Les deux Corée s’engagent vers la paix
27042018**Les Parisiens utilisent une monnaie locale pour leurs achats
La pêche = un euro
« La pêche » est maintenant acceptée dans une dizaine de commerces de la capitale. Deux bureaux de change délivrent dès à présent cette monnaie locale.
À Paris, terminé l’euro, bonjour la pêche. Enfin presque. À partir du samedi 12 mai, les Parisiens peuvent utiliser une monnaie locale pour régler leurs achats dans certaines boutiques de la capitale. Le Parisien précise que cette monnaie s’utilise désormais dans des commerces des XIe, XIIe, XVIIIe, XIXe, XIVe, XVe et XXe arrondissements.
À quoi ça sert ? « L’objectif est d’agir local, de pratiquer une économie citoyenne et solidaire », confie au quotidien Lucas Rochette-Berlon, président de l’association « Une monnaie pour Paris ». Avant de poursuivre : » La pêche permet de dépenser sur le territoire, dans des commerces qui pratiquent les circuits courts, et donc, de financer des projets vertueux en favorisant le lien social. La monnaie circule entre les acteurs locaux, sans être captée par les multinationales, les banques ».
En effet, elle encourage les échanges locaux et facilite une économie circulaire de proximité. « Les participants aux réseaux des monnaies développent, en général, une charte qui prévoit que cette devise doit favoriser la commercialisation de biens et services produits dans l’écosystème local. Ce qui comporte des bienfaits sur le plan environnemental, car il n’est plus question d’acheminer ces objets de consommation sur plusieurs milliers de kilomètres », explique Lucas Rochette-Berlon au Point.
Concrètement, la pêche s’échange contre des euros via l’un des centres de change installés à la mairie du IIe arrondissement ou à la Recyclerie dans le XVIIIe. Le nombre de pêches est alors converti en nombre équivalent d’euros. En effet, la parité avec l’euro est totale puisqu’un euro correspond à une pêche. Si pour le moment, seulement une douzaine de commerces acceptent la monnaie locale, ils devraient être prochainement près de quarante à offrir aux Parisiens la possibilité de payer avec la pêche. Un projet relancé grâce une campagne de financement participatif mis en place par l’association « Une monnaie pour Paris ». La cagnotte en ligne avait atteint son objectif de collecte de 20 000 . *capital.fr/ samedi 12 mai 2018
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* mise en circulation d’une quarantaine de monnaies locales
ABEILLE, EUSKO, GONETTE…
ET SI VOUS ADOPTIEZ UNE DE CES 10 MONNAIES LOCALES ?
Alors que la région Normandie va lancer sa monnaie locale d’ici quelques semaines, les initiatives pour promouvoir ces moyens de paiement alternatifs se multiplient en France. Plus de 40 monnaies sont déjà en circulation et une trentaine de projets sont sur les rails. Stück, Eusko, Gonette… découvrez 10 monnaies locales de Strasbourg au Pays basque.
S’appellera-t-elle Viking, Le Drakkar, La Normande ou Le Rollon ? Si le nom de la future monnaie locale complémentaire lancée à l’initiative du Conseil régional de Normandie est encore en ballotage, sa mise en circulation est prévue en ce début d’année. Elle rejoindra la liste déjà longue – une quarantaine – de monnaies alternatives existant en France et développées pour favoriser l’économie locale, les circuits courts et le commerce de proximité. S’étendant sur une zone limitée – agglomération, département – ces moyens de paiement permettent en effet d’effectuer des achats dans un réseau de commerces et d’artisans locaux, tout en réduisant l’impact environnemental.
