la litanie des fusillades aux USA

24 01 2018

*L’Amérique face à la litanie des fusillades à l’école

***Un élève ouvre le feu dans un lycée du Kentucky: 2 morts, 17 blessés

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Washington – Les Etats-Unis ont enregistré 11 fusillades en milieu scolaire en 2018, et nous ne sommes que le 24 janvier: les écoles y sont de moins en moins des sanctuaires épargnés par la violence des armes et les Américains semblent fatalistes face à la situation.

Un élève porteur d’une arme de poing a ouvert le feu mardi dans son lycée de l’Etat du Kentucky, à l’heure du début des classes. Il a tué deux adolescents, une fille et un garçon, âgés de 15 ans comme lui. 

La veille, une adolescente avait été blessée par balle dans la cantine de son lycée du Texas.  

Ce même lundi, un garçon de 14 ans a lui été éraflé par une balle sur le parking d’un collège de la Nouvelle-Orléans. On pourrait également citer, dans les jours précédents, les tirs qui ont visé un bus scolaire dans l’Iowa, un lycée de Seattle, un campus de Californie… 

Au lycée de Marshall County dans le Kentucky, 18 autres jeunes victimes ont été prises en charge par les secours, dont 14 blessées par balle. Le tireur, interpellé de façon non violente, va être inculpé de meurtres et tentatives de meurtres et poursuivi comme s’il était majeur. 

Un tel fait divers ferait les gros titres de la presse dans beaucoup de pays développés, mais pas aux Etats-Unis où il s’inscrit dans une banalité répétitive.  

Le président Donald Trump n’y a d’ailleurs même pas fait allusion, alors que le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a lui présenté ses condoléances par téléphone au gouverneur du Kentucky, Matt Bevin. 

« Depuis janvier 2013, il y a eu au moins 283 fusillades à travers tout le pays, ce qui revient à une fusillade en milieu scolaire par semaine« , souligne Everytown for Gun Safety, une organisation qui lutte contre la prolifération des armes aux Etats-Unis. 

- Canada 0, USA 11 -

« Pour l’instant zéro fusillade en milieu scolaire au Canada cette année« , a relevé de son côté Shannon Watts, la fondatrice de Moms Demand Action, une association militant également pour un renforcement de la législation sur les armes. 

L’énième drame dans le Kentucky a relancé un débat qui tourne à vide: faut-il équiper toutes les écoles de portiques de sécurité? Faut-il au contraire armer (davantage) les enseignants? Au fond chacun sait que, comme d’habitude, aux réactions outrées succédera l’inaction d’un Congrès contrôlé par les républicains. 

Pourtant la tendance sur le long terme offre des motifs d’inquiétude. 

Dans une étude sur des « tireurs en action » des années 2000 à 2013, la police fédérale américaine constate une « fréquence en hausse » de ces événements sur la période. 

Dans 70% des cas, l’irréparable est commis en cinq minutes ou moins, ce qui relativise la réaction que peuvent avoir les forces de l’ordre. Dans 24,4% des cas, les tirs concernent des sites éducatifs.  

- Limites de la prévention - 

Les tireurs ayant ouvert le feu à l’intérieur d’un collège ou d’un lycée sont, dans la majorité des faits recensés, élèves de l’établissement. Enfin, note le FBI, les fusillades en milieu scolaire sont souvent les plus meurtrières. 

Depuis le massacre de Sandy Hook, une école primaire du Connecticut où furent abattus il y a cinq ans 20 enfants âgés de 6 et 7 ans, les procédures d’alerte et les exercices d’entraînement se sont multipliés dans les établissements scolaires américains.  

L’objectif de ces formations est d’apprendre aux écoliers comment réagir face à un individu tirant à l’aveugle dans le but de faire un maximum de victimes. 

La police du Kentucky a fait savoir qu’elle avait récemment assuré une telle formation au lycée de Marshall County. Peut-être que sans cela le bilan humain y aurait été pire. *.lexpress.fr – mercredi 24 janvier 2018

****Un élève ouvre le feu dans un lycée du Kentucky

Un élève a ouvert le feu mardi dans un lycée de l’Etat du Kentucky, tuant deux adolescents et faisant une vingtaine de blessés avant d’être arrêté. Une nouvelle fusillade en milieu scolaire endeuillant les Etats-Unis.

« Il y a 17 personnes prises en charge pour des blessures, parmi lesquelles 14 qui ont été blessées par balle », a déclaré Matt Bevin, le gouverneur de cet Etat situé à l’ouest des Appalaches.Les tirs ont éclaté à l’heure du début des classes au lycée de Marshall County, dans la petite ville de Benton. Un endroit où, selon M. Bevin, il était « inconcevable » d’imaginer une telle « tragédie immense ».Une élève de 15 ans est morte sur place. Un autre lycéen, également âgé de 15 ans, a été mortellement touché et est décédé à l’hôpital, a ajouté le gouverneur, en précisant que toutes les victimes étaient a priori scolarisées dans l’établissement.Plusieurs des blessés ont été évacués par hélicoptère. Le tireur présumé a été arrêté par un agent du shérif puis placé en garde à vue. Il s’agirait d’un élève du lycée, également âgé de 15 ans.Les médias locaux ont rapporté des scènes de panique, les élèves se précipitant hors du lycée tandis que des parents en pleurs tentaient d’avoir des nouvelles de leurs enfants.Lundi, une adolescente de 15 ans avait été blessée par balle dans la cantine de son lycée du Texas. Les Etats-Unis enregistrent en moyenne une fusillade en milieu scolaire par semaine, selon des associations.* Source: Belga- mercredi 24 janvier 2018

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«Tide Pod challenge» : un défi absurde pousse les adolescents américains à ingérer de la lessive

«Tide Pod challenge» : un défi absurde pousse les adolescents américains à ingérer de la lessive

27 janv. 2018

Le centre antipoison américain s’alarme du nombre croissant d’adolescents américains s’adonnant au «Tide Pod challenge», un défi aussi absurde que dangereux consistant à croquer des capsules de lessive colorées.

