Nuit debout, dans une logique internationale
8 05 2016** infos par-ci, par-là ** 39 **
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« Nuit debout » veut une mobilisation internationale le 15 mai 2016
Le mouvement citoyen « Nuit debout », qui occupe depuis plus d’un mois chaque soir la place de la République dans le centre de Paris, a appelé samedi à une journée de mobilisation en Europe et dans le monde le dimanche 15 mai.
La date a été choisie en référence au mouvement espagnol des Indignés, né à Madrid le 15 mai 2011.Samedi matin, des intervenants de plusieurs nationalités se sont succédé au micro de Nuit debout sur la place de la République, offrant un condensé des grandes mobilisations anti-capitalistes de ces dernières années. Devant quelque 200 personnes, un Grec a dit que la réunion parisienne lui rappelait la place Syntagma d’Athènes, lieu emblématique des manifestations contre l’austérité, tandis qu’une Américaine a évoqué le mouvement Occupy Wall Street de l’automne 2011.Lancée le 31 mars, au soir d’une manifestation contre un projet de loi sur le travail, « Nuit Debout » a très vite élargi son champ d’intervention, mais n’est jamais parvenu à attirer chaque soir plus de quelques centaines ou quelques milliers de personnes.*samedi 7/05/2016 – Source: Belga
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*Quand jugera-t-on les crimes sionistes
* 25 enfants palestiniens assassinés par les Israéliens durant les trois derniers mois
*Au moins 25 enfants palestiniens ont été tués durant les trois derniers mois de 2015, a déclaré l’Unicef s’alarmant du nombre de mineurs détenus par Israël, un record depuis sept ans. Durant les trois derniers mois de 2015 «25 enfants palestiniens, dont cinq filles, ont été tués et 1.310 blessés à travers le territoire palestinien», indique l’Unicef dans son rapport sur le dernier trimestre 2015. Au total, «23 enfants (19 garçons, quatre filles) ont été tués en Cisjordanie et à El Qods occupée-Est et deux dans la bande de Ghaza», a précisé l’agence onusienne. L’Unicef se dit «très inquiète quant à un usage excessif de la force, par les forces de sécurité israéliennes».
L’Unicef dénonce le fait qu’aucune poursuite n’a été engagée, citant notamment l’exemple d’une adolescente de 17 ans emmenée par des soldats israéliens pour une fouille à un check-point près d’El Khalil, dans le sud de la Cisjordanie occupée avant d’être abattue d’au moins cinq balles. Les autorités de l’occupation l’avaient accusé de vouloir poignarder un policier, mais un témoin a affirmé qu’elle «ne présentait aucun danger au moment où elle a essuyé les tirs et qu’elle criait qu’elle n’avait pas de couteau», affirme le rapport.
Les Territoires palestiniens sont en proie depuis octobre 2015 à une vague de violences qui a coûté la vie à 204 Palestiniens. Avant cette période, de juillet à septembre, quatre garçons palestiniens ont été tués et 165 enfants palestiniens blessés. L’autre grand sujet d’inquiétude de l’Unicef, qui dénonce régulièrement les mauvais traitements des enfants dans le système judiciaire militaire israélien, le seul qui s’applique aux Palestiniens des Territoires occupés, ce sont les détentions d’enfants. Fin 2015, «422 enfants de 12 à 17 ans, dont huit filles, étaient détenus dans des établissements militaires». «Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis mars 2009», rapporte l’Unicef. Des enfants palestiniens à partir de 12 ans, un fait unique au monde, selon l’Unicef. Sur l’ensemble de l’année, en moyenne 219 enfants palestiniens étaient détenus dans des établissements militaires chaque mois, «soit 15% de plus que la moyenne mensuelle de 2014». *médias/ dimanche 15/05/2016 |
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*Ban Ki-moon écrit au chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz
- Le Maroc choqué et abasourdi
Le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, a adressé le 10 mai 2016, le jour anniversaire de la création du front Polisario une lettre au chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz, dans laquelle il lui exprime ses « remerciements » après sa visite effectuée en mars dernier à Tindouf.