Si des monnaies locales existent déjà au Havre et à Rouen, celle soutenue par la Région Normandie s’étendra sur les cinq départements du territoire : Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Maritime. Et elle sera totalement numérique, sous forme de carte de paiement et/ou d’application smartphone. Aura-t-elle le même succès que l’Eusko, au Pays basque, qui se targue d’être la 1ère monnaie locale de France ? Lancée en 2013, les transactions réalisées en Eusko sont estimées à 3 millions d’euros par an. Un succès qui pourrait servir d’exemple à Paris, qui tarde à concrétiser son projet de monnaie locale. *capital.fr/ 11 janvier 2018
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*Les deux Corées s’engagent vers la paix sous les applaudissements du monde
*et disent non aux instigateurs de la guerre et de la division
*les Etats arabes qui s’entre-déchirent entre eux pour faire plaisir à l’Occident et à Israël devraient prendre exemple sur ces deux pays
*vendredi 27 avril 2018
Le dirigeants des deux Corées ont annoncé une ère de paix sur la péninsule à l’issue de leur rencontre, précisant vouloir arriver à une dénucléarisation totale. Des avancées majeures, saluées aussi bien par Washington que par Pékin et Moscou.
Le 27 avril, au terme de leur sommet historique lors duquel qui a accumulé les symboles, le président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un ont pris des engagements forts pour avancer dans la résolution du conflit qui déchire la péninsule depuis 1950.
Dans une déclaration commune, les deux chefs d’Etat ont ainsi solennellement déclaré «devant les 80 millions de Coréens et le monde entier», qu’il n’y aurait plus de guerre sur la péninsule coréenne et qu’«une nouvelle ère de paix [avait] commencé». Pour appuyer cette résolution, ils ont convenu de cesser toutes leurs activités hostiles sur terre, mer et air, et ont exprimé leur volonté de transformer la zone démilitarisée qui les sépare en une «zone de paix». Les deux voisins ont indiqué qu’ils chercheraient à rencontrer les Etats-Unis, peut-être aussi la Chine, «en vue de déclarer la fin de la guerre et établir un régime de paix permanent et solide» entre leur deux pays.
Dans cette déclaration les deux Etats ont également confirmé partager l’objectif d’obtenir «au moyen d’une dénucléarisation totale, une péninsule coréenne non nucléaire». Ils se sont d’ailleurs engagés à rechercher le soutien de la communauté internationale sur cette question, ce qui peut être vu comme un message de Pyongyang à l’adresse de Washington, avant la rencontre entre Kim Jong-un et Donald Trump, qui devrait se tenir début juin.
Autre mesure à la symbolique majeure : les deux pays se sont mis d’accord pour une reprise, en août, des réunions des familles séparées par la guerre, qui sont toujours des moments très émouvants.
**Washington, Moscou, Pékin saluent une rencontre historique
Une fois n’est pas coutume, les réactions ont été unanimes à l’international pour saluer ce pas spectaculaire en direction de la paix, impensable il y a quelques mois encore. S’il a estimé que seul le temps permettrait de juger de l’évolution de la situation, le président américain Donald Trump n’a pas hésité a partagé son enthousiasme sur Twitter en écrivant en capitale : «La guerre en Corée va se terminer !»
Il a en outre pris le soin de remercier «son ami» le président chinois Xi Jinping pour «son aide précieuse», sans laquelle ce processus aurait été «beaucoup plus long et difficile». L’impact de l’auteur de L’art de la négociation (The art of the deal) dans ces rapides avancées a par ailleurs été souligné par le chef de la diplomatie sud-coréenne : «Clairement, tout le mérite en revient à [Donald] Trump.»
Par l’intermédiaire de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pékin a «applaudit l’étape historique franchie par les deux dirigeants», déclarant admirer le courage et la résolution politique qu’ils ont démontrée. Insistant sur la portée historique de la rencontre, la Chine a fait savoir qu’elle espérait qu’elle «portera des fruits positifs et sera l’opportunité d’ouvrir une nouvelle voie [vers] une paix et stabilité durables dans la péninsule coréenne».
La diplomate a conclu son intervention en citant un poème du grand écrivain chinois du XXe siècle Lu Xun : «Après toutes les vicissitudes traversées, nous restons des frères. Lorsqu’on se revoit, un sourire chasse la rancune.»
Moscou, qui au plus fort de la crise entre Washington et Pyongyang a toujours défendu une solution par le dialogue et la négociation, a pour sa part salué le sommet et les entretiens entre les deux dirigeants coréens comme étant des «nouvelles très positives».