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Les autorités américaines s’inquiètent de la montée en puissance d’un nouveau phénomène qui séduit les adolescents outre-Atlantique : le «Tide Pods challenge» (le «challenge des capsules Tide», en référence à la marque américaine de lessive Tide). Son principe est aussi absurde que dangereux : il s’agit de croquer à pleine dents dans des capsules de lessive, sans omettre de se filmer pour partager son «exploit» sur les réseaux sociaux…

Face à l’essor de cette activité, l’Association américaine des centres antipoison (AAPCC) a tenu à rappeler à quel point celle-ci pouvait être périlleuse. «Nous ne saurions trop insister sur la dangerosité de cette activité pour la santé : elle peut entraîner des convulsions, un œdème pulmonaire, un arrêt respiratoire, le coma et même la mort», a expliqué le responsable de l’AAPCC dans un communiqué publié le 22 janvier 2018.

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Durant les deux premières semaines de 2018, l’association a dénombré 39 cas d’adolescents ayant mangé une capsule de lessive, puis 47 la semaine suivante, soit 86 depuis le début de l’année. «Depuis notre première alerte concernant cette activité potentiellement mortelle, la tendance à ingérer intentionnellement des capsules de lessive à gagné en popularité», s’est désolée l’AAPCC dans son communiqué.

Les géants d’internet tels que Facebook et YouTube ont annoncé avoir pris des mesures pour retirer de leurs plateformes les vidéos en question. «Les règles de la communauté YouTube interdisent les contenus destinés à encourager des activités dangereuses et entraînant un risque inhérent de préjudice physique. Nous travaillons afin de supprimer rapidement les vidéos signalées qui ne respectent pas nos règles de fonctionnement», a déclaré Youtube dans un communiqué cité par le site BuzzFeed. Sur CNN, un porte-parole de Facebook a fait une déclaration similaire, assurant que l’entreprise ne permettait pas sur sa plateforme «la promotion des blessures auto-infligées».

L’entreprise Tide, propriété de la multinationale Proctor & Gamble, est elle-même intervenue pour rappeler que les capsules de lessives ne servaient qu’à faire la lessive et «rien d’autre». «Manger un Tide Pods est une mauvaise idée», s’est-elle sentie obligé d’affirmer.*RT / samedi 27 janvier 2018

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 «Depuis combien de temps êtes-vous en Afghanistan ?» 

Erdogan réplique aux déclarations US sur Afrin

** 22 janv. 2018 

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Recep Tayyip Erdogan a critiqué l’appel des Etats-Unis à limiter le temps et la portée de l’opération militaire turque à Afrin, en Syrie. En guise de réponse, le président turc a rappelé à Washington que ses GIs se trouvaient toujours en Afghanistan. Ankara répond aux réserves émises par Washington, quant à l’offensive turque sur le district d’Afrin, détenu par des milices kurdes, dans le nord-ouest de la Syrie. Le 21 janvier, le département d’Etat américain avait en effet appelé la Turquie à «la retenue» et demandé que les opérations militaires «restent d’une portée et d’une durée limitées». Un appel sous forme d’avertissement, auquel n’a pas manqué de répliquer le président turc.  Lors d’un discours prononcé le 22 janvier à la télévision, Recep tayyip Erdogan a répondu aux Américains sous forme de questions rhétoriques : «Les Etats-Unis disent que cela [l'opération turque à Afrin] ne devrait pas durer trop longtemps. Je demande aux Etats-Unis, depuis combien de temps êtes-vous en Afghanistan, quand cela finira-t-il ? Vous êtes venus en Irak avant notre arrivée au pouvoir. Votre présence a-t-elle pris fin en Irak ? Vous êtes toujours là.»  Le chef d’Etat turc a en outre ajouté : «La Turquie n’a pas l’intention de prendre le contrôle des territoires d’un autre pays et finira par quitter le sol syrien.» Selon lui, l’opération militaire turque ne vise pas la population kurde, mais uniquement des «terroristes» – les Unités de protection du peuple (YPG), qui contrôlent le district d’Afrin, constituent une milice kurde considérée par Ankara comme une organisation terroriste. «L’objectif principal de cette opération est de contribuer à la sécurité de la vie et des biens du peuple syrien ainsi qu’à l’intégrité territoriale de la Syrie et à la sécurité nationale de la Turquie», a-t-il précisé.  A Damas, les autorités considèrent néanmoins que l’intégrité territoriale syrienne a été violée par les Turcs. Dans un communiqué publié par l’agence publique syrienne Sana le 20 janvier, le ministère syrien des Affaires étrangères a ainsi fermement condamné ce qu’elle considère comme une «agression turque brutale sur Afrin, qui constitue une partie intrinsèque du territoire syrien». Réagissant au lancement de l’opération «Rameau d’olivier», la Russie avait de son côté exprimé sa préoccupation et appelé à la retenue. Par la suite, Moscou a fait savoir qu’il suivait «attentivement le développement de la situation» à Afrin. Au troisième jour de l’opération en Syrie, l’offensive turque s’est étendue au-delà de la région d’Afrin pour atteindre le district d’Azaz, plus à l’est.**francais.rt.com / 22 janvier 2018

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11 000 soldats américains sont présents en Afghanistan

11 000 soldats américains sont présents en Afghanistan, contre 8 400 évoqués précédemment

Le Pentagone a révélé que 11 000 soldats américains étaient stationnés en Afghanistan, et non 8 400 comme cela avait été annoncé précédemment par l’administration Trump. Un nombre appelé à augmenter prochainement.

