Israël, un Etat criminel et terroriste

15052018

******Dans l’indifférence quasi générale du monde dit civilisé

     et avec la complicité active des USA,

     l’armée israëlienne tire sur les manifestants palestiniens

* 52 Palestiniens tués par les militaires israëliens et plus de 2.000 blessés dans la bande de Gaza

«Quand une armée tire sur des civils désarmés, on appelle ça un massacre»

Gaza : «Quand une armée tire sur des civils désarmés, on appelle ça un massacre»

**vidéo: Gaza : «Ce ne sont pas des heurts ou des affrontements, c’est un massacre»

**Netanyahou et les militaires sionistes sont des criminels de guerre

*à quoi sert le tribunal pénal international s’il ne peut juger ces criminels notoires ?

**cliquer ici: Mettre fin à l’impunité d’Israél

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«Quand une armée tire sur des civils désarmés, on appelle ça un massacre»

14 mai 2018

Ex-rédacteur en chef du Monde diplomatique, Alain Gresh dénonce la modération avec laquelle, selon lui, les médias occidentaux traitent du conflit israélo-palestinien. Il fustige en outre une situation d’apartheid dans les territoires occupés.

Ancien journaliste emblématique du Monde diplomatique et désormais directeur du site OrientXXI, Alain Gresh regrette la retenue des médias dans les mots utilisés pour décrire la situation dans les territoires palestiniens occupés. «Ce ne sont pas des « heurts » ou des « affrontements », c’est un massacre. Quand une armée tire sur une population qui est désarmée, des civils désarmés, on appelle ça un massacre», a-t-il affirmé sur RT France le 14 mai.

*Imaginons une autre armée, d’un pays occidental, tuant une centaine de personnes, des manifestants désarmés

Pour Alain Gresh, le fait que l’ambassadeur d’Israël en France, Aliza Bin Noun, ait fait valoir que les manifestants auraient voulu «tuer des Israéliens» ne change pas la qualification des événements. «La plupart [des Palestiniens] qui ont été tués d’après les correspondants étrangers ont été tués à plusieurs centaines de mètres de la barrière [de séparation entre Gaza et Israël], donc c’est vraiment un massacre», souligne-t-il. «Imaginons une autre armée, d’un pays occidental, tuant une centaine de personnes, des manifestants désarmés, on aurait une levée de boucliers», juge-t-il, ajoutant : «Mais parce que c’est Israël, on laisse passer ou on trouve des justifications à la politique menée par ce gouvernement.» 

*C’est exactement la définition que les Nations unies donnent de l’apartheid

Quant au transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, il signe, pour Alain Gresh, la fin des accords d’Oslo, qu’il juge «enterrés» depuis longtemps. «Il y a sur le territoire de la Palestine à peu près six millions de juifs israéliens et six millions de Palestiniens», estime-t-il. Selon lui, en l’absence de partage équitable, colonisation des territoires occupés oblige, et en l’absence d’un Etat multi-ethnique unitaire, le seul régime possible serait celui de l’apartheid.

Et Alain Gresh de conclure : «Deux populations qui vivent sur le même territoire, mais qui ne sont pas soumises au même lois [...] c’est exactement la définition que les Nations unies donnent de l’apartheid.» -RT – lundi 14 mai 2018

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RSF saisit la Cour pénale internationale contre les « crimes de guerre » israéliens

L’organisation de défense de la liberté de la presse indique que deux journalistes ont été tués et une vingtaine d’autres blessés par l’armée israélienne depuis le 30 mars.

Un panneau dédié aux journalistes palestiniens tués durant les manifestations à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, à Gaza City, le 3 mai 2018.

LE MONDE | 15.05.2018 

Reporters sans frontières (RSF) annonce avoir saisi la Cour pénale internationale (CPI) « concernant la perpétration de crimes de guerre commis par l’armée israélienne contre des journalistes palestiniens » depuis le 30 mars et le début de la « grande marche du retour ».

L’organisation explique avoir saisi la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, sur le fondement de l’article 15 du statut de Rome, qui stipule que la procureure peut ouvrir une enquête si des faits qui lui sont transmis relèvent de la compétence de la cour. Dans la requête transmise à Mme Bensouda, Reporters sans frontières mentionne des tirs directs de snipers israéliens sur des journalistes palestiniens. Pour Christophe Deloire, secrétaire général de RSF :

« Les autorités israéliennes ne pouvaient ignorer la présence, parmi les civils manifestant, de journalistes. Elles ont manqué à leur élémentaire devoir de précaution et de distinction en visant à balles réelles ces personnes protégées. Ces violations délibérées et répétées du droit humanitaire international sont constitutifs de crimes de guerre. En saisissant la Cour pénale internationale, RSF appelle les autorités israéliennes au strict respect du droit international »

Selon l’ONG, deux journalistes palestiniens – Yasser Murtaja, 30 ans, photographe pour l’agence Ain Media, et Ahmed Abou Hussein, 27 ans, journaliste pour Radio Shaab et Bisann News – ont été tués par balle par l’armée israélienne depuis le 30 mars, alors qu’ils étaient « clairement identifiés par un gilet ou un casque barré du mot “press” », et une vingtaine d’autres ont été blessés, dont sept journalistes lundi 14 mai : deux journalistes à l’est de la ville de Gaza, deux autres près de la ville de Khan Younès et un dernier à l’est de Rafah.

