Poutine avertit Washington et les Occidentaux

1032018

**France: 

Une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires seraient liés à des «milices» d’ultra-droite

9 avr. 2018, 

Plusieurs dizaines de militaires et membres des forces de l’ordre français auraient rejoint des groupes d’auto-défense créés après les attentats de 2015 dans l’optique d’une «guerre civile». Inquiète, la DGSI sensibilise différentes administrations.

Les services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont inquiets quant au nombre de membres des forces de l’ordre qui auraient rejoint des «groupuscules d’auto-défense» liés à «l’extrême droite violente», selon un article de Mediapart ce 9 avril. De nombreux militaires ou policiers, à la retraite ou en activité, auraient ainsi intégré ces groupes nés dans la foulée des attentats de 2015, d’après la DGSI.

Parmi eux, des membres de différents corps d’armée, de la police, de la gendarmerie, des douanes ainsi que de l’administration pénitentiaire. Le site d’information en ligne précise que ces groupes d’«extrême droite» ont la volonté de lutter contre le «péril islamiste» en se préparant à se substituer à ce qu’ils jugent comme un Etat failli, quitte à recourir à la violence dans l’optique d’une «guerre civile». Inquiète, la DGSI s’attache à sensibiliser les administrations françaises sur ce nouveau phénomène.

Si l’afflux d’anciens ou actuels militaires et policiers dans ce type de groupes est récent, les «milices» en elles-mêmes sont dans le viseur des services de renseignement depuis plus longtemps. Mediapart cite ainsi l’ancien chef de la DGSI Patrick Calvar qui expliquait en mai 2016 : «Nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation.»

Les groupes d’auto-défense rechercheraient particulièrement des profils de militaires et de policiers car ils ont souvent une grande expérience en matière de maintien de l’ordre et en opération coup de poing. Mediapart désigne les Volontaires pour la France (VPF) comme étant le groupe le plus important sur le territoire et celui qui compterait dans ses rangs le plus grand nombre de membres de forces de l’ordre.

Si les VPF revendiquent 800 membres en France, le média fondé par Edwy Plenel évoque lui «quelque 200 militants disséminés en France [parmi lesquels] une cinquantaine de militaires et de membres des forces de l’ordre à la retraite». Ils auraient notamment pour objectif d’«identifier l’emplacement des stocks de nourriture et d’eau potable, […] des transformateurs électriques et autres sources d’approvisionnement énergétique» afin de se préparer au mieux à défendre la France contre «l’islamisation du pays». D’autres organisations proposent également de mettre en place des patrouilles de rue afin de lutter contre les migrants et la délinquance qu’ils occasionneraient. Ils seraient présents dans plusieurs régions de France. *source: .rt.com/ lundi 09 avril 2018

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*Nicolas Sarkozy mis en garde à vue:

« J’ai encore des preuves solides », affirme le fils de Kadhafi Seif al-Islam 

**Sarkozy est responsable du chaos et de la propagation du terrorisme en Libye et dans la région

Seif al-Islam a accordé un entretien téléphonique au site « Africanews » et se dit prêt à témoigner.

 Il félicite « la justice française pour l’arrestation de Nicolas Sarkozy ». Dans un entretien accordé au site Africanews ce mercredi 21 mars, Seif al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, a été interrogé sur la garde à vue de l’ancien président de la République dans le cadre de l’affaire portant sur le possiblefinancement libyen de sa campagne de 2007.

Poutine avertit Washington et les Occidentaux dans actualité

Et le fils de l’ex-dictateur libyen, depuis sa « retraite quasi clandestine », se montre particulièrement loquace et enthousiaste. « Je précise que j’ai encore des preuves solides contre Sarkozy. Et je n’ai pas encore été entendu comme témoin dans cette affaire, ni Abdallah Senoussi, l’ex-directeur des services de renseignements libyens qui détient encore un enregistrement de la première réunion de Sarkozy et Kadhafi à Tripoli avant sa compagne électorale », affirme Seif al-Islam 

Autre émissaire cité par Seif al-Islam et qui pourrait, selon lui, aider la justice française: « Bachir Salah, l’ex-PDG de la Libya Investment, qui est prêt à témoigner malgré les menaces de mort ».

Le fils de Kadhafi qui occupait lui-même un poste stratégique au sein du régime dirigé son père, estime néanmoins que cette garde à vue arrive trop tard. « Elle vient en retard et après 7 ans de guerre. Je dis dommage parce que j’avais donné moi-même les preuves sur cette affaire dans une interview accordée à Euronews en 2011, à Tripoli, mais la justice, que ce soit en France ou à l’international, n’a pas bougé à l’époque ».

Seif al-Islam profite de cet entretien pour adresser un message à Emmanuel Macron. « Je tiens à vous dire que l’ex-président Sarkozy est responsable du chaos et de la propagation du terrorisme et de l’immigration clandestine en Libye et dans la région. J’appelle donc le président Macron à prendre des mesures pour soutenir les élections en Libye qui pourraient corriger ce qu’a fait son prédécesseur », lance-t-il.*.huffingtonpost.fr/  mercredi 21 mars 2018

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*Attention ! Nous avons les moyens adéquats si vous ne voulez pas nous écouter

«Ecoutez-nous maintenant» : Poutine vante la puissance militaire russe face à l'Occident

*Vladimir Poutine lors de son discours le 1er mars 2018

*Poutine vante la puissance militaire russe face à l’Occident

*Drones sous-marins, missiles : les armes de dernier cri dévoilées par Poutine

Vladimir Poutine a fait état des avancées russes en matière d’armement dans un discours devant le Parlement russe, envoyant un message clair à l’adresse de Washington : il est temps de considérer Moscou comme un partenaire d’égal à égal.

«Ecoutez-nous maintenant» : dans son discours devant le Parlement russe le 1er mars, Vladimir Poutine a envoyé un message clair aux Occidentaux et particulièrement aux Américains, pour leur signifier que les avancées militaires russes rebattaient les cartes en termes diplomatiques.

Le président russe a en effet longuement insisté sur les nouveaux systèmes balistiques développés par Moscou – vidéos de présentation à l’appui – assurant que «rien de tel [n'existait] chez personne dans le monde». Au terme de la présentation, Vladimir Poutine a rendu hommage aux hommes qui composent l’armée, expliquant que cet arsenal, aussi sophistiqué soit-il, ne servirait à rien si la Russie n’avait pas à son service les meilleurs soldats et officiers du monde, citant en exemple le pilote Roman Filipov, récemment abattu en Syrie et qui s’est fait sauter une fois attrapé par les rebelles.

