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3 12 2015

**26 chasseurs qataris enlevés en Irak 

Des membres de la famille régnante du Qatar pourraient faire partie des personnes enlevées.

infos.par-ci, par-là.25 dans actualité chasse_qatarie00

Vingt-six personnes participant à une partie de chasse qatarie ont été enlevées par des hommes armés dans le sud de l’Irak, ont annoncé ce mercredi des responsables irakiens. « 26 chasseurs qataris ont été enlevés à 3 heures par des hommes armés non identifiés », a indiqué un officier de police. Un responsable local a confirmé ce nombre sans indiquer si les personnes enlevées étaient toutes du Qatar. »Des hommes armés à bord de dizaines de véhicules tout-terrain ont attaqué le site où se trouvaient les chasseurs qataris » en pleine nuit, a-t-il précisé. Selon deux responsables, des membres de la famille régnante du Qatar font partie des personnes enlevées, mais leur identité n’a pas été révélée. Doha n’a pas commenté ou confirmé ces informations. Deux officiers irakiens assurant la sécurité de la partie de chasse ont également été enlevés, selon ces responsables.Selon l’agence irakienne Irak press, les chasseurs qataris étaient entrés dans le désert de Samawa en dépit du refus qui leur a été assigné par ce Conseil.

Des riches ressortissants des pays du Golfe aiment se rendre dans des pays proches, comme l’Irak, le Pakistan ou l’Afghanistan, pour chasser avec des faucons, une tradition de la péninsule arabique. Ils échappent ainsi aux restrictions imposées dans leur pays sur les quantités de gibiers tués et les espèces protégées.*médias/ mercredi 16 /12/2015

**Nigeria : 30 morts dans l’attaque de trois villages par Boko Haram

Au moins 30 personnes ont été tuées et une vingtaine blessées dans des attaques contre trois villages du nord-est du Nigeria, attribuées à Boko Haram, ont déclaré mardi 15 décembre des gardes civils. Les attaques, qui ont eu lieu samedi, ont visé trois localités, Warwara, Mangari et Bura-Shika, proches de Buratai, le village natal du chef de l’armée Tukur Yusuf Buratai, dans l’État de Borno. « La plupart des personnes tuées ont été massacrées à la machette et à la hache, et les blessés touchés alors qu’ils tentaient de s’enfuir », a indiqué un garde civil. Les assaillants ont ensuite incendié les trois villages. Les informations sur ces attaques sont sorties tardivement en raison de la mauvaise qualité des télécommunications dans la région, Boko Haram ayant détruit de nombreux pylônes dans de précédents raids. *médias/ mercredi 16 /12/2015

Libye : Daech exécute une Marocaine pour sorcellerie

L’État islamique a décapité une Marocaine accusée de « sorcellerie et de magie noire », dans la ville de Syrte, en Libye. Accusée de « sorcellerie et de magie noire », les hommes de Daech l’ont exécutée dans le centre de la ville de Syrte, située à 450 km à l’est de Tripoli et contrôlée par la branche libyenne de l’État Islamique. « L’État islamique a décapité la femme sur une place publique », a indiqué l’agence de presse proche du gouvernement reconnu par la communauté internationale, basé dans l’est du pays. L’information a également été communiquée par une autre agence de presse, basée à Tripoli, où sont installées les autorités non reconnues. Celle-ci a en effet assuré que des témoins avaient vu des hommes armés de l’État islamique exécuter un homme et une femme « pour sorcellerie et opposition au groupe ».*médias/ mercredi 16 /12/2015

Irak : 450 militaires italiens envoyés à Mossoul

L’Italie va envoyer rapidement 450 militaires défendre le barrage de Mossoul (nord de l’Irak), près de la ville occupée par l’État islamique, afin de protéger ce chantier dont une entreprise italienne a remporté l’appel d’offres. « L’appel d’offres (pour la consolidation du barrage, NDLR) a été remporté par une société italienne (…) et nous enverrons sur place 450 de nos hommes aux côtés des Américains afin d’aider à le protéger », a affirmé mardi le premier ministre italien Matteo Renzi. Deuxième ville d’Irak, Mossoul est occupée depuis juin 2014 par Daech. *médias/ mercredi 16 /12/2015

Yémen : accord d’échange de prisonniers

Les parties en guerre au Yémen ont convenu mercredi de procéder à des échanges de prisonniers afin de renforcer les perspectives des pourparlers de paix en cours en Suisse. Abdel-Hakim al Hasani, du groupe Résistance du sud, allié au président Abd-Rabbou Mansour Hadi, a précisé que 360 rebelles chiites Houthis détenus à Aden seraient échangés contre 265 civils et combattants du Sud. Une médiation tribale est à l’origine de cet accord, qui s’inscrit dans les mesures de confiance indispensables à la poursuite des pourparlers de paix engagés cette semaine en Suisse. Autre mesure de confiance censée favoriser les pourparlers, la trêve entrée en vigueur mardi à la mi-journée semblait tenir globalement ce mercredi, même si les deux camps se sont accusés mutuellement de l’avoir violée*médias/ mercredi 16 /12/2015

**ONU: qui va succéder à l’actuel secrétaire général Ban Ki-moon?

L’ONU a donné marà i le coup d’envoi du processus de sélection de son prochain secrétaire général. L’actuel secrétaire général Ban Ki-moon termine en effet son deuxième et dernier mandat de cinq ans à la fin de 2016. Dans une lettre conjointe, les présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, l’ambassadrice américaine Samantha Power et le Danois Mogens Lykketoft, demandent pour la première fois aux 193 États membres de présenter dès que possible des candidats pour le poste. Les noms et CV des candidats seront rendus publics. Aucune femme n’ayant jamais accédé au prestigieux poste, la lettre souligne que les femmes sont invitées au même titre que les hommes à se présenter. Si on applique le principe de rotation géographique, après le Sud-Coréen Ban Ki-moon et le Ghanéen Kofi Annan, le poste devrait revenir cette fois à l’Europe de l’Est. La Russie notamment le souhaite. *médias/ mercredi 16 /12/2015

**La dérive saoudienne

L’Arabie saoudite tente de démontrer sa solvabilité dans une lutte contre un terrorisme que ses organismes sous-traitants n’ont jamais cessé de financer.