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda a affirmé quelques heures plus tard, mardi, qu’elle suivait de près les violences à Gaza et promis de « prendre toute mesure appropriée »« Mon équipe suit attentivement les développements sur place et examine tout crime présumé qui pourrait être du ressort » de la CPI, a-t-elle declaré, affirmant que « la violence doit cesser ».

Au total lundi, près de 60 Palestiniens ont été tués et 2 700 blessés par des tirs de l’armée israélienne à la frontière avec la bande de Gaza, au jour du 70e anniversaire de la création de l’Etat d’Israël et de l’inauguration de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem.*LE MONDE | mardi 15.05.2018 

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****Au moins 52 Palestiniens ont été tués lundi 14 mai 2018, dans la bande de Gaza par l’armée criminelle sioniste près de la frontière avec Israël, où des dizaines de milliers de personnes manifestaient contre le transfert à Jérusalem de l’ambassade américaine dans l’Etat hébreu. Au fil des heures, le bilan n’a cessé de s’alourdir. Ces 52 décès, annoncés par le ministère de la Santé dans l’enclave, portent à 95 le nombre de Palestiniens tués dans la bande de Gaza par les criminels sionistes, depuis le début d’un mouvement de protestation massif le 30 mars 2018. Huit enfants de moins de 16 ans se trouvent parmi les victimes, a annoncé l’ambassadeur palestinien à l’ONU. Plus de 2.000 Palestiniens ont par ailleurs été blessés par l’armée israëlienne, a affirmé Riyad Mansour, ambassadeur palestinien à l’ONU, lors d’une conférence de presse. Ce bilan qui n’a cessé de s’alourdir au fil des heures fait aussi de cette journée la plus meurtrière depuis  2014 dans l’enclave sous blocus. Les ONG Amnesty International et Human Rights Watch (HRW) ont dénoncé un recours injustifié aux tirs à balles réelles,  fustigeant une « violation abjecte » des droits de l’Homme et des « crimes de guerre ».*cliquer ici: le génocide israélien contre le peuple palestinien-2

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Massacre à Ghaza

Ghaza
Du correspondant d’el watan

Israël a commis, hier, un nouveau massacre en Palestine occupée. Les soldats israéliens postés à la frontière avec la bande de Ghaza ont pris pour cible les manifestations populaires pacifiques organisées dans les zones frontalières, dans le cadre de la Grande marche du retour.

Des dizaines de milliers de manifestants s’y étaient rendus dès les premières heures de la journée pour réclamer le droit des refugiés palestiniens au retour, comme le stipule clairement la résolution 194 des Nations unies. Un bilan provisoire de cette journée particulièrement sanglante, donné par le ministère palestinien de la Santé à Ghaza, faisait état de 54 morts et plus de 2000 blessés. La mobilisation populaire, la plus grande depuis le lancement de la Grande marche du retour le 30 mars dernier, coïncidait avec la date de la proclamation de l’Etat d’Israël, le 14 mai 1948, sur les terres de la Palestine historique.

Cette date est synonyme de Nakba, la catastrophe qui a frappé le peuple palestinien. Les soldats israéliens ont reçu des ordres clairs de tirer sur toute personne s’approchant de la clôture de séparation qui tient lieu de ligne de frontière, y compris sur les femmes et les enfants. Les snipers israéliens ont tiré pour tuer.

Parmi les personnes tuées ont dénombre d’ailleurs de nombreux enfants, un jeune homme amputé des deux jambes qui se déplaçait sur un fauteuil roulant, 11 journalistes et plusieurs secouristes. L’armée israélienne ne s’est pas contentée de tirer sur les civils qui s’étaient rassemblés à la frontière. Son aviation a également bombardé plusieurs positions des brigades Ezzedine Al Qassam, la branche armée du Hamas, qu’Israël rend responsable de tout ce qui se passe dans les zones frontalières.

«Tirez pour tuer»

C’est en ce triste jour de l’histoire du peuple palestinien que les Etats-Unis ont décidé d’inaugurer leur ambassade dans la ville sainte d’Al Qods, dont la partie Est avait été occupée et annexée par Israël en 1967. Les Palestiniens veulent en faire la capitale de leur futur Etat indépendant.

La décision de Donald Trump de reconnaître Al Qods, Jérusalem, comme capitale de l’Etat d’Israël a révolté et indigné les Palestiniens qui luttent depuis 70 ans dans le but de recouvrer leurs droits légitimes, en premier celui d’avoir leur propre Etat indépendant avec Al Qods (Jérusalem-est) comme capitale. Cette colère, ils l’ont exprimée par cette obstination à participer en masse aux manifestations pacifiques, malgré le risque d’être tués, comme cela s’est produit pour nombre de Palestiniens dans les zones frontalières de la bande de Ghaza.

Il faut dire également que ces manifestations pacifiques n’ont pas changé de caractère, malgré tout le sang qui coule. Hormis l’usage de pierres ou de pneus brûlés pour gêner la visibilité des snipers israéliens qui semblent prendre du plaisir à tuer, aucune arme n’a été utilisée par les Palestiniens.

Les scènes des tueries israéliennes sont filmées et diffusées en direct sur les différentes chaînes de télévision. Malgré cela, la communauté internationale, aveugle ou complice, est restée sans réaction sérieuse, comme c’est le cas depuis le lancement de la Grande marche du retour.

