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L’armée syrienne, de victoire en victoire contre Daech

3022016

**infos par-ci, par-là *29*

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*L’armée syrienne, de victoire en victoire contre Daech

L'armée syrienne et des miliciens à Al-Qaraytayn

**L’armée syrienne reprend le contrôle total d’Al-Qaryatayn située à 85 kilomètres au sud-est de Homs.

**Syrie–Dimanche 03 Avril 2016

Les forces gouvernementales syriennesont délogé les terroristes de Daech d’Al-Qaraytayn et s’emploient maintenant à nettoyer les espaces urbains, rapportent les correspondants de RIA Novosti sur place. Des opérations de déminage des maisons et des rues sont en cours. L’offensive sur cette localité stratégique, se trouvant au carrefour de nombreuses routes menant vers Homs, Palmyre et Damas, a débuté mardi. Les troupes ont avancé depuis trois directions: le nord-ouest, l’ouest et le sud. Samedi, les terroristes ont été délogés des points hauts entourant la ville, a signalé la chaîne de télévision Al Mayadeen. Cette démarche a prédéterminé l’issue de la bataille.

L'armée syrienne

La ville d’Al-Qaryatayn peuplée de chrétiens a été assiégée par les djihadistes en août dernier après des combats intenses opposant Daech aux forces gouvernementales et aux combattants loyalistes. La ville est reliée par une route à la cité antique de Palmyre, et les djihadistes s’en servaient pour transférer des renforts et des munitions dans les territoires sous leur contrôle.

Nouvelle victoire de l'armée syrienne contre Daech

L’armée régulière syrienne et ses alliés sont parvenus dimanche matin à prendre le contrôle des zones résidentielles de la périphérie d’Al-Qaryatayn et à détruire le matériel militaire des terroristes.

L’offensive de l’infanterie s’est déroulée sous le couvert de pièces d’artillerie ainsi que d’hélicoptères de l’armée de l’air syrienne.*source: sputniknews/ Dimanche 03 Avril 2016

**On ne peut pas se fier aux pays occidentaux, malhonnêtes, hypocrites et dont la politique va à l’encontre du droit international, c’est la leçon que la Syrie a tirée à la suite d’années de guerre, a affirmé le président syrien Bachar el-Assad.

« La leçon la plus importante que nous avons tirée, je crois cependant que nous le savons déjà depuis longtemps, c’est que l’Occident est malhonnête. Les pays occidentaux sont hypocrites. Ils mènent une politique bien lointaine des principes du droit international de l’Onu », a-t-il déclaré dans un entretien exclusif accordé à Sputnik. C’est pourquoi il ne faut pas compter sur l’Occident dans le règlement de problèmes, a mis en exergue M. Assad.

« Mieux on choisit ses amis, plus vite et avec moins de pertes on parvient à la résolution d’un problème. Ainsi, chaque homme d’Etat doit savoir établir des relations d’amitié avec des pays qui resteront avec lui lors d’une crise », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il espérait qu’aucun pays ne subisse ce qu’a vécu la Syrie.

Selon lui, la Syrie a vécu des expériences inhumaines au cours de ces longues années de crise.

Pourtant, dans le monde d’aujourd’hui, il n’y a de place ni pour le droit international, ni pour la morale en politique. N’importe quoi peut survenir dans chaque coin de la planète.

« Ce que je veux tirer de notre expérience en Syrie, c’est, en premier lieu, que chaque cas de fanatisme, qu’il soit religieux, politique ou bien idéologique, est une force destructrice pour la société. Il faut éviter tout fanatisme pour bâtir une société, c’est le devoir de l’Etat, ainsi qu’une obligation de tous les éléments existants de cette société et une obligation de chaque citoyen », a résumé le président.

La Syrie est le théâtre d’un conflit armé depuis mars 2011. Selon les dernières informations des Nations unies, les hostilités ont fait plus de 220.000 morts. Les troupes gouvernementales combattent des groupes terroristes dont les plus dangereux sont Daech et le Front al-Nosra.(Sputnik)–Dimanche 03 Avril 2016

"Il manque en Belgique une stratégie nationale contre les combattants étrangers"

**Bachar el-Assad: 80 pays soutiennent les terroristes

*Paris et Londres fournissent de l’aide aux terroristes en Syrie, a déclaré le président Bachar el-Assad dans son interview accordée à l’agence de presse russe RIA Novosti en ajoutant que la Turquie et l’Arabie saoudite soutenaient aussi les terroristes.

«Le terrorisme est un problème réel. Nous devons lutter contre lui au niveau international, parce que le terrorisme ne touche pas seulement la Syrie. Le terrorisme existe en Irak. Il est soutenu directement par la Turquie. La famille royale d’Arabie saoudite ainsi qu’un nombre d’Etats occidentaux, notamment la France et le Royaume-Uni l’appuient directement», a confié Bachar el-Assad à RIA Novosti. Le président syrien a déploré que d’autres pays observent ce qui se passe sans réagir. «Ils n’effectuent aucun travail sérieux à ce sujet», a-t-il déploré.

Bachar el-Assad a également abordé la question des migrants. Selon lui, les pays occidentaux ne travaillent plus sur la résolution des causes de la crise migratoire. Toutes leurs décisions visent à résoudre les problèmes extérieurs, tels que l’aide aux gens qui ont déjà émigré et ne voient pas la crise dans son ensemble.(RT)

*****Selon Bachar el-Assad, la Syrie a besoin d’aide pour la simple raison que 80 pays soutiennent les terroristes de différentes façons.

Grâce au soutien russe, l’armée syrienne a fait d’importants progrès dans sa lutte contre les terroristes, a déclaré le président syrien Bachar el-Assad dans une interview au quotidien espagnol El Pais.

« Sans aucun doute, le soutien russe et iranien a été essentiel dans la progression de notre armée.

Cela ne signifie pas que nous n’aurions pas pu faire ces progrès, c’est une question hypothétique. Je veux dire que personne n’a de réponse précise », a annoné le président syrien.

Par ailleurs, Bachar el-Assad a reconnu que la Syrie « a évidemment besoin de cette aide pour la simple raison que 80 pays soutiennent les terroristes de différentes façons ».

« Certains directement, avec de l’argent, un soutien logistique, des armes ou des combattants. D’autres leur offrent un soutien politique dans les différentes enceintes politiques », affirme le dirigeant syrien.

« La Syrie est un petit pays, nous pouvons combattre, mais comme ces terroristes bénéficient d’un appui inconditionnel, il est évident que dans cette situation un soutien international est nécessaire », a-t-il poursuivi.

Selon M.Assad, il est nécessaire d’empêcher d’autres pays de soutenir les terroristes en Syrie. « Interdire à d’autres pays, notamment à la Turquie, d’envoyer plus d’hommes et d’armes ou tout type de soutien logistique aux terroristes.

Il existe à ce sujet une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu qui n’est pas respectée », estime le président syrien.

Par ailleurs, Bachar el-Assad a fait remarquer que l’armée syrienne était prête à observer le cessez-le-feu, mais qu’il était cependant important d’empêcher les terroristes de bénéficier de la cessation des hostilités pour renforcer leurs positions. « Nous sommes prêts à une trêve, mais la question n’est pas là. Il est important d’empêcher les terroristes de renforcer leur positions dans le cadre du cessez-le-feu », a indiqué le président syrien.

La Syrie est depuis 2011 en proie à une guerre civile opposant troupes fidèles au régime, groupes armés d’opposition et groupes djihadistes, qui a fait 260.000 morts et plusieurs millions de réfugiés.

Un cessez-le-feu, négocié entre les Etats-Unis, la Russie et leurs principaux alliés, devait entrer en vigueur vendredi mais n’a pas été respecté.

Depuis le 30 septembre, la Russie effectue des frappes aériennes contre les groupes terroristes État islamique (Daech) et Front al-Nosra (filiale d’Al-Qaida) en Syrie, à la demande du président syrien Bachar el-Assad.

Selon le ministère de la Défense, les militaires russes en opération en Syrie utilisent des informations fournies par leurs partenaires syriens et des données de la surveillance aérienne et spatiale. Les frappes russes visent uniquement les cibles terroristes.(Sputnik)—mercredi  30/03/2016 |

**1.000 euros pour pour fuir l’enfer de daech

Interdits de quitter le territoire, les habitants des régions syriennes assiégées par Daech souffrent du blocus imposé par les terroristes. Et ils sont prêts à tout pour s’enfuir…Ils vivent dans la terreur, sous une incessante pression morale, souffrent et cherchent à s’enfuir.

Quand il ne reste que l’espoir, les habitants de la région de Deir ez-Zor, à l’est du pays, sont prêts à donner tout leur argent pour fuir cet enfer.

Comme dans chaque conflit, il y a également ceux qui profitent de la guerre.

Ceux pour qui l’argent n’a pas d’odeur, mais la vie humaine a un prix bien précis. Et celui-ci est loin d’être symbolique. Muhammed at-Tellawy et un des habitants de Deir ez-Zor. Il a eu la chance de s’évader et confie à Sputnik la descente aux enfers qu’il a dû vivre pour fuir le joug des djihadistes.

« Daech interdit aux citoyens de quitter Deir ez-Zor et les villages environnants », raconte-t-il. Selon lui, la seule exception à cette règle est constituée par les malades, bien que ce ne soit pas toujours le cas.

Afin d’obtenir l’autorisation de quitter le territoire, ceux-ci sont obligés de remplir un formulaire, après quoi Daech désigne une escorte pour les accompagner en dehors de la province. Le coût de cette procédure s’élève à 200 dollars, mais finalement seuls les malades critiques parviennent à obtenir l’autorisation.

De nombreuses personnes sont mortes, car Daech ne les a pas laissés quitter la ville, explique Muhammed at-Tellawy. D’après lui, après l’intensification des frappes dans l’est et l’ouest de Deir ez-Zor, le nombre des personnes qui veulent partir dans le nord de la Syrie ne fait qu’augmenter. Pour obtenir l’autorisation de partir, elles recourent à l’aide d’intermédiaires qui travaillent avec Daech et qui s’engagent à la leur procurer contre une somme négociée.

« Moi aussi, j’ai dû payer 1.000 dollars à Abu Hussein Al-Iraqi, un des leaders de Daech. Grâce à cette autorisation, les djihadistes m’ont laissé traverser les postes de contrôle », avoue Muhammed.

Outre les intermédiaires, qui sont très peu nombreux, il existe également des passeurs, qui contre 400 à 500 dollars emmènent les gens de l’autre côté de la frontière en évitant les postes de Daech.

C’est un voyage très risqué, fait remarquer M. at-Tellawy.

La voiture passe sur des terrains défoncés, très souvent minés par les djihadistes. Parmi les originaires de Deir ez-Zor fuyant la terreur semée par Daech et ayant choisi cette voie, dix personnes ont perdu la vie en sautant sur des mines.(Sputnik)– jeudi 07 avril 2016

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*Les démineurs russes ont désamorcé 3.000 bombes à Palmyre

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Les spécialistes en explosifs russes ont nettoyé près de 180 hectares (environ deux kilomètres carrés) de l’ancienne ville de Palmyre, désamorçant quelques 3.000 bombes, a fait savoir le 12 avril le ministère de la Défense russe.

«Depuis le 1er avril, près de 30 kilomètres de routes et plus de 182 hectares de terre ont été déminés, 2 987 objets explosifs ont été découverts», a annoncé le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou dans une conférence télévisée depuis le centre de contrôle de la Défense nationale.

«Le personnel a conduit le repérage et le nettoyage des explosifs à l’aide d’instruments robotisés de haute technologie», a commenté Sergueï Choïgou.

«Les forces armées russes ont déployé un hôpital de campagne à Palmyre», a ajouté le ministre russe. «Il est équipé du matériel médical le plus avancé pour opérer de manière autonome pendant 30 jours. Si nécessaire, l’armée syrienne et les citoyens retournant chez eux peuvent s’adresser à cette installation médicale», a-t-il noté.

Les forces syriennes, soutenues par l’armée de l’air russe, et les forces alliés ont réussi à chasser les troupes de la milice wahhabite takfiriste Daesh (Etat islamique) de Tadmor (Palmyre) le 27 mars.(Agences–mercredi 13 avril 2016

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**Les Faucons du désert, agissant sous le commandement de l’armée syrienne sont entrées dans la ville de Palmyre

*Jeudi 24 Mars 2016 /

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Les Faucons du désert, agissant sous le commandement de l’armée syrienne sont entrées dans la ville de Palmyre par le sud-est, repoussant Daech à l’extrémité de la ville.

