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Le maire de Londres veut renoncer à sa nationalité américaine

15022015

*Boris Johnson est considéré comme un successeur potentiel du Premier ministre David Cameron à la tête du Parti conservateur

Le maire de Londres veut renoncer à sa nationalité américaine dans actualité media_xll_7489215

Boris Johnson, le maire américano-britannique de Londres, a annoncé qu’il envisageait de renoncer à sa nationalité américaine, dans des propos au Sunday Times, selon lequel cette intention illustre son ambition de devenir un jour Premier ministre.

« Je pense que je ferai probablement ce changement parce que mon engagement a été toujours, et sera toujours, envers le Royaume-Uni », a déclaré M. Johnson, né à New York en 1964, à un journaliste du Sunday Times à l’occasion d’un voyage aux États-Unis. Selon les spécialistes britanniques, la double nationalité ne l’empêcherait pas techniquement de devenir Premier ministre. Conserver un passeport américain pourrait en revanche s’avérer difficile à gérer, en termes d’image publique, au moment de briguer la fonction suprême, ont indiqué au journal des proches de M. Johnson, en ajoutant: « Il veut faire place nette ». Son entourage a également indiqué que renoncer à sa double nationalité permettrait au maire de Londres de ne plus payer d’impôts aux États-Unis, toute personne ayant la nationalité américaine, même vivant à l’étranger, étant tenue de déclarer ses revenus auprès de l’administration fiscale américaine. Personnalité charismatique et populaire, M. Johnson est considéré comme un successeur potentiel du Premier ministre David Cameron à la tête du Parti conservateur. Même s’il s’en est défendu lors de son voyage aux États-Unis en assurant « ne pas avoir l’ambition » de remplacer M. Cameron.  Candidat aux élections législatives de mai prochain à Uxbridge, une circonscription à l’ouest de Londres aux mains des conservateurs depuis 1970, M. Johnson est bien parti pour faire son retour au parlement, étape indispensable sur le chemin de Downing Street. *15/02/2015 -Source: Belga

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*Le parler vrai ne plait pas aux politiciens français assujettis aux sionistes

Des ministres, des sénateurs, des députés ont promptement réagi pour accuser, ni plus ni moins, Roland Dumas… d’antisémitisme.

Plusieurs membres du gouvernement de Manuel Valls et autres ténors du Parti socialiste ont promptement réagi pour accuser, ni plus ni moins, Roland Dumas...d'antisémitisme

Un véritable hallali a résonné quelques heures à peine après le passage, hier matin, sur BFM de l’ancien président du Conseil constitutionnel, ancien ministre des Affaires étrangères du président François Mitterrand, et néanmoins grand ami de l’Algérie et ancien avocat du FLN durant la guerre de libération, Roland Dumas.
Plusieurs membres du gouvernement de Manuel Valls et autres ténors du parti socialiste ont promptement réagi pour accuser, ni plus ni moins, Roland Dumas…d’antisémitisme, pour avoir osé rétorquer au journaliste de Bfm l’interrogeant sur l’éventualité d’une forte influence de l’épouse sur l’actuel Premier ministre français «Probablement. Je peux le penser». Exit le discours pourtant bien plus essentiel sur la résonance perdue de la France dans les capitales des grandes puissances, sur la perte insondable de ce qui fut «la politique arabe de la France» au profit d’un alignement inconditionnel sur les thèses israéliennes de gauche comme du Likoud. Eludée la condamnation sans faux-fuyant du refus d’honorer le contrat signé avec la Russie pour la livraison de trois navires de guerre, car «un contrat c’est un contrat» et «la Russie n’est pas n’importe quel partenaire».
Non, la seule chose que Roland Dumas se voit reprocher avec véhémence et pour laquelle il va être des jours durant condamné, insulté, banni, voué aux gémonies, c’est cette réflexion banale sur l’influence qu’une femme peut exercer, consciemment ou inconsciemment, sur son compagnon. C’est vrai que la référence au couple Valls revêt une dimension particulière dès lors que son épouse est une israélite militante. Dumas aurait dû se montrer précautionneux et mesurer son propos à l’heure où tous les médias européens, et français bien entendu, sont mobilisés pour se précipiter telle une meute de loups enragés sur quiconque émet un soupçon de critique à l’égard d’Israël et de la politique criminelle de Netanyahu.
Que le président socialiste de l’Assemblée nationale française soit «révolté» par les mots francs et directs de Roland Dumas, voilà une réaction de circonstance. Comme le sont celles de Najat Vallaud-Belkacem («Roland Dumas nourrit l’antisémitisme ordinaire» – sic -), Benoit Hamon (c’est «écoeurant»), et beaucoup d’autres. Il faut savoir prendre le train à toute heure, surtout s’il est en partance pour Auschwitz. Najat Vallaud-Belkacem sait y faire. Donner des gages, encore et encore, à ces parrains qui dictent depuis plus d’une décennie la politique de la gauche comme de la droite! La France gaulliste a vécu. Celle de Mitterrand ne lui a pas, non plus, survécu. Excepté Dominique de Villepin qui tente, vaille que vaille, de défendre le peu qui reste de cette France-là, la France est aujourd’hui télécommandée par un lobby semi-latent mais fort puissant. C’est couru d’avance que des figures du socialisme d’antan soient clouées au pilori lorsqu’elles osent privilégier l’intérêt de la France avant celui de ce lobby et de tout ce qu’il représente.
Roland Dumas pouvait-il ignorer tout ceci? Ce serait lui faire injure que de le penser. Quant à le croire…Non, Maître Roland Dumas a fait un choix et un discours assumé. Avec le courage qu’on lui connaît, le même courage que saluaient, il y a plus de vingt ans, ses amis Jacques Vergès ou Mourad Oussedik, il a volontairement mis les pieds dans le plat qu’on s’acharne à faire avaler à tout un peuple.
Un plat qui consiste à combattre cet «islamo-fascisme» identifié par Manuel Valls, avec un combat sélectif contre l’antisémitisme. Cherchez l’erreur!
«Tout le monde exagère. Tout le monde se mêle de tout. Le fascisme, ce n’était pas cela (…). Ces déclarations, c’est pour faire de l’audimat», a dit Roland Dumas en entrant délibérément dans l’arène où vont vouloir le déchiqueter les fauves d’un Parti socialiste new look. Son nouveau livre qui sort ces jours-ci est donc fort à propos: «Politiquement incorrect.» Sacré Roland Dumas, il l’aura toujours été, un provocateur invétéré. *Par Chaabane BENSACI - Mardi 17 Fevrier 2015/ L’Expression