Cent quatre Palestiniens ont été tués et plus de 11 000 autres ont été blessés rien que dans la bande de Ghaza. Des chiffres effrayants, mais qui, apparemment, semblent encore insuffisant pour que soit fournie une protection internationale pour le peuple palestinien, comme le réclame sa direction depuis des années.

Appels de détresse des hôpitaux

La colère palestinienne était présente également en Cisjordanie occupée, où toutes les villes, y compris Al Qods, ont vécu une journée de protestations et de heurts avec les soldats de l’armée de l’occupation. Une manifestation dans une zone proche de la nouvelle ambassade américaine à Al Qods, à laquelle participaient des membres palestiniens de la Knesset, le parlement israélien, a été durement réprimée. Des marches et des manifestations similaires ont été signalées à Al Khalil, à Ramallah, à Qalandiya, à Naplouse et dans l’ensemble de la Cisjordanie occupée.

Les hôpitaux, qui manquent déjà cruellement de moyens à cause de l’embargo égypto-israélien imposé à la bande de Ghaza depuis plus de 11 ans, ont été submergés par les nombres de blessés qui arrivaient aux services des urgences. L’utilisation, par les soldats israéliens, de balles réelles et parfois de balles explosives a entraîné des blessures très difficiles à soigner et qui nécessitent des soins spécifiques. Un appel à des dons de sang émanant de ces hôpitaux a été lancé en début d’après-midi.

La situation est alarmante, surtout qu’Israël a refusé de laisser entrer des équipes médicales et des équipements envoyés en renfort pour la bande de Ghaza par le ministère de la Santé à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Des équipes médicales étrangères travaillant pour des ONG, comme Médecins sans frontières (MSF), avaient publié des rapports sur l’utilisation, par l’armée israélienne, de balles explosives, mutilantes qui laissent des séquelles graves aux blessés pour le reste de leur vie. MSF avait indiqué, au mois d’avril, avoir reçu en trois semaines un nombre de blessés supérieur à celui pris en charge durant toute l’année 2014, au cours de laquelle Israël avait mené une guerre meurtrière contre la bande de Ghaza.

Depuis le 30 mars, beaucoup d’enfants et de jeunes ont été amputés d’un membre inferieur, sinon des deux. Tous ces nouveaux handicapés vont représenter un grand fardeau pour leurs familles et leur pays, encore sous occupation. Alors que les Palestiniens se faisaient tuer, les Etats-Unis inauguraient en grande pompe en fin d’après-midi leur ambassade dans la ville sainte d’Al Qods.

La fille du président, Donald Trump, ainsi que son mari, Jared Kushner, ont participé aux côtés de centaines de responsables israéliens et américains à la cérémonie d’ouverture de l’ambassade.

Dans un message vidéo, Donald Trump a prétendu que les Etats-Unis restaient pleinement engagés dans la recherche d’un accord de paix durable entre Israéliens et Palestiniens.

Quant au nouvel ambassadeur des Etats-Unis, David Friedman, il a déclaré : «Aujourd’hui, nous tenons la promesse faite au peuple américain et nous accordons à Israël le même droit que nous accordons à tout autre pays, le droit de designer sa capitale.» Mais ce qu’il a omis de dire, c’est qu’aucun Etat n’a volé la capitale d’un autre Etat, comme le fait Israël.

Il est vrai que ce Friedman, qui est de confession juive et habite dans une colonie israélienne (symbole de l’occupation israélienne), ne reconnaît aucun droit aux Palestiniens. Pour lui, il n’y a pas de territoires palestiniens occupés. Toute la Palestine appartient aux Israéliens.

Heureux, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que «le président Trump a fait l’histoire en décidant de transférer l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem» avant d’ajouter : «C’est un grand jour pour Jérusalem et pour l’Etat d’Israël et il sera gravé dans notre mémoire nationale pour les générations futures.» Effectivement, jamais Israël n’a bénéficié d’un soutien aussi clair d’une administration américaine que celle dirigée par Donald Trump, qui n’a aucun respect pour la légalité international.  **Fares Chahine - el watan – mardi 15 mai 2018

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des Palestiniens abandonnés et déshumanisés

Editorial. La répression sanglante contre des milliers de civils palestiniens massés à la frontière israélienne lundi éclaire la spirale guerrière dans laquelle Israël s’est enfermé.

LE MONDE | 15.05.2018 

Editorial du « Monde ». 

Que retiendra l’histoire de ce 14 mai 2018 ? Le transfert historique de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, signe de la reconnaissance de la Ville sainte comme capitale d’Israël, le jour même de son 70e anniversaire ? Ou le bilan historiquement élevé – au moins 58 morts et plus de 1 350 blessés par balles – de la répression des manifestations palestiniennes le long de la barrière de sécurité israélienne entourant la bande de Gaza ? Dans une région où le tragique l’emporte toujours, la deuxième information éclipse sans conteste la première. Ce qu’il restera, surtout, de cette journée est le spectacle schizophrène et obscène des réjouissances diplomatiques américano-israéliennes à Jérusalem pendant qu’un carnage était perpétré, à une centaine de kilomètres de là, sur des civils cherchant à franchir une frontière, sans autre arme que leur désespoir.