Une démonstration de force dont le but était de faire comprendre à Washington que la Russie a rétabli l’équilibre militaire et qu’elle est aujourd’hui un interlocuteur qu’il est désormais impossible de négliger.

En effet, selon le maître du Kremlin, après la chute de l’URSS qui avait placé la Russie dans une position de faiblesse, les Etats-Unis étaient persuadés de pouvoir garder une supériorité militaire totale avant que Moscou ne se rétablisse. Pour y parvenir, Washington a tenté au cours des 15 dernières années «d’obtenir des avantages unilatéraux sur la Russie», en imposant «des restrictions et sanctions illégales du point de vue du droit international». «Tout ce que vous avez tenté d’empêcher et de bloquer en appliquant une telle politique s’est déjà réalisé», a lancé le chef d’Etat, précisant que la Russie n’avait «pas pu être contenue».

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S’il a notifié sans ambiguïté à Washington l’échec de sa politique et la volonté de voir son pays traité sur un pied d’égalité, Vladimir Poutine a tenu à souligner que le développement de cet arsenal militaire à la pointe de la technologie avait été conçu pour «garantir la paix dans le monde».

Dans son discours, le président russe a en outre fait part de son inquiétude quant à la doctrine nucléaire des Etats-Unis, qui se sont déclarés prêts à riposter avec l’arme atomique même en cas d’attaque conventionnelle. En guise de réponse, Vladimir Poutine a affirmé que Moscou n’envisageait d’utiliser son arsenal nucléaire qu’en cas d’attaque du même type, envers la Russie ou ses alliés, ou de destruction massive. Dans ce cas de figure, le président russe n’a laissé plané aucun doute sur la riposte de Moscou : elle sera «immédiate et proportionnée».*source: RT/ jeudi  1er mars 2018

*réactions des internautes: La guerre froide reposait sur cet équilibre des forces. Les USA avec leur complexe de supériorité ignorent qu’ils ne sont pas seuls au monde ! La Russie de 2018 n’est pas l’ URSS de 1980 qui manquait de technologie de pointe ( avionique). Il suffirait que l’ Europe se rapproche un peu de la Russie pour que les USA réfrênent leurs ardeurs belliqueuses.

**Sauf que l’Europe est infestée d’agents de l’OTAN et de l’oncle Sam, qui les ont corrompu jusqu’à la moelle. Pour que ça marche, il faudrait d’abord qu’on les vire du pouvoir et des affaires à grands coups de pieds au derrière. Mais quelque chose me dit qu’ils ne se laisseront pas faire aussi facilement que ça

*Quand il existe un rapport de force équilibré , la donne change totalement , bien au contraire cela permet de préservé la Paix.

*Chapeau Monsieur Poutine ! enfin une confirmation de cette formidable envie de se remettre en selle après la débacle de la disparition de l’URSS !!! fallait reprendre confiance face à ces amer »loques » stupides et paranos voulant toujours DIMINUER les peuples qui ont une fierté propre !!! comme les Indiens d’Amérique, comme les aborigèes en australie, comme les européens à la culture millénaire …. Bravo, merci. J’aime bien une Russie forte et intelligente, pas folle comme d’autres !

*Après avoir évoqué le développement militaire des , présente les avancées russes en matière d’armement : « Rien de tel n’existe chez personne dans le monde »

*Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

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Drones sous-marins, missiles : quelles sont les armes dernier cri dévoilées par Poutine ? (VIDEOS)

Drones sous-marins, missiles : quelles sont les armes dernier cri dévoilées par Poutine ? 

Face au parlement, le président russe a présenté, vidéos à l’appui, les missiles à «portée illimitée» et autres armements lasers développés par Moscou. Il a souligné le caractère dissuasif de cet armement face aux menaces de l’OTAN et des USA.

Pour son discours annuel devant les représentants des deux chambres du Parlement russe le 1er mars, Vladimir Poutine a consacré une partie de son allocution au matériel militaire, en particulier hypersonique et sous-marin, dont dispose la Russie.

Le chef d’Etat russe a insisté sur le caractère défensif du développement de ces nouvelles armes qualifiées d’«invulnérables», développement qu’il a présenté comme une «réponse» de la Russie à l’activité militaire américaine, dénoncée par Moscou comme «belliqueuse» et «antirusse». Des présentations vidéo et des infographies ont permis au président d’illustrer son propos.

Sarmat : un missile balistique intercontinental à «portée illimitée»

Parmi celles-ci, Vladimir Poutine a annoncé que le tout nouveau missile balistique intercontinental hypersonique Sarmat était désormais opérationnel, après avoir passé la phase de tests avec succès. Qualifiant sa portée d’«illimitée», le dirigeant russe a fait savoir que Sarmat, capable de porter une charge nucléaire, pouvait «frapper tout objectif via le Pôle sud ou le Pôle nord».

Avec des vidéos illustrant les trajectoires des nouveaux missiles et leur capacité, Vladimir Poutine a argumenté : «[Ce système d'armement a des] trajectoires imprévisibles et [est] donc invulnérable face aux systèmes modernes existants [...] Rien de tel n’existe ailleurs dans le monde», a-t-il précisé. Sarmat doit remplacer les missiles R-36M2 Voevoda (aussi appelé SS-18 Satan) qui datent de l’époque soviétique.

Drones sous-marins, armes laser et hypersoniques

Le président russe a par ailleurs présenté des drones sous-marins russes dernier cri, capables d’embarquer de «nouveaux systèmes d’armes nucléaires avec des munitions extrêmement puissantes».

Vladimir Poutine a en outre fait savoir que la Russie était dotée d’équipements hypersoniques, et notamment de missiles aéroportés Dagger «qui n’ont pas d’équivalents dans le monde [...] dix fois plus rapides que la vitesse du son».

«Nous avons atteint de grands résultats dans la création d’armes laser [...] qui équipent déjà l’armée russe», a encore affirmé le président russe, images à l’appui.

Il a s’est également exprimé au sujet de l’ogive hypersonique Avangard, que les capacités de manœuvre rendent invulnérable aux armes anti-missiles existant actuellement. Vladimir Poutine a précisé que ce type d’arme fonçait «vers sa cible comme une météorite».

Un armement dernier cri pour faire face aux menaces

Se penchant sur la raison d’être d’un tel d’armement, Vladimir Poutine a rappelé les menaces militaires, notamment de l’OTAN et des Etats-Unis, qui pesaient sur la Russie.

