Ces pays qui viennent bombarder la Syrie
18 09 2016**On vient jeter des tonnes de bombes, tuer encore, augmenter la liste des morts et des blessés, le nombre des déplacés et des réfugiés, puis on s’en va « la conscience tranquille », recharger des bombes pour revenir ensuite continuer le sale boulot. Depuis des mois et des années, on ne veut pas de solution réelle pour le peuple syrien qui subit le martyr. On fait semblant de négocier pour mieux continuer la guerre, tuer et encore tuer des innocents! Au vu et au su de tout le monde qui regarde complice, sans réagir vraiment pour arrêter ce massacre criminel !
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***Dans une hystérie collective criminelle
*La plupart des pays occidentaux veulent participer au bombardement de la Syrie
**au lieu de s’occuper des problèmes économiques et sociaux de leurs populations respectives
*Raids de l’aviation américaine, britanique et australienne sur la Syrie
**connivence avec les rebelles et les terroristes
Escalade dangereuse des américains en Syrie, qui ont attaqué samedi 17 septembre 2016, des positions de l’armée syrienne près de l’aéroport de Deir Ezzor, dans l’est du pays.
Selon Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, ces frappes ont fait 62 morts et une centaine de blessés parmi les militaires syriens.
Les avions — deux F-16 et deux A-10 — ont pénétré dans l’espace aérien syrien depuis le territoire irakien selon la même source.
Selon le ministère russe, ces bombardements des positions de l’armée arabe syrienne, ont permis aux terroristes de Daech de s’approcher de l’aéroport. Ces derniers ont en effet lancé une offensive contre les positions de l’armée juste après les raids américains et occupé une colline stratégique.
Il faut croire que cette opération américaine était coordonnée avec les forces de l’organisation terroriste Daech, d’autant que dans cette région ne se trouvent que les éléments de l’Etat islamique.
La connivence des américains et de leurs alliés avec leur progéniture s’est encore une fois démontrée sur le terrain.
Les actions des Etats-Unis «ont clairement pavé la route aux terroristes de l’Etat islamique pour qu’ils attaquent les positions et en prennent le contrôle», a déploré le commandement général des forces armées syriennes. Celui-ci qualifie l’incident d’«agression sérieuse et flagrante» contre les forces syriennes et de «preuve formelle» que Washington et ses alliés soutiennent les djihadistes de Daech en Syrie. «Même si le bombardement […] était une erreur, cela reste une conséquence du refus de Washington de coordonner son action antiterroriste avec Moscou», a indiqué le ministère russe de la Défense.*Par Mourad Arbani | 17/09/2016 | algerie1.com
**L’Australie a participé dans les frappes contre l’armée syrienne
Des avions australiens étaient impliqués dans l’opération de la coalition menée par les Etats-Unis qui a tué des dizaines de soldats syriens « pris par erreur pour des terroristes de Daech. »
« L’aviation australienne a participé à l’opération de la coalition (près de Deir ez-Zor, ndlr). Jamais l’Australie ne ciblerait intentionnellement une unité de l’armée syrienne ou ne soutiendrait activement Daech », a déclaré le ministère australien de la Défense cité par la chaîne ABC News.
L’Australie a également présenté ses condoléances aux familles des victimes et des personnes blessées dans cet incident.
Quatre avions de la coalition internationale anti-Daech (deux F-16 et deux A-10) ont réalisé, samedi vers 16h00 ou 16h50 (heure de Paris), quatre frappes contre les forces de l’armée syrienne régulière encerclées dans la région de Der-ez-Zor par les extrémistes de Daech, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov. Les avions de la coalition ont pénétré dans l’espace aérien syrien depuis la frontière irakienne.
Le raid aérien a coûté la vie à 62 militaires et a fait une centaine de blessés. En outre, l’armée syrienne a perdu près de 20 unités de matériel militaire.
Selon le Washington Post, des données erronées étaient à l’origine de la frappe aérienne : « Il s’agit d’une erreur des services de renseignement », a noté une source du journal The Washington Post. Les Etats-Unis ont confirmé avoir effectué ce raid.
L’administration de Barack Obama a présenté ses excuses formelles pour les pertes humaines causées par la frappe de samedi dans les rangs des troupes fidèles au président syrien Bachar el-Assad.
La Russie a convoqué une réunion urgente du Conseil de sécurité de l’Onu pour demander des explications aux Etats-Unis. La réunion aura lieu dimanche vers 01h00 (heure de Paris).(Sputnik)-dimanche 18 septembre 2016
**La Maison blanche protège Daesh
Après la réaction américaine, le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué avoir convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU après l’attaque des positions de l’armé syrienne à Deir Ezzor (Syrie)
Moscou a par ailleurs démenti avoir été informé par les Etats-Unis d’une opération dans la région de Deir ez-Zor.
La porte-parole du ministère, Maria Zakharova, a indiqué à la chaîne russe Rossiya 24 : «Si nous pouvions déjà auparavant nous douter que la Maison blanche protégeait le front al-Nosra, maintenant, après la frappe sur l’armée syrienne, nous pouvons tirer une conclusion effrayante pour le monde entier ; la Maison blanche protège Daesh.»(RT)–17/09/2016*** Le président syrien Bachar el-Assad a fustigé les Etats-Unis pour leur « agression flagrante » contre les troupes syriennes stationnées à Deir Ezzour et qui a fait 90 morts, indiquant qu’ « Chaque fois que l’État syrien avance sur le terrain et dans le processus de réconciliation nationale, les États qui nous sont hostiles accroissent leur soutien aux organisations terroristes. Le dernier exemple, c’est l’agression flagrante américaine sur une position de l’armée syrienne à Deir ez-Zor au profit du groupe terroriste Daech ».
« Les parties qui sont hostiles à la Syrie font l’impossible pour prolonger la guerre terroriste », a-t-il ajouté.
Profitant de cette attaque aérienne, les terroristes de Daech ont réussi à s’emparer du mont Thourda, qui domine l’aéroport de Deir ez-Zor, tenu par l’armée syrienne, selon une source militaire citée par l’agence officielle SANA. Avec cette position, les terroristes peuvent empêcher les mouvements des avions et des hélicoptères décollant ou atterrissant sur cet aéroport stratégique d’où les doutes sérieux sur la complicité des américains avec leur progéniture terroriste.*médias/ lundi 19 septembre 2016
***Washington reconnaît ménager le groupe terroriste du Front al-Nosra en Syrie.
Les États-Unis reconnaissent qu’ils s’abstiennent de frapper les positions du groupe Front al-Nosra en Syrie. Les États-Unis ne portent pas de frappes contre le groupe terroriste Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, a annoncé vendredi le porte-parole du département d’État américain Mark Toner.
« Non, mais je dois le vérifier. Je ne peux pas l’affirmer », a indiqué M.Toner à la question de savoir sur les États-Unis avaient frappé le Front al-Nosra ces six derniers mois.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait antérieurement déclaré à la chaîne de télévision BBC que les États-Unis n’avaient jamais frappé les terroristes du Front al-Nosra en Syrie.
Selon le ministre, Moscou a de plus en plus de raisons de croire que Washington épargne ce groupe pour l’utiliser dans un plan B prévoyant le renversement du régime syrien.(Sputnik)-samedi 01 octobre 2016
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*Hillary Clinton, personnage clé de la destruction de la Libye
Des courriels de la candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, témoignent qu’elle a joué un rôle de premier plan dans la désintégration de la Libye, a indiqué le fondateur du site WikiLeaks Julian Assange dans une interview à la chaîne de télévision RT.
Le site WikiLeaks a publié vendredi le 29e lot de courriels confidentiels de John Podesta, directeur de la campagne électorale d’Hillary Clinton. Plus de 47 000 courriels sur 50 000 sont désormais à la disposition du public. « La guerre en Libye était la guerre d’Hillary Clinton (alors secrétaire d’Etat, ndlr) plus que de toute autre personne », a déclaré Julian Assange avant d’ajouter que le président des Etats-Unis Barack Obama était initialement opposé aux opérations militaires en Libye.
Julian Assange a évoqué un document interne datant de la fin 2011 et ayant pour titre «Libye. Chronologie des événements » (Libya Tick Tock). « Il (le document) présente la chronologie du processus de destruction de l’Etat libyen avec Hillary Clinton en son centre », a-t-il affirmé.