Il faut remonter à 2014 pour constater un tel massacre dans les territoires palestiniens, à ceci près qu’à l’époque c’est une guerre qui sévissait à Gaza, avec chasseurs F16, chars et tirs de roquettes. Lundi 14 mai, ce n’était pas la guerre. Pas un coup de feu ni une roquette n’a été tiré par les manifestants, malgré la présence de groupes armés à l’arrière de la foule. C’était une protestation géante, comme la Palestine n’en a jamais connu, une manifestation à mains nues, comme au temps de la première Intifada (1987-1993) et au tout début de la deuxième, en septembre 2000. Mais autrement plus meurtrière.

Ce que met crûment à nu cette journée tragique, c’est l’abandon total de la bande de Gaza et de son 1,9 million d’habitants. Condamnés à un blocus cruel depuis la prise de pouvoir du mouvement islamiste Hamas en 2007, ignorés par l’Autorité palestinienne, réduits à la misère et meurtris par trois guerres en dix ans, les Gazaouis n’ont pas besoin d’incitation du Hamas – contrairement aux affirmations de Jared Kushner et de Benyamin Nétanyahou – pour se jeter sur les barbelés israéliens dans l’espoir, aussi fou qu’illusoire, de retrouver les terres de leurs ancêtres et d’échapper à leur prison.

Ce « lundi noir » révèle également la déshumanisation quasi totale des Palestiniens par une grande partie de la classe politique et de la société israéliennes, qui ne voient en eux que des suppôts du Hamas, alors que le mouvement de la « marche du grand retour » prouve que la société palestinienne a choisi la protestation civile et populaire, contre le terrorisme et les armes. Ignorer cette évolution est dangereux.

Enfin, l’alignement, par l’administration Trump, de la position des Etats-Unis sur celle du Likoud n’est pas un cadeau pour Israël, contrairement à ce que pourraient croire les Israéliens : il encourage le gouvernement Nétanyahou dans son hubris guerrière, et donne l’illusion à ce jeune pays d’un soutien alors qu’il est plus isolé que jamais sur la scène internationale. Personne ne se berce d’illusions sur les promesses de plan de paix de Donald Trump. Or, sans perspective de paix, Israël se condamne à vivre dans la peur.*LE MONDE | mardi 15.05.2018 

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«Qu'ils aillent mille fois en enfer» : le message d'un ministre israélien à l'Union européenne

*un ministre sioniste insulte les pays de  l’Union européenne

Le ministre sioniste de l’Energie, Yuval Steinitz, n’a pas apprécié l’appel de l’Union européenne à une enquête sur les massacres perpétrées par l’armée israélienne contre des manifestants palestiniens de Gaza où 62 Palestiniens ont été tués par des tirs des militaires criminels israéliens, le 14 mai 2018.  Au cours d’une interview accordée le 23 mai à la chaîne Radio 103, le ministre israélien de l’Energie, Yuval Steinitz, a fait savoir ce qu’il pensait de l’appel, formulé la veille par l’Union européenne, à l’ouverture d’«une enquête rapide» sur la répression violente par l’armée israélienne de manifestations. «Qu’ils aillent mille fois, mille fois, en enfer», a dit avec insolence le ministre, au sujet de l’Union européenne (UE), selon des propos rapportés par Haaretz.*médias - 23 mai 2018

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70e anniversaire de la Nakba, 70 ans d’exode des réfugiés palestiniens

Retour historique en cartes sur l’exode palestinien de 1948. Aujourd’hui l’UNRWA estime qu’un Palestinien sur deux vit en dehors des frontières de ce qui fut la Palestine mandataire.

Par Flavie Holzinger et Véronique Malécot


INFOGRAPHIE « LE MONDE »

**LE MONDE | mardi 15.05.2018

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Victoire de Maduro : «Seuls Washington et ses alliés s’opposent à la volonté du peuple vénézuélien»

Victoire de Maduro :

«Seuls Washington et ses alliés s’opposent à la volonté du peuple vénézuélien»

21 mai 2018

Après le succès de l’assemblée constituante vénézuélienne et la réussite du parti chaviste aux dernières municipales, Nicolas Maduro a remporté la présidentielle. Pour l’universitaire Salim Lamrani, «on ne peut lui nier sa légitimité démocratique».

RT France : L’élection présidentielle au Vénézuela va-t-elle changer quelque chose ?

Salim Lamrani : Cette élection présidentielle est la preuve que le Venezuela est une démocratie qui fonctionne normalement, même si les médias occidentaux s’échinent à présenter ce pays comme un régime autoritaire. Il en ressort logiquement une image caricaturale de la révolution bolivarienne, bien éloignée de la réalité. Depuis l’arrivée d’Hugo Chavez au pouvoir, il y a eu près de 20 processus électoraux dans le pays.

Le problème du Venezuela n’est pas Nicolas Maduro. Le problème est que ce pays subit le joug d’une opposition putschiste et antidémocratique qui refuse systématiquement le suffrage populaire dès lors qu’il lui est défavorable. Le peuple vénézuélien mérite une opposition digne de ce nom car une opposition constructive et respectueuse de la volonté du peuple est nécessaire à la vie politique.

RT France : Cette élection pourrait-elle marquer un changement de place du Venezuela sur la scène internationale ? Après sa réélection, Nicolas Maduro, gagne-t-il en légitimité et crédibilité ? Les sanctions internationales peuvent-elles durer ?