«[Le président russe Vladimir Poutine] a souligné à plusieurs reprises qu’un règlement viable et stable de la situation dans la péninsule coréenne ne peut se baser que sur un dialogue direct», a ainsi rappelé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «Et aujourd’hui nous voyons que ce dialogue direct a eu lieu et qu’il ouvre certaines perspectives», a-t-il commenté, précisant toutefois qu’il était encore prématuré de parler d’une éventuelle signature d’un traité de paix entre les deux pays.
Mais l’espoir est bien réel, contrairement aux deux réunions inter-coréennes précédentes, en 2000 et 2007, ce sommet devrait rapidement être suivi par une nouvelle rencontre. Nord et Sud ont en effet décidé que le président sud coréen Moon Jae-in se rendrait à l’automne prochain à Pyongyang.-/francais.rt.com / vendredi 27 avril 2018
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Sommet historique entre les deux Corées
M. Kim s’est dit «submergé par l’émotion» après avoir franchi la bordure de béton de quelques centimètres de haut qui marque la frontière, devenant le premier dirigeant nord-coréen à fouler le sol sud-coréen depuis la guerre de Corée (1950-1953).
A l’invitation impromptue du Nord-Coréen, le président sud-coréen Moon Jae-in est même brièvement passé, main dans la main avec M. Kim, du côté nord-coréen de la frontière.
Les deux hommes se sont ensuite rendus à pied à la Maison de la paix, structure de verre et de béton située dans la partie sud du village de Panmunjom, où fut signé l’armistice il y a 65 ans.
«Je suis venu ici déterminé à donner un signal de départ, au seuil d’une histoire nouvelle», a déclaré M. Kim, dont le pays est accusé de violations généralisées des droits de l’homme.
L’arsenal atomique nord-coréen figure en bonne place du menu et M. Moon a espéré conclure «un accord audacieux afin d’offrir un grand cadeau à l’ensemble du peuple coréen et aux gens qui veulent la paix».
M. Kim était accompagné par Kim Yo Jong, sa soeur et proche conseillère, ainsi que par son responsable des relations intercoréennes. M. Moon était flanqué par le patron du renseignement sud-coréen et par son directeur de cabinet.
Cette réunion illustre la spectaculaire détente intervenue sur la péninsule depuis que M. Kim a surpris en annonçant le 1er janvier que son pays participerait aux jeux Olympiques d’hiver organisés au Sud.
Ce sommet doit être le précurseur d’un face à face très attendu entre M. Kim et le président américain Donald Trump.
«Kim Jong Un discutera en toute franchise (…) de tous les problèmes rencontrés pour améliorer les relations intercoréennes et parvenir à la paix, la prospérité et la réunification», a indiqué avant le début de la rencontre l’agence officielle nord-coréenne KCNA.
Elle n’a pas mentionné la dénucléarisation. Et au moment où les télévisions du monde entier retransmettaient les images de la poignée de main historique, la télévision nord-coréenne ne prosposait que la mire.
Depuis son arrivée au pouvoir fin 2011 au décès de son père, M. Kim a présidé à une accélération fulgurante des programmes nucléaire et balistique nord-coréens.
En 2017, Pyongyang a mené son essai nucléaire le plus puissant à ce jour et testé des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) mettant à sa portée la partie continentale du territoire des Etats-Unis.
Les tensions avaient atteint des sommets tandis que MM. Kim et Trump échangeaient menaces apocalyptiques et insultes personnelles.
M. Moon a saisi la branche d’olivier olympique pour lancer le dialogue avec Pyongyang, expliquant que le sommet intercoréen servirait de base à la réunion entre le Nord et Washington.
La Maison Blanche a souhaité que le sommet débouche sur un «futur de paix et de prospérité pour toute la péninsule coréenne».
Le président Trump a exigé que le Nord renonce à ses armes nucléaires et Washington réclame que la dénucléarisation soit totale, vérifiable et irréversible.
Mais le directeur du secrétariat de la présidence sud-coréenne Im Jong-seok a prévenu jeudi que rien n’était gagné, annonçant un sommet «particulièrement difficile».