Le général Kenneth McKenzie a révélé le 30 août que le nombre de soldats américains actuellement présents en Afghanistan était plus élevé que le chiffre de 8 400 évoqué jusque-là : il atteint en effet, officiellement, l’effectif de 11 000.

Ce nombre comprend aussi bien les militaires chargés d’encadrer les soldats afghans avec leurs alliés de l’OTAN, que les forces spéciales déployées dans le combat contre les taliban, Al-Qaïda ou encore l’Etat islamique – contre lequel Donald Trump avait ordonné le largage de la «Mère de toutes les bombes» en avril. 

Plus élevé qu’annoncé précédemment, ce nombre de GIs en Afghanistan devrait en outre croître dans un futur proche.

Donald Trump a en effet donné toutes les prérogatives à son secrétaire d’Etat à la Défense, Jim Mattis, pour décider du nombre de soldats américains à envoyer en renfort pour soutenir le gouvernement afghan, en difficulté face aux groupes islamistes. Même si Jim Mattis «n’a toujours pas pris cette décision», selon le général McKenzie, le nombre le plus souvent évoqué par la presse est de 4 000 militaires de plus sur place.

En octobre 2017, cela fera 16 ans que des soldats américains sont présents en Afghanistan. L’opération initiale lancée par Georges W. Bush consistait alors à renverser les taliban pour instaurer la démocratie puis stabiliser le pays, un objectif encore aujourd’hui bien loin d’être atteint. Le 23 août, le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a reconnu que les Etats-Unis s’attendaient à ce que la pacification de l’Afghanistan prenne beaucoup de temps.*francais.rt.com / 30 aout 2017

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Kaboul : au moins 95 morts et 158 blessés dans l’explosion d’une ambulance piégée

**Une «ambulance piégée» a explosé dans la capitale afghane, dans le quartier abritant des bureaux du gouvernement et ceux de l’UE. Selon un bilan provisoire annoncé par les autorités, au moins 95 morts et 158 blessés sont à déplorer. Une très forte explosion a secoué le centre de Kaboul peu avant 13h (heure locale), le samedi 27 janvier 2018, faisant apparaître un énorme panache de fumée blanche.
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*Selon des témoins cités par l’AFP, l’explosion s’est produite dans le quartier abritant des bureaux du ministère de l’Intérieur et ceux de l’Union européenne. «C’était énorme, toutes les vitres ont volé en éclat», a déclaré à l’AFP un libraire installé dans une rue perpendiculaire, à quelques dizaines de mètres de ces institutions. L’explosion a été causée par une «ambulance piégée» selon Nusrat Rahimi, porte parole du ministère de l’Intérieur, cité par TOLO News. Ce dernier a affirmé que l’ambulance, bourrée d’explosifs, avait explosé après avoir passé le premier checkpoint de la zone. Selon un dernier bilan du ministère afghan de la Santé cité par l’AFP, au moins 95 morts et 158 blessés sont à déplorer. 
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«C’est un massacre», a affirmé sur Twitter Dejan Panic, coordinateur de l’ONG italienne Emergency spécialisée en chirurgie de guerre. La photo qui accompagne son message montre de très nombreuses victimes allongées dans les couloirs sous les préaux de l’établissement.

 L’attentat a été revendiqué par le porte-parole des Taliban Zabihullah Mujahid, sur WhatsApp. «Un martyr a fait sauter sa voiture piégée près du ministère de l’Intérieur où se trouvaient de nombreuses forces de police», a-t-il écrit.
Il s’agit du troisième attentat en Afghanistan en une semaine après l’attaque de l’hôtel Intercontinental de Kaboul le 20 janvier, revendiquée également par les Taliban, et celle des locaux de l’ONG Save the Children à Jalalabad le 24 janvier, revendiquée par le groupe Etat islamique.*RT / samedi  27 janvier 2018
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Par AFP — 27 janvier 2018
 davos dans eco-finances
Des volontaires afghans viennent en aide aux victimes de l’explosion d’une ambulance piégée à Kaboul, le 27 janvier 2018
***L’attaque a été revendiquée par les talibans. L’explosion, de très forte intensité, a littéralement secoué la capitale.

«C’est un massacre». L’explosion d’une ambulance piégée samedi au centre de Kaboul, revendiquée par les talibans, a fait au moins 95 morts et 158 blessés, semant terreur et désolation dans l’un des quartiers les plus vivants de la capitale afghane.

«Le dernier bilan disponible est de 40 morts et 140 blessés acheminés dans nos hôpitaux», a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur Waheed Majroh moins de deux heures après le drame, faisant de cet attentat l’un des plus meurtriers à cibler la capitale afghane ces dernières années. «Le kamikaze a utilisé une ambulance pour passer les barrages. Il a indiqué au premier contrôle qu’il acheminait un patient vers l’hôpital Jamuriat» voisin, a expliqué à l’AFP Nasrat Rahimi, porte-parole adjoint du ministère de l’Intérieur. «Au second barrage, il a été identifié et il a fait détoner sa charge», a-t-il ajouté.

L’explosion a secoué la capitale

L’attentat a été revendiqué par le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid sur la messagerie WhatsApp : «un martyr a fait sauter sa voiture piégée près du ministère de l’Intérieur où se trouvaient de nombreuses forces de police», a-t-il indiqué.