Selon Julian Assange, l’élimination du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et le coup d’Etat en Libye étaient pour Hillary Clinton une sorte de préface à la campagne électorale. Le 31 mars, un nouveau gouvernement d’entente nationale dirigé par Fayez el-Sarraj est entré en fonction en Libye.
Le gouvernement espère pouvoir rétablir l’intégrité du pays qui est au bord de l’effondrement depuis le renversement de Kadhafi en 2011. Plusieurs régions de la Libye sont jusqu’à présent tenues par des combattants liés au groupe terroriste Etat islamique.
Clinton et Daesh sont financés par le même argent
Le fondateur de WikiLeaks a également accordé un entretien exclusif au journaliste australien John Pilger, revenant sur les fuites d’emails d’Hillary Clinton qui s’invitent dans la campagne de la présidentielle américaine.
Au cours de l’interview, le fondateur de Wikileaks Julian Assange a abordé les relations qu’entretient Hillary Clinton avec des pays comme l’Arabie saoudite ainsi que les chances de victoire de Donald Trump, selon lui très minimes.
«Les Saoudiens, les Qataris, les Marocains, les Bahreïniens, surtout les deux premiers, donnaient tout cet argent à la fondation Clinton, alors qu’Hillary Clinton était secrétaire d’Etat et le département d’Etat approuvait des ventes d’armes massives, en particulier à l’Arabie saoudite», a ainsi rappelé Julian Assange, ajoutant que durant le mandat de Hillary Clinton en tant que secrétaire d’Etat, le plus grand contrat de vente d’armement jamais signé dans le monde, d’une valeur de 80 milliards de dollars, a été conclu avec l’Arabie saoudite. Par ailleurs, durant son mandat, le montant des exportations totales d’armes des Etats-Unis a doublé, rappelle-t-il.
Aussi, les e-mails d’Hillary Clinton révèlent des liens apparents entre les dons de certains gouvernements à la fondation Clinton et la politique des Etats-Unis à l’époque où cette dernière était secrétaire d’Etat.
Dans son interview à John Pilger, Julian Assange accuse également Hillary Clinton de cacher aux Américains que les alliés de Washington au Moyen-Orient soutiennent ou ont soutenu Daesh.
Dans un mail de la candidate démocrate rendu public par Wikileaks, l’actuelle candidate démocrate qui était alors secrétaire d’Etat, exhorte John Podesta, alors conseiller de Barack Obama, à «faire pression» sur le Qatar et l’Arabie saoudite […] qui fournissent un soutien financier et logistique clandestin à l’Etat islamique ainsi qu’à d’autres groupes sunnites radicaux», rappelle Julian Assange.
«Selon moi, c’est le courriel le plus important de toute la série», a déclaré le fondateur de Wikileaks qui a publié trois tranches de courriers électroniques liés à Hillary Clinton au cours de l’année écoulée.
«Tous les analystes dignes de ce nom et même le gouvernement américain lui-même, savent que certains responsables saoudiens ont soutenu et financé l’Etat islamique. Même si le royaume continue officiellement de le nier, assurant qu’il s’agirait de quelques princes « voyous » qui font ce qu’ils veulent avec l’argent du pétrole, le courriel d’Hillary Clinton indique clairement que c’est le gouvernement de l’Arabie saoudite et celui du Qatar qui ont financé Daesh», ajoute Julian Assange.
Une victoire de Trump est quasi impossible
Par ailleurs, selon le fondateur de Wikileaks, Donald Trump n’a que peu de chances de s’imposer à la présidentielle américaine car il ne reçoit le soutien d’aucune partie de l’establishment, au contraire d’Hillary : «Personne de l’establishment ne le soutient, peut-être à l’exception des évangélistes, si on peut les considérer comme faisant partie de l’establishment. Mais les banques, les renseignements, les fabricants d’armes, les puissances financières étrangères, ils sont tous réunis derrière Hillary Clinton».
La fondation Clinton mise en cause après un don du Qatar
Le scandale des mails continue d’éclabousser Hillary Clinton laquelle selon un courriel n’a pas informé le secrétariat d’Etat comme elle s’était engagée à le faire lorsque la fondation qui porte son nom a reçu du Qatar un don d’un million de dollars (900.000 euros) alors qu’elle dirigeait la diplomatie américaine.
Des responsables politiques qataris s’étaient engagés en 2011 à verser cette somme pour célébrer le 65e anniversaire de Bill Clinton et ils devaient lui remettre le chèque en personne l’année suivante, montre le contenu d’un courriel adressé par la fondation à John Podesta, qui dirige l’équipe de campagne de la candidate démocrate.
Ce courriel fait partie des milliers de messages piratés depuis le compte personnel de John Podesta et qui ont été divulgués le mois dernier par WikiLeaks.
Lorsqu’elle est devenue secrétaire d’Etat en 2009 , Hillary Clinton a signé un document par lequel elle s’engageait à informer le comité d’éthique du secrétariat d’Etat afin qu’il puisse, le cas échéant, exprimer ses préoccupations.
Contactée le mois dernier, la fondation Clinton avait alors refusé de confirmer l’existence de ce don. Ni l’ambassade qatarie aux Etats-Unis ni le conseil des ministres de l’émirat n’ont accepté de l’évoquer.
Selon le site internet de la fondation, qui dresse la liste des donateurs par rapport à leur contribution, le gouvernement du Qatar a versé entre 1 et 5 millions de dollars.
La fondation a annoncé qu’elle n’accepterait plus de dons en provenance de gouvernements étranger si Hillary Clinton était élue et qu’elle démantèlerait les programmes dépendant de gouvernement étrangers.
Au moins huit autres pays ont effectué des dons à la fondation, le plus souvent pour abonder son fonds dédié à la santé sans que le département d’Etat ait été informé. (Avec Reuters, Sputnik, RT)–Médias| 05 Novembre 2016 |
***La Turquie, bazar à fournitures en explosifs pour Daesh
*Je vous livre l’article tel quel: il parle d’un rapport de l’UE qui ne révèle que la pointe de l’iceberg du trafic qui permet aux ennemis de la Syrie d’équiper les factions terroristes, de l’organisation Etat Islamique en particulier.
Les djihadistes se procurent les plus de 700 composants pour la fabrication de leurs explosifs auprès d’une dizaine d’entreprises situées en Turquie.
Par E. Urreiztieta/A. Escriva, El Mundo (29 octobre 2016)
Un rapport de l’Union Européenne sur la guerre en Syrie montre la Turquie comme un grand trou noir – ou encore « goulot de bouteille » – lorsqu’il est question du contrôle de la fourniture des produits avec lesquels l’Etat islamique (EI ou Daesh) fabrique les IED (Engins explosifs improvisés ou bombes artisanales) utilisés en Syrie et en Irak. Même si les composants sont fabriqués dans d’autres pays, c’est par la Turquie que transite la plus grande partie des détonateurs ou des substances chimiques répertoriés dans le rapport et qui finissent entre les mains des islamistes (700 composants retrouvés dans des localités comme Kobané ou Mossoul). Les autorités turques n’ont cependant pas répondu aux questions posées par un organisme indépendant dont l’objectif était de retracer l’itinéraire des éléments avec lesquels les djihadistes assemblent leurs engins explosifs.
«Les autorités turques ont refusé de répondre aux demandes répétées d’informations et ont ainsi laissé les enquêteurs dans l’incapacité de documenter le circuit emprunté par plusieurs marques de cordeau détonant qui avaient transité par Ankara puis atteint Kobané en Syrie, » lit-on dans le document que El Mundo a pu consulter. Et ce n’était pas un cas unique. Des entreprises iraniennes, libanaises, indiennes, japonaises, turques également ou encore autrichiennes ont ignoré les requêtes de l’Union Européenne pour qu’elles transmettent des données relatives à des matériels qu’elles ont fabriqué ou vendu et qui ont terminé, après être passés par les installations d’un ou plusieurs intermédiaires dans les stocks de l’EI. Ces réponses négatives ont rendu encore plus difficile le travail déjà compliqué de suivre les étapes de certains produits qui, ou bien ne nécessitant pas de permis pour la vente ou l’exportation, ou bien peuvent être employés pour un usage civil comme dans les mines ou l’industrie, ou encore qui, même s’ils nécessitent un certain type d’autorisation ne sont pas soumis à la même surveillance que les armes.