Il aura suffi que l’ Arabie saoudite annonce avec emphase la constitution d’une coalition musulmane pour la lutte contre le terrorisme pour que, tour à tour, le Liban exprime son étonnement de n’avoir à aucun moment été pressenti quant à la formation de cette nouvelle force armée et que d’autres pays comme le Pakistan, l’Indonésie et la Malaisie clament leur totale ignorance de cette initiative.
Cette inscription d’office que le gouvernement saoudien a opéré, au mépris des traditions diplomatiques internationales, pose de sérieux problèmes de crédibilité, d’une part, et de responsabilité, d’autre part.
A quoi rime, en effet, cette annonce impromptue d’une organisation sur le modèle atlantiste destinée à combattre le terrorisme? Quelles en seront les cibles et sur la base de quels critères? Embourbée dans le chaos yéménite où son intervention n’est plus cette promenade d’un jour que les stratèges saoudiens prédisaient, l’armée saoudite a certes besoin de forces suppléantes mais est-ce là sa seule motivation?
Le fait que les initiateurs aient écarté l’éventualité d’une adhésion de l’Algérie à cette coalition peut se comprendre dés lors que le dogme de notre pays, maintes fois réitéré dans les instances de la Ligue arabe et ailleurs, repose sur la Constitution qui interdit à nos forces armées de sortir du champ national, sauf cas exceptionnel comme en 1973.
Mais pourquoi d’autres pays comme l’Iran, l’Irak ou la Syrie ont également été oubliés sinon parce qu’il s’agit de pays où prédomine une importante communauté chiite? Donc, l’objectif de cette organisation est de combattre le «terrorisme chiite» présupposé et d’ouvrir la voie à une aventure sanglante entre chiites et sunnites au moment où Israël poursuit avec une morgue sans égal ses meurtres et ses exactions contre le peuple martyr de Palestine.
Inquiète des accusations qui ont cru ces temps derniers non seulement de la part des ONG mais également de gouvernements bien au fait des compromissions saoudiennes, l’Arabie saoudite tente de démontrer sa solvabilité dans une lutte contre un terrorisme que ses organismes sous-traitants n’ont jamais cessé de financer et d’encourager en Afghanistan, en Irak, en Syrie et même en Libye.
Les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis et ceux du 14 novembre dernier à Paris portent la même signature, qu’il s’agisse d’Al Qaîda ou de Daesh et les parrains ont beau clamer leur innocence, personne n’est dupe au final. Le problème est que les Saoudiens ne paraissent guère avoir tiré les vraies leçons des échecs antérieurs. Car ce n’est pas la première fois qu’ils enrôlent, sans leur consentement ni même leur consultation préalable, des pays dans leur guerre programmée. Riyadh avait ainsi mobilisé à son insu le Pakistan dans une coalition militaire contre les rebelles houthis, au Yémen. Sauf que le Parlement pakistanais s’était opposé à ce que l’armée participe à la coalition menée par Riyadh contre les rebelles chiites, Islamabad craignant de se retrouver impliqué dans un conflit à dimension confessionnelle, susceptible d’exacerber les tensions entre communautés au Pakistan, où les attaques contre les chiites ont cru depuis quelques années.
En tentant à la fois de se dédouaner de leur rôle nocif dans la montée du terrorisme depuis plus de vingt ans et en essayant d’instrumentaliser la communauté sunnite à travers le monde pour mener une croisade contre la communauté chiite, l’Arabie saoudite a ouvert une autre boîte de Pandore qui met à nu les inombrables errements du wahhabisme et la nécessité d’une recomposition de l’organisation de la communauté islamique (OCI), voire même de la Ligue arabe totalement déviée de son rôle naturel.
Sinon, comment comprendre cette sinistre stratégie alors que l’ennemi mortel écrase sous son joug Al Qods et des milliers de jeunes Palestiniens, abandonnés à leur désespoir? *Par Chaabane BENSACI - Samedi 19 Decembre 2015/ L’Expression

**Riyad annonce la création d’une coalition anti-terroriste de 34 pays musulmans 

L’Arabie Saoudite a annoncé la création d’une coalition de 34 pays musulmans dont l’objectif sera de «combattre le terrorisme militairement et idéologiquement», a rapporté hier l’AFP citant l’agence officielle SPA. Ni l’Iran, ni l’Irak, ni la Syrie ne font partie de la liste de ces Etats.

Sachant que l’Arabie Saoudite qui la dirige est directement engagée dans une guerre au Yémen. La coalition comprend des pays majoritairement sunnites, comme l’Egypte, la Turquie, le Pakistan et le Sénégal. Elle sera dotée d’un centre de commandement basé à Riyad pour «soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le  terrorisme». L’alliance témoigne de la volonté du «monde islamique de combattre le terrorisme et d’être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau», a expliqué le vice-prince héritier et ministre saoudien de la Défense, Mohamed Ben Salmane, à Riyad, sur plusieurs fronts.

Les 34 pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie de la coalition sont membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), basée à Jeddah, au royaume saoudien. Certains d’entre eux, comme l’Arabie Saoudite, font déjà partie de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, combat le groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak. Le prince Mohamed, fils du souverain saoudien Salmane, a indiqué que cette coalition allait combattre «toute organisation terroriste qui fait son apparition» dans le monde musulman, «le premier à avoir souffert du terrorisme».

Parmi les pays ou régions confrontés au terrorisme, il a cité «la Syrie,   l’Irak, le Sinaï (Egypte), le Yémen, la Libye, le Mali, le Nigeria, le Pakistan et l’Afghanistan». Et de poursuivre : «Concernant la Syrie et l’Irak, nous ne pouvons mener les opérations antiterroristes qu’en coordination avec les autorités légitimes dans ces pays et avec la communauté internationale.» Or son pays conteste le régime syrien du président Bachar Al Assad. Dix autres pays, dont l’Indonésie, le plus grand pays musulman par sa population, soutiennent la nouvelle coalition et pourraient se joindre à elle ultérieurement.

L’Azerbaïdjan a dit examiner cette éventualité. Berceau de l’idéologie wahhabite, le royaume saoudien est régulièrement accusé en Occident de laxisme envers le djihadisme. Certaines personnalités l’accusent même de financer des mosquées et des groupes radicaux. L’annonce de Riyad  intervient alors que le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, est à Moscou pour rencontrer son homologue russe, Sergueï Lavrov, et le président Vladimir Poutine pour trouver une solution au conflit syrien.

Washington compte sur Moscou pour amener  le président Bachar Al Assad à la table des négociations avec l’opposition syrienne, afin de mettre un terme à la guerre civile qui ravage la Syrie depuis 2011. Washington et Moscou doivent décider formellement de l’organisation, très probable mais pas encore confirmée, d’une nouvelle réunion internationale vendredi à New York entre pays soutenant l’opposition syrienne et ceux qui appuient le régime syrien.

Le responsable de la diplomatie américaine s’était entretenu avec ses homologues du Qatar et de Jordanie, cette dernière étant chargée de dresser une liste des groupes «terroristes» qui devraient être exclus du processus de négociations, une question éminemment sensible.  La conférence de New York s’inscrit dans le processus dit de Vienne, par lequel 17 pays, y compris la Russie et l’Iran, sont tombés d’accord le 14 novembre sur une feuille de route politique pour la Syrie. Elle prévoit une rencontre, début janvier, entre représentants de l’opposition et du régime, un gouvernement de transition dans les six mois et des élections dans les 18 mois.*Amnay idir

Accord de coopération militaire entre le Maroc et l’Arabie Saoudite

L’armée marocaine a annoncé ce mardi la signature d’un accord de coopération entre le Maroc et l’Arabie Saoudite. L’accord couvre les questions de « formation, industrie de défense, appui logistique, transfert de pratiques militaires, prestations médicales et échanges de visites ». Il a été signé lors de la visite à Rabat du vice-ministre saoudien de la Défense, Mohamed Ben Abdallah Al Ayesh. Le Maroc fait partie des deux dernières coalitions militaires formées par l’Arabie Saoudite : Celle pour combattre Daech et celle pour combattre les rebelles chiites Houthis au Yémen. *médias/ mercredi 16 /12/2015