«Nous avons souvent dit à nos partenaires américains et européens de l’OTAN que nous prendrions tous les moyens nécessaires pour neutraliser les systèmes de défense anti-missiles occidentaux qui menacent notre Etat», a-t-il ainsi déclaré, poursuivant : «Personne ne voulait nous parler, personne ne voulait nous écouter. Écoutez-nous maintenant !»

Vladimir Poutine a en outre souligné que l’objectif dissuasif de la Défense russe visait à «garantir la sécurité» du pays.

«Il s’agit de systèmes russes d’armement stratégique dernier cri que nous développons en réponse à la sortie unilatérale des Etats-Unis du traité ABM [Anti-Ballistic Missile] et au déploiement de ce système [ABM], tant sur le territoire des Etats-Unis qu’au-delà de leurs frontières nationales».

«Nous ne violons [aucun traité] et la puissance accrue de la Russie ne menace personne», a enfin conclu le chef d’Etat.*.*source: RT/ jeudi  1er mars 2018

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«Il ne restera personne sur terre» :

une ONG dénonce le déploiement d’armes nucléaires en Europe

1 mars 2018,

«Il ne restera personne sur terre» : une ONG dénonce le déploiement d'armes nucléaires en Europe

Dans un contexte international tendu, et alors que l’OTAN procède à une remilitarisation du continent européen, le PIR-Center s’inquiète du déploiement par les Etats-Unis d’armes tactiques nucléaires légères en Europe.

L’ONG russe PIR-Center, basée à Moscou, tire la sonnette d’alarme : au déploiement sans précédent de l’OTAN en Europe de l’Est et du Nord, s’ajoute la menace d’une utilisation par les alliés européens des Etats-Unis d’armes tactique nucléaires légères («mini-nukes» en anglais), destinées aux champs de bataille, par opposition aux ogives nucléaires dissuasives classiques.

En entraînant leurs alliés européens à utiliser de telles armes au cours d’un conflit conventionnel, les Etats-Unis font un pas de plus vers la guerre nucléaire, d’après le haut-gradé russe Evguéni Boujinski, président de l’ONG PIR-Center, basée à Moscou. «Personne ne peut dire jusqu’à quel point la menace est sérieuse», estime-t-il, interrogé par RT, ajoutant : «Les militaires s’y préparent.»

«L’armée russe s’y prépare et l’armée américaine fait de même. C’est aux politiques de mettre en garde le public que de tels préparatifs sont en cours», a-t-il martelé, ajoutant que les Etats-Unis jouaient littéralement avec les armes nucléaires en Europe. «Il ne restera personne sur terre», s’est-il encore inquiété, alors que l’OTAN, brandissant une supposée «menace russe», a accéléré ces dernières années la militarisation du continent européen.

Evguéni Boujinski a en outre rappelé que la mécanique implacable, redoutée pendant la guerre froide, de l’utilisation par l’une ou l’autre partie d’un conflit est toujours d’actualité. «[Si la Russie] était l’objet de frappes nucléaires, [elle] procéderait à une réplique», a-t-il souligné poursuivant : «[Si] les forces stratégiques russes et américaines entraient [à leur tour] en action, cela se traduirait par des frappes se chiffrant en centaines de mégatonnes sur les territoires américains et russes.»

Le constat du PIR-Center fait écho aux propos du ministre russe de la Défense, Sergueï Lavrov le 28 février dernier lors de la conférence sur le désarmement de Genève. «La Russie ne dispose par d’armes nucléaires tactique déployées, et ne met pas plus en œuvre des exercices militaires dans le but de les employer», avait-il affirmé, ajoutant : «Dans ce contexte, la présence d’armes tactiques américaines prêtes à l’emploi ne relève pas d’un principe de la guerre froide, mais d’une posture ouvertement agressive».

Fin de l’équilibre de la terreur ?

Les Etats-Unis accusent depuis plusieurs mois la Russie d’avoir développé un nouveau missile nucléaire de portée intermédiaire qui violerait le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF), signé par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev et entré en vigueur en 1988. Si Moscou dément et assure respecter le traité, Washington use de cette accusation pour justifier le développement de nouvelles armes nucléaires.

Début février, le secrétaire d’Etat américain James Mattis, usant d’une curieuse rhétorique, a ainsi annoncé au Congrès que les Etats-Unis développerait un nouveau missile de croisière violant le traité INF… dans le but de décourager la Russie de – supposément – violer ce même traité de non-prolifération.*source: RT/ jeudi  1er mars 2018

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Paix en Syrie : pourquoi Washington n’en veut pas

14 févr. 2018

«Washington s’apprête à poursuivre les combats pour renverser Bachar et défendre les intérêts d’Israël tels que Netanyahou les voit». L’historien John Laughland analyse la politique américaine après la tenue du Congrès du dialogue national syrien.

**Par John Laughland

L’ouverture des pourparlers de paix en Syrie à Sotchi, en Russie le 29 janvier, en présence du médiateur de l’ONU, Staffan de Mistura, souligne à quel point la Russie, avec ses alliés iranien et turc, entend façonner la paix après avoir gagné la guerre. Mais deux discours prononcés par les plus hauts responsables américains, les 17 et 22 janvier, montrent aussi comment Washington entend justement empêcher la Russie de réussir son pari.

Le 17 janvier, le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, a prononcé un long discours à l’Institut Hoover de l’Université de Stanford. Ce discours n’est rien d’autre que le dernier clou dans le cercueil du trumpisme en politique étrangère. Laissons de côté les nombreux mensonges recyclés par le nouveau secrétaire d’Etat que l’on a maintes fois entendus dans la bouche de son prédecesseur – que les manifestations anti-régime en Syrie de 2011 auraient été pacifiques ou que l’Iran veut la destruction de l’Etat d’Israël. Rex Tillerson ose même laisser entendre que le régime de Bachar el-Assad hébergerait sur son territoire «les éléments terroristes les plus radicaux de la région avec le but de les utiliser pour déstabiliser la région», alors que, justement, la Syrie combat et les terroristes et l’instabilité depuis bientôt sept ans. 