**Piteux! On les supposait réfléchis, on les découvre dirigés par leurs émotions. Ce qui leur fait perdre le sens des réalités et commettre des énormités

*Intellectuellement, les politiques et l’intelligentsia européens volent aux ras des pâquerettes. Piteux! On les supposait réfléchis, on les découvre dirigés par leurs émotions. Et les émois font perdre le sens des réalités et commettre des énormités que l’esprit ne peut admettre. Il en est ainsi des réactions abusives des dirigeants occidentaux après l’assassinat samedi d’un juif au Danemark. Cette attitude est certainement absurde et relève outre de la surenchère, de l’hystérie la plus grossière. En effet, pourquoi singulariser une religion et l’élever au zénith, tout en diabolisant l’Autre si ce n’est le fait d’un marketing politicien de bas étage? Ce qui s’est dit ces derniers jours est simplement inconcevable. Or, ceux-là qui n’avaient pas de mots assez durs et fermes pour condamner les attentats de Paris et de Copenhague, ont eu des mots mitigés, qui frisent l’inconvenance, face au révulsant égorgement de 21 Coptes égyptiens. A l’évidence, la mort cruelle de 21 Egyptiens ne pèse pas lourd, n’a pas la portée politique et médiatique que celle d’un juif. Cet ostracisme est totalement inacceptable. Inadmissible alors que ce sont les politiques hasardeuses de ces dirigeants occidentaux – qui montent de manière choquante au créneau – qui ont directement ou indirectement alimenté l’extrémisme de groupes qui n’auraient pu exister sans les aides intéressées que les grandes puissances leur ont fourni. Al Qaîda, Daesh et la nébuleuse qui se réclame de l’islam, sont l’oeuvre de ces pays à leur tête les Etats-Unis qui hurlent avec les loups. Ce sont ces puissances occidentales qui ont fomenté et supervisé le chaos dans certains pays arabes, allant jusqu’à s’allier aux terroristes extrémistes pour parvenir à leurs fins. Les Etats-Unis, la France – appuyés par la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite – portent l’entière responsabilité de ce qui se passe en Syrie et la destruction de l’un des berceaux de l’humanité. Présumaient-ils que leurs pays, loin des champs de confrontation moyen-orientaux, sont prémunis de toute retombée ou retour de bâton? Or, il n’en est rien. De fait, parmi les «jihadistes» qui tuent le peuple syrien, il y a des Européens. Or, c’est le retour de ces «jihadistes» qui inquiète et fait couler des sueurs froides aux dirigeants européens. Aussi, est-il étonnant que les tueurs de Paris et de Copenhague, soient des Français et Danois? Plutôt que d’être pondérés et tenter de comprendre le pourquoi de ces dérives, les politiques européens se réfugient dans l’anesthésie et l’amalgame. Cela donna lieu à des dérapages de langage imprudents et provocateurs. C’est le cas du Premier ministre français, Manuel Valls, qui déclarait, lundi, à la radio RTL «Pour combattre cet ‘islamo-fascisme », puisque c’est ainsi qu’il faut le nommer, l’unité doit être notre force. Il ne faut céder ni à la peur, ni à la division». La langue de M.Valls a-t-elle fourché au point de faire le lien entre l’islam et le fascisme? M.Valls met en fait à nu sa connaissance aussi réduite qu’imparfaite de l’histoire du fascisme, qui reste une «marque» européenne. L’islam est trop grand pour lui pour qu’il en comprenne le concept et les mécanismes. En tout état de cause, le Premier ministre français vient de commettre un impair en inventant ce biscornu «islamo-fascisme». Est-il sérieux? Connaît-il les tenants et aboutissants de la signification du «fascisme»? A-t-on jamais taxé les «fascismes» italien, français, espagnol – pour ne citer que ceux-là qui ont eu un long compagnonnage avec le pouvoir, se réclamant de la «Sainte Eglise» – de «christo-fascisme» ou de «judéo-fascisme»? Bien sûr que non! Alors où veut en venir Manuel Valls? Que dire de la surenchère du président français, François Hollande, qui clamait martial, mardi aux juifs de France: «La République vous défendra de toutes ses forces.» Est-il politique de faire des juifs français des «supers-citoyens» placés au-dessus du reste des Français? D’autre part, ce qui est arrivé à Roland Dumas, ancien président du Conseil constitutionnel français, en dit long sur l’endoctrinement subi par la classe politique et médiatique françaises qui ont quasiment «lynché» l’ex-ministre des Affaires étrangères. Son tort? Avoir émis un avis sur l’influences qu’aurait Mme Valls sur son époux de Premier ministre. Cela souleva un cyclone à Paris et des condamnations hystériques. Or, la France s’enorgueillit de l’influence qu’avaient les femmes sur leurs compagnons (rois, présidents, ministres, hauts dignitaires). Aussi, où est alors le problème? Les Français ont-ils perdu le sens de l’introspection au point de ne pas saisir les propos de l’ancien ministre? Ce qu’a dit Roland Dumas, méritait en fait un vrai débat, plutôt que cette hystérie collective et le lynchage médiatique qui s’en sont suivis. Lamentable est l’image que la France donne de son intelligentsia! *Par N. KRIM - Jeudi 19 Fevrier 2015–L’Expression

**Le sionisme enseigné aux enfants français

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« 100 mots pour se comprendre, contre le racisme et l’antisémitisme », sous la direction d’Antoine Spire et Mano Siri, aux éditions « Le bord de l’eau ».

