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Le roi Abdallah d’Arabie saoudite est mort

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* le prince Salmane lui succède sur le trône

Le pétrole progresse après la mort du roi d’Arabie saoudite

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*Souffrant d’une pneumonie, le roi Abdallah d’Arabie saoudite qui était âgé de 90 ans,  est mort vendredi 23 janvier 2015, à 01H00 (23H00 heure algérienne jeudi) et son demi-frère Salmane, âgé de 79 ans, qui avait été désigné prince héritier en juin 2012, lui succède sur le trône. Moqren, un autre demi-frère d’Abdallah, a été nommé prince héritier. Le défunt Roi , à la tête du royaume depuis 2005, était hospitalisé à Ryad depuis le 31 décembre dernier. Son état de santé avait nécessité la mise en place d’un tube pour l’aider à respirer. Son état de santé avait nécessité la mise en place d’un tube pour l’aider à respirer. 

**Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décrété vendredi un deuil de trois jours à travers le territoire national, suite au décès du roi d’Arabie Saoudite, Abdallah Ibn Abdelaziz Al Saoud, indique un communiqué de la présidence de la République.*médias-vendredi 23 janvier 2015

**Salmane Ben Abdel Aziz, 79 ans, nouveau roi d’Arabie saoudite, réputé pour sa probité

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Le prince Salmane Ben Abdel Aziz, 79 ans, qui devient roi d’Arabie saoudite, bénéficie d’une réputation de probité et est considéré comme un arbitre respecté au sein de la famille royale.

Prince héritier depuis juin 2012, Salmane s’est placé sur le devant de la scène ces dernières années, présidant souvent le Conseil des ministres et représentant à l’étranger le roi Abdallah qui, du fait de sa santé fragile, avait considérablement réduit ses activités publiques.

Il était aussi premier vice-Premier ministre, poste obtenu en même temps que celui d’héritier du trône en 2012 à la mort de son frère Nayef. Il cumulait également les fonctions de ministre de la Défense depuis octobre 2011.

Numéro deux du royaume, le prince Salmane a multiplié les visites en Occident et en Asie, ajoutant une stature internationale à sa carrière, focalisée jusqu’en 2012 sur les affaires intérieures.

En dépit d’une santé fragile, il a tenu à montrer « sa détermination à devenir roi ou, plus probablement, l’ambition de ses proches pour qu’il apparaisse ainsi », estime Simon Henderson, spécialiste du Golfe au Washington Institute.

Sa stature a toutefois été quelque peu fragilisée par la décision prise en mars 2014 par le roi Abdallah de nommer futur prince héritier son demi-frère Moqren, le plus jeune des 35 fils du fondateur du royaume.(Afp)*vendredi 23 janvier 2015

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***L’âge du défunt souverain, qui a environ 90 ans – sa date de naissance exacte est inconnue -, et ses multiples hospitalisations, alimentaient régulièrement les rumeurs sur l’avenir de la gestion du royaume saoudien, puissance pétrolière mondiale et acteur-clé dans la politique au Moyen-Orient. Il est mort vendredi « à 01H00) et sera enterré le même jour après les prières de l’après-midi, selon le communiqué officiel. La télévision publique a interrompu ses programmes pour diffuser la lecture de versets du Coran. Son demi-frère Salmane, âgé de 79 ans et qui avait été nommé prince héritier en juin 2012, lui succède sur le trône. Moqren, un autre demi-frère d’Abdallah, a été nommé prince héritier. Né en 1945, il est le plus jeune fils de Abdelaziz al-Saoud, le fondateur de l’Arabie saoudite. Depuis le décès de ce dernier en 1952, le trône a été occupé successivement par plusieurs de ses fils. 

Rares apparitions
Le roi Abdallah, décédé vendredi, a accédé au trône à la mort, en août 2005, de son demi-frère Fahd, mais il dirigeait de facto le royaume depuis 1995. Ces derniers temps, ses apparitions publiques étaient devenues de plus en plus rares, et il se faisait régulièrement représenter par le prince héritier, Salmane Ben Abdel Aziz, comme lors du dernier sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) début décembre au Qatar. Le prince Salmane cumulait également les fonctions de ministre de la Défense depuis octobre 2011. *23/01/15 -Source: Belga

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***Le défunt roi Abdallah d’Arabie saoudite, a gardé la première puissance pétrolière mondiale à l’abri des crises du monde arabe. Il a cependant déçu les attentes des réformateurs, notamment sur la place de la femme dans la société.