France : les voyages vers le Maroc et la Tunisie s’effondrent

Le volume d’affaires des tour-opérateurs français vers la Tunisie et le Maroc s’est effondré durant l’année 2015, avec une baisse de 39.4% entre le 1er novembre 2014 et le 31 octobre 2015. La Tunisie a perdu 51,6% de clients à forfaits en un an, et le Maroc 30,3%. « Charlie Hebdo, l’attaque du Bardo à Tunis, les crashs de la Germanwings, de l’avion ukrainien et de celui qui avait décollé de Charm-el-Cheikh, l’attentat contre l’hôtel de Sousse, ceux de Paris du 13 novembre… C’est l’année la plus difficile pour le tourisme depuis bien longtemps », a estimé Jean-Pierre Nadir, président du site internet Easyvoyage **médias/ mercredi 16 /12/2015

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*Les Français ridiculisés par un mensonge

Un instituteur reconnait avoir inventé une agression effactuée par un « combattant » de daech

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Un instituteur qui affirmait avoir été agressé lundi matin au cutter dans sa classe, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), par un homme se revendiquant du groupe jihadiste État islamique, a reconnu dans l’après-midi avoir tout inventé devant les enquêteurs, a déclaré le parquet de Paris à l’AFP

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L’enseignant de 45 ans était de nouveau entendu pour comprendre ce qui l’a mené à inventer ce récit, a ajouté le parquet. Lundi matin, il avait été hospitalisé, blessé superficiellement au cou et au front. L’instituteur avait assuré avoir été poignardé au flanc et à la gorge vers 07H10, alors qu’il préparait sa classe dans l’école Jean-Perrin d’Aubervilliers. 
Selon lui, un agresseur, en tenue de peintre, ganté et cagoulé, chaussures militaires de type rangers aux pieds, était arrivé sans armes et s’était saisi d’un cutter qui se trouvait dans la salle de classe. L’enseignant avait affirmé que l’homme avait lancé: « C’est Daech (acronyme arabe du groupe EI, ndlr), c’est un avertissement. »
La section antiterroriste du parquet de Paris s’était aussitôt saisie de l’enquête ouverte pour tentative d’assassinat sur un enseignant en relation avec une entreprise terroriste. La ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem s’était rendue rapidement dans l’école d’Aubervilliers, dénonçant un « acte d’une grande gravité ». 
Cette prétendue agression intervient dans un contexte de menace toujours très élevée en France, un mois après les attentats du 13 novembre à Paris et alors que le groupe EI a visé dans l’une de ses revues fin novembre directement les fonctionnaires de l’Éducation nationale, accusés d’être « en guerre ouverte contre la famille musulmane ».*lundi 14/12/15 – Source: AFP

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**Séisme politique en France

Le Front National devient le premier Parti du pays, arrivé en tête dans au moins six régions sur 13, au premier tour d’élections régionales dimanche en France

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**********Le FN n’a finalement remporté aucune région dimanche au second tour des régionales, bloqué par la mobilisation d’électeurs inquiets de son accession au pouvoir 16 mois avant le scrutin présidentiel.

***** Le Front National a réalisé une percée historique aux élections régionales. Le parti de Marine Le Pen (extrême droite) est arrivé dimanche en tête dans au moins six régions sur 13, au premier tour d’élections régionales en France, où il enregistre un score record de 27,2 à 30,8%, selon des estimations d’instituts de sondage.

Le FN devance largement l’opposition de droite et les socialistes du président François Hollande dans trois régions clés: au nord (Nord-Pas-de-Calais-Picardie), où se présente sa présidente Marine Le Pen, dans le sud-est (Provence-Alpes-Côte d’Azur), où il est emmené par sa nièce Marion Maréchal Le Pen, et dans l’est (Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine), avec le stratège du parti, Florian Philippot.
Taux de participation à 50%
En Nord-Pas-de-Calais, Marine Le Pen a obtenu dans sa région entre 40,3 et 43% des voix devant l’opposition de droite (24 à 25%) et les socialistes (entre 18 et 18,4%), selon des estimations des instituts de sondage. En région PACA, sa nièce Marion Maréchal-Le Pen réussit encore mieux que sa tante: elle est créditée de 41,2% à 41,9% des voix, largement devant la droite (24 à 26%) et le Parti socialiste (15,8 à 18,1%).
44,6 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes. Un deuxième tour est prévu le 13 décembre. Le taux de participation dimanche est d’environ 50%, soit une forte progression par rapport au scrutin régional de 2010, marqué par une très forte abstention.
Au plan national, « il apparaît qu’on est largement le premier parti de France, plusieurs points devant l’alliance Les Républicains – centristes », s’est félicité le vice-président du Front national Florian Philippot.
Mesures de sécurité renforcées
Le Parti socialiste au pouvoir dirigeait jusqu’à présent la quasi-totalité des régions. Au deuxième tour, il ne pourrait conserver que trois ou quatre régions. Promis à une large victoire avant les attentats de Paris, le parti Les Républicains de l’ancien président de droite Nicolas Sarkozy avait vu ces dernières semaines les intentions de vote en sa faveur s’éroder au profit du Front national.

Trois semaines après les attentats meurtriers de Paris (130 morts, des centaines de blessés), revendiqués par le groupe djihadiste Etat islamique, les mesures de sécurité avaient été renforcées autour des bureaux de vote, dans le cadre de l’état d’urgence. Policiers et militaires en armes patrouillaient notamment les rues de Paris.

Souvent méconnues des Français, les compétences des 13 régions vont de la gestion des lycées aux aides aux entreprises en passant par les transports publics.

Le discours de Marine Le Pen conforté
Après des percées spectaculaires l’an dernier aux municipales et aux européennes, le FN consolide fortement son ancrage en France.

Le Premier ministre Manuel Valls avait souligné avant le vote que le bulletin de vote était « une arme » contre le terrorisme alors que la campagne électorale a été largement éclipsée par les pires attentats le 13 novembre survenus en France. Après ces attaques, le parti de Marine Le Pen s’est trouvé conforté dans son discours nationaliste et anti-immigration par la révélation que deux des kamikazes avaient gagné la France après s’être glissés parmi des migrants débarqués en Grèce.

Les socialistes au pouvoir n’ont pas tiré profit du spectaculaire regain de popularité de François Hollande, dont la gestion des attentats a reçu un large soutien dans l’opinion.

Envolée du chômage
Le parti présidentiel pâtit de l’envolée du chômage, monté en octobre à 10,2% de la population, son plus haut niveau depuis 1997. Il souffre aussi de la faiblesse de l’ensemble de la gauche, qui s’est présentée divisée au premier tour, même s’il espère la rassembler au second.

L’issue du scrutin final dépendra beaucoup de l’attitude pour le second tour du PS et des Républicains dans les régions susceptibles de basculer à l’extrême droite: désistement voire alliance pour tenter de lui barrer la route, ou triangulaires risquant d’assurer sa victoire.

Les élections régionales sont les dernières prévues en France avant la présidentielle de 2017, pour laquelle Marine Le Pen est aussi donnée en tête des intentions de vote au premier tour.*7sur7/ dimanche 06 décembre 2015

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***Marine Le Pen, candidate du FN arrivée largement en tête en Nord-Pas-de-Calais-Picardie au premier tour des élections régionales dimanche, a salué « un résultat magnifique » pour son parti en France, crédité de 29,5 à 30,8% selon les sondages, estimant qu’il avait « vocation à réaliser l’unité nationale ».