Ce livre vient d’être publié sur le site Eduscol du ministère de l’Education nationale, qui a récemment renouvelé son partenariat avec la Licra, pour des interventions dans des établissements scolaires, ou la formation des formateurs.

Un traitement fondamentalement partial de la question

Combattre le racisme et l’antisémitisme, rien de plus nécessaire. Il n’est pas certain que ce livre y contribue réellement. On parle beaucoup d’éviter d’importer le conflit du Proche-Orient en France. J’ai déjà eu l’occasion de dire que ceci me paraissait vain, ce conflit étant de fait déjà importé. Le véritable objectif doit être d’en limiter les conséquences négatives sur notre société.

Le livre en question aborde bien le sujet, mais de façon tout à fait partiale. La volonté de donner un visage positif d’Israël est nette. L’entrée Israël est rédigée par Frédéric Encel. On peut y lire (p.93) :

« Seule authentique démocratie au Moyen-Orient, Israël fut confronté dès sa création au rejet quasi unanime des voisins arabes, et mena plusieurs guerres pour asseoir son existence. »

Des élèves qui auraient fait un peu d’histoire pourraient s’interroger sur qui fut à l’origine de guerres en 1956, 1967 et 1982.
Rassurons-nous, le processus de paix « finira sans doute par aboutir à un partage territorial entre l’État juif d’Israël et un État arabe de Palestine ». On ne sait pas trop quand. Mais aucun mot sur l’occupation, les checkpoints, la répression ou la colonisation, pour ne pas parler du blocus de Gaza.

« Quant au racisme, s’il existe hélas autant en Israël que dans d’autres pays, celui-ci tombe sous le coup de la Loi. » (p.94)

C’est oublier un peu rapidement les multiples déclarations de l’extrême-droite israélienne ou les manifestations où l’on crie « mort aux Arabes ».

On apprend aussi, à la même page, qu’ »une forte minorité arabophone dispose des mêmes droits et devoirs civiques que ceux de la majorité juive. »

D’énormes oublis, dont le mot « islamophobie »

Le terme Palestine, Palestiniens, n’apparaît pas. Le terme sionisme (antisionisme), oui. Il est jugé utile d’écrire que « l’arrivée d’Hitler au pouvoir et les débuts de la Shoah accompagnent la montée en puissance du mufti de Jérusalem, Mohammed Amin al-Husseini qui croit pouvoir, en soutenant les nazis, contribuer à liquider la question juive de Palestine. » (p.140)

Mais rien sur les attentats des extrémistes juifs pour faire partir les Britanniques avant la création d’Israël. On apprend que « les armées arabes pourtant supérieures en nombre perdent la guerre » (de 1948) et qu’ »Israël conquiert 26% de territoires supplémentaires par rapport au plan de partage. »

Mais les termes de « réfugiés » ou « nakba » n’apparaissent pas.

Un chapitre est consacré au terrorisme, qui est réduit à sa dimension islamiste.

Le terme islamophobie est absent, et celui d’islamiste assimilé à islamiste radical ou terroriste, sans nuance. On apprend dans l’introduction (p.13) : « Chaque islamiste contribue un peu plus à diaboliser l’Islam. » Ennahda, l’AKP, les Frères musulmans, le Hamas, Al-Qaida, Daesh, tous dans le même sac ?

Une présentation grossière et biaisée

Peut-être certains lecteurs adhéreront à ce type de message et en tireront une approche plus favorable à Israël. On peut penser qu’une partie non négligeable y verra un souci de donner aux évènements du Proche-Orient une lecture biaisée et pro-israélienne. Que tous ne sont pas à ce point ignorants de la situation et que le caractère excessif du parti-pris dans un document censé rassembler leur sautera aux yeux.

Cela les conduira à contester ce document. Va-t-on dès lors dire qu’ils contestent l’objectif de la lutte contre le racisme ?
Parmi les rédacteurs, on retrouve Robert Redeker, présenté comme « philosophe, menacé de mort suite à une tribune parue dans Le Figaro ». Les menaces reçues par Redeker sont inadmissibles. Chacun doit exprimer sa solidarité pour dénoncer de telles menaces. Cela n’oblige pourtant pas à adhérer à ses propos qui permettent de se demander s’il est réellement bien placé pour participer à un outil pédagogique de lutte contre le racisme.

Rappelons quelques extraits de sa prose de l’époque, dans « Le Figaro », du 19 septembre 2006 : « Le Coran est un livre d’inouïe violence » ; l’islam est « une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine » ; Mahomet est « un chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame ».

On conviendra que ceci ne le rend pas très crédible pour participer à un manuel de lutte contre le racisme. Que sa présence peut légitimement être reçue par les musulmans comme une provocation.

Y-a-t-il quelqu’un qui au ministère a relu ce livre avant de le référencer ?

