La France s’endette encore plus
5 09 2019*infos internationales diverses
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*Égypte
Vent de révolte contre le pouvoir militaire d’al-Sissi
**vidéo: Egypt protests, Egyptians demand President el-Sisi’s removal
Déstabilisé par la multiplication des appels à sa destitution, le président égyptien pourrait annuler son déplacement à New York, où il devrait participer à la 74e Assemblée générale de l’ONU.
Une campagne exigeant le départ du président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a démarré sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, bousculant le nouveau régime du Caire qui craint un mouvement de contestation semblable à celui qui a provoqué la chute de l’ancien chef d’État, Hosni Moubarak, le 11 février 2011.
Des appels ont en effet été lancés sur les réseaux sociaux pour manifester hier à travers toute l’Égypte, après la diffusion récemment d’une vidéo par l’entrepreneur et artiste Muhammad Ali, appelant le ministre égyptien de la Défense à agir contre M. al-Sissi. “Sissi dehors”, “Basta Sissi”, “Vendredi de colère”, “Nous descendrons le vendredi”, “Le départ ou la descente dans la rue” sont autant de campagnes lancées le réseau social twitter.
Hier, des dizaines de personnes ont investi la rue dans le gouvernorat de Béni Suef (environ 150 km au sud du Caire), a-t-on constaté dans une vidéo diffusée sur twitter par des manifestants scandant : “Je le dis sans avoir peur, je dis à Sissi de partir.” De nombreux Égyptiens ont remplacé leurs photos de profil sur les réseaux sociaux avec un carton rouge, en signe de contestation ou de soutien aux appels à reprendre la lutte sur le terrain, a-t-on encore constaté sur twitter ou facebook.
Au Caire, pour la première fois depuis 2013, année à laquelle al-Sissi a pris le pouvoir, l’emblématique place al-Tahrir a été désertée par les forces de sécurité qui ont retiré leurs véhicules policiers et militaires, laissant les Égyptiens interloqués, peut-on voir dans les photos et les vidéos diffusées hier tout au long de la journée.
De la situation économique à l’emprisonnement des militants, aux violations collectives des droits de l’homme en Égypte, sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, les Égyptiens ont dénoncé le règne de l’ancien maréchal, devenu président après le putsch qu’il a mené en juin 2012 contre le défunt président démocratiquement élu, Mohamed Morsi, mort en plein procès le 17 juin dernier.
Massaed Abou Fajr, un militant de la société civile, a ouvertement accusé al-Sissi de “raser des villages entiers dans le Sinaï et de creuser des tombes collectives” pour les résidents de cette région frontalière avec l’enclave palestinienne Gaza et Israël.
Ouaïl Ghanim, militant politique, a dénoncé lui aussi l’arrestation arbitraire de son frère par les services secrets égyptiens pour avoir critiqué le président al-Sissi sur les réseaux sociaux. Déstabilisé par la multiplication des appels à sa destitution, le président égyptien pourrait annuler son déplacement à New York, où il devrait participer à la 74e Assemblée générale de l’ONU, selon des sources concordantes, ont rapporté certains médias.
Depuis sa prise de pouvoir, le président égyptien a mené une campagne de répression contre les opposants, qu’ils soient de l’organisation interdite des Frères musulmans, communistes, laïcs, etc., et s’est aussi attaqué à la presse indépendante, aux organisations de la société civile et aux militants des droits de l’homme. Il est régulièrement épinglé par les ONG internationales, dont les appels aux alliés occidentaux du régime militaire égyptien sont restés lettre morte. * Liberté samedi 21 septembre 2019
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Présidentielle en Tunisie :
« choisir le meilleur parmi les mauvais »
***26 candidats en lice
*Tous les candidats de l’establishment tunisien recalés au premier tour
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Les Tunisiens ont commencé à voter, ce dimanche 15 septembre 2019, pour l’élection présidentielle. Un scrutin sur fond de fortes attentes sociales et économiques, dans un contexte de rejet de la classe politique aux manettes depuis la révolution de 2011. Reportage.- ouest-france- Kaouther LARBI (AFP)
En Tunisie, Haïfa Baccouche est une trentenaire en colère, mais elle est venue voter ce 15 septembre. « Pour choisir le meilleur parmi les mauvais », ironise-t-elle, résumant le sentiment de nombreux Tunisiens exaspérés par leur classe politique mais au rendez-vous des urnes ce dimanche pour consolider leur jeune démocratie.