Ce qui dérange encore plus dans ce discours, c’est l’abandon de toute prétention à réorienter la politique étrangère américaine vers un réalisme qui défend les seuls intérêts américain

*Ce qui dérange encore plus dans ce discours, c’est l’abandon de toute prétention à réorienter la politique étrangère américaine vers un réalisme qui défend les seuls intérêts américains. Au lieu de présenter sa vision de l’«Amérique d’abord», et au lieu de prendre ses distances avec des interventions militaires à l’étranger qui poursuivent des objectifs infinis, comme l’avait fait le candidat Trump, le discours de son secrétaire d’Etat illustre un cas d’école de ce que les Américains appellent mission creep, c’est-à-dire la dérive des missions, lorsque le but stratégique d’une intervention à l’étranger est abandonné au profit d’un autre but sans rapport avec le premier et souvent impossible à atteindre.

Nous avons déjà observé un premier abandon solennel du trumpisme en août 2017 quand le nouveau président avait annoncé qu’il ne croyait plus au retrait des troupes américaines de l’Afghanistan auquel il s’était engagé plusieurs fois en tant que candidat. L’arrivé de 4 000 soldat américains supplémentaires, annoncée en août 2017 et qui s’est matérialisée en septembre, a encore enfoncé le pays dans davantage de sauvagerie, avec de récents attentats terroristes épouvantables dans la capitale Kaboul. Voici que Rex Tillerson annonce un deuxième abandon du trumpisme, cette fois dans l’autre grand théâtre de conflit qui est la Syrie.

Selon le secrétaire d’Etat américain, les Etats-Unis, dont les troupes se trouvent illégalement en Syrie, poursuivent désormais cinq buts dans ce pays : la défaite de l’Etat islamique ; le changement de régime en Syrie ; la réduction de l’influence iranienne dans ce pays ; le retour des réfugiés ; et l’absence d’armes de destruction massive. En réalité, ce sont les quatre derniers objectifs qui priment, le premier but, la destruction de l’EI, ayant été, à ses yeux, atteint.

Pour Rex Tillerson «la menace principale» en Syrie aujourd’hui, c’est l’Iran. Cette menace serait plus grave que celle que représentent l’Etat islamique et Al-Qaida 

Et parmi ces quatre objectifs, celui qui en réalité l’emporte sur tous les autres, c’est le combat contre l’Iran. Pour Rex Tillerson «la menace principale» en Syrie aujourd’hui, c’est l’Iran. Cette menace serait plus grave que celle que représentent l’Etat islamique et Al-Qaida. Et c’est cette priorité donnée au combat contre l’Iran qui lui permet d’expliciter la véritable raison de la dérive de la mission des Etats-Unis en Syrie : Israël. Il le dit noir sur blanc : «Comme nous l’avons vu par ses guerres par procuration et par ses prises de position publiques, l’Iran vise la domination du Moyen Orient et la destruction de notre allié, Israël. Etant un Etat déstabilisé qui est voisin d’Israël, la Syrie représente une opportunité que l’Iran n’est que trop désireux d’exploiter.» 

Certes, les Etats-Unis sont un allié très proche d’Israël depuis toujours. Mais pour bien comprendre le discours de Rex Tillerson, il faut le lire en conjonction avec celui prononcé par son collègue, le vice-président américain Mike Pence, devant le Knesset le 22 janvier. Rarement dans l’histoire des relations internationales, il y a eu une déclaration de soutien aussi inconditionnel d’un Etat à un autre. Mike Pence a non seulement réaffirmé le soutien traditionnel des Etats-Unis à l’Etat hébreu, qui remonte effectivement à 1948 quand les sionistes ont arraché leur indépendance, après de longues années de lutte terroriste, aux Britanniques. Il a aussi et surtout présenté une vision mystique du monde selon laquelle les intérêts des Israéliens et des Américains sont identiques car ces deux peuples seraient, au fond, un seul peuple qui partagent une seule vocation millénariste.

Des combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) traversent une rue à Raqqa, en Syrie, le 3 juillet 2017.
Syrie : Washington tient-il un «double discours» aux Turcs et aux Kurdes ?

«Nous sommes avec Israël parce que votre cause est notre cause, vos valeurs sont nos valeurs, votre combat est notre combat. Nous sommes avec Israël parce que nous croyons au bien et non au mal, à la liberté et non à la tyrannie… Dans l’histoire des juifs, nous avons toujours vu l’histoire de l’Amérique. C’est une histoire d’exode, un voyage de la persécution vers la liberté, une histoire qui montre la puissance de la foi et la promesse de l’espoir», a expliqué le vice-président américain. 

Pour lui, en effet, les pères pèlerins étaient comme les juifs, «envoyés par la Providence pour construire la Terre Promise. Les chansons et les contes du peuple d’Israël étaient aussi les leurs, ils les ont fidèlement enseigné à leurs enfants, comme ils continuent à le faire aujourd’hui. Nos fondateurs ont puisé dans la Bible des Hébreux pour leur orientation et leur inspiration.»

C’est sans doute ce messianisme qui a poussé Donald Trump à reconnaître Jérusalem comme la capitale israélienne

Nous sommes ici loin, très loin, du vocabulaire des relations inter-étatiques. Mike Pence véhicule au contraire une vision apocalyptique des relations américano-israéliennes qui exclut toute nuance et tout réalisme. Les rapports entre ces deux Etats ne relèvent pas, pour lui, de la diplomatie mais de l’eschatologie. C’est sans doute ce messianisme qui a poussé Donald Trump à reconnaître Jérusalem comme la capitale israélienne. La ville est évoquée 16 fois dans son discours, et notamment pour sa signification biblique en tant que ville d’Abraham et du roi David. Les liens trimillénaires entre le peuple juif et cette ville sont la raison, selon lui, pour laquelle Israël a aujourd’hui le droit d’en faire sa capitale.

Plus banalement, l’engouement du président américain et de son équipe pour le parti du Likoud et son président, l’actuel premier ministre, Benjamin Netanyahou, dont les obsessions anti-iraniennes sont connues depuis bien des années, fait qu’au moment où la paix en Syrie est à portée de main, au grand dam des Américains qui sont exclus du processus, Washington s’apprête à poursuivre les combats pour renverser Bachar et défendre les intérêts israéliens tels que Netanyahou les voit. L’Iran doit être combattu non pas parce qu’il menace l’Amérique mais parce qu’il menacerait Israël. La politique étrangère de Donald Trump, ce n’est pas l’Amérique d’abord. C’est Israël d’abord.

**Par John Laughland/ 14 févr. 2018

***John Laughland est directeur des Etudes à l’Institut de la Démocratie et de la Coopération (Paris), philosophe et historien. De nationalité britannique, il est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques et géopolitiques traduits en sept langues.