Ses auteurs ont manifestement choisi de privilégier la défense d’Israël à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. C’est leur libre-choix. Que l’Éducation nationale le cautionne officiellement est beaucoup plus discutable, et risque plus de faire monter les tensions que de susciter de l’apaisement.

**Pascal Boniface, directeur de l’IRIS

In Nouvel Observateur/  08/02/2015 

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*Plus de 700 personnalités britanniques appellent au boycott culturel d’Israël et de ses institutions.

Plus de 700 personnalités britanniques ont dénoncé la « catastrophe humanitaire » provoquée par l’agression israélienne l’été dernier à Ghaza, tout en appelant au boycott culturel d’Israël et de ses institutions.

Dans une lettre publiée samedi par le quotidien The Guardian, plus d’une centaine de personnalités britanniques ont annoncé qu’ils signaient la pétition anti-israélienne intitulée « Artistes pour la Palestine UK  » et qu’ils participeraient dorénavant au boycott de l’Etat hébreu et de ses institutions.

« Nous annonçons aujourd’hui que nous renonçons à engager des relations culturelles avec Israël », indique la lettre. « Nous n’accepterons ni les invitations professionnelles ni les financements provenant d’une institution liée au gouvernement israélien ».

Au total, le texte regroupe plus de 700 signataires. Le romancier et essayiste Hari Kunzru, l’ex-chanteur de The Verve, Ken Loach et le cinéaste Mike Leigh figurent notamment parmi les nouveaux signataires, selon la même source.

L’enclave palestinienne a été ravagée, l’été dernier, durant 51 jours, par des raids israéliens, tirés d’une manière délibérée, ayant fait près de 2.200 morts palestiniens, en majorité des civils, et détruit les infrastructures du territoire.

Dénonçant la catastrophe humanitaire provoquée par l’agression israélienne, la pétition cite un rapport de B’Tselem, ONG israélienne qui présente comme « le centre israélien d’information pour les droits de l’homme dans les territoires occupés », qui évoquait 2014 comme l’ »une des années les plus cruelles et meurtrières de l’histoire de l’occupation », ajoute la même source.(Aps) *15/02/2015

*********Paris, Copenhague; à qui le tour

C’est l’hystérie! On avait dit que c’était un centre culturel. Il s’est avéré n’être qu’un café où se tenait un débat sur «l’art, le blasphème et la liberté d’expression». Samedi dernier, la façade de ce café situé au centre de Copenhague a été criblée de balles. Les personnes qui se trouvaient à l’intérieur du café n’ont pas été touchées. Par contre, à l’extérieur, une personne a été tuée et trois policiers en faction ont été blessés. Hier, la police danoise a affirmé avoir abattu l’auteur des tirs contre le café tout en refusant de livrer son identité. Les faits s’arrêtent là. Autour de ces faits, les médias internationaux s’exercent à monter une véritable «mayonnaise» qui relègue au second plan l’événement lui-même. Ces médias ont «remarqué» que non loin du café se trouvent une gare et… une synagogue. Peu importe à quelle distance. Ils ont relevé aussi qu’à l’intérieur du café se trouvait un historien de l’art suédois (pas danois) qui, à ses heures perdues, a publié dans un journal suédois, en 2007, un dessin blasphématoire contre l’islam. Depuis, il circule entouré de gardes du corps. Son dessin relayait les fameuses caricatures danoises anti-musulmans publiées, elles, en 2005. Cela suffit à ces médias pour faire endosser l’événement au «terrorisme islamiste». Depuis, c’est à celui qui colle Copenhague aux attentats de Paris pour y trouver un prolongement. Comme ce raisonnement absurde de l’historien suédois qui «rappelle» les dessinateurs de Charlie Hebdo. Absurde car on oublie que cela se passe au Danemark et que le journal des fameuses caricatures (qui ne doit pas forcément être plus loin que la synagogue) n’a pas été la cible du tireur. Chez nous on dit «Mâaza oualou tarete» (traduction: c’est une chèvre même si elle a des ailes). C’est carrément hystérique. On est passé, en quelques jours, de la France menacée par le «terrorisme islamiste» à toute l’Europe en danger «djihadiste». A tel point que Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a appelé, hier, les juifs européens à rejoindre Israël. «A tous les juifs d’Europe: je dis Israël vous attend» a-t-il déclaré. Il n’a, en fait, que répété «l’invitation» faite le 10 janvier dernier à Paris, aux juifs de France, après l’attentat contre Charlie Hebdo. Un attentat qui avait commencé par cibler le journal et des policiers à Montrouge (une policière assassinée) pour «bifurquer» le lendemain sur une supérette «Kasher» où des juifs ont trouvé la mort. Il y a trop de «blanc» dans ces deux attaques (en France et au Danemark). D’abord, le temps. Les terroristes ont mis 10 années pour se rappeler d’une «vengeance» à prendre sur des caricatures blasphématoires? N’est-ce pas trop long? Ces «greffes» du «kasher» de Paris et de la synagogue de Copenhague sur des attaques contre la liberté d’expression, suivies des appels de Netanyahu sont suspectes. Pourquoi la mort du policier Ahmed Merabet et celle du correcteur de Charlie Mustapha Ourad n’orienteraient-elles pas vers une piste islamophobe? Et ce refus de révéler l’identité du tueur danois? Est-ce parce qu’il n’est pas d’origine arabe? Ou africaine? Comme les frères Kouachi? Comme Amedy Coulibaly? Sa photo, publiée hier, est aussi précise que peut l’être une vague silhouette. Sortons des hypothèses pour revenir aux faits. Il se trouve que ces attaques à Paris et à Copenhague interviennent après la reconnaissance de l’Etat palestinien par plusieurs pays d’Europe ainsi que par le Parlement européen. En décembre dernier, quelques jours avant les attentats de Paris, le même Netanyahu avait déclaré que «la reconnaissance européenne d’un Etat palestinien nous éloigne de la paix». Impossible de croire qu’en rejetant tout un peuple c’est travailler pour la paix? Tout le monde sait aussi que la diabolisation de l’islam n’est qu’un leurre. L’Europe n’a vraiment pas intérêt à s’engager sur une fausse piste. Pour sa protection! *Par Zouhir MEBARKI - Lundi 16 Fevrier 2015*L’Expression