Elle fait écho au sentiment de nombreux Tunisiens, fatigués des luttes de pouvoir féroces au sein de leur classe politique, et de l’incapacité de leurs dirigeants à résoudre les problèmes qui sapent la jeune démocratie tunisienne : chômage et coût de la vie.
**26 candidats en lice
En ce dimanche ensoleillé, ils sont néanmoins nombreux dans les bureaux de vote de Tunis, pour choisir parmi les 26 candidats en lice et leurs programmes présidentiels, souvent vagues, souvent ressemblants, parfois illisibles.« C’est vrai que le choix est difficile, mais il n’y aura pas de satisfaction à 100 % pour quelque candidat que ce soit », affirme Amira Mohamed, une journaliste de 38 ans.
« Je n’ai aucune idée encore du candidat pour lequel je vais voter » admet de son côté Rabah Hamdi, 60 ans.
Dans les bureaux de vote visités par les journalistes de l’Agence France Presse dimanche matin, des adultes, des personnes âgées, mais encore peu de jeunes. Leur participation sera pourtant cruciale pour l’élection. « Mais où sont les jeunes ? Il s’agit de leur patrie, de leur avenir », s’agace Adil Toumi, un sexagénaire venu voter « pour participer à une fête nationale, une victoire de la démocratie ». « Ils font la grasse matinée », s’amuse un internaute.
**« J’ai 81 ans et suis très heureux de participer à cette élection libre »
Pour motiver les fêtards, des bars de Gammarth, en banlieue nord de Tunis, proposent la bière à moitié prix pour tout consommateur qui exhibera son doigt taché d’encre, preuve qu’il a voté.
Mais pour ceux qui sont déjà dans les bureaux de vote, pas besoin d’incitation. « J’ai 81 ans et je suis très heureux de participer à cette élection libre. Aujourd’hui grâce à Dieu, il y a la démocratie. Et moi je suis content de participer », sourit un vieil homme endimanché, Abdel Aziz Mahgoub.« Arrêtez de vous lamenter ou de critiquer ! Soyez à la hauteur de cette chance de voter en toute liberté », s’exclame de son côté Mokhtar Salami, 76 ans, appuyé sur sa canne.
Les 26 candidats engagés dans la course ont également commencé à voter. Dans la banlieue chic de La Marsa, au nord de Tunis, le représentant du parti d’inspiration islamiste Ennahdha, Abdelfattah Mourou, a déposé son bulletin dans l’urne avec un grand sourire.
Et toujours à La Marsa, le Premier ministre candidat, le libéral Youssef Chahed, s’est voulu confiant : « Je vous appelle à voter massivement pour que personne ne décide votre sort à votre place. Ce soir ou demain la Tunisie sera entre de bonnes mains ».
Un prétendant, dont l’ombre plane sur ce scrutin très incertain, ne votera pas : le publicitaire sulfureux et à la forte popularité Nabil Karoui. Sous le coup d’une enquête pour blanchiment d’argent, il est en détention préventive depuis le 23 août dernier et, même s’il n’a pas été déchu de ses droits civiques, jamais aucune urne n’a été installée en prison jusqu’à aujourd’hui, explique son avocat.
Des milliers d’observateurs ont été déployés par les partis et des institutions internationales dans les bureaux de vote, qui fermeront dans leur immense majorité à 18 h (19 h en France). Environ 70 000 membres des forces de sécurité ont été mobilisés pour cette élection, la deuxième présidentielle libre depuis la révolution de 2011.