A l’issue de la session matinale d’entretiens, le porte-parole de M. Moon, Yoon Young-chan, a déclaré que les deux dirigeants avaient eu «un dialogue sincère et franc au sujet de la dénucléarisation et de l’établissement d’une paix permanente sur la péninsule coréenne».
Pyongyang demande des garanties sur sa sécurité — qui n’ont pas été précisées– pour discuter de son arsenal.
Quand M. Kim s’était rendu le mois dernier à Pékin, son premier voyage à l’étranger depuis son arrivée au pouvoir, il avait dit selon l’agence officielle Chine Nouvelle que la question pouvait être réglée si Séoul et Washington prenaient «des mesures progressives et synchronisées en vue de la réalisation de la paix».
Dans le passé, le concept de «dénucléarisation de la péninsule» a pu signifier pour Pyongyang le départ des 28.500 militaires américains stationnés au Sud et le retrait du parapluie nucléaire américain, toutes choses impensables pour Washington.
M. Moon a formé le voeu que ce sommet permettre d’autres rencontres des deux côtés de la DMZ, tandis que M. Kim d’est dit prêt à lui rendre visite à Séoul «à tout moment» en cas d’invitation.
- Les épouses au banquet -
John Delury, professeur à la Yonsei University, a estimé que le communiqué publié à la fin du sommet offrirait «une chance d’analyser chaque mot, de lire entre les lignes, de voir ce qui y est et ce qui n’y est pas».
M. Kim vient d’annoncer un moratoire sur les essais nucléaires et les tirs de missiles balistiques à longue portée, affirmant que ses objectifs étaient atteints.
Il a également annoncé la fermeture du seul site nord-coréen connu d’essais nucléaires. Mais certains experts soupçonnent que le dernier test, en septembre, l’aurait rendu inutilisable.
Séoul a également souhaité que le sommet soit l’occasion de discuter d’un traité de paix pour mettre fin officiellement à la guerre. Les deux voisins sont toujours techniquement en guerre.
La reprise des réunions de familles séparées pourrait également être abordée.
Après la session matinale, M. Kim a franchi la frontière dans l’autre sens pour le déjeuner, une dizaine de gardes du corps courant à côté de sa limousine.
Avant la séance de l’après-midi, MM. Kim et Moon planteront un pin. Cet arbre «représentera la paix et la prospérité sur la Ligne de démarcation militaire, qui est le symbole de la confrontation et de la division depuis 65 ans», selon Séoul.
La présidence sud-coréenne a par ailleurs annoncé vendredi après-midi que les épouses des deux leaders assisteraient au banquet à la fin de cette journée historique.
Les deux premiers sommets intercoréens, en 2000 et 2007, avaient eu lieu à Pyongyang.
**AFP / vendredi 27 avril 2018
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En un an, la popularité d’Emmanuel Macron a chuté de façon spectaculaire, selon un sondage
4 mai 2018,
Près de 60% des Français se déclarent plutôt mécontents de la politique d’Emmanuel Macron et 84% estiment qu’ils ne bénéficient pas personnellement de sa politique. L’opinion favorable du président a chuté de près de 20 points en un an.
Au total, Emmanuel Macron a perdu près de 20 points en un an selon un sondage réalisé sur internet par BVA pour RTL, Orange, La Tribune et la presse régionale, auprès de 1 011 personnes de 18 ans et plus, les 18 et 19 avril. Avec 43% de bonnes opinions contre 57% de mauvaises, le chef d’Etat fait mieux que ses deux prédécesseurs, François Hollande et Nicolas Sarkozy, à l’issue d’une année de pouvoir, mais moins bien que Jacques Chirac et François Mitterrand.
Certains chiffres témoignent de la défiance des Français envers le projet du dirigeant : plus de huit personnes interrogées sur dix (84%) déclarent ne pas avoir le sentiment de bénéficier personnellement de la politique mise en place depuis mai 2017. Malgré tout, 43% indiquent être prêtes à attendre de voir quels seront les résultats avant de se prononcer définitivement.