Netanyahu appelle les juifs d'Europe à immigrer en Israël

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*Le parlement à Kiev transformé en ring de boxe

**comme ailleurs, autour de la loi anti-corruption. 

**vidéo: ring au parlement à kiev

Les tensions vécues sur le terrain en Ukraine se répercutent au Parlement.  Jeudi, Egor Sobolev et Vadim Ivchenko, deux députés, en sont venus aux mains en marge d’une discussion sur un projet de loi anti-corruption. 
Visiblement en désaccord, Egor Sobolev, leader de Volya, parti politique fondé en 2014, et Ivtchenko ont échangé de nombreux coups devant les caméras. Ce combat à un seul round n’a pas eu de gagnant. Les deux protagonistes ayant été séparés par deux membres du service de sécurité. Après quoi, les deux hommes ont poursuivi leur discussion de façon plus diplomatique dans un coin. 
Sobolev, vêtu d’un pull foncé, est le Président de la Commission de Lustration (visant à erradiquer les pratiques du régime déchu) et fut l’une des principales figures du rassemblement pro-européen de la place Maïdan, point de départ de la crise ukrainienne.*7 sur7–14/02/2015

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AK-47

*Salon international de la défense IDEX-2015

le nouveau modèle modernisée du fusil d’assaut Kalachnikov 

Plus de 200 nouveaux modèles d’armes et de matériel de guerre ont été exposés par l’agence russe d’exportation d’armements Rosoboronexport au Salon international de la défense IDEX-2015 d’Abu Dhabi.

Au Salon international de la défense IDEX-2015 qui s’est ouvert à Abu Dhabi, la Russie a présenté une version modifiée du char T-90SM, la version destinée à l’exportation de Ratnik et le modèle modernisée du fusil d’assaut Kalachnikov AK-101 qui peut être utilisé pour le tir sur terre et sous l’eau.*sputniknews.com/ 26/02/2015

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*Au moins 18 morts depuis les accords de Minsk

*La Russie accuse Kiev et l’Occident de déformer les accords de paix

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Les violences ne connaissaient pas de répit dans l’est séparatiste prorusse de l’Ukraine avec au moins 18 militaires et civils tués ces dernières 24 heures, ce qui alimente la méfiance des Occidentaux envers les nouveaux accords de paix signés la veille à Minsk. La trêve est certes censée entrer en vigueur à partir de dimanche minuit, mais le texte, dit Minsk 2, arraché au terme de seize heures de négociations entre les dirigeants russe, ukrainien, français et allemand, a fait naître « une lueur d’espoir » pour l’arrêt des violences qui ont atteint des niveaux critiques ces dernières semaines, portant le bilan des morts à près de 5.500 en 10 mois. 

Bataille pour une ville stratégique 

« Au cours des dernières 24 heures, nous avons perdu 11 soldats ukrainiens et 40 ont été blessés », a indiqué un porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko Un autre porte-parole avait souligné auparavan que la situation « la plus difficile » était autour de Debaltseve, noeud ferroviaire stratégique à mi-chemin entre les capitales séparatistes de Donetsk et de Lougansk où les troupes ukrainiennes sont quasiment encerclées par les rebelles. 

media_xll_7483964 David.Cameron dans société

La veille, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que les séparatistes voulaient que les forces ukrainiennes qui s’y trouvent déposent les armes, estimant qu’entre 6.000 et 8.000 soldats ukrainiens y étaient encerclés. 
Plusieurs analystes estiment que les séparatistes, soutenus par les forces russes, vont tenter de reprendre Debaltseve d’ici l’entrée en vigueur du nouveau cessez-le-feu. Une source ukrainienne proche des négociations de Minsk a indiqué à l’AFP que l’instauration de la trêve dimanche était « un compromis car les Russes voulaient une semaine ». Mais le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a affirmé vendredi que la Russie voulait établir un cessez-le-feu « immédiat » en Ukraine et non pas le 15 février, date qui a été retenue, selon lui, sous pression des séparatistes lors du sommet de Minsk. 

Les bombardements ont aussi repris à Lougansk, l’une des capitales régionales et bastion des séparatistes tuant trois civils et en blessant cinq, selon la mairie de la ville. Deux autres civils ont été tués à Shchastya, une ville contrôlée par l’armée ukrainienne située à vingt kilomètres au nord de Lougansk, ont annoncé les autorités régionales pro-Kiev. 
Dans la région de Donetsk, deux civils ont aussi été tués, ont annoncé les autorités ukrainiennes. A Donetsk même, fief des rebelles, la nuit a été un peu moins agitée que d’habitude mais les tirs ont repris tôt vendredi, vers 06H00 locales, avec plusieurs salves de lance-roquettes multiples Grad et des dizaines de tirs d’artillerie en provenance apparemment des deux côtés, selon un journaliste de l’AFP.