*ouest-france-dimanche 15 septembre 2019- Kaouther LARBI (AFP)
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Tous les candidats de l’establishment tunisien recalés au premier tour
La Tunisie a vécu dimanche un grand moment de démocratie à la faveur d’une élection présidentielle libre qui a permis à plus de 7 millions de tunisiens de choisir ou de s’abstenir, dans un premier tour de scrutin marqué par un taux de participation relativement faible, soit (45, 02%), selon les chiffres provisoires.
Un des constats majeurs, au-delà du faible taux de participation, c’est ce que les commentateurs appellent déjà « le dégagisme saison », en référence à l’élimination total de tous les candidats connu pour être des animateurs du paysage politique tunisien, post « Révolution du jasmin »
Les 24 candidats, issus des différentes mouvances politiques, démocrates, socio-démocrates, islamistes, conservateurs, passent à la trappe, sanctionnés par le peuple tunisien vite déçu par les promesses non tenues d’un « Printemps arabe »qui promettait pourtant des lendemains chanteurs.
Ce sont donc deux outsiders, totalement inconnus dans la sphère politique qui vont probablement s’affronter au second tour, à savoir Kais Saed, arrivé en tête avec 19,5 et Nabil Karaoui avec 15 % des suffrages exprimés.
Candidat indépendant qui a animé sa compagne avec une équipe de cinq personnes, utilisant sa propre voiture pour ses déplacements, Kais Saed, personnage austère et rigoriste, est un professeur de droit constitutionnel, favorable à l’application stricto sensu de la nouvelle constitution tunisienne.
Même s’il n’ a pas d’étiquette politique, en se présentant comme indépendant, il est idéologiquement proche de la mouvance islamo-conservatrice, à laquelle il a réservé la primeur de ses premières déclarations, l’invitant à soutenir sa candidature au second tour.
Le deuxième finaliste n’est autre que Nabil Karaoui, le Berlusconi tunisien, comme le qualifie les média étrangers, qui suivi les péripéties du vote à partir de sa cellule, où il observe une grève de la fin.
Son emprisonnement pour « fraude fiscale » , une décision imputée au premier ministre actuel, lui-même candidat, a- t-elle provoqué de la compassion et de l’empathie chez les tunisiens qui ont voté pour lui ?
Les observateurs, expliquent également que malgré son côté sulfureux, Nabil Karaoui, représente chez les jeunes un symbole de réussite sociale et dans son programme politique il privilégie une approche économique des problèmes.
Nabil Karaoui, dans ses interventions, avant son emprisonnements, expliquait que la désillusion des tunisiens vient du fait que les problèmes socio-économique, qui était le véritable ressort de la « Révolution du jasmin » n’ont toujours pas trouvé de vrais réponses, des années parés la chute du régime de Bénali.
Sur les plateaux des télés on entend souvent des citoyens lambda reprocher aux élites politico -syndicales tunisoises de s’être trop focalisées sur les questions politiques et institutionnelles, pour construire un nouveau système politique, passant à l’as les difficultés socio-économiques des tunisiens dont le vote n’est qu’une sanctions à ces élites urbanisées qui n’ont pas de soucis de fin de mois. *algerie1.com- Par Nabil Semyane| 16 Septembre 2019
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*La production de pétrole saoudienne, réduite de moitié après des attaques de drones des Houthis yéménites
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Le rétablissement de la production saoudienne sera difficile
18 SEPTEMBRE 2019
L’approvisionnement du marché pétrolier devrait rester sous pression durant de longues semaines, suite aux attaques ayant ciblé les installations saoudiennes, ce qui serait de nature à soutenir les prix du pétrole. La compagnie Aramco a d’ailleurs d’ores et déjà signalé à ses clients que certaines expéditions pour octobre seront retardées, au vu du peu d’options dont elle dispose pour combler le manque de pétrole dû à l’arrêt des installations.