Salim Lamrani : Nicolas Maduro dispose de la légitimité suprême que lui ont conférée ses concitoyens en l’élisant président de la République. Seuls Washington et ses alliés, dont l’Union européenne, s’opposent à la volonté du peuple vénézuélien et aux règles démocratiques. On peut exprimer un désaccord avec la politique menée par le gouvernement, mais en aucun cas lui nier sa légitimité démocratique.

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On ne peut pas pointer du doigt le système électoral vénézuélien quand il est défavorable à l’opposition et l’applaudir quand cette même opposition obtient la majorité à l’Assemblée nationale ou remporte des municipalités ou des Etats.

L’Union européenne reste un nain politique incapable de s’affranchir de l’influence étasunienne

Les sanctions internationales sont illégitimes et inefficaces. Depuis plus d’un demi-siècle, Washington impose des mesures de rétorsion économique iniques à Cuba qui affectent les catégories les plus vulnérables de la population et constituent le principal obstacle au développement du pays. Il en est de même pour le Venezuela. Il est regrettable que l’Union européenne, au lieu d’adopter une position indépendante et constructive vis-à-vis du Venezuela, s’aligne sur la politique étrangère des Etats-Unis. Si l’Union européenne est une puissance économique indéniable, elle reste un nain politique incapable de s’affranchir de l’influence étasunienne.

RT France : Comment a été perçue cette élection en Amérique latine ?

Salim Lamrani : Les alliés de Washington s’alignent sur la politique de leur maître et considèrent que ces élections sont illégitimes. Les autres nations du continent respectent la décision souveraine du peuple vénézuélien et l’indépendance du pays en ne s’immisçant pas dans ses affaires internes.**RT / lundi 21 mai 2018

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ceux qui dénoncent la présidentielle au Venezuela sont « des larbins des USA »

Ils ont décidé que cette élection ne leur convenait pas

Jean-Luc Mélenchon, qui a toujours affiché son soutien au Vénézuéla d’Hugo Chavez et de son successeur Nicolas Maduro, a jugé ce dimanche 20 mai que les pays qui dénoncent l’élection présidentielle au Venezuela sont « des larbins des USA ».

« Déjà, on peut discuter d’une élection au Venezuela, on ne pourrait pas avoir ce débat en Arabie saoudite, hein? », a ironisé le chef de file de La France insoumise, interrogé lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

Epuisés par une profonde crise économique, les Vénézuéliens votaient dimanche pour la présidentielle où Nicolas Maduro vise la réélection lors d’un scrutin sans rival de poids, boycotté par l’opposition et non reconnu par une grande partie de la communauté internationale.-comprendre occidentale hostile à Maduro

« On règle les problèmes par les élections »

« Il n’est pas vrai que l’opposition boycotte car il y a trois autres candidats », a affirmé le député des Bouches-du-Rhône tout comme « il n’est pas vrai », selon lui, de dire « que la communauté internationale dont vous allez nous donner le nom et le numéro de téléphone pour qu’on puisse éventuellement discuter avec » ne reconnaît pas le scrutin

Israël, un Etat criminel et terroriste dans actualité

« Il y a un certain nombre de pays, autour des larbins des USA, qui ont décidé que cette élection ne leur convenait pas », a-t-il accusé. Relancé sur les difficultés que vivent les Vénézuéliens pour se faire soigner ou de mères qui vont accoucher au Brésil, Mélenchon a ironisé: « Oh mon dieu, comme vous me faites pleurer! » Avant d’ajouter: « et le massacre au Yémen, on en parle quand ? »

Il a ensuite livré sa grille de lecture de la situation dans ce pays d’Amérique du sud: « il y avait une crise terrifiante au Venezuela, qui vient d’une partie de l’opposition qui est violente (…) Une partie de l’opposition est comme ça, c’est celle qui est la plus proche des Etats-Unis aujourd’hui ».

« C’est elle qui a créé une situation tellement explosive que le gouvernement vénézuélien a décidé d’en sortir par le haut » avec « une Constituante » et en décidant d’ »avancer les élections présidentielles ». « Donc on règle les problèmes par les élections », a-t-il conclu.**huffingtonpost.fr/ + dimanche 20/05/2018

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Venezuela : largement réélu, Maduro dénonce «l'empire» et appelle au dialogue avec les citoyens

largement réélu avec 67,7% des suffrages, Maduro dénonce «l’empire» et appelle au dialogue avec les citoyens

21 mai 2018

Il était le favori à sa propre succession, Nicolas Maduro a été réélu président de la République bolivarienne du Venezuela avec 67,7% des voix. Fortement critiqué en Occident, le scrutin était également rejeté par une partie de l’opposition.

Le 20 mai 2018 se tenait l’élection présidentielle vénézuélienne. Réélu haut la main, Nicolas Maduro a remporté 67,7% des suffrages, se plaçant largement en tête devant son principal opposant, Henri Falcón, qui obtient quant à lui 21,2% des voix. Le scrutin s’est déroulé alors qu’une partie de l’opposition avait appelé au boycott. L’élection a de fait été marquée par un fort taux d’abstention – environ 52%, le plus important depuis 1958. Selon le décompte officiel, le président sortant a donc obtenu 5 823 728 suffrages sur 8 603 936 de votes.