Parmi les décisions les plus contestées se trouvent l’augmentation de la CSG (82%), la réduction de la vitesse sur les routes à 80 km/h (76%) et le remplacement de l’ISF par l’IFI (70%). D’un autre côté, les plus populaires sont la réduction du nombre de parlementaires et des mandats consécutifs (78%), la loi sur les violences sexuelles (76%) et le dédoublement des classes de CP (72%). Près de quatre Français sur dix (39%) jugent par ailleurs que le gouvernement mène les réformes au «bon rythme», tandis que 19% estiment qu’il ne va «pas assez loin» et 35% qu’il va au contraire «trop loin», selon le sondage.
Enfin, parmi les qualités reconnues à Emmanuel Macron, dominent «les convictions profondes», «l’autorité» et la «stature présidentielle». Mais il est aussi jugé peu «rassembleur» et peu «proche des gens».*RT / vendredi 04 mai 2018
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Nouveau budget européen :
abondance pour les uns, austérité pour les autres, menaces pour tous ?
3 mai 2018, 18:11
Choix des priorités dans les dépenses ou encore durcissement des prérequis pour bénéficier des fonds européens, le nouveau budget proposé par Bruxelles fait débat. Parmi les perdants potentiels : des secteurs économiques et des pays membres !
Après le début de cacophonie européenne au mois de mars provoquée par les sanctions antirusses des uns et la retenue significative des autres dans le cadre de «l’affaire Skripal» et après la discorde d’avril déclenchée par un projet de taxation des GAFA au sein de l’Union européenne, celle-ci s’apprête à affronter une nouvelle zone de turbulences qui devrait une fois de plus mettre son unité à l’épreuve. Cette fois, c’est l’annonce d’un nouveau budget européen qui pourrait entraver l’harmonie européenne, apparemment difficile à trouver.
A l’heure où les 27 doivent dorénavant compter sans le Royaume-Uni, Bruxelles a proposé une hausse du prochain budget européen, le faisant passer à 1 279 milliards d’euros pour la période 2021 – 2027, contre 1 033 milliards pour la période 2014-2020.
Dans la description du budget annoncé, on note que Bruxelles prévoit d’augmenter les dépenses dans certains secteurs et de les réduire dans d’autres. Parmi les «gagnants» : la recherche et l’innovation, dont les dépenses pourraient augmenter de 50 % ; la sécurité, dont le budget bénéficierait d’une hausse de 40% ; ou encore le programme Erasmus, qui organise des échanges d’étudiants et d’enseignants entre universités, et pour lequel la Commission européenne prévoit de doubler les fonds.
A l’inverse, on constate une volonté de diminuer les dépenses pour la PAC (Politique Agricole Commune), dont le budget pourrait baisser de 5 %, dont 4% au niveau des subventions directement versées aux agriculteurs. Alors que ces derniers se sentent déjà menacés par l’accord de libre-échange UE-Mercosur, cette annonce pourrait bien accroître encore davantage leur mécontentement. De son côté, le commissaire européen au budget, Günther Oettinger, se veut rassurant. Il présente cette baisse des dépenses comme «acceptable» du fait du Brexit, avec lequel le second contributeur net européen de la PAC quitte l’UE. Jean-Claude Juncker ajoute : «Nous ne faisons aucun massacre, ni de la politique de cohésion ni de la PAC»…
Le président de la Commission européenne n’utilise pas le mot de «cohésion» par hasard : en effet, l’enveloppe portant ce nom, et qui permet de financer les projets des «régions européennes», devrait faire face aux coupes budgétaires les plus drastiques avec une baisse de 7% de ses dépenses.
«Valeurs européennes» : le prérequis pour accéder aux fonds
Pour accompagner la proposition de ce budget, la Commission européenne a souhaité rappeler les critères d’éligibilité à respecter pour bénéficier des fonds structurels. Son président se montre catégorique : «Le respect de l’état de droit est une condition préalable indispensable à une saine gestion financière et à une mise en œuvre efficace du budget».