Dans ce contexte, marqué désormais par l’exacerbation des tensions dans la région du Golfe, et les accusations lancées par le président américain contre l’Iran, les prix devraient se maintenir sur une courbe ascendante au vu de la nouvelle prime de risque géopolitique. Les attaques des installations saoudiennes ayant révélé, selon les analystes, que «la sécurité de la production pétrolière au cœur du Moyen-Orient ne peut être garantie».
Les attaques de samedi contre le royaume saoudien ont éliminé environ 5% de l’offre mondiale de pétrole – et ont fait craindre un regain de conflit dans la région – poussant le brut brent à une hausse record lundi, au-dessus de 70 dollars, avant un léger repli depuis. Selon la société basée à Londres, Capital Economics, les prix du pétrole pourraient retomber à environ 60 dollars le baril, si l’Arabie Saoudite réussit à rétablir sa production totale d’ici la semaine prochaine, ou à l’inverse atteindre 85 dollars le baril, si cela prend des mois et que les tensions persistent,
Les responsables de la compagnie pétrolière publique Saudi Aramco se sont montrés au fil des heures, et des réparations entreprises sur les installations touchées, moins optimistes quant au rythme de la reprise de la production, déclarant, selon l’agence de presse américaine, à un diplomate étranger qu’ils étaient confrontés à une «grave» perturbation mesurée en semaines et en mois. Pour tenter de remédier à la situation, Saudi Aramco exploite des champs de pétrole offshore inutilisés pour remplacer une partie de la production perdue, selon Bloomberg.
Les clients sont également approvisionnés au moyen de stocks, bien que certains acheteurs soient invités à accepter différentes qualités de brut. Selon les calculs de Bloomberg, le maximum absolu de capacités de production inutilisées pouvant être mis en production dans les prochaines semaines est d’environ 3,9 millions de barils par jour, soit largement en deçà des besoins du marché. Le président américain a également autorisé la libération de pétrole de la réserve stratégique du pays, tandis que l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui aide à la coordination des stocks de carburant d’urgence des pays industrialisés, a déclaré surveiller la situation.
«L’Opep maintient ses réductions»
D’autres participants aux réductions de l’OPEP+, tels que la Russie, le Kazakhstan et les Emirats arabes unis, pourraient restaurer quelques centaines de milliers de barils par jour de production, ce qui n’est pas suffisant pour compenser les pertes en Arabie Saoudite. Pour sa part, l’Opep entretient des contacts réguliers avec les autorités saoudiennes, a déclaré le secrétaire général du groupe, Mohammad Barkindo, dans une interview accordée à Bloomberg TV. Il est prématuré de parler de l’inversion des réductions de production pétrolière mises en œuvre par l’OPEP et ses alliés, a-t-il déclaré. Il ajoute que la production américaine est peut-être en plein essor, mais les nombreux foreurs de schiste du pays n’ont guère ou pas de production en réserve.
La production américaine de pétrole a plafonné à un niveau moyen de 12,37 millions de barils par jour depuis la reprise de l’ouragan Barry, fin juillet dernier. La production continuera de croître et plus de 10 nouveaux terminaux d’exportation ont été proposés pour le brut américain, capable de traiter environ 8 millions de barils par jour, mais il est peu probable que le premier de ceux-ci soit opérationnel avant 2022 au plus tôt, selon Bloomberg.
Le gain de prix historique de l’or noir, depuis lundi, met en évidence le caractère sans précédent des perturbations causées par l’attaque par drone de l’usine de traitement de brut d’Abqaiq. Pendant des décennies, l’Arabie Saoudite a été le principal stabilisateur du marché pétrolier, conservant un important coussin de capacité de production inutilisée pouvant être exploitée en cas d’urgence, comme la guerre de 2011 en Libye.
