d’annexion, une fois qu’il aura réalisé son plan de paix et de normalisation de ses relations avec les autres pays arabes de la région.
En dehors du conflit israélo-palestinien, que cache ce processus de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes ?
L’occupant israélien n’a pas l’intention de s’arrêter à la normalisation de ses relations avec les Émirats arabes seulement. Il compte le faire également avec les autres pays arabes de la région, comme le Bahreïn et l’Arabie saoudite.
Quelles sont ses implications sur le plan régional ?
La normalisation risque de remodeler le contexte politique de la région. Cela modifierait profondément les équilibres géopolitiques au Proche-Orient en rompant définitivement l’isolement d’Israël dans la région et en renforçant sa position face à l’Iran, et le rapport de force est pour l’instant du côté d’Israël, même si les Iraniens s’efforcent de dire le contraire et de qualifier cet accord de “stupidité stratégique”. Les Israéliens vont poursuivre leur plan dans l’ensemble de la région, en poussant à la scission de la Syrie. Sur le plan économique, l’accord va permettre à Israël de devenir la première puissance économique dans la région, en développant son tourisme local. Il y a aussi l’enjeu pétrolier dans cette région qui regorge d’importantes réserves. Tel-Aviv pourra s’intégrer dans ce marché pétrolier et gazier grâce cet accord, sans oublier l’accès à l’investissement dans le domaine du nucléaire dont va bénéficier Israël.
D’autres pays arabes sont sur les pas des EAU, de l’Égypte et de la Jordanie. Cela signifie-t-il que la cause palestinienne a perdu définitivement sa guerre ?
La cause palestinienne n’a pas perdu sa guerre, mais un allié de taille qu’est Abou Dhabi. La cause est toujours là. Le problème qui se pose maintenant, c’est celui du financement de la Palestine en tant que cause et institutions. Avec la normalisation de leurs relations avec Israël, les Émirats arabes unis, l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite et Bahreïn vont-ils continuer à assurer leurs aides financières aux Palestiniens ? Les pays du Golfe ne se sont jamais impliqués dans les conflits armés israélo-palestiniens, mais ils ont apporté leur aide financière qui risque aujourd’hui de s’interrompre. Cela risque évidemment de compromettre la création d’un véritable État palestinien, tel qu’envisagé par les Palestiniens. Car, les pays arabes sont aujourd’hui affaiblis par la guerre, la crise économique et les crises politiques internes. En résumé, c’est le plan de paix américain, tel que proposé par Donald Trump, qui est en train d’être progressivement mis en place. Ce processus de normalisation est sa première phase.
Entretien réalisé par : Lyès Menacer- liberté- dimanche 16 Aoùt 2020
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*une nouvelle fusillade à Washington
Une fusillade lors d’un «rassemblement social» a eu lieu dans la nuit du 8 au 9 août à Washington, impliquant «au moins trois tireurs», a annoncé le porte-parole du département de la police locale. L’incident a fait un mort et 20 blessés, dont deux mineurs. Un officier de police, hors service au moment des faits, se trouve dans un état critique.
Un jeune homme de 17 ans est décédé et 20 autres personnes, dont 11 femmes, ont été blessées lors d’un échange de coups de feu survenu dans la nuit du 8 au 9 août dans un quartier du sud-est de Washington, a annoncé lors d’un point de presse Dustin Sternbeck, porte-parole de la police locale.
Deux des victimes ont 17 ans, les autres sont des adultes, a-t-il précisé. En ce moment la personne le plus grièvement blessée est un officier de police qui «lutte pour sa vie» et était hors service au moment des faits. Les jours des autres ne sont pas en danger, a-t-il détaillé.
Le bilan précédent de l’incident faisait état d’un mort et de neuf blessés pris en charge dans les hôpitaux à proximité.
Fusillade lors d’une «soirée»
À en croire un habitant du quartier, cité par la radio WTOP-FM, le feu a été ouvert lors «d’une soirée d’anniversaire» avec des DJ.
«J’ai vu une jeune femme, elle a reçu une balle dans la jambe. Un jeune homme, il était penché contre sa voiture… ça ressemblait à des mitraillettes», a-t-il témoigné à la radio avant de comparer le chaos dans la rue avec celui de Beyrouth ces jours-ci.
**Au moins trois tireurs
La police a également évoqué «un rassemblement social», d’autant plus dangereux en temps de pandémie, au cours duquel «une sorte de dispute s’est produite». «Nous avons au moins trois tireurs, mais il y en avait probablement plus», a-t-il dit en répondant à l’une des questions des journalistes. Aucune information concernant les motifs exacts de la fusillade ni ses auteurs présumés n’est disponible dans l’immédiat.
*sputniknews / dimanche 09 Aoùt 2020
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*Un Boeing 737 se disloque lors de l’atterrissage en Inde, plus de 10 morts et 100 blessés
Un avion d’Air India s’est disloqué lors d’un atterrissage d’urgence, faisant une douzaine de morts et plus de 100 blessés, selon les informations provisoires. L’appareil a dérapé et s’est cassé en deux après son contact avec le sol, relate la télévision locale.