De fait, Abdallah s’est souvent trouvé tiraillé entre les ailes libérale et conservatrice de la famille royale, ce qui a certainement paralysé son action. Décédé à environ 90 ans (on ne connaît pas son âge exact), il avait accédé au trône à la mort en août 2005 de son demi-frère, Fahd. Il dirigeait toutefois de facto le royaume depuis 1995. Et après avoir subi plusieurs opérations ces dernières années, les apparitions publiques du roi étaient devenues de plus en plus rares. Il se faisait représenter par le prince héritier, Salmane Ben Abdel Aziz, 79 ans. Le pieux Abdallah, qui s’est forgé une réputation de probité face à d’autres membres de la famille royale accusés de corruption, était « le roi le plus aimé en Arabie saoudite depuis Fayçal », assassiné en 1975, selon un diplomate occidental. Face à la montée en puissance du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, l’Arabie saoudite, qui abrite les deux premiers lieux saints de l’islam, a rejoint sous son règne la coalition internationale occjdentale. Elle a participé aux raids contre ces djihadistes. Durcissant son discours contre l’islam radical, Abdallah avait averti que les pays occidentaux seraient la prochaine cible des djihadistes: « Si on les néglige, je suis sûr qu’ils parviendront au bout d’un mois en Europe, et un mois plus tard en Amérique. » Processus prudent de réformes
Simultanément, le royaume, premier exportateur mondial de brut, a joué à fond la carte pétrolière pour défendre sa part de marché. Sous l’influence d’Abdallah, l’Opep est devenue inefficace face à la chute des prix. Au plan interne, le roi a engagé un prudent processus de réformes en tentant de concilier les positions d’un establishment religieux ultraconservateur et celles d’une frange libérale de la population. En 2005, il a organisé les premières élections municipales partielles et accordé aux femmes le droit de vote au prochain scrutin de 2015, même si celles-ci ne peuvent toujours pas conduire. 
Mixité
Abdallah a aussi allégé l’emprise de la puissante police religieuse et introduit des réformes dans le secteur de l’éducation. Il a inauguré en 2009 la King Abdullah University of Science and Technology, le premier établissement mixte du pays. Mais le mélange des sexes reste interdit en dehors du cadre familial. Abdallah a surtout su protéger son pays de la tempête qui a soufflé en 2011 sur le monde arabe. Puisant dans les importantes réserves financières du pays pour satisfaire la population, il a consacré plus de 36 milliards de dollars à la création d’emplois, la construction d’unités de logement et aux aides aux chômeurs.Malgré la chute des cours pétroliers, le roi a ordonné de maintenir le rythme des dépenses dans le budget 2015 pour préserver la paix sociale. Défenseur de l’ordre établi dans le monde arabe, le royaume a accueilli le président tunisien Zine Al Abidine Ben Ali, premier autocrate arabe à être chassé du pouvoir par la rue en janvier 2011. Il n’a pas applaudi au renversement du président égyptien Hosni Moubarak le mois suivant. Plan de paix
Il a ensuite ouvertement soutenu le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi après la destitution en 2013 de son prédécesseur Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, classé groupe « terroriste » par Ryad. Et sur l’échiquier régional, le roi fut l’initiateur du seul plan de paix global arabe au Proche-Orient, rejeté par Israël, comme il a tenté par ailleurs de contrer les ambitions de l’Iran chiite. Les fuites de WikiLeaks révèlent un homme qui ne mâche pas ses mots. En parlant de l’Iran, il recommande aux Etats-Unis de « couper la tête du serpent » pour détruire son programme nucléaire. Allié des Etats-Unis, il n’a pas non plus hésité à les critiquer, comme en 2007 lorsqu’il avait évoqué « l’occupation illégitime » de l’Irak par leurs troupes. Né à Ryad, Abdallah est le 13e fils du roi Abdel Aziz, fondateur du royaume. Il était proche des tribus qui fournissaient les recrues de la Garde nationale, cette « armée blanche » qu’il avait dirigée avant d’en confier les rênes à son fils Mitaab. *23/01/15 -Source: Belga et plus

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Cartes de l'Arabie Saoudite

CARTE du RELIEF - ARABIE SAOUDITE

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*Dans le cadre de la rivalité de la succession

*La branche des Sadiri reprend les leviers du pouvoir, après dix années d’éloignement.