S’exprimant devant ses sympathisants, Nicolas Maduro s’est ainsi réjoui d’un «record historique» : «Jamais auparavant un candidat présidentiel n’avait gagné avec 68% des voix du peuple, et jamais auparavant il n’avait 47 points d’avance sur le second candidat [...] Nous sommes la force de l’histoire transformée en une victoire populaire permanente.» Par ailleurs, face aux clivages importants qui marquent le paysage politique du pays, le président vénézuélien a exprimé sa volonté de dialoguer : «Je suis le président de tous les Vénézuéliens. J’appelle au dialogue. Un dialogue continu, c’est ce dont les Vénézuéliens ont besoin.»

«Si l’empire ou les gouvernements d’extrême droite d’[Amérique latine] souhaitent un jour parler dans un contexte de paix et de respect, je suis toujours ouvert au dialogue», a ajouté le président vénézuélien. Nicolas Maduro a poursuivi : «Je m’adresse ici à l’empire : comprenez que le Venezuela est la garantie d’une stabilité sociale et politique dans la région [d'Amérique latine]. C’est un péché d’essayer de déstabiliser le Venezuela !»

De son côté, le militaire Henri Falcón, principal opposant de Nicolas Maduro, a également commenté le scrutin, avant même que ne tombent les résultats officiels : «Nous ne reconnaissons pas ce processus électoral, pour nous, il n’y a pas eu d’élection. Une nouvelle élection doit être organisée au Venezuela.» Des images de lui en train de voter ont cependant été diffusées. Parmi les aspects marquants du programme de Falcón, se trouvait l’adoption du dollar américain par son pays.

La pression internationale contre Nicolas Maduro est allée crescendo depuis août dernier, après une vague de manifestations marquée par des violences, dans le contexte de la grave crise économique que traverse le pays. Les Etats-Unis ont saisi l’occasion pour adopter plusieurs trains de sanctions financières contre le Venezuela, et Donald Trump est même allé jusqu’à entretenir l’idée d’une intervention militaire. Emmanuel Macron avait quant à lui qualifié l’Etat sud-américain de «dictature». **RT / lundi 21 mai 2018

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*L’Italie se prépare à rétablir sa monnaie nationale

Le nouveau gouvernement italien a rendu public son programme économique, qui contient notamment l’exigence que l’Union européenne efface 250 milliards d’euros de la dette publique de l’Italie et libère le pays de plusieurs restrictions. Sinon, Rome menace de sortir de la zone euro pour revenir à la lire italienne.

Les chefs des partis Mouvement 5 Étoiles et Ligue, qui ont obtenu le plus grand nombre de voix aux élections du 4 mars, sont convenus des principes fondamentaux de la politique économique du gouvernement de coalition. Ils sont persuadés que ce ne sont pas les recettes libérales qui garantiront la sortie de la stagnation économique, mais les «investissements» et la «stratégie expansionniste».

Les exigences de Rome

Rome

Au premier trimestre, la croissance italienne a ralenti jusqu’à 1,4% en glissement annuel, alors qu’au sein de l’UE elle restait stable à 2,5%.

Pour redresser la situation, les dirigeants des partis vainqueurs préconisent le recours à plusieurs stimulations fiscales allant à l’encontre des principes conservateurs de la Banque centrale européenne (BCE). Ces idées révolutionnaires sont très onéreuses.

La baisse des impôts sur le revenu pour les entreprises et les particuliers à 15% augmentera significativement leurs capacités d’investissement, tout en réduisant les revenus budgétaires de 80 milliards d’euros par an. L’abandon de la réforme des retraites diminuerait la tension sociale, mais ferait perdre 15 milliards supplémentaires au budget. Et le refus d’augmenter l’impôt sur les ventes encore 12,5 milliards.

Euro

Au total, c’est plus de 100 milliards d’euros qui manqueront au budget sachant que la dette publique de l’Italie s’élève à 131,8% du PIB — l’indicateur le plus élevé en UE après la Grèce. Or selon les règles de l’UE, la dette publique ne doit pas dépasser 60% du PIB.Les Italiens sont conscients qu’en transgressant une règle ils en enfreignent une autre — sur le montant du déficit du budget public qui ne doit pas dépasser 3% du PIB. Pour l’instant, la situation est tolérable: d’après l’agence nationale des statistiques Istat, le déficit du budget italien se chiffrait à 2,3% du PIB en 2017. Mais si les plans annoncés étaient mis en œuvre, cet indice dépasserait considérablement la barre des 3%.

C’est pourquoi les leaders des principaux partis ont préalablement avancé deux exigences à l’UE: premièrement, la BCE doit annuler 250 milliards d’euros de la dette publique italienne; deuxièmement, lever les restrictions sur le niveau de la dette publique et du déficit budgétaire qui, selon les Italiens, n’existent plus que sur le papier depuis longtemps. «Cela fait dix ans que la France dépasse le plafond du déficit, la dette de la France et de l’Espagne est supérieure à 60% du PIB», rappelle le représentant économique de la Ligue Claudio Borghi.