Le secrétaire général de l’ONU, dans un pied de nez au Makhzen, a bien choisi le moment puisque la lettre est d’autant plus symbolique qu’elle a été envoyée le 10 mai dernier à l’occasion du 43ème anniversaire de la création du front Polisario. De nombreux observateurs y ont même vu, en filigrane, un message de félicitations et de vœux du SG de l’ONU.
« Je tiens à vous remercier pour l’hospitalité chaleureuse au cours de ma visite le 5 mars 2016. Cette visite m’a permis d’être témoin en personne de la situation humanitaire extrêmement pénible dans les camps de réfugiés. Ce fut une expérience qui m’a profondément ému », écrit Ban Ki-moon dans sa lettre dans laquelle il se dit « ému par l’échange (qu’il a) eu, à cette occasion, avec la jeunesse sahraouie » et d’être « fermement convaincu que nous surmonterons ces défis ».
Cette lettre ne va sans doute pas arranger les relations déjà très tendues entre le Maroc et l’ONU, qui a voté il y a quelques jours la reconduction du mandat de la Minurso.
Pour rappel, le Maroc s’était offusqué de la visite du SG de l’ONU dans les territoires libérés du Sahara Occidental où il avait qualifié la présence militaire marocaine sur ce territoire d’ « occupation ».
Au Maroc, cette missive adressé par Ban Ki-moon n’est pas passée inaperçue et pour cause. En l’absence pour le moment de réactions officielles, la presse marocaine, choquée et abasourdie, a tiré à boulets rouges sur Ban Ki-moon, qualifiant sa lettre de provocation.*Par Djamil Mesrer | dimanche 15/05/2016 | algerie1.com/
****Des députés allemands de quatre formations politiques soutiennent le droit du peuple sahraoui à décider librement de son destin.
*De Madrid à Paris en passant par Londres et Berlin, la cause sahraouie s’enracine au coeur des principales capitales européennes. Ses défenseurs donnent de la voix. L’ambassadeur de la mission britannique à l’ONU, Matthew Rycroft, a exhorté le Maroc à «coopérer avec l’ONU à même de permettre le retour effectif et total de la Minurso» tout en plaidant pour «une solution politique durable et mutuellement acceptable pour le Sahara occidental, qui prévoit l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», le Bundestag donne lui aussi de la voix. Des députés allemands de quatre formations politiques et des membres de l’Association «liberté pour le Sahara occidental» soutiennent le droit du peuple sahraoui à décider librement de son destin. «Nous demandons de tout faire pour organiser un référendum le plus tôt possible, ainsi que de proroger le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme», ont déclaré dans un communiqué commun rendu public jeudi dernier des députés allemands, de la CDU (Union chrétienne-démocrate) dont la présidente n’est autre que l’actuelle chancelière, Angela Merkel, du SPD (Parti social démocrate) de Die Linke («La Gauche») et d’Alliance 90/Les verts, à l’occasion d’un débat intitulé «25 années de cessez-le-feu au Sahara occidental – Mettre en oeuvre la Résolution 690 des Nations unies, pour la tenue du référendum» qui s’est tenu lors de la session plénière du Parlement allemand (Bundestag).
La pression sur Rabat s’accentue depuis que les autorités marocaines ont pris la décision d’expulser 75 membres de la composante civile de la Minurso et de lui supprimer sa contribution financière après que le secrétaire général de l’ONU eut qualifié la présence marocaine au Sahara occidental d’«occupation» lors de la visite qu’il avait effectuée dans la région entre le 3 et le 7 mars dernier. Il s’ensuivit un bras de fer entre le pouvoir marocain et Ban Ki-moon auréolé par une attaque particulièrement violente du souverain marocain à l’encontre du numéro un de l’ONU. «Il est l’otage de certains de ses collaborateurs et de ses conseillers, auxquels il délègue la supervision de la gestion de nombre de dossiers importants, en se contentant, lui, d’appliquer les propositions qu’ils lui présentent…», avait accusé Mohammed VI dans des propos d’une brutalité inouïe probablement unique dans les annales de l’histoire des Nations unies. Le Conseil de sécurité ne pliera pas pour autant. Le 29 avril, il votera une résolution qui appelle à un règlement politique du conflit juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple sahraoui, tout en insistant sur l’urgente nécessité de rétablir la Minurso dans la plénitude de ses fonctions. Un revers retentissant pour le monarque alaouite qui avait comme unique dessein de la rendre inopérante en la décapitant. Londres l’a prévenu.