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Israël soutient 7 groupes terroristes contre Damas

Inquiet de voir les forces syriennes se rapprocher du plateau du Golan, Israël soutiendrait militairement des groupes armés affiliés à l’Armée syrienne libre, délaissés par la CIA dans la guerre contre Damas, selon le célèbre quotidien Haaretz.

Malgré des déconvenues, comme le sursaut des rebelles islamistes dans la région de la Ghouta (est de Damas), la Syrie reprend morceau par morceau certaines des dernières enclaves qui échappent encore à son contrôle. Dans le sud du pays, l’armée arabe syrienne progresse ainsi depuis plusieurs mois en direction du plateau du Golan, au grand dam d’Israël, qui l’occupe illégalement depuis 1967 et qui l’a finalement annexé en 1981. Les deux pays sont d’ailleurs officiellement en guerre.

Certains de ces groupes étaient jusque-là financés par le Military Operations Command, un centre géré par la CIA

D’après Elizabeth Tsurkov, universitaire et membre du think tank Israeli Forum for Regional Thinking, dont l’enquête sur le terrain est reprise par le célèbre quotidien israélien Haaretz daté du 21 février, Israël soutiendrait désormais directement le groupe armé rebelle de l’Armée syrienne libre (ASL).

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Trump met fin au programme d’armement secret des rebelles «modérés» en Syrie par la CIA

«Certains de ces groupes qui ont commencé à recevoir de l’aide d’Israël fin 2017 étaient jusque-là financés par le Military Operations Command, un centre [opérationnel] géré par la CIA», écrit-elle après avoir mené dans le sud de la Syrie des dizaines d’interviews de combattants, d’activistes et de civils. «Jusqu’en 2018, ce centre a versé les salaires de dizaines de milliers de membres du « front sud » de l’ASL en leur fournissant armes et munitions», détaille-t-elle, ajoutant que la décision de Donald Trump en juillet 2017 de mettre un terme à ces aides les avaient laissés dans un état de «besoin désespéré de sources de financement alternatives». 

«Toutes mes sources ont confirmé l’identité d’au moins sept groupes [rebelles syriens] qui perçoivent un soutien israélien, à la condition que les groupes ne soient pas nommés», écrit encore Elizabeth Tsurkov, précisant toutefois qu’il s’agissait de formations affiliées à l’Armée syrienne libre. Si cette dernière ne prône pas le djihad, elle a pu s’allier avec des groupes islamistes comme le Front al-Nosra ou Ahrar al-Cham, notamment à Alep, pour combattre les troupes du gouvernement syrien.

Fin décembre 2017, l’armée arabe syrienne marquait un point décisif avec la reconquête de la poche de Beït Djine. Les forces de Damas affrontaient alors plusieurs groupes de rebelles affiliés à Al-Qaïda, parmi lesquels les djihadistes du Hayat Tahrir al-Cham. Ce groupe armé est issu notamment de la fusion, localement, de plusieurs autres milices islamistes, dont le Fatah al-Cham (anciennement Front al-Nosra, lié à Al-Qaïda).

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L’armée syrienne, appuyée par le Hezbollah, allié de Damas dans la lutte contre Daesh, reprenait ainsi une position qui commande le plateau du Golan et menace directement Israël.

Une telle situation est inacceptable pour l’Etat hébreu, qui voit ainsi les milices iraniennes et l’armée régulière syrienne s’approcher de la frontière disputée depuis 1967. «Israël, qui s’inquiète de voir l’Iran augmenter sa portée en Syrie via ses milices et le puissant mouvement terroriste chiite libanais du Hezbollah en particulier, a entrepris des démarches diplomatiques et, selon certaines informations, des initiatives militaires», écrivait en décembre 2017 le quotidien The Times of Israel.*rt – 21 févr. 2018

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*Tout réjoui de la gagner d’avance

Trump déclare la guerre économique à ses partenaires !

*Les taxes US sur l’acier et l’aluminium suscitent l’indignation générale

L’Union européenne en colère va « réagir fermement » aux mesures américaines sur l’acier et l’aluminium

Les mesures protectionnistes de Trump sèment la panique sur les marchés

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« Les guerres commerciales sont bonnes et faciles à gagner »

Le président américain Donald Trump s’est réjoui vendredi des réactions préoccupées des partenaires commerciaux des Etats-Unis à ses projets de taxes sur les importations d’acier et d’aluminium en assurant que « les guerres commerciales sont faciles à gagner ». « Quand un pays (les Etats-Unis) perd des milliards de dollars en commerçant avec virtuellement tous les pays avec lesquels il fait des affaires, les guerres commerciales sont bonnes et faciles à gagner », a twitté le président américain.*7sur7 / vendredi 02 mars 2018

**L’Union européenne va « réagir fermement » aux mesures américaines sur l’acier et l’aluminium

L’Union européenne « va réagir fermement et proportionnellement pour défendre (ses) intérêts », a affirmé jeudi le président de la Commission européenne après l’annonce par Donald Trump de fortes taxes sur les importations d’acier et d’aluminium aux Etats-Unis.

« Nous regrettons fortement » cette décision américaine, a déclaré le chef de l’exécutif européen, cité dans un communiqué de presse, ajoutant que la Commission présenterait « dans les prochains jours une proposition de contre-mesures contre les Etats-Unis, compatibles avec les règles de l’OMC, pour rééquilibrer la situation ».Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi qu’il allait frapper de fortes taxes les importations d’acier et d’aluminium aux Etats-Unis, au risque de provoquer une guerre commerciale avec ses principaux partenaires commerciaux dont la Chine et l’UE.« Je les promulguerai la semaine prochaine », a-t-il affirmé. Le président américain a évoqué des droits de douane de 25% pour l’acier et de 10% pour l’aluminium sans toutefois spécifier quels pays ils viseront.Selon M. Juncker, l’initiative américaine semble être « une intervention flagrante pour protéger l’industrie » nationale aux Etats-Unis et « ne pas reposer sur une justification liée à la sécurité nationale ».Les Etats-Unis « aggravent » les choses
« Au lieu d’apporter une solution, cette décision ne peut qu’aggraver les choses », prévient le président de la Commission. « Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que notre industrie est frappée par des mesures injustes », a-t-il ajouté.La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a elle aussi déploré dans le même communiqué des mesures américaines qui « auront un impact négatif sur les relations transatlantiques et sur les marchés mondiaux ».Ces mesures « augmenteront les coûts et réduiront le choix des consommateurs américains d’acier et d’aluminium, y compris (pour) les industries qui importent ces produits », a-t-elle estimé. « L’UE entamera le plus tôt possible des consultations sur le règlement des différends avec les Etats-Unis à Genève », a ajouté Mme Malmström. « La Commission surveillera l’évolution des marchés et si nécessaire proposera des mesures de sauvegarde compatibles avec l’OMC pour préserver la stabilité du marché de l’UE », a-t-elle précisé. *1/03/18 -  Source: Belga

*Les taxes US sur l’acier et l’aluminium suscitent l’indignation générale

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La menace jeudi du président américain Donald Trump d’imposer dès la semaine prochaine de fortes taxes sur les importations d’acier et d’aluminium aux Etats-Unis a suscité des réactions indignées dans le monde, laissant poindre le risque d’une guerre commerciale.