L’arrêt de 5,7 millions de barils par jour de la production du royaume – la pire perte soudaine de l’offre de l’histoire – montre l’insuffisance des réserves d’approvisionnement du reste du monde. Il ne reste que suffisamment de capacité de réserve pour compenser la perte de la production saoudienne perdue, et la plupart de ces ressources risquent de ne pas être utilisables, selon Bloomberg.
Le golfe Persique, qui représente environ un tiers des exportations mondiales de pétrole transporté par mer, est quasi en état de siège, dans le sillage des tensions entre les Etats-Unis et l’Iran, exacerbées par l’attaque des rebelles houthis. En plus de la perte immédiate de l’offre, l’attaque a suscité le spectre de représailles américaines contre l’Iran, ce qui pourraient encore enflammer les prix du pétrole. Les rebelles houthis au Yémen ajoutent aux craintes en déclarant que les installations pétrolières en Arabie Saoudite resteraient parmi leurs cibles et que leurs armes pourraient atteindre n’importe où dans le pays.
*ZHOR HADJAM – elwatan- 18 SEPTEMBRE 2019
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Pétrole. Cinq questions sur les conséquences de l’attaque des raffineries en Arabie saoudite
Une frappe de drones militaires contre deux importantes installations pétrolières dans l’est de l’Arabie saoudite, samedi, a sérieusement perturbé la production, affirment les autorités du royaume. Elles provoquent déjà de nouvelles tensions entre les États-Unis et l’Iran. Les prix du brut pourraient grimper à l’ouverture des marchés ce lundi 16 septembre. Le point en cinq questions.
La production de pétrole saoudienne, réduite de moitié après des attaques de drones des Houthis yéménites samedi en Arabie saoudite contre deux installations stratégiques de la compagnie pétrolière Aramco, ne devrait pas revenir à la normale avant « des semaines plutôt que des jours », a déclaré dimanche une source au fait de la situation.
**Quelle est la gravité de l’attaque ?
Les installations énergétiques saoudiennes ont déjà été touchées à de nombreuses reprises par les rebelles Houthis du Yémen, mais l’attaque de samedi matin est d’une autre ampleur. Elle a ciblé la plus grande usine d’Aramco à Abqaiq, et l’un des principaux champs pétroliers de l’entreprise publique à Khurais, dans l’est du pays.
Aramco annonce qu’elle a suspendu temporairement environ la moitié de sa production. Toutefois, l’ampleur des dégâts et le nombre de drones et de projectiles tirés restent incertains. Les journalistes n’ont pas été autorisés à s’approcher des installations.
**Qui est responsable ?
Les rebelles Houthis du Yémen ont revendiqué avoir utilisé une dizaine de drones, dans ce qui est leur attaque la plus ambitieuse depuis celle du 17 août et du 14 mai. Les Houthis affirment avoir agi en riposte aux bombardements de la coalition arabe, pilotée par l’Arabie saoudite, qui intervient militairement depuis 2015 contre les rebelles.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a, lui, immédiatement accusé l’Iran. Téhéran soutient effectivement les Houthis par des livraisons d’armes et de munitions. Mais Pompeo n’a pas expliqué de quelle manière Téhéran était impliqué. Des responsables américains et saoudiens disent enquêter, selon le Wall Street Journal, sur la possibilité que l’attaque ait été menée avec des missiles de croisière lancés depuis l’Irak ou l’Iran. Bagdad et Téhéran ont réfuté toute implication.
**L’approvisionnement mondial peut-il être affecté ?
Si l’Arabie saoudite réduit réellement de moitié sa production, cela représente grosso modo 6 % de l’approvisionnement mondial en pétrole. Cela devrait faire grimper les prix de l’or noir lorsque les marchés, extrêmement volatils, rouvriront ce lundi 16 septembre. Mais l’impact réel dépendra de la réalité de l’arrêt de la production saoudienne et, si c’est le cas, de sa durée.
Le groupe Aramco a de toute façon déclaré qu’il puiserait dans ses stocks pour compenser partiellement la baisse. À ce stade, une envolée des prix du brut, et a fortiori un problème mondial d’approvisionnement, sont peu probables.