«L’euro est atteint d’un cancer en stade terminal»

Les Italiens avertissent que si Bruxelles ne se pliait pas à leurs exigences, le pays quitterait la zone euro pour revenir à sa monnaie nationale. Le brouillon d’accord de coalition entre les partis 5 Étoiles et Ligue prévoit même des procédures techniques concrètes qui permettraient de se séparer de l’euro et de rétablir la souveraineté monétaire.Les marchés ont pris ces déclarations très au sérieux: le rendement des obligations italiennes sur 10 ans a augmenté de 16 points de base en une journée — un record depuis 14 mois. Le principal indice boursier italien FTSE MIB a chuté de 3,5% en deux jours et continue de baisser: autrement dit, les investisseurs vendent les actions des compagnies italiennes.

Que dira l’UE cette fois?

La démarche inattendue des Italiens place Bruxelles dans une position très compliquée. Il est évident que l’UE ne peut pas accepter ces conditions: cette dernière estime que les problèmes budgétaires doivent être réglés par la réduction des dépenses, les réformes libérales et la privatisation des biens publics.

euros

Ainsi, pour bénéficier du soutien financier de l’UE, la Grèce a été contrainte d’augmenter les impôts, de réduire les programmes sociaux et d’organiser une vente d’actifs nationaux. Au final, le port du Pirée appartient aujourd’hui aux Chinois, et les Allemands possèdent une compagnie de communication grecque.Des ports, des îles, des compagnies d’électricité et de gaz, de grands terrains, y compris la région de l’ancien aéroport près d’Athènes, Hellinikon — avec des plages, des parcs, des forêts et une multitude de monuments antiques — ont été mis en vente.

L’UE est complètement satisfaite du résultat: fin avril, le commissaire européen à l’économie et aux finances Pierre Moscovici a déclaré que le programme d’aide extérieure à la Grèce se terminerait en août 2018. Et d’ajouter: «Finir le programme grec serait un symbole que nous avons mis la crise derrière nous. Et puis, surtout pour les Grecs, ce sera la bonne nouvelle que ce pays est lui aussi sorti de sa crise et est capable de créer de la croissance et de l’emploi.» Mais les Grecs ne s’empressent pas de se réjouir.

50 euro

«C’est comme une occupation: ils ont capturé notre pays, s’indigne la professeure d’architecture Eleni Portaliou. Les investisseurs étrangers sont comme des vautours: ils savent que nous sommes forcés de vendre nos richesses nationales, et les créditeurs veulent seulement obtenir de l’argent au plus vite. C’est pourquoi les prix deviennent dérisoires et nous perdons sur tous les fronts. Les investisseurs étrangers paieront seulement 900 millions d’euros pour Hellinikon, tandis que les experts indépendants ont évalué ce terrain à au moins 3 milliards.»Pas étonnant, donc, que les Italiens ne veuillent pas suivre le chemin de la Grèce.

Un trou dans le budget

De plus, même si l’UE se pliait aux exigences de l’Italie, cela ne fonctionnerait pas à cause de ses propres problèmes financiers. Le Brexit prive en effet l’UE de son troisième plus grand donateur: le Royaume-Uni versait 12,76 milliards d’euros au budget européen commun et ne recevait que 7,05 milliards de dotations. En d’autres termes, cela forme dans le budget européen un trou de presque 6 milliards d’euros. Les tentatives de Bruxelles de le combler en faisant augmenter la cotisation des autres membres rencontrent une très forte opposition.

Ainsi, lors d’un récent débat sur le projet de budget de l’UE pour 2021-2027, le ministre néerlandais des Affaires étrangères Stef Blok a directement indiqué que la «proposition d’augmenter les cotisations était inadmissible» pour son gouvernement. Il a été soutenu par le Premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen qui a noté qu’une «UE réduite aura également besoin d’un budget réduit».

Un discours similaire a été tenu par le Premier ministre néerlandais Mark Rutte et la ministre suédoise des Finances Magdalena Andersson, qui a qualifié le nouveau projet de budget européen de «déraisonnable». Si 6 milliards d’euros suscitent de tels litiges, alors on s’imagine facilement quel scandale éclaterait si l’on parlait de 250 milliards… 

Enfin, en répondant favorablement à la requête de Rome, l’UE créerait un dangereux précédent dont ne manqueraient pas de profiter les autres pays qui éprouvent des problèmes budgétaires — l’Espagne et la France. Par conséquent, Bruxelles ne fera pas de concessions à l’Italie.D’un autre côté, les Italiens pourraient, eux aussi, ne pas céder: le nouveau gouvernement n’a aucune chance de redresser la situation économique avec la politique budgétaire actuelle. Et l’exemple du Royaume-Uni montre qu’il est possible de réduire à un niveau tolérable les frais de séparation avec l’UE en se débarrassant au final d’une multitude de problèmes, notamment migratoires. De cette manière, le scénario de sortie de l’Italie de la zone euro paraît parfaitement plausible.

En février, les experts de l’Economist Intelligence Unit, département analytique du magazine The Economist, ont inscrit l’éventuel éclatement de la zone euro dans le top-10 des principaux risques pour l’économie mondiale. «Le risque de sortie de la Grèce de la zone euro à moyen terme persiste, tandis que les problèmes économiques pourraient pousser l’Italie à sortir de la zone euro. La sortie des pays en crise de la zone euro entraînerait une forte dévaluation de leur monnaie et leur incapacité à rembourser leur dette en euros. Tout cela pourrait plonger l’économie mondiale dans la récession», constatent les analystes.