Un avion de ligne s’est disloqué lors de son atterrissage d’urgence à l’aéroport international de Calicut, dans l’État indien du Kerala, faisant au moins 14 morts et 123 blessés dont 15 graves, indique la presse locale en se référant à la police. Par la suite, le nombre des morts s’est élevé jusqu’à 17, selon NDTV.
Le Boeing 737-800, en provenance de Dubaï, a quitté la piste et son fuselage s’est cassé en deux, à en juger par les images diffusées par la télévision locale. Le cockpit est entièrement détruit, des fragments de l’appareil sont visibles sur la piste et aux alentours. Ambulanciers et pompiers ont été dépêchés sur les lieux.
Le porte-parole de la compagnie aérienne Air India a confirmé que plusieurs passagers avaient été blessés. Une trentaine de personnes ont été transférées à l’hôpital, selon NDTV.
L’ancien ministre d’État pour le Tourisme, Alphons Kannanthanam, a écrit sur Twitter qu’un des deux pilotes était mort.
«Le nez de l’avion s’est disloqué, un pilote est mort et beaucoup de passagers ont été blessés. Tous les passagers ont été évacués. Heureusement, l’appareil n’a pas pris feu», a précisé l’ex-ministre.
l y avait 191 personnes à bord, indique dans un communiqué la direction générale de l’aviation civile. Dix enfants se trouvaient à bord, selon l’agence Reuters.*sputniknews / vendredi 07 Aoùt 2020
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La France enregistre une propagation encore plus importante du virus avec plus de 2.000 nouveaux cas en une journée, la plus forte hausse depuis fin avril.
Une hausse du nombre de diagnostics positifs encore plus forte que ces derniers jours a été enregistrée en France, avec 2.288 nouveaux cas contre 1.604 le 6 août 2020.
«Les indicateurs se dégradent, confirmant une circulation plus active du virus sur l’ensemble du territoire, en particulier chez les jeunes adultes», a mis en garde dans un communiqué la direction générale de la Santé.
5.011 patients sont hospitalisés actuellement dans l’Hexagone contre 5.060 jeudi. 383 personnes sont en soins intensifs (contre 390 la veille), avec 20 nouvelles admissions en l’espace de 24 heures.
Plus de 9.000 nouvelles contaminations ont été signalées au total cette semaine, soit une augmentation de 33%, plus forte que celle du nombre de tests réalisés, d’après le bilan hebdomadaire de Santé publique France. La barre des 1.000 contaminations par jour avait été de nouveau franchie fin juillet.
En outre, depuis jeudi, 21 nouveaux clusters sont apparus portant leur nombre total à 787, dont 288 actifs et 499 clôturés.
Inspectant les signes d’une reprise, Emmanuel Macron a recommandé «la plus grande vigilance» et compte tenir un Conseil de défense la semaine prochaine.*sputniknews / vendredi 07 Aoùt 2020
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*Six Français tués au Niger par des hommes armés
Des hommes armés ont tué dimanche 9 août 2020 huit personnes dont six Français au Niger, annonce l’AFP se référant aux autorités locales.
Huit personnes, six Français et deux Nigériens, ont été tuées dimanche 9 août par des hommes armés venus à moto dans la zone de Kouré, au Niger, qui abrite les derniers troupeaux de girafes d’Afrique de l’Ouest, a appris l’AFP de source officielle.
«Il y a huit morts: deux Nigériens dont un guide (touristique) et un chauffeur, les six autres sont des Français», a déclaré à l’agence de presse le gouverneur de Tillabéri, Tidjani Ibrahim Katiella.
Sans donner de détails sur les circonstances de l’attaque, ni sur l’identité des assaillants, le gouverneur a assuré que les autorités étaient en train de «gérer la situation» et a promis «plus d’informations après».
Dans le même temps, une source proche des services de l’Environnement a indiqué à l’AFP que l’attaque avait eu lieu vers 11h30 (10h30 GMT), à 6 km à l’est de la localité de Kouré qui se trouve à une heure de route de Niamey sur la route nationale numéro 1.
«La plupart des victimes ont été abattues par balle et une femme qui a réussi à s’enfuir a été rattrapée et égorgée. Sur place, on a trouvé un chargeur vidé de ses cartouches», a spécifié cette source.
D’après celle-ci, les assaillants inconnus sont arrivés à moto à travers la brousse et ont attendu l’arrivée des touristes. La source a précisé que le véhicule emprunté par les touristes appartenait à l’ONG Acted.
*Paris confirme le meurtre de Français au Niger
Sans donner le nombre de victimes, l’Élysée a par la suite confirmé que des Français avaient été tués dimanche au Niger.
La présidence a également fait savoir qu’Emmanuel Macron s’était entretenu par téléphone avec son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou.*sputniknews / dimanche 09 Aoùt 2020
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