« Les combattants de l’armée syrienne sous le commandement du colonel Suheil dit le Tigre, avancent vers Palmyre depuis le flanc gauche. Pour le moment, la Citadelle est contrôlée par les djihadistes. Ce matin, nous avons lancé l’assaut sans le soutien de l’aviation, paralysée par une tempête de sable », a indiqué un combattant des Faucons du désert.

 l’assaut était soutenu par l’artillerie syrienne.

La ville de Palmyre a une importance aussi bien historique que stratégique. Un désert s’étend au nord et au nord-ouest de Palmyre.

Après la prise de la ville, le commandement des forces armées syriennes pourrait ainsi entamer une progression vers la ville de Raqqa, « capitale » de Daech, et procéder au déblocage de Deir ez-Zor, assiégée par les terroristes.

Le mufti de Daech capturé

Le terroriste, mufti de Daech  à Palmyre  (photo) a été capturé par une unité de l’armée syrienne. Il avait fait une fatwa pour l’exécution du plus grand archéologue de Palmyre le docteur Khaled Al Assaad.

Cet archéologue syrien mondialement reconnu a été décapité par des combattants de Daech fin août 2015. Son corps ensanglanté a été suspendu à une colonne romaine, sur une des principales places du site antique.

Pour sa part, Chris Doyle, directeur du Council for Arab-British Understanding (Conseil pour l’entente arabo-britannique), a affirmé au Guardian que l’archéologue, qui était détenu par Daech, avait été interrogé sur les trésors antiques et avait été « exécuté après avoir refusé de coopérer ».–Par Mourad Arbani | 24/03/2016 | algerie1.com/

Les temples détruits de Palmyre seront reconstruits

**Les temples détruits par le groupe terroriste (Daech/EI) seront reconstruits 

Les deux temples détruits par le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (Daech/EI) seront reconstruits après la « libération prochaine » de la ville prise en 2015 par Daech, a assuré jeudi le directeur des Antiquités et des musées de Syrie. Les forces de l’armée syrienne sont aux entrées ouest de cette ville du centre de la Syrie, prise par Daech en mai 2015 et où les terroristes ont procédé à des destructions dans la cité antique classée au patrimoine mondial de l’Humanité.

« Je suis tellement content que la libération (de Palmyre) approche (…), que le cauchemar prenne fin avant qu’il ne soit trop tard, c’est à dire que nous évitions une destruction totale de la ville antique », a déclaré Maamoun Abdelkarim, cité par l’AFP. En août dernier, les terroristes avaient détruit à l’explosif deux des plus beaux temples de Palmyre, ceux de Bêl et Baalshamin. Puis ils avaient réduit en poussière plusieurs tours funéraires et le célèbre Arc de triomphe.

26 miliciens prorégime tués lors d'une offensive anti-EI près de Palmyre

« J’ai peur de découvrir des destructions plus importantes, j’espère ne pas vivre un autre cauchemar en découvrant la réalité », a dit Maamoun Abdelkarim. « C’est sûr et certain, nous allons reconstruire le deux temples (de Bêl et Baalshamin) sous la supervision de l’Unesco et d’autres organismes internationaux », a-t-il ajouté. « Nous sommes décidés à faire revenir la vie à Palmyre comme elle l’était auparavant ». Appuyée par l’aviation russe, l’armée a débuté le 7 mars une bataille pour reprendre la ville de Palmyre.

Cette bataille est capitale pour l’armée syrienne car une prise de la zone de Palmyre lui permettrait de reprendre le désert syrien et de parvenir plus à l’est à la frontière avec l’Irak, contrôlée par Daech. En perdant la « badiya » (le désert) s’étendant entre Palmyre et la frontière irakienne, soit une superficie de 30.000 km2, Daech verrait le territoire syrien qu’il contrôle reculer à 30% contre 40% actuellement, selon les estimations de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).(Agences)–Jeudi 24 Mars 2016 /

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*Comment la guerre contre Daesh est racontée aux Américains.

Pour les Américains, la guerre contre l’Etat Islamique est narrée comme un film de série B par les officiels de Washington, et les déclarations de ces derniers sont les bases du scénario de guerre que rapportent les médias à leur public. Comme dans les séries B, les choses sont simplifiées au maximum, pour les ramener à un combat entre le bon et le méchant, le reste n’étant que fioritures tendant à obscurcir une histoire destinée à des simples d’esprit. Le bon, c’est bien sûr les Etats-Unis, pour lesquels les médias utilisent parfois, par correction, l’expression « coalition », mais sans nommer ses autres composantes. Et le méchant, c’est l’Etat Islamique.

Personne d’autre n’a sa place dans ce combat titanesque. La Russie, l’Armée Arabe Syrienne, l’Armée irakienne, le Hezbollah, l’Iran et les Kurdes, ont disparu du film. Il ne reste plus que les Etats-Unis pour combattre les terroristes, utilisant çà et là quelques supplétifs de la coalition pour des opérations ponctuelles sans grande portée. Du côté des terroristes, les groupes Front Al-Nusra, Front Islamique, et autres Jaïch al-Cham, ont également disparu du script. Il ne reste plus que l’Etat Islamique. Et quel Etat Islamique !

Les Etats-Unis, en tant que grande puissance mondiale (la plus grande, sinon la seule selon eux), avec des bases militaires partout dans le monde et une capacité d’ingérence illimitée, se doivent d’avoir un ennemi à la hauteur. Tout naturellement l’Etat Islamique est dépeint dans le récit américain à l’image de leur pays, comme une puissance tentaculaire, avec une capacité d’action à l’échelle planétaire, un puissance financière qui ferait pâlir de jalousie les ministres des finances allemand, français ou italien, un savoir-faire technologique digne de la NASA, etc. Ce n’est pas la 4ème armée du monde, comme celle de Saddam Hussein qu’ils nous avaient décrite en 1990, mais bien plus, la 2ème juste après la leur. Il leur fallait bien ça, ayant assimilé qu’ « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».

Cette puissance colossale est donc en train de reculer de partout grâce aux frappes aériennes de l’aviation US. 200 frappes, depuis le dernier attentat de Paris !!! C’est ce que dit Washington Post, épaté par une telle performance, ne sachant visiblement pas que dans le même temps, des milliers de frappes aériennes ont été menées par ceux qui n’apparaissent pas dans le scénario écrit par le Pentagone. Selon ce journal, chargé de rapporter à la lettre le récit qui doit être conté aux Américains (et aussi aux Européens via leurs journaux de référence respectifs), ces 200 frappes magiques ont porté un coup terrible et irréversible à l’Etat Islamique, en sapant considérablement ses sources financières.

Ce langage, tous les Américains le comprennent parfaitement: sans argent c’est la mort. Washington Post insiste donc sur la déroute financière de l’Etat Islamique. Les combats de libération ville par ville, occasionnant des centaines, voire des milliers de morts, en Syrie et en Irak, sont coupés au montage. Les destructions de colonnes entières de combattants ou de camions de contrebande, le démantèlement de toute l’infrastructure guerrière des terroristes, passent également à la trappe, parce que causés par des frappes providentielles russes. Le récit rapporté par le journal se concentre sur l’essentiel, les 200 frappes magiques. Ils ont ainsi éliminé le ministre des finances de l’Etat Islamique (pour les Américains, c’est un personnage central), pulvérisé une banque (quel désastre !), et touché quelques puits de pétrole, des raffineries, des pipelines et des camions.

Cela a suffi pour faire dire à Washington Post que l’Etat Islamique n’a plus assez d’argent pour payer ses combattants. Que plus ça ira, plus ce sera dur pour eux. Que la discorde et les accusations de corruption commencent à apparaitre parmi les chefs des terroristes. Et, surtout, que l’Etat Islamique va augmenter les impôts pour pouvoir continuer à fonctionner. On se demande bien comment une hausse soudaine des impôts va engendrer des rentrées d’argent supplémentaires du jour au lendemain pour payer les salaires des « fonctionnaires du djihad ». Mais tout est possible avec l’Etat Islamique, et le raccourcissement du temps est une chose habituelle dans un récit de fiction.

Dans un tel récit, l’Etat Islamique ressemble plus à un Etat fictif des Mille et Une Nuits qu’à autre chose. Si, sur le terrain, les djihadistes de Daesh, et d’autres groupes oubliés dans l’histoire racontée aux Américains, sont bien réels (les Syriens et les Irakiens en savent quelque chose), et si les terroristes qui tuent aveuglément sont également une réalité (Damas, Bagdad, Lahore, Paris, Bruxelles… peuvent en témoigner), l’Etat Islamique, tel qu’il est présenté au Américains, relève de la pure fiction. Cet Etat ayant pour capitale Raqqa ou Mossoul (on ne sait pas très bien), doté d’une puissance phénoménale avec des ramifications dans toutes les grandes villes du monde, et une totale liberté d’action, faisant du business et des transactions par milliards par le biais des circuits bancaires internationaux sans se faire épingler (même la BNP n’y arrive pas !), et enfin, composé d’une vaste étendue de terre morcelée en milliers de petites localités plus ou moins maitrisées, géré mieux que n’importe quel état disposant d’un maillage administratif qui a nécessité des siècles de perfectionnement, cet Etat n’existe tout simplement pas.

C’est pourtant contre cet Etat-là que se bat la coalition américaine. C’est pourtant dans cet état fictif que nos dirigeants vont chercher, disent-ils, les commanditaires des attentats en Europe, faisant semblant d’oublier que les attentats terroristes existaient bien avant son existence, avec les même méthodes, le même type d’exécutants auxquels on a collé la même idéologie bancale depuis 2001, et probablement les mêmes commanditaires. Si les groupes mercenaires djihadistes au Moyen Orient se sont donné plusieurs noms, c’est par stratégie, et c’est aussi, accessoirement, un mode de gestion d’une armée non homogène subdivisée, non pas en compagnies, bataillons, brigades, divisions et corps d’armée, mais en groupes se donnant des noms ronflants, mis en concurrence, d’une certaine manière, les uns par rapport aux autres. Mais c’est la même armée. Prendre un de ces groupes, ou en former un à partir de la jonction de plusieurs autres groupes déjà existants en Syrie, Irak et Afghanistan, lui donner une puissance de feu extraordinaire, lui faire prendre quelques villes clés en Syrie et en Irak avec une publicité que la libération de Rome ou de Paris n’avaient pas connue, lui tailler une carte en plein désert dans laquelle se trouvent incluses les villes en question, et appeler ce tracé « Etat Islamique », ce n’est encore que de la stratégie. C’est toujours une partie de la même armée, avec toujours le même commandement suprême, qui est en action.

Daniel Glaser, le responsable auprès du Secrétaire du Département du Trésor pour le financement du terrorisme, se dit optimiste pour la première fois, mais que le chemin à parcourir est encore long. D’autres officiels américains, relayés par leurs médias, renchérissent dans ce sens, entretenant le mythe du puissant Etat Islamique hyper organisé et hyper structuré. Or ils savent que ce qu’ils racontent aux centaines de millions d’Américains et d’Européens ne correspond pas à la réalité. Ils peuvent avoir des tas de raisons qui les poussent à réécrire en live ce qui se passe au Moyen-Orient. Mais, quelles que soient ces raisons, nous sommes bien obligés de constater que l’existence d’un Etat Islamique hyper organisé et hyper structuré, ayant une puissance presque mondiale, découle directement de leur récit sur ce qui se passe en Syrie et en Irak, et que ce récit est faux.

D’ailleurs, les Syriens et les Russes, ne s’embarrassent pas de ces fables. Ils combattent une armée, composée de groupes  de mercenaires, quels que soient les noms qu’ils se donnent, que ce soit Daech, Al Nusra ou autre. C’est toute l’explication du malaise de ceux qui étaient partis en guerre contre un Etat chimérique. Le malaise était d’autant plus grand que l’intervention russe hâtait la fin du film, et risquait de dévoiler l’ampleur de la fiction de tous ces petits groupes de mercenaires en Afrique et ailleurs qui ont, soi-disant, prêté allégeance à un fantôme.*reseauinternational.net/ lundi 04 avril 2016

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*Entretien entre John Kerry à Moscou et son homologue russe Sergueï Lavrov

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*Le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’entretenait jeudi à Moscou avec son homologue russe Sergueï Lavrov, dans un effort visant à rapprocher les positions des deux pays sur le règlement du conflit syriendans qui a déjà fait 270.000 morts et des millions de réfugiés. John Kerry est arrivé mercredi à Moscou Seuls les électeurs syriens ont le droit de décider du sort de Bachar al-Assad, répète le Kremlin, alors que des élections organisées par l’Onu en Syrie ne peuvent se tenir avant 18 mois. Sans garantie du départ de Bachar al-Assad, les opposants syriens pourraient refuser de participer aux élections. *Jeudi 24 Mars 2016 /

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*Arrivé mercredi dans la capitale russe, John Kerry a profité des entretiens pour souhaiter un « très très bon anniversaire » à son homologue qui a 66 ans depuis le 21 mars. « J’espère que cela t’apportera encore plus de sagesse », a déclaré le responsable américain. John Kerry rencontrera également le président Vladimir Poutine au Kremlin dans la soirée. Décidée dans la foulée du retrait partiel des troupes russes de Syrie, annoncé le 14 mars par Vladimir Poutine, la visite du responsable américain vise à renforcer le dialogue avec Moscou sur la Syrie.