Les données restent néanmoins significatives : l’examen de 700 composants utilisés par l’EI dans la fabrication de ses IED a permis d’identifier 51 entreprises de 20 pays impliquées dans la vente , la production ou la réception de « matériel critique » qui est le terme appliqué pour qualifier certaines substances chimiques comme la pâte d’ aluminium, le nitrate d’ammonium ou l’ urée, le cordeau détonant, les détonateurs, les câbles, les roquettes, des sprays de vaseline [la vaseline entre dans la fabrication de certains explosifs, NdT], des téléphones mobiles ou des composants électroniques qui servent à l’ activation à distance.
Selon les chercheurs, « il n’y a aucune preuve suggérant un transfert direct entre les pays et les sociétés mentionnées dans l’enquête » vers l’EI. « Dans tous les cas identifiés, les producteurs ont cédé les composants légalement à des sociétés légales de négoce et de distribution. Ces sociétés, à leur tour, ont vendu à de plus petites entreprises commerciales qui apparaissent comme le maillon faible pour les personnes ou organisations soutenant ou associées à l’Etat islamique, » lit-on dans le rapport.
Il s’ensuit que, pour les rédacteurs du rapport, la loi ne suffit pas. En fait, à ce stade, il y a un élément sur lequel ils attirent une attention toute particulière et qui leur permet de délivrer un certain nombre d’avertissements et de reproches importants. « Peut-être le résultat le plus important de ce rapport, » disent-ils, « il a à voir avec la rapidité avec laquelle les forces de l’ EI peuvent acheter des composants pour leurs IDE . Ils peuvent le faire en un mois, ce qui en dit long sur l’insuffisance du contrôle par les gouvernements et les entreprises concernées «
«La seule exigence d’une licence ne suffit pas à empêcher l’acquisition de matériels tel que des détonateurs ou le cordeau détonant par l’EI », dénoncent-ils. Et ils soulignent : «Et on a trop peu conscience de l’utilisation potentielle qu’un terroriste peut faire de certains matériels accessibles aux civils. »
L’enquête a débuté en Juillet 2014 et a duré plus de 20 mois, jusqu’en Février 2016. Paradoxalement, les données recueillies n’ont pas empêché que, quelques semaines plus tard, le 18 Mars de cette année, les gouvernements européens ont convenu de laisser à la Turquie le la gestion de la destination des réfugiés fuyant la guerre en Syrie.
Selon les enquêteurs, après la prise de Mossoul en Juin 2014, l’EI a fabriqué et déployé « à une échelle quasi-industrielle des engins explosifs improvisés dans les territoires dont il s’était emparé..
La fonction de ces engins était de rendre plus risquée toute action offensive que ses ennemis voudraient entreprendre d’augmenter le risque d’une attaque de fonctionnement de leurs ennemis souhaitent à entreprendre et retarder le retour des populations déplacées. Les combats dans les villes irakiennes d’Al Rabia, Kirkouk, Mossoul, Tikrit et dans la ville syrienne de Ayn al-Arab ont permis de localiser l’emplacement des conteneurs et la collecte du matériel qui a été à la base de l’enquête et qui a été apporté par, entre autres institutions, la police fédérale irakienne, le Conseil de sécurité de la province du Kurdistan et les Unités de Protection de Syrie [milice à dominante kurde].
Le résultat détaillé est révélateur : quand on parle d’activateurs chimiques, apparaissent sept sociétés turques, quatre irakiennes, et une pour chacun des pays suivants : Brésil, Roumanie, Chine, Russie, Belgique, Pays – Bas et Emirats Arabes Unis. Quant aux entreprises qui ont produit ou vendu du cordon détonant, deux sont turques, une libanaise et quatre Indiennes. Les détonateurs ont leur origine en Inde, en Autriche et en République tchèque, et les câbles dans quatre entreprises turques
Cependant, malgré les différentes nationalités mentionnés, le plus gros problème se trouve en Turquie, qui est considéré comme le «goulot d’étranglement» ou la zone grise de cette situation.
« Sur les 13 sociétés turques identifiés, huit sont des intermédiaires qui ont redistribué des composants qui ont été fabriqués au Brésil, en Chine, en Inde, aux Pays-Bas, en Roumanie et dans la Fédération de Russie, » précise le rapport.
Dans le cas de l’Inde, « sept entreprises de ce pays ont fabriqué la plupart des détonateurs, des cordeaux détonants et des mèches. La réglementation indienne exige une licence pour ce genre de matériel. Tous les composants avec leurs papiers en règle ont été légalement exportés de l’Inde vers le Liban ou la Turquie, » peut-on lire. Ainsi, « les preuves suggèrent que les forces de l’EI se procurent les composants en Turquie et les transfèrent ensuite vers la Syrie et l’Irak. »
Un exemple tiré du rapport pourrait décrire ce qui se passe exactement quand les composants précités entrent en territoire turc. Les chercheurs ont détaillé le cheminement du contenu de certains dépôts découverts pendant la deuxième bataille de Tikrit, entre Mars et Avril 2015, et où la pâte d’aluminium avait été mélangée avec du nitrate d’ammonium pour la fabrication d’explosifs . Les étiquettes indiquaient que ces produits avaient été fabriqués par les firmes Aldoro au Brésil, Alba Aluminium en Roumanie et Sunrise en Chine.
Ces trois sociétés avaient vendu à trois sociétés turques sises à Istanbul. L’un des importateurs, Gultas Kimya, a répondu à l’UE qu’il vend seulement en Turquie, pas en Syrie ou en Irak, des marchés vers lesquels, comme l’ont reconnu certaines entreprises, le gouvernement turc a interdit l’exportation – ; qu’il n’a autorisé aucun de ses clients à réexporter la pâte d’aluminium qu’il avait importée; qu’il ne contrôle pas la revente par ses clients et qu’il ne connaît pas de loi qui l’obligerait à interdire à ses clients de revendre à des tiers .
La deuxième société importatrice a déclaré avoir vendu le produit à l’ Azerbaïdjan et la troisième, Metkim, a reconnu être incapable de déterminer à quel client elle avait vendu le matériel. De toute évidence, les auteurs du rapport ne pouvaient pas déterminer la «chaîne de traçabilité» de la pâte d’aluminium, tout comme ils ne pouvaient pas trouver – et dans le cas suivant, la Turquie n’était pas le pays de passage, comment a pu arriver dans un dépôt de l’EI à Kobané une grande quantité de cordeau détonant fabriqué en Inde , mais qui avait été d’abord dans les stocks du gouvernement syrien.
En ce qui concerne les composants électroniques que l’EI utilise généralement pour commander ses engins à distance, le chemin est différent. Par exemple, pour activer les bombes en Irak, les terroriste de l’auto-proclamé Etat islamique utilisent un modèle Nokia 105 type RM-908. Les mobiles utilisés à cette fin qui ont pu être saisis avaient été fabriquées en Suisse, au Japon et aux États-Unis, mais huit de ces dix appareils avaient été achetés par l’EI aux Emirats Arabes Unis et deux dans la ville d’Erbil, dans le Kurdistan irakien. Le rapport conclut en définitive à des failles juridiques et dans le contrôle, mais aussi, et ce n’est pas volontaire, l’extrême difficulté de restreindre l’utilisation de certains produits quand ils sont utilisés et fabriqués dans des dizaines de pays.
**Par E. Urreiztieta/A. Escriva – 29 octobre 2016
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*Les causes de l’échec de l’accord sur le cessez-le-feu entre la Russie et les États-Unis
En mettant la lumière sur le fiasco de l’accord sur le cessez-le-feu entre la Russie et les États-Unis, le ministère syrien de la Défense appelle les deux parties à retrouver une approche bilatérale efficace.
Washington a toujours été peu enclin à respecter l’accord avec Moscou sur le cessez-le-feu en Syrie, ce qui a causé son échec, a déclaré à Sputnik un représentant du ministère syrien de la Défense.