L’ensemble des changements effectués au sein de la famille royale saoudienne depuis le décès du roi Abdulhah indique que la branche des Sadiri est en train de reprendre les leviers du pouvoir, après dix années d’éloignement.

Le retour des Sadiri

 Les princes Sadiri constituent l’une des deux principales branches de la famille royale, parmi les enfants (puis les petits-enfants) du fondateur de l’Arabie saoudite, le roi Abdelaziz ben Abderrahmane al-Saoud.

Du nombre de 7 (1), ces princes tous sont nés d’une seule mère, Hassah, issue de la grande tribu des al-Sadiri, dont l’un des chefs Ahmad ben Mohammad al-Sadiri comptait parmi les alliés les plus proches du fondateur de la dynastie saoudienne, le roi Abdelaziz ben Abderrahmane al-Saoud.

Les Sadiris ont été affaiblis depuis l’intronisation du roi Fahed, chef de la branche rivale, les Shemari. Leur mère était issue d’une grande tribu du nord de l’Arabie saoudite qui était autrefois l’ennemi de la tribu des Saoud.

Le coup d’Etat

Ainsi, en moins de 24 heures, le successeur du roi Abdallah, Salmane Ben Abdel Aziz a écarté les individus proches de son prédécesseur des postes-clés et les a confiés à ses proches. Ce qui est considéré par certains observateurs comme une sorte de «coup d’Etat » au sein de la famille royale.

Parmi ceux qui ont fait les frais de ce retournement figure en tête Mot’ab, le fils du roi défunt. Il a été destitué de son poste de second prince héritier, et n’a gardé que celui de chef de la Garde nationale. Il n’a même pas été nommé membre du conseil royal.

Par ailleurs, c’est son adversaire, Mohammad ben Nayef, (fils aîné de Nayef ben Abdelaziz le prince héritier défunt de la branche des Sadiri), qui, en plus de son poste de ministre de l’Intérieur, est nommé comme second prince héritier et deuxième vice-président du Conseil des ministres saoudiens.

S’exprimant dans un entretien avec notre site al-Manar, l’opposant saoudien vivant en Grande Bretagne, Hamzé al-Hassan assure que la consolidation du ministre de l’intérieur Mohammad Ben Nayef s’est faite à la demande de Washington, dont il est l’homme de main.
« Depuis deux mois et demi le ministre de l’intérieur a visité Washington et depuis une dizaine de jour, une délégation du Congres US s’est rendu à Ryad et ils ont franchement abordé le sujet du poste du second prince héritier et ont dit franchement qu’ils le voulaient pour Mohammad Ben Nayef », a-t-il expliqué pour notre site.

La fin du « faiseur des rois »

L’ancien chef de la cour royale et chef de la Garde royale Khaled al-Twajiri a lui aussi été écarté, définitivement. Twayjri qui était autrefois qualifié le « faiseurs des rois », a été démis de ces deux fonctions. Il a été remplacé pour son premier poste par le fils du roi actuel, Mohammad ben Salmane, et pour le second par le général Hamad al-Awhli.
En plus du poste de chef de la cour, Mohammad ben Salmane occupe l’ancien poste de son père à la tête du ministère de la défense.
Cela signifie que sous le règne de son père, il deviendra l’un des princes les plus influents de la troisième génération de la famille royale saoudienne.
Bientôt Mogren aussi

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Selon l’opposant al-Hassan, le prince héritier Mogren ben Abdel Aziz qui est le seul non Sadiri de la nouvelle cour royale saoudienne, (sa mère est yéménite) ne devrait pas rester longtemps à ce poste et pourrait très bien être remplacé d’ici trois mois. Son maintien vise pour le moment à refroidir le climat tendu actuellement, en attendant le moment propice pour lui assener le coup fatal.

« Ahmad Ben Abdel Aziz pourrait revenir en force au pouvoir dans le cadre de retour de la branche des Sadiri, sachant qu’il est le plus compétent et le plus puissant en comparaison avec Mogren” explique Hamza.