«Il y va non seulement de la situation des réfugiés du Sahara occidental qui continuent à souffrir de ce conflit prolongé, mais aussi de la sécurité et la prospérité économique de tous les pays et tous les peuples de la région du Maghreb», a fait remarquer Matthew Rycroft qui a relevé que «les événements récents» ont rendu la Minurso «incapable» de remplir son mandat au cours des six dernières semaines. Berlin met à son tour les pieds dans le «tajine».*Par Mohamed TOUATI - Dimanche 15 Mai 2016 / L’Expression
**Plusieurs organisations de défense des droits des enfants tirent la sonnette d’alarme à propos de l’exploitation des enfants et la prostitution enfantine au Maroc
« Les pédophiles peuvent avoir ce qu’ils veulent au Maroc à moindre prix
*En 2011 le Maroc avait eu un rapport défavorable des autorités américaines à propos du trafic d’être humain. Aurait-il fait autant de progrès en 4 ans? De nombreuses associations tirent la sonnette d’alarme autour des enfants des rues laissés pour compte, des nombreux abus subis dans les orphelinats et d’une prostitution enfantine qui ne cesse de croître. Knack.be a cherché ce qui se cachait derrière l’image idyllique d’un Maroc fait de plages, de soleil et de palmiers.
Nichée entre la mer et les majestueuses montagnes de l’Atlas, la ville Agadir s’est transformée ces dernières années en une destination touristique de premier plan. Si c’est bon pour l’économie locale, cette expansion a aussi son côté sombre. Il semble que la ville soit devenue une destination très prisée pour le tourisme sexuel, avec les enfants des rues comme principales victimes. La prostitution enfantine y est devenue monnaie courante, selon Abdelkhalek Benzekri, vice-president de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) qui a plus de 100 bureaux à son actif, dont certains en Belgique, en Espagne et en France. « Chaque jour, nous recevons des signalements de pédophilie. Surtout dans des villes comme Marrakech et Agadir. Bien sûr le phénomène a aujourd’hui l’attention des médias, ce qui le rend plus visible. Mais dans la plupart des cas que nous observons, nous remarquons surtout une augmentation de la prostitution enfantine. »
Agadir, Marrakech, Tanger, Casablanca, Meknès. Toutes les grandes villes du Maroc semblent touchées par le phénomène et ont une réputation de paradis pour pédophiles. La question reste de savoir pourquoi. Selon Benzekri, la pauvreté serait la principale fautive. « Le Maroc compte beaucoup de familles nombreuses. Certaines n’ont pas les moyens d’élever autant d’enfants. Ceux-ci sont alors abandonnés à leur sort et il n’est pas étonnant de les voir se tourner vers la prostitution. Certains parents n’hésitent pas à inciter leurs propres enfants à se prostituer. »
Mohamed El Khalfioui, politologue à L’ULB et spécialiste du Maroc, confirme que certains parents poussent leurs enfants à se prostituer. « La pauvreté incite certaines familles à se tourner vers la prostitution comme moyen de subsistance. Je pense qu’ils savent que ce n’est pas une bonne chose, mais qu’in fine cela permet quand même de nourrir leur famille ».
Faire travailler les enfants dès leur plus jeune âge semble souvent être l’unique solution pour les familles pauvres. Même si le travail des enfants est interdit légalement, il semble très difficile d’en faire baisser le nombre. Selon les statistiques de Save the Children de 2011, il y aurait 366.943 enfants âgés de 5 à 14 ans qui travaillent.
« Les garçons travaillent principalement comme apprenti dans les secteurs de l’artisanat et de la construction. Pour les filles, la situation est souvent encore plus difficile puisqu’elles sont principalement employées en tant que bonnes à demeure et ne peuvent jamais ou presque quitter la maison. Elles sont souvent battues et travaillent régulièrement plus de 20 heures par jour. Sans compter que la plupart sont violées par leur employeur », selon Abdelkhalek Benzekri.