Plus qu’un avertissement, cette déclaration s’inscrit dans un contexte tendu entre Bruxelles et certains Etats membres, en tête desquels se trouvent la Hongrie et la Pologne. En effet, mercredi 25 avril, l’UE ouvrait un dossier d’infraction contre la Hongrie à propos d’une loi imposant de nouvelles obligations à certaines catégories d’ONG bénéficiant de capitaux étrangers. En outre, fin 2017, une procédure contre la Pologne avait été déclenchée par la Commission européenne en raison de réformes judiciaires controversées entreprises par Varsovie.
Dans cette atmosphère tendue entre Bruxelles et certains pays membres, début avril, la fondation Jacques Delors Institut présentait fièrement son dossier sur «les défaillances de l’état de droit [au sein de l'UE]» et sur «la réponse européenne» à y apporter. Cette thématique avait déjà été évoquée par Emmanuel Macron, en février dernier, qui proposait de priver la Pologne et la Hongrie d’aides de l’UE, arguant d’un non-respect des «valeurs européennes».
Confrontée à une «harmonie européenne» qui semble ne pas venir naturellement, alors que les griefs nourris par les Etats membres à son encore se multiplient, la Commission européenne semble paradoxalement décidée à serrer la vis. Elle a ainsi prévenu qu’elle pourrait désormais suspendre les transferts de fonds européens à certains pays dans le cas où les juges et les autorités locales ne pourraient pas garantir «une gestion financière sérieuse» de ces ressources.**RT / 03 mai 2018
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*le président américain a finalement admis avoir une liaison avec l’actrice du porno, Stormy Daniels
**il lui verse 130.000 dollars pour acheter son silence
***Quelle belle justice spéciale pour les riches
Vents contraires sur la Maison Blanche : alors qu’il niait avoir payé l’actrice Stormy Daniels pour qu’elle taise leur relation passée, le président américain a finalement admis lui avoir versé 130 000 dollars. Un revirement de stratégie soudain.
Mis en difficulté par l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels, qui affirme avoir eu une liaison avec lui, le président américain Donald Trump a radicalement changé de stratégie le 3 mai, en admettant avoir déboursé 130 000 dollars pour qu’elle se taise.
Jusque-là Donald Trump assurait ne rien savoir de ces 130 000 dollars, versés par son avocat personnel à la femme blonde et plantureuse de 39 ans, qui a saisi la justice pour invalider cet accord de confidentialité. La transaction entre l’avocat Michael Cohen et Stormy Daniels avait été négociée un mois avant l’élection présidentielle remportée par Donald Trump. La relation sexuelle présumée remontait elle à dix ans. Donald Trump était déjà marié à son épouse actuelle, Melania.
Dans une justification déroulée sous forme de tweets, Donald Trump a expliqué le 3 mai qu’un tel paiement était chose courante dans l’univers des personnalités publiques. Et que cela n’avait pas été prélevé sur le financement de sa campagne électorale, ce qui aurait été illégal.
«M. Cohen, un avocat, recevait une avance sur honoraires mensuelle, [...] qui n’avait rien à voir avec l’équipe de campagne, en vertu de laquelle il a conclu, avec remboursement, un contrat privé entre deux parties», a-t-il écrit. «Ces accords [de confidentialité] sont très fréquents parmi les célébrités et les personnes fortunées. En l’espèce, il est pleinement en vigueur», a-t-il poursuivi.
Selon le président, cette transaction avait pour but de «mettre fin aux accusations fausses» de Stormy Daniels, qu’il accuse de chercher à lui «extorquer» de l’argent.
Savez-vous où il a trouvé l’argent pour effectuer ce paiement ? Non, je ne sais pas.
Donald Trump s’était exprimé directement sur ce dossier pour la première fois le 5 avril à bord de l’avion présidentiel Air Force One. Interrogé pour savoir s’il était au courant du versement de Michael Cohen à Stormy Daniels, il avait répondu: «Non.» A la question de savoir pourquoi l’avocat avait effectué ce paiement, Donald Trump avait répondu : «Il faut demander à Michael Cohen. Michael est mon avocat.» «Savez-vous où il a trouvé l’argent pour effectuer ce paiement ?» lui avait encore demandé un journaliste. «Non, je ne sais pas», avait-il lâché.