« Nous croyons que l’intérêt humanitaire supérieur exige toute sorte de coopération et de coordination de la part de tous les pays dans la lutte contre le terrorisme.Il est important que toutes les parties prennent aux sérieux les aspects qui ont manqué lors de la réalisation de l’accord entre la Russie et les États-Unis. Mais ceux-ci ne semblent pas vraiment disposée à remplir ses fonctions », a indiqué la source.
Toutefois, Damas attend toujours des efforts de la part des deux parties en faveur de la ratification de l’accord à long terme, en conformité avec le droit international et en respect de la souveraineté nationale de la Syrie.
Le 9 septembre en Suisse, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères et son homologue américain John Kerry ont adopté un plan en plusieurs étapes pour la résolution de la crise en Syrie, selon lequel un cessez-le-feu a été introduit dans le pays à compter du 12 septembre.
La trêve a duré environ une semaine. Les deux parties se sont ensuite accusées à plusieurs reprises d’avoir violé le cessez-le-feu. Et le 19 septembre, les rebelles puis l’armée gouvernementale syrienne ont déclaré la reprise des hostilités.
Par ailleurs, Moscou et Damas ont accusé la coalition dirigée par les États-Unis d’avoir frappé des positions de l’armée syrienne près de la ville de Deir ez-Zor.
Le Pentagone a reconnu les faits, mais a déclaré sans fondement que la Russie était responsable de l’attaque contre le convoi humanitaire, ajoutant que le raid aérien pouvait avoir été effectué par les avions syriens.
Le 28 septembre, le secrétaire d’État américain John Kerry a averti son homologue russe Sergueï Lavrov que Washington s’apprêtait à suspendre la coopération avec la Russie sur le dossier syrien.
Le 29 septembre, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré que Moscou ne souhaitait pas voir une situation où les États-Unis couvrent leur incapacité par des « attaques verbales » et des « accusations absolument sans fondement » contre la Russie.(Sputnik)- samedi 01 octobre 2016
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*Une opération préméditée pour permettre aux troupes de Daech d’avancer et ainsi de mélanger les cartes,
***Vu toutes les preuves en notre possession, ce serait perdre notre temps que de prêter attention aux déclarations du ministre américain de la Défense, et du commandant en chef de l’Armée américaine, insulter notre intelligence en nous expliquant le pourquoi et le comment de leurs « tirs amis » sur Deir ez-zor.
Ce serait tout aussi inutile que de chercher à convaincre du lien évident entre Daech et le projet américain : Daech, le Front al-Nosra et les islamistes étant les troupes terrestres de l’armée des USA au Moyen-Orient depuis la guerre en Afghanistan ; les Forces aériennes US étant les troupes aériennes de Daech, du Front al-Nosra et des islamistes…
Car la question est : que signifient les frappes aériennes de la Coalition internationale menée par les USA au nord-est de la Syrie, opération manifestement préméditée pour permettre aux troupes de Daech d’avancer et ainsi de mélanger les cartes, tandis que dans le même temps l’Armée de l’air israélienne assurait une couverture aérienne au Front al-Nosra à Quneitra, au sud du pays ?
Et pourquoi cette « bavure aérienne » et ces tirs amis sur Deir ez-Zor et le Golan, après les échecs des tentatives US cherchant à convertir la trêve à Alep en un hiatus militaire et la route du Castello en un cordon secret reliant le chorion turc aux groupes armés du Front al-Nosra ?
Cette opération n’est pas un message ordinaire posté par les USA dans la boîte aux lettres du mont de Tharda, mais le premier aveu indubitable de leur impuissance face à l’Armée arabe syrienne et ses alliés du nord au sud du pays; leurs propres alliés au sol titubant à Alep, dans la Ghouta de Damas et à Idleb.
Tout indique que l’« Armée islamiste US » n’est plus en mesure de provoquer ses chocs sur le terrain et que Daech n’est plus cette force invincible capable d’avancer sur n’importe quel front, aussi faible soit-il, sans le secours de l’une ou l’autre des grandes puissances parmi les États de la Coalition menée par les USA.
Tout indique que la prétendue bavure US a été exécutée en réponse aux avancées de l’Armée arabe syrienne sur plusieurs fronts à Deir ez-Zor, lesquelles ont démontré la baisse des performances des attaques daechiennes, tout comme le siège des meutes du Front al-Nosra [devenues, par une entourloupe grotesque, Fatah al-Cham pour profiter de la trêve dont il est exclu selon l’accord américano-russe du 9 septembre ; NdT] à Alep, a démontré leur corrosion en dépit de leur mobilisation et de leur surarmement en préparation de la « mère des batailles » depuis plus de deux ans.
En effet, les batailles d’Alep ont révélé les capacités de manœuvres désormais limitées du Front al-Nosra, dont les vagues déferlantes successives ont accumulé des pertes l’ayant transformé en une masse molle telle qu’il n’est plus capable d’exécuter la moindre attaque dans le sud du pays sans l’assistance publique et explicite des Israéliens.
Ce qui signifie que nous sommes entrés dans une étape de ramollissement du noyau dur des forces islamistes terroristes, surgies depuis la guerre US sur l’Afghanistan, et que nous affrontons directement les forces qui se dissimulaient derrière et qui manipulaient, les mains couvertes de leurs gants de terroristes, les marionnettes islamistes sur la scène des prétendus révolutionnaires syriens.
En d’autres termes, Israël et les USA sont sortis des coulisses une fois que les Turcs ont trébuché pour se retrouver face à face avec la Russie, les USA tentant désespérément de couvrir le Front al-Nosra sous l’habit des derviches soufis, pendant que l’armée israélienne lui offrait son gilet de fer pour lui éviter de mourir.
En s’attaquant à Deir ez-Zor, les USA ont avoué ouvertement qu’ils avaient réalisé que la bataille d’Alep ne tournait plus en leur faveur et que toutes leurs tactiques, ou ruses humanitaires, n’exauceraient plus leur espoir de sauver les milices armées sur lesquelles ils ont misé. Et ceci, parce qu’ils les ont entendues jouer leur oraison funèbre et ont compris que leur effondrement à Alep bouleverserait leur projet au nord de la Syrie, s’il était suivi de leur chute probable à Idleb avant celle d’Obama. D’où leur décision de pénétrer l’est du pays sous le prétexte de « tirs amis », juste pour suggérer ce qu’ils sont encore capables de faire et qu’ils referont, peut-être.
Le projet US n’a pas changé. Seule la carte d’approche a été modifiée du fait des difficultés insolubles rencontrées. Si le régime syrien qui tient la « porte de la Méditerranée » ne tombe pas, autant le transformer en un régime inutile à la Russie, à la Chine, à l’Iran et à leur profondeur asiatique, en l’emprisonnant entre la mer Méditerranée et le fleuve Euphrate, ce qui fermerait l’immense corridor entre la porte occidentale et la « porte orientale », autrefois gardée par Saddam Hussein selon la rumeur.
C’est parce que le projet US consiste désormais à ce que l’une de ces deux portes soit hermétiquement fermée par un verrou US, ou que les deux soient séparées par une barrière hostile à l’une des portes, que les États-Unis cherchent clairement à installer n’importe quelle entité fragile entre la Syrie et l’Irak, de sorte que sa frontière naturelle soit l’Euphrate et qu’elle soit peuplée par n’importe quelle organisation ou bloc militaire hostile à l’État syrien dans la région est du pays. D’où, la promotion de l’idée d’une partition inévitable de la Syrie.
Une partition censée se concrétiser par un « arc de combats » allant de Idleb à Abou Kamal via Alep, Raqqa et Deir ez-Zor, lequel arc serait coupé par la ligne horizontale d’une entité kurde, également fragile, créée dans sa partie nord.
C’est ce qui explique que les États-Unis avaient déployé Daech le long du fleuve Euphrate, pendant un court laps de temps, avant de veiller au déploiement du Front al-Nosra sur une ligne allant vers Idleb, lequel a tenté d’atteindre la côte afin d’achever l’enclave géographique projetée, entre la mer et le fleuve.
Pour ceci, les prétendus révolutionnaires, dits « modérés » du Front al-Nosra et apparentés, étaient censés s’approprier Alep, Idleb et la côte, puis se ruer vers Raqqa, Deir ez-Zor et Abou Kamal sous prétexte de les libérer de Daech qui devait docilement reculer vers la région d’Al-Anbar en Irak, sans combat, exactement comme il avait docilement reculé à Jarablus afin de laisser place aux Turcs, pour lesquels entrer dans la place Taksim, à Istanbul, fût beaucoup plus difficile et plus coûteux que d’entrer dans Jarablus massivement occupée par les Daechiens et les terroristes suicidaires.