Selon l’organisation des droits des enfants de l’Unicef, Casablanca ne compterait pas moins 13.500 bonnes de moins de quinze ans. L’organisation End Child Prostitution, Child Porno¬graphy and Trafficking of Children for Sexual Purposes (ECPAT) estime elle que le nombre de jeunes victimes d’exploitations sexuelles dans la plus grande ville du Maroc s’élève à 10.000 enfants.
Les entités étatiques essayent pourtant de limiter le phénomène en harmonisant les lois marocaines avec les lois internationales. Mais rien ne semble pourtant endiguer le phénomène qui prend chaque année de plus en plus d’ampleur, et ce même s’il n’existe pas vraiment de chiffres officiels.
« Pour l’état marocain, le sexe est une manière d’attirer les touristes«
Pour Benzekri c’est l’attitude même de l’Etat qui pourrait faire perdurer le problème. « L’Etat ferme régulièrement les yeux sur la violation de droits de l’Homme. Il en va de même pour la prostitution enfantine. Le secteur touristique est le second du pays et représente une source importante de revenu. On cherche à attirer le touriste de toutes les manières. Et malheureusement le tourisme sexuel en fait partie. »
« Avant l’Asie du Sud-est était la terre promise des pédophiles, mais suite au tsunami qui ravagea la région, ils ont dû trouver d’autres endroits », précise Benzekri . Le fait que le Maroc est bien plus proche géographiquement joue aussi en sa faveur. De même que les nombreuses liaisons aériennes à bas prix entre le Maroc et l’Europe. Dans le pays lui-même, tout est aussi moins cher qu’en Europe. En sachant que le taux d’échange de l’euro est très bas et que l’abus d’enfants reste souvent impuni, on ne peut qu’émettre cet amer constat : au Maroc les pédophiles ont ce qu’ils veulent à moindre prix. » / Wided Bouchrika/ Trad ML/ levif.be/
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*Harcèlement sexuel en politique
*17anciennes ministres françaises affirment qu’elles ne se « tairont plus »
Dix-sept anciennes ministres françaises affirment dans un appel publié dimanche 15 mai 2016, qu’elles ne se « tairont plus » dans les affaires de harcèlement sexuel en politique et qu’elles dénonceront désormais « systématiquement toutes les remarques sexistes, les gestes déplacés, les comportements inappropriés ».
Ces ex-ministres de tous bords signent cet appel publié par le Journal du Dimanche après le témoignage inédit la semaine dernière de huit femmes, dont quatre élues, accusant de harcèlements sexuels et d’agression un député écologiste, Denis Baupin.
Ces révélations, rejetées par l’intéressé, ont contribué à fissurer un peu plus l’omerta qui règne sur les comportements machistes, voire délictuels, de nombreux hommes politiques français.
« Comme toutes les femmes qui ont accédé à des milieux auparavant exclusivement masculins, nous avons eu à subir et à lutter contre le sexisme. Ce n’est pas aux femmes à s’adapter à ces milieux, ce sont les comportements de certains hommes qui doivent changer ».
« Cela suffit. L’immunité, c’est fini. Nous ne nous tairons plus », disent-elles. « Nous dénoncerons systématiquement toutes les remarques sexistes, les gestes déplacés, les comportements inappropriés. Nous encourageons toutes les victimes de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles à parler et à porter plainte. »
Les signataires demandent en outre à leurs partis de « vérifier si de tels actes ont été commis et, si tel a été le cas, d’aider les victimes à faire éclater la vérité ».
« Aujourd’hui, l’arsenal judiciaire existe mais les lois ne sont pas suffisamment appliquées, déplorent les anciennes ministres. « Le code du travail protège la salariée mais il n’est pas respecté. Peu de femmes portent plainte et très peu de plaintes débouchent sur des condamnations ».
Elles estiment que « plusieurs pistes » doivent être étudiées, notamment l’allongement des délais de prescription en matière d’agression sexuelle, aujourd’hui de trois ans, la possibilité pour les associations de porter plainte à la place des victimes ou encore l’ »instruction donnée aux parquets de poursuivre systématiquement en cas de harcèlement ».