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« C’est un résultat magnifique que nous accueillons avec humilité, gravité et un sens profond des responsabilités », a salué Mme Le Pen, créditée pour sa part de plus de 40% des voix dans sa région. 
« Le peuple français peut être fier de ne pas avoir cédé aux injonctions antidémocratiques de féodalités politiques et médiatiques », s’est encore félicitée la présidente du Front national, en évoquant des « campagnes de calomnies et d’intimidations qui ne manqueront pas de s’intensifier. » « Nous avons vocation à réaliser l’unité nationale dont le pays à besoin », a-t-elle poursuivi en qualifiant son parti de « seul front véritablement républicain ». 
« Chacun doit avoir à l’esprit qu’il n’y aura aucun changement si l’on ne change pas les hommes, si on ne dégage pas le pays des tutelles qui l’empêchent de décider par lui-même », a plaidé Mme Le Pen. « J’appelle donc tous les électeurs qui se sentent avant tout patriotes à tourner le dos à cette classe politique qui les trompe et je les invite quel que soit leur vote du premier tour à nous rejoindre dimanche prochain », a-t-elle conclu dans son adresse.*7sur7/ dimanche 06 décembre 2015

**La France KO debout

*Les mensonges et les fantasmes ne comptent plus

La classe politique française n’y croyait pas mais elle croyait à sa bonne étoile, à sa ruse et à sa capacité de flouer l’environnement politique, de poser ses leurres, de faire rêver les Français en leur promettent des lendemains qui chantent. Depuis trente ans, la situation politique, économique et culturelle ne cessait pas de se dégrader. Droite ou gauche, la politique française était similaire et basée, même pour ceux qui se prétendent socialistes, sur le sacro-saint libéralisme économique, solution miracle à tous les maux.

L’installation du chômage d’une façon définitive, la dégradation de l’école, la liquidation de l’industrie, l’augmentation de la pauvreté, la violence quotidienne et enfin le terrorisme organisé et réalisé par des Français qu’on a parqué dans des quartiers insalubres et terres promises des marchands de drogue.

Enfin, l’arrogance d’un pouvoir va-t’en guerre, hargneux  et teigneux, mais dont l’armée est en très mauvaise état, selon les hauts cadres de cette armée eux-mêmes.

Le pays était devenu propice aux thèses de l’extrême-droite et dont le terreau était fécondé quotidiennement par les responsables politique de droite comme de gauche. Les médias étaient devenus très dociles et les intellectuels rarement pugnaces.

La France du Président Hollande était devenue risible, agitée superficielle et basée sur le mensonge (Le reniement par François Hollande du programme en 60 points du Parti socialiste, vraiment à gauche et révolutionnaire, par exemple !) le non-dit et le déni.

Pendant ce temps-là, le Front National (création de François Mittérand pour « assassiner », avec beaucoup de succès, le PC) se transformait, se réactualisait, recrutait à tour de bras les militants communistes lassés des compromissions de leurs responsables; et recrutait les meilleurs cadres français, les plus jeunes et les plus dynamiques. Et surtout, surtout, il martelait sans cesse contre la nocivité des jeunes arabes et des jeunes « nègres » des banlieues, contre l’Islam, religion barbare et infecte, et sur tant d’autres fantasmes.

*Résultat : le dimanche 6 décembre, la France a été mis KO debout par deux lettres : F/N !–*  mardi 8 décembre 2015 | Par Rachid Boudjedra-écrivain  |tsa

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*La percée du FN a bien eu lieu. Un choc pour la droite, la gauche mais aussi l’opinion publique. Dans les deux régions-phares, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nord-pas-de-Calais-Picardie, les premières estimations mettent Marion Maréchal Le Pen et Marine Le Pen à plus de 40 % des votes, loin devant leurs concurrents.

Marine Le Pen fait plus du double du score du candidat socialiste. « Six électeurs sur 10 ont dit non à Mme Le Pen, a aussitôt réagi Xavier Bertrand, candidat des Républicains dans le Nord crédité de 24 % des voix. Dans un discours qui peine à convaincre. Florian Philippot est aussi crédité à 39 % des voix dans la région Alsace.

Dans tous les QG du Front National de France, les bouteilles de champagne sont sorties. Malgré les derniers sondages, aucun commentateur n’avait misé sur une telle poussée. Sur la dernière ligne droite de la campagne, le FN a préféré jouer profil bas, aussi pour ne pas démobiliser son électorat.

Pourtant la dynamique était bien là. Toutes les études prévoyaient une forte poussée du parti d’extrême droite. D’autant que si personne ne sait comment le contexte des attentats a joué sur l’issue des urnes, Marion Maréchal Le Pen était persuadée que «les attentats ont amplifié la dynamique du FN». (Le Parisien. dimanche 06 décembre 2015

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*Un destroyer russe ouvre le feu contre un bateau turc en mer Égée,

Un destroyer russe a ouvert le feu dimanche pour éviter une collision avec un bateau turc en mer Égée, a affirmé la Russie. L’équipage du navire russe Smetlivy, qui se trouvait à 22 km de l’île grecque de Lemnos dans le nord de la mer Égée, « a dû utiliser des armes à feu afin d’éviter une collision avec un bateau de pêche turc » s’étant approché à environ 600 mètres. La distance entre les deux navires « garantissait » toutefois que le bateau turc ne serait pas atteint par les tirs, a précisé le ministère russe de la Défense. Le commandant du chalutier turc a toutefois démenti qu’il y ait eu des tirs dans sa direction. « Nous ne savions même pas que c’était un navire russe, nous pensions que c’était un navire de l’Otan », a-t-il indiqué. La Turquie et la Russie traversent leur pire crise diplomatique depuis la fin de la Guerre froide, après qu’un avion des forces aériennes russes a été abattu le 24 novembre par l’aviation turque près de la frontière syrienne.*médias/ lundi 14/12/2015 - 

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*Pourquoi l’Arabie Saoudite a attaqué le Yémen et pourquoi elle a déjà perdu ?

**Une agression caractérisée qui a bafoué la souveraineté de ce pays considéré parmi les plus pauvres du monde

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L’opération « Tempête décisive » menée par la Coalition dirigée par l’Arabie Saoudite, le 26 mars, avec l‘appui des Etats Unis, visait avant tout à empêcher le Yémen d’exploiter librement ses ressources énergétiques avec le concours des partenaires de son choix (BRIS et Iran). Cette intervention a été dictée par des considérations économiques et géopolitiques, véritables enjeux des guerres qui secouent le Proche Orient actuellement. Mais l’Arabie a déjà perdu cette guerre et l’un des signes avant coureurs n’est- il pas la pénétration en profondeur du Sud saoudien par les forces yéménites qui annoncent une proche libération de Najran ?

Le motif réel de cette agression qui a bafoué la souveraineté de ce pays le plus pauvre de la Péninsule arabique, est de le priver du droit de choisir ses options et partenaires économiques pour assurer son développement, contrairement au prétexte avancé par la Coalition, qui était de stopper l’extension des « rebelles Houthis chiites » aux villes yéménites du Sud après avoir pris le contrôle de Sanaa et celles du Nord.