L’explosion, de très forte intensité, a littéralement secoué la capitale. Les fenêtres du bureau de l’AFP, situé à près de 2 km, ont tremblé. «Chicken Street», la rue des antiquaires proche, a vu ses vitres voler en éclats comme tous les quartiers à plusieurs centaines de mètres à la ronde. Un photographe de l’AFP qui s’est rendu sur place immédiatement a pu voir de très nombreux corps de victimes ensanglantés, «morts et blessés» sur les trottoirs, que les riverains aidaient à évacuer. De très nombreuses victimes, hommes, femmes, enfants, acheminées dans l’hôpital Jamuriat, étaient traitées dans les couloirs submergés, a-t-il observé.

«Mares de sang»

«J’ai vu des mares de sang» a confirmé un témoin qui s’est évanoui sous la puissance du souffle.

«C’est un massacre», a affirmé sur Twitter Dejan Panic, coordinateur de l’ONG italienne Emergency spécialisé en chirurgie de guerre qui a décompté au moins «sept morts et 70 blessés» dans son hôpital. La photo qui accompagne son message montre de très nombreuses victimes allongées dans les couloirs et sous les préaux de l’établissement.

La panique était totale. Un immeuble voisin de l’hôpital Jamuriat, haut de quelques étages et profondément lézardé, menaçait de s’effondrer, selon le photographe et les médecins ont demandé aux civils d’aider à évacuer les blessés qui risqueraient d’être ensevelis.

L’attentat a eu lieu devant l’un des barrages protégeant l’accès à une avenue qui conduit à plusieurs institutions : des bureaux du ministère de l’Intérieur, le siège de la police, la délégation de l’Union européenne et le lycée pour filles Malalai. Le Haut Conseil de la Paix, chargé des négociations – bloquées – avec les talibans, estimait avoir été la cible privilégiée. «Ils ont visé notre barrage. C’était énorme, toutes nos vitres sont soufflées», a indiqué à l’AFP un de ses membres, Hassina Safi. Les membres de la délégation européenne ont été rapidement mis en sécurité dans leur pièce sécurisée, a indiqué l’un d’eux à l’AFP.

Le scénario de l’ambulance est l’un des plus redoutés. Cependant un journaliste de l’AFP passé par cette rue une heure auparavant avait constaté que les ambulances qui se dirigeaient vers l’hôpital Jamuriat étaient systématiquement arrêtées aux barrages et vérifiées une par une,«le chauffeur attendant à côté» a-t-il précisé. Le niveau d’alerte est extrême en ce moment à Kaboul, particulièrement dans le centre et le quartier diplomatique dont la plupart des ambassades et institutions étrangères ont été placées en «lock down» (sorties interdites).

Cet attentat est le troisième à frapper l’Afghanistan en une semaine après l’attaque le samedi 20 janvier de l’hôtel Intercontinental de Kaboul, revendiquée par les talibans, et celle mercredi des locaux de Save the Children à Jalalabad (est), revendiquée par le groupe Etat islamique.*afp / samedi  27 janvier 2018

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Pour la Russie, la stratégie américaine en Afghanistan est vouée à l’échec

Pour la Russie, la stratégie américaine en Afghanistan est vouée à l'échec

La décision de Donald Trump de maintenir et même de renforcer la présence militaire américaine en Afghanistan ne convainc pas Moscou. Pour le ministre russe des Affaires étrangères, la stratégie américaine n’est pas conforme au droit international.

La volte-face de Donald Trump en Afghanistan, en contradiction avec ses promesses électorales, a encore surpris la Russie. Bien qu’habitué aux déclarations contradictoires de Washington, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait part, ce 24 août, de ses réserves quant à la décision du président américain de renforcer la présence militaire des Etats-Unis en Afghanistan dans le put de pacifier le pays, alors que les autorités font face aux attaques récurrentes des taliban et des djihadistes de l’Etat islamique. «Nous pensons que c’est une approche qui mènera à une impasse», a déploré le chef de la diplomatie russe.

Selon le chef de la diplomatie russe, la stratégie américaine n’a aucune chance d’aboutir pour la simple raison qu’elle repose principalement sur l’usage de la force militaire. De surcroît, les Etats-Unis n’ont posé aucune condition préalable à d’éventuelles discussions avec les taliban, passant outre une résolution du Conseil de sécurité imposant à ces derniers de renoncer à la lutte armée et de couper tout lien avec le terrorisme pour pouvoir s’asseoir à la table des négociations.

«Nous [Russes] maintenons le contact avec les taliban en accord parfait avec ces critères et faisons pression sur [les taliban] afin qu’ils se conforment aux exigences du Conseil de sécurité», a souligné Sergueï Lavrov.

En octobre 2017, cela fera 16 ans que les Occidentaux, dans le sillage des Etats-Unis de Georges Bush et de sa «guerre contre le terrorisme», sont intervenus militairement en Afghanistan. Leur objectif était d’y apporter la démocratie tout en éradiquant la menace terroriste. Cette campagne avait été lancée après le refus des taliban, alors au pouvoir, de livrer au Américains le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden.

Depuis, compte tenu de l’enlisement des forces occidentales, c’est plutôt un chaos contrôlé qui règne en Afghanistan. Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a d’ailleurs reconnu que les Etats-Unis s’attendaient à ce que la pacification de l’Afghanistan prenne beaucoup de temps. «Cela dépendra de la situation sur le terrain», s’est-il contenté de déclarer le 23 août dernier.