Cet appel est notamment signé par les anciennes ministres écologistes Cécile Duflot, Corinne Lepage, Dominique Voynet, de droite Roselyne Bachelot, Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse et de gauche Elisabeth Guigou, Aurélie Filippetti, Fleur Pellerin ainsi que l’actuelle directrice du Fonds monétaire international, l’ex ministre de droite Christine Lagarde.*levif.be/ Dimanche 15 Mai 2016
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Syrie: des combats entre de factions islamistes rivales ont fait plus de 300 morts
*Les violents combats depuis une vingtaine de jours entre de factions islamistes rivales en Syrie, pour le contrôle d’un fief de la rébellion près de Damas ont fait plus de 300 morts, rapporte une ONG dimanche 15 Mai 2016
« Plus de 300 rebelles des deux bords, en plus de dix civils, ont péri dans cette lutte d’influence pour le contrôle de la Ghouta depuis le 28 avril 2016″, a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Les combats dans la Ghouta orientale, à l’est de la capitale syrienne, opposent d’une part Jaich al-Islam, puissante faction d’inspiration salafiste soutenue par l’Arabie saoudite et qui a participé aux pourparlers de paix à Genève, et d’autre part, une alliance entre Faylaq al-Rahmane, une faction islamiste et le Front Al-Nosra, branche d’Al-Qaïda en Syrie.
Plusieurs localités de la Ghouta, la plus important fief de la rébellion dans la province de Damas, sont assiégées par les forces du régime de Bachar al-Assad.
Une trêve entre régime et rebelles instaurée en Syrie depuis fin février sous l’impulsion des Russes et des Américains a été violée à plusieurs reprises dans la Ghouta et d’autres régions, même si les bombardements du régime sont moindres qu’avant le cessez-le-feu dans cette région.*levif.be/ Dimanche 15 Mai 2016
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Un chef de la police arrêté avec 109 kg de cocaïne
*Pérou-Le chef de la police de Nuevo Chimbote, dans la région d’Ancash dans le nord du Pérou, a été arrêté au moment où il transportait 109 kilogrammes de poudre de cocaïne dans une camionnette, a annoncé dimanche la radio RPP.
L’objectif des trafiquants consistait à acheminer la drogue vers la station balnéaire pour ensuite la faire voyager par mer, a expliqué le colonel Miguel Acuña, chef de la police de Chimbote, cité par RPP.
Le Pérou est le deuxième principal producteur de cocaïne dans monde, derrière la Colombie. Quelque 8,5 milliards de dollars par an provenant du narcotrafic circulent dans ce pays, selon le parquet antidrogue.*Dimanche 15 Mai 2016 / Source: Belga
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Un mystérieux pétrolier sans aucun équipage s’ensable au Libéria
*Le bateau de 64 mètres de long a été construit dans les années 1980 au Panama.
Ce « vaisseau fantôme » est arrivé sur la plage de Robertsport (Libéria). Personne à son bord.
Que s’est-il passé? Personne n’en a la moindre idée pour le moment. « Peut-être que le propriétaire était en faillite et que l’équipe a tout simplement décidé de déserter le navire », a avancé l’un des employés du port. Aucun propriétaire
Le bateau de 64 mètres de long a été construit dans les années 1980 au Panama. Comme le précise Marine Traffic (le registre international des mouvements d’expédition), aucun propriétaire n’est enregistré. Le mystère persiste… *dimanche 08 mai 2016 / Source: The Guardian
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*situation imprévisible et dangereuse depuis le début des incendies au Canada
*Les habitants fuient les feux à la sortie de Fort McMurray.
**Ravagée par les feux, la ville de Fort McMurray est vidée de ses habitants
**Témoignage d’un Algérien travaillant au Canada
La petite communauté des Algériens travaillant dans le secteur pétrolier dans l’Ouest canadien a été elle aussi touchée par les feux de forêts qui ravagent depuis le 1er mai la région de la ville Fort McMurray, à 450 Km au nord d’Edmonton, la capitale de l’Alberta.
« Beaucoup d’Algeriens sont affectés. Il y a beaucoup qui ont acheté des maisons là-bas », nous affirme un chef d’entreprise algérien vivant à Calgary, à 750 km au sud de Fort McMurray, l’eldorado des travailleurs du secteur pétrolier canadien avant la chute des prix de l’or noir.