Mais ce énième projet, destiné à compenser l’échec de la mainmise US sur toute la Syrie, puis la moitié de la Syrie, a échoué à son tour, à cause de la résistance de Deir ez-Zor et de la ville de Hassaké où l’Armée arabe syrienne veillait.
De ce fait, il était donc très clair que l’Armée arabe syrienne n’abandonnerait pas Deir ez-Zor, devenue la Stalingrad de l’Euphrate, et que la libération prochaine d’Alep signifiait que l’arc de combats, dessiné par les planificateurs US et leurs complices, allait partir en miettes, les Forces syriennes étant susceptibles d’avancer à grande vitesse d’Alep libérée vers Raqqa et Deir ez-Zor ; un trajet tactique plus avantageux que celui allant de Raqqa libérée vers Alep.
Or, les USA ont tout tenté pour empêcher l’avancée de l’Armée arabe syrienne selon la ligne Alep libérée-Raqqa-Deir ez-Zor, notamment en poussant les Kurdes et lesdites Forces Démocratiques Syriennes [FDS] à s’étendre pour contrôler « l’arc de combats » de l’Euphrate jusque Raqqa.
Mais les Kurdes ont rechigné à descendre vers le sud avant d’avancer vers l’ouest, vu qu’ils se seraient confrontés à un environnement hostile à leur idéologie et à leur psychologie ; ce qui a fini par réveiller le monstre démographique kurde du sud-est de l’Anatolie craint par les Turcs, lesquels ont menacé de se retirer du projet.
Entretemps, n’ayant pas réussi à libérer le Front al-Nosra assiégé à Alep par l’Armée arabe syrienne, par la création d’une brèche sur la route de Ramoussé au sud de la ville, la route nord du Castello étant fermée à toute subvention venue de Turquie, les USA ont décidé de braver les Russes et les Syriens en éliminant la barrière de Deir ez-Zor par cette opération ignoble d’une prétendue bavure, aidés en cela par les Turcs qui se sont généreusement proposés pour « libérer » Raqqa aux côtés de la Coalition internationale, comme nous les avons tous entendus l’expliquer récemment.
Ils ont donc lancé leurs « tirs amis », suivis immédiatement par les assauts de Daech sur Deir ez-Zor, lequel Daech n’a même pas eu peur du regard inquisiteur de l’aviation US censée frapper tout ce qui bouge à l’ouest de ses bases irakiennes. N’y voyez surtout aucun paradoxe !
Selon ce plan, si Deir ez-Zor tombait, les Turcs se rueraient vers Raqqa et Deir ez-Zor, tandis que Daech se retirerait selon le même scénario qu’à Jarablus, sous prétexte de l’énorme pression militaire ; les Turcs ayant convenu avec les USA que la ligne de l’Euphrate serait une région internationale neutre du fait que c’est une zone de guerre contre Daech, lequel risque de la reprendre si la Coalition internationale se retirait. Il faudra donc que Daech reste assiégé en Irak, pour empêcher son expansion.
Et c’est ainsi que la Turquie briserait les reins des Kurdes en les coupant en deux moitiés assiégées au nord de la Syrie. C’est ainsi que les USA couperaient la Syrie en deux moitiés de part et d’autre de l’Euphrate, lequel deviendrait la frontière d’une entité quelconque née du fait accompli comme, peut-être, celle qui s’édifierait autour des sbires de Al-Joulani [fondateur du Front al-Nosra et actuel chef de Fatah al-Cham] après lavage de sa barbe ruisselante du sang des Syriens. C’est ainsi que l’immense corridor vers l’Asie serait coupé entre la porte de la Méditerranée et la porte orientale à la frontière de l’Irak.
C’est pour toutes ces raisons que ces « tirs amis » étaient dirigés contre la Russie et la Syrie à la fois, pour imposer le point de vue des USA concernant Alep, c’est-à-dire l’ouverture de la route de Ramoussé conformément à leurs conditions de passage des convois « humanitaires » librement et sans inspection. Ce qui serait revenu à vider l’exploit militaire de l’encerclement du Front al-Nosra de tout bénéfice et à contourner le contenu de l’accord américano-russe sur Alep, étant donné que cet accord leur a imposé de reconnaître cette organisation terroriste comme « l’ennemi commun » au même titre que Daech.
Mais malgré ce coup terriblement douloureux à Deir ez-Zor, en comprendre les raisons amène à découvrir que le projet US titube, tout autant que ses armées islamistes terroristes, et que les USA sont désormais convaincus que le peuple syrien et ses alliés pourraient bien être la raison qui démolirait leurs projets et leurs armées…
***Par Naram Sargon : Écrivain syrien résidant en Syrie
In Al-Thawra : quotidien syrien. Traduction de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal. Réseau International.
*Une centaine de terroristes du Front al-Nosra, éliminés par l’armée syrienne
Quatre chars, trois véhicules blindés, neuf camionnettes équipées de mitrailleuses et une centaine de terroristes ont été détruits dans une charge de l’armée syrienne visant à repousser l’avancée des terroristes du groupe Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda) à Alep.
Appuyés par l’aviation russe, les soldats de l’armée syrienne ont repoussé l’offensive des terroristes du groupe Fatah al-Cham dans la banlieue du sud-ouest d’Alep.
« Dans le cadre d’une contre-offensive, l’armée syrienne appuyée par l’aviation russe a éliminé un détachement d’avant-garde du groupe Front al-Nosra en détruisant quatre chars, trois véhicules blindés, neuf camionnettes équipées de mitrailleuses et une centaine de terroristes », a signalé le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie dans un communiqué.
Les forces gouvernementales mènent actuellement des combats défensifs acharnés afin d’empêcher les terroristes de pénétrer dans la partie centrale de la ville.
L’armée syrienne déclare la fin du cessez-le-feu La veille, les terroristes du groupe Fatah al-Cham avaient déclenché une offensive sur les positions de l’armée syrienne dans la zone de l’Académie militaire Assad et du quartier 1 070 dans la direction de Hani Touman, une ville située à 8 km d’Alep. Des zones résidentielles ont également été touchées par les tirs, a précisé le Centre russe pour la réconciliation.
La contre-offensive se déroule après que le commandement syrien a annoncé la fin du régime de cessez-le-feu, ne voyant aucune raison dans sa prorogation vu les multiples violations de la trêve par les États-Unis et les groupes « d’opposition modérée » qu’ils soutiennent.(Sputnik)-mardi 20/09/2016 |
***Le Royaume-Uni a annoncé lundi que des avions britanniques avaient participé au bombardement qui a tué plusieurs dizaines de soldats syriens samedi à Deir ez-Zor, dans le nord-est de la Syrie.
« Nous pouvons confirmer que le Royaume-Uni a participé à cette frappe aérienne de la coalition samedi en Syrie et nous coopérons pleinement à l’enquête menée par la coalition », a déclaré le ministère de la Défense dans un communqué, selon Reuters. « Le Royaume-Uni ne ciblerait pas intentionnellement ds unités de l’armée syrienne », poursuit le ministère.
D’après le ministère russe de la Défense, plus de 60 soldats de l’armée syrienne ont péri dans ces frappes conduites par deux chasseurs F-16 et deux A-10 en provenance d’Irak.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), citant une source militaire, a fait état d’au moins 90 soldats syriens tués.
L’armée américaine, qui a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances exactes de ce bombardement, a plaidé l’erreur, pensant viser des positions djihadistes. Interrogé dimanche sur CNN, le secrétaire d’Etat, John Kerry, a évoqué une « chose terrible dont nous avons tous conscience et que nous regrettons ». L’Australie a également reconnu avoir participé à ce raid de la coalition et a présenté ses condoléances aux familles des militaires tués. (Sputnik)-lundi 19 septembre 2016
**un avion F-16 israélien abattu par la DCA syrienne
L’abattage d’un F-16 israélien par la DCA syrienne a pris de court tout Israël. C’est le moins qu’on puisse dire !