La veille, constatant sans doute qu’il était plus difficile de prendre des décisions une fois assis dans le Bureau ovale de la Maison Blanche que durant les campagnes électorales, Donald Trump avait justifié sa volte-face par le fait que, selon lui, un retrait américain d’Afghanistan créerait un appel d’air pour les terroristes du Moyen-Orient.*francais.rt.com / 24 aout 2017

***La guerre américaine en Afrique

La guerre américaine en Afrique

C’est une véritable guerre – mais largement souterraine – qui se déroule dans tout le continent africain. Elle implique les États-Unis, une Russie revigorée et une Chine en phase montante. Le résultat de cette guerre est susceptible de définir l’avenir du continent et ses perspectives à l’échelle mondiale.

** 24 aout 2017 **

Il est facile de blâmer le président américain Donald Trump, ses initiatives désordonnées et ses déclarations impulsives. Mais la vérité est que l’actuelle expansion militaire américaine en Afrique ne peut être réduite à un autre pas dans la mauvaise direction. Cela fait partie d’une stratégie qui a été mise en œuvre il y a une dizaine d’années, sous l’administration du président George W. Bush, puis activement poursuivie sous la présidence de Barack Obama.

En 2007, sous prétexte de la « guerre contre le terrorisme », les États-Unis ont renforcé leurs diverses opérations militaires en Afrique pour établir le Commandement Afrique des États-Unis (AFRICOM). Avec un budget de départ d’un demi-milliard de dollars, l’AFRICOM était censée s’engager avec les pays africains dans les domaines de la diplomatie et des aides. Mais, au cours des 10 dernières années, AFRICOM est devenu un commandement central pour les incursions et les interventions militaires.

Cependant, ce rôle violent s’est rapidement aggravé au cours de la première année du mandat de Trump. En effet, il y a une guerre des États-Unis en Afrique qui ne dit pas son nom, et elle est menée au nom du « contre-terrorisme ».

Selon une enquête spéciale de VICE News, les troupes américaines mènent actuellement 3500 exercices et engagements militaires dans toute l’Afrique par an, soit une moyenne de 10 par jour. Les médias dominants américains parlent rarement de cette guerre en cours, donnant ainsi à l’armée suffisamment de latitude pour déstabiliser l’un des 54 pays du continent à sa guise.

« Le chiffre actuel de 3500 représente une augmentation stupéfiante de 1900% depuis que le commandement a été installé il y a moins de dix ans, et illustre une expansion majeure des activités militaires américaines sur le continent africain », a rapporté VICE.

Après la mort de quatre soldats des forces spéciales américaines au Niger le 4 octobre, le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a fait une déclaration inquiétante à un comité sénatorial : ces chiffres vont probablement augmenter à mesure que les États-Unis étendront leurs activités militaires en Afrique.

Mattis, comme d’autres responsables de la défense dans les deux administrations précédentes, justifie ces équipées militaires américaines par la lutte « antiterroriste » en cours. Mais ce genre de justification a servi de prétexte aux États-Unis pour intervenir et exploiter une immense région dotée d’un grand potentiel économique.

La vieille « ruée vers l’Afrique » coloniale est réinventée par des puissances mondiales qui ont pleine conscience des richesses économiques inexploitées du continent. Alors que la Chine, l’Inde et la Russie développent chacune une approche spécifique pour courtiser l’Afrique, les États-Unis investissent principalement dans l’option militaire, ce qui garantit d’incalculables dommages et la déstabilisation de nombreuses nations.

Le coup d’État de 2012 au Mali, réalisé par un capitaine de l’armée formé aux États-Unis, Amadou Haya Sanogo, n’en est qu’un exemple.

Dans un discours prononcé en 2013, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton mettait alors en garde contre un « nouveau colonialisme en Afrique (dans lequel il est) facile de tomber, de prendre des ressources naturelles, de payer des dirigeants, puis de s’en aller ». Bien que les paroles de Clinton étaient justes, elle se référait de manière hypocrite à la Chine, et non pas à son propre pays.

L’influence croissante de la Chine en Afrique est évidente et les pratiques de Pékin peuvent être inéquitables, mais la politique de la Chine à l’égard de l’Afrique est beaucoup plus axée sur le civil et le commerce que sur les aspects militaires comme l’est l’approche américaine.

La croissance des chiffres du commerce sino-africain est, selon un rapport de l’ONU en 2013, à un rythme vraiment « époustouflant », passant de quelque 10,5 milliards de dollars par an en 2000 à 166 milliards en 2011. Depuis lors, le même rythme impressionnant a été soutenu.

Mais cette croissance s’accompagnait de nombreuses initiatives, impliquant des milliards de dollars de crédit chinois pour les pays africains afin de développer une infrastructure dont ils avaient grandement besoin. A été également financé le « African Talents Programme », dont l’objectif est de former 30 000 professionnels africains dans divers secteurs.

Il ne faut donc pas s’étonner qu’en 2009, la Chine ait dépassé les États-Unis en tant que principal partenaire commercial de l’Afrique.

Le véritable colonialisme, auquel Mme Clinton faisait allusion dans son discours, est cependant en plein essor dans l’approche et le comportement des États-Unis vis-à-vis de l’Afrique. Ce n’était donc pas une figure de style, mais en fait une déclaration qui fait écho aux paroles du président américain Trump lui-même.

Lors d’un déjeuner avec neuf dirigeants africains en septembre dernier à l’ONU, Trump s’est exprimé avec le genre de mentalité qui a inspiré l’approche coloniale des dirigeants occidentaux en Afrique pendant des siècles.