L’opération Tempête décisive a été déclenchée pour empêcher le Yémen de développer un partenariat avec les pays BRICS…

Il apparait, selon la chronologie des évènements, que cette guerre a été déclenchée contre le Yémen, après la décision de ce pays d’exploiter ses ressources énergétiques avec des partenaires de son choix, du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) + l’Iran, qui pratiquent un partenariat gagnant-gagnant sans hégémonie
L’agression par l’Arabie Saoudite contre son voisin, est intervenue quelques jours seulement après des accords de partenariat signés avec l’Iran et d’autres en phase de négociations avec la Russie et la Chine, suite aux changements qui se sont produits au Yémen (Révolution du 21 septembre) qui ont amené le Yémen qui a toujours souffert de la main- mise de son puissant voisin, comme le montrent les différents conflits ayant opposé les deux pays au cours de l‘histoire.

« En 2014, après la démission du Président Hadi (qui s’est enfui à Ryadh) on a commencé à chercher de nouvelles alternatives et nous avons décidé de nous tourner vers la Russie, et l’Iran pour développer des projets dans le secteur de l’énergie », affirme le chercheur et activiste yéménite Ismail Wajih, de passage à Alger.

« Nous avons commencé des discussions avec la Russie où s’est rendue une délégation yéménite en vue d’un accord pour l’exploration et l’exploitation du pétrole et du gaz. Une délégation russe de son coté a effectué une visite à Sanaa, en Décembre 2014 et s’est rendue au Port de Hodeïda. Les négociations qui étaient sur le point d’aboutir, portaient sur un accord avec Gazprom pour opérer en Mer Rouge dans les champs d’hydrocarbures à Hodeïda, à Taiez et Jawf. D’autres sociétés russes devaient également intervenir. Mais quelques jours après, la coalition saoudienne a coupé court à tous ces projets, avec son agression », soutient I. Wajih

La presse yéménite avait d’ailleurs rapporté à ce moment là, qu’une délégation yéménite s’était rendue à Moscou pour discuter de la coopération économique notamment dans le secteur de l’énergie, où les sociétés russes devaient opérer, après le départ des autres sociétés étrangères, dont la compagnie française Total principal opérateur présent au Yémen et dont le contrat prenait fin en Mai 2015.

Il faut rappeler à ce sujet, ce que la Chaine Sky News, a révélé, à propos de l’existence tenue au secret par les Etats-Unis et l‘ancien gouvernement yéménite, du « plus grand puits de pétrole yéménite, dans le monde, un puits, qui pourra faire du Yémen le pays le plus riche de la région », contenant 34 % des réserves mondiales, soit le même niveau qu’en Arabie Saoudite.

A ce même propos, le journal libanais « Ad-Diyar » écrit : «Il semble que ces puits de pétrole, qui sont à Al-Jouf (frontières) et Maarib, sont à l’origine de la guerre, déclenchée au Yémen, la guerre à laquelle participent les Etats-Unis et l’Arabie. L’ancien gouvernement yéménite avait l’intention d’impliquer les compagnies russes aux côtés des compagnies britanniques et américaines, mais, en raison d’une divergence de vue, l’annonce de cette grande découverte a été interdite ».

Pour sa part le site américain «International Business Times » relevait : « Le groupe Houthi est à la recherche d’un nouveau partenariat économique avec la Chine et la Russie » et les représentants des gouvernements chinois et russes ont rencontré séparément les dirigeants du groupe pour discuter de l’établissement d’alliances économiques, quatre jours avant l’annonce devant le Parlement de sa démission par le Président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, le 22 Janvier 2015. La Chine est le premier partenaire commercial du Yémen et le volume des échanges commerciaux entre les deux pays en 2013, était de plus de cinq milliards de dollars.

Concernant l’Iran, le même chercheur et activiste yéménite, I.Wajih, explique : « Suite aux attaques constantes de l’Arabie Saoudite contre notre alimentation en énergie électrique, nous avons conclu un accord avec l’Iran pour l’installation d’une centrale électrique d’une capacité de 200 MW, mais l’agression du 26 mars a mis fin à tout cela ».
La presse yéménite du 11 mars, a rendu compte de la signature d’un accord de partenariat économique avec l’Iran comprenant plusieurs domaines, notamment le pétrole, l’électricité, le commerce, les échanges économiques et le transport aérien (avec 14 vols par semaine. Début Mars, un vol direct en provenance de Téhéran atterrit à l’aéroport international de Sanaa, mettant fin au passage obligé de Riadh.

Cette réorientation économique, impliquant un nouveau type de partenariat « gagnant-gagnant, aurait pu se faire sans accroc si l’Arabie Saoudite ne cherchait pas à maintenir à tout prix, le Yémen sous sa tutelle. Pourtant, l’Arabie Saoudite pays puissant et riche aurait pu, si elle l’avait voulu, aider son voisin à se développer. Or non seulement elle ne l’a fait pas mais elle l’empêcha de se tourner vers des partenaires qui l’aident à exploiter ses ressources dans le sens de ses intérêts nationaux.

Au plan géopolitique, le contrôle du passage maritime stratégique de Bab el Mandeb, assurant un accès à la Mer Rouge et à l’Océan Indien pour le transport du pétrole et d’autres marchandises, vital pour le commerce avec l’Asie et la Chine notamment n’est pas étrangère aux enjeux de la guerre au Yémen. Des batailles très dures se sont déroulées au cours des derniers mois entre les forces yéménites et celles de la Coalition qui voulaient s’en emparer.
Dans la même région, le port d’Aden, suscite aussi des convoitises de la part des Emirats Arabes Unis, un membre de la coalition arabe, qui a pris une part active à l’intervention terrestre au Sud du Yémen, afin de contrecarrer les projets de modernisation et d’extension du Port d’Aden qui l’auraient placé bien avant celui de Dubaï et aussi pour pouvoir disposer aussi d’un accès à la Mer Rouge.

Outre ces raisons économiques, le royaume saoudien, voyant approcher la fin de la crise politique et de l’instabilité au Yémen depuis le fameux « Printemps arabe » en 2011 et alors qu’un accord avait été conclu pour la création d’un Conseil Présidentiel, composé de représentants des principales composantes politiques : Ansar Allah (Houthis), le parti Congrès Populaire de l’ex Président Ali Abdallah Sallah et le Parti Islah (Frêres musulmans), déclencha l’attaque du 26 mars, qui mis fin à cette issue pacifique et plongea le Yémen dans une guerre des plus sanglantes, avec 5.7000 victimes (selon l’ONU) surtout des femmes et des enfants.

Pourquoi l’Arabie a échoué

Dernièrement, au moment où il était question de la reprise du dialogue politique à Genève, des informations, non officielles, ont été publiées sur la toile, sur la disponibilité de l’Arabie Saoudite à mettre fin à la guerre au Yémen, à condition que les forces populaires et l’armée yéménite se retirent des frontières saoudiennes et ne manifestent pas d’opposition au Président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi et son gouvernement siégeant à Aden.
L’Arabie, qui renonce ainsi aux autres conditions posées jusque là, comme celle du retrait des villes par « les milices houthis » et la remise de leurs armes, ne vient-elle pas ainsi implicitement d’avouer son échec, (qui était prévisible), dans le bourbier yéménite ou « le nouveau Vietnam » ?