Ahmad Ben Abdel Aziz qui était ministre de l’intérieur est le seul frère du roi encore vivant de la branche des Sadiri.
Ce que le roi Salmane a fait, il l’a calqué de son prédécesseur Abdallah. Et là où ce dernier a échoué, lui aussi pourrait essuyer un échec. D’autant que son état de santé est fragile. Or, cela fait longtemps que le royaume s’est accomodé avec les maladies de ses monarques.

« C’est l’Etat des dinosaures! », résume un autre opposant saoudien, Fouad Ibrahim.

Sources: al-Manar+ Irib*samedi 24 janvier 2015

(1) Les princes Sadiri sont : Fahed ben Abdelaziz (ancien roi), Sultan ben Abdelaziz (ancien prince héritier et ministre de la Défense), Abdelrahman den Abdelaziz (ancien vice-ministre de la Défense), Nayef ben Abdelaziz (ancien prince héritier et ministre de l’Intérieur), Turki ben Abdelaziz (ancien vice-ministre de la Défense), Ahmad ben Abdelaziz (ministre de l’Intérieur destitué) et Salmane ben Abdelaziz (roi actuel).

Barack Obama et le roi défunt Abdallah lors d'une rencontre en Arabie Saoudite en mars 2014. AFP/Saul Loeb

**Moment critique entre l’Arabie saoudite et Washington

*Après la mort du roi Abdallah, la presse américaine se demande où va le royaume saoudien, plus important allié arabe des Etats-Unis. L’hebdomadaire The Economist appelle Washington à revoir sa relation avec Riyad.

Après la mort du roi Abdallah, où va l’Arabie Saoudite ? C’est la question que se posent de nombreux titres de la presse américaine, avec en creux une interrogation : que va devenir l’alliance entre Washington et Riyad ? « Le nouveau roi saoudien [le prince Salmane, 79 ans et demi-frère d'Abdallah] et les Etats-Unis se trouvent à un moment crucial de la relation », titre en une The New York Times samedi 24 janvier, alors que Barack Obama a abrégé sa visite en Inde la semaine prochaine pour se rendre en Arabie Saoudite.

Si le royaume demeure « le plus important allié arabe » des Etats-Unis, il y a eu ces dernières années « des différences significatives » sur de nombreux sujets, de la Syrie, où les Saoudiens estiment que Barack Obama aurait dû en faire davantage pour renverser le président Bachar El-Assad, à l’Iran, les Saoudiens voyant d’un mauvais oeil un rapprochement entre Washington et Téhéran. Sans oublier la lutte contre Al-Qaida et d’autres organisations extrémistes « en partie financées par des sources saoudiennes ».
Autre point de friction, la question des libertés en Arabie Saoudite, récemment remise en lumière par le sort du bloggeur Raif Badawi, condamné à recevoir 1000 coups de fouet pour « insulte à l’islam ». L’hebdomadaire The Economist n’y va pas par quatre chemins en appelant les Etats-Unis à « revoir leur relation étroite avec l’Arabie saoudite ». Pour le magazine britannique, l’intérêt de maintenir une relation privilégiée avec Riyad n’est plus évident maintenant que les Etats-Unis ont réduit leur dépendance au pétrole et développé leur production de pétrole de schiste.

Plus mesurés, les titres américains soulignent l’ampleur des défis qui attendent le nouveau pouvoir saoudien. La politique du roi Abdallah, vu à juste titre comme relativement modéré et modernisateur, « a en fin de compte échoué à empêcher un déclin significatif de l’influence saoudienne et à répondre au défi que constitue la montée d’une nouvelle génération d’arabes ayant grandi avec Internet », estime The Washington Post dans son éditorial du 24 janvier. « La monarchie saoudienne devra accélérer (…) les réformes si elle veut survivre à ce début de XXIe siècle. » Le quotidien souligne que le gouvernement Obama « a peu fait pour promouvoir les réformes en Arabie Saoudite » et l’appelle « à encourager les prochains dirigeants du royaume à adopter des réformes politiques fondamentales ».
Le candidat de Washington choisi comme successeur
The Washington Post salue toutefois la nomination de Mohamed ben Nayef, 55 ans, au poste de vice-prince héritier. Premier petit-fils du fondateur de la dynastie saoudienne à être placé dans l’ordre de succession, celui-ci a étudié aux Etats-Unis et il est « le responsable saoudien en qui les Etats-Unis ont le plus confiance », écrit le quotidien de la capitale. Son tour pourrait venir plus vite que prévu car la santé du nouveau roi Salmane est fragile et des questions entourent les prétentions au trône du nouveau prince-héritier, le prince Moukrine, 69 ans, fils d’une concubine yéménite du fondateur de la dynastie, indique The Wall Street Journal.
Pour certains observateurs, la nomination de Mohamed ben Nayef est le signe que les Etats-Unis exercent toujours une influence prépondérante dans les affaires saoudiennes. Elle règle aussi la question de la succession au sein de la nouvelle génération de la famille royale.*courrierinternational.com/samedi 24 janvier 2015