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**L’Europe doit arrêter ses « jeux géopolitiques » au Moyen Orient

L’Union européenne doit arrêter ses « jeux géopolitiques » et s’unir avec la Russie dans la lutte contre les « terroristes », a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, au lendemain des attentats de Bruxelles.

« J’espère vraiment que les Européens mettront de côté les jeux géopolitiques et s’uniront (avec la Russie) pour ne pas permettre aux terroristes de prendre le contrôle de notre continent commun », a déclaré Sergueï Lavrov au début des entretiens avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, cité par l’agence de presse Ria Novosti. Vladimir Poutine a dénoncé les attentats de Bruxelles et estimé qu’ils « montrent une nouvelle fois que le terrorisme ne connaît pas de frontières et menace les populations du monde entier ». « La lutte contre ce mal nécessite la coopération internationale la plus active », a-t-il ajouté. *mercredi 23/03/16 -Source: Belga

** la CIA et le Pentagone impliqués aux côté des rebelles

Au cours de ces deux derniers mois, des combats entre des groupes d’opposition anti-Assad armés par la CIA et le Pentagone se sont intensifiés dans la zone d’Alep, dans le nord de la Syrie.

En février 2016, les rebelles de la milice Fursan al-Haq, soutenue par la CIA, ont été repoussés de la ville de Marea située à une trentaine de kilomètres d’Alep par les Forces démocratiques syriennes qui bénéficient d’un soutien du Pentagone, rapporte lundi le Los Angeles Times.

D’autres sources au sein de la rébellion syrienne ont fait état d’affrontements similaires dans la ville d’Azaz, point de transit clé entre Alep et la frontière syro-turque, ainsi que dans la banlieue Sheikh Maqsoud d’Alep.

Selon le journal, les incidents de ce genre témoignent des « difficultés » éprouvées par Washington dans la coordination des dizaines de groupes armés qui cherchent à renverser le gouvernement de Bachar el-Assad tout en combattant les djihadistes de l’Etat pseudo-islamique et en se livrant des combats les uns aux autres.

L’année dernière, le Pentagone a contribué à la mise en place d’une nouvelle coalition militaire de l’opposition syrienne, les Forces démocratiques syriennes, dans l’objectif notamment de reprendre des territoires détenus par l’Etat islamique et de recueillir les informations nécessaires pour réaliser des frappes aériennes US.

Pour sa part, la CIA dispose d’un centre de coordination d’opérations sur le territoire turc depuis lequel elle dépêche de l’aide aux groupes rebelles en Syrie. Il s’agit notamment de missiles anti-char TOW en provenance des dépôts de munitions saoudiens, rapporte le LA Times.

Alors que les démarches du Pentagone font partie de l’effort mené par les Etats-Unis et leurs alliés en vue de venir à bout de l’Etat islamique, le soutien apporté aux anti-Assad par la CIA s’inscrit dans le cadre d’une opération destinée à exercer des pressions sur le gouvernement de Damas afin de pousser le leader syrien à se mettre à la table des négociations.

Le journal cite l’ancien responsable de la Defense Intelligence Agency (DIA) Agency Jeffrey White, qui estime que les combats entre différents groupes d’opposition syriens soutenus par le Pentagone et la CIA se poursuivront « inévitablement ». « Dès qu’ils franchissent la frontière syrienne, vous perdez une partie importante de la capacité de contrôler leurs actions », explique l’ex-officiel de la CIA.(Sputnik)–lundi  28/03/2016 | 

**L’organisation terroriste Daech en Syrie a exécuté 15 de ses membres soupçonnés de trahison, près de son bastion de Rakka, rapporte dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Ces exécutions, qui font suite à l’arrestation de 35 membres de l’EI samedi à Rakka, seraient liées à l’assassinat d’Abou Hija al Tunisi, tué mercredi dans une frappe aérienne, a déclaré l’ONG basée en Grande-Bretagne, qui s’appuie sur un réseau de sources d’information en Syrie.*source–(Afp)—Dimanche 03 Avril 2016

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Militaires américains

*Qui sont les grands perdants en Syrie?

*mercredi 17 février 2016**L’ingérence de la Russie dans le conflit syrien en septembre dernier a changé les règles du jeu sur l’échiquier géopolitique, en entraînant des succès des forces gouvernementales syriennes. Et la coalition dite internationale devient petit à petit consciente de ce fait. La coalition semble d’ailleurs se disloquer, estime Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe de recherches et d’analyses suisse, dans un entretien accordé à Sputnik.

« L’éclatement (de la coalition) a eu lieu, et je pense que les Etats-Unis d’Amérique sont en train de lâcher du lest, ils ont compris que l’armée syrienne est en train de gagner chaque jour sur le terrain avec l’aide et le soutien massif de l’aviation russe », affirme-t-il.Et derrière la Syrie et la Russie, il y a tous les pays des BRICS, d’autres pays comme l’Iran qui ont leur poids dans la région, poursuit-il.Aujourd’hui, il existe pas mal de pays qui ne veulent plus donner la Syrie au wahhabisme, qui ne veulent plus laisser la Syrie tomber dans l’obscurantisme et le terrorisme.

Un MiG-23 de l'Armée de l'air syrienne

« Alors qui sont les grands perdants? « , s’interroge M. Sidaoui. « Evidemment ceux qui sont impliqués surtout par le financement comme l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ».

Actuellement, ces grands « investisseurs » s’énervent et s’affolent puisqu’ils ont déversé des milliards et des milliards de dollars aux organisations terroristes. Certains commencent à donner des déclarations qu’ils ne sont pas du tout responsables, comme l’Arabie saoudite menaçant d’intervenir avec ses 150.000 hommes. Mais alors qu’on sait bien que l’Arabie saoudite subit une défaite militaire au Yémen, la question se pose: comment peut-elle déployer une armée de 150.000 hommes en Syrie?

La Turquie, elle, est en proie au même affolement. Après avoir beaucoup investi dans le démantèlement de la Syrie, elle voit maintenant l’armée syrienne en train de gagner.

« Evidemment, elle s’affole et elle commence à donner des déclarations qu’ils ne sont pas responsables et en même temps bombarder et attaquer l’opposition modérée qui est dans ce cas les Kurdes », signale l’interlocuteurMais, s’agissant des puissances étrangères en Syrie, il faut dire aussi qu’aujourd’hui il n’y a que deux acteurs qui peuvent déterminer le processus syrien: sans surprise, ce sont les Etats-Unis et la Russie.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et le secrétaire d’Etat américain John Kerry

Dans le cas des Kurdes, ni Paris, ni Londres, ni Washington ne considèrent l’opposition kurde comme une opposition terroriste. C’est pourquoi ils ont critiqué mais mollement les actions de la Turquie à leur encontre.

« Parce que à la fois ils ne veulent pas fâcher leur allié historique, qui est la Turquie, mais en même temps, ils ne peuvent pas accepter qu’une opposition laïque modérée soit attaquée et bombardée sauvagement par l’armée turque », explique M. Sidaoui.D’où la contradiction des déclarations concernant la Turquie qui sont parfois molles et floues, pas du tout fermes.* Sputnik./ mercredi 17 février 2016

Un commandant de l'EI tué dans une frappe américaine

**Nouveau coup de maître de Poutine

* le président russe ordonne un retrait de ses troupes en Syrie.

L’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de  Mistura, et la France ont accueilli positivement la décision de la Russie.

Alors que les regards de la communauté internationale étaient rivés sur Genève où se tenait un nouveau round de négociations indirectes entre régime syrien et opposition, le président russe brouille les cartes et ordonne un retrait des troupes de son pays du théâtre des opérations en Syrie. Quelques heures seulement après la décision de Poutine, des avions de combat et des militaires ont déjà commencé à quitter la Syrie et à rentrer en Russie. Selon des agences de presse, un premier groupe de bombardiers modernes Su-34 et des Tupolev-154 transportant des techniciens et du matériel militaires a quitté la base aérienne de Hmeimim, dans le nord-ouest de la Syrie.

Pour expliquer ce «retrait» tactique, les Russes indiquent que l’objectif de leur intervention a été atteint. Ils ont, en effet, réussi à renverser le rapport des forces sur le terrain des opérations, puisque depuis le début des bombardements russes, l’armée régulière syrienne a réussi à récupérer beaucoup d’espaces pris par l’opposition armée et notamment les djihadistes de Jabhat El Nosra ou le groupe Etat islamique (EI). Mais comme Vladimir Poutine excelle dans les jeux diplomatiques, il souffle le chaud et le froid.

Et au moment où des troupes russes commencent réellement à quitter la Syrie, des avions russes ont bombardé la périphérie de la ville historique de Palmyre. Selon l’AFP qui cite «une source de sécurité sur le terrain», «l’armée syrienne, grâce aux bombardements de l’aviation et des hélicoptères russes, avait pris le contrôle d’une colline à l’ouest de Palmyre après une violente bataille avec l’EI et dominait désormais la ville».

Ce nouvel épisode s’ajoute au flou ambiant qu’entretient Moscou dans ce conflit où les Russes jouent le rôle central. Car, quelques heures après l’annonce de la décision du Kremlin, le vice-ministre de la Défense présent en Syrie, le général Nikolaï Pankov, a toutefois prévenu que l’aviation russe poursuivrait ses frappes contre des «objectifs terroristes» et assuré qu’il était encore trop tôt pour parler de «victoire contre les terroristes». La présidence russe évoque également le «maintien» de troupes sur place. Il s’agit essentiellement de la base aérienne de Hmeimim. Mais les Russes ne disent rien sur les effectifs qui restent, tout comme ils ne communiquent pas sur le nombre d’hommes concernés par le retrait.

Car, à la base, il est difficile de connaître l’importance des moyens russes déployés en Syrie. Les observateurs comptabilisent une cinquantaine d’avions, des hélicoptères et des chars de combat. Mais personne ne sait avec précision combien de soldats russes sont déployés au pays d’Al Assad.

Sur le plan diplomatique, l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, et la France ont accueilli positivement la décision de la Russie. La France estime en effet que «tout ce qui  contribue à la désescalade doit être encouragé». Mais les représentants de l’opposition syrienne et les Etats-Unis restent méfiants. Malgré la mise en œuvre effective de la décision de Poutine, les observateurs, y compris des experts russes, tentent de comprendre ses motivations.

Certains expliquent cela par le coût de telles opérations, plus de 2,5 millions de dollars par jour, excessif pour un pays en crise économique. D’autres avancent la concrétisation d’une bonne partie des objectifs tracés dès le début de l’opération ; c’est le cas notamment de la reprise en main par l’armée syrienne de la situation militaire. La troisième explication qui a été avancée est liée à un possible accord russo-américain visant à privilégier la solution diplomatique. Mais une chose est certaine : Poutine reste le maître du jeu dans le conflit syrien.*Ali Boukhlef / el watan/ mercredi 16 mars 2016

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	Un militaire russe de retour parmi les siens apr&egrave;s le retrait des troupes de Syrie

** quelles sont les raisons de ce retrait ? 

l’offensive russe a permis à l’armée syrienne de reprendre des villes stratégiques et 500 villages.

Après cinq mois et demi de frappes, Vladimir Poutine surprend la communauté internationale en se désengageant de la Syrie. Si le bilan paraît clair – les Russes ont remis la balle dans le camp militaire et diplomatique de Bachar Al Assad –, quelles sont les raisons de ce retrait ? Décryptage.

L’annonce en a surpris plus d’un. Après 168 jours, soit cinq mois et demi de frappes aériennes et d’opérations terrestres en Syrie, le président russe, Vladimir Poutine, a décidé de retirer la «majeure partie» de ses troupes engagées dans la guerre contre le terrorisme au Moyen-Orient. Entre ricanements des supporters des factions rebelles en Syrie et l’étonnement des capitales occidentales, comment interpréter la décision du président russe et quel bilan aura laissé cette opération militaire de type inédit ?

En termes militaires, la Fédération de Russie a réinventé le concept de corps expéditionnaire, en l’allégeant au maximum, tout en lui conférant une puissance de feu inédite. La différence avec les opérations occidentales, de type «guerre du Golfe», réside dans la légèreté du dispositif, le caractère robuste des appareils, la variété des munitions utilisées et la polyvalence des avions.