Cet échec est patent, lorsqu’on voit que l’opération « Tempête décisive » qui devait durer quelques jours seulement et stopper l’avancée des « milices chiites », n’a pas réalisé ses objectifs et que bien au contraire, elle s’est retrouvé face à une nouvelle donne : l’ouverture d’un nouveau front, interne, ouvert par les forces yéménites à en ses frontières, à Jizan, l’Assir, Najran, villes (anciens territoires yéménites occupés par l’Arabie Saoudite en 1934). Au lieu d’une seule guerre, l’Arabie se retrouve maintenant avec deux guerres sur les bras, l’une au Yémen et l’autre sur son propre territoire !

Pas moins de 10 kms en longueur et 250 kms en largeur, à l’intérieur du royaume saoudien (selon Ismail Wajih) sont passés sous le contrôle des forces yéménites (armée et comites populaires proches d Ansar Allah), ainsi que des villes, des villages entiers. Douze (12) bases militaires, ont été prises à l’armée saoudienne qui a perdu au moins 80 militaires et des dizaines de véhicules, chars et blindés.

La conquête de la ville saoudienne de Najran approche ou la nouvelle étape de la guerre au Yémen …

Selon l’agence officielle SABA, l’armée et les forces populaires yéménites approchent de plus en plus de la conquête de la ville saoudienne de Najran, citant le porte-parole de l’armée yéménite, le général Charaf Loqman, qui a déclaré le 3 Décembre que « les forces yéménites encerclent actuellement les villes saoudiennes de Jizan et Najran, et attendent la décision politique pour y pénétrer ».

«L’armée yéménite mène des opérations, dans les trois provinces de Najran, Jizan et Al-Assir. Les forces yéménites ont pris le contrôle des montagnes donnant sur la ville de Najran et nous attendons l’ordre d’y pénétrer, et dès qu’un tel ordre sera émis, nous sommes prêts à libérer la ville des mains des occupants, car, en principe, Najran est une ville qui appartient au Yémen», a-t-il souligné.

Ces derniers jours, les forces yéménites ont intensifié leurs bombardements contre plusieurs positions militaires à Najran, dont le site Al-Mekyal et pris le contrôle de 3 bases militaires sur le mont Al-Chorfa, malgré les frappes saoudiennes en soutien à leurs soldats, dont plusieurs ont été tués suite lors de ces attaques au cours desquelles 10 blindés saoudiens ont été détruits.

La guerre au Yémen entame une nouvelle étape avec « l’intensification des opérations militaires contre les agresseurs, dans le droit fil du choix des options stratégiques, à leur encontre » et qui s’inscrivent dans le cadre « d’une grande lutte nationale (…) pour « défendre le pays et préserver ses capacités», a souligné Loqman.
Par ces informations, les forces yéménites, viennent ainsi d’apporter leur réponse à la demande de retrait des frontières saoudiennes, comme une des conditions pour l’arrêt de la guerre au Yémen et ce au moment où l’on évoque la reprise prochaine des négociations de Genève 2.

La guerre sur « le territoire de l’ennemi » très peu médiatisée, qui a pris de l’importance, se déroule en même temps et comme une réponse aux raids de l’aviation de la Coalition qui font toujours plus de victimes civiles. Elle dénote aussi que les stocks d’armements yéménites, les missiles notamment, n’ont pas pu être détruits, comme le voulait la Coalition. Les missiles et les roquettes des forces yéménites ciblent quotidiennement les positions de l’armée saoudienne aux frontières et celles de la Coalition à l’intérieur du Yémen.

« Alors que nous, nous ne ciblons jamais les civils, les troupes saoudiennes, qui ne peuvent même pas défendre leurs villes et villages, se livrent aux bombardements de notre population civile qui souffre, surtout aux frontières, comme à Saada, où l’ennemi pratique la politique de la terre brûlée et utilise des armes interdites » dit Wajih.
L’échec de l’Arabie au Yémen, se reflète aussi à travers la perte des batailles de Bab el Mandeb par les troupes de la Coalitions et ses alliés saoudiens, qui, n’arrivent pas à avancer à Maarib et à Taez, malgré le renfort de soldats de plusieurs pays, dont des soudanais et des colombiens.

A Maarib, selon des informations rapportées par le quotidien Alkhabar le 30 novembre, une médiation envoyée par la Coalition et leur allié, le Président Abd Rebbo Mansour Hadi, a tenté de négocier une trêve permanente avec les tribus Jahm, de Sirwah, qui ont imposé un blocus les empêchant d’avancer vers Sanaa. Ces tribus alliées des comités populaires et de l’armée yéménite, ont opposé une fin de non-recevoir. Les chefs des tribus Jahm ont exigé d’abord un arrêt des frappes aériennes et des excuses pour tous les crimes commis par l’aviation de l’Arabie, qui a lancé sur le district de Sirwah au cours des trois derniers mois, plus de 2.756 raids aériens.

Sur le terrain des opérations, la Coalition de plus de dix pays, aidée par les Etats Unis et d’autres pays occidentaux, n’a pas réalisé de percée et selon Wajih, les forces populaires yéménites contrôlent toujours entre 60 et 70 % du territoire, à l’exception d’Aden sous l’emprise d’Al Qaida, depuis le retrait tactique des forces d Ansar Allah de cette ville du sud du pays en juillet.

Or dans le gouvernorat d’Aden, devant servir de siège provisoire au Président Hadi, Al Qaida vient encore de s’emparer d’une nouvelle ville : Jaar, à Abyane, sans rencontrer de résistance de la part des forces de la coalition et leurs milices alliées, pourtant présentes, selon le journal libanais Al Khabar. Cette nouvelle prise permettra aux groupes terroristes, takfiris d’Al Qaida et de Daesh, de renforcer leur présence dans le Sud yéménite après la prise de Moukalla, capitale du Hadramaout, en avril dernier, toujours, sans résistance de la part des forces de la Coalition arabe.

Alors que l’objectif déclaré de l’intervention du 26 mars était d’empêcher l’extension des « rebelles Houthis chiites » vers les villes du Sud, aujourd’hui, alors que ceux-ci se sont retirés, pourquoi les forces de la coalition arabe n’arrivent pas à mettre fin à l’expansion des groupes terroristes (Qaida et Daesh ?) et assurer la sécurité dans cette région où est censé siéger le Gouvernement Hadi ?

Que signifie alors la condition évoquée plus haut, posée par l’Arabie Saoudite pour l’arrêt de la guerre, de « ne pas s’opposer au Président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi et de son gouvernement siégeant à Aden » sous la protection d’Al Qaiada ? N’est ce pas une partition entre le Nord et le Sud du Yémen qu’elle cherche à consacrer ? Encore un jeu de cartes trouble de Ryadh et de ses alliés au moment où l’opinion internationale est mobilisée contre les attentats des groupes terroristes de Daesh et leurs projets au Moyen Orient, en Afrique et en Europe ?