Scepticisme général 
De l’avis général l’accord de Minsk n’est qu’un semblant de paix qui ne prévoit pas de mécanismes concrets pour résoudre les questions litigieuses, en particulier le contrôle de la frontière par laquelle l’Ukraine et les Occidentaux accusent la Russie de faire transiter armes, combattants et troupes régulières.
La reprise du contrôle par Kiev n’est envisagée que d’ici fin 2015 après des élections locales sur les territoires séparatistes et « un règlement politique global » de la crise. Le chef de la diplomatie ukrainienne Pavlo Klimkine a par ailleurs reconnu vendredi devant les députés qu’il n’y avait « malheureusement pas de date » fixée pour le retrait des forces étrangères du territoire de l’Ukraine. 

« L’accord Minsk 2 a toutes les chances d’échouer dans les mois à venir et il faut s’attendre à une escalade des violences et au durcissement des sanctions cette année », écrit Eurasia group dans une note d’analyse.  « L’accord contient plein de trous et pose beaucoup de questions sur sa mise en oeuvre, sur le calendrier de certains aspects », renchérit Eugene Rumer, directeur du programme sur la Russie pour le groupe Carnegie Endowment for International Peace.*13/02/2015 -Source: AFP

**La Russie accuse Kiev et l’Occident de déformer les accords de paix

La Russie s’est déclarée samedi « préoccupée » par les tentatives de Kiev et de l’Occident de « déformer » les accords de paix pour l’Ukraine, conclus jeudi à Minsk après des négociations marathon entre les présidents russe, français, ukrainien et la chancelière allemande.

« Le fait que les responsables ukrainiens (…), ainsi que ceux de certains pays occidentaux, notamment des Etats-Unis se sont montrés solidaires avec l’opinion des nationalistes radicaux de la Verkhovna Rada (Parlement ukrainien) et ont commencé à déformer le contenu des accords de Minsk suscite une grave préoccupation », a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.La Russie reproche notamment à Kiev et aux Occidentaux de « mettre en doute la mise en application des dispositions concrètes du document » soutenu officiellement par Vladimir Poutine, François Hollande, Petro Porochenko et Angela Merkel, précise le communiqué. Alors que des représentants des régions rebelles de Donetsk et de Lougansk (est de l’Ukraine) « font état de leur attitude responsable envers leurs engagements, des déclarations faites par les hommes politiques ukrainiens à Kiev suscitent la méfiance », selon Moscou. « Nous réaffirmons que le principal message des accords de Minsk est qu’il est nécessaire de mettre fin aux combats, de retirer les armes lourdes et d’amorcer une réforme consitutionnelle réelle en Ukraine », souligne le communiqué. Moscou compte « que tous les signataires de l’accord de Minsk du 12 février » (Kiev, les rebelles prorusses, la Russie et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), « ainsi que les parties ayant soutenu ce processus, dont l’Allemagne et la France, fassent tout leur possible pour que cet accord soit respecté strictement ». Les combats continuaient de faire rage en Ukraine samedi, alors qu’un cessez-le-feu doit entrer en vigueur à 00H00 heure ukrainienne dimanche (23H00 HB), conformément à l’accord obtenu jeudi à Minsk*14/02/2015 -Source: Belga

Deux civils tués après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu

L'entrée en vigueur du cessez-le-feu semble efficace

La Russie accuse Kiev et l'Occident de "déformer" les accords de paix

media_xll_7487036 Kiev

 Les séparatistes prorusses « détruisent » la ville stratégique de Debaltseve, dans l’est de l’Ukraine, qui est bombardée à quelques heures d’un nouveau cessez-le-feu, a accusé samedi le chef de la police régionale pro-Kiev, Viatcheslav Abroskine.« Les rebelles détruisent Debaltseve. Les tirs d’artillerie contre les immeubles d’habitation et les bâtiments administratifs ne cessent pas. La ville est en flammes », a-t-il écrit sur son compte Facebook. Selon lui, le commissariat de police de la ville a été touché par une roquette Grad. L’armée ukrainienne a fait état samedi matin d’une « tentative d’assaut rebelle avec des lance-roquettes multiples et des chars » contre ses positions aux abords sud-est de Debaltseve, nœud ferroviaire à mi-chemin entre les capitales rebelles de Donetsk et Lougansk et théâtre d’intenses combats. Les troupes ukrainiennes y sont quasi-encerclées par les rebelles. 

L’ambassadeur américain en Ukraine Geoffrey Pyatt a écrit samedi sur son compte Twitter qu’il s’agissait de systèmes « russes et non séparatistes » près de Debaltseve, y compris des systèmes de défense anti-aérienne. 
Un nouveau cessez-le-feu doit entrer en vigueur à ce samedi à 22H00 GMT (23h en Belgique), clause essentielle des accords de Minsk 2 signés jeudi au terme d’un marathon diplomatique impliquant les présidents russe Vladimir Poutine, ukrainien Petro Porochenko, français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.*14/02/2015 -Source: Belga

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L’intervention militaire contre Daesh en Libye marque l’ouverture d’un nouveau front pour l’armée égyptienne.

Il a eu ses Rafales et sa guerre. Le chef de l’Etat égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, est un maréchal accompli. En août prochain, à l’occasion de l’élargissement du Canal de Suez, il fera voler ses 24 chasseurs Rafale cliquants neufs sortis des usines du constructeur Dassault en France. Il aura également deux frégates Gowind et une frégate Fremm (construites par les chantiers navals Dcns) et comme monnaie de poche un lot de missiles de défense anti-aérienne de courte et moyenne portée fournis par Mbda. Ceci pour le matériel. Pour la guerre, c’est la multinationale du crime estampillée Daesh qui lui en offre une. Avant-hier, le groupe Etat islamique (EI) a diffusé une vidéo d’une rare violence. La vidéo, d’une rare monstruosité, montre la décapitation des 21 Egyptiens de confession chrétienne copte récemment kidnappés en Libye.