De plus, cette opération aurait coûté moins d’un milliard de dollars au contribuable russe. Pour l’armée russe, cette opération a permis la mise à exécution d’une nouvelle doctrine d’emploi des forces en opération extérieures et de tester les nouveaux concepts de combats hybrides. Elle lui a aussi permis de tourner complètement le dos à sa campagne médiocre de Géorgie en 2008, en réussissant, enfin, à négocier le virage de la guerre net-centrique (qui utilise les informations recueillies par les drones et les armes intelligentes) par l’utilisation massive de reconnaissance aérienne, de drones et de tirs de précision.

Bombes lisses

L’originalité de cette guerre a aussi été de permettre à l’armée russe de littéralement purger ses stocks de bombes lisses datant de l’époque soviétique et de faire valider par le feu de nombreuses armes nouvellement mises sur le marché : les bombardiers et chasseurs Su34 et 35, des missiles longue portée Kh101, des systèmes de guidage qui redonnent vie aux munitions obsolètes et aux anciens appareils SVP 24 et aux systèmes antiaériens en pelure d’oignon.

Enfin, la Russie a démontré qu’elle avait restauré sa capacité à frapper des cibles à des milliers de kilomètres de ses bases. Les tirs de missiles à partir de petits navires en mer Caspienne ou de sous-marins Kilo en Méditerranée ont eu un effet dévastateur sur l’hégémonie américaine sur les missiles tactiques de longue portée. Concrètement comment se traduira ce retrait sur le terrain ? Le gros des avions et des troupes partira ou est déjà parti.

Non seulement la Russie garde sa base navale stratégique de Tartus, mais elle s’approprie aussi au passage la base aérienne de Hemeymim qu’elle a améliorée et occupée ces derniers mois, pour en faire une tête de pont permanente en Syrie. Elle y laissera des hélicoptères et des avions et surtout l’ensemble des «conseillers militaires», qui ont pratiquement révolutionné une partie de l’Armée arabe syrienne (AAS), en contribuant à la création de la brigade Nimr et sa formation aux techniques de guerre asymétriques.

Les bombardements et les conseils sur le terrain ont, pour la première fois depuis quatre ans, permis à l’Armée Syrienne de regagner du terrain. Alors que les rebelles de Jabhet Al Nosra, se trouvaient aux faubourgs de Latakiyeh, l’offensive russe les a repoussés et a fait gagner 10 000 km² à l’AAS qui a pu reprendre des villes stratégiques et 500 villages. L’armée syrienne a aussi pu arracher les champs pétroliers de Palmyre des mains de l’EI et est en passe de reprendre la ville-symbole.

Plus objectivement, l’offensive combinée a permis de stériliser la bande frontalière avec la Turquie, d’où provenaient les hommes et les approvisionnements des différents groupes et d’oblitérer les capacités de l’Etat islamique à exporter le pétrole et donc de se financer. 2900 camions-citernes détruits et 209 sites pétroliers réduits en cendres, ce sont des millions de dollars que percevaient les administrateurs du califat, qui leur permettaient d’acheter une certaine paix sociale et de financer l’effort de guerre.

Cette guerre a aussi mis à nu le rôle trouble de la Turquie dans ce conflit. L’ordre des autorités d’Ankara d’abattre le Su24 russe à la frontière turco-syrienne a été un tournant de ce conflit, il a marqué de manière tragique le rejet de l’opération russe par la Turquie et coûté à Moscou son seul mort au combat. Il en résultera une intensification des frappes contre les rebelles turcophones et la couverture permettant le passage des forces kurdes du YPG de l’Euphrate, véritable ligne rouge pour la Turquie, qui bombardait les Kurdes en Syrie à chacun de leur passage. L’odyssée russe en Syrie a-t-elle connu des revers ou des points noirs ?

Oui, certainement, le premier étant le nombre de dommages collatéraux occasionnés par les frappes. Plus de 2500 civils auraient péri sous les bombes russes en six mois, selon de nombreuses ONG sur place. 

Mat en trois coups

Alors quelles auraient été les raisons qui ont poussé le président russe à précipiter le départ de la majorité de ses troupes ? Selon de nombreux médias russes, Poutine, en joueur d’échecs, essaye de faire mat en trois coups. D’abord, une invitation contrainte par la démonstration de force russe aux belligérants non syriens de se retirer. Ensuite, faire respecter le plan de paix complexe mis en place : application de la résolution 2254 de l’ONU, cessez-le-feu déjà en vigueur, programme de réconciliation tribal et les élections législatives.

Enfin, éviter l’internationalisation du conflit en refusant la confrontation avec la Turquie et en annihilant les espoirs d’intervention saoudienne en Syrie, en y maintenant une présence menaçante. 

Dans le camp occidental, la surprise de l’annonce a eu l’effet de tétaniser les décideurs politiques, les russosceptiques et même les kremlinologues les plus réputés.  Un média américain conservateur, Fox News, a résumé l’état dans lequel l’annonce a mis les responsables à Washington dans une phrase éloquente : «Les Etats-Unis sont comme un enfant perdu dans les bois du chaos proche-oriental. Envers et contre tout, le président russe a réussi à inciter la majorité de la communauté internationale à accepter le président syrien

Bien que la Russie retire ses troupes de Syrie, elle continuera d’occuper une position forte dans la région, et Bachar Al Assad restera longtemps au pouvoir, même si les négociations de paix échouent. Entre temps, alors que rien n’est fini en Syrie, Vladimir Poutine a réussi à imposer, sans frais et très rapidement, la Russie comme acteur majeur dans un Moyen-Orient dont les crises à répétition rebutent les Américains.* source/ el watan/ vendredi 18 mars 2016

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**Manipulations insidieuses dans les médias occidentaux :

les terroristes « djihadistes » déguisés en rebelles modérés

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En lisant les manchettes de plus en plus désespérées pondues par les médias occidentaux, alors que les forces terroristes soutenues par l’occident commencent à plier sous l’offensive plus qu’efficace russo-syrienne afin de reprendre le contrôle du pays, les lecteurs remarqueront que bien que le terme de “rebelles modérés” ou d’“opposition modérée” est souvent utilisé, les médias occidentaux sont de même parfaitement incapables de nommer une seule faction ou leader parmi eux.

La raison en est simple: il n’y a pas et n’y a jamais eu de modérés en Syrie. Depuis 2007, les Etats-Unis ont conspiré pour armer et financer des extrémistes affiliés à Al-Qaïda , afin de renverser le gouvernement syrien et déstabiliser l’influence iranienne à travers le Moyen-Orient.

Exposé dans l’article de Seymour Hersh en 2007, « The Redirection Is the Administration’s new policy benefitting our enemies in the war on terrorism?, » expliqua explicitement que :

Les Etats-Unis ont aussi pris part dans des opérations clandestines visant l’Iran et son allié syrien. Un effet secondaire de ces activités fut le développement des groupes extrémistes sunnites qui épousent une vision militante de l’Islam et sont hostiles aux USA et amis d’Al-Qaïda.

La “catastrophe” constamment citée par les médias occidentaux dans ses manchettes toujours plus hystériques est la manifestation prévisible non pas des opérations de sécurité syrienne et russe en Syrie aujourd’hui, mais la conspiration décrite par Hersh en 2007 qui a été mise en action de manière indiscutable en 2011 sous le couvert de ce qui fut appelé “le printemps arabe”.

Lorsque l’occident tente de donner des noms et mettre des visages sur ces soi-disant “modérés”, il est en fait beaucoup plus simple de la tracer directement depuis Al-Qaïda.

Le “commandant rebelle” de la BBC se déguise

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Dans un reportage récent de la BBC intitulé « Syria conflict: Rebels ‘feel abandoned’ by Britain and US, » le journaliste de la BBC Quentin Sommerville affirme qu’il a contacté “secrètement » des rebelles soutenus par les Etats-Unis en Turquie.

Ce soi-disant “entretien” dans un endroit isolé fut fait dans les deux endroits par une équipe de télévision professionnelle, malgré le fait que Sommerville ait déclaré que la situation était si mauvaise, que les rebelles ne pouvaient pas être contactés.

Le “commandant rebelle dans Alep” interviewé par la BBC n’était autre que Yaser Abdulrahim. Bien qu’apparaissant dans un tout nouvel uniforme flambant neuf de l’Armée Syrienne Libre (ASL), qui manifestement ne fut jamais porté sur un théâtre d’opération réel, assis à côté d’un drapeau de l’ASL tout aussi flambant neuf (en fait le drapeau de la Syrie coloniale française…), Yaser Abdulrahim n’a absolument aucune affiliation avec l’ “Armée Syrienne Libre” qui du reste n’existe pas.
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Au lieu de cela il est un des commandants de Faylaq Al-Sham, composé de terroristes d’Al-Qaïda et d’extrémistes de la confrérie des Frères Musulmans. Ils font partie du plus grand groupe du Fatah Halab (conquête d’Alep) incluant des affiliés d’Al-Qaïda du Ahrar ash-Sham et du Jaysh-al-Islam, le dernier groupe ayant placé des civils syriens dans des cages sur les toits des bâtiments pour protéger ceux-ci des bombardements russes et syriens.

Human Right Watch (NdT: ONG de George Soros…), dans son rapport, «Syria: Armed Groups Use Caged Hostages to Deter Attacks, » révèlerait que:

Au cours de combats entre des groupes armés et des forces gouvernementales dans la commune voisine de Adra al-Omalia en décembre 2013, le front al-Nosra et Jaysh al-Islam ont enlevé des centaines de civils, pour la plupart des Alaouites, d’après la commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie. Les otages pour beaucoup d’entre eux des femmes et des enfants, sont détenus dans des endroits inconnus de la partie Est de la Ghouta, il est probable qu’ils soient parmi les boucliers humains maintenus dans ces cages.

Le rapport de HRW est aussi très alarmant considérant que cela implique Jaysh al-Islam, groupe membre du Fatah Halab de Yaser Abdulrahim, collaborant et combattant aux côtés du groupe terroriste Al-Nosra.
La déclaration officielle du ministère des AE américain listant Al-Nosra comme une organisation terroriste étrangère est intitulée:

« Terrorist Designations of the al-Nusrah Front as an Alias for al-Qa’ida in Iraq, » où il est dit ceci:

Depuis novembre 2011, le Front Al-Nosra a revendiqué plus de 600 attaques, incluant 40 attaques suicides, ainsi qu’avec des engins explosifs improvisés (EEI) et ce dans des centres importants tels que Damas, Alep, Hama, Deraa, Homs, Idleb et Deir Ezzor. Un grand nombre de Syriens innocents ont été tués durant ces attaques.

Durant tout ce temps, le Front Al-Nosra s’est dépeint lui-même comme faisant partie de l’opposition légitime syrienne alors qu’il n’est qu’un groupe d’Al-Qaïda en Irak (AQI) qui tente de détourner la lutte du peuple syrien à ses propres fins maléfiques. (NdT: n’oublions pas que AQI est devenu par la suite Al-Qaïda en Irak et au Levant: AQIL, puis l’Etat Islamique en Irak et au Levant: EIIL, puis Etat Islamique: EI ou “Daesh”…)

Le déguisement par la BBC d’un des commandants membre littéral de AQ dans cet entretien récent, se fond dans un objectif plus large de mensonge et de déception visant à sauvegarder la conspiration dénoncée par Hersh et mis à mal à partir de septembre dernier par les bombardements de l’intervention russe en Syrie (NdT: à la demande du gouvernement syrien…)

Avec Alep au bord d’être libérée de ce qui est clairement une force terroriste, la propagande de la BBC et celle qui a été propagée tout au long par l’occident, représentent une tentative cynique de perpétuer et non pas de mettre fin, à la souffrance du peuple syrien.

Pis encore est l’affirmation par la BBC que leur commandant du Fatah Halab-Al Qaïda déguisé en membre de l’ASL, est soutenu par les Américains.

Ceci est soit une tentative par la BBC de continuer à embobiner son audience ou une admission accidentelle que les Etats-Unis sont en fait en train de financer les groupes terroristes et leurs associés, qui font partie de leur propre liste d’organisations terroristes.

Quoi qu’il en soit, le fait que même une production bien mise en scène comme celle faite par la BBC soit si facilement exposée comme une tentative délibérée de couvrir l’identité terroriste de ce que l’occident appelle des “rebelles modérés”, ajoute à l’impératif pour le gouvernement syrien et ses alliés russes, libanais, irakiens et iraniens de mettre fin à la guerre et de restaurer la paix et l’ordre sur tout le territoire syrien.