Or le peuple yéménite est contre cette partition du pays à l’ombre d’Al Qaida et se bat pour la liberté et l’indépendance de tout le Yémen uni. Pour l’activiste politique I.Wajih : « Même si cette guerre devait durer encore 100 ans, l’Arabie Saoudite ne pourra jamais nous obliger à la dépendance et à nous imposer son diktat ». C’est pourquoi l’Arabie a déjà perdu au Yémen, malgré tous ses moyens, face à la motivation et la détermination des yéménites.*Houria Ait Kaci *Journaliste /Contribution/  07/12/2015 | algerie1.com/

******Deux hauts gradés de la coalition conduite par l’Arabie Saoudite au Yémen ont été tués dans des combats à quelques heures du début d’une trêve coïncidant avec l’ouverture à Genève de pourparlers de paix. Sultan Mohamed Ali al Kitbi, un officier de l’armée des Émirats arabes unis, a été tué à Taëz, tandis que des photographies montrant Abdullah al Sahian, un officier saoudien, étaient diffusées sur la chaîne saoudienne Al Arabiya al Hadath au milieu de versets du Coran. Selon la milice houthie, qu’affronte la coalition, les deux hommes, ainsi que deux soldats saoudiens, ont été tués par un tir de roquette. Une trêve renouvelable de sept jours doit entrer en vigueur lundi. Les deux précédents cessez-le-feu, instaurés en mai et en juillet ont été violés par les deux camps.*médias/ lundi 14/12/2015

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15 personnes tuées dans un attentat à la voiture piégée dans un quartier prorégime à Homs, dans le centre de la Syrie

« 15 personnes ont été tuées et 25 blessées dans une explosion terroriste à la voiture piégée dans le quartier de Zahra dans la ville de Homs », a souligné l’agence Sana. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a également avancé le même bilan de morts mais fait état d’au moins 35 blessés. « Huit personnes sont mortes et au moins 34 ont été blessées, dont certaines se trouvent dans un état grave », a affirmé à l’AFP Rami Abdel Rahmane le directeur de l’OSDH. « L’explosion a eu lieu près d’un centre médical dans le quartier alaouite de Zahra et a causé d’importants dégâts matériels », a-t-il ajouté.  Selon le gouverneur de la province de Homs, Talal Barazi, « un camion piégé avec 150 à 200 kg d’explosifs a explosé près de l’hôpital al-Ahli dans le quartier de Zahra ».

M. Abdel Rahmane a également fait état d’une deuxième explosion sans préciser s’il s’agissait d’une voiture piégée. Une habitante de Homs qui se trouvait près du lieu de l’attentat a indiqué à l’AFP que « plusieurs détonations ont ensuite été entendues, probablement à cause de la proximité de la première explosion avec un centre de distribution de bombonnes de gaz ». « L’explosion a créé un énorme cratère et des corps ont été projetés à plus de 100 mètres », a-t-elle ajouté.(Afp)**12/12/2015 | 

**Manifestation à Bagdad contre la présence turque en Irak

Quelques milliers de personnes ont manifesté samedi dans le centre de Bagdad pour demander le retrait de troupes turques déployées la semaine dernière dans le nord de l’Irak.

« L’Irak a perdu patience », a estimé un des manifestants, Ali Rubaie, commandant d’une unité paramilitaire stationnée près de Bagdad, en regrettant que le Premier ministre irakien Haider al-Abadi n’ait pas agi tout de suite « d’une main de fer » contre la présence de ces troupes étrangères.

L’arrivée de quelques centaines de soldats turcs la semaine dernière a suscité une colère en Irak contre la Turquie, Bagdad accusant Ankara d’avoir effectué ce déploiement sans son autorisation.
L’Irak a envoyé vendredi une lettre de protestation au Conseil de sécurité de l’Onu..(Agences)*12/12/2015 | 

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*Trente employés disparus d’une plateforme pétrolière dans un violent incendie dans la mer Caspienne, en Azerbaïdjan

media_xll_8218512 Fusillade

Trente employés d’une plateforme pétrolière en proie à un violent incendie dans la mer Caspienne, en Azerbaïdjan, étaient portés disparus samedi soir, tandis que 32 personnes avaient pu être sauvées, a annoncé la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise Socar.

L’entreprise a publié sur son site internet la liste des noms des 30 disparus et des 32 rescapés. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev avait annoncé plus tôt que l’incendie, provoqué vendredi par une tempête qui a endommagé une conduite de gaz, avait fait un mort.La tempête a endommagé une conduite de gaz vendredi sur la plateforme numéro 10, dans la section Guneshli du gisement d’hydrocarbures offshore en eaux profondes Azeri-Chiraq-Guneshli, dans le sud de la mer Caspienne. Les dégâts ont provoqué un incendie, qui continuait à faire rage samedi, tandis que les conditions météorologiques difficiles compliquaient les opérations de sauvetage menées par les services de secours.Dans un communiqué, le parquet général a annoncé l’ouverture d’une enquête, afin de mettre au jour d’éventuelles « infractions aux règles de sécurité incendie ». Selon le parquet, la conduite de gaz a été endommagée vendredi à 14H40 (HB) par des vents atteignant les 40 mètres par seconde (144 km/h).Les employés se sont réfugiés dans des canots de sauvetage qui ont été abaissés à 10 mètres au dessus de la mer. L’un d’entre eux, avec quatre personnes à son bord, s’est détaché en raison du vent vendredi vers 19H45 (HB), entraînant la mort d’un de ses occupants, a précisé la même source.*5/12/15 – Source: Belgamedia_xll_8218510 Gambiemedia_xll_8218491 incendie

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**La violence est une tradition génétique aux USA, depuis que les premiers blancs venus d’Europe, ont débarqué sur le territoire des Indiens et ont génocidé et exterminé ceux qui ont toujours vêcu sur cette terre. Si les hommes blancs n’ont pas eu de remords à exterminer un peuple pacifique et, à la limite, trop naïf, il semblerait que le retour de manivelle se soit développé, très vite et dès le début du 19e siècle.

Le cinéma et la littérature américains nous ont assez édifié sur ce phénomène unique au monde ! Tuer, en Amérique, est un sport, une loi et une façon d’être. Pourquoi ce pays est-il le seul à sublimer la violence et la mort qui atteignent jusqu’aux enfants en bas âge ?

Seule l’histoire de l’Amérique peut expliquer une telle vision pathologique, devenue endogène et génétique du monde. C’est-à-dire en exterminant les habitants de cet immense continent et en esclavageant les Africains qu’on a fait venir par galères entières, l’inconscient collectif américain vit dans la peur et -aussi- dans le remords.

Le « yankee » est un homme qui a tout le temps peur, d’où cette obsession des armes qui est tellement forte chez l’individu qu’elle va obliger le législateur à faire du droit à détenir une ou plusieurs armes, le deuxième amendement de la Constitution des États-Unis !!!

Ainsi, les États-Unis ont toujours été en guerre intérieure (contre eux-mêmes) et aléatoirement en guerre extérieure (contre « l’Autre »).

Et quand on fait le bilan des ce deux types de guerre, on se rend compte que les États-Unis ont tué plus d’Américains de l’intérieur (sans oublier la guerre de sécession !) que des ennemis de l’extérieur. En effet, les USA ont toujours réussi les meurtres commis entre eux et toujours échoué dans les guerres qu’ils ont menées à l’étranger : la Corée, le Vietnam, l’Afghanistan, l’Iran, l’Irak et bientôt la Syrie.