Le journal libanais Al-Akbar revient sur les deux aspects tactique et stratégique de la riposte syrienne qui intervient après plusieurs raids aériens israéliens menés contre le territoire syrien depuis le début de la guerre
« Tactiquement parlant, l’heure était mardi en Israël à toute sorte de conjectures. Les analystes israéliens se sont perdus dans des commentaires qui allaient en général dans le sens du déni. « Aucun chasseur israélien n’a été abattu », disaient-ils.
Mis à part ces analyses qui visaient surtout à ne pas provoquer la panique au sein de l’armée israélienne, il y a une conséquence proprement stratégique qui se dégage de la réaction syrienne : Damas a-t-il changé de stratégie vis-à-vis d’Israël ?
Toujours est-il que Tel-Aviv a de quoi être vivement inquiet : si Damas se met désormais à répondre à chaque raid israélien, que devra faire Tel-Aviv ? Répondre du tac au tac et amplifier l’étendue du conflit ou refuser d’aller plus loin, quitte à laisser ses mercenaires takfiristes au Golan se faire écraser sous le poids des opérations militaires de plus en plus fructueuses de l’armée arabe syrienne et de ses alliés ?
Dans les heures suivant la destruction de son chasseur, Israël a envoyé des signaux qu’il a l’habitude d’envoyer quand il se trouve sous une très forte pression : l’annonce de l’organisation de manœuvres militaires d’envergures simulant une confrontation future entre l’armée israélienne et l’armée arabe syrienne de l’autre. Quelques 200 000 soldats israéliens seront mobilisés dans le cadre de ces exercices.
Les Israéliens ont dit suivre des objectifs à caractère dissuasif dans ces manœuvres militaires. Mais en réalité, les exercices en question dissimulent la grande inquiétude d’Israël, qui l’a poussé à rappeler une grande partie de ses forces de réserve.
Mais Tel-Aviv n’oublie pas non plus son ennemi traditionnel, le Hezbollah, à l’intention de qui il dit vouloir organiser d’autres manœuvres militaires simulant l’évacuation des colonies situées sur les frontières syro-libanaises.
Autres mesures prises dans l’immédiat par Israël : l’augmentation du nombre des terroristes blessés soignés dans des hôpitaux israéliens, l’intensification des raids menés par l’aviation israélienne contre l’armée arabe syrienne et ses alliés dans la région du Golan.
De nombreux scénarios sont évoqués dès qu’il s’agit de l’avenir de la Syrie. Que Damas entre ou pas dans un conflit direct avec Israël, cela dépendra évidemment du comportement des dirigeants israéliens. Une chose est sûre : la balle est dans le camp de Tel-Aviv. C’est le comportement israélien qui décidera de l’ampleur de la riposte syrienne.
Un communiqué de l’armée israélienne émis dans les heures suivant l’abattage du F-16 israélien montre que cette dernière aime mieux faire profil bas. « Si le tir des mortiers en direction d’Israël est l’œuvre des rebelles, nous allons agir contre eux », affirme le texte, laissant entendre qu’Israël ne cherche pas une escalade des affrontements sur ses frontières avec la Syrie.
Tel-Aviv a donc compris le message d’Assad. Reste à savoir si oui ou non ce message l’entraînera dans un face-à-face direct avec l’armée arabe syrienne. Mais quoi qu’il en soit, la riposte de la DCA syrienne a fait franchir une nouvelle étape dans la guerre sans merci qui oppose depuis des décennies Israël à l’axe de la Résistance. Les Russes, qui dans ce dossier optent toujours pour une position médiane, viennent de conseiller à Tel-Aviv d’agir avec retenue. Ce qui veut dire qu’Israël n’a pas intérêt à embraser le front du Golan. (Pars Today) -17/09/2016 | 1
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Destructions, expropriations et assassinat de civils
Israël multiplie les crimes en Cisjordanie occupée
**grâce notamment au silence complice de la communauté internationale
**Démolition de maisons palestiniennes en Cisjordanie
Israêl poursuit sa politique criminelle en Palestine, grâce notamment au silence complice de la communauté internationale. Les Palestiniens n’ont jamais abdiqué. Sachant que le conflit est axé autour du contrôle de la terre, leur devise est de s’y attacher, quel que soit le prix à payer.
Des dizaines de Palestiniens, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont devenus des SDF cette semaine. L’armée israélienne a démoli leurs maisons pour les avoir érigées sans permis de construire. Lundi au petit matin, des bulldozers de l’armée d’occupation épaulés par d’importantes unités israéliennes lourdement armées ont démoli des maisons palestiniennes, en plus d’une salle de classe d’une école à El Qods occupée et annexée par Israël en 1967.
«Les bulldozers israéliens accompagnés de centaines de soldats ont pris d’assaut le village de Tor depuis l’aube et ont commencé à démolir quatre maisons habitées depuis cinq ans», a déclaré, à l’agence de presse palestinienne Wafa Ahmad Abou Holi, propriétaire de l’une des maisons démolies, les autres appartenant à ses frères. «Les Israéliens pratiquent la politique de déplacement et d’expropriation des Maqdessis (habitants d’El Qods). Par ces mesures, ils veulent les déraciner.
C’est pourquoi ils détruisent nos maisons», a-t-il dénoncé.
Un peu plus tard, les bulldozers israéliens ont détruit une salle de classe dans une école dans le regroupement Bédouin (Abou Enouar) à l’est de la ville d’El Qods. Cette classe accueillait 45 écoliers et écolières. Pour le représentant du regroupement bédouin, Daoud El Djahaline, le stratagème est clair : «L’occupation vise à vider les quelque 500 hectares habités par le regroupement bédouin et qui sont des terres de la localité d’Abou Diss.»
Les Israéliens mettent en pratique un projet colonial dénommé «E1» conçu pour isoler le nord du sud de la Cisjordanie et couper toute continuité territoriale dans l’Etat de Palestine. «113 familles, composées de 600 personnes, sont menacées de déplacement. L’occupation a émis plus de 250 décisions de démolition d’habitations dans le regroupement Abou Enouar pour faire partir les citoyens et saisir leurs terres», a-t-il précisé à Wafa.
Même les puits sont détruits
Ces agressions israéliennes se sont poursuivies dans la région d’El Khalil, où des forces de l’armée ont détruit quatre puits appartenant aux habitants de Kherbete Jourate El Khil. Trois de ces puits ont été creusés grâce à des dons d’une organisation chrétienne activant dans les territoires palestiniens. Sans ces puits, la vie devient presque impossible dans cette région semi-désertique.
Cette vaste campagne de destruction et de démolition s’est poursuivie également dans la région d’El Aghouar. Mouaataz Bcharate, responsable du dossier de cette région au sein de l’Autorité palestinienne, soutient que «deux bulldozers de l’armée israéliennes accompagnés de six véhicules blindés ont démoli 28 installations différentes, dont des habitations, des hangars, et des bergeries appartenant à cinq familles dans Kherbete El Hemma, dans le nord d’El Aghouar».
Ces pratiques israéliennes violant le droit international existent depuis la création de l’entité sioniste. Elles visent à vider la terre palestinienne de ses habitants originaux pour la judaïser complètement. Bien qu’Israël ait enregistré quelques succès dans ce domaine grâce au silence complice de la communauté internationale, surtout dans la région d’El Qods, les Palestiniens n’ont jamais abdiqué. Sachant que le conflit est axé autour du contrôle de la terre, leur devise est de s’y attacher, quel que soit le prix à payer.*Fares Chahine / el watan / jeudi 29/09/2016
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*Le Portugais Antonio Guterres est presque assuré de succéder à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l’ONU
*Le prochain secrétaire général prendra ses fonctions le 1er janvier 2017
L’ex-Premier ministre portugais Antonio Guterres est presque assuré de succéder à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l’ONU, après un vote informel du Conseil de sécurité mercredi, et pourrait être élu dès jeudi, selon l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine.
« Nous souhaitons tout le bien à M. Guterres en s’acquittant de ses devoirs de secrétaire général des Nations unies ces cinq prochaines années », a ajouté M. Tchourkine.
Durant le vote de mercredi les cinq membres permanents du Conseil, Royaume-Uni, Etats-Unis, Russie, Chine et France, qui disposent d’un droit de veto, ont voté avec des bulletins de couleur différente des dix autres membres.