Négocier avec des “rebelles” qui sont de manière si évidente des terroristes déguisés est une absurdité que l’occident n’accepterait jamais qu’on manigance à son encontre, donc aucune autre nation sur terre ne devrait accepter une telle fourberie de la part de l’occident.*jeudi 18 février 2016

*Par Tony Cartalucci

Sources : Land Destroyer, traduit de l’anglais par Résistance 71

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L’Iran soutient l’accord Russie-Arabie Saoudite

   **Le pétrole en net rebond

L’Iran produit actuellement un peu plus de 2,8 millions de barils de pétrole par jour (mbj) dont environ un mbj sont exportés.

Les prix du pétrole ont nettement rebondi, hier, gagnant près de trois dollars à Londres, place de la cotation du brent, dans le sillage des échos parvenus de Téhéran où se réunissaient quatre pays exportateurs de pétrole, en l’occurrence l’Iran, l’Irak, le Venezuela et le Qatar. Le gain enregistré est notamment intervenu alors que l’Iran déclarait par la voix de son ministre du Pétrole qu’il soutenait «toute mesure visant à stabiliser le marché et améliorer les prix».

Bijan Namadar Zanganeh, cité par l’agence de presse iranienne Shana, déclarait à l’issue d’une rencontre avec ses homologues irakien, vénézuélien et qatari à Téhéran : «Nous soutenons la décision qui a été prise mardi au Qatar,  pour que les membres de l’OPEP et les pays non OPEP  maintiennent leur plafond de production pour stabiliser le marché et améliorer les prix.» Il n’a  cependant pas précisé si l’Iran allait continuer à augmenter sa production ni quel en sera le plafond.

La réunion de Téhéran est intervenue après que l’Arabie Saoudite et la Russie —les deux premiers producteurs de brut — aient décidé mardi, au terme d’une réunion à Doha avec le Qatar et le Venezuela, de geler leur production à son niveau de janvier. «Afin de stabiliser les marchés pétroliers», l’Arabie Saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela «ont convenu de geler la production à son niveau de janvier, pourvu que les autres grands producteurs fassent de même», avait déclaré le ministre qatari Mohammed Saleh Al Sada, président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Hier, les cours du pétrole, déjà en hausse suite à l’accord conclu  entre l’Arabie Saoudite et la Russie, ont accéléré la cadence après que le ministre iranien du Pétrole ait déclaré soutenir toute mesure pour stabiliser le marché et augmenter les prix. Les prix du pétrole ont  ainsi bondi de 5%, regagnant une part importante de leurs pertes de la veille. Malgré ce rebond des prix suite au rapprochements entre pays OPEP et non OPEP, l’incertitude demeure sur la démarche qui sera réellement entreprise sur le terrain par les différents protagonistes en vue de contrecarrer la chute des prix et stabiliser le marché.

La question se pose notamment pour le cas de l’Iran qui, à peine délesté du poids des sanctions occidentales, tend à regagner ses parts de marché,   quoique la conjoncture ne soit pas favorable en termes de prix. Il est à rappeler qu’après la fin des sanctions internationales à la mi-janvier, l’Iran a annoncé une augmentation immédiate de sa production de 500 000 barils par jour (b/j) et de 500 000 b/j supplémentaires d’ici fin 2016. L’Iran produit actuellement un peu plus de 2,8 millions de barils de   pétrole par jour (mbj), dont environ un mbj sont exportés. Téhéran avait insisté sur sa volonté de récupérer ses parts du marché perdues depuis le renforcement des sanctions par l’Union européenne et les Etats-Unis, à partir de 2012.*Zhor Hadjam / el watan/ jeudi 18 février 2016

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  *Remaniement du gouvernement français

*Paris- jeudi 11 février 2016

L’ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault a été nommé jeudi nouveau chef de la diplomatie française lors d’un remaniement du gouvernement qui voit revenir au pouvoir les écologistes, a annoncé la présidence française.
Jean-Marc Ayrault succède à Laurent Fabius, choisi mercredi pour devenir président du Conseil constitutionnel. Les écologistes, qui avaient quitté le gouvernement en avril 2014, reviennent dans trois postes ministériels.
L’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, nommé jeudi nouveau chef de la diplomatie française, est un revenant surprise au pouvoir après avoir dirigé de 2012 à 2014 le premier gouvernement de la présidence de François Hollande. A 66 ans, ce social-démocrate revendiqué, au physique austère, a été un fidèle de la première heure du chef de l’Etat, dont il avait soutenu dès le début la candidature à l’Elysée. A défaut d’une grande expérience sur la scène internationale, la germanophilie de cet ancien professeur d’allemand, un des rares politiciens français à maîtriser la langue de Goethe, devrait faciliter l’entente entre Paris et Berlin.

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Les écologistes, qui avaient quitté le gouvernement en avril 2014, font leur retour avec trois portefeuilles de ministres ou secrétaires d’Etat. La numéro un du parti Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Emmanuelle Cosse a été nommée ministre du Logement. Barbara Pompili et Jean-Vincent Placé, deux parlementaires dissidents d’EELV, formation très divisée, sont nommés secrétaires d’Etat.
Majorité élargie
Attendu depuis plusieurs jours, ce remaniement vise à élargir la majorité du président socialiste François Hollande à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2017, sans remettre en cause la ligne politique réformiste voulue par le chef de l’Etat. La nouvelle équipe respecte une stricte parité hommes-femmes et reste dirigée par le Premier ministre Manuel Valls. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, conserve également à son poste, tout comme Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, numéro trois du gouvernement et ex-compagne de M. Hollande. Mme Royal, qui faisait partie des postulants au ministère des Affaires étrangères, voit cependant son titre élargi aux « Relations internationales sur le climat ».

Nouveaux ministres en fonction:
- Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international ;

Ségolène Royal

- Ségolène Royal, ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat ;

- Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche ;

- Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics ;

- Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé ;

- Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense ;

- Jean-Jacques Urvoas, garde des sceaux, ministre de la justice ;

- Myriam El Khomri, ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social ;

- Jean-Michel Baylet, ministre de l’aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales ;

- Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur ;

- Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement ;

- Emmanuelle Cosse, ministre du logement et de l’habitat durable ;

- Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique ;

- Audrey Azoulay, ministre de la culture et de la communication ;

- Laurence Rossignol, ministre de la famille, de l’enfance et des droits des femmes ;

- Annick Girardin, ministre de la fonction publique ;

- Patrick Kanner, ministre de la ville, de la jeunesse et des sports ;

- George Pau-Langevin, ministre des outre-mer.

Ils quittent le gouvernement
Laurent Fabius (Affaires étrangères), Sylvia Pinel (Logement), Marylise Lebranchu (Décentralisation et Fonction publique) et Fleur Pellerin (Culture) quittent le gouvernement.

Un gouvernement paritaire
Le nouveau gouvernement Valls compte 38 ministres et secrétaires d’Etat, en plus du Premier ministre, contre 32 dans le gouvernement précédent. Le gouvernement est paritaire: 19 hommes, 19 femmes. La parité est aussi respectée au niveau des 18 ministres et 20 secrétaires d’Etat.*7sur7/ jeudi 11 février 2016

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*Les crédits étrangers ne sont pas capables de sauver l’économie de l’Ukraine 

Les fonds reçus n’ont pas permis d’améliorer la situation économique dans le pays. 

L’Ukraine est menacée de dévastation, l’inflation progresse, et les crédits étrangers ne sont pas capables de sauver l’économie du pays.

Selon le Deutsche Wirtschafts Nachrichten, même si le Fond monétaire international (FMI) a déployé d’importants efforts afin de l’aider à se rétablir, le risque d’une hyperinflation persiste et le pays s’avance vers un défaut.

La Banque nationale d’Ukraine a déjà déclaré qu’au cours de l’année qui se termine l’inflation dans le pays avait augmenté de plus de 44%, tandis que l’année dernière cet indice n’avait pas excédé 24,9%. Cours économique insensé, corruption et guerre civile dans l’est ont mis le pays au bord de la faillite nationale.

Petr Poroshenko***Eviter de payer la dette de Moscou, mission impossible pour l’Ukraine

A force de manœuvres juridiques, le FMI a essayé de suspendre la destruction totale de l’économie ukrainienne. Pour lever l’épée de Damoclès de la dette envers la Russie, le fond a modifié à la hâtes ses règles et a la possibilité actuellement d’octroyer des crédits aux pays débiteurs insolvables, poursuit le DWN.

Ce n’est qu’en 2015 que l’Ukraine a obtenu approximativement 10 milliards de dollars de prêts de la part du fond et d’autres organisations créancières internationales. Néanmoins, ces fonds n’ont pas permis d’améliorer la situation économique dans le pays. Si la dévaluation se poursuit à la même cadence, non seulement Kiev épuisera rapidement ses crédits, mais également sa crédibilité, souligne le Deutsche Wirtschafts Nachrichten. 

Pour le moment, l’Ukraine vit aux dépens des contribuables européens et américains, à qui les autorités de leurs pays n’ont pas demandé s’ils étaient prêts à investir dans un état économiquement incurable, conclut l’édition. *sputniknews.com/  30.12.2015

**L’Allemagne insiste pour que l’Ukraine présente une nouvelle proposition en vue d’un règlement du différend avec la Russie lié à la dette ukrainienne pour un montant de 3 milliards de dollars. Le ministère allemand des Finances, faisant office d’intermédiaire dans le différend  entre la Russie et l’Ukraine, aurait appelé Kiev à parvenir à un compromis avec Moscou, selon une source proche du dossier. En décembre 2013, Moscou avait acheté des obligations d’Etat ukrainiennes à échéance de deux ans. Plus tard, les nouvelles autorités ukrainiennes ont essayé de présenter la dette comme un simple endettement commercial. Les titres ukrainiens devaient être remboursés le 20 décembre dernier. L’Ukraine devait effectuer le paiement correspondant le 21 décembre, mais l’argent n’a pas été transmis. Au terme de la période spéciale de 10 jours, soit le 31 décembre, en cas de non-paiement, l’Ukraine devait se retrouver en défaut de paiement, ce qui est actuellement constaté. 

La dette ukrainienne a le statut de dette souveraine, ce qui est, en particulier, confirmé par la décision correspondante du Fonds monétaire internationale (FMI). Kiev, pour sa part, insiste pour affirmer qu’il s’agit d’une dette simple, et que la Russie devrait participer à sa restructuration sous les mêmes conditions que les créditeurs particuliers d’autres obligations ukrainiennes. De plus, Kiev a imposé un moratoire de paiement de cette dette à la Russie.**sputniknews.com/ 10.02.2016

**Un  pays en régression

Pour le moment l’Ukraine est en piteux état: le niveau de vie chute, le PIB est considérablement réduit et la désindustrialisation du pays bat son plein. Selon le président russe, l’Ukraine a toutes les chances de devenir un pays fortement industrialisé, en développant notamment les domaines de l’aviation, de la construction navale, de la microélectronique, de la science, de l’éducation. Néanmoins, le pays est en régression.   »Est-ce le sort qui est réservé à ce pays magnifique et à ce fantastique peuple ukrainien? Certainement pas », a déclaré M. Poutine dans le documentaire « Ordre mondial » diffusé par la chaîne de télévision Rossia 1. Selon le président russe, un certain nombre de partenaires étrangers ont fait une erreur en profitant du mécontentement des Ukrainiens à l’égard de l’ordre établi et en soutenant le renversement du pouvoir en place, qui est désormais entre les mains des oligarques et soumis à un contrôle étranger.

« C’est une plaisanterie. C’est le monde à l’envers, quand vous apprenez que des représentants du Caucase s’estiment plus grands défenseurs des intérêts du peuple ukrainien que les représentants du peuple ukrainien eux-mêmes. Comme s’ils savaient mieux que les Ukrainiens ce qu’il leur fallait, eux qui viennent de Géorgie, ou, comme on dit aujourd’hui, les personnes issues de la deuxième génération venues d’Arménie ou d’Ossétie », a déclaré M.Poutine, faisant allusion au gouverneur d’Odessa, Mikhaïl Saakachvili et au ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsen Avakov.

« Est-ce que les Caucasiens sont les mieux placés pour juger de ce dont les Ukrainiens ont besoin? C’est ridicule. Ce serait drôle si ce n’était pas si triste », a ajouté Vladimir Poutine.

En outre, le chef de l’Etat a indiqué que « personne ne veut financer l’Ukraine », laissant ce fardeau à la Russie, ce qui est attesté par le non-remboursement de la dette ukrainienne de trois milliards de dollars.