*Le nouveau roi d’Arabie saoudite, Salman, a ordonné jeudi un remaniement gouvernemental mais a maintenu en place le ministre du Pétrole, Ali al-Naïmi, ainsi que le ministre des Finances, Ibrahim Al-Assaf, et leur collègue aux Affaires étrangères, le prince Saoud el-Fayçal.

Il a nommé de nouveaux ministres de la Justice, des Affaires islamiques, de l’Agriculture et de l’Information, ainsi qu’un nouveau chef des services de renseignement, et remplacé deux des fils du défunt roi Abdallah, à la tête de gouvernorats de provinces importantes. Il a en revanche maintenu un autre fils d’Abdallah, Meteeb, au poste de ministre de la Garde nationale, fonction éminemment stratégique.(Reuters)*Jeudi 29/01/2015 |

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*Le drapeau (1938) du royaume d’Arabie. « Il n’y a de Dieu que Dieu, Mohammed est le prophète de Dieu

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*L’Emblème du pays: deux sabres surmontés d’un palmier  » Aucune prospérité n’est possible sans la justice ».

*L’Arabie saoudite est une monarchie islamique, le roi (qui est également premier ministre) dirige le pays et le gouvernement suivant le Coran et la Sunna (Shari’a) ,il n’y a donc pas de suffrage.
La loi fondamentale promulguée en 1992 organise l’Etat et les rêgles de succession, la loi fondamentale est en quelque sorte la constitution du pays:

*Le gouvernement est composé du conseil des ministres dirigé par le roi, il est constitué de ministres tous membres de la famille royale.

*Depuis 1992 le roi est également secondé dans le domaine législatif par le conseil consultatif « Majilis al Chouras » dont il nomme les 90 membres et 1 président tous les 4 ans. De nombreux princes de sang (env. 4500) liés à la famille royale occupent les postes les plus importants du gouvernement.

*L‘Etat est divisé en 13 provinces dirigées par 13 emirs (ministres) nommés et révoqués par le roi.

*source: .arabie-saoudite.com/

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*Le pétrole progresse après la mort du roi d’Arabie saoudite

Les prix du pétrole ont progressé vendredi après l’annonce de la mort du roi d’Arabie saoudite, premier exportateur mondial d’or noir. Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mars s’appréciait de 0,99 dollar ou 2,09%, à 47,30 dollars dans les échanges électroniques en Asie après être monté de 3,1% à New York.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance montait de 1,01 dollar ou 2,08%, à 49,53 dollars. Le palais royal saoudien a annoncé la mort à 90 ans du roi Abdallah Ibn Abdelaziz Al Saoud et son remplacement par le prince Salmane.

« La mort du roi Abdallah va accroître l’incertitude et la volatilité des prix du brut à court terme », estimait un analyste. « Je ne crois pas à un changement prochain de politique mais le décès (du roi) survient à un moment délicat pour l’Arabie saoudite », ajoutait la même source.

Le baril de pétrole a perdu plus de 50% de sa valeur depuis son pic de juin 2014 sous l’effet de la surabondance d’offre –

L’Arabie saoudite, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), est le premier exportateur mondial de pétrole devant la Russie et les Emirats arabes unis et le deuxième producteur derrière les Etats-Unis, selon l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).

Le marché pétrolier comptait sur l’Opep pour soutenir les cours en réduisant sa production mais ses membres influents, Saoudiens en tête, s’y refusent  préférant rogner sur les marges pour préserver leur avantage concurrentiel.