Il a donc été possible de voir pour la première fois si l’un de ces cinq membres permanents envisageait de bloquer la candidature de M. Guterres.
Chef de la mission de l’ONU pour les réfugiés durant 10 ans
Le Portugais avait terminé en tête des cinq scrutins préliminaires déjà effectués. Aux deux tours précédents, 12 des 15 pays membres l’avaient « encouragé », deux l’avaient « découragé », émettant donc un vote défavorable, et un dernier était « sans opinion ».
Le vote de mercredi a permis de voir que les votes défavorables à M. Guterres n’étaient visiblement pas le fait des grandes puissances. Dix candidats étaient en lice pour succéder au sud-coréen Ban Ki-moon. L’ancien Premier ministre portugais a été le chef de la mission de l’ONU pour les réfugiés durant 10 ans.
Le prochain secrétaire général prendra ses fonctions le 1er janvier 2017.
**mercredi 5/10/2016 -Source: Belga
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cliquer par ailleurs: Un monde déshumanisé
***consulter aussi: La Syrie.un pays qu’on veut détruire.1
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*Démocraties perverties
*Les plus gros mensonges ne passent plus
Les dirigeants occidentaux ont toujours menti et l’opinion mondiale ne les croit plus!
*Le droit international a été souvent bafoué par ces « superpuissances »
**Les plus gros mensonges de l’histoire :
les mensonges pour la foi; les mensonges d’Etat; les mensonges de masse.
*cliquer ici:La pensée unique des dirigeants occidentaux
**Etats-Unis : 25 blessés dans une explosion à New York
Une explosion dans le quartier de Chelsea à New York, d’origine encore inconnue, a fait samedi soir 25 blessés, dont aucun en danger de mort, ont indiqué les pompiers.
L’explosion a eu lieu vers 20h30 locales sur la 23e rue, entre les 6e et 7e Avenues, un quartier huppé avec de nombreux bars et restaurants, très fréquenté le samedi soir.
La cause immédiate de l’explosion n’a pas été précisée, mais les médias locaux évoquaient une poubelle d’où l’explosion serait partie.
Plusieurs témoins cités par les télévisions locales ont rapporté une violente déflagration, qui a retenti dans tout le quartier.
Cette explosion survient quelques heures après celle d’une bombe artisanale placée dans une poubelle dans l’Etat voisin du New Jersey, sans faire de blessé, près du parcours d’une course à pied organisée par les US Marines.
L’engin était programmé pour exploser au moment où des centaines de coureurs de cette course de 5 kilomètres devaient passer près de la poubelle.
Mais le départ de l’épreuve ayant été retardé, l’explosion n’a fait aucun blessé, a précisé Al Della Fave, porte-parole du procureur d’Ocean County.
Il y avait quatre bombes à retardement, mais une seule a explosé, a ajouté M. Fave, interrogé par la chaîne CNN. La ville de New York a marqué dimanche dernier le 15e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, et les contrôles de sécurité y sont omniprésents. New York, avec quelque 8,5 millions d’habitants, est la ville la plus peuplée des Etats Unis.(Aps)–dimanche 18 septembre 2016
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*Violences en Californie à la suite de la mort d’un Noir américain non armé tué par la police.
*une troisième nuit de manifestations a éckaté à El Cajon, dans le sud-ouest des Etats-Unis, émaillée de violences, pour protester contre la mort d’un Noir non armé tué par la police.
Jeudi soir, « un groupe de 50 à 75 manifestants » ont occupé une intersections d’El Cajon et « ont commencé à arrêter des véhicules et à briser leurs fenêtres », un motocycliste ayant notamment été « propulsé hors de sa moto », précise la police dans un communiqué publié dans la nuit de jeudi à vendredi.
« Les manifestants ont ensuite lancé des bouteilles en verre en direction des agents de police » arrivés sur place et « après que le groupe eut refusé de se disperser, des boules de gaz lacrymogènes ont été lancées », poursuit la police. Alfred Olango, 38 ans, a été tué dans la nuit de mardi à mercredi à El Cajon, après que la police eut reçu un appel décrivant un homme au comportement erratique au milieu de la circulation routière.
Dans une vidéo devenue virale, une jeune femme qui se présente comme la soeur de M. Olango dit avoir appelé la police car il souffrait de troubles mentaux et était en danger sur la chaussée: « Je vous ai appelés pour aider mon frère. Vous l’avez tué devant moi », pleure-t-elle. Selon la police, M. Olango a pris une position de tir vers les policiers en tenant quelque chose dans ses mains. Les agents, craignant qu’il s’agisse d’une arme, ont tiré, l’un au Taser, arme qui envoie des décharges électriques, l’autre avec une arme à feu.
Le médecin légiste a ensuite révélé que M. Olango ne tenait dans ses mains qu’une cigarette électronique. Dès mardi, des dizaines de manifestants se sont rassemblés à El Cajon, d’abord dans le calme avant l’apparition de violences. Appelant au calme, les autorités ont promis une enquête « transparente ». La mort de M. Olango survient dans un contexte racial tendu aux Etats-Unis, à la suite de la mort d’une série d’hommes noirs sous des balles policières.
La semaine dernière, la mort de Keith Lamont Scott, 43 ans, avait déclenché plusieurs jours de manifestations émaillées de violences à Charlotte, en Caroline du Nord (sud-est).*VENDREDI 30/09/16 – Source: AFP
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Heurts après la mort d’un noir américain abattu par un policier
Douze policiers ont été blessés mardi soir à Charlotte, en Caroline du Nord, lors d’affrontements survenus après la mort d’un noir américain abattu par un policier également noir, selon les autorités et des médias locaux.
Lors des affrontements, « environ 12 policiers ont été blessés dont un touché à la tête par une pierre », a indiqué dans un tweet la police de Charlotte-Mecklenberg. Ces policiers ont été blessés alors « qu’ils protégeaient notre communauté lors d’une manifestation », a-t-elle ajouté dans un autre tweet.La chaîne locale WSOC-TV a précisé que la police avait eu recours notamment à des armes anti-émeutes et à du gaz lacrymogène pour essayer de contenir la colère de la foule. Plusieurs véhicules de police ont été attaqués et endommagés, selon les autorités.Responsable de la mort de Keith Lamont Scott, le policier noir Brentley Vinson a été suspendu de ses fonctions. Selon la chaîne de télévision locale, il faisait partie d’un groupe de policiers mandatés pour arrêter un suspect.Keith Lamont Scott, qui n’était pas cette personne recherchée, était dans une voiture sur un parking d’immeuble et était en possession d’une arme à feu, selon la police. Ses proches ont en revanche affirmé qu’il n’avait qu’un livre à la main. *mercredi 21/09/2016 -Source: Belga
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**Un avion espion américain U-2 s’écrase en Californie
*Le pilote tué
Un avion espion américain U-2 s’est écrasé en Californie lors d’une mission d’entraînement, l’un des pilotes trouvant la mort dans l’accident, a indiqué l’US Air Force.
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* il ne faudrait que 48 heures aux Russes pour envahir l’Europe, selon un général de l’OTAN
Si la Russie décide d’envahir l’Europe, l’UE n’aurait aucune chance de contrer cette offensive. Dans le cas d’une éventuelle invasion, il ne faudrait que 48 heures aux Russes pour déployer leurs avions de guerre, navires et troupes sur notre continent. C’est ce qu’affirme Richard Barrons, ancien général en chef de l’OTAN, au Times.
Les pays membres de l’OTAN, comme la France, la Grèce, l’Italie et l’Allemagne par exemple, sont davantages préoccupés par le problème de la crise migratoire que par une éventuelle « agression russe ». À en croire Richard Barrons, la Russie pourrait « envahir l’Europe dans les 48 heures » grâce à ses troupes, ses avions de guerre et ses navires. « Il faudrait deux mois à l’OTAN pour faire la même chose », prévient l’ancien général en chef de l’OTAN, dans le Times.