« Ils (les pays occidentaux) ne veulent même pas partager ce risque. Cela signifie qu’ils ne croient pas à la crédibilité de l’Ukraine et à la stabilisation de son économie. Néanmoins, ils changent les règles du FMI, car ce ne sont pas les Etats-Unis qui fournissent des financements, ce sont tous les membres de cette organisation internationale. Autrement dit, ils font porter un fardeau financier pour leurs propres erreurs politiques à la communauté financière internationale », indique Vladimir Poutine.*sputniknews.com/  / 20.12.2015

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*l’Occident se sent affaibli par la perte de la ville d’Alep assiégée par l’armée syrienne

Le siège d'Alep par l'armée syrienne affaiblit le camp occidental

*La perte de la ville d’Alep en Syrie pourrait compromettre le rôle de l’Occident en Syrie.

**Les rebelles syriens perdent de nouvelles positionsEn portant un coup très dur aux rebelles syriens, le siège d’Alep (nord) par le régime syrien soutenu par Moscou met en échec le triple objectif affiché des Occidentaux: chasser Bachar al-Assad, tarir le flot des réfugiés et vaincre les jihadistes du groupe Etat islamique. « Avec la puissance militaire russe, on entre dans une guerre asymétrique. Si le régime syrien, avec l’aide des Russes, reprend Alep, c’est la fin de la guerre classique », note la Syrienne Bassma Kodmani, ancienne porte-parole du Conseil national syrien (opposition). Les forces du régime, soutenues par la Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais, sont parvenues à quasiment encercler Alep, partiellement tenue par les rebelles. La perte totale de la deuxième ville du pays affaiblirait fortement les rebelles, déjà en difficulté sur d’autres fronts. L’offensive du régime sur Alep a fait fuir vers la frontière turque des dizaines de milliers de Syriens qui espèrent rejoindre les millions de leurs compatriotes réfugiés dans la région ou en Europe. Si la ville tombe, « la résistance passera à une autre stratégie, probablement la guérilla », face à la « force d’occupation » que représentent les différentes milices qui soutiennent l’armée syrienne, prédit Bassma Kodmani. « La guerre civile nourrit une horrible crise humanitaire, avec des répercussions évidentes sur les deux grandes inquiétudes des Occidentaux, que sont les réfugiés et l’extrémisme », renchérit Julien Barnes-Dacey, expert au Conseil européen pour les relations extérieures. Outre ces deux aspects, la reprise d’Alep par les forces gouvernementales mettra à mal la stratégie poursuivie par les Occidentaux. Donné en grande difficulté il y a un an, Bachar al-Assad se retrouvera à nouveau en position de force face à Washington, Paris, Ankara ou certains pays arabes comme l’Arabie saoudite qui avaient juré sa perte. Si Alep tombe, les négociations intersyriennes, si elles reprennent un jour, « se feront sans l’opposition », estime Agnès Levallois, consultante et spécialiste du Moyen-Orient. Les négociations de Genève entre le régime et l’opposition dite « modérée », censées progresser vers une solution politique en Syrie, ont été ajournées début février après six journées d’attentes et de tractations non concluantes. Illusions sur une solution diplomatique 
L’opposition a réclamé l’arrêt des bombardements russes et la levée des sièges d’une quinzaine de villes, où, selon l’ONU, près de 500.000 personnes vivent coupées d’aide humanitaire. Au même moment était annoncé le siège quasi complet d’Alep, qui place encore plus les rebelles en position d’infériorité. L’évolution de la situation sur le terrain « pourrait permettre à Bachar de mettre en avant une opposition qu’il aurait lui-même choisie. Des gens pour lui acceptables, par exemple des opposants de l’intérieur, ou des gens comme Haytham Manna », un militant pour les droits de l’Homme, note Agnès Levallois. « Le projet des Russes pourrait alors s’accomplir », qui est de faire de Bachar al-Assad, que Moscou et Téhéran soutiennent mais dont les Occidentaux demandent le départ, « le seul rempart contre l’Etat islamique » (EI). Mais ce serait pourtant un mauvais calcul, poursuit-elle. Car cette bipolarisation « régime contre Daech » (acronyme arabe de l’Etat islamique) poussera la communauté sunnite dans les bras du groupe jihadiste, qui se posera alors comme « seul défenseur des Sunnites, face au régime syrien », proche des chiites. .L’erreur des Occidentaux a été de « soutenir les rebelles avec l’idée qu’ils allaient combattre Daech, et non le gouvernement. Mais cela n’a pas fonctionné », estime Columb Strack, expert pour le groupe IHS (Londres). Une déroute des rebelles pourrait aussi donner de l’espace à l’EI, avertit Hassan Hassan, du Tahrir Institute for Middle East Policy (Washington). « Les rebelles pensent qu’ils sont en train de perdre la guerre. Cela crée des opportunités pour de nouveaux groupes extrémistes. Si le régime prend le contrôle de certaines de ces zones, l’EI pourra y revenir plus facilement. Ce sera un des sujets majeurs, dans les mois qui viennent », estime-t-il, ajoutant que les Occidentaux se « bercent d’illusions » en pensant qu’une solution diplomatique est toujours possible.*7sur7/ 9/02/16 -**La guerre en Syrie ne pourra être résolue sans une approche régionalemedia_xll_8407976La guerre en Syrie ne pourra être résolue sans une approche plus large touchant l’ensemble de la région, notamment l’Irak, mais aussi le Yémen, a estimé lundi soir le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, invité d’une conférence organisée par l’Institut Egmont à Bruxelles.
« Nous avons besoin d’une solution politique en Ikak, au Yémen et en Syrie pour arrêter la haine et le sectarisme », a plaidé le chef de la diplomatie iranienne. « Il ne peut y avoir qu’une solution globale pour la région », a-t-il ajouté, appelant les différents acteurs « à changer de paradigme », à revoir la manière « dont on définit le problème », attitude qui a permis, selon lui, de parvenir au récent accord sur le nucléaire iranien.« Il convient en conséquence de bien prendre en compte les intérêts de tous « car nous vivons dans un environnement globalisé ou les menaces et les opportunités sont des menaces et des opportunités partagées. (…) On ne peut vivre dans un monde sûr si d’autres, à côté, vivent dans l’insécurité », a-t-il souligné.Et M. Zarif de pointer en particulier l’attitude de l’Arabie saoudite qui ne contribue pas à trouver une solution, a-t-il laissé entendre.« Les déséquilibres actuels dans la région ne seront pas résolus par l’exclusion de l’Iran. C’est une illusion », a-t-il averti.Interrogé sur le rôle à jouer par les Kurdes dans la résolution du conflit syrien, le ministre iranien a appelé à éviter toute « kurdophobie ».« Il faut engager tous les éléments de la société syrienne, sinon cela poussera à des volontés sécessionnistes. La résolution de la crise syrienne nécessite la participation de toutes les composantes de la société syrienne », a-t-il encore plaidé.*lundi 15/02/16 – Source: Belga

**le Kremlin demande à Merkel de surveiller ses paroles

La Russie a appelé mardi la chancelière allemande Angela Merkel à surveiller ses paroles, pour avoir affirmé que les frappes aériennes russes étaient responsables de la mort de civils en Syrie. « Nous appelons une fois de plus tout le monde à être très attentif et responsable dans le choix de ses mots, étant donné la situation très délicate aujourd’hui en Syrie », a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.  « Personne n’avait fait de déclaration de ce type » quand les « actions barbares des terroristes » visaient les forces loyales au régime syrien de Bachar al-Assad, a ajouté M. Peskov. Selon lui, personne n’a été capable de présenter la moindre preuve crédible de la mort de civils dans des frappes aériennes russes, en dépit des accusations des Occidentaux et de l’opposition syrienne. A l’occasion d’une visite en Turquie lundi, Angela Merkel s’est dite « horrifiée » par « les souffrances humaines » des Syriens bloqués à la frontière syro-turque et a dénoncé les « bombardements, notamment du côté russe », sur Alep. Les Occidentaux accusent par ailleurs Moscou d’avoir torpillé les discussions de Genève, suspendues la semaine dernière, en soutenant par des raids aériens intensifs les forces du régime syrien engagées dans une vaste offensive à Alep. La guerre en Syrie a fait plus de 260.000 morts et jeté sur les routes plus de la moitié de la population du pays. Le conflit implique de nombreux groupes armés ainsi que des puissances étrangères sur un territoire de plus en plus morcelé. *7sur7/ 9/02/16 -

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*Une ancienne esclave sexuelle raconte l’enfer de Daech

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C’est quasiment un miracle si Shirin (prénom d’emprunt) est toujours en vie. Elle a raconté son calvaire dans le livre « Ich bleibe eine Tochter des Lichts » (ndlr: « Je reste une fille de lumière »).

Par peur des représailles, Shirin a choisi un prénom d’emprunt. Cette réfugiée irakienne, issue de la minorité yézidie, a échappé aux griffes de Daech après un cauchemar qui aura duré neuf mois. Elle a choisi de raconter son calvaire dans un livre: « Ich bleibe eine Tochter des Lichts » (ndlr: « Je reste une fille de lumière »).

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Tortures, viols et humiliations 
En août 2014, Shirin, alors âgée de 17 ans, a été capturée par les djihadistes dans son village natal à Hardan. Elle a été emmenée en Syrie dans une école abandonnée parmi 3.000 autres femmes. Son quotidien? Tortures, viols et humiliations en tous genres. Elle est rapidement devenue une esclave sexuelle pour les terroristes de l’EI. À maintes reprises, elle a été vendue sur les marchés.

« C’était le chaos le plus total. On se marchait les unes sur les autres. Il n’y avait pas de matelas. On dormait par terre. Nous étions maltraitées par des jeunes adolescents âgés entre 15 et 18 ans. Si on ne respectait pas les règles, on risquait des coups de fouet. L’un disait: elle a des yeux bleus, j’aime ça. Un autre: je veux celle avec les yeux bruns. À chaque fois que je pensais que je venais de vivre le pire, le pire restait à venir », a expliqué Shirin, qui a toujours rêvé de devenir avocate.
Par miracle, Shirin a réussi à fuir l’EI. Elle est séparée de sa famille et tente de refaire sa vie en Allemagne.
« Mon père tente de survivre dans un camp de réfugiés. Ma mère a été enlevée par les terroristes en Syrie. Ma plus jeune soeur a réussi à prendre la fuite. Elle a 9 ans mais je n’ai plus aucune nouvelle d’elle. Ma soeur aînée a été capturée et emmenée à Mossoul. Je n’ai plus aucun contact avec elles. Je pense d’ailleurs que je ne vais plus jamais les revoir. J’aime beaucoup l’Allemagne. Un être humain est vraiment respecté ici et personne ne fait la différence entre les religions. » **7sur7 / vendredi 26/02/2016 -

L'examen d'entrée à l'Etat islamique: tabasser et voler des homosexuels

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Les esclaves sexuelles de Daech veulent se venger de leurs violeurs

*sex slaves join all-female battalion to launch massive assault against abusers

Revenge: Members of an all-female Yazidi battalion (pictured in August 2015) who call themselves the 'Force of the Sun Ladies' are preparing for a massive assault on their ISIS abusers. Hundreds of former ISIS sex slaves have joined the unit to launch an offensive on the terror group's stronghold of Mosul

Plus de 500 femmes yézidies ont formé « The Force of the Sun Ladies » dans l’unique but de prendre leur revanche sur leurs bourreaux.

Comme on peut le lire dans le Daily Mail et Fox News, plus de 500 femmes yézidies veulent se venger de Daech. Depuis 2014, elles sont torturées et abusées sexuellement par les terroristes de l’État Islamique. Aujourd’hui, l’heure de la revanche a sonné pour elles. La communauté kurdophone des yézidis est devenue l’une des cibles des djihadistes en Irak (entre 100.000 et 600.000 personnes).« The Force of the Sun Ladies »
Ces femmes yézidies veulent désormais faire payer le prix fort à leurs violeurs. Elles ont uni leurs forces en formant « The Force of the Sun Ladies ». Formées et soutenues par les peshmergas (des combattants kurdes), elles mènent une opération militaire afin de reconquérir la ville de Mossoul (Irak), tombée dans les mains de Daech depuis juin 2014.« Quand la guerre éclate, les femmes sont les premières victimes », a déclaré Khatoon Khider, la capitaine de The Force of the Sun Ladies », à Fox News. « Maintenant, nous allons combattre le mal. Nous voulons défendre toutes les minorités dans la région. Nous sommes prêtes à tout. »« C’est l’heure de la revanche »
Plus de 5.000 femmes yézidies ont été enlevées par les terroristes de l’État Islamique. 2.000 d’entre elles sont parvenues à prendre la fuite. Selon l’ONU, Daech compte toujours 3.500 prisonniers en Irak dont la plupart sont des femmes issues de la communauté yézidie.Celles qui ont réussi à s’échapper des griffes de l’EI ont raconté leur calvaire: abus sexuels, tortures en tous genres… « C’est l’heure de la revanche », affirment avec détermination les membres de « The Force of the Sun Ladies ». *10/02/16 -Source: Fox News, Daily MailThe women are among 2,000 captives who have escaped their jihadi tormentors who subjected them to torture and rape and massacred thousands of their loved ones after storming their villages in the summer of 2014

Un djihadiste belge en partance pour la Libye arrêté

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À l’aide d’une caméra cachée, deux femmes filment leur calvaire sous Daech

Au nom de la liberté, Oum Omran et Oum Mohammad (noms d’emprunt, ndlr), ont mis leur vie en danger pour raconter leur quotidien à Raqqa, le fief de Daech en Syrie. « Dans la vie, rien n’est plus important que la liberté », précise une des deux jeunes femmes.