**Un conflit plus large est-il à craindre ?
Oui, si la responsabilité directe de l’Iran était établie. Soutenue par leur allié américain, l’Arabie saoudite pourrait être tentée de riposter. L’homme fort du royaume, le prince héritier Mohammed ben Salmane, a déclaré que le royaume était « capable » de répondre à cette « agression terroriste », sans plus de détails.
Mais les accusations contre l’Iran peuvent aussi relever de l’agitation politique. Les États-Unis, qui ont dénoncé unilatéralement en mai 2018 l’accord sur le contrôle du programme nucléaire de l’Iran, veulent maintenir une « pression maximale » sur le gouvernement iranien pour l’obliger à renégocier.
**Pourquoi Ryad ne parvient-il pas à arrêter ces attaques ?
L’Arabie saoudite a investi des milliards de dollars dans du matériel militaire lourd, mais son arsenal s’est révélé inefficace contre les Houthis. Les miliciens utilisent à merveille les tactiques de guérilla du « faible au fort ». Si les puits de pétrole du royaume, essaimés sur une vaste zone géographique, sont une cible difficile, ses installations de traitement sont beaucoup plus exposées.
Surtout, les quatre années d’intervention militaire saoudienne au Yémen, ponctuées de bombardements aériens meurtriers y compris sur des cibles civiles, ont radicalisé les Houthis et les ont poussés à solliciter une aide accrue de l’Iran. Ce n’était pas le cas au début de la guerre civile yéménite en 2014. Clairement, les miliciens rebelles disposent d’un armement de plus en plus sophistiqué.*ouest-france-dimanche 15 septembre 2019-
******les prix grimpent, Le baril de Brent à 66,87 dollars.
Les cours du pétrole ont grimpé de 10%, lundi matin en Asie, deux jours après les attaques contre des infrastructures pétrolières en Arabie saoudite (Photo- DR)qui ont entraîné une réduction de la moitié de sa production.
Ainsi, vers 02H10 GMT, le baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en octobre, gagnait 5,38 dollars, soit
9,81% à 60,23 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
De son côté, Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne, pour novembre, prenait lui 6,65 dollars, soit 11,04% à 66,87 dollars.
A rappeler que les rebelles yéménites Houthis, soutenus par l’Iran et qui font face depuis cinq ans à une coalition militaire menée par Ryad, ont revendiqué ces attaques contre les installations du géant public Aramco. Ces dernières ont provoqué une réduction brutale de production de 5,7 millions de barils par jour, soit environ 6% de l’approvisionnement mondial. (Avec Agences)- 16 Septembre 2019
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*surendettement de la France
*La France s’endette encore plus
*un nouvel emprunt de 10 milliards d’euros
*la dette publique française grossit, grossit, pour atteindre 2.358,9 milliards d’euros
La France a levé un record de 10,139 milliards d’euros à long terme sur les marchés jeudi 5 septembre 2019, notamment des obligations à dix ans dont le taux d’emprunt a atteint un nouveau plus bas. Elle a vu l’encours de sa dette verte dépasser les 20 milliards d’euros, selon l’Agence France Trésor (AFT). Avec plus de dix milliards d’euros levés en une seule opération d’émission à long terme, la France réalise un emprunt record. Les obligations vertes sont des titres de dette dont le montant doit financer des investissements en faveur de la transition énergétique et écologique.*médias/ jeudi 5 septembre 2019
***Au 1er trimestre 2019, la dette publique française augmente de 1,9% par rapport au trimestre précédent. Elle s’établit désormais à 2 358,9 milliards d’euros, soit 99,6% du PIB hexagonal (en hausse de 1,2 point). Sur un an, elle augmente de 2,7%.