*sputniknews /  lundi 21 mai 2018

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«Rome n’est prête qu’à recevoir des gifles de la France et de l’UE»

Dans une interview accordée à Sputnik, Luca Frusone, député du Mouvement 5 Étoiles, accuse le gouvernement du pays d’avoir «bradé le patrimoine stratégique de l’Italie».

Luca Frusone, député du Mouvement italien 5 Étoiles, a déclaré dans un entretien accordé à Sputnik que les difficultés que les entreprises et sociétés italiennes traversaient actuellement étaient liés l’impuissance du gouvernement italien face à la politique agressive de la France et de l’UE en général.

Ainsi, lorsque M.Macron a été élu, de nombreux antipopulistes pro-européens en Italie ont été déçus parce qu’ils le considéraient comme celui qui mettrait fin aux spéculations politiques et au populisme, explique l’expert. Pourtant, Macron a préféré privatiser les chantiers navals français STX que les Italiens étaient censés acheter:

«Il en a le droit, mais où est-il son fameux européisme et l’égalité avec les autres pays?», se demande l’expert.

Ensuite, le ministre du Développement économique de l’Italie a demandé au gouvernement de revoir les obligations de l’entreprise française Vivendi qui possède la majorité des parts de la société Telecom Italia. Les Italiens n’ont pas non plus oublié qu’ils ont perdu durant ces cinq dernières années 25 milliards d’euros à cause du «shopping» de Paris en Italie: les entreprises Parmalat, Orzo Bimbo, Eridania, Boschetti, Galbani et d’autres, ainsi que l’acquisition de la banque Capirama par la banque française Crédit Agricole et l’absorption de la banque italienne BNL par la BNP Paribas.

Crise migratoire: pour l'Italie, «la situation a atteint la limite du supportable»
Crise migratoire: pour l’Italie, «la situation a atteint la limite du supportable»

Et de poursuivre:

«Mais je le répète: ce n’est pas la faute des Français, mais du gouvernement italien, qui a décidé de brader nos entreprises stratégiques à d’autres pays. Nous perdons notre patrimoine, grâce auquel l’État conserve sa souveraineté».

M.Frusone explique que le gouvernement italien n’a jamais vraiment élevé la voix contre la France et contre les autres pays européens:

«La somme des dépenses annuelles de l’Italie pour l’accueil des migrants a atteint presque 5 milliards d’euros et nous considérons qu’il est raisonnable de ne pas verser cette somme annuellement dans le budget de l’UE, parce que l’Union européenne a laissé l’Italie à la dérive. Qui sera à l’écoute de l’Italie au sommet si Rome n’est prête qu’à recevoir des gifles de la part de Paris et de l’Union européenne?»

Le 27 septembre, lors du sommet franco-italien qui aura lieu à Vintimille en Italie, seront débattus les moyens pour résoudre la situation, y compris autour de la crise migratoire, dans le cadre de laquelle la France viole les accords internationaux, conclut l’homme politique.

Dans son blog, le Vice-président de la Chambre des députés et un membre du Mouvement 5 Étoiles Luigi Di Maio a d’ailleurs écrit que l’Italie se retrouvait actuellement entre les mains de «personnes incompétentes» qui ne sont même pas en mesure de faire face aux problèmes, ce qui ne fait que nuire au pays:

«Notre gouvernement n’a élaboré aucune stratégie qui permettrait de développer notre pays ou avoir la possibilité de répondre aux actes des autres».* 10.08.2017/ sputniknews 

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Bitcoin

*Le bitcoin s’approche de «la croix de la mort»

La valeur du bitcoin a diminué de plus de 600 dollars en une nuit. La cryptomonnaie se négocie maintenant à 7.600 dollars, soit son niveau le plus bas depuis 35 jours. Pour certains, il s’agit d’une «Croix de la mort», c’est-à-dire une confirmation statistique de tendances à plus long terme. En clair: une baisse sans espoir de redressement.

Le cours BTC/USD marque une forte baisse de la zone des 8200 dollars vers les 7850/7800 dollars, où il trouve encore un peu de soutien actuellement, relate le portail d’actualités économiques PFX de l’Université du Forex.

En dessous, le BTC pourrait reculer en direction des 7700 et 7600 USD, avant le seuil des 7500, puis des 7200. À la hausse, une valeur au-dessus des 7950/8000 dollars pourrait relancer la dynamique en direction des 8100, 8150 et 8250 dollars.

Le prix du bitcoin a approché pour la dernière fois les 9.000 USD il y a près d’une semaine, le 15 mai, alors qu’il se négociait à 8.850 dollars, sans cependant réussir à dépasser cette barre, après quoi son prix a dégringolé.

Plusieurs analystes ayant auparavant estimé que le bitcoin devait grimper à 10.000 dollars, de nombreux traders et investisseurs se sont assis en retenant leur souffle, espérant que la cryptomonnaie atteindrait à nouveau une valeur cinq chiffres et prouverait au monde que ce n’était pas un hasard, et que son cours en décembre dernier n’était pas juste une occurrence aléatoire, indique le site Crypto Currency News.

Le bitcoin faiblit donc, mais la zone de support des 7800/7700 dollars doit céder pour décider du destin à long terme de cette monnaie virtuelle.**sputniknews /  24.05.2018

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