Le locataire de la Maison Blanche doit annoncer l’imposition de droits de douane de 25% pour l’acier et de 10% pour l’aluminium.Chine
La Chine a ainsi demandé aux Etats-Unis « de refréner leur recours à des mesures protectionnistes et de respecter les règles du commerce multilatéral », a insisté vendredi Hua Chunying, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « Si d’autres pays lui emboîtaient le pas, cela aurait sans aucun doute un impact grave sur l’ordre du commerce international », a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse régulière.Par ailleurs, les Etats-Unis assurent d’ores et déjà « une protection excessive » à leurs producteurs locaux d’acier et d’aluminium, après avoir adopté « plus d’une centaine de contre-mesures » ciblant les importations américaines dans ces secteurs, a tancé Mme Hua.Elle n’a cependant pas évoqué de possibles représailles ou contre-mesures de la part de Pékin. Moins de 2% des importations américaines d’acier proviennent de Chine.Europe
En Europe, « nous regrettons fortement » cette décision américaine, a réagi Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne. « Au lieu d’apporter une solution, cette décision ne peut qu’aggraver les choses », prévient-il dans un communiqué. « Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que notre industrie est frappée par des mesures injustes », ajoute-t-il encore.« L’UE entamera le plus tôt possible des consultations sur le règlement des différends avec les Etats-Unis à Genève », siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ajoute, dans le même communiqué, la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström.« Nous avons été clairs sur le fait que nous sommes particulièrement inquiets de toute mesure qui pourrait avoir des conséquences sur l’acier du Royaume-Uni et ses industries d’aluminium », a indiqué par communiqué l’ambassade britannique à Washington, tout en assurant être en discussion avec les Américains. Canada
« Tout tarif ou quota qui serait imposé à notre industrie canadienne de l’acier et de l’aluminium serait inacceptable », a pour sa part déclaré jeudi le ministre canadien du Commerce international, François-Philippe Champagne. Ce pays voisin des Etats-Unis est son premier fournisseur d’acier et d’aluminium. Le gouvernement canadien est surpris d’une décision qui risque finalement de jouer contre les industriels américains.« Les Etats-Unis affichent un surplus de 2 milliards de dollars dans le commerce de l’acier avec le Canada », a souligné pour sa part la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland.*2/03/18 – Source: AFP*Les mesures protectionnistes de Trump sèment la panique sur les marchésLes marchés européens et asiatiques ont plongé dans le rouge, vendredi 02 mars 2018. De l’automobile aux brasseurs de bière, la décision de Donald Trump de taxer lourdement les importations d’acier et d’aluminium inquiète un grand nombre d’entreprises. Les craintes d’une guerre commerciale sont également ravivées. *france24./ vendredi 02 mars 2018.*********

***Les taxes US sur l’acier et l’aluminium vont faire augmenter le prix des voitures

Le géant japonais de l’automobile Toyota s’est alarmé vendredi de « l’impact négatif » de l’instauration de fortes taxes sur les importations d’acier et d’aluminium aux Etats-Unis, qui vont selon lui entraîner une hausse importante des prix des véhicules.

« Plus de 90% de l’acier et de l’aluminium que nous achetons (pour le marché américain) provient des Etats-Unis mêmes », a souligné Toyota dans un communiqué. « Néanmoins, la décision du gouvernement d’imposer d’importantes taxes sur l’acier et l’aluminium va avoir un impact négatif sur les constructeurs d’automobiles, les fournisseurs et les consommateurs en augmentant considérablement les coûts et donc les prix des voitures et camions vendus en Amérique », a dénoncé le groupe.Le constructeur japonais a vendu en 2017 plus de 2,4 millions de véhicules aux Etats-Unis, son premier marché.Le président américain a évoqué des tarifs douaniers de 25% pour l’acier et de 10% pour l’aluminium sans toutefois spécifier quels pays ils viseront, une menace qui a suscité des réactions indignées de ses partenaires commerciaux, de l’Union européenne au Canada.« Je les promulguerai la semaine prochaine », a affirmé le locataire de la Maison Blanche lors d’une rencontre avec des producteurs d’acier et d’aluminium américains. « Et elles seront appliquées pour longtemps », a-t-il assuré.Cette annonce tombe mal pour les constructeurs d’automobiles, confrontés à un essoufflement du marché américain: après des années record depuis 2009, les ventes de voitures neuves ont pour la première diminué en 2017, de l’ordre de 2% à 17,23 millions d’unités. Un recul est également attendu cette année. *2/03/18 – Source: Belga

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Coups de feu dans une université du Michigan

Des témoins ont fait état vendredi de coups de feu tirés sur le campus de l’université de Central Michigan dans le nord des Etats-Unis, a tweeté l’établissement, appelant toutes les personnes présentes sur place à « se mettre à l’abri ». « Le suspect n’a pas été arrêté » à ce stade, a averti l’université, précisant que les tirs avaient eu lieu dans le bâtiment « Campbell Hall » de cette faculté située dans la ville de Mount Pleasant.*7sur7- vendredi 02 mars 2018

***L’horreur en Floride: un ancien élève ouvre le feu dans une école

                 au moins 17 morts

Lhorreur en Floride: un ancien eleve ouvre le ...

***Une fusillade dans une école de Floride a fait « au moins 17 morts ». Le chiffre a été donné par le shérif du comté de Broward Scott Israel. 12 personnes sont mortes dans le bâtiment-même, et trois autres étaient à l’extérieur quand elles sont décédées. Deux autres victimes sont mortes à l’hôpital. Le tireur, un ancien élève muni d’une arme semi-automatique, a été arrêté.