Peu de temps après avoir inventé le pays inexistant de « Nambia« , Trump se vantait de « ses nombreux amis qui vont dans vos pays (africains) pour s’enrichir ». « Je vous félicite », a-t-il dit, « ils dépensent beaucoup d’argent. »

Le mois suivant, Trump a ajouté le Tchad, le partenaire dévoué de son pays au « contre-terrorisme », à la liste des pays dont les citoyens sont interdits d’entrée aux États-Unis.

En gardant à l’esprit que l’Afrique compte 22 pays à majorité musulmane, le gouvernement américain se désengage de toute vision diplomatique à long terme en Afrique et s’engage de plus en plus profondément dans la voie militaire.

La poussée militaire américaine ne semble pas non plus faire partie d’une approche politique globale. Elle est aussi alarmante que désordonnée, reflétant la dépendance excessive constante des États-Unis à l’égard de solutions militaires face à toutes sortes de problèmes, y compris les rivalités commerciales et politiques.

Comparez cela à l’approche stratégique de la Russie en Afrique. En relançant les anciens liens avec le continent, la Russie suit la stratégie d’engagement de la Chine (ou dans ce cas, de réengagement) à travers les projets de développement et l’activation de conditions commerciales favorables.

Mais, contrairement à la Chine, la Russie a un vaste programme qui comprend les exportations d’armes, lesquelles remplacent l’armement américain dans diverses parties du continent. Pour Moscou, l’Afrique dispose également d’un potentiel inexploité et énorme en tant que partenaire politique susceptible de renforcer la position de la Russie aux Nations Unies.

Bien conscients de cette concurrence à l’échelle mondiale, certains dirigeants africains s’efforcent maintenant de trouver de nouveaux alliés en dehors du cadre occidental traditionnel, lequel contrôle une grande partie de l’Afrique depuis la fin il y a des décennies du colonialisme classique.

Un exemple frappant a été la visite à la fin du mois de novembre du président soudanais Omar al-Bashir en Russie et sa rencontre de haut niveau avec le président Vladimir Poutine. « Nous rêvions depuis longtemps de cette visite », a déclaré M. Béchir à M. Poutine, ajoutant que « nous avons besoin de protection contre les actes agressifs des États-Unis ».

La « protection » convoitée inclut une participation, promise par la Russie, à la modernisation de l’armée soudanaise.

Méfiants par rapport à l’influence de la Russie en Afrique, les États-Unis réagissent par la voie militaire et par peu de diplomatie. La mini guerre américaine en cours sur le continent poussera celui-ci encore plus loin dans les abysses de la violence et de la corruption. Ceci pourrait bien convenir à Washington, mais provoquera en retour une misère indicible pour des millions de personnes.

Il ne fait aucun doute que l’Afrique n’est plus un « pré carré » occidental exclusif, que l’on exploite à volonté. Mais il faudra de nombreuses années avant que l’Afrique et ses 54 nations soient véritablement à l’abri d’un interventionnisme néo-colonial obstiné, fondé sur le racisme, l’exploitation économique et les interventions militaires.

Ramzy Baroud

* Ramzy Baroud est journaliste, auteur et rédacteur en chef de Palestine Chronicle. Son prochain livre est «The Last Earth: A Palestine Story» (Pluto Press). Baroud a un doctorat en études de la Palestine de l’Université d’Exeter et est chercheur associé au Centre Orfalea d’études mondiales et internationales, Université de Californie. 

Traduction : Chronique de Palestine

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La baisse spectaculaire du dollar américain profite à l'or

La baisse spectaculaire du dollar américain profite à l’or

25 janv. 2018

Alors que le dollar est tombé à son plus bas niveau depuis trois ans par rapport à six devises majeures, le prix de l’or, réputée valeur refuge par excellence, remonte : l’once d’or atteint son plus haut niveau depuis plus d’un an.

L’or et le dollar suivent des courbes diamétralement opposées depuis quelques jours. Le métal précieux s’est approché le 25 janvier des 1 370 dollars l’once – avant de redescendre légèrement – à quelques encablures de son plus haut niveau depuis juin 2016, où il avait frôlé les 1 375 dollars l’once.

«L’or profite énormément d’un dollar faible», estime Nitesh Shah, analyste pour ETF Securities, cité par Reuters. Un scénario qui pourrait se poursuivre à plus long terme selon Stephen Innes, responsable trading chez OANDA, pour qui le prix de l’or devrait rester à ce niveau, voire encore progresser au gré des oscillations du dollar.

Le dollar américain est lui tombé à son niveau le plus bas depuis trois ans par rapport aux principales devises (six d’entre elles) le 24 janvier 2018, et n’est visiblement pas prêt de remonter, si l’on en croit la stratégie dévoilée par le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin au forum économique de Davos.

Ce dernier a en effet déclaré face à des journalistes qu’un dollar faible favorisait les exportations des Etats-Unis, soutenant que sa valeur à court terme n’était «pas du tout un souci [de l'administration]». Une position dont ne faisait pas vraiment mystère l’administration Trump depuis sa prise de fonction, mais qui n’avait jamais été exposée aussi clairement.**francais.rt.com / 25 janvier 2018

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Les Brics veulent créer leur Bourse mondiale de l’or

27 nov. 2017

Alors que la Banque d’Angleterre et la FED n’interviennent plus ou presque sur les échanges d’or, c’est à Londres et aux Etats-Unis que se trouvent les deux premiers marchés d’or jaune. Mais les Brics pourraient remettre en cause ce système.

«Le système traditionnel [de commerce de l’or] basé à Londres […] devient de moins en moins pertinent au fur et à mesure que de nouvelles plateformes commerciales émergent principalement en Inde, Chine et Afrique du Sud», a déclaré Sergueï Chvetsov. «Nous discutons de la possibilité de créer un marché unique de l’or entre les Brics [Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud] au niveau de contact bilatéraux», a ajouté le premier vice-président de la Banque centrale de Russie. 