Au 1er trimestre 2019, la dette publique de la France a grossi de 43,6 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent pour atteindre 2 358,9 milliards d’euros (2 315,3 milliards au troisième trimestre 2018) , soit une hausse de 1,9%. L’endettement de la France équivaut maintenant à 99,6% du PIB, c’est à dire 1 ,2 points de plus que sur les trois mois précédents. La contribution de l’Etat à la dette augmente de 42 milliards d’euros, tandis que celles des administrations de sécurité sociale baisse de 1,2 milliards. Sur un an, la dette publique augmente de 2,7%.*médias/ jeudi 5 septembre 2019
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*un Etat lourdement endetté, finit toujours par s’effondrer
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**La dette est la plus grosse arnaque planétaire de tous les temps – L’austérité des peuples planifiée -
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*un candidat annonce qu’il veut faire des économies d’un montant de 100 milliards sur 5 ans. Quelle somme ! Mais si on divise 100 par cinq, on obtient 20. Une broutille lorsqu’on compare cette somme aux 2200 milliards de dette publique ! Donc on nous annonce un plan d’austérité pour économiser 20 milliards par an, sans que le montant de la dette ne se réduise pour autant. Il aura même augmenté à la fin du quinquennat ! -Parallèlement à cette austérité assénée, saviez-vous que huit milliardaires sur cette planète détiennent à eux seuls la moitié des biens des plus pauvres, soit l’équivalent de 3,6 milliards d’individus ? Comment se fait-il alors que la plupart des pays du monde soit endettée au point que tous nos hommes politiques nous culpabilisent sans cesse, comme si nous étions tous la cause du problème ?
*Comment se fait-il encore qu’il ne reste en France plus qu’un quart des agriculteurs depuis les années 60, alors que les terres cultivables représentent la moitié du territoire français et un sixième des terres cultivables d’Europe ? Comment se fait-il que plus de 700 agriculteurs français se soient donnés la mort en 2016 ?Soit 2 agriculteurs par jour !
*Les ménages sont aujourd’hui surendettés et pas toujours à cause d’une mauvaise gestion de leur petit budget, mais parce qu’avec un Smic , il n’est plus possible de vivre décemment. Quand on a payé son loyer, ses assurances, sa connexion internet, son téléphone, son crédit voiture - puisqu’on ne peut plus rouler avec une poubelle - , il nous reste tout juste de quoi acheter nos pesticides et autres perturbateurs endocriniens dans les grandes surfaces.
*source: terresacree.org
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**Faisons un léger saut quantique au 17ème siècle. C’était les orfèvres qui conservaient dans leur coffre les richesses des commerçants. Ils pouvaient prêter ces richesses au moyen de monnaie scripturale , appelée lettre de change , qu’on s’échangeait par facilité. Les orfèvres se sont alors dit qu’ils pouvaient créer plus de lettres de change que de richesses détenues dans leur coffre et avaient parié sur le fait que les emprunteurs ne viendraient pas tous retirer leur argent en même temps.
*Les banquiers d’aujourd’hui sont donc les orfèvres d’hier puisqu’ils prêtent l’argent qu’ils ne possèdent pas. Les richesses dans les coffres sont la monnaie fiduciaire créée par les banques centrales et les lettres de change représentent la monnaie scripturale.
*La réserve fiduciaire des banques privées serait aujourd’hui de 15% ! Elles prêtent donc 6 fois plus qu’elles ne possèdent. C’est ce qu’on appelle le système des réserves fractionnaires . Particularité d’un système réservé aux spécialistes, évidemment.
*En clair, la monnaie fiduciaire est créée dans les banques centrales gouvernementales (pièces et billets).
*La monnaie scripturale est créée par les banques commerciales dont la plupart sont des banques privées. Cette création ne peut avoir lieu que lorsqu’un emprunt est émis.
**Là est la clé de la dette et de l’arnaque!
*Car cette monnaie n’existe que dans le cadre d’une dette !
*Les banquiers s’enrichissent grâce aux intérêts de la dette en prêtant ce qu’il n’ont pas.