Contacté par El Watan, un Algérien, Said*, qui vit et travaille dans la ville sinistrée affirme que les maisons des Algériens ont été épargnées par les feux,sauf une qui a été complètement détruite dans le quartier d’Abasand. Il ajoute que tous les Algériens se portent bien et ont suivi les ordres d’évacuation. Ils sont maitenant à Edmonton ou à Calgary.
Said a été évacué jeudi dernier par sa compagnie. Il vit maintenant dans l’appartement que lui a prêté un ami. Travaillant dans les sables bitumineux d’où est extrait le pétrole de l’Ouest canadien, il a été mis au chômage pour les trois prochaines semaines. «On nous a promis qu’on sera rappelés mais rien n’est moin sûr», dit l’Algérien.
A rappeler que vu l’ampleur du brasier qui n’est pas près de s’éteindre en raison de la météo annoncée, l’état d’urgence a été déclaré dans la province.
Selon Le journal de Montréal, la catastrophe a détruit 1 600 bâtiments à Fort McMurray.90 000 personnes sont sinistrées avec 4 localités évacuées. Les feux ont touché 85 000 hectares. Sur les 49 feux en cours, 7 sont hors contrôle. Les autorités ont mobilisé 1 110 pompiers, 145 hélicoptères et 22 avions-citernes. Aucun blessé grave ou décès n’a été enregistré.
L’ambassade d’Algérie à Ottawa n’a pas répondu à nos demandes d’information.
*Le témoin a préféré garder l’anonymat
**Samir Ben/ el watan / dimanche 08 mai 2016
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*****Des foyers d’incendie de la région de Fort McMurray sont toujours hors de contrôle et « la situation reste imprévisible et dangereuse » en raison des températures élevées pour la saison et des vents, a affirmé samedi Ralph Goodale, ministre canadien de la Sécurité publique.
**17.000 sinistrés sous escorte traversent Fort McMurray en flammes
Un immense convoi routier s’est formé vendredi à 20 km au nord de Fort McMurray et la police a commencé à escorter les sinistrés, par groupe de 50 véhicules, pour leur faire traverser la ville ravagée par les flammes.
Dans cette opération de grande ampleur, ce sont près de 17.000 victimes des incendies qui vont pouvoir sortir de la poche où ils sont coincés au nord de la ville, complètement ceinturée par les feux de forêt et de broussailles, depuis le début de la semaine. Avant le départ, le gouvernement de la province de l’Alberta a dû acheminer par citernes du carburant après avoir sécurisé la route.
« Une nouvelle station à essence mobile a été installée à environ 30 km au nord de Fort McMurray sur l’autoroute 63 pour l’évacuation du convoi au sud », a annoncé vendredi à l’aube le gouvernement provincial. Un peu après 07H00 locales (13H00 GMT), le premier groupe de 50 véhicules, précédé par une voiture de police, a entamé la traversée de Fort McMurray en roulant à environ 50 ou 60 km/h, selon les images des télévisions.
Des policiers ont été postés à toutes les intersections pour éviter que des automobilistes cherchent à retourner dans leur maison, et prévenir toute avancée des feux qui rendrait la traversée dangereuse. Les véhicules sont escortés à plusieurs kilomètres vers le sud, en dehors de la zone interdite, pour ensuite gagner les centres d’accueil et plus particulièrement à Edmonton, capitale de l’Alberta. D’autres stations essence mobiles ont été disposées le long de l’autoroute 63, ont indiqué les autorités.
Pont aérien
Jeudi, c’est grâce à un pont aérien d’avions et d’hélicoptères des compagnies pétrolières et de l’armée, que 8.000 personnes ont pu être évacuées de leur enclave, au nord. Quelque 25.000 personnes y avaient fui et avaient été placées dans des camps d’hébergement des compagnies pétrolières.
Mais avec l’évolution des vents et la progression des feux – dont plusieurs sont hors de contrôle – ces sinistrés risquaient d’être encerclés par les flammes, sans espoir de s’échapper. Jeudi, le gouvernement a donc échafaudé un plan d’évacuation d’urgence, en prévenant qu’il ne serait pas question de retour à Fort McMurray avant longtemps, tant les dégâts sont importants.*vendredi 6/05/2016 – Source: AFP
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