Les otages emmenés par leurs tortionnaires pour être décapités

Avec ces exécutions revendiquées par sa branche libyenne, quelques jours seulement après l’annonce de la décapitation de huit personnes par sa branche égyptienne, l’organisation djihadiste démontre qu’elle a exporté ses méthodes d’extrême brutalité en dehors de sa «base», dans les régions qu’elle contrôle en Syrie et en Irak et où elle a multiplié les atrocités. Le Caire a annoncé un deuil national de sept jours alors que la mosquée Al-Azhar, l’une des plus prestigieuses institutions théologiques de l’islam sunnite, a qualifié ces exécutions de «barbares». Les représailles de l’armée égyptienne n’ont pas tardé. L’aviation égyptienne est aussitôt entrée en action. Des avions de combat ont bombardé la ville de Derna, contrôlée par Daesh. L’intervention contre la branche de l’EI en Libye marque l’ouverture d’un nouveau front pour l’armée égyptienne, qui peine déjà à contrer sur son territoire des djihadistes affiliés à l’EI menant des attentats spectaculaires contre les forces de l’ordre. «Nos forces armées ont mené lundi des frappes aériennes ciblées contre des camps et des lieux de rassemblement ou des dépôts d’armes de Daesh (acronyme en arabe de l’EI) en Libye», a annoncé l’armée égyptienne. Les militaires ont rendu publiques des images montrant des avions de combat -manifestement des F-16 de fabrication américaine- décollant en pleine nuit. Des témoins ont assuré à l’AFP en Libye que des avions avaient frappé à Derna, fief des djihadistes à 1300 km à l’est de Tripoli. Ces frappes, conduites avec l’armée libyenne, ont tué 50 djihadistes, a indiqué le chef de l’armée de l’air libyenne Saqr al-Jaroushi à une chaîne de télévision égyptienne CBC Extra. Mais il était impossible de confirmer ce bilan de source indépendante. Ce ne serait pas la première fois que l’aviation militaire égyptienne intervient en Libye. Entre le 18 et le 27 août 2014, les Etats-Unis avaient affirmé que l’Egypte et les Emirats arabes unis avaient mené en Libye des frappes aériennes visant des milices islamistes. Au Caire, c’est un état de guerre. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a convoqué d’urgence le Conseil national de la Défense et a appelé hier, la communauté internationale à adopter une position unifiée pour faire face aux groupes terroristes. Selon un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères, le ministre égyptien des AE Sameh Choukri s’ est rendu à New York, hier, pour des entretiens avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, et d’autres hauts responsables sur les moyens pour faire face au terrorisme. Sur la vidéo, diffusée sur Internet, des hommes portant des combinaisons oranges, sont alignés sur une plage les mains menottées dans le dos, avant que leurs bourreaux ne les décapitent au couteau. Sur la même vidéo, on ne voit avec certitude que l’exécution de 10 hommes, sans pouvoir dire s’il y a d’autres suppliciés ou non. Au milieu de l’alignement, un des bourreaux masqués s’adresse en anglais à la caméra en brandissant un couteau et déclare: «Aujourd’hui, nous sommes au sud de Rome, sur la terre musulmane de la Libye (…) cette mer dans laquelle vous avez caché le corps du cheikh Oussama ben Laden, nous jurons devant Allah que nous allons la mêler à votre sang.» La dernière vidéo d’exécution diffusée par l’EI remontait au 3 février, lorsque le groupe djihadiste avait montré un pilote jordanien brûlé vif dans une cage. Le groupe Etat islamique a profité de la guerre civile en Syrie et de l’instabilité en Irak pour s’emparer de vastes régions dans ces deux pays, sur lesquelles il a proclamé en juin un «Califat» et où il impose sa loi. Depuis l’été dernier, cette organisation a notamment décapité cinq otages occidentaux enlevés en Syrie, trois Américains et deux Britanniques. Il a également exécuté deux otages japonais en janvier. La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute en 2011 du colonel El Gueddafi. Le pays est dirigé par deux Parlements et deux gouvernements rivaux*Par Brahim TAKHEROUBT - Mardi 17 Fevrier 2015/ L’Expression

Les positions des milices en Libye

***************Libye: l’option d’un règlement politique, seule solution véritable au chaos 

Le Conseil de sécurité n’a pas réagi à la demande pressante de l’Egypte, soutenue par la France, en vue d’obtenir l’aval pour une nouvelle intervention militaire en Libye, lors de sa réunion extraordinaire, hier. Au contraire, il a implicitement conforté l’option d’un règlement politique, seule solution véritable au chaos qui règne actuellement dans ce pays, écartant du même coup les doléances du ministre des Affaires étrangère égyptien Sameh Choukri qui a rencontré préalablement les ambassadeurs des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, France, Russie, Etats-Unis et Grande-Bretagne), tentant par ailleurs de leur arracher une levée de l’embargo sur les armes au seul profit des autorités libyennes reconnues par la communauté internationale.
Ces appels à une intervention militaire coalisée, principalement égyptiens, ont été reçus avec prudence par les grandes puissances occidentales ainsi que par la Russie et la Chine qui plaident pour une solution politique et la formation d’un gouvernement d’union nationale. Les Etats-Unis étaient circonspects bien avant la réunion, ainsi que la Grande-Bretagne tandis que la France et surtout l’Italie s’évertuaient à convaincre leurs partenaires au sein de l’Union européenne de la nécessité d’une réaction militaire à la menace que Daesh fait peser sur leur frontière Sud, à quelque 350 km à peine.
Dans ce contexte, la réalité du terrain n’a pas vraiment changé au lendemain des bombardements de l’aviation égyptienne. Tout en participant au dialogue sous l’égide du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Bernardino Leon, qui convoquera dans les prochains jours une série de réunions dans le but d’aboutir à la formation d’un gouvernement d’unité nationale, les diverses factions ont intensifié les combats pour renforcer leur présence sur le terrain avant de sceller un accord consensuel de nature à rétablir une paix même précaire.
«Ceux qui ne participeront pas à ce processus de réconciliation s’excluront de «la solution politique en Libye», est-il indiqué clairement sur le document proposé au dialogue» par l’ONU, façon comme une autre de contraindre les plus récalcitrants et d’écarter les groupes terroristes.