L’e régulateur russe a déjà signé un mémorandum pour le développement d’un marché bilatéral de l’or avec la République populaire de Chine qui doit être mis en place dès 2018.

«Nous partons du principe qu’il est nécessaire de structurer des relations d’échange et de compensation. La question principale est que les acheteurs intervenant sur le marché de l’or doivent avoir la possibilité de choisir la place sur laquelle ils investissent», explique Sergueï Chvetsov, ajoutant que ces liens commerciaux permettraient aux acheteurs de passer des contrats internationaux à partir d’une contrepartie centrale. 

Alors que les banques centrales américaine et britannique n’achètent pratiquement plus d’or sur le marché, c’est à Londres et à New York que se trouvent les deux premières plateformes d’échanges d’or jaune, le Loco London et le Comex, selon les informations du World Gold Council. De plus, Londres présente la caractéristique d’être non pas un marché ouvert qui publie des cours en temps réel, mais un marché OTC, (over the counter). C’est-à-dire un marché de transactions de gré à gré réalisées en se basant sur une chambre de compensation, la London Precious Metals Clearing Limited, dont les principaux membres sont des banques américaines, britanniques ou des branches londoniennes de banques internationales.

Autrement dit, Londres et New York sont les places de référence pour acheter et vendre de l’or alors que la Banque d’Angleterre, comme la Réserve fédérale américaine, sont quasiment statiques sur ce marché.

En 2016, les banques centrales russe et chinoise ont annoncé leur projet de créer une plateforme d’échange qui unirait le marché mondial de l’or autour des principaux pays acheteurs.

D’après le Conseil mondial de l’or, le World Gold Council, la Russie est devenue le plus important acheteur officiel d’or et le troisième producteur mondial, la Banque centrale de Russie achetant le métal précieux à des compagnies minières russe via des banques commerciales. Elle a plus que doublé le rythme de ses achats au cours de la dernière décennie, ajoutant environ 1 300 tonnes d’or à ses réserves qui sont passées de 406,9 à 1715,8 tonnes entre 2007 et 2017. Cela représente tout de même cinq fois les réserves d’or de la Banque d’Angleterre (301,29 tonnes).*27 nov. 2017 /*francais.rt.com

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*Libye. Au moins 34 morts après un double attentat à Benghazi

 le 24/01/2018 –Ouest-France avec l’AFP

La Libye s’enfonce un peu plus chaque jour dans une guerre civile meurtrière. Au moins 34 personnes ont été tuées mardi soir dans un double attentat à la voiture piégée à Benghazi.

Au moins 34 personnes ont été tuées et une vingtaine blessées mardi soir à Benghazi dans un double attentat à la voiture piégée devant une mosquée dans le centre de cette ville de l’est libyen, selon un nouveau bilan de source médicale.

Ce bilan ne prend en compte que les victimes admises à l’hôpital al-Jala à Benghazi, a précisé une porte-parole de l’établissement Fadia al-Barghathi, ajoutant que le bilan pourrait s’aggraver. Un précédent bilan de l’hôpital al-Jala faisait état de 22 morts et une trentaine de blessés.

Une voiture piégée a explosé près d’une mosquée

Un véhicule piégé a explosé au moment où les fidèles sortaient d’une mosquée dans le quartier d’al-Sleimani, dans le centre de la ville, a précisé une source des services de sécurité. Une deuxième voiture a explosé 30 minutes plus tard dans le même périmètre, faisant plus de victimes parmi les services de sécurité et les civils, a ajouté la même source.

Cette mosquée est connue pour être un fief de groupes salafistes qui ont combattu les jihadistes à Benghazi aux côtés des forces de l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar.

Ahmad al-Fitouri, un responsable des services de sécurité dépendant des forces du maréchal Haftar a été tué dans l’attentat, a annoncé un porte-parole militaire à Benghazi, Miloud al-Zwei.*24/01/2018 –Ouest-France avec l’AFP

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Selon la députée tunisienne Leila Chettaoui

Un Tunisien, membre d’une cellule du GIA à Oujda, est devenu ministre dans le gouvernement de Habib Essid en 2015

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le 27.01.18 | el watan

Un Tunisien, membre d’une cellule du GIA à Oujda, est devenu ministre dans le gouvernement de Habib Essid en 2015, selon la députée Leila Chettaoui, qui appartient aujourd’hui au parti Machrouaa Tounes. Il y a certes de quoi s’interroger sur la stabilité du pouvoir en Tunisie, si de telles informations s’avèrent correctes.

Leila Chettaoui a déclaré sur Radio Jawhara Fm qu’elle dispose d’informations sûres indiquant qu’il n’y avait qu’une seule cellule comprenant des Tunisiens et travaillant en collaboration avec le groupe terroriste algérien GIA. Les membres de ladite cellule opéraient comme passeurs à Oujda dans l’aide au passage des terroristes.

Le dirigeant tunisien d’Ançar Charia, Abu Yadh (Seifallah Ben Hassine), ex-bras droit de Ben Laden en Afghanistan, faisait partie de cette cellule, qui comprenait également ce personnage, devenu par la suite membre du gouvernement de Habib Essid. Mme Chettaoui a affirmé que cet ex-terroriste est toujours actif sur la scène politique, dans l’un des partis de la coalition gouvernante.

Interrogations

Leila Chettaoui a refusé de divulguer le nom du ministre concerné, évoquant des obligations de réserve. Elle a toutefois dit que ce dernier faisait partie du gouvernement, après 2015. Elle a également affirmé que cette personnalité avait déclaré auparavant qu’il connaissait de près le leader terroriste Abu Yadh.