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Deux femmes ont mis leur vie en danger afin de montrer leur réalité au monde entier. La vidéo, qui dure treize minutes, a été tournée à Raqqa, le fief de l’État Islamique en Syrie. Inutile de vous préciser qu’elles auraient été exécutées sur le champ si les djihadistes avaient mis la main sur leur caméra cachée.

Obéir et accoucher
« Le monde doit savoir ce qui se passe ici », lancent Oum Omran et Oum Mohammad (noms d’emprunt, ndlr).

Leur promenade offre une image sombre de la ville de Raqqa, avec des terroristes armés et la vigilance de la police al-Hisha (chargée de faire respecter la loi islamique version EI). Par peur des frappes aériennes, la plupart d’entre eux dissimulent leurs armes.

« Nous n’avons pas le choix »
Le seul « droit » des femmes à Raqqa est obéir et donner naissance aux enfants. Celle qui ose montrer une petite partie de son visage s’expose à une punition. Dans les magasins, même les produits capillaires affichant un visage de femme sont noircis (voir ci-contre). « Nous avons perdu notre fémininté », ajoute l’une des deux femmes, obligée de porter le niqab. « Nous n’avons pas le choix. »–

Plus tard dans la vidéo, un chauffeur de taxi expliquera qu’il a été forcé d’acheter un niqab à sa fille, sans quoi il risquait trente coups de fouet.
La ville de Raqqa est tombée dans les mains de l’EI depuis août 2014, un épisode qu’Oum Omran et Oum Mohammad ne sont pas prêtes d’oublier.

« Il était 13 heures. J’ai regardé dehors et j’ai vu beaucoup de gens avec des drapeaux noirs. Ils criaient Allahu Akbar », précise Oum Mohammad. « Notre vie avait totalement changé le lendemain. »
Dans les rues de Raqqa, les femmes n’ont pas le droit de se promener seules. Elles ne peuvent sortir dans la rue sans référent masculin (mari, frère, père) et sans porter le niqab. Même les hommes reçoivent des conseils vestimentaires, rapporte la chaîne qatari AlJazeera: pantalons amples retroussés aux chevilles ou rentrés dans les chaussettes sont recommandés. 

« À chaque fois, nous recevons des nouvelles règles à respecter après la prière du vendredi. Rester à la maison est quasiment la seule chose qui nous reste à faire. Les écoles pour filles ont été fermées. Il ne reste plus rien de l’ancien système. À la place, l’EI a instauré des écoles et des leçons sur la sharia. »

Exécution publique
Il n’y a pas de place pour les mécréants et les homosexuels. Oum Mohammed a assisté en personne à l’exécution publique d’un soldat. « J’étais sur le chemin pour aller au marché quand le bus s’est arrêté. Il ne pouvait plus avancer car il y avait une exécution publique. On pouvait descendre du bus si on le souhaitait car ça allait prendre du temps. Tout le monde était curieux, moi aussi. Il y avait un jeune soldat à genoux. Autour de lui, il y avait quatre ou cinq djihadistes prêts à le décapiter. C’est ce qu’ils ont fait avant de montrer fièrement sa tête à la foule. C’était terrible. Je n’ai pas pu regarder. »
À la fin de la vidéo, Om Mohammad a accepté d’enlever son niqab et de montrer ses cheveux. « Comme avant, je veux choisir moi-même ce que je veux faire dans ma vie. Je veux marcher en rue en toute liberté, sans cette angoisse permanente et sans toutes ces armes. Je veux acheter ce que je veux. Dans la vie, rien n’est plus important que la liberté », conclut la jeune femme.**7sur7 /  lundi 14/03/ 2016 -

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*Les  Français ne veulent plus de François Hollande

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Trois Français sur quatre (75%) considèrent désormais que la réélection de François Hollande en 2017 n’est pas « souhaitable », selon un sondage Viavoice pour Libération publié mardi soir. Si 22% des personnes interrogées pensent qu’une victoire de l’actuel chef de l’Etat à l’élection présidentielle l’année prochaine est « possible » (contre 70%), seuls 16% la jugent « souhaitable ».

Plus d’un Français sur deux (53%) et 79% des sympathisants de gauche considèrent par ailleurs qu’ »une union de la gauche (socialistes, écologistes, Front de gauche…) autour d’une candidature commune » serait « indispensable pour assurer la présence d’un candidat de gauche au second tour » en 2017. 35% jugent une telle hypothèse « possible » et 41% « souhaitable ». Par ailleurs, 47% des personnes interrogées (contre 31%) se disent « favorables » à une primaire à gauche qui rassemblerait « tous les candidats potentiels à gauche, y compris François Hollande ». 74% des proches de la gauche (contre 31%) y sont favorables. A l’inverse, 28% des Français, et 36% des proches de la gauche, souhaitent une primaire qui rassemblerait « uniquement des candidats de gauche opposés à la politique de François Hollande ». Alain Juppé à droite et Manuel Valls à gauche apparaissent par ailleurs comme les meilleurs candidats de leurs camps pour 2017. Chez les proches de la droite et du centre, Alain Juppé (36%) devance Nicolas Sarkozy (22%), Bruno Le Maire (10%) et François Bayrou (8%). Chez ceux de la gauche, Manuel Valls (17%) arrive devant Martine Aubry (14%), François Hollande (13%) et Ségolène Royal (10%). 
Sur l’ »ensemble des Français », Alain Juppé (33%) devance Nicolas Sarkozy (14%) et Manuel Valls (18%) est à égalité avec Emmanuel Macron (18%), François Hollande ne recueillant que 5% de réponses positives. Près d’un Français sur deux (48%, -3) considère par ailleurs que le maire de Bordeaux ferait « un bon président de la République ». Il devance dans l’ordre Emmanuel Macron (32%, -1), Manuel Valls (31%, -2), François Fillon (27%, -4), François Bayrou (27%, -1) et Nicolas Sarkozy (25%, +1). François Hollande est loin derrière, avec 17% (-3) de réponses positives. Enquête réalisée en ligne du 3 au 5 février, auprès de 1.002 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.*9/02/16 -Source: AFPHollande appelé à grâcier une femme condamnée pour meurtre

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*Le Maroc renonce à l’arabisation

Le Maroc a décidé de “désacraliser” la langue arabe qui a connu une généralisation tous azimuts ces trente dernières années. Ce sursaut de pragmatisme s’est traduit par une réforme du système éducatif visant à favoriser son ouverture sur des langues vivantes à l’instar du français et de l’anglais.

Envers et contre tous, le ministre de l’Education marocain, Rachid Belmokhtar, a réussi à obtenir l’onction du roi pour mettre en place un «plan de sauvetage de l’enseignement public» à travers la généralisation de l’enseignement en langues française et anglaise dès la première année primaire.

En plus des conséquences bénéfiques que cette reforme engendrera à l’avenir, avec l’ouverture du système éducatif marocain sur d’autres langues et sur d’autres cultures, celle-ci a pour mérite également de désacraliser une langue qui connaît aujourd’hui de grandes difficultés d’un point de vue pratique. L’abandon de la politique d’arabisation et la désacralisation de l’arabe considéré dans tous les pays du Nord de l’Afrique comme « LA » langue de l’État aura également pour effet collatéral, l’affaiblissement du courant islamo-conservateur incarné au Maroc, par le Premier ministre Benkirane du Parti pour lajustice et le développement (PJD), qui s’est distingué par son opposition farouche à ce plan de reforme accueilli  avec virulence devant la Chambre des conseillers le 1er décembre 2015.

Concrètement, cette réforme s’étale sur 15 ans. Les mesures phares sont l’enseignement de la langue française à partir de la première année primaire et la généralisation de l’enseignement des matières scientifiques et techniques en français et en anglais, qui, pour sa part, sera enseigné à partir de la quatrième année primaire. Ce plan ambitieux vise à ancrer le Maroc dans la modernité et faire barrage au courant conservateur qui a fait de la langue arabe son fonds de commerce.

Pendant ce temps, chez nous en Algérie, la langue arabe est plus que jamais instrumentalisée. Elle fait l’objet de toutes les manipulations de la part du pouvoir et du courant islamo-conservateur, au mépris du pragmatisme qu’impose un monde qui ne jure que par la technologie.*Massi M./ algerie-focus/ 14 février 2016

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*des bruits étranges font trembler les Marocains

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*Maroc: des sons étranges qui viennent du ciel, font trembler le pays!

*vague de sons étranges» dont personne ne semble connaître l’origine, ont été entendus  à Rabat, Sale, Tanger, Marrakech et Agadir. 

**Pour certains Marocains, ce bruit « sonne » comme un mauvais signe, le signal de l’Apocalypse

***voir la vidéo

Paris Match rapporte, sur son site internet, que le Maroc a été le théâtre «d’une vague de sons étranges» dont personne ne semble connaître l’origine.

L’histoire débute au début du mois de janvier quand les habitants de Casablanca sont les premiers à entendre le son que l’un d’entre eux décrira comme « une longue et douloureuse plainte sortie de la gueule d’un animal, ou de la bouche énorme d’un géant».

Ce Bruit Non Identifié (BNI) sera ensuite entendu dans les jours suivants à Rabat, Sale, Tanger, Marrakech et AgadirPourtant, nul ne se l’explique. Le pays entier cherche à comprendre ce phénomène à la fois troublant et sinistre.

Le groupe québécois d’ufologie GARPAN a publié sur Youtube une compilation de vidéos témoignant des bruits mystérieux.

Les nombreux enregistrements, réalisés aux quatre coins du Maroc, tendent à laisser croire que ces sons ont réellement existé.

Plusieurs hypothèses ont alors fusé sur le web, certaines étant plus «apocalyptiques» et d’autres plus «scientifiques».

Selon des conspirationnistes, «un immense complot dirigé contre l’humanité entière» voudrait «la mettre à feu et à sang».

Selon Aujourd’hui le Maroc, une autre théorie croit «que les bruits sont en réalité les trompettes des anges de Dieu qui signent le glas de notre civilisation et l’imminence de l’apocalypse et de la fin du monde».

Et finalement, ceux qui préfèrent les explications plus rationnelles croient qu’une panoplie de phénomènes naturels pourraient être en cause: «des tremblements de terre mineurs, des déplacements de plaques tectoniques ou du noyau de la Terre, des éruptions solaires ou des tempêtes magnétiques», toujours selon Aujourd’hui le Maroc.

La NASA, quant à elle, pencherait plutôt du côté des émissions électro-magnétiques qui seraient émises par notre planète. Toutefois, aucune de ces hypothèses n’a pu être confirmée par qui que ce soit, les autorités demeurant muettes sur le sujet. Mystère et boule de gomme.*divers médias: janvier 2016

***C’est un bruit étrange qui a été entendu par de nombreux habitants d’Agadir, de Casablanca et même de Tanger. Pour certains internautes, ce bruit « sonne » comme un mauvais signe. Dimanche soir, des bruits étranges ont été entendus dans plusieurs villes marocaines. A Agadir, où un internaute a pu enregistrer ce son, des rumeurs font état de la présence d’extraterrestres, voire d’ovnis. Pour d’autres encore, il s’agit d’une catastrophe ou d’une menace imminente d’attentat alors que d’autres, encore, élaborent des théories scientifiques les plus loufoques. Ce bruit reste pour l’instant inexpliqué et des scientifiques penchent plutôt pour un phénomène lié à l’ultrason ou même géologique.*divers médias: janvier 2016

**Quand la réalité dépasse la fiction

 **le 11/01/2016

Dans la nuit du dimanche 3 Janvier au lundi 4 janvier 2016, un bruit lourd et étrange a été entendu par un grand nombre de marocains, sans qu’une explication n’ait été donnée.Encore inexpliqué, ce bruit effrayant fait concourir les théories les plus saugrenues : des invasions extraterrestres aux trompettes de l’Apocalypse, découvrez ce bruit aux allures auditives de gong.vidéo.