Les 12 pays de l’Opep, qui pompe un tiers de l’or noir mondial, ont ainsi décidé fin novembre de maintenir leur plafond de production de 30 millions de barils par jour pour les six mois suivants. (Aps)*vendredi 23 janvier 2015

Marché pétrolier chinois: la rivalité entre Riyad et Moscou se poursuivra

**Après l’accession d’un nouveau monarque au trône saoudien, Riyad continuera à rivaliser avec la Russie pour le marché pétrolier chinois, estime Sergueï Millian, président de la Chambre de commerce russo-américaine aux Etats-Unis. 

« La Chine, dont l’économie est en pleine croissance, constitue actuellement le premier marché mondial du pétrole. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’Arabie saoudite n’hésite pas à rivaliser avec la Russie, car les deux pays accordent une importance primordiale à ce marché », a déclaré M. Millian à RIA Novosti.

« A en juger d’après les déclarations des dirigeants saoudiens, Riyad n’a pas l’intention de réduire sa production de pétrole, quels que soient les cours. Son objectif consiste à conserver sa niche sur le marché, à éviter qu’elle soit occupée par d’autres acteurs, en premier lieu par la Russie et d’autres pays arabes », a fait savoir le président de la Chambre de commerce russo-américaine.   
 
Les prix du pétrole WTI ont rebondi suite à la nouvelle du décès du roi Abdallah d’Arabie saoudite. Sergueï Millian estime pourtant qu’il s’agit d’une hausse temporaire et que la mort du monarque n’exercera pas d’influence substantielle sur les cours. Cet avis est partagé par un autre expert américain. « Le roi Abdallah étant malade depuis longtemps, tout le monde s’attendait à cette issue. Voici pourquoi son décès n’aura pas d’impact considérable sur les marchés pétroliers », estime l’interlocuteur de l’agence.  
 
Selon lui, l’incertitude qui distingue actuellement ces marchés s’explique non seulement par la mort du roi saoudien, mais aussi par la démission du président yéménite.   « Il n’en reste pas moins que ces facteurs ne pourront pas inverser la tendance sur les marchés mondiaux du pétrole, où l’offre dépasse la demande », a conclu l’expert américain. *RIA Novosti./ vendredi 23 janvier 2015

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*Grèce:

Victoire historique du parti de gauche radicale anti-austérité, Syriza

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Syriza, le parti de gauche radicale anti-austérité, a emporté une très large victoire aux élections législatives grecques dimanche, devançant de plus de huit points le parti de droite au pouvoir, selon le sondage sortie des urnes.

L’écart va ainsi de 8,5 à 16,5 points, bien au-delà des derniers sondages, pour ce scrutin crucial pour le pays et pour l’Europe. Syriza obtiendrait ainsi entre 146 et 158 sièges au Parlement, 151 marquant la majorité absolue. 

« Cela semble être une victoire historique » et c’est « un message qui n’affecte pas seulement les Grecs mais qui résonne dans toute l’Europe et apporte un soulagement », a déclaré à la télévision Mega Panos Skourletis, le porte-parole de Syriza. 

Explosion de joie
La victoire a été saluée par une explosion de joie au kiosque de Syriza, en plein centre d’Athènes. 

Le parti d’Alexis Tsipras obtiendrait entre 35,5% et 39,5%, tandis que Nouvelle Démocratie du Premier ministre Antonis Samaras est crédité de 23 à 27%. 

Si les sondages se confirment, Alexis Tsipras, 40 ans, deviendra le plus jeune Premier ministre du pays depuis 150 ans. Le coeur du programme de Syriza est de mettre « un terme à l’austérité » et de renégocier la dette immense du pays, à 175% du PIB.*dimanche 25/01/2015 -Source:Belga

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*Le chef du groupe islamiste libyen Ansar al-Charia, est mort

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Le chef du groupe islamiste libyen Ansar al-Charia, Mohamed al Zahaoui, a succombé à des blessures vieilles de plusieurs mois, a-t-on appris vendredi auprès de sa famille et de responsables libyens. Zahaoui avait fondé la brigade Ansar al-Charia à Benghazi après avoir participé à la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

Grièvement blessé il y a plusieurs mois lors d’affrontements avec les forces pro-gouvernementales, il était hospitalisé depuis, a déclaré un membre de sa famille à Reuters. Fadhl al-Hassi, un commandant militaire luttant contre les forces d’Ansar al-Charia à Benghazi, a confirmé sa mort. Il a précisé que Zahaoui avait été blessé en septembre dernier.*vendredi 23 janvier 2015/Agences

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