Le spectre de la spéculation est ainsi très réduit et il ne concerne, pas uniquement, des ministres des islamistes d’Ennahdha. Néanmoins, il est utile d’attirer l’attention sur le fait que Leila Chettaoui brille par des déclarations extravagantes, qui n’ont jamais eu de suivi à la hauteur des premiers jets. En effet, suite aux visites de la députée en Syrie, Mme Chettaoui n’a cessé de dire qu’elle détient des informations explosives. Toutefois, rien de sérieux n’a filtré par la suite. Le public est resté sur sa faim.

Pourtant, s’agissant du passé terroriste de quelqu’un ayant occupé une haute responsabilité au sein de l’Etat, le dossier mérite d’être examiné. L’Etat tunisien ne devrait pas passer sous silence de telles allégations, portant atteinte à la crédibilité du travail de ses services de renseignement. Qu’un ex-terroriste fasse partie du gouvernement, cela ne devrait être pas passé sous silence et nécessite des éclaircissements de la part des autorités.

La question concerne également l’Algérie s’il se confirme que la personne concernée ait commis des actes malveillants en Algérie. Il se peut, néanmoins, qu’il ne s’agisse que de bobards, il serait grand temps que les médias et les personnalités publiques en Tunisie arrêtent de dire n’importe quoi en public, sans qu’il y ait le moindre suivi. Il est à rappeler que la députée Chettaoui est très active dans l’enquête sur les réseaux d’acheminement des jeunes tunisiens vers les foyers de tension.

Elle était l’ancienne présidente de la commission d’enquête sur les réseaux d’acheminement, avant qu’elle ne soit évincée de Nidaa Tounes et de la commission. Elle est revenue, via le parti Machrouaa Tounes, comme membre de ladite commission. Mme Chettaoui est appelée à être plus précise. Les autorités tunisiennes sont appelées à donner des précisions sur ces problématiques.
**Mourad Sellami / el watan/ samedi  27 janvier 2018

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82% de la richesse créée en 2017 a été absorbée par 1% de la population mondiale, selon Oxfam

*Accentuation des inégalités dans le monde, avec une hausse record du nombre de milliardaires

82% de la richesse créée en 2017 dans le monde, a été absorbée par 1% de la population mondiale, selon Oxfam

Selon le dernier rapport de l’ONG Oxfam, 2017 a été marqué par une accentuation des inégalités, avec une hausse record du nombre de milliardaires. La moitié de la population mondiale n’aurait reçu aucun bénéfice de la croissance mondiale annuelle.

À la veille de l’ouverture du Forum économique mondial de Davos où se réunira une partie du gotha économique mondial, l’ONG Oxfam a publié son rapport annuel sur les inégalités économiques et sociales à travers le monde. Selon les chiffres de l’ONG, 3,7 milliards de personnes, soit l’équivalent de 50% de la population mondiale, n’ont pas reçu le moindre bénéfice de la croissance économique mondiale au cours de l’année 2017. Pendant ce temps, les 1% les plus fortunés ont récolté 82% de la richesse produite.

«Le boom des milliardaires n’est pas le signe d’une économie prospère, mais un symptôme de l’échec du système économique», a déploré la directrice d’Oxfam Winnie Byanyima, lors de la publication du rapport intitulé «Récompenser le travail, pas la richesse». «On exploite les personnes qui fabriquent nos vêtements, qui assemblent nos téléphones portables et cultivent les aliments que nous mangeons, afin de garantir un approvisionnement constant en produits pas chers, mais aussi pour grossir les profits des entreprises et leurs riches investisseurs», s’indignent les responsables de l’ONG dans un communiqué.

L’ONG, dont l’ambition affichée est de lutter «contre la pauvreté et les injustices», précise que depuis 2010, soit deux ans après la crise financière de 2008, la richesse de «l’élite économique» n’a cessé de croître à un rythme annuel moyen de 13%. La période comprise entre mars 2016 et mars 2017 a été la plus spectaculaire avec «la plus grande augmentation de l’histoire en nombre de personnes dont la fortune dépasse le milliard de dollars, au rythme d’un nouveau milliardaire tous les deux jours».

L’ONG, qui publie traditionnellement un rapport sur les inégalités juste avant que l’élite économique ne se réunisse à Davos (Suisse), lance un appel aux dirigeants pour que «l’économie fonctionne pour tous et pas uniquement pour une riche minorité».*francais.rt.com / 22 janvier 2018

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Dans le village le plus froid du monde, en Sibérie,

la vie s’écoule normalement par -62°C 

Dans le village le plus froid du monde, en Sibérie, la vie s'écoule normalement par -62°C (IMAGES)

A Oïmiakon, un village sibérien, le froid est un compagnon auquel les habitants sont habitués. Alors, même quand le thermomètre descend sous les -62°C, chacun vaque à sa routine le plus naturellement du monde. Le village russe d’Oïmiakon donne tout son sens à l’expression «un froid sibérien». Considéré comme l’endroit habité de façon permanente le plus froid du monde, après être entré dans le livre des records un jour de 1933 lorsque la température n’a pas dépassé les -68°C, le village n’a pas failli à sa réputation cet hiver.*Le Siberian Times rapporte le 15 janvier 2018 que le thermomètre électronique du village a récemment enregistré une température de -62°C. Mais le site d’information régional note que la température exacte atteinte est potentiellement plus basse encore, le thermomètre s’étant cassé à cause du froid…*francais.rt.com / 17 janvier 2018

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