Un tireur a fait « au moins 17 morts » mercredi dans un lycée du sud-est de la Floride avant d’être interpellé, semant la panique parmi les élèves retranchés dans leurs classes ou tentant de s’échapper. La fusillade a eu lieu peu avant la fin des cours, dans le lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, dont le proviseur Robert Runcie a indiqué en fin d’après-midi qu’il y avait « de nombreux morts ». 

« Un ancien élève »
Le shériff de Broward a indiqué rapidement que le tueur était « un ancien élève ». Le suspect a été identifié comme étant Nikolas Cruz, un ancien élève de 19 ans renvoyé de l’établissement pour des raisons disciplinaires, a été arrêté plus tard dans la localité proche de Coral Springs, selon le shérif du comté de Broward, Scott Israel. 

Il a indiqué que l’arme utilisée était un fusil d’assaut semi-automatique AR-15, qu’il est très facile de se procurer dans la majeure partie des Etats-Unis. Né en septembre 1998, Nikolas Cruz avait posté sur les réseaux sociaux des messages « très alarmants », a ajouté le shérif, insistant sur la nécessité de signaler ce type de publications.

Menaces
Un professeur témoigne dans le Miami Herald au sujet de Nikolas. Il explique qu’il avait été interdit de se présenter sur le campus avec un sac à dos. Jim Gard, prof de math, raconte que Nikolas fréquentait sa classe l’année passée. « Il y avait eu des problèmes avec lui l’année passée, il avait menacé des élèves et on lui a demandé de quitter le campus. » 

La chaîne CBS Miami a diffusé l’image d’un homme menotté de dos, cheveux courts et vêtu d’un T-shirt rouge, entre des policiers. Une personne a été évacuée sur un brancard et transportée en ambulance, selon les images prises par l’hélicoptère de la chaîne NBC6.

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« Ce qui s’est passé, c’est que l’alarme à incendie a sonné et nous avons tous pensé que c’était un exercice parce qu’on avait déjà eu une fausse alerte incendie alors on ne l’a pas pris au sérieux, et tout à coup on a entendu des coups de feu de l’autre côté de l’école », a déclaré un élève sur la chaîne locale WSVN 7 News.*14/02/18 – Source: Belga

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Attaque à l’ambassade de France à Ouagadougou

Selon des témoins, cinq hommes armés sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade de France dans le centre de la capitale du Burkina Faso. 

Selon une source à l’intérieur de l’ambassade de France, cinq hommes armés auraient essayé de rentrer dans l’ambassade sans y parvenir. Ils ont alors tiré sur l’ambassade avant d’entrer à l’État-major des Forces armées burkinabè.

Des forces spéciales françaises sont basées à l’aéroport de Ouagadougou.

D’autres témoignages ont fait état d’une explosion près de l’état-major des armées burkinabè et de l’institut français, à environ un kilomètre de cette première attaque, toujours dans le centre de la capitale burkinabè.

Quatre assaillants ont été neutralisés dans l’attaque perpétrée vendredi à l’ambassade de France et à l’Etat-major des armées à Ouagadougou, indique un communiqué du gouvernement du Burkina Faso relayé par Le Monde. Aucun bilan n’est encore disponible. « Les unités spéciales des forces de défenses et de sécurité sont en opération », précise-t-il encore vers 13h40.

Un correspondant de l’AFP sur place a entendu des échanges de tirs intenses et vu un véhicule, celui des assaillants selon des témoins, en feu sur la chaussée.Des forces spéciales de l’armée se déployaient sur les lieux, a également constaté ce correspondant. Des hélicoptères survolaient le ciel de Ouagadougou. « Attaque en cours à l’ambassade de France et à l’Institut français. Restez confinés là où vous êtes », indiquait un bref message posté peu avant 11h GMT sur la page Facebook de l’ambassade de France.* vendredi 02 mars 2018 /  Source: Belga

*la caattaque.ouagadougou.teaserpitale du Burkina Faso Ouagadougou ciblée par plusieurs attaques terroristes

Deux attaques ont eu lieu vendredi dès la fin de matinée à Ouagadougou. L’ambassade de France et l’état-major général des armées ont notamment été visés. Plusieurs assaillants ont été tués. Suivez la situation sur notre liveblog.

  • Plusieurs assaillants armés ont attaqué l’ambassade de France et l’Institut français de Ouagadougou, au Burkina Faso, vendredi 2 mars. Ils ont été repoussés et la situation est « sous contrôle » dans ces lieux, selon le ministère français des Affaires étrangères.
  • Une seconde attaque a démarré peu de temps après contre l’état-major des armées, près de l’ambassade de France.
  • Selon les sources officielles, au moins deux assaillants ont été « neutralisés ».
  • Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinat terroriste ».
  • Aucun ressortissant français n’a été tué dans l’attaque, mais au moins sept membres des forces de sécurité burkinabé sont morts, selon le ministre burkinabè de la Communication.

**Aucun ressortissant français n’a été tué ou blessé dans l’attaque qui a visé l’ambassade de France à Ouagadougou ainsi que l’état-major des forces armées burkinabè, a appris l’AFP de source diplomatique française. Les autorités burkinabé n’ont pour le moment communiqué aucun bilan.

** »Une enquête de flagrance a été ouverte pour tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle », a précisé le parquet, compétent car l’attaque a visé des ressortissants et des intérêts français. Les investigations ont été confiées à la Direction générale des services intérieurs (DGSI) et aux policiers de la Sous-direction antiterroriste (Sdat).

**Suite à l’attaque à Ouagadougou, le parquet de Paris ouvre une enquête pour « tentative d’assassinat terroriste ».

**Selon les informations dont nous disposons à l’heure actuelle, l’attaque de l’état-major des armées est toujours en cours à Ouagadougou.Selon le maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, cité par Jeune Afrique,  »il s’agit bien d’une attaque terroriste ».  »L’ambassade de France a été prise pour cible, ainsi que l’état-major, qui a été attaqué par une dizaine d’assaillants. Ils ont fait sauter une voiture bourrée d’explosifs » à l’entrée du bâtiment, a-t-il précisé. *france24/  vendredi 02 mars 2018

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*source: observers.france24

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Des hommes venant en aide à la population de Syrie au nom de l’ONU et d’ONG internationales ont abusé sexuellement de femmes en échange d’aide comme de la nourriturerapporte mardi la BBC. Malgré des avertissements d’abus déjà rapportés il y a trois ans, un nouveau rapport, intitulé « Voix de Syrie 2018″, montre que ce phénomène se poursuit dans le sud du pays.  Des travailleurs humanitaires ont expliqué à la chaîne britannique que certaines femmes syriennes refusent désormais de se rendre dans des centres de distribution de peur qu’on pense qu’elles ont offert leur corps en échange de cette aide. 