Un bruit lourd et inconnu a effrayé une partie de la population marocaine dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 Janvier. Ce bruit, encore sans explication scientifique concrète, a été entendu dans plusieurs villes du royaume : TangerCasablanca et Agadir. A défaut d’avoir obtenu une réelle explication scientifique, ce phénomène sonore a tout de même un nom. Il s’agit du « Hum », un son de basse fréquence à l’origine inconnue. 

Les avis diffèrent quant à ce phénomène inexpliqué. Alors que certains penchent pour une invasion extraterrestre, d’autres défendent la théorie d’un attentat en préparation ou le signal de l’Apocalypse. Les scientifiques, dans l’incapacité d’expliquer l’origine de ce bruit, donnent eux aussi différentes explications. 
Une des explications données est celle d’un phénomène ultrason provoqué par les industries, comme celles de nouvelles technologies, ou de sources naturelles, géologique ou tectonique. D’autres estiment qu’il s’agit d’ondes traduites comme des sons par le système auditif humain. 
D’autres encore parlent d’un système de radio-transmissions de très basse fréquence. Ces très basses fréquences sont utilisées par les sous-marins et pourraient être captées par notre cerveau et provoquer ce bruit sourd. Cependant, tout le monde ne percevrait pas ce son de la même manière. 
La dernière théorie, et peut-être la moins plausible, développe l’idée que le corps et le système nerveux provoquent ce bruit en l’absence de stimulus externe. Cela n’expliquerait pas pourquoi autant de personnes ont perçu ce son en même temps.*médias-11/01/2016

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*Contre la sècheresse, un chimiste a inventé l’eau solide

Une boule d'eau solide

*Sergio Rico, un ingénieur chimiste mexicain, a consacré douze ans de sa vie à la mise au point d’un procédé qui pourrait révolutionner l’agriculture mondiale : la « pluie solide ». Sa technologie (Silos de Agua) est aujourd’hui commercialisée dans une dizaine de pays et sera peut-être la solution aux pénuries d’eau qui s’annoncent sur la planète.

En Inde, il faut 80 litres d’eau par semaine pour la culture de cacahuètes, de coton ou de palmiers. Avec de l’eau solide : seulement 50 litres toutes les trois semaines.

**Comment êtes-vous arrivé à cette innovation ? 
Sergio Rico. Il y a vingt ans, je travaillais sur le traitement des eaux usées industrielles à Mexico. Je me suis aperçu qu’un certain type de polymère (une macromolécule) pouvait être utile pour repenser le système d’irrigation agricole. Après dix ans de recherches, j’ai déposé un brevet et créé ma société, Silos de Agua, en 2003. Mon innovation réside dans la sélection d’un polymère précis qui permet de mettre en place un système d’irrigation à partir d’eau solide, sous la forme d’une gelée.

**La pluie solide peut-elle révolutionner l’agriculture ?
Oui, car elle limite le gaspillage de l’eau et le stress hydrique. L’une des actions dont nous sommes le plus fiers concerne une petite ville de l’Etat de Jalisco, Agua Hedionda. Ses 400 habitants étaient condamnés à faire face à une pénurie d’eau. A partir de 2002, les eaux de pluie ont été canalisées dans un réservoir pour être transformées en une gelée stockable facilement dans de grands sacs.

Les semences ont pu être plantées sans attendre la saison des pluies et les végétaux ont pu se développer de manière continue. Les agriculteurs qui produisaient 600 kilos de maïs par hectare ont ainsi atteint 10 tonnes par hectare sur les mêmes champs, soit 16 fois plus !

**Quel est le prix de cette technologie ?
450 euros les 25 kilos, permettant de stocker 5 000 litres d’eau sous des latitudes tempérées. Et c’est un procédé biodégradable : au bout de dix ans, il ne reste plus dans le sol qu’un grain de sable.

**Hormis l’agriculture, quelles sont les autres applications possibles ?
On envisage d’autres applications, comme des boudins d’eau solide pour absorber l’eau des inondations, ou des “barrières” d’eau permanentes pour limiter les incendies.

*Le secret de la formule

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L’eau solide, ce n’est pas de la magie. C’est de la chimie. Cette technologie peu coûteuse permet d’économiser l’eau et d’améliorer les rendements agricoles. Elle a d’abord l’aspect de petites billes blanches que l’on mélange à la terre avant d’y déposer les semences. Ces billes de polyacrylate de potassium sont capables d’agglomérer les molécules d’eau entre elles, un peu comme dans une couche pour bébé .Elles absorbent jusqu’à 300 fois leur poids en eau et forment un gel autour de la graine et des racines. La plante se développe dans ce cocon humide sans jamais manquer, à condition d’un arrosage toutes les trois semaines, quand dans les pays chauds il en faut un chaque jour. Les molécules d’eau se retrouvent piégées dans ce réservoir artifi ciel qui limite l’évaporation et l’infi ltration. Le cultivateur économise ainsi jusqu’à 90 % des coûts d’irrigation.*Paris Match/ mercredi 02 février 2016

****En Inde, il faut 80 litres d’eau par semaine pour la culture de cacahuètes, de coton ou de palmiers. Avec de l’eau solide : seulement 50 litres toutes les trois semaines.

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Assemblee Nationale

*Cécile Duflot:

« Manuel Valls a fait disparaître la gauche » en France

La députée de Paris Cécile Duflot appelle les parlementaires à voter contre la déchéance de nationalité.

Manuel Valls

**Paris Match. Christiane Taubira publie un livre moins d’une semaine après son départ du gouvernement ! N’est-ce pas un peu tôt ?
Cécile Duflot. On est dans un moment politique incandescent. Il ne s’agit donc pas de donner des leçons de bonnes manières mais d’alerter. C’est ce qu’elle fait. La déchéance de nationalité représente un risque funeste pour la démocratie et pour l’équilibre de notre société. Elle vise toujours spécifiquement les binationaux avec tout ce que cela charrie de pervers. Et comme l’écrivait Jean-Jacques Urvoas dans son rapport sur l’indignité nationale, elle peut avoir un effet secondaire en étant « susceptible d’alimenter la martyrologie des djihadistes » ! En outre, faire croire qu’en changeant la Constitution on règlera le problème, c’est mentir. C’est une réponse de communication.

Le départ de la garde des sceaux du gouvernement marque-t-il un tournant ?
Il est l’illustration de ce tournant. Christiane Taubira est restée jusqu’au bout du bout du bout. A force de trianguler et de reprendre toutes les thématiques de la droite voir même aujourd’hui de l’extrême droite avec la déchéance, Manuel Valls a fait disparaître la gauche. J’exprimais cette crainte dans un livre quand il a été nommé à Matignon il y a deux ans. Malheureusement c’est aujourd’hui avéré.

**Ce départ consacre pourtant la victoire de sa ligne !
C’est vrai. Mais à quel prix pour le pays, pour l’avenir ? Comme c’est lui le plus fort, il faudrait s’aligner sur le plus fort ? Il a tort dans l’analyse, tort dans l’idée que la tactique, et l’habileté vont leur permettre de sortir de cette situation, tort dans la manière d’exprimer quelque chose qui s’apparente à une autorité virile dans un moment où on a besoin d’intelligence, de souplesse, de réactivité, d’avantage que de posture. 

**Regrettez-vous ce rétrécissement de la gauche gouvernementale ?
Ce n’est plus un rétrécissement, c’est assujettissement à une logique politique qui n’apporte pas de solution. Je pense que chacun confusément le sent.

**Ne faut-il pas pourtant une cohérence dans ce que pensent les membres du gouvernement ?
Nombreux au gouvernement sont opposés à cette mesure et pourtant on n’entend que le silence dans les rangs. L’ordre et la discipline, quand on se trompe, ça n’a jamais été une solution. C’est le moyen de masquer l’impossibilité de convaincre.  

**Sur la prolongation de l’état d’urgence, la déchéance de la nationalité,  votre position est très minoritaire !
C’est une faiblesse coupable de ne pas dire ce à quoi on croit au motif que c’est en contradiction avec les sondages. Si on demandait aux gens s’il faut ou non rétablir la peine de mort pour les terroristes, la réponse serait positive ! Les sondages sont en train de piéger les politiques mais aussi les journalistes qui ne savent plus faire d’analyse sans eux. 

**Vous êtes quand même bien seule.
Longtemps quand on disait que la pollution était un problème, on nous expliquait qu’on était contre le progrès… Au début du mandat on m’a encore imposée le silence patriotique sur le diesel. Je suis habituée à être considéré comme marginale par les tenants du système. Ce qu’ils ne voient pas, c’est que des millions des personnes aspirent à une autre vie et que le système qu’ils défendent est à bout de souffle. 

**Pensez-vous, comme Jean-Luc Mélenchon, que « François Hollande est le nom de toutes nos misères et de toutes nos désillusions » ?
La responsabilité du président de la République  est grande bien sûr, et il pourrait faire autrement. Mais autour de lui il y a un gouvernement qui fait silence, des parlementaires qui votent le contraire de ce qu’ils pensent. Tout ça participe de la glissade que l’on connaît. Si les parlementaires, et je l’espère encore, se dressaient contre cette réforme de la Constitution, les choses changeraient. Mais on avance l’argument d’autorité, on nous dit « vous ne pouvez pas fragiliser le président de la République », alors même qu’il s’est lui-même fragilisé en s’éloignant du socle de sa victoire de 2012.

**Dans quel état est la gauche aujourd’hui ?
Le mot même est abîmé, il n’est plus synonyme de justice sociale et de liberté, preuve que la gauche va très mal. 

**Comment la gauche peut-elle s’en sortir ?
Quand le Premier ministre affirme que certains « s’égarent au nom des grandes valeurs », cela révèle la perte totale de sens de son action. Ce sont les grandes valeurs qui nous guident et c’est quand on prend un chemin qui les contredit, qu’on se trompe. Il faut retrouver ces valeurs et abandonner cette réforme constitutionnelle. Ensuite, il faut être capable de faire face aux grands enjeux d’aujourd’hui : l’aggravation des inégalités dans une société de plus en plus mondialisée et la crise écologique majeure qui va bouleverser les équilibres de notre planète, ce qu’on va manger, où on va vivre, les millions de réfugiés climatiques qu’il faudra accueillir… 

**François Hollande est-il toujours de gauche ? 
La question c’est : mène-t-il une politique qui va dans le sens de l’écologie, de la jeunesse, des libertés ? Je ne crois pas. 

**Pourriez-vous voter pour lui à nouveau ?
Je ne réponds pas aux questions avant qu’elles ne se posent.

**Qu’espérez-vous d’une primaire à gauche ? 
Cette initiative fait craquer les coutures. Elle permet le débat. Elle évite de dire que tout est foutu. Car accepter que Marine Le Pen soit au second tour c’est très dangereux. On ne peut s’y résoudre. La primaire est le moyen, de déverrouiller ce système de la 5e République qui est otage de son propre fonctionnement. 

**Comme Daniel Cohn-Bendit soutenez-vous Alain Juppé à la primaire de la droite ? 
Juppé  à des qualités.  Faut il pour autant l’absoudre par avance de ses défauts ? Pour Dany le second tour de la présidentielle sera forcément un duel entre le candidat républicain et le FN. Je n’accepte pas cette fatalité. L’avenir n’est pas écrit.  Ne cédons pas au défaitisme.*Paris Match/ mercredi 02 février 2016

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*Harcelée dans la rue, elle change de tenue

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*Harcelée par un inconnu, une jeune New-Yorkaise a partagé son écoeurement sur la toile.

Une scène banale comme on en voit tous les jours. Alors qu’elle prenait le métro un jeudi matin, Christen a été interpellée par un inconnu sur le quai bondé. « Wow, tu as de belles jambes! » Pressée, la jeune femme l’a ignoré et a continué à marcher, mais l’homme s’est mis à la suivre et à se rapprocher d’elle avec insistance. « Est-ce que tu m’as entendu chérie? J’ai dit que tu avais de jolies jambes. Merde, merci quoi. »

C’est ce « merci » qui a mis Christen en colère. Elle a publié une photo de sa tenue sur Facebook. Ce jour-là, la jeune New-Yorkaise portait une parka bien chaude et des bottes jusqu’aux genoux. « Comme si mes jambes dans mon legging étaient là pour lui. Offertes à lui dans un épais collant marron. Simplement existantes pour qu’ils puissent les apprécier, ou pas », s’est insurgée Christen selon Terrafemina.

« La prochaine fois que vous vous demandez si votre jupe est trop courte, la prochaine fois que vous demandez à votre fille adolescente de se changer, ou la prochaine fois que vous entendez une nouvelle histoire de problème de dress code dans une école aux infos, souvenez-vous de cette photo. Je porte une putain de parka et des bottes. Et ça n’a aucune importance. » Un message percutant, partagé des milliers de fois.*7sur7/ mercredi 02 février 2016

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