Une carte complexe et instable
Le bourbier libyen est en effet des plus complexes. Pour bien comprendre cette complexité, il faut situer sur le terrain des opérations les diverses composantes en guerre, tout en gardant à l’esprit que la Libye compte depuis le début de la crise en 2011, avec la chute de Mouamar El Gueddafi, deux gouvernements et deux Parlements opposés, l’un basé à Benghazi et l’autre dans la capitale, Tripoli. 
A Tripoli, ce sont les milices de «Fajr Libya», proches des Frères musulmans et soutenues par les pays du Golfe, à l’exception du Qatar favorable à l’EI, qui dominent et s’opposent bien évidemment à toute intervention étrangère. Laquelle intervention viserait donc prioritairement les groupes de combattants djihadistes, des cibles difficiles à localiser car constamment mobiles et immergées, la plupart du temps, au sein de populations innocentes, comme on l’a observé en Irak et en Syrie.
Ces groupes ralliés à l’Etat islamique ont une implantation réelle dans la région de Syrte, proche de la frontière égyptienne – d’où l’intervention récente de l’aviation du général Al Sissi – mais ils comptent de multiples cellules dormantes dans chaque ville, avec des liaisons directes avec al-Baghdadi, le calife de Daesh. Ces groupes djihadistes occupent principalement les zones «désertiques», notamment dans le sud du pays, où les frontières sont hors contrôle.
Le gouvernement reconnu par la communauté internationale est, lui, basé à Tobrouk, avec son propre Parlement, et s’appuie sur «l’armée» du général Haftar pour tenter d’asseoir son autorité et donc sa légitimité sur une région fortement incertaine.
Face aux deux gouvernements et à leurs milices, les groupes terroristes, autour et au sein d’«Ansar al Charia», composés d’éléments puissamment armés, luttent, eux aussi, contre ceux du général Haftar qui ne parvient pas, malgré tous ses efforts, à maîtriser la zone théoriquement sous tutelle, à l’est du pays, et principalement autour de Benghazi.
Quand on considère la situation d’ensemble et toutes ses ramifications, on comprend que le danger d’une intervention armée est gravissime, dans la mesure où il contribuerait à renforcer certaines milices au détriment d’autres, et cela sans garantir en aucune manière la maîtrise du pays par telle ou telle faction Bien au contraire, il pourrait y avoir une atomisation de «Fajr Libya» dont profiteraient soit Haftar soit «Ansar al charia»,soit les deux en même temps, avec une confrontation dramatique à la clé entre les deux protagonistes.

La population servira de bouclier
Quant à effectuer des bombardements ciblés, avec le recours à des renseignements précis sur les camps de chaque faction, le choix est hasardeux, du fait même de la capacité des milices à se fondre dans le paysage et à recourir aux populations comme boucliers. Même assortie d’une intervention terrestre, cette option serait aventureuse et entraînerait de terribles conséquences sur les pays de la région, notamment les pays voisins de la Libye que sont la Tunisie et l’Algérie.
C’est ce qui explique que la Tunisie ait aussitôt exprimé son adhésion à une solution politique, telle qu’elle est conduite depuis plusieurs mois par l’Algérie en sa qualité de chef de file du Groupe des Etats voisins mis en place sous l’égide de l’Union africaine ainsi que par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU.
Les deux pays voisins de la Libye mesurent le danger et c’est pourquoi ils prônent le dialogue dans le cadre du respect de la souveraineté de la Libye et du renforcement de ses institutions à travers la réconciliation nationale, en s’opposant fermement à toute suggestion d’une intervention militaire. Alger a rappelé au lendemain de l’agression terroriste qui a coûté la vie aux 22 ressortissants égyptiens l’urgence d’une intensification des efforts de la communauté internationale, notamment africaine, pour encourager toutes les parties au dialogue, à l’exclusion des groupes terroristes.
Une chose est désormais évidente pour tous les pays, y compris les puissances occidentales: il n’existe qu’une solution et une seule au problème de la Libye, et elle est politique.*Par Chaabane BENSACI - Jeudi 19 Fevrier 2015/  L’Expression

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*le défilé du carnaval tourne au drame:

au moins 15 morts et plus de 40 blessés

Au moins 15 personnes sont mortes électrocutées dans la nuit de lundi à mardi à Port-au-Prince lors d’un accident survenu pendant le défilé du carnaval, a-t-on appris de source médicale haïtienne. 

« Jusqu’à présent, nous avons compté 15 morts. Nos équipes continuent de collecter des données dans les centres de soins », a déclaré à l’AFP le docteur Claude Suréna, responsable des secours dans le carnaval. Un précédent bilan communiqué par le gouvernement haïtien faisait état de « plus de 10 morts » et d’une quarantaine de blessés.

Un char allégorique prend feu en Haïti après avoir été touché par un câble électrique aérien

*17/02/15 – Source: AFP

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