Sexe contre nourriture :

des employés humanitaires accusés d’abus envers des Syriennes

Selon la BBC, des femmes auraient été exploitées sexuellement en Syrie par des employés d’agences onusiennes et d’organisations caritatives internationales. Un phénomène sciemment ignoré, selon certains humanitaires.

Sexe contre nourriture : des employés humanitaires accusés d'abus envers des Syriennes

Obtenir de la nourriture contre des faveurs sexuelles, tel est le chantage sordide qu’auraient imposé des conseillers locaux d’organisations humanitaires présentes en Syrie à des femmes. Malgré les nombreux avertissements d’associations sur l’existence de ces abus depuis plusieurs années, James Landale et Vinnie O’Dowd, deux journalistes de la BBC, viennent de dévoiler que cette pratique aurait toujours lieu dans le sud du pays.

Des jeunes filles se sont mariées à des employés pour recevoir des repas

Ainsi, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) avait déjà alerté de cette situation dramatique dans son rapport, Voices from Syria 2018. L’organisation onusienne mentionne que ces dérives se sont poursuivies en 2017 dans plusieurs gouvernorats syriens : «Des femmes ou des jeunes filles se sont mariées à des employés [des agences humanitaires] pour une courte période […] pour recevoir des repas». On y apprend également que les femmes et les filles «sans protection masculine», telles que les veuves et les divorcées, étaient considérées comme particulièrement exposées à l’exploitation sexuelle.

A des journalistes de la BBC, des agences des Nations Unies et des organisations caritatives ont affirmé qu’elles appliqueraient une «tolérance zéro» envers ceux qui s’adonnent à ces pratiques, tout en assurant ne pas être au courant de l’existence de celles-ci.

Un son de cloche bien différent de celui de certains travailleurs humanitaires qui ont au contraire révélé que cette pratique avait pris de telles proportions que les femmes refusaient désormais de se rendre vers les centres de distribution d’aide alimentaire. Un travailleur humanitaire accuse même certaines organisations d’avoir sciemment ignoré le phénomène afin de ne pas empêcher l’acheminement des aides vers les zones les plus dangereuses.

Les premiers signalements officiels enregistrés en 2015

Danielle Spencer, conseillère humanitaire travaillant pour un organisme de bienfaisance, a entendu parler de ces agissements à l’encontre des femmes syriennes dans des régions telles que Daraa et Kuneitra (sud-ouest de la Syrie), en mars 2015.

«Ils retenaient l’aide qui avait été fournie et utilisaient ensuite ces femmes à des fins sexuelles», a-t-elle rapporté à la BBC. Quelques mois plus tard, en juin 2015, le Comité international de secours (IRC) a interrogé 190 femmes et filles à Daraa et à Quneitra. Environ 40% des personnes interrogées avaient déclaré que des violences sexuelles avaient eu lieu lors de l’accès à des services tels que l’aide humanitaire.

En juillet 2015, lors d’une réunion des agences des Nations Unies et des organisations caritatives internationales tenue à Amman, ces signalements avaient été présentés. Certains organismes avaient alors décidé de lancer de nouveaux programmes pour protéger les femmes. Des mesures qui ne se sont visiblement pas avérées suffisantes.* RT/ mercredi  28 février 2018

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La lutte contre la corruption en Chine

100 hauts dirigeants en justice en 5 ans

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le 10.03.18 | 

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Les tribunaux chinois ont jugé plus de 100 hauts dirigeants pour des affaires de corruption en l’espace de cinq ans, a annoncé hier le plus haut responsable judiciaire du pays.

La Chine a lancé, après l’arrivée du président Xi Jinping au sommet de l’Etat en 2013, une vaste opération anticorruption nommée «frapper les tigres et écraser les mouches», qui vise les grands dirigeants comme les petits cadres. «Elle ne s’est jamais relâchée.

Nous avons maintenu en permanence une pression maximale sur les auteurs de crimes de corruption», a martelé Zhou Qiang, le président de la Cour populaire suprême, lors d’un discours devant quelque 3000 députés du Parlement réunis en session annuelle. Au total, 195 000 affaires de corruption ou de versement de pots-de-vin, impliquant 263 000 personnes, ont fait l’objet d’un jugement entre 2013 et 2017.

Parmi ces accusés, 101 étaient des responsables ayant un rang égal ou supérieur à celui de ministre ou de chef de province, a-t-il indiqué. M. Zhou n’a pas précisé le nombre de hauts dirigeants à avoir été effectivement condamnés au final.

La création d’une nouvelle commission, étatique cette fois-ci, devrait être validée dans quelques jours par le Parlement. Elle permettra de s’attaquer non plus aux seuls membres du Parti, mais également à tous les fonctionnaires. agences / 10.03.2018 | 

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Enfants mineurs marocains isolés à Paris :

désabusés, des riverains évoquent une «poudrière»

Mineurs marocains isolés à Paris : désabusés, des riverains évoquent une «poudrière» (VIDEO)

Plusieurs mois après un premier reportage dans le quartier parisien de la Goutte d’or, RT France fait le point sur la situation des mineurs marocains isolés qui y vivent. Selon les riverains, partagés entre compassion et colère, rien n’a changé.

Dans le quartier de la Goutte d’Or (XVIIIe arrondissement de Paris) plusieurs migrants marocains mineurs âgés de 14 à 17 ans sont installés depuis de nombreux mois dans différents squares.

Alors que les riverains dénonçaient vols et agressions, la mairie de Paris promettait en janvier dernier d’agir, notamment en débloquant 700 000 euros pour répondre à cet afflux de jeunes marocains. RT France est retourné voir Driss El Kherchi, président de l’Association des maghrébins de France. Il estime qu’il n’y a «pas de réponse efficace apportée» aux problèmes de ces mineurs isolés.

En effet, selon lui, les services sociaux ne «sont pas suffisamment équipés, formés, pour répondre à des problématiques de jeunes marocains». Les riverains, confie-t-il, parlent de «poudrière». Ces jeunes mineurs, qui vivaient déjà dans la rue au Maroc, se droguent et sont coutumiers d’agressions et de vols dans le quartier.source: .rt.com/ lundi 09 avril 2018

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