*Voilà donc les Etats pieds et mains liés aux banques privées qui ont pris soin de placer leurs pions à tous les étages du système, accompagnés d’arguments sonnants et trébuchants à l’endroit de nos élus européens et nationaux.
*Nous empruntons pour payer uniquement les intérêts de la dette. Extraordinaire !
*Il s’agit du plus grand hold-up de tous les temps orchestré par quelques banquiers
*On voit bien que la dette grossit à cause des intérêts que doit payer l’État aux banques privées. Et l’Etat, c’est nous ! Du coup les emprunts ne servent pas l’économie mais la finance privée !
*source: terresacree.org
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En route vers la dictature
Ça commence à se mettre en place au centre, là-bas, et la périphérie, chez nous, n’est pas en reste.
La crise du capitalisme n’a pas fini son œuvre. Les offensives contre les acquis économiques et politiques des peuples ne font que commencer et ont permis de jeter le doute sur la légitimité de certains droits, considérés jusque-là comme intouchables.
Une reconfiguration fondamentale des sociétés est en cours. Nous ne sommes pas encore au coup de grâce final, cependant les prémices se précisent.
Quand le banquier étatsunien, JPMorgan Chase veut que soit abrogée la démocratie en Europe, il est moins hypocrite que ses dirigeants actuels qui se sont déjà mis au service des banques et qui ne se soucient plus du tout de ceux qui les ont portés au pouvoir. Fort de sa franchise, il les appelle à assumer politiquement les « réformes » qu’ils ont mises en œuvre. C’est qu’il a raison, quand on sait que sans un verrouillage des espaces d’expression publique, un immense quiproquo continuera de grever les relations gouvernants-gouvernés.
La contradiction entre les textes fondateurs des régimes en place et les politiques qui s’en démarquent ne pourra pas tenir longtemps. Le banquier le sait, il a eu besoin d’une étude pour produire ses conclusions, mais la réalité aurait pu suffire à le convaincre que les mouvements sociaux risquent fort de mettre à bas des gouvernements pusillanimes. Pour lui, et dans la logique des choses, il faut immédiatement prendre les devants en sortant la matraque. Il faut dire que chez lui, aux Usa, il n’y a pas de souci à se faire. Le régime étatsunien a paré à toute éventualité.
Là-bas, ceux qui croient faire office de citoyens n’ont pas voix au chapitre et n’ont jamais élu qui que ce soit de la façon dont cela se passe ailleurs. Entre lobbies et décideurs du Congrès ou de la Maison-Blanche, il n’y a pas d’intrus qui peuvent s’infiltrer. De plus, le pouvoir bicéphale a parfaitement balisé l’accès aux fonctions électives. Aucune voix discordante n’a la moindre opportunité de se frayer un chemin légalement, pas même d’être écoutée, et l’embrigadement de la société empêchera en dernier ressort toute velléité de soulèvement.
L’arsenal idéologique, l’atomisation obsessionnelle des individus, y compris au sein de la famille, la mainmise policière sur la vie privée et l’élévation de la propriété privée au rang du sacré, ont anesthésié ou, du moins, drastiquement réduit la réactivité sociale, sans préjudice de la menace d’une féroce répression.
Ce qui n’est pas le cas en France, en Allemagne ou en Italie, des pays dont l’épaisseur historique, avec ses courants d’idées, est un peu plus compliquée pour les pouvoirs en place. Chase relève lui-même que les conquêtes sociales sont le vrai problème. Il parle d’influence socialiste et n’est pas cru dans son argumentaire, tout en étant très clair sur la problématique. Il veut que l’Europe passe le cap de ses atermoiements et qu’elle passe à l’acte qui abroge les libertés publiques et, surtout et principalement, de se préparer à contrer les inévitables mobilisations de masse, que préfigurent les manifestations et les grèves actuelles. Il ne reste plus qu’à évaluer les délais qui nous séparent de la mise au pas musclée.
*Par Ahmed Halfaoui - dzvid.com- samedi 14 septembre 2019
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