« Si on dresse une liste des capacités militaires de l’OTAN, nous avons bien plus de moyens que la Russie », ajoute celui qui a pris sa retraite en avril dernier. « Mais la plus grande partie de notre capacité militaire se trouve dans un état de semi-sommeil. L’OTAN ne pourrait pas réagir face à une offensive de la Russie pour la simple et bonne raison qu’il n’existe aucun plan. En cas d’invasion, il ne se passera pas grand-chose car il n’y a pas de consensus entre les pays du nord, du centre et du sud de l’Europe. À l’heure actuelle, je crois que beaucoup de pays ont oublié ce qu’était un exercice efficace et ce qu’il lui faudrait pour fonctionner correctement. Ils considèrent que déployer une armée légère serait suffisant mais ce n’est pas le cas. »
« Menace pour sa sécurité »
Si l’OTAN continue à déployer ses forces un peu partout en Europe, la Russie a déjà répété qu’elle estimait que le rapprochement des troupes près de ses frontières était perçu comme « une menace pour sa sécurité ».***mercredi 21/09/2016 – Source: The Times
**Le nouveau fleuron de l’armée russe
*Le tank T-14 Armata possède une tourelle inhabitée. Cette solution révolutionnaire permet d’assurer une meilleure protection de l’équipage, confiné dans une capsule blindée isolée. Il est aussi doté d’une mitrailleuse de 12,7 mm.
* Pour la première fois, le ministère russe de la Défense a diffusé une vidéo illustrant les capacités militaires du tank T-14 Armata.
À l’occasion du jour du tankiste, célébré en Russie le 11 septembre, le ministère russe de la Défense a publié une vidéo montrant les performances militaires du tank T-14 Armata (57 tonnes de ferraille).
Le véhicule est notamment filmé en train de surmonter différents types d’obstacles. Il est plus léger que la plupart des autres tanks. Le T-14 peut rouler à 90 km/h, soit 20 km/h de plus que le tank américain Abrams M1A2. Il peut même abattre des hélicoptères.
Tourelle inhabitée et mitrailleuse
Le tank T-14 Armata possède une tourelle inhabitée. Cette solution révolutionnaire permet d’assurer une meilleure protection de l’équipage, confiné dans une capsule blindée isolée. Il est aussi doté d’une mitrailleuse de 12,7 mm, comme le précise le Focus Online.
À l’avenir, la tourelle sera dotée d’un puissant canon de 152 mm conçu pour des obus capables de percer un blindage d’acier d’un mètre d’épaisseur.*15/09/2016 -Source: Focus Online
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**USA: Une forte explosion dans le New Jersey
Une explosion a eu lieu lundi matin dans la gare d’Elizabeth dans le New Jersey, où un paquet suspect avait été découvert, d’après les informations relayées par différentes médias américains.
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*Turquie: 28.000 enseignants licenciés depuis le putsch avorté du 15 juillet 2016
Près de 28.000 enseignants ont été licenciés en Turquie, soupçonnés de liens avec les rebelles kurdes ou la confrérie de l’ex-prédicateur Fethullah Gülen, accusé d’être l’instigateur du putsch avorté du 15 juillet, a annoncé le vice-Premier ministre lundi.
Sur les 850.000 enseignants en Turquie, « 27.715 enseignants ont été licenciés, 9.465 enseignants ont été relevés de leurs fonctions temporairement, et 455 autres ont été réaffectés à leurs postes », a indiqué le vice-Premier ministre Nurettin Canikli au cours d’une conférence de presse à Ankara, retransmise à la télévision turque, le jour de rentrée scolaire.
Un putsch manqué a eu lieu le 15 juillet en Turquie, causant la mort de plus de 270 personnes et en a blessé 2.000.(Aps)– lundi 19 septembre 2016
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*Législatives en Russie:
Le parti de Vladimir Poutine remporte la majorité absolue au Parlement
Le parti pro-Kremlin Russie Unie s’est assuré une large victoire aux législatives dimanche en Russie, un résultat sans surprise et salué par Vladimir Poutine qui peut désormais préparer sereinement son éventuelle candidature en 2018 pour un 4e mandat présidentiel. La formation politique Russie Unie a obtenu la majorité absolue avec avec 54,3% des voix, selon le décompte lundi de près de 90% des bulletins de vote, lui permettant d’obtenir la majorité absolue au Parlement. Lors des législatives de 2011, Russie Unie avait recueilli 49% des voix. Mais selon les experts, le mode de scrutin pourrait même lui permettre au final d’obtenir la majorité constitutionnelle, soit 300 des 450 sièges à la Douma, la chambre basse du Parlement, ce qui permettrait au Kremlin de faire adopter facilement des révisions constitutionnelles.
Selon les estimations, Russie Unie devrait obtenir au moins 338 sièges à la Douma sur 450, lui assurant une écrasante majorité. Il est suivi par deux partis soutenant l’essentiel des décisions du gouvernement: le Parti communiste et les nationalistes de la LDPR.
Le parti Russie Unie a obtenu la majorité absolue avec 54,3% des voix, après le décompte de près de 90% des bulletins de vote, selon la Commission électorale centrale.
Le parti libéral démocrate (LDPR, extrême droite) de Vladimir Jirinovski est arrivé en deuxième position avec 14,7%, améliorant son score d’environ 4 points par rapport à 2011 et devançant de peu le Parti communiste (PC) qui a obtenu 14,6%. Pour l’heure, ni les opposants sociaux-démocrates de Iabloko ni les libéraux de Parnas ne semblent avoir réuni suffisamment de suffrages pour espérer siéger à la Douma.
Le parti pro-Kremlin Russie Juste recueille pour sa part 6,2% et siégera à la Douma. Ces trois partis ne sont pas considérés comme des formations d’opposition sur la plupart des sujets débattus par les députés et votent généralement à l’unisson de Russie Unie.
A contrario, les opposants libéraux de Parnas ne réunissent qu’un très symbolique 0,66% après une campagne où ils ont comme de coutume été moqués par les télévisions d’Etat et boudés par les électeurs.
Même scénario pour le parti d’opposition social-démocrate Iabloko qui a espéré en vain une partie de la nuit qu’il obtiendrait un siège, unique, à la Douma.
« On peut dire clairement que notre parti a gagné », s’est félicité le Premier ministre Dmitri Medvedev, tête de liste de Russie Unie, pronostiquant dès la clôture du scrutin l’obtention de la majorité absolue à la Douma.
« On peut dire avec certitude que le parti a obtenu un très bon résultat » malgré une participation « pas la plus élevée mais quand même importante », s’est réjoui à son côté M. Poutine, lors d’un déplacement au siège du parti qu’il avait contribué à créer en 2001, en saluant la « maturité politique grandissante » des électeurs russes.
Pour le chef de l’Etat, ces élections étaient d’autant plus importantes qu’elles sont la dernière consultation nationale avant la présidentielle de 2018 où personne en Russie n’imagine que Vladimir Poutine ne se présentera pas pour un 4e mandat.(Aps)–lundi 19 septembre 2016
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Treize touristes, partis en randonnée sur le mont Barujari au sud de l’Indonésie, sont portés disparus lorsque le volcan est entré en éruption en début de semaine, a confirmé samedi le responsable d’une agence locale de gestion des catastrophes.
Situé dans le cratère du mont Rinjani, le mont Barujari est entré en éruption mardi, poussant les autorités locales à demander à des centaines de touristes de quitter la région, a précisé Agung Pramuja, chef des services d’urgence de la province des Petites Iles de la Sonde occidentales dans le sud de l’archipel indonésien.
« Beaucoup de touristes ont été évacués. Toutefois, 13 ne sont pas rentrés », a-t-il indiqué, précisant tenir ces informations du personnel du Parc national de Gunung Rinjani.
Les autorités ont déclaré avoir classé en zone dangereuse un périmètre de trois kilomètres autour du cratère, a déclaré Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB).
Au total, 1.023 touristes étrangers et 56 touristes indonésiens se trouvaient près du cône volcanique lorsque l’éruption s’est produite, a ajouté M. Sutopo.
« Certains touristes sont réticents à quitter la zone. Ils savent que c’est dangereux, mais ils ont insisté pour rester afin de filmer l’éruption », a-t-il noté.
Les autorités ont déjà lancé l’alerte auprès des habitants locaux, leur fournissant plus de 300.000 masques, selon M. Sutopo. L’archipel indonésien compte plus de 17.500 îles sur lesquelles on recense 129 volcans actifs.(Aps)-samedi 01 octobre 2016
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