Le virage serré pris par la Maison Blanche dans ce dossier embarrassant a été amorcé le 2 mai par Rudolph Giuliani, l’ancien maire de New York que Donald Trump vient de recruter pour dynamiser son équipe d’avocats.
A la surprise générale, Rudolph Giuliani a affirmé sur Fox News le 2 mai que Donald Trump avait remboursé à Michael Cohen les 130 000 dollars, semblant contredire les précédentes déclarations du président.
«Cet argent versé par son avocat [...] le président l’a remboursé sur une période de plusieurs mois», a affirmé Rudolph Giuliani, en évoquant un paiement «parfaitement légal». Selon Rudy Giuliani, Donald Trump a ainsi versé à Michael Cohen entre 460 000 et 470 000 dollars afin de rembourser la somme versée à l’actrice ainsi que «des dépenses secondaires».
Trump accusé d’avoir menti
Le flamboyant avocat de Stormy Daniels, Michael Avenatti, a réagi dès le 3 mai, accusant Donald Trump d’avoir «ouvertement menti».
«Nous avions prédit il y a des mois qu’il serait prouvé que le peuple américain a été trompé concernant le paiement des 130 000 dollars et sur ce que savait M. Trump, quand il le savait», a-t-il tweeté.
La porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, a elle démenti tout mensonge présidentiel, affirmant que Donald Trump n’avait appris qu’il avait remboursé l’avocat des 130 000 dollars qu’après ses dénégations dans Air Force One. Le 3 mai, Rudolph Giuliani a concédé que ses révélations fracassantes avaient pris de court les conseillers de la Maison Blanche : «C’était couru qu’ils le soient», a-t-il dit à CNN, ajoutant : «Le président est mon client, je ne leur parle pas.»
Le bureau de l’avocat Michael Cohen perquisitionné par le FBI
L’affaire Stormy Daniels s’est transformée en saga judiciaire, avec deux actions en justice lancées par l’actrice tandis que Michael Cohen a vu son bureau perquisitionné par les enquêteurs du FBI. Le 3 mai, NBC a par ailleurs rapporté que le FBI disposait de la liste détaillée des appels téléphoniques de l’avocat, sans que celui-ci ait toutefois été placé sur écoute. En plus du recours contre l’accord de confidentialité qu’elle a signé, Stormy Daniels a assigné en diffamation Donald Trump le 30 avril à New York.**RT / vendredi 04 mai 2018
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Suède : éducation sexuelle pour les «nouveaux arrivants»
4 mai 2018,
Confrontée à une importante vague migratoire, la Suède prend les devants et entend éduquer ses «nouveaux arrivants» sur le plan de la sexualité. De courtes vidéos didactiques sont déjà disponibles, détaillant les coutumes suédoises en la matière.
«Nous avons constaté que certaines des femmes qui faisaient partie du groupe des nouveaux arrivants étaient issues de sociétés régies par des lois, des règles et des normes totalement différentes des nôtres», a expliqué à la presse le ministre suédois des Affaires sociales Annika Strandhäll le 3 mai, saluant une initiative de son gouvernement qu’elle estime relever de l’urgence.
L’initiative en question est la suivante : 346 000 euros investis par la Suède dans une campagne d’information organisée par l’Association suédoise pour l’éducation sexuelle (RFSU). A la clef, 11 petits documentaires diffusés sur YouTube qui expliquent à grands renforts de dessins comment fonctionnent les organes du plaisir féminin, rappellent notamment les fondamentaux de la prévention contre les infections sexuellement transmissibles, et expliquent les menstruations et l’accouchement.
Traductions en arabe, farsi, somalien et kurde… D’autres langues bientôt disponibles
Selon Annika Strandhäll, le «projet donnera à ce groupe de femmes de meilleures chances de comprendre les droits sexuels et reproductifs ayant cours en Suède.»
Les vidéos explicatives sont disponibles dans les différentes langues parlées par les «nouveaux arrivants» : arabe, farsi, somalien, kurde et anglais. Le site de l’association annonce que les vidéos seront traduites dans d’autres langues grâce à ce nouvel apport du gouvernement.*RT / vendredi 04 mai 2018
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Catégories : actualité, eco-finances, international
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