Leur soi-disant victoire en Europe contre les Allemands est un énorme mythe et un gros canular tissés par eux et par les Européens de l’Ouest, par anticommunisme. Bien au contraire, l’armée US a commis un véritable carnage dans le Nord de la France, à la fin de la 2e guerre mondiale.Et au Japon où ils ont largué leurs bombes atomiques sans aucun scrupule!

Ainsi, le dernier attentat commis cette semaine est lui aussi un épisode de la guerre intérieure que mène l’Amérique contre elle-même. Car il a été commis par des Américains, d’origine pakistanaise, certes, mais nés, élevés et contaminés par la culture de la violence ordinaire des Américains ordinaires. *dimanche 6 décembre 2015 |source: tsa

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*Nouvelle fusillade tragique en Californie: au moins 14 morts et  14 blessés »

 les Etats-Unis ont été le théâtre de 351 fusillades de masse en 2015, 

Fusillade en Californie: au moins 14 morts et 14 blessés

*Cette fusillade intervient cinq jours seulement après une tuerie dans un centre de planning familial dans le Colorado qui avait provoqué la colère du président Barack Obama et relancé pour la énième fois le débat sur la réglementation des armes à feu.

**Les Etats-Unis vivaient mercredi à l’heure d’une nouvelle fusillade tragique, un ou des tireurs ayant ouvert le feu dans un immeuble abritant des services sociaux à San Bernardino, en Californie, faisant « au moins 14 morts » et « au moins 14 blessés », a annoncé la police de la ville. « Nous ignorons les motivations de cette fusillade à ce stade », a ajouté le chef de la police de San Bernardino, Jarrod Burguan, précisant que le bilan des victimes est provisoire.

Cette fusillade intervient cinq jours seulement après une tuerie dans un centre de planning familial dans le Colorado qui avait provoqué la colère du président Barack Obama et relancé pour la énième fois le débat sur la réglementation des armes à feu. 
« Je sais qu’il y a des morts. Je ne connais pas leur nombre », a indiqué Olivia Bozek, l’une des porte-paroles du bureau du sherif du comté de San Bernardino, précisant qu’à ce stade, « il y a entre un à trois suspects qui sont toujours en fuite ». 
Elle a précisé que personne n’avait été interpellée. Auparavant, les pompiers de San Bernardino avaient dit « intervenir à la suite d’informations selon lesquelles il y aurait eu 20 victimes lors d’une fusillade », selon leur compte Twitter. Dans le même temps, le bureau du shérif de San Bernardino précisait également sur Twitter être à la recherche d’ »un à trois » suspects. 
« La zone reste TRES ACTIVE. EVITEZ! », a ajouté ce dernier sur son compte Twitter. 
Les autorités n’étaient pas en mesure de préciser l’état des victimes mais plusieurs d’entre-elles ont été transférées à l’hôpital. Le président Obama a été informé de la situation et a demandé à être tenu au courant des développements, a indiqué un responsable de la Maison Blanche. Jerry Brown, gouverneur de Californie, « suit de près cette situation troublante et en cours », a également expliqué le cabinet de ce dernier. 
Mains en l’air
Les télévisions américaines ont diffusé les images de dizaines de personnes sortant à la hâte, les mains en l’air sur le parking d’un bâtiment, cerné par des policiers lourdement armés. 
Selon plusieurs médias américains, les coups de feu ont eu lieu au Inland Regional Center, un centre social au service de personnes handicapées. Le site emploie environ 670 personnes dans plusieurs bureaux dans les comtés californiens de San Bernardino et de Riverside, selon sa page Facebook. Il vient en aide à plus de 30.200 personnes souffrant de handicaps, de la petite enfance à la vieillesse, ainsi qu’à leurs familles. 
La chaîne CBS a affirmé par ailleurs qu’une équipe de démineurs est intervenue pour « neutraliser ce qui a été considéré comme pouvant être un engin explosif ». Les tirs sont intervenus près d’un terrain de golf, dont un employé a expliqué à l’AFP avoir reçu ordre des autorités de suspendre toute activité.
Ce nouveau drame survient moins d’une semaine après celle de Colorado Springs (Colorado, ouest), lorsqu’un homme était entré dans un centre de planning familial et avait abattu trois personnes, dont un policier, et blessé plusieurs autres, avant d’être arrêté.

La classe politique américaine n’a pas tardé à réagir. La candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, a affirmé dans un tweet qu’elle « refuse d’accepter ceci comme normal ». 
« Nous devons agir pour mettre fin à la violence avec les armes à feu immédiatement », a-t-elle ajouté. Diane Feinstein, sénatrice démocrate de Californie, a estimé pour sa part dans un tweet que cela « fend le coeur que nous faisions face à une nouvelle fusillade de masse ». 
A la date du 27 novembre, les Etats-Unis ont été le théâtre de 351 fusillades de masse en 2015, soit plus d’une par jour, selon le site Shootingtracker, qui recense tous les incidents de ce type impliquant au moins quatre victimes, qu’elles aient été tuées ou blessées.*mercredi 2/12/2015 -Source: AFP, CNN

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media_xll_8212307 Marine.Le.Pen

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* la Gambie se proclame un Etat islamique

La Gambie, ex-colonie britannique de près de 2 millions d’habitants en Afrique de l’Ouest, est désormais « un Etat islamique », a affirmé son président Yahya Jammeh dans une déclaration diffusée samedi 12 décembre 2015, par la présidence gambienne.

Plan de Gambie

« Le destin de la Gambie est dans les mains d’Allah le Tout-Puissant. A partir d’aujourd’hui, la Gambie est un Etat islamique », a déclaré le président Jammeh qui s’exprimait jeudi à Brufut, à 25 km de la capitale Banjul, selon ses propos mis en ligne par la présidence sur son site statehouse.gm. « Nous serons un Etat islamique qui respecte les droits des citoyens », a-t-il affirmé, en clôturant une tournée nationale.

carte Gambie

La Gambie compte 1,96 millions d’habitants, à 90% musulmans. Yahya Jammeh, 50 ans, militaire de carrière issu d’une famille paysanne de l’ouest du pays, cultive l’image d’un président musulman pratiquant – il apparaît régulièrement Coran et chapelet en main – et doté de pouvoirs mystiques.

Ancienne dépendance britannique, puis colonie britannique à partir de 1888, la Gambie est devenue indépendante en 1965 au sein du Commonwealth, avec comme Premier ministre Sir Dawda Jawara. Elle est ensuite devenue une République en 1970, sous la présidence de Jawara, qui a été renversé en 1994 par un coup d’Etat militaire dirigé par Yahya Jammeh.

M. Jammeh a ensuite été élu pour la première fois en 1996 puis réélu trois fois (en 2001, 2006 et ensuite en novembre 2011 avec 72 % des voix). Depuis, il règne en maître sur son pays, enclavé dans le Sénégal à l’exception de sa façade maritime.

En octobre 2013, il a annoncé le retrait, avec effet immédiat, de la Gambie du Commonwealth en qualifiant cette organisation de pays anglophones de « coloniale ». En mars 2014, dans un discours lors d’une cérémonie publique, Yahya Jammeh avait indiqué que son pays allait abandonner l’anglais, actuellement sa langue officielle, au profit d’une langue nationale. Il a fait adopter en 2002 un amendement constitutionnel supprimant la limite du nombre de mandats.(Afp)**12/12/2015 | 

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